Dub love - Théâtre de Vidy

Transcription

Dub love - Théâtre de Vidy
Dub love
Dossier
du spectacle
de Cecilia Bengolea et François Chaignaud
en collaboration avec Ana Pi
© Pascal Victor / ArtComArt
Main sponsor :
http://www.richardmille.com
Presse et communication
Sarah Turin/
Coralie Rochat
Av. E.-H. Jaques-Dalcroze 5
1007 Lausanne
Tél. 021 619 45 21/74
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www.vidy.ch
Dub Love
13 et 14 juin 2014
Conception :
Cecilia Bengolea
Composition et
interprétation :
Ana Pi
François Chaignaud
Cecilia Bengolea
Collaboration
chorégraphique hip-hop :
Ange Koué
MC sur scène :
High Elements
SoundSystem :
Revelation
Administration / production :
Jenny Suarez
Diffusion :
Sarah de Ganck / Art
Happens
Salle René Gonzalez
Avec :
Cecilia Bengolea
François Chaignaud
Ana Pi
Production déléguée:
Vlovajob Pru
Coproduction:
La Ménagerie de Verre (Paris),
Maison de la Culture d’Amiens – Centre de création et de production,
SZENE Salzburg,
Direct Marketing
Vlovajob Pru est subventionnée par la DRAC Poitou-Charentes et reçoit l’aide de
l’Institut Français pour ses projets à l’étranger.
Ce projet a été soutenu par le réseau APAP-Performing Europe, financé par la
Commission Européenne-programme Culture.
Remerciements à ImPulsTanz et à Karl Regensburger
Avec le soutien de la Fondation Nestlé pour l’Art, soutien spécifique au Prologue
Vendredi Samedi 13.06. 16h30
14.06. 16h30
Dub Love
Note d’intention
13 et 14 juin 2014
Salle René Gonzalez
La création de «Altered Natives Say Yes To Another Excess – TWERK» en septembre 2012 nous
a fait rencontrer les DJ’s Elijah et Skilliam du Label Butterz, références de la scène musicale
britannique du Grime. Ce style musical singulier est une hybridation complexe de dancehall, de
hip hop et de garage. C’est aussi, comme toutes les musiques électroniques, un descendant
des sound systems jamaïcains – ces murs d’enceintes qui depuis les années 1950 ont joué un
rôle décisif dans l’évolution des différentes musiques jamaïcaines et ont permis le développement
du ska, du reggae, du ragga, du dub…
Pour ce projet, nous avons rencontré High Elements, DJ réunionnais de Dub Plate, qui
puise dans les racines du dub pour créer une musique tendue entre des basses profondes et
des lignes mélodiques aériennes et lumineuses. Le dub, considéré comme la matrice de toutes
les musiques électroniques, est né à la fin des années 60, en Jamaïque. C’est une erreur qui
serait à l’origine du dub. Lors d’une soirée, King Tubby a joué un disque sur lequel n’avaient
été gravées que les pistes instrumentales, omettant les pistes vocales. Ce son nouveau, laissant
une place inédite au couple basse-batterie, a provoqué surprise et engouement parmi le public
présent. Le dub se développe ensuite continuellement, en Jamaïque, puis en Grande-­Bretagne.
Il est actuellement joué à l’occasion de grands rassemblements festifs (Notting Hill Carnival,
One Love Rave Festival, entre autres) qui permettent l’installation de puissants sound systems.
L’intensité des vibrations émises, leur impact physique et leur puissance fédératrice ont fait
de ces musiques des événements spirituels, politiques et religieux, bien plus que de simples
divertissements.
Le dub est une musique qui se construit en deux temps. D’abord dans le studio, des morceaux
sont créés, composés de plusieurs pistes. Puis, lors du concert, les morceaux sont «dubés»,
déconstruits et reconstruits en direct, à l’aide d’une table de mixage qui permet de constamment
changer l’équilibre entre chaque piste auxquelles sont appliqués de nombreux effets (échos,
reverbs, distorsions, sirènes…). Ces étapes confèrent à la musique que l’on entend la possibilité
d’osciller entre liberté improvisée et architecture rigoureuse, engagement et abstraction. Cette
musique qui se dérobe et se réinvente sans cesse réveille, encourage, éclaire, interroge. Où est
l’ennemi? Qui sont les oubliés de cette liberté insatiable promise par le capitalisme (Babylone)?
Comment se réunir?
Cette musique concrète, dont les vibrations apaisent et les paroles dénoncent, nous amène à
composer une chorégraphie qui soit elle aussi «dubée»: entre une composition pré-­existante
et une post-­composition, le remixage de danses s’opère en temps réel sur scène.
Depuis «Pâquerette», notre première pièce créée à la Ménagerie de Verre en 2008, nous
fraternisons, par la danse, avec ceux qui travaillent avec leur corps – les prostitués, les mineurs,
les ouvriers, les éboueurs, les femmes de ménage, les statues vivantes….
A l’instar du reggae et des sound systems qui ont soutenu et mené la lutte pour l’Indépendance
et contre le système colonialiste et esclavagiste, l’oppression et les discriminations des Noirs
en Jamaïque, nous réfléchissons à comment rendre notre art, la Danse, utile à nos camarades
aujourd’hui. La danse est un effort. Dans «Dub Love», nous utilisons les pointes comme arme
de résistance et pour confronter le plaisir de danser au défi de la douleur.
Nous avons présenté une première version de ce projet à la Ménagerie de Verre à Paris du 26 au
28 novembre 2013, pendant le Festival des Inaccoutumés, dans le cadre de notre association
avec la Ménagerie pour l’année 2013.
Cecilia Bengolea, François Chaignaud
Dub Love
Cecilia Bengolea
13 et 14 juin 2014
Salle René Gonzalez
Née à Buenos Aires, Cecilia Bengolea se forme dans la danse jazz, les danses urbaines et
suit le cursus de danses ancestrales, dites anthropologiques de Eugenio Barba. Elle étudie la
philosophie et d’histoire de l’art à l’Université de Buenos Aires. En 2001 elle s’installe à Paris
et active de multiples écritures chorégraphiques.
En 2004, elle suit la formation Ex.e.r.ce à Montpellier, programme dirigé par Mathilde Monnier.
En tant qu’interprète et chorégraphe, elle travaille auprès de Joao Fiadeiro, Claudia Triozzi,
Marc Tompkins, Yves- Nöel Genod, Alain Buffard, Mathilde Monnier, Alice Chauchat, Monika
Gintersdofer et Knut Classen.
En 2008, François Chaignaud et Cecilia Bengolea fondent la compagnie Vlovajob Pru. Ensemble
ils créent «Pâquerette» (2005-2008), «Sylphides» (2009), «Castor et Pollux» (2010), «Danses
Libres» (d’après des chorégraphies de François Malkovsky et Suzanne Bodak, 2010),
«(M)IMOSA» (co-écrit et interpété avec Trajal Harrell et Marlene Monteiro Freitas, 2011), «Altered
Natives Say Yes To Another Excess – TWERK» (2012), présenté à l’Arsenic en mai 2014, et
«Dub Love» (2013).
Cecilia Bengolea co-réalise en 2011 à Rio de Janeiro deux courts-métrages en dialogue avec
l’œuvre «Tristes Tropiques» de Levi Strauss : «La Beauté (tôt) vouée à se défaire» avec Donatien
Veisman et «Cri de Pilaga» avec Juliette Bineau. Chaque été à Buenos Aires, Bengolea poursuit
un travail de video-installation performance avec Victoria Colmegna (artiste plasticienne), Jackie
Luduenia Koslov (artiste plasticien, deux fois champion du monde de danse athlétique) et
Valentina Liernur (artiste et galeriste, Papo’s Vip).
François Chaignaud
Né à Rennes, il est diplômé du Conservatoire Supérieur de Danse de Paris. Depuis 2003, il
danse auprès de nombreux chorégraphes : Boris Charmartz, Emmanuelle Huynh, Gilles Jobin,
Tiago Guedes, Alain Buffard... Il présente des performances et concerts dans des lieux les plus
divers, à la croisée de différentes inspirations – de la littérature érotique («Aussi bien que ton
cœur ouvre moi les genoux», 2008) à l’opérette, jusqu’à l’art du hulla hoop («Duchesses», 2009,
créé avec Marie Caroline Hominal). Il initie des collaborations déterminantes, notamment avec la
légendaire drag queen de San Francisco Rumi Missabu, le performeur Benjamin Dukhan, ou le
cabarettiste Jérôme Marin («Sous l’ombrelle», 2011). Egalement historien, il a publié aux PUR
«L’Affaire Berger-Levrault : le féminisme à l’épreuve (1898-1905)». En 2013, François Chaignaud
crée le solo «Думи мої - Dumy Moyi» au Festival Montpellier Danse 2013.
Depuis 2005, un dialogue soutenu en collaboration avec Cecila Bengolea donne vie à des œuvres
hétéroclites, présentées dans le monde entier. Ensemble, ils créent «Pâquerette» (2005-2008),
«Sylphides» (2009), «Castor et Pollux» (2010), «Danses Libres» (d’après des chorégraphies de
François Malkovsky et Suzanne Bodak, 2010), «(M)IMOSA», coécrit et interprété avec Trajal
Harrell et Marlene Monteiro Freitas et «Altered Natives Say Yes To Another Excess – TWERK»
(2012), présenté à l’Arsenic en mai 2014. A la demande du CDC de Toulouse, ils travaillent
actuellement au projet de mallette pédagogique #3 sur les danses urbaines qui sera diffusé
dans le réseau des CDC à partir de 2014.
En 2009, ils reçoivent le prix de la révélation chorégraphique de la critique. Ils ont été artistes
associés à La Ménagerie de Verre (Paris) de 2011 à 2013.
Dub Love
Ana Pi
13 et 14 juin 2014
Salle René Gonzalez
Diplômée de l’Ecole de Danse de l’Université Fédérale de Bahia (Brésil). En 2009/10, elle étudie
la danse et l’image au Centre Chorégraphique National de Montpellier, formation Ex.e.r.ce,
parallèlement elle développe son premier projet «Desloco em Corpo e Imagens» soutenu par
le Fond Culturel de L’Etat de Bahia et le Ministère de la Culture du Brésil.
A la fois interprète et chorégraphe en danse contemporaine, Ana Pi est également une artiste
de l’image, du VJing à la photographie argentique. La circulation, le décalage, l’appartenance,
la superposition, la mémoire et les couleurs, les actions ordinaires et le geste sont des thèmes
qui l’intéressent beaucoup dans la vie. Actuellement intéressée à la voix, elle étudie le chant
populaire brésilien avec Iara Kelly à Paris. Ana est interprète de la pièce «Altered Natives Say
Yes To Another Excess – TWERK», 2012, présenté à l’Arsenic en mai 2014, de Cecilia Bengolea
et François Chaignaud. En 2013 cette collaboration se poursuit dans la création du trio «Dub
Love». Et plus récemment avec la conférence dansée «Tour du Monde des Danses Urbaines»,
projet pédagogique destiné principalement au public adolescent, où elle était responsable de
recherche, a collaboré à la création (vidéo, texte et danse), et a présenté le travail.
Egalement performer auprès d’Annabel Gueredrat pour «WOMEN», de Pablo Bronstein pour
«Intermezzo: Two girls wear fashion garments on a palm tree» et «1er Avril» d’Yves Noël Genod.
Ainsi que pour différents projets dans le champ de la mode (Kenzo/Hermès) avec le duo Carine
Charaire et Olivier Casamayou aka I COULD NEVER BE A DANCER. Et dans la musique, elle
est chanteuse et pandeirista du groupe Santa Teresa – autres musiques du Brésil.
Jideh – HIGH ELEMENTS
Batteur percussionniste reggae à la base, Jideh se met rapidement à fabriquer sa propre
musique et à la mixer avec divers effets (écho et réverb, etc.) dans un style dub, en découvrant
la possibilité de faire de la musique avec un ordinateur comme magnéto, des synthés et de
la mixer sur une table de mixage. Sa musique est inspirée par le reggae roots, le dub uk, la
musique de transe, le maloya et les pionniers du mixage dub comme King Tubby, Scientist et
Mad Professor pour ne citer qu’eux.
Sa musique est un appel à l’ouverture culturelle par le rassemblement et la danse, dans la
tradition du mixage dub, c’est-à-dire mixé en direct, avec pour instruments une table de mixage,
des effets, l’ordinateur en guise de magnétophone multipistes, un micro et un tambour. Depuis
2003 Jideh fait des concerts en mixant en direct les musiques composées dans son studio
Shieldrum Records.
HIGH ELEMENTS s’est produit dernièrement entre autres en France à Paris, Rennes, dans
le Finistère, en Vendée, à Poitiers, Bordeaux, dans le Périgueux et en Europe à Copenhague
(DK) et Londres (UK).
Depuis 2013 HIGH ELEMENTS émet sur 2 stations de radio : Rootslab Intl (UK) et Roots Legacy
(FR) remixant là aussi en direct ses productions.
Dub love en tournée
2014
21 juin – ADC, Genève
23 juin – Malta festival, Poznan
27 et 28 juin – Sommerszene, SZENE Salzburg
18 juillet – Vienne
22 aout – Dusseldorf
16 septembre – The Kitchen, New York
27 septembre – Festival Circular, Portugal
2015
22-23-24 janvier – Le Quartz, Brest
mai – Abrons Theatre, New York
Dub Love
13 et 14 juin 2014
Contacts
Production / Diffusion /
Communication / Technique
Théâtre Vidy-Lausanne
Av. E.-H. Jaques-Dalcroze 5
1007 Lausanne - Suisse
Téléphone :
+41 (0)21 619 45 44
Fax :
+41 (0)21 619 45 10
www.vidy.ch
Direction :
Vincent Baudriller
Production, tournée :
Caroline Barneaud
[email protected]
+41 (0)21 619 45 44
Presse & communication :
Sarah Turin
[email protected]
+41 (0)21 619 45 21
Technique :
Christian Wilmart
Samuel Marchina
[email protected]
+41 (0)21 619 45 81
Salle René Gonzalez