CENTRE D`AIDE EN FRANÇAIS – Langue et rédaction scientifique

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CENTRE D`AIDE EN FRANÇAIS – Langue et rédaction scientifique
GUIDE DE PRÉPARATION À LA PARTIE I
DU TEST ORTHOGRAM
CENTRE D’AIDE EN FRANÇAIS ET EN RÉDACTION UNIVERSITAIRE
http://www.hec.ca/qualitecomm/caf/index.html
[email protected]
Distinction des deux parties du test ORTHOGRAM et présentation des quatre sections
du test ORTHOGRAM partie I…………………………………………………………………………….…... p. 2
1. Vocabulaire ………………………………………………………………..……………...…………..…... p. 2
2. Syntaxe et ponctuation ……...………………………………………..………….…………………..…… p. 4
3. Reprise de l'information et marqueurs de relation …..………………………………………….….….. p. 7
4. Orthographe, conjugaison et accords ……………..…………………...……………..…………..…… p. 11
Réponses aux « Exemples de consigne » …………...………………………………………………...….. p. 19
Plan d’étude en quatre temps …………………………………………………………………………….…. p. 20
Quelques ouvrages de référence ……………………………………………………………………….…... p. 22
Février 2016
Le test ORTHOGRAM se divise en deux parties : la partie I est un test de 100 questions
à choix multiples alors que la partie II consiste en la rédaction d’une note de synthèse
de 350 mots. Pour plus amples renseignements sur ORTHOGRAM partie II, vous
pouvez consulter la page suivante :
www.hec.ca/qualitecomm/francais/preparation/prep-ortho2.html.
Les 100 questions à choix multiples du test ORTHOGRAM partie I, d'une durée de 90 minutes,
sont regroupées en quatre sections :
1. Vocabulaire (15 questions)
2. Syntaxe et ponctuation (30 questions)
3. Reprise de l'information et marqueurs de relation (7 questions)
4. Orthographe, conjugaison et accords (48 questions)
Pour chacune des sections du test ORTHOGRAM partie I, ce guide vous propose quelques
exemples de consigne (les bonnes réponses figurent dans le corrigé à la page 19), un rappel
théorique accompagné d’exemples (À savoir…) ainsi que des exercices à faire en ligne.
1. Vocabulaire (15 questions)
Exemple de consigne :
Noircir le cercle correspondant à la bonne réponse.
1. On se perd en _______ sur les motifs de son acte.
A. conjonctures
B. conjectures
C. déconfitures
D. confitures
2. Les employés de cette compagnie font ______ chaque semaine pour rattraper leur retard.
A. du temps supplémentaire
B. de l'overtime
C. des heures supplémentaires
D. du surtemps
3. Quel mot signifie : Faire durer toujours ou pour très longtemps?
A. perpérer
B. perpétuer
C. perpétrer
D. perpétueller
À savoir…
Paronymes
Les paronymes sont des mots qui ont une prononciation plus ou moins semblable et un sens
différent. Dans le Multidictionnaire, on présente un tableau de paronymes. De plus, à l’entrée de
certains mots, on signale ses paronymes et on donne des précisions pour guider le locuteur ou le
scripteur dans le choix de ces mots. Voici quelques exemples de paronymes souvent confondus :
éminent, imminent; allocation, allocution; conjecture, conjoncture; décade, décennie; éruption,
irruption; notable, notoire; perpétrer, perpétuer; prodige, prodigue.
Synonymes et antonymes en contexte
Les synonymes sont des mots de sens très rapprochés. Ils partagent parfois exactement les mêmes
sens (ex. : bisannuel et biennal 1). Cependant, rares sont les synonymes parfaits qui se substituent
l’un à l’autre dans tout contexte. En effet, il existe généralement une nuance de sens entre des mots
1
Pour en savoir plus à propos des mots qui expriment la fréquence, consultez le tableau intitulé « Périodicité et durée »
dans le Multidictionnaire (Villers, 2009a) ou dans La nouvelle grammaire en tableaux (Villers, 2009b).
2
qui sont donnés comme synonymes. Parfois, il y a même une différence entre la façon de construire
la phrase selon le synonyme choisi (ex. : commencer qqch., mais débuter par qqch., ou débuter
dans une activité si le sujet est une personne). Le recours à un dictionnaire de langue comme le
Multidictionnaire ou Le Petit Robert est essentiel pour distinguer les sens et les emplois des mots
présentés comme synonymes. Les antonymes sont des mots de signification contraire (ex. : définitif
et passager).
Quelques exercices en ligne :
 http://orthonet.sdv.fr/pages/jeux.html, Des jeux variés : 03 Le mot juste, 04 Notoire ou notable?, 05 Toujours des pièges de
vocabulaire.
 www.cce.umontreal.ca/capsules/index.htm, Capsules linguistiques : Amener […], Avis au lecteur […], Bisannuel, biennal […],
Éruption et irruption, Évoquer et invoquer, Graduer…
 www.ccdmd.qc.ca/fr/, MATÉRIEL À IMPRIMER : Exercices PDF - Vocabulaire - Paronymie :
Paronymes (noms), Paronymes (verbes), Paronymes (adjectifs), Autres confusions lexicales.
À savoir…
Anglicismes
« Les anglicismes sont des mots, des expressions, des sens, des constructions propres à la langue
anglaise et qui sont empruntés par une autre langue. » (Villers, 2009a : 91)
Chacun sait que le français, comme l’anglais, emprunte certains mots à d’autres langues, lesquels
finissent parfois par passer dans l’usage et par être admis dans les dictionnaires. En français, par
exemple, on trouve de nombreux mots empruntés à l’arabe, notamment dans les domaines des
sciences et des techniques (ex. : algèbre, algorithme, chiffre, douane, magasin, sinus, zéro), à
l’anglais (ex : baseball, jazz, standard) et même au hongrois (ex. : paprika).
Si la plupart des anglicismes sont critiqués et sont dissociés du registre de langue standard ou
soutenu, certains sont utiles : ceux-ci désignent des réalités qu’on ne peut désigner autrement par un
mot français, par exemple ceux énumérés ci-dessus ainsi que design, film, marketing, sandwich,
stock. Dans les dictionnaires, on ne signale pas les anglicismes utiles; généralement, on indique
simplement qu’il s’agit de mots anglais.
Les anglicismes critiqués sont ceux qui peuvent être remplacés par des formules françaises
équivalentes. Voici quatre types d’anglicismes critiqués.
1) Les anglicismes orthographiques sont des mots employés en français avec leur orthographe anglaise, par
exemple addresse (angl.) à la place de adresse (fr.); apartement (angl.) à la place de appartement (fr.).
2) Les anglicismes lexicaux sont des mots anglais employés tels quels dans le discours en français;
ils peuvent présenter des modifications minimes, par exemple dans la terminaison (ex. : *canceller 2 de to
cancel).
3) Les anglicismes sémantiques sont des mots français qui sont employés dans le sens de mots anglais
identiques ou semblables (ex. : opérer dans le sens de to operate : « exploiter »; on dit exploiter une
entreprise et non *l’opérer; en français, on peut, par exemple, opérer un patient, c’est-à-dire « pratiquer une
intervention chirurgicale »). Les mots français et anglais qui se ressemblent mais qui ont un sens différent
sont aussi appelés faux amis.
4) Les anglicismes syntaxiques sont des traductions mot à mot d’expressions anglaises
(ex. : *jusqu’à date de up to date, plutôt que l’expression jusqu’à maintenant, admise en français);
ils sont aussi appelés calques.
REMARQUE : Les anglicismes syntaxiques sont les plus difficiles à repérer. Pour plus d’information et
pour des exercices, consultez le site du Centre de communication écrite de l’Université de Montréal
<www.cce.umontreal.ca/auto/anglicismes_ex.htm>.
Voici quelques anglicismes fréquents :
*(jusqu’)à date
*canceller
*agressif
*année académique
2
pour l’expression française
« jusqu’à maintenant »
« annuler »
« persuasif, dynamique »
« année scolaire, universitaire »
L’astérisque (*) signale une forme fautive.
3
*aller en grève
*coûts d’opération
*dû à
*prendre pour acquis
*siéger sur un comité
*temps supplémentaire
*actions domestiques
« faire la grève »
« coûts d’exploitation »
« en raison de »
« tenir pour acquis »
« siéger à un comité »
« heures supplémentaires »
« actions locales, nationales »
D’après Marie-Éva de VILLERS, La nouvelle grammaire en tableaux, 5e éd., Montréal, Québec Amérique, 2009
et Marie MALO, Téléinformations linguistiques [en ligne] <www.hec.ca/qualitecomm/chroniques/teleinfo/>.
Quelques exercices en ligne :
 www.cce.umontreal.ca/auto/anglicismes_ex.htm, Exercices sur les anglicismes.
 www.ccdmd.qc.ca/fr/, MATÉRIEL À IMPRIMER : Exercices PDF - Orthographe d’usage - Anglicismes et anomalies
orthographiques : L’anglicisme orthographique.
 http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=1&Th_id=129 : liste d'anglicismes
2. Syntaxe et ponctuation (30 questions)
•
Syntaxe
Exemples de consigne :
Noircir le cercle correspondant à la bonne réponse.
1. Je doute qu'elle _____ toutes les tâches qui l'attendent.
A. sais
B. sait
C. sache
D. sachent
Noircir le cercle correspondant à la phrase qui ne contient pas d'erreur.
2. A. La réunion de cet après-midi a lieu où?
B. Est-ce que la réunion de cet après-midi a lieu où?
C. Où la réunion de cet après-midi a-t-elle lieu?
D. Où est-ce que la réunion de cet après-midi a-t-elle lieu?
3. A. C'est un blogue où les internautes y écrivent des commentaires sur la gestion locale ou
internationale.
B. C'est un blogue où les internautes en écrivent des commentaires sur la gestion locale ou
internationale.
C. C'est un blogue où les internautes écrivent des commentaires sur la gestion locale ou internationale.
D. C'est un blogue où les internautes écrivent sur celui-ci des commentaires sur la gestion locale ou
internationale.
Noircir le cercle correspondant à la phrase qui comporte une erreur.
4. A. C'est la femme que vous avez rencontrée hier.
B. L'auteur dont il est question dans cet article est un spécialiste dans le domaine.
C. Voici ma collègue que je suis si fière.
D. Il y a plusieurs règles auxquelles je n'avais pas pensé.
À savoir…
La construction de la phrase
Selon le dictionnaire Le Petit Robert, la définition courante que l’on donne au mot syntaxe est la
suivante : « Étude des règles qui président à l'ordre des mots et à la construction des phrases,
dans une langue; ces règles. »
4
En français, les erreurs de syntaxe concernent souvent le groupe verbal, c’est à dire le verbe et
ses compléments. On rencontre notamment des erreurs liées au verbe pronominal 3
(ex. : s’inscrire → Pour vous inscrire, vous devez…), au choix de la préposition au début du
complément du verbe (à, de, sur, en, etc.), au choix du pronom ayant la fonction de complément
direct ou indirect du verbe, en particulier les pronoms personnels (le/l’, la/l’, les; lui, leur; en; y) et
les pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, lequel/laquelle/lesquels/ lesquelles → duquel/de
laquelle/desquels/desquelles, auquel/à laquelle/auxquels/auxquelles).
Certaines erreurs syntaxiques sont aussi liées aux différentes transformations de type et de
forme que peut subir une phrase, dont le modèle de base est de type déclaratif. Le plus souvent, ce
sont les transformations interrogatives, impératives, négatives, passives et emphatiques qui
posent le plus de problèmes, étant donné l’écart entre la langue orale et la langue écrite
standard, notamment.
Ex. :
(1) Comme équivalent à ces deux phrases interrogatives en français écrit standard : Où est-il? et Où est-ce
qu’il est?, on trouve les formes orales suivantes, jugées non standard à l’écrit (familières ou populaires) :
Où il est? *Où ce qu’il est? *Où cé qu’y’é? *Y’é où?
(2) Comme équivalent à cette phrase négative en français écrit standard : Il n’y avait personne, on trouve la
forme orale suivante, jugée non standard à l’écrit (familière) : *Il y avait pas personne.
Prêtez attention à la construction des phrases suivantes.
(phrases négatives)
(phrases positives)
(1) On n’en veut pas.
On en veut.
(2) On ne veut rien.
On veut tout.
(3) Il n’y a personne.
Il y a quelqu’un.
(4) Il ne mentionne aucune information
Il mentionne des informations.
Prêtez attention au choix des pronoms dans les phrases suivantes.
(faire allusion à l’ouvrage [à + le = au…])
(1) L’ouvrage auquel vous avez fait allusion n’est pas disponible en librairie.
(faire référence à la revue)
(2) La revue à laquelle vous avez fait référence n’est pas disponible en librairie.
(parler de ces livres / des livres)
(3) Les livres dont vous avez parlé ne sont pas disponibles en librairie.
(mentionner les revues)
(4) Les revues que vous avez mentionnées ne sont pas disponibles en librairie.
(dire tant de bien de cette écrivaine)
(5) Les romans de cette écrivaine, de laquelle vous m’avez dit tant de bien, m’ont beaucoup plu.
(dire tant de bien de ces romans / des romans)
(6) Les romans de cette écrivaine, desquels vous m’avez dit tant de bien, m’ont beaucoup plu.
(tu paieras une amende si…)
(7) Rapporte ces deux romans à la bibliothèque aujourd’hui, sans quoi tu paieras une amende.
(répondre à qqch.)
(8) J’ai lu les deux courriels que tu m’as fait parvenir et j’y ai répondu ce matin.
(parler à qqn [plur.])
(9) J’ai rencontré tes frères au restaurant et je leur ai parlé.
(inviter qqn [plur.])
(10) J’ai parlé à tes frères et je les ai invités à mon vernissage.
(parler de qqch. à qqn)
(11) Je te remercie pour l’information concernant les inscriptions, j’en parlerai à Sophia.
3
Le verbe pronominal (ex. : se souvenir, s’évanouir) est précédé d’un pronom personnel réfléchi (me, te, se, nous, vous) de la
même personne que le sujet du verbe (ex. : je me souviens, il s’est évanoui).
5
Comparez maintenant la phrase emphatique (12) à la phrase (3) précédente.
(12) C’est de ces livres que je vous ai tant parlé.
REMARQUE : Dans une phrase emphatique, lorsqu’on met en relief un complément introduit par une
préposition (ex. : de, à…), la mise en relief se fait à l’aide de c’est…que. Dans la phrase (12), le
complément mis en relief commence par la préposition de (de ces livres), c’est pourquoi il a été mis en relief
à l’aide de c’est…que; l’emploi du dont aurait été redondant dans cette phrase.
Quelques exercices en ligne :
 www.ccdmd.qc.ca/fr/, MATÉRIEL À IMPRIMER : Exercices PDF - Syntaxe :
Subordonnées relatives :
- Choisir entre les pronoms relatifs que et dont;
- Choisir entre les pronoms relatifs qui, que (qu’), dont ou quoi;
- Choisir entre les pronoms relatifs qui et lequel, précédés ou non d’une préposition;
- Choisir le bon pronom relatif, précédé ou non d’une préposition;
- Employer des phrases avec subordonnées relatives et marqueurs emphatiques (c’est…qui, c’est… que, etc.).
Régime des mots : Régime introduit par une préposition : correction.
Problèmes fréquents :
- Absence ou présence erronée d’un mot ou d’un groupe syntaxique,
- Emploi fautif du pronom et du déterminant en regard du référent;
- Absence ou présence erronée de l’adverbe de négation ne
Coordination : Coordination de groupes prépositionnels : identification et correction.
Participes présents : identification de structures fautives.
 http://orthonet.sdv.fr/pages/jeux.html, Des jeux variés : 16 Des relatifs composés.
 www.cce.umontreal.ca/capsules/index.htm, Capsules linguistiques : Chacun, Négation et liaison, Prépositions à, de et en,
Pronom du verbe pronominal, Que ou dont, Verbes et prépositions.
À savoir…
L’emploi du mode subjonctif dans la subordonnée
Dans une subordonnée (phrase ou proposition subordonnée), le mode du verbe peut dépendre :
• de la conjonction (ou locution conjonctive) qui sert à introduire la subordonnée, par exemple
on emploie le mode subjonctif après pour que, avant que, bien que;
Ex. : Bien qu’il y ait une grève des transports en commun, les cours ont lieu. (Multidictionnaire,
sous l’article BIEN.)
• de mots qui précèdent la subordonnée, par exemple : il faut que… + subjonctif, je crains
que… + subjonctif, il est préférable que… + subjonctif.
Ex. : Il doute qu’elle soit là. (Multidictionnaire, sous l’article DOUTER.)
De manière générale, le subjonctif s’emploie lorsqu’un fait n’est pas considéré comme certain ou
réel, mais qu’il est envisagé comme possible, éventuel, plus ou moins probable. Dans la
subordonnée, il accompagne l’expression du doute, de l’incertitude, de la crainte, du souhait,
de la supposition, de la volonté, de la nécessité ou de l’interdiction (ex. : Je doute/crains/
souhaite/aimerais/veux que + subjonctif, Il est possible/Il faut que + subjonctif…).
On peut consulter les conjonctions et les mots qui précèdent les subordonnées à leur ordre
alphabétique dans un dictionnaire du français pour trouver des précisions concernant
l’emploi du mode après ces mots.
Attention! L’emploi du subjonctif est source d’erreur orthographique dans le cas des verbes
homophones, par exemple :
• plusieurs verbes en -ir (ex. : fuir), en -oir (ex. : voir) et en -re (ex. : croire) se prononcent de
la même façon à l’indicatif et au subjonctif, mais s’écrivent différemment. On peut vérifier
l’emploi du mode en remplaçant ces verbes par d’autres qui ne sont pas homophones, comme
faire, prendre, écrire;
 ÉCRIT
 ÉCRIVE
Ex. : Vous me dites qu’elle vous CROIT. (indicatif)
Je doute qu’elle vous CROIE. (subjonctif)
•
le verbe être à l’indicatif et le verbe avoir au subjonctif sont homophones.
6
Ex. : Je sais qu’elle est là. (être, indic.) Je doute qu’elle ait envie d’y aller. (avoir, subj.)
REMARQUE : Vous lirez avec profit le tableau intitulé « Concordance des temps » dans le Multidictionnaire de
la langue française (Villers, 2009a) ou dans La nouvelle grammaire en tableaux (Villers, 2009b).
Quelques exercices en ligne :
 www.ccdmd.qc.ca/fr/, MATÉRIEL À IMPRIMER : Exercices PDF - Concordance des temps :
Emploi des temps avec « si » : L’emploi du temps dans la subordonnée introduite par si de condition;
Concordance des modes : L’emploi du mode dans la subordonnée complétive.
 http://francite.net/education/cyberprof/index.html , Série 1 : Le verbe a du verbe -> L’action dans la pensée : le subjonctif.
 www.sdv.fr/orthonet/pages/jeux.html, Des jeux variés : 11 Des auxiliaires sournois.
•
Ponctuation
Exemples de consigne :
Noircir le cercle correspondant à la bonne réponse.
1. A. La semaine dernière lors de notre réunion, nous avons déploré votre absence Madame Tremblay.
B. La semaine dernière, lors de notre réunion, nous avons déploré votre absence Madame Tremblay.
C. La semaine dernière, lors de notre réunion, nous avons déploré votre absence, Madame Tremblay.
D. La semaine dernière lors de notre réunion, nous avons déploré votre absence, Madame Tremblay.
2. A. Cet étudiant, reconnu par ses professeurs pour la qualité de son travail, a obtenu une mention
d'excellence lors du dépôt de son mémoire.
B. Cet étudiant reconnu par ses professeurs pour la qualité de son travail a obtenu une mention
d'excellence lors du dépôt de son mémoire.
C. Cet étudiant reconnu par ses professeurs, pour la qualité de son travail, a obtenu une mention
d'excellence lors du dépôt de son mémoire.
D. Cet étudiant, reconnu par ses professeurs pour la qualité de son travail, a obtenu une mention
d'excellence, lors du dépôt de son mémoire.
3. A. Les principales qualités de cette entrepreneure sont : sa connaissance du milieu, son efficacité et sa
créativité.
B. Les principales qualités de cette entrepreneure sont sa connaissance du milieu, son efficacité et sa
créativité.
C. Les principales qualités de cette entrepreneure sont sa connaissance du milieu, son efficacité, et sa
créativité.
D. Les principales qualités de cette entrepreneure sont; sa connaissance du milieu, son efficacité et sa
créativité.
À savoir…
Il existe des règles pour choisir la ponctuation finale des phrases et pour employer la virgule et le
deux-points à l’intérieur d’une phrase.
Le point d’interrogation termine la phrase de sens interrogatif et de type interrogatif, type
caractérisé par :
o l’emploi de est-ce que / est-ce qui ou du pronom interrogatif qui;
Ex. : Qu’est-ce que tu fais? Qui est entré?
ou :
o l’inversion du sujet et du verbe (ou du sujet et de l’auxiliaire);
Ex. : Que fait Maria? Qu’a-t-elle fait? Pourquoi est-elle partie si rapidement?
ou :
o la reprise du sujet par un pronom après le verbe.
Ex. : Maria a-t-elle terminé la rédaction de son mémoire?
7
 Une question de bon sens…
o
Les constructions de type interrogatif qui n’ont pas un sens interrogatif (qui n’appellent
pas de réponse) se terminent par un point.
Ex. : Auriez-vous l’amabilité de répondre à cette invitation le plus rapidement possible.
o
Le point d’interrogation est parfois employé pour marquer une intonation interrogative à la
fin d’une phrase de type déclaratif ayant un sens interrogatif.
Ex. : Tu viens? Vous êtes vraiment sérieux?
 Les discours rapportés et l’interrogation
Ex. : (1) Qui a dit : « Ce n’est pas possible, m’écrivez-vous; cela n’est pas français »?
(2) Est-ce bien Karl Marx qui a dit : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous! »?
(3) Il a demandé : « Puis-je me lever?».
(4) Il a demandé : « Puis-je me lever?», puis il est parti.
(5) Il a demandé s’il pouvait se lever 4, puis il est parti.
Les points de suspension sont souvent employés à la fin d’une énumération non achevée. Dans
ce cas, ils jouent le même rôle que l’abréviation etc. Les points de suspension ne doivent donc pas
suivre etc.
Ex. : Lors de notre visite au musée, nous avons pu admirer des toiles de Picasso, de Chagall,
de Pollock…
Lors de notre visite au musée, nous avons pu admirer des toiles de Picasso, de Chagall,
de Pollock, etc.
Le signe de ponctuation qu’on emploie le plus fréquemment à l’intérieur d’une phrase est la virgule;
on emploie également le deux-points (et parfois le point-virgule).
Le rôle de la virgule
Démentons d’abord une rumeur : la virgule serait employée pour marquer un temps d’arrêt, une
pause dans la phrase. Selon cet énoncé, l’emploi de la virgule est arbitraire et soumis à la capacité
pulmonaire des locuteurs! Or, il existe des contextes où des règles bien précises régissent l’emploi
de ce signe de ponctuation.
Le rôle premier de la virgule est de délimiter des regroupements de mots qui forment une unité
syntaxique à l’intérieur d’une phrase graphique : il peut s’agir de mots, de groupes de mots ou de
phrases (propositions) subordonnées, incises, incidentes.
Ex. : (1) Nous avons déploré votre absence lors de notre réunion, Marie.
(2) Lors de notre réunion, nous avons déploré votre absence.
(3) Nous avons, je ne puis vous le cacher, critiqué votre comportement.
On emploie généralement la virgule pour délimiter un regroupement de mots qui vient « déranger »
l’ordre normal des éléments de la phrase selon le modèle suivant :
Sujet + verbe + compl. du v. + compl. de phrase.
Quelques emplois obligatoires de la virgule
La virgule est obligatoire pour détacher :
• un complément de phrase (temps, lieu, but, cause, etc.) placé en début de phrase, avant le
sujet, ou tout autre élément placé avant le sujet et pouvant être supprimé [ex. (2)],
• un complément de phrase ou un autre élément qui est placé entre deux mots qui se suivent
normalement, par exemple entre le verbe et son complément direct ou indirect, entre l’auxiliaire et
le participe passé [ex. (3)],
• un complément du nom à valeur explicative (ex. : L’étude de la syntaxe, qui étudie la
construction de la phrase et l’ordre des mots, est essentielle à la maîtrise de la langue
écrite.),
• un mot mis en apostrophe (façon d’interpeller quelqu’un) [ex. (1)].
4
Les subordonnées interrogatives indirectes ne commandent pas l’emploi du point d’interrogation (ex. : Je ne sais pas pourquoi il
est parti si vite. Je sais où il va. Mais : Sais-tu où il va?).
8
• Dans une énumération, la virgule est obligatoire pour séparer des regroupements de mots
d’autres regroupements semblables, de même fonction.
• Dans la coordination, la virgule est obligatoire avant car, mais, soit, voire, à savoir, c’est-àdire.
Quelques emplois interdits de la virgule
La virgule est interdite lorsqu’elle a pour effet de séparer le sujet du verbe ou de séparer des mots
qui se suivent obligatoirement dans la phrase, par exemple un pronom relatif ou une conjonction et
la subordonnée qu’ils introduisent, ou alors un verbe et son complément.
Ex. : Ton collègue et toi avez dit que vous ne reviendriez plus et vous êtes partis.
Quelques exercices en ligne :
 www.ccdmd.qc.ca/fr/, MATÉRIEL À IMPRIMER : Exercices PDF, Ponctuation :
Point-virgule, deux-points et points :
- Distinction entre phrase déclarative et phrase interrogative;
- Point ou point d’interrogation : choix du signe.
Virgule, ordre des mots et inversion :
- Virgule en trop : identification de l’ordre des mots,
- Correction d’énoncés avec compléments de phrases au début ou au sein de la phrase;
Virgule et addition :
- Correction d’énoncés avec éléments explicatifs liés au nom,
- Correction d’énoncés avec éléments mis en emphase;
Virgule, énumération et coordination :
- Correction d’énoncés juxtaposés et coordonnés.
Point-virgule, deux-points et points :
- Identification des emplois du point-virgule et du deux-points
- Point-virgule ou deux-points : choix du signe
 www.ccdmd.qc.ca/fr/, MATÉRIEL INTERACTIF : Exercices interactifs : Ponctuation :
- Point et point d’interrogation; Virgule; Point-virgule et deux-points.
3. Reprise de l'information et marqueurs de relation
Exemple de consigne :
Noircir le cercle correspondant à la bonne réponse.
1. Un dirigeant devrait repérer ses employés à haut potentiel et s'assurer de _____ satisfaction au sein
de l'entreprise.
A. sa
B. ses
C. leur
D. leurs
2. Ce nouvel employé arrive en retard depuis son premier jour dans l'entreprise, _____ il a été congédié.
A. car
B. c'est pourquoi
C. par contre,
D. en effet,
À savoir…
Reprise de l'information
Il peut y avoir un manque de cohérence dans un texte causé par une mauvaise reprise de
l'information. Pour éviter cette maladresse, le pronom de reprise doit être du même genre et du
même nombre que son antécédent (ex. Le personnel de cette entreprise a manifesté vendredi.
Il est en désaccord avec les nouvelles mesures.) Attention, le nom personnes est souvent
9
remplacé par ils à l'oral. Il faut évidemment le remplacer par elles. (ex. Deux mille personnes
ont manifesté samedi. Elles s'opposent à la hausse des taxes.)
Des erreurs sont fréquentes lorsque nous utilisons des déterminants possessifs. Si l'antécédent
est singulier, il faut utiliser un déterminant de la 3e personne du singulier (son, sa, ses); si
l'antécédent est pluriel, on choisit un déterminant de la 3e personne du pluriel (leur, leurs) (ex. Le
patron aime bien son environnement de travail, sa compagnie, ses employés… Ces femmes
travaillent sur leur projet avec leurs collaborateurs.)
Attention, les noms collectifs (classe, syndicat, famille, équipe, personnel, etc.) sont parfois
source d'erreurs. Même s'ils représentent plusieurs personnes, ils sont au singulier (ex. L'équipe
syndicale a radicalisé ses propositions…)
Il faut également s'assurer que l'antécédent du pronom est clairement identifiable (ex. Le patron
a parlé à son adjoint. Il ne sera pas responsable du prochain congrès.) Ici, l'antécédent du
pronom il n'est pas clair. Est-ce le patron ou son adjoint? Pour éviter une confusion, il est
préférable d'utiliser un pronom démonstratif (celui-ci, celle-ci, ceux-ci, celles-ci) pour remplacer le
dernier nom, si tel est le cas (l'adjoint = celui-ci). Il faut parfois répéter le sujet pour éviter une
confusion.
Marqueurs de relation
Une utilisation adéquate de marqueurs de relation assure également la cohérence textuelle.
Ceux-ci servent à agencer deux phrases en indiquant ce que la deuxième exprime par rapport à
la première. Pour choisir le bon marqueur de relation, il faut d'abord établir la relation logique
entre les deux phrases. Il peut s'agir d'une addition (de plus, en outre, par ailleurs…), d'une
cause (car, en effet…), d'une concession (cependant, certes, du moins…), d'une conséquence
(ainsi, à cet effet, alors, c'est pourquoi…), d'une opposition (à l'inverse, malgré tout,
néanmoins…), etc.
REMARQUE : Vous trouverez plus d'exemples de marqueurs de relation dans le tableau intitulé
« Connecteur » dans le Multidictionnaire de la langue française (Villers, 2009a) ou dans La nouvelle
grammaire en tableaux (Villers, 2009b).
4. Orthographe, conjugaison et accords
• Orthographe
Exemples de consigne :
Noircir le cercle correspondant à la bonne réponse.
1. ______ seraient les meilleures stratégies de vente dans ce marché?
A. Quels
B. Quelles
C. Qu'elle
D. Qu'elles
2. Une entreprise publique ______ la SAQ et Hydro-Québec se doit d'être transparente du point de vue
de ses finances.
A. tel que
B. telle que
C. tels que
D. telles que
Noircir le cercle correspondant à la phrase qui comporte une erreur.
3. A. Il ne s'est jamais présenté devant la foule pour s'excuser.
B. Vous trouverez ici les documents que les participants devront remplir dans les minutes précédent
leur entrevue.
C. Toutes étaient intéressées par ce produit haut de gamme.
D. Je dois constamment lui réitérer les principes de base.
10
À savoir…
Distinction entre l’orthographe usuelle et l’orthographe grammaticale
L’orthographe usuelle est celle du mot peu importe son contexte. On trouve toutes les
indications concernant l’orthographe usuelle d’un mot à son ordre alphabétique dans un
dictionnaire. Les mots qui présentent le plus souvent des difficultés orthographiques sont les
mots composés, les adjectifs de couleur et les mots s’orthographiant avec deux consonnes (ll,
mm, nn, tt, pp, etc.).
L’orthographe grammaticale est celle du mot dans un contexte donné, selon la catégorie
grammaticale de ce mot (s’agit-il d’un verbe, d’un nom, d’un adjectif, d’un adverbe, d’une
préposition, d’une conjonction, d’un déterminant ou d’un pronom?). Les mots qui présentent des
difficultés orthographiques de ce type sont souvent des mots homophones, c’est-à-dire des
mots qui sont généralement de catégories différentes, qui ont la même prononciation (ou
presque la même), mais une orthographe différente : on et ont; a et à; ce et se; c’est, s’est, sais
et sait; tout et tous; quoique et quoi que; quelque, quelques et quel que, quels que…
Dans une phrase, un mot se remplace généralement par un autre mot de même catégorie, de
même nature (ex. : un pronom se remplace par un pronom, un verbe par un verbe). Par
conséquent, la manipulation de remplacement permet, dans la majorité des contextes, de savoir
à quelle catégorie un mot appartient. L’identification de la catégorie du mot permet ensuite de
l’orthographier correctement.
travaillaient (imparfait) = verbe / travail = nom
↑
Ex. : Les propriétaires de l’entreprise où ils travaillent leur ont appris qu’ils déménageaient à
Lyon.
↓
↳avaient = verbe / on = pronom
↓
lui = pronom (donc, leur sans « s »)
Voici une liste de mots dont l’orthographe est source d’erreurs :
- demi, possible, quelque, saint, semi, tel, tout;
- les mots commençant par le préfixe in- (ex. : inévitable, inoccupé, innommable);
- les participes présents et les adjectifs verbaux (ex. : intriguant/intrigant, précédant/précédent).
Quelques exercices en ligne :
 www.ccdmd.qc.ca/fr/, MATÉRIEL INTERACTIF : Exercices interactifs :
- Homophones : Homophones;
- Orthographe d’usage : Graphie des consonnes doubles - Signes orthographiques et abréviations;
- Accords : Accord de tout, même et autre.
 www.ccdmd.qc.ca/fr/, MATÉRIEL À IMPRIMER : Exercices PDF :
- Accords : Nom et déterminant : Identification du genre et du nombre du nom; Accord du verbe : Conjugaison
 http://francite.net/education/cyberprof/index.html, Série 1 :
- Homophones (1) quand… peut-être… davantage…
- Homophones (2) a…ces… mais… sans… sa… la… ou… peu… plutôt…
- Homophones (3) aussitôt… davantage… temps… quant… près… on… quoique… quelque(s)… quel(s)…
 www.sdv.fr/orthonet/pages/jeux.html
- Des jeux faciles : 10 Violent ou violant;
- Des jeux instructifs : 13 Adjectif ou adverbe - 15 Mi-demi… - 16 Des jeux de couleur - 17 Adjectif ou participe
- Des jeux variés : 15 Tout et ses caprices 17 Quelle ou qu’elle 18 Quoique ou quoi que 19 Quelque ou quel que.
• Conjugaison et accords
Exemple de consigne :
Noircir le cercle correspondant à la bonne réponse.
1.
bien ce que nous avons à te dire.
A. Écoute
B. Écoutes
C. Écoutons
D. Écoutez
11
2. Je vous
demain si j'étais libre.
A. rappelerais
B. rappellerais
C. rappelerez
D. rappellerez
3. À force de prendre de mauvaises décisions administratives, cette PME ______ à la catastrophe.
A. courira
B. courra
C. courera
D. courrera
4. Les conseils qu'a ______ Maria ont été applaudis par les concepteurs du simulateur de vols.
A. prodigué
B. prodiguée
C. prodigués
D. prodiguées
5. Toutes les personnes à qui ils ont _____ semblaient inquiètes.
A. parlé
B. parlée
C. parlés
D. parlées
E. parler
6. Ces deux collègues entêtées se sont ______ de longues heures sans réussir à s'entendre.
A. parlé
B. parlée
C. parlés
D. parlées
E. parler
À savoir…
La formation des verbes
Bien que la conjugaison française paraisse complexe, elle fonctionne selon un système régulier.
Le verbe se conjugue soit à un temps simple (ex. : présent, futur), soit à un temps composé
correspondant (ex. : passé composé, futur antérieur).
Le verbe conjugué à un temps simple est formé de deux parties :
• un radical, ou base du verbe, qui véhicule son sens (ex. : tu écris, il écrit, vous écrivez);
• une terminaison, qui porte la personne et le nombre, ainsi que le temps et le mode du verbe
(ex. : tu écris, vous écrivez, elles écrivent, elles écrivaient, que vous écriviez).
Les terminaisons des verbes sont régulières, prévisibles et généralisables. Voici quelques
généralités.
o
o
o
Au présent de l’indicatif, il y a deux ensembles de terminaisons qui s’appliquent à la majorité
des verbes du français :
- ENSEMBLE 1 : -e, -es, -e, -ons, -ez, -ent, pour les verbes en -er (sauf aller), p. ex. : je crie,
tu cries, il crie… et les verbes en -ir se conjuguant sur le modèle de cueillir et de couvrir,
p. ex. : j’ouvre, tu ouvres…
- ENSEMBLE 2 : -s, -s, -t, -ons, -ez, -ent, pour la majorité des verbes en -ir, -re et -oir, p. ex. :
j’écris, tu écris, elle écrit… (sauf pouvoir, vouloir, valoir, dire, faire, avoir, être et les verbes
en -dre se conjuguant sur le modèle de prendre).
Tous les verbes (sauf avoir et être) ont les mêmes terminaisons au présent du subjonctif :
-e, -es, -e, -ions, -iez, -ent, p. ex. : que je crie, que j’ouvre, que j’écrive, que je voie,
que vous voyiez, que vous riiez…
Tous les verbes ont les mêmes terminaisons à l’imparfait : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
12
o
o
Les verbes en -er et le verbe cueillir sont les seuls à prendre un -e devant les terminaisons du
futur (-rai, -ras, -ra, -rons, -rez, -ront) et du conditionnel (-rais, -rais, -rait, -rions, -riez, -raient),
p. ex. : tu continueras (continuer); tu incluras (inclure).
Les verbes en -er perdent le -s à la 2e personne du singulier à l’impératif présent
(ex. : Tu avances lentement → Avance plus vite, de avancer ou Va plus vite, de aller), de
même que certains verbes en -ir se terminant par -es à la 2e personne de l’indicatif présent
(ex. : Tu ouvres la porte → Ouvre la porte, de ouvrir, mais Tu cours → Cours…, de courir).
Note : À l’impératif, on rajoute le -s aux verbes se terminant par -e et au verbe aller
seulement pour la prononciation, c’est-à-dire quand on emploie, après le verbe, les
pronoms compléments du verbe y et en, p. ex. : Vas-y. Manges-en (voir aussi p. 9).
[z]
[z]
Dans la conjugaison d’un verbe, le radical peut être le même que celui du verbe à l’infinitif
(ex. : écrire / j’écris) ou il peut être un peu différent (écrire / vous écrivez). Les dictionnaires
renvoient toujours à des verbes modèles qui montrent les variations du radical et les
terminaisons aux différents temps. Par exemple, écrire est un modèle pour les verbes de sa
famille (décrire, récrire) et pour tous les verbes en -scrire comme prescrire : vous prescrivez.
Un autre exemple, cueillir est un modèle pour les verbes de sa famille : leur particularité est
qu’ils sont les seuls verbes en -ir à prendre un e devant les terminaisons du futur et du
conditionnel : je cueillerai.
Verbes en -er
La grande majorité des verbes en -er, les plus fréquents en français, ont un seul radical
dans toute leur conjugaison : ce radical est généralement le même que celui du verbe à l’infinitif
(ex. : continuer : il continue, nous continuons, nous continuions, nous continuerons,
qu’il continue…).
Quelques particularités orthographiques des verbes en -er
Seulement certains verbes en -er ont deux radicaux; ces verbes présentent une difficulté
orthographique. Il s’agit des verbes qui se terminent à l’infinitif par : -e + CONSONNE + er ,
-é + CONSONNE + er et par -yer . Ces verbes changent de radical devant un e muet ou devant
une syllabe qui contient un e muet (le e muet est celui qu’on ne prononce généralement pas ou
qu’on prononce comme dans le, ce, me) 5.
Ex. : appeler : nous appelons, mais tu appelles, il appellera
jeter : nous jetons, mais tu jettes, il jettera
acheter : vous achetez, mais j’achète, elles achètent, vous achèterez
amener : vous amenez, mais j’amène, elles amènent, vous amènerez
siéger : vous siégiez, mais ils siègent, que je siège (voir Attention! ci-dessous)
octroyer : nous octroyons, mais il octroie, qu’elles octroient, elles octroieront
Attention! De plus en plus d’ouvrages de référence admettent que les verbes en
-é + CONSONNE + er changent de radical au futur et au conditionnel parce que le é est placé devant une
syllabe contenant un e muet (ex. : siéger : il siègera, il siègerait) 6. Cependant, certains ouvrages
appliquent encore l’ancienne règle interdisant ce changement (ex. : siéger : il siège, mais il siégera, il
siégerait).
Verbes en -ir, -re et -oir
La majorité des verbes en -ir, -re et -oir ont plusieurs radicaux. (ex. : choisir : il choisit,
nous choisissons; prendre : tu prends, nous prenons, qu’il prenne; savoir : il sait,
nous savons, il saura, qu’il sache). Quelques-uns de ces verbes présentent des particularités
orthographiques, notamment ceux comme prendre, dont on ne prononce pas la consonne
5
Notez que cette règle s’applique aussi pour beaucoup de noms dérivés de verbes, par exemple : enlever, mais enlèvement;
régler, mais règle.
6
Pour en savoir davantage au sujet de la nouvelle orthographe, consultez la Banque de dépannage linguistique (BDL) sur le site de
l’Office québécois de la langue française <www.oqlf.gouv.qc.ca>.
.
13
finale du radical lorsqu’ils sont conjugués aux personnes du singulier, au présent de l’indicatif et
de l’impératif (ex. : on ne prononce pas le d de prendre dans je prends). Parmi ces verbes,
certains conservent la consonne à l’écrit et d’autres pas.
•
Voici une liste de ceux qui, comme prendre, conservent la consonne :
Les verbes en -dre, en -cre et en -pre comme vendre, répandre, coudre, vaincre, rompre
(ex. : tu vends, il vend; tu vaincs, elle vainc). Notez que les verbes en -ttre ne conservent
qu’un t (ex. : mettre : tu mets, elle met).
•
Voici une liste de ceux qui perdent la consonne :
Les verbes en -ir et en -re comme dormir, mentir, partir, sortir, servir, suivre, vivre, ainsi que
les verbes en -indre et en -soudre comme peindre et résoudre (ex. : tu dors, il dort; tu vis, il
vit; tu peins, il peint).
Quelques sources d’erreurs
Plusieurs verbes fréquents sont des sources d’erreurs à certains temps ou modes, par
exemple : être, avoir, aller, faire, dire, prendre, tenir, voir, pouvoir, devoir, courir, mourir, etc.
Certains verbes moins fréquents sont aussi des sources d’erreurs, par exemple : acquérir,
émouvoir, résoudre, craindre, bouillir, etc.
Certaines terminaisons de verbes constituent d’autres sources d’erreurs, notamment celles se
terminant par les sons « i », « oi » et « u » :
•
«i»
Ex. : j’écris, tu écris, il écrit 
(écrire : -s, -s, -t aux personnes du sing. du présent de l’indic.)
je crie, tu cries, il crie, elles crient 
(crier : -e, -es, -e aux personnes du sing. du présent de l’indic.)
•
« oi »
Ex. : j’envoie, tu envoies, il envoie, elles envoient 
(envoyer : -e, -es, -e aux personnes du sing. du présent de l’indic.)
je vois, tu vois, il voit, elles voient 
(voir : -s, -s, -t aux personnes du sing. du présent de l’indic.)
que je voie, que tu voies, qu’il voie, qu’elles voient 
(voir : -e, -es, -e aux personnes du sing. du présent du subj.)
•
«u»
Ex. : je conclus, tu conclus, il conclut, elles concluent 
(conclure : -s, -s, -t aux personnes du sing. du présent de l’indic.)
je continue, tu continues, il continue, elles continuent 
(continuer : -e, -es, -e aux personnes du sing. du présent de l’indic.)
Quelques exercices en ligne :
 http://karsenti.scedu.umontreal.ca/didactique/, ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE - Savoir conjuguer : 2.3 Savoir orthographier les
verbes usuels aux différents temps :
- Orthographier aux temps simples : les verbes en -er particuliers et les verbes irréguliers…
 http://francite.net/education/cyberprof/index.html, Série 1 :
- Le verbe a du verbe : L’ordre, l’exhortation : l’impératif
- Le verbe et ses pièges : Avoir / être… Peser… Créer… Haïr… Couvrir… Courir… Savoir… Rendre… Craindre…
À savoir…
Règle générale d’accord du verbe
La règle générale d’accord du verbe est simple et ne pose pas problème : le verbe s’accorde en
personne et en nombre avec son sujet (plus particulièrement avec le mot noyau du groupe ayant la
fonction de sujet).
3e pl. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ▼
Ex. : Les deux coordonnatrices de cette activité nous remettront les documents.
14
La plus grande difficulté liée à l’accord du verbe est de bien identifier le sujet et de déterminer
la personne et le nombre du mot qui donne son accord au verbe. Pour ce faire, on peut recourir à
deux manipulations utiles :
1) le remplacement du sujet par un pronom personnel : il, elle, ils, elles, nous, vous;
Ex. : → Elles nous remettront les documents.
2) l’effacement des mots qui sont placés entre le verbe et le sujet, entre le verbe et son donneur
d’accord.
Ex. : → Les deux coordonnatrices de cette activité nous remettront les documents.
Le sujet est parfois placé après le verbe.
▼-
- - - - - 3e sing.
Ex. : Veuillez prendre en note le titre de tous les ouvrages que vous proposera le conférencier .
→ […] qu’ il vous proposera.
Terminaisons homophones
Les verbes et les participes passés ont parfois des terminaisons homophones; il s’agit d’une source
d’erreur orthographique très fréquente.
Ex. : Je vous décrirai les mets que vous auriez dégustés si vous aviez daigné participer à notre repas
gastronomique.
Manipulation : Le remplacement est la manipulation la plus utile pour distinguer les terminaisons
homophones. Par exemple, pour distinguer celles des participes passés en -é et celles des verbes à
l’infinitif en -er, on remplace le verbe par un verbe en -ir, en -re ou en -oir, puisque la finale de ces
verbes est différente au participe passé et à l’infinitif.
voulu
↑
venir
↑
Ex. : […] si vous aviez daigné participer à notre repas gastronomique.
Quelques exercices en ligne :
 http://orthonet.sdv.fr/pages/jeux.html - Des jeux variés : 10 Finales en -é(e), -és(ées), -ez, -er
- Des jeux instructifs : 01 à 10.
Règles générales d’accord des participes passés
À tous les temps composés, le verbe est formé d’un auxiliaire (généralement avoir, parfois être 7) et
d’un participe passé.
Voici une stratégie qui vous aidera à appliquer les règles générales d’accord des participes passés.
• Avant tout, repérez le verbe formé à l’aide d’un participe passé (verbe à un temps composé ou verbe
passif) et trouvez son sujet .
Ex.: Les textes que nous ont présentés ces étudiantes ont été publiés dans une revue réputée.
Pour trouver le sujet :
7
Qui est-ce qui (nous) a présenté QQCH.? Ces étudiantes
Qu’est-ce qui a été publié? Les textes que…
Elles (nous) ont présenté QQCH.
Ils ont été publiés.
On emploie l’auxiliaire être pour former les temps composés des verbes pronominaux (ex : se rencontrer; s’apercevoir:
nous nous sommes rencontrés, ils se sont rencontrés; je me suis aperçu de qqch.) et de certains verbes de mouvement ou
de changement d’état sans complément direct, comme entrer, sortir, partir, monter, tomber, devenir, mourir.
15
•
Posez-vous ensuite cette question :
« Le participe passé (PP) est-il employé avec avoir ou avec être? »
RÈGLES D’ACCORD
1. Avoir
► Si le CD est après,
le PP ne s’accorde pas.
Le verbe a-t-il un complément direct (CD)? OUI
NON
Ex. : Ils ont chanté une
chanson.
► Le PP employé avec avoir ne s’accorde pas
si le verbe n’a pas de CD.
► Si le CD est avant, le
PP s’accorde avec ce
CD, en genre et en
nombre.
Ex. : Ils ont chanté et ils ont ri.
Ex. : Ils ont parlé au téléphone avec leur mère.
Ex. : J’adore…
… la chanson qu’ils
ont chantée.
… la chanson qu’ils
se sont chantée.
2.1
Si c’est un
verbe
pronominal :
a) Le verbe pronominal a-t-il un CD? OUI
NON
b) Le pronom réfléchi (se / s’, me / m’,
te / t’, nous, vous) est-il CI?
2. Être
► Le PP ne
s’accorde pas.
OUI
**Nombre limité de
verbes
Il serait alors équivalent à À QQN
ou à À QQCH.,
en réponse à À qui? ou à À quoi?
Ex. : Ils se sont menti.
Voir la liste des verbes
(p. 18, 2.1 b Justification).
c)
NON
2.2
Si ce n’est
pas un verbe
pronominal :
► Le PP s’accorde en
genre et en nombre
avec le sujet.
Ex. : Ils se sont enfuis.
Ex. : Elles sont parties.
Voir d’autres exemples aux pages 17 et 18.
Liste des abréviations et des symboles :
CD : complément direct (ou complément d’objet direct, COD) – CI : complément indirect (ou complément d’objet indirect, COI)
PP : participe passé – QQCH. : quelque chose – QQN : quelqu’un
16
Exemples illustrant les règles générales d’accord des participes passés
1. Participe passé employé avec avoir : accord avec le complément direct du verbe (CD) placé avant le verbe.
Exemples
Ils ont chanté toute la journée.
CD
Elles ont chanté la même chanson toute la journée.
f. s. --------------------------▼
Quelle chanson ont-elles chantée?
f. s. ----------------------▼
La chanson qu’elles ont chantée s’intitule « La
bohème ».
f. s. -----------▼
Cette chanson, elles l’ ont chantée toute la journée.
f. s. ------------▼
Elles l’ ont chantée toute la journée, cette chanson.
Justification
Pas de CD, donc pas d’accord.
Quoi?
Le CD est après le verbe : CHANTER QQCH., donc pas d’accord.
Quoi?
Le CD est avant le verbe : CHANTER QQCH., il y a donc accord avec
ce CD.
Quoi?
Le CD est un pronom placé avant le verbe : CHANTER QQCH., il y a
donc accord avec ce CD selon le genre et le nombre du nom
auquel le pronom CD fait référence.
Notes :
1. Voici les principaux pronoms ayant la fonction de CD :
que (qu’), le, la, l’, les.
2. Les pronoms me (m’), te (t’), nous et vous peuvent être CD ou CI.
f. s. --------▼
Ex. : Je vous ai vue hier, Madame, mais je ne vous ai pas parlé.
CD (voir QQN : qui?)
CI (parler à QQN : à qui?)
Prêtez attention au pronom l’ complément direct du verbe, qui peut remplacer un groupe nominal (GN), ou substantif, ou
faire référence à une idée, une phrase.
Ex. :
f. s.
(1) Cette lettre est diffamatoire, c’est du moins ce que disent ceux qui l’ont lue.
(Ceux qui ont lu cette lettre.) Ici, le pronom l’ remplace le GN, ou substantif, cette lettre, dont le nom noyau est féminin
singulier : le pronom l’ est féminin singulier.
m. s.
(2) Comme nous l’avons mentionné, cette lettre est diffamatoire.
cela
(Nous avons mentionné que cette lettre était diffamatoire.) Ici, le pronom fait référence à une idée, une phrase :
que cette lettre était diffamatoire : le pronom l’, équivalant à cela, est masculin singulier.
17
2. Participe passé employé avec être : vérifier d’abord s’il s’agit d’un verbe pronominal (se voir, s’aimer, se souvenir…).
2.1 Accord du participe passé d’un verbe pronominal :
a) avec CD;
Exemples
Elles se sont donné de sages conseils.
Justification
Quoi?
Le CD est après le verbe : (SE) DONNER QQCH., donc pas d’accord.
Quoi?
m. pl. ----------------------▼
Les conseils qu’elles se sont donnés étaient sages. Le CD est avant le verbe : (SE) DONNER QQCH., il y a donc accord
avec ce CD.
b) sans CD et accompagné d’un pronom réfléchi ayant la fonction de complément indirect du verbe (CI);
Exemples
CI
Ils se sont succédé à ce poste.
CI
Elles se sont parlé ce matin.
CI
Ils se sont nui.
Justification
a) Pas de CD.
À qui?
b) Le pronom réfléchi (se) a la fonction de CI : SUCCÉDER À QQN ,
donc pas d’accord.
Note : Un nombre limité de verbes correspondent à ce
contexte : se mentir, se nuire, se suffire, se parler, se plaire,
se déplaire, se complaire, se succéder, se répondre, se rire,
se sourire, se téléphoner, se proposer de + inf., se promettre de
+ inf. Le participe passé rendu de se rendre compte est aussi
invariable.
Ils se sont nui
Ils se sont suffi
Elles se sont parlé
Elles se sont (dé)plu
Ils se sont succédé
Elles se sont promis
(nuire à QQN)
(suffire à QQN)
(parler à QQN)
(plaire à QQN)
(succéder à QQN)
(promettre à QQN de + inf.)
c) sans CD et dont le pronom réfléchi n’a pas la fonction de CI.
Exemples
m. pl. --------------------▼
Ils se sont souvenus de cette mauvaise
expérience.
Justification
a) Pas de CD.
b) Le pronom réfléchi (se) n’a pas la fonction de CI : on ne peut
pas dire *SOUVENIR À QQN (on dit plutôt se souvenir de QQCH.).
c) Il y a donc accord avec le sujet .
2.2 Accord du participe passé employé avec être (et ne formant pas un verbe pronominal) : accord avec le sujet .
Exemples
f. s. ------------▼-------------------------------▼
L’équipe est partie très tôt, mais est arrivée en
retard.
Justification
Le participe passé employé avec être, qu’il serve à former un verbe
à un temps composé ou un verbe passif, s’accorde avec le sujet .
f. s. -------------------▼
Elle a été surprise par le mauvais temps.
Remarque : Lorsque le participe passé est employé sans auxiliaire, on le considère comme un adjectif : il s'accorde avec le
nom ou le pronom qu'il complète ou dont il est l'attribut.
▼ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - m. s.
Ex. : Basé sur une étude pancanadienne, cet article ne reflète pourtant pas l'opinion des Québécois sur le sujet.
m. pl.- - - - - - - - - - - - - - - - ▼
Ex. : Les résultats demeurent inchangés.
18
À savoir…
Il existe également des règles particulières d’accord des participes passés. Elles concernent notamment les
participes passés qui sont toujours invariables, par exemple ceux des verbes impersonnels (ex. : plu/pleuvoir; fallu/
falloir; il y a eu/y avoir) et d’autres comme nui/nuire, ri/rire, été/être, etc. On peut consulter une grammaire ou un
dictionnaire pour en savoir plus.
Quelques exercices en ligne :
 www.ccdmd.qc.ca/fr/, MATÉRIEL À IMPRIMER : Exercices PDF – Accords :
- Accord de l’attribut et du participe passé employé avec être : Accord du participe passé employé seul ou avec être;
- Accord du participe passé employé avec avoir : accord du participe passé employé avec avoir ou être;
- Accord du participe passé des verbes pronominaux : accord du participe passé employé avec être ou de verbes
pronominaux.
 www.ccdmd.qc.ca/fr/, MATÉRIEL INTERACTIF : Exercices interactifs :
- Accords : Accord des participes passés 1 et 2.
 www.ccdmd.qc.ca/fr/jeux_pedagogiques/?id=1063&action=animer
- Le français au bureau en exercices : C. Difficultés grammaticales et orthographiques
 http://karsenti.scedu.umontreal.ca/didactique/, ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE : 1.4 Accorder le participe passé.
RÉPONSES AUX « EXEMPLES DE CONSIGNE »
1. Vocabulaire (p. 2) Rép. : 1. B
2. C
3. B
2. Syntaxe et ponctuation
- Syntaxe (p. 4) Rép. : 1. C
- Ponctuation (p. 7) Rép. : 1. C
2. C
2. A
3. C
3. B
4. C
3. Reprise de l'information et marqueurs de relation (p. 9) Rép. : 1. C
4. Orthographe, conjugaison et accords
- Orthographe (p. 10) Rép. : 1. B
2. B
- Conjugaison et accords (p. 11) Rép. : 1. A
3. B
2. B
3. B
4. C
2. B
5. A
6. A
Pour vous exercer davantage, faites le test diagnostique (50 questions) et lisez attentivement son corrigé commenté :
www.hec.ca/qualitecomm/francais/preparation/prep-ortho1.html. Consultez également le « Plan d’étude en quatre temps »
proposé à la page suivante.
19
PLAN D’ÉTUDE EN QUATRE TEMPS
Ce plan d’étude en quatre temps vous est proposé pour vous guider dans votre préparation au
test ORTHOGRAM partie I. Selon votre compétence en français écrit, vous pourrez adapter ce
plan d’étude en y ajoutant des exercices que vous pourrez choisir parmi ceux proposés à la fin
de chacune des sections du guide. Il est conseillé de prévoir un bloc d’au moins deux heures
consécutives pour chacune des quatre étapes.
Étape 1 : Quelques exercices de syntaxe et de vocabulaire et anglicismes en ligne :
www.ccdmd.qc.ca/fr/
MATÉRIEL À IMPRIMER : Exercices PDF - Syntaxe :
• Subordonnées relatives :
Choisir entre les pronoms relatifs qui, que (qu’), dont ou quoi
Choisir le bon pronom relatif, précédé ou non d’une préposition
• Régime des mots :
Régime introduit par une préposition : correction
- Régime avec une préposition en trop : correction
www.cce.umontreal.ca/auto/anglicismes_ex.htm
www.ccdmd.qc.ca/fr/jeux_pedagogiques/?id=1063&action=animer
-
Le français au bureau en exercices : B. Vocabulaire
Étape 2 : Quelques exercices d’accord de participes passés et d’orthographe en ligne :
www.ccdmd.qc.ca/fr/
MATÉRIEL À IMPRIMER : Exercices PDF – Accords :
-
Accord du participe passé employé avec avoir : accord du participe passé employé avec avoir ou être
Accord du participe passé des verbes pronominaux : accord du participe passé employé avec être ou de verbes pronominaux
-
Le français au bureau en exercices : C. Difficultés grammaticales et orthographiques
www.ccdmd.qc.ca/fr/
MATÉRIEL INTERACTIF : Exercices interactifs :
- Accords : Accord des participes passés 1 et 2
Lecture attentive des règles particulières d’accord des participes passés dans ce Guide de préparation à la partie I
du test ORTHOGRAM (p. 17 et 19).
www.ccdmd.qc.ca/fr/jeux_pedagogiques/?id=1063&action=animer
Étape 3 : Lecture attentive des sections « Conjugaisons », « Ponctuation » et « Reprise de l'information et
marqueurs de relation » de ce Guide de préparation à la partie I du test ORTHOGRAM, avec une attention particulière
portée aux exemples. Au besoin, quelques exercices en ligne.
Test diagnostique (50 questions) en ligne et lecture attentive du corrigé commenté :
www.hec.ca/qualitecomm/francais/preparation/prep-ortho1.html
Étape 4 : Au besoin, en fonction de la section du Test diagnostique où plus d’erreurs ont été commises :
Exercices supplémentaires en ligne, par exemple :
www.ccdmd.qc.ca/fr/
MATÉRIEL INTERACTIF : Exercices interactifs :
-
Homophones : Homophones
Accords : Accord de tout, même et autre
www.ccdmd.qc.ca/fr/
LE COIN DE L’OFFICE : « Le français au bureau en exercices, en ligne »
http://orthonet.sdv.fr/php/jeux_lst.php?niveau=B
Étude de certains tableaux dans
le Multidictionnaire ou La Nouvelle
grammaire en tableaux, par exemple :
IMPÉRATIF – MAJUSCULES ET MINUSCULES –
PARONYMES – PARTICIPE PASSÉ – PARTICIPE
PRÉSENT – PÉRIODICITÉ ET DURÉE –
QUEL – QUELQUE –
SUBJONCTIF – TEL – TOUT – TRAIT D’UNION
 Les 50 questions du Test diagnostique sont réparties dans 4 sections, comme le sont les 100 questions du test
ORTHOGRAM partie I. La lecture du corrigé commenté de ce test diagnostique s’avère une bonne révision des
règles à l’étude pour le test ORTHOGRAM partie I.
Bonne préparation!
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QUELQUES OUVRAGES DE RÉFÉRENCE
Ouvrages de référence disponibles à la bibliothèque Myriam et J.-Robert Ouimet
(Les éditions disponibles peuvent être différentes de celles mentionnées ci-dessous.)
Asselin, Claire et Anne MC Laughlin (2003). Apprentissage de la grammaire du français écrit, Méthode pratique, Module
1, 2e éd., Montréal, Éditions Grammatix inc., 351 p.
Chartrand, Suzanne-G. et al. (1999). Grammaire pédagogique du français d’aujourd’hui, Boucherville, Graficor, 397
p.
Clamageran, Sylvie, Isabelle Clerc, Monique Grenier et Renée-Lise Roy (2015). Le français apprivoisé, 4e éd.,
Montréal, Modulo, 366 p.
Doppagne, Albert (1998). La bonne ponctuation : clarté, efficacité et précision de l’écrit, 3e éd., Paris, Duculot, 102 p.
Forest, Constance et Denise Boudreau (1998). Le Colpron : le dictionnaire des anglicismes, Laval, Beauchemin, 381
p.
Guilloton, Noëlle, Cajolet-Laganière, Hélène et Martine Germain (2014). Le français au bureau, 7e éd., Québec,
Publications du Québec, 1024 p.
Grevisse, Maurice et André Goosse (1995). Nouvelle grammaire française, 3e éd., Bruxelles, De Boeck-Duculot, 393 p.
Hanse, Joseph et Daniel Blampain (2005). Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne / Hanse,
Blampain, 5e éd., Bruxelles, De Boeck-Duculot, 649 p.
Ramat, Aurel et Anne-Marie Benoit (2012). Le Ramat de la typographie, 10e éd., Saint-Lambert, Anne-Marie Benoit,
250 p.
Tanguay, Bernard (2006). L’art de ponctuer, 3e éd., Montréal, Québec Amérique, 246 p.
Théoret, Michel et André Mareuil (1991). Grammaire du français actuel pour les niveaux collégial et universitaire,
Montréal, CEC, 557 p.
Villers, Marie-Éva de (2015a). Multidictionnaire de la langue française, 6e éd., Montréal, Québec Amérique, 1888 p.
Villers, Marie-Éva de (2015b). La Nouvelle grammaire en tableaux, 6e éd., Montréal, Québec Amérique, 336 p.
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