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12p.rencontres.MCA. juin-juillet 2009:rencontres.MCA
19/05/09
Les
rencontres
de la Médiathèque Centrale
d’Agglomération Emile Zola
en partenariat avec la Librairie Sauramps,
Au Café des Lettres
JUIN - JUILLET
2009
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12p.rencontres.MCA. juin-juillet 2009:rencontres.MCA
Mardi 2 juin 17h30
Rencontre littéraire musicale avec
Madison Smartt Bell à propos de son
livre "La ballade de Jesse" Anything
goes (éd. Actes Sud).
DR.
"La ballade de Jesse" est un hommage
à la country, au blues et au rock.
Egalement compositeur chanteur et
guitariste Madison Smartt Bell interprétera
quelques standards en s’accompagnant
de sa guitare. Le French American
center, proposera un concert de country et
de blues.
Né en 1957, Madison Smartt Bell a grandi dans le Tennessee.
Diplômé de Princeton, il vit aujourd'hui à Baltimore, où il enseigne.
Il clôt ici le cycle romanesque et biographique qu'il a consacré à
l’histoire d’Haïti et à la vie de Toussaint-Louverture, légendaire
meneur de l’unique révolution d’esclaves réussie de l’Histoire. Il
est aussi l’écrivain du Deep South américain, avec son racisme
tenace et ses mauvais garçons.
Son œuvre est publiée en Allemagne, au Japon, en Hollande, en
Espagne, au Brésil…
Jesse, le héros de "La ballade de Jesse", a vingt ans, d'amers
souvenirs familiaux, Kurt Cobain pour héros et la musique comme
unique compagne. A la suite de la défection brutale, juste avant le
début d'une nouvelle tournée, du bassiste du groupe, Perry, le
manager des "Anything Goes", engage Jesse en catastrophe. Plus
âgés que lui, les autres musiciens tiennent bientôt lieu à Jesse (le
« melungeon », le métis) de famille d'adoption. Sur la route qui les
mène tout au long de la côte est, au fil des concerts donnés dans les
bars minables qui sont leur lot, le jeune homme fait l'expérience de
la scène, des rivalités sur fond de bourbon et de bière, des chambres
de motel pouilleuses, des conquêtes d'un soir, et des rencontres avec
des spécimens d'humanité passablement cabossés par l'existence
quels que soient leur sexe ou leur âge.
Dans cet émouvant “portrait de groupe” aux accents
autobiographiques, Madison Smartt Bell laisse libre cours à une
forme de simplicité et de tendresse jusqu'alors inédite dans son
œuvre et révèle, pour la première fois, le musicien, le chanteur et
l'auteur de chansons qu'il est également.
Rencontre animée par Claude Chastagnier de l'université Paul
Valéry et Jeanette Franklin du French American center.
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Mercredi 3 juin 18h30
Rencontre avec Yanick Lahens, romancière
haïtienne, pour "La Couleur de l'aube" (éd.
Sabine Wespieser).
Née à Port-au-Prince en 1953, elle termine
ses études à La Sorbonne à Paris. De retour
en Haïti elle enseigne à l’Ecole Normale
Supérieure et multiplie les activités: journaliste
(Radio Haïti Inter, les revues Chemins
critiques, Cultura…), membre fondatrice de
DR.
l’association des écrivains haïtiens qui combat l’illettrisme elle a
intégré le cabinet du ministre de la culture de 1996 à 1997. En 1998,
elle dirige le projet “La route de l’esclavage” qui interroge, par la
science et les arts, l’histoire de l’esclavage. Yanick Lahens
commence à écrire à la fin des années 80, de nombreux essais sur
la littérature. En 1990, elle publie un essai très remarqué sur l’exil
considéré comme élément déterminant de la culture haïtienne.
Après deux recueils de nouvelles elle publie son premier roman,
"Dans la maison du père".
Angélique Méracin se lève tous les matins la première, dans la
petite maison des faubourgs de Port-au-Prince où elle habite avec sa
mère, sa sœur Joyeuse, son fils et son jeune frère Fignolé. Or dans
l’aube grise de février, l’inquiétude l’étreint: Fignolé n’est pas rentré.
Dans le lointain de la nuit, des rafales de mitraillettes n’ont cessé de
retentir… Angélique la sage est une fille soumise, une sœur
exemplaire, une femme de trente ans résignée à sa petite vie. Elle se
consacre corps et âme à sa famille, et aux malades de l’hôpital qui
manque de tout. Le contraire de Joyeuse qui elle n’a pas abdiqué sa
liberté, sa révolte, son désir de bonheur et d’une vie meilleure,
malgré la misère, la violence, les rackets et les enlèvements qui sont
lot quotidien. Les deux femmes, incarnant les deux versants d’un
même désespoir, tentent de retrouver la trace de leur frère. Joyeuse
découvre une arme dans une cache du plancher où souvent Fignolé
glisse ses partitions… autour du jeune musicien, militant déçu du parti
des Démunis, le mystère s’épaissit.
Au fil de la journée et de leur enquête, Angélique et Joyeuse
dessinent de la ville une géographie apocalyptique. Fignolé, véritable
protagoniste de ce récit dont il est l’absent, s’est perdu dans les
méandres d’une impossible lutte, dans les hasards du désordre
absolu.
Yanick Lahens, construit l’allégorie d’un pays –Haïti sous Aristide,
qu’elle ne nomme jamais– où la monstruosité est la loi. A chaque
page sourd la révolte et éclate la volonté de vivre.
“La Couleur de l'aube”, a reçu le prix Millepages 2008.
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Mardi 9 juin 17h30
Rencontre avec Régis Débray pour "Le
moment fraternité" (éd. Gallimard).
Comment constituer une patrie sans
froisser chacune de ses parties ?
Comment faire France à l'heure de
l'individualisme rance ? Parce que le
citoyen n'est rien sans lien qui le retient,
Régis Débray a exhumé le beau nom de
"fraternité", qu'arborent encore les frontons
© Hélie Gallimard
des édifices publics d'une République amnésique. Car celle-ci a
quelque peu oublié le troisième terme de son triptyque.
Ségolène Royal, pourtant, l'a récemment fait scander dans un Zénith
plein à craquer. S'adressant aux foules sentimentales en quête
d'idéal, Nicolas Sarkozy l'avait, lui aussi, exalté lors de sa victorieuse
campagne électorale. Mais Régis Debray entend soustraire cette
devise républicaine oubliée à l'empire du gnangnan comme à
l'emprise du larmoyant. Le directeur de la revue Médium est pourtant
conscient de l'origine monastique de la fraternité. Son ouvrage, Le
Moment fraternité, consiste même à circonscrire la notion de sacré.
Car l'homme est un animal symbolique. C'est même parce qu'il
existe, dans toute société, un invariant sacral qu'une fraternité laïque
pourrait, selon lui, à nouveau émerger. L'Occident préfère cependant
célébrer la religion des droits de l'homme, que Régis Debray envisage
comme le bras armé de son besoin de sacralité. Universalisme
relatif des croisades humanitaires et dépolitisation de la politique: la
critique de cette "nouvelle religion civile" constitue les chapitres les
plus corrosifs de cet essai incisif.
Si les droits de l'homme ne sont pas une politique, comme l'écrivait
l'historien Marcel Gauchet, ils ne sauraient tenir lieu, pour Régis
Debray, de ciment civique. L'auteur le reconnaît pourtant, la fraternité
n'a pas toujours été la panacée. Terreurs de leur peuple, les Khmers
rouges s'appelaient "frères" entre eux. Et le recours à la fraternité
n'exclut pas sa réduction à la consanguinité. Egrainant quelques
souvenirs personnels de communions fraternelles, Régis Debray a
le mérite de ne pas fuir l'examen de ses impasses et impossibilités.
Et de chercher dans la fête, le banquet, la chorale et le serment, les
moyens d'articuler le je et le nous, à l'époque du "moi je" et du "on s'en
fout". L'écho rencontré par cet ouvrage tend à prouver que le moment
est bien choisi pour réveiller cette belle endormie. Certains lui
objecteront également le fait que le sentiment de fraternité ne se
décrète pas, au moment où la République n'est plus "une et
indivisible", mais plurielle et divisée. Mais, comme disait Paul Valéry,
"que deviendrions-nous sans le secours de ce qui n'existe pas?"
Nicolas Truong Article paru dans Le Monde, édition du 01.04.09.
Liberté, égalité, fraternité: "Les trois marches du perron suprême'',
disait Victor Hugo.
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Après ses études secondaires, Régis Debray adhère au parti
communiste. Il part ensuite s'installer à Cuba et suit Che Guevara en
Bolivie où il est arrêté. Il rentre en France à sa libération. Il analyse
alors l'impact des médias, de la communication et fonde Les Cahiers
de médiologie. Il devient conseiller du président François Mitterrand
de 1981 à 1984. Il a publié une dizaine d'ouvrages dont “La neige
brûle” qui reçut le prix Femina en 1977. Et c'est en 1985, qu'il
devient Maître des requêtes au Conseil d'Etat. Régis Debray est
actuellement président de l'Institut européen en sciences des
religions.
http://www.regisdebray.com
La rencontre sera animée par Alexandre Viala, professeur à la
faculté de droit de Montpellier I où il enseigne le droit et le contentieux
constitutionnels, et dirige un Diplôme d'Université de théorie et
philosophie du droit. Il est membre du Centre d'études et de
recherches comparatives, constitutionnelles et politiques (C. E. R.
C. O. P) et a collaboré au Dictionnaire des droits de l'homme, éd. Puf.
Jeudi 11 et vendredi 12 juin
Léo Malet 1909-2009 - Colloque du
centenaire
Léo Malet est né le 7 mars 1909 à
Montpellier, rue du Bassin (Celleneuve). Il
est décédé en mars 1996. En 2005 Jacques
Malet a offert à la bibliothèque plus de 4 000
documents et objets ayant appartenu à son
père. Depuis, il a continué à donner et
© Montpellier Agglomération
aujourd’hui le fonds Léo Malet compte près
de 10 000 documents.
Dès la mi-juin son inventaire sera disponible en ligne sur le site des
médiathèques. Le fonds sera accessible aux chercheurs. Pour le
valoriser et faire mieux connaître l'oeuvre de Léo Malet, une exposition
a été présentée en 2006, une exposition itinérante circule depuis 2 ans
en France et à l’étranger, un livre a été édité chez Actes Sud.
Le présent colloque vient compléter ces actions de mise en valeur.
Jeudi 11 juin 9h30-19h30
Introduction :
Léo Malet est vivant.
L'Homme, l'écrivain :
Malet jusqu'au bout de son sexe.
Léo Malet face au miroir.
Romans policiers :
Léo Malet, auteur de romans noirs ou de romans à énigme ?
Actualité et Léo Malet.
L'Underwood du décapité.
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Un Nestor Burma peut en cacher un autre, ou comment
Léo Malet recycle ses romans.
Archives de littérature policière :
Brouillons noirs.
Léo Malet est revenu au bercail.
18h30 Poésies et chansons par Patrick Hannais, Patrick Vendrin
et Emmanuel Valeur (accordéon).
Vendredi 12 juin 9h30-17h
Cinéma Télévision :
Léo Malet, Nestor Burma et le cinéma.
Léo Malet et le cinéma : un rendez-vous manqué [2].
Nestor Burma à la télévision française
Léo Burma.
Projection du film de Jacques Baudou « Léo Malet. Mémoires
d'un mauvais sujet. »
Bande dessinée :
Léo Malet et la bande dessinée.
Surréalisme :
Du décollage conçu au décollage réel.
Avec la participation de François Amy de la Bretèque, Alfu, Jacques
Baudou, Gladys Bouchard, Anita Caignet, Phil Casoar, Gérard
Durozoi, Yves Frémion, Noé Gaillard, Claude Gauteur, Gilles Gudin
de Vallerin, Jean Marboeuf, Michel Marmin, Cédric Pérolini, Clément
Pieyre. En présence de Jacques Malet.
Durant les deux journées du colloque, des documents du fonds
Malet seront exposés dans l'auditorium.
Du 2 au 19 juin
Exposition
Léo Malet
revient
au bercail
Petit Auditorium
Léo Malet. - Les Nouveaux Mystères de Paris. Collage. [S. d.]. Fonds Léo Malet,
Médiathèque centrale d’Agglomération Emile Zola - Montpellier.
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Mercredi 17 juin 18h
Rencontre avec Claude
Lanzmann à l'occasion de la
sortie de son dernier livre "Le
lièvre de Patagonie" (éd.
Gallimard).
Journaliste et cinéaste, Claude
Lanzmann est né en 1925 à
Paris dans une famille juive
originaire d’Europe de l’Est.
© Hélie Gallimard
Réfugié en Auvergne, il devient dès 1943 l’un des organisateurs de
la Résistance au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, puis
participe à la lutte clandestine et aux combats des maquis
d’Auvergne. Après la Libération, il étudie et enseigne la philosophie
à Tübingen et à Berlin. En 1952, il rencontre Jean-Paul Sartre et
Simone de Beauvoir, entre au comité de rédaction des Temps
Modernes, et s’engage dans la lutte anticoloniale, pour
l’indépendance de l’Algérie, tout en soutenant sans faillir l’existence
de l’Etat d’Israël. Il dirige la revue depuis la mort de Simone de
Beauvoir en 1986. Son film Shoah (1985), consacré à l’extermination
des Juifs dans les camps nazis est considéré comme un événement
historique et cinématographique majeur, une grande œuvre du
XXe siècle. Le film et son texte intégral sont disponibles aux Éditions
Gallimard, en Hors-série DVD et Folio n° 3026.
Quand venait l'heure de nous coucher et de nous mettre en pyjama,
notre père restait près de nous et nous apprenait à disposer nos
vêtements dans l'ordre très exact du rhabillage. Il nous avertissait,
nous savions que la cloche de la porte extérieure nous réveillerait en
plein sommeil et que nous aurions à fuir, comme si la Gestapo
surgissait. "Votre temps sera chronométré", disait-il, nous ne prîmes
pas très longtemps la chose pour un jeu. C'était une cloche au
timbre puissant et clair, actionnée par une chaîne. Et soudain, cet
inoubliable carillon impérieux de l'aube, les allers-retours du battant
de la cloche sur ses parois marquant sans équivoque qu'on ne
sonnait pas dans l'attente polie d'une ouverture, mais pour annoncer
une brutale effraction. Sursaut du réveil, l'un de nous secouait notre
petite sœur lourdement endormie, nous nous vêtions dans le noir, à
grande vitesse, avec des gestes de plus en plus mécanisés au fil des
progrès de l'entraînement, dévalions les deux étages, sans un bruit
et dans l'obscurité totale, ouvrions comme par magie la porte de la
cour et foncions vers la lisière du jardin, écartions les branchages, les
remettions en place après nous être glissés l'un derrière l'autre
dans la protectrice anfractuosité, et attendions souffle perdu, hors
d'haleine. Nous l'attendions, nous le guettions, il était lent ou rapide,
cela dépendait, il faisait semblant de nous chercher et nous trouvait
sans jamais faillir. A travers les branchages, nous apercevions ses
bottes de SS et nous entendions sa voix angoissée de père juif: "Vous
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avez bougé, vous avez fait du bruit. - Non, Papa, c'est une branche
qui a craqué. - Vous avez parlé, je vous ai entendus, ils vous auraient
découverts." Cela continuait jusqu'à ce qu'il nous dise de sortir. Il ne
jouait pas. Il jouait les SS et leurs chiens.
Ecrits dans une prose magnifique et puissante, les Mémoires de
l'auteur de la Shoah disent toute la liberté et l'horreur du XXe siècle,
faisant du Lièvre de Patagonie un livre unique qui allie la pensée, la
passion, la joie, la jeunesse, l'humour, le tragique.
Avec des lectures par la Cie de l’âtre.
17h30 Dédicaces à la librairie Sauramps.
Jeudi 18 et vendredi 19 juin 9h - 18h
"Les entretiens-feuilletons à la radio
française dans les années cinquante " :
deux jours de colloque sur les grandes
séries d'entretiens littéraires : Breton,
Cendrars, Chamson, Cocteau, Colette,
Duhamel, Paul Fort, Ghelderode, Léautaud,
Montherlant, Paulhan.
Avec la participation de Roland Beyen,
Alexandre Castant, Micheline Cellier-Gelly,
Michel Collomb, Nicolas Denavarre, JeanFrançois Domenget, Jacques Dupont, Christian Garaud, PierreMarie Héron, Aude Leblond, Jacques Message, Michel Sandras,
Marie-Eve Therenty, Christopher Todd, Michèle Touret, Jean Touzot
et Edith Silve.
En partenariat avec l'Ina, toutes les communications sont illustrées
d'extraits d'entretiens sonores.
© Photographie Perrine Le Maignan. Collection
du Musée de Radio France. Droits réservés /
reproduction interdite
Jeudi 18 juin 18h30-20h30
Cocktail de la création radiophonique internationale aujourd'hui
Soirée conçue par Phonurgia nova.
Les formes les plus singulières de la radio créative sont au rendezvous de ce programme rétrospectif qui, en puisant librement dans
différents palmarès du concours Phonurgia Nova échelonnés
entre 1997 et 2008, tisse plusieurs fils: art acoustique (la tendance
lourde du concours), nouvelle fiction et documentaire.
Du 13 au 20 juin - Petit auditorium
Parcours d'écoute dédiés à l'art radiophonique au cours du
siècle (créations et adaptations).
... et aussi un parcours sur l'aventure du Centre d'essai radiophonique
de Montpellier (1948-1974), raconté "en archives" par Madeleine
Attal.
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17, 18 et 19 juin - Médiathèque centrale Federico Fellini
Films et documentaires sur Colette.
Pour toutes les séances, programme détaillé disponible sur place
Organisé par le centre de recherche Rirra21 (Représenter et inventer
la réalité du romantisme à l'aube du XXIe siècle) de l'Université
Montpellier III, en partenariat avec l'association Phonurgia Nova et
l'Ina.
http://recherche.univ-montp3.fr/rirra21
© Photographie Perrine Le Maignan. Collection du Musée de
Radio France. Droits réservés / reproduction interdite
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Mercredi 24 juin 18h30
Rencontre avec Pierre Michon à l'occasion
de la sortie de son dernier livre "Les Onze"
(éd. Verdier).
Pierre Michon est né le 28 mars 1945, aux
Cards, dans la Creuse où ses parents étaient
instituteurs. Lycéen à Guéret, il étudie ensuite
les lettres à l’université de Clermont-Ferrand
(maîtrise sur le théâtre d’Artaud). Son premier
texte "Les vies minuscules" paraît lorsqu’il a
© jaesan
37 ans, après quelques années consacrées aux études littéraires et
au théâtre. A ce livre succèdent des textes courts et remarquables
autour de la destinée de Rimbaud "Rimbaud le fils" ou dans une
veine qu'on qualifiera, faute de mieux, de romanesque "La Grande
Beune" ou, plus récemment, "Abbés". Ainsi se poursuit une œuvre
exigeante et discrète qui gagne de plus en plus en reconnaissance
publique.
A partir du tableau, "Les Onze", dans lequel est représenté le
Comité de salut public qui en 1794, instaura le gouvernement
révolutionnaire de l'an II et la politique de la Terreur, ce roman
revient sur cet épisode de la Révolution française.
Les voilà, encore une fois: Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon,
Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André.
Nous connaissons tous le célèbre tableau des Onze.
Mêlant fiction et histoire, Michon fait apparaître avec la puissance
d'évocation qu'on lui connaît, les personnages de cette « cène
révolutionnaire », selon l'expression de Michelet qui, à son tour,
devient ici l'un des protagonistes du drame.
Rencontre animée par Régis Pénalva
28, 29, 30 et 31 juillet
Master class d'Aldo Ciccolini.
Pour la 4ème année consécutive, Aldo Ciccolini, revient à la
médiathèque centrale d'Agglomération Emile Zola donner ses
master-class.
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Pour effectuer d'importants travaux de sécurité et de
modernisation, la médiathèque centrale dAgglomération
Emile Zola sera fermée durant tout le mois d'août.
Profitant de cette fermeture exceptionnelle, elle préparera une
rentrée pleine de nouveautés :
- un hall entièrement repensé pour un accueil plus
proche du lecteur et plus dynamique,
- des automates pour le prêt dans les étages et pour le
retour dans le hall,
- une boîte à livres à l'extérieur pour permettre le retour
des documents 24/7,
- des équipes de bibliothécaires davantage disponibles pour l’accueil, le conseil, le renseignement et
l’information des usagers.
D’autres changements auront aussi lieu dans les étages, toujours
pour améliorer l’accueil et le confort du public.
Ces nouveautés s'accompagnent de la mise en place de la
modernisation du système d'information qui, en 2010,
améliorera le catalogue de la bibliothèque et apportera de
nouveaux services aux usagers.
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Pour l’ensemble des rencontres : entrée libre
sous réserve de places disponibles.
Vous pouvez écouter ou réécouter les Rencontres
sur www.montpellier-agglo.com/mediatheques
rubrique action culturelle, rencontres.
Programme susceptible de modifications de dernière minute.
Médiathèque centrale d’Agglomération
Emile Zola
218, bd de l’Aéroport International - Montpellier
04 67 34 87 00
Tramway : lignes 1 et 2 Place de l’Europe
montpellier-agglo.com/mediatheques
créa. Hervé Mangani - imprim. JFimpression
© Montpellier Agglomération
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