LOM 139
Transcription
LOM 139
LOM139 26/06/13 16:30 Page 1 DOMUS MEDICA CONSEIL DE L’ORDRE DES MÉDECINS DE LOIRE-ATLANTIQUE 8, rue du Cherche Midi B.P. 27504 - 44275 NANTES 2 Tél. : 02 40 20 18 50 Fax : 02 40 20 59 62 Courriel : [email protected] Site internet : www.cdm44.org Heures d’ouverture d’été : de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00 (lundi, mardi, mercredi et jeudi) de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h00 (vendredi) pour tous services y compris gardes et remplacements. LOM n° 139 JUILLET 2013 LOIRE OCÉAN MÉDICAL REVUE TRIMESTRIELLE UNELLES BAJOCASSES CORIOSOLITES LE CONSEIL Président : Dr J.L. CLOUET Vice-présidents : Dr J.F. ALLARD, Drs L. CARLIER, J. LUCAS, G. TILLY. Secrétaire Général : Dr M. CHUPIN Coordinatrice des conciliations : Dr E. MAICHE Trésorier (et entraide) : Dr C. PELLERAY ABRINCATES Membres titulaires : Drs E. BRESSOLLETTE, P. BRETONNIERE, P. BUREAU , J.M. CAZAUBIEL, P. EVANO, J.J. FERRON, J.R. FEVE, A. GICQUEL, D. GUITTON, P. JEGO, P. PIETRINI, B. POULIQUEN, P. TOSTIVINT REDONES sommaire 2 LE MOT DU PRÉSIDENT VENETES J.L. CLOUET 4 DIABLINTES OSISMES COMPTES-RENDUS DES SÉANCES NAMNÈTES M. LONGUESPÉ 6 ANDECAVES ÉTUDIANTS EN MÉDECINE ET PROFESSIONNELS EN DIFFICULTÉ R. SENAND 10 LA FISCALITÉ DES CESSIONS DE CABINETS MÉDICAUX AMBILATRES I. FOUCHARD-GODIN Vous cherchez une salle de réunion ? Nous vous rappelons que le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins dispose de 3 salles de réunion (2 pouvant accueillir une quinzaine de personnes et l’autre une cinquantaine de personnes). 13 CERTIFICATS : PRINCIPES ET RISQUES/ITT PÉNALES P. GARAT - J.M. FAROUDJA 19 A PROPOS DU STATIONNEMENT À NANTES P. EVANO - J.F. ALLARD 20 DOSSIER PRATIQUE PROFESSIONNEL E. AVERTY-PIGEON - C. JOSSE Ces salles sont gracieusement mises à la disposition des médecins pour les réunions qu’ils organisent. Pour les réservations : merci de prendre contact directement avec le secrétariat tél. : 02.40.20.18.50 22 HÔPITAUX MILITAIRES À PORNIC EN 14/18 Y. BLIN 26 L’HUMEUR DES DRUIDES M. CHUPIN, Illustration P. LEVÊQUE 27 27 PROBLÈME DE BRIDGE J.M. PALLIER MOTS CROISÉS D M. CHUPIN L.O.M. 28 28 PETITES ANNONCES MISES À JOUR DU TABLEAU AT I Q R P R E I OSS issible t transm ctemen e x ir u d ra il é ts cins Lib travail e et Méde cine du n méde - EHPAD e l a ic d sier mé - Le dos é? ri au sala Rédacteur en chef : Dr M. CHUPIN Directeur de la publication : Dr J.L. CLOUET Édition : CARDINAL - courriel : [email protected] Tél. : 02 40 63 19 99 - Fax : 02 51 78 87 56 CONSEIL D E L ’O R D R E D E S UE MÉDECINS DE L O I R E -A T L A N T I Q U E LOM139 26/06/13 16:30 Page 2 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique Le mot >>> du Président “ L’esprit de village gaulois ! ” La loi a réformé le mode des élections pour les Conseils ordinaux. Dorénavant, tous les trois ans, les Conseils sont renouvelés par moitié. Après les Conseils départementaux et les Conseils régionaux, c’était donc au tour du Conseil national de passer à ce nouveau système électoral dont le but est de proposer un plus grand renouvellement des élus, tout en diminuant le coût de l’organisation des élec“ En allant à tions. un renouvellement des élus, en tenant compte de l’expérience acquise au Conseil départemental, qui m’a permis de mesurer la diversité des modes d’exercice professionnel et aussi la complexité dans laquelle le médecin évolue aujourd’hui. J’espérais apporter un peu de dynamisme, une bonne dose de convivialité, et servir quelques idées pas toujours dans le courant actuel du politiquement corla rencontre rect, mais que la des autres Conseils départeLoire Atlantique a mentaux de la région, j’ai su porter au ser– vice des confrères. mesuré la diversité et les dif- Les conseillers nationaux sont élus par les tituficultés spécifiques de chacun laires des Conseils En allant à la rendes Conseils… “ départementaux, contre des autres leur nombre Conseils départeétant fonction de mentaux de la l’importance de chaque région. région, j’ai mesuré la diversité et La région Pays de la Loire est repré- les difficultés spécifiques de chacun sentée par deux conseillers natio- des conseils. J’ai aussi compris, qu'en naux. tant que gros département, nous étions un peu privilégiés, voire un Après de longs mois de réflexion et peu enviés. les avis éclairés de nombreux amis, j’ai donc décidé de présenter ma Les deux grandes villes de faculté candidature aux électeurs de la que sont Nantes et Angers bénéfirégion. cient indéniablement de leur présence pour permettre aux futurs Il s’agissait avant tout de proposer médecins de trouver une installa- 2 tion, un remplacement, un exercice salarié, dans un cadre rassurant, auprès d’une offre hospitalière et de médecine spécialisée totalement adaptée aux demandes des patients. Il en est bien évidemment autrement dès que l’on s’éloigne de ces deux grands pôles et on mesure l’importance et l’intérêt de proposer aux jeunes futurs internes, des stages visant à leur faire connaître une intégration dans des cabinets médicaux, des hôpitaux locaux et généraux. Le résultat de cette élection n’a pas été favorable à mes souhaits et nous conservons donc, pour les six ans à venir, nos deux conseillers nationaux sortants que je félicite de leur réélection. papier alors que déjà bon nombre de grandes administrations ont réussi ce pas de la dématérialisation. Je formule le souhait que le nouveau Conseil national, et son Président, sauront néanmoins franchir le pas de la modernité… DOCTEUR JEAN-LOUIS CLOUET [email protected] Tout de même, je ne peux m’empêcher de regretter que le nouveau Conseil national soit toujours composé majoritairement de retraités ou de pré-retraités. L’image portée par notre institution nationale risque d'être en décalage avec la pratique quotidienne, où nous devons avancer sur une déontologie proche des confrères et au service des patients. Un exemple parmi d’autres de la lenteur d’évolution de certains dossiers : l’informatisation de notre Conseil national qui est toujours dans l’impossibilité de mettre en ligne des services de déclarations de remplacement ou des formulaires de notification d’insécurité etc… Nous continuons à échanger des masses de 3 LOM139 26/06/13 16:30 Page 4 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique Un praticien a fait appel de la décision de radiation prononcée à son égard le 8 février 2013 par la Chambre disciplinaire de Première Instance des Pays de la Loire (pour pratiques charlatanesques). COMPTES-RENDUS DES SÉANCES PLÉNIÈRES Le Conseil a autorisé deux médecins à disposer d’un second lieu d’exercice. du Conseil départemental des médecins de Loire-Atlantique SÉANCE DU 7 MARS 2013 Au cours du mois de février 2013, le Conseil départemental a étudié 248 contrats : 158 contrats de remplacement et 90 autres contrats, dont 6 contrats de collaboration libérale, 10 contrats conclus avec des hôpitaux ou des Cliniques, 7 contrats de travail, 30 contrats relatifs aux sociétés (SEL, SCM…), 11 contrats de cession (cabinets, parts sociétés…), 4 contrats d’association, 5 baux, 8 contrats de médecine du travail, 5 contrats de tenue de clientèle, 1 contrat de médecin coordonnateur en EHPAD et 3 divers. Après étude des dossiers par la Commission départementale de qualification, le Conseil a procédé à l’enregistrement de deux qualifications de spécialistes en Médecine Générale et d’une qualification en Gériatrie. Par une décision rendue le 20 février 2013 (article R.4124-3 du CSP), la formation restreinte du Conseil national a, suite à l’appel formé par le praticien, ramené la durée de suspension de celui-ci à six mois, au lieu de 3 ans. Deux affaires disciplinaires ont été évoquées lors de cette séance. Le Conseil a transmis l’une des plaintes à la Chambre Disciplinaire de Première Instance des Pays de la Loire sans s’y associer. Par une décision du 8 février 2013, la Chambre Disciplinaire de Première Instance des Pays de la Loire a prononcé la sanction de la radiation à l’égard d’un praticien pour pratiques charlatanesques. Par une décision rendue le 4 6 février 2013, le Conseil d’Etat a décidé de ne pas admettre le pourvoi d’un praticien demandant l’annulation de la décision du 27 octobre 2011 de la Chambre disciplinaire nationale. Le Conseil a autorisé deux médecins à disposer d’un second lieu d’exercice. Le Conseil a accepté que trois praticiens continuent à effectuer des remplacements pendant leur première année d’installation, sous réserve qu’ils ne se fassent pas remplacer à leur cabinet. Le Conseil a autorisé deux praticiens à se faire remplacer 2 jours par semaine, pendant une durée de 3 mois et a donné un avis négatif à la demande d’un praticien qui désirait se faire remplacer à son cabinet lors de son exercice en tant que praticien contractuel. Dans le cadre du renouvellement des médecins agréés (pour émettre un avis sur l’aptitude à la conduite), le Conseil a émis un avis favorable à la candidature de 87 médecins et 1 avis défavorable à la candidature d’un praticien ayant fait l’objet d’une sanction ordinale. Le Conseil départemental de Loire Atlantique a eu une discussion concernant le montant de l’indemnisation des conseillers ordinaux retraités lorsqu’ils représentent le Conseil et participent à des réunions (frais de déplacements et rémunération). N’ayant pas de perte de revenus lors de leur participation à ces réunions, il a été décidé que les médecins retraités seraient remboursés de leurs frais et auraient une indemnisation correspondant à la moitié de celle d’un conseiller en activité. Le Docteur Christian PELLERAY, Trésorier, a soumis au Conseil des demandes de réduction de cotisation de confrères. Il a été évoqué le problème du stationnement des médecins dans Nantes lors des visites. Deux conseillers doivent rencontrer les élus responsables des problèmes de stationnement à la Mairie afin que soient trouvées des solutions. SÉANCE DU 4 AVRIL 2013 Au cours du mois de mars 2013, le Conseil départemental a étudié 192 contrats : 138 contrats de remplacement et 54 autres contrats dont 6 contrats de collaboration libérale, 6 contrats conclus avec un hôpital ou une Clinique, 8 contrats de travail, 24 contrats relatifs aux sociétés, 3 contrats de cession, 2 contrats d’association, 1 contrat de médecine du travail, 1 contrat de tenue de clientèle, 2 contrats de médecins coordonnateurs en EHPAD et 1 contrat de surveillance d’épreuve sportive. Après étude des dossiers par la Commission départementale de qualification, le Conseil a procédé à l’enregistrement de deux qualifications de spécialistes en Médecine Générale. Une affaire disciplinaire a été évoquée lors de cette séance. Le Conseil a transmis la plainte à la Chambre Disciplinaire de Première Instance des Pays de la Loire en s’y associant. La Chambre Disciplinaire Nationale a prononcé, à l’égard d’un praticien la peine de l’interdiction d’exercer la médecine pendant huit jours (pour des problèmes de comportement). Le Conseil a accepté qu’un praticien nouvellement installé effectue des remplacements sous réserve qu’il ne se fasse pas remplacer à son cabinet. Le Conseil a autorisé deux praticiens à se faire remplacer deux jours par semaine pendant 3 mois pour des raisons d’ordre médical. Le Docteur Christian PELLERAY, Trésorier, a présenté les comptes de gestion pour l’année 2012 qui ont été approuvés à l’unanimité. Le Docteur PELLERAY a également soumis au Conseil des demandes de réduction de cotisation de confrères. Un débat a eu lieu avant la réunion plénière, en présence des conseillers suppléants, avec le Professeur SENAND, Chef de service du Département universitaire de Médecine Générale, et le Professeur ROGEZ, Doyen de la faculté de médecine de Nantes, concernant le suivi et la prise en charge des étudiants en médecine qui présentent des troubles psychologiques, afin de proposer une solution à ces confrères pour leur éviter de se retrouver en échec. tementale de qualification, le Conseil a procédé à l’enregistrement d’une qualification de spécialiste en Médecine Générale. Deux affaires disciplinaires ont été évoquées lors de cette séance. Le Conseil a décidé de porter plainte contre un praticien pour publicité et, dans le deuxième dossier, de transmettre la plainte à la Chambre disciplinaire de Première Instance des Pays de la Loire sans s’y associer. Le Conseil a donné un avis favorable à la demande de dispense de participation aux gardes d’un praticien en raison de son âge. XXVIÈME C ONGRÈS SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DES ORTHOPHONISTES « COMMUNIQUER, À TOUS LES ÂGES DE LA VIE » DU 9 AU 11 OCTOBRE 2014 À NANTES APPEL À COMUNICATIONS DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES RÉSUMÉS : 30/09/2013 AU SYNDICAT R ÉGIONAL DES ORTHOPHONISTES DES PAYS DE LOIRE 06.78.12.51.48. [email protected] Le Conseil a autorisé deux praticiens à disposer d’un second site d’exercice. Le Conseil a émis un avis favorable concernant deux candidatures en tant que médecins agréés auprès des services de la Préfecture de Loire Atlantique pour la réalisation des visites médicales " groupe lourd " auprès des Sapeurs-Pompiers professionnels et volontaires. P RESCRIPTION DE MATÉRIEL MÉDICAL L’AGENCE RÉGIONALE DE SANTÉ RAPPELLE QU’IL FAUT LAISSER LES PATIENTS LIBRES DE LEUR CHOIX EN CE QUI CONCERNE LES SOCIÉTÉS PRIVÉES DISPENSATRICES DE MATÉRIEL MÉDICAL OU D’OXYGÈNE MÉDICAL. La Conseil a attribué des aides pour un montant total de 14 497,79 €. C ONCOURS M.S.A. LE Martine LONGUESPÉ PROCHAIN CONCOURS NATIONAL EN VUE DE L’INSCRIPTION SUR LA LISTE D’APTITUDE AUX FONCTIONS DE MÉDECIN CONSEIL DE LA MSA SE TIENDRA LE 20 SEPTEMBRE PROCHAIN À PARIS. RENSEIGNEMENTS : www.msa.fr 06.60.65.82.79. OU SÉANCE DU 2 MAI 2013 COLLOQUE SUR LE THÈME " SUICIDE : PRÉVENTION SUR LES Au cours du mois d’avril 2013, le Conseil départemental a étudié 207 contrats : 155 contrats de remplacement et 52 autres contrats dont 4 contrats de collaboration libérale, 13 contrats conclus avec un hôpital ou une Clinique, 10 contrats de travail, 8 contrats relatifs aux sociétés, 9 contrats de cession, 3 contrats d’association, 2 contrats de médecine du travail et 3 contrats divers. TERRITOIRES ET TRAVAIL EN RÉSEAU " C E COLLOQUE AURA LIEU LE MARDI 8 OCTOBRE 2013 AU THÉÂTRE DE VERRE À CHÂTEAUBRIANT. IL EST ORGANISÉ PAR LE CCAS DE CHÂTEAUBRIANT, LE CENTRE HOSPITALIER DE BLAIN ET L’ARS DES PAYS DE LOIRE. R ENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTION AU SERVICE FORMATION DU C.H.S DE BLAIN, TÉL. 02.40.51.51.58 FAX. 02.40.51.52.92 OU [email protected] Après étude du dossier d’un praticien par la Commission dépar- 5 LOM139 26/06/13 16:30 Page 6 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique ÉTUDIANTS EN MÉDECINE ET PROFESSIONNELS EN DIFFICULTÉ : QUELLES SOLUTIONS POUR QUELS PROJETS ? que rarement des difficultés spécifiques en terme a formation des médecins est de la responde capacité professionnelle. Il n'en est pas de sabilité des facultés de médecine. Celles-ci même de certains troubles de la personnalité et doivent s'assurer des compétences acquises encore davantage des troubles psychotiques qui par les étudiants. Elles valident un cursus unireprésentent un véritable danger pour les patients versitaire et, en délivrant un diplôme de fin que ces médecins sont amenés à prendre en chard'études et un doctorat, assurent les populations ge. Ce d'autant que l'on connaît le pronostic incerprises en charge du professionnalisme des médetain et l'évolution souvent chaotique de ces pathocins qu'elles ont formés. logies. Les étudiants suivent un cursus d'au moins neuf ans. Très rapidement ils font des stages, en parL'exemple récent d'un interne de médecine généticulier à l’hôpital universitaire, où ils prennent rale, dont le comportement personnel et profesprogressivement des responsabilités, encadrées sionnel a mis au devant de la scène toutes les difpar des seniors. Lors de leur troisième cycle, ils ficultés inhérentes à ces pathologies, a amené le sont en position d'internes de spécialité et sont Conseil départemental de l'Ordre des médecins des médecins en formation, rémunérés pour une de Loire Atlantique et les responsables de la faculté partie par le ministère de la santé, via l'Agence de médecine de Nantes, dont le Doyen Jean Michel Régionale de Santé (ARS), pour l'autre par le centre hospitalier qui les accueille. Ils dépendent du CHU pour tout ce qui concerne la réglementation de leur actiA Madame Desaulle, ARS vité de soins, et de la faculté pour tout ce qui a trait à l'organisation de leur Madame la Directrice, enseignement pratique et théorique. La faculté est responsable de leur évaluaLe Conseil départemental de l’Ordre des médecins de LoireAtlantique a eu à connaître de la difficulté de certains internes à tion, de la validation de leurs stages et poursuivre leurs études en raison de troubles de santé, essende leurs enseignements. Un jury, en fin tiellement d’origine psychologique. de cursus, assure la validation finale leur permettant d'obtenir le DES (Diplôme Nous avons, lors d’une séance plénière, invité Monsieur le d'Etudes Spécialisées) sur des critères Professeur Senand, coordonnateur interrégional du DES de définis par la loi. Cette validation est Médecine Générale et Monsieur le Professeur Rogez, doyen de entérinée par le coordonnateur interla faculté de Médecine pour tenter de trouver des pistes de solutions. régional de la spécialité concernée. L Tout cela se passe parfaitement bien dans la quasi totalité des cas. Sauf que..... Les étudiants en médecine ne sont malheureusement pas immunisés contre la maladie. Et en particulier contre les troubles psychiatriques. Ils ne représentent qu'un groupe social parmi d'autres et sont affectés, dans les mêmes proportions, par les pathologies diverses retrouvées dans cette tranche d'âge. Cela représente néanmoins environ cinq pour cent des promotions. (La seule médecine générale à Nantes a des promotions de 110 internes par an et gère environ 450 internes au total). Les troubles anxieux, aussi fréquents que dans la population générale, ne posent 6 A Jean-Michel Rogez, Doyen de la faculté de Médecine, et Rémy Senand, responsable du Département universitaire de Médecine Générale, Monsieur le Doyen, Monsieur le Professeur, Chers amis, Le Conseil départemental vous remercie d’avoir accepté de participer à notre séance plénière pour évoquer ce douloureux problème de nos jeunes futurs confrères étudiants en médecine mais déjà internes, entrés dans la profession de soignants et qui nous posent des problèmes de comportement ou manifestement d’une mauvaise adaptation à la profession médicale. Vous nous avez fait partager votre expérience de problèmes récents avec de jeunes internes. Nous avons tenté de proposer des solutions de prise en charge afin d’orienter ces futurs confrères dans leur souhait d’être médecin. Comme vous le savez, une fois la thèse passée et donc devenus docteurs en médecine, les médecins qui traversent une difficulté psychologique médicale dans leur carrière peuvent bénéficier de l’application de l’article R.4124 – 3 du code de la santé publique. Malheureusement, vous nous avez fait part des difficultés que vous rencontrez pour les étudiants en médecine et les internes qui sont dans un cursus universitaire et pour lesquels vous êtes totalement démunis quant à leur faire bénéficier d’un suivi psychologique s’ils rencontrent des problèmes de santé mentale. Lors de cette réunion, nous avons donc proposé au moins deux pistes d’accompagnement de ces jeunes. Il nous semble que notre priorité serait d’étendre l’application de l’article R.4124-3 du code de la santé publique, à tous les soignants à partir du moment où ils sont internes, en responsabilité de prescription et de prise en charge des malades, et non pas, comme actuellement, seulement lorsqu’ils sont thèsés et inscrits au conseil départemental de l’Ordre des médecins. Un autre axe pourrait être de constituer au sein de l’université un groupe d’experts, choisi par le jeune interne comme par les responsables universitaires, et qui pourrait statuer sur l’orientation future professionnelle si un problème de santé important venait obérer l’avenir de ce futur confrère. Une commission constituée d’un responsable de l’enseignement, d’un ou deux confrères psychiatres, du Doyen, d’un membre du Conseil de l’Ordre des médecins, d’un ou deux représentants choisis par l’interne, pourrait étudier les cas difficiles et rendre un avis à l’Agence Régionale de Santé qui se prononcerait sur la poursuite ou la suspension momentanée de l’activité de soins de l’interne. Cette création de commission devrait faire l’objet d’une information auprès des étudiants dès le PCEM2. Il s’agit bien sûr d’une commission d’aide et de soutien permettant à des étudiants ayant fait l’objet d’un signalement de trouver une aide pour : - poursuivre leurs études, - se réorienter, - se faire prendre en charge, - adapter leur futur exercice à leurs possibilités… La réglementation actuelle ne permet pas d’envisager une expertise psychiatrique de l’interne posant des soucis et il nous est apparu nécessaire de proposer des voies de recours. Nous adressons ces propositions à toutes les personnes concernées par le suivi de l’activité soignante des internes en médecine et nous restons à leur disposition bien sûr pour en discuter afin de faire prospérer ce dossier dans l’intérêt des patients qui sont confiés à des soignants traversant eux-mêmes des soucis de santé. C’est dans cet esprit que nous vous adressons ce courrier qui vous informe du fruit de nos réflexions. Veuillez croire, Monsieur le Doyen, Monsieur le Professeur, Chers amis, en l’expression de nos très respectueuses et amicales salutations, Nous comptons sur vous pour faire le nécessaire pour transmettre nos avis au ministère de la santé comme au ministère de l’enseignement supérieur puisque ces internes malades, voire inaptes à la profession médicale, se retrouvent dans toutes les régions et que seule une solution globale et juste permettrait aux étudiants de trouver une reconversion dans un cadre organisé. Dr J.L. Clouet Nous restons bien sûr à votre disposition pour vous expliciter notre regard sur ce problème rare, difficile mais récurrent. Croyez, Madame la Directrice, en l’expression de nos respectueuses salutations, Dr J.L. Clouet Rogez, à réfléchir, lors d'une réunion récente, sur les solutions et les modifications des réglementations susceptibles d'être proposées aux instances nationales et aux législateurs. n peut naturellement s'étonner que des étudiants en difficulté ne soient pas arrêtés avant la fin des études. Plusieurs explications sont possibles. Tout d'abord, par le fait de pathologies qui n'apparaissent que tardive- O ment. Mais cela est rarement le cas et l'étude de leur dossier universitaire montre, le plus souvent, que ces étudiants avaient déjà été repérés au cours de leurs stages de début de cursus ou d'externat, les difficultés avaient bien été pointées et ils avaient été… validés. De même pour certains services hospitaliers lors de l'internat. L'invalidation d'un stage est une décision souvent vécue comme grave et difficile à prendre par les responsables de stage qui se souviennent de l'époque où ils 7 LOM139 26/06/13 16:30 Page 8 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique étaient eux-mêmes internes. D'autres, plus prosaïquement, valident l'interne dysfonctionnant pour être surs qu'il ne revienne pas dans leur service… Les médecins généralistes, maîtres de stage, ont parfois les mêmes réticences que leurs confrères hospitaliers concernant l'invalidation. Cependant, ils doivent avoir un seul critère de validation : est-ce qu'ils prendraient leur interne pour les remplacer ? Oui, l'interne peut-être validé. Non, il ne peut pas l'être. En effet, la validation du stage auprès du praticien est obligatoire pour pouvoir obtenir une licence de remplacement. Un médecin estimant que son interne n'est pas compétent pour le remplacer ne peut pas, décemment, accepter que ce même interne le soit pour ses confrères. Pour ces internes en difficulté et concernant la médecine générale, le stage chez le praticien ne leur laisse aucune chance de continuer de passer au travers des mailles du filet. En effet, pendant ce stage, l'interne est, toute la journée et pendant six mois, au contact direct de ses maîtres de stage. Là, et particulièrement dans ce contexte d'apprentissage, la pathologie ne peut pas être dissimulée par l'interne, ni négligée par le praticien qui confie ses patients à l'étudiant. e Département de Médecine Générale est alors alerté rapidement. Ce qui conduit parfois à des arrêts de stage immédiat en fonction des situations spécifiques. Le stage n'est pas validé, l'interne entre alors dans une procédure de prise en charge médicale associant un arrêt de travail et possiblement une consultation spécialisée. Une prise en charge pédagogique est aussi mise en place, avec une analyse des perturbations des processus normaux d'acquisition de compétences identifiées chez l'interne. Mais, d'arrêts de travail en prises de disponibilités, cet interne est amené à réintégrer le cursus et, le plus souvent, à poser les mêmes problèmes. Ce d'autant que son trouble s'accompagne d'un déni de la problématique et qu'il en rejette volontiers l'origine sur celles et ceux qui l'évaluent. Des propositions d'alternatives professionnelles sont proposées mais souvent réfutées par l'interne s'estimant apte à faire de la médecine, et pour qui il est inenvisageable d'interrompre un cursus de nombreuses années d'études aux enjeux, en particulier familiaux, très prégnants. L Actuellement, il n'existe qu'un seul moyen d’empêcher ces internes d'exercer : La répétition de l'invalidation des stages jusqu'à une durée totale de deux fois la durée normale du DES, soit de six à dix ans selon les DES. Durée maximale à laquelle il faut rajouter les arrêts de travail qui sont parfois très longs, de plusieurs mois, voire plusieurs années. Chaque invalidation de stage est alors discutée, voire contestée par l'interne qui y trouve souvent une raison supplémentaire de s'estimer agressé. 8 Il y a une réglementation et une procédure bien codifiées permettant au Conseil de l'Ordre des médecins d'exclure un médecin de la pratique de soins. N'étant pas thèsés, les internes ne relèvent pas de cette possibilité. Il existe bien pour eux une réglementation dans le cadre de leur fonction hospitalière, mais elle ne concerne que le droit aux congés de longue durée ou de longue maladie, comme tout agent de la fonction publique, et les sanctions disciplinaires qui vont très exceptionnellement jusqu'à l'exclusion. Une inaptitude définitive d'un interne, à toute activité médicale, prononcée par le médecin du travail de l’hôpital n'est pas envisageable. Les collègues psychiatres, qui sont parfois amenés à les voir dans le cadre d'un suivi, ne sont pas en situation d'expertise et ne peuvent naturellement pas donner de pronostic à court terme et encore moins à long terme. La responsabilité des facultés de médecine est engagée. Tout d'abord et surtout vis à vis des patients qui seront pris en charge par les médecins formés. Ensuite au regard d'une possible judiciarisation susceptible d'amener à demander l'exonération de la faute d'un médecin dont on jugerait qu'il a été validé à tort par la faculté qui l'a formé. Ainsi, même si ces situations sont relativement rares, il n'en demeure pas moins qu'une solution doit être trouvée. a création d'une commission composée de représentant(s) du Conseil départemental de l'Ordre des médecins, de plusieurs experts psychiatres, de représentant(s) des Unions Régionales des Professions de Santé, de représentant(s) étudiants, de responsable(s) de la faculté, de représentant(s) des affaires médicales du CHU, du coordonnateur inter-régional de la discipline concernée, serait une solution possible. Cette commission serait saisie par le Doyen de la faculté et les décisions qu'elle aurait à prendre pourraient aller jusqu'à prononcer l'arrêt définitif des études médicales. Cela reviendrait à appliquer aux internes de médecine, médecins d'abord même s'ils sont encore en formation, une procédure existant déjà pour les médecins thèsés et en activité libérale. L Une réflexion de cette nature pourrait aussi être engagée au niveau de l'Université car, si la faculté de médecine est directement concernée par la certification des compétences des professionnels de santé et les implications directes sur la santé des populations, il n'en demeure pas moins que les compétences réelles des autres étudiants doivent pouvoir être assurées. C'est sans doute plus difficile à évaluer car les formations en santé au sein de l'Université sont les seules à être véritablement professionnalisantes, contrairement aux autres études universitaires qui peuvent déboucher sur des métiers aux statuts très différents les uns des autres. u delà de ces difficultés d'aptitude professionnelle au sortir de la faculté, problématiques très limitées en terme de prévalence, une question beaucoup plus importante numériquement s'est posée lors de cette réunion. Comment évaluer la compétence des professionnels tout au long de leur carrière ? Si la loi oblige, à travers un Développement Professionnel Continu, à une mise à jour des connaissances et des compétences, quelles sont les garanties données à la population quant à la performance des médecins en activité ? Le fait d'attester avoir participer à une formation rend-il obligatoirement le participant compétent ? La réponse est évidemment non. Peuton admettre qu'un diplôme de médecin soit donné à vie sans prendre en considération les évolutions possibles, favorables ou défavorables, qui caractérisent une existence ? Peuton accepter qu'un patient soit suivi par un médecin à qui on ne confierait pas la santé de ses proches ou de soi-même ? La réponse est encore non. Faut-il attendre la plainte d'un patient pour agir ? La réponse est toujours non. A a société évolue et ses attentes également. Le droit à bénéficier de pratiques homogènes et conformes aux données de la recherche médicale (recherche incluant celles réalisées en soins primaires et en santé publique) et de la recherche en sciences humaines et sociales, est un droit naturel de tout un chacun. Comment répondre à ce droit sans qu'existe une procédure validée permettant d'évaluer le professionnel en activité, procédure pouvant attester de sa capacité à répondre aux besoins des patients, ou au contraire à pointer les domaines dans lesquels il se doit de se former ? Voire même à imposer une suspension d'activité temporaire pour une remise à niveau ? Cette procédure, qu'on pourrait appeler une " recertification " fait peur à plus d'un, dont on peut imaginer qu'ils savent en avoir besoin. Le simple fait qu'elle effraie ne la justifie t-elle pas dans ce cas particulier ? L'Université ne peut prétendre être la seule capable à contrôler les compétences des médecins. Elle doit naturellement être présente au coté des instances représentatives des médecins, du Conseil de l'Ordre, des associations de formation continue, de l'Etat. Ces structures associées et partenaires pourraient définir les modalités, les objectifs, la périodicité des contrôles et leurs conséquences en terme de formation et/ou de réorientation. L Tout ceci doit donc être remonté auprès des instances responsables et auprès des législateurs pour faire évoluer les choses. Faudra-t-il attendre quelques moments douloureux pour certains médecins et pour beaucoup de patients avant que les choses ne bougent ? Nous sommes en Gaule et si nous avons su faire une révolution, nous sommes beaucoup plus timorés pour les simples évolutions, souvent entravées par des intérêts catégoriels ou conjoncturels. Pr Rémy Senand Directeur du Département de Médecine Générale de la faculté de médecine de Nantes LES NOUVELLES CLINIQUES NANTAISES ET LE CENTRE CATHERINE DE SIENNE VONT CÉLÉBRER CETTE ANNÉE LEURS 10 ANS D’INSTALLATION SUR LE SITE DU CONFLUENT. L’OCCASION POUR NOUS DE FAIRE DE CET ANNIVERSAIRE UN TEMPS À LA FOIS INSTITUTIONNEL, CONVIVIAL ET MARQUANT. NOUS VOUS INVITONS À NOUS REJOINDRE NOMBREUX ET À PARTAGER CE MOMENT AVEC NOUS LE : VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2013 DÈS 18H. • TABLE RONDE " ARCHITECTURE ET SANTÉ : LE CONFLUENT, ACTEUR ET PRÉCURSEUR DE SANTÉ DEPUIS 10 ANS ", AVEC LA PARTICIPATION DE L’AGENCE AIA • DISCOURS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DU CONFLUENT • ALLOCUTION DE M. GILLES RETIÈRE, MAIRE DE REZÉ ET PRÉSIDENT DE NANTES MÉTROPOLE • ALLOCUTION DE LA MME DESAULLE, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE L’AGENCE RÉGIONALE DE SANTÉ • INAUGURATION DE LA NOUVELLE ENSEIGNE DU CONFLUENT • INTERMÈDE LUMINEUX • COCKTAIL SAMEDI 28 SEPTEMBRE DE 9H00 À 12H30, L’ÉVÉNEMENT SERA OUVERT À TOUS, PRATICIENS ET GRAND PUBLIC : • PORTES OUVERTES • C ONFÉRENCES MÉDICALES ANIMÉES PAR LES PRATICIENS DU C ONFLUENT : 1. CANCÉROLOGIE : DIAGNOSTIC ET DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN 2. PNEUMOLOGIE : MALADIES DES APNÉES DU SOMMEIL : DÉPISTAGE ET PARCOURS DE SOINS 3. URGENCES : ACTIVITÉ MÉDICALE DES URGENCES 4. ANGIOLOGIE : LA PHLÉBITE ET SA PRISE EN CHARGE AVEC LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX 5. CARDIOLOGIE : LE SUIVI CHEZ LE PORTEUR DE DÉFIBRILLATEUR 6. CANCÉROLOGIE : CANCER, SUITES ET PRISE EN CHARGE 7. UROLOGIE : PRISE EN CHARGE DES CALCULS RÉNAUX 8. GASTROENTÉROLOGIE : DÉPISTAGE DU CANCER COLORECTAL 9. URGENCES : PRISE EN CHARGE DES DOULEURS THORACIQUES 10. ANGIOLOGIE / CHIRURGIE : LES DILATATIONS VASCULAIRES SOUS ÉCHOGRAPHIE 11. ATELIER : " STOP AVC " EN COLLABORATION AVEC L’ASSOCIATION FRANCE AVC VOUS POUVEZ D’ORES ET DÉJÀ VOUS INSCRIRE EN CONTACTANT LE SERVICE COMMUNICATION DU CONFLUENT : EMAIL : [email protected] TÉLÉPHONE : 02.28.25.52.46. 9 LOM139 26/06/13 16:30 Page 10 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique LA FISCALITÉ DES CESSIONS DE CABINETS MÉDICAUX Il n’est certes pas aisé de résumer en quelques lignes le régime fiscal applicable aux cessions de Cabinets médicaux, les médecins exerçant leur activité suivant des modalités variées, tantôt en individuel, tantôt en société. de 15,50 %, soit un taux global d’imposition de 31,50 %. Dans un cas le médecin cède principalement une clientèle, dans un autre des parts sociales d’une société qui relève soit de l’impôt sur le revenu, soit de l’impôt sur les sociétés. Les règles fiscales applicables diffèrent ainsi suivant les situations juridiques existantes. Il existe néanmoins plusieurs dispositifs de faveur communs aux différents modes d’exercice et qui peuvent conduire à exonérer, totalement ou partiellement, les plus-values de cession. Certains de ces régimes ne sont applicables qu’en cas de départ à la retraite. Les parts sociales sont considérées dans cette hypothèse comme un actif professionnel pour le cédant (article 151 nonies du CGI). La plus-value constituée par la différence entre le prix de cession des parts et leur prix de revient2 est imposée suivant le régime des plus-values professionnelles décrit précédemment, soit au taux global de 31,50 %. En pratique, la taxation sera souvent évitée grâce à l’application des régimes de faveur exposés plus loin. Avant d’exposer ces différents dispositifs, une mise en garde préalable s’impose : les régimes qui vont être décrits sont ceux actuellement en vigueur. Leur durée de vie ne peut toutefois être garantie. En effet, dans le contexte législatif actuel plus que jamais instable (pas moins de 3 lois de finances rectificatives pour 2012 !) il est plus que jamais nécessaire de se montrer prudent. Une nouvelle réforme du régime des plus-values de cession de valeurs mobilières vient d’ailleurs d’être annoncée par les pouvoirs publics. Il conviendra donc de vérifier, dès lors qu’une cession sera envisagée, que les règles décrites n’ont pas été modifiées. I - Le principe : la taxation des plus-value de cession d’actif 1- Le médecin cède sa clientèle La clientèle étant un bien non amortissable, sa cession va générer une plus-value professionnelle à long terme1. La plus-value imposable est égale au montant de l’indemnité reçue du successeur lorsque le médecin cédant a créé sa clientèle ou, si le médecin a luimême acquis sa clientèle d’un prédécesseur, de la différence entre l’indemnité perçue et le montant acquitté à l’origine. La plus-value nette à long terme est taxable au taux de 16 % auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux 2 - Le médecin cède des parts de société à l’impôt sur le revenu dans laquelle il exerçait sa profession (SCP par ex.) 3- Le médecin cède des parts de société à l’impôt sur les sociétés (SELARL par ex.) Le médecin est considéré dans cette hypothèse comme réalisant une plus-value privée. Le régime fiscal applicable aux plus-values de cession de droits sociaux a été récemment réformé par la loi de finances pour 2013. Deux régimes ont été mis en place. A compter de 2013, les plus-values sont intégrées dans le revenu global taxable et supportent donc le barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais après application d’un abattement pour durée de détention (20 % pour une détention comprise entre 2 et 4 ans, 30 % pour une détention comprise entre 4 et 6 ans, 40% pour une détention supérieure à 6 ans). Le second est réservé sur option aux créateurs d’entreprises (régime des " pigeons ") : la plus-value est taxée au taux forfaitaire de 19 %. Aucun abattement pour durée de détention n’est applicable. Les créateurs d’entreprises visés s’entendent des dirigeants ou salariés cédant des titres d’une société opérationnelle qui : - ont été détenus de manière continue depuis au moins 5 ans avant la cession ; - ont représenté de manière continue pendant au moins 2 ans au cours des 10 années précédant la cession, au moins 10% des droits de vote ou des droits dans les bénéfices sociaux de la société ; - représentent au moins 2% de ces droits à la date de la cession. 1 Par hypothèse nous considérerons que la clientèle est détenue depuis plus de deux ans à la date de la cession. 2 A déterminer conformément à la jurisprudence du Conseil d’État « SA Ets Quémener » du 16/02/2000. 10 Les prélèvements sociaux de 15,50 % sont dus dans les deux régimes. En clôture des Assises de l’entrepreneuriat, le 29 avril dernier, le Chef de l’Etat a toutefois dévoilé un projet de réforme relatif aux plusvalues de cessions de valeurs mobilières. Un objectif de simplification est annoncé, espérons qu’il soit atteint… Ce projet, a priori applicable rétroactivement à compter du 1er janvier 2013, remet en cause le régime adopté dans le cadre de la loi de finances pour 2013. Si le projet est adopté, les règles qui viennent d’être décrites rejoindront la liste des textes fiscaux votés, mais jamais appliqués. Dans ce projet, le principe de la soumission au barème de l’impôt sur le revenu est maintenu. De nouveaux mécanismes d’abattements sont mis en place. La réforme conduirait en fait à la création de deux régimes : le cadre d’une société relevant de l’impôt sur le revenu. A condition que l’activité ait été exercée depuis 5 ans et que la moyenne des recettes des deux années précédant la cession soit inférieure à 90 000 € HT, la plus-value est totalement exonérée. Un système de taxation dégressive existe lorsque la moyenne des recettes est comprise entre 90 000 et 126 000 € HT. Dans le cas d’un médecin exerçant son activité dans une société de personnes, l’exonération concerne tant les plus-values réalisées par la société que celles relatives à la cession de ses parts sociales. L’exonération s’applique à la totalité des plus-values, même immobilières (sauf plus-values sur terrains à bâtir). 2- Exonération des plus-values en fonction de la valeur des éléments transmis (article 238 quindecies du CGI) Un régime de droit commun dans lequel les plusvalues seraient imposées au barème de l’impôt sur le revenu avec des abattements liés à la durée de détention : absence d’abattement en cas de cession moins de 2 ans après l’acquisition des titres, 50 % d’abattement entre 2 et moins de 8 ans de détention ; 65 % à compter de 8 années de détention). Un régime dit " incitatif " bénéficiant d’abattements majorés serait applicable dans certaines situations, notamment en cas de départ à la retraite (cf. nos développements infra) : absence d’abattement en cas de cession moins d’un an après l’acquisition des titres, 50 % d’abattement entre 1 et moins de 4 ans de détention ; 65 % d’abattement entre 4 et moins de 8 ans de détention, 85 % d’abattement à compter de 8 années de détention. Une fois de plus, la veille de l’actualité fiscale est de mise sur le sujet. A condition là encore que l’activité ait été exercée depuis 5 ans, les plus-values réalisées à l’occasion de la transmission d’une entreprise individuelle, d’une branche complète d’activité4 ou d’éléments assimilés (définis comme l’intégralité des parts sociales professionnelles au sens de l’article 151 nonies du CGI) sont totalement exonérées si la valeur des éléments transmis est inférieure à 300 000 €. L’exonération est partielle si la valeur est comprise entre 300 000 et 500 000 €. L’exonération s’applique à la totalité des plus-values dégagées à l’occasion de la cession, à l’exception des plus-values immobilières qui restent imposées dans les conditions de droit commun5 (application le cas échéant de l’abattement pour durée de détention prévu par l’article 151 septies B du CGI). Afin d’éviter les montages abusifs, le cédant ne doit (pendant les 3 années suivant la cession) ni diriger l’entreprise cessionnaire, ni posséder plus de 50 % des droits de vote ou des droits dans les bénéfices sociaux de cette entreprise. II - Les régimes de faveur3 : possibilité d’échapper en tout ou partie à l’imposition 3- Exonération des plus-values dans le cadre d’un départ à la retraite Trois régimes d’exonération sont susceptibles de s’appliquer : le premier est applicable en fonction du montant des recettes, le deuxième l’est en fonction de la valeur des éléments cédés et le troisième est spécifique aux cas de départ à la retraite. Les deux premiers régimes sont indiscutablement les plus avantageux dès lors qu’ils conduisent à une exonération totale d’impôt, prélèvements sociaux compris. Le dispositif propre au départ à la retraite ne dispense pas en revanche du paiement des prélèvements sociaux. Depuis le 1er janvier 2006, les plus-values réalisées lors de la cession d’une entreprise individuelle ou de l’intégralité des parts d’un associé exerçant son activité dans une société de personnes relevant de l’impôt sur le revenu sont exonérées d’impôt sur le revenu à condition : - que l’activité ait été exercée pendant au moins 5 ans ; - que le cédant ne contrôle pas l’entreprise cessionnaire, c’est-à-dire qu’il ne détienne pas plus de 50 % des droits de vote ou des droits dans les bénéfices sociaux de cette entreprise ; - que le cédant cesse toute fonction dans l’entreprise cédée et fasse valoir ses droits à la retraite dans les deux ans suivant ou précédant la cession. L’Administration fiscale a précisé que le régime est applicable en cas de cession de l’intégralité des parts dans une SCM concomitamment à la cession de 1 - Exonération des plus-values des petites entreprises en fonction du montant des recettes (article 151 septies du CGI) Ce dispositif est susceptible de concerner les médecins exerçant leur activité à titre individuel ou dans 3 Un dispositif de faveur existe également pour les plus-values immobilières à long terme (professionnelles) réalisées à l’occasion de la cession d’immeubles affectés par l’entreprise à sa propre exploitation ou de parts de sociétés à prépondérance immobilière relevant de l’impôt sur le revenu : un abattement de 10 % par année de détention au-delà de la 5ème est pratiqué, ce qui conduit à une exonération totale des plus-values réalisées sur des biens immobiliers détenus depuis plus de 15 ans (article 151 septies B du CGI). En matière de plus-values immobilières privées, le jeu des abattements ne conduit à une exonération qu’au bout de 30 ans. 4 Dans le cas d‘une cession de branche d’activité par une société passible de l’impôt sur les sociétés, l’exonération ne peut s’appliquer que si la société répond à la définition de PME communautaire, c’est-à-dire si elle emploie moins de 250 salariés et qu’elle réalise un CA annuel inférieur à 50M € ou a un total de bilan inférieur à 43M € . 5 Sauf si la société est à prépondérance immobilière et que l’associé y exerce son activité professionnelle. 11 LOM139 26/06/13 16:30 Page 12 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique CERTIFICATS : PRINCIPES ET RISQUES. clientèle (BOI-BIC-PVMV-40-20-20-20 n°160). Comme dans le dispositif précédent visé à l’article 238 quindecies du CGI, l’exonération s’applique à la totalité des plus-values dégagées à l’occasion de la cession, à l’exception des plus-values immobilières qui restent imposées dans les conditions de droit commun (application le cas échéant de l’abattement pour durée de détention prévu par l’article 151 septies B du CGI). L’exonération ne concerne pas les prélèvements sociaux de 15,50 % qui restent dus sur le montant de la plus-value. Ce régime est codifié à l’article 151 septies A du CGI. S’agissant de la cession de parts d’une société soumise à l’impôt sur les sociétés, un régime similaire est prévu à l’article 150-0 D ter du CGI. Dans ce régime, les plus-values de cession de titres d’une société à l’impôt sur les sociétés réalisées par des dirigeants partant à la retraite sont, sous certaines conditions, totalement exonérées d’impôt (les prélèvements sociaux restent dus) lorsque les titres sont détenus depuis plus de 8 ans. Pendant les 5 années précédant la cession, le cédant doit, entre autres conditions, avoir été dirigeant de la société et avoir détenu au moins 25 % des droits de vote ou des droits financiers. Comme dans le régime prévu à l’article 151 septies A, le cédant doit en principe cesser toute fonction de direction ou salariée dans la société et faire valoir ses droits à la retraite dans les deux ans suivant ou précédant la cession. En cas de cession des titres à une société, le cédant ne doit pas, à la date de la cession et pendant les 3 années suivantes, détenir de droits de vote ou de droits dans les bénéfices sociaux (un pourcentage maximal de 1 % est toutefois toléré). La loi de finances a prorogé ce régime jusqu’au 31 décembre 2017. Cela étant, la réforme annoncée dans le cadre des Assises de l’entrepreneuriat pourrait modifier quelque peu la donne. En effet, d’après la réforme annoncée, l’abattement de détention ne serait plus de 100 % après 8 ans de détention mais seulement de 85 %. Afin de ne pas pénaliser les chefs des petites entreprises qui partent à la retraite, il est toutefois prévu qu’un abattement complémentaire de 500 000 € soit pratiqué sur le montant de la plus-value. Il semblerait que ce volet de la réforme ne s’applique qu’à compter du 1er janvier 2014. Les départs en retraite effectués en 2013 pourraient donc continuer à profiter du régime actuellement en vigueur. A notre connaissance, la réforme ne vise pas le dispositif de départ à la retraite édicté par l’article 151 septies A pour les entrepreneurs individuels ou associés exerçant dans une société relevant de l’impôt sur le revenu. Ce dispositif resterait inchangé. 12 De même, les régimes d’exonération prévus par les articles 151 septies, et 238 quindecies du CGI ne semblent pas devoir être remis en cause. Pour la sécurité juridique de tous les candidats potentiels aux cessions de Cabinet et/ou départs à la retraite, il faut espérer que cette réforme soit adoptée rapidement et sa date d’entrée en vigueur clairement précisée, afin de ne pas bloquer les opérations projetées. Isabelle FOUCHARD-GODIN Avocat au barreau de Nantes Spécialiste en droit fiscal C O N S E I L N AT I O N A L D E L’ O R D R E : 1ER RENOUVELLEMENT PAR MOITIÉ, 13 JUIN 2013. ELUS : AQUITAINE : • DR JEAN-MARIE FAROUDJA • DR JEAN-MARCEL MOURGUES BOURGOGNE : • DR JEAN-FRANÇOIS GERARD-VARET BRETAGNE : • DR FRANÇOIS SIMON CENTRE : • DR PIERNICK CRESSARD CHAMPAGNE-ARDENNE : • DR JACKIE AHR CORSE : • DR NAPOLÉON LEOPOLDI FRANCHE-COMTÉ : • DR VIRGINIO ELLENA ÎLE-DE-FRANCE - (ESSONNE) : • DR ANDRÉ LEON ÎLE-DE-FRANCE - (HAUTS-DE-SEINE) : • DR MICHEL LEGMANN ÎLE-DE-FRANCE - (SEINE-ET-MARNE) : • DR ANDRÉ DESEUR ÎLE-DE-FRANCE - (VAL-DE-MARNE) : • DR BERNARD LE DOUARIN ÎLE-DE-FRANCE - (VAL-D’OISE) : • DR CHRISTIAN BOURHIS LORRAINE : • DR GILLES MUNIER MIDI-PYRÉNÉES : • PR STÉPHANE OUSTRIC NORD-PAS-DE-CALAIS : • DR FRANÇOISE STOVEN PAYS DE LA LOIRE : • DR JACQUES LUCAS • DR FRANÇOIS WILMET BASSE-NORMANDIE : • DR JEAN-YVES BUREAU POITOU-CHARENTES : • DR FRANÇOIS ARNAULT PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR : • DR BERNARD ARBOMONT RHÔNE-ALPES : • DR ANDRÉE PARRENIN • DR PATRICK ROMESTAING GUADELOUPE : TITULAIRE : • DR ALEX MOZAR SUPPLÉANT : • DR MARIUS BOREL RÉUNION-MAYOTTE : TITULAIRE : • DR JEAN-MICHEL BERAL SUPPLÉANT : • DR ABOOBAKAR ABDULLA L’ITT pénale : qu’est-ce que c’est ? " L’exercice de la médecine comporte normalement l’établissement par le médecin, conformément aux constatations médicales qu’il est en mesure de faire, des certificats, attestations et documents dont la production est prescrite par les textes législatifs et réglementaires… " Article R4127-76 CSP RÉSUMÉ Les médecins doivent rédiger des certificats. L’Ordre en a fait supprimer de nombreux demandés à tort. La rédaction doit être parfaite de ceux qui sont indispensables. Une rédaction imparfaite (ou la méconnaissance par le rédacteur de ce qui doit y figurer) est source de conflits, de plaintes et de sanctions par les juridictions disciplinaires, civiles et parfois pénales. Nous nous proposons de vous éviter ces déboires en vous rappelant quelques règles essentielles qui obéissent à des principes finalement simples reposant sur le fait que l’on ne peut certifier QUE ce que l’on a constaté personnellement et sans mettre en cause de tiers. Le certificat, document médico légal, engageant la responsabilité du médecin, est remis en main propre à l’intéressé pour en faire ce que bon lui semblera. L’ITT (Incapacité Totale de Travail) est une notion floue et qui prête trop souvent à confusion. Il paraît donc utile de rappeler l’essentiel de la législation, la signification de l’acronyme, son contenu et surtout les conséquences des certificats que les médecins peuvent être amenés à délivrer dans le cadre de violences volontaires, soit à la demande de la victime, soit lorsqu’ils sont réquisitionnés par l’autorité. MOTS-CLÉS Certificats médicaux, ITT pénale Les certificats : règles de rédaction et risques de l’écriture Encore un exposé de plus sur l’établissement des certificats médicaux, me direz-vous ; après maints articles dans les bulletins ordinaux qu’ils soient départementaux ou nationaux il n’est pas inutile d’en quelque sorte remettre le couvert et votre présence en nombre aujourd’hui est là pour témoigner de cette nécessité sinon de votre intérêt. Et vous avez raison… Il ne paraît pas inutile de rappeler que : - Les demandes de certificats représentent une des plaies chroniques de l’exercice médical quotidien. C’est particulièrement vrai pour les médecins généralistes et les psychiatres, spécialités le plus souvent concernées et en conséquence le plus souvent traduites pour ces cas devant la juridiction disciplinaire. Si la demande du patient peut paraître légitime, le praticien est pourtant, si j’ose dire, le seul maître de son destin dans la mesure où la rédaction du certificat est parfois une obligation, et dans la plupart des cas jamais une urgence ce qui devrait en permettre la réflexion. Hélas trop souvent les demandes arrivent dans le cours d’une consultation qui, pour les généralistes surtout, regroupe souvent plusieurs sujets d’inquiétude et le praticien, pris par le temps, écrit… S’il écrit en respectant les règles, il n’y aura dans la plupart des cas aucune conséquence bien que des praticiens, pour des certificats émis en cours de procédure de divorce et fort bien rédigés, puissent être mis en cause. Dans ces cas-là, bien entendu, l’issue judiciaire sera favorable aux médecins, mais que de temps et souvent d’argent perdu au cours de la procédure. Les chiffres sont à ce sujet éloquents : la mise en cause de certificats représente plus de 20 % des plaintes enregistrées auprès des Chambres disciplinaires de première instance. Quelles sont les règles de rédaction ? S’il en est une essentielle que vous devez retenir aujourd’hui et faire prospérer à l’intention de vos confrères c’est l’aphorisme suivant : Faits Médicaux Personnellement Constatés - FMPC. Cela doit être l’unique contenu d’un certificat. Voici encore quelques années, il n’était pas rare de prôner l’usage éventuel du conditionnel ou des guillemets pour transcrire certaines circonstances de survenue de faits relatés par le patient. Ces précautions prises, il était fréquent avant 2007 et la mise en place des conseils régionaux issus de la loi du 4 mars 2002 dite Loi Kouchner, d’obtenir une relaxe quand bien même une tierce person13 LOM139 26/06/13 16:30 Page 14 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique ne était mise en cause dans un certificat destiné à une autre et il n’était pas rare de voir innocenter des certificats où n’apparaissait aucun élément médical. Ce n’est plus vrai actuellement. Je vais maintenant vous dresser la liste des éléments à prendre en compte pour la bonne rédaction d’un certificat : Le matériel : Le papier à en-tête : indispensable bien qu’un certificat sur papier libre mais avec toutes les mentions manuscrites légales soit possible. La rédaction peut être manuscrite et dans ce cas sa lisibilité doit être parfaite d’un bout à l’autre de l’écrit. Au mieux il convient de recommander la rédaction informatique. • Les deux questions essentielles à poser : Pour qui ? Et Pourquoi ? - Pour qui ? toujours pour la personne concernée par le certificat, ou pour les enfants mineur, la personne détentrice de l’autorité parentale, le tuteur pour les majeurs incapables. - Pourquoi ? Parce qu’un certificat a toujours un but et en conséquence un destinataire que le médecin ne peut ignorer. Il n’est malheureusement pas rare lors d’audience en chambre disciplinaire d’entendre certains confrères expliquer pour leur défense qu’ils ignoraient la destination judiciaire du certificat alors qu’ils avaient euxmêmes écrits la mention " pour faire valoir ce que de droit ". Hormis les certificats obligatoires dont vous trouverez les principaux ci-après listés (naissance, décès, certificats de santé de l’enfant, vaccinations, maternité, certificats assurance maladie, maladie professionnelle, accident du travail, certificats d’internements, protection juridique, réquisition…), la rédaction d’un certificat peut toujours être refusée à la condition d’expliquer votre démarche ce qui peut parfois nécessiter un temps bien supérieur à celui pris par une éventuelle écriture… De la même manière qu’il faut savoir dire non aux enfants, il convient de savoir refuser à leurs parents les demandes illicites ou abusives. • un officier de police judiciaire chargé d’enregistrer les déclarations, • un juge aux affaires familiales qui doit déterminer le lieu de vie des enfants suite à une procédure de divorce. A chacun sa place et ses responsabilités. Aucun tiers ne doit être mis en cause : c’est une règle fondamentale. La date du certificat est celle du jour de sa rédaction… même si les faits et leur constatation sont antérieurs et alors le mentionner. La relecture est un élément essentiel et souvent oublié faute de temps. La signature est manuscrite, accompagnée si possible d’un coup de tampon. Ceci exclut de façon formelle les certificats qui seraient délivrés par courriel, d’ailleurs ils doivent être, suivant la formule bien connue délivrés en main propre et jamais à un tiers sauf les exceptions légales (mineur, majeur incapable). L’envoi d’un certificat par la poste ou la simple dépose dans la boîte aux lettres sont totalement à exclure. Garder toujours un double dans le dossier médical du patient (facilité par l’informatique). En cas de doute concernant la rédaction et sachant que celle-ci n’est jamais une urgence, il est toujours loisible de prendre conseil auprès des nombreux conseillers départementaux de l’ordre qui sont pour la plupart très au fait des problèmes liés à ces écrits et qui sauront trouver la formule adéquate pour rendre votre certificat exempt de toute faute déontologique. Dans le souci de simplifier les tâches administratives du médecin, une Circulaire ministérielle du 27 septembre 2011 relative à la rationalisation des certificats médicaux et à destination des caisses nationales de sécurité sociale et des ARS précise l’usage qui doit être fait des demandes de certificat médical. Ces documents ont vocation à être diffusés à destination tant des professionnels de santé, que des usagers ou des administrations et des organisations diverses qui ont à en connaître. La liste établie en coopération avec le Ministère a été mise en ligne sur le site du CNOM et publiée dans le Bulletin de l’Ordre. Les éléments du certificat : FMPC Ces faits résultent de votre interrogatoire et de l’indispensable examen clinique que vous devez pratiquer. Ne signaler les doléances du patient demandeur qu’avec la plus extrême prudence et au mieux s’abstenir… Après tout le médecin n’est pas : • un avocat ou une assistante sociale chargés de recueillir les confidences, 14 Dans ce document, un sort particulier est fait aux demandes abusives concernant les absences scolaires. Il est ainsi rappelé : • qu’il ne doit pas y avoir délivrance d’attestation ou de certificat médical sans examen (rappel du FMPC) conformément à l’article R 427-69 qui stipule que " l’exercice médical est personnel ; chaque médecin est responsable de ses décisions et de ses actes ". A ce sujet il n’est pas inutile de rappeler que la délivrance d’un certificat de non contre indication à la pratique d’une activité sportive ne doit être délivrée qu’après examen clinique du sujet. • en l’absence de texte nominatif l’exigeant, la délivrance d’un certificat n’est pas nécessaire, le plus dur étant de convaincre le demandeur… Qui n’a pas reçu de demande de certificat pour la pratique du billard de la pétanque ou, plus récemment, de non contre indication à la participation à une émission de jeu télévisé ! • dans le cadre de certificats ou d’attestations légalement exigibles, les attestations ou certificats doivent être simplifiés, harmonisés voire dématérialisés. Le certificat d’admission en EHPAD est un premier exemple de simplification administrative récente… qu’un décret a dû imposer face à la résistance des directeurs de certains établissements. été aussi vrai tant l’écriture d’un certificat en la matière est un exercice qui peut se révéler des plus périlleux. Cette catégorie de certificats représente en effet peu ou prou 80 % des certificats contestés devant les chambres disciplinaires de première instance. Face à une situation pour le moins perturbante, la compréhension voire la compassion ne peut s’exprimer qu’oralement, les écrits divers demandés voire exigés par les avocats étant la plupart du temps source de litiges ultérieurs (coups et blessures, état psychique d’un parent, santé et garde du ou des enfants… tout peut être matière à… plus prosaïquement " tous les coups sont permis "). En effet, même si vous avez l’impression que la place du médecin au sein de notre société semble moins importante qu’il y a quelques décennies, la parole et les écrits médicaux conservent toute leur valeur en matière judiciaire. Aussi ne la galvaudons pas par des écrits " inappropriés ", ce serait faire encore régresser la crédibilité et la dignité de notre profession. Les conséquences d’une mauvaise rédaction Le certificat de décès Même en l’absence de préjudice établi, tout certificat qui ne se baserait pas sur les règles édictées ci-dessus pourrait être qualifié de complaisant, d’immixtion dans les affaires privées ou de faux certificat et contrevenir ainsi aux articles R 4127- 28 (complaisance) et R 4127-51 du code de la santé publique (immixtion dans les affaires de famille). Pour être complet en matière déontologique, la lecture de l’article R 4127-76 du CSP précise les règles de délivrance et de rédaction des certificats. La rédaction d’un certificat présumé faux est également passible de sanction pénale par référence aux articles 441-1, 441-7 et 441-8 du code pénal. Les sanctions prononcées peuvent être lourdes allant de 1 an à 2 ans d’emprisonnement et de 15 000 € à 45 000 € d’amende. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, une réparation devant la juridiction civile peut être demandée par les victimes du préjudice causé par l’écrit délictueux. Ces derniers seront d’autant plus déterminés à demander cette réparation que le certificat aura été jugé fautif par la juridiction disciplinaire. Le départ de feu " TARTEMPION " ne doit pas être le prétexte à l’extinction du secret médical. La violation de l’article 4 du code de déontologie est en effet le risque de la rédaction de ce certificat. Les certificats de coups et blessures Il est remarquable de constater que lors d’accidents de la voie publique, ces certificats sont la plupart du temps correctement rédigés, en tout cas non répréhensibles sur le plan déontologique, car ils posent souvent le problème de fixation l’ITT qui vous sera présenté dans quelques instants par le Dr Faroudja. Mais on ne s’explique pas pourquoi, lorsque ces certificats sont rédigés à l’occasion d’agression, l’identité du responsable présumé est révélée de manière plus ou moins claire mais compréhensible. A-t-on jamais vu un certificat de coups et blessures suite à un accident d’automobile faire mention de l’identité du conducteur du véhicule opposé ? L’arrêt de travail Pour terminer, il convient d’attirer votre attention sur les certificats qui posent le plus de problèmes... et de ce fait induisant le plus de sanctions. Mention spéciale à ce certificat de pratique quotidienne voire pluri-quotidienne depuis l’obligation, pour les salariés du privé, d’y faire figurer par le médecin le motif de l’arrêt. En un an et depuis les évènements hyper-médiatisés survenus à France-Télécom, nous avons eu l’occasion de juger en Ile de France pas moins de 5 certificats mentionnant le mot " harcèlement ". En matière de divorce, le meilleur certificat est celui que l’on n’écrit pas. Cet aphorisme n’a jamais Certes, il s’agit du feuillet 1 dont l’assurance maladie est normalement la seule destinataire. Malheureusement les praticiens n’adressent pas 15 LOM139 26/06/13 16:30 Page 16 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique eux-mêmes, comme cela devrait être fait, du moins en matière d’AT ce premier volet aux services de l’assurance maladie et l’itinéraire de l’écrit est alors inéluctablement le même : photocopie, avocat, dossier aux prud’hommes dont l’ensemble des pièces est communiqué à l’employeur qui porte plainte… Les certificats demandés par les compagnies d’assurance à l’occasion de la demande d’un prêt par exemple : Ils ne doivent être le prétexte d’aucune atteinte au secret médical ; c’est dire que la rédaction des formulaires des assurances ne doit comporter le moindre risque d’effet boomerang, celui-ci étant la résultante du refus par l’assurance de couvrir les conséquences de faits médicaux révélés par votre écriture, quand bien même le patient vous aurait délivré par écrit de votre obligation de secret, pouvoir qui n’appartient à personne. Depuis l’application de la loi du 4 mars 2002 et la possibilité pour le patient de se faire remettre les éléments objectifs de son dossier médical, le patient devient ainsi maître de son destin. Vous devez expliquer ces faits à vos patients en leur recommandant de communiquer eux –mêmes les pièces médicales demandées et en les mettant en garde contre l’omission volontaire de communication qui les mettrait en contravention avec l’article L 113-2 2° et 3° du code des assurances et ses conséquences stipulées dans les articles L 113-9 et L113-8 du même code pouvant avoir des conséquences importantes tant en matière de couverture assurantielle qu’en matière pécuniaire. Pour ce qui est du dossier à la souscription du contrat : médecin d’une personne vous ne devez pas l’établir. Les certificats d’internement Certificats légaux régis par les articles L 3212-1 et 3213-1 et suivants du code de la santé publique ils sont parfois l’occasion de comportements médicaux quasi surréalistes. Certificats lourds de conséquence, leur rédaction ne peut résulter que de l’observation et/ou de l’examen du patient luimême et non des simples déclarations de l’entourage. Deux affaires de certificats d’HDT viennent d’être traitées en juridiction disciplinaire d’Île-de-France pour le même motif : certificat fait sur la seule foi de déclaration de tiers sans même avoir rencontré, voire pour un cas même connu le patient concerné par l’internement ! Des lourdes sanctions de l’ordre de suspension de plusieurs mois, confirmées en appel, ont été prononcées contre les médecins fautifs. Il est conseillé d’utiliser la procédure de signalement au Procureur de la République voire aux services sociaux par l’intermédiaire chaque fois 16 que nécessaire et principalement dans des affaires concernant des enfants ou des adultes majeurs ou handicapés. En la matière souvenez-vous qu’aucun signalement établi en bonne et due forme (article 226-14 du code pénal) ne peut être poursuivi devant quelque juridiction que ce soit et que loin d’alourdir une procédure elle l’éclaircit en apportant des éléments indubitables conférés par les résultats des diverses enquêtes demandées par les instances judiciaires. Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que l’absence de signalement d’un cas de maltraitance peut constituer une faute déontologique et pénale. Signaler la maltraitance, ce n’est pas désigner l’auteur ? Un dernier mot sur l’attestation qui n’est pas un certificat… mais qui peut le devenir en cas de rédaction inappropriée. L’usage de l’attestation destinée à être produite en justice et régie par les articles 200 à 203 du NCPC et l’article 441-7 du Nouveau code pénal est possible pour tous, y compris bien entendu pour le médecin ; il est obligatoire d’y mentionner son état civil, son adresse et d’ y faire figurer sa profession et des liens éventuels avec l’intéressé. Mais le problème est autre : la rédaction ne peut concerner une personne à laquelle on prodigue des soins ou alors elle doit être exempte de toute allusion à un fait d’ordre médical et il convient d’éviter notamment l’usage du papier à en-tête et du tampon professionnel. Les modèles d’attestation sont souvent complaisamment fournis par les avocats des bénéficiaires. Ils peuvent être également téléchargés par voie électronique. En tout cas pas dans des attestations de diagnostic ou de fait médical ! Deux dernières remarques pour conclure avant de céder la parole au Docteur Jean-Marie Faroudja. Cette présentation ne se veut aucun caractère exhaustif en matière de rédaction de certificat. Il s’agit de vous apporter l’éclairage actualisé des écrits médicaux produits par nos confrères pris souvent entre l’enclume d’une société de plus en plus demandeuse d’écrits et de parapluies en tout genre et le marteau toujours possible de la chambre disciplinaire ordinale, voire des juridictions civile et pénale. Dernière observation : en ces temps de pénurie de temps médical, il est souvent plus " chronophage " d’expliquer l’absence de délivrance d’un certificat que de le rédiger, mais rappelons nous que l’éducation du patient fait partie intégrante de notre exercice quotidien et qu’il est de notre devoir de la réaliser. L’ITT pénale : qu’est-ce que c’est ? avec beaucoup de circonspection et de prudence, le retentissement psychologique de l’agression. Circonstances Peut être prévue l’hypothèse d’un deuxième examen (stress post traumatique), voire d’un examen dit de second recours par un spécialiste ou une UMJ. La victime de coups et blessures volontaires peut consulter un médecin et lui demander un certificat d’Incapacité Totale de Travail (ITT) susceptible d’être produit en Justice. Il ne peut le refuser (articles R642-1 du Code Pénal1 et L4163-7 du CSP2) ; de même lorsque l’autorité le sollicite par réquisition écrite et dûment établie (articles 60 et 77-1 du Code de Procédure Pénale3). La définition… La définition officielle n’existe pas…ce concept est confus dans l’esprit des médecins qui avaient entendu parler d’Incapacité Totale de Travail Personnel dans l’article 309 de l’ancien Code Pénal, et qui, désormais, trouvent le seul terme d’Incapacité Totale de Travail dans l’article 222111 du Code Pénal de 1994. Cette notion d’ITT, très mal connue, est à distinguer de l’ITT (Incapacité Temporaire Totale qu’il vaudrait mieux appeler " déficit fonctionnel temporaire "), et de l’Arrêt de Travail destiné aux Caisses. Le contour de l’ITT Pénale ne peut donc s’apprécier qu’à travers diverses jurisprudences qui entendent : incapacité à " faire son travail personnel ", et non à " faire son travail professionnel ". Cette précision permet d’attribuer une ITT à un actif, un enfant, un infirme, un retraité, un chômeur, etc. De plus, cette Incapacité peut être totale mais non absolue, d’où les ambigüités et les aléas de l’interprétation… On en déduit, de manière consensuelle, que l’ITT est la durée de la gêne réelle et globale éprouvée par la victime pour effectuer certains gestes de la vie courante, mais pas forcément tous ces gestes. En un mot, la victime a-t-elle besoin de quelqu’un pour accomplir des gestes qu’elle effectuait seule jusqu’alors ? Est-elle hospitalisée ? si oui estelle en ITT ? Au médecin d’en estimer la durée sans méconnaître les conséquences juridiques d’une telle appréciation hélas bien subjective… Le certificat Il doit être réalisé avec précision, et précautions, selon les règles générales sur lesquelles nous ne reviendrons pas. Rappelons seulement qu’il ne doit faire état que de Faits Médicaux Personnellement Constatés par le médecin, au moment de l’acte médical, même si les faits datent de plusieurs jours. Il peut être accompagné de schémas et/ou de photos. Il ne faut pas utiliser des termes réservés à la qualification pénale du juge : harcèlement, viol… Excluant toute pression de la part du demandeur, voire des services de Police, le certificat est remis en main propre à la victime lorsque c’est elle qui le demande (ou à son tuteur légal) et à l’autorité judiciaire lorsque réquisition il y a eu. Le médecin doit normalement fixer l’ITT, à moins qu’il ne soit pas en mesure de le faire. Et dans ce cas il doit en informer le demandeur et l’adresser à un tiers compétent. Seul le Juge sera en droit de qualifier les faits. En général, il prononcera la sanction en se reposant, sur la durée de l’ITT annoncée. C’est dire combien lourdes peuvent être les conséquences d’un certificat d’ITT pénale… Il faudra donc bien apprécier, outre les lésions et doléances, l’évaluation de douleurs invalidantes et la capacité pour la victime, compte tenu de son statut, d’accomplir les actes essentiels de la vie (satisfaire ses besoins naturels, s’habiller, manger, se laver, sortir pour faire ses courses, se déplacer, et, pour un enfant…jouer). L’état psychologique doit également être estimé en tenant compte d’une évolution ultérieure possible. Évaluation lors de l’examen Le barème Comme pour tout acte médical, l’interrogatoire est capital. Il doit permettre de se renseigner sur les circonstances de l’agression et le statut de la victime, avec empathie, certes, mais sans prendre partie. La profession de la victime ne doit pas être prise en compte dans l’évaluation de l’ITT pénale. • ITT inférieure ou égale à 8 jours : Simple contravention (article R624-1 et R625-1 du code pénal) : amende sauf si les violences entrent dans le cadre de la vie conjugale (conjoints, concubins, ou ex.). Elles sont alors considérées comme un délit (article 222-13 du code pénal) : peine de prison et amende. L’examen clinique, en s’aidant éventuellement d’un schéma utilisé dans les Unités Médico Judiciaires, s’attachera à relever avec précision et de façon objective les localisations et la nature des lésions observées. Devra aussi être noté, et • ITT au-delà de 8 jours, ou circonstances aggravantes, il s’agit d’un délit : Peine de prison et amende (article 222-7, 222-13 du code pénal) 17 LOM139 26/06/13 16:30 Page 18 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique A PROPOS DU STATIONNEMENT A NANTES Les circonstances aggravantes (code pénal 222-14) RÉFÉRENCES • Mineur de 15 ans, personne vulnérable, ascendants, agents publics chargés d’une mission d’intérêt public, concierges, professions de santé, victime discriminée… Concubins, conjoints, pacsés… • Violences sexuelles • En réunion, en état d’ivresse, avec préméditation, avec arme ou menace armée… • En cas de mort, de graves séquelles • Si " criminalisation des violences " : Assises Une copie est à conserver par le médecin. 1 - Bulletin de l’Ordre n°9 de janvier-février 2010 ; n°17 de mai-juin 2011. Arrêt de travail Le certificat peut mentionner l’existence de la délivrance d’un arrêt de travail, il est délivré pour employeur et Caisses, et de durée possiblement différente. A la différence de l’ITT, cet arrêt tient compte de la profession de la victime. Il appartient au médecin de bien expliquer à la victime la différence entre ITT pénale et arrêt de travail. Conclusion ITT… Mal nommée et trop souvent Mal connue ! Parlons donc d’ITT Pénale en l’opposant à l’ITT Civile (Incapacité Temporaire Totale…). N’aurait-on pu parler d’Incapacité de " Travail Corporel " puisqu’il s’agit finalement du retentissement sur la vie personnelle et de la possibilité ou non de pouvoir effectuer les gestes essentiels de la vie ? Pour simplifier au mieux… ce qu’il convient de retenir : La victime de coups et blessures volontaires a-telle besoin de quelqu’un pour accomplir des gestes qu’elle effectuait seule jusqu’alors ? Si oui, elle est en ITT. La victime de coups et blessures volontaires est-elle hospitalisée ? Si oui, elle est en ITT. Reste, dans les deux cas, à déterminer la durée sans en méconnaître les conséquences… Dr Philippe Garat Vice-Président du Conseil départemental de Seine et Marne, Trésorier du Conseil régional d’Ile de France, Membre de la chambre disciplinaire de première instance d’Île-de-France. Dr Jean-Marie Faroudja Président du conseil départemental de la Dordogne, Conseiller national. 18 2 - Droit de la santé-Lamy S.A.- Avril 2007. 3 - Tout prévoir- L’Espace FMC-novembre 2011 n° 426. 4 - Certificats…attention pièges ! Jean-Marie Faroudja, Bichat 2011. 5 - HAS : certificat médical initial concernant une personne victime de violences. Octobre 2011 Chambre criminelle de la cour de Cassation, 6 octobre 1960, 30 juin 1999 n°98-81.267. TEXTES DE RÉFÉRENCES 1 – Code Pénal - Article 222-11 : Modifié par Ordonnance n°2000916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002. Les violences ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende. - Article R642-1 : Le fait, sans motif légitime, de refuser ou de négliger de répondre soit à une réquisition émanant d’un magistrat ou d’une autorité de police judiciaire agis-sant dans l’exercice de ses fonctions, soit, en cas d’atteinte à l’ordre public ou de sinistre ou dans toute autre situation présentant un danger pour les personnes, à une réquisition émanant d’une autorité administrative compétente, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 2éme classe. 2 – CSP - Article L4163-7 : Modifié par Ordonnance n°2000916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002. Est puni de 3750 euros d’amende le fait : Pour un médecin, de ne pas déférer aux réquisitions de l’autorité publique. 3 – Code de Procédure Pénale - Article 60 (flagrance) : Modifié par Loi n°99-515 du 23 juin 1999 - art. 12 JORF 24 juin 1999. S’il y a lieu de procéder à des constatations ou à des examens techniques ou scientifiques, l’officier de police judiciaire a recours à toutes personnes qualifiées. - Article 77-1 (enquête préliminaire) : Modifié par Loi n°99-515 du 23 juin 1999 - art. 12 JORF 24 juin 1999. S’il y a lieu de procéder à des constatations ou à des examens techniques ou scientifiques, le procureur de la République ou, sur autorisation de celui-ci, l’officier de police judiciaire, a recours à toutes personnes qualifiées. LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LOIRE ATLANTIQUE EST RÉGULIÈREMENT CONFRONTÉ AUX DIFFICULTÉS QUE RENCONTRENT LES MÉDECINS DE L'AGGLOMÉRATION NANTAISE POUR STATIONNER LORSQU'ILS SONT APPELÉS EN VISITE AU DOMICILE DE PATIENTS ÂGÉS, EN HAD, EN FIN DE VIE, ET DE TOUTES SITUATIONS QUI NÉCESSITENT LE DÉPLACEMENT DU MÉDECIN À LEUR DOMICILE. Afin d'avoir une vision claire et sans ambiguïté, nous nous sommes rendus à la Mairie de Nantes et avons rencontré les élus responsables des problèmes de stationnement. Voici donc les mesures prises par la ville de Nantes pour faciliter l'exercice de notre profession, 1 - Tous les professionnels de santé peuvent obtenir auprès de : "l’ Espace accueil Nantes Gestion Equipement (NGE) 14 - 16 rue racine. Tél. : 02.51.84.94.51. " une carte de véhicule professionnel mobile qui leur donne droit à un macaron à apposer sur le parebrise et une carte rechargeable. Cette carte coûte 23 € à l'année, en année glissante et permet de stationner pour 80 centimes de l'heure dans toutes les zones de stationnement payant de la ville sans limitation de secteur. Ce dispositif n'est pas destiné aux médecins ayant leur cabinet en secteur payant à la recherche de facilités tarifaires pour remiser leur véhicule en journée (en tout état de cause prix revenant à 8 €/jour sur une base de 10 heures, soit 160 €/mois, ce qui n'est pas forcément intéressant par rapport au coût de location d'un garage privé ou d'un abonnement dans un parc en enclos ou en ouvrage). Comment obtenir votre carte ? Professionnel de santé / aide à domicile : munissez-vous de votre carte professionnelle et du certificat d’immatriculation de votre véhicule. Adressez votre demande par mail ([email protected]), par fax (02.51.84.94.50.) ou par courrier (NGE, 14-16 rue Racine 44000 NANTES). 2 - Un professionnel de Santé, Concernant cette dernière opération, il vous appartient de transmettre préalablement les dates et heures prévisibles des interventions à la Mairie de Nantes. Comment obtenir votre badge ? Professionnel de santé : munissez-vous de votre carte professionnelle et du certificat d’immatriculation de votre véhicule. Adressez votre demande par mail ([email protected]), par fax (02 51 84 94 50) ou par courrier (NGE, 14-16 rue Racine 44000 NANTES). 3 - L’après-midi et seulement l'aprés- midi, il est possible de stationner au maximum 30 minutes sur les emplacements réservés aux livraisons. Bien évidemment le caducée du médecin devra être apposé sur le pare-brise bien en évidence. Les élus de la Ville de Nantes nous ont assuré que les agents de NGE vont être notifiés de ces mesures. Nous espérons que ces informations pourront faciliter votre exercice quotidien. Docteurs P. EVANO et J.F. ALLARD INVITATION AUX MÉDECINS DE L'AGGLOMÉRATION NANTAISE, CLIC, MAISON DES AIDANTS, MAIA, UNITÉ COGNITIVO-COMPORTEMENTALE, ÉQUIPE MOBILE GÉRIATRIQUE, ÉQUIPES SPÉCIALISÉES ALZHEIMER... NOUVEAUTÉS DU RÉSEAU ET DES SERVICES HOSPITALIERS OU PRIVÉS DÉDIÉS À LA PERSONNE ÂGÉE… EN QUOI PEUVENT-ILS VOUS ÊTRE UTILES, À VOUS, VOS PATIENTS ÂGÉS, LEURS AIDANTS ? VENEZ ÉCHANGER AVEC LES ACTEURS DU RÉSEAU DE L'AGGLOMÉRATION NANTAISE AUX " RENCONTRES GERONTOLOGIQUES " MARDI 24/09/2013 À 20H00 SALLE DE RÉUNION DU s'il doit effectuer une visite en zone piétonne, peut signaler sa venue à la borne d'appel située à l'entrée de la rue. Un agent de la NGE lui permettra l'accès dans la zone piétonne pour une durée de 20 mn maximum. CONSEIL DE L'ORDRE DE LOIRE-ATLANTIQUE 8, RUE DU CHERCHE MIDI NANTES En tant que professionnel de santé, vous pouvez disposer d’un badge vous permettant d’accéder à l’aire piétonne avec votre véhicule pour une durée limitée (120 minutes pour les professionnels de santé en visite). DR DELPHINE PIOLET CONSEIL GÉNÉRAL DE LOIRE-ATLANTIQUE MÉDECIN - DIRECTION DE LA SOLIDARITÉ TÉL. 02.51.17.21.48 ET 06.88.23.85.34. [email protected] LE PROGRAMME DÉFINITIF AINSI QU' UN BULLETIN D’INSCRIPTION VOUS SERONT ENVOYÉS PROCHAINEMENT PAR VOIE POSTALE 19 LOM139 26/06/13 16:30 Page 20 D O S S I E R P R AT I Q U E P R O F E S S I O N N E L EHPAD et Médecins Libéraux 20 Le Conseil National de l’Ordre des Médecins avait déposé un recours contre le décret du 30 décembre 2010 relatif à l’intervention des professionnels de santé exerçant à titre libéral en EHPAD et contre l’arrêté du même jour fixant les modèles de contrats types. Dans l’attente, il conseillait donc aux praticiens qui souhaitaient signer ces contrats, de les signer en y joignant un certain nombre de réserves. La décision du Conseil d’Etat en date du 20 mars 2013 nous amène à vous apporter un certain nombre de précisions concernant ces contrats : 1- Le contrat est obligatoire Le Conseil de l’Ordre des Médecins (aussi bien National que Départemental) estimait que la prise en charge d’un patient par son médecin traitant dans l’EHPAD, qui est devenu son domicile, ne pouvait être subordonnée à la signature d’un contrat. Le Conseil d’Etat a jugé que la loi avait rendu obligatoire cette signature et " a exclu l’intervention dans ces établissements de professionnels de santé qui auraient refusé de signer un tel contrat. " 2- Le Code de Déontologie Médicale doit être respecté Le Conseil d’Etat a reconnu que les médecins intervenant en EHPAD restent soumis à la Déontologie. L’arrêt du Conseil d’Etat précise que les dispositions du contrat type " ne peuvent être regardées comme imposant au professionnel de santé libéral de recourir à certains actes ou de renoncer aux prescriptions qu’il estimerait nécessaire aux patients. " En conclusion, les modalités particulières d’exercice du médecin traitant ne sont pas si particulières au regard de sa pratique habituelle et tiennent plus à ses devoirs déontologiques (continuité des soins, constitution d’un dossier médical, coordination avec les autres intervenants, respect des bonnes pratiques gériatriques…) qu’à la signature d’un contrat. 4- Dossiers médicaux EN BREF : Le Conseil National rappelle la nécessité pour les praticiens de s’assurer que l’annexe au contrat (prévue à l’article 3-1 du contrat) détaillant les conditions propres à assurer la confidentialité des dossiers médicaux leur a bien été communiquée comme la réglementation y oblige l’établissement. • Les EHPAD doivent vous proposer ces contrats et vous devez les signer pour pouvoir y intervenir. • Les règles du Code de Déontologie Médicale doivent toujours être respectées. • Les facultés de rétractation et de résiliation qui étaient contenues dans le contrat type sont caduques. Elodie AVERTY-PIGEON Le dossier médical en médecine du travail est-il directement transmissible au salarié ? 3- Rupture du contrat Le Conseil National avait relevé dans son recours que le droit de rétractation de deux mois ouvert au chef d’établissement à compter de la signature du contrat réduisait à néant le libre choix du résident. Il en allait de même de la résiliation dès lors qu’elle permettait au chef d’établissement de priver le patient du praticien qu’il avait choisi. Ces deux mesures ont donc été purement et simplement annulées par la décision du Conseil d’Etat (le contrat type a donc été modifié en conséquence). Pour les médecins qui ont signé le contrat avant cette décision du Conseil d’Etat, celle-ci rend caduques les facultés de rétractation et de résiliation qui y étaient contenues. La loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites a reconnu l’existence d’un dossier médical en médecine du travail. Alors que la loi du 4 mars 2002 dite loi Kouchner avait ouvert la possibilité au patient d’accéder de façon directe à son dossier médical et de la même façon au salarié à son dossier en médecine du travail, ces nouvelles dispositions législatives ont semé le doute dans l’esprit de certains médecins du travail. En effet, si l’article L.4624-2 du code du travail défini désormais le contenu du dossier médical en médecine du travail, il précise également : " Ce dossier ne peut être communiqué qu’au médecin de son choix, à la demande de l’intéressé ". Ainsi, certains services de santé au travail avaient donné pour consigne aux médecins du travail de demander aux salariés qui souhaitaient obtenir communication de leur dossier de désigner un médecin intermédiaire. Or, comme le rappelle un autre alinéa de cet article : " Le travailleur, ou en cas de décès de celui-ci toute personne autorisée par les articles L.1110-4 et L.1111-7 du code de la santé publique, peut demander la communication de ce dossier ". En faisant référence à la loi du 4 mars 2002, le code du travail confirme donc le droit d’accès direct du salarié à son dossier médical en médecine du travail sans que l’on puisse lui imposer un médecin intermédiaire. Carole JOSSE 21 LOM139 26/06/13 16:30 Page 22 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique HÔPITAUX MILITAIRES À PORNIC Pendant la guerre 1914-1918 L a commune actuelle de Pornic, qui faisait partie de la Circonscription de la 11ème Région Militaire basée à Nantes (cette Région Militaire comprenait les départements du Finistère, du Morbihan, de la Loire-Inférieure, et de la Vendée), a compté jusqu’à trois hôpitaux militaires pendant la guerre 1914-1918. Tout d’abord, l’hospice - hôpital civil bien connu, route de Nantes (rue du Maréchal Foch actuelle), qui comportait 30 lits. C’était une filiale de l’Hôpital Complémentaire n° 36 de Nantes (H.C. 36 en jargon militaire) qui était installé dans les locaux de l’école normale d’institutrices, Villa Maria, 136 rue de Rennes à Nantes. Ensuite, le Pensionnat Saint-Joseph (qui à l’époque ne faisait bien sûr pas partie de la commune de Pornic mais de celle du Clion), situé à la Fontaine aux Bretons. Il avait été mis à disposition de l’autorité militaire dès le 31 août 1914 (la guerre avait été déclarée par l’Allemagne à la France le 3 août 1914) pour servir de dépôt de convalescents, et avait reçu son premier militaire le 7 septembre 1914 ; l’annexe du pensionnat fut rapidement réquisitionnée, dès le 23 septembre 1914. Il changea par la suite souvent de statut et d’appellation, qu’on en juge : le 20 janvier 1915 il devint une annexe de l’Hôpital Dépôt de Convalescents n° 1 de Nantes (H.D.C. 1 – Salle Mauduit - 10 rue Arsène Leloup à Nantes), puis fut ensuite lui-même un Hôpital Dépôt de Convalescents sous le nom d’H.D.C. 1 ter. Le 5 juillet 1916 il devint autonome sous le nom d’Hôpital Complémentaire n° 65 (H.C. 65), puis fut mis en réserve du 12 mars au 14 juin 1917, faute d’occupation suffisante et pour limiter les frais. Pour finir, il se transforma en annexe de l’Hôpital Militaire (H.M.) Broussais de Nantes (qui avait été inauguré seulement le 1er juillet 1914) à partir du 1er avril 1919, et ne ferma que le 21 mai 1921. Il compta de 110 à 424 lits selon les périodes. E nfin, plus étonnant, le Casino du Môle fut également un hôpital militaire, appelé Hôpital Bénévole n° 164 bis (H.B. 164 bis). Dans la séance du 24 septembre 1914 du conseil municipal de Pornic, le maire de Pornic, M. Louis SIMON, expose que le Préfet de Loire-Inférieure a demandé qu’en échange de l’annulation de l’envoi de cent réfugiés ou évacués français à Pornic, tous les efforts et toutes les bonnes volontés soient consacrés à l’installation d’un hôpital temporaire destiné à recevoir des blessés. Le maire a pensé que le Casino du Môle était tout indiqué pour cette cause. M. Buisson qui a été consulté a mis son immeuble à la disposition de la commune. C et hôpital ouvrit donc le 1er décembre 1914 avec 35 lits, et ne ferma que le 31 mars 1917. Le casino était une filiale de l’Hôpital Militaire Baur à Nantes (qui fut installé en six semaines dans les jardins de l’hospice général Saint-Jacques à Nantes en septembre 1914 lors de la 1ère bataille de la Marne ; il fut dénommé à une date indéterminée Hôpital Complémentaire n° 57 mais sera cependant toujours mentionné comme Hôpital Militaire Baur ; huit baraquements identiques en bois avaient été édifiés). Alors que nous célébrerons l’année prochaine le centenaire du début de cette 1ère Guerre Mondiale, il nous a paru intéressant de rappeler ces faits quelque peu oubliés depuis le temps. P.S. : Les communes de La Bernerie et Préfailles eurent également chacune deux Hôpitaux Bénévoles sur leur territoire. Séance du 24 septembre 1914 Organisation d’un hôpital temporaire au Casino du Môle. L’an mil neuf cent quatorze, le vingt-quatre septembre, à huit heures du soir, le Conseil Municipal s’est réuni au lieu ordinaire de ses séances sous la présidence de M. Louis Simon, maire. Étaient présents : MM. Buffard, Ménandeau, Audrain, Fortineau (Louis), Pinscloux, Gautier et Laraison. Maison des Frères de Saint-Joseph au Clion - Archives Départementales de Loire-Atlantique 22 Absents : MM. Du Mouza, Chauvin, Malaboeuf, Collection privée Bichon, Coursin, Dumas et Fortineau (Felix) ; ces trois derniers sont mobilisés. Monsieur Menandeau est nommé secrétaire. Le maire expose que l’envoi annoncé de 100 réfugiés ou évacués français ou réfugiés, pour Pornic, n’aura pas lieu, et que M. Le Préfet en lui donnant verbalement connaissance de cette décision a demandé qu’en échange tous les efforts et les bonnes volontés soient consacrés à l’installation d’un hôpital temporaire destiné à recevoir des blessés. Le maire a pensé que le Casino du Môle était tout indiqué pour cette cause. M. Buisson qui a été consulté a mis son immeuble à la disposition de la commune. 23 LOM139 26/06/13 16:30 Page 24 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique Le maire estime qu’en faisant appel à la générosité et au patriotisme de la population, beaucoup de familles prêteraient leur concours à l’aménagement du Casino ; la souscription ouverte pour les réfugiés et évacués se confondrait avec celle qui va s’ouvrir pour les blessés et auxquelles viendrait s’adjoindre la subvention de l’État qui est de 1f 50 environ par blessé et par jour. Le Casino du Môle vers 1910 TABLEAUX DES MALADIES PROFESSIONNELLES CHANGEMENTS IMPORTANTS POUR LES LÉSIONS DE LA COIFFE DES ROTATEURS. SUITE AU DÉCRET DU 17 OCTOBRE 2011, CERTAINES CONDITIONS DE PRISE EN CHARGE DES MALADIES PROFESSIONNELLES CONCERNANT LES PATHOLOGIES DE L’ÉPAULE ONT ÉTÉ MODIFIÉES. LE PARAGRAPHE A " ÉPAULE " DU TABLEAU 57 DES MALADIES PROFESSIONNELLES SE PRÉSENTE AINSI : " A. – ÉPAULE " DÉSIGNATION DE LA MALADIE : TENDINOPATHIE AIGUË NON ROMPUE NON CALCIFIANTE AVEC OU SANS ENTHÉSOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS. Il estime aussi que le crédit de 6 000 francs voté précédemment pour faire face aux dépenses nouvelles de toutes natures occasionnées par la guerre pourrait servir à venir en aide au Comité de la Croix Rouge sous les auspices de laquelle est installée l’ambulance du Casino. Il invite le Conseil à délibérer. Le Conseil Municipal, après délibération, est unanime à approuver dans son ensemble l’exposé fait par le maire. Ainsi délibéré en séance les dits jours, mois et an. Signatures de MM. Simon, Buffard, Ménandeau, Fortineau, Pinscloux, Gautier, et Laraison (manque celle de M. Audrain) Docteur Y. BLIN DÉLAI DE PRISE EN CHARGE : 30 JOURS LISTE LIMITATIVE DES TRAVAUX : TRAVAUX COMPORTANT DES MOUVEMENTS OU LE MAINTIEN DE L’ÉPAULE SANS SOUTIEN EN ABDUCTION (**) AVEC UN ANGLE SUPÉRIEUR OU ÉGAL À 60° PENDANT AU MOINS 3 H 30 PAR JOUR EN CUMULÉ. Collection privée Bibliographie : • Olier, François & Quenec’hdu, Jean-Luc – Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918 – Tome I France nord-ouest – Ysec Éditions – 2008 DÉSIGNATION DE LA MALADIE : RUPTURE PARTIELLE OU TRANSFIXIANTE DE LA COIFFE DES ROTATEURS OBJECTIVÉE PAR IRM (*). DÉLAI DE PRISE EN CHARGE : 1 AN (SOUS RÉSERVE D’UNE DURÉE D’EXPOSITION D’UN AN) LISTE LIMITATIVE DES TRAVAUX : TRAVAUX COMPORTANT DES MOUVEMENTS OU LE MAINTIEN DE L’ÉPAULE SANS SOUTIEN EN ABDUCTION (**) : - AVEC UN ANGLE SUPÉRIEUR OU ÉGAL À - AVEC UN ANGLE SUPÉRIEUR OU ÉGAL À 60° PENDANT AU MOINS DEUX HEURES PAR JOUR EN CUMULÉ OU 90° PENDANT AU MOINS UNE HEURE PAR JOUR EN CUMULÉ. • Riotte, Jean http://pages14–18.mesdiscussions.net/pages1418/ForumPages-d-Histoire-service-sante-1914-1918/hopitaux-militaires-11eme-sujet_65_1.htm - 2007 (*) OU UN ARTHROSCANNER EN CAS DE CONTRE-INDICATION À L’IRM (**) LES MOUVEMENTS EN ABDUCTION CORRESPONDENT AUX MOUVEMENTS ENTRAÎNANT UN DÉCOLLEMENT DES BRAS PAR RAPPORT AU CORPS. • Archives départementales de Loire-Atlantique – Fonds d’archives numérisés – Délibérations municipales – Pornic – 1911-1914 – pp. 44-45 - http://www.loire-atlantique.fr/jcms/cg_31241/fonds-d-archives-numerises LES PORTES-OUVERTES DU PLATEAU TECHNIQUE MÉDICO-CHIRURGICAL DU CHU DE NANTES INSCRIT DANS LE PROJET MÉDICAL DU CHU, L’OUVERTURE DU PLATEAU TECHNIQUE MÉDICO CHIRURGICAL À L’AUTOMNE 2013 VA RÉORGANISER LES SERVICES DE SOINS, AFIN DE PROPOSER AUX PATIENTS DE L’AGGLOMÉRATION NANTAISE UNE PRISE EN CHARGE DE QUALITÉ ET DE SÉCURITÉ OPTIMALE. AU CŒUR DE L'ÎLOT HOSPITALIER " HÔTEL-DIEU ", LE PLATEAU TECHNIQUE MÉDICO-CHIRURGICAL EST ORGANISÉ EN QUATRE PLATEAUX QUI PERMETTRONT DE REGROUPER LA RÉANIMATION ET TOUS LES BLOCS-OPÉRATOIRES DE L’HÔTEL DIEU (22 SALLES), DE CRÉER UNE UNITÉ CHIRURGICALE AMBULATOIRE ET DE TRANSFÉRER LA PHARMACIE DANS DE NOUVEAUX LOCAUX. POUR LE CHU, LE PTMC, C’EST À LA FOIS L’ABOUTISSEMENT D’UN PROJET INDISPENSABLE À L’ADAPTATION DE L’OFFRE DE SOIN SUR LE TERRITOIRE ET L’ATTEINTE D’UNE ÉTAPE SUPPLÉMENTAIRE DANS LA PERSPECTIVE DU PROJET DE L’ILE DE NANTES À L’HORIZON 2020-2025. EN EFFET, IL PERMETTRA DE FACILITER LA TRANSITION VERS LE NOUVEL HÔPITAL EN ANTICIPANT DÈS MAINTENANT LES FUTURES ORGANISATIONS. C’EST ÉGALEMENT L’OPPORTUNITÉ D’OFFRIR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES PATIENTS, DANS UN ENVIRONNEMENT NEUF ET MODERNE, AVEC DES BLOCS OPÉRATOIRES ÉQUIPÉS DES DERNIÈRES TECHNOLOGIES. LA CRÉATION D’UNE UNITÉ DE CHIRURGIE AMBULATOIRE EST ÉGALEMENT L’OCCASION DE CHANGER LES PRATIQUES ET LES ORGANISATIONS POUR REPLACER LE PATIENT AU CŒUR DE SA PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE. AFIN QUE VOUS PUISSIEZ DÉCOUVRIR CE NOUVEL ENVIRONNEMENT AVANT SA PRÉSENTATION AU GRAND PUBLIC, LE CHU DE NANTES ORGANISE UNE SOIRÉE PORTES-OUVERTES SPÉCIALEMENT DÉDIÉE AUX MÉDECINS LIBÉRAUX DE NANTES ET DE SON AGGLOMÉRATION. CETTE VISITE, COMMENTÉE PAR LES MÉDECINS HOSPITALIERS, VOUS PERMETTRA ÉGALEMENT DE POUVOIR ÉCHANGER SUR LES ORGANISATIONS MÉDICALES DE DEMAIN. RENDEZ-VOUS LE JEUDI 5 SEPTEMBRE À PARTIR DE 19H (VISITES DE 19H À 21H – COCKTAIL) PLATEAU TECHNIQUE MÉDICO-CHIRURGICAL DU CHU DE NANTES 32, BOULEVARD JEAN-MONNET – NANTES POUR TOUT RENSEIGNEMENT : NATHALIE LEFEBVRE : 02.40.08.72.27. 24 DÉSIGNATION DE LA MALADIE : TENDINOPATHIE CHRONIQUE NON ROMPUE NON CALCIFIANTE AVEC OU SANS ENTHÉSOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS OBJECTIVÉE PAR IRM (*). DÉLAI DE PRISE EN CHARGE : 6 MOIS (SOUS RÉSERVE D’UNE DURÉE D’EXPOSITION DE 6 MOIS) LISTE LIMITATIVE DES TRAVAUX : TRAVAUX COMPORTANT DES MOUVEMENTS OU LE MAINTIEN DE L’ÉPAULE SANS SOUTIEN EN ABDUCTION (**) : - AVEC UN ANGLE SUPÉRIEUR OU ÉGAL À 60° PENDANT AU MOINS DEUX HEURES PAR JOUR EN CUMULÉ OU - AVEC UN ANGLE SUPÉRIEUR OU ÉGAL À 90° PENDANT AU MOINS UNE HEURE PAR JOUR EN CUMULÉ. SEULES AFFECTIONS SUSCEPTIBLES D’ÊTRE RECONNUES AU TITRE DES MALADIES PROFESSIONNELLES SONT DONC LES SUIVANTES : 1) TENDINOPATHIE AIGUË NON ROMPUE NON CALCIFIANTE AVEC OU SANS ENTHÉSOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS… 2) TENDINOPATHIE CHRONIQUE NON ROMPUE NON CALCIFIANTE AVEC OU SANS ENTHÉSOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS OBJECTIVÉE PAR IRM (OU UN ARTHROSCANNER EN CAS DE CONTRE-INDICATION À L’IRM)… 3) RUPTURE PARTIELLE OU TRANSFIXIANTE DE LA COIFFE DES ROTATEURS OBJECTIVÉE PAR IRM (OU UN ARTHROSCANNER EN CAS DE CONTRE-INDICATION À L’IRM). PAR CES NOUVEAUX LIBELLÉS ET L’INTRODUCTION D’EXAMENS COMPLÉMENTAIRES, LES PARTENAIRES SOCIAUX ONT DÉFINI LE CHAMP DES SEULES SITUATIONS QUI PEUVENT JUSTIFIER UNE PRISE EN CHARGE EN MALADIE PROFESSIONNELLE. EN PRATIQUE : LA RÉDACTION DU CERTIFICAT MÉDICAL INITIAL (CMI) DOIT PERMETTRE D’IDENTIFIER CLAIREMENT L’UNE DES PATHOLOGIES MENTIONNÉES AU TABLEAU. LES TERMES PRÉCÉDEMMENT MENTIONNÉS " ÉPAULE DOULOUREUSE SIMPLE ", " ÉPAULE ENRAIDIE " NE DOIVENT PLUS ÊTRE UTILISÉS. IL EN EST DE MÊME POUR TOUTE AUTRE FORMULATION PLUS OU MOINS IMPRÉCISE TELLE QUE " PÉRIARTHRITE SCAPULO-HUMÉRALE " PAR EXEMPLE, SUSCEPTIBLE DE RECOUVRIR DES AFFECTIONS QUI SORTENT DU CADRE NOSOLOGIQUE DÉFINI PAR LE NOUVEAU TABLEAU. LES EXPLORATIONS COMPLÉMENTAIRES PRÉVUES PAR LE TABLEAU DOIVENT ÊTRE RÉALISÉES. CES EXAMENS SONT INDISPENSABLES POUR OBTENIR UNE PRISE EN CHARGE EN MALADIE PROFESSIONNELLE. SELON LES CAS, IL PEUT S’AGIR D’UNE RADIOGRAPHIE STANDARD ET/OU D’UNE IRM ET/OU D’UN ARTHROSCANNER. DEUX PRÉCISIONS DOIVENT ÊTRE APPORTÉES : 1) MÊME SI AUCUN EXAMEN N’EST EXPLICITEMENT MENTIONNÉ DANS LE CADRE DES TENDINOPATHIES AIGUËS, LA RÉALISATION D’UNE RADIOGRAPHIE STANDARD PERMET D’ÉLIMINER UNE TENDINOPATHIE CALCIFIANTE, PATHOLOGIE NON RECONNUE AU TITRE D’UNE MALADIE PROFESSIONNELLE… 2) L’ÉCHOGRAPHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS, NON MENTIONNÉE AU TABLEAU N° 57, N’EST PAS SUFFISANTE POUR OBTENIR LA RECONNAISSANCE D’UNE MALADIE PROFESSIONNELLE. DIRECTION RÉGIONALE DU SERVICE MÉDICAL DES PAYS DE LA LOIRE. 25 LOM139 26/06/13 16:30 Page 26 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique A 7543 A 10 8 3 R V 10 6 PROBLÈME DE BRIDGE Donneur : NORD LES ENCHÈRES L’HUMEUR DES DRUIDES NORD 1 Passe Requiem pour un printemps ! EST 2 * Passe SUD 4 OUEST Passe Vulnérabilité : PERSONNE N O E S RD96542 9 D52 75 * 6-9 points H, six cartes L’ENTAME Non seulement sur le plan météorologique, où on se demande bien où est passé le fameux réchauffement climatique. Les nappes phréatiques n'ont jamais été aussi fournies : leur niveau est même inversement proportionnel à la popularité de l’actuel Président … qui reconnaît lui-même que, depuis son investiture (cf. LOM n° 135), il attire le mauvais temps ! Voilà au moins un motif de satisfaction pour les écologistes ! Ouest entame du Roi de Cœur. Est prend de l’As et continue de la Dame de Cœur. Vous coupez d’un petit Pique, Ouest fournissant le 6 de Cœur. Comme vous avez besoin d’un ou deux miracles, vous jouez Trèfle vers le 10 du mort, qui reste maître, Est fournissant le 8 de Trèfle. L’As de Pique récolte une petite carte de chaque côté. Comment devez-vous poursuivre ? Mais aussi au niveau de l'industrie pharmaceutique, qui faisait déjà l'objet de la gourmandise du précédent billet d’humeur ! Les choses ne se sont pas forcément arrangées depuis : par exemple, l'affaire du Dr Cahuzac, et de son cabinet de Conseil, nourrit les interrogations… Par exemple aussi, la création d'un site Internet dont le but n’est rien d’autre que de dénoncer à la curiosité populaire les éventuels "cadeaux"dont elle nous honorerait (moyennant retours d’ascenceur ?)… En tout cas, il n'y a plus de cadeaux pour les associations de formation continue, mais des nouvelles et perverses règles du jeu, imposées par elle. SOLUTION Mais aussi au niveau des relations conventionnelles, où on se rend compte que l'application du fameux avenant 8 est repoussée d’au moins 3 mois, pour cause de non-motivation ou d'absence de conviction des druides visés. Peur de la suppression insidieuse du secteur 2 ? Peur d'une répétition du désagréable et récent phénomène ASV ? On commence par des avantages tentants mais qui, à la longue, finissent par disparaître. Et on n’a plus que ses yeux pour pleurer ! Sans oublier les projets de regroupement en maisons médicales qui, de plus en plus, se heurtent à la susceptibilité et à l’égo des petits maires des petites bourgades (article approfondi dans un récent Quotidien). Les médecins de plusieurs communes attenantes se regroupent au sein d'une maison médicale commune, située dans la commune centrale : et les maires des autres communes se vexent, allant même quelquefois jusqu'à faire venir des médecins étrangers. On croyait leur faire plaisir, en leur évitant la désertification médicale ? Oui, mais c'était à condition que cela se fasse à leur seul avantage ! Et on n’oubliera pas non plus la disparition, comme le printemps, du roi des cruciverbistes, à savoir Michel Laclos. Il avait l'art de détendre l’auteur de ce billet, et lui manquera donc beaucoup ! Vos dix levées sont en vue, mais il n’est pas facile de trouver un moyen sûr de rentrer dans votre main. De plus, un partage 4-1 des atouts risque de se révéler insurmontable. Avez-vous une réponse à ces deux questions ? Que les Piques soient 3-2 ou 4-1, vous avez une perdante à l’atout. Il est illusoire de jouer Carreau vers la Dame. Même si le Roi de Carreau était en Est, ce qui le rendrait trop riche pour son enchère, un retour à Cœur entrainerait la promotion d’une levée pour la défense. La même promotion se produira si vous jouez un gros Trèfle du mort, en espérant retrouver ultérieurement la levée que vous sacrifiez. Le 8 de Trèfle d’Est laisse supposer un partage 5-2 de la couleur. Il ne reste que les Cœurs, bien qu’une surcoupe y soit inévitable. Vous devez prévoir une fin de coup obligeant Ouest à vous apporter une levée supplémentaire dans une mineure. Vous pouvez couper d’un petit Pique. Si les Piques sont 4-1, c’est-à-dire si Ouest a une répartition 4-2-2-5, vous serez surcoupé, mais par une gagnante de la défense, Ouest rejouera Pique. Qu’il ait ou non tiré l’As de Trèfle, il sera victime soit d’un squeeze, soit d’une mise en main. Mais si les Piques sont 3-2, Ouest continuera par l’As et un petit Trèfle, ce qui détruit la position. En fait, les Piques ont peu de chances d’être 4-1. Sinon, Ouest vous aurait sans doute contré, de plus, il aurait pris de l’As de Trèfle au premier tout et rejoué Pique, ce qui assure la chute du contrat. Jouez Cœur, en coupant de la Dame de Pique, tirez le Roi de Pique en défaussant un Carreau du mort et sotrez à Trèfle. Ouest peut encaisser l’As de Trèfle et le Valet de Pique, mais il devra ensuite rejouer Trèfle ou Carreau, l’un et l’autre retour vous donnant le reste des levées. S’il laisse passer le secont Trèfle, vous couperez le dernier Cœur du mort pour le remettre en main à l’atout. Ne rejouez surtout pas Pique après avoir encaissé le Roi ; telles que sont les cartes, Ouest vous ferait chuter en contre-attaquant du Roi de Carreau. De plus, Est pourrait avoir un troisième Pique et deux pettis Carrreaux. MOTS CROISÉS A B C 1 2 3 4 D E F G H Voici la donne complète, dans des dispositions les plus logiques : A 7543 A 10 8 3 R V 10 6 V87 R6 R76 AD932 N O 10 3 A D V 10 8 2 V94 84 E S RD96542 9 D52 75 Docteur Jean-Marie PALLIER (d’après KELSEY) M. CHUPIN Horizontalement 1 - la béquille du cruciverbiste. 2 - pour mettre en bouche. 3 - sur le point d’accoucher (en). 4 - elle peut être de guerre ou d'indien / roule dans les 2 sens. 5 - écrivain politique de l’après-guerre / conviendra. 6 - empruntées à Neandertal / il ne faut pas l’ignorer. 7 - empereur romain / en Suède ou en Hollande. 8 - prénom à l'envers / possessif. Verticalement A - ministre des sports du front populaire. B - effrayées. C - résulté. D - asiatique. E - gêné et dans le désordre. F - vains. G - note / ronge. H - sortes de chouette. 5 Provocatix (M. CHUPIN) LE POINT DE LA SITUATION 6 7 8 Dr P. LEVEQUE Solutions Horizontalement : 1) Larousse. 2) Apéritif. 3) Gésine. 4) Ruse / RER . 5) Aron / Ira. 6) Nert / Loi. 7) Geta / Ede. 8) Esil (= Lise) / Ses. Verticalement : A) Lagrange. B) Apeurées. C) Ressorti. D) Oriental. E) UIN (= nui). F) Stériles. G) Si / Érode. H) Effraies. 26 27 LOM139 26/06/13 16:30 Page 28 PETITES ANNONCES OFFRES D’EMPLOIS SALARIÉS MÉDECINS GÉNÉRALISTES • Le service universitaire de médecine préventive, site de Carquefou, recherche un médecin vacataire, 16 heures par semaine. Contact : Chantal GAUTIER, Tél. 02.40.37.10.51. • L’ADES 44 recherche un médecin vacataire 2 fois 3 heures par mois pour deux crèches à St-Herblain. Tél. 02.40.63.07.17. MISES À JOUR DU TABLEAU INSCRIPTIONS N° 9785 N° 9786 N° 9787 N° 9788 N° 9789 N° 9790 N° 9791 N° 9792 N° 9793 N° 9794 • Le service de Santé Scolaire de LoireAtlantique recherche des médecins N° 9795 N° 9796 contractuels. Contact : Docteur CHEYLAN au 02.40.37.32.53. N° 9797 • L’Association des Paralysés de France recherche un généraliste, 15 heures par mois, pour son site de Redon. Tél. 02.99.72.19.33 ou 02.99.72.74.60. • Les Apsyades (La Baronnais à Bouguenais) recherche deux médecins temps plein, un CDD et un CDI. Tél. 02.40.69.36.48. • L’Hôpital Guillaume Régnier (établissement public de santé mentale) de Rennes recherche des attachés de médecine générale. Tél. 02.99.33.39.27. N° 9798 N° 9799 N° 9800 N° 9801 N° 9802 N° 9803 N° 9804 N° 9805 N° 9806 N° 9807 N° 9808 • La Clinique Mutualiste de St-Nazaire recherche un généraliste pour son service de soins de suite et réadaptation. Remplacement de 6 mois puis CDI. Tél. 02.72.27.52.94. • L’Hôpital de Courcoué-Sur-Logne recherche un remplaçant pour la période du 19 août au 6 septembre 2013. Tél. 02.51.11.65.00. N° 9809 N° 9810 N° 9811 N° 9812 N° 9813 N° 9814 N° 9815 MÉDECINS GÉRIATRES • Chavagnes en Paillers (85), l’association Charlotte Gabrielle Ranfray (EHPAD Maison du Sacré Cœur) recherche un coordonateur 0,20 ETP. Tél 02.51.42.30.72. • L’EHPAD de la Houssais recherche un coordonnateur, 0,15 ETP. Tél. 02.40.75.45.79. N° 9816 N° 9817 N° 9818 N° 9819 N° 9820 N° 9821 N° 9822 N° 9823 N° 9824 • L’Hôpital à Domicile de Nantes recherche un coordonnateur CDI, 0,6 ETP. Tél. 02.40.16.04.70. N° 9825 • L’Association AIMR (= 8 EHPAD sur la région nantaise) recherche un coordonnateur CDI temps plein, 0,8 ETP. Tél. 02.51.84.91.60. N° 9827 • ROZ ARVOR (soins de suite et réadaptation) recherche un temps partiel, un jour par semaine. Tél. 02.40.68.39.00. N° 9831 N° 9826 N° 9828 N° 9829 N° 9830 N° 9832 N° 9833 N° 9834 N° 9835 28 AMDAOUD Nadia BANEA Adriana Remplacements de MEDECINE GENERALE 1 rue Léopold Joubert - ST HERBLON MEDECINE GENERALE CORMERAIS Alain Retraité DENYS DE BONNAVENTURE Remplacements de MEDECINE GENERALE Cécile née DE REMOND DU CHELAS GUILLAUME Anne MEDECINE GENERALE - Inscrite “Non Exerçant” LECASBLE Marc Retraité MORADKHANI Kamran C.H.U. - Laboratoire de Cytogénétique - NANTES GENETIQUE MEDICALE NIOCHE Cécile Remplacements de MEDECINE GENERALE ORGEBIN Jean-François G.I.S.T. 28 rue des Chantiers - ST NAZAIRE MEDECINE DU TRAVAIL PIMMEL Jeanne C.H.U. - HOTEL DIEU - NANTES MEDECINE GENERALE REYBOZ David C.H.S. - BLAIN - PSYCHIATRIE SANDERS Agnès Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de Loire-Atlantique - 6 rue du Pen Duick II - NANTES MEDECINE DU TRAVAIL SERVAL Michel G.I.S.T. 28 rue des Chantiers - ST NAZAIRE Médecin du Travail DORIN Clémence Remplacements de MEDECINE GENERALE née MARC LAMANDE Tiphaine Remplacements de MEDECINE GENERALE de GHAISNE DE BOURMONT Remplacements de GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE Lara née MORIZ BAUGUION Aurélie Remplacements de MEDECINE GENERALE AZAIS Marie-Ange C.H.U. HOTEL DIEU - NANTES ANESTHESIE-REANIMATION BERNIER Lucie Remplacements de MEDECINE GENERALE CANAS VENTURA Alex Centre Hospitalier - Pôle Médecine GASTROENTEROLOGIE ET HEPATOLOGIE - CHATEAUBRIANT CHASSORT Ariane Hôpital Intercommunal Sèvre et Loire 1 rue Alphonse Fillion - VERTOU MEDECINE GENERALE COLAS Hélène C.H.U. - H.M.E. Hôpital de Jour - NANTES PEDIATRIE COTTRON Nicolas C.H.U. Hôpital G. et R. Laënnec - ST HERBLAIN ANESTHESIE REANIMATION COUVRAT-DESVERGNES C.H.U. Service Néphrologie et Immunologie Clinique Grégoire NEPHROLOGIE - NANTES DENIS-MUSQUER Marie C.H.U. - NANTES née DENIS ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES DORDONNAT Audrey C.H.U. - NANTES ANESTHESIE REANIMATION EVAIN Sarah C.H.U. Hôpital G. et R. Laënnec - ST HERBLAIN née ADAM NEUROLOGIE GARREC Céline C.H.U. - Unité de Génétique Moléculaire BIOLOGIE MEDICALE KOPILAS Laëtitia Remplacements de MEDECINE GENERALE LETELLIER Marine C.H.U. - HOPITAL G. et R. LAENNEC - ST HERBLAIN Centre d’Evaluation de douleur - MEDECINE GENERALE LOIRAT Mathilde C.H.U. - Service des Urgences - NANTES MEDECINE GENERALE MABIRE-AMER Léa C.H.U. Hôpital G. et R. Laënnec Cardiologie - ST HERBLAIN Hémodynamique - CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES MIELCAREK Pierre CENTRE HOSPITALIER 11 Bd G. Charpak - ST NAZAIRE Réanimation Polyvalente PAX Christian Retraité POUTEAU Lise-Marie C.H.U. - NANTES NEPHROLOGIE ROUAUD Agnès C.H.U. Pôle Gérontologique - Médecine Aigue Gériatrique MEDECINE GENERALE - NANTES ROUSSELLE Adrien Remplacements de MEDECINE GENERALE ROZE Guillaume C.H.U. - HOTEL DIEU - NANTES MEDECINE GENERALE TELLER Hubert Retraité VINCESLAS Cécile C.H.U. - NANTES PEDIATRIE THIBAULT Matthieu Centre Hospitalier - URGENCES - ST NAZAIRE MEDECINE GENERALE VERNET Emilien C.H.U. - NANTES CHIRURGIE GENERALE DEHAIS Patricia Remplacements de MEDECINE GENERALE née EON MEROT Oriane C.H.U. - NANTES - RHUMATOLOGIE AYMARD Benjamin Remplacements de MEDECINE GENERALE BAUDART Frédéric NCN - 3 rue Eric Tabarly - NANTES CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET TRAUMTOLOGIE BERNAUD Camille C.H.U. - HOTEL DIEU - CISIH - NANTES MEDECINE GENERALE CHEBHA Mohamed Centre Hospitalier - Rue de Verdun - CHATEAUBRIANT GASTRO-ENTEROLOGIE ET HEPATOLOGIE COHEN René Remplacements de PEDIATRIE DAVIAU Céline Remplacements de MEDECINE GENERALE DUFOUR Frédérique Remplacements de MEDECINE GENERALE - ST HERBLAIN MISES À JOUR DU TABLEAU N° 9836 GACHIGNARD Lucile N° 9837 HENAFF Fanny N° 9839 N° 9840 LE GOFF Clémence née HIRIART MORANA Anne N° 9841 MOUNIER François N° 9842 OMET Catherine née GENETET-MOREL PANTALEON Mathilde QUERUAU LAMERIE Emilie SUBE Marthe PAQUELET Sylvie CHAPELET Elodie ROY Denis N° 9843 N° 9844 N° 9845 N° 9846 N° 9847 N° 9848 C.H.U. - Hôpital G. et R. Laënnec - ST HERBLAIN MEDECINE GENERALE C.H.U. Urgences Pédiatriques - Place Alexis Ricordeau PEDIATRIE - NANTES SSTRN - Centre de Bouguenais - 27 rue de l’Aéronautique MEDECINE DU TRAVAIL - BOUGUENAIS C.H.U. - Hôpital St Jacques - NANTES PSYCHIATRIE C.H.U. - Hôpital G. et R. Laënnec - ST HERBLAIN MEDECINE GENERALE Serv. Réanimation chirurgicale polyvalente Retraitée Remplacements de MEDECINE GENERALE Remplacements de MEDECINE GENERALE Remplacements de MEDECINE GENERALE Remplacements d’ANESTHESIE REANIMATION Remplacements de MEDECINE GENERALE Clinique Jules Verne - 4 route de Paris - NANTES ANESTHESIE REANIMATION QUALIFICATIONS EN SPÉCIALITÉS N° 6926 N° 8861 N° 9786 N° 9792 N°9794 N° 9795 N° 9798 N° 9799 N° 9800 N° 9801 N° 9802 N° 9803 N° 9804 N° 9805 N° 9807 N° 9808 N° 9809 N° 9810 N° 9811 N° 9812 N° 9813 N° 9814 N° 9815 N° 9816 N° 9819 N° 9820 N° 9821 N° 9822 N° 9825 N° 9826 N° 9827 N° 9828 N° 9829 LE STRAT-DUTEIL Anne GERIATRIE - Avis Fav. Csion Nale 1ère inst. 14/03/2013 DELAMARRE-DAMIER GERIATRIE - Avis Fav. Csion Nale Florence 1ère inst. 14/03/2013 BANEA Adriana MEDECINE GENERALE - Diplôme Roumain 01/04/2009 NIOCHE Cécile MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 05/03/2013 PIMMEL Jeanne MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 12/03/2013 REYBOZ David PSYCHIATRIE - D.E.S. NANTES 04/11/2012 DORIN Clémence MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 25/03/2013 LAMANDE Tiphaine MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 09/04/2013 de GHAISNE DE BOURMONT GYNECOLOGIE-OBSTETRIQUE - Diplôme Suisse Lara 11/10/2012 BAUGUION Aurélie MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 26/03/2013 AZAIS Marie-Ange ANESTHESIE-REANIMATION - D.E.S. NANTES 01/05/2013 BERNIER Lucie MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 30/04/2013 CANAS VENTURA Alex GASTRO-ENTEROLOGIE ET HEPATOLOGIE Diplôme Espagnol - 24/05/2011 CHASSORT Ariane MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 11/04/2013 COTTRON Nicolas ANESTHESIE-REANIMATION - D.E.S. TOULOUSE 10/04/2013 COUVRAT-DESVERGNES NEPHROLOGIE - D.E.S. NANTES Grégoire 01/11/2011 DENIS-MUSQUER Marie ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES D.E.S. NANTES - 01/05/2013 DORDONNAT Audrey ANESTHESIE-REANIMATION - D.E.S. NANTES 01/05/2013 EVAIN Sarah NEUROLOGIE - D.E.S. NANTES 01/05/2013 GARREC Céline BIOLOGIE MEDICALE Option BIOLOGIE ORIENTEE VERS UNE SPECIALISATION - D.E.S. NANTES 01/05/2013 KOPILAS Laëtitia MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 05/03/2013 LETELLIER Marine MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 01/05/2013 LOIRAT Mathilde MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 01/05/2013 MABIRE-AMER Léa CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES D.E.S. NANTES - 11/04/2013 POUTEAU Lise-Marie NEPHROLOGIE - D.E.S. NANTES 01/05/2013 ROUAUD Agnès MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 01/05/2013 ROUSSELLE Adrien MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 19/04/2013 ROZE Guillaume MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 01/05/2013 THIBAULT Matthieu MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 06/05/2013 VERNET Emilien CHIRURGIE GENERALE - D.E.S. NANTES 03/05/2013 DEHAIS Patricia MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 14/05/2013 MEROT Oriane RHUMATOLOGIE - D.E.S. NANTES 01/05/2013 AYMARD Benjamin MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 01/05/2013 PETITES ANNONCES • Etablissement privé non lucratif d’hébergement pour personnes âgées, à Bouguenais, recherche médecin salarié. Tél. 02.40.84.40.17. • L’Hôpital d’Ancenis recherche un médecin hospitalier pour son service de soins de suite et réadaptation. Tél. 02.40.09.44.04. • L’Hôpital de Châteauneuf-sur-Charente (16) recherche un médecin temps plein ou temps partiel. Contact : [email protected]. MÉDECIN ANESTHÉSISTE • La clinique mutualiste de St-Nazaire recherche un médecin anesthésiste temps plein CDI. Tél. 02.72.27.52.94. MÉDECIN DIABÉTOLOGUE • L’hôpital du Val d’Ariège (Foix 09) recherche un praticien hospitalier. Tél. 05.61.03.30.50. MÉDECIN DU TRAVAIL • La MSA Loire-Atlantique Vendée recherche, pour la Roche-Sur-Yon, un CDI temps plein. Tél. 02.40.41.39.07. MÉDECIN DE RÉÉDUCATION ET RÉADAPTATION FONCTIONNELLE • l’hôpital de Cholet recherche un praticien temps plein. Tél. 02.41.49.66.97. MÉDECIN PÉDIATRE • La Direction Petite Enfance de la Ville de Nantes recherche un médecin. Tél. 02.40.41.31.05. MÉDECINS PSYCHIATRES • L’hôpital Guillaume Régnier de Rennes recherche cinq praticiens hospitaliers temps plein. Tél. 02.99.33.39.27 • L’hôpital de St-Nazaire recrute médecin temps plein pour son service de psychiatrie adultes. Tél. 06.67.20.88.18. OFFRES DE CESSIONS OU D’ASSOCIATIONS OU DE COLLABORATIONS OU DE REMPLACEMENTS POUR LES MÉDECINS GÉNÉRALISTES • ARIÈGE (09) - remplaçant ou collaborateur ou associé mi-temps recherché à Les Bordes-surArize. Tél. 05.61.69.82.10. • COTES D’ARMOR (22) - successeur recherché dans ville portuaire face à Bréhat. CA > 200.000 Euros. Tél. 02.96.20.80.37. • FINISTÈRE (29) - collaborateur puis associé recherché dans le cadre d’un projet de maison médicale. Tél. 02.97.88.28.86 ou 02.98.55.66.92. 29 LOM139 26/06/13 16:30 Page 30 PETITES ANNONCES - successeur recherché en Finistère Sud. Tél. 02.98.71.75.79. • GIRONDE (33) - successeur recherché dans groupe médical à St-Médard-en-Jalles. Tél. 06.85.87.55.18 ou 05.56.05.71.31 ou 05.24.07.79.41. - successeur recherché dans la région de Libourne. Tél. 06.07.04.04.68. • ILLE ET VILAINE (35) - successeur recherché à Rennes Ouest dans groupe de deux médecins. Tél. 06.62.07.72.41. MISES À JOUR DU TABLEAU N° 9831 N° 9834 N° 9836 N° 9837 N° 9839 N° 9841 N° 9843 N° 9844 N° 9845 N° 9847 • INDRE (36) - successeur recherché à Châteauroux. Tél. 02.54.34.12.90. • INDRE ET LOIRE (37) - successeur recherché à Tours dans cabinet de groupe. CA : 128.000 Euros. Tél. 06.81.79.09.29. - successeur recherché à 10 kms de Tours. Tél. 06.86.99.42.19. • LOIRE ATLANTIQUE (44) - collaborateur puis successeur recherché à Donges dans cabinet de trois médecins. Tél. 02.40.24.14.63 ou 06.77.11.89.54. - un associé/successeur recherché dans la maison médicale de St-Gildas-des-Bois. Tél. 06.26.43.48.94 et 02.40.01.40.16. - associé recherché en bord de mer, à 10 kms de La Baule. Tél. 06.76.22.84.57. - successeur recherché, à 30 minutes au nord de Nantes, dans cabinet de deux généralistes. Tél. 02.40.72.18.19. - successeur recherché au nord de Nantes (30 minutes) dans cabinet de deux généralistes. CA : 165.000 Euros. Tél. 06.24.97.61.06. - successeur recherché à 25 kms au nordouest de Nantes (Notre-Dame-desLandes). Tél. 06.81.40.81.87. - successeur recherché à 25 minutes à l’est de Nantes. CA : 144.000 Euros. Tél. 06.08.28.82.54. - successeur recherché dans groupe de quatre médecins à Couëron. CA : 155.000 Euros. Tél. 06.83.80.96.79 ou 02.40.86.10.26. - successeur recherché dans cabinet de quatre médecins, 12 kms au sud de Nantes. CA : 145.000 Euros. Tél. 06.08.42.68.22. • LOT ET GARONNE (47) - associé recherché à Casseneuil. Tél. 06.12.37.63.94 ou 06.09.63.73.19. • MAINE ET LOIRE (49) - sixième confrère recherché dans maison médicale multidisciplinaire, dans l’agglomération choletaise. Tél. 02.41.62.10.11. • PUY DE DOME (63) - successeur recherché dans cabinet de trois médecins à Chamalières. Tél. 04.73.60.57.23 ou 06.88.96.02.64. • VAR (83) - collaborateur puis successeur recherché dans cabinet de trois médecins à Gonfaron. Tél. 04.94.78.23.17. 30 BERNAUD Camille MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 30/05/2013 DAVIAU Céline MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 28/05/2013 GACHIGNARD Lucile MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 07/05/2013 HENAFF Fanny PEDIATRIE - D.E.S. NANTES 27/05/2013 LE GOFF Clémence MEDECINE DU TRAVAIL - D.E.S. BORDEAUX 30/04/2013 MOUNIER François MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 07/05/2013 PANTALEON Mathilde MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 21/05/2013 QUERUAU LAMERIE Emilie MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 16/05/2013 SUBE Marthe MEDECINE GENERALE - D.E.S. PARIS 24/04/2013 CHAPELET Elodie MEDECINE GENERALE - D.E.S. NANTES 23/05/2013 Après étude de leur dossier par la Commission départementale, le Conseil départemental procède à l’enregistrement de la qualification en tant que spécialiste en médecine générale des Docteurs Youna AUDRAIN-CHOLET, Gwénaëlle COUTARD, Marie-Line EON, Nazim LAMMALI, Mhamed SEMMAR, Alexandra VANRAES-LABENNE et Yassine ZAIR. CHANGEMENTS DE TABLEAU Précision : Le Docteur Jacques-Marie MERCIER (n° 2870) nous demande de préciser qu’il ne faut pas le confondre avec le Docteur Jacques MERCIER (n° 2216) mentionné comme ayant pris sa retraite, dans le numéro 137, car lui-même exerce toujours au C.H.U. N° 1752 N° 1895 N° 2069 N° 2106 N° 2224 N° 2248 N° 2419 N° 2420 N° 2531 N° 2840 N° 2924 N° 3209 N° 3345 N° 5112 N° 5619 N° 6865 N° 7194 N° 7492 N° 7844 N° 8159 N° 8376 N° 8442 N° 9373 N° 9487 N° 9603 MOULIN Georgina RONNAT Michel GAYET-DELACROIX Marie GEAY Gérard ROUSSEAU Jean-François FONTENEAU Bernard GARAND Richard JAAFAR Anis VAIRON-COURMONT Annie HELFFER Lise TALMANT Pascaline ROUAU Anne-Marie COURTIER-TATIBOUET Marie-Hélène SAVINA Jean-Paul COCHOIS Béatrice PICARD-MAYRAS Anne-Marie BLANPAIN DE SAINT MARS Antoine JUGAN-GUILLAUME Martine JOCHUM MARIELLE Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite – Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite – Reste inscrite " Non Exerçant " Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant Reste inscrite " Non Exerçant " Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " Reste inscrite " Non Exerçant " Reprend activité – Demande sa réinscription en qualité de Médecin " Exerçant " MAQUET Denis Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " QUEVAT Bernadette Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant " DUVAL Gilbert Reprend activité – Demande sa réinscription en qualité de Médecin " Exerçant " JOVER Henri Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant " MARCHAL Clarence Reprend activité – Demande sa réinscription en qualité de Médecin " Exerçant " PATOUREAU-MAITRE Marion Reste inscrite " Non Exerçant " RADIATIONS N° 5643 N° 6676 N° 6801 N° 8282 N° 8497 N° 8549 N° 8717 N° 8787 N° 9170 N° 9210 N° 9280 N° 9308 N° 9318 N° 9543 N° 9726 HERVE Corinne BEZIN Elisabeth LOZACH Pascal TASSOU Nicolas PHILIPPE Ronan JOSNIN Matthieu LECLAIR François MOHTY Mohamad LAUNET François ROUAUD Violaine POUSSIER Katia BEYENS Guillaume NAOUM Rachid NICOLLEAU Aline de MASCUREAU Tiphaine Dossier transmis au Conseil des YVELINES Dossier transmis au Conseil du MORBIHAN Dossier transmis au Conseil du FINISTERE Dossier transmis au Conseil du VAL DE MARNE Dossier transmis au Conseil de VENDEE Dossier transmis au Conseil de VENDEE Dossier transmis au Conseil de VENDEE Dossier transmis au Conseil de la Ville de PARIS Dossier transmis au Conseil du MORBIHAN Dossier transmis au Conseil du MORBIHAN Dossier transmis au Conseil de VENDEE Dossier transmis au Conseil de VENDEE Dossier transmis au Conseil d’ILLE ET VILAINE Dossier transmis au Conseil de VENDEE Dossier transmis au Conseil du MAINE ET LOIRE DÉCÉDÉS N° 549 N° 882 N° 1108 N° 1196 LE DEVEHAT-DUPON Alice GENTIN François BABIN-CHEVAYE Louis de GOURCY Yvonne Médecin retraité - Décédée le 21/11/2012 Médecin retraité - Décédé le 26/09/2012 Médecin retraité - Décédé le 24/04/2013 Médecin retraité - Décédée le 12/03/2013 MISES À JOUR DU TABLEAU N° 1319 N° 1820 N° 2010 N° 2896 N° 6348 MANSEAU Jean COUSIN Charles PAIN-GUERIN Catherine LANDRON Pierre SEGARD Laurent Médecin retraité - Décédé le 16/04/2013 Médecin retraité - Décédé le 25/05/2013 Médecin retraité – Décédée le 07/03/2013 Médecin retraité - Décédé le 09/05/2013 Décédé le 22/05/2013 SOCIÉTÉS Inscriptions - " SELARL MEDECINE AIGUE BRETECHE " (n°115) : Docteur Danielle YATIM (médecin spécialiste en médecine générale). Siège social et Lieu unique d’exercice : Clinique Brétéché, Tour Calypso, Rez de Jardins, rue Amiral Ronarc’h - 44000 NANTES. Modifications - SELARL " PINTEA " (n° 94) : Docteur Crina PINTEA (médecin spécialiste en ophtalmologie), suite au transfert de son siège social. Siège social et Lieu unique d’exercice : 29 rue Romain Rolland - 44100 NANTES. - SELARL " OPHTALLIANCE II " (n° 114) : Docteurs Jean-Michel BOSC (inscrit à notre Tableau sous le numéro 5296), Joanna BREJTFUS (numéro 7959), Frédéric THOMAS (numéro 8006), Mostapha DAKIR (numéro 8028), Monique LASCAUX (numéro 4848), Georgina ROSCA (numéro 8417), Sidonie LEBIGOT (numéro 8223), Mihaela PETRESCU LEVENTU (numéro 8430), Pierre-Yves SANTIAGO (numéro 6351), Ligia ONISIM (numéro 8895), Alina OPRINA (numéro 9282), Adriana COMAN (numéro 9467), et Alina MUSAT (numéro 9766), d’autre part, les Docteurs Alain MAYERAS (inscrit au Tableau du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de la Vendée sous le numéro 2909), Anna STANISLAWCZYK (numéro 3038) et Marie-Hélène LEC (numéro 3071), suite à l’intégration du Docteur Alina MUSAT en tant que nouvelle associée et à l’ouverture d’un nouveau site à REZE. Siège social : 88 Rue des Hauts Pavés - 44000 NANTES. Lieux d’exercice : • 88 Rue des Hauts Pavés - 44000 NANTES • Parc Schweitzer II, 16 Rue Jean Perrin - 85300 CHALLANS • 55 Rue de Nantes - 44460 SAINT NICOLAS DE REDON • 8 Rue Camille Flammarion - 44000 NANTES • 2-4 Route de Paris - 44300 NANTES • 62 bis Rue Aristide Briand - 44400 REZE - " Société d’Exercice Libéral à Responsabilité Limitée BIOLOIRE " (n°L-9) : Docteur François MAILLET (médecin spécialiste en biologie médicale), et Docteurs Jean-Pierre COADIC, Nicolas GAUTIER, Eve-Alexa BRASSART, Anne ESPERN et Maryse BOIN (pharmaciens biologistes), suite à la fusion avec la SELARL " RAVIZE – BOIN ", à l’intégration des Docteurs Anne ESPERN et Maryse BOIN, et à l’ouverture de 2 nouveaux sites. Siège social : 5 Rue de l’Ardèche - 44800 SAINT HERBLAIN. Cette société exploite six laboratoires d’analyses de biologie médicale : • 5 Rue de l’Ardèche - 44800 SAINT HERBLAIN • 8 Rue de la Gare - 44400 REZE • 36 Rue de Nantes - 44860 PONT SAINT MARTIN • 3 Rue Pierre-Etienne Flandin 44200 NANTES • 4-6 Rue Pierre Blard - 44800 SAINT HERBLAIN • 1 Place Foch - 44360 SAINT ETIENNE DE MONTLUC - " SEL BIOLOGIE " (n°L-11) : Docteurs Laurent PERROT (médecin spécialiste en biologie médicale), et Docteurs Marina GESBERT, et Gabriel AUGER (pharmaciens biologistes), suite à sa transformation en SELAS " SEL BIOLOGIE ", à l’intégration du Docteur Gabriel AUGER, à la fermeture du site situé à BASSE-GOULAINE et à l’ouverture d’un nouveau site à SAINT SEBASTIEN SUR LOIRE. Le siège social se situe 15 Rue Jeanne d’Arc - 44120 VERTOU. Cette société exploite trois laboratoires d’analyses de biologie médicale : • 15 Rue Jeanne d’Arc - 44120 VERTOU • 3 Rue de l’Elan - 44840 LES SORINIERES • 101 Rue de la Libération - 44230 SAINT SEBASTIEN SUR LOIRE - SELARL " ISOSEL Laboratoire de Biologie Médicale " ( n° L-16) : Docteur Eric LE GOFF (médecin spécialiste en biologie médicale), et Docteurs Jean-François DRY, Henri BELJEAN, Emmanuelle MIR, Michel PISANT, Brigitte ROUSSEL, Christian LOPEZ, Catherine BOUGANNE, Jean-Pierre JOUBERT, Yann THEBAULT, Alain BROUSSE, Guy GRANDJEAN, Nathalie MOREAU-LEBRETON, Bruno TERCINIER, Annick MASSON et Monique RIBEYROL (pharmaciens biologistes), et la SARL MAVERICK dont le gérant est le Docteur Eric LE GOFF, suite à sa fusion- absorption avec les sociétés " SELARL EVOLULAB ", " SCP RIBEYROL et MASSON " et " SARL TERCINIER " et donc à l’intégration de nouveaux associés et à l’acquisition de nouveaux laboratoires. Siège social : 371, boulevard du Docteur Moutel - 44150 ANCENIS. Ce laboratoire est désormais autorisé à réaliser des examens de biologie médicale sur les sites suivants : • 371 boulevard du Docteur Moutel - 44150 ANCENIS • 45 bis rue d’Anjou - 44330 VALLET • 59 Rue du Marquis de Saffré - 44390 NORT SUR ERDRE • 21-23 Rue Bourgeoise – 49440 CANDE • 7 rue de la Loire – 44430 LOROUX BOTTEREAU • Rue Léonard de Vinci-Immeuble Mona – 44470 CARQUEFOU • 2 rue des Verdiers – 44470 THOUARE SUR LOIRE • 11 avenue de la Gare – 44130 BLAIN • 80 boulevard Ernest Dalby – 44000 NANTES - " SEL SJM " (n° 81) : Docteurs Ivan GOFFART, Jean-Max MEGROZ, Monica-Cornélia SANTEA, Agnieszka SZADKOWSKA et Sorin HAIDU (médecins spécialistes en ophtalmologie), suite à la refonte de ses statuts et au transfert du lieu d’exercice situé à VALLET. Siège social : 88 Rue des Hauts Pavés - 44000 NANTES. Lieux d’exercice : • 88 Rue des Hauts Pavés - 44000 NANTES • 26 Boulevard de la Gare - 44390 NORT SUR ERDRE • 20 bis Boulevard Evariste Dejoie - 44330 VALLET Autorisations de sites multiples (article 85) - Docteur Elvire MERVOYER (médecin spécialiste en cardiologie et maladies vasculaires) : 1er site : 31 boulevard Salvador Allende - 44800 SAINT HERBLAIN. 2ème site : Nouvelles Cliniques Nantaises Site du Confluent 4 Rue Eric Tabarly - 44277 NANTES CEDEX 2. - Docteur Guillaume MEDINGER (médecin spécialiste en gastro-entérologie et hépatologie), inscrit au Tableau de l’Ordre de la Vendée : 1er site : Parc d’activité Schweitzer 10 Rue Jacques Monod - 85300 CHALLANS. 2ème site : Nouvelles Cliniques Nantaises 4 Rue Eric Tabarly - 44277 NANTES CEDEX 2. - Docteur Corinne HERVE (médecin spécialiste en médecine générale, pratiquant des échographies), inscrit au Tableau de l’Ordre des Yvelines : 1er site : 15 Rue Pottier - 78150 LE CHESNAY. 2ème site (jusqu’au 30 juin 2013) : 4 Rue de Budapest - 44000 NANTES. - Docteur Olivier FAUCHET (qualifié en médecine générale) à compter du 2 septembre 2013 : 1er site : 127 Route de Vannes - 44800 SAINT HERBLAIN. 2ème site : SOS Médecins 17 Rue de la Cornouaille - 44319 NANTES CEDEX 3. PETITES ANNONCES • VENDÉE (85) - collaborateur ou associé mi-temps, recherché à St-Fulgent dans cabinet médical. Tél. 06.73.39.69.63. - un ou deux collaborateur(s) ou associé(s) recherché(s) à La Roche-SurYon dans le cadre d’un projet de maison de santé pluridisciplinaire. Tél. 06.60.71.43.49. OFFRES DE CESSIONS OU D’ASSOCIATIONS OU DE COLLABORATIONS POUR LES MÉDECINS SPÉCIALISTES DERMATOLOGIE • collaborateur puis successeur recherché à Montpellier. Tél. 04.67.04.22.23. GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE • successeur recherché dans cabinet de deux gynécologues obstétriciens à Ganges (34). Tél. 04.67.73.65.80. GYNÉCOLOGIE MÉDICALE • successeur recherché (cession à titre gracieux). Tél. 06.13.14.45.69 ou 02.51.83.84.31. PNEUMOLOGIE • associé recherché à Nantes dans groupe de trois pneumologues. Tél. 06.08.05.59.99. MÉDECINS GÉNÉRALISTES RECHERCHÉS PAR DES COLLECTIVITÉS LOCALES OU ASSIMILÉES • Les Moutiers-en-Retz (44760) : Tél. 02.40.82.72.05. • Liré (49530) : Tél. 02.40.09.08.02. • Angliers (17540) : Tél. 05.46.37.57.69. FORMATIONS - D.I.U. " Investigateur en Recherche Biomédicale " - Tél. 02.34.37.96.57. (Tours), - Tél. 05.55.05.69.83. (Limoges), - Tél. 05.49.44.46.89. (Poitiers), - Tél. 02.32.88.88.62. (Rouen). LOCAUX DISPONIBLES - à louer, 25 Rue Octave Feuillet – 44000 NANTES dans centre médical, 1er étage avec ascenseur, accès handicapés : un local de 13 m2 + un cabinet de 47 m2 + un cabinet de 107 m2. Tél. 06.60.16.02.51. - à louer, Nantes – place du Commerce, un local de 129 m2, avec salle d’attente commune. Tél. 06.75.78.70.32. - local disponible à Ligné, dans centre médical. Tél. 06.74.38.06.60. - à vendre : ancien cabinet médical de 97 m2, au rez-de-chaussée, accès handicapés, sur l’Ile Beaulieu. Tél. 07.71.01.77.01. - à louer (ou parts de SCI à vendre) : un bureau dans un appartement de Chantenay, partagé avec deux médecins généralistes et une psychologue. Autres paramédicaux dans l’immeuble. Accès handicapés. Tél. 02.40.58.20.46. - local libre dans maison de santé pluridisciplinaire neuve à 5 minutes de Laval. Tél. 06.62.74.89.39. 31