024 Maillon N° 1 du 17 03 11

Transcription

024 Maillon N° 1 du 17 03 11
Belgique -België
P.P.
1099 Bruxelles X
1/17017
Cercle Royal des Amis de l’Athénée Charles Janssens - A.S.B.L. - 5 place de Londres - B 1050 Bruxelles
Monsieur G. OUBLIÉ
rue de la Mémoire, 13
1100 Sous-Viens
M ??
N° 0011
Si M 11 n’apparaît pas sur votre étiquette,
vous n’êtes plus en ordre de cotisation.
Modalités de paiement voir page
rnier Maillon…
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Soirée promotion 1
Le jeudi 28 avril 2011 à partir de 18h00
Merci aux parents de nos anciens de faire suivre ce document et de communiquer
l’éventuelle nouvelle adresse de ces derniers (voir dernière page)
Périodique trimestriel
Numéro 1/2011
Janvier - Février - Mars 2011
Bureau de dépôt: 1099 Bruxelles X
P. 005 295
Éditeur responsable:
Robert DE MEULENEIRE
5 place de Londres
1050 Bruxelles
SOMMAIRE
DANS CE NUMÉRO
Édito
3
Secrétariat: Rapport des activités de l’année 2010
4
Trésorerie: Balance au 31 décembre 2010
7
P.V. de l’Assemblée Générale Statutaire 2011
8
Rapport des vérificateurs aux comptes 2010
8
Cotisation - Abonnement 2011
9
À l’agenda - d’avril à juin 2011
10
Afric ACJ
11
Lu, vu, entendu, ...
12
Hommage à Roland Delronche
13
La chemise de l’homme heureux
14
Leamssi: la star de Téléfoot sur TF1
15
Retrouvailles d’ancien(ne)s … et des amis
16
Résultats de nos ancien(ne)s
19
Une belle tranche - Soirée jeux entre nous
20
Visite de Leuven
21
Chronique - Sainte Rose
22
Billet d’humour - Automation
23
Infos du Cercle
26
À gauche M. Roland DELRONCHE en voyage
scolaire avec sa classe, à droite André VOLANT.
Page 2
Rédaction: Jean-Claude
Lequeux
Robert De Meuleneire
Jean-Jacques Poncelet
Francine Baertsoen
Francine van Santen
André Volant
Francis Bonnet
Michel Calonger
Jean-Jacques Lamon
Bernard André
Gus Rongy
Yasmina Mertens (3TB)
T.V. (Sudpresse)
Photos: Jean-Jacques Pon
celet
Michel Calonger
JJ (Sudpresse)
Mise en page: Jean-Jacq
ues Poncelet
Impression: Jean-Jacques
Poncelet
EDITO
La grande soirée de la Promotion 1 à l’A.C.J.
I
l faut éduquer les peuples à la paix, sans quoi on passera d’une dictature à une dictature... C’est le com-
mentaire générique qu’on a pu entendre ces dernières semaines
sur toutes les ondes, sur toutes les chaînes, s’agissant du printemps arabe. L’heure est grave. L’heure est grande. De nombreux pays se remettent en cause, cherchant à s’aligner sur des
valeurs occidentales réputées sages. Hélas, les valeurs et les
intérêts ne font pas bon ménage. Nicolas Sarkozy estimait naguère que l’évaluation des pays arabes avait été mauvaise et
que les pays européens auraient à répondre de cette mauvaise
évaluation.
On le voit, même en temps de crise et de guerre, l’enseignement, l’éducation restent la référence, l’espoir uniques des
peuples. Éduquer, le maître verbe. Chacun dans son domaine,
chacun dans sa partie se doit d’être pédagogue et de conduire
l’autre vers le meilleur. Sans verser dans l’utopie naïve, comment ne pas voir que l’éducation est la première source de démocratie? Chaque jour, et particulièrement lorsque le monde se
bouleverse et remet en question ses limites, l’enseignant est le
premier appelé à la barre de la sagesse. Sans lui, la barbarie
est et sera toujours à nos portes. Et notre bourreau.
L’A.C.J. n’échappe pas à l’actualité. Rencontrer nos Anciens, c’est précisément faire le lien entre le passé et le présent, et convoquer l’actualité. Cette année donc, le 28 avril 2011,
nous faisons appel à tous nos Anciens de la Promo 1, dès 18h.30,
au préau Hergé, pour le verre et le pain de l’amitié, des retrouvailles, du souvenir. Avec Mme Kirt, la Préfète, avec M. Guy Pirard, le Proviseur, avec les professeurs, anciens et présents,
avec tous les amis de l’École. Tant que le lien sera maintenu
entre les Anciens et les Actuels, tant que brillera cette petite
flamme sacrée de l’énergie et du souvenir, l’histoire de l’École
sera forte et s’imposera. Il est essentiel, en effet, que la continuité se fasse dans la mémoire. Une école sans mémoire est
une naufragée du temps.
On pourrait comparer une école à un ferry, avec toute son
infrastructure, avec son personnel navigant, avec ses commandants de bord, avec son éclairage nocturne et ses divertissements du jour. Lâchée dans la mer du monde, une école va son
chemin, se maintient à flot, contre vents et marées, et fait route
d’un port à l’autre, avec pour unique mission d’arriver à bon
port. La haute mer, c’est le travail. Le bon vent, c’est l’esprit.
Le port, c’est le résultat.
C’est ce résultat-là que nous avons plaisir, chaque année,
à vérifier en rencontrant nos Anciens, ceux de la Promotion 1 en
l’occurrence, mais aussi ceux qui nous ont quittés récemment et
que nous avons laissés à quai, avec armes et bagages. Nous
aimons revoir ceux avec qui nous avons fait la traversée, nous
aimons savoir comment ils se sont débrouillés, une fois qu’ils
ont eu mis pied à terre, nous voulons connaître de quel appareil
ils sont à présent eux-mêmes mousses, timoniers, commandants, ou autres… Et quand ils viennent de fait nous parler de
leurs aventures, quand ils nous lisent leur carnet de bord ou
leur feuille de route, quand nous pouvons remarquer leurs galons, leurs barrettes, leurs grades, rien ne nous fait plus plaisir
que de leur dire bravo. N’avons-nous pas été, du temps où ils
étaient nos élèves, leurs capitaines?
Et sans quitter la métaphore maritime, comment ne pas
saluer les acquits sans cesse sauvegardés de l’A.C.J.? Notre
population, elle-même toujours grandissante, reste réellement
saine et conviviale. Nous ne sommes pas peu fiers de nos passagers qui, chaque jour, viennent à l’embarquement avec une
tranquille bonhomie, et qui, chaque jour, quittent le bord avec la
même sérénité respectueuse, personne ne bousculant personne
et tous devisant aimablement. Nos élèves, dans leur grande
majorité, savent vivre ensemble, cohabiter, échanger. S’il fallait
donner une image d’une inter culturalité réussie – seul accès
possible à toute démocratie –, nous pourrions sans gêne aucune
donner l’image de nos élèves au sein de notre établissement.
Notre vieux slogan, « Une école où il fait bon vivre », n’a pas à
rougir car il est toujours d’application, et peut-être aujourd’hui
plus que jamais. Nos Anciens peuvent être fiers de ce qu’ils ont
laissé après eux, la relève est là, en d’assez bonnes mains – qui
n’attendent que de mûrir, certes.
Faites-nous le grand plaisir, chers Anciens, des plus anciens aux
plus récents, de venir vérifier nos dires sur place, le 28 avril
prochain. Le Petit Prince nous a tous concernés le jour où il a
dit qu’on était responsable de ce qu’on apprivoise. Que l’on soit
directeur, enseignant ou élève, en somme, ne sommes-nous pas
toujours responsables de l’école où nous avons fait nos premiers pas intellectuels? Nous lui devons bien une petite visite
ponctuelle. Quelqu’un disait, il y a longtemps, qu’il y a toujours,
dans chaque livre, une page au moins, une ligne au moins qui
mérite notre grande admiration et qui contribuera à notre destin. Ce 28 avril prochain, il y aura, je veux le parier, un tout petit
quelque chose qui fera que vous ne regretterez pas d’avoir été
des nôtres.
Jean-Claude LEQUEUX.
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE STATUTAIRE
DU
LUNDI
17
JANVIER
2011
RAPPORT DU SECRÉTAIRE CONCERNANT LES ACTIVITÉS DU CERCLE AU COURS DE L'ANNÉE 2010
L’assemblée générale ordinaire a eu lieu le lundi 18 janvier 2010.
1. Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale du lundi 19 janvier 2009.
2. Jean-Jacques PONCELET a rédigé et remis à l’assemblée pour lecture le Rapport du Secrétaire sur les activités de 2009.
Francis BONNET se dit content du contenu du Maillon, diversité des textes, belles photos, écrits de plusieurs anciens, page sur l’A.C.J.
et surtout très heureux de ne plus être le seul à écrire dans notre périodique.
3. Rapport du Trésorier: bilan 2009.
Francine BAERTSOEN a rédigé et remis le rapport de sa mission pour indications claires des chiffres. Elle explique les résultats, les
différences et l’étendue du travail qu’elle a accompli avec l’aide de Jean-Jacques PONCELET et des vérificateurs aux comptes.
4. Rapport des Vérificateurs aux comptes.
Francine VAN SANTEN et André VOLANT ont assuré leur mission et nous les en remercions vivement. Francine BAERTSOEN lit le rapport
des Vérificateurs: les comptes sont corrects et l’assemblée générale décharge les commissaires de leur mission pour l’exercice
2009.
5. Approbation des différents rapports: ils sont approuvés par l’assemblée.
6. Approbation du budget pour 2010: aucun budget particulier. D’autres activités devraient voir le jour lors de l’année 2010.
7. Élection des Vérificateurs aux comptes pour 2010: nos deux vérificateurs reconduisent leur mandat. Approbation de l’assemblée
pour nos deux vérificateurs.
8. Fixation du montant de la cotisation pour 2011: le montant reste inchangé.
9. Nomination de membres associés: Maria Sofia A LCAMO a été nommée par l’assemblée.
10. Élection des membres du Conseil d’administration:
se présente: Maria Sofia A LCAMO, mais comme le Comité est au complet soit 12 personnes, il n’y a pas de place pour elle cette
année;
sont sortants et réélus: Bernard A NDRÉ, Francine BAERTSOEN, Christian COLLIGE, Marc LEJEUNE et Jean-Jacques PONCELET.
11. Divers: Bal ou soirée privée extérieure de l’Athénée et du Cercle.
Francis BONNET déclare avoir été outré par les manœuvres faites pour l’organisation d’une soirée privée avec les lettres « ACJ » du
sigle de l’Athénée (faux Maillon, intrusion à la salle des professeurs, utilisation de son nom dans une demande à M. le Bourgmestre
DECOURTY).
Il souligne qu’il est vain de toujours faire référence au passé. L’école et la société ont changé.
Il insiste sur l’excellent climat qui règne entre l’Athénée et le Cercle et remercie la Direction pour son travail.
Maria Sofia A LCAMO demande l’autorisation de distribuer une lettre aux membres présents qui en prennent connaissance.
Elle ne comprend pas pourquoi ses invitations ont été retirées des casiers des professeurs et souhaite les récupérer.
Robert DE MEULENEIRE assume les avoir retirées après avoir pris connaissance de l’absence d’autorisation de la Direction de l’Athénée.
Comme responsable du Cercle, il ne pouvait laisser s’installer une confusion dangereuse. Il est disposé à rendre ces invitations et
répète que la salle des professeurs n’est pas un lieu public.
Jacques PLAS ne comprend pas le refus du Cercle de louer ou de vendre les coordonnées des anciens ou des élèves alors que le
Cercle a déjà publié un annuaire des anciens.
Robert DE MEULENEIRE répond que ces données ont un caractère privé et doivent être protégées. Les personnes ayant figuré dans
l’annuaire l’étaient sur base volontaire (après avoir rempli une fiche de renseignement renvoyée à l’A.C.J.
Jacques PLAS souhaite connaître la position de la Direction de l’A.C.J.
Guy PIRARD, proviseur, estime que cette confusion a crée un climat malsain. Il répète que la Direction n’a jamais donné son accord
pour l’utilisation des lettres du sigle de l’ACJ et a refusé la diffusion au sein de l’école d’affiches pour une soirée privée. Pour lui, le
Cercle est la seule organisation représentative des anciens élèves. Il ajoute que par rapport à sa déontologie et à son éducation
familiale il a appris qu’il était normal de s’annoncer à la Direction lors de la visite d’une école.
Guy PIRARD fait ensuite lecture de la lettre adressée par la Direction de l’A.C.J. à M. PRYGIEL, au cabinet du Bourgmestre, au sujet des
événements du 18 décembre 2009.
Page 4
Jean-Claude LEQUEUX déclare que le faux Maillon n’a pas été fait pour nuire mais pour interpeller les membres du Conseil d’Administration.
Le jeudi 11 février nous avons reçu les Promotions « 0 ». Tout s’est très bien passé, une formidable ambiance, mais la date et un temps
désastreux nous a joué un mauvais tour. Très peu d’anciens élèves et aucun des rhétos de l’année passée.
Ont assisté à la réunion Mme KIRT, Préfète et M. PIRARD, Proviseur, ainsi que le Préfet honoraire MM. BONNET, quelques anciens enseignants:
Mmes MARTIN et VAN GASSE, MM RONGY et VERSTRAETEN, et quelques enseignants actuels.
Un grand merci à l’équipe du bar: Marie-Claire, Bernard, …
(Voir l’article dans « Le Maillon » n° 1/2010)
Enfin une nouvelle activité. Sous l’impulsion de Jean-Jacques LAMON et des collègues: Astrid ROEGIERS, Candice LENOBLE, Marie DEPELCHIN,
Charlotte WÉRY, Quentin ROUSSEAUX, Youssef BEN A CHIR, ont organisés pour tout le personnel de l’Athénée une soirée « Jeux entre nous ».
Elle a attiré une vingtaine de joueurs les plus futés de l’A.C.J. pour battre les cartes et jouer à d’autres jeux ludiques dans une ambiance
amicale et démontré, une fois encore, que le jeu est un atout majeur dans les relations sociales.
(Voir l’article dans « Le Maillon » n° 2/2010)
Nous étions 16 convives le samedi 8 mai au soir, autour d’une très bonne table au restaurant « Le Diabolo » à Uccle, choisi par notre
vice-président José SORÉE et, une fois encore, la bonne humeur était au rendez-vous.
(Voir l’article dans « Le Maillon » n° 2/2010)
17 copains et copines pour ce week-end culturel à Paris du 13 au 15 mai, organisé d’une main de maître par Bernard et Maria A NDRÉRUSNOV. Cette escapade de trois jours froids mais secs pour visiter le Château de Vincennes, la Bibliothèque Mitterrand, Cour SaintÉmilion, les puces de Saint-Ouen, … et comme d’habitude dans une excellente ambiance et beaucoup d’humour.
(Voir l’article dans « Le Maillon » n° 2/2010)
Le Cercle a offert des prix à différents élèves de l’Athénée, lors de la distribution du lundi 29 juin 2009:
Prix « Fondation Charles Janssens »: Mariam EL BOUCHTILI de 6 TC1.
Le prix « Eddy Scaut »: Selma A SBAI de 6 EM.
Meilleurs travaux de fin d’étude:
Darya GAREGANI (6 LG), Nicolas GEMANDER (6 LSM2), Margarete da Conceiçao SIMOES, Sarah TOURNEUR (6 LMA) et Nathan VANDERMAELEN
(6 LSM2).
Meilleurs stages:
Aimen KHAN (6 TC3) et Nissi MALUMBA MPONGO (6 AAA)
Meilleurs rapports de stage:
Antoine DINJART (6 TC2), Aimen KHAN (6 TC3), Julie NESPOLO (6 TS) et Thuy Tien PHAN (7 AAA)
Qualification:
Evelyn A RRIAGA MALDONADO (6 AAA)
(Voir l’article dans le Maillon n° 3/2010)
Les rhétoriciens 10 ont organisé un dîner barbecue à l’Athénée après la remise des prix. Le barbecue était tenu de main de maître par
nos amis Paul-Henri DOM et Marc LEJEUNE. Le buffet qui accompagnait ces délicieuses viandes avait été réalisé par le secrétariat Hergé
et certains rhétoriciens. Le Comité a tenu le bar lors de cette agréable soirée. Merci à José SORÉE, Paule LINTERMANS, Bernard A NDRÉ,
Patrick KIABA, Samir NAFIR, Jean-Jacques LAMON et Jean-Jacques PONCELET pour avoir passé leur temps au magasin et/ou avoir tenu le
bar. Les bénéfices de la soirée ont été versés à la caisse Haïti.
(Voir l’article dans le Maillon n° 3/2010)
Sous l’impulsion de Jean-Jacques LAMON (82 inscriptions), nous avons organisé le vendredi 1er octobre, une soirée rencontre/barbecue
suivie d’une soirée dansante avec tout le personnel de l’Athénée au Domaine Madeleine Clément à Basse-Wavre, sous la direction d’Aland
HEYENS.
(Voir l’article dans le Maillon n° 4/2010)
Manque de participants, nous avons dû malheureusement déplacer l’excursion à Leuven prévue le 16 octobre à l’année prochaine.
Le Comité a organisé le mercredi 17 novembre, un repas pour nos anciens enseignants et nos familiers de l’A.C.J. (43 convives) au
Domaine Madeleine Clément à Basse-Wavre, sous la direction d’Aland HEYENS. C’est une tradition bien établie.
Merci encore à tous familiers et pensionnés pour ces retrouvailles bien joyeuses et plein de sourires.
(Voir l’article dans le Maillon n° 4/2010)
Saint Nicolas a reçu les enfants des membres au préau Hergé le samedi 27 novembre.
Un grand merci à Thérèse et José SORÉE (bonbons et le grand…), Mireille CROKAERT (achat des jouets), Bernard et Maria A NDRÉ-RUSNOV
(achat, service au bar et remise en place de la salle), Christian COLLIGE et Marc LEJEUNE (repas), Paule LINTERMANS (trône et service),
Fernand et Monique Ràcz (Mère Fouettard et vaisselle), Laura A NDRÉ (photos), Jean-Claude LEQUEUX (décoration et remise en place de la
Page 5
salle), Georges et Francine DEHENAIN-BAERTSOEN ainsi que Jo et Francine VAN SANTEN-MICHIELSEN (service et vaisselle), Coralie BLAVIER
(09LMO) pour l’animation, Marc DE WITTE (rampe de spots), Robert DE MEULENEIRE (notre Président), certains parents et Jean-Jacques
PONCELET (sets de table, photos et décoration) pour leur contribution à cette féerique fête familiale.
(Voir l’article dans le Maillon n° 4/2010)
Notre périodique trimestriel « Le Maillon » a paru aux dates suivantes:
n° 1 le 23 mars 10 - n° 2 le 21 juin 10 – n° 3 le 28 septembre 10 – n° 4 le 16 décembre 10.
C’est l’un de nos points forts. Il faut toujours se réjouir des brillants éditoriaux et comptes rendus de Jean-Claude LEQUEUX, de la créativité de Gus RONGY. La rédaction s’est étendue et diversifiée. C’est ainsi que notre périodique donne davantage d’informations sur l’Athénée et d’anciens élèves.
Mentionnons les collaborateurs: Mmes BAERTSOEN, DUBUISSON (FNRS-NEWS), KERREMANS, KIRT, LINTERMANS, MOURMEAUX, RAFIN et VAN SANTEN, MM.
A NDRÉ, BLAIRON (LE SOIR), BONNET, CALONGER Mi., DE JONGE ED., DE MEULENEIRE, JACQUEMART (SUDPRESSE BX), JANSSENS, LAMON JJ, LEQUEUX, NIZET (LE
SOIR), PIRARD, P ONCELET, RÀCZ, RONGY, STELLA (SUDPRESSE BX), VANTROYEN (LE SOIR), VOLANT et l’équipe Bénin 2010 pour la rédaction régulière ou
occasionnelle d’articles pour « Le Maillon ».
Les photos: Mlle Laura A NDRÉ, Mmes RAFIN, VAN SANTEN, MM. A RIU, BROQUIER, CALONGER Mi., DEHENAIN, P ONCELET, PIRAUX (Le Soir).
M. PONCELET assure la mise en page, l’impression, l’étiquetage et veille à la régularité de la parution. Et avec Marc DE WITTE le transport du
journal à la poste.
Un très grand merci à Pierre BROUHIER pour son travail dans l’ombre qu’il effectue avec moi (informatique entre autres).
Le Conseil d’administration s’est réuni à dix reprises. Voir tableau ci-dessous:
Bernard A NDRÉ
Francine Baertsoen
Christian COLLIGE
Robert DE MEULENEIRE
Jean-Jacques LAMON
Marc LEJEUNE
Jean-Claude LEQUEUX
Paule LINTERMANS
Jean-Jacques PONCELET
Ingrid RENARD
José SORÉE
Didier THIRY
Présences
18/01
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10
01/02
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19/04
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17/05
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07/06
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20/09
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11/10
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08/11
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06/12
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Prés.
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8/10
3/10
9/10
6/10
4/10
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6/10
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4
9/10
2/10
Légende: P = présent
E = excusé A = Absent
D = démissionnaire
Francis Bonnet, la Direction de l’Athénée Charles Janssens et Marie-Claire DEFAYS sont invités à toutes les réunions.
Le Conseil d’Administration et moi-même tenons à remercier tout particulièrement les Services de l’Administration commu-
nale d’Ixelles, pour nous avoir apporté leur appui lors de nos rencontres bien plaisantes, le prêt de matériel et d’occupation
de locaux.
Merci aussi à mes amies et amis Administrateurs, pour leur coopération aux diverses activités que nous avons organisées.
Je tiens également à remercier Filipa CAIRES PINTO et Leonardo GIOIA technicien(ne) de surface, pour le nettoyage occasionnel
du local du Cercle.
Jean-Jacques PONCELET,
Secrétaire.
Page 6
BALANCE
SOLDES 2009
CAISSE
C/C ING
LIVRET ING
Bonus account ING
ING (portefeuille)
AU
31
DÉCEMBRE
2010
FRAIS ADMINISTRATIFS
Réunions
Frais de représentation
Frais de fonctionnement
Gratifications
636,46
1.062,41
5.500,48
10.273,90
4.673,53
83,74
100,00
0,00
200,00
22.146,78
383,74
Intérêts bancaires
471,75
Frais bancaires
Subsides communaux Ixellois
100,00
Taxes communales & autres
Assurances & Cautions
173,75
Assurances & Cautions
173,75
Cotisations remboursées
160,00
2.515,00
Cotisations
ACTIVITÉS:
Soirée Jeux
Marche spaghetti
Repas du comité
Rencontre des familiers
Saint-Nicolas
Soirée des Promotions
Excursions
Voyage à Paris
Soirée des Rhétos
Repas de Promotion à Wavre
Repas Enseignants à Wavre
ACTIVITÉS:
Soirée Jeux
Marche spaghetti
Repas du comité
Rencontre des familiers
Saint-Nicolas
Soirée des Promotions
Excursions
Voyage à Paris
Soirée des Rhétos
Repas de Promotion à Wavre
Repas Enseignants à Wavre
168,00
0,00
480,00
756,00
982,89
243,46
0,00
3.460,00
658,07
0,00
1.664,47
169,25
111,32
149,80
0,00
485,00
733,30
1.047,61
209,32
0,00
3.803,80
355,40
0,00
1.558,17
8.412,89
Stock au 31/12/09
80,13
Réunions
Divers
8.342,40
Stock au 31/12/10
Déprédation stock au 31/12/10
370,77
0,00
0,00
ACTIONS ÉDUCATIVES
Prix de fin d'année ACJ
825,00
0,00
Divers
0,00
184,14
Frais du périodique
33.900,30
10.720,37
SOLDES À REPORTER
CAISSE
C/C ING
LIVRET ING
Bonus account ING
ING (portefeuille)
841,08
922,65
6.380,55
10.362,12
4.673,53
23.179,93
33.900,30
Fondation Charles Janssens
Disponible
4.673,53
8.144,28
12.817,81
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P.V. DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CERCLE DES AMIS DE L’ATHÉNÉE CHARLES JANSSENS DU 17 JANVIER 2011
Présents: Robert DE MEULENEIRE, José SORÉE, Bernard A NDRÉ, Jean-Jacques LAMON, Francine BAERTSOEN, Paule LINTERMANS, Jean-Claude LEQUEUX,
Noëlle HUBIN, Éric SAVONET, Francis BONNET et Jean-Jacques PONCELET.
L’assemblée débute à 19h00 au local du Cercle.
ORDRE DU JOUR:
1. Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale du lundi 18 janvier 2010.
2. Jean-Jacques PONCELET a rédigé et remis à l’assemblée pour lecture le Rapport du Secrétaire sur les activités de 2010.
3. Rapport du Trésorier: bilan 2010.
Francine BAERTSOEN a rédigé et remis le rapport de sa mission pour indications claires des chiffres. Elle explique les résultats, les différences et l’étendue du travail qu’elle a accompli avec l’aide de Jean-Jacques PONCELET et des vérificateurs aux comptes.
4. Rapport des Vérificateurs aux comptes.
Francine VAN SANTEN et André VOLANT ont assuré leur mission et nous les en remercions vivement. Francine BAERTSOEN lit le rapport des
Vérificateurs: les comptes sont corrects et l’assemblée générale décharge les commissaires de leur mission pour l’exercice 2010.
5. Approbation des différents rapports: ils sont approuvés par l’assemblée.
6. Approbation du budget pour 2011: aucun budget particulier.
7. Élection des Vérificateurs aux comptes pour 2011: nos deux vérificateurs reconduisent leur mandat, approuvé par l’assemblée.
8. Fixation du montant de la cotisation pour 2012: le montant reste inchangé.
9. Nomination de membres associés: Noëlle HUBIN et Éric SAVONET ont été nommés et applaudis par l’assemblée.
10. Élection des membres du Conseil d’administration:
sont sortants et réélus: Robert DE MEULENEIRE, Jean-Jacques LAMON, Jean-Claude LEQUEUX, Paula LINTERMANS, José SORÉE et Didier THIRY.
Marc LEJEUNE et Didier THIRY démissionnent de leur poste d’administrateur,
Se présentent: Noëlle HUBIN et Éric SAVONET, le Comité accepte leur demande et les nomment administrateurs sous les applaudissements
de l’assemblée.
11. Divers:
Fusion du service social, coopérative scolaire et le Cercle en une seule entité. Avantage, inconvénients? Approfondir la question.
Jean-Jacques PONCELET,
Secrétaire.
RAPPORT DES VÉRIFICATEURS AUX COMPTES
Conformément à la mission que nous a confiée le Comité du Cercle Royal des Amis de l’Athénée Charles Janssens, nous avons examiné la
balance des comptes du susdit cercle arrêtée au 31 décembre 2010.
Nous avons procédé à un contrôle minutieux des comptes par sondages, pointages et comportant l’examen des pièces justificatives et leur
collationnement.
Tous les documents et explications demandés nous ont été fournis par la trésorière du Cercle, Madame Francine DEHENAIN-BAERTSOEN. Nous
tenons à souligner la qualité du travail et la disponibilité de celle-ci.
Nous pouvons attester la concordance de la balance des comptes avec les pièces comptables.
Notre contrôle nous a permis de conclure à l’exactitude des comptes arrêtés au 31 décembre 2010, tels qu’ils sont soumis à votre approbation au cours de la présente assemblée.
L’exercice 2010 se clôture par un résultat positif de 1.033,15 €.
Nous recommandons donc à l’Assemblée d’approuver les comptes et de nous donner décharge pour notre mission.
Francine VAN SANTEN.
Page 8
André VOLANT.
C OTISATION - ABONNEMENT 2011
AU
PÉRIODIQUE
« LE MAILLON »
♦
Pour préserver son existence
♦
Pour recevoir régulièrement notre périodique « Le Maillon » (4 numéros par an)
♦
Pour participer gratuitement ou à des conditions privilégiées aux activités
VOTRE ADHÉSION EST INDISPENSABLE
Nous vous remercions déjà d’acquitter le montant de votre cotisation.
Pour vous faciliter la tâche, nous vous suggérons d’utiliser la formule de virement ci-dessous.
MONTANTS POUR L’ANNÉE 2011
Cotisation individuelle
− Ancien ou ancienne élève de l’A.C.J.;
− Parents;
− Membre ou ancien membre du personnel;
− Sympathisant.
10 €
Cotisation pour toute la famille
15 €
Cotisation individuelle pour les élèves actuels de l’A.C.J.
5€
Cotisation individuelle pour les élèves qui ont terminé leur scolarité
en JUIN ou SEPTEMBRE 2010, devenant ainsi la « Promotion 10 »
5€
A L’AGENDA
D ’ AVRIL
À JUIN
• Lundi 16 mai 2011
à 19h00
• Samedi 2 avril 2011
00
n
Excursion à Leuven.
e 21)
pag
en
(voir information
à 19h00
• Lundi 4 avril 2011
n au Local du
Conseil d’Administratio
Cercle.
à 18h00
• Jeudi 28 avril 2011
« 1 » au Préau
Soirée des Promotions
rue Major René
Hergé, entrée par le 35
Dubreucq.
tions sont les
Toute les autres Promo
bienvenues.
e 16)
(voir information en pag
i 2011
k-end du 14/15 ma
• Week-
is.
is
Week-end printanier à Par
Page 10
2011
Conseil d’Administratio
n au Local du
Cercle.
• Samedi 28 mai 20
11 à
à 19h00
Souper du Conseil d’Adm
inistration
avec les épouses ou am
is
• Lundi 6 juin 2011
à 19
h00
Conseil d’Administratio
n au Local du
Cercle.
• Vendredi 17 juin 20
11
à 12h00
• Mercredi 29 juin
2011
à 19h00
Déjeuner de la Promotio
n 57 COM au
Domaine Madeleine Clé
ment à Wavre.
Soirée des Rhétos au pré
au
Hergé
AFRIC ACJ
B ÉNIN 2 01 2
A
l’initiative cette fois des élèves, le
quatrième projet humanitaire en
terre africaine de l’ACJ se met en place!
Cet engouement, soutenu par la direction, nous encourage à recommencer
l’aventure, malgré l’investissement et la
responsabilité que cela représente.
Une nouvelle difficulté pour nous est de
devoir déterminer qui sont les plus motivés à partir: en effet, 30 élèves étaient
présents à la réunion du 10 février, et 26
lettres de motivation nous sont parvenues à la date limite du jeudi 24 (soirée
portes-ouvertes).
18/20 places maximum étant disponibles, le choix sera douloureux.
Nous continuerons en 2012 notre partenariat avec l’ASBL « Terres rouges »
qui s’occupe entre autre de la réinsertion des enfants des rues à Cotonou au
Bénin. L’association évolue, grandit et
de nouvelles possibilités existent pour
nos jeunes de se rendre utiles sur le terrain.
Mais avant tout, comme à chaque fois,
il y aura la formation, la récolte de
fonds et de matériel. Retourner où nous
étions l’an passé nous donne une
connaissance plus pointue des besoins
sur place. En s’y prenant donc bien à
temps, nous pouvons être plus efficace
et soulager également le travail des élèves, la plupart en 6 année lors du projet
2011/2012.
Nous vous tiendrons régulièrement au
courant de l’évolution du projet.
Si par ailleurs parmi vous se cachent de
généreux donateurs qui désirent soutenir
le projet, vous pouvez toujours vous
manifester (en stipulant bien vos coordonnées) par l’intermédiaire du compte:
MERCI DE LES AIDER PAR VOTRE CONTRIBUTION A
RENDRE, A LEUR PETITE ECHELLE, LE MONDE PLUS
SOLIDAIRE ET PLUS HUMAIN
Compte: AFRICA CJ 363-0226499-44
Communication: « Bénin 2012»
Page 11
LU, VU, ENTENDU, ...
• Emmanuel DE JONGE, professeur de lan•
Tim est né chez Alex et Barbara
SCHEPERS-PIGEON.
Barbara PIGEON est professeur
de langues germaniques à l’ACJ.
• Victoria est née chez Georges et
Magaly STRUMONT-DEHENAIN.
Victoria est la troisième petite
fille de notre Trésorière
Francine BARTSOEN-DEHENAIN.
•
Nos collègues Patricia et
Jean-Jacques LAMON ont
perdu leur frère.
• La maman notre technicienne de surface Maria
GROSSI est décédée en Italie.
Le Conseil d’administration
présente aux familles éprouvées
ses plus sincères condoléances.
Nos félicitations à toutes les
familles.
• Maria GROSSI, en fonction à l’Athénée
Charles Janssens depuis le 7 juin 1966,
a subi une importante intervention
chirurgicale.
Carine MISSON, également en fonction à
l’Athénée depuis 15 ans, a de graves
problèmes de dos.
Nous souhaitons une prompte guérison à
ces techniciennes de surface souriantes et
travailleuses.
NOUVELLES
Roland DELRONCHE est décédé.
Il fut professeur de français à l’Athénée
Charles Janssens et à l’Institut Lucien
Cooremans. Il fut aussi lecteur à l’ULB.
Roland DELRONCHE était Président honoraire
de la Société belge des Professeurs de
français et vice-Président honoraire de la
Fédération internationale des Professeurs
de français.
gues germaniques à l’ACJ a dû subir
une opération chirurgicale urgente.
Nous espérons le revoir bientôt en
pleine forme au sein de notre Athénée.
DES ANCIENS
Lors de la première cérémonie des Magritte, notre ancien élève, Joffrey
VERBRUGGEN (08 HUM) a décroché l’espoir du meilleur espoir masculin.
Notre ancienne élève, Suzanne EMOND (02 LAG) a mis en scène la pièce de
son papa Paul EMOND « Mon chat s’appelle Odilon » au théâtre de la
Samaritaine fin décembre 2010.
Son « portrait » par Jean-Claude LEQUEUX
est paru dans « Le Maillon » n° 4 de octobre/novembre/décembre 2000.
A son épouse, à ses enfants et petitsenfants, nous présentons nos condoléances.
Page 12
HOMMAGE À ROLAND DELRONCHE
R
oland Delronche parlait volontiers de ses parents, qui
n’avaient pas été au-delà de l’enseignement primaire.
Son père conduisait des locomotives et sa mère était issue d’une
famille de petits commerçants. On imagine l’étonnement de ces
braves gens quand Roland leur a dit un jour qu’il voulait étudier le
grec et le latin pour devenir professeur de français. Son père
n’avait d’ailleurs rien compris au terme «Philologie romane», répliquant «C’est quoi, ça?» Tant qu’à faire, leur fils serait bien devenu
ingénieur ou médecin. Roland évoquait également le fait qu’il n’y
avait pas de livres dans la maison familiale, pas d’œuvres d’art aux
murs. Juste un très vieux dictionnaire remplacé à l’occasion d’une
Saint-Nicolas par un neuf qui l’avait déçu… parce que trop neuf. En
somme, comme bien des jeunes de son temps, Roland s’était débrouillé seul, mais toujours encouragé et soutenu par la famille.
C’est de la radio que Roland avait le plus appris, radio remplaçant
les livres absents et lui donnant très tôt le goût, pour ne pas dire la
passion, des médias.
Roland était arrivé à l’École de Commerce Charles Janssens
en 1952, au moment où la durée des études passait de quatre à six
ans, l’école étant alors agrée par l’État dans l’enseignement technique. Cette année-là, riche en enseignants, la rentrée avait été
retardée de quinze jours à cause d’une épidémie de polio. Le jeune
professeur n’avait d’autre expérience que celle de l’Athénée de
Wavre, où il avait fait tout son secondaire, et celle, très épisodique,
de l’Athénée de Schaerbeek, où il avait fait un bref stage. Il était
ainsi largué dans la création pure, se faisant pourtant très vite des
amis parmi les enseignants en place, notamment Robert Vandamme. Marcel Roothooft, le directeur de l’Institut, fort axé sur les
sports, lui avait dit d’entrée de jeu: «Vous plaisez aux élèves parce
que vous ressemblez à un footballeur!»
Toute la carrière de Roland s’est pratiquement déroulée à
l’Institut puis à l’Athénée Charles Janssens, avec quelques petites
infidélités, notamment à «Lucien Cooremans» (graduats en assurance et en comptabilité), à l’ULB (Institut de phonétique) et à
l’EPFC (Chambre de Commerce).
Mais comme l’Histoire de l’Art le passionnait, insatiable érudit, Roland avait suivi des cours dans ce domaine, parallèlement à
son métier d’enseignant, ainsi que des cours de publicité, disant
que la publicité est la poésie du commerce. Résultat, il fut engagé
comme directeur d’une école de publicité en cours du soir, pendant
environ quatre ans. Une école très professionnelle où il côtoya des
professeurs comme les romanciers Hubert Nyssen et JacquesGérard Linze.
Attentif aux avancées modernes, Roland avait investi dans les
nouvelles techniques d’enseignement du français comme langue
étrangère, le FLE (français langue étrangère) et la méthode SGAV,
centrée sur les outils audiovisuels. Enseignement révolutionnaire.
Rien de semblable entre enseigner le français à des francophones
et le français à des allophones. Ce qui lui valut d’être sollicité à la
Chambre de Commerce où il travailla jusqu’à sa retraite. On se
doute que l’enseignement aux allophones allait enrichir de beaucoup l’enseignement aux francophones. Toute la richesse de l’interculturalité…
Roland n’aimait pas l’inactivité, l’oisiveté. Ni dans sa vie active, ni dans sa retraite. La SBPF (Société des Professeurs de français), dont il fut trésorier puis président de très nombreuses années durant, et la FIPF (Fédération internationale des Professeurs
de français), qu’il présida également un certain nombre d’années,
ont toutes deux largement occupé ses temps libres en le faisant
beaucoup voyager un peu partout dans le monde. Pourtant, disaitil, les plus beaux voyages sont ceux qu’on fait en parlant avec les
gens. Surtout quand ils connaissent le français.
Roland se définissait comme quelqu’un qui ne s’était spécialisé en rien pour rester ouvert à tout. Il rêvait d’universel et ne
pouvait se limiter, par exemple, à l’étude du bantou, comme l’Université le lui avait proposé au début de sa carrière. Pour ce qui est
du français, qu’il aimait par-dessus tout, on l’aura compris, il n’avait jamais maintenu ses élèves dans une conception étriquée ou
administrative d’une langue juste adaptée aux lois du marketing.
Dans l’enseignement, on sème et on ne sait pas toujours quand ça
poussera. Mais ça pousse toujours… un jour.
Roland regrettait qu’on n’ait pas droit à plusieurs vies, ce qui
aurait réglé le problème des frustrations professionnelles. Mais il
se réjouissait d’avoir enrichi ses élèves de ses propres passions.
La grande découverte que fait le jeune professeur, disait Roland
Delronche, que ce soit le professeur d’hier, d’aujourd’hui ou de
demain, c’est qu’il a sous sa responsabilité des personnalités diverses, malléables encore, mais uniques, qu’il doit convertir en hommes et en femmes, loin de tous les absolus et aptes à vivre dans la
société. Le grand mérite de l’Athénée Charles Janssens, concluait
Roland, était d’avoir créé, avec leurs directeurs et préfets, une
tradition de qualité, qui inspire la confiance et qui se lègue, de génération en génération. Sans aucun doute, Roland Delronche a été
un maillon efficace de la tradition de notre école. Par-delà l’absence, il est et sera toujours des nôtres.
Jean-Claude LEQUEUX.
M. & Mme Delronche, lors de la rencontre des familier
en 2006, il reçoit un livre de M. Robert Van Damme.
Page 13
LA CHEMISE DE L’HOMME HEUREUX
Y ASMINA M ERTENS
ÉLÈVE DE
3TB
L
a radio est un outil de communication on ne peut plus précieux. Naguère j’ai eu le plaisir de capter une émission animée par le rabbin Shalom Benizri, le
frère de notre brillant collègue Salomon Benizri. Il y racontait, pour illustrer la notion très relative du bien-être, l’histoire d’un homme malheureux en
quête de bonheur. Il faut savoir que cet homme malheureux avait pourtant tout pour être heureux, le pouvoir, les biens matériels, la richesse, tout, sauf ce
petit quelque chose qui fait qu’on est vraiment heureux. Il convoque donc le sage de sa région et le prie instamment de lui communiquer la recette du
bonheur. C’est simple, lui dit le sage, il te faut porter la chemise d’un homme heureux. Ravi de l’allégorie entendue, je me suis empressé le lendemain de la
raconter à mes élèves de 3TB, de a à z, en essayant d’être le plus fidèle possible au récit du rabbin Shalom Benizri. Histoire de vérifier leur compréhension, je leur ai demandé de mettre par écrit le récit qu’ils avaient écouté avec le même étonnement admiratif que le mien, le soir de l’émission radiophonique, sans oublier la chute singulière qui fait toute la saveur allégorique du conte juif. Le résultat fut, pour l’ensemble de la classe, une petite merveille. Je
livre ici le texte qui m’a le plus épaté et auquel j’ai apporté un nettoyage minimal. Yasmina Mertens, élève de 3TB, en est l’auteure.
Jean-Claude LEQUEUX.
I
l était beau, grand, fort et fortuné. Il gouvernait tout un comté, il
possédait tout ce qu’il désirait – car rien n’était refusé à un homme
fortuné dans un monde où il n’y a que l’argent qui tourne. Malheureusement, cet homme, enfermé dans la forteresse de son ego, vivait seul car
on lui avait enseigné que l’amour était une faiblesse.
Avec le temps, il comprit que ce qui lui manquait, c’était le bonheur.
Depuis son enfance, il sentait ses ailes clouées au sol et, maintenant qu’il
connaissait la raison qui retardait son envol, il sut que sa vie était misérable et bel et bien indésirable à ses yeux rivés sur un autre horizon.
Ainsi, notre comte se demanda pendant plusieurs jours comment il
pourrait goûter au bonheur des autres si enviable… Enfin, il se décida à
aller voir un sorcier maître en magie noire et lui demanda, en lui tendant
un petit coffre garni de piécettes d’or:
- Grand sorcier, dis-moi comment je peux accéder au bonheur…
- Je vois que Monseigneur n’est pas satisfait de sa vie bien qu’il nage
dans l’or… Eh bien, c’est simple, tu devras porter la chemise d’un homme
heureux.
- Une chemise?! (Air étonné.)
- Oui, une chemise, mais pas n’importe laquelle, celle d’un homme
heureux.
- Mais ne pourrais-je pas tout simplement acheter cette chemise?
- Ha! Ha! Ha! Il y a des choses qu’on n’achète pas, Monseigneur. Le
bonheur fait partie de ces choses.
- Apparemment… (Air moqueur.)
- Mais pourquoi es-tu heureux? C’est ta femme, ce sont tes enfants
qui te rendent heureux? Ou c’est l’argent? Tu m’as volé de l’argent, c’est
ça?
- Non, non, non! Je n’ai pas d’argent, je n’ai pas de famille, pas de
maison, je n’ai rien… Mais je suis heureux…
- Très bien, donne-moi ta chemise, dans ce cas…
Et, surprise:
Mais je n’ai pas de chemise…
Perplexe, le seigneur se leva et partit. Une fois rentré chez lui, il
convoqua ses conseillers. Il leur intima de parcourir tout le comté afin de
trouver un homme heureux et de le lui ramener en personne. Les conseillers ratissèrent le territoire en posant la même question à tous les habitants: « Es-tu heureux, toi? » La plupart affirmaient ne pas être heureux
car ils manquaient tous de quelque chose, abri, terre, femme, enfant,
bétail, argent… Ils continuèrent à chercher jusqu’à tomber tout à coup
sur un homme ricanant, seul au milieu d’une clairière. Ils s’approchèrent
de lui et l’un des conseillers l’interrogea:
Eh! toi! Est-ce que tu heureux?
Eh! Eh! Eh! Pourquoi ne le serais-je pas?
Donc, tu es heureux?!
Mais bien sûr!
Tu es l’homme qu’il nous faut! Suis-nous, on t’emmène chez le Comte.
L’homme donc, sans savoir pourquoi, suivit les conseillers. Une fois
parvenus chez le Comte, les conseillers le présentèrent à l’homme malheureux qui s’empressa de le questionner:
- Alors, c’est toi l’homme heureux?
Page 14
À ces mots, le seigneur solitaire parcourut à son tour le comté et
visita ses gens, qu’il aida par ses deniers. Il revint au coucher du soleil, le
cœur léger, et interrogea à nouveau l’homme heureux.
- Maintenant que votre cœur est léger, seigneur, vivez de votre liberté. Car le bonheur, le vrai, c’est la liberté. L’argent ne fait que contribuer
au bonheur, la famille aussi, et la liberté remplace toutes ces contributions. Mon bonheur à moi, c’est ma liberté.
(N.D.L.R.) C’est ici que s’arrêtait subtilement l’allégorie du rabbin Shalom
Benizri, faisant comprendre que le bonheur absolu est dans le
dénuement absolu. Mais Yasmina a voulu donner une suite à
cette allégorie, suite que voici:)
Pas de chemise?! Tu n’as pas de chemise?!
Mais pourquoi voulez-vous ma chemise… puisque vous avez tout?
Pour connaître ton bonheur…
- Mais, seigneur, le bonheur ne se trouve pas en prenant la chemise
d’un homme heureux… Le bonheur est en nous-mêmes…
Que dois-je faire, dis-moi? (Air désespéré.)
- Être bien dans votre peau et, pour que vous le soyez, il faut que les
gens qui vous entourent le soient aussi. Commencez par visiter vos gens
et venez-leur en aide.
Sur ce, l’homme heureux s’en alla et le seigneur malheureux resta
seul, bouche bée. Celui-ci se donna plusieurs jours de réflexion. C’est
alors qu’il rencontra une femme qui fit chavirer son cœur. Il l’épousa, eut
beaucoup d’enfants d’elle et devint un authentique homme heureux. Le
sorcier fut tué, allez savoir pourquoi. L’homme sans chemise, lui, avait quitté le comté pour découvrir le monde
grâce à l’argent que lui avait donné le seigneur en récompense. Et son malheur commença…
Yasmina MERTENS.
LEAMSSI
(ISMAÏL AZZAHAFI ÉLÈVE DE 4 CS2)
LA STAR DE
TÉLÉFOOT SUR TF1
Ce Bruxellois de 18 ans passe pour la
deuxième fois dans l’émission
Ce dimanche matin, Téléfoot, la célèbre émission dédiée au football de
TF1, avait un petit goût bruxellois. Les
téléspectateurs ont pu découvrir les
talents d’un jeune prodige du ballon
rond issu de notre capitale. Rencontre
avec cette graine de star.
Ce n’est pas encore une star du ballon
rond mais il a cette graine qui pousse en
lui. Ismaïl Azzahafi dit Leamssi, son
nom de scène, est un virtuose du freestyle. Entendez une discipline qui consiste
à réaliser des figures « impossibles »
avec la balle. Il n’a pas encore passé le
cap de la vingtaine d’année qu’il suscite
déjà l’effervescence. Après avoir agité la
toile l’année passée en créant le buzz
avec des vidéos où il s’illustre au freestyle, c’est aujourd’hui la sphère médiatique qui s’emballe et s’intéresse à lui.
Ce dimanche matin, il a été le centre
d’attention d’un reportage de la célèbre
émission Téléfoot sur TF1. La chaîne
française privée le surnomme déjà « le
Belge aux pieds d’or ». Un pseudonyme
qui lui sied à ravir lorsqu’on voit ses
exploits, ballon aux pieds. Ou quand le
football s’acoquine avec l’art. « Ce n’est
pas la première fois que je passe sur
TF1 », dit d’emblée Leamssi. « Il y a pile
poil un an, je passais dans la rubrique
zapping de Téléfoot. Je n’avais que quelques secondes d’attention. Ils avaient été
impressionnés par les vidéos qui circulaient sur Internet. Mais cette fois-ci,
c’est un véritable reportage. Les journalistes sont venus me chercher à l’école et
ont demandé à réaliser quelques vidéos
notamment dans ma chambre et sur la
place Flagey pour des démonstrations de
freestyle », explique le freestyler avec la
satisfaction dans la voix. Un beau cadeau
pour celui qui vient fraîchement de passer le cap des 18 années d’existence le 25
février dernier. « Ensuite, les journalistes
m’ont demandé quel était mon agenda
pour qu’on puisse se revoir afin de réaliser d’autres vidéos pour compléter le
sujet. J’avais quelques événements sur
Paris dont notamment une publicité pour
Nike et des concours de freestyle. Et ils
sont venus me filmer. »
Mais si à 18 ans c’est déjà un indéniable
artiste, il souhaite avant tout devenir un
sportif de haut niveau. « Mon rêve, c’est
de devenir joueur professionnel. Il y a
deux ans, j’ai refusé d’aller dans le centre
de formation du Standard car je ne me
Les talents de Leamssi dépassent les frontières et impressionnent les journalistes français qui lui consacrent un reportage sur TF1 J.J.
sentais pas encore prêt à quitter ma
famille et aller en internat. Mais aujourd’hui, si cela se représente, je ne
refuserai plus cette occasion! »
T.V.
AVENIR
« Mon rêve, devenir pro »
Si Ismaïl Azzahafi s’est avant tout
illustré dans l’art de rue du freestyle, il
n’en garde pas moins l’envie d’être
joueur professionnel de football. D’ailleurs, le jeune Bruxellois de 18 ans
évolue dans un club de foot de la capitale. « L’année passée, j’étais à Malines. Maintenant, je joue au Royal
White Star. Et après on verra bien »,
dit-il. Mais son rêve, « c’est de devenir
pro. » Et si possible à Marseille. « Je
ne me vois pas encore dans tel ou tel
club mais c’est vrai que j’adore Marseille, c’est mon équipe favorite »,
avoue le freestyler.
S’il le freestyle n’a rien à voir avec le
AZZAHAFI Ismaïl
Élève de l’Athénée
en 4 CS2
football, certaines aptitudes perfectionnées avec cet art de rue peuvent lui
servir en match. « J’ai toujours développé le freestyle et le football en
même temps. Ce sont deux disciplines
fort différentes. La première est un art
purement individuel. Le freestyle m’apporte beaucoup quand il y a des échanges en un contre un lors d’une rencontre par exemple. Mais hormis cette
situation, cette discipline ne se retrouve que très peu dans le football qui
est avant tout un sport collectif où il
est important de jouer en fonction des
coéquipiers. »
T.V.
Extrait du:
BX BW SUDPRESSE
LUNDI 28 FÉVRIER 2011
Bruxelles Actualité
MÉDIAS TALENTS
Page 15
R ETROUVAILLES D’ANCIEN( NE) S
Promotion « 1 » et les autres promotions
Le JEUDI 28 AVRIL à partir de 18 heures
entrée par la rue Major René Dubreucq, 35
TU AS ACHEVÉ TON PARCOURS À L’A.C.J.:
En 1961 à l’ÉCOLE DE COMMERCE CHARLES JANSSENS
En 1971 à l’INSTITUT CHARLES JANSSENS
En 1981 ou 1991 ou 2001 à l’ATHÉNÉE CHARLES JANSSENS
TU ES PARTICULIÈREMENT CONCERNÉ(E) PAR CE QUI SUIT
La réunion annuelle des ancien(ne)s fait partie d’une des traditions du Cercle.
OUVERTE À TOUTES ET À TOUS, elle a pour objectif de rassembler les élèves ayant obtenu leur diplôme ou leur
certificat de fin d’études 10, 20, 30, 40 et 50 ans plus tôt. Les enseignants de ces années sont également invités.
ET LES AUTRES
Ancien(ne)s d’autres promotions et aux élèves actuels de l’A.C.J.
L’expérience des années précédentes a démontré que la participation est beaucoup plus élevée lorsqu’un(e) ancien(ne)
prend l’initiative de « battre le rappel » de sa promotion.
A cette fin, la liste des élèves des promotions (éventuellement limitée à une section ou à une option), avec les
coordonnées utiles, sera envoyée sur demande. Les indications utiles (courrier, fax, téléphone, GSM, e-mail) pour
nous contacter figurent en dernière page de ce numéro.
Dans la liste des promotions, les noms qui sont en italique gras,
sont les élèves dont nous n’avons plus l’adresse.
60 - 61
COM
DEMEYER Albert
GAVROY Raymond
GEERTS Willy MALAISE Guido
VANDERPERRE Robert
VAN HEMELRIJCK Roland
70 - 71
COM
BEGEIN Roland
DE KEYSER Guy
DURY Edouard FELLEMANS Christian GABAY Richard
GYSBRECHTS Michel
HOTON Jean Louis
LAMBINET Guy
MEERT Michel
MERLINO Albert
RAHM Josse
SEKKAT Abdelaziz
WILLEAUME François
Page 16
LMO
BEECKMANS Jacques
DANEAU Jacques
DENGIS Michel
DE VOS Yvan DOMINIQUE Jean-Michel
GILBERT Marc
HENRION Guy
HOEYLAERTS Raymond
LOUVIAUX Jacques
MASQUELIER Luc
MESSELIER Raymond
ROSMAN Alain
THIRY Olivier
VAN BEVER Alain
VOLKAERTS Edgard
80 - 81
CPT
AJARCHOUH MIMOUN Youssef
AMAR Abdelhafed
BARDIJN Catherine
FÜKI Paul
GÉVENOIS Claude
GUCCIARDI Martine
HERBAYS Alain
HEYMBEECK Nadine
JANSSENS Pascale
LAURENZANA Angelo
LEDUC Bernard
LENOIR Véronique
LIBOTTE Serge
MIZRAHI Aaron
MOLDES GONZALEZ Maria-Luisa
OP DE BEECK Daniel
PITEUS Sylviane
SCHUEREMANS Carole
SMITS Linda
SOETENS Catherine
TRICOT Eric
WASLET Paul
LAT
CHORFI Farida
GNYCH Sabine
HELSZAJN Diane
SCAUT Catherine
LMO
ANDRÉ Jean-Jacques
BREEM Michel
CASTROP Alain
DE TEMMERMAN Guy DUBIÉ Arielle
GHARBI Mohamed
MARTIN FRAILE Maria Carmen
PARMENTIER Sylvie
PAULY Jean-Marc
SAMBE Aminata
SESENA-TELLO Juan
TABAK Anne
TUYLS Patricia TUYTSCHAEVER Karina
VANDENHOVE d'ERTSENRYCK Carine
VANDER SEYPEN Vital
SCE
BEN HSAIN LACHIRI Mohamed D'HONDT Marc
EENINCKX Viviane
RADERMACHER Pascal
ROMERO José
SCI
de BARSE Christian
DEGOTTE Charles-Henri
GAILLY Paul Raoul
PAOLILLO Anna Maria
SCAUT Anne
VAN GEYT Bernard
SEC
BERNARD Anne
CERRO-FLORES Maria De Los Angele
COMINETTI Bianca
DI VITO Rosella
GUARINO Angelina
GUARINO Franchina
LAMBERT Pascale
LÉONARD Françoise
MELON Nora
NEYOLOFF Catherine
RECCHIA Silvana
THEYS Fabienne
90 - 91
CPT
ACHBANY Nadia
ARTIGES Isabelle
DEMEULEMEESTER Murielle
HULSBOSCH Nicolas
LUYTENS Ivan
PIRARD Fabien
RODRIGUEZ ENCISO Nefri
SOLOMON Nathalie
SRIKHI Jamila
VERMEULEN Olivier
VIERENDEEL Frédéric
VIGNERON Muriel
HUM
BEECKMANS Rachel
DELATTRE Olivier
EL BOUSTAMI Randa
LAG
ANSAY Alexandre
BRACKE Martine
COOL Fiorella
DE BELDER France
DEHOUX Mark
DEVILLEZ Frédérique
DEVOS Olivier
DOBRYNINE Morgan
GEORGOULIS Dimitrios
HUBAUT Cécile
JACQMAIN Catherine
LAMBERT Michel-Antoine
LAMBOTTE Axelle
LEDENT Perrine
MANALIS Georgy
MICHOTTE Pascal
SEGERS Marianne
SERGY David
VAN LANDER Barbara
LMO
BAYOT Nathalie
BOLLEZ Isabelle
BORRÉ Marie-Claude
BOUSONO ALONSO José Luis
DECK Natacha
DELVALLÉE Christophe
DENEYER Georges
DESTREBECQ Sarah
DEVRIENDT Thierry
GULEKJIAN Araz
KALECHMAN Tamara
LE BRUN François
MOERENHOUT Tristan
SENGUN Arzu
TILLEUL Carine
VERZIN Aurore
WAUTERS David
LSM
CLAUS Sylvie
FERREIRA FERNANDEZ Soledad
MOLTER Colin
TIJUS Isabelle
SCE
BARONE Rosaria
DE MARTELAERE Joëlle
LAVENNE Valérie
MARKUS Attila
OCAKOGLU Bekime
OJIMA Chiyuki
PERT Martin
POLISOIDIS Maria
PRUSEK Pavel
VERBEECK Sandra
SCI
BARROS DOS REIS BORGES Nuno
DAELE Stephane
DELCOUR Olivier
HADDACHE Hamid
MESSIN Serge
RIETHMULLER Pascal ROGGEMANS Frédéric
TREFOIS Caroline
WYNANT Gérald
SEC
ACKEN Laurence
BURTON Muriel
CARDOEN Cindy
HUMBERT Joëlle
JANSSENS Cathy
RENARDY Fabienne
TRAWEELS Nancy
VANDER MAELEN Nathalie
WILANTE Sylviane
TDB7
BECKERS Evelyne
CAMINO-GARCIA Katti
DAÂOIK Jamila
GENIN Christine
HOUDRET Marie-Anne
HOUGARDY Martine
MARTINEZ GOMEZ Juan
PARFAIT Joanne
ZÜMBÜLTAS Agime
00 - 01
CPT
BARRIDEZ Dimitri
BELLARAJ Mohammed
CASTELAO del DAGO David
CETINKAYA Süleyman
CHÂTEAU Manuel
DELSAERT Frédéric
DE WINTER Nathalie
EL BOUENANI Khadija
EL HITORI Yasmina
GÜNDÜZ Derya
HERMANT Xavier
NGO Duy Duong
NTAMBWE Tshimanga Jean-François
ROCHETTE Antoine
ROSTENNE Charles-Benoît
SAVOIE Cécile
ZINGA BOTAO TSHABA
HUM
BENSALEM Karim
GÉRARD Julie
HERREMANS Aurélie
VAN der STICHELEN ROGIER Chloé
LAG
BAILLY Elsa
BOON Grégori
BOURSEAUX Jessica
CHATT Mehdi
DAVILA Caroll-Isabelle
DIALLO Julie
DURNEZ Laura
FERRANDO Raffaele
HERREMANS Régis
HOYAUX Marine
LISON Sara
LOSCAUX Lavinie
MOURTADA Rime
OBOLENSKY Eugénie
VANDERBORGHT Nicolas
VANPARYS Nathalie
LMO
ANDRIEU Gaëlle
BOGA Ozlem
COUNET Jane
DE GROEF Julien
DELCOURT Caroline
FIERENS Charlotte
HERRMANN Kiéran
HERSHKOWITZ Laura
JACQUEMYNS Catherine
JOORIS Jessy
KINNAR Isabelle
LAHAYE Bénédicte
LAMBOTTE Sophie
LAMON Laure
LANGSTAFF Christophe
LEFÈVRE Benjamin
MESTREZ-SZYFFER Raphaëlle
MIHALY Alice
MONET Alexandra
POURTOIS Anaïs
VAIANA François
VAN AELBROUCK Colin
VANDELEENE Dorothée
Page 17
LSM
APPOURCHAUX Ariel
BROZE Bérangère
BRUNSON Aurore
CARON Julie
DEBELLE Margaux
GALLE Maud
GAUTHIER Thomas
GUIOT Oriel
HUYGENS Gaëtan
JADOUL Antonin
LORNE Fabrice
MAGABE-MWENE Budandi Karel
NGUYEN Mai Nha Uyen
ROCHA David
RUIZ de ARCAUTE Elisa
SAMPERMANS Mélanie
STUDER Mathieu
SYED AZOR ALI Shazna
VAN AELST Nicolas
VAN HUMBEECK Félix
VAN LOOCK Alice
VREBOSCH Aurélie
WENS Perrine
SCE
AFAILAL Bachir
ANTHOINE David
CABAÇO Fernando
de LANNOY Jorge
EL HASSANI Nadia
MUKANDILA Mbuyi Wa Nathalie
VANDEMEERSCHE Christel
VERDICKT Houssane
NBERRI Hanane
SBAÏ Yassine
VANCAMPENHOUT Nathalie
09 - 10
CPT
ARCARESE Vanessa
CARPENTIER Cédric
CHERPION Jonas
DAUMERIE François
DINJART Antoine
EL BOUCHTILI Mariam
FARES Hicham
FARRUGGIO Letizia
FERNANDEZ Cédric
GADEYNE Viviane
KHAN Aimen
MBONDA Bismarck
MUSIC Dina
NESPOLO Julie
PASSAGEZ Aquilino
SEBAHI Sarah
STORMACQ Jérémy
TOMBOY Julie
VAN HOEIJ Stéphanie
VARAS MANZANO Cristobal
VICENTE ALMEIDA Joaô
VICO Jérome
HUM
EVRARD Elisabeth
FOSCHIA Pauline
LOUHENAPESSY Laye
WILLEMS Agathe
SCI
LAG
ADAMIDIS Jordanis
AUBRY Pierre
BURNET Maud
CARDOSO Miguel
CAROLA Matteo
CREVECOEUR Ariane
DE COOMAN Sébastien
de JAER Julien
FOUCART Xavier
GUERRA LEAL Frédéric
HAMWI Omar
ISAKOV Marko
KALONGA KAMWANYA Arlette
MOERENHOUT Jérémie
RISTAGNO Sergio
VANDERHOFSTADT Nicolas
VAN EERDEWEGH Pierre
WARNAND David
SEC
AMAN Moazama
ATTIK Ali
BEN MOHAMED Louiza
CHAMORRA PRATAS Sara
EL ABDI Fadel
EUGENI Laura
KRAJISNIK Sanel
UYTTENHOVE Valerie
TDB
ATOUILI Sana
BEN AMAR Nadia
CIFTCI Vildan
EL HADJ Kina
EL HAYANI Fatiha
FALL Djeïnaba
FERREIRA SOARES de SOUSA Nelson
GIELIS Virginie
IZMAR Hakima
MBUKU ILELA Pierrette
MERCHANI NAZIH Ikram
Page 18
DELE PEDRO Maïté
GAREGANI Darya
GARNY Naïke
IBERDEMAJ Lorik
JESPERS Milan
LAMBLOT Jérémy
LARUE Romain
LEFEBVRE Pablo
MACCARIO Inès
ROULIN Naomi
SCHUCHEWYTSCH Alexandre
SMETS Lola
VANGHELUWE Thomas
VOVK Sasha
WAUTERS Mathilde
LMO
BAKHTAOUI Yassine
BAUMAN Laura
BRATSCH Amira
CLAASEN Natalia
CLAESSENS Barbara
CLINCKEMAILLE Nina
DASSY Dorothée
FASSI-FIHRI Sonia
HERMANT Louise
IFKIRIN Younes
LEFEBVRE Noé
MAGNETTE Claire
NEJJAR Aïcha
PAPAGNI Sabrina
PINTO Nicolas
RAMIREZ CARRASCO Emma
ROMERO-PINAZO Sarah
SABER Brahim
SIMOES Margarete da Conceiçao
SOTO BUSTAMANTE Jhazbleidy
TITEUX Pauline
TOURNEUR Sarah
TSHIBOLA ILUNGA-KABEYA Mélissa
VAUTHIER Ghalia
LSM
AUGENLICHT Alice
BILLE Jeanne
CAMARGO HUAMAN Q'ori Ch'aska
DE MESMAEKER Sophie-Eileen
DURT Théo
GEMANDER Nicolas
GÓRKA Radoslaw
GROSJEAN Zoé
HEBBORN Chloé
IGNACIO Beverly
ILZKOVITZ Maxime
KURTI Enada
LISEIN Lena
MORIAU Léonard
NDUPU Hadrien
PIETRUSZEWSKI Dorota
POPOFF Florence
TOUSSAINT Martin
TRIVIÈRE Elisabeth
VANDAELE Camille
VANDERMAELEN Nathan
SCE
AFFELLAH-EL JÂFARI Anissa
ASBAI Selma
BEN YAGHLANE Ferdaouss
DARTOIS Maud
HAJDAJ Liridona
HAMADE Houssam
KARAMAN Sébastien
LARROUMETS Cédric
PENXTEN Hugo
TAHIRI Ayoub
TOGGIA Matteo
TRIPPELSDORF Sébastien
VAN BOXEM Fabian
WASTIAUX Victor
SCI
AL MORABET Chaïmaa
BRUNEAU Gaël
CHEMAIS Rémi
COUNE Alice
DEFISE Antoine
DE LAET Félicia
HALSBERGHE Antoine
KOOLS Gabriel
KUMAR Karn
MORAIS DOS SANTOS Ruben
RAOUI Yamina
ROMERO-PINAZO Lola
SMET Loïc
VAES Oscar
VANDERCAMMEN Arthur
VANDEWATTYNE Victor
VAN ESSCHE Virgile
VEKEMANS Emilien
ZEEBROEK Martin
SEC
ACEVEDO URIBE Diego
BERRAJAÂ Houria
DANDOIS Purdey
DEBOUILLE Laura
EL AOUNI Jihane
LAURIA Sandra
MICHELET Florian
RENARD Laura
SUAREZ Mélanie
SURESS Geoffrey
TDB
AMRANI Narimen
ASAÏDI Soumia
BENALI Shaymàa
BUCOLLI Edona
GONÇALVES Nvumi Eduardo
HADI Fatiha
KAUR Kamaljeet
KILANDANI Chloé
LACHOWSKA Karolina
PHAN Thuy Tien
SHEIKH Iqra
R ÉSULTATS DE NOS ANCIEN(NE) S
2009 - 2010
Haute École
Économique
et Technique
− Abdelhakim MESSALKHERE (94 SCE)
obtient son baccalauréat en Marketing.
− Mathieu MORMONT (06 LSM) et
Paulina SZYMANSKA (07 LMO) ont
obtenu le baccalauréat en
Commerce extérieur.
Facultés
universitaires
Saint-Louis
− Anaïs CARTON DE TOURNAI (06 LAG) a
réussi sa troisième année du programme de bachelier en droit.
Université
Libre de
Bruxelles
− Naher A RSLAN (05 CPT) a réussi sa
troisième année de bachelier en
langues et Littératures anciennes:
orientation orientales.
Université de Liège
– Gembloux
agro bio techn.
− Lara DE BACKER (06 SCI), Fanny BILLE
et Romain DE BUYL (07 LSM) ont
réussi leur troisième année de
bachelier en Sciences ingé.
− Mathilde DE BECKER (07 SCI) a réussi
sa deuxième année de bachelier en
Sciences ingé.
− Jonathan LISEIN (05 SCI) a réussi sa
première année de master en
Bioingé.: gestion forêts et espaces
naturels.
Institut Libre
Marie Haps
− Sofia A FFELLAH-EL JAFARI et Yasmina
EL FAKIRI (08 LMO) ont réussi leur
deuxième année de bachelier en
Logopédie.
− Kenza EL MARSNI (08 SCI) a réussi
sa deuxième année en Physiologie
option clinique.
− Leyla ULUSOY (08 SCI) a réussi sa
première année de bachelier assistant en Psychologie.
− Rupana SYED A ZOR A LI (00 LSM) a
réussi avec Grande distinction sa
troisième année de bachelier assistant en Psychologie.
Haute École
Francisco Ferrer
− Jamila BARIH (03 LAG) a réussi sa
première année en Traduction –
Interprétariat.
− Fanny DEHOUCK (08 LMO) a réussi
avec Grande distinction sa troisième année en Arts du tissu.
− Arthur DURIAU (09 LMO) a réussi sa
première année en Sciences administratives.
− Marta ZARZUELO BARBERO (06 SEC) a
réussi sa deuxième année en Secrétariat de direction.
− Deborah KATZ (08 SEC) a réussi sa
première année en Secrétariat de
direction avec Grande distinction.
− Yasmina BEN SALAH (06 CPT) a réussi sa troisième année en Secrétariat de direction.
− Eva BORZYKOWSKI (02 LAG) a réussi
sa troisième année en Sciences
administratives.
− Thi Thao Nguyen CHE (97 SCI), Céline
DEGREZ (07 LAG) et Zaccaria LAMKADEM (08 SCE) ont réussi leur première année en Sciences commerciales.
− Joséphine BAYOT (08 SCE) a réussi
sa deuxième année en Soins infirmiers.
− Mame Penda SARR (06 SCE) a réussi
sa troisième année en Soins infirmiers.
− Coralie BLAVIER (09 LMO) a réussi sa
première année en Normale préscolaire.
− Priscilla FRAITURE (08 SCE) et Aamna
CHAUDHRY (07 CPT) ont réussi leur
deuxième année en Normale primaire.
− Photios KOURGIAS (02 TDB) a réussi
sa première année en Normale
primaire.
− Gaëlle De Ridder (07 LSM) a réussi
sa troisième année en Normale
secondaire.
− Laury HUGHES (07 LAG) a réussi sa
troisième année en Techniques
graphiques.
Page 19
UNE BELLE TRANCHE!
Soirée jeux entre nous
C
e 18 février dernier, nous organisions la
seconde édition de la « Soirée jeux entre
nous ».
Une fois encore, une table bien fournie en jeux
de tous ordres, amenés par les convives pour
les faire découvrir et apprécier des autres participants.
Au menu
Mise en bouche expressive
Une partie de « Time’s up » à 20!
Entrée
Quelques « Petits meurtres en famille » et
« Jungle speed » (ouwawh!)
Plat de résistance
« Taboo » et « Privacy », de quoi se livrer à
quelques fous rires éclatants
Digestif
Une « Chaise musicale » bin oui quoi!
Je fus même finaliste, face à la plus jeune
d’entre nous!!!
Dessert
De franches rigolades enrobées de sentiments
de partage et d’amitié, le tout « ganaché »
d’une saine complicité.
Café, vin, sandwiches et tartes inclus, servis
avec convivialité par Ponpon et Robert.
Merci à Astrid, Candice, Carine, Catherine,
Dido, Dominique, Jalila, Jean-Jacques, Jehanne,
Laure, Léa, Marie, Marie-Anne, Mickaël, Michel,
Nora, Patricia, Pierre, Robert, Sarah Marie et
Youssef pour ce nouveau délicieux moment.
Jean-Jacques LAMON.
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VISITE DE LEUVEN
Le SAMEDI 2 AVRIL 2011, le Cercle vous propose une journée
dans la ville universitaire brabançonne.
Deux formules sont proposées: trajet en voiture (covoiturage
possible) ou en train (pour ceux qui bénéficient de tarifs réduits.
Sur place, tour de ville, les collèges, le Béguinage, l’église SaintPierre…
Déjeuner dans une brasserie (prix démocratiques) précédé de
l’apéritif offert par le Cercle.
Après-midi au Kruidtuin, le jardin botanique.
Merci de vous inscrire avant le 28 mars aux contacts renseignés en dernière page de votre Maillon en indiquant le type de
transport choisi: train ou voiture.
Nous vous contacterons pour les détails d’organisation.
Bernard ANDRÉ,
Responsable de l’activité.
Le diagramme ci-dessous illustre le processus dans un cerveau d'homme et de femme
en réaction à une phrase aussi simple que : « Sortons boire un verre! »
Page 21
SAINTE ROSE
Chronique
« Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables » disait Léo Campion.
Il suffit du décès d'un personnage politique, pour que, lors de ses funérailles, les panégyriques foisonnent.
Durant tout son mandat, il a été décrié, vilipendé, voire condamné. Le voilà absous, honoré, encensé post mortem. C'est à qui trouvera le plus de qualités insoupçonnées de son vivant. Tout le monde
s'accorde à mettre en avant la bonté, la droiture, le travail du défunt, et plus particulièrement ses adversaires, dont l'objectivité ne pourra ainsi être mise en doute.
Les exemples sont légion. Le 12 février dernier encore, nous en avons eu une flagrante démonstration.
Dans la cathédrale d'Anvers se déroulaient les obsèques de Marie-Rose Morel, ex-miss Flandre,
ex-députée du Vlaams Belang, suivies par plus de deux mille personnes.
Magnifique hommage rendu par la foule à une jeune mère de deux enfants, décédée du cancer de
l'utérus.
On pourrait s'étonner de cette participation massive si on ne savait que cette jeune femme avait
médiatisé sa maladie pendant des mois, accédant ainsi au rang de bekende Vlaming. Tout le monde
avait pu suivre sur la Toile l'évolution du mal, supporté sans faille par cette mère courage. Le procédé
peut choquer, les grandes douleurs restant muettes. J'ai connu une femme, jeune, mère, courageuse et
presque aussi belle, qui a subi son calvaire dans la discrétion.
Cependant, le passé politique sulfureux de la défunte était connu. Cela voudrait-il dire que les assistants ont fait table rase des thèses radicales, flamingantes et racistes que la jeune femme n'avait
cessé de défendre depuis son inscription au parti d'extrême droite?
En Flandre, ce parti est devenu fréquentable. On l'invite sur les plateaux de télévision. Depuis belle
lurette, le cordon sanitaire n'est plus qu'un vain mot.
En annonçant le décès de Marie-Rose Morel, le journaliste de la R.T.B.F. a ajouté qu'elle avait été
une « xénophobe pure et dure ».
Sacrilège! Les éditorialistes flamands se sont déchaînés comme un seul homme pour fustiger cette
insulte inexpiable, confondant allègrement les contextes. Quoi? Les francophones ne respectent
même pas la mort et n'ont aucune compassion pour le courage de cette femme dans sa lutte contre
l'atroce maladie, ni pour la peine immense que son décès a causée à ses proches, ses enfants, ses parents, son époux (Franck Vanhecke, « un grand homme », a souligné le président de la N.V.A.)...
Ah! l'étonnante, l'admirable, la parfaite hypocrisie... De son vivant, on regrettait au nord du pays
que cette ex-reine de beauté soit une députée d'extrême droite, aux théories un peu trop radicales. Depuis son décès, cette belle jeune femme est devenue aux yeux de la Flandre une héroïne de la lutte
contre le cancer en même temps qu'une martyre de la cause flamande.
Une occasion de plus d'ajouter quelques briques au mur qui sépare le nord et le sud du pays.
Nul doute que les larmes de De Wever auront amené quelques milliers de nouveaux adeptes à la
cause sacrée...
Gus RONGY.
Page 22
AUTOMATION
Billet d'humeur
Le métro était bondé, comme tous les jours aux heures
de pointe. La plupart des passagers étaient debout, pressés
les uns contre les autres.
Depuis ma retraite, j'évite ces heures de grande affluence mais ce jour-là, exceptionnellement, j'avais été
retenu chez un ami par un orage subit qui s'était prolongé.
Il était plus de cinq heures quand les éléments s'étaient
enfin calmés, suffisamment pour que je me risque à mettre
le nez dehors sans subir trop de dégâts.
Comme j'étais monté non loin du terminus, la rame
n'avait pas encore été prise d'assaut et j'avais facilement
trouvé une place assise. Heureusement, parce que, depuis
mon opération de la hanche, je supporte difficilement une
station debout prolongée.
J'étais donc assis confortablement et, suivant mon habitude, j'étais plongé dans le livre que j'emporte toujours
en prévision des trajets.
Malgré l'attention que je portais à ma lecture, j'avais
l'impression, depuis un moment, d'être observé.
J'avais levé les yeux de ma page à plusieurs reprises et
parmi tous ces visages anonymes, il m'avait semblé en
repérer un dont l'expression ne m'était pas tout à fait inconnue. Il s'agissait probablement de quelqu'un que j'avais
dû rencontrer un jour... Quant à savoir où et quand...
Lorsque j'arrivai vingt-cinq minutes plus tard à ma
station habituelle, l'individu descendit derrière moi et
m'emboîta le pas sur l'escalator.
Arrivé au sommet, il parut prendre subitement une
décision et m'aborda:
− Monsieur...
Je me retournai.
− Vous ne me reconnaissez pas? demanda-t-il.
Devant ma moue dubitative, il insista:
− Loriot... Dans les années septante... J'étais dans votre
classe...
Alors, tout s'éclaircit dans ma mémoire. Loriot, bien
sûr, un élève appliqué sans être brillant, qui obtenait des
résultats satisfaisants en français. Nous avions d'excellents
contacts bien que je sois obligé fréquemment de lui retirer
des points à cause d'une orthographe assez fantaisiste.
− Vous me remettez, maintenant?
− Ton prénom est Albert, c'est ça? Ça me revient...Tu
habites par ici?
− C'est mon quartier, depuis un an environ.
Ses traits devenaient plus précis dans ma mémoire. A
l'image de l'homme d'une quarantaine d'années que j'avais
devant moi se substituait le visage de l'adolescent que
j'avais connu.
Il insista:
« Vous vous souvenez d'Emma Capot? »
Je me rappelais vaguement une élève de sa classe, au
visage avenant mais à l'allure timide, que certains garçons,
avec un sens raffiné de la poésie et l'humour délicat propre
à leur âge, n'avaient pas manqué de surnommer Ma capote.
La pauvre n'en paraissait pas offusquée. Savait-elle
seulement de quoi il s'agissait?
− Ça me dit quelque chose... Une fille assez jolie, me
semble-t-il.
Je me gardai d'évoquer le sobriquet dont on l'affublait.
Bien m'en prit, car mon interlocuteur poursuivit:
− C'est ma femme depuis vingt ans.
− Le grand amour alors? Vous avez des enfants?
− Oui, un garçon de dix-sept ans.
− Il travaille bien à l'école? Vous êtes contents?
Et patati et patata...
Les banalités d'usage se succédèrent pendant quelques
minutes sur l'esplanade. Je n'étais pas pressé et il avait l'air
heureux de me voir. J'appris qu'Emma et lui étaient titulaires d'une licence en informatique et qu'ils étaient employés tous deux par la même société dans des départements différents.
− Ça vous dirait de venir manger un bout sur le pouce
samedi prochain vers midi? me proposa-t-il tout à coup. Je
pourrais vous montrer les réalisations domestiques que j'ai
développées dans notre appartement. Vous verrez, c'est
assez étonnant.
Comment faire pour refuser poliment sans le vexer? Il
semblait tellement désireux d'épater son ancien professeur...
Il se trouvait que ce samedi, ma femme était chez sa
mère et que je n'avais rien d'important à faire. Alors, pourquoi pas?
Quand je suis arrivé devant cet immeuble de dix étages, la concierge lavait le hall et le trottoir à grande eau. Je
n'étais pas très sûr du numéro que mon ancien élève avait
griffonné sur un bout de papier.
− Loriot, c'est bien ici? demandai-je.
La concierge tourna vers moi un visage revêche,
contrariée sans doute que je la distraie de son travail.
− Au troisième. Ça ne sert à rien de sonner, l'interphonie est en panne. Il y a déjà une semaine que j'ai téléphoné
au syndic mais on ne voit toujours rien venir.
Je pris l'ascenseur. Sur le palier du troisième, il y avait
trois portes, où figurait le nom des occupants.
Alors que les deux autres portes s'ornaient d'un bouton, chez les Loriot, aucune trace de sonnette ni de marteau ni de quelque timbre que ce soit. Je me dis que j'avais
mal examiné les chambranles, où pouvait être dissimulé
un poussoir ou une chaînette.
Pendant mes recherches, la lumière s'éteignit et j'eus
quelque peine à trouver l'interrupteur.
J'étais prêt à tambouriner au risque de me couvrir de
ridicule quand la porte s'ouvrit.
Dans l'encadrement, une femme me souriait. J'eus du
mal à reconnaître l'adolescente que j'avais connue vingtcinq ans auparavant. Ses traits s'étaient empâtés et elle
avait pris du poids avec les années.
Page 23
− Il y a longtemps que vous attendez? me demanda-telle d'une voix amusée.
− C'est bête, mais je ne trouvais pas la sonnette, dis-je
avec embarras.
− C'est normal. Il n'y en a pas. Il fallait simplement
nous appeler, sans élever la voix.
− Comme ça, sans vous voir?
− C'est un système de reconnaissance vocale, commandé par ordinateur, qui réagit à la parole.
− Je pouvais dire n'importe quoi?
− Non, bien sûr. Elle ne s'ouvre qu'à l'énoncé de notre
nom. A condition qu'elle ne soit pas verrouillée, naturellement.
− Encore fallait-il le savoir. C'est impressionnant.
− Heureusement, je passais dans le hall d'entrée et je
vous ai vu sur l'écran. Mais entrez donc.
Albert surgit du salon la main tendue.
− Excusez-moi, j'avais oublié de vous expliquer. Enfin, ce n'est pas grave. Emma vous a aperçu en train d'essuyer vos chaussures sur les franges de la carpette. Ne
vous excusez pas, tout le monde le fait. D'ici, on peut surveiller le palier même lorsque la lumière est éteinte, grâce
à la caméra infrarouge. Qu'est-ce que vous en dites?
Il savourait manifestement mon étonnement. On aurait
dit qu'il salivait.
Il me conduisit au salon devant un appareil qui tenait à
la fois de la rampe de lancement et de la table d'auscultation gynécologique.
− Asseyez-vous, me dit Emma. C'est la grande nouveauté du Salon du Design, un fauteuil relaxant. Albert l'a
acheté la semaine dernière.
Je posai timidement une fesse sur cet engin inquiétant,
à l'endroit qui ressemblait le plus à un siège. Emma me
rassura:
− Allez-y carrément et placez vos pieds dans les
étriers. Là. C'est ça. Laissez-vous aller. Ça va vous faire
un bien fou.
Un bien fou, m'assurait-elle...
Il y eut soudain un craquement de mauvais augure,
immédiatement suivi d'un vacarme métallique. On aurait
dit une avalanche de casseroles. En une fraction de seconde, je me retrouvai par terre.
Tandis que je me relevais péniblement, j'entendis les
deux époux qui se renvoyaient la balle:
− Mais qu'est-ce que tu as mis comme programme?
disait l'un.
− Ben... XXR, disait l'autre, pour une relaxation maximum.
− Pour une relaxation maximum, c'est XXXR. Ça ne
fait pas une grande différence, mais l'ennui, c'est que tu
l'as verrouillé en le laissant sur off. Alors, évidemment, tu
débraies tout le système et c'est la catastrophe!
− Ça va, vous ne vous êtes pas fait trop mal? daigna
enfin s'inquiéter Emma.
− Ça surprend sur le moment, mais ce n'est pas grave,
répondis-je en me frottant la hanche.
− Je suis vraiment désolé, dit Albert. Ça n'aurait pas dû
arriver... Emma n'a pas encore l'habitude...
− En attendant, dis-je, donnez-moi une chaise normale,
avec quatre pieds, ce sera plus sûr.
− Pour vous remettre, je vous propose un petit apéro.
Il se dirigea vers une sorte de distributeur automatique
de tickets de métro.
− C'est le « digit bar ».
La dénomination de ce bidule n'était pas faite pour me
rassurer, mais Albert enchaînait d'une traite:
− Martini, kir, pisang, vodka, whisky, vinho verde?
− Va pour un martini...
− Pour le glaçon, vous poussez ici, puis vous effleurez
la touche de votre choix.
Un récipient en plastique imitation verre vint se placer
automatiquement sous le robinet. Toc! Un glaçon. Toc!
Un autre glaçon. Puis un jet de liquide fusa, au point que
le verre se mit à déborder. Je n'eus que le temps de faire
un saut en arrière.
− Aïe! dit mon hôte sur le ton de l'instituteur qui
gronde gentiment un élève. Vous avez appuyé trop longtemps. C'est tellement sensible ces machins-là. C'est
comme le clavier de votre ordinateur: si vous laissez le
doigt un peu trop longtemps sur une lettre, vous en aurez
toute une rangée. Eh bien! pour votre martini, c'est pareil.
Attendez, je vais vous servir. Hop! Et voilà! C'est tout
simple.
Tout simple, c'est vite dit: c'était de la vodka.
Pour ne pas désobliger mon interlocuteur, je sirotai
bien lentement, alors que j'ai horreur de la vodka.
Comme un enfant qui montre ses jouets, Albert me fit
passer dans la chambre à coucher, où je pus admirer le
« go-to-sleep », sorte de projecteur d'ondes calmantes,
programmable en fonction de la nervosité du sujet. On
n'arrête pas le progrès!
Dans la salle de bain, toujours mon verre à la main, je
feignis de m'extasier devant le bidet escamotable, mais
surtout devant le w.c. stérile, dont la cuvette était munie
d'un bras rétractile réglable, terminé par une éponge rotative et pourvu d'une soufflerie à intensité variable pour le
séchage, toutes ces opérations étant commandées à partir
d'un tableau électronique enchâssé dans le mur.
− Vous pouvez constater, dit Albert, l'évolution de la
technique. Une simple pression sur cette touche, et vous
passez de l'eau savonneuse à l'eau claire selon la nécessité.
Aucune manipulation, hygiène parfaite. Qu'est-ce que
vous en dites? Finis les rouleaux de papier à stocker dans
une armoire et qu'il faut songer à renouveler régulièrement.
La démonstration continua. Précédé de mes hôtes, j'arrivai à la cuisine. Pour m'étonner, Albert leva la main à
mi-hauteur, ainsi que le faisait le führer pour répondre aux
saluts de la foule.
La porte s'ouvrit automatiquement et je débouchai sur
une pièce qui ressemblait davantage à une salle d'opération qu'à une inoffensive cuisine. Pas de plaque de cuisson, pas de four, pas d'armoire, pas de frigo, ou du moins
rien qui y ressemble, mais toute une série d'appareils sophistiqués dont Albert entreprit de m'expliquer l'utilité.
A ce moment, Emma jeta un coup d'œil sur l'horloge
digitale encastrée dans un mur et, faussement troublée,
s'écria:
− Mon Dieu! Déjà midi et demi et rien n'est prêt!
Je dis « faussement » parce que je me rendis compte
que le scénario était préparé.
Triomphalement, Albert dit:
− Vous pensez peut-être que vous ne mangerez pas
avant deux heures...
Je ne pensais rien du tout mais leur show commençait
à m'agacer.
− Eh bien, poursuivit-il, en neuf minutes exactement,
pas une de plus, Emma va vous servir un repas complet
sans quasiment toucher à rien. Hygiène d'abord. De plus,
vous pourrez assister aux opérations depuis les coulisses.
Page 24
Tel un prestidigitateur qui montre aux spectateurs les
objets qu'il va faire disparaître, Albert cueillit dans un sac
six pommes de terre et les introduisit l'une après l'autre
dans un appareil clinquant. Il se dirigea vers un tableau de
commande, appuya sur un bouton et déplaça un curseur.
Deux voyants, un orange et un vert, se mirent à clignoter.
− Les patates sont pelées, nettoyées et prennent la
forme que vous désirez: billes, palets, hélices, carottes,
obus, puis sont cuites idéalement en trente secondes. Faites un choix.
− Obus, proposai-je pour dire quelque chose.
Quelques manipulations, le voyant vert s'éteignit tandis qu'une lumière bleue s'allumait à l'autre bout du tableau.
Soudain, un tiroir sortit de l'appareil et un tas informe
se présenta à notre vue.
− On dirait de la purée, hasardai-je timidement.
− En effet, admit l'opérateur, la mine déconfite. C'est
de la purée. Je me suis trompé de programme. D'habitude,
c'est Emma qui s'en sert.
− Tu n'avais qu'à me laisser faire, triompha celle-ci.
Mossieu a voulu épater la galerie et Mossieu a tout fait
foirer!
− Bah! lâcha Albert pour cacher son dépit, c'est bon
aussi, de la purée. N'est-ce pas? ajouta-t-il en se tournant
vers moi.
− Bien sûr, bien sûr, approuvai-je, tout fait farine au
moulin.
− Pendant que le steak haché cuit, la purée reste à température constante, grâce à l'implémentateur isothermique.
Dans quelques minutes, vous allez entendre la Brabançonne. C'est le signal qui nous avertit que la viande est
cuite. Je peux déterminer, si je veux, d'autres thèmes musicaux, depuis la « Danse des canards » jusqu'au rock and
roll. Pour les amateurs, il y a aussi du Bach, mais je trouve
que le classique se marie mal avec la viande hachée.
Quand l'hymne national retentit, une porte à glissière
coulissa sans bruit sur un rail et le hachis sortit.
Cru.
− Merde! J'ai oublié d'enclencher le doseur automatique d'ondes, gémit l'officiant.
Emma retourna le fer dans la plaie:
− Décidément, ce n'est pas ton jour!
Albert ignora l'attaque et se tourna vers moi:
− Tout compte fait, un steak tartare, ce n'est pas mauvais. Vous n'avez rien contre la viande crue, j'espère? Emma va vous assaisonner ça à sa façon.
Quelques minutes plus tard, nous passâmes à table.
Tandis que j'avalais ma pitance, Albert claqua la langue
pour donner le change.
− Après tout, c'est encore meilleur comme ça. Malheureusement, il n'y a pas de haricots verts comme Emma
l'avait prévu parce que l'épicerie était fermée et l'ordinateur n'est pas encore parvenu à fabriquer des légumes!
Il rit de sa plaisanterie.
A la fin du repas, Albert se leva et fit un signe à sa
femme. Celle-ci se dirigea vers la cuisine comme dans un
ballet bien réglé. On sentait qu'ils avaient répété en vue de
ma visite.
Elle fit le sésame de la main et disparut par l'ouverture.
− Venez, m'invita Albert, vous allez voir ce que vous
allez voir. Nous vivons à l'ère des desserts informatiques!
J'entrai dans la salle des machines.
− Le supermixeur, annonça Albert, multifonctionnel à
épanchement cinétique. Regardez bien: Emma casse trois
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œufs. Et hop! dans l'appareil!
− Les coquilles aussi? m'étonnai-je.
− Oui. Elles se désagrégeront et vous bénéficierez du
calcium. Puis, voyez la suite: du lait, du beurre, une barre
de chocolat... Attention, Emma, enlève l'emballage, tout
de même!
− Je vous donne beaucoup de mal, dis-je.
− Pensez-vous! me rassura Emma. Avec le supermixeur, c'est un jeu d'enfant. J'ajoute encore trois grosses
cuillerées de farine, un peu de sucre, un citron...
− Avec l'écorce?
− C'est plein de vitamines. Tout est broyé, l'écorce, les
pépins, vous m'en direz des nouvelles. Pendant ce temps,
le gâteau est modelé automatiquement et cuit presque instantanément.
− Approchez-vous, dit Albert, pour ne rien perdre de
l'opération.
Là, je peux dire que je n'ai rien perdu. Un jet visqueux
fut projeté sur ma veste, en tachant au passage ma chemise
et ma cravate.
− Nom de Dieu! jura Albert. (Il souleva un couvercle
et jeta un coup d'œil.) Qui s'est servi de l'appareil hier?
− Moi, avoua Emma, penaude, mais tout était normal.
− Avant, peut-être, mais tu as remonté le désintégreur
à l'envers. Ah! Les femmes... Ne vous en faites pas, monsieur, dit Albert avec un grand sourire, les taches disparaissent comme par enchantement avec le Niagras à air
pulsé. J'ai acheté cette petite merveille au Salon du Design.
Il approcha des taches un appareil biscornu, qu'il brancha sur le secteur.
Là, j'ai trouvé que ça commençait à bien faire. J'ai pris
ma décision.
− Ecoutez, vous êtes bien gentils tous les deux, mais je
porterai mon costume chez le teinturier, c'est plus sûr.
Maintenant, je dois m'en aller, dis-je en consultant ma
montre.
− Déjà? s'écria Emma. Vous n'avez même pas pris de
dessert!
− Mais si, mais si, j'ai tout pris sur ma veste. Rassurezvous, c'est l'intention qui compte. D'ailleurs, ma femme va
s'inquiéter. De plus, j'ai un rendez-vous. Excusez-moi.
− Je suis vraiment désolé, dit Albert. Vous ne nous en
voulez pas trop?
Je crus un instant qu'il allait pleurer. Je m'empressai de
le consoler:
− Ce n'est pas grave, vous m'inviterez une autre fois...
quand vos appareils seront au point.
D'un air décidé, je me dirigeai vers la porte pour couper court aux protestations.
Tandis que je cherchais la poignée, Emma vint à mon
secours:
− C'est comme pour entrer, il suffit de dire notre nom.
J'eus beau crier trois fois de suite: « Loriot! », la porte
resta obstinément close.
Mon hôte vint à mes côtés, prononça son nom, sans
succès. Saisi d'une inspiration, il actionna l'interrupteur du
hall.
− C'est bien ce que je pensais, dit-il. Panne de courant.
C'est le bouquet!
− Et alors, moi, qu'est-ce que je fais?
− Ça ne va sûrement pas durer longtemps. Il n'y a qu'à
attendre que le courant revienne.
Gus RONGY.
Cercle Royal des Amis de
l’Athénée Charles Janssens
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Enseignant Honoraire de l’A.C.J.
Directeur d’agence bancaire retraité, ancien élève de l’A.C.J.
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Enseignant à l’A.C.J.
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Enseignant à l’A.C.J.
Paule LINTERMANS
Enseignante honoraire de l’A.C.J.
Noëlle HUBIN
Surveillante éducatrice à l’A.C.J.
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