sangoma everett

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sangoma everett
L’AUTRE SCÈNE DE L’OPÉRA
SAISON 2014/2015
RÉSIDENCE
SANGOMA EVERETT
Jeu 8 janvier à 20h30
Trio Brison/Lincontang/Everett
Invité :
Grégoire Maret, harmonica
Bastien Brison, piano
Christophe Lincontang, contrebasse
Sangoma Everett, batterie
Ven 9 janvier à 20h30
Trio Brison/Lincontang/ Everett
Invité : Luca Aquino, trompette
Bastien Brison, piano Christophe Lincontang, contrebasse
Sangoma Everett, batterie
Sam 10 janvier à 20h30
Trio Ruder/Soulas/Everett
Invité :
Luca Aquino, trompette
Bruno Ruder, piano
Thibaud Soulas, contrebasse
Sangoma Everett, batterie
Merci à Luca Aquino d’avoir accepté de remplacer Enrico Rava
au pied levé.
|AMPHIJAZZ|
8, 9 et 10 janvier 2015 à 20h30
Trio Brison/Lincontang/Everett
C’est une belle histoire de jazz triangulaire, une rencontre emplie de musicalité, d’humanité. Sous l’arbitrage sans faille du contrebassiste Christophe Lincontang, l’expérience et l’élégance du batteur américain
Sangoma Everett y croisent le brio, l’inventivité et le touché sentimental du pianiste Bastien Brison.
Sangoma Everett est établi en France depuis 1979. De clubs en festivals, il parcourt sans relâche la
planète en compagnie de Mal Waldron, Barney Wilen, Joe Lee Wilson, Tommy Flanagan, Alain
Jean-Marie, Steve Lacy, Andrea Pozza, Clark Terry, Linda Hopkins, Memphis Slim, Jimmy Smith,
Randy Weston, Majid Bekkas, Francois Lindermann, Maurice Vander, Eddy Louiss, Mike Stern ou
Buster Williams. Au fil de cette carrière de sideman international, le désir de former son propre trio
s’est peu à peu imposé à ce musicien américain devenu citoyen du monde. Sangoma y voit en effet la
possibilité de se concentrer enfin sur l’écriture et l’enregistrement de compositions originales.
Le batteur est un musicologue à la curiosité insatiable. Il profite ainsi de ses nombreux voyages pour
écouter, collecter et enregistrer des musiques locales, des rythmes nouveaux. Il s’est constitué une véritable banque sonore de rythmes traditionnels, ce qu’il appelle sa “boîte à trésors“. Or ce qui caractérise
ce Sangoma Everett Trio, c’est justement sa méthode de composition autour du rythme.
Sangoma, Bastien et Christophe ont développé une technique qui leur permet de partir des tempi,
syncopes et métriques gnawas, hindouistes, indonésiens ou arabes dénichés dans la fameuse “boîte à
trésors“ du batteur. C’est sur cette base, sur ces flux percussifs issus du monde entier qu’ils développent
leurs thèmes originaux.
Alors que les compères donnent en 2013 un concert au Péristyle de l’Opéra de Lyon, Pierre Nahon, un
philanthrope passionné de musique, tombe sous le charme particulier du trio. Il décide sur le champ de
devenir leur producteur, et le groupe peut ainsi investir cet été les Studios La Buissonne pour enregistrer
dix compositions principalement signées Bastien Brison et Sangoma Everett. “J’ai composé Where are
out friends avec le contrebassiste Thibaud Soulas, Ma Byrd et Lani avec Bastien (Brison), et un morceau
intitulé Debi en hommage au joueur de sarod indien Deviprasad Gosh“, précise le batteur.
Le combo franco-américain a choisi de glisser dans le répertoire de ce premier opus deux reprises
référentielles : le saisissant Moon Alley de Tom Harrell, traité ici sur une manière de tango mutant, et la
ballade nostalgique Out of the past signée de Benny Golson.
Pour enrichir un swing naturel déjà sidérant, le combo a également invité lors des sessions de La Buissonne la percussionniste, chanteuse et danseuse Sabrina Romero. Elle mêle le son du cajon espagnol à
celui des fûts du Virginien.
Sangoma : “Ce trio possède quelque-chose de vraiment spécial en live, et dès notre premier concert,
c’est ce qui m’a motivé pour enregistrer le projet“. Particulièrement fier de la rythmique du trio, le batteur ajoute : “Christophe Lincontang possède un son si particulier (l’intro de Remembering. Ndlr), et il
démontre une honnêteté incroyable dans sa façon de jouer !“.
De fait, Christophe Lincontang jouit depuis quelques lunes déjà du respect de la scène jazz française.
Le contrebassiste a enregistré avec La Velle en 2011. Depuis, il accompagne la chanteuse et pianiste sur
toutes les scènes d’Europe.
Quant au pianiste Bastien Brison, on ne cesse depuis trois ou quatre ans d’observer, de reconnaître son
ascension implacable. Natif de Roanne, le pianiste intègre le CNR de Chalon-sur-Saône. Il découvre
là ses premières émotions en trio. Son jeu charrie alors les influences de quelques maîtres : Bill Charlap, Kenny Barron, Mulgrew Miller, Hank Jones, Keith Jarrett ou Ahmad Jamal. Sur ce cosmos musical
tutélaire, il fonde rapidement son propre style, moderniste, poétique et toujours surprenant. Outre le
Sangoma Everett Trio, on le remarque notamment aujourd’hui au sein du quartet Uptake (il y expose
un jeu plus électrique, au Fender Rhodes), vainqueur du RéZZo Focal Jazz de Jazz à Vienne puis du
Tremplin Jazz de La Défense au cours de l’été 2014, lauréat des tremplins Un Doua de Jazz et JAZZ(s)
RA en 2013. (...) Le Sangoma Everett Trio expose une cohésion, une intemporalité et une inventivité à
couper le souffle… Sinon à le suspendre.
Robert Lapassade
Sangoma Everett est né le 7 janvier 1952 à Norfolk, Virginie, USA. Il commence à jouer de
la batterie à onze ans. Adolescent, il étudie la composition et le piano avec Consuela Lee. Il
obtient en 1971 son “High School Diploma” à la Booker T. Washington High School et s’inscrit
au fameux Berklee College of Music de Boston. Il étudie au Norfolk State University (Département musique). Toujours passionné par la créativité, il décide en 1977 de partir pour New York
où il rencontre le célèbre bassiste et compositeur Bill Lee. Il joue alors pendant trois ans avec le
Clifford Jordan Quartet. Il collabore bientôt avec les musiciens les plus réputés du moment à New
York : Barry Harris, Chris Anderson, Murial Winston ou Joe Newman.
Après un séjour en Irlande du Nord avec Joe Newman, il se rend en 1979 à Dakar, passant par Paris
où il décide de s’installer. Il a depuis lors enregistré des dizaines d’albums en sideman ou en leader et
participé à autant d’aventures et de projets innovants au cours des deux dernières décennies.
Parmi ses récents projets : tournée 2011 du Sangoma Everett & Oriental Caravan, avec le maître
de l’oud et du guembri Majid Bekkas, avec Jacques Schwarz-Bart (sax), Abdelfettah El Houssaini
(percussions) et Laurent de Wilde au piano, hiver 2010 au Duc des Lombards de Paris au sein du
Jacques Schwarz-Bart & Sangoma Everett Quintet feat.
C’est a 20 ans que Christophe Lincontang découvre la contrebasse et le jazz après des études
de musique classique. Il intègre l’ENM de Villeurbanne dont il sort diplômé en 1998. Dès lors il
accompagne de nombreux jazzmen de la région, joue dans plusieurs festivals. Depuis 2002 avec
le groupe pop acoustique Elonakane il donne plus de 1000 concerts en France et à l’étranger.
Jouant régulièrement avec Sangoma Everett, il accompagne La Velle sur les scènes des festivals
de Fort-en-jazz, Tanger, Porquerolles et Montreux entre autres.
Né à Roanne en 1991, Bastien Brison intègre le CNR de Chalon-sur-Saône en 2006 et découvre
l’émotion du trio avec Michel Martin-Charriere et
Elie Martin-Charriere. On retrouve dans son jeu
les influences de Bill Charlap, Kenny Barron, Mulgrew Miller, Hank Jones, Keith Jarrett, Ahmad
Jamal... Il foule plusieurs scènes de festivals ( Fort en Jazz, Jazz à Grenoble, Cavajazz,
Péristyle
de l’Opéra de Lyon, Un Doua de Jazz, Jazz Festival d’Annecy) et se produit régulierement sur
la scène jazz lyonnaise. Lors de voyages à New York, il a travaillé ponctuellement avec des
musiciens de renommée internationale tel que Johnny O’Neal, Aaron Goldberg, Gerald Clayton,
Eric Reed, Kevin Hays, Barry Harris... Il joue dans plusieurs formations.
Invité le 8 : GRÉGOIRE MARET
Sur son petit instrument, voici sans nul doute un grand : Grégoire Maret, né en 1975, à Genève,
parti à temps de Suisse, où un musicien se noie vite dans le confort, même si sa mère est née à
Harlem et si son père aime passionnément le jazz. Maret a choisi l’harmonica, parce qu’un jour il
a entendu Toots Thielemans, l’autorité absolue pour l’instrument. L’idée lui est venue que ce machin,
cette musique à bouche, pouvait devenir ce que John Coltrane a fait du saxophone ténor : un
monde. Quand il découvre Stevie Wonder et l’élit comme maître à penser, il ne sait pas que c’est
Stevie lui-même qui joue de l’harmonica sur ses disques. A New York, où il s’installe, il convainc la
New School qu’il peut accomplir des études complètes sur ce jouet. Sans tarder, ce sont les musiciens qu’il convainc le plus, de Jacky Terrasson à George Benson, de Pat Metheny à Herbie Hancock. Tous le font jouer avec eux. Après une bonne soixantaine de disques en sideman, il signe son
premier disque, et nous voilà transportés dans un monde au son chaleureux, sombre, enveloppant,
où les musiques du jour se transcendent par un système harmonique dont les musicologues nous
expliqueront un jour les secrets. Le prodigieux mélodiste qu’il est nous entraîne derrière lui, subjugués, comme le sont aussi les musiciens qu’il invite pour les remercier de l’avoir révélé à lui-même :
Cassandra Wilson, Toots Thielemans évidemment, Marcus Miller, Makoto Ozone.
Télérama.fr
Invité les 9 et 10 : LUCA AQUINO
Repéré par Manu Katché et Paolo Fresu, Luca Aquino est assurément “Le” trompettiste le plus
talentueux de la jeune génération trentenaire du jazz européen.
Luca Aquino est né le 1er juin 1974 à Benevento, petite ville antique du sud de l’Italie. La trompette est le premier instrument dont il commence à jouer à l’âge de 20 ans, foudroyé par le son
chaud de la musique de Miles Davis. Deux ans après, il abandonne cet instrument et commence
à étudier le saxophone alto.
Au bout de six mois, après s’être laissé envoûté par le souffle de Chet Baker (son deuxième
amour), la trompette fait un retour dominant dans la vie du jeune artiste. Mais seulement pour
deux ans. Après il n’y aura plus que les études universitaires et le diplôme en économie. C’est
pourtant à cette même époque qu’il comprend appartenir totalement à la musique. Il reprend
alors sa trompette et ne s’arrêtera plus jamais de jouer. Luca Aquino est totalement autodidacte.
Il n’a pas eu d’autre professeur de musique que Paolo Fresu. Et de nombreux disques à écouter…
Il vient du rock, il aime les mélodies et déteste les modèles (pas seulement dans le domaine de la
musique) et les virtuosités futiles. Dans la musique comme dans la vie, il donne la même importance au son et au silence.
Son approche de la musique électronique est mesuré, il n’en est pas victime. Le timbre de Luca
Aquino est unique. C’est Son timbre. En 2008, il achève son premier album solo Sopra le nuvole
produit par Universal Music, et gagne le prix international pour artistes solistes “Urbani”. Suit un
autre album en 2009, Lunaria, récompensé par le prix “Musica Jazz” du meilleur musicien de
jazz italien. Vient ensuite Amam, enregistré dans l’antique hammam de Skopje en Macédoine,
après un voyage de mille cinq cents kilomètres organisé par son manager qui l’accompagne toujours. En 2010, c’est la sortie de Icaro solo et en 2011 de Chiaro, album enregistré avec un trio
norvégien, pour le nouveau label de Paolo Fresu, Tùk Music. L’album aQustico est paru en 2013.
Pendant cette même période, il a participé à plus de deux cents séances d’enregistrement, allant
du jazz au hip-hop, du grunge à la musique d’auteur, du métal à la pop, et il a enregistré des
bandes sonores et dirigé plusieurs festivals. Et partout, beaucoup de concerts, notamment aux
côtés de Manu Katché.
PROCHAINEMENT À L’AMPHI
AMPHIMONDE
Ven 16 et Sam 17 janvier, 20h30
Lucilla Galeazzi, “Napoli Continente“

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