Gaza sous une pluie de bombes par air, mer et terre - L`Orient
Transcription
Gaza sous une pluie de bombes par air, mer et terre - L`Orient
ABONNEMENT Pékin participera à des exercices militaires... avec Américains et Australiens Examens officiels Sans bac, pas d’université pour 45 000 élèves L’armée chinoise va pour la première fois prendre part à des manœuvres militaires d’infanterie avec les forces australiennes et américaines en octobre prochain, a annoncé le Pentagone hier. Ces manœuvres conjointes, qui se tiendront dans le nord de l’Australie, sont un pas de plus dans le renforcement des relations de Washington et Canberra avec l’Armée populaire de libération, ont indiqué des responsables. Page 4, l’article d’Anne-Marie EL-HAGE vendredi 18 juillet 2014 | N°14094 Quotidien libanais d’expRession française www.lorientlejour.com | 2000 L.L. Diplomatie Page 10 Conflit Page 11 Les alliances américaines à l’épreuve des turbulences mondiales Les forces irakiennes repoussent une offensive de l’EI contre Amerli, le régime syrien impuissant à Palmyre Aujourd’hui Liban Le dossier présidentiel en veilleuse pour quelques mois Page 3, l’article de Scarlett HADDAD Culture Achetée online, l’œuvre d’art virtuelle devient réelle Page 6, l’article de Maya GHANDOUR HERT Économie Éconerf Chaud et crade Page 8, l’article de Rana ANDRAOS Finances Ali Hassan Khalil : On ne règle pas un problème en reproduisant les erreurs passées Page 8 Immobilier Hady Abou Assaly, ou pourquoi il faut investir au Liban Page 8 Gaza sous une pluie de bombes par air, mer et terre Face au rejet par le Hamas du plan égyptien, Israël lance son opération terrestre l Le Caire critique sévèrement le mouvement islamiste qui « aurait pu sauver des dizaines de vies » l Trois extrémistes juifs inculpés pour le meurtre de Mohammad Abou Khdeir Page 11 l Une boule de feu dans le ciel de Gaza, peu après le début de l’offensive israélienne. Qui a abattu le Boeing de la Malaysia Airlines dans le ciel ukrainien ? International Conflit Les sanctions contre Moscou font monter la tension Page 10 Pakistan Quand l’offensive militaire prive Gulzar, père de 36 enfants, d’une 4e épouse... Les autorités rebelles ont annoncé que les corps des victimes seraient transportés à Donetsk et qu’elles comptaient envoyer les boîtes noires de l’avion pour expertise à Moscou. Dominique Faget/AFP Festival Page 10 Terrorisme Quatorze soldats tués : la pire attaque de l’histoire de l’armée tunisienne Marcel Khalifé a ramené son oud à Byblos Page 11 Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet 7 Bourse 8 Petites annonces 9 Météo 12 Horoscope, jeux 14 Télévision 15 BEYROUTH min. max. 23° / 32° Photo AFP Il est rentré, le virtuose du oud, le fils de Amchit. À Byblos, devant les gradins combles près du port, accompagné de plus de 140 musiciens et choristes, il a chanté hier une nouvelle fois Rita, la patrie, la résistance, l’amour, l’enfance, le pain de sa mère. Un concert qui a retenti comme une prière signée Marcel Khalifé... et tout Jbeil a prié. B. M. Billet Calife grognon par Gaby Nasr De la même manière qu’il n’y a pas de fumée sans feu, il n’y a pas d’islamiste sans barbe. Il est fascinant de constater comment il suff it parfois d’une paillasse faciale bien fournie, de quelques mugissements pseudo-théologiques et d’une camarilla de secoués, hauts placés sur l’échelle de Richter, pour ramener un pays 200 ans en arrière. Le nouveau polichinelle panarabe a cette fois pour nom : Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Badri, dit Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qourashi (que le dernier ferme la porte !)... Spécimen éculé de cheikh grognon, le « Calife à la Rolex » noie la masse sunnite sous les oukases et les interdits. C’est un excité comme seul le monde arabe peut en produire, guignol au dernier degré. El-Qaëda en comparaison, c’est le Club Med et Ayman Zawahiri, un gai luron. Perché sur sa chaire, Abou Bakr gouverne par le verbe. Pour lui, toute femme est une bombe sexuelle en puissance. Comme il ne peut pas interdire le sexe féminin, cet homme simple a développé une théorie lumineuse : « Elles ne pensent qu’à ça ! » Alors il les a bâchées et claquemurées, sous la surveillance de papa, du frérot ou du cousin... Pour le reste, la liste des péchés est aussi longue que le mandat qu’il s’est généreusement octroyé : la télé, la musique, Astérix et Obélix, la drague, les roulements de pelle... Bref, c’est un homme qui respire la joie de vivre. Ben Laden, réveille-toi, ils sont devenus fous ! Pourtant, il n’est pas plus mauvais qu’un autre, Ibrahim 1er. Respectueux de l’exception culturelle de la région, il est venu au pouvoir à la force du poignard. Jusque-là, il a égorgé et crucif ié plus qu’il n’a distribué de tablettes numériques, mais bon, c’est en Irak que ça se passe, pas au bal de la CroixRouge de Monaco. Demi-dieu exotique et maître bouffon, il mènera pour sûr son califat à grandes enjambées à travers le troisième millénaire. Miracle : en quelques semaines, il aura réussi le tour de force de rendre le Baas syrien et le Hezbollah éminemment sympathiques. Catastrophe Patrimoine Un Boeing 777 Une collection privée de la Malaysia Airlines et dévoile 66 stèles transportant près funéraires phéniciennes... de 300 personnes Page 5, l’article de May MAKAREM s’est écrasé hier dans l’Est ukrainien, abattu par un missile. Séparatistes et loyalistes s’accusent mutuellement d’être à l’origine du drame. Page 10 Nouvelle « feuille de route » de Hariri ? Le chef du courant du Futur, Saad Hariri, lancera peut-être ce soir une nouvelle feuille de route, à l’occasion du grand iftar annuel offert par son courant, annoncent ses proches. Déverrouiller les institutions en serait l’une des étapes, comme le laisse penser la prometteuse réunion, hier soir au ministère des Finances, de Ali Hassan Khalil avec Nader Hariri, chef de cabinet de l’ancien Premier ministre, et Waël Abou Faour. Page 2 et 3, nos informations et l’article de Fady NOUN Le collectionneur Jawad Adra exhume des pépites de l’archéologie phénicienne qui dormaient dans ses réserves : 66 stèles funéraires affichant un grand âge, premier millénaire avant J.-C., et une même origine géographique, le Liban-Sud. Un trésor d’autant plus précieux que seulement une centaine de ces pierres tombales ont été découvertes à ce jour, alors que les stèles puniques se comptent par milliers. 2 Liban vendredi 18 juillet 2014 La situation L’éclairage Sommes-nous à la veille d’une percée politique ? Fady NOUN Après des semaines de verrouillage du gouvernement et du Parlement, la vie politique semble sortir de sa léthargie avec des prises de position surprenantes, comme celle de Marwan Hamadé estimant que le courant du Futur avait fait trop de concessions à ses adversaires politiques ; ou encore les efforts de Tammam Salam pour empêcher que la foire d’empoigne sur le poste de doyen de la faculté de médecine de l’Université libanaise ne se tienne en plein Conseil des ministres, ce qui l’a conduit à renoncer, hier, à le réunir. Et ce alors que plus de 45 000 élèves attendent que leurs épreuves soient corrigées et leurs notes remises, pour confirmer leurs inscriptions universitaires au Liban et à l’étranger (voir page 4). Un élément supplémentaire de nouveauté, peut-être déterminant pour la suite des événements, sera apporté par Saad Hariri à l’occasion du grand iftar que donne le courant du Futur ce soir. Dans les milieux proches du chef de cette formation, on parle d’une « percée politique », d’une initiative comparable à celle qui avait précédé la formation du gouvernement de Tammam Salam, quand son courant avait finalement accepté que ses ministres siègent aux côtés de ceux d’un Hezbollah embourbé en Syrie. L’intitulé de cette initiative, inspirée du slogan « Liban d’abord », dont le courant du Futur a fait son heureuse devise, serait « Présidence d’abord » et pourrait déboucher, presque deux mois après l’expiration du mandat de Michel Sleiman, le 25 mai dernier, à un compromis. Coïncidence ou décision intentionnelle, le bureau de la Chambre a invité hier les députés à une nouvelle session électorale présidentielle, mercredi prochain. Mais il est peu probable que cet appel débouchera véritablement sur une séance de vote, et non sur un défaut de quorum comme cela se produit depuis presque deux mois. Selon l’agence al-Markaziya, citant une source du Futur, le discours de M. Hariri établira une sorte de « feuille de route » devant sortir le Liban de son immobilisme par une ouverture en direction du Courant patriotique libre et de Nabih Berry. Dans son discours, M. Hariri s’adresserait aussi à sa base électorale pour l’exhorter à résister à la tentation de l’extrémisme et appellerait de nouveau la classe politique à respecter la déclaration de Baabda. Ces indiscrétions sur la te- Les Occidentaux planchent sur une nouvelle liste de trois présidentiables M. Hariri tiendra ce soir un discours très attendu. neur du discours de M. Hariri ont été rapportées par des personnalités qui ont participé aux concertations qui se sont tenues récemment dans la capitale saoudienne, et dont les orientations ont été de déverrouiller le Conseil des ministres et le Parlement, et de permettre de nouveau à ces institutions de fonctionner, en attendant une élection présidentielle qui se tiendrait « le plus rapidement possible », ce qui pourrait signifier des semaines, voire des mois. Ces mêmes sources ont annoncé hier que le chef de cabinet de Saad Hariri, Nader Hariri, doit rencontrer le ministre des Finances, Ali Hassan Kha- lil, et Waël Abou Faour, « dans les 24 heures », pour s’entendre sur le moyen de redémarrer les institutions. En fait, il n’a pas fallu attendre si longtemps, et un flash d’information diffusé hier à une heure avancée de la soirée a annoncé que la réunion était en cours au ministère des Finances. On en saura plus aujourd’hui. Des propos convergents ont par ailleurs été attribués au ministre de l’Information, Ramzi Jreige, qui a affirmé que « le blocage du Conseil des ministres n’accélérera pas l’élection d’un nouveau président de la République ». Mais alors qu’est-ce qui provoquera ce miracle ? Cer- tainement pas les remontrances morales que lance, chaque fois que l’occasion lui en est donnée, le patriarche maronite. Encore que, selon des sources, le patriarcat maronite aurait l’intention de lancer de nouvelles idées sur la présidentielle, et que certaines d’entre elles ont été discutées mercredi entre le chef de l’Église maronite et Sleimane Frangié, à Dimane. Mais ces préoccupations internes ne sauraient faire oublier aux politiciens libanais le contexte régional, qui se rappelle quotidiennement à leur souvenir. Ainsi, le Liban a déposé plainte hier au Conseil de sécurité contre les violations répétées de la résolution 1701 par Israël, qui a bombardé, en représailles à des tirs de roquettes partis du Liban-Sud, une dizaine de localités libanaises, heureusement sans faire de victimes. Pourquoi, s’interroge le Liban, alors que l’armée ratisse à longueur de journée le Sud libanais, à la recherche de rampes de missiles rudimentaires, que certains des lanceurs de roquettes, notamment des Palestiniens, ont été arrêtés, et que tout le monde répète, après Nabih Berry, que ces tirs de roquettes « ne servent pas la cause de la Palestine ». Et encore moins celle du Liban, peut-on ajouter sans grand risque d’erreur. Harb : Un consensus pour dynamiser le Conseil des ministres Le Premier ministre Tammam Salam s’est entretenu hier, au Grand Sérail, de la situation gouvernementale avec le ministre des Télécommunications, Boutros Harb. M. Harb a affirmé à l’issue de la réunion : « Avec la crise du Conseil des ministres et pour que le pays ne soit pas dans le vide total, il est impératif de réfléchir à de nouvelles idées pour franchir cette étape afin de permettre au Conseil des ministres d’effectuer son travail. J’ai discuté avec M. Salam de diverses idées et cela dans le but de sortir de l’impasse, de trouver une solution et de parvenir à un consensus pour dynamiser le Conseil des ministres. » M. Harb a aussi indiqué qu’il a examiné avec M. Salam la décision de ce dernier de s’abstenir de convoquer le Conseil des ministres. « Il existe des avantages et des désavantages à cette décision. Il faudrait peut-être repenser cette décision, surtout que le Conseil des ministres se tient dans le but d’être à l’écoute des besoins des citoyens. Il ne faut pas baisser les bras », a-t-il dit. « Il convient de trouver toujours une issue pour préserver les institutions. Le pays fait face à un vide présidentiel. Il ne faut pas, à cause de certaines prises de position, paralyser les autres institutions, car cela se répercutera négativement sur les intérêts du Liban surtout que le pays passe par une période délicate, notamment en ce qui concerne le dossier des réfugiés syriens, la guerre dans la région avec l’apparition de l’EIIL et l’offensive israélienne sur Gaza », a-t-il noté. Et le ministre de poursuivre : « Pour faire face à tous ces dangers, il est inadmissible que les Libanais ne trouvent pas une personne qui les représente à la tête de l’État. » Le ministre des Télécommunications a également souligné qu’il « relève de notre devoir, en tant que forces politiques présentes sur le terrain, de coordonner nos efforts afin de trouver une solution et garder opérationnel le Conseil des ministres ». « Il faut aussi respecter la Constitution et élire un président de la République », a-t-il martelé. À la question de savoir si M. Salam invitera à la tenue prochaine du Conseil des ministres, M. Harb a souligné que « le Premier ministre donne la priorité à ce dossier. C’est un homme patient et sage ; c’est à lui d’inviter à un Conseil des ministres et c’est à lui de décider de l’agenda de la réunion. Il prendra la décision adéquate ». M. Salam s’est également entretenu, tour à tour, avec le ministre des Affaires sociales Rachid Derbas, le commandant en chef de l’armée le général Jean Kahwagi et la journaliste May Chidiac. Le Premier ministre s’est entretenu hier avec le ministre des Télécommunications, Boutros Harb. Photos Dalati et Nohra May Chidiac, au centre, accompagnée de sa sœur Micheline Baaklini, avec Tammam Salam. l Zeaïter : Le gouvernement n’est pas bloqué Le ministre des Travaux publics, Ghazi Zeaïter (mouvement Amal), a reçu dans son bureau le nouvel ambassadeur d’Iran Mohammad Fathali, en visite de courtoisie. L’entretien entre les deux hommes a porté sur le renforcement des relations bilatérales et l’appui iranien au Liban sur le plan des travaux publics et de la construction des routes. M. Zeaïter a affirmé, au terme de la rencontre, que « le gouvernement n’est pas bloqué » et a invité les blocs parlementaires à assumer leur responsabilité, à légiférer et à voter des lois. Enfin, il a exhorté l’ensemble des parties politiques à élire un nouveau président le plus vite possible. Les milieux diplomatiques occidentaux ont peur de ce qui se passe au Liban-Sud, de ces roquettes tirées à partir du territoire libanais contre Israël et qu’aucun groupuscule fondamentaliste, aucune faction palestinienne ne revendique, même s’ils soutiennent ces initiatives. Ces milieux ont peur que cette escalade, si elle se poursuit, ne mène à une explosion de la situation au Sud – sachant que les services de sécurité ont réussi à arrêter des suspects et que les investigations ont commencé pour savoir si c’est une partie bien précise qui a commandité ces tirs et si oui, laquelle, puisque même l’État hébreu a rejeté toute implication du Hezbollah dans ces tirs. En attendant, les services sont mobilisés tous azimuts et les chancelleries déploient toutes leurs antennes pour essayer de comprendre, auprès des autorités, ce qui s’est passé. Ces ambassades précisent, à ce sujet, que le parti chiite sait sûrement qui est derrière ces tirs, vu qu’il contrôle la partie méridionale du pays. Des milieux politiques se demandent justement pourquoi le Hezbollah n’aide pas les autorités à faire toute la lumière sur cette affaire : si le parti n’est pas impliqué et qu’il ne sait pas ce qui se passe, c’est une catastrophe, et s’il le sait, c’est aussi une catastrophe, puisque dans les deux cas c’est lui qui assume la responsabilité, vu qu’il a toujours fait en sorte de mettre des bâtons dans les roues de l’armée et de la Finul. Parallèlement, les grandes capitales s’inquiètent tout autant de l’instabilité qui prévaut de nouveau à Tripoli et l’ultimatum lancé aux autorités, sommées de libérer les personnes arrêtées au cours et à l’issue du dernier round de combats entre Bab el-Teb- bané et Jabal Mohsen. Ces Tripolitains ont, dans tous les cas, ajourné la traduction sur le terrain de leur colère : ils ont certes reçu des promesses, mais ils ont également pris conscience des dangers au Sud, de la gravité de la situation à Gaza, mais aussi des combats entre le Hezbollah et les rebelles fondamentalistes syriens à la frontière. Résultat des courses : bon nombre de responsables occidentaux pensent que la stabilité sécuritaire, politique et économique est difficile à protéger, à l’aune surtout du blocage endémique aussi bien à la Chambre qu’en Conseil des ministres et dans l’administration de l’État. Sans oublier, bien sûr, les risques de conflit tenace autour de la grille des salaires et ses probables répercussions sur la stabilité financière. Un diplomate évoque volontiers cette idée, née six mois avant la fin du mandat de Michel Sleiman (qui a d’ailleurs lui-même refusé de voir son mandat prorogé pour deux ans), d’élire un président pour 24 mois – le nom du chef du CPL, Michel Aoun, a été proposé, ainsi que celui d’un candidat à même de poursuivre l’œuvre de M. Sleiman. Mais cette idée s’est heurtée de plein fouet au non outré des leaders chrétiens, politiques soient-ils ou religieux, qui ont immédiatement rejeté ne serait-ce que le fait d’y penser. Sauf que cette idée est de nouveau évoquée en ce moment, sans que l’on sache très bien par qui ni, surtout, pour quoi... Mais ceux qui la défendent proposent cette fois des noms nouveaux, des candidats dits indépendants, tout en essuyant le même refus catégorique qu’il y a un an. En attendant, les diplomates, et en particulier les ambassadeurs des cinq Grands, ainsi que l’émissaire personnel de Le commentaire Ban Ki-moon au Liban, Derek Plumbly, bougent beaucoup pour essayer de trouver une solution à cette crise politique et sauver la première présidence, les chrétiens, la République et le Liban. Tout un programme... Ainsi, face au risque de grande noyade, une liste de trois noms aurait émergé : un responsable financier, un autre sécuritaire et un troisième indépendant et moins politisé que prévu. Les trois seraient totalement indépendants des deux pôles, 14 et 8 Mars, et leurs noms sont débattus en ce moment dans les grandes capitales, maintenant que les différents leaders politiques, notamment les chrétiens, sont convaincus de la nécessité d’un plan B. C’est-à-dire convaincus qu’il faut oublier la candidature des quatre grands leaders (Geagea, Aoun, Gemayel et Frangié) et tenir cette élection au plus vite en profitant de la séance du 23 juillet pour s’entendre sur un candidat consensuel (ou de compromis) et ne pas attendre septembre et la fin du mandat (autoprorogé) de la Chambre... Il serait effectivement aberrant que ces députés se réunissent pour prolonger encore leur mandat sans qu’ils n’aient élu un successeur à Michel Sleiman. Un diplomate influent répète d’ailleurs à qui veut bien l’entendre qu’il est inadmissible de continuer à lier cette élection au dossier nucléaire iranien, qu’il est grand temps de libérer le Liban du cauchemar de l’hégémonie iranienne, qui utilise ce petit pays pour faire pression tous azimuts. C’est dans tous les cas ce que les Occidentaux essaient de faire, assure ce diplomate, avec encore plus de célérité au regard de la situation extrêmement inquiétante, aussi bien en Syrie qu’en Irak ou à Gaza. d’Émile Khoury Michel Aoun saurait-il se comporter comme Béchara el-Khoury ou Camille Chamoun ?... Ils ont dit... l Abi Nasr : Que chaque communauté élise ses représentants Le député Nehmetallah Abi Nasr (CPL) a affirmé, hier, que la démocratie au Liban est « violée » par des dirigeants politiques qui refusent l’élection d’un président de la République fort, reconnu sur les plans national et chrétien. Et d’ajouter que les chefs politiques musulmans – s’ils tiennent sincèrement à un partenariat national équilibré – devaient se retrouver au Parlement pour approuver la loi électorale dite « orthodoxe », « parce que la représentation juste des Libanais n’est possible que quand chaque communauté religieuse élit ses propres députés ». « Sinon, que le projet-loi basé sur la proportionnelle, soumis par le gouvernement précédent, soit voté », a-t-il martelé. de Philippe Abi-Akl l Chaar : Éviter les discours provocateurs à Tripoli Le mufti de Tripoli et du Nord, cheikh Malek Chaar, a reçu hier l’ancien Premier ministre Nagib Mikati, en présence du député Ahmad Karamé. Au terme de la rencontre, M. Mikati a affirmé avoir abordé, avec le dignitaire religieux la situation dans la ville de Tripoli et l’importance d’un renforcement de la stabilité sécuritaire à travers le soutien à l’institution Le mufti Chaar recevant l’ancien Premier ministre Nagib Mikati. Photo Ani militaire et aux services de sécurité. Pour sa part, le mufti de Tripoli a souligné que les habitants de Tripoli sont attachés à la stabilité de leur ville. « Nous appelons toutes les parties à éviter les discours provocateurs et à faire preuve de sagesse », a-t-il indiqué, exhortant les responsables à prôner la vérité et la justice pour éviter aux détenus de souffrir d’injustice et de discrimination. Il y a lieu de noter que les parents des détenus ont tenu compte, hier, du fait que le directeur général de la Sûreté, le général Abbas Ibrahim, avait perdu sa mère et était absorbé par les obligations sociales, et ont accordé un délai supplémentaire aux autorités militaires pour libérer les chefs des axes militaires de Bab elTebbané emprisonnés. Après les mises en garde aussi bien de nombreux leaders étrangers que du chef du législatif, Nabih Berry, contre l’absence pérenne d’élection présidentielle, une question demeure, et elle a besoin d’une réponse : qui est responsable de ce statu quo ? Est-ce le landernau politique libanais, divisé horizontalement et verticalement, ou les pays étrangers, les yeux braqués sur les pays en feu de la région ? Un observateur affûté estime que la responsabilité de cette vacance a commencé avec le lancement du dialogue Hariri-Aoun – un dialogue qui a laissé croire à ce dernier qu’il avait toutes les chances d’être le candidat de l’entente. Sauf qu’à la première séance électorale chargée d’élire un successeur à Michel Sleiman, avec un quorum assuré à l’époque, les députés du 14 Mars avaient voté pour le chef des FL, Samir Geagea, et ceux du 8 Mars s’étaient retranchés derrière des bulletins blancs, vu que Michel Aoun avait refusé de se confronter à M. Geagea, déterminé à être le candidat-Zorro sur lequel tout le monde serait d’accord. Il pensait donc qu’il fallait plus de temps à M. Hariri pour convaincre ses alliés, et notamment M. Geagea, de la pertinence de Michel Aoun en candidat consensuel. Ensuite, avant la fin du mandat de Michel Sleiman, une idée a circulé : que ce dernier reste en poste pour un an, en assurant Michel Aoun qu’il lui succéderait quoi qu’il advienne. Sauf que cette hypothèse de prorogation s’est vite cassé les dents, sans que le chef du CPL n’abandonne le moins du monde son fantasme de candidat d’entente. Surtout que ni Saad Hariri ne lui a dit franchement qu’il n’appuyait plus sa candidature en lui demandant de se retirer au profit de quelqu’un d’autre, option que ni le Hezbollah, son principal soutien, ni même l’Arabie saoudite, directement ou indirectement, n’a avancée. Ni l’Iran, d’ailleurs, qui n’a pipé mot dans toute cette cuisine, sans doute parce que ce n’est pas encore le bon timing. Et c’est ainsi que Michel Aoun est resté intimement convaincu qu’il est ce candidat d’entente que tout le monde attend, et c’est pour cela qu’il refuse d’évoquer l’idée même d’une autre personne. Du coup, le Hezbollah, qui ne voit aucunement l’utilité d’être plus royaliste que le roi, ne lui a pas demandé, ou intimé l’ordre, de se désister. Et voilà le bloc du Changement et de la Réforme qui réaffirme, dans un communiqué très officiel, son refus de tout retrait de la candidature de son chef, surtout après la proposition d’une élection au suffrage universel que tout le monde ou presque a rejetée. Et aujourd’hui, le chef du CPL fantasme plus que jamais sur le palais de Baabda. La vacance semble donc devoir se pérenniser, la situation sur le plan interne devenant de plus en plus difficile, de plus en plus insupportable. Mais moins que ce qui se passe de l’autre côté des frontières : un éventuel rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran est de plus en plus chimérique, surtout après l’épopée de l’État islamique en Irak, et que les grands décideurs regardent de moins en moins le Liban en ce moment. Quelqu’un peut-il sauver le Liban ? Un Libanais ? Pour prouver qu’il existe des gens qui ont atteint l’âge de raison et que ce pays est enfin capable de s’autogérer ? Un dignitaire religieux estime qu’il est difficile de blâmer le Hezbollah qui ne s’intéresse qu’à ce qui se passe dans la région et aucunement au scrutin présidentiel, puisque les leaders maronites eux-mêmes ne sont pas d’accord, Sleimane Frangié allant jusqu’à assurer que cette vacance ne l’effraie pas du tout. Ce dignitaire se demande en outre si ce « glorieux peuple du Liban » (dixit Michel Aoun) ne mérite pas le sacrifice d’intérêts personnels, et que le chef du CPL retire sa candidature au profit d’une personne de son choix – exactement comme l’a fait Samir Geagea quand il a compris qu’il n’a pratiquement aucune chance d’être élu à Baabda. Michel Aoun sera-t-il ce sauveur, ce héros national qui, dans un sursaut de conscience, garantira le quorum nécessaire à la Chambre en vue de l’élection d’un homme raisonnable et accepté par tous ? Michel Aoun se comporterait-il un jour comme l’a fait avant lui Béchara el-Khoury lorsqu’il a demandé à ses députés, majoritaires, de se rendre dans l’hémicycle et d’élire Camille Chamoun, son rival – lequel a fait la même chose au scrutin d’après en demandant aux membres de son bloc d’élire Fouad Chéhab, etc. ? Amal et le Hezbollah dans la Békaa pour l’élection rapide d’un nouveau président Les commandements d’Amal et du Hezbollah dans la Békaa ont tenu hier une réunion au siège du mouvement Amal à Baalbeck. Ces réunions sont en principe régulières pour consolider la coopération entre les deux formations chiites et éviter d’éventuels incidents entre leurs partisans respectifs. Un communiqué a été publié à l’issue de la réunion, dans lequel les deux parties ont réclamé l’élection d’un nouveau président dans les plus brefs délais. En même temps, les deux formations ont appelé les différentes parties à renforcer l’action du législatif et de l’exécutif au moins pour traiter les dossiers sociaux qui touchent au quotidien des citoyens. Elles ont ainsi rejeté tout projet de paralyser les institutions. Tout en félicitant les musulmans pour le mois de ramadan, Amal et le Hezbollah ont exprimé leur solidarité avec les résistants palestiniens à Gaza, appelant le monde entier à voler au secours de ce territoire mais aussi de Jérusalem, notamment avec l’approche de la « Journée de Jérusalem » décrétée par l’ayatollah Khomeyni le dernier vendredi du mois de ramadan. Liban vendredi 18 juillet 2014 Plainte libanaise au Conseil de sécurité Le dossier présidentiel contre les violations israéliennes en veilleuse pour 3 Éclairage Le ministère des Affaires étrangères a déposé une plainte, hier, contre Israël auprès du Conseil de sécurité au sujet de « violations graves et répétées de la souveraineté libanaise et de la résolution 1701 ». Ces violations répertorient des tirs d’armes automatiques et d’une centaine d’obus sur le territoire libanais. La plainte a été déposée après la transmission au palais Bustros des documents relatifs à cette violation par le commandement de l’armée et le ministère de la Défense nationale. Elle comprend les cinq points essentiels suivants : – Beyrouth estime que l’offensive d’Israël contre Gaza menace la sécurité et la paix au Moyen-Orient. – Le gouvernement libanais respecte toutes les dis- positions de la résolution 1701 ; l’armée libanaise assume son devoir à cet égard en coopérant avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ; la troupe est déployée normalement dans sa zone d’opérations, au sud du Litani. – Le Liban condamne les tirs de roquettes effectués par certains individus ou groupes marginaux sur des objectifs situés dans les territoires palestiniens occupés. Il considère que ces actes ne servent ni l’intérêt du Liban ni celui de la résistance pa- lestinienne dans la bande de Gaza, mais qu’ils offrent plutôt à Israël le prétexte d’attaquer le Liban et menacent par conséquent la paix et la sécurité internationales. – L’armée a ouvert, en coopération avec des autres services de sécurité, des enquêtes relatives aux tirs de roquettes et a procédé à plusieurs arrestations. – 516 violations israéliennes de la souveraineté aérienne, territoriale et maritime du Liban ont été enregistrées depuis le début de l’année. Rencontre entre la Finul et les journalistes à Tyr La Finul a organisé, hier, une rencontre avec les journalistes à Tyr après que des correspondants de presse eurent été empêchés par des membres du contingent italien, samedi dernier, de prendre des photos et de filmer les endroits proches des lieux d’où sont partis les missiles tirés en direction d’Israël. S’adressant à la presse, le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, a souligné Patrouilles de la Finul le long de la ligne bleue. « l’importance du travail effectué par les journalistes libanais », souhaitant que « des incidents semblables à celui de samedi dernier ne se reproduisent plus ». Parlant au nom des journalistes, notre confrère Bilal Kachmar a mis l’accent sur le rôle de la Finul au Liban-Sud. « Les Casques bleus préservent la paix, la sécurité et la stabilité dans la région », a-t-il dit. Berry évoque la 1701 avec Plumbly Le président de la Chambre Nabih Berry a rencontré hier le coordonnateur des Nations unies au Liban, Derek Plumbly, avec lequel il a évoqué les derniers développements et la situation au Sud. « Nous avons discuté de la situation au Liban-Sud ainsi que le long de la ligne bleue et nous nous sommes mis d’accord sur la nécessité de préserver le calme régnant actuellement afin de garantir la mise en œuvre de la résolution 1701 », a affirmé M. Plumbly à la fin de la réunion. Le responsable onusien a, par ailleurs, insisté sur l’importance de combler la vacance présidentielle, rap- pelant ses répercussions négatives sur la bonne marche des institutions. Avec Paoli Par ailleurs, M. Berry a reçu l’ambassadeur de France, Patrice Paoli, avec lequel il a passé en revue les derniers développements locaux et régionaux. M. Paoli a réitéré, au terme de la réunion, le soutien de son pays aux institutions libanaises, souhaitant l’élection immédiate d’un nouveau chef de l’État. « Nous n’avons ni préférence ni veto en ce qui concerne la course présidentielle », a-t-il précisé. La rencontre Berry-Plumbly. Photo Hassan Ibrahim Hamadé : Ce gouvernement était une « erreur » Dans une prise de position qui ne manquera pas d’avoir des suites, le député du Chouf, Marwan Hamadé, a estimé hier que le 14 Mars, et en particulier le courant du Futur, a commis une « erreur » en acceptant la mise en place du gouvernement actuel. « Le Futur et Saad Hariri ont fait trop de sacrifices (...) par crainte que nous tombions dans le vide et l’inconnu. Ils ont sacrifié les meilleurs cadres de cette formation, qui sont devenus prisonniers d’un gouvernement dont il ne fallait pas accepter la mise en place, car c’était une erreur », a lancé M. Hamadé à RadioOrient. Selon lui, « le camp ad- verse est accroché à ce gouvernement et le restera à n’importe quel prix, car il a besoin d’une couverture et d’une protection à l’heure où il est déshabillé moralement et matériellement partout dans la région, dans l’Irak de Nouri al-Maliki, dans la Syrie de Bachar (el-Assad) et au Liban où il reste attaché au candidat impossible, Michel Aoun ». Sur un autre plan, M. Hamadé a ironisé sur le discours d’investiture du président syrien Bachar el-Assad, affirmant qu’il s’agit pour lui du « début de la fin ». Déplorant par ailleurs la « tragédie totale » de Gaza, qui se déroule au milieu d’un « mutisme arabe et international », M. Hamadé a toutefois appelé le Hamas palestinien à faire son « autocritique », car « Gaza est depuis des années l’otage de la politique iranienne qui cherche à briser l’unité intérieure palestinienne et à ouvrir la voie à Israël pour qu’il fasse couler le sang arabe ». Christoph Strässer, délégué du gouvernement allemand, en visite au Liban pour aborder le dossier des réfugiés syriens Christoph Strässer, délégué du gouvernement allemand chargé de la Politique des droits de l’homme et de l’aide humanitaire, est actuellement en visite au Liban pour discuter avec les responsables du dossier des réfugiés syriens. M. Strässer, qui était accompagné de l’ambassadeur d’Allemagne, Christian Clages, s’est entretenu hier avec le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, ainsi qu’avec le ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk. À l’issue de sa visite au palais Bustros, M. Strässer a souligné qu’il est venu au Liban « pour voir de plus près la situation des réfugiés syriens dans le pays. Nous avons discuté avec le ministre des Affaires étrangères de nouvelles possibilités d’aide internationale au Liban. L’UE tout comme l’Allemagne ont mis en place plusieurs projets ». « Ainsi, la République fédérale d’Allemagne a accueilli depuis le début du conflit en Syrie 50 000 réfugiés syriens. C’est le seul pays d’Europe et du monde, à part les pays voisins de la Syrie, à avoir accueilli autant de réfugiés », a-t-il dit, ajoutant que « l’Allemagne a versé au Liban, au cours des deux dernières années, des aides s’élevant à 130 millions d’euros. Elle continuera à soutenir le Liban et devrait prochainement accueillir des conférences ciblées sur l’aide des pays donateurs aux réfugiés syriens ». « Nous sommes conscients du poids pour le Liban que constitue la présence de plus d’un million de réfugiés syriens. Nous œuvrons actuellement avec les ministères libanais concernés pour organiser une confé- rence en Allemagne sur la situation de ces réfugiés, qui devrait regrouper des délégués des pays donateurs », a-t-il noté. Commentant sa réunion avec M. Machnouk, le délégué du gouvernement allemand a souligné que « le ministre de l’Intérieur (lui) a assuré que la sécurité est sous contrôle au Liban, et cela malgré ce qui se passe dans la région ». quelques mois Scarlett HADDAD En dépit des appels répétés de différentes parties et notamment de Bkerké en faveur de l’élection d’un nouveau chef de l’État dans les plus brefs délais, le dossier de la présidentielle ne devrait pas bouger de sitôt. Des sources parlementaires sont convaincues que, sauf développement imprévu, le Liban ne devrait pas avoir un nouveau président avant plusieurs mois et peut-être pas avant 2015. Selon ces sources, le dossier de l’élection présidentielle est plus que jamais lié à l’évolution de la situation régionale et à un éventuel dialogue entre l’Arabie saoudite et l’Iran qui, pour l’instant, ne se fait que par pions régionaux interposés. Les sources parlementaires précisent que ce n’est pas tant la personne du futur président qui compte, que l’ensemble des questions qui touchent ce dossier et qui doivent être réglées. Le Liban n’étant pas une démocratie comme les autres, l’élection d’un président, surtout depuis l’accord de Taëf, ne peut pas être dissociée d’autres questions tout aussi importantes. Dans la période actuelle, il s’agit de s’entendre sur le futur gouvernement, ou à tout le moins l’identité du nouveau Premier ministre qui devrait succéder à Tammam Salam, une fois le nouveau président entré en fonctions. Il faut aussi s’entendre sur les contours de la nouvelle loi électorale et sur le mode de scrutin, ainsi que sur l’identité du nouveau commandant en chef de l’armée qui devrait succéder au général Jean Kahwagi, dont le mandat expire en septembre 2015. À ces dossiers, il faut ajouter celui de l’énergie qui est devenue un secteur essentiel pour l’économie et pour l’avenir du Liban, notamment sur le plan de son rôle régional. Les sources parlementaires sont ainsi convaincues que s’il ne s’agissait que d’élire une personne, la question serait plus facile à régler. Mais depuis l’accord de Taëf et le départ des troupes syriennes du Liban, la fragilité du système politique exige une entente sur un package pour pouvoir finaliser l’élection présidentielle. C’est ce qui s’était passé en 2008 à Doha, lorsque les contours de la loi électorale (qui a été appliquée en 2009) ont été dessinés dans les salons et les chambres de l’hôtel qui avait accueilli les principaux pôles libanais pour un dialogue sous couverture qatarie et en présence de représentants de l’Onu et d’autres diplomates occidentaux. Pour l’instant, les pays régionaux et occidentaux sont trop occupés par d’autres crises régionales et autres pour avoir le temps de régler les dossiers libanais en suspens. D’autant que la situation au Liban a été plus ou moins verrouillée par la formation d’un gouvernement rassembleur, où la plupart des grandes formations sont représentées, mais surtout dans lequel le dossier sécuritaire prime. Celui-ci est d’ailleurs entre les mains de figures de premier plan, comme les ministres Nouhad Machnouk et Achraf Rifi, qui ont instauré une coopération étroite entre les différents services de sécurité, indépendamment des conflits politiques entre le groupe qu’ils représentent et les autres partenaires au sein du gouvernement. Les derniers attentats kamikazes qui ont secoué le Liban il y a quelques semaines ont d’ailleurs montré que la stabilité interne du Liban est une ligne rouge et qu’aucune partie n’est autorisée à instaurer le chaos en prenant prétexte des divisions politiques ou régionales. La coopération des services de renseignements occidentaux, en particulier américains et allemands, avec les services libanais a porté ses fruits et a permis d’adresser un message ferme et clair à tous ceux qui seraient tentés de jouer avec la carte de la sécurité au Liban. À partir de là, il devient clair, toujours selon les sources parlementaires, qu’il ne faut pas s’attendre à un règlement rapide du dossier présidentiel. Celui-ci devra attendre que les Iraniens et les Saoudiens décident de dialoguer et s’ils le font, qu’ils commencent par les dossiers les plus brûlants comme l’Irak et le Yémen. En un sens, les Libanais devraient être satisfaits de voir que leur dossier n’est pas brûlant et qu’ils peuvent donc attendre un peu pour qu’il soit évoqué. Mais le risque c’est que certaines parties ne soient tentées de jouer avec le feu, en voulant créer au Liban une actualité sanglante qui permette de donner à ce dossier le caractère d’urgence... Les sources parlementaires précitées affirment que la réaction rapide et efficace des forces armées à la dernière vague d’attentats montre que ce risque reste contrôlé. Mais ce sont désormais les dossiers sociaux qui pourraient provoquer une déstabilisation. Les sources parlementaires estiment à cet égard que les parties politiques locales ne devraient pas se livrer à leur sport favori qui est de se lancer des accusations, tout en laissant les dossiers en suspens, sous prétexte que la communauté internationale ne veut pas d’une déstabilisation du Liban, mais profiter au contraire de ce parapluie international pour traiter les dossiers sociaux et éviter la paralysie des institutions. Cela pourrait préparer le terrain à une entente qui finira un jour par avoir lieu. À cet égard, les sources parlementaires estiment que les efforts de Walid Joumblatt pour favoriser un dialogue entre le courant du Futur et le bloc du président de la Chambre Nabih Berry, ainsi que la poursuite du dialogue entre le courant du Futur et le CPL du général Michel Aoun, sont des initiatives louables qui devraient se concrétiser dans des ententes sur des dossiers sociaux ou institutionnels ponctuels. Le problème c’est qu’au Liban certaines parties restent convaincues que les dissensions sont leur seul moyen de montrer qu’elles existent et elles ne voient la situation qu’à travers le prisme étroit de leurs intérêts directs. Sauf que le tableau est beaucoup plus grand et la situation régionale beaucoup trop confuse pour se livrer à de petits calculs... Jreige : Un journal télévisé unifié, en signe de solidarité avec Gaza Le ministre de l’Information, Ramzi Jreige, a applaudi, hier, à l’initiative d’un journal télévisé unifié, à diffuser sur toute les chaînes de télévision libanaises, en signe de solidarité avec le peuple palestinien et en refus de l’offensive israélienne sur Gaza. « On m’a notifié que ce journal était en cours de préparation et sera diffusé samedi soir », a-t-il affirmé, avant d’ajouter qu’il avait demandé à la chaîne nationale, Télé-Liban, de prendre part à cette initiative « dont l’objectif est de se solidariser avec le peuple palestinien dans sa lutte contre les crimes contre l’humanité perpétrés par l’ennemi israélien ». « Nous dénonçons le meurtre des femmes, des enfants et des personnes âgées en Palestine, et nous appelons la communauté internationale à mettre un terme à ces crimes », a-t-il conclu. Ahmad el-Assaad : Le régime syrien doit sa survie « aux cercueils des jeunes chiites libanais » Commentant les remerciements exprimés par le président syrien Bachar el-Assad à l’adresse du Hezbollah, pour le soutien militaire qu’il a apporté à son régime, le chef de l’Option libanaise, Ahmad el-Assaad, a souligné hier dans une déclaration qu’il s’agissait en fait d’un « soutien iranien à Assad, avec le sang des jeunes chiites libanais ». « On retient des propos d’Assad et de son éloge du Hezbollah, que la participation de ce dernier dans la guerre en Syrie n’a jamais eu un quelconque rapport avec la défense des lieux saints chiites, pas plus qu’avec la protection des arrières de la résistance et du Liban. Il s’agissait simplement, et exclusivement, de protéger un régime dictatorial et criminel (syrien) », a déclaré Ahmad el-Assaad. « Les convois funèbres de nos jeunes, qui continuent à venir de Syrie vers nos villages et nos bourgades, sont de l’oxygène pour le régime d’Assad. Chacun de leurs cercueils est là pour sauver le tyran. Chaque cadavre donne un peu de vie au corps inerte du régime », a-t-il ajouté avant de tirer à boulets rouges sur le Hezbollah : ce parti « s’est volontairement soumis aux ordres iraniens. Il n’a pas hésité à envoyer les jeunes Libanais à la mort pour une cause qui n’est pas la leur et qui est loin d’être honorable », a-t-il lancé. « Il est tout à fait naturel qu’Assad remercie le Hezbollah. Les Libanais, eux, ne vont pas le remercier. » Le village de Kaoussariyat al-Siyad dans le caza de Zahrani s’est entièrement mobilisé hier pour les obsèques de Chafika Sleiman Makki, mère du général Abbas Ibrahim, directeur de la Sûreté générale. Le président de la Chambre, mais aussi le Pre- mier ministre, le ministre de l’Intérieur et le commandant en chef de l’armée avaient envoyé des représentants pour assister à ces funérailles qui se sont déroulées en présence du directeur général des FSI le général Ibrahim Basbous et des députés Kassem Hachem, Ali Bazzi, Michel Moussa, Ali Osseirane, Abdel Majid Saleh et Assaad Hardane, ainsi que d’un grand nombre de personnalités de la région. Les condoléances seront reçues aujourd’hui au village et samedi et dimanche à Beyrouth. Les condoléances pour la mère du général Abbas Ibrahim MM. Machnouk et Strässer au cours de leur entretien. Le ministre des Affaires étrangères recevant Christoph Strässer et Christian Clages. Photos Dalati et Nohra 4 Liban vendredi 18 juillet 2014 Sans bac, pas d’université pour 45 000 élèves, La mémoire des 90 ans Dans « L’Orient » du 18 juillet 1950 mais Bou Saab promet une solution Meeting phalangiste à Aïn Ebel Examens officiels Incapables de s’inscrire dans les universités locales ou étrangères, les bacheliers s’impatientent, dans l’attente des résultats du bac, sur fond de grève des enseignants. Mais le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur promet un déblocage d’ici à une semaine. Anne-Marie EL-HAGE Déjà la mi-juillet, mais les 45 000 élèves qui ont présenté le bac libanais sont toujours dans l’attente. Dans l’attente d’obtenir leurs notes et de s’inscrire dans une université du pays ou même de partir à l’étranger pour certains. La paralysie semble totale. D’une part, les enseignants grévistes, menés par les syndicats, campent sur leurs positions et refusent de corriger les copies d’examen avant l’adoption de la nouvelle échelle des salaires ; d’autre part, le Parlement, miné par les profondes divisions politiques, ne parvient toujours pas à se réunir pour adopter la grille approuvée en mars 2013 par le gouvernement de Nagib Mikati, juste avant la démission de ce dernier. Résultat, les élèves s’impatientent. Ils n’en peuvent plus d’attendre en vain. « Nous sommes otages du conflit entre les fonctionnaires et la classe politique, regrette Jihad. Notre avenir est hypothéqué par les notes du bac. » Issu d’une école privée, le jeune homme voudrait étudier les télécommunications, à l’Université libanaise ou au sein d’une université privée. Il pourrait même se présenter à l’École militaire. Mais son dossier, pour être accepté, doit impérativement comporter les notes du bac. « Pourquoi avoir associé les revendications des enseignants et celles des fonc- tionnaires ? » demande-t-il, estimant que le dossier est ainsi plus difficile à régler. La rue pour faire pression Imane, elle, n’a pas de temps à perdre. À 21 ans, cette élève de l’école publique estime avoir perdu assez de temps. « Je voudrais tenter d’obtenir une bourse universitaire pour financer mes études dans une université privée de Beyrouth. » Mais sans les résultats du bac, la jeune femme ne peut rien espérer. « Les délais d’inscription sont dépassés », déplore-t-elle. Chacun à sa manière, ils expriment leur mécontentement. Hussein fait partie de la poignée d’élèves qui ont manifesté mercredi, devant le ministère de l’Éducation, auprès des enseignants menés par le Comité de coordination syndicale. « Notre vie est interrompue, gronde-t-il. La classe politique va nous faire rater notre avenir. » Car le jeune élève du secteur public avait pour projet de rejoindre son oncle en Suède, pour y mener des études d’ophtalmologie. Mais sans bac, impossible d’être admis à l’étranger. Alors, si la situation ne se débloque pas d’ici à la fête du Fitr, il entend bien pousser ses camarades et amis à descendre dans la rue une nouvelle fois. « Nous devons arracher nos droits et ceux des enseignants », promet-il. Khaled veut aussi partir, mais il a les mains liées. C’est en Grande-Bretagne qu’il envisage d’étudier les sciences politiques. Le jeune homme se dit « très embêté », car il est presque sûr que la grille des salaires ne sera pas adoptée. Il fait part de sa « grande fatigue ». « J’ai présenté mon bac en tant que candidat libre. Je travaille parallèlement dans une ambassade », explique-t-il à ce propos. Paul, lui, a décidé de ne plus attendre. Cet élève d’une école privée de Beyrouth a pris l’avion avec sa famille pour les États-Unis, où il envisage de poursuivre des études de sciences informatiques, coûte que coûte. « Je suis prêt à retourner au collège communal, quitte à rater un ou deux ans, assuret-il. Pour le moment, je me contente d’attendre mes résultats du bac, j’espère commencer l’université, même avec un semestre de retard. » Bou Saab: Respecter le droit des enseignants et des élèves Interviewé par L’Orient-Le Jour, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, tient à rassurer les bacheliers et fait montre d’optimisme. « D’ici à une semaine, les choses pourraient se débloquer, promet-il. Mais il y a des décisions plus ou moins difficiles à prendre. » Par décision, le ministre sousentend des concessions que chaque partie serait amenée à faire, pour aboutir à un terrain d’entente. Car il faut impérativement « faire l’intérêt des étudiants », notamment ceux qui désirent poursuivre leurs études à l’étranger et qui ont des délais d’inscription à respecter. « C’est au cas où le Parlement ne réussit pas à adopter l’échelle des salaires », tient-il à préciser, notant la paralysie qui bloque le Conseil des ministres, le Parlement et la présidence. M. Bou Saab n’est visiblement pas du genre à lancer des promesses en l’air. Il l’a prouvé pour avoir convaincu les grévistes d’interrompre leur mouvement permettant le bon déroulement des examens officiels, en juin dernier. « Nous avons négocié et promis aux syndicats que leurs droits seront respectés », souligne-t-il. C’est également par la négociation qu’il envisage de convaincre les enseignants de corriger les copies d’examen, en coordination avec les différentes parties, notamment le Comité de coordination syndicale, les parents d’élèves... « Il est hors de question de leur imposer la solution ou même de distribuer des attestations », assure-t-il. Il est aussi impensable que les examens soient corrigés par une autre entité que le corps enseignant. « En cas d’échec, les élèves pourraient mettre en doute la correction », explique-t-il. Le ministre de l’Édu- Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, lors de l’interview avec « L’Orient-Le Jour ». Photo Anne-Marie el-Hage cation reconnaît d’ailleurs la légitimité des demandes des enseignants. « Je suis à fond avec eux pour l’obtention de leurs droits, dit-il. Il est indispensable d’améliorer leur situation, afin qu’à leur tour, ils préparent correctement les futures générations. » La semaine prochaine s’annonce donc cruciale, aussi bien pour les bacheliers que les enseignants. Le jeune ministre de l’Éducation réussira-t-il le pari de préserver l’équilibre entre les droits des enseignants et des élèves, comme il promet de le faire ? « Les choses ne peuvent que se régler, ils ne peuvent nous garder en otage », fait remarquer avec philosophie Ali, un jeune bachelier. Deir el-Ahmar souffre d’une grave pénurie d’eau Ressources La situation dans la localité frôle la catastrophe. La pénurie d’eau se fait ressentir à Deir el-Ahmar, où la population des quatorze villages que regroupe la localité est privée d’eau potable et d’irrigation. Les réserves des lacs artificiels dans cette région ont en fait été épuisées assez tôt et la localité ne dispose pas d’autres ressources hydrauliques, le débit des sources d’eau naturelle ayant baissé et les puits artésiens ne fonctionnant plus pour des raisons multiples. Voyant venir la catastrophe, il y a près d’un mois, les habitants de la localité avaient adressé une lettre au ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Arthur Nazarian, lui expliquant les difficultés qu’ils rencontrent à ce niveau. Ils avaient insisté sur la nécessité d’entretenir les puits qui existent et de les munir des équipements nécessaires pour les faire fonctionner. Ils avaient même proposé un système de rationnement. Restés sans réponse, les habitants de Deir el-Ahmar avaient alors demandé à l’évêque maronite du diocèse de Baalbeck-Deir el-Ahmar, Mgr Semaan Atallah, d’intervenir. Ce dernier s’était ainsi rendu au siège de l’Office des eaux de la Békaa où il s’était longuement entretenu avec le responsable Maroun Moussallem. « Il s’était dit prêt à couvrir les frais nécessaires » pour réhabiliter le puits de Mar Youssef, qui se trouve au couvent, a expliqué à l’Agence nationale d’information Mgr Atallah. « Ce puits a été longuement fermé parce que son eau n’était pas potable ni même bonne à l’usage domestique, a-t-il ajouté. Nous avons décidé de le rouvrir et d’examiner son eau de nouveau, d’autant qu’il pourrait subvenir aux besoins de Deir el-Ahmar. » Soulignant qu’il y a plusieurs mois, il avait mis en garde contre une catastro- phe et appelé les responsables de la région à prendre les mesures nécessaires pour faire face au problème, Mgr Atallah a rappelé que « les habitants de Deir el-Ahmar vivent principalement de l’agriculture ». Dénonçant le laxisme des responsables à suivre les dossiers vitaux pour la population locale, Mgr Atallah a démenti les rumeurs selon lesquelles « la crise de l’eau serait provoquée à Deir elAhmar par les propriétaires des puits artésiens ». Il a affirmé que ces derniers « rendent un grand service à la population notamment durant la saison de sécheresse ». Mgr Atallah a également dénoncé la fermeture des puits que possède l’État. Interrogé sur le « puits de Aïn Daher » dont l’eau suffira à subvenir aux besoins de toute la région, l’évêque a expliqué que « pour pouvoir profiter de cette eau, il faudrait envisager un projet d’investissement de plusieurs milliards de livres libanaises ». Il a noté que plusieurs études ont été élaborées dans ce sens, mais l’exécution se fait attendre. Mgr Atallah a en outre mis l’accent sur « les conflits liés à l’eau entre les chrétiens et les musulmans de la région, comme entre les chrétiens eux-mêmes ». Il convient de noter qu’il y a un mois, les travaux visant à refaire marcher le puits de Mar Youssef, dont l’eau est utilisable selon les derniers examens, ont été entamés. Mais jusqu’à présent, il ne couvre pas les besoins, même minimes, des habitants de Deir el-Ahmar. Les travaux avancent à pas de tortue. Une demande a été présentée, il y a deux jours, à l’Office des eaux de la Békaa pour assurer les canalisations et le générateur indispensables pour faire fonctionner le puits... au risque de voir les habitants mourir de soif. Raï : Les chrétiens sont enracinés au Moyen-Orient Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a célébré hier la messe en l’église Sainte-Marina dans la Vallée sainte, en présence de prélats, de religieuses et de notables de la région, notamment d’une ministre canadienne d’origine libanaise, Lina Metlej Diab. Dans son homélie, le patriarche maronite a mis l’accent sur la présence des chrétiens au Moyen-Orient. « Nous sommes au Liban, en Terre sainte, en Irak, en Syrie et Jordanie et dans tout le monde arabe depuis 2 000 ans. Nous sommes enracinés à notre terre et attachés à notre civilisation. Nous sommes porteurs d’un message en Orient, celui de la parole du Christ, de l’Évangile qui est une langue d’amour. Malheureusement, le MoyenOrient fait face aujourd’hui à la guerre et la destruction, alors que notre langage est celui de la paix et de la vie. » Sur un autre plan, l’agence al-Markaziya a souligné, hier, qu’il existe un plan du patriarcat maronite visant à faire pression afin que les députés élisent une nouveau président de la Républi- que. Dans un entretien avec l’agence, le vicaire patriarcal, Samir Mazloum, a souligné que « Mgr Raï œuvre avec tous les moyens mis à sa disposition pour qu’un président soit élu, surtout que le pays fait face à des défis sécuritaires et souffre d’une importante crise économique ». « Il est impératif donc de redonner vie aux institutions de l’État, Le patriarche maronite, en casquette, marchant dans la Vallée sainte. à commencer par l’élection d’un président de la République. Cette vacance au niveau de la tête de l’État influe de plus en plus négativement sur le pays », a-t-il relevé. Le meeting des Kataëb à Aïn Ebel, à quelques kilomètres de la frontière palestinienne, a été une manifestation populaire d’envergure par le nombre de villages qui y ont participé. Parmi les localités qui ont envoyé leur délégation, on relevait notamment Alma Chaab, Hasbaya, Debl, Kaouzak, Rmeich, Tebnine, Tayra, Aïta Chaab, Yaroun, Hanine, Safad el-Battikh, Baraachit et Bint Jbeil, cette dernière conduite par Abdellatif Afendi Beydoun et hajj Afendi Haïdous. M. Pierre Gemayel, escorté d’une soixantaine de voitures, a été accueilli par des cavaliers dont les montures fougueuses ont effectué des scènes de fantasia, puis c’est la montée à pied, sur un trajet de plus d’un kilomètre, jusqu’à la place du meeting où se pressent déjà plus de cinq mille spectateurs. M. Pierre Gemayel à son arrivée à Aïn Ebel. Toutes les maisons sont abondamment pavoisées et plusieurs arcs de triomphe ont été dressés. MM. Rizkallah Barakat et Salem Diab, chefs de la section des Kataëb à Aïn Ebel, ont réaffirmé leur foi dans le Liban et dans les principes phalangistes. Ils ont été suivis dans leurs discours, entrecoupés par des applaudissements, par Nasri Khoury, Joseph Moghaïzel, Nabiha Chéhadé, Louis Aboucharaf et Élias Rababi. Un patriotisme profond a empreint toutes les phases de cette grande manifestation. Source d’avenir Brèves L’ordre des médecins et l’HDF dénoncent l’agression dont a été victime le Dr César Yaghi Le président de l’ordre des médecins, Antoine Boustany, a dénoncé hier l’agression dont a été victime mercredi soir le Dr César Yaghi. En regagnant son domicile à Broummana, après avoir quitté son travail à l’Hôtel-Dieu de France (HDF), le Dr Yaghi avait été violemment humilié et battu pour une priorité de passage. Dans un communiqué, le Dr Boustany a appelé les autorités judicaires compétentes à « arrêter l’agresseur et à lui infliger les sanctions les plus sévères pour qu’il soit un exemple pour tous ceux qui commettent des actes criminels et barbares à l’encontre de citoyens innocents, notamment les médecins qui se vouent à servir l’homme et la société ». Le Dr Boustany a également affirmé que l’ordre des médecins ne se contentera pas de « dénoncer » l’agression, mais recourra à l’escalade au cas où « des mesures judiciaires fermes ne sont prises ». De son côté, le conseil médical de l’HDF a « stigmatisé dans les termes les plus virulents l’agression physique et morale dont a été victime le Dr Yaghi ». Dans un communiqué, le conseil a affirmé que « cet acte de barbarie et de vandalisme perpétré gratuitement ne peut en aucune façon rester impuni, d’autant plus que notre collègue est actuellement hospitalisé en réanimation ». « Le conseil médical demande expressément que les autorités judiciaires et sécuritaires compétentes prennent des mesures exemplaires à l’égard de l’agresseur pour que de tels agissements ne se reproduisent plus », a-t-il conclu. Retrouvé mort dans sa voiture Abdel-Rahman Kabbar, natif du village de Fakha dans la Békaa-Nord, a été retrouvé mort dans sa voiture. Les forces de sécurité ont été dépêchées sur les lieux. Une enquête a été ouverte pour identifier les causes du décès. Démantèlement d’un réseau de prostitution à Jbeil Les Forces de sécurité intérieure ont mené des perquisitions dans une maison située dans la localité de Blat, à Jbeil, procédant à l’arrestation de huit personnes, dont des Syriennes, un Libanais et un Irakien. Ils sont accusés de prostitution. Liban vendredi 18 juillet 2014 Une collection privée dévoile 66 stèles funéraires phéniciennes... 5 Patrimoine Le collectionneur Jawad Adra exhume des pépites de l’archéologie phénicienne qui dormaient dans ses réserves : 66 stèles funéraires affichant un grand âge, premier millénaire avant J.-C., et une même origine géographique, le Liban-Sud. Un trésor d’autant plus précieux que seulement une centaine de ces pierres tombales ont été découvertes à ce jour, alors que les stèles puniques se comptent par milliers. May MAKAREM Publiée aux éditions Kutub, la collection Adra est présentée par deux spécialistes : Gaby Abousamra, professeur à l’UL et membre de l’équipe de recherche sur le monde ouest-sémitique ancien de l’UMR 7192 (Collège de France) ; et André Lemaire, épigraphiste et historien du Levant ancien, directeur de l’École pratique des hautes études et membre correspondant de l’Académie des inscriptions et belles lettres. Tous les deux sont presque formels. Ces stèles sont « vrai- semblablement liées à des urnes cinéraires résultant de la pratique du rite de la crémation ». Et du fait de leur datation et de certaines données archéologiques, elles peuvent laisser penser qu’elles proviennent de la nécropole de Tyr al-Bass, qui a été pillée au début des années 1990 et dont les objets ont été dispersés sur le marché des antiquités. Abousamra et Lemaire rappellent que les fouilles de sauvetage menées, entre 1997 et 2009, sur le site par Maria Eugenia Aubet ont mis au jour « au moins neuf stèles dont deux inscrites », alors que « leur nombre devait s’élever à plusieurs centaines ». En effet, dans le numéro hors série VIII de Baal (Bulletin d’archéologie et d’architecture libanaises) publié par le ministère de la Culture – Direction générale des antiquités, Aubet signale que la nécropole phénicienne a dévoilé une grande densité d’enterrements datés des IXe et VIIe siècles avant J.-C. Presque 300 urnes cinéraires ont été récupérées lors des fouilles. « C’est la plus grande nécropole de l’âge du fer II jamais découverte dans l’ancienne Phénicie. Elle était active entre 90 et 600 avant J.-C. », indique encore Maria Eugenia Aubet. Situé près de la nécropole romaine, le cimetière phénicien a permis d’identifier des pratiques funéraires « très homogènes » : la majorité des urnes cinéraires renfermaient des objets personnels comme des bagues et des scarabées, et à côté, étaient déposées des offrandes composées d’une petite jarre à bobèche, d’un vase à bec tribolé et d’une coupe pour boire. L’ensemble était ensuite enfoui dans une fosse au-dessus de laquelle figurait une stèle en pierre gravée avec des motifs symboliques ou des inscriptions avec le nom du défunt. Des détails attestant un rituel funéraire comprenant l’organisation d’un repas ou d’un banquet ont été également relevés. Des formes et des détails nouveaux La couverture de l’ouvrage. Une des stèles de la collection. Aujourd’hui, les stèles de la collection Jawad Adra, qui viennent s’ajouter aux 39 autres publiées par Hélène Sader dans sa synthèse de 2005, permettent de jeter « quelque lumière sur la vie de la cité et du royaume de Tyr dans la première moitié du premier millénaire avant J.-C. ». De plus, ces vestiges sont particulièrement précieux pour l’historien car « ils se rattachent apparemment à la classe moyenne de la société phénicienne, celle qui est rarement documentée à cette haute époque », soulignent les auteurs. Dans un exposé détaillé, Gaby Abousamara et André Lemaire présentent 47 stèles avec inscriptions et 19 stèles anépigraphes avec iconographie, toutes « grossièrement » taillées dans la roche naturelle dite pierre ramlé. Elles sont décorées de motifs ou couvertes d’inscriptions sur une seule face. Leur dimension est modeste : 29 à 79 cm de hauteur. Leur largeur varie en fonction ou non de la présence d’une base ; mais la partie supérieure décline souvent 20 à 40 cm de largeur, pour 10 à 20 cm d’épaisseur. La moitié de ces pièces emprunte la forme d’un prisme rectangulaire plus ou moins régulier, « une forme déjà abondamment attestée dans le catalogue de Sader ainsi que dans les stèles d’ez-Zib/ Akzib (Palestine) », précisent les deux spécialistes. Toutefois, trois pierres tombales présentent des formes et des détails qui n’existent pas dans le catalogue Sader : celle en forme de tronc de pyramide trapue ; celle percée d’un trou central, et la stèle avec tenon à la base. Dans le lot également, une pièce dont la partie supérieure est gravée d’une tête humaine et des stèles pourvues d’un sommet arrondi. Ces dernières sont « parmi les mieux taillées et présentent souvent des surfaces bien aplanies, avec une base élargie et un tronc pyramidal ». Les légendes en « images » Les deux spécialistes ex- D’une hauteur de 50 cm, la stèle assez trapue représente un visage humain assez schématique (dessins de stèles signés Georges Abou Diwan et Wissam Khalil). pliquent, par ailleurs, les fonctions de ces pierres : l’indication de l’emplacement exact des restes du défunt ; son identification grâce à l’inscription de son nom, ou à l’iconographie, ou encore à la forme de la stèle, voire à « la gravure grossière de sa tête ». L’inscription pouvait mentionner son métier ou son père. Abousamra et Lemaire notent aussi que les niches sculptées dans certaines stèles pourraient avoir comporté une représentation divine, à moins qu’il ne s’agisse de celle du défunt lui-même. Un chapitre est également consacré à l’inventaire des motifs iconographiques qui ornent les stèles de la collection, à savoir : le signe de Tanit, les hiéroglyphes égyptiens (tel « nfr » qui Stèle bien taillée en forme de prisme rectangulaire portant le signe de l’ankh et les lettres ‘MTSKN/ servante de Sakkon, divinité caractéristique du monde phénicien-punique. avait une valeur magique et était considéré comme un porte-bonheur), les bétyles, les motifs astraux, géométriques, végétaux et divers. Plusieurs stèles présentent des gravures ressemblant à des lettres de l’alphabet phénicien et/ou grec. Une seule pierre comporte un nom de divinité, en fait celui d’une divinité double : Ashtart-Isis. Quant à l’ankh, symbole de la vie en égyptien, il est « le signe le plus fréquent ». Pour en savoir plus, se procurer les Nouvelles stèles funéraires phéniciennes En forme de prisme parallélépipédique, la pierre est gravée d’une sorte d’astre dans un croissant tourné vers le haut, et de quatre lettres ’P YN, un nom propre nouveau. (trilingue français, anglais, arabe). À acheter les yeux fermés, c’est du tout bon ! En plus, le collectionneur a brisé un tabou... Aussi, « il est à souhaiter que les propriétaires des autres stèles phéniciennes les fassent connaître par une publication scientifique qui permettra d’avoir une idée plus précise du cimetière de Tyr al-Bass, probablement le cimetière public principal de la cité et, par là, d’avoir des informations directes sur sa population pendant cette haute époque ». Opinion Tous les Libanais devant la justice C’est vrai que notre pays est devenu le symbole des paradoxes. Les criminels, les voleurs, les malfaiteurs, les imposteurs, les magouilleurs et les maraudeurs ont les ailes libres et se déplacent dans leur environnement sans aucun scrupule puisqu’ils sont soutenus et protégés par des forces de facto que nul ne peut éliminer. Ceux qui prennent en otages des personnes pour leur opinion ou pour une rançon les séquestrent ou même les liquident sans donner la moindre indication sur le lieu de leur détention ou même sur leur existence, ceux-là ont disparu et ne sont en aucune façon sujets à des interpellations pour leurs actes. Ceux qui falsifient des papiers pour se soustraire aux taxes de douane, de port et d’aéroport, ceux qui ne payent pas leurs factures d’électricité, d’eau potable, de mécanique de voiture, etc., tous ceux-là ne sont pas inquiétés par les services chargés de ces infractions. Pas plus que les municipalités qui font payer les citoyens des sommes faramineuses pour leur permis de construction et pour les parkings, sans pour autant consacrer ces sommes à l’amélioration de la circulation urbaine, à l’aménagement de parkings publics et à la création d’un service de transport en commun d’une urgente nécessité. Tout cela et bien d’autres encore ne relèvent-ils pas de la mauvaise gérance de l’État ? Que disent les Libanais des politiciens de tous bords qui ont gouverné le pays pendant des années et le gouvernent encore (qui sont connus du peuple et pointés du doigt) et sont responsables à des degrés différents de l’effondrement du pays ? Que doivent dire les Libanais de la situation misérable de l’électricité après 35 années de sacrifices et des milliards de dollars dépensés à fonds perdus pour finalement demeurer dans le noir ? Que doivent dire les Libanais de cette immense fortune de l’eau que le Bon Dieu nous a accordée gratuitement à travers nos fleuves et nos rivières et que nous laissons couler hébétement vers la mer, alors que nos robinets sont secs et nos réservoirs desséchés ? Que doivent dire les Libanais de ces géants de la politique qui sont en train de causer un énorme préjudice au pays du fait du retard, sans causes valables autres que celles occultées, en refusant de trancher dans le dossier de l’extraction du pétrole du sol libanais, alors que les pays voisins profitent déjà de ce pétrole enfoui dans la mer, etc. ? Que doivent dire les Libanais de tous ceux qui interprètent faussement les textes des lois et de la Constitution, et de la manière la plus subjective, pour créer des problèmes dans l’équilibre des pouvoirs, semer la discorde entre les différentes tranches du pays et affaiblir l’État en le privant de sa principale composante et ainsi le détruire ? Que doivent dire les Libanais de toutes ces grèves généralisées dans tous les secteurs et les administrations publiques suite à des revendications sociales légitimes que l’État ne peut plus supporter faute de fonds ? Devant cet état de fait et devant cet affreux tableau de la scène libanaise, que doivent penser et dire les Libanais de cette insanité et de cette corruption de la classe politique qui a gouverné le pays et le gouverne toujours, qui perçoit ses honoraires jusqu’à la dernière piastre et jusqu’après leur mort et la mort de leurs progénitures, et qui est fièrement arrivée à noyer le Liban dans ses problèmes, son pourrissement, son endettement et la dégradation de ses fonds et de ses ressources publiques ? Que doivent-ils donc dire plus que ce qu’a dit haut et fort le Dr François Bassil ? Puisqu’on est bien dans un pays symbole des paradoxes et par pur sens de l’équité, faites traduire tous les Libanais devant la cour de justice !... Émile SFEIR Ingénieur II.- Sur la proposition du général Aoun – Supposons que par miracle cela ait lieu (voir L’Orient-Le Jour du jeudi 17 juillet 2014). Viendra alors un jour où sunnites et chiites crieraient alors au déséquilibre confessionnel. Les maronites répondraient que le président est légitime car élu directement par le peuple, toutes confessions confondues. Les chiites réclameraient alors un amendement constitutionnel pour que le président de la Chambre soit, lui aussi, élu directement par le peuple. – Les sunnites trouveraient, à leur tour, une formule pour en faire de même pour « leur » Premier ministre ! Et hop ! Si les chrétiens venaient à refuser, ce serait la guerre civile, comme en 1975, au nom du rééquilibrage du système. Le pays, ne manquant pas de milices, éclaterait à nouveau (Hezbollah, Daech, réfugiés palestiniens et syriens, une extrême droite chrétienne islamophobe qui n’a plus rien de chrétien...). S’ils acceptent, l’on se retrouvera devant un renforcement de ces deux institutions face à la présidence de la République, donc un retour à la case de départ, mais cette fois avec beaucoup plus d’aberrations constitutionnelles. – Il est question de tout cela à un moment où la région implose, avec la montée en puissance de l’extrémisme sunnite face à l’extrémisme chiite, en forte croissance depuis dix ans. Sur le plan pratique : – Si jamais cette proposition venait à être adoptée et que des primaires chrétiennes ou maronites venaient à avoir lieu dans un futur proche, elles donneraient probablement Samir Geagea et Michel Aoun comme favoris. Il reviendrait donc au peuple libanais, toutes confessions confondues, de choisir l’un de ces deux au suffrage universel. Donc, la majorité musulmane trancherait encore une fois, selon la logique confessionnelle. Retour alors à la case de départ ! Les chrétiens n’en tireraient donc aucun avantage. Pire encore, les rapports de force confessionnels leur seraient moins favorables au suffrage universel qu’à la Chambre. D’après tout ce qui précède, plusieurs questions se posent : 1- Pourquoi Michel Aoun at-il proposé tout cela ? Il pense que l’élection au suffrage direct augmente ses chances, croyant compter sur un vote chiite massif en sa faveur. Il ne s’agit donc ni des chrétiens, ni de leurs droits, ni de celui du peuple d’exercer sa souveraineté directement en élisant le chef de l’État, mais de la meilleure formule qui, à ses yeux, lui permettrait d’accéder à la magistrature suprême. S’il avait senti que le Conseil de sécurité de l’Onu pouvait lui être plus favorable que le peuple libanais, il aurait été capable de nous proposer que les élections se déroulent là-bas, « parce qu’il faut un certain consensus international autour du président afin qu’il puisse gouverner ». Il y aurait certainement des Bassil, Kanaan, Nicolas et compagnie, pour vanter le génie d’une telle idée ! 2- Est-ce la première fois que le général Aoun formule une telle proposition ? Non. Il l’avait déjà formulée en 2007, mais également durant la vacance présidentielle, provoquée déjà, à l’époque, par son boycott des élections ! Il est surprenant que cette idée ait été rangée au placard durant tout le mandat du président Sleiman et les séances de dialogue de Baabda, et ne soit ressortie que 7 ans après, soi-disant pour trouver une solution au blocage politique... provoqué par son bloc parlementaire. 3- Si ses négociations avec le courant du Futur avaient abouti, le général Aoun aurait-il pensé à cette petite proposition ? Certainement pas... Sinon, il leur en aurait parlé ! 4- Michel Aoun, avant de faire une proposition pareille, n’était-il pas conscient de l’impossibilité de son application ? Si, lui qui n’est entouré que par de brillants constitutionnalistes et politologues de premier rang! 5- Si Michel Aoun en était conscient, pourquoi l’aurait-il donc proposé ? Je n’ai vraiment pas de réponse, si ce n’est la mauvaise foi et la volonté de nous perdre le temps avec des querelles politiciennes, et dérober l’attention du public de l’obstructionnisme qu’il pratique en boycottant l’élection présidentielle. Il est fort intéressant de remarquer que, dans l’histoire du Liban, toutes les vacances de la présidence ont eu lieu à cause du général Michel Aoun. À la fin du mandat Gemayel, il a provoqué la vacance du siège, n’a pas reconnu l’élection de René Mouawad ni celle d’Élias Hraoui après lui, sous le prétexte de l’occupation syrienne... Paradoxalement, il s’est allié ensuite avec le président Lahoud, après avoir reconnu sa légitimité, bien qu’élu puis reconduit sous influence directe de l’occupation syrienne. À la fin du mandat Lahoud en 2007, bien que le Liban se soit libéré des troupes syriennes, Michel Aoun a boycotté une deuxième fois les élections pendant plus d’un an sous prétexte de ne pas permettre l’arrivée d’un président « non consensuel » (issu du 14 Mars). Idem à la fin du mandat Sleiman, en 2014, mais cette fois, sous prétexte de favoriser « l’arrivée d’un président consensuel », lui-même, bien évidemment ! À bon entendeur, salut ! Camille MOURANI Massacres à la chaîne, l’humanité à la traîne De Gaza en passant par la Syrie et tous les fronts chauds de la planète où l’on abat des êtres humains comme du bétail, des enfants, des femmes, des hommes, des vieillards, peu importe, pourvu qu’on les abatte et que la machine à tuer ne (se) rouille pas, une effroyable constatation s’impose. Aujourd’hui, on ne discute plus avec l’autre, on le tue, on l’annule, on l’efface, on le rase, on le gaze. On le « Gaza ». Les raisons de ces tueries sont, elles, variables : expansion territoriale pour le confort des uns, despotisme et tyrannie au pouvoir pour les autres, le résultat est le même : le monde est de plus en plus privé de liberté. Il étouffe, implose, saigne, agonise, se cagoule, s’ostracise, se cantonne. On canonne pour un oui ou un non. On manifeste, on réprime, on tabasse, on insulte. On veut éliminer l’autre. Le limer jusqu’à le faire disparaître. Parce que l’autre nous fait peur, parce que l’autre ne nous ressemble pas. Il devient l’ennemi à abattre. Il n’est d’ailleurs plus question d’assimilation ou de cohabitation. C’est lui ou moi. Et de préférence moi. Devant l’innommable qui se passe à Gaza en toute impunité et l’holocauste généré par le régime de Damas sur son propre peuple sous le regard complice du monde entier, il ne nous reste plus grand-chose à espérer d’un monde qui a perdu son humanité. Pis encore, les mentalités n’ont pas changé. Celui qui hait le Palestinien de 1975 le hait toujours et accuse le Hamas de prendre en otage le peuple palestinien, et de ce fait, donne à Israël le droit tacite à l’ethnocide. Celui qui hait le Syrien de 1978 ne fait pas la différence entre le peuple syrien et le tyran, entre le régime qui a ensanglanté le Liban et qui aujourd’hui massacre son peuple. « Tant qu’on tue du Syrien, c’est toujours des Syriens de moins. Après tout, qu’ont-ils fait pour nous lorsque nous étions bombardés nuit et jour ? » Une rengaine qui m’a été répétée jusqu’à la nausée. Bien sûr, et l’on a beau s’évertuer à expliquer qu’il ne faut pas mélanger le tyran et le peuple, rien à faire. Beaucoup plus confortable de se laver les mains du sang des innocents. Je dois avouer que j’ai moi-même été sous l’emprise de mes haines, de mes Affaire de dignité Il faut voir nos hommes politiques se bousculer auprès des médias, chahuter jusqu’à dans la rue, jurer la main sur le cœur, se dépêcher de riposter, chapitrer des docteurs, gronder des exministres, sermonner la république entière. L’objet de ce déchaînement ? Déterminer qui parmi eux est le plus apte à sauver l’Université libanaise. Qui est celui qui a consacré le plus d’effort, consenti à réduire ses prétentions, à annuler un cocktail, à rater un match du Mondial, uniquement pour sauver notre université ? Nos ministres se sentent incompris, blessés dans leur honneur. Ils sont amers, ne comprennent pas que l’on puisse si mal les juger, eux qui ne veulent que sauver ce qui peut l’être encore. Rien ne calmera leur courroux, ni que Daech se soit invité parmi nous, ni que le ciel ne nous a pas envoyé suffisamment de pluie, que les centrales électriques prennent quatre ans pour être construites, que des fonctionnaires font grève depuis des semaines, que notre préjugés et de mes peurs, que, oui, j’avais applaudi du haut de mes 20 ans les bombardements israéliens sur les camps palestiniens puisque j’étais persuadée que ces derniers étaient la cause du démantèlement de mon pays. J’ai eu la Syrie en horreur jusque ne pas vouloir la visiter, traumatisée par les séquelles de la guerre sans merci que Assad nous a livrée. Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Un pays ne se démantèle pas si ses bases sont solides et saines. Le Liban n’a aucune structure fondatrice et encore moins de fondations. C’est un mirage qui s’est écroulé à la première tempête. Ce que nous avons subi, c’est nous qui l’avons cherché. Aujourd’hui, je compatis avec chaque Palestinien qui tombe sous les bombardements israéliens ; je pleure chaque enfant syrien que le régime décapite. Et je suis fière d’avoir réussi à faire la part des choses, chose que nombre de mes compatriotes sont totalement incapables de faire, prisonniers de leurs préjugés et de leur racisme. Bélinda IBRAHIM pétrole attend toujours d’être exploité... Non, trois fois non, la langue française doit impérativement renoncer à l’expression « se battre comme des chiffonniers ». Et si l’Académie française veut la remplacer, nous lui suggérerons « agir comme le Conseil des ministres libanais quand il s’agit de sauver l’Université libanaise ». C’est plus long, mais redonnons leur dignité aux chiffonniers. Émile NASR 6 Culture vendredi 18 juillet 2014 Achetée online, l’œuvre d’art virtuelle devient réelle Agenda Cinéma Premières visions ★ Belle Web Culture Alors que e-Bay et Sotheby’s viennent d’annoncer un partenariat illustrant une orientation du marché de l’art vers Internet pour séduire de nouveaux acheteurs, dix artistes contemporains arabes exposent des œuvres à portée de clic et de... panier. Cela se passe sur Muasserun Art Gallery (www.muasserunartgallery.com), une plateforme née au Liban et visant à exporter (et importer) les talents régionaux. comme la femme d’un autre comédie fraîche et romantique de Catherine Castel avec Olivier Marchal et Zabou Breitman. Un triangle amoureux où la fidélité est à l’épreuve. Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Empire Première ★ Fish ‘n chips, best enemies for ever film animé de Dan Krech. Les nouveaux Tom and Jerry sont arrivés. Pour très petits. Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes, Grand Cinemas ABC Achrafieh, Dbayeh, Vox B.C. Center The Purge : Anarchy film d’horreur de James DeMonaco avec Frank Grillo. Des gens qui tuent pour expier leurs fautes ou se purger de leurs démons. Grand Cinemas ABC ❍ Achrafieh, Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall, Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace,Vox B.C. Center, Cinemall Titeuf le film (3D) long-métrage d’animation franco-suisse écrit et réalisé par Zep, adapté des bandes dessinées et de la série télévisée Titeuf. Avec les voix de Jean Rochefort et Mélanie Bernier. Cinemacity (Beirut ■ Souks), Vox B.C. Center, Cinemall. En salle ★★ Avis de Mistral de Rose Bosch, avec Jean Reno et Anna Galiena. Léa, Adrien et leur petit frère Théo, sourd de naissance, partent en vacances en Provence chez leur grand-père. Ce sera le choc des générations. Métropolis Empire Sofil ★ Blended de Frank Coraci, avec Adam Sandler et Drew Barrymore. Après un rancart désastreux, deux parents célibataires se retrouvent dans un safari avec leurs enfants. Comédie romantique mais peu de rires. Grand Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox B.C. Center Cold in July de Jim Mickle, avec Michael C. Hall et Sam Shepard. Une décision prise en une demiseconde peut-elle changer notre vie ? Une suite d’événements sanglants vont bouleverser la vie d’un homme à cause d’un seul geste... Métropolis ■ De haut en bas, de gauche à droite, les œuvres de : Wardé, Maari, Khoury, Ghazali, Kalou, Ibrahim, Rifaï, Khawam, Hijazi et Abirached. La galerie a inauguré sa première collective avec des œuvres d’artistes confirmés du Liban, mais aussi du Maroc et de Syrie : Amjad Wardeh, Boutros al-Maari, Charles el-Khoury, Hakim Ghazali, Karen Kalou, Omar Ibrahim, Raouf Rifaï, Semaan Khawam, Sulafa Hijazi et Zeina Abirached. Myriam Rizk Sioufi, cofondatrice et cocuratrice avec Karim Sioufi, en raconte la genèse, le statut et les objectifs. Q- D’abord, qui êtes-vous ? R- Nous sommes un couple de jeunes collectionneurs qui évoluons depuis une dizaine d’années dans les domaines de la culture et de la communication. On s’est rencontrés, Karim et moi, à Paris. Nous étions étudiants, lui préparait un masters en commerce international et moi une licence en sciences politiques, mais nous étions tous deux épris d’art, nous visitions régulièrement des expositions, spécialement celles du Palais de Tokyo et du Centre Pompidou. Aujourd’hui, Karim évolue dans la publicité à travers la région : Liban, Bahreïn, Qatar et Arabie saoudite. De mon côté, j’ai plongé dans le milieu culturel et artistique dans ces différents pays en tant que rédactrice dans un magazine culturel, responsable marketing dans une galerie d’art ainsi que curatrice de deux expositions (à Bahreïn) et directrice de publication au Festival du film de Doha. Cette « migration » vous at-elle rapprochée de l’art dans la région ? Effectivement, elle nous a permis d’explorer différentes représentations artistiques et nous a beaucoup « connectés » à l’art arabe contemporain. Il y a dans les pays du Golfe une volonté réelle et sincère de s’ouvrir à l’art. C’est en réponse à cette demande et face à cet engouement que nous avons décidé de mettre en œuvre notre initiative innovante. Le déclic s’est fait lorsque nous avons acquis nous-mêmes une toile à distance. Comment la galerie a-t-elle vu le jour ? Nous voulions trouver le juste milieu entre une galerie d’art classique (qui possède des contraintes d’ordre géographique et qui cloître ses œuvres entre 4 murs pour une période déterminée) et une galerie d’art en ligne (laquelle rassemble, en général, une variété d’artistes et un nombre conséquent d’œuvres pour des expositions sans portée artistique précise ni La page d’accueil de Muasserun. thématique annoncée). Après de longs mois de « brainstorming », le concept de Muasserun Art Gallery a pris forme : une galerie online exposant une sélection minutieuse d’œuvres et d’artistes arabes à promouvoir pendant 6 mois. Des partenariats hors les murs virtuels de la galerie avec des organisations et des galeries de la région ou en Europe sont également envisageables. Des expositions thématiques dans des galeries d’art réelles, des interventions artistiques publiques éphémères et, pourquoi pas, itinérantes aussi. Pour cela, nous sommes à la recherche des partenaires Que me chantez-vous là ? Tous en chœur : « Hallelujah » Composée au début des années 80 par Leonard Cohen, parue dans l’album « Various Positions » et reprise plus tard par plus de deux cents interprètes, par des films et une sonnerie de téléphone, « Hallelujah » est devenue un hymne universel. Colette KHALAF Comment décrire la genèse et la trajectoire de cette chanson, soudain ressuscitée au point de devenir l’une des plus reprises du répertoire de Leonard Cohen ? De John Cale à Bob Dylan, en passant par Jeff Buckley, K.D. Lang ou même le film animé Shrek et la nouvelle star anglaise Alexandra Burke, Hallelujah, longtemps méconnue et dont l’auteur avoue l’avoir accouchée dans la douleur, est devenue soudain une chanson interplanétaire. À Bob Dylan qu’il croise en 1987 après un concert et qui lui demande combien de temps il a mis pour l’écrire, Cohen avoue deux années de labeur (mensonge blanc !) : « J’ai menti parce que j’avais honte de lui dire combien de temps cela m’avait pris en réalité », avait-il dit un jour. À l’époque où il écrit cette chanson, l’auteur-compositeur est en pleine errance. Pas moins de 80 couplets seront écrits pour n’en retenir au final que cinq. Sur fond biblique de plusieurs histoires qui s’entrecroisent, transparaît une réelle recherche de l’amour et de la musique. Sacré et profane On pourrait le deviner dès la première strophe lorsque Cohen, évoquant la légende du roi David – auquel on attribue l’écriture des Psaumes – et qui, selon l’Ancien Testament, jouait de la lyre pour plaire au Seigneur, s’adresse à une femme, lui parlant d’un « accord secret », mais Cohen ajoute : « Tu n’aimes pas la musique, n’est-ce pas ? » Dans le second couplet, il fait allusion à la relation entre David et Bethsabée, avec laquelle celui-ci a eu une relation amoureuse après l’avoir vue prendre un bain et dont il a envoyé le mari se faire tuer à la guerre. Puis il enchaîne avec une allusion à cet autre épisode biblique où une femme cause la perte d’un homme, celui de Samson et Dalila (« elle a brisé ton trône, elle t’a coupé les cheveux »). En écoutant cette chanson, sa mélodie apparaît presque liturgique mais que dire de ce couplet, véritable ode à l’amour, qui évoque cette colombe accompagnant l’acte d’amour : « And remember when I moved in you (le sacré s’effaçant bien devant le profane !). The holy dove was moving too. And every breath we drew was Hallelujah. » Dans cette mélodie semblable à du gospel se mélangent donc souffles de l’acte sexuel et du Saint-Esprit, ainsi que les prières au Dieu Créateur et à l’amour salvateur. Alléluia ! adéquats. Actuellement, nous sommes en pourparlers avec une galerie pour un projet qui prendra forme probablement début 2015. À qui s’adresse-t-elle ? Notre plateforme s’adresse à tous les curieux de l’art, amateurs ou collectionneurs avertis qui souhaitent acquérir des œuvres d’art à des prix raisonnables. Nous nous positionnons en tant qu’espace qui invite tous les visiteurs artistes, galeristes et passionnés à enclencher une discussion et à apporter des propositions pour créer des événements artistiques. l’acquéreur. Où qu’il se trouve. Qui sont les artistes que vous cherchez à représenter ? Nous exposons des artistes arabes contemporains uniquement, habitant un peu partout dans le monde. Comment se déroule la vente en ligne ? Nous avons opté pour une vente via transfert bancaire uniquement. La vente ne se fait pas directement en ligne. Et la livraison se fait par courrier. Lorsque la volonté d’acheter est établie en remplissant le formulaire de « Purchase » (se trouvant au-dessous de chaque œuvre), nous nous entendons avec l’acquéreur du moyen qui nous semble le plus simple et le moins coûteux. Comment le processus de sélection se fait-il ? Le processus de sélection a été simple au début, nous avons voulu démarrer notre plateforme avec des artistes que nous voulions activement promouvoir. Ils peuvent êtres répartis en trois groupes : ceux avec qui nous avons déjà collaboré ; ceux que nous avons déjà collectionnés et d’autres qui nous semblent prometteurs et dont le travail comporte un fort impact. Pour ce qui est de la sélection à venir, nous recevons les portfolios en ligne. Le choix des œuvres et des artistes se fera de façon minutieuse et sera sans doute accompagné de recherches et de rencontres. Les œuvres seront ensuite exclusivement mises en ligne sur Muasserun pour une période déterminée et convenue avec l’artiste. Ce dernier garde la toile dans son atelier et, une fois une demande d’achat formulée, la toile quitte son atelier et est acheminée via courrier à Quelles sont les rubriques du site ? Mise à part la rubrique « Artists » qui englobe l’exposition en soi et que le visiteur peut visualiser en utilisant notre technique de zooming très performante qui lui permet de se rapprocher au plus près de la toile au point d’en sentir la texture, nous avons une page « News » où nous listons régulièrement les nouvelles de nos artistes et de nos activités hors les murs. Une étape supplémentaire serait de mettre à la disposition du visiteur une sélection de livres d’art à acheter via notre site. Propos recueillis par Maya GHANDOUR HERT Empire Sofil ★★ Dawn of the planets (3D) de Matt Reeves, avec Andy Serkis et Gary Oldman. Les singes dirigés par César ont évolué, mais ils sont menacés par une bande d’humains survivants de la planète Terre. Un film à la vision sombre, mais certes bien fait. Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall Deliver us from evil de Scott Derrickson, avec Eric Bana. Un policier, qui se bat contre ses démons personnels, a affaire à un diable incarné dans un soldat. Grand ❍ Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ■ Edge of Tomorrow (3D) de Doug Liman, avec Tom Cruise et Emily Blunt. Vox B.C. Center ★★ Godzilla (3D) de Gareth Edwards, avec Aaron Taylor-Johnson et Elizabeth Olsen. Vox B.C. Center ★★ How to train your dragon (3D) film d’animation américain réalisé par Dean DeBlois. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall ■ Legends of Oz, Dorothy’s return de Dan St. Pierre, avec Lea Michele et Kelsey Grammer. CinemaCity Beirut Souks (vendredi, samedi et dimanche) ■ Maleficient de Robert Stromberg, avec Angelina Jolie. Planète Abraj/City Complex Tripoli, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ★★ Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? comédie très drôle de Philippe de Chauveron, avec Christian Clavier et Chantal Lauby. Les Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale, sont désespérés. Les deux aînées ont des fiancés de communautés différentes. Ils espèrent que Benjamine ramène à la maison un catholique. Ils ne savent pas qu’elle leur prépare une surprise. Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh, CinemaCity (Beirut Souks), Empire Première ★ The Amazing Spiderman (3D) de Marc Webb, avec Andrew Garfield. Reprise de l’homme-araignée mais en 3D. Cela doit-il le rendre meilleur ? Planète Abraj ★★ The Fault in our stars de Josh Boone, avec Shailene Woodley et Ansel Elgort. Grand Concorde/Las Salinas, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy, Planète Abraj, Vox B.C. Center, Cinemall ★ Think like a man too de Tim Story. Avec Kevin Hart et Gabrielle Union. Tous les couples du premier opus sont de retour pour un mari à Vegas. Bonjour l’embrouille. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première, Cinemall, Vox B.C. Center ■ Third Person de Paul Haggis, avec Liam Neeson, Mila Kunis et James Franco. Trois histoires d’amour, à Paris, Rome et New York, se rejoignent de façon étrange. Empire Première ■ 22 Jump Street de Phil Lord et Chris Miller, avec Channing Tatum et Jonah Hill. Deux policiers, après être retournés au lycée pour mettre à découvert un nouveau réseau de trafiquants, retournent cette fois-ci à la fac pour démanteler un trafic de drogues. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall ★★ X-Men, days of futur past de Bryan Singer, avec Hugh Jackman et Michael Fassbender. Encore un volet de la série teintée d’humour et d’action. Cette fois, Bryan Singer nous offre un voyage dans le passé. Vox B.C. Center. N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 Grand Cinemas ABC Achrafieh 01/209 109 Grand Cinemas ABC Dbayeh 04/444 650 Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity DORA 01/899 993 CinemaCity BEIRUT SOUKS 01/995 195 Métropolis Cinéma01/204 080 Vox B.C. Center 01/285 582 À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu ★★★ ★★ ★ ❍ ■ Activités diverses Festival Beiteddine art festival : Katie Melua à 21h00. Tél. : 01/999666. Expos Chadia Najjar au Beirut Art Center Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018 Jean-Claude Frisque : Endé à l’Institut français de Baalbeck jusqu’au 8 août. Tél. : 08/377436 Laurent Courvaisier à l’Institut français de Nabatiyé jusqu’au 28 août. Tél. : 07/762744 Mr Brainwash et Patrick Rubinstein à la galerie 169 rue Mkhalassiyé Saifi Village jusqu’au 19 juillet. Tél. : 70/738220 Arts asiatiqueS / bouddhistes à Art Lounge Maasser Beiteddine jusqu’au 31 août. Tél. : 03/997676 Élie Khoury : Still Image Creativity of indefinite superstructures à Artlab Gemmayzé près Daraj el-Fan jusqu’au 26 juillet. Tél. : 03/244577 Clin d’œil 2014 à la galerie Janine Rubeiz imm. Majdalani Raouché jusqu’au 31 août. Tél. : 01/868290 Samuel Coisne : Sweet cuts à la galerie Alice Mogabgab imm. Karam Achrafieh jusqu’au 31 juillet. Tél. : 01/204984 Exposition collective à la galerie Espaces éphémères Saïfi quartier du port jusqu’au 19 septembre. Tél. : 01/442265 Bridge to Palestine au Beirut Exhibition Center jusqu’au 3 août. Tél. : 01/999313 Francisco Portillo ou le cubisme à Les Plumes galerie Elsie Braidi Achrafieh rue Zeidan Tabaris jusqu’au 22 juillet. Tél. : 01/333537 Magdie Zwahry à 392 Rmeil 393 jusqu’au 24 juillet. Tél. : 76/875936 Claudia Scarsella : I am the two moons à la galerie Art Factum jusqu’au 26 juillet. Tél. : 01/443263 Jan Hendrix : Trabajo de campo au souk des joailliers jusqu’au 23 juillet. Tél. : 04/418870 ext. : 110 Simone Fattal : Grès et porcelaine à la galerie Tanit Mar Mikhaël imm. East Village jusqu’au 4 septembre. Tél. : 76/557662 Exposition collective à la galerie Aïda Cherfan place de l’Étoile jusqu’au 31 juillet. Tél. : 01/983111 Abdallah Dadour : Merci demain à la galerie Surface libre Jal el-Dib jardin Dadour jusqu’au 31 juillet. Tél. : 04/715500 Syria’s Apex Generation à la galerie Ayyam rue Zeitouni Beirut Tower jusqu’au 2 août. Tél. : 01/374450 A Museum of Immortality à Home Work jusqu’au 18 juillet. Tél. : 01/423879 Forever au Metropolitan Art Society jusqu’au 31 juillet. Tél. : 70/366969 Lumière de soie – Liban, Syrie au Musée de la soie à Bsous jusqu’au 2 novembre. Tél. : 05/940767 KaDer Attia : contre nature au Beirut Art Center Adlieh Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018 Mounira al-Solh : All mother tongues are difficult à la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La Quarantaine jusqu’au 19 juillet. Tél. : 01/566550. Théâtre Come-back : Les diseurs à l’Olympia de Kaslik à 21h00. Tél. : 09/644202-3 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500 Marionnettes : Tine et Zbib présentées par Nayla Khayath (en anglais chaque premier dimanche du mois) et Formula Fun à la Planète de la découverte rue Ayass Souks de Beyrouth. Tél. : 01/980650. Carnet vendredi 18 juillet 2014 Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Naissance Alain Karamé et Nathalie, née Chidiac, laissent à Kim la joie d’annoncer la naissance de sa petite sœur (Hôpital Rizk). Condoléances L’ingénieur Kamal Karaa, son épouse Ghada Karaa Michel Karaa, son épouse Siham Jamal et leur famille Le général BEM à la retraite Nabil Karaa, son épouse Nadia Nehmé et leur famille Hiam Karaa, épouse Samir Abi Azar, et leur famille L’ingénieur Antoine Karaa, son épouse Rosa Rizk et leur famille Le directeur général de la Sécurité de l’État, le général Georges Karaa, son épouse Juliette Matar et leur famille Le général Joseph Karaa, son épouse Reina el-Kick et leur famille Dr Souheil Karaa, son épouse Nadine Abi Farah et leur famille Les enfants de feue Rosa, Vve Farès Noujaim, et leurs familles ainsi que les familles Karaa, Herro, Jamal, Nehmé, Abi Azar, Rizk, Matar, el-Kick, Abi Farah, Abou Jaoudé et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu mardi 15 juillet 2014, de leur regrettée mère, belle-mère, grand-mère et tante MARIE ÉLIAS HERRO Vve Élias Youssef Karaa Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 18 juillet, de 11h à 19h, dans le salon de l’archevêché grec-catholique, rue de Damas. z Les familles Makki, Ibrahim, el-Zein, Hammoud, Hamed, Khatib, Tahan, Yassine, Horchi, Abou Zeinab et tous les habitants de Qaoussariyet el-Siyad ont la douleur d’annoncer le décès de la regrettée Hajjé CHAFICA SLEIMAN MAKKI épouse de hajj Kazem Ibrahim (président du syndicat des propriétaires de boulangeries) mère de feu Mohammad, du directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas, de Ahmad, de Charif, de Ali et de hajjé Wafica sœur de feu Anis, de feu Wafic, de feue Haniyé, épouse Mahmoud Khadra, d’Anissé, épouse Abdallah Makki, de feue Wafica et de feue Wafa’. Des prières seront récitées pour le troisième jour, aujourd’hui vendredi 18 juillet à 16h30, à la husseiniyé de son village natal Qaoussariyet el-Siyad. Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 18 juillet au domicile de la famille, à Qaoussariyet el-Siyad, ainsi que samedi 19 et dimanche 20 juillet, de 14h à 18h, dans la salle du siège de l’Association islamique pour la spécialisation et l’orientation scientifiques, Spinneys. z La Société Saint-Vincent – branche Notre-Dame de la Délivrance, Zalka Hélène Mitri Armanios Joseph Assaf Marianne, épouse de l’ingénieur Walid Labaki, et leur famille Christiane, épouse de l’ingénieur Walid Abou Jaoudé, et leur famille Micheline, épouse de l’ingénieur Charles Labaki, et leur famille Yvette Mansour, Vve Georges Assaf, et ses enfants : Maroun, son épouse Carmen Haddad et leur famille La pharmacienne Josiane, épouse Georges Maalouf, et leur famille Randa, épouse de l’ingénieur Samer Kandalaft, et leur famille Marie-Claude, épouse de l’ingénieur Pierre Atallah, et leur famille Me Rita, épouse Nabil Shoujah, et leur famille ont la douleur de faire part du décès de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, beau-frère et oncle ANTOINE YOUSSEF KHALIL ASSAF Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 18 juillet, de 10h à 19h, dans le salon de l’église Notre-Dame de la Délivrance, à Zalka. z La direction et les employés de la société Maalouf pour le commerce et la création d’entreprise ont la douleur de faire part du décès du regretté ANTOINE YOUSSEF KHALIL ASSAF z Roy Khoury Hélou et famille Guy Khoury Hélou et famille Père Dominique Khoury Hélou Dr André Khoury Hélou et famille Claude, épouse de l’ingénieur Dr Fadi Comair, et famille La famille de feu José Saab Jamilé, Vve Boulos Chedrawi, et famille Bedwina, Vve Victor Bou Béchara, et famille La famille de feue Silvia Saab La famille de feue Marouha Saab La famille de feue Hilda Hatem La famille de feue Joséphine Andari ainsi que les familles Khoury Hélou, Saab, Faddoul, Dinand, Abdini, Comair, Chedrawi, Bou Béchara, Hatem, Andari et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu lundi 14 juillet 2014, de leur regrettée mère, belle-mère, grand-mère, sœur, belle-sœur et tante LOUISA HABIB SAAB Vve Me Robert Khoury Hélou Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 18 juillet, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Saint-Élie, à Kantari. z Danielle, épouse du Dr Georges Aramouni, et leurs enfants : Maya, Cynthia-Maria et Jean-Claude Andrée, épouse Jean Zovighian, et leurs enfants : Emmanuelle et Kelly Carole, épouse du Dr Georges Nasra, et leurs enfants : Hala, Katia et Tanya Jacqueline, épouse Antoun Trad, et famille La famille de feue Gisèle Massamiri Rodolphe Mission ainsi que les familles Mission, Karnabé, Aramouni, Zovighian, Nasra, Trad, Massamiri, Nehmé, Knadjian, Abi Kheir, Khalifé, Abou Chedid, Hakim et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu mardi 15 juillet 2014, de leur regrettée mère, belle-mère, grand-mère, sœur, belle-sœur et tante MARIE-ANTOINETTE MISSION Vve Abdo Saïd Karnabé Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 18 juillet, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Saint-Élie, à Kantari. Quarantième Pour le quarantième jour du décès du regretté ANTOINE FARÈS AKL son épouse Layla Asfour Akl ses enfants Aline Akl, Leslie Akl et le Dr Farès Akl invitent les parents et les amis à s’associer à eux pour célébrer la messe consacrée pour le repos de son âme, demain samedi 19 juillet à 11h, en l’église SaintJean des grecs-melkites catholiques, à Hazmieh, rue Saïd Freiha. Cet avis tient lieu de faire-part personnel. z Pour le quarantième jour du décès du regretté NOUHAD DIMITRI GHOLAM époux de feue Minerva Gholam, née Fathallah une messe de requiem sera célébrée pour le repos de son âme, dimanche 20 juillet à 11h, en l’église Saint-Julien-le-Pauvre, rue Saint-Julien-le-Pauvre, Paris. z Pour le quarantième jour du décès de la regrettée ROSE TIKHANOFF une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain samedi 19 juillet à 10h, en l’église Saint-Élie des grecs-orthodoxes, à Rabieh, Mtayleb, bifurcation de la banque Byblos. La famille de la disparue prie les parents et amis de s’associer à ses prières. z Pour le quarantième jour du décès du regretté FARJALLAH NAKHLÉ MAJDALANI une messe sera célébrée pour le repos de son âme, dimanche 20 juillet à 9h, en l’église Saint-Nicolas des grecs-orthodoxes, Achrafieh. La famille du disparu prie les parents et amis de s’associer à ses prières. z Pour le quarantième jour du décès de la regrettée NADIA ÉLIAN CHAAYA Vve Khalil Majdalani une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain samedi 19 juillet à 10h30, en l’église Saint-Nicolas des grecs-orthodoxes, Achrafieh. La famille de la disparue prie les parents et amis de s’associer à ses prières. Concours Le prix annuel Ignace Maroun La Fondation Mgr Ignace Maroun a annoncé qu’elle reçoit les candidatures pour l’édition 2014 de son prix annuel. Les personnes qui désirent participer doivent remettre leurs œuvres avant le 30 septembre à l’adresse suivante : Fondation Ignace Maroun, archevêché maronite de Beyrouth. Les conditions requises de participation sont les suivantes : – Nouveauté de l’œuvre sur les plans culturel, patriotique, éducatif et artistique. – Le participant ne doit avoir reçu aucun prix auparavant. – La publication de l’œuvre ne doit pas avoir dépassé les deux ans. Pour plus de renseignements, appeler Thérèse Bou Maroun, secrétaire de la fondation, aux : 03-790706, 01200312, 09-938012, ou Me Rachid Jalkh, président de la fondation, au 03-376111. Iftar de l’UFE L’Union des Français de l’étranger – représentation du Liban organise son traditionnel iftar à l’occasion du mois de ramadan, mercredi 23 juillet 2014 à 19h45 au restaurant Burj al-Hamam (Broummana). Réservations aux numéros : 04-871551 et 03-173355/66. 7 Rencontre-débat à « L’Orient-Le Jour » avec les conseillers du Commerce extérieur de la France C’est dans les locaux de L’Orient-Le Jour que les conseillers du Commerce extérieur de la France (CCEFsection Liban) ont tenu leur réunion cette année, dont une grande partie a été consacrée à un échange avec trois journalistes sur la situation politique dans la région (Ziyad Makhoul), au Liban (Élie Fayad) et sur l’état des lieux économique sur le plan local (Sibylle Rizk, Le Commerce du Levant). Étaient présents à cette rencontre : Christian Besse, le président des conseillers extérieurs de la France ; Pascal Dufour, trésorier du CCEF et directeur de Cellecast ; Michel Colleau, directeur d’Air France ; Maria Melki Fatté, directrice de Au Gant Rouge ; Georges Nour, directeur général adjoint à Solidere ; Frank-Matthias Kuntermann, directeur de l’ABC Group ; Agathe Demarais, conseiller financier pour le Moyen-Orient à l’ambassade de France ; Jacques Souplet, directeur de Total La réunion avec la délégation française dans les locaux de « L’Orient-Le Jour ». Liban ; Georges Hage, directeur de CAT Group ; Lionel Cafferini, directeur d’AFC, et Jacques de la Ju- gie, ministre-conseiller pour les Affaires économiques à l’ambassade de France, ainsi que Nayla de Freige, Photo Michel Sayegh administrateur délégué de L’Orient-Le Jour, et Hanaa Gemayel Jabbour, directrice du marketing à L’OLJ. L’Institut supérieur d’études bancaires de l’USJ attribue son prix d’excellence L’Institut supérieur d’études bancaires (Iseb) de l’Université Saint-Joseph (USJ) a attribué son prix d’excellence académique pour l’année 2013-2014 à Élie Yazbeck pour la mention très bien (16/20) qu’il a obtenue. La cérémonie s’est tenue au Campus des sciences sociales, le 11 juillet, en présence du P. Salim Daccache s.j., recteur de l’USJ, et de Joseph Torbey, président du conseil d’administration de l’Iseb et ancien président de l’Association des banques. Prenant la parole au cours de la cérémonie, le P. Daccache a tout d’abord félicité l’Institut supérieur d’études bancaires pour son initiative, démontrant par là même « qu’il ne vise pas seulement à former une nouvelle génération de détenteurs de diplômes en sciences bancaires », mais aussi « la qualité et l’excellence ». Doté d’une bourse, « ce prix confirme (...) que la puissance des banques du Liban consiste dans la préparation authentique et solide des étudiants dans le domaine des sciences bancaires, dans toutes ses dimensions financière, sociale, économique, administrative, et même juridique et morale », a dit le P. Daccache. « Car nous savons, a-t-il enchaîné, que les regards de l’Orient et de l’Occident, des pays d’Asie, d’Europe et d’Amérique, et surtout l’Amérique, scrutent aujourd’hui le Liban et en particulier son secteur bancaire. » S’adressant à l’étudiant honoré, le recteur a déclaré : « Pour la première fois depuis la création du diplôme en sciences bancaires générales, nous honorons en vous, cher Élias, l’homme d’action qui travaille sur lui-même, patient et engagé. » Il s’est enfin félicité de l’alliance entre l’USJ et l’Association des banques, « en espérant que cette bourse soit une opportunité pour l’octroi Élie Yazbeck recevant son prix des mains du recteur de l’USJ, le P. Salim Daccache, et de Joseph Torbey. À gauche, Fadwa Mansour, directrice de l’Iseb. Photo Michel Sayegh d’autres bourses, qu’elles soient des bourses de mérite ou des bourses sociales, de façon à ce que cette tradition se conso- Les résultats du Loto n° 1214 5 Social Iftar de l’ambassade des États-Unis au bénéfice des enfants de Dar al-aytam al-islamiya lide et devienne une voie claire dans la vie de l’institut et de sa mission académique et sociale ». 12 19 29 31 37 32 1er rang (6 bons numéros) : pas de grilles gagnantes 2e rang (5 bons numéros + 1 complémentaire) : Valeur totale des lots : 182 997 415 LL Nombre de grilles gagnantes : 2 Lot pour chaque grille : 91 498 708 LL 3e rang (5 bons numéros) : Valeur totale des lots : 58 166 010 LL Nombre de grilles gagnantes : 23 Lot pour chaque grille : 2 528 957 LL 4e rang (4 bons numéros) : Valeur totale des lots : 58 166 010 LL Nombre de grilles gagnantes : 1 059 Lot pour chaque grille : 54 925 LL 5e rang (3 bons numéros) : Valeur totale des lots : 133 424 000 LL Nombre de grilles gagnantes : 16 678 Lot pour chaque grille : 8 000 LL Sommes cumulées du 1er rang pour le prochain tirage n° 1215 : 2 938 148 494 LL. Les résultats du Zeed n° 1214 L’ambassadeur des États-Unis, David Hale, servant les repas aux enfants. Il était presque 19h30 lorsqu’une cinquantaine d’enfants sont descendus à petits pas du bus de Dar al-aytam al-islamiya et se sont sagement assis autour des tables du McDonalds, à Dora, jetant des coups d’œil dans tous les sens. « Vite, vite, portez les chapeaux avant que l’ambassadeur n’arrive », les pressent les responsables de l’orphelinat des Institutions des œuvres sociales, qui mobilise tous ses efforts pour assurer aux enfants un environnement familial, sain et festif. Les enfants ne se sont pas fait prier et se sont aussitôt coiffés des casquettes blanches qui leur ont été distribuées. Celles-ci étaient marquées au-devant du drapeau des États-Unis et du cèdre du Liban. Ils ont affiché leur plus beau sourire et posé aux côtés de l’ambassadeur David Hale pour les photos de groupe. Puis voilà le temps de manger ! M. Hale a servi lui-même les « happy meal » sous les regards ravis des responsables de l’orphelinat. Les petits filles et garçons, tous ravis, ont croqué à belles dents les burgers moelleux et les frites dorées. « Qui veut un joli dessin sur David Hale entouré des enfants. le bras ou la joue ? » ont gentiment demandé les employées chargées du « face painting ». « Moi ! Moi ! » se sont exclamés les petits les mains levées. « Une fleur rouge pour moi », « Un drapeau brésilien pour lui et un drapeau allemand pour moi », ont réclamé d’une voix douce une fillette et un jeune garçon. Le football a lui aussi eu son moment de gloire à l’iftar puisqu’une grande partie des enfants montraient fièrement le drapeau de leur équipe préférée. Dans une allocution pro- noncée à l’occasion, l’ambassadeur Hale s’est déclaré ravi de partager son « premier iftar au Liban avec les enfants et les membres de Dar al-aytam al-islamiya ». Mettant l’accent sur des valeurs telles « la compassion », « la charité », « l’empathie », « la générosité », « la justice » et « la dignité », il a assuré que « Le Liban et les États-Unis respectent les croyances d’autrui ». « Ce sont des intérêts de cette sorte qui nous unissent », a-t-il affirmé. Sara AZAR Quelque cinquante enfants de Dar al-aytam al-islamiya étaient à l’honneur au cours d’un iftar donné par l’ambassade des ÉtatsUnis au Liban. Numéro gagnant : 41620 1er rang : 28 035 743 LL Numéro gagnant : 41620 Montant total des lots : 28 035 743 LL Nombre de billets gagnants : 1 Lot unitaire par billet : 28 035 743 LL Billets dont les numéros se terminent par : 1620 Lot unitaire par billet : 450 000 LL Billets dont les numéros se terminent par : 620 Lot unitaire par billet : 45 000 LL Billets dont les numéros se terminent par : 20 Lot unitaire par billet : 4 000 LL Cumul reporté du 1er lot Zeed : 25 000 000 LL. Les résultats du tirage n° 27 de la Loterie nationale Gagnent 50 000 LL les souches se terminant par : 381 – 015 Gagne 3 000 LL tout billet se terminant par 4 Gagne 5 000 LL tout billet se terminant par 89 Gagne 10 000 LL tout billet se terminant par 925 Gagne 20 000 LL tout billet se terminant par 8499 – 8102 – 1357 Gagne 30 000 LL tout billet se terminant par 7405 Gagne 50 000 LL tout billet se terminant par 5999 Gagnent 1 000 000 LL les billets numéros 35694 – 78119 – 87927 – 99414 Gagnent 2 000 000 LL les billets numéros 29028 – 97039 Gagne 3 000 000 LL le billet numéro 94587 Gagne le gros lot de 150 000 000 LL le billet numéro 87707 de série B Gagne le lot correspondant de 15 000 000 LL le billet numéro 87707 de série A. Économie 8 vendredi 18 juillet 2014 S&P 500 Dow Jones Nasdaq 100 Euro Stoxx 50 CAC 40 –1,18 % –0,94 % –1,38 % –1,41 % –1,21 % 1 958,1 16 976,9 3 878 Bourse de Beyrouth Volume Les valeurs – BLOM Stock Index 7 066 Solidere A 9 305 Solidere B 1 853 Solidere - GDR 75 400 Bank Audi - SAL 300 Bank Audi - GDR – Bank of Beirut 1 700 Byblos Bank – BEMO Bank – BLOM Bank 1 000 BLOM Bank - GDR – Rasamny Younis Motor – Holcim Liban SAL Taux de change (L.L.) Devise Dollar US Livre syrienne Dinar irakien Dinar koweïtien Dinar jordanien Dinar bahreïni Dirham EAU Rial qatari Rial saoudien Livre égyptienne Livre sterling Franc suisse Yen (100) Franc CFA (1 000) Dol. canadien Dol. australien Euro Prix Var. (%) Montant 1 193,85 12,43 12,50 12,51 6,37 6,40 19 1,60 1,82 8,77 9,35 0 +0,24 –0,08 –0,32 +0,31 0 0 0 0 0 –0,11 – 87 986 116 313 23 185 480 544 1 920 N/A 2 720 N/A N/A 9 350 3,19 13,76 0 0 N/A N/A Achat 1 501 10,01 1,29 5 257,44 2 118,56 3 981,43 408,66 412,25 400,26 209,92 2 568,36 2 500,07 14,79 2,92 1 476,64 2 081,59 2 030,70 Vente 1 514 10,10 1,30 5 302,98 2 136,91 4 015,92 412,20 415,82 403,72 211,74 2 590,61 2 521,72 14,92 2,95 1 489,42 2 099,62 2 048,29 Taux croisés $ USD £ GBP CHF ¥ YEN € EUR – 1,7106 1,1137 0,0099 1,3525 £ Sterling 0,5846 – 0,6511 0,0058 0,7905 CHF Franc suisse 0,8979 1,5360 – 0,0089 1,2142 – 137,0100 Devise $ Dollar US ¥ Yen € Euro 101,3300 173,3340 112,847 0,7395 1,2650 0,8236 0,0073 – 1 m. 3 m. 6 m. 1 an Taux d’intérêt Devise 2 j. $ USD 0,25 0,25620 0,23360 0,32720 0,55440 £ GBP 0,50 0,49750 0,55729 0,72500 2,06463 CHF 1,00 –0,00100 0,01100 0,07240 0,19240 ¥ YEN 0,10 0,09643 0,13286 0,27857 0,33243 € EUR 0,15 0,08429 0,17214 0,25786 0,43286 Bons du Trésor Nom Rendement Euro obligations libanaises - 5 ans Euro obligations libanaises - 10 ans Obligations américaines - 10 ans Obligations du Trésor français - 10 ans Obligations du Trésor allemand - 10 ans Obligations du Trésor britannique - 10 ans Obligations du Trésor japonais - 10 ans Peugeot : « Back in the race » Peugeot a vu ses ventes bondir de près de 30 % en Chine portant à 5,5 % la hausse des immatriculations de PSA à l’issue du premier semestre. Depuis mars 2014, la Chine est devenue le 1er marché de PSA Peugeot Citroën dans le monde. L’Europe n’est pas en reste, et avec des ventes en augmentation de 11,7 %, le groupe parvient à regagner des parts de marché sur le Vieux Continent dans un marché qui progresse de 6,6 %. En Amérique latine, le groupe accuse un recul de 26,8 % de ses ventes à 107 000 unités. Le constructeur automobile explique cette situation par une méforme des marchés automobiles, principalement en Argentine. Les ventes du groupe se sont inscrites en baisse de 33,8 % alors que le marché fait face à la dévaluation du peso, une nouvelle taxe sur les modèles « de luxe » et de fortes restrictions sur les véhicules d’importation. Au Brésil, les ventes de PSA ont diminué de 22,1 % dans un marché en baisse et très concurrentiel. En Russie, la situation est également compliquée. Dans un marché en baisse de 7,8 %, exposé à la pression d’un environnement macroéconomique défavorable, les ventes du groupe s’établissent à 23 400 unités, en baisse de 25,8 %. La performance du groupe en Eurasie a également été fortement affectée par la détérioration des taux de 4,52 % 5,77 % 2,46 % 1,58 % 1,15 % 2,59 % 0,53 % change et la chute du marché ukrainien. Au second semestre, PSA Peugeot Citroën explique poursuivre « la différenciation de ses trois marques Peugeot, Citroën et DS ainsi que le développement de son plan produit mondial plus ciblé pour assurer une meilleure couverture de marché ». Sur l’année, le marché en Chine devrait poursuivre sa croissance d’environ 10 %, le marché en Europe d’environ 3 %. Le groupe devra néanmoins composer avec un environnement instable en Amérique latine et en Russie avec ces marchés qui devraient être en baisse respectivement de -7 % et -10 %. La veille, le titre était recherché, une note de JPMorgan dans laquelle il affichait son optimisme sur la trésorerie du constructeur ayant alimenté le courant acheteur. Tout comme la confirmation en début de semaine des objectifs annoncés en avril par le constructeur automobile. Peugeot a annoncé que les prévisions du plan stratégique « Back in the race » étaient inchangées, à savoir un free cash-flow opérationnel cumulé de 2 milliards d’euros sur la période 2016-2018 et une marge opérationnelle de 2 % pour la division automobile à l’horizon 2018, avec un objectif de 5 % lors du prochain plan à moyen terme, 2019-2023. En partenariat avec www.fidus.com.lb 4 316,1 3 157,8 Nikkei Pétrole WTI –0,06 % +1,94 % 15 370,3 103,2 Or Argent 1 318,9 21,2 +0,11 % +0,23 % Euro 1,3525 +0,01 % Yen 101,2 +0,11 % Liban Ali Hassan Khalil : On ne règle pas un problème en reproduisant les erreurs passées Finances Les avis demeurent divergents concernant le cadre légal requis pour réguler les dépenses publiques – ce qui comprend les avances au Trésor destinées à financer les salaires et les traitements des fonctionnaires. Interrogé hier au sujet des salaires des fonctionnaires sur la chaîne télévisée NBN, le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, s’est voulu conciliant. « Le communiqué (des députés) du courant du Futur a malheureusement coupé court au dialogue », a-t-il reconnu au sujet de l’encadrement légal relatif aux avances au Trésor destinées à financer les salaires et traitements des fonctionnaires. Mais, se gardant « d’accuser qui que ce soit », le ministre a indiqué qu’il gardait espoir que les tractations reprennent, appelant à redoubler d’efforts pour que « le problème soit résolu ». Insistant sur le fait qu’il n’approuverait jamais des dépenses publiques supplémentaires sans cadre légal, il a ajouté : « On ne règle pas un problème en reproduisant les erreurs passées » et en retournant à la case départ. « Le gouvernement précédent a autorisé des dépenses en dehors du cadre légal », a-t-il poursuivi. Rappelons que les opinions sont divergentes en ce qui concerne le cadre légal des dépenses publiques. Le ministre des Finances estime qu’il faut impérativement mettre en place un cadre juridique adéquat qui régule ces dernières ; pour l’ancien Premier ministre Fouad Siniora, le cadre juridique réclamé par Hassan Khalil est déjà en place. « Il y a d’autres moyens légaux de légiférer si certains députés « Le gouvernement précédent a autorisé des dépenses en dehors du cadre légal », a affirmé le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil. ne veulent pas se présenter aux séances parlementaires », a-t-il récemment déclaré lors d’une entrevue accordée au quotidien as-Safir. Pour le directeur général du ministère des Finances, Alain Bifani, le problème réside dans l’écart entre « ce qui est disponible » et « ce qui est nécessaire » en vertu de la loi. Lors d’un entretien avec L’OrientLe Jour, il a ainsi rappelé qu’entre 2005 et 2010, les gouvernements qui se sont succédé ne se sont pas souciés de la manière dont les recettes publiques étaient dépensées ; à partir de l’année 2011, les dépenses ont été effectuées au moyen d’avances au Trésor. M. Bifani a estimé qu’il fallait absolument faire passer la loi « déjà approuvée en commissions parlementaires en 2012 pour réguler ces dépenses ». Éconerf de Rana ANDRAOS Chaud et crade Vingt-cinq ans que les accords de Taëf ont mis fin à la guerre civile libanaise ! Fin... C’est un bien grand mot, (très) contestable en tout cas. Il n’en demeure pas moins qu’en un quart de siècle, le Liban n’a pas réussi à résoudre le délestage dans lequel s’enfonce sa population depuis trop longtemps maintenant. Alors évidemment, l’argument selon lequel les conflits successifs ont endommagé les centrales électriques tient la route, du moins il se tenait au début des années 90. Alors, depuis, les (ir)responsables s’en prennent aux défaillances techniques du réseau, aux manques de moyens. Certains pointent du doigt les factures impayées de telle ou telle région/communauté, d’autres dénoncent les branchements illégaux ou encore la magouille des trafics de compteurs électriques. Privatiser EDL, magma par excellence de tous les maux étatiques (fraude, corruption, népotisme), n’est toujours pas à l’ordre du jour. Et tant pis pour les institutions internationales, les bailleurs de fonds, les soi-disant « pays amis » qui rappellent que le seul moyen d’assainir cette institution est par le biais d’une privatisation de ses services. Le gouffre pourri qu’est EDL coûte deux milliards de dollars par an à l’État. Des bricoles semble-t-il pour des caisses toujours plus alourdies par une dette galopante, une absence criminelle de réformes structurelles et une non-volonté absurde d’investir dans les services urbains, pourtant uniques garants d’un semblant de nation. L’incurie totale des politiques et les promesses vides et presque touchantes de restructurer ce secteur n’ont réussi qu’à institutionnaliser les inégalités sociogéographiques entre les citoyens. Si la capitale n’écope que de trois heures de rationnement, le reste des régions libanaises subit parfois jusqu’à 21 heures de coupures. Les ménages les plus vulnérables sont ceux qui souffrent le plus de ce délestage. Classique. Mais comme à quelque chose malheur est bon, les mafias des moteurs de quartier se frottent les mains. C’est que vivre de la misère des gens rapporte gros dans un pays où la reddition de comptes n’est pas de ce monde. Alors ceux qui peuvent se le permettre continuent de payer bon an, mal an deux factures. Les autres n’auront qu’à se rabattre sur les bougies, le clair de lune, les lampes à huile, au choix. Et n’allons pas charrier sur la durée de vie des appareils électroménagers... Futiles détails. Entre-temps, c’est aussi une période de pénurie d’eau sans précédent dans laquelle s’est engouffré le Liban. L’été sera chaud et crade. Tant pis. Le laisser-faire a ses charmes. Bienvenue à l’ère du Woodstock version plouc. Hendrix et Joplin manqueront cruellement à la fête. Hady Abou Assaly, ou pourquoi il faut investir au Liban Immobilier C’est un des rares qui continuent de croire que malgré l’instabilité politico-sécuritaire ambiante, le Liban demeure un des pays les plus fiables de la région. Hady Abou Assaly, consultant en immobilier, fondateur de la société HAA Real Estate Developement SAL, s’est auto-investi d’une mission, celle de convaincre la diaspora libanaise d’investir dans le secteur immobilier local. Il rappelle que « depuis l’année 2000 et malgré toutes les phases houleuses par lesquelles est passé le Liban, les prix de l’immobilier n’ont jamais chuté ». Parallèlement, l’expert avance la thèse selon laquelle si l’économie libanaise devient plus résiliente, les institutions de l’État seront plus solides, la corruption reculera et la situation sécuritaire se stabilisera. Il loue en outre les efforts déployés par les forces de sécurité pour contrôler les frontières et les régions à risque. Soulignant que le secteur bancaire et le secteur immobilier sont les piliers de l’économie libanaise, il déplore le fait que la majeure partie de la diaspora et les expatriés préfèrent investir dans certains pays du bassin méditerranéen. « Le plus absurde, c’est le fait que certaines banques libanaises encouragent ce processus en proposant des prêts immobiliers à des taux d’intérêt dérisoires », indique M. Abou Assaly dans une entrevue accordée à L’Orient-Le Jour. « Rappelez-vous la bulle immobilière de Dubaï en 2009-2010 ; c’est une situation que le Liban n’a jamais connue », avance-til à titre d’exemple. Il reste tellement de régions au Liban à développer et des espaces en manque de réhabilitation, souligne le consultant. Pour contrer cette tendance « néfaste pour l’économie », Hady Abou Assaly propose de mettre en place des conventions de recommandation (referral agreements en anglais) régulées par des lois strictes pour ce qui est des transactions immobilières. « C’est une manière d’accroître les revenus et par la suite le niveau de vie des ménages afin de relancer l’économie », précise-t-il. Parallèlement, M. Abou Assaly lancera bientôt une campagne de sensibilisation à l’attention des Libanais dispersés dans le monde. À travers des publicités en ligne, des conférences organisées dans les pays abritant une large communauté libanaise et des tournées dans les pays du Golfe puis dans les Amériques, il compte bien convaincre ne serait-ce qu’une partie des Libanais de la viabilité de leurs investissements potentiels dans le secteur immobilier. « Bien sûr qu’il y a des hauts et des bas, mais il faut faire avec », indiquet-il en précisant que si rien n’est fait, « les pays voisins finiront bien par étouffer le Liban ». Il souligne en outre que les responsables doivent se mobiliser pour aider les personnes qui vendent leurs biens pour des raisons pécuniaires à les garder si tel est leur désir. Par ailleurs, l’expert déplore le manque à gagner du fait des pratiques fallacieuses liées au secteur de l’immobilier. « Les utilisateurs finaux, à savoir les acheteurs de biens immobiliers, se trouvent très souvent victimes d’intermédiaires qui ne sont pas honnêtes », explique-t-il en précisant que les acheteurs, souvent, ne font pas la différence entre consultants, promoteurs, intermédiaires, etc. Il appelle les acheteurs et les vendeurs à ne pas tomber dans le piège de ceux qui se sont érigés en experts et d’avoir recours à des sociétés chevronnées. R. A. Hady Abou Assaly tient à rappeler que les prix de l’immobilier au Liban n’ont pas connu de baisse depuis l’année 2000, et ce malgré les phases difficiles par lesquelles est passé le pays. Conjoncture François Bassil affirme craindre pour la stabilité financière du pays Le président de l’Association des banques (ABL) François Bassil a exprimé ses craintes concernant l’avenir économique et financier du Liban. « Tant qu’il n’y aura pas de solutions pour résoudre les nombreuses crises politicosécuritaires et que les institutions de l’État resteront paralysées, il est impossible de prévoir une quelconque amélioration économique ou financière du pays », a affirmé M. Bassil dans une entrevue accordée à l’agence al-Markaziya. Selon lui, les récentes déclarations du ministre des Finances Ali Hassan Khalil sur la difficulté de l’État à payer les salaires des fonctionnaires « ne peuvent qu’avoir des répercussions négatives sur les marchés financiers, puisque le secteur bancaire n’évolue pas sur une île imperméable ». Concernant l’épineux dossier du financement de la grille des salaires des fonctionnaires, le président de l’ABL s’est prononcé en faveur d’une « campagne de sensibilisation citoyenne qui jetterait la lumière sur les risques d’effondrement financier si ce projet de loi ne s’accompagne pas de véritables réformes de l’administration publique ». M. Bassil a par ailleurs émis des réserves sur l’utilisation d’une hausse des tarifs de l’électricité pour financier la grille des salaires. « Cette augmentation est nécessaire, mais pour combler le déficit d’Électricité du Liban (EDL), qui a reçu en 20 ans plus de 30 milliards de dollars en transferts de l’État », a-t-il indiqué. Le président de l’ABL est ensuite revenu sur la rumeur d’une baisse des dépôts bancaires. « Au vu de la situation politico-sécuritaire et économique du pays, il est naturel que les banques libanaises ne soient pas les plus attractives pour les dépôts étrangers », a-t-il souligné. Il a cependant assuré que seuls les dépôts des non-résidents avaient légèrement baissé et non pas les dépôts totaux. Enfin, M. Bassil s’est voulu rassurant sur la conformité des banques libanaises aux standards internationaux, notamment concernant la loi fiscale américaine de lutte contre l’évasion fiscale, Fatca (Foreign Account Tax Compliance Act). Bassil : Au vu de la situation politico-sécuritaire, il est naturel que les banques libanaises ne soient pas les plus attractives pour les dépôts étrangers. Économie 9 vendredi 18 juillet 2014 International Opération de séduction du président chinois en Amérique latine Coopération Le président chinois Xi Jinping menait hier au Brésil une opération de séduction en Amérique latine, confirmant la volonté de Pékin de concurrencer les États-Unis dans cette région riche en ressources naturelles. Reçu hier avec le tapis rouge au palais présidentiel de Brasilia par son homologue brésilienne, Dilma Rousseff, le président chinois Xi Jinping a donné dans l’après-midi le coup d’envoi d’un forum inédit avec la Communauté d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac). « La Chine est prête à conjuguer ses efforts avec le Brésil et les autres pays de la région afin de devenir de bons amis et les alliés d’un même destin », a-t-il lancé lors d’un discours prononcé la veille devant le Congrès brésilien. Présent cette semaine au sommet des Brics, qui réunit en outre la Russie, l’Inde et l’Afrique du Sud, le dirigeant chinois effectue sa seconde tournée dans la région depuis sa prise de fonctions l’an dernier. « La Chine ne se développe pas en étant isolée du monde, elle insiste sur sa stratégie d’ouverture et de bénéfices réciproques », a-t-il encore déclaré devant les parlementaires brésiliens. Fondée mardi par le club des cinq puissances, la nouvelle banque de développement, qui sera basée à Shanghai, lui a aussi permis de se faire l’écho de la « voix des pays en développement » face aux institutions fi- nancières dominées par les États-Unis. Une initiative unanimement saluée par les chefs d’État sud-américains, au moment où l’Argentine affronte une crise de sa dette, après avoir été condamnée par la justice américaine à rembourser 1,3 milliard à des « fonds vautours ». Attendu à Brasilia, le président cubain Raul Castro, qui assume la présidence tournante de la Celac avec l’Équateur, le Costa Rica et l’archipel d’Antigua-etBarbuda, devrait y apporter un nouveau soutien appuyé, lors du forum spécial entre la Chine et cette alliance représentant 33 pays. Premier partenaire commercial du Brésil « La Chine est une option qui répond à la sympathie politique qu’ont certains pays de la région pour la gauche », a expliqué à l’AFP Rubens Figueiredo, professeur en relations internationales de l’Université de São Paulo. Au cours des dernières années, Pékin s’est imposé comme le deuxième partenaire commercial de nombreux pays d’Amérique latine, avec des échanges bilatéraux estimés à 261,6 milliards de dollars par les autorités chinoises. La Chine ravit même aux États-Unis la première place au Brésil, la principale économie régionale, notamment à travers l’achat en masse de matières premières à l’Amérique latine et la vente de ses produits manufacturés. Son intérêt y est notamment axé sur les grands appels d’offres pour les chemins de fer, les routes, et la production d’électricité et d’énergie. En octobre, la Chine était ainsi présente dans le consortium ayant remporté l’exploitation du plus grand gisement pré-sel du Brésil, avec la compagnie d’État brésilienne Petrobras, à parts égales avec l’anglonéerlandais Shell et le français Total. Le Venezuela, qui compte aussi recevoir M. Xi dans le cadre de sa tournée régionale, escompte franchir prochainement la barre du million de barils de pétrole exportés en Chine. « La Chine est arrivée en Amérique latine car les États-Unis n’étaient pas en position de force pour protéger ce marché. La Chine est très habile pour choisir ses marchés », a estimé auprès de l’AFP André Perfeito, analyste au cabinet Le président chinois, Xi Jinping, a été reçu hier avec le tapis rouge au palais présidentiel de Brasilia par son homologue brésilienne, Dilma Rousseff. Evaristo Sa/AFP d’affaires brésilien Gradual Investimentos. Lors d’une visite préparatoire au Brésil en avril, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi avait souligné la « complémentarité entre la Chine et l’Amérique latine », où Pékin a consacré près de 20 % de ses investissements étrangers l’an dernier. De son côté, le Brésil espère profiter de ce partenariat pour diversifier ses ex- portations concentrées dans le pétrole, l’acier et le soja. La réunion bilatérale avec la présidente Rousseff pourrait permettre de débloquer les exportations de viande bovine vers la Chine, bloquées depuis 2012 par un cas isolé de vache folle, et conclure un contrat portant sur la vente de plusieurs avions fabriqués par la société Embraer, a indiqué à l’AFP un responsable de la diplomatie de Brasilia. Automobile Volkswagen et Fiat Chrysler démentent discuter de leur fusion Volkswagen et Fiat Chrysler Automobiles ont démenti hier les informations de presse faisant état de discussions en vue d’un rachat du constructeur automobile italien par le groupe allemand. Citant des sources du secteur non identifiées, le mensuel allemand Manager Magazin rapporte sur son site Internet que le président du conseil de surveillance de Volkswagen, Ferdinand Piech, a discuté avec les dirigeants de Fiat Chrysler d’un rachat de tout ou partie du groupe. Les actionnaires actuels de Fiat veulent se recentrer sur la marque de luxe Ferrari et se désengager des activités grand public, explique le magazine, sans plus de précision. Un porte-parole de VW a déclaré qu’aucune acquisition n’était actuellement à l’agen- da du premier constructeur automobile européen, concentré sur l’amélioration de son efficacité. La holding de la famille Agnelli, Exor, qui détient 30 % de Fiat Chrysler, a également démenti que des discussions aient eu lieu, tout comme le constructeur italien. L’action Fiat gagnait 2,17 % à 7,7650 euros hier vers 14h45 GMT à la Bourse de Milan, après un plus haut à 7,99 euros. À Francfort, le titre Volkswagen perdait 1,69 % au même moment, à 185,90 euros. Martin Winterkorn, le président du directoire du groupe allemand, avait déclaré en mars, lors de la conférence de presse annuelle du groupe, que VW n’avait aucun projet de croissance externe et qu’il privilégiait l’intégration de son réseau, qui regroupe déjà 12 marques. Volkswagen disposait fin mars d’un trésor de guerre de près de 18 milliards d’euros, mais a depuis pris le contrôle de sa filiale de poids-lourds Scania pour 6,7 milliards d’euros. Plus que par la croissance externe, Volkswagen semble davantage préoccupé par sa rentabilité pour concurrencer Toyota et prévoit de réduire les coûts de sa marque éponyme d’environ cinq milliards d’euros par an à partir de 2017. Une offre sur Alfa Romeo jugée plus probable Il est plus probable que VW fasse une offre sur des marques de Fiat, comme Magnetti ou Alfa Romeo, plutôt que sur la totalité du groupe, a déclaré à Reuters une source familière de la situation. Un membre du conseil de surveillance de VW a déclaré que les vingt membres du directoire n’avaient à aucun moment eu des discussions sur un rachat de Fiat. « Les risques résultant de l’intégration des usines italiennes et de la gestion de l’activité aux États-Unis sont importants et nous ne pensons pas que les bénéfices potentiels justifient de prendre de tels risques », écrit Arndt Ellinghort, du cabinet d’études ISI Group, dans une note à ses clients. Néanmoins, Ferdinand Piech et Martin Winterkorn ont à plusieurs reprises manifesté de l’intérêt pour Alfa Romeo, mais leurs avances ont à chaque fois été repoussées par l’administrateur délégué du groupe italien Sergio Marchionne. Selon Manager Magazin, en prenant le contrôle de Fiat Chrysler, Volkswagen pourrait s’appuyer sur le réseau de distribution de la marque américaine pour se renforcer aux États-Unis, deuxième marché automobile du monde, où sa marque phare VW est toujours à la peine. Le magazine croit cependant savoir que Volkswagen et les actionnaires de Fiat sont encore loin d’être parvenus à un accord sur le prix d’un éventuel rachat. Un analyste du secteur automobile estime cependant que les difficultés de VW aux États-Unis ont davantage à voir « avec des problèmes d’image et de prix, plutôt que des problèmes de production et de distribution. » « Acheter Chrysler n’aiderait pas vraiment VW », a-t-il dit. (Source : Reuters) Finance Morgan Stanley confirme sa montée en puissance La banque d’affaires américaine Morgan Stanley a plus que doublé son bénéfice net au deuxième trimestre grâce à la recrudescence des opérations de fusions-acquisitions, un créneau où elle est très active, a indiqué hier l’AFP. Poids plume des six fleurons de Wall Street, l’établissement dirigé par l’Australien James Gorman a dégagé un bénéfice net de 1,85 milliard de dollars entre avril et juin, contre 803 millions de dollars un an plus tôt. Cette performance s’est traduite par un bénéfice par action hors éléments exceptionnels, référence des marchés américains, à 94 cents, alors que les analystes misaient sur 55 cents. Même le chiffre d’affaires attendu en recul a déjoué les pronostics : il a augmenté de 1,1 % sur un an à 8,60 milliards de dollars, contre 8,19 milliards attendus. « Nos résultats trimestriels révèlent une solide performance malgré un environnement difficile », s’enhardit M. Gorman. Déjà rassurés sur la rentabilité du secteur avec les performances en début de semaine de Citigroup, JPMorgan Chase et Goldman Sachs, les investisseurs ont salué ces résultats. Le titre montait de 1,23 % à 32,90 dollars dans les premiers échanges. « La petite banque qui monte » voit son avenir dans la gestion de fortune largement assuré. C’est cette activité, pierre angulaire de la stratégie de James Gorman, qui a permis à Morgan Stanley de compenser le ralentissement des opérations de marché sur le trimestre. Ses recettes ont progressé de 5,2 % à 3,71 milliards de edollars et le bénéfice imposable a bondi de 17 % à 767 millions de dollars. Elle représente un peu plus de 43 % du chiffre d’affaires total et près de 42 % des bénéfices. L’an dernier, Morgan Stanley a pris seul le contrôle de Smith Barney, ex-activité de gestion de fortune de Citigroup. Rebaptisée Morgan Stanley Smith Barney (MSSB), elle est censée être le fer de lance de son repositionnement. Deuxième banque américaine la plus sollicitée pour les opérations de fusionsacquisitions derrière JPMorgan, Morgan Stanley se targue aussi de revenus robustes dans le conseil fi- nancier : +25,5 % sur un an à 418 millions de dollars. par Robert J. SHILLER Depuis quelques mois, les milieux financiers et les médias craignent que des bulles sur certains marchés d’actifs (l’immobilier, la Bourse et les obligations à long terme) ne conduisent à une correction brutale et à une nouvelle crise économique. L’opinion publique ne semble guère s’en préoccuper : selon Google, le nombre de recherche des termes « bulle boursière » ne marque qu’une légère augmentation, on est loin du pic de 2007, et les termes de « bulle de l’immobilier » ne suscitent qu’un nombre relativement limité de recherches. Pourtant, la préoccupation des experts est pleinement justifiée, car la croyance en l’efficacité des marchés ne peut perdurer que si quelques personnes qui n’y croient pas entièrement cherchent à en tirer profit en anticipant le comportement des marchés. Néanmoins, l’inquiétude des experts peut être dangereuse, car susceptible de provoquer une réaction exagérée de l’opinion publique qui pourrait entraîner une chute des marchés. Les agences internationales ont récemment signalé un niveau de spéculation excessif sur les marchés d’actifs, suggérant ainsi que l’on doive se préoccuper d’un risque de crise. Dans un discours prononcé en juin, le directeur général adjoint du FMI, Min Zhu, a déclaré que dans plusieurs pays (notamment en Europe, en Asie et en Amérique), le marché immobilier montrait « des signes de surchauffe ». Le même mois, la Banque des règlements internationaux indiquait dans son rapport annuel que « ces signes ne sont pas inquiétants ». Les journaux sonnent l’alarme eux aussi. Le 8 juillet, le New York Times titrait en première page de manière quelque peu hyperbolique : « De la Bourse aux produits alimentaires, ce ne sont que booms et bulles : les prix de presque tous les actifs autour du monde sont élevés, ce qui présente des risques pour l’économie. » Le « presque tous » est exagéré, mais le titre témoigne de l’inquiétude qui se développe. Pourquoi s’inquiète-t-on soudainement aujourd’hui, après les cinq ans d’expansion générale des marchés qui ont suivi leur effondrement début 2009 ? Comment s’est dissipée l’insouciance qui permettait de croire à quelques années de plus d’expansion des marchés ? Il semble que l’opinion publique et les observateurs soient fortement influencés par les récents records de la Bourse, même si les niveaux qu’elle atteint n’ont guère de signification du fait de l’inflation. Il y a seulement un mois, l’indice MSCI-Acwi qui traduit l’évolution des marchés boursiers mondiaux a dépassé son record d’octobre 2007. Le FMI a annoncé en juin la création d’une nouvelle page sur son site Internet, Global Housing Watch, qui suit l’évolution du marché immobilier. Elle affiche un indice mondial des prix de l’immobilier pondéré en fonction du PIB qui augmente aussi vite depuis environ trois ans que lors de la période qui a précédé la crise de 2008 – même s’il n’a pas encore atteint le pic de 2006. Entre en compte également l’annonce de la Réserve fédérale. Si Prix Nobel d’économie 2013, Robert Shiller enseigne l’économie à l’Université de Yale aux USA. Il a écrit en collaboration avec George Akerlof un livre intitulé « Animal Spirits : How Human Psychology Drives the Economy and Why It Matters for Global Capitalism » (Les esprits animaux – Comment les forces psychologiques mènent l’économie, et pourqui ceci est important pour le capitalisme mondial). l’économie progresse comme prévu, elle envisage de procéder au dernier achat d’obligations dans le cadre de la politique de relâchement monétaire (qui a débuté en septembre 2012) après la réunion de la Commission fédérale de l’Open Market (FOMC) qui aura lieu en octobre 2014. Ce genre d’annonce semble aussi modifier le point de vue des observateurs, même si ce n’est pas vraiment une nouvelle, dans la mesure où tout le monde savait que la Fed mettrait bientôt fin à son programme de rachat. Il est difficile de prévoir comment l’opinion publique va réagir à un tel changement de politique, à tout signe de hausse ou de baisse des prix, ou encore à toute information que l’on fait passer pour être d’une importance cruciale. En raison de l’insuffisance de documents sur l’histoire des grandes crises financières – les données dont ils disposent ne s’étendent généralement que sur quelques décennies –, les spécialistes en économétrie peuvent se tromper. Jusqu’à la récente crise, les économistes chantaient les louanges de la « grande modération » : les fluctuations économiques allaient s’atténuer, et beaucoup de ces économistes ont conclu que la politique de stabilisation économique était de plus en plus efficace. Ainsi en 2005, peu avant le déclenchement de la crise financière, deux spécialistes en économétrie, James Stock (l’un des conseillers économiques du président Obama) et Mark Watson, soulignaient que durant les 40 années précédentes, les économies avancées étaient devenues moins volatiles et moins liées les unes aux autres. Quelques années plus tard, à la lumière de la crise financière, ils auraient sans doute tiré une autre conclusion. Le ralentissement économique de 2009, la pire année de la crise, a été catastrophique. Il n’y a eu que trois grandes crises au XXe siècle : 1929-1933, 1980-1982 et 20072009, ce qui est insuffisant pour les expliquer. D’autant qu’elles ne se résument pas à une simple intensification des petites fluctuations que l’on observe souvent et que Stock et Watson ont analysées. Ces crises semblent liées à des mouvements des prix provoqués par la spéculation. Ces mouvements ont surpris la plupart des observateurs et n’ont jamais été réellement expliqués, même des années après les faits. Elles furent également liées aux erreurs politiques des gouvernants. Par exemple, la crise de 19801982 a été déclenchée par la flambée des prix du pétrole due à la guerre IranIrak. Mais toutes étaient liées à l’éclatement de bulles d’actifs qui ont provoqué un effondrement financier. Ceux qui avertissent de graves dangers si on laisse se développer une hausse des prix spéculative ont raison de le faire, même s’ils ne peuvent prouver qu’ils ont raison. Leur avertissement pourrait empêcher les booms auxquels nous assistons de se prolonger et de devenir ainsi plus dangereux. Traduit de l’anglais par Patrice Horovitz ©Project Syndicate, 2014. Petites annonces Mauvais élève dans le courtage Mais le bât blesse dans le courtage. Moteur de la rentabilité des banques d’affaires américaines depuis la crise, l’activité de « revenus fixes » (courtage des obligations, des changes et des matières premières) a enregistré une diminution de 16,6 % à 1 milliard de dollars de ses recettes. C’est davantage que chez ses rivales JPMorgan (-15 %), Goldman Sachs (-10 %) et Citigroup (-12 %). Bank of America a enregistré, pour sa part, une hausse de 5 % de son chiffre d’affaires sur ces produits financiers offrant des rendements parmi les meilleurs mais désormais dans la ligne de mire des autorités réglementaires. Les « revenus fixes » pâtissent de volumes d’activités bas, ce qui s’observe par une faible volatilité, explique Morgan Stanley. La performance de cette activité risquée dépend étroitement de la volatilité des échanges, mesurée par l’indice VIX, dit « indice de la peur ». Quand cet indice est haut, Attention aux bulles spéculatives Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». immobilier location À louer appartement 200m2 rénové, meublé, Achrafieh, Abdel-Wahab. Tél.: 03/957664. Mike Blake/Reuters cela sous-entend que l’activité se porte bien et inversement. Le 3 juillet, l’indice de la peur est tombé à son plus bas depuis le 22 février 2007, à 10,32, signe que l’activité souffre. Les revenus issus du courtage des actions (émissions et titres de participation) sont restés, eux, stables à 1,8 milliard de dollars. L’activité d’investissement affiche pour sa part un chiffre d’affaires en hausse de 2,7 % à 692 millions de dollars, pour un bénéfice imposable de 205 millions (+28,1 %). Si elle est épargnée par les litiges, Morgan Stanley doit en revanche se conformer aux nouvelles règlementations qui exigent des niveaux de liquidités importants pour résister à une crise éventuelle. Pour ce faire, elle a annoncé récemment des mesures d’économies portant sur des suppressions d’emplois dans ses salles de marchés de changes et de taux. Elle veut aussi rogner sur les bonus. Mais fin juin, les rémunérations représentaient encore 40 % du chiffre d’affaires de la banque, contre 39 % il y a un an. Les coûts salariaux ont même augmenté de 2,4 % sur un an à 4,2 milliards de dollars, a précisé l’AFP. À louer appartement 175m2, Achrafieh, Sassine, meublé, superluxueux, 2 parkings, 4e étage. Tél.: 03/213654 – 01/991678. À louer appt neuf 203m2, Sioufi, 2 parkings sous-sol + cave. Tél.: 03/214042. À louer magasin 100m2, très bon état, 40000$/an, sis à Mar Mikhaël. Tél.: 03/488568. Achrafieh, appt neuf 200m2, 2 ch., cuisine équipée, 2 park., 30000$/an. Tél.: 01/616000, www.sodeco-gestion.com À louer chalet meublé, Rimal, 2 chambres à coucher, salon, 2 toilettes, cuisine fermée, terrasse 100m2. 03/605252. Naccache, appt duplex 460m2, 4 ch., 1 park., 55000$/an. Tél.: 09/916816, www.sodeco-gestion.com immobilier vente Badaro, à vendre ou à louer spacieux penthouse disponible immédiatement, muni d’une terrasse de 240m2 et d’une piscine privée, 3/4 ch., 3 park., 1 cave et 1 ch. de ch. Pour plus d’info: +961/1/960777. Achrafieh, Nasra, appt 155m2, en voie de construction, 3 chambres + bonne, parking, super de luxe, 2600$/m2. Tél.: 71/367776. Appt 185m2, Achrafieh, Furn el-Hayek, grde réception, s. à m., 2 c. à c., 3 s. d. b., ch. de bonne, sans park. 03/789351. Monteverde, appartement 293m2 dont jardin 86m2, 3 chambres, cuisine équipée, jacuzzi, 540000$. Tél.: 03/807517. Sioufi, appt 150m2 en très bon état, 2 ch., 1 park., 550000$. Tél.: 01/616000, www.sodeco-gestion.com Faqra, terrain 700m2, vue imprenable, 350000$. Tél.: 01/423840-850. À vendre terrain 670m2, Faqra, près de Faqra Club. Tél.: 71/876797. automobiles Aston Martin Rapide, 2011, 15000km, dark blue on blue. Call: 76/191911. For sale Bentley Spur Speed model year 2010, 52000km, fully loaded, color white, red interior, very good condition. Tel.: 03/600760. Porsche 911, Carrera 2, 1999, silver, perfect condition, low mileage, special plate number, 26000$. 03/295933. Porsche Boxster S, 2013, 12500km, GT silver, intérieur cuir rouge, PDK sport chrono plus jantes 20, bose, etc., valeur des options 45000$, prix 88000$. 76/900950, entre 10h et 18h. 10 International Un avion de ligne malaisien s’écrase en Ukraine : près de 300 tués vendredi 18 juillet 2014 Les sanctions contre Moscou font monter la tension Tragédie Le Boeing 777 a peut-être été abattu par un missile ; séparatistes Conflit Les combats se poursuivent dans l’Est ; un avion militaire et loyalistes s’accusent mutuellement d’être à l’origine du drame. ukrainien abattu par la Russie. Un avion de ligne malaisien parti d’Amsterdam pour Kuala Lumpur s’est écrasé hier dans l’est de l’Ukraine, dans une zone contrôlée par les séparatistes prorusses, alors que les autorités de sécurité aérienne aux États-Unis et en Europe avaient mis en garde les pilotes au mois d’avril sur les risques éventuels de vol dans ou à proximité de l’espace aérien ukrainien. « Malaysia Airlines a perdu le contact avec le vol MH17 en provenance d’Amsterdam », a déclaré sur son compte Twitter la compagnie, déjà très éprouvée par la disparition de l’avion qui assurait le vol MH370 entre Kuala Lumpur et Pékin. « La dernière position connue était au-dessus de l’Ukraine. » Il s’agit d’un Boeing 777 qui transportait 295 personnes, a précisé la compagnie. « De nombreux Néerlandais » et quatre Français « au minimum » figuraient parmi les passagers. Toutefois, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré n’avoir « aucune précision » sur la présence ou non de Français dans l’avion. Aucun signe de survivants n’était visible hier soir sur le site de la chute de l’avion, ont constaté des journalistes de l’AFP arrivés sur place, qui ont vu un grand nombre de corps éparpillés dans la zone d’impact. L’absence de survivants a été confirmée par plusieurs témoins. Des morceaux du fuselage déchiqueté, dont la queue de l’appareil avec le logo de la compagnie malaisienne, ainsi que des bagages parsemaient une vaste zone près de la ville de Chakhtarsk, dans la région de Donetsk. Des soldats des forces rebelles et des pompiers étaient arrivés sur place. Les rebelles prorusses sont prêts à observer un bref cessez-le-feu pour permettre l’évacuation des corps, a d’ailleurs annoncé un de leurs dirigeants. Boîtes noires Les autorités rebelles ont annoncé que les corps des victimes seraient transportés à Donetsk et qu’elles comptaient envoyer les boîtes noires de l’avion pour expertise à Moscou. Selon un responsable des services de contrôle aérien ukrainien, l’équipage n’avait signalé aucun problème en survolant l’Ukraine. L’appareil a disparu des écrans des radars L’avion de ligne de Malaysia Airlines parti d’Amsterdam pour Kuala Lumpur était un Boeing 777 qui transportait 295 personnes. Dominique Faget/AFP vers 16h20 heure locale (13h20 GMT), à 10 000 mètres d’altitude, puis s’est écrasé près du village de Grabove, a indiqué l’administration régionale. Les autorités de Kiev et les rebelles se sont immédiatement mutuellement accusés d’être à l’origine d’un tir de missile supposé avoir causé la catastrophe, sans qu’aucun élément matériel ne permette d’étayer solidement une de ces hypothèses. « C’est le troisième cas tragique ces derniers jours, après les avions An-26 et Su-25 des forces armées ukrainiennes abattus à partir du territoire de la Russie », a déclaré le président ukrainien Petro Porochenko. « Nous n’excluons pas que cet avion (malaisien) ait pu être abattu et nous soulignons que les forces armées ukrainiennes n’ont pas effectué de tirs susceptibles d’atteindre des cibles dans les airs », a-t-il ajouté. « Porochenko sur l’avion abattu : Ce n’est ni un incident ni une catastrophe, c’est un acte terroriste », a de son côté écrit son porte-parole Sviatoslav Tsegolko sur Twitter. Un conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur, Anton Guerachtchenko, a formulé des accusations bien plus précises, affirmant que l’avion de ligne avait été abattu par un missile Bouk, « gracieusement offert aux terroristes (les rebelles prorusses) par (le président russe Vladimir) Poutine ». Le missile russe sol-air Bouk a une portée de 42 km et peut atteindre l’altitude de 25 km. Un porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko, a affirmé hier, quelques heures avant la chute de l’avion malaisien, que de tels missiles avaient été fournis aux séparatistes. Le « Premier ministre » de la « République populaire de Donetsk » autoproclamée, Alexandre Borodaï, a pour sa part aussitôt affirmé sur la Première chaîne de télévision russe que l’appareil avait été abattu par les forces aériennes ukrainiennes et qu’il s’agissait d’une « provocation délibérée ». La même accusation a été faite peu de temps après sur un site officiel des séparatistes. Un commandant séparatiste a indiqué sur sa page Facebook que les insurgés prorusses avaient abattu un avion de transport militaire ukrainien An-26 à peu près à l’heure et dans la zone de la chute de l’avion de ligne malaisien. Igor Strelkov (Guirkine), « ministre de la Défense » de la « République populaire de Donetsk », a diffusé sur son site une vidéo montrant une épaisse fumée noire s’élevant de l’endroit d’impact de l’appareil abattu. Cette vidéo offre une grande ressemblance avec des images présentées sur YouTube comme étant celles de la chute de l’avion de ligne malaisien. « On vient d’abattre un An-26 près de Snijné », a-t-il écrit à 13h37 GMT. Snijné est une localité proche de l’endroit où l’avion malaisien a été abattu. Ce dernier a disparu des radars à 13h20 GMT. Les réactions de la communauté internationale n’ont pas tardé. Le Premier ministre malaisien Najib Razak a annoncé l’ouverture d’une enquête. Vladimir Poutine a abordé hier au cours d’une conversation téléphonique avec son homologue américain Barack Obama cette nouvelle tragédie, a également annoncé le Kremlin. M. Obama a déploré cette « terrible tragédie » et son vice-président Joe Biden a offert à M. Porochenko l’aide de Washington. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte s’est, quant à lui, dit « choqué » par la nouvelle, tout comme son homologue britannique David Cameron et la ministre européenne des Affaires étrangères, Mme Catherine Ashton. En outre, le gouvernement français a demandé aux compagnies aériennes d’éviter l’espace aérien ukrainien. La même décision a été prise par la compagnie allemande Lufthansa, plusieurs compagnies aériennes russes et l’américaine Delta. Enfin, le gestionnaire de l’espace aérien européen Eurocontrol a annoncé la fermeture de l’espace aérien de l’est de l’Ukraine jusqu’à nouvel ordre. (Source : AFP) Pakistan Quand l’offensive militaire prive Gulzar, père de 36 enfants, d’une 4e épouse... Dans le nord-ouest du Pakistan, l’offensive de l’armée n’a pas que détruit des repaires talibans, elle a aussi anéanti le rêve du vieux Gulzar, père de 36 enfants, de prendre une quatrième épouse pour assouvir son appétit sexuel insatiable. L’opération militaire au Waziristan du Nord, zone tribale située à la lisière de l’Afghanistan et qui servait de base arrière aux mouvements islamistes armés de la région, a jeté sur les routes des centaines de milliers de civils. Parmi eux, Gulzar Khan, barbe blanche fournie et grosses lunettes de soleil tout droit sorties des années 70, qui a quitté son village waziri où il vivait avec une centaine de membres de sa famille, ses épouses, ses enfants et ses petits-enfants. L’homme qui dit être âgé de 54 ans, mais semble plutôt flirter avec la soixantaine, a dépensé une bonne partie de ses économies pour évacuer les siens dans la ville de Bannu, à la porte des zones tribales. À son grand regret : cet argent devait financer son quatrième mariage. La loi islamique autorise un homme à prendre jusqu’à quatre épouses. Et dans les zones rurales du nord-ouest pakistanais, les grandes familles demeurent encore aujourd’hui la norme. Mais après avoir donné naissance à une douzaine d’enfants chacune, ses trois épouses lui ont bien fait comprendre « qu’assez, c’est assez ». « J’avais donc planifié un quatrième mariage parce que mes femmes me boycottent et me disent qu’elles ne veulent plus tomber enceintes. Elles ne m’autorisent même plus à les approcher, mais, moi, j’ai des désirs à assouvir », confie Gulzar sans ambages. Toujours plus Il avait 17 ans lorsqu’il a épousé, comme c’est souvent la coutume au Pakistan, sa cousine, alors âgée d’à peine 14 ans. Huit ans plus tard, il a pris une deuxième épouse. « Je n’étais pas satisfait et j’avais besoin de faire davantage l’amour », explique-t-il dans la maison où il a trouvé refuge à Bannu, tout en longueur et au sol de terre battue. Et lorsque son frère a été tué dans une dispute, un mois à peine après son mariage, Khan a épousé sa veuve comme le veut la tradition locale. « Je ne commets pas l’adultère, Gulzar Khan, barbe blanche fournie, et qui a quitté son village waziri où il vivait avec une centaine de membres de sa famille, ses épouses, ses enfants et ses petits-enfants, rompt le jeûne avec certains d’entre eux. A. Majeed/AFP je satisfais mes désirs biologiques de façon tout à fait légale par le mariage », justifie celui qui fut aussi dans l’intervalle chauffeur de taxi à Dubaï de 1976 à 1992. Aujourd’hui, ce sont deux de ses fils qui sillonnent en taxi les rues de la mirifique cité émiratie et envoient chacun 500 dollars par mois à leur père au Pakistan. Entouré ce jour-là de ses enfants et ses petits-enfants, Gulzar Khan peine à associer chacun à la bonne génitrice. « Je peux vous dire que celuici ou celle-ci est mon enfant, mais je ne peux pas dire dans tous les cas qui est leur mère », reconnaît-il. Avec pareille marmaille, difficile de trouver un coin d’intimité pour batifoler. « Il y a souvent deux ou trois enfants qui traînent autour lorsque je vais me coucher, c’est donc difficile d’avoir un peu d’intimité avec mes femmes », se plaint-il poliment. Et n’allez pas demander au vieil homme s’il avale une pilule pour stimuler son corps avant de se glisser au lit. « J’ai eu une crise cardiaque il y a 12 ans et j’ai encore un ulcère. Mon docteur m’a dit de rester heureux. Or je ne suis heureux que lorsque je fais mon devoir conjugal », clame-t-il. Au Pakistan, les femmes donnent en moyenne naissance à quatre enfants, un taux de reproduction élevé pour ce pays de plus de 180 millions d’habitants qui pourrait en compter près du double en 2050, accroissant ainsi la pression sur les ressources, notamment en eau. Mais Ghufran, fils de Gulzar âgé de 14 ans, n’en a cure. « Moi aussi je vais avoir plusieurs épouses et encore plus d’enfants que mon père », espère-t-il. (Source : AFP) La tension autour de l’Ukraine est encore montée hier, avec les nouvelles sanctions occidentales et notamment américaines. Le Parlement européen a suivi le mouvement en appelant à un embargo sur les ventes d’armes à la Russie, qui devrait rester en vigueur « jusqu’à ce que la situation dans l’est de l’Ukraine se soit normalisée ». La Russie a riposté violemment aux nouvelles sanctions américaines et européennes prises à son encontre, promettant une « amère désillusion » aux Occidentaux. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a immédiatement qualifié cette nouvelle vague de sanctions de « scandaleuse » et « totalement inacceptable », promettant une riposte « qui sera reçue à Washington de manière douloureuse ». Cette réaction a été suivie par celle du président russe Vladimir Poutine, qui a évoqué une « impasse » et les « graves dommages » causés aux relations russo-américaines. « C’est dommage que nos partenaires suivent cette route. Mais nous n’avons pas fermé la porte aux négociations afin de sortir de cette situation », a-t-il toutefois nuancé. Il a également évoqué ces nouvelles sanctions avec son homologue américain Barack Obama, lors d’une conversation téléphonique. Washington a notamment ajouté à sa liste noire le géant pétrolier russe Rosneft, dont les avoirs aux États-Unis sont gelés, tandis que les entreprises américaines ne seront plus autorisées à mener des transactions avec lui. La banque du géant gazier russe Gazprom, Gazprombank, et la banque publique russe VEB, qui compte le Premier ministre russe Dmitri Medvedev parmi ses dirigeants, figurent également parmi les nouvelles cibles américaines. Les Européens, pour leur part, ont pris des sanctions de moindre ampleur, gelant des programmes menés en Russie par la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd). L’UE a en outre décidé de cibler des « entités », y compris russes, accusées de soutenir « matériellement ou financièrement » les actions menaçant ou sapant la souveraineté de l’Ukraine, mais leur liste précise ne sera déterminée que d’ici à la fin juillet, selon une source diplomatique. « Un pas important » pour Kiev Le président ukrainien Petro Porochenko s’est pour sa part félicité hier des nouvelles sanctions européennes, saluant « un pas important dans le soutien à la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de l’Ukraine ». M. Porochenko, qui a mené cette semaine une intense offensive diplomatique pour obtenir un appui ferme de l’UE face à la Russie, n’a toutefois pas commenté les sanctions américaines, pourtant bien plus vigoureuses que les mesures européennes. Sur le terrain, les combats se poursuivaient hier, notamment autour de Donetsk et Lougansk, malgré une situation relativement calme la veille, avec des centaines d’ha- bitants de Donetsk évacués en bus vers la Russie par les insurgés. Des groupes de soldats en uniforme russe, mais sans insignes de reconnaissance, disposant d’artillerie et de lance-roquettes multiples Grad ont été observés près d’Izvaryne, dans la région de Lougansk, a indiqué Andriï Lyssenko, un porte-parole militaire ukrainien. Par ailleurs, l’aviation russe a abattu mercredi un avion de combat ukrainien Su-25 « en mission au-dessus du territoire ukrainien », a annoncé le Conseil de sécurité nationale et de défense. Le pilote a réussi à s’éjecter. La Russie a toutefois nié avoir abattu l’avion, selon l’ambassadeur russe aux Nations unies Vitaly Tchourkine. De même, la Russie a annoncé hier qu’un garde-frontière ukrainien était mort dans un hôpital russe, après avoir été blessé dans des combats et avoir passé la frontière pour chercher de l’aide, et que 17 de ses camarades étaient toujours hospitalisés sur place. (Source : AFP) Diplomatie Les alliances US à l’épreuve des turbulences mondiales Avant son élection à la Maison-Blanche, Barack Obama promettait devant 200 000 Berlinois aux alliés « de se faire confiance » et de resserrer les liens distendus durant les années Bush. Six ans après, le président américain a encore du travail devant lui. Les alliances des États-Unis dans le monde, notamment en Europe, sont à nouveau sous pression, et les révélations d’Edward Snowden sur l’espionnage américain ont provoqué une vraie crise avec l’Allemagne. Quel contraste avec 2008 ! À l’époque, celui qui n’était encore que candidat à la présidentielle avait déjà été adoubé par les Européens. Et un an après, le président Barack Obama était auréolé du prix Nobel de la paix. Mais en pivotant assez vite vers l’Asie, les relations avec l’Europe se sont peu à peu rafraîchies et le scandale des écoutes de la NSA, jusqu’au portable de la chancelière allemande Angela Merkel, a suscité colère et étonnement. À tel point que, selon un récent sondage de l’institut Pew, le président Obama n’a jamais été aussi impopulaire en Europe, même si sa cote reste très largement positive, y compris en Allemagne, à faire rêver tout président américain. « L’Europe attendait énormément du président Obama, souligne Heather Conley, analyste du centre de réflexion Center for Strategic and International Studies, à Washington. Mais depuis quelques années, on a assisté à une révision à la baisse de ces attentes. » Les Européens Néanmoins, les relations avec la France sont meilleures. Paris et Washington ont collaboré pour renverser Mouammar Kadhafi en Libye en 2011, et dans la lutte antiterroriste en Afrique. François Hollande a été reçu en grande pompe cette année pour une visite d’État. Mais des nuages pointent à l’horizon avec l’amende de près de 9 milliards de dollars imposée contre BNP Paribas, et la vente prévue de navires de guerre Mistral à la Russie en pleine crise ukrainienne. Reste la « relation spéciale » avec l’allié britannique. Mais le Royaume-Uni, focalisé sur sa relation schizophrène avec l’Union européenne et le référendum sur l’indépendance écossaise, se détourne de la scène internationale. L’allié britannique a manqué à l’appel à l’automne dernier, quand le Premier ministre David Cameron a échoué à obtenir l’aval de son Parlement pour lancer des frappes contre le régime syrien, en sanction de l’utilisation d’armes chimiques. Barack Obama n’a de cesse de qualifier l’Otan de « plus forte alliance du monde », mais les États-Unis se lamentent aussi de la faiblesse des dépenses militaires européennes. Sans compter la crise ukrainienne, Washington critiquant le manque d’entrain des Européens pour imposer des sanctions contre la Russie. Moyen-Orient et Asie Au Moyen-Orient, guerres civiles, violences religieuses, coups d’État et révolutions ont aussi bousculé les alliances de Washington. La MaisonBlanche peine à gérer les changements de pouvoir en Égypte, solide allié des Américains pendant des décennies. Mais le dilemme – faut-il donner la priorité au poids stratégique du Caire, ou faut-il l’ostraciser en raison de la situation des droits de l’homme ? – a reçu lui une réponse claire, avec l’invitation lancée par Barack Obama à l’Égypte pour participer au sommet africain d’août à Washington. Ailleurs, les choix de politique étrangère – en particulier en Syrie – de l’administration américaine sont déconcertants pour certains alliés. Il aura fallu une visite de Barack Obama, en mars, pour rassurer l’Arabie saoudite sur sa relation avec Washington. Bahreïn, où est basée la Ve flotte américaine, a provoqué un mini-incident diplomatique la semaine dernière en expulsant l’émissaire américain pour les Droits de l’homme. Et l’allié le plus pro- che des États-Unis dans la région, Israël, ne manque jamais de rappeler son scepticisme face à la volonté américaine de parvenir à un accord international avec l’Iran sur le nucléaire. La multiplication des crises a en outre conduit Washington à des alignements hors du commun. Ainsi, contre les jihadistes de l’État islamique (EI) en Irak, Washington se retrouve dans le même camp que l’Iran et la Syrie. Reste l’Asie, où Washington exploite le malaise créé par les ambitions maritimes de la Chine pour tisser des liens plus étroits. Le pivot asiatique de Barack Obama consiste à revigorer les alliances avec le Japon, la Corée du Sud, les Philippines et l’Australie. La Birmanie s’éloigne de la Chine sous l’impulsion américaine. Selon un haut diplomate américain, la région a été rassurée par la visite de Barack Obama en avril, à l’occasion de laquelle il a cimenté les garanties de protection américaine au Japon et clarifié dans quelles circonstances Washington défendrait les Philippines. Mais la Chine voit d’un mauvais œil les mouvements de troupes américaines en Australie et aux Philippines, ainsi que les manœuvres navales américaines, faisant craindre une aggravation de la rivalité avec Pékin. (Source : AFP) vendredi 18 juillet 2014 Terrorisme Quatorze soldats tués : la pire attaque de l’histoire de l’armée tunisienne Quatorze soldats tunisiens ont été tués et un militaire est porté disparu après un assaut « terroriste » près de la frontière avec l’Algérie, l’attaque la plus meurtrière de l’histoire de l’armée. Ces violences sur le mont Chaambi, une région montagneuse du centre-ouest de la Tunisie où l’armée tente de neutraliser depuis un an et demi un groupe jihadiste accusé de liens avec el-Qaëda, interviennent alors que le pays connaissait une relative accalmie et que des élections sont prévues dans un peu plus de trois mois. Les deux attaques simultanées ont visé des soldats dans la région de Henchir el-Talla, mercredi soir à l’heure de la rupture du jeûne du ramadan, selon le ministère de la Défense. « Deux groupes terroristes » ont alors ouvert le feu en faisant usage de mitrailleuses, de grenades et de lance-roquettes RPG sur deux « points de surveillance » de l’armée. « Ces attaques nous ont coûté 14 martyrs. Cinq (ont été tués) par balles, neuf ont été brûlés » suite à des tirs de RPG et de grenades sur leur tente, a dit lors d’une conférence de presse Souheil Chmengui, le responsable des opérations terrestres de l’armée, ajoutant que 18 soldats avaient été blessés. Un militaire est également porté disparu. « Toutes les options sont possibles : qu’il ait été blessé ou tué, ou qu’il soit retenu en otage », a déclaré Mohammad Salah Hamdi, le chef d’état-major de l’armée de terre, au cours du même point de presse. L’un des assaillants, un Tunisien, a été abattu, selon M. Chmengui, d’après qui des Algériens figurent parmi les « terroristes ». Les responsables n’ont pas donné davantage de précisions sur les hommes armés, mais les autorités assurent que le groupe armé traqué depuis décembre 2012 sur le mont Chaambi est lié au réseau extrémiste el-Qaëda. « Il s’agit d’une guerre ouverte. La guerre d’un pays et d’un peuple contre un fléau », a lancé M. Chmengui, en promettant que l’armée continuerait d’œuvrer « jour et nuit (...) contre le terrorisme ». Cette attaque est la plus meurtrière de l’histoire de l’armée tunisienne, selon le ministère de la Défense. Le président Moncef Marzouki a annoncé un deuil national de trois jours à partir d’aujourd’hui, tandis que le porte-parole du gouvernement Nidhal Ouerfelli a dénoncé « un acte odieux ». (Source : AFP) International 11 Israël lance son opération terrestre sur Gaza Proche-Orient L’Égypte estime que le Hamas aurait pu sauver des dizaines de vies s’il avait accepté un cessez-le-feu ; 241 Palestiniens tués depuis le début du conflit le 8 juillet. Après dix jours de raids intensifs, le gouvernement israélien a ordonné hier soir à l’armée de lancer une opération terrestre sur la bande de Gaza, a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. « Le Premier ministre et le ministre de la Défense ont ordonné à l’armée de commencer une opération terrestre et de pénétrer dans la bande de Gaza pour détruire les tunnels utilisés pour des activités terroristes en Israël », a annoncé le bureau du Premier ministre dans un communiqué. « La décision a été approuvée par le cabinet de sécurité, après le refus du Hamas d’accepter le plan égyptien pour un cessez-lefeu et la poursuite des tirs de roquettes sur Israël », ajoute le bureau de M. Netanyahu. Cette opération va inclure des opérations d’infanterie, d’artillerie et de renseignements, appuyées par l’aviation et la marine, a ajouté l’armée dans un communiqué. Dans le même temps, l’armée bombardait très intensivement la bande de Gaza par air, mer et par des tirs de chars massés à la frontière. Le porte-parole de l’ar- Yémen Deux policiers tués et deux autres enlevés dans la province de Baïda Deux policiers ont été tués par des hommes armés dans la province de Baïda, un fief d’el-Qaëda dans le centre du Yémen, où deux autres policiers ont déjà été enlevés mardi, a indiqué hier un responsable local. Des hommes armés à bord de deux véhicules ont attaqué à l’arme automatique la caserne des forces antiémeute à Rada la veille au soir, provoquant la riposte des gardiens en faction devant la caserne, a précisé le responsable. « Deux policiers ont été tués et un troisième a été blessé », a-t-il ajouté, indiquant que les assaillants, qui ont tenté en vain de forcer l’entrée de la caserne, avaient ensuite pris la fuite. Il n’a pas pu préciser si les assaillants avaient essuyé des pertes humaines. Le même responsable a, par ailleurs, indiqué que les autorités étaient « toujours sans nouvelles de deux policiers enlevés il y a deux jours à Baïda », chef-lieu de la province de même nom. ment d’avoir « comploté avec le Qatar et la Turquie pour mettre en échec le rôle régional de l’Égypte ». Sortir un peu... Les hostilités entre Israël et le Hamas ont repris hier après une brève trêve humanitaire à Gaza. Côté palestinien, cette trêve de cinq heures négociée par l’Onu a permis aux habitants de Gaza de sortir, après des jours à se terrer dans les maisons pour échapper aux frappes. Les rues se sont remplies de monde, provoquant même des embouteillages. La trêve a été globalement respectée, même si sa fragilité a été illustrée par un échange de tirs d’obus entre l’enclave palestinienne et l’armée israélienne, blessant un soldat. Juste avant son début, Israël a dit avoir déjoué une attaque d’un commando via un tunnel depuis Gaza et essuyé des roquettes palestiniennes, alors que quatre Palestiniens étaient tués dans une quarantaine de frappes à Gaza. La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a assuré que le commando avait réussi sa « mission » sans la définir. Et aussitôt après cette pause dans les hostilités, une roquet- Trois extrémistes juifs inculpés pour le meurtre d’un jeune Palestinien Le parquet israélien a inculpé hier trois juifs pour l’enlèvement et le meurtre de Mohammad Abou Khdeir, un jeune Palestinien de 16 ans brûlé vif au début du mois à Jérusalem, « victime du terrorisme », une expression très rarement utilisée en Israël pour des violences commises à l’encontre de Palestiniens, a indiqué un communiqué du ministère de la Justice. L’identité des inculpés n’a pas Souheil Chmengui, le responsable des opérations terrestres de l’armée, a promis que l’armée continuerait d’œuvrer « jour et nuit (...) contre le terrorisme ». Fethi Blaid/AFP mée israélienne Moti al-Moz a affirmé que de nouveaux réservistes seront mobilisés, ont rapporté les médias. Israël s’était toujours réservé l’option d’une intervention terrestre à Gaza, malgré le coût humain qu’elle engendrerait, et avait déjà déployé massivement à la frontière blindés, pièces d’artillerie et unités d’infanterie ainsi que quelque 40 000 mobilisés. Le Hamas a averti de son côté que l’État hébreu allait « payer un prix élevé » pour cette nouvelle escalade. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukir, a pour sa part vivement critiqué le Hamas hier, estimant que le mouvement islamiste aurait pu sauver des dizaines de vies s’il avait accepté un cessez-le-feu, proposé cette semaine par Le Caire, et qui avait été accepté par Israël. En effet, depuis le début du conflit le 8 juillet, plus de 241 Palestiniens ont été tués dans les bombardements aériens israéliens de la bande de Gaza, alors que les combattants palestiniens ont tiré plus d’un millier de roquettes sur Israël, tuant un Israélien. Le ministre a également accusé le mouve- été divulguée. Le communiqué s’est contenté de préciser qu’il s’agit d’un homme de 29 ans, résident de la colonie d’Adam en Cisjordanie, et de deux mineurs de 16 ans, membres de sa famille. L’un réside à Jérusalem et l’autre à Beit Shemesh, une localité située à l’ouest de Jérusalem en Israël. Parmi les autres charges retenues contre l’adulte et un des mineurs figurent une autre tentative d’enlèvement et de séquestration à l’encontre d’un enfant palestinien de sept ans et demi dans le quartier de Beit Hanina à Jérusalem-Est ainsi qu’une tentative d’incendie contre des voitures appartenant à des Palestiniens. Selon la presse israélienne, le principal suspect serait sous traitement psychiatrique après avoir été interpellé dans le passé pour avoir tenté d’étrangler sa fille âgée d’un mois. Les habitants de Gaza ont profité des cinq heures de trêve pour faire leurs courses chez ce marchand ambulant. Thomas Coex/AFP te tirée de Gaza s’est abattue sur un terrain vague de la ville israélienne d’Ashkelon et l’armée a mené des raids aériens sur l’enclave palestinienne. Trois enfants d’une même famille ont été tués lors d’un raid israélien sur le centre-ville de Gaza, selon les services d’urgence locaux. Un quatrième est mort dans une attaque séparée. L’armée israélienne a aussi affirmé avoir abattu un drone au-dessus d’Ashkelon que la branche armée du Hamas a dit avoir envoyé, sans plus d’expli- cations. Par ailleurs, l’hôpital de réadaptation al-Wafa à Gaza où résident 14 patients, certains dans le coma ou paralysés, a été de nouveau bombardé hier par des chars israéliens, faisant plusieurs blessés, a annoncé son directeur. Côté diplomatie, le président américain Barack Obama a dit son « immense chagrin » pour la mort de civils à Gaza tout en jugeant qu’Israël avait « le droit de se défendre » face aux roquettes. Qualifiant d’ « horrifiantes » les images d’enfants morts, la porte-parole de la diplomatie américaine a de son côté déclaré « que davantage peut être fait » pour protéger les civils. À l’inverse, le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié les bombardements sur Gaza de « tentative de génocide systématique » contre les Palestiniens. Quant au ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, il est attendu au Caire et en Israël aujourd’hui pour évoquer la question de Gaza. (Source : AFP) Une première : des roquettes découvertes dans une école de l’Onu à Gaza L’Agence de l’Onu pour l’aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé hier avoir découvert pour la première fois des roquettes dans une de ses écoles de Gaza. Dans un communiqué, l’agence a « condamné fermement le ou les groupes responsables d’avoir mis des armes dans l’une de ses installations », ajoutant que « cet incident, qui est le premier du genre à Gaza, met en danger des civils et (nos) équipes et fait peser un risque sur la mission vitale de l’Unrwa qui est d’assister et de protéger les réfugiés palestiniens ». L’agence de l’Onu, insistant sur sa « neutralité », a dit avoir retiré les armes de l’école. « Votre arrivée en Israël est la meilleure réponse à nos ennemis » Immigration Plus de 400 juifs de France bravent guerre et roquettes pour s’installer dans l’État hébreu. Plus de 400 immigrants juifs de France sont arrivés en Israël et ont reçu hier leurs nouvelles cartes d’identité israélienne, certains toujours déterminés à s’installer dans le sud d’Israël, non loin de la bande de Gaza, malgré la guerre et les roquettes. « Votre arrivée en Israël est la meilleure réponse à nos ennemis », leur a déclaré la ministre de l’Immigration, Sofa Landver, en les accueillant la veille au soir à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. « Nous voulons que les juifs du monde entier comprennent qu’il n’y a pas d’autre endroit où ils se sentiront plus à la maison qu’en Israël », a dé- claré la ministre. Les 430 nouveaux immigrants de France, reçus à l’aéroport par des représentants du ministère de l’Immigration et de l’Agence juive, organisme paragouvernemental chargé de l’immigration, s’ajoutent aux 2 600 ressortissants français arrivés depuis le début de l’année 2014. « Selon nos estimations, plus de 5 000 juifs de France vont immigrer en Israël en 2014, un record depuis la création de l’État d’Israël », prédit Oded Forer, directeur général du ministère de l’Immigration. L’aliyah (littéralement la montée vers Israël) de France avait déjà fait un bond en 2013 avec 3 280 personnes prenant la nationalité israélienne contre 1 907 en 2012, soit une hausse de plus de 70 %, selon le ministère. Parmi les 430 nouveaux Israéliens arrivés, près de 60 vont s’installer à Ashdod et Ashkelon, deux villes du sud d’Israël cibles de centaines de roquettes des groupes armés palestiniens de Gaza depuis le début de l’opération israélienne le 8 juillet. « Personne n’a annulé son voyage à cause de la situation », se félicite Ariel Kandel, directeur de l’Agence juive à Paris, qui a fait le voyage avec les nouveaux immigrants. « On peut se de- mander s’il y a un avenir pour les juifs en France, mais nous n’avons aucun doute sur le fait qu’il y a un avenir pour eux en Israël », a affirmé le président de l’Agence juive Natan Sharansky, ancien immigrant de l’ex-URSS. « Plus en sécurité » Pour Laurent Attelann, 41 ans, venu avec sa femme et ses quatre enfants de Paris pour vivre à Ashdod, « c’est un aboutissement ». Évoquant la manifestation propalestinienne à Paris dimanche dernier, qui a dégénéré près d’une synagogue, M. Attelann assure « se sentir plus en sécurité sous les roquettes que rue de la Roquette », où ont eu lieu les incidents. Même discours pour Laurent Kalfa, 44 ans, qui va lui aussi s’installer à Ashdod avec ses cinq enfants. Il confie qu’il se sentait « de moins en moins en sécurité » à Paris. L’immigration des juifs de France est devenue une priorité pour les autorités israéliennes, dans un climat d’inquiétude sur une montée de l’antisémitisme en Europe. « Après ce qui s’est passé à Paris récemment, il est de plus en plus clair que la place des juifs de France est en Israël », souligne Oded Forer, en précisant qu’un directeur et coordinateur des activités concernant l’immigration juive de France vient d’être nommé par son ministère. « L’aliyah de France va augmenter alors que la situation sécuritaire va se calmer ici contrairement à ce qui se passe en Europe où les choses dégénèrent », selon M. Forer. La communauté juive de France compte près de 500 000 personnes, selon des estimations, ce qui en fait la plus importante en Europe. Depuis la création d’Israël en mai 1948, plus de trois millions de personnes y ont immigré, dont plus de 90 000 de France. (Source : AFP) Les forces irakiennes repoussent une offensive de l’EI contre Amerli, le régime syrien impuissant à Palmyre Conflit Des attentats font une dizaine de morts à Bagdad et ses environs ; les combats font rage en Syrie. Les forces de sécurité irakiennes ont repoussé une offensive contre Amerli, la ville turcomane chiite du nord de l’Irak, tuant 15 insurgés sunnites, a affirmé un responsable local hier. L’attaque a été menée la veille par des combattants du groupe ultraradical de l’État islamique (EI) et d’autres insurgés sunnites sur trois côtés de la ville, selon un responsable de la ville voisine de Souleimane Bek, située à 175 km au nord de Bagdad. Amerli se trouve à une dizaine de kilomètres au sud de Souleimane Bek, contrôlée depuis le 10 juin par des insurgés qui ont mené une offensive fulgurante à travers l’Irak, s’emparant de pans entiers de territoire dans le nord, le centre et l’ouest du pays. Les forces irakiennes ont également chassé mercredi des combattants de l’EI de trois districts au nord de Baaqouba, chef-lieu de la province de Diyala, ont annoncé des sources médicales et de sécurité. Ces combats ont fait deux morts et 11 blessés parmi les forces irakiennes, selon ces sources. Par ailleurs, au moins trois personnes – deux policiers et un civil – ont été tuées hier dans l’explosion d’une voiture à un barrage de police à Taji, à 25 km au nord de Bagdad, a déclaré un colonel de police. Une source médicale a confirmé ce bilan. Trois personnes ont également été tuées et 10 autres blessées hier dans l’explosion d’une bombe devant une salle de prière chiite dans un marché du centre de Bagdad, selon des sources médicales et sécuritaires. Et dans le nord du pays, Shirko Rauf, le commandant des forces kurdes peshmerga de Kirkouk, a été blessé avec six de ses gardes du corps dans des combats les opposant à l’EI depuis mercredi. « Les combats se déroulent depuis mercredi et deux peshmerga ont été tués et 53 autres blessés », a déclaré un haut responsable des services de sécurité sous le couvert de l’anonymat, précisant que « environ 20 hommes armés » de l’EI avaient été tués. « Générosité et solidarité » Dans ce contexte, le hautcommissaire aux Réfugiés de l’Onu (HCR), Antonio Guterres, a pressé hier la communauté internationale de venir en aide au Kurdistan irakien, qui a accueilli des milliers de personnes ayant fui l’offensive d’insurgés sunnites. M. Guterres a déclaré à la presse lors d’une visite dans le camp de déplacés d’al-Khazar qu’il était « touché par la générosité et la solidarité du Lors d’une visite dans le camp de déplacés d’al-Khazar, le hautcommissaire aux Réfugiés de l’Onu (HCR), Antonio Guterres, a pressé hier la communauté internationale de venir en aide au Kurdistan irakien, qui a accueilli des milliers de personnes ayant fui l’offensive d’insurgés sunnites. Stringer/Reuters gouvernement et du peuple au Kurdistan en ces moments difficiles ». Le haut-commissaire, qui avait rencontré la veille les dirigeants irakiens à Bagdad, a pressé la communauté internationale d’apporter « une aide massive » pour les déplacés irakiens et pour « aider le gouvernement et le peuple du Kurdistan ». M. Guterres a rappelé que le Kurdistan, en grande partie épargné par les violences qui touchent le reste de l’Irak, avait déjà accueilli les réfugiés du conflit en Syrie, rendant la situation d’autant plus difficile que le gouvernement central à Bagdad a stoppé l’envoi à Erbil de sa part dans les revenus pétroliers de l’État. « Même sans ces ressources, le gouvernement et le peuple au Kurdistan ont pu recevoir tous ces déplacés et partagé avec eux tout ce qu’ils ont », a ajouté le chef du HCR. Frappes aériennes Pendant ce temps, de l’autre côté de la frontière, dans la Syrie voisine, les jihadistes de l’EI se sont emparés d’un champ gazier, à l’est du site archéologique de Palmyre, ont indiqué hier une ONG et le gouverneur de la province de Homs. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les combattants de l’EI ont attaqué hier matin sur plusieurs axes le champ pétrolifère de Chaar, dans le centre de la Syrie, et ont tué 90 membres chargés de la protection du site. « Le sort de 270 membres des forces de défense nationale (milice prorégime), des gardes, des employés et ingénieurs se trouvant sur ce camp est inconnu car ils sont prisonniers, blessés ou enlevés lors de cette opération, qui est la plus importante de l’EI contre les forces gouvernementales », a précisé le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane. Un responsable de la presse de l’EI dans la province de Homs, Abou Bilal, a confirmé via Internet cette opération au cours de laquelle 12 jihadistes ont été tués. « Cela a commencé par un attentatsuicide et nous avons pris huit barrages avant d’occuper le champ gazier. Il y a des dizaines de morts dans l’autre camp », a-t-il dit. Le gouverneur de la province de Homs, Talal Barazi, a confirmé l’attaque. « Des hommes armés ont pris le contrôle mercredi soir d’une station de gaz et nous avons perdu le contact avec les trois techniciens qui s’y trouvaient. » « Présents auparavant dans le secteur, les hommes armés ont élargi leur contrôle avec cette nouvelle opération. L’armée tente de reprendre le contrôle. Il ya des combats dans la région et des frappes aériennes », a-t-il ajouté. Par ailleurs, les jihadistes du Front al-Nosra et les brigades rebelles islamistes se sont emparés de Rohjane, le village natal du ministre de la Défense, non loin de la route stratégique reliant Hama à Alep, qui est très disputée entre les forces du régime et les rebelles. Selon l’OSDH, les combats, qui ont commencé il y a une semaine, ont fait 180 morts dans les rangs des forces du régime et des tribus qui le soutiennent. Selon le Front, l’attaque a commencé par un attentat-suicide commis par un Koweïtien, Abou Bakr alKuwaiti, qui a fait exploser son transport de troupes près d’un commandement d’artillerie du régime. Al-Nosra assure avoir tué « 50 chabbiha (miliciens prorégime) et fait prisonniers dix autres ». En outre, des combats ont eu lieu entre l’EI et les insurgés islamistes de Jaich al-islam dans la localité de Yalda, dans la province de Damas, qui ont fait au moins dix morts et neuf blessés parmi Jaich alislam. (Source : AFP) 12 Sports vendredi 18 juillet 2014 Cyclisme Sagan échoue dans la ville des « Verts » derrière un Kristoff puissant Tour de France À Saint-Étienne hier, à l’arrivée de la 12e étape, le sprint final a été sans conséquence pour le maillot jaune italien Vincenzo Nibali. Aujourd’hui, la course entamera sa première ascension dans les Alpes. La ville des « Verts », les footballeurs de SaintÉtienne, n’a pas réussi au maillot vert du Tour de France, le Slovaque Peter Sagan, battu hier dans la 12e étape par le Norvégien Alexander Kristoff. Pour la quatrième fois depuis le départ de Leeds, Sagan a pris la deuxième place à l’arrivée d’une étape. Par la faute cette fois du solide Kristoff, vainqueur du dernier Milan-San Remo, qui l’a devancé en puissance de près d’une longueur. Le sprint, sans conséquence pour le maillot jaune de l’Italien Vincenzo Nibali à la veille de la première arrivée au sommet dans les Alpes (Chamrousse), a permis au champion de France Arnaud Démare de faire aussi bien qu’à Lille (3e de la 4e étape). Mais il n’a pu rivaliser avec Kristoff et Sagan, tout comme l’Allemand John Degenkolb, victime d’une vague de l’Italien Matteo Trentin dans la ligne droite finale. Kristoff avait terminé deuxième à Lille (battu par Kittel) et à Reims (par Greipel). Mais, à SaintÉtienne, ses deux adversaires allemands n’ont pu disputer le sprint. Marcel Kittel a été distancé dans les côtes de fin de parcours et Andre Greipel a été pris dans une chute à l’approche des trois derniers kilomètres. Le coureur originaire de Stavanger, où il est né voilà 27 ans, est devenu le cinquième coureur norvégien vainqueur d’une étape du Tour. Après Dag-Otto Lauritzen dans les années 1980, Thor Hushovd, Kurt-Asle Arvesen et Edvald Boasson Hagen depuis le début du siècle. La résistance de Clarke Le coureur norvégien Alexander Kristoff (poing levé) a devancé de près d’une longueur Peter Sagan (à sa gauche). Jean-Paul Pelissier/Reuters Après dix premières journées le plus souvent pluvieuses, les coureurs ont dû s’adapter à ces nouvelles conditions. Avec un soin particulier apporté à l’hy- Le cycliste slovaque Peter Sagan, maillot vert du Tour, est arrivé en deuxième place de la 12e étape hier dans la ville des « Verts » (Saint-Étienne). Lionel Bonaventure/AFP dratation. Un abandon a été enregistré dans la première moitié de cette chaude étape de 185,5 kilomètres entre Bourg-en-Bresse et Saint-Étienne. Encore a-til été dû à une chute, qui a précipité à terre David de la Cruz dans un virage alors que l’Espagnol figurait dans une échappée initiée dès les premiers kilomètres par le champion des Pays-Bas Sebastian Langeveld avec, pour autres compagnons, le Français Florian Vachon, l’Australien Simon Clarke et le Suisse Gregory Rast. Les derniers rescapés, Clarke et Langeveld, qui étaient encore coéquipiers l’an passé sous le maillot Orica, ont abordé les 40 Les horaires des essais et de la course Les heures sont données en heure de Beyrouth. Aujourd’hui 12h00 à 13h30 : 1re séance d’essais libres 16h00 à 17h30 : 2e séance d’essais libres Demain 13h00 à 14h00 : 3e séance d’essais libres 16h00 à 17h00 : séance de qualifications Dimanche 16h00 : Grand Prix d’Allemagne. Tennis La Mannschaft en renfort ? Dans le même temps, Hamilton a gagné cinq fois mais abandonné deux fois (Australie et Canada). Alors qu’il est réputé plus rapide, le Britannique est à égalité cette saison, avec son coéquipier allemand, au décompte des pole positions : 4-4. Une Liban Garçons moins de 18 ans Michel Chaker bat Rayan Krab 6-2, 6-2. Kevin Chahoud. Simple hommes Michel Chéhadé bat Joe Mehanna 6-2, 6-0 Giovanni Samaha bat Élie Chkeibane 6-0, 6-1 Charbel Chkeir bat Élias Fadel 6-1, 6-1 Abdo Obeid bat Étienne Boustani 6-1, 6-0 Rami Alaili bat Jilly Saad 6-1, 6-0 Jad Salibi bat Karim el Hélou 6-4, 5-7, 10-7 Thomas Will bat Raymond Bardawil 6-3, 6-4 Emilio Khoury bat Ghassan Zein 7-5, 7-5. Filles moins de 18 ans Patricia Obeid bat Tracy Bou Merhi 6-1, 6-0 Sarah Nassif bat Sirine Joseph 6-0, 6-0. Simples dames Zovag Dersehajian bat Cynthia Khalil 6-0, 6-1. Le programme prévu pour 12/23° 20/31° 16/24° ce GP d’Allemagne va permettre de passer le cap de la mi-saison. L’écurie Mercedes-AMG est favorite, mais, comme à chaque GP ou presque, ses rivales comptent sur l’aide de la météo pour brouiller les cartes. S’il se met à pleuvoir dimanche sur le Bade-Wurtemberg, il faudra suivre de près Fernando Alonso (Ferrari). Le double champion du monde espagnol a déjà gagné trois fois à Hockenheim (2005, 2010, 2012), et même si sa Ferrari n’est pas au niveau des Flèches d’argent, il reste capable, sur son talent et son expérience, d’aller chercher un beau résultat si ça se gâte devant. Les autres prétendants à la victoire, ou à un nouveau podium, seront les deux révélations du début de saison, à commencer par l’Australien Daniel Ricciardo (Red Bull), qui a gagné au Canada et n’en finit plus de monter sur la boîte (3e en Espagne, à Monaco et à Silverstone). Surprenant 3e du championnat, derrière les aujourd’hui (5e journée) : Garçons moins de 18 ans Kevin Chahoud vs Karim Salibi Jean-Marie Yazbeck vs Mohammad Nour Klim Chaker Mardeini vs Michel Chaker Michel Saadeh vs Abdo Obeid. Simple hommes Amer Nao vs Amine Sfeir Yaacoub Makhzoumi vs Ronald Daoud ou Milad Barakat Robin Harb vs Maher Yéhia Marc Doumit vs Élie Chédid 15/34° 15/34° Alonso, le trouble-fête 23/32° 15/34° 21/31° Nico Rosberg est le favori du GP d’Allemagne cette année, après un début de saison bien géré. Thomas Kienzle/AFP intouchables de chez Mercedes, le natif de Perth est en train de justifier avec panache la confiance placée en lui, l’hiver dernier, par le Dr Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull Racing. L’autre révélation est finlandaise et s’appelle Valtteri Bottas. Il vient d’enchaîner une 3e place en Autriche avec une 2e place à Silverstone, grâce au renouveau de Williams F1, et il pointe fièrement à la 5e place du championnat, entre Alonso et Vettel... Excusez du peu ! Il est enfin prêt à reprendre le flambeau de son compatriote Kimi Räikkönen, surtout si le champion du monde 2007, qui a tapé très fort à Silverstone, continue à gamberger au sein d’une Scuderia Ferrari bien malade. (Source : AFP) Quatrième journée du tournoi Open de l’ATCL Voici les résultats des rencontres disputées hier et comptant pour la 4e journée du tournoi Open organisé par l’ATCL sur ses courts et sous le patronage de la Fédération libanaise de tennis : méditerranéen et au Tour du Haut-Var) alors qu’il courait pour une formation de troisième division (Endura) non soumise au passeport biologique. Tiernan-Locke a été contrôlé ensuite en septembre 2012 à l’occasion de son succès au Tour de Grande-Bretagne, avant de rejoindre l’équipe Sky pour laquelle il a peu couru. Retenu dans un premier temps au sein de la sélection britannique pour les Mondiaux 2013 à Florence (Italie), il s’était retiré du groupe en expliquant n’avoir « tout simplement pas la forme » pour aider l’équipe. Météo GP d’Allemagne Dimanche à Hockenheim se jouera le match retour dans le duel entre Lewis Hamilton et Nico, les deux coéquipiers des Flèches d’argent. seule a échappé au monopole des Flèches d’argent, signée en Autriche par le revenant Felipe Massa (Williams) avec l’aide précieuse de son moteur Mercedes. Plus de 100 000 fans sont attendus dimanche à Hockenheim pour le premier gros événement sportif de l’Allemagne après le titre de champion du monde de la Mannschaft, dimanche dernier au Brésil. Quelques joueurs viendront peut-être soutenir Nico, à l’invitation de Mercedes-Benz, et en profiteront pour saluer aussi ses trois compatriotes, Sebastian Vettel (Red Bull), Nico Hülkenberg (Force India) et Adrian Sutil (Sauber). Une chose est sûre, comme pour une rencontre de Ligue des champions, ce sera un peu le match retour dans le duel entre Hamilton, qui vient de gagner chez lui à Silverstone, et Rosberg, qui n’a jamais gagné à Hockenheim. Un match retour au résultat précieux car quatre points seulement séparent les deux coéquipiers et rivaux, et (Source : AFP) Le coureur britannique Jonathan Tiernan-Locke a été sanctionné de deux ans de suspension en raison d’anomalies sur son passeport sanguin datant de 2012. Tiernan-Locke, qui avait été recruté fin 2012 par l’équipe Sky, est suspendu jusqu’au 31 décembre 2015, suivant la liste mise à jour des sanctions publiée par l’Union cycliste internationale (UCI). Sa victoire au Tour de Grande-Bretagne 2012 lui a été retirée. Le Britannique, aujourd’hui âgé de 29 ans, avait réalisé à la stupéfaction générale un début de saison 2012 fracassant (victoires au Tour Rosberg contre... le reste du monde ! revenu à quatre points. Le circuit de Hockenheim, où le grand chapiteau de la F1 fait étape une année sur deux, en alternance avec le Nürburgring, est un peu plus proche de Heppenheim, la ville natale de Sebastian Vettel, que de Wiesbaden, celle de Rosberg, mais c’est le blond Nico qui est favori cette année sur la lancée d’un début de saison bien géré. Le pilote Mercedes-AMG le plus chevronné (depuis 2010), dont le contrat vient d’être reconduit pour « plusieurs années », est monté huit fois sur neuf sur le podium (trois victoires), a raflé 165 points et n’a abandonné qu’une seule fois, début juillet à Silverstone, en raison d’un problème de boîte de vitesses. Les classements 12e étape 1. Alexander Kristoff (Nor/ KAT) : les 185,5 km en 4h 32’ 11’’ (moyenne : 40,9 km/h) 2. Peter Sagan (Svk/CAN) 3. Arnaud Démare (Fra/FDJ) ... 25. Vincenzo Nibali (Ita/AST) Au général 1. Vincenzo Nibali (Ita/AST) 51h 31’ 34’’ 2. Richie Porte (Aus/SKY) à 2’ 23’’ 3. Alejandro Valverde (Esp/ MOV) à 2’ 47’’ 4. Romain Bardet (Fra/ALM) à 3’ 01’’ 5. Thibaut Pinot (Fra/FDJ) à 3’ 47’’. Dopage : Tiernan-Locke suspendu pour deux ans Formule 1 Le leader allemand du championnat du monde de formule 1, Nico Rosberg, jouera presque à domicile dimanche au Grand Prix d’Allemagne et voudra refaire le break sur son coéquipier Lewis Hamilton, derniers kilomètres avec un avantage de l’ordre de deux minutes. Un duo de contreattaquants, Perrig Quémeneur et Cyril Gautier, deux coureurs de l’équipe Europcar, est sorti du peloton à 31 kilomètres de l’arrivée pour rejoindre Clarke en tête de la course aux 20 kilomètres. La poursuite animée par les équipiers de Degenkolb a abouti au panneau des 5 derniers kilomètres. Gautier et Clarke ont vu débouler le peloton qui s’est disputé la victoire près du stade Geoffroy-Guichard, l’antre des « Verts » qui furent finalistes de l’ancêtre de la Ligue des champions de football en 1976. Vent S-O – 10 à 35 km/h. Humidité 55 à 85 %. Visibilité moyenne à mauvaise. Mer moyennement agitée, 28°. Temps estival sur le BMO. Le temps sera aujourd’hui partiellement nuageux, brumeux en montagne. Demain, le temps sera partiellement nuageux, avec un vent fort et une légère hausse des températures. Moyen-Orient Abou Dhabi 32/43° Dubaï 32/41° Amman 20/32° Istanbul 21/25° Ankara 17/31° Le Caire 23/36° Bagdad 30/46° Mascate 32/38° Damas 18/33° Nicosie 24/36° Djeddah 29/34° Riyad 29/43° Doha 32/44° Téhéran 28/40° International Michel Chaker vs Martin Stetler Toufic Slim vs Eddy Mrad Karl Sahyoun vs Peter Bou Aoun Johnny Harb vs Serge Abou Chédid Double hommes Nao/Makhzoumi vs Chédid/Sassine ou Boumaroun/ Bédran Abou Chédid/Raos vs Sahyoun/Khayat Abou Chahine/Samaha vs Azar/Azar ou Tohmé/ Tohmé Chaker/Alaili vs Aoun/ Nahas ou Harb/Harb Chkeir/Chaleh vs Slim/ Mrad. Michel Saadé. Simples dames Tanya Mhanna vs Rhea Hayek Yasmine Sahyoun vs Sarah Chamseddine ou Roula Maatouk. Alger 24/29° Marrakech 20/37° Amsterdam 16/23° Marseille 21/29° Athènes 24/28° Milan 19/31° Berlin 18/31° Minsk 14/26° Bucarest 18/31° Montréal 16/25° Budapest 18/31° Moscou 15/27° Buenos Aires 8/14° Munich 15/27° Bruxelles 15/26° New York 19/28° Copenhague 17/22° Paris 17/26° Dublin 13/17° Prague 16/29° Genève 16/28° Rio de Janeiro 17/23° Kiev 17/29° Rome 21/31° Lisbonne 17/22° Tunis 23/34° Londres 14/26° Varsovie 17/28° Madrid 19/35° Vienne 17/31° Sports 13 vendredi 18 juillet 2014 Football Massimiliano Allegri, ou l’ambition de rebondir à la Juventus La Juventus Turin n’aura pas traîné pour trouver un successeur à Antonio Conte : Massimiliano Allegri, champion d’Italie avec l’AC Milan en 2010, a été nommé mercredi à la tête de la « Vieille Dame », une occasion pour lui de se relancer après son licenciement en janvier par le club milanais. « Quand on m’a téléphoné hier (mardi, NDLR) pour me demander si j’étais disponible pour entraîner la Juve, ce fut comme un éclair dans un ciel serein », a-t-il lancé en conférence de presse, se disant « heureux et honoré ». « Nous avons le devoir de faire une grande Ligue des champions car la Juventus a le devoir de figurer parmi les 8 Grands d’Europe », a-t-il encore affirmé. « Avec Conte, nous avons clos un cycle victorieux, avec Allegri, nous voulons en débuter un autre », a souligné pour sa part le directeur du secteur sportif du club, Giuseppe Marotta, en évoquant le départ d’Antonio Conte, qui a démissionné mardi soir après avoir remporté trois « Scudetti » successifs. « Continuité dans la victoire » Il a expliqué qu’il comprenait que les « tifosi puissent être désorientés, ayant perdu une figure importante du club », tout en assurant qu’Allegri représentait « une continuité dans la victoire ». Selon les médias italiens, Allegri aurait signé un contrat de deux ans, pour 2,5 millions d’euros par saison. « Le club est en train de chercher à renforcer la Juventus pour la rendre encore plus compétitive en Italie et en Europe », a assuré Allegri, alors qu’Antonio Conte serait parti en raison de désaccords avec la direction sur le recrutement. Aucune grosse pointure n’a encore rejoint le club turinois, et deux poids lourds du milieu de terrain seraient en effet sur le départ : le Français Paul Pogba et le Chilien Arturo Vidal. À la Juve, Allegri retrouvera Andrea Pirlo, parti de l’AC Milan quand il était à la tête des Rossoneri, où il avait relégué le génial milieu de terrain sur le banc. « Avec Andrea, j’ai de très bons rapports, c’est un champion, et je n’ai jamais mis en doute ses qualités, j’ai de la chance de le retrouver ici », a-t-il néanmoins assuré. Tifosi réticents Sur les réseaux sociaux, le choix du Toscan n’a pas emballé les « tifosi juven- tini », qui ont toujours en mémoire les déclarations tapageuses d’Allegri à l’encontre de la Juve alors qu’il était encore entraîneur du rival milanais. « On ne veut pas de toi ! », « Je prie pour me réveiller et me rendre compte que cette signature était un canular », « Allegri signe pour deux ans, ça sera deux ans sans moi ! » pouvait-on lire sur Internet. Malgré ce mécontentement, aucun impact direct sur les finances du club n’est à craindre, l’ensemble des abonnements de la saison à venir ayant été déjà vendus. Reste que « Max » a gros à jouer pour faire oublier son limogeage de l’AC Milan, le 13 janvier dernier, au lendemain d’une cuisante défaite en championnat face au promu Sassuolo (4-3). Il avait certes pâti de la guerre des chefs à la tête du club, entre l’historique Adriano Galliani, son défenseur, et Barbara Berlusconi, la fille du propriétaire des Bianconeri, l’ancien Premier ministre Silvio Berlusconi. Mais il avait également payé pour des résultats jugés « décevants » (champion dès sa première année en La Roma est très active sur le mercato. Après s’être rattaché les services de Cole, Keita et Emanuelson, Iturbe est la nouvelle pépite qui rejoint la capitale. Objectif Scudetto pour les Giallorossi... Tony Gentile/Reuters La Juve a demarré hier sa nouvelle ère lors du premier entraînement d’Allegri (à gauche) avec la « Vieille Dame ». Les tifosi pleurent Conte (à droite) et mettent déjà son successeur sous pression. Alberto Lingria/AFP 2011, Allegri avait terminé 2e en 2012, 3e en 2013, et l’équipe n’occupait plus que la 11e place au moment de son licenciement), un jeu Le champion du monde Toni Kroos au Real Madrid Toni Kroos, le milieu de terrain allemand du Bayern Munich, auréolé d’un parcours sans faute au Mondial 2014 remporté par la Mannschaft, a conclu un accord avec le Real Madrid pour les six prochaines saisons, a annoncé hier le club espagnol. « Le Real Madrid et le Bayern Munich sont parvenus à un accord pour le transfert de Toni Kroos, qui sera lié au club pour les six prochaines saisons », a annoncé le Real dans un communiqué. L’indemnité de transfert n’a en revanche pas été révélée. Kroos, 24 ans, qui s’est notamment illustré en marquant deux buts en l’espace de deux minutes lors de la demi-finale du Mondial remportée 7-1 par l’Allemagne le 8 juillet contre le Brésil, a été une des révélations de son équipe durant le tournoi. Pourtant, celui que le Real considère comme « l’un des joueurs les plus importants du moment » compte déjà 51 sélections avec l’Allemagne et arrive à Madrid après avoir disputé près de 250 matches officiels dans les rangs du Bayern, avec lequel il a notamment remporté une Ligue des champions (2013) et trois titres de champion d’Allemagne (2008, 2013, 2014). Navas aussi ? Arrivé en Bavière après avoir été formé au Hansa Rostock, Kroos avait disputé son premier match de Bun- manquant de chatoyant et une défense perméable. Il faut dire qu’il avait eu à gérer un effectif affaibli par la baisse du pouvoir fi- nancier du Milan, ses deux stars Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva ayant cédé aux sirènes du Paris SG. (Source : AFP) L’attaquant argentin du Hellas Vérone, Juan Manuel Iturbe, s’est engagé pour cinq ans avec l’AS Rome contre une indemnité de transfert de 22 millions d’euros, a annoncé le club italien. “L’accord prévoit le paiement d’un montant variable pouvant atteindre jusqu’à 2,5 millions d’euros” en fonction des résultats du club, précise la Roma dans un communiqué publié sur son site internet. Le joueur de 21 ans, prêté la saison dernière par le FC Porto, avait été racheté en mai 2014 par le Hellas Vérone contre 15 millions d’euros. Iturbe avait été recruté par Porto en mai 2011, en provenance du club paraguayen Cerro Porteno. Mais l’attaquant, qui n’est jamais parvenu à s’imposer, avait été prêté au club argentin de River Plate lors de la saison 2012/2013. Iturbe était aussi sollicité par la Juve mais a finalement rejoint les Giallorossi. Rudi Garcia peut se féliciter de cette petite victoire face aux champions en titre, et compte désormais un renfort de plus après celui d’Ashley Cole qui a rejoint la capitale en début de semaine. (Source:AFP) Ronaldo et Müller parmi les 10 nommés pour succéder à Ribéry Cristiano Ronaldo, vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid, et Thomas Müller, tout nouveau champion du monde avec l’Allemagne, sont les favoris parmi les 10 nommés retenus par l’Uefa pour succéder à Franck Ribéry, élu l’an passé meilleur joueur évoluant en Europe. C’est la 4e édition de ce prix créé à l’initiative du président de l’instance européenne, Michel Platini, et dont le trophée sera remis le 28 août, après un vote du jury des journalistes issus des 53 fédérations composant l’Uefa, en marge du tirage au sort de la phase de groupe de la Ligue des champions. Au préalable, à compter du 14 août, trois finalistes auront été désignés par un premier vote. Lionel Messi a été sacré en 2011, Andres Iniesta en 2012 et Ribéry en 2013. Ces deux derniers, payant un début d’été pénible (l’Espagne a été sortie sans gloire dès le 1er tour du Mondial, le Français a dû déclarer forfait en raison d’une lombalgie) ne figurent pas dans les 10. Si, l’an passé, Zlatan Ibrahimovic avait été le seul nommé à évoluer en France, cette année c’est James Rodriguez jouant à Monaco qui lui succède, bénéficiant de ses excellentes performances avec la Colombie jusqu’en quart de finale du Mondial, dont il a fini meilleur buteur (6 réalisations). Même si la Coupe du monde devrait compter au moment du vote, Ronaldo, qui n’a pas brillé au Brésil, éliminé dès le 1er tour avec le Portugal, demeure un candidat crédible, lui qui a été un grand artisan de la « decima » du Real. Les trois Allemands nommés parmi les 10 le sont tout autant. En premier lieu, Müller, désigné Ballon d’argent du tournoi, même si Manuel Neuer, élu Gant d’or (meilleur gardien), et Philipp Lahm, le capitaine de la Mannschaft, sont d’aussi sérieux prétendants. Arjen Robben, 3e du Mondial avec les Pays-Bas et Ballon de bronze du tournoi, complète par ailleurs cette légion évoluant au Bayern Munich. Élu Ballon d’or du Mondial à la stupéfaction quasi générale, Lionel Messi, finaliste de la Coupe du monde avec l’Argentine, est bien présent dans cette liste, tout comme son compatriote Angel Di Maria et l’Uruguayen Luis Suarez, pourtant suspendu quatre mois pour avoir mordu l’Italien Giorgio Chiellini. Enfin, on retrouve également l’Espagnol Diego Costa, révélation de la saison en Espagne avec l’Atletico Madrid. (Source : AFP) Lens privé de L1 par la DNCG : les supporteurs se mobilisent Kroos va renforcer la maison blanche madrilène. desliga à 17 ans, en septembre 2007. Le Real décrit sa nouvelle recrue comme « un meneur capable de trouver la meilleure option dans chaque situation, avec une vision du jeu lui permettant de porter assistance à ses coéquipiers et une frappe impressionnante ». Sa venue chez les Merengue pourrait redistribuer les cartes au milieu de terrain et pourrait par exemple pousser au départ son compatriote Sami Khedira, autre champion du monde. Arsenal serait d’ailleurs sur les rangs. Avec le FC Barcelone, qui a recruté l’attaquant uruguayen Luis Suarez malgré ses quatre mois d’interdiction de toute activité liée au football pour avoir mordu le défenseur italien Giorgio Chiellini lors du Mondial, le Real est l’autre gros club européen à s’empresser de faire son marché après le Gabriel Bouys/AFP grand raout brésilien. Ce n’est probablement pas fini, puisque le champion d’Europe en titre serait sur le point d’engager le gardien Keylor Navas, évoluant à Levante, et qui a particulièrement brillé avec le Costa Rica au Mondial. Si ce transfert venait à se concrétiser, la concurrence chez les portiers serait encore plus féroce pour Iker Casillas et Diego Lopez. (Source : AFP) Pas de matchs de Coupes d’Europe en Israël « jusqu’à nouvel ordre » Les matchs de Ligue des champions ou d’Europa League de football impliquant des clubs israéliens ne pourront pas avoir lieu en Israël jusqu’à nouvel ordre du fait de la « situation actuelle » dans le pays résultant du conflit entre Israël et le Hamas, a annoncé hier l’Uefa. « Le panel d’urgence de l’Uefa s’est réuni le 16 juillet et a décidé que, à cause de la situation actuelle en Israël en termes de sécurité, aucun match des compétitions organisées par l’Uefa ne pouvait être joué dans ce pays jusqu’à nouvel ordre », a annoncé l’instance dirigeante du football européen dans un com- Après Cole, Iturbe rejoint l’AS Rome muniqué. Pour des raisons diplomatiques, les équipes représentant Israël ou les clubs israéliens participent aux compétitions européennes et non aux compétitions organisées par la Confédération asiatique, à laquelle elles devraient logiquement appartenir. Les clubs israéliens inscrits en C1 et C3 doivent désormais proposer d’autres sites hors d’Israël susceptibles d’accueillir leurs matchs « à domicile », a ajouté l’Uefa. En Ligue des champions, le Maccabi Tel-Aviv doit affronter le club andorran de Santa Coloma au 2e tour préliminaire. Le match retour entre les deux équipes devait se tenir mardi à Tel-Aviv. En Europa League, le Hapoel Tel-Aviv et le Hapoel Beer Sheva sont concernés par le second tour préliminaire, alors que le Hapoel Kiryat Shmona entrera en lice au 3e tour préliminaire, dont le tirage au sort aura lieu aujourd’hui. Potentiellement, cette décision peut également concerner les matchs de l’équipe nationale israélienne qui participera à partir de septembre aux qualifications pour le championnat d’Europe des nations 2016. Pour les qualifications de l’Euro 2016, qui aura lieu en France, Israël figure dans le groupe B avec Andorre, le pays de Galles, la BosnieHerzégovine, Chypre et la Belgique. Son premier match à domicile est prévu le 9 septembre contre les « Diables rouges » belges. Les violences ont repris le 8 juillet entre Israël et le mouvement palestinien Hamas à Gaza. Depuis cette date, 231 Palestiniens ont été tués dans les bombardements aériens israéliens de la bande de Gaza, enclave contrôlée par le Hamas, alors que les combattants palestiniens ont tiré plus d’un millier de roquettes sur Israël, tuant un Israélien. (Source : AFP) La décision de la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) de refuser mardi à Lens l’accession en L1 que le club avait gagnée sur le terrain a provoqué la colère de milliers de supporteurs, qui prévoient une manifestation massive demain et ont déjà signé en nombre une pétition. Remontés contre la DNCG, ils le sont aussi contre le manque de transparence du club, à qui il manque toujours 10 millions d’euros pour jouer en Ligue 1 la saison prochaine. Leur exaspération se traduit par la convocation via Facebook d’un rassemblement, demain, devant les grilles de la Gaillette, le centre d’entraînement du RC Lens. « C’est bien beau les paroles, mais on veut des actes, on en a ras le bol de cette situation, a expliqué à l’AFP Guillaume Kaznowski, responsable de la page « Kop Tony Marek » à l’origine de l’appel à manifester sur le réseau social. Le but est de se mobiliser pour montrer au club notre colère, et on veut qu’une délégation de supporteurs soit reçue par le président (Gervais) Martel pour avoir des garanties sur l’avenir du club. » Depuis ses vacances au Maroc, M. Kaznowski tente d’organiser l’événement pour lequel plus de 10 000 supporteurs avaient déjà répondu favorablement mercredi midi selon lui. « Nous essayons de nous organiser Coup dur pour les prestigieux supporters du « Sang et Or » qui ont rêvé de ce retour en Ligue 1. Denis Charlet/AFP avec les forces de police et les sections de supporteurs, comme les Red Tigers, explique-t-il. On ne vient pas pour tout casser, mais juste pour avoir des explications. » D’autre part, une pétition numérique, intitulée « La DNCG : l’annulation de la relégation de Lens en Ligue 2 » avec pour but de « Sauver le Racing », a été lancée mardi soir sur le site Internet www.avaaz.org. Mercredi midi, elle comp- tait déjà plus de 15 000 signatures, et l’objectif (20 000) pourrait être atteint avant la fin de la journée. Mardi, la DNCG avait décidé en appel de maintenir sa décision de première instance d’interdire au RC Lens, promu sportivement, de monter en L1 en raison de garanties financières insuffisantes, le versement attendu de 10 millions d’euros de la part de l’actionnaire majoritaire azerbaïdjanais Hafiz Mammadov n’étant pas arrivé sur le compte du club. Le président lensois Gervais Martel, qui a annoncé que le club ferait appel mercredi auprès du Comité olympique national et sportif français (Cnosf), a toutefois assuré mardi soir en conférence de presse être « extrêmement confiant » et « avoir toutes les cartes en mains pour que Lens joue en L1 ». (Source : AFP) 2 4 7 8 2 5 1 3 9 1 7 5 6 3 9 3 8 2 4 5 1 6 5 3 9 1 4 9 4 7 3 2 8 2 1 8 7 6 5 SU|DO|KU 14 Détente Moyen Sudoku moyen 407 oku B-19 8 6 5 483 5 3 1 6 9 6 9 4 8 2 7 1 6 99 2 3 2 71 8 1 6 7 3 5 4 3 2 8 9 3 6 7 9 2 1 5 5 4 7 8 4 1 7 8 4 3 6 3 7 8 6 7 5 9 2 5 8 4 1 5 1 7 1 4 8 6 62 9 3 9 2 5 1 4 8 8 3 7 5 6 2 6 7 4 3 9 1 5 9 2 8 7 4 3 8 1 6 2 5 9 3 8 2 2 6 4 1 4 7 9 Solution du précédent numéro oku B-21 1 7 6 3 4 9 2 8 2 4 8 7 5 1 3 6 8 3 1 9 2 7 5 4 6 5 3 4 1 2 7 9 7 1 2 6 9 4 8 5 2 5 8 7 6 1 3 5 9 4 2 3 8 6 1 8 7 5 6 3 9 2 6 9 1 8 5 4 7 5 5 9 3 2 7 6 3 9 4 1 8 5 2 1 3 6 4 9 7 Diabolique Sudoku B-23 Sudoku B-20 9 9 1 4 8 3 2 6 8 4 9 7 5 7 5 3 6 2 8 91 6 43 5 1 7 2 59 8 3 4 5 7 1 3 6 8 7 5 4 5 2 9 1 7 41 39 1 2 6 3 6 Sudoku B-22 8 3 5 7 6 1 7 2 9 8 4 6 9 5 2 5 8 4 6 9 3 9 7 2 1 2 1 6 3 4 9 5 8 4 7 7 2 3 1 5 6 4 1 8 3 5 7 4 8 6 7 1 3 5 1 4 9 8 49 2 7 1 6 5 4 13 2 6 8 9 2 6 3 9 1 2 8 33 6 4 9 8 5 7 2 Le mot secret UN MOT DE 8 LETTRES : JOVIAL 3 6 7 4 2 AFFABLE AGENT AMUSER ANIME AUMONIER BADIN BONHEUR oku B-23 Sudoku B-24 Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de 3 6 unneuf1ordre 7 4 8 5 2 5 3 1 7 2 4 8 cases. 4 1 2 8 9 7 3 6 7 4 2 8 6 9 5 Les motsfléchés fléchés d’Argos Mots N° 3757 8 5 3 6 4 1 9 9 8 6 5 3 1 7 Dans l’ale Vivants Ruminants Équerre Difficile Composé Mouches de5 sur de dessi-9 2 8 2 5 6 4 3 9 7 1 4 8 Baisse Altesse à croire Moquerie 2 unités la Seine nateur les bras Royale 2 5 4 6 8 1 9 3 3 7 8 1 9 5 6 8 9 7 2 1 6 4 5 4 6 9 3 7 2 1 Mesure De nos 6 7 ancêtres 9 1 3 distances 5des 2 8 6 2 4 9 1 8 3 Drôle 6 2 8 5 7 3 6 4 1 5 3d’individu 4 7Terminer un 2 ! ouvrage Parler 5 3 Mouillées, 8 9 7 2 5 3 4 6 4 2 9 7 1 Organisme L’homme avec Voies dans la cité Beau autrement anglais fort élan... Beau bleu Éraillés Considéré comme Entourage social Vanté, préconisé Chroniqueur Succession des événements Esclave Oiseaux de ferme Proche Pièce maîtresse Champignons Admis à leur examen Raser Titres D’accord, admettons Soleil divinisé Répète sans arrêt Petite pièce Échange Représente l’avocat Sacs à provisions Encore compulsé Subtilités, ruses Titre musulman Authentiques Parfois périlleux Verre Doté, pourvu Plein de soi-même Jouer des fers Ou bien nickel Rendues plus polies Pour le transport du pétrole brut Comité au boulot Bandes d’oxford Mort volontaire Bien dedans Antilope barbue Renonce à une chose SEDUIRE SINGE # $ % Tous les mois réunis Apprise Instrument de chasse... Peau perdue Crochus, chez les aigles ( I T R E N N O Y R E G E L O R U E I R E U M A A E O C N P L L R J M R U M E N E S G J O E O I D O I R O G I A O S R O A R L G R R U A N A M I F N T I I A U O I I D I I S E H A F N E P L A L L R E T E I A G R C A A I I R E L E S C R V J B C T I B N H V R E S P O S C H O E Y L A L T R I A N T P A O S N U P N D O E G T N V R I R N R H R E M I J N W E N I I N E T E E E S U N O T O X N S A L E L E L U Y G N R O R U R U R I L C A N I R O M O N T A J A R E E E E S S R 2 V 8 I L S A ) A M A Y I N T B E T I R A L I H I U G I Y E B E U E V E N A D N P S N A O V A U U J P E U P L E M O M R A M T G R R E D I R E D G N T E P T E J T D U * R T Solution du précédent mot secret : JARDIN Marche à suivre : Dès que vous repérez un mot, rayez les lettres de ce mot dans la grille et barrez-le dans la liste au-dessus de la grille. Pour plus de facilité, commencez par les mots les plus longs. Quand vous aurez inséré tous les mots de la liste, il vous restera les lettres formant le mot secret. Pour former un mot, les lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut en bas et en diagonale de droite à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir pour plusieurs mots. L’horoscope Problème n° 14 094 ! " # $ % & ' ( ) * inutile de passer votre temps avec des gens qui vous déplaisent. Un penchant pour l’aventure vous pousse à des relations non sans danger. GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Évitez des actions que vous regretterez plus tard et révisez actuellement certaines opinions. Beaucoup d’agitations à propos des efforts de carrière. CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Des amis aventureux vous invitent à les joindre pour un déplacement. Une proposition de carrière insolite vous est faite. Les conseillers vous poussent vers le succès. ! " # $ % & ' ( ) * # % 2 ! - ) 3 4 % 3 5 . ! . ) - % 5 4 ) 3 " ! 0 / 3 4 % 6 % 2 ! / 5 4 - 2 ) " ) 3 , ! - % ' ! , % 3 3 % % 5 . ) % ) 4 % - 3 ! "3 # $ % ( ) * %& '3 / " % 3 % 3 # % 2 ! - ) 3 4 % 3 5 . ! . ) - % 5 4 % 3 / 5 , % 2 % ) 3 " ! 0 / 3 4 % 6 % 2 ! / 5 4 - !! -2 4 % $ % 3 " 0 ) 3 , 2 )3 Solution des mots fléchés du précédent numéro % ' ! , % 3 5 . ) % ) 3 % 3 / " % 3 / 5 , 3 0 ! 2 4 % BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Vous vous défoncerez au bureau, et il y aura des résultats intéressants. Cela vous consolera de vous voir trimer pendant que les autres s’amusent. Vous avez de bonnes idées, exploitez-les. TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Il est 4 % % 3 % % % - 3 3 % 3 2 % $ % 3 (Référence : Petit Larousse 2004) Au menu Paupiette géante Monstre du septième art Faîte ' R 7 VERTICALEMENT A. Prendre en compte la mode. - B. Se trouva dans un état d’euphorie. Se mêle des affaires des autres. - C. Grosses courges. - D. Cité sur Belon. On peut le cacher sous etc. - E. En les. Officier et agent secret de Louis XV. Elle fut traitée comme du bétail. - F. Caisse des dépôts et consignation. - G. Divinité marine. Qui manquent de brillant. - H. Causé du tort. Sur la Tille. - I. Font leur apparition. Est emprunté pour marcher. - J. Travailla avec Jules Ferry. Traités comme certaines peaux. & R Pour 4 personnes. Bande hurlante Protecteurs des arts " MAIRE MAITRE MARMOT Solution du n° 14 093 Espèce de cruche Signe d’orage RAISON RAVIE RAVIS RAYONNANT RAYONNER REGARD REJOUI RIANT RIEUR RIGOLER RIGOLO RIRES A F N PARENT PEUPLE PLAIRE PRETRE IVRESSE Bourricot Du logis : maman VIEUX VISAGE VISITEUR N N 1 6 fait, mais ne se réalise pas toujours. Certains furent bulgares. NEVEU LEGER LESTE LURON N 9 6 1 3 Les mots croisés 2 4 3 7 HORIZONTALEMENT 1. Comptées comme bonnes. -4 2. Montée 2 pour séparer. A connu les affres du terme. - 3. Palpe. Matière pour cocotte. 5 8 4. Organisme de l’ONU. Vieille cité. - 5. Courant en Suisse. Ce qu’on 7 y jette 5 est mis au rebut. - 6. A eu droit à la décoration. Tableau. - 7. Enflammé. Telle la 8 d’avant 9 le dessert… - 8. pomme Temps d’examens. - 9. Symbole de6l’erbium. 1 Moulure demi-cylindrique. Terre ancienne. - 10. Se GAIETE GENRE GENTIL GOSSE ECOLIER EGAYER EMPLOYE ENCLIN ENFANT ENJOUE ENTRAIN 1 Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. TOUJOURS TYPES JOIES JOUEUR JUBILANT JUBILER T 9 3 4 5 MARRANT MUTIN DEPUTE DERIDER DRILLE DROLE Solution du précédent numéro 4 2 9 3 5 4 1 8 3 7 3 1 5 4 6 8 7 5 6 1 2 9 6 8 2 9 7 FARCEUR FIGURE HILARE HILARITE HUMOUR CHARME CLOWN CONTENT COPINE ! Règle du jeu délayées vendredi 18 juillet 2014 1 morceau d’escalope de 800 g, 1 boîte de pâté de foie de volaille truffé, 60 g de beurre, 1 petit verre de cognac, 1 gousse d’ail, 1 oignon, sel, poivre. Faire fendre le morceau d’escalope en deux. Envelopper le pâté dans l’escalope et ficeler comme un saucisson. Faire dorer la paupiette au beurre et la flamber au cognac. Saler, poivrer, ajouter l’ail et l’oignon. Couvrir et laisser rissoler 30 bonnes minutes en retournant. Déficeler la paupiette avant de servir. Accompagner de carottes au beurre persillées. LION (23 Juillet au 22 Août) : Exprimez vos opinions librement. Le sens de l’humour accroît votre efficacité. Agréables visites locales. Bonne journée pour vos achats. VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : Vous tomberez d’accord avec les membres de la famille. Recevoir à la maison vous apportera ce soir des joies. Certains d’entre vous recevront des cadeaux. BALANCE (23 Septembre au 22 Octobre) : Vous êtes sympathique et ferez bonne impression sur le prochain. Donnez d’importants coups de téléphone ou faites des visites. SCORPION (23 Octobre au 21 Novembre) : Bon moment pour chercher du crédit ou parler à vos conseillers professionnels. Les personnes aimées seront d’accord avec vous sur les intérêts financiers communs. SAGITTAIRE (22 Novembre au 21 Décembre) : Rentrée d’argent et gains non négligeables. Vous vous sentez bien dans votre peau et plus équilibré que jamais. Certaines démarches finiront par aboutir favorablement. CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : Les difficultés rencontrées au cours du travail seront facilement surmontées et des litiges anciens trouveront une heureuse solution. VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé- vrier) : Période de succès plutôt heureuse qui encourage l’optimisme, la confiance en soi et facilite les rapports avec les autres. Vous serez en mesure de défendre vos opinions. POISSONS (20 Février au 20 Mars) : Il semble que cette journée mette l’accent sur une question d’argent et que vous soyez bien placé pour la résoudre. Le climat affectif sera plus gai qu’à l’ordinaire. Mode 15 vendredi 18 juillet 2014 Le thème d’Hermès 2014 Télévision L’année de la métamorphose « Maison de qualité », parce que le luxe ne correspond pas à ses valeurs, Hermès a pris l’habitude, depuis quelques années, de lancer chaque mois de janvier un thème auquel se conforment toutes les forces créatrices de la maison. Créateurs, concepteurs, fabricants, artisans, communicateurs, publicitaires creusent et développent une collection inspirée d’une même idée. En été, un événement à la fois ludique et surréaliste (Hermès se flatte d’avoir dans son ADN du sport et de l’imagination) vient couronner plusieurs mois dédiés à l’exploration de cette thématique. Après « Chic, le sport » en 2013, cette année 2014 était placée sous le vocable à la fois mystique et esthétique de la métamorphose. En janvier, un petit dépliant savoureusement illustré annonçait à travers un story-board inspiré de la mythologie le thème de la métamorphose. S’en est suivie une collection qui faisait la part belle à la luxuriance végétale, à la fusion de la femme et de la nature, aux couleurs des jungles et des déserts ; et où les matières les plus nobles s’échangeaient leurs textures, les cuirs empruntant la souplesse des soies et les tissus offrant des illusions de reliefs. Pour le couronnement du thème de l’année, Hermès a organisé un événement mystérieux, tout en symboles et sortilèges, célébrant la vie en privilégiant une communion avec la nature et les astres. Au bout de quatre heures de train, un jour de grève quasi totale de la SNCF, la destination, restée inconnue des invités, se précise. On se rapproche du MontSaint-Michel que l’on atteindra en car, deux heures plus tard. L’ascension commence en direction de l’église abbatiale, près de 300 marches que l’on gravit allègrement, porté par les sonneurs bigoudens du Bagad Cap Caval et la musique tonifiante du folklore breton entre cornemuses, percussions et bombardes. L’esplanade de l’église est un enchantement en ce solstice d’été où le soleil, à 21h, non seulement refuse d’aller se coucher mais déploie sur l’immensité de la plage à marée basse une débauche de moires et d’extravagantes irisations. C’est là qu’entre en Danseur soufi au cœur du cloître de l’abbaye du Mont-Saint-Michel. scène, sans encore se montrer, le chef Olivier Roellinger, magicien des épices qui a prévu un festival d’entrées à base de dolwen (pomme de terre bretonne), d’algues et de fruits de mer. Des métamorphoses du paysage en ce très long couchant, à la prodigieuse métamorphose des aliments par un alchimiste des saveurs, Hermès est encore loin d’avoir révélé toutes ses surprises. À l’entrée de l’église abbatiale, de toutes jeunes filles « vêtues de probité candide et de lin blanc » vous présentent de petits bols en céramique qu’il faudra garder pour plus tard. Pour l’heure, les Tenores sardes occupent l’abside où résonne leur chœur polyphonique aux confins du profane et du sacré, célébrant la beauté d’une culture pastorale universelle dans laquelle s’invite le chanteur Epi de Mongolie dont le chant Khöömii et le son de la vièle-cheval s’intègrent avec un naturel surprenant aux accents méditerranéens des premiers. De l’église, on se dirige vers le cloître, dans cette aile de l’abbaye si bien nommée « la Merveille ». Entouré de roses de damas et planté d’aromates et de plantes médicinales, le cloître est ouvert par trois côtés sur l’immensité de la mer. Au milieu du jardin danse un derviche tourneur qui célèbre à sa manière la beauté cosmique. Du cloître, toujours portant les bols, on s’engage dans le réfectoire où Roellinger va célébrer la métamorphose par un rituel initiatique. Les « fées » se dirigent vers les invités avec des brocs et leur versent un premier bouillon dit « de la naissance » : une eau pour laver son âme à base d’algues et de thé vert, et une pointe d’acidité. Pendant ce temps on assiste, au son du luth pipa de la virtuose Lingling Lu, à la prestation de Bian Lan de l’une des plus grandes écoles d’opéra du Sichuan qui pratique une danse caractérisée par une technique de changements de masques qui tient de la prestidigitation. Encore une métamorphose, tandis que Roellinger poursuit le service des bouillons avec les trois étapes de la vie qui suivent la naissance : après l’enfance et l’adolescence, l’âge adulte et enfin la maturité. Le lendemain, l’initiation se poursuivra sur la baie du Mont-Saint-Michel où l’on découvrira les métamorphoses de la terre, de la faune et de la flore quand l’eau se retire puis revient, sachant que cette région est celle où se déroulent les plus grandes marées d’Europe et que la mer y remonte, selon l’adage, à la vitesse d’un cheval au galop. Une image qui parle sans aucun doute à Hermès qui compte l’art équestre comme une composante essentielle de son identité. Dernière métamorphose, la chair des agneaux de prés salés repus de salicorne, récompense d’un spectaculaire barbecue après une longue marche sur la grève. C’est au cours de cette pause savoureuse que l’on apprend qu’il a plu tout le mois et que ces deux jours d’ensoleillement exceptionnels faisaient eux aussi partie des sortilèges d’Hermès. À Xavier Bailly, administrateur de l’abbaye du Mont-Saint-Michel et hôte de cet événement, qui expliquait que les signes gravés sur les dalles de l’esplanade étaient Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve. Chaînes locales LBCI 07:00 Infos 08:30 Mind Your Language 09:00 La Boutique 10:00 Nharkoum Saïd 11:30 Bouab el-Rih 12:30 Ghazl el-Banet 13:30 Saheb el-Saãda 14:30 Infos 15:00 Bab el-Hara 6 15:50 Bouab el-Rih 16:40 Ghazl el-Banet 17:30 Saheb el-Saãda 18:50 Al-Haka’eb 19:53 Journal 20:30 Bab el-Hara 6 21:30 Al-Ekhwa 23:00 Saheb el-Saãda 23:30 Infos. Future TV Les Tenores sardes et le chanteur Epi de Mongolie dans l’abside de l’église abbatiale. les signatures des compagnons maçons ayant contribué à la construction de l’édifice, Ménéhould du Chatelle, directrice du patrimoine culturel d’Hermès, confiait que les artisans de la maison ont eux aussi un poinçon secret qu’il leur arrive d’apposer sur certains articles. Cette conversation en apparence anodine achevait de donner une cohérence à cet événement qui plaçait Hermès au cœur de toutes les métamorphoses de l’homme et du monde en ce siècle de grandes transitions. Où l’on comprend aussi que la différence entre luxe et qualité, c’est ce supplément de culture autant que d’âme. F.A.D. TF1 La cérémonie des bouillons orchestrée par le chef Olivier Roellinger. Élie Saab tout en lumière le souvenir d’un moment volé dans un palais. Un imprimé couvert de pétales se pique de broderies pointillistes qui pétillent de lumière. Des silhouettes rosées, vaporeuses dans leurs volumes de tulles rebrodés au fil, contrastent à leur tour avec des robes noir de jais. Comme une apparition, une robe en satin duchesse blanc dissimule un fourreau en tulle brodé de perles nacrées. Se détachant comme des touches de couleurs franches, de précieuses fourrures s’enrubannent autour des décolletés tandis que des minaudières sculptées de fleurs habillent délicatement les poignets. Partout où le regard se pose, l’effervescence des perles rondes, des reflets étincelants et cristaux facettés dialoguent. Comme si la lumière s’était faite fleur, la robe de mariée ivoire, rebrodée au fil de soie, apparaît comme une aube doublée de volutes. ont transformé leurs lions, tigres et ours en créateurs de mode : ils les ont laissés se faire les dents et les griffes sur du denim, résultat : des jeans au « look destroy » du meilleur effet. Des jeans déchirés par des lions à Tokyo. Les créations de ces stylistes d’un genre un peu particulier sont actuellement exposées par le zoo, au nord de Tokyo, sous la marque, ou plutôt la griffe « Zoo Jeans ». « On avait enveloppé des vieux pneus et divers objets avec ce tissu, ensuite on a jeté tout ça dans les enclos, et les animaux ont sauté dessus, raconte le directeur du zoo, Nobutaka Namae, un peu surpris de la résistance de cette toile au vu du traitement infligé par ses pensionnaires. Ce denim était plus solide qu’on pensait et finalement il Photo: AFP a été artistiquement détruit. » Les bouts de tissus copieusement lacérés à coups de dents et de griffes ont ensuite été récupérés et utilisés pour fabriquer deux jeans. « Œuvre » des lions et des tigres, ces deux pantalons ont été mis aux enchères sur Internet et le produit de la vente sera reversé au zoo et à l’organisme international de protection des animaux WWF. La semaine suivante, le jean « créé » par le tigre avait atteint 121 000 yens, soit environ 875 euros. (Source : AFP) 18:00 Quatre mariages pour une lune de miel 20:00 Au pied du mur 21:00 Journal 21:55 Divertissement Secret Story 00:30 Ce soir, tout est permis avec Arthur. France 2 15:55 Tour de France en direct 19:50 N’oubliez pas les paroles 21:00 Journal 21:45 Les petits meurtres d’Agatha Christie 23:30 Les petits meurtres d’Agatha Christie. France 3 18:30 Slam 19:10 Questions pour un champion 20:00 Le 19/20 21:15 Plus belle la vie 21:45 Thalassa: Bretagne 23:40 Frères d’armes. M6 18:35 Les reines du shopping 19:50 100% Mag 20:45 Le 19.45 21:05 En famille 21:50 Série Bones 23:40 Série Bones. Arte Robes de la collection Élie Saab haute couture 2014-2015. Des lions stylistes dans Inauguration Le vaisseau de verre de la Fondation un zoo japonais Louis Vuitton ouvert en octobre Customisation Les dirigeants d’un zoo japonais Huit ans après le lancement officiel du projet, la Fondation Louis Vuitton sera inaugurée le 20 octobre dans le bois de Boulogne à Paris : enveloppée dans un grand nuage de verre conçu par l’architecte Frank Gehry, elle sera dédiée à la création artistique contemporaine. Bernard Arnault, le PDG de LVMH, numéro un mondial du luxe, a tenu à en faire l’annonce lui-même, dimanche sur TF1. La fondation sera ouverte aux visiteurs gratuitement pendant trois jours le week-end suivant l’inauguration. L’ouverture au public, dans des conditions classiques, se fera le 27 octobre. Bernard Arnault a choisi d’inaugurer ce nouveau lieu artistique juste avant l’ouverture de la Fiac (Foire internationale d’art contemporain) qui se tient du 23 au 26 octobre à Paris. « Nous allons exposer des collections qui appartiennent pour partie déjà à la fondation, une partie de mes collections et puis nous aurons aussi des expositions temporaires pour lesquelles nous ferons travailler des artistes contemporains », a déclaré Bernard Arnault. « Certains vont réaliser des œuvres spécialement pour la fondation, a-t-il dit. Je serai assez impliqué dans les choix. » Situé en lisière du Jardin d’acclimatation, géré par LVMH, le bâtiment de la Fondation Louis Vuitton, construit sur un ancien bowling, a une surface de 11 700 m2. Posé dans la verdure, ce grand vaisseau aux voiles de verre « gonflées par l’esprit de Paris » est à la fois « lyrique, expressif, grandiose et poétique », a déclaré Jean-Paul Claverie, conseiller de Bernard Arnault. Le corps central est enveloppé dans douze voiles de verre, qui apportent de la transparence et jouent sur les reflets. Avec les verrières, le bâtiment dépasse les 40 mètres de haut. Un cadeau du groupe à Paris « Le bâtiment de Frank Gehry a une forte créativité, mais il s’intègre de façon harmonieuse à son environnement boisé », estime Jean-Paul Claverie. Soutenu par la ville de Paris, le projet avait suscité la protestation d’associations de riverains qui avaient obtenu en janvier 2011 l’annulation du permis de construire du bâtiment par le tribunal administratif de Paris. Les députés UMP et PS avaient alors donné un coup de pouce à la Fondation Vuitton en la déclarant d’utilité publique, ce qui a permis la poursuite de sa construction. « Les recours, on les a oubliés », déclare Jean-Paul Claverie. L’homme d’affaires François Pinault, grand rival de Bernard Arnault, a ouvert depuis 2005 sa propre fondation au Palazzo Grassi de Venise, après avoir renoncé à l’implanter sur l’île Seguin (Boulogne-Billancourt) à la suite de lenteurs administratives. Il dispose depuis 2009 d’un autre espace d’art contemporain à la Pointe de la Douane de Venise. La Fondation Louis Vuitton Vue de la Fondation Louis Vuitton. Photo DR OTV 08:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum 12:30 Kass wa Aalam 14:15 Infos 14:45 Layali el-Ounss 16:30 Journal arménien 17:00 Kazadoo 17:45 Aa Nar Latifé 18:45 Daniella 19:45 Journal 20:30 Layali el-Ounss 22:00 Kass wa Aalam 23:00 Dehki Min el-Alb 23:30 Infos. MTV 07:20 Revue de presse 08:00 Infos 09:15 MTV Alive 12:25 Clinic 14:00 Infos 15:00 Beyrouth el-Yaoum 16:00 Mini-studio 16:30 @ MTV 18:30 Spécial Mondial 19:52 Journal 20:45 Feuilleton Law 21:45 Aachra Aabid Zghar 23:00 Wala Tehlam 23:30 General View 00:00 Infos. Chaînes câblées Semaine de la haute couture Révélant le savoir-faire des ateliers de la Maison Élie Saab, les broderies se découvrent au fil de cette collection haute couture comme une variation d’effets lumineux : des faisceaux de paillettes argentées laissent place à des perles rondes qui coulent avec allégresse. Dans un clair-obscur, l’opulence des lustres et les colonnes surmontées de chapiteaux sculptés évoquent la grandeur d’un palais parisien. Comme échappés de reflets kaléidoscopiques des lustres, bustiers et tailles cuivrées rayonnent d’éclat bleu glacier. Des lueurs bleu nuit et eau de Nil scintillent comme l’aurore. Des nuances de teintes pivoine et rouge carmin relayent des broderies tels des bijoux bicolores. À mesure que les dégradés enveloppent les silhouettes dans des jeux de lumière, la vision des couleurs s’altère comme dans un songe, laissant 07:30 Akhbar el-Sabah 08:00 Infos 08:15 Akhbar el-Sabah 09:00 Infos 09:15 Kalam Beyrouth 10:00 Infos 10:15 Aalam el-Sabah 11:00 Infos 11:15 Aalam el-Sabah 12:45 La prière du vendredi 13:30 Ossass el-Hayawan Fi el-Coran 14:00 Eh Bass Bass 14:30 Mood Min el-Dehek 15:00 Infos 16:00 Aajãeb al-Ossass Fi el-Coran 16:30 Taouk el-Banat 17:30 Kalam Aala Warak 18:30 Eh Bass Bass 19:00 Kheyr el-Kalam 19:30 Journal 20:30 Taouk el-Banat 21:30 Kalam Aala Warak 22:30 Mood Min el-Dehek 23:30 Khalli el-Sahra Enna 00:30 Eh Bass Bass 01:00 Taouk el-Banat 02:00 Kalam Aala Warak 03:00 Kheyr el-Kalam 03:30 Le Coran 06:00 W Rachet Meleh. 18:20 Xenius 20:40 Alzheimer 20:45 Arte journal 21:50 Téléfilm L’Assassin idéal 23:25 Documentaire Orages et sécurité aéronautique 01:10 Court-circuit. TV5 Monde Europe est une fondation d’entreprise et non une fondation personnelle comme celle de François Pinault, même si Bernard Arnault est lui aussi collectionneur. L’investissement annoncé était de 100 millions d’euros. Mais le projet a nécessité beaucoup d’innovations techniques. « Le bâtiment respecte le geste de Frank Gehry. C’est là que l’on reconnaît un véritable mécène : il donne les moyens à l’artiste d’aller au bout de son rêve », souligne Bernard Claverie, sans préciser le montant des travaux. La fondation versera une redevance à la ville de Paris car le terrain fait l’objet d’un bail emphytéotique de 55 ans. Cinq ans s’étant déjà écoulés depuis la signature, « dans 50 ans, le bâtiment reviendra à Paris. C’est un cadeau du groupe à Paris et aux Parisiens », considère Bernard Claverie. Le groupe dévoilera à l’automne la programmation de la fondation pour l’ouverture. Pour le moment, elle se contente d’annoncer une exposition inaugurale célébrant le bâtiment de Frank Gehry, qui sera concomitante avec une exposition sur l’architecte au Centre Pompidou. (Source : AFP) 08:50 Télématin 09:00 Le journal de RadioCanada 09:26 TV5 Monde le journal 09:38 64, rue du Zoo 09:50 Pok et Mok 09:57 Tendres agneaux 09:59 Dofus 10:11 Foot de rue 10:35 Flash 10:37 Silence, ça pousse! 11:04 Destination week-end 11:30 New York – New York 11:57 Flash 11:59 Dans la peau d’un chef 12:45 Plus belle la vie 13:10 Flash 13:12 À la di stasio 13:39 Nus et culottés 14:33 Le journal de la RTBF 15:06 Les limiers 15:57 Les limiers 16:48 Dans la peau d’un chef 17:32 Questions pour un champion 18:00 Flash 18:02 Les femmes 19:00 64’ Le monde en français - 1re partie 19:23 Le journal de l’économie 19:32 L’invité 19:41 Échappées belles 21:13 Itineris 21:30 Le journal de France 2 21:56 Le film du Tour 22:06 Boulevard du Palais 23:34 Habitat 07 – Les compagnons du rebut global 00:00 Le journal de la RTS 00:27 TV5 Monde le journal d’Afrique 00:45 L’invité 00:58 Un autre monde 02:36 Le point 03:30 TV5 Monde le journal 03:54 Bye-bye la Suisse 3. TV5 Monde Orient 09:01 Télématin 09:21 Télématin 10:06 TV5 Monde le journal 10:19 Les peuples des montagnes 10:33 Chroniques d’en haut 11:00 Flash 11:02 Une brique dans le ventre 11:29 Les escapades de Petitrenaud 12:00 TV5 Monde le journal 12:14 Plus belle la vie 12:38 Einstein 13:05 Flash 13:07 Des chiffres et des lettres 13:38 Flash 13:40 Tout le monde veut prendre sa place 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 Le film du Tour 15:10 Tour de France 2014 18:30 Le beau vélo de Ravel 18:59 Questions pour un champion 19:30 64’ Le monde en français – 1re partie 19:53 Le journal de l’économie 20:00 64’ Le monde en français – 2e partie 20:20 L’invité 20:30 64’ L’essentiel 20:34 Passe-moi les jumelles 21:30 Le journal de France 2 21:57 Le film du Tour 22:04 Le plus grand cabaret du monde 00:00 TV5 Monde le journal d’Afrique 00:21 Le journal de la RTS 00:51 Le journal de l’économie 01:02 Libre échange 02:12 Stephan Eicher au Montreux Jazz Festival 03:14 TV5 Monde le journal 03:36 Le journal de l’économie 03:40 Le point. Radio Liban 96,2 FM 07:00 RFI En direct 10:00 RL Libre cours 11:00 RL Flâneries matinales 12:00 RL Rush Hour 13:00 RL Journal 13:30 RFI En direct 14:00 RL C’est encore mieux l’après-midi 15:00 RL L’heure blonde 16:00 RFI Info en direct 16:10 RL Carrefour du jazz 17:00 RL Vous avez dit musique 18:00 RL Mon manège à moi 19:00 RL Journal 19:10 RFI En direct 20:00 RL Ruptures 21:00 RL Wild Thing 22:00 RL Programme arménien 22:30 RFI Le fil musical. 16 Ici et ailleurs Séparer le bon grain de l’ivraie, à la française ! vendredi 18 juillet 2014 Le dessin de pinter Gastronomie Au pays des plaisirs de la table, un label pour valoriser le « fait maison ». En France, où la gastronomie figure au patrimoine culturel immatériel dressé par l’Unesco, la réputation de la bonne chère appréciée dans le monde entier a motivé un nouveau décret pour séparer le bon grain de l’ivraie : le « fait maison » versus les plats industriels. Dans un pays où l’on ne badine pas avec les plaisirs de la table et où la sortie de guides culinaires s’élève au rang d’événement médiatique, le label « fait maison » est entré en vigueur cette semaine pour valoriser le savoir-faire des restaurateurs et éclairer le client sur le contenu de son assiette. « Le label ne répond pas à tous les problèmes, mais c’est une bataille de gagnée : cela permet de distinguer les restaurateurs qui font du réchauffage de sous-vide de ceux qui cuisinent », juge Stéphane Cordier, associée fondatrice du restaurant Medi Terra Nea à Paris, dont la carte célèbre les produits du terroir méditerranéen. Côté consommateurs, certains doutent de l’efficacité du décret gouvernemental. « Je pense que les restaurateurs vont utiliser des moyens détournés pour continuer leurs pratiques. Le label fait aussi croire, à tort, que ça va révolutionner le contenu de nos assiettes », relève Nathalie Dadue (34 ans), attablée à une brasserie parisienne. Lors de la présentation de sa réforme, la secrétaire d’État française au Commerce et à la Consommation, Carole Delga, avait expliqué que son texte avait pour but « la reconnaissance de l’acte de cuisiner », d’un « savoir-faire par rapport à une cuisine d’assemblage, en donnant au consommateur une information simple et fiable ». Désormais, les plats entièrement élaborés sur place à partir de produits bruts n’ayant subi aucune modification (chauffage, marinage, assemblage) seront mis en avant, à l’inverse de plats en kits fournis par l’industrie agroalimentaire. Pour bénéficier du label, les restaurateurs français doivent indiquer de façon visible la mention suivante : « Les plats faits maison sont élaborés sur place à partir de produits bruts. » Doit aussi figurer un logo, composé d’une casserole dûment chapeautée du toit d’une maison. Une fois L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 [email protected] Administration Fax 05/454201 [email protected] Rédaction Fax 05/957444 [email protected] Carnet, petites annonces Tél. Fax 05/454108 Régie publicitaire - Pressmedia Tél. 01/577000 - Fax 01/561380 ces principes posés, le décret poursuit en détail leurs implications culinaires... parfois inattendues. Du congelé... Selon le décret, « peuvent entrer dans la composition d’un plat fait maison les produits qui ont été réceptionnés par le professionnel épluchés – à l’exception des pommes de terre –, pelés, tranchés, coupés, découpés, hachés, nettoyés, désossés, dépouillés, décortiqués, taillés, moulus ou broyés » ; mais aussi « fumés, salés, réfrigérés, congelés, surgelés », ou encore « conditionnés sous vide ». À l’exception des frites surgelées – pour éviter une révolution en apposant le label « fait maison » aux fast-food –, les autres produits surgelés pourront donc bénéficier du label. Stéphane Cordier relativise l’autorisation de légumes prétaillés ou de viande congelée. « Certains produits doivent être surgelés car il sont très saisonniers : des produits comme la pata negra (charcuterie issue de porcs ibériques) correspondent à une période d’abattage une fois par an, après la chute des glands à la fin de l’automne, et si l’on veut en avoir au menu toute l’année, on doit la surgeler ». Les légumes prétaillés, tels les concombres en brunoise qu’il achète, permettent aussi de gagner du temps et de baisser les charges, ajoute-t-il. Pour bénéficier du label, comme l’établissement Le Mesturet, les restaurateurs français doivent indiquer de façon visible la mention suivante : « Les plats faits maison sont élaborés sur place à partir de produits bruts. » Doit aussi figurer un logo, composé d’une casserole dûment chapeautée du toit d’une maison. En cuisine, cette aide s’affaire à préparer les plats qui seront servis sous le label « fait maison ». Toutefois, certains consommateurs doutent de l’efficacité du décret gouvernemental et beaucoup de chroniqueurs culinaires ont du mal à avaler la pilule. Cependant, pour les contrevenants, la note sera salée. Dur à avaler... Certains, comme J.P. Géné, chroniqueur culinaire dans le magazine M du quotidien Le Monde, ont du mal à avaler la pilule. « Fait maison, décret bidon », tancet-il dans son dernier billet. « En découvrant le décret, j’ai compris que la messe était dite et que les lobbys de l’agroalimentaire avaient eu gain de cause : tous les produits bruts congelés pourront figurer dans un plat fait maison à l’exception des frites surgelées », regrette-t-il. La mention « fait maison » fera l’objet de contrôles à compter du 1er janvier 2015. Et en cas de tromperie sur la marchandise, l’infraction sera passible d’une amende pouvant grimper jusqu’à 300 000 euros ou deux ans de prison... Une note salée ! (Source : AFP) Disparition Johnny Winter est mort, le blues a les « bleus »... Le guitariste et chanteur de blues américain Johnny Winter, une des légendes de Woodstock, est décédé mercredi à Zurich en Suisse à l’âge de 70 ans, selon une annonce faite hier sur sa page Facebook officielle. « (...) Sa femme, sa famille et les membres de son groupe sont bouleversés par la perte d’un être aimé et d’un des plus grands guitaristes du monde », indique un court communiqué. La police cantonale de Zurich a confirmé que le chanteur avait été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel de Bulach, une petite ville au nord de Zurich, proche de l’aéroport, dans la nuit de mardi à mercredi. « Le ministère public a ordonné une autopsie pour déterminer les causes de la mort, mais selon les premiers éléments de l’enquête, il semble que ce décès s’explique par des raisons médicales et aucun indice ne fait état de l’implication d’un tiers », a déclaré un porte-parole de la police cantonale. Johnny Winter, albinos au corps recouvert de tatouages, était considéré comme l’un des meilleurs joueurs de blues au monde, lorsqu’il était au sommet de sa carrière. De son vrai nom John Dawson Winter III, il était né le 23 février 1944 à Beaumont, au Texas. Son père exploitait une plantation de coton. Il a commencé à l’âge de cinq ans à jouer de la clarinette puis plus tard de l’ukulélé et, enfin, de la guitare. Avec son frère cadet de trois ans, Edgar, qui comme lui était albinos, il a fondé son premier groupe. Il a tenté sa chance à Chicago puis est vite rentré dans son Texas natal. Le musicien a percé grâce à un article très élogieux paru dans la revue Rolling Stone en 1968, où il était qualifié d’homme le plus électrisant, à côté de Janis Joplin. « Imaginez un albinos qui louche et pèse 65 kilos, jouant de la guitare de manière extraordinairement coupante et en balançant de longs cheveux », avait écrit le magazine. Après le festival de Woodstock, Johnny Winter a été obligé de s’arrêter plusieurs années en raison de ses problèmes de drogue. Il a ensuite repris sa carrière en 1973. Sa silhouette fragile, presque brisée, contrastait sur scène avec une voix rauque, toute en force. Il devait démarrer une tournée américaine au mois d’août et publier le 2 septembre un nouvel album, Step Back, avec de prestigieux invités comme Ben Harper, Eric Clapton ou encore Dr. John. (Source : AFP) Diego Tuson/AFP Le 18 juillet dans l’histoire La France, un pays où l’on ne badine pas avec les plaisirs de la table et où la sortie de guides culinaires s’élève au rang d’événement médiatique. Photos Miguel Medina/AFP Interdit aux nudistes ! Patrimoine Le site de Machu Picchu au Pérou ouvrira désormais le soir pour les touristes. Président-directeur général Michel EDDÉ Administrateur délégué Nayla de FREIGE Éditorialiste Issa GORAIEB Rédacteur en chef Nagib AOUN Rédacteurs en chef adjoints Abdo CHAKHTOURA (directeur responsable) Gaby NASR Secrétaire général de la rédaction Michel TOUMA (directeur responsable) Liban Élie FAYAD Tilda ABOU RIZK Culture Maria CHAKHTOURA International Antoine AJOURY Économie Rana ANDRAOS Sports Makram HADDAD Rédaction Web Émilie SUEUR Directeur financier Georges CHAMIEH Informatique Ghassan KHNAISSER Département technique Fady SAAIBY Yehya HAMDAN En vertu du décret, dans la composition d’un plat « fait maison » peuvent aussi entrer : les salaisons, saurisseries et charcuteries, à l’exception des terrines et des pâtés. Les fromages, les matières grasses alimentaires, la crème fraîche et le lait, le pain, les farines et les biscuits secs, les fruits secs et confits. Mais aussi les abats blanchis, la levure, le sucre, la gélatine, la pâte feuilletée crue et – sous réserve d’en informer par écrit le consommateur – les fonds blancs, bruns et fumets, précise le texte. Symbole de la magnificence inca et classée depuis 1983 par l’Unesco, la citadelle de Machu Picchu, joyau touristique du Pérou, date du XVe siècle quand était vénéré le soleil. Les horaires de visite du Machu Picchu seront prolongés en soirée d’ici à la fin de l’année, mais le naturisme restera interdit dans la citadelle préhispanique, a annoncé la ministre péruvienne de la Culture, Diana Alvarez Calderon. Joyau touristique du Pérou, le site ne recevra toutefois pas plus que les 3 000 visiteurs par jour actuels, a précisé la ministre dans le cadre de l’annonce de mesures visant à améliorer l’accueil des touristes. « Machu Picchu est beau l’après-midi, surtout au crépuscule », a souligné Mme Alvarez Calderon, sans donner d’indication sur les nouveaux horaires d’ouverture alors que les lieux ne disposent d’aucune alimentation électrique. Ces annonces font suite à l’inscription du « Chemin de l’Inca » au patrimoine culturel de l’humanité de l’Unesco. Voie royale millénaire, le « Chemin de l’Inca » (Qhapaq Ñan) relie aujourd’hui le Pérou, le Chili, la Colombie, l’Équateur, l’Argentine et la Bolivie dans un entrelacement de routes construites sur une période de 2 000 ans et culminant parfois à plus de 5 000 mètres d’altitude. Un tronçon de ce chemin mène au Machu Picchu. Quant au naturisme, « cela n’est pas possible », a soutenu Mme Alvarez Calderon, écartant toute éventualité d’assouplir la règle édictée en mars quand des visiteurs étrangers ont commencé à déambuler ou méditer nus dans les ruines. « Machu Picchu est un sanctuaire religieux », a-t-elle rappelé. Symbole de la magnificence Inca et classée depuis 1983 par l’Unesco, la citadelle de Machu Picchu date du XVe siècle, quand était vénéré le soleil. (Source : AFP) 1900 : naissance de l’écrivaine française Nathalie Sarraute (morte le 19 octobre 1999). 1917 : naissance du chanteur français Henri Salvador (mort le 13 février 2008). 1918 : naissance de Nelson Mandela (mort le 5 décembre 2013). 1923 : naissance de la comédienne française Maria Pacôme. 1925 : Adolf Hitler publie Mein Kampf. 1933 : naissance de l’acteur et cinéaste français Jean Yanne (mort le 23 mai 2003). 1936 : début de la guerre civile en Espagne. 2013 : la ville américaine de Detroit se déclare en faillite.