Gaza sous une pluie de bombes par air, mer et terre - L`Orient

Transcription

Gaza sous une pluie de bombes par air, mer et terre - L`Orient
ABONNEMENT
Pékin participera à des
exercices militaires... avec
Américains et Australiens
Examens officiels
Sans bac, pas
d’université pour
45 000 élèves
L’armée chinoise va pour la première fois prendre part
à des manœuvres militaires d’infanterie avec les forces
australiennes et américaines en octobre prochain, a
annoncé le Pentagone hier. Ces manœuvres conjointes,
qui se tiendront dans le nord de l’Australie, sont un pas de
plus dans le renforcement des relations de Washington et
Canberra avec l’Armée populaire de libération, ont indiqué
des responsables.
Page 4, l’article d’Anne-Marie EL-HAGE
vendredi 18 juillet 2014 | N°14094
Quotidien libanais d’expRession française
www.lorientlejour.com | 2000 L.L.
Diplomatie Page 10
Conflit Page 11
Les alliances américaines à
l’épreuve des turbulences mondiales
Les forces irakiennes repoussent une offensive de l’EI
contre Amerli, le régime syrien impuissant à Palmyre
Aujourd’hui
Liban
Le dossier
présidentiel en
veilleuse pour
quelques mois
Page 3, l’article
de Scarlett HADDAD
Culture
Achetée online,
l’œuvre d’art
virtuelle devient
réelle
Page 6, l’article de
Maya GHANDOUR HERT
Économie
Éconerf
Chaud et crade
Page 8, l’article
de Rana ANDRAOS
Finances
Ali Hassan Khalil :
On ne règle pas
un problème en
reproduisant les
erreurs passées
Page 8
Immobilier
Hady Abou Assaly,
ou pourquoi il faut
investir au Liban
Page 8
Gaza sous une pluie de
bombes par air, mer et terre
Face au rejet par le Hamas
du plan égyptien, Israël
lance son opération terrestre
l Le Caire critique
sévèrement le mouvement
islamiste qui « aurait pu
sauver des dizaines de vies »
l Trois extrémistes juifs
inculpés pour le meurtre
de Mohammad Abou
Khdeir Page 11
l
Une boule de feu dans le ciel de Gaza, peu après le début de l’offensive israélienne.
Qui a abattu le Boeing de la Malaysia
Airlines dans le ciel ukrainien ?
International
Conflit
Les sanctions
contre Moscou font
monter la tension
Page 10
Pakistan
Quand l’offensive
militaire prive
Gulzar, père de 36
enfants, d’une
4e épouse...
Les autorités rebelles ont annoncé que les corps des victimes seraient transportés à Donetsk et qu’elles comptaient envoyer les
boîtes noires de l’avion pour expertise à Moscou.
Dominique Faget/AFP
Festival
Page 10
Terrorisme
Quatorze soldats
tués : la pire
attaque de
l’histoire de
l’armée tunisienne
Marcel Khalifé a ramené
son oud à Byblos
Page 11
Ciné/Expos/Spectacles 6
Carnet 7
Bourse 8
Petites annonces 9
Météo 12
Horoscope, jeux 14
Télévision 15
BEYROUTH
min.
max.
23° / 32°
Photo AFP
Il est rentré, le virtuose du oud, le fils de Amchit. À Byblos, devant
les gradins combles près du port, accompagné de plus de 140
musiciens et choristes, il a chanté hier une nouvelle fois Rita, la
patrie, la résistance, l’amour, l’enfance, le pain de sa mère. Un
concert qui a retenti comme une prière signée Marcel Khalifé... et
tout Jbeil a prié.
B. M.
Billet
Calife grognon
par Gaby Nasr
De la même manière qu’il n’y a pas de fumée
sans feu, il n’y a pas d’islamiste sans barbe. Il est
fascinant de constater comment il suff it parfois
d’une paillasse faciale bien fournie, de quelques
mugissements pseudo-théologiques et d’une
camarilla de secoués, hauts placés sur l’échelle de
Richter, pour ramener un pays 200 ans en arrière.
Le nouveau polichinelle panarabe a cette fois pour
nom : Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Badri, dit
Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qourashi
(que le dernier ferme la porte !)... Spécimen éculé
de cheikh grognon, le « Calife à la Rolex » noie
la masse sunnite sous les oukases et les interdits.
C’est un excité comme seul le monde arabe peut
en produire, guignol au dernier degré. El-Qaëda
en comparaison, c’est le Club Med et Ayman
Zawahiri, un gai luron.
Perché sur sa chaire, Abou Bakr gouverne par le
verbe. Pour lui, toute femme est une bombe sexuelle
en puissance. Comme il ne peut pas interdire le sexe
féminin, cet homme simple a développé une théorie
lumineuse : « Elles ne pensent qu’à ça ! » Alors il les
a bâchées et claquemurées, sous la surveillance de
papa, du frérot ou du cousin... Pour le reste, la liste
des péchés est aussi longue que le mandat qu’il s’est
généreusement octroyé : la télé, la musique, Astérix
et Obélix, la drague, les roulements de pelle... Bref,
c’est un homme qui respire la joie de vivre. Ben
Laden, réveille-toi, ils sont devenus fous !
Pourtant, il n’est pas plus mauvais qu’un autre,
Ibrahim 1er. Respectueux de l’exception culturelle
de la région, il est venu au pouvoir à la force du
poignard. Jusque-là, il a égorgé et crucif ié plus qu’il
n’a distribué de tablettes numériques, mais bon,
c’est en Irak que ça se passe, pas au bal de la CroixRouge de Monaco. Demi-dieu exotique et maître
bouffon, il mènera pour sûr son califat à grandes
enjambées à travers le troisième millénaire.
Miracle : en quelques semaines, il aura réussi le tour
de force de rendre le Baas syrien et le Hezbollah
éminemment sympathiques.
Catastrophe
Patrimoine
Un Boeing 777
Une collection privée
de la Malaysia
Airlines et
dévoile 66 stèles
transportant près
funéraires phéniciennes...
de 300 personnes
Page 5, l’article de May MAKAREM
s’est écrasé
hier dans l’Est
ukrainien, abattu
par un missile.
Séparatistes et
loyalistes s’accusent
mutuellement
d’être à l’origine du
drame. Page 10
Nouvelle « feuille
de route » de Hariri ?
Le chef du courant du Futur, Saad Hariri, lancera
peut-être ce soir une nouvelle feuille de route,
à l’occasion du grand iftar annuel offert par son
courant, annoncent ses proches. Déverrouiller les
institutions en serait l’une des étapes, comme le
laisse penser la prometteuse réunion, hier soir au
ministère des Finances, de Ali Hassan Khalil avec
Nader Hariri, chef de cabinet de l’ancien Premier
ministre, et Waël Abou Faour.
Page 2 et 3, nos informations et l’article de Fady NOUN
Le collectionneur Jawad Adra exhume des pépites de
l’archéologie phénicienne qui dormaient dans ses réserves :
66 stèles funéraires affichant un grand âge, premier millénaire
avant J.-C., et une même origine géographique, le Liban-Sud.
Un trésor d’autant plus précieux que seulement une centaine de
ces pierres tombales ont été découvertes à ce jour, alors que les
stèles puniques se comptent par milliers.
2
Liban
vendredi 18 juillet 2014
La situation
L’éclairage Sommes-nous à la veille
d’une percée politique ?
Fady NOUN
Après des semaines de verrouillage du gouvernement et
du Parlement, la vie politique
semble sortir de sa léthargie
avec des prises de position
surprenantes, comme celle de
Marwan Hamadé estimant
que le courant du Futur avait
fait trop de concessions à ses
adversaires politiques ; ou encore les efforts de Tammam
Salam pour empêcher que la
foire d’empoigne sur le poste
de doyen de la faculté de médecine de l’Université libanaise
ne se tienne en plein Conseil
des ministres, ce qui l’a conduit
à renoncer, hier, à le réunir. Et
ce alors que plus de 45 000 élèves attendent que leurs épreuves soient corrigées et leurs
notes remises, pour confirmer
leurs inscriptions universitaires
au Liban et à l’étranger (voir
page 4).
Un élément supplémentaire de nouveauté, peut-être
déterminant pour la suite des
événements, sera apporté par
Saad Hariri à l’occasion du
grand iftar que donne le courant du Futur ce soir. Dans
les milieux proches du chef de
cette formation, on parle d’une
« percée politique », d’une initiative comparable à celle qui
avait précédé la formation du
gouvernement de Tammam
Salam, quand son courant
avait finalement accepté que
ses ministres siègent aux côtés
de ceux d’un Hezbollah embourbé en Syrie.
L’intitulé de cette initiative, inspirée du slogan « Liban
d’abord », dont le courant du
Futur a fait son heureuse devise, serait « Présidence d’abord »
et pourrait déboucher, presque
deux mois après l’expiration du
mandat de Michel Sleiman, le
25 mai dernier, à un compromis.
Coïncidence ou décision
intentionnelle, le bureau de la
Chambre a invité hier les députés à une nouvelle session
électorale présidentielle, mercredi prochain. Mais il est peu
probable que cet appel débouchera véritablement sur une
séance de vote, et non sur un
défaut de quorum comme cela
se produit depuis presque deux
mois.
Selon l’agence al-Markaziya,
citant une source du Futur, le
discours de M. Hariri établira
une sorte de « feuille de route »
devant sortir le Liban de son
immobilisme par une ouverture en direction du Courant
patriotique libre et de Nabih
Berry. Dans son discours, M.
Hariri s’adresserait aussi à sa
base électorale pour l’exhorter à résister à la tentation de
l’extrémisme et appellerait de
nouveau la classe politique
à respecter la déclaration de
Baabda.
Ces indiscrétions sur la te-
Les Occidentaux planchent sur une
nouvelle liste de trois présidentiables
M. Hariri tiendra ce soir un discours très attendu.
neur du discours de M. Hariri
ont été rapportées par des personnalités qui ont participé aux
concertations qui se sont tenues
récemment dans la capitale
saoudienne, et dont les orientations ont été de déverrouiller
le Conseil des ministres et le
Parlement, et de permettre de
nouveau à ces institutions de
fonctionner, en attendant une
élection présidentielle qui se
tiendrait « le plus rapidement
possible », ce qui pourrait signifier des semaines, voire des
mois.
Ces mêmes sources ont annoncé hier que le chef de cabinet de Saad Hariri, Nader Hariri, doit rencontrer le ministre
des Finances, Ali Hassan Kha-
lil, et Waël Abou Faour, « dans
les 24 heures », pour s’entendre
sur le moyen de redémarrer les
institutions. En fait, il n’a pas
fallu attendre si longtemps, et
un flash d’information diffusé
hier à une heure avancée de la
soirée a annoncé que la réunion
était en cours au ministère des
Finances. On en saura plus
aujourd’hui.
Des propos convergents ont
par ailleurs été attribués au ministre de l’Information, Ramzi
Jreige, qui a affirmé que « le
blocage du Conseil des ministres n’accélérera pas l’élection
d’un nouveau président de la
République ».
Mais alors qu’est-ce qui
provoquera ce miracle ? Cer-
tainement pas les remontrances morales que lance, chaque
fois que l’occasion lui en est
donnée, le patriarche maronite. Encore que, selon des
sources, le patriarcat maronite
aurait l’intention de lancer de
nouvelles idées sur la présidentielle, et que certaines d’entre
elles ont été discutées mercredi entre le chef de l’Église
maronite et Sleimane Frangié,
à Dimane.
Mais ces préoccupations
internes ne sauraient faire
oublier aux politiciens libanais le contexte régional, qui
se rappelle quotidiennement à
leur souvenir. Ainsi, le Liban a
déposé plainte hier au Conseil
de sécurité contre les violations
répétées de la résolution 1701
par Israël, qui a bombardé, en
représailles à des tirs de roquettes partis du Liban-Sud,
une dizaine de localités libanaises, heureusement sans faire
de victimes. Pourquoi, s’interroge le Liban, alors que l’armée
ratisse à longueur de journée le
Sud libanais, à la recherche de
rampes de missiles rudimentaires, que certains des lanceurs
de roquettes, notamment des
Palestiniens, ont été arrêtés,
et que tout le monde répète,
après Nabih Berry, que ces tirs
de roquettes « ne servent pas
la cause de la Palestine ». Et
encore moins celle du Liban,
peut-on ajouter sans grand risque d’erreur.
Harb : Un consensus pour dynamiser le Conseil
des ministres
Le Premier ministre Tammam Salam s’est entretenu
hier, au Grand Sérail, de la situation gouvernementale avec
le ministre des Télécommunications, Boutros Harb.
M. Harb a affirmé à l’issue
de la réunion : « Avec la crise
du Conseil des ministres et
pour que le pays ne soit pas
dans le vide total, il est impératif de réfléchir à de nouvelles
idées pour franchir cette étape
afin de permettre au Conseil
des ministres d’effectuer son
travail. J’ai discuté avec M.
Salam de diverses idées et cela
dans le but de sortir de l’impasse, de trouver une solution
et de parvenir à un consensus
pour dynamiser le Conseil des
ministres. »
M. Harb a aussi indiqué
qu’il a examiné avec M. Salam la décision de ce dernier
de s’abstenir de convoquer
le Conseil des ministres. « Il
existe des avantages et des
désavantages à cette décision.
Il faudrait peut-être repenser
cette décision, surtout que le
Conseil des ministres se tient
dans le but d’être à l’écoute
des besoins des citoyens. Il
ne faut pas baisser les bras »,
a-t-il dit.
« Il convient de trouver toujours une issue pour préserver
les institutions. Le pays fait
face à un vide présidentiel. Il
ne faut pas, à cause de certaines prises de position, paralyser les autres institutions, car
cela se répercutera négativement sur les intérêts du Liban
surtout que le pays passe par
une période délicate, notamment en ce qui concerne le
dossier des réfugiés syriens,
la guerre dans la région avec
l’apparition de l’EIIL et l’offensive israélienne sur Gaza »,
a-t-il noté. Et le ministre de
poursuivre : « Pour faire face
à tous ces dangers, il est inadmissible que les Libanais ne
trouvent pas une personne
qui les représente à la tête de
l’État. »
Le ministre des Télécommunications a également
souligné qu’il « relève de notre devoir, en tant que forces
politiques présentes sur le
terrain, de coordonner nos
efforts afin de trouver une solution et garder opérationnel
le Conseil des ministres ». « Il
faut aussi respecter la Constitution et élire un président de
la République », a-t-il martelé.
À la question de savoir si
M. Salam invitera à la tenue
prochaine du Conseil des
ministres, M. Harb a souligné que « le Premier ministre
donne la priorité à ce dossier.
C’est un homme patient et
sage ; c’est à lui d’inviter à un
Conseil des ministres et c’est
à lui de décider de l’agenda de
la réunion. Il prendra la décision adéquate ».
M. Salam s’est également
entretenu, tour à tour, avec
le ministre des Affaires sociales Rachid Derbas, le
commandant en chef de
l’armée le général Jean Kahwagi et la journaliste May
Chidiac.
Le Premier ministre s’est entretenu hier avec le ministre des Télécommunications, Boutros Harb. Photos Dalati et Nohra
May Chidiac, au centre,
accompagnée de sa sœur
Micheline Baaklini, avec
Tammam Salam.
l Zeaïter : Le
gouvernement n’est pas
bloqué
Le ministre des Travaux
publics, Ghazi Zeaïter
(mouvement Amal), a
reçu dans son bureau le
nouvel ambassadeur d’Iran
Mohammad Fathali,
en visite de courtoisie.
L’entretien entre les deux
hommes a porté sur le
renforcement des relations
bilatérales et l’appui
iranien au Liban sur le
plan des travaux publics
et de la construction
des routes. M. Zeaïter
a affirmé, au terme de
la rencontre, que « le
gouvernement n’est pas
bloqué » et a invité les
blocs parlementaires
à assumer leur
responsabilité, à légiférer
et à voter des lois. Enfin,
il a exhorté l’ensemble des
parties politiques à élire un
nouveau président le plus
vite possible.
Les milieux diplomatiques
occidentaux ont peur de ce
qui se passe au Liban-Sud,
de ces roquettes tirées à
partir du territoire libanais
contre Israël et qu’aucun
groupuscule fondamentaliste,
aucune faction palestinienne
ne revendique, même s’ils
soutiennent ces initiatives.
Ces milieux ont peur que cette escalade, si elle se poursuit,
ne mène à une explosion de
la situation au Sud – sachant
que les services de sécurité
ont réussi à arrêter des suspects et que les investigations
ont commencé pour savoir si
c’est une partie bien précise
qui a commandité ces tirs et
si oui, laquelle, puisque même
l’État hébreu a rejeté toute
implication du Hezbollah
dans ces tirs.
En attendant, les services
sont mobilisés tous azimuts
et les chancelleries déploient
toutes leurs antennes pour
essayer de comprendre,
auprès des autorités, ce qui
s’est passé. Ces ambassades
précisent, à ce sujet, que le
parti chiite sait sûrement qui
est derrière ces tirs, vu qu’il
contrôle la partie méridionale
du pays. Des milieux politiques se demandent justement
pourquoi le Hezbollah n’aide
pas les autorités à faire toute
la lumière sur cette affaire :
si le parti n’est pas impliqué
et qu’il ne sait pas ce qui se
passe, c’est une catastrophe,
et s’il le sait, c’est aussi une
catastrophe, puisque dans les
deux cas c’est lui qui assume la
responsabilité, vu qu’il a toujours fait en sorte de mettre
des bâtons dans les roues de
l’armée et de la Finul.
Parallèlement, les grandes
capitales s’inquiètent tout
autant de l’instabilité qui
prévaut de nouveau à Tripoli
et l’ultimatum lancé aux autorités, sommées de libérer les
personnes arrêtées au cours et
à l’issue du dernier round de
combats entre Bab el-Teb-
bané et Jabal Mohsen. Ces
Tripolitains ont, dans tous les
cas, ajourné la traduction sur
le terrain de leur colère : ils
ont certes reçu des promesses,
mais ils ont également pris
conscience des dangers au
Sud, de la gravité de la situation à Gaza, mais aussi des
combats entre le Hezbollah et
les rebelles fondamentalistes
syriens à la frontière.
Résultat des courses : bon
nombre de responsables
occidentaux pensent que la
stabilité sécuritaire, politique
et économique est difficile à
protéger, à l’aune surtout du
blocage endémique aussi bien
à la Chambre qu’en Conseil
des ministres et dans l’administration de l’État. Sans
oublier, bien sûr, les risques
de conflit tenace autour de
la grille des salaires et ses
probables répercussions sur la
stabilité financière.
Un diplomate évoque volontiers cette idée, née six mois
avant la fin du mandat de Michel Sleiman (qui a d’ailleurs
lui-même refusé de voir son
mandat prorogé pour deux
ans), d’élire un président pour
24 mois – le nom du chef du
CPL, Michel Aoun, a été
proposé, ainsi que celui d’un
candidat à même de poursuivre l’œuvre de M. Sleiman.
Mais cette idée s’est heurtée
de plein fouet au non outré
des leaders chrétiens, politiques soient-ils ou religieux,
qui ont immédiatement rejeté
ne serait-ce que le fait d’y
penser. Sauf que cette idée
est de nouveau évoquée en ce
moment, sans que l’on sache
très bien par qui ni, surtout,
pour quoi... Mais ceux qui la
défendent proposent cette
fois des noms nouveaux, des
candidats dits indépendants,
tout en essuyant le même refus catégorique qu’il y a un an.
En attendant, les diplomates,
et en particulier les ambassadeurs des cinq Grands, ainsi
que l’émissaire personnel de
Le commentaire Ban Ki-moon au Liban, Derek Plumbly, bougent beaucoup pour essayer de trouver
une solution à cette crise
politique et sauver la première
présidence, les chrétiens, la
République et le Liban. Tout
un programme... Ainsi, face
au risque de grande noyade,
une liste de trois noms aurait
émergé : un responsable
financier, un autre sécuritaire
et un troisième indépendant
et moins politisé que prévu.
Les trois seraient totalement
indépendants des deux pôles,
14 et 8 Mars, et leurs noms
sont débattus en ce moment
dans les grandes capitales,
maintenant que les différents
leaders politiques, notamment les chrétiens, sont
convaincus de la nécessité
d’un plan B. C’est-à-dire
convaincus qu’il faut oublier
la candidature des quatre
grands leaders (Geagea,
Aoun, Gemayel et Frangié)
et tenir cette élection au plus
vite en profitant de la séance
du 23 juillet pour s’entendre
sur un candidat consensuel
(ou de compromis) et ne pas
attendre septembre et la fin
du mandat (autoprorogé) de
la Chambre... Il serait effectivement aberrant que ces
députés se réunissent pour
prolonger encore leur mandat
sans qu’ils n’aient élu un successeur à Michel Sleiman.
Un diplomate influent répète
d’ailleurs à qui veut bien l’entendre qu’il est inadmissible
de continuer à lier cette
élection au dossier nucléaire
iranien, qu’il est grand
temps de libérer le Liban du
cauchemar de l’hégémonie
iranienne, qui utilise ce petit
pays pour faire pression tous
azimuts. C’est dans tous les
cas ce que les Occidentaux
essaient de faire, assure ce
diplomate, avec encore plus
de célérité au regard de la
situation extrêmement inquiétante, aussi bien en Syrie
qu’en Irak ou à Gaza.
d’Émile Khoury
Michel Aoun saurait-il se comporter
comme Béchara el-Khoury
ou Camille Chamoun ?...
Ils ont dit...
l Abi Nasr : Que chaque
communauté élise ses
représentants
Le député Nehmetallah
Abi Nasr (CPL) a affirmé,
hier, que la démocratie au
Liban est « violée » par
des dirigeants politiques
qui refusent l’élection d’un
président de la République
fort, reconnu sur les plans
national et chrétien. Et
d’ajouter que les chefs
politiques musulmans –
s’ils tiennent sincèrement
à un partenariat national
équilibré – devaient se
retrouver au Parlement pour
approuver la loi électorale
dite « orthodoxe », « parce
que la représentation
juste des Libanais n’est
possible que quand chaque
communauté religieuse
élit ses propres députés ».
« Sinon, que le projet-loi
basé sur la proportionnelle,
soumis par le gouvernement
précédent, soit voté », a-t-il
martelé.
de Philippe Abi-Akl
l Chaar : Éviter les
discours provocateurs à
Tripoli
Le mufti de Tripoli et
du Nord, cheikh Malek
Chaar, a reçu hier l’ancien
Premier ministre Nagib
Mikati, en présence du
député Ahmad Karamé.
Au terme de la rencontre,
M. Mikati a affirmé avoir
abordé, avec le dignitaire
religieux la situation
dans la ville de Tripoli
et l’importance d’un
renforcement de la stabilité
sécuritaire à travers le
soutien à l’institution
Le mufti Chaar recevant l’ancien Premier ministre Nagib Mikati.
Photo Ani
militaire et aux services de
sécurité.
Pour sa part, le mufti de
Tripoli a souligné que les
habitants de Tripoli sont
attachés à la stabilité de
leur ville. « Nous appelons
toutes les parties à éviter
les discours provocateurs et
à faire preuve de sagesse »,
a-t-il indiqué, exhortant
les responsables à prôner
la vérité et la justice pour
éviter aux détenus de
souffrir d’injustice et de
discrimination.
Il y a lieu de noter que
les parents des détenus
ont tenu compte, hier,
du fait que le directeur
général de la Sûreté, le
général Abbas Ibrahim,
avait perdu sa mère et était
absorbé par les obligations
sociales, et ont accordé
un délai supplémentaire
aux autorités militaires
pour libérer les chefs des
axes militaires de Bab elTebbané emprisonnés.
Après les mises en garde aussi
bien de nombreux leaders
étrangers que du chef du
législatif, Nabih Berry, contre
l’absence pérenne d’élection
présidentielle, une question
demeure, et elle a besoin d’une
réponse : qui est responsable
de ce statu quo ? Est-ce le
landernau politique libanais,
divisé horizontalement et
verticalement, ou les pays
étrangers, les yeux braqués sur
les pays en feu de la région ?
Un observateur affûté estime
que la responsabilité de cette
vacance a commencé avec
le lancement du dialogue
Hariri-Aoun – un dialogue
qui a laissé croire à ce dernier
qu’il avait toutes les chances
d’être le candidat de l’entente.
Sauf qu’à la première séance
électorale chargée d’élire un
successeur à Michel Sleiman,
avec un quorum assuré à
l’époque, les députés du 14
Mars avaient voté pour le chef
des FL, Samir Geagea, et ceux
du 8 Mars s’étaient retranchés
derrière des bulletins blancs,
vu que Michel Aoun avait
refusé de se confronter à M.
Geagea, déterminé à être le
candidat-Zorro sur lequel
tout le monde serait d’accord.
Il pensait donc qu’il fallait
plus de temps à M. Hariri
pour convaincre ses alliés, et
notamment M. Geagea, de la
pertinence de Michel Aoun
en candidat consensuel.
Ensuite, avant la fin du mandat de Michel Sleiman, une
idée a circulé : que ce dernier
reste en poste pour un an, en
assurant Michel Aoun qu’il lui
succéderait quoi qu’il advienne. Sauf que cette hypothèse
de prorogation s’est vite cassé
les dents, sans que le chef du
CPL n’abandonne le moins
du monde son fantasme de
candidat d’entente. Surtout
que ni Saad Hariri ne lui a dit
franchement qu’il n’appuyait
plus sa candidature en lui demandant de se retirer au profit
de quelqu’un d’autre, option
que ni le Hezbollah, son principal soutien, ni même l’Arabie saoudite, directement ou
indirectement, n’a avancée. Ni
l’Iran, d’ailleurs, qui n’a pipé
mot dans toute cette cuisine,
sans doute parce que ce n’est
pas encore le bon timing.
Et c’est ainsi que Michel
Aoun est resté intimement
convaincu qu’il est ce candidat
d’entente que tout le monde
attend, et c’est pour cela qu’il
refuse d’évoquer l’idée même
d’une autre personne. Du
coup, le Hezbollah, qui ne voit
aucunement l’utilité d’être
plus royaliste que le roi, ne
lui a pas demandé, ou intimé
l’ordre, de se désister. Et voilà
le bloc du Changement et de
la Réforme qui réaffirme, dans
un communiqué très officiel,
son refus de tout retrait de la
candidature de son chef, surtout après la proposition d’une
élection au suffrage universel
que tout le monde ou presque
a rejetée. Et aujourd’hui, le
chef du CPL fantasme plus
que jamais sur le palais de
Baabda.
La vacance semble donc devoir se pérenniser, la situation
sur le plan interne devenant de
plus en plus difficile, de plus
en plus insupportable. Mais
moins que ce qui se passe de
l’autre côté des frontières : un
éventuel rapprochement entre
l’Arabie saoudite et l’Iran est
de plus en plus chimérique,
surtout après l’épopée de
l’État islamique en Irak, et que
les grands décideurs regardent
de moins en moins le Liban
en ce moment.
Quelqu’un peut-il sauver le
Liban ? Un Libanais ? Pour
prouver qu’il existe des gens
qui ont atteint l’âge de raison
et que ce pays est enfin capable de s’autogérer ?
Un dignitaire religieux estime
qu’il est difficile de blâmer le
Hezbollah qui ne s’intéresse
qu’à ce qui se passe dans la
région et aucunement au scrutin présidentiel, puisque les
leaders maronites eux-mêmes
ne sont pas d’accord, Sleimane
Frangié allant jusqu’à assurer
que cette vacance ne l’effraie
pas du tout. Ce dignitaire
se demande en outre si ce
« glorieux peuple du Liban »
(dixit Michel Aoun) ne mérite pas le sacrifice d’intérêts
personnels, et que le chef du
CPL retire sa candidature au
profit d’une personne de son
choix – exactement comme
l’a fait Samir Geagea quand il
a compris qu’il n’a pratiquement aucune chance d’être
élu à Baabda. Michel Aoun
sera-t-il ce sauveur, ce héros
national qui, dans un sursaut
de conscience, garantira
le quorum nécessaire à la
Chambre en vue de l’élection
d’un homme raisonnable et
accepté par tous ? Michel
Aoun se comporterait-il un
jour comme l’a fait avant lui
Béchara el-Khoury lorsqu’il a
demandé à ses députés, majoritaires, de se rendre dans
l’hémicycle et d’élire Camille
Chamoun, son rival – lequel a
fait la même chose au scrutin
d’après en demandant aux
membres de son bloc d’élire
Fouad Chéhab, etc. ?
Amal et le Hezbollah dans la Békaa pour
l’élection rapide d’un nouveau président
Les commandements d’Amal
et du Hezbollah dans la Békaa ont tenu hier une réunion
au siège du mouvement Amal
à Baalbeck. Ces réunions sont
en principe régulières pour
consolider la coopération entre les deux formations chiites
et éviter d’éventuels incidents
entre leurs partisans respectifs.
Un communiqué a été publié à l’issue de la réunion,
dans lequel les deux parties
ont réclamé l’élection d’un
nouveau président dans les
plus brefs délais. En même
temps, les deux formations
ont appelé les différentes
parties à renforcer l’action du
législatif et de l’exécutif au
moins pour traiter les dossiers
sociaux qui touchent au quotidien des citoyens. Elles ont
ainsi rejeté tout projet de paralyser les institutions. Tout
en félicitant les musulmans
pour le mois de ramadan,
Amal et le Hezbollah ont exprimé leur solidarité avec les
résistants palestiniens à Gaza,
appelant le monde entier à
voler au secours de ce territoire mais aussi de Jérusalem,
notamment avec l’approche
de la « Journée de Jérusalem »
décrétée par l’ayatollah Khomeyni le dernier vendredi du
mois de ramadan.
Liban
vendredi 18 juillet 2014
Plainte libanaise au Conseil de sécurité
Le dossier présidentiel
contre les violations israéliennes
en veilleuse pour
3
Éclairage
Le ministère des Affaires
étrangères a déposé une
plainte, hier, contre Israël
auprès du Conseil de sécurité au sujet de « violations
graves et répétées de la souveraineté libanaise et de la
résolution 1701 ». Ces violations répertorient des tirs
d’armes automatiques et
d’une centaine d’obus sur le
territoire libanais.
La plainte a été déposée
après la transmission au palais Bustros des documents
relatifs à cette violation par
le commandement de l’armée
et le ministère de la Défense
nationale. Elle comprend les
cinq points essentiels suivants :
– Beyrouth estime que
l’offensive d’Israël contre
Gaza menace la sécurité et la
paix au Moyen-Orient.
– Le gouvernement libanais respecte toutes les dis-
positions de la résolution
1701 ; l’armée libanaise assume son devoir à cet égard en
coopérant avec la Force intérimaire des Nations unies au
Liban (Finul) ; la troupe est
déployée normalement dans
sa zone d’opérations, au sud
du Litani.
– Le Liban condamne les
tirs de roquettes effectués
par certains individus ou
groupes marginaux sur des
objectifs situés dans les territoires palestiniens occupés.
Il considère que ces actes ne
servent ni l’intérêt du Liban
ni celui de la résistance pa-
lestinienne dans la bande de
Gaza, mais qu’ils offrent plutôt à Israël le prétexte d’attaquer le Liban et menacent
par conséquent la paix et la
sécurité internationales.
– L’armée a ouvert, en
coopération avec des autres
services de sécurité, des enquêtes relatives aux tirs de
roquettes et a procédé à plusieurs arrestations.
– 516 violations israéliennes de la souveraineté
aérienne, territoriale et maritime du Liban ont été enregistrées depuis le début de
l’année.
Rencontre entre la Finul
et les journalistes à Tyr
La Finul a organisé, hier, une
rencontre avec les journalistes
à Tyr après que des correspondants de presse eurent été
empêchés par des membres
du contingent italien, samedi
dernier, de prendre des photos et de filmer les endroits
proches des lieux d’où sont
partis les missiles tirés en
direction d’Israël.
S’adressant à la presse, le
porte-parole de la Finul,
Andrea Tenenti, a souligné
Patrouilles de la Finul le long de la ligne bleue.
« l’importance du travail
effectué par les journalistes
libanais », souhaitant que
« des incidents semblables à
celui de samedi dernier ne se
reproduisent plus ».
Parlant au nom des journalistes, notre confrère Bilal
Kachmar a mis l’accent sur le
rôle de la Finul au Liban-Sud.
« Les Casques bleus préservent la paix, la sécurité et
la stabilité dans la région »,
a-t-il dit.
Berry évoque la 1701 avec Plumbly
Le président de la Chambre Nabih Berry a rencontré hier le coordonnateur
des Nations unies au Liban,
Derek Plumbly, avec lequel
il a évoqué les derniers développements et la situation
au Sud.
« Nous avons discuté de
la situation au Liban-Sud
ainsi que le long de la ligne
bleue et nous nous sommes
mis d’accord sur la nécessité
de préserver le calme régnant actuellement afin de
garantir la mise en œuvre
de la résolution 1701 », a
affirmé M. Plumbly à la fin
de la réunion.
Le responsable onusien
a, par ailleurs, insisté sur
l’importance de combler la
vacance présidentielle, rap-
pelant ses répercussions négatives sur la bonne marche
des institutions.
Avec Paoli
Par ailleurs, M. Berry a
reçu l’ambassadeur de France,
Patrice Paoli, avec lequel il
a passé en revue les derniers
développements locaux et régionaux. M. Paoli a réitéré, au
terme de la réunion, le soutien
de son pays aux institutions
libanaises, souhaitant l’élection immédiate d’un nouveau
chef de l’État. « Nous n’avons
ni préférence ni veto en ce qui
concerne la course présidentielle », a-t-il précisé.
La rencontre
Berry-Plumbly.
Photo Hassan Ibrahim
Hamadé : Ce gouvernement était une « erreur »
Dans une prise de position qui
ne manquera pas d’avoir des
suites, le député du Chouf,
Marwan Hamadé, a estimé
hier que le 14 Mars, et en
particulier le courant du Futur, a commis une « erreur »
en acceptant la mise en place
du gouvernement actuel.
« Le Futur et Saad Hariri
ont fait trop de sacrifices (...)
par crainte que nous tombions
dans le vide et l’inconnu. Ils
ont sacrifié les meilleurs cadres de cette formation, qui
sont devenus prisonniers
d’un gouvernement dont il ne
fallait pas accepter la mise en
place, car c’était une erreur »,
a lancé M. Hamadé à RadioOrient.
Selon lui, « le camp ad-
verse est accroché à ce gouvernement et le restera à
n’importe quel prix, car il a
besoin d’une couverture et
d’une protection à l’heure où
il est déshabillé moralement
et matériellement partout
dans la région, dans l’Irak de
Nouri al-Maliki, dans la Syrie de Bachar (el-Assad) et au
Liban où il reste attaché au
candidat impossible, Michel
Aoun ».
Sur un autre plan, M. Hamadé a ironisé sur le discours
d’investiture du président
syrien Bachar el-Assad, affirmant qu’il s’agit pour lui du
« début de la fin ».
Déplorant par ailleurs la
« tragédie totale » de Gaza,
qui se déroule au milieu
d’un « mutisme arabe et international », M. Hamadé
a toutefois appelé le Hamas
palestinien à faire son « autocritique », car « Gaza est depuis des années l’otage de la
politique iranienne qui cherche à briser l’unité intérieure
palestinienne et à ouvrir la
voie à Israël pour qu’il fasse
couler le sang arabe ».
Christoph Strässer, délégué du gouvernement
allemand, en visite au Liban pour aborder
le dossier des réfugiés syriens
Christoph Strässer, délégué du gouvernement allemand chargé de la Politique des droits de l’homme
et de l’aide humanitaire,
est actuellement en visite
au Liban pour discuter avec
les responsables du dossier
des réfugiés syriens.
M. Strässer, qui était
accompagné de l’ambassadeur d’Allemagne, Christian Clages, s’est entretenu
hier avec le ministre des
Affaires étrangères, Gebran Bassil, ainsi qu’avec
le ministre de l’Intérieur,
Nouhad Machnouk.
À l’issue de sa visite au
palais Bustros, M. Strässer
a souligné qu’il est venu au
Liban « pour voir de plus
près la situation des réfugiés syriens dans le pays.
Nous avons discuté avec
le ministre des Affaires
étrangères de nouvelles
possibilités d’aide internationale au Liban. L’UE
tout comme l’Allemagne
ont mis en place plusieurs
projets ».
« Ainsi, la République
fédérale d’Allemagne a
accueilli depuis le début
du conflit en Syrie 50 000
réfugiés syriens. C’est le
seul pays d’Europe et du
monde, à part les pays voisins de la Syrie, à avoir accueilli autant de réfugiés »,
a-t-il dit, ajoutant que
« l’Allemagne a versé au
Liban, au cours des deux
dernières années, des aides
s’élevant à 130 millions
d’euros. Elle continuera à
soutenir le Liban et devrait
prochainement accueillir
des conférences ciblées sur
l’aide des pays donateurs
aux réfugiés syriens ».
« Nous sommes conscients
du poids pour le Liban que
constitue la présence de
plus d’un million de réfugiés syriens. Nous œuvrons
actuellement avec les ministères libanais concernés
pour organiser une confé-
rence en Allemagne sur la
situation de ces réfugiés,
qui devrait regrouper des
délégués des pays donateurs », a-t-il noté.
Commentant sa réunion
avec M. Machnouk, le délégué du gouvernement allemand a souligné que « le
ministre de l’Intérieur (lui)
a assuré que la sécurité est
sous contrôle au Liban, et
cela malgré ce qui se passe
dans la région ».
quelques mois
Scarlett HADDAD
En dépit des appels répétés de
différentes parties et notamment de Bkerké en faveur de
l’élection d’un nouveau chef de
l’État dans les plus brefs délais, le dossier de la présidentielle ne devrait pas bouger de
sitôt. Des sources parlementaires sont convaincues que,
sauf développement imprévu,
le Liban ne devrait pas avoir
un nouveau président avant
plusieurs mois et peut-être pas
avant 2015. Selon ces sources,
le dossier de l’élection présidentielle est plus que jamais
lié à l’évolution de la situation
régionale et à un éventuel dialogue entre l’Arabie saoudite
et l’Iran qui, pour l’instant, ne
se fait que par pions régionaux
interposés. Les sources parlementaires précisent que ce
n’est pas tant la personne du
futur président qui compte,
que l’ensemble des questions
qui touchent ce dossier et qui
doivent être réglées. Le Liban
n’étant pas une démocratie
comme les autres, l’élection
d’un président, surtout depuis
l’accord de Taëf, ne peut pas
être dissociée d’autres questions tout aussi importantes.
Dans la période actuelle, il
s’agit de s’entendre sur le futur gouvernement, ou à tout
le moins l’identité du nouveau
Premier ministre qui devrait
succéder à Tammam Salam,
une fois le nouveau président
entré en fonctions. Il faut aussi
s’entendre sur les contours de
la nouvelle loi électorale et sur
le mode de scrutin, ainsi que
sur l’identité du nouveau commandant en chef de l’armée
qui devrait succéder au général
Jean Kahwagi, dont le mandat
expire en septembre 2015.
À ces dossiers, il faut ajouter
celui de l’énergie qui est devenue un secteur essentiel pour
l’économie et pour l’avenir du
Liban, notamment sur le plan
de son rôle régional.
Les sources parlementaires
sont ainsi convaincues que s’il
ne s’agissait que d’élire une
personne, la question serait
plus facile à régler. Mais depuis l’accord de Taëf et le départ des troupes syriennes du
Liban, la fragilité du système
politique exige une entente
sur un package pour pouvoir
finaliser l’élection présidentielle. C’est ce qui s’était passé
en 2008 à Doha, lorsque les
contours de la loi électorale
(qui a été appliquée en 2009)
ont été dessinés dans les salons
et les chambres de l’hôtel qui
avait accueilli les principaux
pôles libanais pour un dialogue sous couverture qatarie et
en présence de représentants
de l’Onu et d’autres diplomates occidentaux.
Pour l’instant, les pays régionaux et occidentaux sont
trop occupés par d’autres crises
régionales et autres pour avoir
le temps de régler les dossiers
libanais en suspens. D’autant
que la situation au Liban a été
plus ou moins verrouillée par la
formation d’un gouvernement
rassembleur, où la plupart des
grandes formations sont représentées, mais surtout dans
lequel le dossier sécuritaire
prime. Celui-ci est d’ailleurs
entre les mains de figures de
premier plan, comme les ministres Nouhad Machnouk et
Achraf Rifi, qui ont instauré
une coopération étroite entre
les différents services de sécurité, indépendamment des
conflits politiques entre le
groupe qu’ils représentent et
les autres partenaires au sein
du gouvernement. Les derniers attentats kamikazes qui
ont secoué le Liban il y a quelques semaines ont d’ailleurs
montré que la stabilité interne
du Liban est une ligne rouge
et qu’aucune partie n’est autorisée à instaurer le chaos en
prenant prétexte des divisions
politiques ou régionales. La
coopération des services de
renseignements occidentaux,
en particulier américains et
allemands, avec les services
libanais a porté ses fruits et a
permis d’adresser un message
ferme et clair à tous ceux qui
seraient tentés de jouer avec la
carte de la sécurité au Liban.
À partir de là, il devient
clair, toujours selon les sources
parlementaires, qu’il ne faut
pas s’attendre à un règlement
rapide du dossier présidentiel.
Celui-ci devra attendre que
les Iraniens et les Saoudiens
décident de dialoguer et s’ils
le font, qu’ils commencent par
les dossiers les plus brûlants
comme l’Irak et le Yémen. En
un sens, les Libanais devraient
être satisfaits de voir que leur
dossier n’est pas brûlant et
qu’ils peuvent donc attendre
un peu pour qu’il soit évoqué.
Mais le risque c’est que certaines parties ne soient tentées
de jouer avec le feu, en voulant créer au Liban une actualité sanglante qui permette de
donner à ce dossier le caractère d’urgence... Les sources
parlementaires précitées affirment que la réaction rapide
et efficace des forces armées à
la dernière vague d’attentats
montre que ce risque reste
contrôlé.
Mais ce sont désormais les
dossiers sociaux qui pourraient provoquer une déstabilisation. Les sources parlementaires estiment à cet égard
que les parties politiques
locales ne devraient pas se livrer à leur sport favori qui est
de se lancer des accusations,
tout en laissant les dossiers en
suspens, sous prétexte que la
communauté internationale
ne veut pas d’une déstabilisation du Liban, mais profiter
au contraire de ce parapluie
international pour traiter les
dossiers sociaux et éviter la
paralysie des institutions.
Cela pourrait préparer le terrain à une entente qui finira
un jour par avoir lieu. À cet
égard, les sources parlementaires estiment que les efforts
de Walid Joumblatt pour favoriser un dialogue entre le
courant du Futur et le bloc
du président de la Chambre
Nabih Berry, ainsi que la
poursuite du dialogue entre le
courant du Futur et le CPL
du général Michel Aoun,
sont des initiatives louables
qui devraient se concrétiser
dans des ententes sur des dossiers sociaux ou institutionnels ponctuels. Le problème
c’est qu’au Liban certaines
parties restent convaincues
que les dissensions sont leur
seul moyen de montrer qu’elles existent et elles ne voient
la situation qu’à travers le
prisme étroit de leurs intérêts
directs. Sauf que le tableau
est beaucoup plus grand et la
situation régionale beaucoup
trop confuse pour se livrer à
de petits calculs...
Jreige : Un journal télévisé unifié,
en signe de solidarité avec Gaza
Le ministre de l’Information, Ramzi Jreige, a applaudi, hier, à l’initiative
d’un journal télévisé unifié,
à diffuser sur toute les chaînes de télévision libanaises,
en signe de solidarité avec le
peuple palestinien et en refus de l’offensive israélienne
sur Gaza.
« On m’a notifié que ce
journal était en cours de
préparation et sera diffusé
samedi soir », a-t-il affirmé,
avant d’ajouter qu’il avait demandé à la chaîne nationale,
Télé-Liban, de prendre part
à cette initiative « dont l’objectif est de se solidariser avec
le peuple palestinien dans sa
lutte contre les crimes contre
l’humanité perpétrés par
l’ennemi israélien ».
« Nous dénonçons le meurtre des femmes, des enfants
et des personnes âgées en
Palestine, et nous appelons
la communauté internationale à mettre un terme à ces
crimes », a-t-il conclu.
Ahmad el-Assaad : Le régime
syrien doit sa survie « aux cercueils
des jeunes chiites libanais »
Commentant les remerciements exprimés par le président syrien Bachar el-Assad
à l’adresse du Hezbollah,
pour le soutien militaire qu’il
a apporté à son régime, le
chef de l’Option libanaise,
Ahmad el-Assaad, a souligné hier dans une déclaration
qu’il s’agissait en fait d’un
« soutien iranien à Assad,
avec le sang des jeunes chiites
libanais ».
« On retient des propos
d’Assad et de son éloge du
Hezbollah, que la participation de ce dernier dans la
guerre en Syrie n’a jamais eu
un quelconque rapport avec
la défense des lieux saints
chiites, pas plus qu’avec la
protection des arrières de
la résistance et du Liban. Il
s’agissait simplement, et exclusivement, de protéger un
régime dictatorial et criminel
(syrien) », a déclaré Ahmad
el-Assaad.
« Les convois funèbres de
nos jeunes, qui continuent à
venir de Syrie vers nos villages et nos bourgades, sont
de l’oxygène pour le régime
d’Assad. Chacun de leurs
cercueils est là pour sauver le
tyran. Chaque cadavre donne
un peu de vie au corps inerte
du régime », a-t-il ajouté
avant de tirer à boulets rouges sur le Hezbollah : ce parti
« s’est volontairement soumis
aux ordres iraniens. Il n’a pas
hésité à envoyer les jeunes
Libanais à la mort pour une
cause qui n’est pas la leur et
qui est loin d’être honorable », a-t-il lancé.
« Il est tout à fait naturel
qu’Assad remercie le Hezbollah. Les Libanais, eux, ne
vont pas le remercier. »
Le village de Kaoussariyat
al-Siyad dans le caza de Zahrani s’est entièrement mobilisé hier pour les obsèques
de Chafika Sleiman Makki,
mère du général Abbas Ibrahim, directeur de la Sûreté
générale. Le président de la
Chambre, mais aussi le Pre-
mier ministre, le ministre de
l’Intérieur et le commandant
en chef de l’armée avaient envoyé des représentants pour
assister à ces funérailles qui
se sont déroulées en présence
du directeur général des FSI
le général Ibrahim Basbous et
des députés Kassem Hachem,
Ali Bazzi, Michel Moussa,
Ali Osseirane, Abdel Majid
Saleh et Assaad Hardane,
ainsi que d’un grand nombre
de personnalités de la région.
Les condoléances seront reçues aujourd’hui au village et
samedi et dimanche à Beyrouth.
Les condoléances pour la
mère du général Abbas Ibrahim
MM. Machnouk et Strässer au cours de leur entretien.
Le ministre des Affaires étrangères recevant Christoph Strässer et Christian Clages.
Photos Dalati et Nohra
4
Liban
vendredi 18 juillet 2014
Sans bac, pas d’université pour 45 000 élèves, La mémoire des 90 ans
Dans « L’Orient » du 18 juillet 1950
mais Bou Saab promet une solution
Meeting phalangiste à Aïn Ebel
Examens officiels Incapables de s’inscrire dans les universités locales ou étrangères,
les bacheliers s’impatientent, dans l’attente des résultats du bac, sur fond de grève des
enseignants. Mais le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur promet
un déblocage d’ici à une semaine.
Anne-Marie EL-HAGE
Déjà la mi-juillet, mais les
45 000 élèves qui ont présenté
le bac libanais sont toujours
dans l’attente. Dans l’attente
d’obtenir leurs notes et de
s’inscrire dans une université
du pays ou même de partir à
l’étranger pour certains. La
paralysie semble totale. D’une
part, les enseignants grévistes, menés par les syndicats,
campent sur leurs positions et
refusent de corriger les copies
d’examen avant l’adoption de
la nouvelle échelle des salaires ;
d’autre part, le Parlement,
miné par les profondes divisions politiques, ne parvient
toujours pas à se réunir pour
adopter la grille approuvée en
mars 2013 par le gouvernement de Nagib Mikati, juste
avant la démission de ce dernier.
Résultat, les élèves s’impatientent. Ils n’en peuvent plus
d’attendre en vain. « Nous
sommes otages du conflit
entre les fonctionnaires et la
classe politique, regrette Jihad. Notre avenir est hypothéqué par les notes du bac. »
Issu d’une école privée, le
jeune homme voudrait étudier les télécommunications,
à l’Université libanaise ou au
sein d’une université privée.
Il pourrait même se présenter
à l’École militaire. Mais son
dossier, pour être accepté, doit
impérativement comporter les
notes du bac. « Pourquoi avoir
associé les revendications des
enseignants et celles des fonc-
tionnaires ? » demande-t-il,
estimant que le dossier est
ainsi plus difficile à régler.
La rue pour faire
pression
Imane, elle, n’a pas de temps
à perdre. À 21 ans, cette élève
de l’école publique estime
avoir perdu assez de temps.
« Je voudrais tenter d’obtenir
une bourse universitaire pour
financer mes études dans une
université privée de Beyrouth. » Mais sans les résultats du bac, la jeune femme
ne peut rien espérer. « Les
délais d’inscription sont dépassés », déplore-t-elle.
Chacun à sa manière, ils
expriment leur mécontentement. Hussein fait partie de
la poignée d’élèves qui ont
manifesté mercredi, devant
le ministère de l’Éducation,
auprès des enseignants menés par le Comité de coordination syndicale. « Notre vie
est interrompue, gronde-t-il.
La classe politique va nous
faire rater notre avenir. » Car
le jeune élève du secteur public avait pour projet de rejoindre son oncle en Suède,
pour y mener des études
d’ophtalmologie. Mais sans
bac, impossible d’être admis
à l’étranger. Alors, si la situation ne se débloque pas d’ici
à la fête du Fitr, il entend
bien pousser ses camarades
et amis à descendre dans la
rue une nouvelle fois. « Nous
devons arracher nos droits et
ceux des enseignants », promet-il.
Khaled veut aussi partir,
mais il a les mains liées. C’est
en Grande-Bretagne qu’il envisage d’étudier les sciences
politiques. Le jeune homme
se dit « très embêté », car il
est presque sûr que la grille
des salaires ne sera pas adoptée. Il fait part de sa « grande
fatigue ». « J’ai présenté mon
bac en tant que candidat libre. Je travaille parallèlement
dans une ambassade », explique-t-il à ce propos.
Paul, lui, a décidé de ne
plus attendre. Cet élève
d’une école privée de Beyrouth a pris l’avion avec sa
famille pour les États-Unis,
où il envisage de poursuivre
des études de sciences informatiques, coûte que coûte.
« Je suis prêt à retourner au
collège communal, quitte à
rater un ou deux ans, assuret-il. Pour le moment, je me
contente d’attendre mes résultats du bac, j’espère commencer l’université, même
avec un semestre de retard. »
Bou Saab: Respecter le
droit des enseignants et
des élèves
Interviewé par L’Orient-Le
Jour, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, tient
à rassurer les bacheliers et fait
montre d’optimisme. « D’ici à
une semaine, les choses pourraient se débloquer, promet-il.
Mais il y a des décisions plus
ou moins difficiles à prendre. »
Par décision, le ministre sousentend des concessions que
chaque partie serait amenée
à faire, pour aboutir à un terrain d’entente. Car il faut impérativement « faire l’intérêt
des étudiants », notamment
ceux qui désirent poursuivre
leurs études à l’étranger et qui
ont des délais d’inscription à
respecter. « C’est au cas où
le Parlement ne réussit pas à
adopter l’échelle des salaires »,
tient-il à préciser, notant la
paralysie qui bloque le Conseil
des ministres, le Parlement et
la présidence.
M. Bou Saab n’est visiblement pas du genre à lancer
des promesses en l’air. Il l’a
prouvé pour avoir convaincu
les grévistes d’interrompre
leur mouvement permettant
le bon déroulement des examens officiels, en juin dernier.
« Nous avons négocié et promis aux syndicats que leurs
droits seront respectés », souligne-t-il.
C’est également par la négociation qu’il envisage de
convaincre les enseignants de
corriger les copies d’examen,
en coordination avec les différentes parties, notamment
le Comité de coordination
syndicale, les parents d’élèves... « Il est hors de question
de leur imposer la solution ou
même de distribuer des attestations », assure-t-il. Il est
aussi impensable que les examens soient corrigés par une
autre entité que le corps enseignant. « En cas d’échec, les
élèves pourraient mettre en
doute la correction », explique-t-il. Le ministre de l’Édu-
Le ministre de l’Éducation et
de l’Enseignement supérieur,
Élias Bou Saab, lors de
l’interview avec « L’Orient-Le
Jour ».
Photo Anne-Marie el-Hage
cation reconnaît d’ailleurs la
légitimité des demandes des
enseignants. « Je suis à fond
avec eux pour l’obtention de
leurs droits, dit-il. Il est indispensable d’améliorer leur
situation, afin qu’à leur tour,
ils préparent correctement les
futures générations. »
La semaine prochaine
s’annonce donc cruciale,
aussi bien pour les bacheliers
que les enseignants. Le jeune
ministre de l’Éducation réussira-t-il le pari de préserver
l’équilibre entre les droits
des enseignants et des élèves,
comme il promet de le faire ?
« Les choses ne peuvent que
se régler, ils ne peuvent nous
garder en otage », fait remarquer avec philosophie Ali, un
jeune bachelier.
Deir el-Ahmar souffre d’une grave pénurie d’eau
Ressources La situation dans la localité frôle la catastrophe.
La pénurie d’eau se fait ressentir à Deir el-Ahmar, où la
population des quatorze villages que regroupe la localité est privée d’eau potable et
d’irrigation. Les réserves des
lacs artificiels dans cette région ont en fait été épuisées
assez tôt et la localité ne dispose pas d’autres ressources
hydrauliques, le débit des
sources d’eau naturelle ayant
baissé et les puits artésiens
ne fonctionnant plus pour
des raisons multiples.
Voyant venir la catastrophe, il y a près d’un mois,
les habitants de la localité
avaient adressé une lettre au
ministre de l’Énergie et des
Ressources
hydrauliques,
Arthur Nazarian, lui expliquant les difficultés qu’ils
rencontrent à ce niveau. Ils
avaient insisté sur la nécessité d’entretenir les puits
qui existent et de les munir
des équipements nécessaires
pour les faire fonctionner.
Ils avaient même proposé un
système de rationnement.
Restés sans réponse, les
habitants de Deir el-Ahmar avaient alors demandé à
l’évêque maronite du diocèse
de Baalbeck-Deir el-Ahmar,
Mgr Semaan Atallah, d’intervenir. Ce dernier s’était
ainsi rendu au siège de l’Office des eaux de la Békaa où il
s’était longuement entretenu
avec le responsable Maroun
Moussallem. « Il s’était dit
prêt à couvrir les frais nécessaires » pour réhabiliter le
puits de Mar Youssef, qui
se trouve au couvent, a expliqué à l’Agence nationale
d’information Mgr Atallah.
« Ce puits a été longuement
fermé parce que son eau
n’était pas potable ni même
bonne à l’usage domestique,
a-t-il ajouté. Nous avons
décidé de le rouvrir et d’examiner son eau de nouveau,
d’autant qu’il pourrait subvenir aux besoins de Deir
el-Ahmar. »
Soulignant qu’il y a plusieurs mois, il avait mis en
garde contre une catastro-
phe et appelé les responsables de la région à prendre
les mesures nécessaires pour
faire face au problème, Mgr
Atallah a rappelé que « les
habitants de Deir el-Ahmar
vivent principalement de
l’agriculture ».
Dénonçant le laxisme des
responsables à suivre les
dossiers vitaux pour la population locale, Mgr Atallah
a démenti les rumeurs selon
lesquelles « la crise de l’eau
serait provoquée à Deir elAhmar par les propriétaires des puits artésiens ». Il
a affirmé que ces derniers
« rendent un grand service
à la population notamment
durant la saison de sécheresse ». Mgr Atallah a également dénoncé la fermeture
des puits que possède l’État.
Interrogé sur le « puits de
Aïn Daher » dont l’eau suffira à subvenir aux besoins
de toute la région, l’évêque
a expliqué que « pour pouvoir profiter de cette eau, il
faudrait envisager un projet
d’investissement de plusieurs milliards de livres
libanaises ». Il a noté que
plusieurs études ont été élaborées dans ce sens, mais
l’exécution se fait attendre.
Mgr Atallah a en outre
mis l’accent sur « les conflits
liés à l’eau entre les chrétiens et les musulmans de
la région, comme entre les
chrétiens eux-mêmes ».
Il convient de noter qu’il y
a un mois, les travaux visant
à refaire marcher le puits de
Mar Youssef, dont l’eau est
utilisable selon les derniers
examens, ont été entamés.
Mais jusqu’à présent, il
ne couvre pas les besoins,
même minimes, des habitants de Deir el-Ahmar. Les
travaux avancent à pas de
tortue. Une demande a été
présentée, il y a deux jours, à
l’Office des eaux de la Békaa
pour assurer les canalisations
et le générateur indispensables pour faire fonctionner
le puits... au risque de voir
les habitants mourir de soif.
Raï : Les chrétiens sont enracinés au Moyen-Orient
Le patriarche maronite, le
cardinal Béchara Raï, a célébré hier la messe en l’église
Sainte-Marina dans la Vallée
sainte, en présence de prélats,
de religieuses et de notables
de la région, notamment
d’une ministre canadienne
d’origine libanaise, Lina
Metlej Diab.
Dans son homélie, le patriarche maronite a mis
l’accent sur la présence des
chrétiens au Moyen-Orient.
« Nous sommes au Liban,
en Terre sainte, en Irak, en
Syrie et Jordanie et dans tout
le monde arabe depuis 2 000
ans. Nous sommes enracinés
à notre terre et attachés à
notre civilisation. Nous sommes porteurs d’un message
en Orient, celui de la parole
du Christ, de l’Évangile qui
est une langue d’amour. Malheureusement, le MoyenOrient fait face aujourd’hui
à la guerre et la destruction,
alors que notre langage est
celui de la paix et de la vie. »
Sur un autre plan, l’agence
al-Markaziya a souligné,
hier, qu’il existe un plan du
patriarcat maronite visant
à faire pression afin que les
députés élisent une nouveau
président de la Républi-
que. Dans un entretien avec
l’agence, le vicaire patriarcal,
Samir Mazloum, a souligné
que « Mgr Raï œuvre avec
tous les moyens mis à sa disposition pour qu’un président
soit élu, surtout que le pays
fait face à des défis sécuritaires et souffre d’une importante crise économique ». « Il est
impératif donc de redonner
vie aux institutions de l’État,
Le patriarche maronite, en casquette, marchant dans la Vallée sainte.
à commencer par l’élection
d’un président de la République. Cette vacance au niveau
de la tête de l’État influe de
plus en plus négativement sur
le pays », a-t-il relevé.
Le meeting des Kataëb à Aïn
Ebel, à quelques kilomètres de
la frontière palestinienne, a
été une manifestation populaire d’envergure par le nombre
de villages qui y ont participé.
Parmi les localités qui ont
envoyé leur délégation, on relevait notamment Alma Chaab,
Hasbaya, Debl, Kaouzak,
Rmeich, Tebnine, Tayra, Aïta
Chaab, Yaroun, Hanine, Safad
el-Battikh, Baraachit et Bint
Jbeil, cette dernière conduite
par Abdellatif Afendi Beydoun et hajj Afendi Haïdous.
M. Pierre Gemayel, escorté
d’une soixantaine de voitures,
a été accueilli par des cavaliers
dont les montures fougueuses
ont effectué des scènes de fantasia, puis c’est la montée à
pied, sur un trajet de plus d’un
kilomètre, jusqu’à la place du
meeting où se pressent déjà
plus de cinq mille spectateurs.
M. Pierre Gemayel à son arrivée à Aïn Ebel.
Toutes les maisons sont
abondamment pavoisées et
plusieurs arcs de triomphe ont
été dressés.
MM. Rizkallah Barakat
et Salem Diab, chefs de la
section des Kataëb à Aïn Ebel,
ont réaffirmé leur foi dans le
Liban et dans les principes
phalangistes. Ils ont été suivis
dans leurs discours, entrecoupés par des applaudissements,
par Nasri Khoury, Joseph
Moghaïzel, Nabiha Chéhadé,
Louis Aboucharaf et Élias
Rababi.
Un patriotisme profond a
empreint toutes les phases de
cette grande manifestation.
Source d’avenir
Brèves
L’ordre des médecins
et l’HDF dénoncent
l’agression dont a été
victime le Dr César Yaghi
Le président de l’ordre
des médecins, Antoine
Boustany, a dénoncé hier
l’agression dont a été victime
mercredi soir le Dr César
Yaghi. En regagnant son
domicile à Broummana,
après avoir quitté son travail
à l’Hôtel-Dieu de France
(HDF), le Dr Yaghi avait été
violemment humilié et battu
pour une priorité de passage.
Dans un communiqué,
le Dr Boustany a appelé
les autorités judicaires
compétentes à « arrêter
l’agresseur et à lui infliger
les sanctions les plus
sévères pour qu’il soit un
exemple pour tous ceux
qui commettent des actes
criminels et barbares à
l’encontre de citoyens
innocents, notamment les
médecins qui se vouent à
servir l’homme et la société ».
Le Dr Boustany a également
affirmé que l’ordre des
médecins ne se contentera
pas de « dénoncer »
l’agression, mais recourra
à l’escalade au cas où « des
mesures judiciaires fermes ne
sont prises ».
De son côté, le conseil
médical de l’HDF a
« stigmatisé dans les termes
les plus virulents l’agression
physique et morale dont a été
victime le Dr Yaghi ». Dans
un communiqué, le conseil
a affirmé que « cet acte de
barbarie et de vandalisme
perpétré gratuitement
ne peut en aucune façon
rester impuni, d’autant
plus que notre collègue est
actuellement hospitalisé
en réanimation ». « Le
conseil médical demande
expressément que les autorités
judiciaires et sécuritaires
compétentes prennent
des mesures exemplaires à
l’égard de l’agresseur pour
que de tels agissements ne
se reproduisent plus », a-t-il
conclu.
Retrouvé mort dans sa
voiture
Abdel-Rahman Kabbar, natif
du village de Fakha dans la
Békaa-Nord, a été retrouvé
mort dans sa voiture. Les
forces de sécurité ont été
dépêchées sur les lieux. Une
enquête a été ouverte pour
identifier les causes du décès.
Démantèlement d’un
réseau de prostitution à
Jbeil
Les Forces de sécurité
intérieure ont mené des
perquisitions dans une
maison située dans la
localité de Blat, à Jbeil,
procédant à l’arrestation de
huit personnes, dont des
Syriennes, un Libanais et un
Irakien. Ils sont accusés de
prostitution.
Liban
vendredi 18 juillet 2014
Une collection privée dévoile
66 stèles funéraires phéniciennes...
5
Patrimoine Le collectionneur Jawad Adra exhume des pépites de l’archéologie
phénicienne qui dormaient dans ses réserves : 66 stèles funéraires affichant un grand
âge, premier millénaire avant J.-C., et une même origine géographique, le Liban-Sud.
Un trésor d’autant plus précieux que seulement une centaine de ces pierres tombales
ont été découvertes à ce jour, alors que les stèles puniques se comptent par milliers.
May MAKAREM
Publiée aux éditions Kutub,
la collection Adra est présentée par deux spécialistes : Gaby Abousamra, professeur à l’UL et membre de
l’équipe de recherche sur le
monde ouest-sémitique ancien de l’UMR 7192 (Collège de France) ; et André
Lemaire, épigraphiste et
historien du Levant ancien, directeur de l’École
pratique des hautes études
et membre correspondant
de l’Académie des inscriptions et belles lettres. Tous
les deux sont presque formels. Ces stèles sont « vrai-
semblablement liées à des
urnes cinéraires résultant
de la pratique du rite de la
crémation ». Et du fait de
leur datation et de certaines
données
archéologiques,
elles peuvent laisser penser
qu’elles proviennent de la
nécropole de Tyr al-Bass,
qui a été pillée au début des
années 1990 et dont les objets ont été dispersés sur le
marché des antiquités.
Abousamra et Lemaire
rappellent que les fouilles
de sauvetage menées, entre
1997 et 2009, sur le site par
Maria Eugenia Aubet ont
mis au jour « au moins neuf
stèles dont deux inscrites »,
alors que « leur nombre devait s’élever à plusieurs centaines ». En effet, dans le
numéro hors série VIII de
Baal (Bulletin d’archéologie
et d’architecture libanaises)
publié par le ministère de
la Culture – Direction générale des antiquités, Aubet
signale que la nécropole
phénicienne a dévoilé une
grande densité d’enterrements datés des IXe et VIIe
siècles avant J.-C. Presque
300 urnes cinéraires ont été
récupérées lors des fouilles.
« C’est la plus grande nécropole de l’âge du fer II
jamais découverte dans l’ancienne Phénicie. Elle était
active entre 90 et 600 avant
J.-C. », indique encore Maria Eugenia Aubet. Situé
près de la nécropole romaine, le cimetière phénicien
a permis d’identifier des
pratiques funéraires « très
homogènes » : la majorité
des urnes cinéraires renfermaient des objets personnels
comme des bagues et des
scarabées, et à côté, étaient
déposées des offrandes composées d’une petite jarre à
bobèche, d’un vase à bec
tribolé et d’une coupe pour
boire. L’ensemble était ensuite enfoui dans une fosse
au-dessus de laquelle figurait
une stèle en pierre gravée
avec des motifs symboliques
ou des inscriptions avec le
nom du défunt. Des détails
attestant un rituel funéraire
comprenant l’organisation
d’un repas ou d’un banquet
ont été également relevés.
Des formes et des
détails nouveaux
La couverture de l’ouvrage.
Une des stèles de la collection.
Aujourd’hui, les stèles de
la collection Jawad Adra,
qui viennent s’ajouter aux
39 autres publiées par Hélène Sader dans sa synthèse
de 2005, permettent de jeter
« quelque lumière sur la vie
de la cité et du royaume de
Tyr dans la première moitié
du premier millénaire avant
J.-C. ». De plus, ces vestiges sont particulièrement
précieux pour l’historien car
« ils se rattachent apparemment à la classe moyenne de
la société phénicienne, celle
qui est rarement documentée à cette haute époque »,
soulignent les auteurs.
Dans un exposé détaillé,
Gaby Abousamara et André Lemaire présentent 47
stèles avec inscriptions et
19 stèles anépigraphes avec
iconographie, toutes « grossièrement » taillées dans la
roche naturelle dite pierre
ramlé. Elles sont décorées
de motifs ou couvertes d’inscriptions sur une seule face.
Leur dimension est modeste : 29 à 79 cm de hauteur.
Leur largeur varie en fonction ou non de la présence
d’une base ; mais la partie
supérieure décline souvent
20 à 40 cm de largeur, pour
10 à 20 cm d’épaisseur. La
moitié de ces pièces emprunte la forme d’un prisme
rectangulaire plus ou moins
régulier, « une forme déjà
abondamment attestée dans
le catalogue de Sader ainsi
que dans les stèles d’ez-Zib/
Akzib (Palestine) », précisent les deux spécialistes.
Toutefois, trois pierres tombales présentent des formes
et des détails qui n’existent
pas dans le catalogue Sader : celle en forme de tronc
de pyramide trapue ; celle
percée d’un trou central, et
la stèle avec tenon à la base.
Dans le lot également, une
pièce dont la partie supérieure est gravée d’une tête
humaine et des stèles pourvues d’un sommet arrondi.
Ces dernières sont « parmi
les mieux taillées et présentent souvent des surfaces
bien aplanies, avec une base
élargie et un tronc pyramidal ».
Les légendes
en « images »
Les deux spécialistes ex-
D’une hauteur de 50 cm, la
stèle assez trapue représente
un visage humain assez
schématique (dessins de stèles
signés Georges Abou Diwan et
Wissam Khalil).
pliquent, par ailleurs, les
fonctions de ces pierres :
l’indication de l’emplacement exact des restes du
défunt ; son identification
grâce à l’inscription de son
nom, ou à l’iconographie, ou
encore à la forme de la stèle,
voire à « la gravure grossière
de sa tête ». L’inscription
pouvait mentionner son métier ou son père. Abousamra
et Lemaire notent aussi que
les niches sculptées dans
certaines stèles pourraient
avoir comporté une représentation divine, à moins
qu’il ne s’agisse de celle du
défunt lui-même.
Un chapitre est également consacré à l’inventaire
des motifs iconographiques
qui ornent les stèles de la
collection, à savoir : le signe
de Tanit, les hiéroglyphes
égyptiens (tel « nfr » qui
Stèle bien taillée en forme
de prisme rectangulaire
portant le signe de l’ankh
et les lettres ‘MTSKN/
servante de Sakkon, divinité
caractéristique du monde
phénicien-punique.
avait une valeur magique et
était considéré comme un
porte-bonheur), les bétyles,
les motifs astraux, géométriques, végétaux et divers.
Plusieurs stèles présentent
des gravures ressemblant
à des lettres de l’alphabet
phénicien et/ou grec. Une
seule pierre comporte un
nom de divinité, en fait
celui d’une divinité double : Ashtart-Isis. Quant à
l’ankh, symbole de la vie en
égyptien, il est « le signe le
plus fréquent ».
Pour en savoir plus, se
procurer les Nouvelles stèles funéraires phéniciennes
En forme de prisme
parallélépipédique, la pierre
est gravée d’une sorte d’astre
dans un croissant tourné
vers le haut, et de quatre
lettres ’P YN, un nom propre
nouveau.
(trilingue français, anglais,
arabe). À acheter les yeux
fermés, c’est du tout bon !
En plus, le collectionneur
a brisé un tabou... Aussi,
« il est à souhaiter que les
propriétaires des autres
stèles phéniciennes les fassent connaître par une publication scientifique qui
permettra d’avoir une idée
plus précise du cimetière
de Tyr al-Bass, probablement le cimetière public
principal de la cité et, par
là, d’avoir des informations
directes sur sa population
pendant cette haute époque ».
Opinion
Tous les Libanais devant la justice
C’est vrai que notre pays est devenu le symbole des paradoxes.
Les criminels, les voleurs, les
malfaiteurs, les imposteurs, les
magouilleurs et les maraudeurs
ont les ailes libres et se déplacent dans leur environnement
sans aucun scrupule puisqu’ils
sont soutenus et protégés par
des forces de facto que nul ne
peut éliminer.
Ceux qui prennent en otages
des personnes pour leur opinion ou pour une rançon les
séquestrent ou même les liquident sans donner la moindre
indication sur le lieu de leur
détention ou même sur leur
existence, ceux-là ont disparu
et ne sont en aucune façon sujets à des interpellations pour
leurs actes. Ceux qui falsifient
des papiers pour se soustraire
aux taxes de douane, de port et
d’aéroport, ceux qui ne payent
pas leurs factures d’électricité,
d’eau potable, de mécanique
de voiture, etc., tous ceux-là ne
sont pas inquiétés par les services chargés de ces infractions.
Pas plus que les municipalités
qui font payer les citoyens des
sommes faramineuses pour
leur permis de construction et
pour les parkings, sans pour
autant consacrer ces sommes à
l’amélioration de la circulation
urbaine, à l’aménagement de
parkings publics et à la création d’un service de transport
en commun d’une urgente
nécessité. Tout cela et bien
d’autres encore ne relèvent-ils
pas de la mauvaise gérance de
l’État ?
Que disent les Libanais des
politiciens de tous bords qui
ont gouverné le pays pendant
des années et le gouvernent
encore (qui sont connus du
peuple et pointés du doigt) et
sont responsables à des degrés
différents de l’effondrement
du pays ?
Que doivent dire les Libanais de la situation misérable
de l’électricité après 35 années
de sacrifices et des milliards de
dollars dépensés à fonds perdus pour finalement demeurer
dans le noir ?
Que doivent dire les Libanais de cette immense fortune
de l’eau que le Bon Dieu nous
a accordée gratuitement à travers nos fleuves et nos rivières
et que nous laissons couler hébétement vers la mer, alors que
nos robinets sont secs et nos
réservoirs desséchés ?
Que doivent dire les Libanais de ces géants de la politique qui sont en train de causer
un énorme préjudice au pays
du fait du retard, sans causes
valables autres que celles occultées, en refusant de trancher
dans le dossier de l’extraction
du pétrole du sol libanais, alors
que les pays voisins profitent
déjà de ce pétrole enfoui dans
la mer, etc. ?
Que doivent dire les Libanais de tous ceux qui interprètent faussement les textes des
lois et de la Constitution, et de
la manière la plus subjective,
pour créer des problèmes dans
l’équilibre des pouvoirs, semer
la discorde entre les différentes
tranches du pays et affaiblir
l’État en le privant de sa principale composante et ainsi le
détruire ?
Que doivent dire les Libanais de toutes ces grèves généralisées dans tous les secteurs
et les administrations publiques suite à des revendications
sociales légitimes que l’État ne
peut plus supporter faute de
fonds ?
Devant cet état de fait et
devant cet affreux tableau de
la scène libanaise, que doivent
penser et dire les Libanais de
cette insanité et de cette corruption de la classe politique
qui a gouverné le pays et le
gouverne toujours, qui perçoit
ses honoraires jusqu’à la dernière piastre et jusqu’après leur
mort et la mort de leurs progénitures, et qui est fièrement
arrivée à noyer le Liban dans
ses problèmes, son pourrissement, son endettement et la
dégradation de ses fonds et de
ses ressources publiques ?
Que doivent-ils donc dire
plus que ce qu’a dit haut et
fort le Dr François Bassil ?
Puisqu’on est bien dans un
pays symbole des paradoxes et
par pur sens de l’équité, faites
traduire tous les Libanais devant la cour de justice !...
Émile SFEIR
Ingénieur
II.- Sur la proposition du général Aoun
– Supposons que par miracle
cela ait lieu (voir L’Orient-Le
Jour du jeudi 17 juillet 2014).
Viendra alors un jour où sunnites et chiites crieraient alors
au déséquilibre confessionnel.
Les maronites répondraient
que le président est légitime car
élu directement par le peuple,
toutes confessions confondues.
Les chiites réclameraient alors
un amendement constitutionnel pour que le président de la
Chambre soit, lui aussi, élu directement par le peuple.
– Les sunnites trouveraient, à
leur tour, une formule pour en
faire de même pour « leur » Premier ministre ! Et hop ! Si les
chrétiens venaient à refuser, ce
serait la guerre civile, comme en
1975, au nom du rééquilibrage
du système. Le pays, ne manquant pas de milices, éclaterait
à nouveau (Hezbollah, Daech,
réfugiés palestiniens et syriens,
une extrême droite chrétienne
islamophobe qui n’a plus rien de
chrétien...). S’ils acceptent, l’on
se retrouvera devant un renforcement de ces deux institutions
face à la présidence de la République, donc un retour à la case
de départ, mais cette fois avec
beaucoup plus d’aberrations
constitutionnelles.
– Il est question de tout cela à
un moment où la région implose, avec la montée en puissance
de l’extrémisme sunnite face
à l’extrémisme chiite, en forte
croissance depuis dix ans.
Sur le plan pratique :
– Si jamais cette proposition venait à être adoptée et
que des primaires chrétiennes
ou maronites venaient à avoir
lieu dans un futur proche, elles donneraient probablement
Samir Geagea et Michel Aoun
comme favoris. Il reviendrait
donc au peuple libanais, toutes confessions confondues,
de choisir l’un de ces deux au
suffrage universel. Donc, la
majorité musulmane trancherait encore une fois, selon la
logique confessionnelle. Retour
alors à la case de départ ! Les
chrétiens n’en tireraient donc
aucun avantage. Pire encore, les
rapports de force confessionnels
leur seraient moins favorables
au suffrage universel qu’à la
Chambre.
D’après tout ce qui précède,
plusieurs questions se posent :
1- Pourquoi Michel Aoun at-il proposé tout cela ? Il pense
que l’élection au suffrage direct
augmente ses chances, croyant
compter sur un vote chiite massif
en sa faveur. Il ne s’agit donc ni
des chrétiens, ni de leurs droits,
ni de celui du peuple d’exercer
sa souveraineté directement en
élisant le chef de l’État, mais de
la meilleure formule qui, à ses
yeux, lui permettrait d’accéder
à la magistrature suprême. S’il
avait senti que le Conseil de sécurité de l’Onu pouvait lui être
plus favorable que le peuple libanais, il aurait été capable de
nous proposer que les élections
se déroulent là-bas, « parce qu’il
faut un certain consensus international autour du président
afin qu’il puisse gouverner ». Il
y aurait certainement des Bassil,
Kanaan, Nicolas et compagnie,
pour vanter le génie d’une telle
idée !
2- Est-ce la première fois
que le général Aoun formule
une telle proposition ? Non. Il
l’avait déjà formulée en 2007,
mais également durant la vacance présidentielle, provoquée
déjà, à l’époque, par son boycott
des élections ! Il est surprenant
que cette idée ait été rangée au
placard durant tout le mandat
du président Sleiman et les
séances de dialogue de Baabda,
et ne soit ressortie que 7 ans
après, soi-disant pour trouver
une solution au blocage politique... provoqué par son bloc
parlementaire.
3- Si ses négociations avec le
courant du Futur avaient abouti,
le général Aoun aurait-il pensé
à cette petite proposition ?
Certainement pas... Sinon, il
leur en aurait parlé !
4- Michel Aoun, avant de
faire une proposition pareille,
n’était-il pas conscient de l’impossibilité de son application ?
Si, lui qui n’est entouré que par
de brillants constitutionnalistes
et politologues de premier rang!
5- Si Michel Aoun en était
conscient, pourquoi l’aurait-il
donc proposé ? Je n’ai vraiment
pas de réponse, si ce n’est la
mauvaise foi et la volonté de
nous perdre le temps avec des
querelles politiciennes, et dérober l’attention du public de
l’obstructionnisme qu’il pratique en boycottant l’élection
présidentielle.
Il est fort intéressant de remarquer que, dans l’histoire du
Liban, toutes les vacances de la
présidence ont eu lieu à cause
du général Michel Aoun. À la
fin du mandat Gemayel, il a
provoqué la vacance du siège,
n’a pas reconnu l’élection de
René Mouawad ni celle d’Élias
Hraoui après lui, sous le prétexte de l’occupation syrienne...
Paradoxalement, il s’est allié
ensuite avec le président Lahoud, après avoir reconnu sa
légitimité, bien qu’élu puis reconduit sous influence directe
de l’occupation syrienne. À la
fin du mandat Lahoud en 2007,
bien que le Liban se soit libéré
des troupes syriennes, Michel
Aoun a boycotté une deuxième
fois les élections pendant plus
d’un an sous prétexte de ne pas
permettre l’arrivée d’un président « non consensuel » (issu
du 14 Mars). Idem à la fin du
mandat Sleiman, en 2014, mais
cette fois, sous prétexte de favoriser « l’arrivée d’un président
consensuel », lui-même, bien
évidemment !
À bon entendeur, salut !
Camille MOURANI
Massacres à la chaîne,
l’humanité à la traîne
De Gaza en passant par
la Syrie et tous les fronts
chauds de la planète où l’on
abat des êtres humains comme du bétail, des enfants,
des femmes, des hommes,
des vieillards, peu importe,
pourvu qu’on les abatte et
que la machine à tuer ne
(se) rouille pas, une effroyable constatation s’impose.
Aujourd’hui, on ne discute
plus avec l’autre, on le tue,
on l’annule, on l’efface, on
le rase, on le gaze. On le
« Gaza ». Les raisons de ces
tueries sont, elles, variables :
expansion territoriale pour
le confort des uns, despotisme et tyrannie au pouvoir
pour les autres, le résultat
est le même : le monde est
de plus en plus privé de liberté. Il étouffe, implose,
saigne, agonise, se cagoule,
s’ostracise, se cantonne.
On canonne pour un oui
ou un non. On manifeste,
on réprime, on tabasse, on
insulte. On veut éliminer
l’autre. Le limer jusqu’à le
faire disparaître. Parce que
l’autre nous fait peur, parce
que l’autre ne nous ressemble pas. Il devient l’ennemi
à abattre. Il n’est d’ailleurs
plus question d’assimilation
ou de cohabitation. C’est
lui ou moi. Et de préférence
moi.
Devant l’innommable qui
se passe à Gaza en toute impunité et l’holocauste généré
par le régime de Damas sur
son propre peuple sous le
regard complice du monde
entier, il ne nous reste plus
grand-chose à espérer d’un
monde qui a perdu son humanité. Pis encore, les mentalités n’ont pas changé. Celui qui hait le Palestinien de
1975 le hait toujours et accuse le Hamas de prendre en
otage le peuple palestinien,
et de ce fait, donne à Israël
le droit tacite à l’ethnocide.
Celui qui hait le Syrien de
1978 ne fait pas la différence entre le peuple syrien
et le tyran, entre le régime
qui a ensanglanté le Liban
et qui aujourd’hui massacre
son peuple. « Tant qu’on
tue du Syrien, c’est toujours
des Syriens de moins. Après
tout, qu’ont-ils fait pour
nous lorsque nous étions
bombardés nuit et jour ? »
Une rengaine qui m’a été répétée jusqu’à la nausée. Bien
sûr, et l’on a beau s’évertuer
à expliquer qu’il ne faut pas
mélanger le tyran et le peuple, rien à faire. Beaucoup
plus confortable de se laver
les mains du sang des innocents. Je dois avouer que j’ai
moi-même été sous l’emprise de mes haines, de mes
Affaire de dignité
Il faut voir nos hommes politiques se bousculer auprès
des médias, chahuter jusqu’à
dans la rue, jurer la main
sur le cœur, se dépêcher
de riposter, chapitrer des
docteurs, gronder des exministres, sermonner la république entière. L’objet de ce
déchaînement ? Déterminer
qui parmi eux est le plus apte
à sauver l’Université libanaise.
Qui est celui qui a consacré le
plus d’effort, consenti à réduire ses prétentions, à annuler
un cocktail, à rater un match
du Mondial, uniquement
pour sauver notre université ?
Nos ministres se sentent incompris, blessés dans leur
honneur. Ils sont amers, ne
comprennent pas que l’on
puisse si mal les juger, eux
qui ne veulent que sauver ce
qui peut l’être encore. Rien ne
calmera leur courroux, ni que
Daech se soit invité parmi
nous, ni que le ciel ne nous
a pas envoyé suffisamment de
pluie, que les centrales électriques prennent quatre ans
pour être construites, que des
fonctionnaires font grève depuis des semaines, que notre
préjugés et de mes peurs,
que, oui, j’avais applaudi
du haut de mes 20 ans les
bombardements israéliens
sur les camps palestiniens
puisque j’étais persuadée
que ces derniers étaient la
cause du démantèlement de
mon pays. J’ai eu la Syrie en
horreur jusque ne pas vouloir la visiter, traumatisée
par les séquelles de la guerre
sans merci que Assad nous
a livrée. Mais il n’y a que
les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Un pays ne
se démantèle pas si ses bases sont solides et saines. Le
Liban n’a aucune structure
fondatrice et encore moins
de fondations. C’est un mirage qui s’est écroulé à la
première tempête. Ce que
nous avons subi, c’est nous
qui l’avons cherché.
Aujourd’hui, je compatis
avec chaque Palestinien qui
tombe sous les bombardements israéliens ; je pleure
chaque enfant syrien que le
régime décapite. Et je suis
fière d’avoir réussi à faire la
part des choses, chose que
nombre de mes compatriotes sont totalement incapables de faire, prisonniers
de leurs préjugés et de leur
racisme.
Bélinda IBRAHIM
pétrole attend toujours d’être
exploité...
Non, trois fois non, la
langue française doit impérativement renoncer à l’expression « se battre comme
des chiffonniers ». Et si
l’Académie française veut la
remplacer, nous lui suggérerons « agir comme le Conseil
des ministres libanais quand
il s’agit de sauver l’Université
libanaise ». C’est plus long,
mais redonnons leur dignité
aux chiffonniers.
Émile NASR
6
Culture
vendredi 18 juillet 2014
Achetée online, l’œuvre d’art
virtuelle devient réelle
Agenda
Cinéma
Premières visions
★ Belle
Web Culture Alors que e-Bay et Sotheby’s viennent d’annoncer un partenariat illustrant une orientation
du marché de l’art vers Internet pour séduire de nouveaux acheteurs, dix artistes contemporains
arabes exposent des œuvres à portée de clic et de... panier. Cela se passe sur Muasserun Art Gallery
(www.muasserunartgallery.com), une plateforme née au Liban et visant à exporter (et importer) les
talents régionaux.
comme la femme d’un
autre comédie fraîche et romantique de Catherine Castel avec Olivier
Marchal et Zabou Breitman. Un
triangle amoureux où la fidélité est
à l’épreuve. Cinemacity (Dora et Beirut
Souks), Empire Première
★ Fish
‘n chips, best enemies
for ever film animé de Dan Krech.
Les nouveaux Tom and Jerry sont
arrivés. Pour très petits. Cinemacity
(Dora et Beirut Souks), Empire Dunes,
Grand Cinemas ABC Achrafieh, Dbayeh, Vox
B.C. Center
The Purge : Anarchy film
d’horreur de James DeMonaco avec
Frank Grillo. Des gens qui tuent
pour expier leurs fautes ou se purger
de leurs démons. Grand Cinemas ABC
❍
Achrafieh, Dbayeh/Concorde/Las Salinas/
Saïda Mall, Cinemacity (Dora et Beirut
Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace,Vox
B.C. Center, Cinemall
Titeuf le film (3D) long-métrage
d’animation franco-suisse écrit et
réalisé par Zep, adapté des bandes
dessinées et de la série télévisée
Titeuf. Avec les voix de Jean Rochefort
et Mélanie Bernier. Cinemacity (Beirut
■
Souks), Vox B.C. Center, Cinemall.
En salle
★★ Avis
de Mistral de Rose
Bosch, avec Jean Reno et Anna Galiena. Léa, Adrien et leur petit frère
Théo, sourd de naissance, partent
en vacances en Provence chez leur
grand-père. Ce sera le choc des
générations. Métropolis Empire Sofil
★ Blended de Frank Coraci, avec
Adam Sandler et Drew Barrymore.
Après un rancart désastreux, deux
parents célibataires se retrouvent
dans un safari avec leurs enfants.
Comédie romantique mais peu de
rires. Grand Concorde, CinemaCity (Dora et
Beirut Souks), Vox B.C. Center
Cold in July de Jim Mickle, avec
Michael C. Hall et Sam Shepard.
Une décision prise en une demiseconde peut-elle changer notre vie
? Une suite d’événements sanglants
vont bouleverser la vie d’un homme
à cause d’un seul geste... Métropolis
■
De haut en bas, de gauche à droite, les œuvres de : Wardé, Maari, Khoury, Ghazali, Kalou, Ibrahim, Rifaï, Khawam, Hijazi et Abirached.
La galerie a inauguré sa première collective avec des œuvres d’artistes confirmés du
Liban, mais aussi du Maroc
et de Syrie : Amjad Wardeh,
Boutros al-Maari, Charles
el-Khoury, Hakim Ghazali,
Karen Kalou, Omar Ibrahim,
Raouf Rifaï, Semaan Khawam,
Sulafa Hijazi et Zeina Abirached. Myriam Rizk Sioufi, cofondatrice et cocuratrice avec
Karim Sioufi, en raconte la genèse, le statut et les objectifs.
Q- D’abord, qui êtes-vous ?
R- Nous sommes un couple
de jeunes collectionneurs qui
évoluons depuis une dizaine
d’années dans les domaines
de la culture et de la communication. On s’est rencontrés,
Karim et moi, à Paris. Nous
étions étudiants, lui préparait
un masters en commerce international et moi une licence
en sciences politiques, mais
nous étions tous deux épris
d’art, nous visitions régulièrement des expositions, spécialement celles du Palais de Tokyo et du Centre Pompidou.
Aujourd’hui, Karim évolue
dans la publicité à travers la
région : Liban, Bahreïn, Qatar
et Arabie saoudite. De mon
côté, j’ai plongé dans le milieu culturel et artistique dans
ces différents pays en tant que
rédactrice dans un magazine
culturel, responsable marketing dans une galerie d’art ainsi
que curatrice de deux expositions (à Bahreïn) et directrice
de publication au Festival du
film de Doha.
Cette « migration » vous at-elle rapprochée de l’art dans
la région ?
Effectivement, elle nous a
permis d’explorer différentes
représentations artistiques et
nous a beaucoup « connectés »
à l’art arabe contemporain.
Il y a dans les pays du Golfe
une volonté réelle et sincère de
s’ouvrir à l’art. C’est en réponse
à cette demande et face à cet
engouement que nous avons
décidé de mettre en œuvre
notre initiative innovante. Le
déclic s’est fait lorsque nous
avons acquis nous-mêmes une
toile à distance.
Comment la galerie a-t-elle
vu le jour ?
Nous voulions trouver le
juste milieu entre une galerie
d’art classique (qui possède des
contraintes d’ordre géographique et qui cloître ses œuvres
entre 4 murs pour une période
déterminée) et une galerie d’art
en ligne (laquelle rassemble, en
général, une variété d’artistes et un nombre conséquent
d’œuvres pour des expositions
sans portée artistique précise ni
La page d’accueil de Muasserun.
thématique annoncée). Après
de longs mois de « brainstorming », le concept de Muasserun Art Gallery a pris forme :
une galerie online exposant une
sélection minutieuse d’œuvres
et d’artistes arabes à promouvoir pendant 6 mois. Des partenariats hors les murs virtuels
de la galerie avec des organisations et des galeries de la région
ou en Europe sont également
envisageables. Des expositions
thématiques dans des galeries
d’art réelles, des interventions
artistiques publiques éphémères et, pourquoi pas, itinérantes
aussi. Pour cela, nous sommes
à la recherche des partenaires
Que me chantez-vous là ?
Tous en chœur : « Hallelujah »
Composée au début des années 80 par Leonard
Cohen, parue dans l’album « Various Positions » et
reprise plus tard par plus de deux cents interprètes,
par des films et une sonnerie de téléphone,
« Hallelujah » est devenue un hymne universel.
Colette KHALAF
Comment décrire la genèse et
la trajectoire de cette chanson,
soudain ressuscitée au point
de devenir l’une des plus reprises du répertoire de Leonard Cohen ? De John Cale à
Bob Dylan, en passant par Jeff
Buckley, K.D. Lang ou même
le film animé Shrek et la nouvelle star anglaise Alexandra
Burke, Hallelujah, longtemps
méconnue et dont l’auteur
avoue l’avoir accouchée dans la
douleur, est devenue soudain
une chanson interplanétaire.
À Bob Dylan qu’il croise
en 1987 après un concert et
qui lui demande combien de
temps il a mis pour l’écrire,
Cohen avoue deux années de
labeur (mensonge blanc !) :
« J’ai menti parce que j’avais
honte de lui dire combien de
temps cela m’avait pris en réalité », avait-il dit un jour.
À l’époque où il écrit cette
chanson, l’auteur-compositeur est en pleine errance. Pas
moins de 80 couplets seront
écrits pour n’en retenir au final
que cinq. Sur fond biblique de
plusieurs histoires qui s’entrecroisent, transparaît une réelle
recherche de l’amour et de la
musique.
Sacré et profane
On pourrait le deviner dès
la première strophe lorsque
Cohen, évoquant la légende
du roi David – auquel on attribue l’écriture des Psaumes
– et qui, selon l’Ancien Testament, jouait de la lyre pour
plaire au Seigneur, s’adresse
à une femme, lui parlant d’un
« accord secret », mais Cohen
ajoute : « Tu n’aimes pas la
musique, n’est-ce pas ? » Dans
le second couplet, il fait allusion à la relation entre David
et Bethsabée, avec laquelle celui-ci a eu une relation amoureuse après l’avoir vue prendre
un bain et dont il a envoyé le
mari se faire tuer à la guerre.
Puis il enchaîne avec une allusion à cet autre épisode biblique où une femme cause
la perte d’un homme, celui
de Samson et Dalila (« elle a
brisé ton trône, elle t’a coupé
les cheveux »). En écoutant
cette chanson, sa mélodie apparaît presque liturgique mais
que dire de ce couplet, véritable ode à l’amour, qui évoque
cette colombe accompagnant
l’acte d’amour : « And remember when I moved in you (le
sacré s’effaçant bien devant le
profane !). The holy dove was
moving too. And every breath
we drew was Hallelujah. »
Dans cette mélodie semblable à du gospel se mélangent
donc souffles de l’acte sexuel et
du Saint-Esprit, ainsi que les
prières au Dieu Créateur et à
l’amour salvateur. Alléluia !
adéquats. Actuellement, nous
sommes en pourparlers avec
une galerie pour un projet qui
prendra forme probablement
début 2015.
À qui s’adresse-t-elle ?
Notre plateforme s’adresse
à tous les curieux de l’art,
amateurs ou collectionneurs
avertis qui souhaitent acquérir des œuvres d’art à
des prix raisonnables. Nous
nous positionnons en tant
qu’espace qui invite tous les
visiteurs artistes, galeristes et
passionnés à enclencher une
discussion et à apporter des
propositions pour créer des
événements artistiques.
l’acquéreur. Où qu’il se trouve.
Qui sont les artistes que
vous cherchez à représenter ?
Nous exposons des artistes
arabes contemporains uniquement, habitant un peu partout
dans le monde.
Comment se déroule la
vente en ligne ?
Nous avons opté pour une
vente via transfert bancaire
uniquement. La vente ne se
fait pas directement en ligne.
Et la livraison se fait par courrier. Lorsque la volonté d’acheter est établie en remplissant le
formulaire de « Purchase » (se
trouvant au-dessous de chaque
œuvre), nous nous entendons
avec l’acquéreur du moyen qui
nous semble le plus simple et le
moins coûteux.
Comment le processus de
sélection se fait-il ?
Le processus de sélection
a été simple au début, nous
avons voulu démarrer notre
plateforme avec des artistes
que nous voulions activement
promouvoir. Ils peuvent êtres
répartis en trois groupes : ceux
avec qui nous avons déjà collaboré ; ceux que nous avons
déjà collectionnés et d’autres
qui nous semblent prometteurs
et dont le travail comporte un
fort impact.
Pour ce qui est de la sélection à venir, nous recevons les
portfolios en ligne. Le choix
des œuvres et des artistes se
fera de façon minutieuse et
sera sans doute accompagné
de recherches et de rencontres.
Les œuvres seront ensuite exclusivement mises en ligne sur
Muasserun pour une période
déterminée et convenue avec
l’artiste. Ce dernier garde la
toile dans son atelier et, une
fois une demande d’achat formulée, la toile quitte son atelier
et est acheminée via courrier à
Quelles sont les rubriques
du site ?
Mise à part la rubrique « Artists » qui englobe l’exposition
en soi et que le visiteur peut
visualiser en utilisant notre
technique de zooming très
performante qui lui permet de
se rapprocher au plus près de
la toile au point d’en sentir la
texture, nous avons une page
« News » où nous listons régulièrement les nouvelles de nos
artistes et de nos activités hors
les murs. Une étape supplémentaire serait de mettre à la
disposition du visiteur une sélection de livres d’art à acheter
via notre site.
Propos recueillis par
Maya GHANDOUR HERT
Empire Sofil
★★ Dawn
of the planets (3D)
de Matt Reeves, avec Andy Serkis
et Gary Oldman. Les singes dirigés
par César ont évolué, mais ils sont
menacés par une bande d’humains
survivants de la planète Terre. Un
film à la vision sombre, mais certes
bien fait. Grand Cinemas ABC Achrafieh/
Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall,
CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire
Dunes/Première/Galaxy, Espace, Planète
Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center,
Cinemall
Deliver us from evil de
Scott Derrickson, avec Eric Bana.
Un policier, qui se bat contre ses
démons personnels, a affaire à un
diable incarné dans un soldat. Grand
❍
Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut
Souks), Empire Première/Galaxy, Espace,
Vox B.C. Center, Cinemall
■ Edge of Tomorrow (3D) de
Doug Liman, avec Tom Cruise et
Emily Blunt. Vox B.C. Center
★★ Godzilla (3D) de Gareth
Edwards, avec Aaron Taylor-Johnson
et Elizabeth Olsen. Vox B.C. Center
★★ How to train your dragon
(3D) film d’animation américain
réalisé par Dean DeBlois. CinemaCity
(Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy,
Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli,
Vox B.C. Center, Cinemall
■ Legends of Oz, Dorothy’s
return de Dan St. Pierre, avec
Lea Michele et Kelsey Grammer.
CinemaCity Beirut Souks (vendredi, samedi
et dimanche)
■ Maleficient de Robert Stromberg, avec Angelina Jolie. Planète
Abraj/City Complex Tripoli, Grand Cinemas
ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Saïda
Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks),
Empire Dunes/Galaxy, Espace, Vox B.C.
Center, Cinemall
★★ Qu’est-ce
qu’on a fait au
Bon Dieu ? comédie très drôle de
Philippe de Chauveron, avec Christian Clavier et Chantal Lauby. Les
Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale, sont
désespérés. Les deux aînées ont des
fiancés de communautés différentes.
Ils espèrent que Benjamine ramène
à la maison un catholique. Ils ne
savent pas qu’elle leur prépare une
surprise. Grand Cinemas ABC Achrafieh/
Dbayeh, CinemaCity (Beirut Souks), Empire
Première
★ The
Amazing Spiderman (3D)
de Marc Webb, avec Andrew Garfield. Reprise de l’homme-araignée
mais en 3D. Cela doit-il le rendre
meilleur ? Planète Abraj
★★ The Fault in our stars de
Josh Boone, avec Shailene Woodley
et Ansel Elgort. Grand Concorde/Las
Salinas, CinemaCity (Dora et Beirut Souks),
Empire Galaxy, Planète Abraj, Vox B.C.
Center, Cinemall
★ Think
like a man too de Tim
Story. Avec Kevin Hart et Gabrielle
Union. Tous les couples du premier
opus sont de retour pour un mari à
Vegas. Bonjour l’embrouille. Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Saïda Mall,
CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire
Dunes/Première, Cinemall, Vox B.C. Center
■ Third Person de Paul Haggis,
avec Liam Neeson, Mila Kunis
et James Franco. Trois histoires
d’amour, à Paris, Rome et New York,
se rejoignent de façon étrange.
Empire Première
■ 22 Jump Street de Phil Lord et
Chris Miller, avec Channing Tatum
et Jonah Hill. Deux policiers, après
être retournés au lycée pour mettre
à découvert un nouveau réseau de
trafiquants, retournent cette fois-ci
à la fac pour démanteler un trafic
de drogues. CinemaCity (Dora et Beirut
Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy,
Espace, Grand Cinemas ABC Achrafieh/
Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall,
Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C.
Center, Cinemall
★★ X-Men,
days of futur past
de Bryan Singer, avec Hugh Jackman et Michael Fassbender. Encore
un volet de la série teintée d’humour
et d’action. Cette fois, Bryan Singer
nous offre un voyage dans le passé.
Vox B.C. Center.
N.B. : Les programmes ci-dessus
sont donnés sous toute réserve.
Pour connaître les horaires du
circuit Empire, appeler le 1 269.
Planète Abraj
01/292 192
Grand Cinemas
ABC Achrafieh
01/209 109
Grand Cinemas
ABC Dbayeh 04/444 650
Grand Concorde 01/343 143
Grand Las Salinas 06/540 970
Grand Saïda Mall 07/723 026
CinemaCity DORA 01/899 993
CinemaCity BEIRUT
SOUKS
01/995 195
Métropolis Cinéma01/204 080
Vox B.C. Center
01/285 582
À voir absolument À voir
À voir à la rigueur
Ne pas se déranger
Pas vu
★★★
★★
★
❍
■
Activités diverses
Festival
Beiteddine art festival : Katie
Melua à 21h00. Tél. : 01/999666.
Expos
Chadia Najjar au Beirut Art Center
Jisr el-Wati jusqu’au 22 août. Tél. :
01/397018
Jean-Claude Frisque : Endé à
l’Institut français de Baalbeck jusqu’au
8 août. Tél. : 08/377436
Laurent Courvaisier à l’Institut
français de Nabatiyé jusqu’au 28
août. Tél. : 07/762744
Mr Brainwash et Patrick
Rubinstein à la galerie 169 rue
Mkhalassiyé Saifi Village jusqu’au 19
juillet. Tél. : 70/738220
Arts asiatiqueS / bouddhistes
à Art Lounge Maasser Beiteddine
jusqu’au 31 août. Tél. : 03/997676
Élie Khoury : Still Image Creativity of indefinite superstructures à Artlab Gemmayzé près
Daraj el-Fan jusqu’au 26 juillet. Tél. :
03/244577
Clin d’œil 2014 à la galerie
Janine Rubeiz imm. Majdalani Raouché
jusqu’au 31 août. Tél. : 01/868290
Samuel Coisne : Sweet cuts à la
galerie Alice Mogabgab imm. Karam
Achrafieh jusqu’au 31 juillet. Tél. :
01/204984
Exposition collective à la galerie
Espaces éphémères Saïfi quartier du
port jusqu’au 19 septembre. Tél. :
01/442265
Bridge to Palestine au Beirut
Exhibition Center jusqu’au 3 août.
Tél. : 01/999313
Francisco Portillo ou le
cubisme à Les Plumes galerie
Elsie Braidi Achrafieh rue Zeidan
Tabaris jusqu’au 22 juillet. Tél. :
01/333537
Magdie Zwahry à 392 Rmeil 393
jusqu’au 24 juillet. Tél. : 76/875936
Claudia Scarsella : I am the
two moons à la galerie Art Factum
jusqu’au 26 juillet. Tél. : 01/443263
Jan Hendrix : Trabajo de campo
au souk des joailliers jusqu’au 23
juillet. Tél. : 04/418870 ext. : 110
Simone Fattal : Grès et porcelaine à la galerie Tanit Mar Mikhaël
imm. East Village jusqu’au 4 septembre. Tél. : 76/557662
Exposition collective à la
galerie Aïda Cherfan place de l’Étoile
jusqu’au 31 juillet. Tél. : 01/983111
Abdallah Dadour : Merci
demain à la galerie Surface libre
Jal el-Dib jardin Dadour jusqu’au 31
juillet. Tél. : 04/715500
Syria’s Apex Generation à la galerie Ayyam rue Zeitouni Beirut Tower
jusqu’au 2 août. Tél. : 01/374450
A Museum of Immortality à
Home Work jusqu’au 18 juillet. Tél. :
01/423879
Forever au Metropolitan Art Society
jusqu’au 31 juillet. Tél. : 70/366969
Lumière de soie – Liban, Syrie au
Musée de la soie à Bsous jusqu’au 2
novembre. Tél. : 05/940767
KaDer Attia : contre nature au
Beirut Art Center Adlieh Jisr el-Wati
jusqu’au 22 août. Tél. : 01/397018
Mounira al-Solh : All mother
tongues are difficult à la
galerie Sfeir Semler imm. Tannous La
Quarantaine jusqu’au 19 juillet. Tél. :
01/566550.
Théâtre
Come-back : Les diseurs à
l’Olympia de Kaslik à 21h00. Tél. :
09/644202-3
Comedy Night au Playroom à
Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. :
70/757500
Marionnettes : Tine et Zbib
présentées par Nayla Khayath (en
anglais chaque premier dimanche
du mois) et Formula Fun à la
Planète de la découverte rue Ayass
Souks de Beyrouth. Tél. : 01/980650.
Carnet
vendredi 18 juillet 2014
Pour placer vos annonces Carnet à partir du web :
www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ».
Pour les hommages, s’adresser
à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444.
Naissance
Alain Karamé et Nathalie, née Chidiac, laissent à Kim la joie
d’annoncer la naissance de sa petite sœur (Hôpital Rizk).
Condoléances
L’ingénieur Kamal Karaa, son épouse Ghada Karaa
Michel Karaa, son épouse Siham Jamal et leur famille
Le général BEM à la retraite Nabil Karaa, son épouse Nadia Nehmé
et leur famille
Hiam Karaa, épouse Samir Abi Azar, et leur famille
L’ingénieur Antoine Karaa, son épouse Rosa Rizk et leur famille
Le directeur général de la Sécurité de l’État, le général Georges
Karaa, son épouse Juliette Matar et leur famille
Le général Joseph Karaa, son épouse Reina el-Kick et leur famille
Dr Souheil Karaa, son épouse Nadine Abi Farah et leur famille
Les enfants de feue Rosa, Vve Farès Noujaim, et leurs familles
ainsi que les familles Karaa, Herro, Jamal, Nehmé, Abi Azar, Rizk,
Matar, el-Kick, Abi Farah, Abou Jaoudé et leurs alliés au Liban et à
l’étranger
ont la douleur de faire part du décès, survenu mardi 15 juillet 2014,
de leur regrettée mère, belle-mère, grand-mère et tante
MARIE ÉLIAS HERRO
Vve Élias Youssef Karaa
Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 18 juillet, de 11h
à 19h, dans le salon de l’archevêché grec-catholique, rue de Damas.
z
Les familles Makki, Ibrahim, el-Zein, Hammoud, Hamed, Khatib,
Tahan, Yassine, Horchi, Abou Zeinab et tous les habitants de
Qaoussariyet el-Siyad
ont la douleur d’annoncer le décès de la regrettée
Hajjé CHAFICA SLEIMAN MAKKI
épouse de hajj Kazem Ibrahim (président
du syndicat des propriétaires de boulangeries)
mère de feu Mohammad, du directeur général de la Sûreté générale, le
général Abbas, de Ahmad, de Charif, de Ali et de hajjé Wafica
sœur de feu Anis, de feu Wafic, de feue Haniyé, épouse Mahmoud
Khadra, d’Anissé, épouse Abdallah Makki, de feue Wafica et de feue
Wafa’.
Des prières seront récitées pour le troisième jour, aujourd’hui vendredi
18 juillet à 16h30, à la husseiniyé de son village natal Qaoussariyet
el-Siyad.
Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 18 juillet au
domicile de la famille, à Qaoussariyet el-Siyad, ainsi que samedi
19 et dimanche 20 juillet, de 14h à 18h, dans la salle du siège de
l’Association islamique pour la spécialisation et l’orientation
scientifiques, Spinneys.
z
La Société Saint-Vincent – branche Notre-Dame de la Délivrance,
Zalka
Hélène Mitri Armanios
Joseph Assaf
Marianne, épouse de l’ingénieur Walid Labaki, et leur famille
Christiane, épouse de l’ingénieur Walid Abou Jaoudé, et leur famille
Micheline, épouse de l’ingénieur Charles Labaki, et leur famille
Yvette Mansour, Vve Georges Assaf, et ses enfants :
Maroun, son épouse Carmen Haddad et leur famille
La pharmacienne Josiane, épouse Georges Maalouf, et leur famille
Randa, épouse de l’ingénieur Samer Kandalaft, et leur famille
Marie-Claude, épouse de l’ingénieur Pierre Atallah, et leur famille
Me Rita, épouse Nabil Shoujah, et leur famille
ont la douleur de faire part du décès de leur regretté époux, père,
beau-père, grand-père, beau-frère et oncle
ANTOINE YOUSSEF KHALIL ASSAF
Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 18 juillet, de
10h à 19h, dans le salon de l’église Notre-Dame de la Délivrance, à
Zalka.
z
La direction et les employés de la société Maalouf pour le commerce
et la création d’entreprise
ont la douleur de faire part du décès du regretté
ANTOINE YOUSSEF KHALIL ASSAF
z
Roy Khoury Hélou et famille
Guy Khoury Hélou et famille
Père Dominique Khoury Hélou
Dr André Khoury Hélou et famille
Claude, épouse de l’ingénieur Dr Fadi Comair, et famille
La famille de feu José Saab
Jamilé, Vve Boulos Chedrawi, et famille
Bedwina, Vve Victor Bou Béchara, et famille
La famille de feue Silvia Saab
La famille de feue Marouha Saab
La famille de feue Hilda Hatem
La famille de feue Joséphine Andari
ainsi que les familles Khoury Hélou, Saab, Faddoul, Dinand, Abdini,
Comair, Chedrawi, Bou Béchara, Hatem, Andari et leurs alliés au
Liban et à l’étranger
ont la douleur de faire part du décès, survenu lundi 14 juillet 2014, de
leur regrettée mère, belle-mère, grand-mère, sœur, belle-sœur et tante
LOUISA HABIB SAAB
Vve Me Robert Khoury Hélou
Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 18 juillet, de
11h à 19h, dans le salon de l’église Saint-Élie, à Kantari.
z
Danielle, épouse du Dr Georges Aramouni, et leurs enfants : Maya,
Cynthia-Maria et Jean-Claude
Andrée, épouse Jean Zovighian, et leurs enfants : Emmanuelle et
Kelly
Carole, épouse du Dr Georges Nasra, et leurs enfants : Hala, Katia
et Tanya
Jacqueline, épouse Antoun Trad, et famille
La famille de feue Gisèle Massamiri
Rodolphe Mission
ainsi que les familles Mission, Karnabé, Aramouni, Zovighian, Nasra,
Trad, Massamiri, Nehmé, Knadjian, Abi Kheir, Khalifé, Abou Chedid,
Hakim et leurs alliés au Liban et à l’étranger
ont la douleur de faire part du décès, survenu mardi 15 juillet 2014,
de leur regrettée mère, belle-mère, grand-mère, sœur, belle-sœur et
tante
MARIE-ANTOINETTE MISSION
Vve Abdo Saïd Karnabé
Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 18 juillet, de
11h à 19h, dans le salon de l’église Saint-Élie, à Kantari.
Quarantième
Pour le quarantième jour du décès du regretté
ANTOINE FARÈS AKL
son épouse Layla Asfour Akl
ses enfants Aline Akl, Leslie Akl et le Dr Farès Akl invitent les parents
et les amis à s’associer à eux pour célébrer la messe consacrée pour
le repos de son âme, demain samedi 19 juillet à 11h, en l’église SaintJean des grecs-melkites catholiques, à Hazmieh, rue Saïd Freiha.
Cet avis tient lieu de faire-part personnel.
z
Pour le quarantième jour du décès du regretté
NOUHAD DIMITRI GHOLAM
époux de feue Minerva Gholam, née Fathallah
une messe de requiem sera célébrée pour le repos de son âme,
dimanche 20 juillet à 11h, en l’église Saint-Julien-le-Pauvre, rue
Saint-Julien-le-Pauvre, Paris.
z
Pour le quarantième jour du décès de la regrettée
ROSE TIKHANOFF
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain samedi 19
juillet à 10h, en l’église Saint-Élie des grecs-orthodoxes, à Rabieh,
Mtayleb, bifurcation de la banque Byblos.
La famille de la disparue prie les parents et amis de s’associer à ses
prières.
z
Pour le quarantième jour du décès du regretté
FARJALLAH NAKHLÉ MAJDALANI
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, dimanche 20 juillet
à 9h, en l’église Saint-Nicolas des grecs-orthodoxes, Achrafieh.
La famille du disparu prie les parents et amis de s’associer à ses
prières.
z
Pour le quarantième jour du décès de la regrettée
NADIA ÉLIAN CHAAYA
Vve Khalil Majdalani
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain samedi
19 juillet à 10h30, en l’église Saint-Nicolas des grecs-orthodoxes,
Achrafieh.
La famille de la disparue prie les parents et amis de s’associer à ses
prières.
Concours
Le prix annuel Ignace
Maroun
La Fondation Mgr Ignace
Maroun a annoncé qu’elle
reçoit les candidatures pour
l’édition 2014 de son prix
annuel. Les personnes qui
désirent participer doivent
remettre leurs œuvres avant
le 30 septembre à l’adresse
suivante : Fondation Ignace
Maroun, archevêché maronite
de Beyrouth.
Les conditions requises de
participation sont les suivantes :
– Nouveauté de l’œuvre sur
les plans culturel, patriotique,
éducatif et artistique.
– Le participant ne doit
avoir reçu aucun prix auparavant.
– La publication de l’œuvre
ne doit pas avoir dépassé les
deux ans.
Pour plus de renseignements, appeler Thérèse Bou
Maroun, secrétaire de la fondation, aux : 03-790706, 01200312, 09-938012, ou Me
Rachid Jalkh, président de la
fondation, au 03-376111.
Iftar de l’UFE
L’Union des Français de
l’étranger – représentation
du Liban organise son traditionnel iftar à l’occasion du
mois de ramadan, mercredi
23 juillet 2014 à 19h45 au
restaurant Burj al-Hamam
(Broummana). Réservations
aux numéros : 04-871551 et
03-173355/66.
7
Rencontre-débat à « L’Orient-Le Jour »
avec les conseillers du Commerce
extérieur de la France
C’est dans les locaux de
L’Orient-Le Jour que les
conseillers du Commerce extérieur de la France (CCEFsection Liban) ont tenu
leur réunion cette année,
dont une grande partie a été
consacrée à un échange avec
trois journalistes sur la situation politique dans la région
(Ziyad Makhoul), au Liban
(Élie Fayad) et sur l’état des
lieux économique sur le plan
local (Sibylle Rizk, Le Commerce du Levant).
Étaient présents à cette
rencontre : Christian Besse,
le président des conseillers
extérieurs de la France ;
Pascal Dufour, trésorier du
CCEF et directeur de Cellecast ; Michel Colleau,
directeur d’Air France ;
Maria Melki Fatté, directrice de Au Gant Rouge ;
Georges Nour, directeur
général adjoint à Solidere ;
Frank-Matthias
Kuntermann, directeur de l’ABC
Group ; Agathe Demarais,
conseiller financier pour le
Moyen-Orient à l’ambassade de France ; Jacques
Souplet, directeur de Total
La réunion avec la délégation française dans les locaux de « L’Orient-Le Jour ».
Liban ; Georges Hage, directeur de CAT Group ;
Lionel Cafferini, directeur
d’AFC, et Jacques de la Ju-
gie, ministre-conseiller pour
les Affaires économiques
à l’ambassade de France,
ainsi que Nayla de Freige,
Photo Michel Sayegh
administrateur délégué de
L’Orient-Le Jour, et Hanaa
Gemayel Jabbour, directrice
du marketing à L’OLJ.
L’Institut supérieur d’études bancaires de l’USJ
attribue son prix d’excellence
L’Institut supérieur d’études
bancaires (Iseb) de l’Université
Saint-Joseph (USJ) a attribué
son prix d’excellence académique pour l’année 2013-2014 à
Élie Yazbeck pour la mention
très bien (16/20) qu’il a obtenue. La cérémonie s’est tenue
au Campus des sciences sociales, le 11 juillet, en présence du
P. Salim Daccache s.j., recteur
de l’USJ, et de Joseph Torbey,
président du conseil d’administration de l’Iseb et ancien
président de l’Association des
banques.
Prenant la parole au cours
de la cérémonie, le P. Daccache
a tout d’abord félicité l’Institut
supérieur d’études bancaires
pour son initiative, démontrant
par là même « qu’il ne vise pas
seulement à former une nouvelle génération de détenteurs
de diplômes en sciences bancaires », mais aussi « la qualité
et l’excellence ».
Doté d’une bourse, « ce prix
confirme (...) que la puissance
des banques du Liban consiste
dans la préparation authentique et solide des étudiants
dans le domaine des sciences
bancaires, dans toutes ses dimensions financière, sociale,
économique, administrative, et
même juridique et morale », a
dit le P. Daccache. « Car nous
savons, a-t-il enchaîné, que
les regards de l’Orient et de
l’Occident, des pays d’Asie,
d’Europe et d’Amérique, et
surtout l’Amérique, scrutent
aujourd’hui le Liban et en particulier son secteur bancaire. »
S’adressant à l’étudiant honoré, le recteur a déclaré :
« Pour la première fois depuis la création du diplôme en
sciences bancaires générales,
nous honorons en vous, cher
Élias, l’homme d’action qui
travaille sur lui-même, patient
et engagé. » Il s’est enfin félicité de l’alliance entre l’USJ et
l’Association des banques, « en
espérant que cette bourse soit
une opportunité pour l’octroi
Élie Yazbeck recevant son prix des mains du recteur de l’USJ, le P.
Salim Daccache, et de Joseph Torbey. À gauche, Fadwa Mansour,
directrice de l’Iseb.
Photo Michel Sayegh
d’autres bourses, qu’elles soient
des bourses de mérite ou des
bourses sociales, de façon à ce
que cette tradition se conso-
Les résultats du Loto n° 1214
5
Social
Iftar de l’ambassade des États-Unis au bénéfice
des enfants de Dar al-aytam al-islamiya
lide et devienne une voie claire
dans la vie de l’institut et de
sa mission académique et sociale ».
12
19
29
31
37
32
1er rang (6 bons numéros) : pas de grilles gagnantes
2e rang (5 bons numéros + 1 complémentaire) :
Valeur totale des lots : 182 997 415 LL
Nombre de grilles gagnantes : 2
Lot pour chaque grille : 91 498 708 LL
3e rang (5 bons numéros) :
Valeur totale des lots : 58 166 010 LL
Nombre de grilles gagnantes : 23
Lot pour chaque grille : 2 528 957 LL
4e rang (4 bons numéros) :
Valeur totale des lots : 58 166 010 LL
Nombre de grilles gagnantes : 1 059
Lot pour chaque grille : 54 925 LL
5e rang (3 bons numéros) :
Valeur totale des lots : 133 424 000 LL
Nombre de grilles gagnantes : 16 678
Lot pour chaque grille : 8 000 LL
Sommes cumulées du 1er rang pour le prochain tirage
n° 1215 : 2 938 148 494 LL.
Les résultats du Zeed n° 1214
L’ambassadeur des États-Unis, David Hale, servant les repas aux
enfants.
Il était presque 19h30
lorsqu’une cinquantaine d’enfants sont descendus à petits
pas du bus de Dar al-aytam
al-islamiya et se sont sagement assis autour des tables du
McDonalds, à Dora, jetant des
coups d’œil dans tous les sens.
« Vite, vite, portez les chapeaux avant que l’ambassadeur n’arrive », les pressent les
responsables de l’orphelinat
des Institutions des œuvres
sociales, qui mobilise tous
ses efforts pour assurer aux
enfants un environnement
familial, sain et festif. Les enfants ne se sont pas fait prier
et se sont aussitôt coiffés des
casquettes blanches qui leur
ont été distribuées. Celles-ci
étaient marquées au-devant
du drapeau des États-Unis
et du cèdre du Liban. Ils ont
affiché leur plus beau sourire
et posé aux côtés de l’ambassadeur David Hale pour les
photos de groupe.
Puis voilà le temps de manger ! M. Hale a servi lui-même les « happy meal » sous
les regards ravis des responsables de l’orphelinat. Les petits
filles et garçons, tous ravis,
ont croqué à belles dents les
burgers moelleux et les frites
dorées.
« Qui veut un joli dessin sur
David Hale entouré des enfants.
le bras ou la joue ? » ont gentiment demandé les employées
chargées du « face painting ».
« Moi ! Moi ! » se sont exclamés les petits les mains levées.
« Une fleur rouge pour moi »,
« Un drapeau brésilien pour
lui et un drapeau allemand
pour moi », ont réclamé d’une
voix douce une fillette et un
jeune garçon. Le football a lui
aussi eu son moment de gloire à l’iftar puisqu’une grande
partie des enfants montraient
fièrement le drapeau de leur
équipe préférée.
Dans une allocution pro-
noncée à l’occasion, l’ambassadeur Hale s’est déclaré ravi
de partager son « premier iftar
au Liban avec les enfants et
les membres de Dar al-aytam
al-islamiya ». Mettant l’accent
sur des valeurs telles « la compassion », « la charité », « l’empathie », « la générosité », « la
justice » et « la dignité », il
a assuré que « Le Liban et
les États-Unis respectent les
croyances d’autrui ». « Ce sont
des intérêts de cette sorte qui
nous unissent », a-t-il affirmé.
Sara AZAR
Quelque cinquante enfants de Dar al-aytam al-islamiya étaient
à l’honneur au cours d’un iftar donné par l’ambassade des ÉtatsUnis au Liban.
Numéro gagnant : 41620
1er rang : 28 035 743 LL
Numéro gagnant : 41620
Montant total des lots : 28 035 743 LL
Nombre de billets gagnants : 1
Lot unitaire par billet : 28 035 743 LL
Billets dont les numéros se terminent par : 1620
Lot unitaire par billet : 450 000 LL
Billets dont les numéros se terminent par : 620
Lot unitaire par billet : 45 000 LL
Billets dont les numéros se terminent par : 20
Lot unitaire par billet : 4 000 LL
Cumul reporté du 1er lot Zeed : 25 000 000 LL.
Les résultats du tirage n° 27
de la Loterie nationale
Gagnent 50 000 LL les souches se terminant par : 381 –
015
Gagne 3 000 LL tout billet se terminant par 4
Gagne 5 000 LL tout billet se terminant par 89
Gagne 10 000 LL tout billet se terminant par 925
Gagne 20 000 LL tout billet se terminant par 8499 – 8102
– 1357
Gagne 30 000 LL tout billet se terminant par 7405
Gagne 50 000 LL tout billet se terminant par 5999
Gagnent 1 000 000 LL les billets numéros 35694 – 78119
– 87927 – 99414
Gagnent 2 000 000 LL les billets numéros 29028 – 97039
Gagne 3 000 000 LL le billet numéro 94587
Gagne le gros lot de 150 000 000 LL le billet numéro
87707 de série B
Gagne le lot correspondant de 15 000 000 LL le billet
numéro 87707 de série A.
Économie
8
vendredi 18 juillet 2014
S&P 500
Dow Jones
Nasdaq 100
Euro Stoxx 50
CAC 40
–1,18 %
–0,94 %
–1,38 %
–1,41 %
–1,21 %
1 958,1
16 976,9
3 878
Bourse de Beyrouth
Volume
Les valeurs
–
BLOM Stock Index
7 066
Solidere A
9 305
Solidere B
1 853
Solidere - GDR
75 400
Bank Audi - SAL
300
Bank Audi - GDR
–
Bank of Beirut
1 700
Byblos Bank
–
BEMO Bank
–
BLOM Bank
1 000
BLOM Bank - GDR
–
Rasamny Younis Motor
–
Holcim Liban SAL
Taux de change (L.L.)
Devise
Dollar US
Livre syrienne
Dinar irakien
Dinar koweïtien
Dinar jordanien
Dinar bahreïni
Dirham EAU
Rial qatari
Rial saoudien
Livre égyptienne
Livre sterling
Franc suisse
Yen (100)
Franc CFA (1 000)
Dol. canadien
Dol. australien
Euro
Prix
Var. (%)
Montant
1 193,85
12,43
12,50
12,51
6,37
6,40
19
1,60
1,82
8,77
9,35
0
+0,24
–0,08
–0,32
+0,31
0
0
0
0
0
–0,11
–
87 986
116 313
23 185
480 544
1 920
N/A
2 720
N/A
N/A
9 350
3,19
13,76
0
0
N/A
N/A
Achat
1 501
10,01
1,29
5 257,44
2 118,56
3 981,43
408,66
412,25
400,26
209,92
2 568,36
2 500,07
14,79
2,92
1 476,64
2 081,59
2 030,70
Vente
1 514
10,10
1,30
5 302,98
2 136,91
4 015,92
412,20
415,82
403,72
211,74
2 590,61
2 521,72
14,92
2,95
1 489,42
2 099,62
2 048,29
Taux croisés
$ USD
£ GBP
CHF
¥ YEN
€ EUR
–
1,7106
1,1137
0,0099
1,3525
£ Sterling
0,5846
–
0,6511
0,0058
0,7905
CHF Franc suisse
0,8979
1,5360
–
0,0089
1,2142
–
137,0100
Devise
$ Dollar US
¥ Yen
€ Euro
101,3300 173,3340 112,847
0,7395
1,2650
0,8236
0,0073
–
1 m.
3 m.
6 m.
1 an
Taux d’intérêt
Devise
2 j.
$ USD
0,25
0,25620 0,23360 0,32720 0,55440
£ GBP
0,50
0,49750 0,55729 0,72500 2,06463
CHF
1,00
–0,00100 0,01100 0,07240 0,19240
¥ YEN
0,10
0,09643 0,13286 0,27857 0,33243
€ EUR
0,15
0,08429 0,17214 0,25786 0,43286
Bons du Trésor
Nom
Rendement
Euro obligations libanaises - 5 ans
Euro obligations libanaises - 10 ans
Obligations américaines - 10 ans
Obligations du Trésor français - 10 ans
Obligations du Trésor allemand - 10 ans
Obligations du Trésor britannique - 10 ans
Obligations du Trésor japonais - 10 ans
Peugeot : « Back in
the race »
Peugeot a vu ses ventes bondir de
près de 30 % en Chine portant à
5,5 % la hausse des immatriculations de PSA à l’issue du premier
semestre. Depuis mars 2014, la
Chine est devenue le 1er marché
de PSA Peugeot Citroën dans le
monde. L’Europe n’est pas en
reste, et avec des ventes en augmentation de 11,7 %, le groupe
parvient à regagner des parts de
marché sur le Vieux Continent
dans un marché qui progresse de
6,6 %.
En Amérique latine, le groupe accuse un recul de 26,8 % de
ses ventes à 107 000 unités. Le
constructeur automobile explique cette situation par une méforme des marchés automobiles,
principalement en Argentine.
Les ventes du groupe se sont
inscrites en baisse de 33,8 % alors
que le marché fait face à la dévaluation du peso, une nouvelle
taxe sur les modèles « de luxe » et
de fortes restrictions sur les véhicules d’importation. Au Brésil,
les ventes de PSA ont diminué
de 22,1 % dans un marché en
baisse et très concurrentiel.
En Russie, la situation est
également compliquée. Dans
un marché en baisse de 7,8 %,
exposé à la pression d’un environnement macroéconomique
défavorable, les ventes du groupe s’établissent à 23 400 unités,
en baisse de 25,8 %. La performance du groupe en Eurasie a
également été fortement affectée
par la détérioration des taux de
4,52 %
5,77 %
2,46 %
1,58 %
1,15 %
2,59 %
0,53 %
change et la chute du marché
ukrainien.
Au second semestre, PSA
Peugeot Citroën explique poursuivre « la différenciation de ses
trois marques Peugeot, Citroën
et DS ainsi que le développement de son plan produit mondial plus ciblé pour assurer une
meilleure couverture de marché ».
Sur l’année, le marché en
Chine devrait poursuivre sa
croissance d’environ 10 %, le
marché en Europe d’environ
3 %. Le groupe devra néanmoins composer avec un environnement instable en Amérique latine et en Russie avec ces
marchés qui devraient être en
baisse respectivement de -7 %
et -10 %.
La veille, le titre était recherché, une note de JPMorgan dans
laquelle il affichait son optimisme sur la trésorerie du constructeur ayant alimenté le courant
acheteur. Tout comme la confirmation en début de semaine des
objectifs annoncés en avril par le
constructeur automobile. Peugeot a annoncé que les prévisions du plan stratégique « Back
in the race » étaient inchangées,
à savoir un free cash-flow opérationnel cumulé de 2 milliards
d’euros sur la période 2016-2018
et une marge opérationnelle de
2 % pour la division automobile
à l’horizon 2018, avec un objectif
de 5 % lors du prochain plan à
moyen terme, 2019-2023.
En partenariat avec
www.fidus.com.lb
4 316,1
3 157,8
Nikkei
Pétrole WTI
–0,06 %
+1,94 %
15 370,3
103,2
Or
Argent
1 318,9
21,2
+0,11 %
+0,23 %
Euro
1,3525
+0,01 %
Yen
101,2
+0,11 %
Liban
Ali Hassan Khalil : On ne
règle pas un problème en
reproduisant les erreurs passées
Finances Les avis demeurent divergents concernant le cadre légal
requis pour réguler les dépenses publiques – ce qui comprend les
avances au Trésor destinées à financer les salaires et les traitements
des fonctionnaires.
Interrogé hier au sujet des salaires des
fonctionnaires sur la chaîne télévisée
NBN, le ministre des Finances, Ali
Hassan Khalil, s’est voulu conciliant.
« Le communiqué (des députés) du
courant du Futur a malheureusement
coupé court au dialogue », a-t-il reconnu au sujet de l’encadrement légal
relatif aux avances au Trésor destinées
à financer les salaires et traitements
des fonctionnaires. Mais, se gardant
« d’accuser qui que ce soit », le ministre a indiqué qu’il gardait espoir que
les tractations reprennent, appelant à
redoubler d’efforts pour que « le problème soit résolu ». Insistant sur le fait
qu’il n’approuverait jamais des dépenses publiques supplémentaires sans
cadre légal, il a ajouté : « On ne règle
pas un problème en reproduisant les
erreurs passées » et en retournant à la
case départ. « Le gouvernement précédent a autorisé des dépenses en dehors
du cadre légal », a-t-il poursuivi.
Rappelons que les opinions sont
divergentes en ce qui concerne le cadre légal des dépenses publiques. Le
ministre des Finances estime qu’il
faut impérativement mettre en place
un cadre juridique adéquat qui régule
ces dernières ; pour l’ancien Premier
ministre Fouad Siniora, le cadre juridique réclamé par Hassan Khalil est
déjà en place. « Il y a d’autres moyens
légaux de légiférer si certains députés
« Le gouvernement précédent a autorisé des dépenses en dehors du cadre légal », a
affirmé le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil.
ne veulent pas se présenter aux séances parlementaires », a-t-il récemment
déclaré lors d’une entrevue accordée
au quotidien as-Safir.
Pour le directeur général du ministère des Finances, Alain Bifani, le
problème réside dans l’écart entre « ce
qui est disponible » et « ce qui est nécessaire » en vertu de la loi.
Lors d’un entretien avec L’OrientLe Jour, il a ainsi rappelé qu’entre
2005 et 2010, les gouvernements
qui se sont succédé ne se sont pas
souciés de la manière dont les recettes publiques étaient dépensées ;
à partir de l’année 2011, les dépenses
ont été effectuées au moyen d’avances
au Trésor.
M. Bifani a estimé qu’il fallait absolument faire passer la loi « déjà approuvée en commissions parlementaires en
2012 pour réguler ces dépenses ».
Éconerf de Rana ANDRAOS
Chaud et crade
Vingt-cinq ans que les
accords de Taëf ont mis
fin à la guerre civile
libanaise ! Fin... C’est un
bien grand mot, (très)
contestable en tout cas. Il
n’en demeure pas moins
qu’en un quart de siècle,
le Liban n’a pas réussi
à résoudre le délestage
dans lequel s’enfonce sa
population depuis trop
longtemps maintenant.
Alors évidemment,
l’argument selon lequel
les conflits successifs ont
endommagé les centrales
électriques tient la route,
du moins il se tenait au
début des années 90.
Alors, depuis, les (ir)responsables s’en prennent
aux défaillances techniques du réseau, aux manques de moyens. Certains
pointent du doigt les
factures impayées de telle
ou telle région/communauté, d’autres dénoncent
les branchements illégaux
ou encore la magouille
des trafics de compteurs
électriques.
Privatiser EDL, magma
par excellence de tous les
maux étatiques (fraude,
corruption, népotisme),
n’est toujours pas à
l’ordre du jour. Et tant
pis pour les institutions
internationales, les
bailleurs de fonds, les
soi-disant « pays amis »
qui rappellent que le seul
moyen d’assainir cette
institution est par le biais
d’une privatisation de ses
services.
Le gouffre pourri qu’est
EDL coûte deux milliards
de dollars par an à l’État.
Des bricoles semble-t-il
pour des caisses toujours
plus alourdies par une
dette galopante, une
absence criminelle de
réformes structurelles et
une non-volonté absurde
d’investir dans les services
urbains, pourtant uniques
garants d’un semblant de
nation.
L’incurie totale des politiques et les promesses
vides et presque touchantes de restructurer ce
secteur n’ont réussi qu’à
institutionnaliser les inégalités sociogéographiques entre les citoyens. Si
la capitale n’écope que de
trois heures de rationnement, le reste des régions
libanaises subit parfois
jusqu’à 21 heures de coupures. Les ménages les
plus vulnérables sont ceux
qui souffrent le plus de ce
délestage. Classique.
Mais comme à quelque
chose malheur est bon,
les mafias des moteurs
de quartier se frottent les
mains. C’est que vivre de
la misère des gens rapporte gros dans un pays où la
reddition de comptes n’est
pas de ce monde.
Alors ceux qui peuvent se
le permettre continuent
de payer bon an, mal an
deux factures. Les autres
n’auront qu’à se rabattre
sur les bougies, le clair de
lune, les lampes à huile,
au choix. Et n’allons pas
charrier sur la durée de
vie des appareils électroménagers... Futiles
détails.
Entre-temps, c’est aussi
une période de pénurie
d’eau sans précédent dans
laquelle s’est engouffré le
Liban. L’été sera chaud et
crade.
Tant pis. Le laisser-faire
a ses charmes. Bienvenue à l’ère du Woodstock
version plouc. Hendrix et
Joplin manqueront cruellement à la fête.
Hady Abou Assaly,
ou pourquoi il faut
investir au Liban
Immobilier C’est un des rares qui continuent de croire que malgré
l’instabilité politico-sécuritaire ambiante, le Liban demeure un des
pays les plus fiables de la région. Hady Abou Assaly, consultant en
immobilier, fondateur de la société HAA Real Estate Developement
SAL, s’est auto-investi d’une mission, celle de convaincre la diaspora
libanaise d’investir dans le secteur immobilier local.
Il rappelle que « depuis
l’année 2000 et malgré
toutes les phases houleuses par lesquelles est
passé le Liban, les prix de
l’immobilier n’ont jamais
chuté ». Parallèlement,
l’expert avance la thèse selon laquelle si l’économie
libanaise devient plus résiliente, les institutions de
l’État seront plus solides,
la corruption reculera et
la situation sécuritaire se
stabilisera. Il loue en outre
les efforts déployés par
les forces de sécurité pour
contrôler les frontières et
les régions à risque.
Soulignant que le secteur bancaire et le secteur
immobilier sont les piliers
de l’économie libanaise, il
déplore le fait que la majeure partie de la diaspora
et les expatriés préfèrent
investir dans certains pays
du bassin méditerranéen.
« Le plus absurde, c’est le
fait que certaines banques
libanaises encouragent ce
processus en proposant
des prêts immobiliers à des
taux d’intérêt dérisoires »,
indique M. Abou Assaly
dans une entrevue accordée à L’Orient-Le Jour.
« Rappelez-vous la bulle
immobilière de Dubaï en
2009-2010 ; c’est une situation que le Liban n’a
jamais connue », avance-til à titre d’exemple.
Il reste tellement de
régions au Liban à développer et des espaces en
manque de réhabilitation,
souligne le consultant.
Pour contrer cette tendance « néfaste pour l’économie », Hady Abou Assaly propose de mettre en
place des conventions de
recommandation (referral
agreements en anglais) régulées par des lois strictes
pour ce qui est des transactions immobilières. « C’est
une manière d’accroître les
revenus et par la suite le
niveau de vie des ménages
afin de relancer l’économie », précise-t-il.
Parallèlement, M. Abou
Assaly lancera bientôt une
campagne de sensibilisation à l’attention des Libanais dispersés dans le
monde.
À travers des publicités
en ligne, des conférences
organisées dans les pays
abritant une large communauté libanaise et des tournées dans les pays du Golfe
puis dans les Amériques, il
compte bien convaincre ne
serait-ce qu’une partie des
Libanais de la viabilité de
leurs investissements potentiels dans le secteur immobilier.
« Bien sûr qu’il y a des
hauts et des bas, mais il
faut faire avec », indiquet-il en précisant que si rien
n’est fait, « les pays voisins
finiront bien par étouffer
le Liban ». Il souligne en
outre que les responsables
doivent se mobiliser pour
aider les personnes qui
vendent leurs biens pour
des raisons pécuniaires
à les garder si tel est leur
désir.
Par ailleurs, l’expert déplore le manque à gagner
du fait des pratiques fallacieuses liées au secteur de
l’immobilier.
« Les utilisateurs finaux,
à savoir les acheteurs de
biens immobiliers, se trouvent très souvent victimes
d’intermédiaires qui ne
sont pas honnêtes », explique-t-il en précisant que
les acheteurs, souvent, ne
font pas la différence entre
consultants, promoteurs,
intermédiaires, etc.
Il appelle les acheteurs
et les vendeurs à ne pas
tomber dans le piège de
ceux qui se sont érigés en
experts et d’avoir recours à
des sociétés chevronnées.
R. A.
Hady Abou Assaly tient à rappeler que les prix de l’immobilier
au Liban n’ont pas connu de baisse depuis l’année 2000, et ce
malgré les phases difficiles par lesquelles est passé le pays.
Conjoncture
François Bassil affirme craindre
pour la stabilité financière du pays
Le président de l’Association
des banques (ABL) François
Bassil a exprimé ses craintes
concernant l’avenir économique et financier du Liban.
« Tant qu’il n’y aura pas de
solutions pour résoudre les
nombreuses crises politicosécuritaires et que les institutions de l’État resteront
paralysées, il est impossible
de prévoir une quelconque
amélioration économique ou
financière du pays », a affirmé
M. Bassil dans une entrevue
accordée à l’agence al-Markaziya.
Selon lui, les récentes déclarations du ministre des Finances Ali Hassan Khalil sur
la difficulté de l’État à payer
les salaires des fonctionnaires
« ne peuvent qu’avoir des répercussions négatives sur les
marchés financiers, puisque le
secteur bancaire n’évolue pas
sur une île imperméable ».
Concernant l’épineux dossier du financement de la grille
des salaires des fonctionnaires, le président de l’ABL
s’est prononcé en faveur d’une
« campagne de sensibilisation
citoyenne qui jetterait la lumière sur les risques d’effondrement financier si ce projet
de loi ne s’accompagne pas de
véritables réformes de l’administration publique ». M.
Bassil a par ailleurs émis des
réserves sur l’utilisation d’une
hausse des tarifs de l’électricité pour financier la grille des
salaires. « Cette augmentation est nécessaire, mais pour
combler le déficit d’Électricité
du Liban (EDL), qui a reçu
en 20 ans plus de 30 milliards
de dollars en transferts de
l’État », a-t-il indiqué.
Le président de l’ABL est
ensuite revenu sur la rumeur
d’une baisse des dépôts bancaires. « Au vu de la situation
politico-sécuritaire et économique du pays, il est naturel
que les banques libanaises ne
soient pas les plus attractives
pour les dépôts étrangers »,
a-t-il souligné. Il a cependant
assuré que seuls les dépôts des
non-résidents avaient légèrement baissé et non pas les
dépôts totaux. Enfin, M. Bassil s’est voulu rassurant sur la
conformité des banques libanaises aux standards internationaux, notamment concernant la loi fiscale américaine
de lutte contre l’évasion fiscale, Fatca (Foreign Account
Tax Compliance Act).
Bassil : Au vu de la situation
politico-sécuritaire, il est
naturel que les banques
libanaises ne soient pas les
plus attractives pour les dépôts
étrangers.
Économie 9
vendredi 18 juillet 2014
International
Opération de séduction du président
chinois en Amérique latine
Coopération Le président chinois Xi Jinping menait hier au Brésil une opération de
séduction en Amérique latine, confirmant la volonté de Pékin de concurrencer les
États-Unis dans cette région riche en ressources naturelles.
Reçu hier avec le tapis rouge
au palais présidentiel de Brasilia par son homologue brésilienne, Dilma Rousseff, le
président chinois Xi Jinping
a donné dans l’après-midi
le coup d’envoi d’un forum
inédit avec la Communauté
d’Amérique latine et des
Caraïbes (Celac).
« La Chine est prête à
conjuguer ses efforts avec le
Brésil et les autres pays de
la région afin de devenir de
bons amis et les alliés d’un
même destin », a-t-il lancé
lors d’un discours prononcé
la veille devant le Congrès
brésilien.
Présent cette semaine
au sommet des Brics, qui
réunit en outre la Russie,
l’Inde et l’Afrique du Sud,
le dirigeant chinois effectue sa seconde tournée dans
la région depuis sa prise de
fonctions l’an dernier. « La
Chine ne se développe pas
en étant isolée du monde,
elle insiste sur sa stratégie
d’ouverture et de bénéfices
réciproques », a-t-il encore
déclaré devant les parlementaires brésiliens.
Fondée mardi par le club
des cinq puissances, la nouvelle banque de développement, qui sera basée à Shanghai, lui a aussi permis de se
faire l’écho de la « voix des
pays en développement »
face aux institutions fi-
nancières dominées par les
États-Unis.
Une initiative unanimement saluée par les chefs
d’État sud-américains, au
moment où l’Argentine affronte une crise de sa dette,
après avoir été condamnée
par la justice américaine à
rembourser 1,3 milliard à
des « fonds vautours ».
Attendu à Brasilia, le président cubain Raul Castro,
qui assume la présidence
tournante de la Celac avec
l’Équateur, le Costa Rica
et l’archipel d’Antigua-etBarbuda, devrait y apporter
un nouveau soutien appuyé,
lors du forum spécial entre
la Chine et cette alliance représentant 33 pays.
Premier partenaire
commercial du Brésil
« La Chine est une option
qui répond à la sympathie
politique qu’ont certains
pays de la région pour la
gauche », a expliqué à l’AFP
Rubens Figueiredo, professeur en relations internationales de l’Université de São
Paulo.
Au cours des dernières
années, Pékin s’est imposé comme le deuxième
partenaire commercial de
nombreux pays d’Amérique
latine, avec des échanges
bilatéraux estimés à 261,6
milliards de dollars par les
autorités chinoises.
La Chine ravit même
aux États-Unis la première
place au Brésil, la principale
économie régionale, notamment à travers l’achat en
masse de matières premières à l’Amérique latine et la
vente de ses produits manufacturés.
Son intérêt y est notamment axé sur les grands
appels d’offres pour les chemins de fer, les routes, et la
production d’électricité et
d’énergie.
En octobre, la Chine
était ainsi présente dans le
consortium ayant remporté
l’exploitation du plus grand
gisement pré-sel du Brésil,
avec la compagnie d’État
brésilienne Petrobras, à
parts égales avec l’anglonéerlandais Shell et le français Total.
Le Venezuela, qui compte
aussi recevoir M. Xi dans
le cadre de sa tournée régionale, escompte franchir
prochainement la barre du
million de barils de pétrole
exportés en Chine.
« La Chine est arrivée
en Amérique latine car les
États-Unis n’étaient pas en
position de force pour protéger ce marché. La Chine
est très habile pour choisir ses marchés », a estimé
auprès de l’AFP André Perfeito, analyste au cabinet
Le président chinois, Xi Jinping, a été reçu hier avec le tapis
rouge au palais présidentiel de Brasilia par son homologue
brésilienne, Dilma Rousseff. Evaristo Sa/AFP
d’affaires brésilien Gradual
Investimentos.
Lors d’une visite préparatoire au Brésil en avril, le
ministre chinois des Affaires
étrangères Wang Yi avait
souligné la « complémentarité entre la Chine et l’Amérique latine », où Pékin a
consacré près de 20 % de ses
investissements
étrangers
l’an dernier.
De son côté, le Brésil espère profiter de ce partenariat pour diversifier ses ex-
portations concentrées dans
le pétrole, l’acier et le soja.
La réunion bilatérale avec
la présidente Rousseff pourrait permettre de débloquer
les exportations de viande
bovine vers la Chine, bloquées depuis 2012 par un
cas isolé de vache folle, et
conclure un contrat portant
sur la vente de plusieurs avions fabriqués par la société
Embraer, a indiqué à l’AFP
un responsable de la diplomatie de Brasilia.
Automobile
Volkswagen et Fiat Chrysler démentent discuter de leur fusion
Volkswagen et Fiat Chrysler
Automobiles ont démenti
hier les informations de
presse faisant état de discussions en vue d’un rachat du
constructeur automobile italien par le groupe allemand.
Citant des sources du
secteur non identifiées, le
mensuel allemand Manager
Magazin rapporte sur son
site Internet que le président
du conseil de surveillance
de Volkswagen, Ferdinand
Piech, a discuté avec les dirigeants de Fiat Chrysler d’un
rachat de tout ou partie du
groupe.
Les actionnaires actuels
de Fiat veulent se recentrer
sur la marque de luxe Ferrari
et se désengager des activités grand public, explique le
magazine, sans plus de précision.
Un porte-parole de VW a
déclaré qu’aucune acquisition
n’était actuellement à l’agen-
da du premier constructeur automobile européen,
concentré sur l’amélioration
de son efficacité.
La holding de la famille
Agnelli, Exor, qui détient
30 % de Fiat Chrysler, a
également démenti que des
discussions aient eu lieu,
tout comme le constructeur
italien.
L’action Fiat gagnait
2,17 % à 7,7650 euros hier
vers 14h45 GMT à la Bourse
de Milan, après un plus haut
à 7,99 euros. À Francfort,
le titre Volkswagen perdait
1,69 % au même moment, à
185,90 euros.
Martin Winterkorn, le
président du directoire du
groupe allemand, avait déclaré en mars, lors de la
conférence de presse annuelle du groupe, que VW
n’avait aucun projet de croissance externe et qu’il privilégiait l’intégration de son
réseau, qui regroupe déjà 12
marques.
Volkswagen disposait fin
mars d’un trésor de guerre de
près de 18 milliards d’euros,
mais a depuis pris le contrôle
de sa filiale de poids-lourds
Scania pour 6,7 milliards
d’euros.
Plus que par la croissance
externe, Volkswagen semble
davantage préoccupé par sa
rentabilité pour concurrencer Toyota et prévoit de réduire les coûts de sa marque
éponyme d’environ cinq milliards d’euros par an à partir
de 2017.
Une offre sur Alfa
Romeo jugée plus
probable
Il est plus probable que
VW fasse une offre sur des
marques de Fiat, comme
Magnetti ou Alfa Romeo,
plutôt que sur la totalité du
groupe, a déclaré à Reuters
une source familière de la
situation.
Un membre du conseil de
surveillance de VW a déclaré
que les vingt membres du
directoire n’avaient à aucun
moment eu des discussions
sur un rachat de Fiat.
« Les risques résultant
de l’intégration des usines
italiennes et de la gestion
de l’activité aux États-Unis
sont importants et nous ne
pensons pas que les bénéfices potentiels justifient de
prendre de tels risques »,
écrit Arndt Ellinghort, du
cabinet d’études ISI Group,
dans une note à ses clients.
Néanmoins,
Ferdinand
Piech et Martin Winterkorn
ont à plusieurs reprises manifesté de l’intérêt pour Alfa
Romeo, mais leurs avances
ont à chaque fois été repoussées par l’administrateur délégué du groupe italien Sergio Marchionne.
Selon Manager Magazin,
en prenant le contrôle de
Fiat Chrysler, Volkswagen
pourrait s’appuyer sur le réseau de distribution de la
marque américaine pour se
renforcer aux États-Unis,
deuxième marché automobile du monde, où sa marque
phare VW est toujours à la
peine.
Le magazine croit cependant savoir que Volkswagen
et les actionnaires de Fiat
sont encore loin d’être parvenus à un accord sur le prix
d’un éventuel rachat.
Un analyste du secteur
automobile estime cependant
que les difficultés de VW aux
États-Unis ont davantage
à voir « avec des problèmes
d’image et de prix, plutôt que
des problèmes de production
et de distribution. » « Acheter Chrysler n’aiderait pas
vraiment VW », a-t-il dit.
(Source : Reuters)
Finance
Morgan Stanley confirme sa montée en puissance
La banque d’affaires américaine Morgan Stanley a plus
que doublé son bénéfice net
au deuxième trimestre grâce
à la recrudescence des opérations de fusions-acquisitions, un créneau où elle est
très active, a indiqué hier
l’AFP.
Poids plume des six fleurons de Wall Street, l’établissement dirigé par l’Australien James Gorman a
dégagé un bénéfice net de
1,85 milliard de dollars entre avril et juin, contre 803
millions de dollars un an
plus tôt.
Cette performance s’est
traduite par un bénéfice par
action hors éléments exceptionnels, référence des marchés américains, à 94 cents,
alors que les analystes misaient sur 55 cents.
Même le chiffre d’affaires
attendu en recul a déjoué les
pronostics : il a augmenté de
1,1 % sur un an à 8,60 milliards de dollars, contre 8,19
milliards attendus.
« Nos résultats trimestriels
révèlent une solide performance malgré un environnement difficile », s’enhardit
M. Gorman.
Déjà rassurés sur la rentabilité du secteur avec les
performances en début
de semaine de Citigroup,
JPMorgan Chase et Goldman Sachs, les investisseurs
ont salué ces résultats. Le
titre montait de 1,23 % à
32,90 dollars dans les premiers échanges. « La petite
banque qui monte » voit son
avenir dans la gestion de
fortune largement assuré.
C’est cette activité, pierre
angulaire de la stratégie de
James Gorman, qui a permis
à Morgan Stanley de compenser le ralentissement des
opérations de marché sur le
trimestre. Ses recettes ont
progressé de 5,2 % à 3,71
milliards de edollars et le
bénéfice imposable a bondi
de 17 % à 767 millions de
dollars. Elle représente un
peu plus de 43 % du chiffre
d’affaires total et près de
42 % des bénéfices.
L’an dernier, Morgan
Stanley a pris seul le contrôle de Smith Barney, ex-activité de gestion de fortune de
Citigroup. Rebaptisée Morgan Stanley Smith Barney
(MSSB), elle est censée être
le fer de lance de son repositionnement.
Deuxième banque américaine la plus sollicitée pour
les opérations de fusionsacquisitions derrière JPMorgan, Morgan Stanley
se targue aussi de revenus
robustes dans le conseil fi-
nancier : +25,5 % sur un an
à 418 millions de dollars.
par Robert J. SHILLER
Depuis quelques mois,
les milieux financiers et
les médias craignent que
des bulles sur certains
marchés d’actifs (l’immobilier, la Bourse et les
obligations à long terme)
ne conduisent à une correction brutale et à une
nouvelle crise économique. L’opinion publique
ne semble guère s’en préoccuper : selon Google,
le nombre de recherche
des termes « bulle boursière » ne marque qu’une
légère augmentation, on
est loin du pic de 2007,
et les termes de « bulle
de l’immobilier » ne
suscitent qu’un nombre
relativement limité de
recherches.
Pourtant, la préoccupation des experts est
pleinement
justifiée,
car la croyance en l’efficacité des marchés ne
peut perdurer que si
quelques personnes qui
n’y croient pas entièrement cherchent à en tirer profit en anticipant
le comportement des
marchés.
Néanmoins,
l’inquiétude des experts
peut être dangereuse, car
susceptible de provoquer
une réaction exagérée de
l’opinion publique qui
pourrait entraîner une
chute des marchés.
Les agences internationales ont récemment signalé un niveau
de spéculation excessif
sur les marchés d’actifs,
suggérant ainsi que l’on
doive se préoccuper d’un
risque de crise. Dans un
discours prononcé en
juin, le directeur général adjoint du FMI, Min
Zhu, a déclaré que dans
plusieurs pays (notamment en Europe, en Asie
et en Amérique), le marché immobilier montrait
« des signes de surchauffe ». Le même mois, la
Banque des règlements
internationaux indiquait
dans son rapport annuel
que « ces signes ne sont
pas inquiétants ».
Les journaux sonnent
l’alarme eux aussi. Le 8
juillet, le New York Times titrait en première
page de manière quelque
peu hyperbolique : « De
la Bourse aux produits
alimentaires, ce ne sont
que booms et bulles : les
prix de presque tous les
actifs autour du monde
sont élevés, ce qui présente des risques pour
l’économie. » Le « presque tous » est exagéré,
mais le titre témoigne de
l’inquiétude qui se développe.
Pourquoi
s’inquiète-t-on
soudainement
aujourd’hui, après les
cinq ans d’expansion générale des marchés qui
ont suivi leur effondrement début 2009 ? Comment s’est dissipée l’insouciance qui permettait
de croire à quelques années de plus d’expansion
des marchés ?
Il semble que l’opinion
publique et les observateurs soient fortement
influencés par les récents
records de la Bourse,
même si les niveaux
qu’elle atteint n’ont guère de signification du fait
de l’inflation. Il y a seulement un mois, l’indice
MSCI-Acwi qui traduit
l’évolution des marchés
boursiers mondiaux a
dépassé son record d’octobre 2007.
Le FMI a annoncé en
juin la création d’une
nouvelle page sur son
site Internet, Global
Housing Watch, qui suit
l’évolution du marché
immobilier. Elle affiche un indice mondial
des prix de l’immobilier
pondéré en fonction du
PIB qui augmente aussi
vite depuis environ trois
ans que lors de la période
qui a précédé la crise de
2008 – même s’il n’a pas
encore atteint le pic de
2006.
Entre en compte également l’annonce de
la Réserve fédérale. Si
Prix Nobel d’économie 2013,
Robert Shiller enseigne
l’économie à l’Université de
Yale aux USA. Il a écrit en
collaboration avec George
Akerlof un livre intitulé
« Animal Spirits : How Human
Psychology Drives the Economy
and Why It Matters for Global
Capitalism » (Les esprits
animaux – Comment les
forces psychologiques mènent
l’économie, et pourqui ceci est
important pour le capitalisme
mondial).
l’économie
progresse
comme prévu, elle envisage de procéder au
dernier achat d’obligations dans le cadre de la
politique de relâchement
monétaire (qui a débuté en septembre 2012)
après la réunion de la
Commission fédérale de
l’Open Market (FOMC)
qui aura lieu en octobre
2014. Ce genre d’annonce semble aussi modifier le point de vue des
observateurs, même si ce
n’est pas vraiment une
nouvelle, dans la mesure
où tout le monde savait
que la Fed mettrait bientôt fin à son programme
de rachat.
Il est difficile de prévoir comment l’opinion
publique va réagir à un
tel changement de politique, à tout signe de
hausse ou de baisse des
prix, ou encore à toute
information que l’on fait
passer pour être d’une
importance cruciale. En
raison de l’insuffisance
de documents sur l’histoire des grandes crises
financières – les données
dont ils disposent ne
s’étendent généralement
que sur quelques décennies –, les spécialistes en
économétrie peuvent se
tromper.
Jusqu’à
la
récente
crise, les économistes
chantaient les louanges
de la « grande modération » : les fluctuations
économiques
allaient
s’atténuer, et beaucoup
de ces économistes ont
conclu que la politique
de stabilisation économique était de plus en
plus efficace. Ainsi en
2005, peu avant le déclenchement de la crise
financière, deux spécialistes en économétrie,
James Stock (l’un des
conseillers économiques
du président Obama)
et Mark Watson, soulignaient que durant les
40 années précédentes,
les économies avancées
étaient devenues moins
volatiles et moins liées
les unes aux autres.
Quelques années plus
tard, à la lumière de
la crise financière, ils
auraient sans doute tiré
une autre conclusion. Le
ralentissement
économique de 2009, la pire
année de la crise, a été
catastrophique.
Il n’y a eu que trois
grandes crises au XXe
siècle :
1929-1933,
1980-1982 et 20072009, ce qui est insuffisant pour les expliquer.
D’autant qu’elles ne se
résument pas à une simple intensification des
petites fluctuations que
l’on observe souvent et
que Stock et Watson ont
analysées.
Ces crises semblent
liées à des mouvements
des prix provoqués par
la spéculation. Ces mouvements ont surpris la
plupart des observateurs
et n’ont jamais été réellement expliqués, même
des années après les faits.
Elles furent également
liées aux erreurs politiques des gouvernants. Par
exemple, la crise de 19801982 a été déclenchée par
la flambée des prix du pétrole due à la guerre IranIrak. Mais toutes étaient
liées à l’éclatement de
bulles d’actifs qui ont
provoqué un effondrement financier.
Ceux qui avertissent
de graves dangers si on
laisse se développer une
hausse des prix spéculative ont raison de le
faire, même s’ils ne peuvent prouver qu’ils ont
raison. Leur avertissement pourrait empêcher
les booms auxquels nous
assistons de se prolonger
et de devenir ainsi plus
dangereux.
Traduit de l’anglais par
Patrice Horovitz
©Project Syndicate, 2014.
Petites annonces
Mauvais élève dans le
courtage
Mais le bât blesse dans
le courtage. Moteur de la
rentabilité des banques d’affaires américaines depuis la
crise, l’activité de « revenus
fixes » (courtage des obligations, des changes et des
matières premières) a enregistré une diminution de
16,6 % à 1 milliard de dollars de ses recettes.
C’est
davantage
que
chez ses rivales JPMorgan (-15 %), Goldman
Sachs (-10 %) et Citigroup
(-12 %). Bank of America a
enregistré, pour sa part, une
hausse de 5 % de son chiffre
d’affaires sur ces produits
financiers offrant des rendements parmi les meilleurs
mais désormais dans la ligne
de mire des autorités réglementaires.
Les « revenus fixes » pâtissent de volumes d’activités bas, ce qui s’observe par
une faible volatilité, explique
Morgan Stanley. La performance de cette activité risquée dépend étroitement de
la volatilité des échanges,
mesurée par l’indice VIX,
dit « indice de la peur ».
Quand cet indice est haut,
Attention aux bulles
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Mike Blake/Reuters
cela sous-entend que l’activité se porte bien et inversement. Le 3 juillet, l’indice
de la peur est tombé à son
plus bas depuis le 22 février
2007, à 10,32, signe que l’activité souffre.
Les revenus issus du courtage des actions (émissions
et titres de participation)
sont restés, eux, stables à 1,8
milliard de dollars. L’activité
d’investissement affiche pour
sa part un chiffre d’affaires
en hausse de 2,7 % à 692
millions de dollars, pour un
bénéfice imposable de 205
millions (+28,1 %).
Si elle est épargnée par les
litiges, Morgan Stanley doit
en revanche se conformer
aux nouvelles règlementations qui exigent des niveaux
de liquidités importants pour
résister à une crise éventuelle. Pour ce faire, elle a annoncé récemment des mesures d’économies portant sur
des suppressions d’emplois
dans ses salles de marchés de
changes et de taux. Elle veut
aussi rogner sur les bonus.
Mais fin juin, les rémunérations représentaient encore
40 % du chiffre d’affaires de
la banque, contre 39 % il y a
un an. Les coûts salariaux ont
même augmenté de 2,4 %
sur un an à 4,2 milliards de
dollars, a précisé l’AFP.
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10 International
Un avion de ligne malaisien s’écrase
en Ukraine : près de 300 tués
vendredi 18 juillet 2014
Les sanctions contre Moscou font
monter la tension
Tragédie Le Boeing 777 a peut-être été abattu par un missile ; séparatistes Conflit Les combats se poursuivent dans l’Est ; un avion militaire
et loyalistes s’accusent mutuellement d’être à l’origine du drame.
ukrainien abattu par la Russie.
Un avion de ligne malaisien
parti d’Amsterdam pour Kuala
Lumpur s’est écrasé hier dans
l’est de l’Ukraine, dans une
zone contrôlée par les séparatistes prorusses, alors que les
autorités de sécurité aérienne
aux États-Unis et en Europe
avaient mis en garde les pilotes au mois d’avril sur les risques éventuels de vol dans ou
à proximité de l’espace aérien
ukrainien.
« Malaysia Airlines a perdu
le contact avec le vol MH17 en
provenance d’Amsterdam », a
déclaré sur son compte Twitter
la compagnie, déjà très éprouvée par la disparition de l’avion
qui assurait le vol MH370 entre Kuala Lumpur et Pékin.
« La dernière position connue
était au-dessus de l’Ukraine. »
Il s’agit d’un Boeing 777 qui
transportait 295 personnes,
a précisé la compagnie. « De
nombreux Néerlandais » et
quatre Français « au minimum » figuraient parmi les
passagers. Toutefois, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré
n’avoir « aucune précision » sur
la présence ou non de Français
dans l’avion.
Aucun signe de survivants
n’était visible hier soir sur le
site de la chute de l’avion, ont
constaté des journalistes de
l’AFP arrivés sur place, qui ont
vu un grand nombre de corps
éparpillés dans la zone d’impact. L’absence de survivants a
été confirmée par plusieurs témoins. Des morceaux du fuselage déchiqueté, dont la queue
de l’appareil avec le logo de la
compagnie malaisienne, ainsi
que des bagages parsemaient
une vaste zone près de la ville
de Chakhtarsk, dans la région
de Donetsk. Des soldats des
forces rebelles et des pompiers
étaient arrivés sur place. Les
rebelles prorusses sont prêts à
observer un bref cessez-le-feu
pour permettre l’évacuation
des corps, a d’ailleurs annoncé
un de leurs dirigeants.
Boîtes noires
Les autorités rebelles ont
annoncé que les corps des
victimes seraient transportés
à Donetsk et qu’elles comptaient envoyer les boîtes noires de l’avion pour expertise à
Moscou. Selon un responsable
des services de contrôle aérien
ukrainien, l’équipage n’avait
signalé aucun problème en
survolant l’Ukraine. L’appareil
a disparu des écrans des radars
L’avion de ligne de Malaysia Airlines parti d’Amsterdam pour Kuala Lumpur était un Boeing 777 qui
transportait 295 personnes. Dominique Faget/AFP
vers 16h20 heure locale (13h20
GMT), à 10 000 mètres d’altitude, puis s’est écrasé près du
village de Grabove, a indiqué
l’administration régionale.
Les autorités de Kiev et les
rebelles se sont immédiatement mutuellement accusés
d’être à l’origine d’un tir de
missile supposé avoir causé
la catastrophe, sans qu’aucun
élément matériel ne permette
d’étayer solidement une de
ces hypothèses. « C’est le troisième cas tragique ces derniers
jours, après les avions An-26
et Su-25 des forces armées
ukrainiennes abattus à partir
du territoire de la Russie », a
déclaré le président ukrainien
Petro Porochenko. « Nous
n’excluons pas que cet avion
(malaisien) ait pu être abattu
et nous soulignons que les forces armées ukrainiennes n’ont
pas effectué de tirs susceptibles
d’atteindre des cibles dans les
airs », a-t-il ajouté. « Porochenko sur l’avion abattu :
Ce n’est ni un incident ni une
catastrophe, c’est un acte terroriste », a de son côté écrit
son porte-parole Sviatoslav
Tsegolko sur Twitter. Un
conseiller du ministre ukrainien de l’Intérieur, Anton
Guerachtchenko, a formulé
des accusations bien plus précises, affirmant que l’avion de
ligne avait été abattu par un
missile Bouk, « gracieusement
offert aux terroristes (les rebelles prorusses) par (le président
russe Vladimir) Poutine ». Le
missile russe sol-air Bouk a
une portée de 42 km et peut
atteindre l’altitude de 25 km.
Un porte-parole militaire
ukrainien, Andriï Lyssenko,
a affirmé hier, quelques heures avant la chute de l’avion
malaisien, que de tels missiles
avaient été fournis aux séparatistes.
Le « Premier ministre » de
la « République populaire de
Donetsk » autoproclamée,
Alexandre Borodaï, a pour
sa part aussitôt affirmé sur la
Première chaîne de télévision
russe que l’appareil avait été
abattu par les forces aériennes
ukrainiennes et qu’il s’agissait
d’une « provocation délibérée ». La même accusation a
été faite peu de temps après sur
un site officiel des séparatistes.
Un commandant séparatiste
a indiqué sur sa page Facebook que les insurgés prorusses avaient abattu un avion de
transport militaire ukrainien
An-26 à peu près à l’heure et
dans la zone de la chute de
l’avion de ligne malaisien. Igor
Strelkov (Guirkine), « ministre
de la Défense » de la « République populaire de Donetsk »,
a diffusé sur son site une vidéo
montrant une épaisse fumée
noire s’élevant de l’endroit
d’impact de l’appareil abattu.
Cette vidéo offre une grande
ressemblance avec des images présentées sur YouTube
comme étant celles de la chute
de l’avion de ligne malaisien.
« On vient d’abattre un An-26
près de Snijné », a-t-il écrit à
13h37 GMT. Snijné est une
localité proche de l’endroit où
l’avion malaisien a été abattu.
Ce dernier a disparu des radars
à 13h20 GMT.
Les réactions de la communauté internationale n’ont
pas tardé. Le Premier ministre malaisien Najib Razak
a annoncé l’ouverture d’une
enquête. Vladimir Poutine
a abordé hier au cours d’une
conversation téléphonique
avec son homologue américain Barack Obama cette
nouvelle tragédie, a également annoncé le Kremlin.
M. Obama a déploré cette
« terrible tragédie » et son
vice-président Joe Biden a
offert à M. Porochenko l’aide
de Washington. Le Premier
ministre néerlandais Mark
Rutte s’est, quant à lui, dit
« choqué » par la nouvelle,
tout comme son homologue
britannique David Cameron
et la ministre européenne
des Affaires étrangères, Mme
Catherine Ashton.
En outre, le gouvernement français a demandé aux
compagnies aériennes d’éviter l’espace aérien ukrainien.
La même décision a été prise
par la compagnie allemande
Lufthansa, plusieurs compagnies aériennes russes et
l’américaine Delta. Enfin, le
gestionnaire de l’espace aérien
européen Eurocontrol a annoncé la fermeture de l’espace
aérien de l’est de l’Ukraine
jusqu’à nouvel ordre.
(Source : AFP)
Pakistan
Quand l’offensive militaire prive Gulzar,
père de 36 enfants, d’une 4e épouse...
Dans le nord-ouest du Pakistan, l’offensive de l’armée n’a
pas que détruit des repaires
talibans, elle a aussi anéanti
le rêve du vieux Gulzar, père
de 36 enfants, de prendre une
quatrième épouse pour assouvir
son appétit sexuel insatiable.
L’opération militaire au
Waziristan du Nord, zone
tribale située à la lisière de
l’Afghanistan et qui servait de
base arrière aux mouvements
islamistes armés de la région,
a jeté sur les routes des centaines de milliers de civils. Parmi
eux, Gulzar Khan, barbe blanche fournie et grosses lunettes
de soleil tout droit sorties des
années 70, qui a quitté son village waziri où il vivait avec une
centaine de membres de sa famille, ses épouses, ses enfants
et ses petits-enfants. L’homme
qui dit être âgé de 54 ans, mais
semble plutôt flirter avec la
soixantaine, a dépensé une
bonne partie de ses économies
pour évacuer les siens dans la
ville de Bannu, à la porte des
zones tribales. À son grand regret : cet argent devait financer
son quatrième mariage. La loi
islamique autorise un homme
à prendre jusqu’à quatre épouses. Et dans les zones rurales
du nord-ouest pakistanais, les
grandes familles demeurent
encore aujourd’hui la norme.
Mais après avoir donné
naissance à une douzaine d’enfants chacune, ses trois épouses lui ont bien fait comprendre « qu’assez, c’est assez ».
« J’avais donc planifié un quatrième mariage parce que mes
femmes me boycottent et me
disent qu’elles ne veulent plus
tomber enceintes. Elles ne
m’autorisent même plus à les
approcher, mais, moi, j’ai des
désirs à assouvir », confie Gulzar sans ambages.
Toujours plus
Il avait 17 ans lorsqu’il a
épousé, comme c’est souvent la
coutume au Pakistan, sa cousine, alors âgée d’à peine 14 ans.
Huit ans plus tard, il a pris une
deuxième épouse. « Je n’étais
pas satisfait et j’avais besoin de
faire davantage l’amour », explique-t-il dans la maison où il
a trouvé refuge à Bannu, tout
en longueur et au sol de terre
battue. Et lorsque son frère a
été tué dans une dispute, un
mois à peine après son mariage,
Khan a épousé sa veuve comme le veut la tradition locale.
« Je ne commets pas l’adultère,
Gulzar Khan, barbe blanche fournie, et qui a quitté son village waziri où il vivait avec une centaine
de membres de sa famille, ses épouses, ses enfants et ses petits-enfants, rompt le jeûne avec
certains d’entre eux. A. Majeed/AFP
je satisfais mes désirs biologiques de façon tout à fait légale
par le mariage », justifie celui
qui fut aussi dans l’intervalle
chauffeur de taxi à Dubaï de
1976 à 1992. Aujourd’hui, ce
sont deux de ses fils qui sillonnent en taxi les rues de la mirifique cité émiratie et envoient
chacun 500 dollars par mois à
leur père au Pakistan.
Entouré ce jour-là de ses
enfants et ses petits-enfants,
Gulzar Khan peine à associer
chacun à la bonne génitrice.
« Je peux vous dire que celuici ou celle-ci est mon enfant,
mais je ne peux pas dire dans
tous les cas qui est leur mère »,
reconnaît-il. Avec pareille
marmaille, difficile de trouver
un coin d’intimité pour batifoler. « Il y a souvent deux
ou trois enfants qui traînent
autour lorsque je vais me coucher, c’est donc difficile d’avoir
un peu d’intimité avec mes
femmes », se plaint-il poliment. Et n’allez pas demander
au vieil homme s’il avale une
pilule pour stimuler son corps
avant de se glisser au lit. « J’ai
eu une crise cardiaque il y a
12 ans et j’ai encore un ulcère.
Mon docteur m’a dit de rester
heureux. Or je ne suis heureux
que lorsque je fais mon devoir
conjugal », clame-t-il.
Au Pakistan, les femmes
donnent en moyenne naissance à quatre enfants, un taux
de reproduction élevé pour ce
pays de plus de 180 millions
d’habitants qui pourrait en
compter près du double en
2050, accroissant ainsi la pression sur les ressources, notamment en eau. Mais Ghufran,
fils de Gulzar âgé de 14 ans,
n’en a cure. « Moi aussi je vais
avoir plusieurs épouses et encore plus d’enfants que mon
père », espère-t-il.
(Source : AFP)
La tension autour de l’Ukraine
est encore montée hier, avec
les nouvelles sanctions occidentales et notamment américaines.
Le Parlement européen a
suivi le mouvement en appelant à un embargo sur les
ventes d’armes à la Russie,
qui devrait rester en vigueur
« jusqu’à ce que la situation
dans l’est de l’Ukraine se soit
normalisée ».
La Russie a riposté violemment aux nouvelles sanctions
américaines et européennes prises à son encontre, promettant
une « amère désillusion » aux
Occidentaux. Le vice-ministre
russe des Affaires étrangères
Sergueï Riabkov a immédiatement qualifié cette nouvelle
vague de sanctions de « scandaleuse » et « totalement inacceptable », promettant une riposte
« qui sera reçue à Washington
de manière douloureuse ».
Cette réaction a été suivie par
celle du président russe Vladimir Poutine, qui a évoqué
une « impasse » et les « graves
dommages » causés aux relations russo-américaines. « C’est
dommage que nos partenaires
suivent cette route. Mais nous
n’avons pas fermé la porte aux
négociations afin de sortir de
cette situation », a-t-il toutefois
nuancé. Il a également évoqué
ces nouvelles sanctions avec son
homologue américain Barack
Obama, lors d’une conversation téléphonique. Washington
a notamment ajouté à sa liste
noire le géant pétrolier russe
Rosneft, dont les avoirs aux
États-Unis sont gelés, tandis
que les entreprises américaines
ne seront plus autorisées à mener des transactions avec lui. La
banque du géant gazier russe
Gazprom, Gazprombank, et
la banque publique russe VEB,
qui compte le Premier ministre
russe Dmitri Medvedev parmi
ses dirigeants, figurent également parmi les nouvelles cibles
américaines.
Les Européens, pour leur
part, ont pris des sanctions de
moindre ampleur, gelant des
programmes menés en Russie par la Banque européenne
d’investissement (BEI) et la
Banque européenne pour la
reconstruction et le développement (Berd). L’UE a en outre
décidé de cibler des « entités »,
y compris russes, accusées de
soutenir « matériellement ou
financièrement » les actions
menaçant ou sapant la souveraineté de l’Ukraine, mais leur
liste précise ne sera déterminée
que d’ici à la fin juillet, selon
une source diplomatique.
« Un pas important »
pour Kiev
Le président ukrainien
Petro Porochenko s’est pour
sa part félicité hier des nouvelles sanctions européennes, saluant « un pas important dans
le soutien à la souveraineté,
l’intégrité territoriale et l’indépendance de l’Ukraine ». M.
Porochenko, qui a mené cette
semaine une intense offensive
diplomatique pour obtenir
un appui ferme de l’UE face
à la Russie, n’a toutefois pas
commenté les sanctions américaines, pourtant bien plus
vigoureuses que les mesures
européennes.
Sur le terrain, les combats
se poursuivaient hier, notamment autour de Donetsk
et Lougansk, malgré une situation relativement calme la
veille, avec des centaines d’ha-
bitants de Donetsk évacués
en bus vers la Russie par les
insurgés. Des groupes de soldats en uniforme russe, mais
sans insignes de reconnaissance, disposant d’artillerie et
de lance-roquettes multiples
Grad ont été observés près
d’Izvaryne, dans la région de
Lougansk, a indiqué Andriï
Lyssenko, un porte-parole
militaire ukrainien.
Par ailleurs, l’aviation russe
a abattu mercredi un avion de
combat ukrainien Su-25 « en
mission au-dessus du territoire ukrainien », a annoncé
le Conseil de sécurité nationale et de défense. Le pilote
a réussi à s’éjecter. La Russie
a toutefois nié avoir abattu
l’avion, selon l’ambassadeur
russe aux Nations unies Vitaly
Tchourkine.
De même, la Russie a annoncé hier qu’un garde-frontière ukrainien était mort dans
un hôpital russe, après avoir
été blessé dans des combats
et avoir passé la frontière pour
chercher de l’aide, et que 17 de
ses camarades étaient toujours
hospitalisés sur place.
(Source : AFP)
Diplomatie
Les alliances US à l’épreuve des turbulences mondiales
Avant son élection à la Maison-Blanche, Barack Obama
promettait devant 200 000
Berlinois aux alliés « de se faire
confiance » et de resserrer les
liens distendus durant les années Bush. Six ans après, le
président américain a encore du
travail devant lui. Les alliances
des États-Unis dans le monde,
notamment en Europe, sont à
nouveau sous pression, et les
révélations d’Edward Snowden
sur l’espionnage américain ont
provoqué une vraie crise avec
l’Allemagne.
Quel contraste avec 2008 !
À l’époque, celui qui n’était
encore que candidat à la présidentielle avait déjà été adoubé
par les Européens. Et un an
après, le président Barack
Obama était auréolé du prix
Nobel de la paix. Mais en pivotant assez vite vers l’Asie,
les relations avec l’Europe se
sont peu à peu rafraîchies et
le scandale des écoutes de la
NSA, jusqu’au portable de la
chancelière allemande Angela Merkel, a suscité colère
et étonnement. À tel point
que, selon un récent sondage
de l’institut Pew, le président
Obama n’a jamais été aussi
impopulaire en Europe, même
si sa cote reste très largement
positive, y compris en Allemagne, à faire rêver tout président
américain. « L’Europe attendait énormément du président
Obama, souligne Heather
Conley, analyste du centre de
réflexion Center for Strategic and International Studies,
à Washington. Mais depuis
quelques années, on a assisté à
une révision à la baisse de ces
attentes. »
Les Européens
Néanmoins, les relations
avec la France sont meilleures.
Paris et Washington ont collaboré pour renverser Mouammar Kadhafi en Libye en 2011,
et dans la lutte antiterroriste en
Afrique. François Hollande a
été reçu en grande pompe cette
année pour une visite d’État.
Mais des nuages pointent à
l’horizon avec l’amende de près
de 9 milliards de dollars imposée contre BNP Paribas, et
la vente prévue de navires de
guerre Mistral à la Russie en
pleine crise ukrainienne.
Reste la « relation spéciale »
avec l’allié britannique. Mais
le Royaume-Uni, focalisé sur
sa relation schizophrène avec
l’Union européenne et le référendum sur l’indépendance
écossaise, se détourne de la
scène internationale. L’allié
britannique a manqué à l’appel
à l’automne dernier, quand le
Premier ministre David Cameron a échoué à obtenir l’aval de
son Parlement pour lancer des
frappes contre le régime syrien,
en sanction de l’utilisation d’armes chimiques. Barack Obama
n’a de cesse de qualifier l’Otan
de « plus forte alliance du monde », mais les États-Unis se
lamentent aussi de la faiblesse
des dépenses militaires européennes. Sans compter la crise
ukrainienne, Washington critiquant le manque d’entrain des
Européens pour imposer des
sanctions contre la Russie.
Moyen-Orient et Asie
Au Moyen-Orient, guerres
civiles, violences religieuses,
coups d’État et révolutions
ont aussi bousculé les alliances
de Washington. La MaisonBlanche peine à gérer les changements de pouvoir en Égypte,
solide allié des Américains
pendant des décennies. Mais
le dilemme – faut-il donner la
priorité au poids stratégique
du Caire, ou faut-il l’ostraciser
en raison de la situation des
droits de l’homme ? – a reçu
lui une réponse claire, avec
l’invitation lancée par Barack
Obama à l’Égypte pour participer au sommet africain d’août à
Washington.
Ailleurs, les choix de politique étrangère – en particulier
en Syrie – de l’administration
américaine sont déconcertants
pour certains alliés. Il aura fallu
une visite de Barack Obama,
en mars, pour rassurer l’Arabie
saoudite sur sa relation avec
Washington. Bahreïn, où est
basée la Ve flotte américaine,
a provoqué un mini-incident
diplomatique la semaine dernière en expulsant l’émissaire
américain pour les Droits de
l’homme. Et l’allié le plus pro-
che des États-Unis dans la région, Israël, ne manque jamais
de rappeler son scepticisme face
à la volonté américaine de parvenir à un accord international
avec l’Iran sur le nucléaire. La
multiplication des crises a en
outre conduit Washington à
des alignements hors du commun. Ainsi, contre les jihadistes de l’État islamique (EI) en
Irak, Washington se retrouve
dans le même camp que l’Iran
et la Syrie.
Reste l’Asie, où Washington exploite le malaise créé
par les ambitions maritimes de
la Chine pour tisser des liens
plus étroits. Le pivot asiatique
de Barack Obama consiste à
revigorer les alliances avec le
Japon, la Corée du Sud, les
Philippines et l’Australie. La
Birmanie s’éloigne de la Chine
sous l’impulsion américaine.
Selon un haut diplomate américain, la région a été rassurée
par la visite de Barack Obama
en avril, à l’occasion de laquelle
il a cimenté les garanties de
protection américaine au Japon
et clarifié dans quelles circonstances Washington défendrait
les Philippines. Mais la Chine
voit d’un mauvais œil les mouvements de troupes américaines
en Australie et aux Philippines,
ainsi que les manœuvres navales américaines, faisant craindre
une aggravation de la rivalité
avec Pékin.
(Source : AFP)
vendredi 18 juillet 2014
Terrorisme
Quatorze soldats tués : la
pire attaque de l’histoire
de l’armée tunisienne
Quatorze soldats tunisiens
ont été tués et un militaire est
porté disparu après un assaut
« terroriste » près de la frontière avec l’Algérie, l’attaque
la plus meurtrière de l’histoire
de l’armée.
Ces violences sur le mont
Chaambi, une région montagneuse du centre-ouest de
la Tunisie où l’armée tente
de neutraliser depuis un an et
demi un groupe jihadiste accusé de liens avec el-Qaëda,
interviennent alors que le pays
connaissait une relative accalmie et que des élections sont
prévues dans un peu plus de
trois mois. Les deux attaques
simultanées ont visé des soldats dans la région de Henchir el-Talla, mercredi soir à
l’heure de la rupture du jeûne
du ramadan, selon le ministère de la Défense. « Deux
groupes terroristes » ont alors
ouvert le feu en faisant usage
de mitrailleuses, de grenades
et de lance-roquettes RPG
sur deux « points de surveillance » de l’armée. « Ces
attaques nous ont coûté 14
martyrs. Cinq (ont été tués)
par balles, neuf ont été brûlés » suite à des tirs de RPG
et de grenades sur leur tente,
a dit lors d’une conférence de
presse Souheil Chmengui, le
responsable des opérations
terrestres de l’armée, ajoutant
que 18 soldats avaient été
blessés. Un militaire est également porté disparu. « Toutes les options sont possibles :
qu’il ait été blessé ou tué, ou
qu’il soit retenu en otage »,
a déclaré Mohammad Salah
Hamdi, le chef d’état-major
de l’armée de terre, au cours
du même point de presse.
L’un des assaillants, un Tunisien, a été abattu, selon M.
Chmengui, d’après qui des
Algériens figurent parmi les
« terroristes ».
Les responsables n’ont pas
donné davantage de précisions sur les hommes armés,
mais les autorités assurent
que le groupe armé traqué
depuis décembre 2012 sur le
mont Chaambi est lié au réseau extrémiste el-Qaëda. « Il
s’agit d’une guerre ouverte. La
guerre d’un pays et d’un peuple contre un fléau », a lancé
M. Chmengui, en promettant que l’armée continuerait
d’œuvrer « jour et nuit (...)
contre le terrorisme ». Cette
attaque est la plus meurtrière
de l’histoire de l’armée tunisienne, selon le ministère
de la Défense. Le président
Moncef Marzouki a annoncé un deuil national de trois
jours à partir d’aujourd’hui,
tandis que le porte-parole
du gouvernement Nidhal
Ouerfelli a dénoncé « un acte
odieux ».
(Source : AFP)
International 11
Israël lance son opération terrestre sur Gaza
Proche-Orient L’Égypte estime que le Hamas aurait pu sauver des dizaines de vies s’il avait accepté un
cessez-le-feu ; 241 Palestiniens tués depuis le début du conflit le 8 juillet.
Après dix jours de raids intensifs, le gouvernement israélien a ordonné hier soir à
l’armée de lancer une opération terrestre sur la bande de
Gaza, a annoncé le bureau du
Premier ministre Benjamin
Netanyahu.
« Le Premier ministre et
le ministre de la Défense ont
ordonné à l’armée de commencer une opération terrestre et de pénétrer dans la
bande de Gaza pour détruire
les tunnels utilisés pour des
activités terroristes en Israël », a annoncé le bureau
du Premier ministre dans un
communiqué. « La décision
a été approuvée par le cabinet de sécurité, après le refus
du Hamas d’accepter le plan
égyptien pour un cessez-lefeu et la poursuite des tirs de
roquettes sur Israël », ajoute
le bureau de M. Netanyahu.
Cette opération va inclure
des opérations d’infanterie,
d’artillerie et de renseignements, appuyées par l’aviation et la marine, a ajouté
l’armée dans un communiqué. Dans le même temps,
l’armée bombardait très
intensivement la bande de
Gaza par air, mer et par des
tirs de chars massés à la frontière. Le porte-parole de l’ar-
Yémen
Deux policiers tués et
deux autres enlevés
dans la province de
Baïda
Deux policiers ont été tués
par des hommes armés
dans la province de Baïda,
un fief d’el-Qaëda dans le
centre du Yémen, où deux
autres policiers ont déjà été
enlevés mardi, a indiqué hier
un responsable local. Des
hommes armés à bord de
deux véhicules ont attaqué à
l’arme automatique la caserne
des forces antiémeute à Rada
la veille au soir, provoquant
la riposte des gardiens en
faction devant la caserne, a
précisé le responsable. « Deux
policiers ont été tués et un
troisième a été blessé », a-t-il
ajouté, indiquant que les
assaillants, qui ont tenté en
vain de forcer l’entrée de la
caserne, avaient ensuite pris
la fuite. Il n’a pas pu préciser
si les assaillants avaient
essuyé des pertes humaines.
Le même responsable a,
par ailleurs, indiqué que les
autorités étaient « toujours
sans nouvelles de deux
policiers enlevés il y a deux
jours à Baïda », chef-lieu de
la province de même nom.
ment d’avoir « comploté avec
le Qatar et la Turquie pour
mettre en échec le rôle régional de l’Égypte ».
Sortir un peu...
Les hostilités entre Israël et
le Hamas ont repris hier après
une brève trêve humanitaire à
Gaza. Côté palestinien, cette
trêve de cinq heures négociée
par l’Onu a permis aux habitants de Gaza de sortir, après
des jours à se terrer dans les
maisons pour échapper aux
frappes. Les rues se sont remplies de monde, provoquant
même des embouteillages. La
trêve a été globalement respectée, même si sa fragilité a
été illustrée par un échange
de tirs d’obus entre l’enclave
palestinienne et l’armée israélienne, blessant un soldat.
Juste avant son début, Israël
a dit avoir déjoué une attaque
d’un commando via un tunnel
depuis Gaza et essuyé des roquettes palestiniennes, alors
que quatre Palestiniens étaient
tués dans une quarantaine de
frappes à Gaza. La branche
armée du Hamas, les Brigades
Ezzedine al-Qassam, a assuré
que le commando avait réussi
sa « mission » sans la définir.
Et aussitôt après cette pause
dans les hostilités, une roquet-
Trois extrémistes juifs inculpés pour le meurtre
d’un jeune Palestinien
Le parquet israélien a
inculpé hier trois juifs pour
l’enlèvement et le meurtre de
Mohammad Abou Khdeir, un
jeune Palestinien de 16 ans
brûlé vif au début du mois
à Jérusalem, « victime du
terrorisme », une expression
très rarement utilisée en Israël
pour des violences commises
à l’encontre de Palestiniens,
a indiqué un communiqué
du ministère de la Justice.
L’identité des inculpés n’a pas
Souheil Chmengui, le responsable des opérations terrestres de
l’armée, a promis que l’armée continuerait d’œuvrer « jour et
nuit (...) contre le terrorisme ». Fethi Blaid/AFP
mée israélienne Moti al-Moz
a affirmé que de nouveaux
réservistes seront mobilisés,
ont rapporté les médias. Israël s’était toujours réservé
l’option d’une intervention
terrestre à Gaza, malgré le
coût humain qu’elle engendrerait, et avait déjà déployé
massivement à la frontière
blindés, pièces d’artillerie et
unités d’infanterie ainsi que
quelque 40 000 mobilisés.
Le Hamas a averti de son
côté que l’État hébreu allait
« payer un prix élevé » pour
cette nouvelle escalade. Le
ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukir, a pour sa part vivement
critiqué le Hamas hier, estimant que le mouvement islamiste aurait pu sauver des
dizaines de vies s’il avait accepté un cessez-le-feu, proposé cette semaine par Le
Caire, et qui avait été accepté
par Israël. En effet, depuis le
début du conflit le 8 juillet,
plus de 241 Palestiniens ont
été tués dans les bombardements aériens israéliens de
la bande de Gaza, alors que
les combattants palestiniens
ont tiré plus d’un millier de
roquettes sur Israël, tuant
un Israélien. Le ministre a
également accusé le mouve-
été divulguée. Le communiqué
s’est contenté de préciser qu’il
s’agit d’un homme de 29 ans,
résident de la colonie d’Adam
en Cisjordanie, et de deux
mineurs de 16 ans, membres
de sa famille. L’un réside à
Jérusalem et l’autre à Beit
Shemesh, une localité située à
l’ouest de Jérusalem en Israël.
Parmi les autres charges
retenues contre l’adulte et
un des mineurs figurent une
autre tentative d’enlèvement et
de séquestration à l’encontre d’un enfant palestinien
de sept ans et demi dans le
quartier de Beit Hanina à
Jérusalem-Est ainsi qu’une
tentative d’incendie contre
des voitures appartenant à
des Palestiniens. Selon la
presse israélienne, le principal
suspect serait sous traitement
psychiatrique après avoir été
interpellé dans le passé pour
avoir tenté d’étrangler sa fille
âgée d’un mois.
Les habitants de Gaza ont profité des cinq heures de trêve pour faire leurs courses chez ce
marchand ambulant.
Thomas Coex/AFP
te tirée de Gaza s’est abattue
sur un terrain vague de la ville
israélienne d’Ashkelon et l’armée a mené des raids aériens
sur l’enclave palestinienne.
Trois enfants d’une même famille ont été tués lors d’un raid
israélien sur le centre-ville de
Gaza, selon les services d’urgence locaux. Un quatrième est
mort dans une attaque séparée. L’armée israélienne a aussi
affirmé avoir abattu un drone
au-dessus d’Ashkelon que la
branche armée du Hamas a dit
avoir envoyé, sans plus d’expli-
cations. Par ailleurs, l’hôpital
de réadaptation al-Wafa à
Gaza où résident 14 patients,
certains dans le coma ou paralysés, a été de nouveau bombardé hier par des chars israéliens, faisant plusieurs blessés,
a annoncé son directeur.
Côté diplomatie, le président américain Barack Obama
a dit son « immense chagrin »
pour la mort de civils à Gaza
tout en jugeant qu’Israël avait
« le droit de se défendre »
face aux roquettes. Qualifiant
d’ « horrifiantes » les images
d’enfants morts, la porte-parole de la diplomatie américaine a de son côté déclaré « que
davantage peut être fait » pour
protéger les civils. À l’inverse,
le président turc Recep Tayyip
Erdogan a qualifié les bombardements sur Gaza de « tentative de génocide systématique »
contre les Palestiniens. Quant
au ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius,
il est attendu au Caire et en Israël aujourd’hui pour évoquer
la question de Gaza.
(Source : AFP)
Une première : des roquettes découvertes
dans une école de l’Onu à Gaza
L’Agence de l’Onu pour l’aide
aux réfugiés palestiniens
(Unrwa) a annoncé hier avoir
découvert pour la première
fois des roquettes dans une
de ses écoles de Gaza. Dans
un communiqué, l’agence
a « condamné fermement le
ou les groupes responsables
d’avoir mis des armes dans
l’une de ses installations »,
ajoutant que « cet incident, qui
est le premier du genre à Gaza,
met en danger des civils et (nos)
équipes et fait peser un risque
sur la mission vitale de l’Unrwa
qui est d’assister et de protéger
les réfugiés palestiniens ».
L’agence de l’Onu, insistant
sur sa « neutralité », a dit avoir
retiré les armes de l’école.
« Votre arrivée en Israël est la meilleure réponse à nos ennemis »
Immigration Plus de 400 juifs de France bravent guerre et roquettes pour s’installer dans l’État hébreu.
Plus de 400 immigrants juifs
de France sont arrivés en Israël
et ont reçu hier leurs nouvelles
cartes d’identité israélienne,
certains toujours déterminés à
s’installer dans le sud d’Israël,
non loin de la bande de Gaza,
malgré la guerre et les roquettes.
« Votre arrivée en Israël est la
meilleure réponse à nos ennemis », leur a déclaré la ministre
de l’Immigration, Sofa Landver,
en les accueillant la veille au soir
à l’aéroport Ben Gourion de
Tel-Aviv. « Nous voulons que
les juifs du monde entier comprennent qu’il n’y a pas d’autre
endroit où ils se sentiront plus
à la maison qu’en Israël », a dé-
claré la ministre.
Les 430 nouveaux immigrants de France, reçus à l’aéroport par des représentants
du ministère de l’Immigration
et de l’Agence juive, organisme
paragouvernemental chargé de
l’immigration, s’ajoutent aux
2 600 ressortissants français arrivés depuis le début de l’année
2014. « Selon nos estimations,
plus de 5 000 juifs de France
vont immigrer en Israël en
2014, un record depuis la création de l’État d’Israël », prédit
Oded Forer, directeur général
du ministère de l’Immigration.
L’aliyah (littéralement la montée vers Israël) de France avait
déjà fait un bond en 2013 avec
3 280 personnes prenant la
nationalité israélienne contre
1 907 en 2012, soit une hausse
de plus de 70 %, selon le ministère.
Parmi les 430 nouveaux
Israéliens arrivés, près de 60
vont s’installer à Ashdod et
Ashkelon, deux villes du sud
d’Israël cibles de centaines de
roquettes des groupes armés
palestiniens de Gaza depuis le
début de l’opération israélienne le 8 juillet. « Personne n’a
annulé son voyage à cause de
la situation », se félicite Ariel
Kandel, directeur de l’Agence juive à Paris, qui a fait le
voyage avec les nouveaux immigrants. « On peut se de-
mander s’il y a un avenir pour
les juifs en France, mais nous
n’avons aucun doute sur le fait
qu’il y a un avenir pour eux en
Israël », a affirmé le président
de l’Agence juive Natan Sharansky, ancien immigrant de
l’ex-URSS.
« Plus en sécurité »
Pour Laurent Attelann,
41 ans, venu avec sa femme
et ses quatre enfants de Paris
pour vivre à Ashdod, « c’est un
aboutissement ». Évoquant la
manifestation propalestinienne à Paris dimanche dernier,
qui a dégénéré près d’une synagogue, M. Attelann assure
« se sentir plus en sécurité sous
les roquettes que rue de la Roquette », où ont eu lieu les incidents. Même discours pour
Laurent Kalfa, 44 ans, qui va
lui aussi s’installer à Ashdod
avec ses cinq enfants. Il confie
qu’il se sentait « de moins en
moins en sécurité » à Paris.
L’immigration des juifs de
France est devenue une priorité
pour les autorités israéliennes,
dans un climat d’inquiétude sur
une montée de l’antisémitisme
en Europe. « Après ce qui s’est
passé à Paris récemment, il
est de plus en plus clair que la
place des juifs de France est en
Israël », souligne Oded Forer,
en précisant qu’un directeur
et coordinateur des activités
concernant l’immigration juive
de France vient d’être nommé
par son ministère. « L’aliyah
de France va augmenter alors
que la situation sécuritaire va
se calmer ici contrairement à
ce qui se passe en Europe où
les choses dégénèrent », selon
M. Forer. La communauté
juive de France compte près
de 500 000 personnes, selon
des estimations, ce qui en fait
la plus importante en Europe.
Depuis la création d’Israël en
mai 1948, plus de trois millions de personnes y ont immigré, dont plus de 90 000 de
France.
(Source : AFP)
Les forces irakiennes repoussent une offensive de l’EI contre Amerli,
le régime syrien impuissant à Palmyre
Conflit Des attentats font une dizaine de morts à Bagdad et ses environs ; les combats font rage en Syrie.
Les forces de sécurité irakiennes ont repoussé une offensive
contre Amerli, la ville turcomane chiite du nord de l’Irak,
tuant 15 insurgés sunnites, a
affirmé un responsable local
hier.
L’attaque a été menée la
veille par des combattants du
groupe ultraradical de l’État
islamique (EI) et d’autres insurgés sunnites sur trois côtés
de la ville, selon un responsable de la ville voisine de Souleimane Bek, située à 175 km
au nord de Bagdad. Amerli se
trouve à une dizaine de kilomètres au sud de Souleimane
Bek, contrôlée depuis le 10
juin par des insurgés qui ont
mené une offensive fulgurante
à travers l’Irak, s’emparant de
pans entiers de territoire dans
le nord, le centre et l’ouest du
pays. Les forces irakiennes
ont également chassé mercredi des combattants de l’EI de
trois districts au nord de Baaqouba, chef-lieu de la province de Diyala, ont annoncé
des sources médicales et de
sécurité. Ces combats ont fait
deux morts et 11 blessés parmi les forces irakiennes, selon
ces sources.
Par ailleurs, au moins trois
personnes – deux policiers et
un civil – ont été tuées hier
dans l’explosion d’une voiture
à un barrage de police à Taji,
à 25 km au nord de Bagdad, a
déclaré un colonel de police.
Une source médicale a confirmé ce bilan. Trois personnes
ont également été tuées et 10
autres blessées hier dans l’explosion d’une bombe devant
une salle de prière chiite dans
un marché du centre de Bagdad, selon des sources médicales et sécuritaires.
Et dans le nord du pays,
Shirko Rauf, le commandant
des forces kurdes peshmerga
de Kirkouk, a été blessé avec
six de ses gardes du corps
dans des combats les opposant à l’EI depuis mercredi.
« Les combats se déroulent
depuis mercredi et deux peshmerga ont été tués et 53
autres blessés », a déclaré un
haut responsable des services
de sécurité sous le couvert
de l’anonymat, précisant que
« environ 20 hommes armés »
de l’EI avaient été tués.
« Générosité
et solidarité »
Dans ce contexte, le hautcommissaire aux Réfugiés de
l’Onu (HCR), Antonio Guterres, a pressé hier la communauté internationale de
venir en aide au Kurdistan
irakien, qui a accueilli des
milliers de personnes ayant
fui l’offensive d’insurgés sunnites. M. Guterres a déclaré à
la presse lors d’une visite dans
le camp de déplacés d’al-Khazar qu’il était « touché par la
générosité et la solidarité du
Lors d’une visite dans le camp de déplacés d’al-Khazar, le hautcommissaire aux Réfugiés de l’Onu (HCR), Antonio Guterres, a
pressé hier la communauté internationale de venir en aide au
Kurdistan irakien, qui a accueilli des milliers de personnes ayant
fui l’offensive d’insurgés sunnites.
Stringer/Reuters
gouvernement et du peuple
au Kurdistan en ces moments
difficiles ». Le haut-commissaire, qui avait rencontré la
veille les dirigeants irakiens
à Bagdad, a pressé la communauté internationale d’apporter « une aide massive »
pour les déplacés irakiens et
pour « aider le gouvernement
et le peuple du Kurdistan ».
M. Guterres a rappelé que le
Kurdistan, en grande partie
épargné par les violences qui
touchent le reste de l’Irak,
avait déjà accueilli les réfugiés
du conflit en Syrie, rendant la
situation d’autant plus difficile
que le gouvernement central à
Bagdad a stoppé l’envoi à Erbil de sa part dans les revenus
pétroliers de l’État. « Même
sans ces ressources, le gouvernement et le peuple au Kurdistan ont pu recevoir tous ces
déplacés et partagé avec eux
tout ce qu’ils ont », a ajouté le
chef du HCR.
Frappes aériennes
Pendant ce temps, de l’autre
côté de la frontière, dans la
Syrie voisine, les jihadistes
de l’EI se sont emparés d’un
champ gazier, à l’est du site
archéologique de Palmyre,
ont indiqué hier une ONG et
le gouverneur de la province
de Homs. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les combattants
de l’EI ont attaqué hier matin
sur plusieurs axes le champ
pétrolifère de Chaar, dans le
centre de la Syrie, et ont tué
90 membres chargés de la
protection du site. « Le sort
de 270 membres des forces de
défense nationale (milice prorégime), des gardes, des employés et ingénieurs se trouvant sur ce camp est inconnu
car ils sont prisonniers, blessés
ou enlevés lors de cette opération, qui est la plus importante de l’EI contre les forces
gouvernementales », a précisé
le directeur de l’OSDH Rami
Abdel Rahmane.
Un responsable de la presse de l’EI dans la province de
Homs, Abou Bilal, a confirmé via Internet cette opération au cours de laquelle 12
jihadistes ont été tués. « Cela
a commencé par un attentatsuicide et nous avons pris
huit barrages avant d’occuper le champ gazier. Il y a
des dizaines de morts dans
l’autre camp », a-t-il dit. Le
gouverneur de la province de
Homs, Talal Barazi, a confirmé l’attaque. « Des hommes
armés ont pris le contrôle
mercredi soir d’une station
de gaz et nous avons perdu
le contact avec les trois techniciens qui s’y trouvaient. »
« Présents auparavant dans
le secteur, les hommes armés
ont élargi leur contrôle avec
cette nouvelle opération.
L’armée tente de reprendre
le contrôle. Il ya des combats
dans la région et des frappes
aériennes », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, les jihadistes du Front al-Nosra et les
brigades rebelles islamistes
se sont emparés de Rohjane,
le village natal du ministre
de la Défense, non loin de
la route stratégique reliant
Hama à Alep, qui est très
disputée entre les forces du
régime et les rebelles. Selon l’OSDH, les combats,
qui ont commencé il y a une
semaine, ont fait 180 morts
dans les rangs des forces du
régime et des tribus qui le
soutiennent. Selon le Front,
l’attaque a commencé par un
attentat-suicide commis par
un Koweïtien, Abou Bakr alKuwaiti, qui a fait exploser
son transport de troupes près
d’un commandement d’artillerie du régime. Al-Nosra
assure avoir tué « 50 chabbiha
(miliciens prorégime) et fait
prisonniers dix autres ». En
outre, des combats ont eu lieu
entre l’EI et les insurgés islamistes de Jaich al-islam dans
la localité de Yalda, dans la
province de Damas, qui ont
fait au moins dix morts et
neuf blessés parmi Jaich alislam.
(Source : AFP)
12 Sports
vendredi 18 juillet 2014
Cyclisme
Sagan échoue dans la ville des
« Verts » derrière un Kristoff puissant
Tour de France À Saint-Étienne hier, à l’arrivée de la 12e étape, le sprint final a été
sans conséquence pour le maillot jaune italien Vincenzo Nibali. Aujourd’hui, la
course entamera sa première ascension dans les Alpes.
La ville des « Verts », les
footballeurs
de
SaintÉtienne, n’a pas réussi au
maillot vert du Tour de
France, le Slovaque Peter
Sagan, battu hier dans la
12e étape par le Norvégien
Alexander Kristoff. Pour la
quatrième fois depuis le départ de Leeds, Sagan a pris
la deuxième place à l’arrivée
d’une étape. Par la faute
cette fois du solide Kristoff,
vainqueur du dernier Milan-San Remo, qui l’a devancé en puissance de près
d’une longueur.
Le sprint, sans conséquence pour le maillot jaune
de l’Italien Vincenzo Nibali
à la veille de la première
arrivée au sommet dans les
Alpes (Chamrousse), a permis au champion de France
Arnaud Démare de faire
aussi bien qu’à Lille (3e
de la 4e étape). Mais il n’a
pu rivaliser avec Kristoff et
Sagan, tout comme l’Allemand John Degenkolb, victime d’une vague de l’Italien Matteo Trentin dans la
ligne droite finale.
Kristoff avait terminé
deuxième à Lille (battu
par Kittel) et à Reims (par
Greipel). Mais, à SaintÉtienne, ses deux adversaires allemands n’ont pu
disputer le sprint. Marcel
Kittel a été distancé dans
les côtes de fin de parcours
et Andre Greipel a été pris
dans une chute à l’approche
des trois derniers kilomètres. Le coureur originaire
de Stavanger, où il est né
voilà 27 ans, est devenu le
cinquième coureur norvégien vainqueur d’une étape
du Tour. Après Dag-Otto
Lauritzen dans les années 1980, Thor Hushovd,
Kurt-Asle Arvesen et Edvald Boasson Hagen depuis
le début du siècle.
La résistance de Clarke
Le coureur norvégien Alexander Kristoff (poing levé) a devancé de près d’une longueur Peter Sagan (à sa gauche).
Jean-Paul Pelissier/Reuters
Après dix premières journées le plus souvent pluvieuses, les coureurs ont
dû s’adapter à ces nouvelles
conditions. Avec un soin
particulier apporté à l’hy-
Le cycliste slovaque Peter Sagan, maillot vert du Tour, est arrivé en deuxième place de la 12e étape
hier dans la ville des « Verts » (Saint-Étienne). Lionel Bonaventure/AFP
dratation.
Un abandon a été enregistré dans la première
moitié de cette chaude
étape de 185,5 kilomètres
entre Bourg-en-Bresse et
Saint-Étienne. Encore a-til été dû à une chute, qui a
précipité à terre David de la
Cruz dans un virage alors
que l’Espagnol figurait dans
une échappée initiée dès
les premiers kilomètres par
le champion des Pays-Bas
Sebastian Langeveld avec,
pour autres compagnons,
le Français Florian Vachon,
l’Australien Simon Clarke
et le Suisse Gregory Rast.
Les derniers rescapés,
Clarke et Langeveld, qui
étaient encore coéquipiers
l’an passé sous le maillot
Orica, ont abordé les 40
Les horaires
des essais
et de la course
Les heures sont données en
heure de Beyrouth.
Aujourd’hui
12h00 à 13h30 : 1re séance
d’essais libres
16h00 à 17h30 : 2e séance
d’essais libres
Demain
13h00 à 14h00 : 3e séance
d’essais libres
16h00 à 17h00 : séance de
qualifications
Dimanche
16h00 : Grand Prix d’Allemagne.
Tennis
La Mannschaft
en renfort ?
Dans le même temps, Hamilton a gagné cinq fois
mais abandonné deux fois
(Australie et Canada). Alors
qu’il est réputé plus rapide,
le Britannique est à égalité
cette saison, avec son coéquipier allemand, au décompte
des pole positions : 4-4. Une
Liban
Garçons moins de 18 ans
Michel Chaker bat Rayan
Krab 6-2, 6-2.
Kevin Chahoud.
Simple hommes
Michel Chéhadé bat Joe
Mehanna 6-2, 6-0
Giovanni Samaha bat
Élie Chkeibane 6-0, 6-1
Charbel Chkeir bat Élias
Fadel 6-1, 6-1
Abdo Obeid bat Étienne
Boustani 6-1, 6-0
Rami Alaili bat Jilly Saad
6-1, 6-0
Jad Salibi bat Karim el
Hélou 6-4, 5-7, 10-7
Thomas Will bat Raymond Bardawil 6-3, 6-4
Emilio Khoury bat Ghassan Zein 7-5, 7-5.
Filles moins de 18 ans
Patricia Obeid bat Tracy
Bou Merhi 6-1, 6-0
Sarah Nassif bat Sirine
Joseph 6-0, 6-0.
Simples dames
Zovag Dersehajian bat
Cynthia Khalil 6-0, 6-1.
Le programme prévu pour
12/23°
20/31°
16/24°
ce GP d’Allemagne va permettre de passer le cap de la
mi-saison.
L’écurie Mercedes-AMG
est favorite, mais, comme à
chaque GP ou presque, ses rivales comptent sur l’aide de la
météo pour brouiller les cartes.
S’il se met à pleuvoir dimanche
sur le Bade-Wurtemberg, il
faudra suivre de près Fernando
Alonso (Ferrari). Le double
champion du monde espagnol
a déjà gagné trois fois à Hockenheim (2005, 2010, 2012),
et même si sa Ferrari n’est pas
au niveau des Flèches d’argent,
il reste capable, sur son talent et
son expérience, d’aller chercher
un beau résultat si ça se gâte
devant.
Les autres prétendants à
la victoire, ou à un nouveau
podium, seront les deux révélations du début de saison, à
commencer par l’Australien
Daniel Ricciardo (Red Bull),
qui a gagné au Canada et n’en
finit plus de monter sur la boîte
(3e en Espagne, à Monaco et
à Silverstone). Surprenant 3e
du championnat, derrière les
aujourd’hui (5e journée) :
Garçons moins de 18 ans
Kevin Chahoud vs Karim
Salibi
Jean-Marie Yazbeck vs
Mohammad Nour Klim
Chaker Mardeini vs Michel Chaker
Michel Saadeh vs Abdo
Obeid.
Simple hommes
Amer Nao vs Amine Sfeir
Yaacoub Makhzoumi vs
Ronald Daoud ou Milad Barakat
Robin Harb vs Maher Yéhia
Marc Doumit vs Élie Chédid
15/34°
15/34°
Alonso, le trouble-fête
23/32°
15/34°
21/31°
Nico Rosberg est le favori du GP d’Allemagne cette année, après
un début de saison bien géré.
Thomas Kienzle/AFP
intouchables de chez Mercedes, le natif de Perth est en
train de justifier avec panache
la confiance placée en lui, l’hiver dernier, par le Dr Helmut
Marko, conseiller spécial de
Red Bull Racing.
L’autre révélation est finlandaise et s’appelle Valtteri Bottas. Il vient d’enchaîner une 3e
place en Autriche avec une 2e
place à Silverstone, grâce au renouveau de Williams F1, et il
pointe fièrement à la 5e place
du championnat, entre Alonso
et Vettel... Excusez du peu !
Il est enfin prêt à reprendre le
flambeau de son compatriote
Kimi Räikkönen, surtout si le
champion du monde 2007, qui
a tapé très fort à Silverstone,
continue à gamberger au sein
d’une Scuderia Ferrari bien
malade.
(Source : AFP)
Quatrième journée du tournoi Open de l’ATCL
Voici les résultats des rencontres disputées hier et
comptant pour la 4e journée
du tournoi Open organisé
par l’ATCL sur ses courts
et sous le patronage de la
Fédération libanaise de tennis :
méditerranéen et au Tour du Haut-Var) alors
qu’il courait pour une formation de troisième
division (Endura) non soumise au passeport
biologique. Tiernan-Locke a été contrôlé ensuite
en septembre 2012 à l’occasion de son succès
au Tour de Grande-Bretagne, avant de rejoindre
l’équipe Sky pour laquelle il a peu couru. Retenu
dans un premier temps au sein de la sélection
britannique pour les Mondiaux 2013 à Florence
(Italie), il s’était retiré du groupe en expliquant
n’avoir « tout simplement pas la forme » pour
aider l’équipe.
Météo
GP d’Allemagne Dimanche à Hockenheim se jouera le match retour dans le duel entre Lewis Hamilton
et Nico, les deux coéquipiers des Flèches d’argent.
seule a échappé au monopole
des Flèches d’argent, signée
en Autriche par le revenant
Felipe Massa (Williams)
avec l’aide précieuse de son
moteur Mercedes.
Plus de 100 000 fans sont
attendus dimanche à Hockenheim pour le premier
gros événement sportif de
l’Allemagne après le titre
de champion du monde de
la Mannschaft, dimanche
dernier au Brésil. Quelques
joueurs viendront peut-être
soutenir Nico, à l’invitation
de Mercedes-Benz, et en
profiteront pour saluer aussi
ses trois compatriotes, Sebastian Vettel (Red Bull), Nico
Hülkenberg (Force India) et
Adrian Sutil (Sauber).
Une chose est sûre, comme
pour une rencontre de Ligue des champions, ce sera
un peu le match retour dans
le duel entre Hamilton, qui
vient de gagner chez lui à
Silverstone, et Rosberg, qui
n’a jamais gagné à Hockenheim. Un match retour au
résultat précieux car quatre
points seulement séparent les
deux coéquipiers et rivaux, et
(Source : AFP)
Le coureur britannique Jonathan Tiernan-Locke
a été sanctionné de deux ans de suspension en
raison d’anomalies sur son passeport sanguin
datant de 2012. Tiernan-Locke, qui avait été
recruté fin 2012 par l’équipe Sky, est suspendu
jusqu’au 31 décembre 2015, suivant la liste
mise à jour des sanctions publiée par l’Union
cycliste internationale (UCI). Sa victoire au Tour
de Grande-Bretagne 2012 lui a été retirée. Le
Britannique, aujourd’hui âgé de 29 ans, avait
réalisé à la stupéfaction générale un début
de saison 2012 fracassant (victoires au Tour
Rosberg contre... le reste du monde !
revenu à quatre points.
Le circuit de Hockenheim,
où le grand chapiteau de la F1
fait étape une année sur deux,
en alternance avec le Nürburgring, est un peu plus proche de
Heppenheim, la ville natale de
Sebastian Vettel, que de Wiesbaden, celle de Rosberg, mais
c’est le blond Nico qui est favori
cette année sur la lancée d’un
début de saison bien géré. Le
pilote Mercedes-AMG le plus
chevronné (depuis 2010), dont
le contrat vient d’être reconduit
pour « plusieurs années », est
monté huit fois sur neuf sur le
podium (trois victoires), a raflé
165 points et n’a abandonné
qu’une seule fois, début juillet à
Silverstone, en raison d’un problème de boîte de vitesses.
Les classements
12e étape
1. Alexander Kristoff (Nor/
KAT) : les 185,5 km en 4h
32’ 11’’
(moyenne : 40,9 km/h)
2. Peter Sagan (Svk/CAN)
3. Arnaud Démare (Fra/FDJ)
...
25. Vincenzo Nibali (Ita/AST)
Au général
1. Vincenzo Nibali (Ita/AST)
51h 31’ 34’’
2. Richie Porte (Aus/SKY) à 2’
23’’
3. Alejandro Valverde (Esp/
MOV) à 2’ 47’’
4. Romain Bardet (Fra/ALM)
à 3’ 01’’
5. Thibaut Pinot (Fra/FDJ) à
3’ 47’’.
Dopage : Tiernan-Locke suspendu pour deux ans
Formule 1
Le leader allemand du championnat du monde de formule
1, Nico Rosberg, jouera presque à domicile dimanche au
Grand Prix d’Allemagne et
voudra refaire le break sur son
coéquipier Lewis Hamilton,
derniers kilomètres avec un
avantage de l’ordre de deux
minutes. Un duo de contreattaquants, Perrig Quémeneur et Cyril Gautier, deux
coureurs de l’équipe Europcar, est sorti du peloton à 31
kilomètres de l’arrivée pour
rejoindre Clarke en tête de
la course aux 20 kilomètres.
La poursuite animée par
les équipiers de Degenkolb
a abouti au panneau des 5
derniers kilomètres. Gautier
et Clarke ont vu débouler le
peloton qui s’est disputé la
victoire près du stade Geoffroy-Guichard, l’antre des
« Verts » qui furent finalistes de l’ancêtre de la Ligue
des champions de football
en 1976.
Vent S-O – 10 à 35
km/h.
Humidité 55 à 85 %.
Visibilité moyenne à
mauvaise.
Mer moyennement
agitée, 28°.
Temps estival sur le BMO. Le temps sera aujourd’hui partiellement nuageux, brumeux en montagne. Demain, le temps
sera partiellement nuageux, avec un vent fort et une légère
hausse des températures.
Moyen-Orient
Abou Dhabi 32/43°
Dubaï 32/41°
Amman 20/32°
Istanbul 21/25°
Ankara 17/31°
Le Caire 23/36°
Bagdad 30/46°
Mascate 32/38°
Damas 18/33°
Nicosie 24/36°
Djeddah 29/34°
Riyad 29/43°
Doha 32/44°
Téhéran 28/40°
International
Michel Chaker vs Martin
Stetler
Toufic Slim vs Eddy Mrad
Karl Sahyoun vs Peter Bou
Aoun
Johnny Harb vs Serge
Abou Chédid
Double hommes
Nao/Makhzoumi vs Chédid/Sassine ou Boumaroun/
Bédran
Abou Chédid/Raos vs
Sahyoun/Khayat
Abou Chahine/Samaha
vs Azar/Azar ou Tohmé/
Tohmé
Chaker/Alaili vs Aoun/
Nahas ou Harb/Harb
Chkeir/Chaleh vs Slim/
Mrad.
Michel Saadé.
Simples dames
Tanya Mhanna vs Rhea
Hayek
Yasmine Sahyoun vs Sarah Chamseddine ou Roula
Maatouk.
Alger 24/29°
Marrakech 20/37°
Amsterdam 16/23°
Marseille 21/29°
Athènes 24/28°
Milan 19/31°
Berlin 18/31°
Minsk 14/26°
Bucarest 18/31°
Montréal 16/25°
Budapest 18/31°
Moscou 15/27°
Buenos Aires 8/14°
Munich 15/27°
Bruxelles 15/26°
New York 19/28°
Copenhague 17/22°
Paris 17/26°
Dublin 13/17°
Prague 16/29°
Genève 16/28°
Rio de Janeiro 17/23°
Kiev 17/29°
Rome 21/31°
Lisbonne 17/22°
Tunis 23/34°
Londres 14/26°
Varsovie 17/28°
Madrid 19/35°
Vienne 17/31°
Sports 13
vendredi 18 juillet 2014
Football
Massimiliano Allegri, ou l’ambition
de rebondir à la Juventus
La Juventus Turin n’aura pas
traîné pour trouver un successeur à Antonio Conte : Massimiliano Allegri, champion
d’Italie avec l’AC Milan en
2010, a été nommé mercredi à
la tête de la « Vieille Dame »,
une occasion pour lui de se relancer après son licenciement
en janvier par le club milanais.
« Quand on m’a téléphoné
hier (mardi, NDLR) pour
me demander si j’étais disponible pour entraîner la Juve,
ce fut comme un éclair dans
un ciel serein », a-t-il lancé en
conférence de presse, se disant
« heureux et honoré ».
« Nous avons le devoir de
faire une grande Ligue des
champions car la Juventus a
le devoir de figurer parmi les
8 Grands d’Europe », a-t-il
encore affirmé.
« Avec Conte, nous avons
clos un cycle victorieux, avec
Allegri, nous voulons en débuter un autre », a souligné
pour sa part le directeur du
secteur sportif du club, Giuseppe Marotta, en évoquant
le départ d’Antonio Conte,
qui a démissionné mardi soir
après avoir remporté trois
« Scudetti » successifs.
« Continuité dans la
victoire »
Il a expliqué qu’il comprenait que les « tifosi puissent être désorientés, ayant
perdu une figure importante
du club », tout en assurant
qu’Allegri représentait « une
continuité dans la victoire ».
Selon les médias italiens, Allegri aurait signé un
contrat de deux ans, pour 2,5
millions d’euros par saison.
« Le club est en train de
chercher à renforcer la Juventus pour la rendre encore
plus compétitive en Italie et
en Europe », a assuré Allegri, alors qu’Antonio Conte
serait parti en raison de désaccords avec la direction sur
le recrutement.
Aucune grosse pointure n’a
encore rejoint le club turinois, et deux poids lourds du
milieu de terrain seraient en
effet sur le départ : le Français Paul Pogba et le Chilien
Arturo Vidal.
À la Juve, Allegri retrouvera Andrea Pirlo, parti de
l’AC Milan quand il était à la
tête des Rossoneri, où il avait
relégué le génial milieu de
terrain sur le banc.
« Avec Andrea, j’ai de très
bons rapports, c’est un champion, et je n’ai jamais mis en
doute ses qualités, j’ai de la
chance de le retrouver ici »,
a-t-il néanmoins assuré.
Tifosi réticents
Sur les réseaux sociaux,
le choix du Toscan n’a pas
emballé les « tifosi juven-
tini », qui ont toujours en
mémoire les déclarations
tapageuses d’Allegri à l’encontre de la Juve alors qu’il
était encore entraîneur du
rival milanais.
« On ne veut pas de toi
! », « Je prie pour me réveiller et me rendre compte
que cette signature était un
canular », « Allegri signe
pour deux ans, ça sera deux
ans sans moi ! » pouvait-on
lire sur Internet.
Malgré ce mécontentement, aucun impact direct
sur les finances du club
n’est à craindre, l’ensemble des abonnements de la
saison à venir ayant été déjà
vendus.
Reste que « Max » a gros
à jouer pour faire oublier
son limogeage de l’AC Milan, le 13 janvier dernier, au
lendemain d’une cuisante
défaite en championnat face
au promu Sassuolo (4-3).
Il avait certes pâti de la
guerre des chefs à la tête
du club, entre l’historique
Adriano Galliani, son défenseur, et Barbara Berlusconi, la fille du propriétaire
des Bianconeri, l’ancien
Premier ministre Silvio
Berlusconi.
Mais il avait également
payé pour des résultats jugés « décevants » (champion
dès sa première année en
La Roma est très active sur le mercato. Après s’être rattaché
les services de Cole, Keita et Emanuelson, Iturbe est la
nouvelle pépite qui rejoint la capitale. Objectif Scudetto pour
les Giallorossi... Tony Gentile/Reuters
La Juve a demarré hier sa nouvelle ère lors du premier entraînement d’Allegri (à gauche) avec la
« Vieille Dame ». Les tifosi pleurent Conte (à droite) et mettent déjà son successeur sous pression.
Alberto Lingria/AFP
2011, Allegri avait terminé
2e en 2012, 3e en 2013, et
l’équipe n’occupait plus que
la 11e place au moment de
son licenciement), un jeu
Le champion du monde
Toni Kroos au Real Madrid
Toni Kroos, le milieu de
terrain allemand du Bayern
Munich, auréolé d’un parcours sans faute au Mondial 2014 remporté par la
Mannschaft, a conclu un
accord avec le Real Madrid
pour les six prochaines saisons, a annoncé hier le club
espagnol.
« Le Real Madrid et le
Bayern Munich sont parvenus à un accord pour le
transfert de Toni Kroos, qui
sera lié au club pour les six
prochaines saisons », a annoncé le Real dans un communiqué. L’indemnité de
transfert n’a en revanche pas
été révélée.
Kroos, 24 ans, qui s’est
notamment illustré en marquant deux buts en l’espace
de deux minutes lors de la
demi-finale du Mondial
remportée 7-1 par l’Allemagne le 8 juillet contre le
Brésil, a été une des révélations de son équipe durant le
tournoi.
Pourtant, celui que le Real
considère comme « l’un des
joueurs les plus importants
du moment » compte déjà
51 sélections avec l’Allemagne et arrive à Madrid après
avoir disputé près de 250
matches officiels dans les
rangs du Bayern, avec lequel
il a notamment remporté une
Ligue des champions (2013)
et trois titres de champion
d’Allemagne (2008, 2013,
2014).
Navas aussi ?
Arrivé en Bavière après
avoir été formé au Hansa
Rostock, Kroos avait disputé
son premier match de Bun-
manquant de chatoyant et
une défense perméable.
Il faut dire qu’il avait eu
à gérer un effectif affaibli
par la baisse du pouvoir fi-
nancier du Milan, ses deux
stars Zlatan Ibrahimovic et
Thiago Silva ayant cédé aux
sirènes du Paris SG.
(Source : AFP)
L’attaquant argentin du Hellas
Vérone, Juan Manuel Iturbe,
s’est engagé pour cinq ans
avec l’AS Rome contre une
indemnité de transfert de 22
millions d’euros, a annoncé le
club italien. “L’accord prévoit
le paiement d’un montant
variable pouvant atteindre
jusqu’à 2,5 millions d’euros”
en fonction des résultats du
club, précise la Roma dans un
communiqué publié sur son site
internet. Le joueur de 21 ans,
prêté la saison dernière par le
FC Porto, avait été racheté en
mai 2014 par le Hellas Vérone
contre 15 millions d’euros.
Iturbe avait été recruté par Porto
en mai 2011, en provenance
du club paraguayen Cerro Porteno. Mais l’attaquant, qui n’est
jamais parvenu à s’imposer,
avait été prêté au club argentin
de River Plate lors de la saison
2012/2013. Iturbe était aussi
sollicité par la Juve mais a finalement rejoint les Giallorossi.
Rudi Garcia peut se féliciter
de cette petite victoire face aux
champions en titre, et compte
désormais un renfort de plus
après celui d’Ashley Cole qui a
rejoint la capitale en début de
semaine.
(Source:AFP)
Ronaldo et Müller parmi les 10
nommés pour succéder à Ribéry
Cristiano Ronaldo, vainqueur de la Ligue des
champions avec le Real
Madrid, et Thomas Müller,
tout nouveau champion du
monde avec l’Allemagne,
sont les favoris parmi les 10
nommés retenus par l’Uefa
pour succéder à Franck Ribéry, élu l’an passé meilleur
joueur évoluant en Europe.
C’est la 4e édition de
ce prix créé à l’initiative
du président de l’instance
européenne, Michel Platini, et dont le trophée sera
remis le 28 août, après un
vote du jury des journalistes issus des 53 fédérations
composant l’Uefa, en marge
du tirage au sort de la phase
de groupe de la Ligue des
champions.
Au préalable, à compter
du 14 août, trois finalistes
auront été désignés par un
premier vote.
Lionel Messi a été sacré
en 2011, Andres Iniesta en
2012 et Ribéry en 2013. Ces
deux derniers, payant un
début d’été pénible (l’Espagne a été sortie sans gloire
dès le 1er tour du Mondial,
le Français a dû déclarer
forfait en raison d’une lombalgie) ne figurent pas dans
les 10.
Si, l’an passé, Zlatan
Ibrahimovic avait été le seul
nommé à évoluer en France,
cette année c’est James Rodriguez jouant à Monaco qui
lui succède, bénéficiant de
ses excellentes performances
avec la Colombie jusqu’en
quart de finale du Mondial,
dont il a fini meilleur buteur
(6 réalisations).
Même si la Coupe du
monde devrait compter au
moment du vote, Ronaldo,
qui n’a pas brillé au Brésil,
éliminé dès le 1er tour avec
le Portugal, demeure un
candidat crédible, lui qui a
été un grand artisan de la
« decima » du Real.
Les trois Allemands
nommés parmi les 10 le
sont tout autant. En premier lieu, Müller, désigné
Ballon d’argent du tournoi,
même si Manuel Neuer, élu
Gant d’or (meilleur gardien), et Philipp Lahm, le
capitaine de la Mannschaft,
sont d’aussi sérieux prétendants. Arjen Robben, 3e du
Mondial avec les Pays-Bas
et Ballon de bronze du tournoi, complète par ailleurs
cette légion évoluant au
Bayern Munich.
Élu Ballon d’or du Mondial à la stupéfaction quasi
générale, Lionel Messi,
finaliste de la Coupe du
monde avec l’Argentine, est
bien présent dans cette liste,
tout comme son compatriote Angel Di Maria et l’Uruguayen Luis Suarez, pourtant suspendu quatre mois
pour avoir mordu l’Italien
Giorgio Chiellini. Enfin,
on retrouve également l’Espagnol Diego Costa, révélation de la saison en Espagne
avec l’Atletico Madrid.
(Source : AFP)
Lens privé de L1 par la DNCG :
les supporteurs se mobilisent
Kroos va renforcer la maison blanche madrilène.
desliga à 17 ans, en septembre 2007.
Le Real décrit sa nouvelle recrue comme « un
meneur capable de trouver
la meilleure option dans
chaque situation, avec une
vision du jeu lui permettant
de porter assistance à ses
coéquipiers et une frappe
impressionnante ».
Sa venue chez les Merengue pourrait redistribuer les
cartes au milieu de terrain et
pourrait par exemple pousser
au départ son compatriote
Sami Khedira, autre champion du monde. Arsenal serait d’ailleurs sur les rangs.
Avec le FC Barcelone, qui
a recruté l’attaquant uruguayen Luis Suarez malgré
ses quatre mois d’interdiction de toute activité liée au
football pour avoir mordu
le défenseur italien Giorgio
Chiellini lors du Mondial,
le Real est l’autre gros club
européen à s’empresser de
faire son marché après le
Gabriel Bouys/AFP
grand raout brésilien.
Ce n’est probablement pas
fini, puisque le champion
d’Europe en titre serait sur
le point d’engager le gardien
Keylor Navas, évoluant à
Levante, et qui a particulièrement brillé avec le Costa
Rica au Mondial. Si ce
transfert venait à se concrétiser, la concurrence chez les
portiers serait encore plus
féroce pour Iker Casillas et
Diego Lopez.
(Source : AFP)
Pas de matchs de Coupes d’Europe en Israël
« jusqu’à nouvel ordre »
Les matchs de Ligue des
champions ou d’Europa League de football impliquant
des clubs israéliens ne pourront pas avoir lieu en Israël
jusqu’à nouvel ordre du fait de
la « situation actuelle » dans le
pays résultant du conflit entre
Israël et le Hamas, a annoncé
hier l’Uefa.
« Le panel d’urgence de
l’Uefa s’est réuni le 16 juillet
et a décidé que, à cause de
la situation actuelle en Israël
en termes de sécurité, aucun
match des compétitions organisées par l’Uefa ne pouvait
être joué dans ce pays jusqu’à
nouvel ordre », a annoncé
l’instance dirigeante du football européen dans un com-
Après Cole, Iturbe rejoint
l’AS Rome
muniqué.
Pour des raisons diplomatiques, les équipes représentant
Israël ou les clubs israéliens
participent aux compétitions
européennes et non aux compétitions organisées par la
Confédération asiatique, à
laquelle elles devraient logiquement appartenir.
Les clubs israéliens inscrits
en C1 et C3 doivent désormais proposer d’autres sites
hors d’Israël susceptibles d’accueillir leurs matchs « à domicile », a ajouté l’Uefa.
En Ligue des champions,
le Maccabi Tel-Aviv doit
affronter le club andorran
de Santa Coloma au 2e tour
préliminaire. Le match retour
entre les deux équipes devait
se tenir mardi à Tel-Aviv.
En Europa League, le Hapoel Tel-Aviv et le Hapoel
Beer Sheva sont concernés
par le second tour préliminaire, alors que le Hapoel
Kiryat Shmona entrera en
lice au 3e tour préliminaire,
dont le tirage au sort aura lieu
aujourd’hui.
Potentiellement, cette décision peut également concerner les matchs de l’équipe
nationale israélienne qui participera à partir de septembre aux qualifications pour le
championnat d’Europe des
nations 2016.
Pour les qualifications de
l’Euro 2016, qui aura lieu
en France, Israël figure dans
le groupe B avec Andorre,
le pays de Galles, la BosnieHerzégovine, Chypre et la
Belgique. Son premier match
à domicile est prévu le 9 septembre contre les « Diables
rouges » belges.
Les violences ont repris le 8
juillet entre Israël et le mouvement palestinien Hamas à
Gaza. Depuis cette date, 231
Palestiniens ont été tués dans
les bombardements aériens israéliens de la bande de Gaza,
enclave contrôlée par le Hamas, alors que les combattants
palestiniens ont tiré plus d’un
millier de roquettes sur Israël,
tuant un Israélien.
(Source : AFP)
La décision de la Direction
nationale de contrôle de
gestion (DNCG) de refuser
mardi à Lens l’accession en
L1 que le club avait gagnée
sur le terrain a provoqué la
colère de milliers de supporteurs, qui prévoient une manifestation massive demain
et ont déjà signé en nombre
une pétition.
Remontés
contre
la
DNCG, ils le sont aussi
contre le manque de transparence du club, à qui il
manque toujours 10 millions d’euros pour jouer en
Ligue 1 la saison prochaine.
Leur exaspération se traduit par la convocation via
Facebook d’un rassemblement, demain, devant les
grilles de la Gaillette, le
centre d’entraînement du
RC Lens.
« C’est bien beau les paroles, mais on veut des actes,
on en a ras le bol de cette
situation, a expliqué à l’AFP
Guillaume Kaznowski, responsable de la page « Kop
Tony Marek » à l’origine de
l’appel à manifester sur le
réseau social. Le but est de
se mobiliser pour montrer
au club notre colère, et on
veut qu’une délégation de
supporteurs soit reçue par le
président (Gervais) Martel
pour avoir des garanties sur
l’avenir du club. »
Depuis ses vacances au
Maroc, M. Kaznowski tente
d’organiser
l’événement
pour lequel plus de 10 000
supporteurs avaient déjà répondu favorablement mercredi midi selon lui. « Nous
essayons de nous organiser
Coup dur pour les prestigieux supporters du « Sang et Or » qui ont rêvé de ce retour en Ligue 1.
Denis Charlet/AFP
avec les forces de police et
les sections de supporteurs,
comme les Red Tigers, explique-t-il. On ne vient
pas pour tout casser, mais
juste pour avoir des explications. »
D’autre part, une pétition
numérique, intitulée « La
DNCG : l’annulation de la
relégation de Lens en Ligue
2 » avec pour but de « Sauver le Racing », a été lancée
mardi soir sur le site Internet www.avaaz.org.
Mercredi midi, elle comp-
tait déjà plus de 15 000
signatures, et l’objectif
(20 000) pourrait être atteint
avant la fin de la journée.
Mardi, la DNCG avait
décidé en appel de maintenir sa décision de première
instance d’interdire au RC
Lens, promu sportivement,
de monter en L1 en raison
de garanties financières insuffisantes, le versement attendu de 10 millions d’euros
de la part de l’actionnaire
majoritaire azerbaïdjanais
Hafiz Mammadov n’étant
pas arrivé sur le compte du
club.
Le président lensois Gervais Martel, qui a annoncé
que le club ferait appel
mercredi auprès du Comité olympique national et
sportif français (Cnosf), a
toutefois assuré mardi soir
en conférence de presse être
« extrêmement confiant » et
« avoir toutes les cartes en
mains pour que Lens joue
en L1 ».
(Source : AFP)
2 4
7
8 2
5 1
3 9
1 7 5 6 3 9
3 8 2 4 5 1
6 5 3 9 1 4
9 4 7 3 2 8
2 1 8 7 6 5
SU|DO|KU
14 Détente
Moyen
Sudoku moyen 407
oku B-19
8 6 5 483
5 3 1 6 9
6
9 4 8 2 7
1 6 99 2
3 2 71 8 1
6 7 3 5 4
3
2 8 9 3 6
7 9 2 1 5
5 4 7 8
4
1 7
8 4
3 6
3
7 8
6 7
5
9
2
5
8
4
1
5 1 7
1
4 8 6
62 9 3
9
2
5 1 4 8
8 3 7 5 6 2
6 7 4 3 9 1
5 9 2 8 7 4
3 8 1 6 2 5
9
3 8
2
2
6
4
1 4
7
9
Solution du précédent numéro
oku B-21
1 7 6 3 4 9 2 8
2 4 8 7 5 1 3 6
8 3 1 9 2 7 5 4
6 5 3 4 1 2 7 9
7 1 2 6 9 4 8 5
2 5 8 7 6 1 3
5 9 4 2 3 8 6 1
8 7 5 6 3 9 2
6 9 1 8 5 4 7
5
5
9
3
2
7 6 3
9 4 1
8 5 2
1 3 6
4 9 7 Diabolique
Sudoku B-23
Sudoku
B-20
9
9 1 4 8 3
2 6 8 4 9
7
5
7 5 3 6 2
8 91 6 43 5
1 7 2 59 8
3 4 5 7 1
3
6 8 7 5 4
5 2 9 1 7
41 39 1 2 6
3 6
Sudoku B-22
8 3 5 7 6
1 7 2 9 8
4 6 9 5 2
5 8 4 6 9
3 9 7 2 1
2 1 6 3 4
9 5 8 4 7
7 2 3 1 5
6 4 1 8 3
5 7
4 8
6
7 1 3 5
1 4 9 8
49 2 7 1
6 5 4 13
2 6 8 9
2
6
3 9 1 2
8 33 6 4
9 8 5 7
2
Le mot secret
UN MOT DE 8 LETTRES : JOVIAL
3 6
7
4
2
AFFABLE
AGENT
AMUSER
ANIME
AUMONIER
BADIN
BONHEUR
oku B-23
Sudoku B-24
Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans
quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de
3 6 unneuf1ordre
7 4 8 5 2
5 3 1 7 2 4 8
cases.
4 1 2 8 9 7 3 6
7 4 2 8 6 9 5
Les motsfléchés
fléchés d’Argos
Mots
N° 3757
8 5 3 6 4 1 9
9 8 6 5 3 1 7
Dans l’ale
Vivants
Ruminants
Équerre
Difficile Composé Mouches
de5
sur
de dessi-9
2
8
2
5
6
4 3
9
7
1
4
8
Baisse
Altesse
à croire
Moquerie
2 unités
la Seine
nateur
les bras
Royale
2 5 4 6 8 1 9 3
3 7 8 1 9 5 6
8 9 7 2 1 6 4 5
4 6 9 3 7 2 1
Mesure
De nos
6 7 ancêtres
9 1 3 distances
5des 2 8
6 2 4 9 1 8 3
Drôle 6
2 8 5 7 3 6 4
1 5 3d’individu
4 7Terminer
un 2
!
ouvrage
Parler
5 3 Mouillées,
8 9 7 2 5 3 4
6 4 2 9 7 1
Organisme
L’homme
avec
Voies
dans
la cité
Beau
autrement
anglais
fort
élan...
Beau bleu
Éraillés
Considéré
comme
Entourage
social
Vanté,
préconisé
Chroniqueur
Succession
des événements
Esclave
Oiseaux
de ferme
Proche
Pièce
maîtresse
Champignons
Admis
à leur
examen
Raser
Titres
D’accord,
admettons
Soleil
divinisé
Répète
sans arrêt
Petite
pièce
Échange
Représente
l’avocat
Sacs à
provisions
Encore
compulsé
Subtilités,
ruses
Titre
musulman
Authentiques
Parfois
périlleux
Verre
Doté,
pourvu
Plein de
soi-même
Jouer
des fers
Ou
bien nickel
Rendues
plus
polies
Pour le
transport
du pétrole
brut
Comité
au boulot
Bandes
d’oxford
Mort
volontaire
Bien
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Antilope
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Renonce à
une chose
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Tous
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(
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*
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Solution du précédent mot secret : JARDIN
Marche à suivre : Dès que
vous repérez un mot, rayez les
lettres de ce mot dans la grille et
barrez-le dans la liste au-dessus
de la grille. Pour plus de facilité,
commencez par les mots les plus
longs. Quand vous aurez inséré
tous les mots de la liste, il vous
restera les lettres formant le mot
secret. Pour former un mot, les
lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite
ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de
haut en bas et en diagonale de
droite à gauche ou de gauche
à droite. Une même lettre peut
servir pour plusieurs mots.
L’horoscope
Problème n° 14 094
!
"
# $ %
&
'
(
)
*
inutile de passer votre temps avec des gens
qui vous déplaisent. Un penchant pour l’aventure
vous pousse à des relations non sans danger.
GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Évitez
des actions que vous regretterez plus tard et
révisez actuellement certaines opinions. Beaucoup
d’agitations à propos des efforts de carrière.
CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Des
amis aventureux vous invitent à les joindre
pour un déplacement. Une proposition de carrière
insolite vous est faite. Les conseillers vous poussent
vers le succès.
! " # $ % & ' ( ) *
# % 2 ! - ) 3 4 % 3
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Solution des mots fléchés
du précédent numéro
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5 . ) % )
3 % 3 / "
% 3 / 5 ,
3 0 ! 2 4 %
BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Vous
vous défoncerez au bureau, et il y aura des
résultats intéressants. Cela vous consolera de vous
voir trimer pendant que les autres s’amusent. Vous
avez de bonnes idées, exploitez-les.
TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Il est
4
%
%
3 % %
% - 3
3 % 3
2 %
$ % 3
(Référence : Petit Larousse 2004)
Au menu
Paupiette géante
Monstre
du
septième
art
Faîte
'
R
7
VERTICALEMENT
A. Prendre en compte la mode.
- B. Se trouva dans un état
d’euphorie. Se mêle des affaires des autres. - C. Grosses
courges. - D. Cité sur Belon. On
peut le cacher sous etc. - E. En
les. Officier et agent secret de
Louis XV. Elle fut traitée comme
du bétail. - F. Caisse des dépôts et consignation. - G. Divinité marine. Qui manquent de
brillant. - H. Causé du tort. Sur
la Tille. - I. Font leur apparition.
Est emprunté pour marcher. - J.
Travailla avec Jules Ferry. Traités
comme certaines peaux.
&
R
Pour 4 personnes.
Bande
hurlante
Protecteurs
des arts
"
MAIRE
MAITRE
MARMOT
Solution du n° 14 093
Espèce
de cruche
Signe
d’orage
RAISON
RAVIE
RAVIS
RAYONNANT
RAYONNER
REGARD
REJOUI
RIANT
RIEUR
RIGOLER
RIGOLO
RIRES
A
F
N
PARENT
PEUPLE
PLAIRE
PRETRE
IVRESSE
Bourricot
Du
logis :
maman
VIEUX
VISAGE
VISITEUR
N N
1
6
fait, mais ne se réalise pas toujours. Certains furent bulgares.
NEVEU
LEGER
LESTE
LURON
N
9 6
1 3
Les mots croisés
2 4
3 7
HORIZONTALEMENT
1. Comptées comme bonnes.
-4
2. Montée
2 pour séparer. A
connu les affres du terme. - 3.
Palpe. Matière pour cocotte. 5 8
4. Organisme de l’ONU. Vieille
cité. - 5. Courant en Suisse. Ce
qu’on
7 y jette
5 est mis au rebut.
- 6. A eu droit à la décoration.
Tableau. - 7. Enflammé. Telle la
8 d’avant
9 le dessert… - 8.
pomme
Temps d’examens. - 9. Symbole
de6l’erbium.
1 Moulure demi-cylindrique. Terre ancienne. - 10. Se
GAIETE
GENRE
GENTIL
GOSSE
ECOLIER
EGAYER
EMPLOYE
ENCLIN
ENFANT
ENJOUE
ENTRAIN
1
Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases.
TOUJOURS
TYPES
JOIES
JOUEUR
JUBILANT
JUBILER
T
9
3
4
5
MARRANT
MUTIN
DEPUTE
DERIDER
DRILLE
DROLE
Solution du précédent numéro
4 2 9
3 5 4
1 8 3
7 3 1
5 4 6
8 7 5
6 1 2
9 6 8
2 9 7
FARCEUR
FIGURE
HILARE
HILARITE
HUMOUR
CHARME
CLOWN
CONTENT
COPINE
!
Règle du jeu
délayées
vendredi 18 juillet 2014
1 morceau d’escalope de 800 g,
1 boîte de pâté de foie de volaille
truffé, 60 g de beurre, 1 petit
verre de cognac, 1 gousse d’ail,
1 oignon, sel, poivre.
Faire fendre le morceau d’escalope en deux.
Envelopper le pâté dans l’escalope et ficeler comme un saucisson.
Faire dorer la paupiette au beurre
et la flamber au cognac.
Saler, poivrer, ajouter l’ail et
l’oignon.
Couvrir et laisser rissoler 30 bonnes minutes en retournant.
Déficeler la paupiette avant de
servir.
Accompagner de carottes au
beurre persillées.
LION (23 Juillet au 22 Août) : Exprimez vos opinions librement. Le sens de
l’humour accroît votre efficacité. Agréables visites
locales. Bonne journée pour vos achats.
VIERGE (23 Août au 22 Septembre) :
Vous tomberez d’accord avec les membres
de la famille. Recevoir à la maison vous apportera
ce soir des joies. Certains d’entre vous recevront
des cadeaux.
BALANCE (23 Septembre au 22
Octobre) : Vous êtes sympathique et
ferez bonne impression sur le prochain. Donnez
d’importants coups de téléphone ou faites des
visites.
SCORPION (23 Octobre au 21
Novembre) : Bon moment pour
chercher du crédit ou parler à vos conseillers
professionnels. Les personnes aimées seront
d’accord avec vous sur les intérêts financiers
communs.
SAGITTAIRE (22 Novembre au 21
Décembre) : Rentrée d’argent et gains
non négligeables. Vous vous sentez bien dans
votre peau et plus équilibré que jamais. Certaines
démarches finiront par aboutir favorablement.
CAPRICORNE (22 Décembre au 19
Janvier) : Les difficultés rencontrées au
cours du travail seront facilement surmontées
et des litiges anciens trouveront une heureuse
solution.
VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé-
vrier) : Période de succès plutôt heureuse
qui encourage l’optimisme, la confiance en soi et
facilite les rapports avec les autres. Vous serez en
mesure de défendre vos opinions.
POISSONS (20 Février au 20 Mars) :
Il semble que cette journée mette l’accent
sur une question d’argent et que vous soyez bien
placé pour la résoudre. Le climat affectif sera plus
gai qu’à l’ordinaire.
Mode 15
vendredi 18 juillet 2014
Le thème d’Hermès 2014
Télévision
L’année de la métamorphose
« Maison de qualité », parce
que le luxe ne correspond pas
à ses valeurs, Hermès a pris
l’habitude, depuis quelques
années, de lancer chaque mois
de janvier un thème auquel se
conforment toutes les forces
créatrices de la maison. Créateurs, concepteurs, fabricants,
artisans,
communicateurs,
publicitaires creusent et développent une collection inspirée
d’une même idée. En été, un
événement à la fois ludique et
surréaliste (Hermès se flatte
d’avoir dans son ADN du sport
et de l’imagination) vient couronner plusieurs mois dédiés à
l’exploration de cette thématique. Après « Chic, le sport »
en 2013, cette année 2014
était placée sous le vocable à
la fois mystique et esthétique
de la métamorphose. En janvier, un petit dépliant savoureusement illustré annonçait à
travers un story-board inspiré
de la mythologie le thème de
la métamorphose. S’en est suivie une collection qui faisait la
part belle à la luxuriance végétale, à la fusion de la femme
et de la nature, aux couleurs
des jungles et des déserts ; et
où les matières les plus nobles
s’échangeaient leurs textures,
les cuirs empruntant la souplesse des soies et les tissus offrant des illusions de reliefs.
Pour le couronnement du
thème de l’année, Hermès a
organisé un événement mystérieux, tout en symboles et
sortilèges, célébrant la vie en
privilégiant une communion
avec la nature et les astres. Au
bout de quatre heures de train,
un jour de grève quasi totale de
la SNCF, la destination, restée
inconnue des invités, se précise. On se rapproche du MontSaint-Michel que l’on atteindra en car, deux heures plus
tard. L’ascension commence
en direction de l’église abbatiale, près de 300 marches que
l’on gravit allègrement, porté
par les sonneurs bigoudens du
Bagad Cap Caval et la musique
tonifiante du folklore breton
entre cornemuses, percussions
et bombardes. L’esplanade de
l’église est un enchantement
en ce solstice d’été où le soleil,
à 21h, non seulement refuse
d’aller se coucher mais déploie
sur l’immensité de la plage à
marée basse une débauche de
moires et d’extravagantes irisations. C’est là qu’entre en
Danseur soufi au cœur du cloître de l’abbaye du Mont-Saint-Michel.
scène, sans encore se montrer,
le chef Olivier Roellinger, magicien des épices qui a prévu
un festival d’entrées à base de
dolwen (pomme de terre bretonne), d’algues et de fruits de
mer. Des métamorphoses du
paysage en ce très long couchant, à la prodigieuse métamorphose des aliments par un
alchimiste des saveurs, Hermès
est encore loin d’avoir révélé
toutes ses surprises. À l’entrée
de l’église abbatiale, de toutes
jeunes filles « vêtues de probité candide et de lin blanc »
vous présentent de petits bols
en céramique qu’il faudra
garder pour plus tard. Pour
l’heure, les Tenores sardes
occupent l’abside où résonne
leur chœur polyphonique aux
confins du profane et du sacré, célébrant la beauté d’une
culture pastorale universelle
dans laquelle s’invite le chanteur Epi de Mongolie dont le
chant Khöömii et le son de la
vièle-cheval s’intègrent avec un
naturel surprenant aux accents
méditerranéens des premiers.
De l’église, on se dirige vers
le cloître, dans cette aile de
l’abbaye si bien nommée « la
Merveille ». Entouré de roses
de damas et planté d’aromates
et de plantes médicinales, le
cloître est ouvert par trois côtés sur l’immensité de la mer.
Au milieu du jardin danse un
derviche tourneur qui célèbre à
sa manière la beauté cosmique.
Du cloître, toujours portant
les bols, on s’engage dans le
réfectoire où Roellinger va célébrer la métamorphose par un
rituel initiatique. Les « fées »
se dirigent vers les invités
avec des brocs et leur versent
un premier bouillon dit « de
la naissance » : une eau pour
laver son âme à base d’algues
et de thé vert, et une pointe
d’acidité. Pendant ce temps
on assiste, au son du luth pipa
de la virtuose Lingling Lu, à
la prestation de Bian Lan de
l’une des plus grandes écoles
d’opéra du Sichuan qui pratique une danse caractérisée
par une technique de changements de masques qui tient
de la prestidigitation. Encore
une métamorphose, tandis que
Roellinger poursuit le service
des bouillons avec les trois étapes de la vie qui suivent la naissance : après l’enfance et l’adolescence, l’âge adulte et enfin la
maturité. Le lendemain, l’initiation se poursuivra sur la baie
du Mont-Saint-Michel où l’on
découvrira les métamorphoses
de la terre, de la faune et de la
flore quand l’eau se retire puis
revient, sachant que cette région est celle où se déroulent
les plus grandes marées d’Europe et que la mer y remonte,
selon l’adage, à la vitesse d’un
cheval au galop. Une image qui
parle sans aucun doute à Hermès qui compte l’art équestre
comme une composante essentielle de son identité. Dernière métamorphose, la chair
des agneaux de prés salés repus de salicorne, récompense
d’un spectaculaire barbecue
après une longue marche sur la
grève. C’est au cours de cette
pause savoureuse que l’on apprend qu’il a plu tout le mois et
que ces deux jours d’ensoleillement exceptionnels faisaient
eux aussi partie des sortilèges
d’Hermès. À Xavier Bailly,
administrateur de l’abbaye du
Mont-Saint-Michel et hôte
de cet événement, qui expliquait que les signes gravés sur
les dalles de l’esplanade étaient
Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk
Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve.
Chaînes locales
LBCI
07:00 Infos
08:30 Mind Your Language
09:00 La Boutique
10:00 Nharkoum Saïd
11:30 Bouab el-Rih
12:30 Ghazl el-Banet
13:30 Saheb el-Saãda
14:30 Infos
15:00 Bab el-Hara 6
15:50 Bouab el-Rih
16:40 Ghazl el-Banet
17:30 Saheb el-Saãda
18:50 Al-Haka’eb
19:53 Journal
20:30 Bab el-Hara 6
21:30 Al-Ekhwa
23:00 Saheb el-Saãda
23:30 Infos.
Future TV
Les Tenores sardes et le chanteur Epi de Mongolie dans l’abside
de l’église abbatiale.
les signatures des compagnons
maçons ayant contribué à la
construction de l’édifice, Ménéhould du Chatelle, directrice
du patrimoine culturel d’Hermès, confiait que les artisans
de la maison ont eux aussi un
poinçon secret qu’il leur arrive
d’apposer sur certains articles.
Cette conversation en apparence anodine achevait de donner
une cohérence à cet événement
qui plaçait Hermès au cœur de
toutes les métamorphoses de
l’homme et du monde en ce
siècle de grandes transitions.
Où l’on comprend aussi que la
différence entre luxe et qualité,
c’est ce supplément de culture
autant que d’âme.
F.A.D.
TF1
La cérémonie des bouillons
orchestrée par le chef Olivier
Roellinger.
Élie Saab tout en lumière
le souvenir d’un moment volé
dans un palais.
Un imprimé couvert de pétales se pique de broderies pointillistes qui pétillent de lumière.
Des silhouettes rosées, vaporeuses dans leurs volumes de tulles
rebrodés au fil, contrastent à
leur tour avec des robes noir
de jais. Comme une apparition, une robe en satin duchesse
blanc dissimule un fourreau en
tulle brodé de perles nacrées.
Se détachant comme des
touches de couleurs franches,
de précieuses fourrures s’enrubannent autour des décolletés
tandis que des minaudières
sculptées de fleurs habillent délicatement les poignets.
Partout où le regard se pose,
l’effervescence des perles rondes, des reflets étincelants et
cristaux facettés dialoguent.
Comme si la lumière s’était
faite fleur, la robe de mariée
ivoire, rebrodée au fil de soie,
apparaît comme une aube doublée de volutes.
ont transformé leurs lions, tigres et ours en créateurs de mode : ils les ont laissés se faire les dents
et les griffes sur du denim, résultat : des jeans au
« look destroy » du meilleur effet.
Des jeans déchirés par des lions à Tokyo. Les créations de ces stylistes
d’un genre un peu particulier
sont actuellement exposées
par le zoo, au nord de Tokyo,
sous la marque, ou plutôt la
griffe « Zoo Jeans ». « On avait
enveloppé des vieux pneus et
divers objets avec ce tissu, ensuite on a jeté tout ça dans les
enclos, et les animaux ont sauté
dessus, raconte le directeur du
zoo, Nobutaka Namae, un peu
surpris de la résistance de cette
toile au vu du traitement infligé
par ses pensionnaires.
Ce denim était plus solide
qu’on pensait et finalement il
Photo: AFP
a été artistiquement détruit. »
Les bouts de tissus copieusement lacérés à coups de dents
et de griffes ont ensuite été
récupérés et utilisés pour fabriquer deux jeans.
« Œuvre » des lions et des tigres, ces deux pantalons ont été
mis aux enchères sur Internet
et le produit de la vente sera
reversé au zoo et à l’organisme
international de protection des
animaux WWF. La semaine
suivante, le jean « créé » par le
tigre avait atteint 121 000 yens,
soit environ 875 euros.
(Source : AFP)
18:00 Quatre mariages pour
une lune de miel
20:00 Au pied du mur
21:00 Journal
21:55 Divertissement Secret
Story
00:30 Ce soir, tout est permis
avec Arthur.
France 2
15:55 Tour de France en
direct
19:50 N’oubliez pas les
paroles
21:00 Journal
21:45 Les petits meurtres
d’Agatha Christie
23:30 Les petits meurtres
d’Agatha Christie.
France 3
18:30 Slam
19:10 Questions pour un
champion
20:00 Le 19/20
21:15 Plus belle la vie
21:45 Thalassa: Bretagne
23:40 Frères d’armes.
M6
18:35 Les reines du shopping
19:50 100% Mag
20:45 Le 19.45
21:05 En famille
21:50 Série Bones
23:40 Série Bones.
Arte
Robes de la collection Élie Saab haute couture 2014-2015.
Des lions stylistes dans Inauguration
Le vaisseau de verre de la Fondation
un zoo japonais
Louis Vuitton ouvert en octobre
Customisation Les dirigeants d’un zoo japonais
Huit ans après le lancement
officiel du projet, la Fondation
Louis Vuitton sera inaugurée le
20 octobre dans le bois de Boulogne à Paris : enveloppée dans
un grand nuage de verre conçu
par l’architecte Frank Gehry,
elle sera dédiée à la création artistique contemporaine.
Bernard Arnault, le PDG de
LVMH, numéro un mondial
du luxe, a tenu à en faire l’annonce lui-même, dimanche sur
TF1. La fondation sera ouverte
aux visiteurs gratuitement pendant trois jours le week-end suivant l’inauguration. L’ouverture
au public, dans des conditions
classiques, se fera le 27 octobre.
Bernard Arnault a choisi
d’inaugurer ce nouveau lieu artistique juste avant l’ouverture
de la Fiac (Foire internationale
d’art contemporain) qui se tient
du 23 au 26 octobre à Paris.
« Nous allons exposer des
collections qui appartiennent
pour partie déjà à la fondation,
une partie de mes collections
et puis nous aurons aussi des
expositions temporaires pour
lesquelles nous ferons travailler
des artistes contemporains », a
déclaré Bernard Arnault. « Certains vont réaliser des œuvres
spécialement pour la fondation,
a-t-il dit. Je serai assez impliqué
dans les choix. »
Situé en lisière du Jardin d’acclimatation, géré par LVMH, le
bâtiment de la Fondation Louis
Vuitton, construit sur un ancien bowling, a une surface de
11 700 m2.
Posé dans la verdure, ce grand
vaisseau aux voiles de verre
« gonflées par l’esprit de Paris »
est à la fois « lyrique, expressif,
grandiose et poétique », a déclaré Jean-Paul Claverie, conseiller
de Bernard Arnault.
Le corps central est enveloppé dans douze voiles de verre,
qui apportent de la transparence
et jouent sur les reflets. Avec les
verrières, le bâtiment dépasse
les 40 mètres de haut.
Un cadeau du groupe
à Paris
« Le bâtiment de Frank Gehry a une forte créativité, mais il
s’intègre de façon harmonieuse
à son environnement boisé »,
estime Jean-Paul Claverie.
Soutenu par la ville de Paris,
le projet avait suscité la protestation d’associations de riverains
qui avaient obtenu en janvier
2011 l’annulation du permis de
construire du bâtiment par le
tribunal administratif de Paris.
Les députés UMP et PS
avaient alors donné un coup de
pouce à la Fondation Vuitton
en la déclarant d’utilité publique, ce qui a permis la poursuite
de sa construction.
« Les recours, on les a
oubliés », déclare Jean-Paul
Claverie.
L’homme d’affaires François
Pinault, grand rival de Bernard
Arnault, a ouvert depuis 2005
sa propre fondation au Palazzo
Grassi de Venise, après avoir
renoncé à l’implanter sur l’île
Seguin (Boulogne-Billancourt)
à la suite de lenteurs administratives. Il dispose depuis 2009
d’un autre espace d’art contemporain à la Pointe de la Douane
de Venise.
La Fondation Louis Vuitton
Vue de la Fondation Louis Vuitton. Photo DR
OTV
08:00 Yaoum Jdid
11:30 Hiwar el-Yaoum
12:30 Kass wa Aalam
14:15 Infos
14:45 Layali el-Ounss
16:30 Journal arménien
17:00 Kazadoo
17:45 Aa Nar Latifé
18:45 Daniella
19:45 Journal
20:30 Layali el-Ounss
22:00 Kass wa Aalam
23:00 Dehki Min el-Alb
23:30 Infos.
MTV
07:20 Revue de presse
08:00 Infos
09:15 MTV Alive
12:25 Clinic
14:00 Infos
15:00 Beyrouth el-Yaoum
16:00 Mini-studio
16:30 @ MTV
18:30 Spécial Mondial
19:52 Journal
20:45 Feuilleton Law
21:45 Aachra Aabid Zghar
23:00 Wala Tehlam
23:30 General View
00:00 Infos.
Chaînes câblées
Semaine de la haute couture
Révélant le savoir-faire des ateliers de la Maison Élie Saab, les
broderies se découvrent au fil
de cette collection haute couture comme une variation d’effets lumineux : des faisceaux
de paillettes argentées laissent
place à des perles rondes qui
coulent avec allégresse.
Dans un clair-obscur, l’opulence des lustres et les colonnes surmontées de chapiteaux
sculptés évoquent la grandeur
d’un palais parisien.
Comme échappés de reflets
kaléidoscopiques des lustres,
bustiers et tailles cuivrées
rayonnent d’éclat bleu glacier.
Des lueurs bleu nuit et eau de
Nil scintillent comme l’aurore. Des nuances de teintes pivoine et rouge carmin relayent
des broderies tels des bijoux
bicolores.
À mesure que les dégradés enveloppent les silhouettes dans des jeux de lumière,
la vision des couleurs s’altère
comme dans un songe, laissant
07:30 Akhbar el-Sabah
08:00 Infos
08:15 Akhbar el-Sabah
09:00 Infos
09:15 Kalam Beyrouth
10:00 Infos
10:15 Aalam el-Sabah
11:00 Infos
11:15 Aalam el-Sabah
12:45 La prière du vendredi
13:30 Ossass el-Hayawan Fi
el-Coran
14:00 Eh Bass Bass
14:30 Mood Min el-Dehek
15:00 Infos
16:00 Aajãeb al-Ossass Fi
el-Coran
16:30 Taouk el-Banat
17:30 Kalam Aala Warak
18:30 Eh Bass Bass
19:00 Kheyr el-Kalam
19:30 Journal
20:30 Taouk el-Banat
21:30 Kalam Aala Warak
22:30 Mood Min el-Dehek
23:30 Khalli el-Sahra Enna
00:30 Eh Bass Bass
01:00 Taouk el-Banat
02:00 Kalam Aala Warak
03:00 Kheyr el-Kalam
03:30 Le Coran
06:00 W Rachet Meleh.
18:20 Xenius
20:40 Alzheimer
20:45 Arte journal
21:50 Téléfilm L’Assassin idéal
23:25 Documentaire Orages
et sécurité aéronautique
01:10 Court-circuit.
TV5 Monde Europe
est une fondation d’entreprise et
non une fondation personnelle
comme celle de François Pinault, même si Bernard Arnault
est lui aussi collectionneur.
L’investissement
annoncé
était de 100 millions d’euros.
Mais le projet a nécessité beaucoup d’innovations techniques.
« Le bâtiment respecte le geste
de Frank Gehry. C’est là que
l’on reconnaît un véritable mécène : il donne les moyens à
l’artiste d’aller au bout de son
rêve », souligne Bernard Claverie, sans préciser le montant des
travaux.
La fondation versera une redevance à la ville de Paris car
le terrain fait l’objet d’un bail
emphytéotique de 55 ans. Cinq
ans s’étant déjà écoulés depuis la
signature, « dans 50 ans, le bâtiment reviendra à Paris. C’est un
cadeau du groupe à Paris et aux
Parisiens », considère Bernard
Claverie.
Le groupe dévoilera à
l’automne la programmation
de la fondation pour l’ouverture. Pour le moment, elle se
contente d’annoncer une exposition inaugurale célébrant le
bâtiment de Frank Gehry, qui
sera concomitante avec une exposition sur l’architecte au Centre Pompidou.
(Source : AFP)
08:50 Télématin
09:00 Le journal de RadioCanada
09:26 TV5 Monde le journal
09:38 64, rue du Zoo
09:50 Pok et Mok
09:57 Tendres agneaux
09:59 Dofus
10:11 Foot de rue
10:35 Flash
10:37 Silence, ça pousse!
11:04 Destination week-end
11:30 New York – New York
11:57 Flash
11:59 Dans la peau d’un chef
12:45 Plus belle la vie
13:10 Flash
13:12 À la di stasio
13:39 Nus et culottés
14:33 Le journal de la
RTBF
15:06 Les limiers
15:57 Les limiers
16:48 Dans la peau d’un
chef
17:32 Questions pour un
champion
18:00 Flash
18:02 Les femmes
19:00 64’ Le monde en
français - 1re partie
19:23 Le journal de
l’économie
19:32 L’invité
19:41 Échappées belles
21:13 Itineris
21:30 Le journal de France 2
21:56 Le film du Tour
22:06 Boulevard du Palais
23:34 Habitat 07 – Les
compagnons du rebut
global
00:00 Le journal de la RTS
00:27 TV5 Monde le journal
d’Afrique
00:45 L’invité
00:58 Un autre monde
02:36 Le point
03:30 TV5 Monde le journal
03:54 Bye-bye la Suisse 3.
TV5 Monde Orient
09:01 Télématin
09:21 Télématin
10:06 TV5 Monde le journal
10:19 Les peuples des
montagnes
10:33 Chroniques d’en haut
11:00 Flash
11:02 Une brique dans le
ventre
11:29 Les escapades de Petitrenaud
12:00 TV5 Monde le journal
12:14 Plus belle la vie
12:38 Einstein
13:05 Flash
13:07 Des chiffres et des
lettres
13:38 Flash
13:40 Tout le monde veut
prendre sa place
14:30 Le journal de la RTBF
15:03 Le film du Tour
15:10 Tour de France 2014
18:30 Le beau vélo de Ravel
18:59 Questions pour un
champion
19:30 64’ Le monde en
français – 1re partie
19:53 Le journal de
l’économie
20:00 64’ Le monde en
français – 2e partie
20:20 L’invité
20:30 64’ L’essentiel
20:34 Passe-moi les jumelles
21:30 Le journal de France 2
21:57 Le film du Tour
22:04 Le plus grand cabaret
du monde
00:00 TV5 Monde le journal
d’Afrique
00:21 Le journal de la RTS
00:51 Le journal de
l’économie
01:02 Libre échange
02:12 Stephan Eicher au
Montreux Jazz Festival
03:14 TV5 Monde le journal
03:36 Le journal de
l’économie
03:40 Le point.
Radio Liban 96,2 FM
07:00 RFI En direct
10:00 RL Libre cours
11:00 RL Flâneries matinales
12:00 RL Rush Hour
13:00 RL Journal
13:30 RFI En direct
14:00 RL C’est encore mieux
l’après-midi
15:00 RL L’heure blonde
16:00 RFI Info en direct
16:10 RL Carrefour du jazz
17:00 RL Vous avez dit
musique
18:00 RL Mon manège à moi
19:00 RL Journal
19:10 RFI En direct
20:00 RL Ruptures
21:00 RL Wild Thing
22:00 RL Programme arménien
22:30 RFI Le fil musical.
16 Ici et ailleurs
Séparer le bon grain de l’ivraie,
à la française !
vendredi 18 juillet 2014
Le dessin de pinter
Gastronomie Au pays des plaisirs de la table, un label pour valoriser le « fait maison ».
En France, où la gastronomie
figure au patrimoine culturel immatériel dressé par
l’Unesco, la réputation de la
bonne chère appréciée dans
le monde entier a motivé un
nouveau décret pour séparer le bon grain de l’ivraie :
le « fait maison » versus les
plats industriels.
Dans un pays où l’on ne
badine pas avec les plaisirs de
la table et où la sortie de guides culinaires s’élève au rang
d’événement médiatique, le
label « fait maison » est entré en vigueur cette semaine
pour valoriser le savoir-faire
des restaurateurs et éclairer
le client sur le contenu de
son assiette. « Le label ne
répond pas à tous les problèmes, mais c’est une bataille
de gagnée : cela permet de
distinguer les restaurateurs
qui font du réchauffage de
sous-vide de ceux qui cuisinent », juge Stéphane Cordier, associée fondatrice du
restaurant Medi Terra Nea
à Paris, dont la carte célèbre
les produits du terroir méditerranéen. Côté consommateurs, certains doutent
de l’efficacité du décret gouvernemental. « Je pense que
les restaurateurs vont utiliser
des moyens détournés pour
continuer leurs pratiques.
Le label fait aussi croire, à
tort, que ça va révolutionner
le contenu de nos assiettes »,
relève Nathalie Dadue (34
ans), attablée à une brasserie
parisienne.
Lors de la présentation
de sa réforme, la secrétaire
d’État française au Commerce et à la Consommation, Carole Delga, avait
expliqué que son texte avait
pour but « la reconnaissance
de l’acte de cuisiner », d’un
« savoir-faire par rapport à
une cuisine d’assemblage, en
donnant au consommateur
une information simple et
fiable ».
Désormais, les plats entièrement élaborés sur place
à partir de produits bruts
n’ayant subi aucune modification (chauffage, marinage,
assemblage) seront mis en
avant, à l’inverse de plats
en kits fournis par l’industrie agroalimentaire. Pour
bénéficier du label, les restaurateurs français doivent
indiquer de façon visible la
mention suivante : « Les plats
faits maison sont élaborés
sur place à partir de produits
bruts. » Doit aussi figurer un
logo, composé d’une casserole dûment chapeautée du
toit d’une maison. Une fois
L’Orient : Fondé par Georges Naccache
en 1924
Le Jour: Fondé par Michel Chiha
en 1934
Société Générale de Presse
et d’Édition SAL
Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour
B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444
Abonnement 05/453665
[email protected]
Administration Fax 05/454201
[email protected]
Rédaction Fax 05/957444
[email protected]
Carnet, petites annonces
Tél. Fax 05/454108
Régie publicitaire - Pressmedia
Tél. 01/577000 - Fax 01/561380
ces principes posés, le décret
poursuit en détail leurs implications culinaires... parfois inattendues.
Du congelé...
Selon le décret, « peuvent
entrer dans la composition
d’un plat fait maison les produits qui ont été réceptionnés
par le professionnel épluchés
– à l’exception des pommes
de terre –, pelés, tranchés,
coupés, découpés, hachés,
nettoyés, désossés, dépouillés,
décortiqués, taillés, moulus ou
broyés » ; mais aussi « fumés,
salés, réfrigérés, congelés,
surgelés », ou encore « conditionnés sous vide ». À l’exception des frites surgelées – pour
éviter une révolution en apposant le label « fait maison » aux
fast-food –, les autres produits
surgelés pourront donc bénéficier du label.
Stéphane Cordier relativise
l’autorisation de légumes prétaillés ou de viande congelée.
« Certains produits doivent
être surgelés car il sont très
saisonniers : des produits
comme la pata negra (charcuterie issue de porcs ibériques)
correspondent à une période
d’abattage une fois par an,
après la chute des glands à
la fin de l’automne, et si l’on
veut en avoir au menu toute
l’année, on doit la surgeler ».
Les légumes prétaillés, tels les
concombres en brunoise qu’il
achète, permettent aussi de
gagner du temps et de baisser
les charges, ajoute-t-il.
Pour bénéficier du label, comme l’établissement Le Mesturet,
les restaurateurs français doivent indiquer de façon visible la
mention suivante : « Les plats faits maison sont élaborés sur place
à partir de produits bruts. » Doit aussi figurer un logo, composé
d’une casserole dûment chapeautée du toit d’une maison.
En cuisine, cette aide s’affaire à préparer les plats qui
seront servis sous le label « fait maison ». Toutefois, certains
consommateurs doutent de l’efficacité du décret gouvernemental
et beaucoup de chroniqueurs culinaires ont du mal à avaler la
pilule. Cependant, pour les contrevenants, la note sera salée.
Dur à avaler...
Certains, comme J.P.
Géné, chroniqueur culinaire
dans le magazine M du quotidien Le Monde, ont du mal
à avaler la pilule. « Fait maison, décret bidon », tancet-il dans son dernier billet.
« En découvrant le décret,
j’ai compris que la messe
était dite et que les lobbys de
l’agroalimentaire avaient eu
gain de cause : tous les produits bruts congelés pourront
figurer dans un plat fait maison à l’exception des frites
surgelées », regrette-t-il.
La mention « fait maison »
fera l’objet de contrôles à
compter du 1er janvier 2015.
Et en cas de tromperie sur
la marchandise, l’infraction
sera passible d’une amende
pouvant grimper jusqu’à
300 000 euros ou deux ans de
prison... Une note salée !
(Source : AFP)
Disparition
Johnny Winter est mort,
le blues a les « bleus »...
Le guitariste et chanteur
de blues américain Johnny
Winter, une des légendes
de Woodstock, est décédé
mercredi à Zurich en Suisse
à l’âge de 70 ans, selon une
annonce faite hier sur sa page
Facebook officielle. « (...) Sa
femme, sa famille et les membres de son groupe sont bouleversés par la perte d’un être
aimé et d’un des plus grands
guitaristes du monde », indique un court communiqué.
La police cantonale de Zurich a confirmé que le chanteur avait été retrouvé mort
dans sa chambre d’hôtel de
Bulach, une petite ville au
nord de Zurich, proche de
l’aéroport, dans la nuit de
mardi à mercredi. « Le ministère public a ordonné une
autopsie pour déterminer les
causes de la mort, mais selon
les premiers éléments de l’enquête, il semble que ce décès
s’explique par des raisons
médicales et aucun indice ne
fait état de l’implication d’un
tiers », a déclaré un porte-parole de la police cantonale.
Johnny Winter, albinos au
corps recouvert de tatouages,
était considéré comme l’un
des meilleurs joueurs de blues au monde, lorsqu’il était
au sommet de sa carrière. De
son vrai nom John Dawson
Winter III, il était né le 23
février 1944 à Beaumont, au
Texas. Son père exploitait
une plantation de coton. Il
a commencé à l’âge de cinq
ans à jouer de la clarinette
puis plus tard de l’ukulélé et,
enfin, de la guitare. Avec son
frère cadet de trois ans, Edgar, qui comme lui était albinos, il a fondé son premier
groupe. Il a tenté sa chance
à Chicago puis est vite rentré
dans son Texas natal. Le musicien a percé grâce à un article très élogieux paru dans la
revue Rolling Stone en 1968,
où il était qualifié d’homme
le plus électrisant, à côté de
Janis Joplin. « Imaginez un
albinos qui louche et pèse 65
kilos, jouant de la guitare de
manière extraordinairement
coupante et en balançant de
longs cheveux », avait écrit le
magazine.
Après le festival de Woodstock, Johnny Winter a été
obligé de s’arrêter plusieurs
années en raison de ses problèmes de drogue. Il a ensuite
repris sa carrière en 1973. Sa
silhouette fragile, presque
brisée, contrastait sur scène
avec une voix rauque, toute
en force. Il devait démarrer
une tournée américaine au
mois d’août et publier le 2
septembre un nouvel album,
Step Back, avec de prestigieux
invités comme Ben Harper,
Eric Clapton ou encore Dr.
John.
(Source : AFP)
Diego Tuson/AFP
Le 18 juillet dans l’histoire
La France, un pays où l’on ne badine pas avec les plaisirs de la table et où la sortie de guides culinaires s’élève au rang d’événement
médiatique.
Photos Miguel Medina/AFP
Interdit aux nudistes !
Patrimoine Le site de Machu Picchu au Pérou
ouvrira désormais le soir pour les touristes.
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Département technique
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En vertu du décret, dans la
composition d’un plat « fait
maison » peuvent aussi entrer : les salaisons, saurisseries
et charcuteries, à l’exception
des terrines et des pâtés. Les
fromages, les matières grasses
alimentaires, la crème fraîche
et le lait, le pain, les farines et
les biscuits secs, les fruits secs
et confits. Mais aussi les abats
blanchis, la levure, le sucre, la
gélatine, la pâte feuilletée crue
et – sous réserve d’en informer
par écrit le consommateur –
les fonds blancs, bruns et fumets, précise le texte.
Symbole de la magnificence inca et classée depuis 1983 par l’Unesco, la citadelle de Machu Picchu,
joyau touristique du Pérou, date du XVe siècle quand était vénéré le soleil.
Les horaires de visite du Machu Picchu seront prolongés en
soirée d’ici à la fin de l’année,
mais le naturisme restera interdit dans la citadelle préhispanique, a annoncé la ministre péruvienne de la Culture, Diana
Alvarez Calderon. Joyau touristique du Pérou, le site ne recevra toutefois pas plus que les
3 000 visiteurs par jour actuels,
a précisé la ministre dans le
cadre de l’annonce de mesures
visant à améliorer l’accueil des
touristes. « Machu Picchu est
beau l’après-midi, surtout au
crépuscule », a souligné Mme
Alvarez Calderon, sans donner
d’indication sur les nouveaux
horaires d’ouverture alors que
les lieux ne disposent d’aucune
alimentation électrique.
Ces annonces font suite à
l’inscription du « Chemin de
l’Inca » au patrimoine culturel
de l’humanité de l’Unesco. Voie
royale millénaire, le « Chemin
de l’Inca » (Qhapaq Ñan) relie
aujourd’hui le Pérou, le Chili, la
Colombie, l’Équateur, l’Argentine et la Bolivie dans un entrelacement de routes construites
sur une période de 2 000 ans
et culminant parfois à plus de
5 000 mètres d’altitude. Un
tronçon de ce chemin mène au
Machu Picchu.
Quant au naturisme, « cela
n’est pas possible », a soutenu
Mme Alvarez Calderon, écartant toute éventualité d’assouplir la règle édictée en mars
quand des visiteurs étrangers
ont commencé à déambuler
ou méditer nus dans les ruines. « Machu Picchu est un
sanctuaire religieux », a-t-elle
rappelé. Symbole de la magnificence Inca et classée depuis
1983 par l’Unesco, la citadelle
de Machu Picchu date du XVe
siècle, quand était vénéré le soleil.
(Source : AFP)
1900 : naissance de
l’écrivaine française Nathalie
Sarraute (morte le 19
octobre 1999).
1917 : naissance du chanteur
français Henri Salvador
(mort le 13 février 2008).
1918 : naissance de Nelson
Mandela (mort le 5
décembre 2013).
1923 : naissance de la
comédienne française Maria
Pacôme.
1925 : Adolf Hitler publie
Mein Kampf.
1933 : naissance de l’acteur
et cinéaste français Jean
Yanne (mort le 23 mai
2003).
1936 : début de la guerre
civile en Espagne.
2013 : la ville américaine
de Detroit se déclare en
faillite.