une réussite toute naturelle - CAD Côtes d`Armor Développement

Transcription

une réussite toute naturelle - CAD Côtes d`Armor Développement
Côtes d’Armor
Bretagne
Une réussite
toute
naturelle
Côtes d’Armor
Bretagne
Une réussite
toute
naturelle
sommaire
6
L’agroalimentaire, au cœur
de l’économie costarmoricaine
d Sobreval, de la cuisine Méditerranéenne
en Côtes d’Armor
d Farmor, l’aile ou la cuisse
› Les Côtes d’Armor sont riches de nombreux talents. Vous allez
8
La nutrition-santé,
un secteur de pointe en Côtes d’Armor
d Nutraveris guide les laboratoires
pour leurs mises sur le marché
d Ceva, l’Homme et l’animal
10
L’économie maritime, pêche et plaisance
se partagent le littoral
d Boréal, « une machine à fabriquer des rêves »
d Armement Porcher,
de mousse à chef d’entreprise
12
Ils sont Costarmoricains !
14
Les Côtes d’Armor, berceau des TIC
d IxBlue, une technologie française
très demandée
d Info DB, des outils numériques
au service de l’action sociale
d Eca Faros, des simulateurs de conduite
dans toutes les langues
Edité par le Département des Côtes d’Armor |Direction de l’Information
et des Relations avec les Citoyens | 9, place du Général-de-Gaulle – CS 42371
22023 Saint-Brieuc cedex 1 | Tél : 02 96 62 62 16 | Fax : 02 96 62 63 85 / www.cotesdarmor.fr
Directeur de la publication : Claudy Lebreton
Directeur de l’Information et des Relations avec les Citoyens : Philippe Germain
Rédactrice en chef : Mathilde Chauvin
Rédaction : Jonas Cohen, Laurent Le Baut
Comité de rédaction : Mathilde Chauvin, Jonas Cohen, Nadège Durand (Côtes d’Armor Développement)
Création graphique et réalisation | Cyan100.com | 13_607 | Impression Roudenn Grafik
17
L’énergie, la filière a le vent en poupe
d Evalor, concevoir les exploitations
agricoles de demain
d Enercoop, de l’énergie sociale et solidaire
d IEL, l’énergie renouvelable
sous toutes ses formes
Crédits photos : Alexandre Lamoureux / AREVA / Côtes d’Armor Développement / Thierry Jeandot
– Département des Côtes d’Armor / Hubert Taillard / Dominique Morin – Ville de Saint-Brieuc /
Ceva Santé Animale / Boréal / Eca Faros / IEL
découvrir les entreprises qui font le dynamisme économique du
territoire. Grands groupes ou PME, chacun a su tirer parti des
opportunités offertes par les Côtes d’Armor. S’appuyant sur des
pôles de compétitivité, des écoles et des organismes de formation,
tous ont trouvé ici les ingrédients clés de leur réussite.
Les Côtes d’Armor ce sont aussi de grands projets d’infrastructures, soutenus par d’importants investissements publics. Ces
grands projets révèlent de grandes ambitions. C’est le cas avec la
construction de la Ligne à Grande Vitesse qui rapprochera Paris
des Côtes d’Armor afin que nos acteurs économiques rayonnent
davantage à l’échelle européenne et internationale. C’est aussi
l’audace d’innover comme en témoigne l’implantation du premier
parc éolien offshore de France qui utilisera pleinement le potentiel
d’un environnement naturel exceptionnel.
Les Côtes d’Armor ce sont enfin une qualité de vie particulière,
comme en témoigne l’augmentation de la population de près de
10 % au cours des 12 dernières années, mais également un environnement préservé qui conjugue terre et mer. Du Lac de Guerlédan
en centre Bretagne aux falaises du Cap Fréhel, en passant par la
Baie de Saint-Brieuc, le département possède de multiples facettes.
Elles se dévoilent durant les festivals et spectacles qui mettent en
valeur, tout au long de l’année, l’art, le patrimoine et la culture de
ce territoire de caractère.
Les Côtes d’Armor sont ainsi résolument tournées vers un avenir
où l’entreprise a toute sa place et où l’envie d’entreprendre est, plus
que jamais, présente.
20
L’industrie mécanique, une filière diversifiée
et spécialisée
d Couédic Madoré Équipement, innover
aux côtés de l’industrie agroalimentaire
d ST Industries, bretons de cœur
voir la vidéo les côtes d’armor vues du ciel
d
les grands projets
5
ligne à
grande
vitesse
ANTICIPA
En 2017, Paris à 2 h 15
de Saint-Brieuc
TGV
Départ vers l'Angleterre
Cavan
TGV
› Grâce au prolongement de la Ligne à Grande
Vitesse, les Côtes d’Armor se rapprochent
de Paris. En réduisant les distances et en
augmentant les liaisons quotidiennes,
cette nouvelle infrastructure ferroviaire
va améliorer le confort des déplacements
et faciliter les échanges. Pour accompagner l’arrivée de la LGV, 5 gares sont
entièrement repensées pour améliorer
l’accessibilité aux trains et développer de
nouveaux quartiers d’affaires, propices à
l’installation d’activités commerciales et
de services.
Brest 1
h
Morlaix
1
Brest 1 0mn
h
TGV
Belle-Isle-en-Terre
Pôle
d'échange
multimodal
TGV
Pôle
Cristal
Pôle
d'échange
multimodal
la Chapelle Neuve
ZOOPÔLE
1h45
Saint-Malo
20mn
TGV
Callac
Lanfains
Moncontour
Jugon-les-Lacs
Lanrivain
oc
d
éf.
13
2-
o1
éc
R
›
3,4 milliards d’euros
›
investis
›
2
pôles d’échanges
multimodaux à Saint-Brieuc
et Guingamp
Carh
a
Quim ix 10m
n
per
1h
Corlay
Collinée
Rostrenen
2 h 15
11
de trajet entre Paris
allers-retours
›
et Saint-Brieuc
(au lieu de 3 h)
En TGV
Saint-Brieuc › Paris 2h15
Mûr-de-Bretagne
Re
nn
quotidiens
Aéroport
0mn
Pontivy 2 rient 1h
Lo
Vannes
Angleterre
Allemagne
Italie
Espagne
Ligne à Grande Vitesse
France
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
Paris
Rennes
Bordeaux
es
40
m
n
-P
ar
is
Strasbourg
Lyon
Marseille
Bretagne
Brest
Saint-Brieuc
Rennes
Quimper
Vannes
Côtes d’Armor
4h
6
Agroalimentaire
7
Agroalimentaire
L’agroalimentaire, au cœur
de l’économie costarmoricaine
Deuxième département français avec une production agricole estimée à 2,2 milliards d’euros en 2010,
les Côtes d’Armor bénéficient de l’importance et de la diversité des productions animales (1,6 milliard
d’euros, au 1er rang des départements français). Sous l’impulsion de groupes coopératifs,
des industries de transformation de produits agricoles (laiteries, abattoirs, salaisons) se sont développées
et fabriquent aujourd’hui des produits de plus en plus élaborés dans des domaines variés (biscuiterie,
pâtisserie, plats cuisinés, traiteurs...) pour répondre à la demande de la grande distribution.
Ils forment
les talents de demain
plus d’info sur la filière agroalimentaire d
Sobreval
De la cuisine méditerranéenne
en Côtes d’Armor
Fondée en 2002, l’entreprise Sobreval connaît une croissance soutenue depuis
plusieurs années. Rencontre avec Bruno Desson, président et fondateur de cette
PME spécialisée dans la fabrication de produits traiteurs.
a
Bruno Desson, PDG de Sobreval
« Il y a dans les Côtes d’Armor,
une forte culture agroalimentaire »
Ils structurent
la filière
VALORIAL - Rennes
Fort de 270 membres, ce pôle de
compétitivité national rassemble
industriels, centres de recherche
et établissements d’enseignement
supérieur pour des projets de
Recherche et Développement dans
le domaine de l’agroalimentaire.
www.pole-valorial.fr
02 23 48 59 64
Vous avez créé Sobreval il y a plus de
10 ans, pouvez-vous nous présenter
votre activité ?
Sobreval est une entreprise qui conçoit des
produits traiteurs à base de légumes. Notre
cœur de métier, c’est la cuisine méditerranéenne. Nous sommes présents sur les cartes
des chaînes comme Pizza Del Arte ou Novotel
mais également dans la grande distribution
chez l’enseigne Monoprix. Notre métier est
d’être force de proposition pour inventer en
permanence de nouvelles références pour
nos clients. Nous menons par conséquent,
une activité de Recherche et Développement importante. Nous sommes également
adhérent du pôle de compétitivité Valorial.
tout ce qu’il faut pour notre développement.
Nous sommes dans une région géographiquement excentrée mais nous bénéficions
d’une logistique puissante et d’axes de transport performants. En somme, il n’y avait
pas vraiment de raisons d’aller autre part.
Lors de notre implantation à Jugon-lesLacs, nous étions en zone d’aménagement
prioritaire et nous avons bénéficié d’aides
pour l’acquisition du terrain. Le troisième
point, extrêmement important pour une
usine agroalimentaire, c’est le traitement des
déchets et des rejets issus de la production.
C’est souvent une difficulté et il s’avère
qu’ici, il y avait les capacités de traitement
nécessaires à notre activité.
Comment a évolué votre entreprise au
cours des années ?
Depuis le lancement, nous avons connu un
fort développement avec une croissance
régulière à deux chiffres. En 2013, nous
réalisons 12 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 30 % à l’exportation, notamment
avec la Belgique, la Suisse, l’Espagne et le
Royaume-Uni.
Nous sommes aujourd’hui entre 90 et
120 personnes en fonction des saisons et
nous avons agrandi nos locaux en 2011 pour
développer l’activité dessert.
Est-ce que l’évolution des infrastructures,
comme la construction de la Ligne Grande
Vitesse va impacter votre activité ?
Nous avons, d’une part, la logistique pour
le transport vers nos clients mais nous
nous déplaçons également pour assurer le
développement commercial de l’entreprise.
Il est bien évident que la réduction du temps
de transport depuis Paris est intéressante
à ce titre. Cette liaison pouvait faire partie,
jusqu’à présent, des faiblesses du territoire.
Qu’est-ce qui a motivé votre implantation
en Côtes d’Armor ?
Il y a dans les Côtes d’Armor une forte culture
agroalimentaire, ce qui implique qu’il y a
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
a
15 000 tonnes
de produits sortent
chaque année de
l’usine de Guingamp
FARMOR
L’aile ou la cuisse...*
IUT de Saint-Brieuc
« Aujourd’hui,
l’entreprise
emploie
175 salariés
en CDI et 25
à 30 personnes
en CDD ou
en intérim… »
* Lire aussi
Côtes d’Armor
magazine N°126
- Décembre 2013
farmor en chiffres
175
15 000 t
de produits
iut-stbrieuc.univ-rennes1.fr
02 96 60 96 60
Université Catholique
de l’Ouest – Guingamp
L’UCO forme des étudiants en
ingénierie des produits et des process
alimentaires et cosmétiques
du bac + 3 au bac + 5.
Lycées de Pommerit-Jaudy
et de Caulnes
www.farmor.fr
emplois
L’IUT dispense des formations
de niveau bac + 2 et bac +3,
en génie biologique et en techniques
de commercialisation des produits
agroalimentaires (DUT Génie
biologique, Licence Pro Management
de l’Innovation, de la Production
et de la Sécurité Alimentaire…)
www.uco-bn.fr
02 96 44 46 46
www.sobreval.com
Du collège à la licence Pro,
ces établissements forment
les étudiants dans le domaine de
l’agriculture et de l’agroalimentaire.
www.lavilledavy.fr
02 96 42 52 00
En un peu plus de 10 ans, Farmor a su tirer son épingle du
jeu pour devenir un acteur majeur de l’agroalimentaire
costarmoricain. La clé de cette réussite : un positionnement
fort avec des produits élaborés essentiellement destinés
à la restauration hors domicile, un marché en constante
progression.
En été 2000, le groupe Bourgoin, propriétaire de l’usine de transformation de volailles Farmstead à Guingamp, dépose son bilan. Glon,
autre grand groupe agroalimentaire, rachète l’usine et préserve
les quelque 170 emplois. Ainsi naît Farmor, une unité qui va très
rapidement réorienter son activité vers des produits beaucoup plus
élaborés, prêts à consommer ou à intégrer dans des plats cuisinés, des
salades, des pizzas ou des sandwiches. Les clients de Farmor sont les
grandes sociétés de restauration collective, comme Sodexo ou Nestlé
mais aussi de grandes chaînes de fast-food - Quick, Burger-King, Mac
Donald’s - ou encore Buffalo grill et Domino’s Pizzas. De l’usine de
Guingamp sont sortis cette année 15 000 t de produits, soit le double
d’il y a 13 ans. Aujourd’hui, l’entreprise emploie 175 salariés en CDI et
25 à 30 personnes en CDD ou en intérim pour un chiffre d’affaires de
52 millions d’euros en 2013. Des chaînes de fabrication sort une gamme
impressionnante de produits, dont 65 % partent à l’exportation dans
toute l’Europe, et même au-delà. Quatre personnes travaillent dans la
cellule de Recherche et Développement pour élaborer de nouvelles
recettes. L’une des grandes fiertés de Farmor, c’est d’être parvenu l’an
dernier à convaincre Mac Donald’s France d’intégrer dans ses « wraps »
une spécialité panée au fromage de chèvre. « Nous étions partis sur
une période test de six semaines, mais au bout de 15 jours, tout était
parti… Finalement, l’opération a duré 14 mois, et je suis persuadé que
nous retravaillerons avec eux... » confie Yann Renouvel, directeur
général de Farmor.
Collège et lycée
de la ville davy - quessoy
65 %
partent à l’exportation
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
Formations du CAP au BTS
dans les domaines de l’agriculture
et de la sécurité alimentaire.
(Licence Pro Management
des organisations agricoles,
BTS Sciences et technologies
des aliments…)
www.lycee.pommerit.fr
02 96 91 35 63
www.caulnes.educagri.fr
02 96 83 92 68
nutrition - Santé
8
nutrition - Santé
9
La nutrition-santé, un secteur
de pointe en Côtes d’Armor
Héritage d’un territoire où l’élevage tient une place prépondérante, le secteur de la nutrition-santé
s’articule autour d’industriels leaders, de laboratoires de recherche de dimension européenne
et d’entreprises innovantes dans les domaines des sciences du vivant : santé animale, biotechnologies,
sécurité alimentaire, environnement… En Côtes d’Armor, les filières agricoles et agroalimentaires
bénéficient de plus de 50 ans de recherche scientifique et technique dans la santé humaine et animale.
NUTRAVERIS
Nutraveris guide les laboratoires
pour leurs mises sur le marché
Experte sur les questions scientifiques et réglementaires, l’équipe de Nutraveris
conseille et accompagne les grands laboratoires pour leurs mises sur le marché
de produits dans le domaine de la nutrition-santé. Rencontre avec Cédric Bourges,
président fondateur de cette entreprise installée au Zoopôle de Ploufragan.
a
Cédric Bourges, PDG de Nutraveris
« Nous avons une chance inouïe d’habiter ici »
Ils forment
les talents de demain
Conservatoire National
des Arts et Métiers
– Saint-Brieuc / Lannion
Le CNAM offre la possibilité de suivre
des formations continues pour adultes
du niveau bac + 2 à ingénieur
dans le domaine de la zootechnique.
www.cnam.fr
01 40 27 23 30
ISPAIA ­– Ploufragan
L’ISPAIA dispense des formations
initiales ou continues
dans les domaines de la santé
animale et de la gestion de la qualité
et de la maîtrise de l’hygiène
en industrie agroalimentaire
ou en laboratoire.
Vous avez fondé Nutraveris en janvier
2006, quelle en est l’activité ?
Nutraveris est un cabinet de conseil scientifique
et réglementaire. Nous proposons de la
prestation de service dans le domaine de la
nutrition-santé et travaillons principalement
pour des laboratoires. Nous les accompagnons
notamment pour déterminer d’une part
ce qu’ils ont le droit de mettre dans leurs
produits et, d’autre part, ce qu’ils ont le droit
de dire de leurs produits avant les mises sur le
marché dans les 28 pays membres de l’Union
Européenne.
Vous êtes aujourd’hui leader français et
placé dans le trio de tête au niveau européen. Qu’est-ce qui vous différencie de
vos concurrents ?
Ce qui fait notre force c’est la recherche
permanente de solutions alliée à une très
bonne connaissance des ingrédients.
Notre vision est par ailleurs double : à la fois
scientifique en s’appuyant sur les études
d’efficacité et de sécurité mais également
réglementaire en déterminant pays par pays
si les ingrédients sont utilisables ou pas.
Nous menons pour cela une veille quotidienne
sur environ 2 000 produits. En tant que conseil,
nous n’avons pas le droit de faire d’erreurs, il
nous faut être à jour en permanence, avant
les autres.
www.zoopole.com/ispaia
02 96 78 61 30
Qu’est-ce qui a motivé votre choix de
vous implanter sur le territoire des Côtes
d’Armor ?
Je suis né à Saint-Brieuc et j’ai fait une partie
de mes études à Rennes. Après avoir travaillé
à Paris, Angers et Bergerac, l’idée était pour
moi de revenir « à la maison ». La première
motivation est donc la qualité de vie, pour
moi et ma famille, mais également pour mes
collaborateurs. Nous avons une chance inouïe
d’habiter ici ! De plus en plus de nos salariés
sont d’anciens cadres parisiens qui, arrivés
ici, se rendent compte qu’il n’y a pas de circulation, que les maisons coûtent beaucoup
moins chères, qu’il y a la mer… En matière
d’attractivité, une fois qu’on a réussi à « déloger » ces cadres en provenance de Paris, ils
ont beaucoup de plaisir à rester dans la région !
Et vous avez choisi de vous installer au
Zoopôle…
Oui, le lieu d’implantation est important.
L’équipe du Zoopôle a été très présente sur les
différentes étapes de la création de Nutraveris.
En matière de « coaching » et d’accompagnement, leur aide est précieuse. Nous avons
vraiment trouvé des partenaires locaux qui
ont aussi l’air plus disponibles.
www.nutraveris.com
a
La chaîne
de conditionnement
Cardalis
CEVA
ceva en chiffres
L’Homme et l’animal
Ceva Santé Animale, à ne pas confondre avec le CEVA
de Pleubian (voir l’encadré ci-dessous) est un groupe
pharmaceutique vétérinaire implanté dans 43 pays. Il est
le 9e laboratoire mondial en santé animale. Ses produits,
exportés sur les cinq continents, sont destinés aussi bien
aux animaux de compagnie qu’aux animaux d’élevage.
En 1999, l’entreprise issue de Sanofi Santé Nutrition Animale devient
indépendante sous le nom de Ceva. La société, dorénavant sous le
contrôle d’anciens cadres dirigeants, va connaître une forte croissance et multiplier sa taille par 5 en 13 ans. Aujourd’hui, Ceva compte
3 000 salariés dans le monde et a généré 607 millions d’euros de chiffre
d’affaires en 2012. Le groupe produit et commercialise des médicaments
à usage vétérinaire. Il intervient sur un marché mondial de
l’ordre de 22.5 milliards d’euros en 2012. Pierre angulaire de
Nos perspectives la réussite de Ceva, l’innovation sur les process comme sur
se concentrent les produits est au cœur de la stratégie du groupe avec un
sur la mise investissement de 9.1 % du chiffre d’affaires en Recherche
et Développement.
« 
sur le marché
d’un nouvel
antiparasitaire
dont la production
pourrait être
implantée
à Loudéac. »
À Loudéac, le site de Ceva s’est développé depuis la construction du laboratoire vétérinaire DPBAM dans les années 70.
Aujourd’hui 10 ateliers de fabrication et 13 lignes de conditionnement produisent plusieurs composés dont des phéromones
pour chiens et chats vendues dans le monde entier. L’entreprise
emploie 150 salariés et ce chiffre pourrait encore croître dans
les années à venir selon le directeur, Jean-Philippe Anaïs :
« Nos perspectives se concentrent sur la mise sur le marché
d’un nouvel antiparasitaire dont la production pourrait être
Jean-Philippe Anaïs
implantée à Loudéac. C’est un projet qui pourrait représenter
un investissement sur ce site de l’ordre de 5 millions d’euros
et la création d’une dizaine d’emplois supplémentaires. Ceva fait partie
des acteurs du développement de la région. Nous avons notamment
mis en place des modules de formation innovants en partenariat avec
les agences d’intérim locales pour répondre à nos besoins ponctuels
en effectifs. »
www.ceva.com/fr
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
3 000
salariés
9,1 %
du CA en R & D
607 M€
de CA en 2012
Ils structurent
la filière
Zoopôle – Ploufragan
Ce technopole compte près de
50 organismes publics et privés
spécialisés dans le domaine
de la santé animale, de la nutrition,
des biotechnologies ou de la sécurité
alimentaire.
www.zoopole.com
02 96 76 61 61
CEVA - Pleubian
Le Centre d’Étude et de Valorisation
des Algues développe des applications
industrielles issues des programmes
de recherche appliquée et mène
également des projets de R&D au
niveau national, européen et mondial.
Le CEVA est le seul centre technique
en Europe dédié à l’étude et à
la valorisation des végétaux marins.
www.ceva.fr
02 96 22 93 50
Économie Maritime
10
Économie Maritime
11
L’économie maritime, pêche
et plaisance se partagent le littoral
Avec 350 kilomètres de côtes, le département des Côtes d’Armor est un territoire tourné depuis
toujours vers la mer. L’offre d’accueil y est très diversifiée avec 9 ports de pêche mais également
28 ports de plaisance répartis sur tout le littoral costarmoricain. Chaque année, la pêche
et le mareyage génèrent 140 millions d’euros de chiffre d’affaires tandis que les entreprises
du secteur de la plaisance atteignent 54 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel.
a
ARMEMENT PORCHER
De mousse à chef
d’entreprise
L’armement Porcher compte une quinzaine de chalutiers
qui alimentent en poissons les ateliers d’expédition de
France avant que cette pêche ne soit en partie exportée vers
l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne. À sa tête, Jean Porcher a
constitué, au fil des années, la flotte la plus importante de
Bretagne Nord.
a
Le Boréal 44, le premier bateau
conçu par Jean-François Delvoye
BORÉAL en chiffres
2,6 M€
de CA
25
salariés
70 %
de la production à l’exportation
Ils structurent
la filière
ID Composite
– Saint-Brieuc
ID composite est une plateforme
technique et de formation spécialisée
dans les matériaux innovants
notamment les polymères
et les composites. Elle travaille
sur des transferts de techniques
et compétences vers les professionnels de la filière nautisme
et dans la plasturgie (automobile,
aéronautique, agroalimentaire).
www.idcomposite.fr
02 96 60 96 66
BORéAL
Boréal, « une machine
à fabriquer des rêves »
Si Jean-Francois Delvoye crée la société Boréal fin 2005, l’histoire de ce bateau
est plus ancienne. C’est lors d’un voyage de 6 ans autour du monde avec sa
femme et ses 4 enfants que ce navigateur imagine son voilier.
Durant un périple qui a conduit la famille Delvoye de la Méditerranée à la Patagonie en passant
par le Brésil et le Cap-Vert, Jean-François Delvoye rédige 17 cahiers de notes dans lesquels il
recueille patiemment chaque détail pour construire son voilier idéal. Ainsi naît Boréal, un
bateau personnel que le navigateur commence à construire pour repartir naviguer autour du
monde. Un amateur va cependant convaincre Jean-François Delvoye de lui vendre ce bateau
avant même la fin de la construction : c’est le début de l’aventure des chantiers Boréal. « Il a
fait le bateau qu’il pensait être le bon outil pour réaliser ses rêves, en dehors de toutes considérations marketing et commerciales » explique Jean-François Eeman, son associé. La PME
a ensuite connu une croissance importante : « Le premier Boréal 44 que nous avons présenté
au Grand Pavois de La Rochelle en 2009 a été tout de suite élu voilier de l’année en France,
puis, l’année suivante, voilier de l’année au Pays-Bas. Nous étions sur un rythme d’une vente
par an ; et en 2010, nous avons vendu 10 bateaux ».
Conçu pour le voyage, le voilier Boréal est un produit de niche dont près de 70 % de la production est vendue à l’exportation aux USA, en Suisse mais aussi en Afrique. La PME est passée de
9 personnes en 2009 à plus de 25 salariés aujourd’hui et cherche encore à recruter. En effet,
le carnet de commandes est plein jusqu’en 2015. « Si on doublait la production, on vendrait le
double de la production, le souci n’est pas de vendre mais de produire de façon rentable dans
un environnement agréable pour tous, avec un contrôle de la qualité de nos bateaux : c’est
le luxe d’avoir plus de demandes que d’offres ! » avoue Jean-François Eeman. La production
a été multipliée par 6 en 2 ans et l’entreprise est passée d’un chiffre d’affaires de 1,8 million
d’euros en 2012 à plus de 2,6 millions en 2013. Le secret de la réussite ? « C’est un bateau qui
parle à l’imaginaire, un concentré de savoir-faire, une machine à fabriquer des rêves ».
Parti de rien, Jean Porcher débute en tant que mousse sur les bateaux
qui pratiquent la pêche à la morue à Terre-Neuve : « Je suis originaire
d’Yviniac. À l’époque il n’y avait que des marins de Terre-Neuve
là-bas. Je voyais ces hommes partir et j’avais ce désir de voyager. »
À seulement 22 ans, il devient patron de pêche en achetant son premier chalutier « Le Pépito ». Les affaires marchent bien et il acquiert
rapidement un second chalutier, puis en construit un troisième jusqu’à
se retrouver à la tête d’une flotte qui compte aujourd’hui une quinzaine
de bateaux. Si aujourd’hui il reste à terre pour diriger son entreprise,
il se veut proche des marins : « Je pense qu’il n’y a jamais eu autant
d’avenir dans les métiers de la pêche grâce à notre
prise en compte de l’aspect environnemental ; mais la
Je pense qu’il n’y priorité,
c’est l’aspect humain. Il faut offrir un confort
a jamais eu autant maximum aux hommes qui vont en mer. Les marins,
d’avenir dans les métiers ce sont comme des enfants, il faut être proche d’eux,
il faut leur apporter un équilibre entre la vie en mer
de la pêche grâce et la vie à terre ». Il forme régulièrement de jeunes
à notre prise en compte de marins sur le mode du compagnonnage, privilégiant
l’aspect environnemental ; la confiance et l’apprentissage pour découvrir les
métiers de la mer. Jean Porcher navigue aujourd’hui
mais la priorité, entre tradition et modernité, s’appuyant sur son
c’est l’aspect humain… » expérience de la mer et de la pêche tout en pilotant
ses équipages grâce à des outils GPS embarqués. Jean Porcher
« 
Ils forment
les talents de demain
Lycée Professionnel
Maritime Pierre Loti
– Paimpol
Du CAP au BAC Pro, cet établissement
forme aux métiers de l’électromécanique et de la maintenance
nautique. Ce lycée maritime accueille
également des étudiants souhaitant
devenir marins professionnels
ou marins pêcheurs.
www.lycee-maritime-paimpol.fr
02 96 55 30 90
Lycée Jules Verne
– Guingamp
Ce lycée propose des formations,
du CAP au Bac Pro, spécialisées
dans les secteurs de la menuiserie,
de la chaudronnerie industrielle,
de l’électronique et de la soudure.
www.lyceedesmetiers-jules-verne
-guingamp.ac-rennes.fr
02 96 43 71 32
IUT de Saint-Brieuc
L’IUT dispense des formations
supérieures en sciences et génie
des matériaux, en plasturgie
et matériaux composites.
iut-stbrieuc.univ-rennes1.fr
02 96 60 96 60
www.voiliers-boreal.com
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
La Fanette est l’un des 15 bateaux
de pêche au large que compte
l’entreprise Porcher
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
ILS SONT costa rmoricains !
12
2
1
13
6
3
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8
4
5
1. Sac Grand Veneur façon croco, Maroquinerie Renouard (Plancoët) www.maroquinerie-renouard.com / 2. Putter Lancelot, Argolf
(Pleslin-Trigavou) www.argolf.fr / 3. Pinceaux Léonard (Saint-Brieuc) www.leonard-pinceaux.com / 4. Écrous d’arbre aéronautique
pour Formule 1, Lisi Aérospace (Plérin) www.lisi-aerospace.com / 5. Chaise style Louis XVI, Ateliers Allot. Ébénisterie d’art (Loudéac)
www.freres-allot.com
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
9
11
10
12
6. Bouteilles d’eau, Eau minérale naturelle de Plancoët, www.eau-plancoet.com / 7. Crêpes dentelles, Les Gavottes (Dinan) www.gavottes.fr /
8. Pâtisseries bretonnes, Ker Cadélac (Loudéac) www.kercadelac.fr / 9. Finest scotch whisky, Celtic Whisky Compagnie (Pleubian)
www.celtic-whisky.com / 10. Cidre fermier, Cidrerie Kerloïck (Plestan) www.cidre-kerloick.com / 11. Crêpes et galettes, Crêperie Jarnoux
(Lamballe) www.creperie-jarnoux.com / 12. Les tartinables, La Paimpolaise Conserverie (Paimpol) www.lapaimpolaise-conserverie.com
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
14
les grands projets
Technologies de l’Information et de la Communication
Les Côtes d’Armor, berceau des TIC
Classée second pôle national dans le domaine des télécommunications, la Bretagne bénéficie
du dynamisme mondial de ce secteur. Territoire historique de l’industrie des télécommunications,
les Côtes d’Armor comptent 5 000 emplois dans le secteur et un tissu économique dense,
entre grands centres de recherche publics, grands groupes industriels (Alcatel, France Télécoms,
Cordon Electronics...) et des PME innovantes qui se sont développées sur de nouveaux marchés
tels que la santé, la défense ou le transport intelligent.
IXBLUE
Une technologie française
très demandée
IXBlue est un groupe composé de 8 divisions spécialisées dans la conception
et la fabrication d’équipements de navigation, d’imagerie sous-marine et
d’exploration océanique et terrestre. Avec une croissance de 10 à 20 % par an,
IXBlue a réalisé un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros en 2012 et ne compte
pas s’arrêter là. Entretien avec Ronan Le Loarer, directeur des opérations de la
division des produits inertiels.
a
Ronan Le Loarer, directeur des opérations
de la division des produits inertiels
« Il y a ici une réelle culture de l’innovation
et de l’industrie »
Ils forment
les talents de demain
École Nationale
Supérieure de Sciences
Appliquées - LANNION
L’ENSSAT forme des ingénieurs
en télécommunication, électronique,
informatique industrielle et optronique.
www.enssat.fr
02 96 46 90 00
IUT - Lannion DUT et Licences Pro en informatique,
information et communication
et réseaux et télécoms.
www.iut-lannion.fr
02 96 46 93 00
lycée le dantec – Lannion
Formations du BTS à la Licence Pro,
en électrotechnique, génie optique,
photonique, informatique, réseaux
et télécoms.
www.lycee-ledantec.ac-rennes.fr
02 96 05 61 71
La division « Inertielle » de IXBlue a investi
5 millions d’euros sur le site de Lannion
en 2013, quel est l’objectif ?
Nous avons créé ici une ligne de fabrication
de centrales inertielles. Ce sont des systèmes
de positionnement et de navigation dont le
marché est en forte croissance. Au sein de
ce marché, la part de la technologie « FOG »
développée par IXBlue est également en forte
croissance. Ces centrales sont principalement
utilisées pour la navigation et le positionnement
des navires civils ou militaires, des satellites
dans le domaine spatial mais également pour
effectuer différents travaux de cartographie
ainsi que de l’exploration offshore. À terme,
nous comptons faire de Lannion le principal
site de production de ces centrales.
Pourquoi avoir choisi Lannion ?
Nous disposions d’un bâtiment de 6 500 m²
alors que nous étions à l’étroit à Marly-leRoy. Par ailleurs, il y a ici une tradition dans
l’industrie de l’électronique et de la photonique. Il y a un bassin d’emplois qualifiés et
adaptés à notre développement. Cette zone
de Lannion travaille dans le domaine des télécommunications depuis 50 ans et dans la fibre
optique depuis 30 ans ! Notre implantation
a été accompagnée par l’agglomération de
Lannion, le Conseil général, la Région, l’Adit
et l’État. La coordination institutionnelle
entre les collectivités pour le montage des
dossiers d’aide a été précieuse. Il y a ici une
réelle culture de l’innovation et de l’industrie.
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
Vous investissez plus de 10 % de votre
chiffre d’affaires en Recherche et
Développement. Travaillez-vous avec des
acteurs locaux ?
Oui, nous sommes actifs dans différents
clusters technologiques : en particulier
Photonics et Images et Réseaux. Il y a deux
pôles d’activité dans lesquels IXBlue résonne
avec la Bretagne : en premier lieu la recherche
sur la fibre optique et les capteurs mais également les technologies liées à la pêche. Nous
suivons également quelques formations
comme le BTS génie optique de Lannion et
l’ENSSAT où nous avons recruté plusieurs
ingénieurs.
Qu’est-ce qui fait la force et la réussite
de IXBlue ?
Je crois que cela tient à la valeur des hommes,
notamment au sein de notre centre de
recherche. Cette volonté d’innover se caractérise
par le fait que IXBlue soit un groupe industriel
indépendant détenu à 80 % par une famille
et à 20 % par les salariés. Il y a une vision
industrielle pour aller vers des marchés à forte
valeur ajoutée. Il faut pour cela s’inscrire dans
le temps, ce qui peut être incompatible avec
la recherche de profits à court terme.
www.ixblue.com
TRÈS
Les Côtes d’Armor,
un territoire connecté
HAUT
débit
› Le Très Haut Débit est un enjeu majeur pour le territoire aussi bien pour les
entreprises, avec le développement de nouveaux services et de nouvelles
pratiques, que pour les particuliers pour lesquels les usages numériques
nécessitent des débits de plus en plus importants. Les Côtes d’Armor
disposent aujourd’hui d’un réseau haut débit d’initiative publique parmi les
plus performants de France. Avec le déploiement du programme Bretagne Très
Haut Débit, 75 % de la population sera, en 2022, raccordée à la fibre optique.
›
1 000
kilomètres de
fibre optique
›
100
zones d’activités
raccordées
à la fibre optique
›
97 %
des Costarmoricains
raccordés au haut débit
en 2014
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
15
16
L’énergie, la filière a le vent en poupe
INFO DB
Des outils numériques
au service de l’action
sociale
La production d’énergies renouvelables connaît un développement important en Côtes d’Armor.
En premier lieu l’énergie éolienne, avec la construction d’un parc éolien offshore qui verra le jour
en 2018 en Baie de Saint-Brieuc. S’appuyant sur leurs atouts, les Côtes d’Armor se tournent vers de
nouvelles sources de production d’énergie comme la biomasse végétale ou animale, la méthanisation
mais également l’énergie hydrolienne pour laquelle le département est l’un des territoires pionniers.
Info DB est un éditeur de logiciels, leader
dans le domaine de l’action sociale.
Aujourd’hui, plus de 70 Départements
font appel à ses services pour la gestion
des aides sociales. Cette startup, créée
en 1996, compte 80 collaborateurs.
L’entreprise réalise 8 millions d’euros
de chiffre d’affaires en 2013 et consacre
près de 5 % de celui-ci à la Recherche
et Développement. En parallèle de son
adhésion au pôle Images et Réseaux, Info
DB a répondu à l’appel à projet du Fonds
Unique Interministériel (FUI) dans le
domaine de la « silver economy ».
Tout comme la société Apologic, spécialisée
dans les logiciels dédiés à l’aide et aux soins
à domicile, Info DB appartient
au groupe Chèque Déjeuner,
omie
Écon
le et
socia ire
acteur majeur de l’Économie
li
so da
Sociale et Solidaire.
www.infodb.fr
Ils structurent
la filière
Technopole Anticipa
– Lannion
1er centre de R&D national hors
Île-de-France, il accompagne
et soutient des projets d’entreprises
et anime des filières d’activités.
www.technopole-anticipa.com
02 96 05 82 50
Images et Réseaux
– Lannion
Pôle de compétitivité mondial
qui rassemble plus de 225 acteurs
des technologies de l’information,
des télécoms et de l’audiovisuel
en Bretagne et Pays de la Loire.
www.images-et-reseaux.com
02 23 21 00 50
Photonics Bretagne
– Lannion
Le cluster Photonics Bretagne
a pour l’objectif de promouvoir
et d’accompagner le développement
industriel et technologique
de la filière photonique bretonne.
www.photonics-bretagne.com
02 96 48 58 89
17
Énergie
Technologies de l’information et de la communication
Plus d’info sur la filière Développement durable d
EVALOR
Concevoir les exploitations
agricoles de demain
Filiale de coopératives agricoles, Evalor conçoit et installe depuis près de 20 ans
des unités de traitement des effluents d’élevage. En pointe sur les nouveaux
procédés de méthanisation, la PME souhaite, grâce à de nouvelles unités,
produire non seulement de l’énergie mais également des engrais valorisables.
Entretien avec Isabelle Robin, directrice d’Evalor.
a
Les simulateurs de conduite d’Eca Faros forment les pilotes
d’avion partout dans le monde
Pouvez-vous nous présenter Evalor en
quelques mots ?
Evalor est une entreprise de 28 salariés créée
à l’origine par des coopératives agricoles pour
répondre aux directives européennes sur les
niveaux de nitrates dans l’eau et les sols. Nous
sommes l’une des seules entreprises sur le
marché du traitement des effluents d’élevage à tel point que nous sommes sollicités
pour des projets à l’étranger, notamment en
Chine. Aujourd’hui, nous installons en plus
de ces unités de traitement, des solutions de
méthanisation.
eca faros
des simulateurs de conduite
dans toutes les langues
En quelques années ECA FAROS a su tirer son épingle du jeu grâce à un positionnement plutôt haut de gamme et un fort développement à l’international.
Dans le domaine aéronautique, ses produits
forment les pilotes d’avion et les techniciens
de maintenance tandis que ses simulateurs
de conduite terrestre sont utilisés pour la
formation des conducteurs particuliers et
professionnels. La société Faros, créée en
1986, connaît une forte croissance dès ses
débuts, suite à un partenariat avec Airbus qui
lui ouvre les portes du secteur aéronautique.
Implantée à Louviers, Faros manque d’espace
et cherche un nouveau site pour s’agrandir.
« Les fondateurs étaient originaires des Côtes
d’Armor, ce qui a quand même dû influencer leur choix. Cependant, ils ont décidé de
s’implanter à Lannion pour des questions
d’environnement économique. Même si le
secteur des télécommunications prédominait à
Lannion en 1992, les compétences des gens et
les ressources locales restaient l’informatique
et l’électronique. De plus, nous avons senti
une vraie motivation de la municipalité »,
explique Frédéric Le Coadou, responsable
des ventes Simulations Terrestres.
L’entreprise a ensuite racheté plusieurs sociétés françaises et étrangères dans le domaine
de la simulation maritime et de la conduite
automobile. Rachetée par le groupe ECA en
2006, Faros devient ECA Faros et se recentre
sur l’activité terrestre et aéronautique.
Aujourd’hui, le groupe ECA génère 100 millions
d’euros de chiffre d’affaires chaque année
dont 40 % à l’export. « Nos forces, ce sont le
déploiement à l’international, un positionnement plutôt haut de gamme et la cohérence
entre la partie logicielle et matérielle qui nous
donne une expertise et une vision globale »,
analyse Frédéric Le Coadou.
www.ecafaros.com
ECA FAROS en chiffres
50
emplois
10 %
8 000
du CA consacré à la R & D
simulateurs installés dans le monde
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
a
Isabelle Robin, directrice d’Evalor :
« Demain nous couplerons la production
d’énergie à une production d’engrais
valorisables »
Ils structurent
la filière
Pôle Cristal - Dinan
Cette plateforme technique,
soutenue par les collectivités locales,
est spécialisée dans les technologies
du froid et du génie climatique.
Elle propose aux entreprises :
études, expertise, expérimentations,
conseils, veille technologique,
ingénierie de projet et formations.
www.pole-cristal.fr
02 96 87 20 00
Qu’est-ce qui vous différencie de vos
concurrents ?
La grande force de l’entreprise, c’est
l’accompagnement technique que nous
faisons auprès des éleveurs. Nous suivons,
avec les exploitants, les performances des
installations pour minimiser les coûts de
fonctionnement. Cette notion de service,
c’est quelque chose que nous sommes en
train de transférer à la méthanisation car
ces procédés ne sont pas dans le cœur de
métiers des agriculteurs. Nous apportons
aussi l’expérience acquise au cours des
années. Un exploitant va rencontrer une
problématique une fois, alors que nous
l’avons déjà résolue plusieurs fois parmi les
250 exploitations que nous suivons.
Vous parliez du développement de la
méthanisation…
Le développement de la méthanisation c’est
le passage du simple traitement des effluents
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
à un recyclage et une production d’énergie à
partir de ces déchets organiques, qu’ils soient
d’origine animale ou végétale. Nous abordons
cette activité avec une expérience de 20 ans
dans les solutions de traitement des effluents
d’élevage ce qui nous apporte une réelle
compréhension des enjeux des exploitants,
et une continuité dans ce que nous faisons.
De plus, nous menons actuellement 3 projets
de recherche pour développer de nouvelles
solutions. Si aujourd’hui nous construisons
des unités qui produisent de l’énergie, demain
nous couplerons la production d’énergie à
une production d’engrais valorisables à partir
de lisiers ou de végétaux.
Quel regard portez-vous sur l’avenir de
cette filière agroalimentaire ?
Je pense qu’il y a eu un énorme travail fait sur
le traitement des effluents, même s’il est peu
visible et qu’il n’y a pas eu de retour en matière
d’image pour les éleveurs. Aujourd’hui, les
agriculteurs ont une vraie carte à jouer. Dans
la politique de valorisation, ils vont devenir les
épurateurs de toutes les activités produisant
des déchets. La logique de valorisation passe
par le sol. Sans les agriculteurs, il n’y a pas
de solution, si ce n’est l’incinération.
www.evalor.fr
Énergie
18
les grands projets
ÉNERCOOP
De l’énergie sociale
et solidaire
Énercoop Bretagne est un fournisseur
d’électricité régional créé en 2013. « La
particularité première c’est qu’Énercoop
fournit de l’électricité uniquement en
provenance d’énergies renouvelables.
Nous appartenons au secteur de
l’Éco­­nomie Sociale et Solidaire et notre
objectif est de rapprocher producteurs
et consommateurs pour relocaliser la
production d’électricité en Bretagne »
explique Guy Martin, Président
d’Énercoop Bretagne. L’entreprise, qui
connaît une croissance supérieure à
30 %, mène également des activités de
production d’électricité et de formation.
Sous le statut de Société Coopérative
d’Intérêt Public, Énercoop Bretagne
intègre dans son conseil d’administration
des représentants des sociétaires
(250 en novembre 2013) mais également
des collectivités locales comme le Conseil
régional de Bretagne. « Nous sommes une
entreprise comme les autres ; il n’y a pas
de différences en termes d’activité ou de
concurrence. Il n’y a tout simplement pas
d’actionnaires et nous réinvestissons
obligatoirement 2/3 des
bénéfices dans la société ». Économieet
www.enercoop-bretagne.fr
le
socia ire
solida
Ils forment
les talents de demain
Lycée Fontaine
des Eaux - Dinan
Doté du label « Lycée des Métiers
du Froid et de la Climatisation »,
cet établissement propose
des formations initiales
et en alternance dans les domaines
du froid et du génie climatique
(Bac Pro Techniciens du froid
et du conditionnement d’air,
BTS Fluides Énergie Environnement,
option génie frigorifique…)
www.lycees-dinan.fr
02 96 87 10 00
Parc
éolien
offshore
a
L’installation et l’exploitation de panneaux photovoltaïques
sont l’un des savoir-faire d’IEL
IEL
L’énergie renouvelable
sous toutes ses formes
Depuis ses débuts, Initiatives et Énergies Locales (Groupe IEL) connaît une
forte croissance, surfant sur le développement de la production d’énergies
renouvelables en France.
En 2004, Loïc Picot et Ronan Moalic
fondent IEL. S’adressant principalement
aux entreprises, aux exploitants agricoles
et aux collectivités, le groupe développe,
installe et exploite des projets d’énergies
éolienne, solaire et de méthanisation.
Depuis 2009 et la création d’une filiale
destinée à gérer l’exploitation des projets
en propre (éolien et solaire), IEL est devenu
un producteur d’énergie indépendant sur
l’ouest de la France. Le groupe est aujourd’hui
l’un des principaux acteurs du Grand Ouest
en matière d’énergies renouvelables. Il est
positionné sur deux métiers, l’installation
clés en main et la production d’énergie :
« Nous avons vite vu que c’était un territoire
dynamique pour promouvoir les énergies
renouvelables » explique Loïc Picot, PDG
d’IEL. Forte de son expertise en matière
d’ingénierie énergétique, l’entreprise parie
désormais sur la méthanisation. Elle a acquis
la société costarmoricaine Odipur en 2011 afin
d’ajouter cette troisième énergie renouvelable
à son offre de service et diversifier son
activité. Avec un chiffre d’affaires de
11 millions d’euros pour les 4 filiales et les
38 collaborateurs, les perspectives sont
favorables pour Loïc Picot : « Nous avons
récemment gagné 10 % de la puissance totale
de l’appel d’offres lancé par la Commission
de Régulation de l’Énergie, c’est un signe
très positif. Ça montre que les PME peuvent
être dans la course sur le solaire malgré la
compétition avec les grands groupes de
l’énergie. »
› Le futur parc éolien offshore de la Baie de Saint-Brieuc
est une première en France. Il fournira, à l’horizon 2020,
8,3 % de la consommation électrique de la Bretagne. Ce
projet constitue une opportunité pour le développement
des activités de sous-traitance industrielle, de services,
de maintenance, et de tourisme en Côtes d’Armor. Sur
le volet économique, le port de maintenance, implanté
à Saint-Quay-Portrieux, générera la création de 140
emplois directs.
www.iel-energie.com
›
IEL en chiffres
38
emplois
En 2020, l’un des plus
grands parcs éoliens
offshore d’Europe
en Côtes d’Armor.
11 M€
de CA
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
4
filiales
2 milliards
d’euros
d’investissements
›
100
éoliennes
offshore
de 175 m
de hauteur
›
Une production équivalente
à la consommation
électrique de
790 000
habitants
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
19
20
Industrie mécanique
21
Industrie mécanique
L’industrie mécanique, une filière
diversifiée et spécialisée
L’industrie mécanique en Côtes d’Armor est caractérisée par un réseau de PME installées sur tout
le territoire départemental. La fabrication de produits métalliques représente 28 % des emplois
industriels costarmoricains avec 2 360 salariés sur les 6 850 que compte le secteur de la métallurgie.
La filière est également très diversifiée ; elle regroupe des sous-traitants industriels
de l’automobile mais également des entreprises d’usinage, de découpage et d’emboutissage.
COUéDIC MADORé éQUIPEMENT
Innover aux côtés de l’industrie
agroalimentaire
L’entreprise qui fabrique des chaînes d’abattoirs a fêté ses 30 ans en 2013. Elle
réalise en moyenne 16 millions d’euros de chiffre d’affaires par an pour une
centaine de collaborateurs. Entretien avec Serge Horellou, directeur général
de Couédic Madoré Équipement.
Pouvez-vous nous présenter l’entreprise ?
Notre métier c’est la conception, la fabrication
et l’installation de process pour l’agroalimentaire et en particulier pour les sociétés
d’abattoirs et de découpe. Couédic Madoré
Équipement existe depuis 1983 avec, au départ
une vingtaine de personnes. Bernard Couédic,
Jean Madoré et Robert Le Maux, les fondateurs,
avaient travaillé dans différentes entreprises
dans le secteur des abattoirs. La création de
l’entreprise est le fruit de leur rencontre. Ça a
démarré très vite car il y avait une attente forte.
Aujourd’hui, nous sommes leader national.
a
Serge Horellou, directeur général
de Couédic Madoré Équipement :
« Nous tenons à notre territoire »
Ils forment
les talents de demain
Lycée Chaptal
– Saint-Brieuc
Le lycée Chaptal propose
des formations professionnelles
dans les secteurs de l’automobile,
de l’électrotechnique, de l’usinage
ainsi que des formations supérieures
en technologie électronique et
conception de produits industriels.
Vous avez récemment fêté les 30 ans de
l’entreprise ; qu’est-ce qui fait la longévité
et la force de Couédic Madoré Équipement ?
Nous menons les projets de A à Z : de la
conception à l’installation en accompagnant
chacun de nos clients ; ce qui nous confère une
vraie plus-value. Nous avons développé un
savoir-faire qui nous permet de proposer des
installations adaptées à chaque cahier des
charges. C’est un point fort de l’entreprise,
nous pouvons nous adapter à chaque demande
et construire tout ou partie d’une chaîne.
Nous sommes les seuls en France à pouvoir
travailler de cette façon.
Et vous menez également en interne des
projets de Recherche et Développement ?
Oui, nous essayons d’avoir toujours une
longueur d’avance, ce qui est possible par
les contacts permanents que nous avons
avec les utilisateurs. Par exemple, la chaîne
sans graissage que nous avons élaboré avec
la SCAM était une demande forte de nos
clients. Nous collaborons également avec le
pôle de compétitivité Valorial pour être en
relation avec d’autres acteurs et concevoir
les produits du futur.
Quel regard portez-vous sur le territoire ?
Le territoire concentre une culture et un
savoir-faire historiques dans le secteur de
l’industrie agroalimentaire. Nous bénéficions
d’un bon réseau de transport même si pour
la partie export à l’international c’est un peu
moins favorable. Les gens sont attachés à
ce territoire et bénéficient d’une certaine
qualité de vie. D’ailleurs, nous tenons à notre
territoire et à aucun moment nous n’avons eu
la tentation ou l’envie de délocaliser, ce n’est
pas dans notre philosophie.
www.couedic-madore.com
a
Sur le site de Cavan, ST Industries réalise des séries à forte valeur ajoutée
technique pour l’industrie pétrolière ou la recherche océanographique
ST INDUSTRIES
Bretons de cœur
Récemment pré-sélectionné par Areva pour la maintenance
du Parc Éolien offshore qui verra le jour en 2018 en Baie
de Saint-Brieuc, le groupe d’usinage ST industries se
tourne résolument vers l’international pour poursuivre son
développement.
ST Industries est une holding composée de quatre entreprises
costarmoricaines spécialisées dans l’usinage de mécanique de
précision. Celles-ci proposent un large spectre de compétences qui
va de la réalisation de prototypes jusqu’à la production de grandes
séries. Sollicitée par des clients en direct ou par des bureaux d’étude,
l’entreprise se tourne de plus en plus vers l’international, notamment
dans le domaine océanographique et la recherche pétrolière. « Nous
fournissons, par exemple, des pièces pour les outils de forage ou des
balises en titane pouvant être immergées à très grande profondeur.
Il y a, dans la mécanique, une vraie valeur ajoutée. » explique Thierry
Troesh, cofondateur de ST Industries. C’est en 2003 qu’il achète, avec
son associé Alexandre Soto, la première entreprise d’un groupe qui
atteint aujourd’hui les 11 millions d’euros de chiffre d’affaires pour
117 salariés. Si l’idée de créer une entreprise lui trottait dans la tête
depuis l’âge de 20 ans, cet ancien directeur d’Alcatel à Lannion a été
séduit par ce territoire et a décidé d’y poser ses valises : « S’installer
en Bretagne, ce n’est peut-être pas le choix le plus naturel, mais ce qui
est spécifique ici, et que je n’ai pas senti ailleurs avec autant de force,
c’est que les gens sont des battants. C’est la 5e région industrielle de
France quand même ! Et c’est grâce à la volonté des hommes et des
femmes. Il y a ici, une énergie, des caractères forts, des volontés. Toutes
ces valeurs font que, n’étant pas Breton d’origine, je suis Breton de
cœur. » « Nous
fournissons,
par exemple,
des pièces
pour les outils
de forage ou
des balises
en titane
pouvant être
immergées à
très grande
profondeur.
Il y a, dans
la mécanique,
une vraie
valeur
ajoutée. »
Thierry troesh
www.stindustries.fr/fr
ST industries en chiffres
4
entreprises
www.lyceechaptal-saintbrieuc.fr
02 96 77 22 77
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
11 M€
de CA
117
salariés
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
Ils forment
les talents de demain
Centre de Formation
des Apprentis
de l’Industrie – Plérin Le CFAI dispose de formations
professionnelles et post bac en
chaudronnerie, électrotechnique,
maintenance industrielle, conception
et réalisation de systèmes automatiques (BTS électrotechnique,
BTS maintenance industrielle, BTS
Conception et réalisation de systèmes
automatiques).
www.formation-industries-bretagne.fr
02 96 74 71 59
Lycée Jules Verne
– Guingamp
Proposant des CAP et des Bac Pro,
cet établissement dispose notamment
de formations de serruriermétallier, de menuiserie
et de chaudronnerie Industrielle.
www.lyceedesmetiers-jules-verne-guingamp.
ac-rennes.fr
02 96 43 71 32
22
Vos
outils
›
Armorstat
Les données socioéconomiques, les filières et la
conjoncture économique des
Côtes d’Armor
www.armorstat.com
›
Locaux 22
Les opportunités
immobilières pour
l’implantation d’entreprises
en Côtes d’Armor
www.locaux22.com
›
Armor-télécentres
Le réseau de bureaux
équipés pour
le développement
du télétravail
(location à la journée)
www.armortelecentres.fr
›
Sous-traitance Expo
Le salon permanent
des savoir-faire de la sous-traitance industrielle costarmoricaine
www.soustraitancexpo.fr
›
ZA 22
Les disponibilités
foncières en espaces
d’activités en Côtes d’Armor
www.za22.com
›
Côtes d’Armor Destination
affaires
Le réseau de prestataires pour
l’organisation
de congrès, séminaires
et événements d’entreprises
www.affaires.cotesdarmor.com
RESSOURCES
omie
Écon e et
l
socia ire
solida
Vos
interlocuteurs
L’ESS en Côtes d’Armor,
c’est plus de 2 500 établissements
et 27 000 salariés.
›
›
ADESS
Association de développement
de l’Économie Sociale et Solidaire
du Trégor Goëlo
02 96 05 82 51
›
ESS’P Rance
Pôle de développement
de l’Économie Sociale et Solidaire
du Pays de Dinan
02 96 85 99 92
›
Rich’ESS
Réseau interactif des champs
de développement
de l’Économie Sociale et Solidaire
du Pays de Saint-Brieuc
02 96 52 19 69
CAD - Côtes d’Armor Développement
Agence de développement
économique et touristique
des Côtes d’Armor
7 rue Saint-Benoît
22000 Saint-Brieuc
02 96 58 06 58
www.cad22.com
›
ADIT - Technopole Anticipa
Agence de développement
industriel du Trégor
4 rue Andrée Marie Ampère
22300 Lannion
02 96 05 82 50
www.technopole-anticipa.com
›
Zoopôle Développement
Technopole Saint-Brieuc Armor
2 rue Jean Rostand - BP 7
22440 Ploufragan
02 96 76 61 61
www.zoopole.com
›
Département des Côtes d’Armor
Direction de l’Économie, de l’Emploi
et des Territoires
Service Emploi et Entreprises
02 96 62 46 24
www.cotesdarmor.fr
Côtes d’Armor - Bretagne - Une réussite toute naturelle
Document réalisé par le Département
des Côtes d’Armor avec le concours
de Côtes d’Armor Développement.

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