SFN_2013 1784KB 26 May 2016 16:27:54

Transcription

SFN_2013 1784KB 26 May 2016 16:27:54
Congrès
Société Française de Neurochirurgie
BORDEAUX
Centre de Congrès Cité Mondiale
18 parvis des Chartrons - 33 080 Bordeaux
Programme
2013
Cours sur la scoliose dégénérative
Mardi 19 mars : 14h-18h
Lieu amphithéâtre ophtalmologie, hôpital Pellegrin, Bordeaux
***
Présentation : P Paquis, JC Le Huec
Modérateur : R Assaker
Evaluation, organisation : JR Vignes
***
Evaluation préalable
La posture normale et les troubles posturaux du sujet âgé : ce qu'il faut connaître JM Vital 20 min
Analyse et interprétation des paramètres radiologiques O Gille 20 min
La prise en charge d'une scoliose lombaire dégénérative par le médecin rééducateur : intérêt de la
rééducation et de l'immobilisation M De Sèze 20 min
Comment corriger un déséquilibre d'une scoliose lombaire dégénérative C Barrey 20 min
Comment l’intégrer dans une stratégie chirurgicale ? Jc le huec 20 min
Comment l’intégrer au décours d’un geste chirurgical D Chopin 20 min
Canal lombaire étroit et scoliose : comment décomprimer ? P Paquis 20 min
Cas cliniques : O Gille, M Allaoui
Evaluation finale
Mercredi 20 mars
08:30 - 10:15 Amphi Brisbane
Session plénière RACHIS
Modérateur/Chairman : G. Schackert, R. Assaker
Radiological evaluation : X Barreau, neuroradiologue 10 min
Surgery : indications and techniques
Anterior approaches
transoral surgery V Pointillart 10 min
endoscopic techniques S Gaillard 10 min
Posterior approaches R Assaker 10 min
Lateral approaches S Froelich 10 min
Image guided surgery Peter Vajkoczy 10 min
How to appreciate the risk of instability and systems of stabilization for
craniovertebral junction G Lot 10 min
Communications libres :
Intramedullary lesions of the craniocervical junction Jens Gempt, &
coll.
Chiari I Malformation and Syringomyelia G. Freude, & coll.
Single-stage combined posterior-anterior decompression and
instrumented fusion for management of cervical pathologies. Ihab
Zidan, & coll.
Intérêts de la technique de Goel et Harms dans la stabilisation C1-C2
par voie postérieure : indications, technique, résultats, complications
à travers une série prospective de 26 cas. P.Bourdillon,& coll.
10:15 - 10:45
Pause Café - Visite stands Industriels - Poster 1
10:45 - 12:30 Amphi Brisbane
Session plénière
FONCTIONNELLE
Modérateur/Chairman : V. Seifert, S. Blond
Déjeuner - Visite stands Industriels
Mercredi 20 mars Session commune avec la Société Allemande (DGNC) / Joint meeting with the German Society (DGNC) 08:30 - 17:00
08:00 - 08:30 Accueil des participants et mots de bienvenue
Jean-Paul Lejeune (SFNC) & Gabrielle SCHACKERT (DGNC)
12:40 - 14:00 Salon Brasilia 3
Symposiums Saint-Jude Médicale
La stimulation occipitale
NEUROSURGICAL TREATMENTS FOR
PRIMARY HEADACHES AND CERVICOGENIC
PAIN
Modérateur/Chairman : Dr. Denys Fontaine,
Classif ication & Epidemiology Dr. Michel Lantéri-Minet
Deep Brain Stimulation for Primary Headaches Indications
Prof. Stéphan Chabardès
Neurosurgical Treatments for Cervicogenic Pain and Occipital
Neuralgia Dr. Sylvie Raoul
Occipital Nerve Stimulation in Chronic Migraine : the German
Experience Prof. Jan Vesper
14:10 - 16:00 Amphi Brisbane
Session plénière VASCULAIRE
Cerebral ischemia after aneurysmal
subarachnoid haemorrhage
Modérateur/Chairman : J. Meixensberger, F Proust
Physiopathologie de la dystonie
Pierre BURBAUD (Bordeaux)
Le traitement neurochirurgical de la dystonie de l'enfant
Laura CIF, Philippe COUBES (Montpellier)
Prise en charge de la dystonie de l'adulte : études multicentriques
speedy I et II
Marie VIDAILHET (Paris-Pitié Salpêtrière)
Présentation du projet d'étude "STARTLATE"
Marie VIDAILHET et Marie-Laure WELTER
Présentation du projet d'étude "PREDI-STIM"
David DEVOS (Lille)
Communications libres :
Predicting Outcome in Peripheral Nerve Stimulation for Chronic
Neuropathic Pain Slotty Philipp Jörg & coll.
Crises épileptiques et gliomes diffuse de bas grade J. Pallud & coll.
Thalamotomie radiochirurgicale gammaknife pour traitement du
tremblement. Analyse en aveugle des résultats cliniques et des
modif ications de neuroimagerie à un an. Marseille, R. Carron & coll.
Monitoring EEG et analyse comportementale chez des patients TOC
traités par DBS. G. Gras-Combe & coll.
12:40 - 14:00 Salon Brasilia 2
Symposium Zeiss
PEROPERATIVE IMAGING IN VASCULAR
NEUROSURGERY: ADVANTAGES AND
DISADVANTAGES, EFFICIENCY.
Modérateur/Chairman : I Pelissou-Guyotat
Intraoperative videoangiography L Thines
Arterial micoDoppler I Pelissou
Intraoperative monitoring by motor evoked potentiels / . G. Penchet
Intraoperative cerebral angiography / K. SCHALLER
Intrinsic opitcal imaging for central area mapping / G. SCHACKERT
1. Introduction, Classif ication. F. Proust . 10’
2. Multimonitoring of the brain. S. Wolf 10’
3. Complementary examination. J.Y Gaudry 15’
4. Vasospasm prevention and therapy. P. Vajkoczy . 15’
5. Neurointerventional treatment. V. Braun 10’
6. Impact on the outcome of aneurysmal SAH in 2013. J.P. Lejeune .
10’ Discussion 20’
Communications libres. Free communications 30'
Frequency of residual postoperative filling and risk of re-growth after
subtotal clipping of cerebral aneurysms Maria Wostrack & coll.
Influence de l’expérience chirurgicale sur le pronostic des patients
atteints d’hémorragie cérébro-méningée grave par rupture
d’anévrisme / CHU Rennes Pj Le Reste & coll.
Hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la
grossesse : à propos de deux cas et revue de la littérature. Nantes,
France. A.Moles & coll.
Cerebral ischemia after aneurismal subarachnoid hemorrhage :
classif ication, risk factors and outcome. S. Curey & coll.
16:00 - 16:30
Pause Café -Visite stands Industriels - Poster 2
16:30 - 18:30 Salon Brasilia 3
ATELIER RACHIS
Sagittal balance
knowledge test « before » (10 QCM), JR Vignes. 4 min
Postural balance, what we need to know. JM Vital 10 min
Causes of sagittal spinal imbalance. O Gille 10 min
Evolution of postural balance during life and compensatory mechanisms. C
Barrey 10 min
Radiographic evaluation of sagittal imbalance. R Assaker 10 min
Sagittal deformity. Basic principles of surgical strategies. Bernhard Meyer 10
min
Lumbo-sacral fixation procedures: options and limits. Stephane fuentes 10
min
Osteotomy: techniques and indications. D Chopin 10 min
Lumbar stenosis and imbalance: decompression and always fusion? R
Assaker 10 min
knowledge test « after » (10 QCM). 4 min
Summary, guideline. 5 min
Communications libres
A thoracoabdominal approach in the management of lower
thoracolumbar pathologies. Ihab Zidan & coll.
Impact de l’Angio-scanner pré-opératoire des Vaisseaux prévertébraux lombaires sur la chirurgie d’Arthrodèse lombaire par Voie
Antérieure (ALIF) (BREST) P. Dam Hieu & coll.
Prothèse de disque lombaire et reprise professionnelle - résultats
d’une serie de 100 patients. (Nice, france) F Pennes
La chirurgie de la hernie discale lombaire au cours de la grossesse
(BREST) J. Calves & coll.
16:30 - 18:30 Amphi Brisbane
ATELIER VASCULAIRE
Niveaux de preuve des recommandations dans
l’HSA anévrismale
Modérateur/Chairman : G. Penchet, N. Aghakani
Tests des connaissances avant formation (15 QCM). 15’
Corner cases vasculaires; présentation par juniors 45’
Niveau de preuve de:
Intérêt des statines. B. Bataille
Rôle pronostique de la protéine 100. I. Pelissou
Pronostic des formes graves. G. Penchet
Utilité de l’IRM à distance de l’événement hémorragique. Kl. Mourier
Tests des connaissances avant formation (15 QCM). 15’
Relevés de conclusion par les secrétaires de séance sur le site de la
SFNC.
20:00 - 23:00 Visite et diner CAPC sur inscription
Programme social
Mercredi 20 mars
Visite du Grand Théâtre 13h30-14h30
RDV sur place sous le portique
14h45-15h45, tour panoramique de Bordeaux en car cabriolet
Jeudi 21 mars 13
Excursion St Emilion 8h45-13h
Prise en charge des participants à l’Office de Tourisme
10h, visite de la cité médiévale de st Emilion
11h30, visite avec dégustation, château de Ferrand, Appellation st Emilion, Grand Cru Classé
Retour sur Bordeaux vers 13h15
Vendredi 22 mars
Matin, 10h-12h, visite du quartier des Chartrons
RDV à la réception de l’hôtel Mercure Cité Mondiale
Après-midi, 14h-15h, visite du musée des Arts déco
Rendez-vous sur place.
L’ensemble de ce programme serait assuré par notre guide Véronique BAGGIO (06.62.63.43.24)
Jeudi 21 Mars
DPC actualités (J.J. Moreau)
RMM nationale, 1er bilan (P. Paquis, R.Manet)
OA accréditation, les nouveautés (J.Y. Bousigue, M.Lopez, G.Dechambenoit)
9h30: Bilan du collège
08:30 - 10:00 Amphi Brisbane
Session plénière COLLEGE
JJ MOREAU
10:00 – 10:30
Pause Café - Visite stands Industriels - Poster 3
Lauréat des bourses: MOBILITE MEDTRONIC: Hélène CEBULA (Strasbourg),
MASTER CODMAN: Anthony MELOT (Marseille), MASTER MEDTRONIC:
Rogatien FAGUER (Angers)
Bourse 2013:
Remerciement aux industriels pour le congrès et l’encyclopédie
10:30 – 11:00Amphi Brisbane
Session plénière Recherche
Déjeuner - Visite stands Industriels
11:00 - 12:30 Amphi Brisbane
Assemblée Générale de la SFNC
12:40 - 14:00 Salon Brasilia 2
Symposiums Medtronic
Fail Back surgery syndrom
Prise en charge du patient multi-opéré du dos
souffrant de douleurs séquellaires
Modérateur/Chairman : Dr Denis Fontaine
De la chirurgie rachidienne à la neuromodulation (Pr Richard
Assaker - Pr Serge Blond) (15’ + 15’)
Stimulation médullaire: l’approche chirurgicale - Dr Philippe
Rigoard (20’)
Stimulation Nerveuse Périphérique (PNS): une nouvelle
approche? - Pr Patrick Mertens (20’)
14:10 - 16:00 Salon Brasilia 3
Atelier fonctionnel
Les thérapies antalgiques intrathécales
Modérateur/Chairman : P Mertens
Dr Dupoiron (Angers) le cancer et thérapies antalgiques
intrathécales
JC Sol :approche expérimental par greffes IT
JC Peragut: les douleurs neuropathiques (responsable
du PHRC morphine IT)
P Mertens: le Prialt – dans les douleurs post lésion
spinale
V Tronnier (Lübeck ): les douleur neurologique
périphérique et Prialt
12:40 - 14:00 Salon Brasilia 3
Symposium B Braun
Hydrocephalus
Modérateur/Chairman : Ph Decq
Innovations in Shunt technology
1. Shunt technology: an update (Pr CZORNY, Besançon)
2. Should we add a gravitational system to the CSF shunts?
• a. In adults (Dr FRITSCH, Berlin)
• b. In children (Dr PELTIER, Amiens)
3. Management of programmable valves in daily practice (Pr DECQ, Créteil)
4. B.Braun R&D perspectives for shunts (R. SCHULZ, Directeur Marketing
Miethke, Postdam)
14:10 - 16:00 Amphi Brisbane
Atelier Hydrocéphalie
Modérateur/Chairman : Ph Decq
Introduction – Méthodologie des recommandations
(P Decq) 10'
Les indications de la dérivation externe du LCS (E.
Schmidt) 20'
Technique de mise en place des dérivations
ventriculaires externes du LCS (P Decq) 20 min
Le suivi des dérivations externes du LCS (D Brauge)
20 min
Les particularités de l’enfant (O Klein) 20 min
Conclusion et évaluation des connaissances
14:10 - 16:00 Salon Brasilia 1
Organisme d’accréditation
Accréditation et DPC, même
combat !
JJ Moreau, JY Bousigue et
M.Lopez
16:00 - 16:30
Pause Café -Visite stands Industriels - Poster 2
16:30 - 18:30 Amphi Brisbane
Session plénière TRAUMATOLOGIE Physiopathologie
des conséquences des commotions cérébrales
répétées
Modérateur/Chairman : Ph Decq
16:30 - 18:30 Salon Brasilia 3
Atelier Rachis
Les complications en neurochirurgie rachidienne
Modérateur/Chairman : B Debono et JL Barat
•
Introduction – Epidemiologie des commotions cérébrales en pratique
sportive (P Decq, neurochirurgie, Créteil) 10 min
Le syndrome du second impact en pratique sportive:
Revue de la Littérature, physiopathologie and présentation clinique (H
Loiseau, neurochirurgien, Bordeaux) 30 min
Le syndrome du bébé secoué: physiopathologie des lésions cérébrales
précoces et tardives (Jean-Michel Pedespan, neuropédiatre, Bordeaux)
20 min
L’encéphalopathie chronique post-traumatique (Homa Adle, anatomopathologie, Paris) 20 min
Discussion and Conclusion (P Decq, Neurochirurgie, Créteil) 10'
Free communications 30 min
Particularité et prise en charge des fractures du rachis sur spondylarthrite
ankylosante O. LUCAS & coll.
Existe-t-il un bénéfice à une prophylaxie antiépileptique périopératoire
pour la chirurgie des hématomes sous duraux chroniques ?B.Plas & coll.
Complications de la neurochirurgie rachidienne Introduction et Problématique
– Evaluation initiale (16.30-16.45)
Enjeu pour le chirurgien du rachis en 2013 JL Barat et S Fuentes
Avant la complication: l’événement porteur de risque (16.45-16.55)
Check-List, Accréditation HAS,...: nouvelles habitudes ou nouvelles
servitudes ?JP Hladky
Complications au quotidien (16.55-17.55)
Analyse d’une série de 7500 patients (Cèdres 2009-2012) et littérature B
Debono
Impact des implants rachidiens P Sabatier
Infection et chirurgie rachidienne S Litrico
Spécif icité de la population âgée Ph Bousquet
Les techniques mini-invasives sont elles plus risquées? JL Barat
Après la complication...(17.55-18.15)
La situation médicolégale de la chirurgie rachidienne R Bougeard
Le neurochirurgien face à ses juges Me V Estève (Avocat)
Propositions et conclusions (18.15-18.30)
Take Home Messages S Fuentes
Evaluation finale
20:00 - 23:00 Diner de gala Palais place de la bourse
Vendredi 22 Mars
08:30 – 10:30 Amphi Brisbane
Session plénière PEDIATRIE
Les épendymomes intracraniens
Modérateur/Chairman : D Scavarda
09H00 – 12:30 Salon Brasilia 3
Assemblée Générale de l'ANOCEF
Introduction Luc Taillandier
Groupe Soins Formation (Khé Hoang et Elodie Vauléon )
Epidémiologie des épendymomes de l’enfant en France. E Gimbert
DIU soins infirmiers
(Bordeaux) 5 mn.
Information journées de formation supérieure biologie + imagerie +
Considérations sur le traitement chirurgical des épendymomes
cognition qualité de vie
sustentoriels. M Vinchon (Lille) 10mn.
Liens avec AFSOS
Les épendymomes de l’angle ponto-cérébelleux. G Pech-Gourg
Divers
(Marseille) 10mn.
L’imagerie : du diagnostic initial au diagnostic précoce des récidives. M Groupe Recherche (Bruno Chauffert, Francois Ducray, Pierre Verrelle, Jean
Hermier (Lyon) 10mn.
Sebastien Guillamo, Jean Philippe Hugnot)
Les épendymomes intracrâniens de l’enfant : actualités pathologiques et
Structuration (Bruno Chauffert + Franck Bonnetain )
molécullaires. D Figarella (Marseille) 10mn.
Phases précoces (Pierre Verrelle)
Le traitement complémentaire initial :quel rational pour quel traitement ?
Plateforme qualité de vie (Franck Bonnetain)
N André (Marseille) 10mn.
Divers
La prise en charge des récidives :
Le point de vue du Neurochirurgien S Puget (Paris) 10 mn.
Groupe Communication (Damien Ricard)
M'avis de l’oncologue.N André (Marseille) 10mn.
site
L’avis du radiothérapeute C Alapetite (Paris) 10mn.
Divers
Résultats à long terme. S Boetto (Toulouse) 5 mn.
Groupe Finances (Antoine Carpentier, Patrick Beauchesne, Jean Claude Huot)
Communications libres :
Etat des lieux détaillés
Traitement endoscopique des kystes arachnoïdiens de la vallée
Perspectives
sylvienne chez l’enfant. Résultats sur une série de 31 patients. Paris.Divers
Necker Marina Brigui & coll.
Corrélations entre évolution clinique et type histologique de
médulloblastomes : à propos d’une série pédiatrique opérée entre 2000
et 2013. B Grassio & coll.
Expansion cranienne par ressorts sans osteotomies : resultats et
facteurs predictifs de succes Federico Di Rocco & coll.
Scaphocéphalies atypiques : un train peut en cacher un autre M Vinchon
& coll.
10:30 – 11:00 Pause Café - Visite stands Industriels - Poster 5
Les paragangliomes
Introduction, Pr Liguoro Dominique, 5 minutes
Bilan thérapeutique, Pr Franco Valérie, 15 minutes
Traitement chirurgical, Pr Darrouzet Vincent, 15 minutes
Radiothérapie, Pr Maire Jean-Philippe, 15 minutes
Conclusions sur l’arbre décisionnel, Pr Liguoro, 5 minutes.
Déjeuner - Visite stands Industriels
11:00 – 13:00 Amphi Brisbane
Session plénière BASE DU CRANE
Les paragangliomes
Modérateur/Chairman : E. Jouanneau
13:10 - 14:30 Salon Brasilia 2
Symposiums Medtronic
La Navigation
Modérateur/Chairman : P Cornu
Communications libres :
Meningiomes de l’angle ponto-cerebelleux – a t’on besoin des voies
transpetreuses ?, Marseille PH Roche & coll.
Hémangiomes caverneux de l’orbite (14 cas) A. LAKHDAR & coll.
Incidence and management of postoperative epistaxis after endoscopic
endonasal skull base surgery M. Berhouma & coll.
Biopsie des lésions du sinus caverneux : série rétrospective de 12 cas par
abord du foramen ovale, avec et sans neuronavigation.BORDEAUX
T.Wavasseur & coll.
Valeur pronostique d’une nouvelle classif ication clinico-pathologique des
adénomes hypophysaires J. Trouillas & coll.
Les lipomes du méat auditif interne et de l’angle ponto-cérébelleux. Analyse
des données cliniques et paracliniques et histoire naturelle au travers d’une
série de 7 cas. Vincent Darrouzet & coll.
Fibrous dysplasia of the skull base : case report and review of the literature M.
Berhouma & coll.
Remnant tumor after Vestibular schwannoma’s surgery : what to do ?
Preliminary results JM Lemé & coll.
13:10 - 14:30 Salon Brasilia 3
Symposium Baxter
Limitation de la perte sanguine en neurochirurgie
pédiatrique
Modérateur/Chairman : M Dautheribes, JR Vignes
Contexte JR Vignes
•Bonnes pratiques de l’utilisation de l’O-arm dans la chirurgie de
Parkison : Dr Caire et Dr Lefranc
•Utilisation du logiciel StealthViz de tractographie
- Avant l’intervention
évaluation du risque : le point de vue de l’anesthésiste G Orliaguet
mise au point sur l’EPO - C Dadure
- Pendant l’intervention
le point de vue de l’anesthésiste D Pena
données générales chirurgicales E Gimbert
mise au point sur les hémostatiques locaux C Baudet
expérience de l’acide tanexamique L Riffaud
- Après l’intervention, quelle surveillance D Pena
- Synthèse et perspectives: M Dautheribes et JR Vignes
14:40 - 17:40 Amphi Brisbane
Session plénière ANOCEF / SFNC
ONCOLOGIE
Mot d’accueil SFNC
(Emmanuel Cuny - Francois Proust)
•
Club (Luc Bauchet - Michel Kalamarides)
Régionaux Anocef (Isabelle Catry - Hugues
Loiseau -Jean Philippe Maire)
Présentation Charles Vecht (Luc Taillandier)
Valproate et gliomes malins : de l'épilepsie à la
survie (Dr Charles VECHT)
Médecine
Calmels)
physique/réadaptation
(Dr
Paul
Structuration de la prise en charge des
sarcomes : un exemple pour la neuro-oncologie ?
(Pr Jean Michel Coindre /Pr Domique Figarella
Branger)
4 communications de 10 minutes
Premiers résultats de l’étude transcriptomique
des tumeurs oligodendrogliales anaplasiques
incluses dans le réseau POLA - F. Ducray, A.
Idbaih, E. Letouzé pour le réseau POLAANOCEF
Caractéristiques histologiques et moléculaires des
gliomes du tronc cérébral chez l’adulte - G ReyesBotero, M Giry K Mokhtari M Labussière A Idbaih
J-Y Delattre F Laigle-Donadey
Corrélation du taux plasmatique de Matrix
Metalloproteinase 2 (MMP2) aux réponses et à la
survie des patients porteurs de gliomes de haut
grade récidivant traités par bevacizumab - E
Tabouret, F Boudouresque, M Barrie, M Matta, C
Boucard, A Loundou, A Carpentier, M Sanson, L
Ouafik, O Chinot.
Inhibition
in
vivo
de
l’expression
génique intratumorale: induction, contrôle et suivi
par imagerie – K Pinel, C Debeissat, C Genevois,
F Couillaud.
14:40 - 16:40 Salon Brasilia 2
Communications libres
14:40 - 16:40 Salon Brasilia 3
ANOCEF Paramédicaux
Conversion du concept d’écarteur tubulaire rachidien auto
statique pour la microchirurgie cérébrale profonde
endoscopique. Expérience après 15 patients. CF Litré &
coll.
Infections du site opératoire en neurochirurgie : étude des
facteurs de risque CHU Nord, Marseille, France. S. De La
Rosa & coll.
Explorations invasives des enfants de moins de 3 ans
présentant une épilepsie partielle pharmacorésistante :
Notre expérience des 12 dernières années S FerrandSorbets & coll.
Les greffes fibrinocollees du nerf facial dans l’angle pontocerebelleux – technique et resultats. présentation vidéo
Vincent DARROUZET & coll.
Douleurs par avulsion du plexus lombosacré (APLS).
Traitement par DREZotomie au niveau du cône médullaire
ou baclofen intrathécal. Résultats à long terme - Paris
V.d’Hardemare & coll.
Baclofene Intraventriculaire pour dystonie secondaire et
spasticité chez l’infirme moteur cérébral. H.Staquet & coll.
Treatment of chronic severe disabling tinnitus by chronic
cortical stimulation J. Engelhardt & coll.
Chirurgie de l’épilepsie en zone langagière. Apport du
mapping fonctionnel cortical en condition éveillée. G.GrasCombe & coll.
Topographie de la douleur aigue dans l’insula : étude des
réponses à la stimulation corticale directe chez l’enfant par
SEEG - Paris D. Taussig & coll.
Hernie médullaire transdurale : A propos de 10 patients
opérés et revue de la littérature-49933 CHU Angers,
FRANCE L. Le Fournier & coll.
Hydrocéphalie et anomalies de la base du crâne dans les
crânio-synostoses liées à FGFR 2. G. COLL & coll.
Le trou occipital des brachycéphalies Dana Dubravova &
coll.
Aplasia cutis congenita : à propos de 10 cas traités par
méthode d’expansion cutanée. B Grassio & coll.
Synostose des deux sutures lambdoides et de la suture
sagittale : a propos de 31 cas. N Chivoret & coll.
Les épisodes de synchronisation anormale d’activité au sein
du cortex moteur primaire sont réduits sous stimulation
sous-thalamique à haute fréquence chez la souris PINK1KO (modèle de maladie de Parkinson (Park6)).Marseille,
Institut de neurobiologie de la méditerranée. R. Carron &
coll.
TAS
(Temps Accompagnement
Soignant) en neurochirurgie : Sandrine
de Grimal (IDE TAS)
Spécif icité
de
l’accompagnement
psychologique auprès de patients
atteints de tumeur cérébrale : MarieAude Accard (Psychologue 3C)
Relations cerveau-fonctions : Thomas
Gallice (Kinésithérapeute) et Charlotte
Planchon (Neuropsychologue)
Unité médicale des tumeurs cérébrales/
Soins de suite et Réadaptation / Hôpital
de Jour : Dr Frédéric Duval (Médecin
coordonateur) et Fabienne Teillet (IDE
coordinatrice de l’HDJ)
Passage en soins palliatifs et son
annonce: Marie-Noëlle Gombert (IDE
EMSP) et Dr Bernard Paternostre
(Médecin de l’EMSP)
17:40 – 18:10 Pause Café -Visite stands Industriels - Poster 6
18:10 - 19:30 Amphi Brisbane
Session plénière ANOCEF / SFNC
ONCOLOGIE
8 communications de 8 minutes (cliniques)
Microangiopathie thrombotique associée au traitement par Bevacizumab dans le cadre de gliomes de haut grade. A propos de quatre cas. L-G Simon, M
Blonski, P Beauchesne, R Dupres, B Wittwer, K Hoang-Xuan, L Taillandier
Chirurgie d’exérèse du glioblastome en récidive Strasbourg-Colmar - J Voirin, M Chadni, JD Kaiser, R Srour, B Stilhart, P Kehrli
Progrès balistiques de la Radiothérapie en Neuro-oncologie: Optimisation du contrôle tumoral et préservation cognitive L Gras, B Coche, E Lartigau
Glioblastomes traités par Gliadel et protocole stupp concomitant : Analyse rétrospective exhaustive d’une série de 29 patients - M Lefranc, Peltier J,
Fichten A, Boone M, Coutte A, Desenclos C, Toussaint P, Chauffert B, Le Gars D
Métastases rachidiennes intra-durales extra-médullaires (MERIDEM) de cancers d’origine non neurologique : une entité à part entière ou une forme
particulière de méningite carcinomateuse ? Une étude cas-témoins - S. Knafo, E. Le Rhun , F. Parker, G. Iakovlev, FX Roux, J. Pallud
Prise en charge des reliquats post- chirurgicaux des schwannomes vestibulaires: que faire ? JM Lemée - C Delahaye - P Mercier - L Laccourrey
Méningiome de grade 2 et radiothérapie adjuvante - R.Aboukais, F.Zairi, M.Baroncini, N.Reyns, J-P.Lejeune
Le groupe NOSS "Neuro Oncologie Soins de Support : premières réalisations et projet d'aide aux aidants - F Laigle-Donadey , MD Cantal-Dupart , S
Baroukh-Liebskind , F André , D Varin , D Vitry , E Bayen, G Wintrebert , F Alliot , L Velasco , S Lebesgue , JP Legout , E Ouzounian , I Gambier , L
Feuvret , O Freytag , B Gleizes , JY Delattre
20:00 - 23:00 Diner Comptoir Cuisine
Samedi 23 Mars
08:30 – 10:00 Amphi Brisbane
Session plénière ANOCEF / SFNC
08:30 – 09:00 Etude de phase III de bevacizumab associé à une radiothérapie standard et au temozolomide dans le glioblastome nouvellement
diagnostiqué : résultat final de la survie sans progression et préliminaire de la survie globale de l’étude AVAglio. (Pr Olivier Chinot)
09:00 - 10:004 communications de 10 minutes (cliniques)
Lymphome primitif du système nerveux central (LPSNC) du sujet âgé traité par chimiothérapie seule : Résultats de l’ Essai national « CNS » - intergroupe
Anocef-Goelams - A Omuro, O Chinot, L Taillandier, H Ghesquieres, C Soussain, V Delwail, T Lamy, R Gressin, S Choquet, P Soubeyran, J P Maire, A
Benouaich-Amiel, S Lebouvier-Sadot, P Colombat, M Barrié, Sierra del Rio , Gonzalez –Aguilar, Caroline Houllier, Marie-Laure Tanguy and Khe HoangXuan
impact de la toxicité du schéma procarbazine, lomustine et vincristine (PCV) sur la survie des patients porteurs de tumeurs oligodendrogliales - E
Tabouret, C Dehais, M Daros,, M Barrie, M Matta, G Reyes, G Petrirena, A Duran, D Autran, C Bequet, Jean-Yves Delattre, O Chinot
Étude ATAG: Traitement par bevacizumab et temozolomide chez les sujets > 70 ans et IK <70 atteints d’un glioblastome. G Reyes-Botero, J Honnorat,
OL. Chinot, L Taillandier, I Catry Thomas, J Barriere, J S Guillamo, M Fabbro, D Frappaz, ABenouaich Amiel, E Le Rhun, C Campello, I Tennevet, F
Ghiringhelli, ML Tanguy, K Mokhtari, JY Delattre
Evaluation de la qualité de la prise en charge initiale des gliomes intra crâniens infiltrants : intérêt des audits cliniques - H Demeaux, P Monteil, D Celerier,
I Cirilo Cassaigne
10:00 – 10:30 Pause Café - Visite stands Industriels - Poster 5
10:30 – 13:00 Amphi Brisbane
Session plénière ANOCEF / SFNC
10:30 – 13:00 Salon Brasilia 3
ANOCEF Paramédicaux
Réseau ville-hôpital chez les enfants pris en charge pour
une tumeur du système nerveux : Geneviève Lyard et
Marion Sorge (Neuropsychologues)
10:30 – 11:00 Vaccins et tumeurs cérébrales primitives : actualités Dr Andreas Hottinger
11:00 – 13:00 8 communications de 10 minutes (translationnelles)
Analyse protéomique des glioblastomes, quel est le meilleur contrôle ? JM Lemée ,
Clavreul,T Avril , V Quillien, M De Tayrac , C Pineau , P Menei
A Présentation de MARADJA (Maison Aquitaine Ressource
pour ADolescents et Jeunes Adultes)
Traitement chirurgical chez l’enfant des Astrocytomes à cellules géantes dans la sclérose Infirmière référente : intérêts et limites : Katia Colmar (IDE
tubéreuse de Bourneville : indications, résultats et suivi à long terme. G Dorfmüller, S référente Neuro-oncologie CHU de Nancy) – Evelyne
Ferrand-Sorbets , M Fohlen , C Bulteau, J Ternier, O Delalande
Garat (Cadre de Santé – CHU Nancy)
Chirurgie avec implants de carmustine dans les glioblastomes récidivants traités initialement Retour d’expériences sur les pratiques avancées d’une
par STUPP. Marseille - I. Nanni-Metellus, Johan Pallud, , S. Fuentes, O. Chinot, H. Dufour, D. infirmière de coordination en neuro-oncologie : expérience
Figarella-Branger, P. Metellus
de la pitié-Salpêtrière (Marie-Dominique Cantal-Dupart).
La Base clinico-biologique Nationale de glioblastome : une chance et challenge pour la Information sur le DIU base de neuro oncologie pour la
neuro-oncologie française - P Menei, D Figarella, L Bauchet, T Roman, P Lafosse, M Denyset pratique infirmière en milieu spécialisé (représentant soins
et le consortium
et formation)
Méningiomes intracrâniens et neurofibromatose de type 2 Lille, France - R.Aboukais, F.Zairi, Discussion autour de la structuration des sessions
M.Baroncini, N.Reyns, J-P.Lejeune
paramédicales
des
prochains
congrès ANOCEF
(représentant soins et formation)
Profil efficacité/tolérance des implants de carmustine lors de l’exérèse des glioblastomes de
novo. Paris, V. Pavlov, J. Pallud, P. Page, E. Dezamis, B. Devaux, F.X. Roux.
Séquençage haut débit des gliomes de bas grade « non 1p19q codélétés et 11p délétés A.
Alentorn, Y. Marie, S. Poggioli, H. Alshehhi, B. Boisselier, C. Carpentier, K. Mokhtari, L.
Capelle, K.Hoang-Xuan, M. Sanson, J-Y. Delattre, A. Idbaih
Modélisation mathématique de la croissance de méningiomes - J Joie, T Haaser, O Saut, C
Poignard, M Antoine, J Caron, H Loiseau, T Colin, G Kantor
Réponse à l’erlotinib (TarcevaR) d’un chordome sphénoidal résistant à l’imatinib - B
Chauffert, P Toussaint, M Boone, H Deramond
Etude des mutations du gène CIC dans les oligodendrogliomes - V Gleize, L Connen de
Kérillis, M Giry, C Villa, Y Marie, K Mokhtari, M Labussière, M Sanson
Session posters (« Case Reports »)
Méningiome métastasant par voie de LCR (1 cas) - A. Lakhdar,M.A. Rafai, K.Ibahioin, A.
Sami, A. El Azhari Une tumeur à insertion durale rare : la tumeur fibreuse solitaire de la tente- D. Chaussemy, A.
Prampart, R. Beaujeux, M-P. Chenard, P. Kehrli
Pesticides residues in scalp subcutaneous fat of glioma patients - P Menei, R Faguer , A
Clavreul, E Nader ,V Hocde
Glioblastomes du chiasma traités selon le protocole de Stupp, à propos de 2
cas.Angers,France - R. Faguer, A. Caignard, D. Miléa, S.Michalak, P.Mercier, P.Menei
Dosage de l’hCG et de l’alpha foetoprotéine en cas de suspicion de tumeur de la lignée
germinale : piège diagnostic (Angers, France) - H.El Hajj, A.Rousseau, M.B Mercier,
P.Rodien, P.Menei
Ependymome myxopapillaire de la queue de cheval associé à un lymphome B à grandes
cellules : à propos d’un cas. CHU de NICE. N Bougaci, S Litrico, F Almairac, D Fontaine, P
Paquis.
Faisabilité de l’implantation de Gliadel après ouverture du quatrième ventricule. A propos d’un
cas de récidive d’un glioblastome de la fosse postérieure. Toulouse - M Dupuy; JC Sol, V
Lubrano
Chirurgie endoscopique des kystes épidermoïdes intra-ventriculaires : A propos de 2 cas. F
Barral-Clavel, T Julhien, T Civit
Gliomatose leptoméningée primitive: à propos d’un cas - A Cazorla, G Viennet, F Cattin, T
Moulin, B Delpont , J Godard , A Jouvet
Congrès
Société Française de Neurochirurgie
BORDEAUX
2013
Communications orales et affichées
1/62
Table des matières
Mercredi 20 mars
09:45 - 10:15 Session plénière RACHIS - Communications Libres.........................................5
09:45 Intramedullary lesions of the craniocervical junction ....................................................... 5
09:52 Chiari I Malformation and Syringomyelia........................................................................6
09:59 Single-stage combined posterior-anterior decompression and instrumented fusion for
management of cervical pathologies. .........................................................................................7
10:06 Intérêts de la technique de Goel et Harms dans la stabilisation C1-C2 par voie postérieure :
indications, technique, résultats, complications à travers une série prospective de 26 cas. .......8
10:45 - 12:30 Session plénière FONCTIONNELLE .................................................................. 9
12:00 Predicting Outcome in Peripheral Nerve Stimulation for Chronic Neuropathic Pain ...... 9
12:07 Crises épileptiques et gliomes diffuse de bas grade (Réseau d’Etude des Gliomes) .....10
12 : 14 Thalamotomie radiochirurgicale gammaknife pour traitement du tremblement. Analyse
en aveugle des résultats cliniques et des modifications de neuroimagerie à un an. Marseille, 11
12:21 Monitoring EEG et analyse comportementale chez des patients TOC traités par DBS 12
14:10 - 16:00 Session plénière VASCULAIRE ......................................................................... 13
15:30 Frequency of residual postoperative filling and risk of re-growth after subtotal clipping of
cerebral aneurysms.................................................................................................................... 13
15:37 Influence de l’expérience chirurgicale sur le pronostic des patients atteints d’hémorragie
cérébro-méningée grave par rupture d’anévrisme / CHU Rennes ...........................................14
15:44Hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la grossesse : à propos de deux cas
et revue de la littérature. Nantes, France. .................................................................................15
15:51Cerebral ischemia after aneurismal subarachnoid hemorrhage : classification, risk factors
and outcome. ............................................................................................................................ 16
16:30 - 18:30 ATELIER RACHIS ✰ "l’équilibre sagital"........................................................ 17
18:00 A thoracoabdominal approach in the management of lower thoracolumbar pathologies 17
18:07 Impact de l’Angio-scanner pré-opératoire des Vaisseaux pré-vertébraux lombaires sur la
chirurgie d’Arthrodèse lombaire par Voie Antérieure (ALIF) (BREST) .................................18
18:14 Prothèse de disque lombaire et reprise professionnelle - résultats d’une serie de 100
patients. (Nice, france) ............................................................................................................. 19
18:21 La chirurgie de la hernie discale lombaire au cours de la grossesse (BREST) ..............20
Jeudi 21 mars
18:00- 18:30 Session plénière TRAUMATOLOGIE Physiopathologie des conséquences des
commotions cérébrales répétées................................................................................................. 21
18:00 Particularité et prise en charge des fractures du rachis sur spondylarthrite ankylosante 21
18:07 Existe-t-il un bénéfice à une prophylaxie antiépileptique périopératoire pour la chirurgie
des hématomes sous duraux chroniques ? ................................................................................22
2/62
Vendredi 22 mars
10:00 – 10:30 Session plénière PEDIATRIE Les épendymomes intracraniens .....................23
10:00 Traitement endoscopique des kystes arachnoïdiens de la vallée sylvienne chez l’enfant.
Résultats sur une série de 31 patients. Paris.-Necker ............................................................... 23
10:07Corrélations entre évolution clinique et type histologique de médulloblastomes : à propos
d’une série pédiatrique opérée entre 2000 et 2013. ..................................................................24
10:14Expansion cranienne par ressorts sans osteotomies : resultats et facteurs predictifs de
succes ....................................................................................................................................... 25
10:21Scaphocéphalies atypiques : un train peut en cacher un autre ........................................ 26
12:00 – 13:00 Session plénière BASE DU CRANE Les paragangliomes................................27
12:00 Meningiomes de l’angle ponto-cerebelleux – a t’on besoin des voies transpetreuses ?,
Marseille ................................................................................................................................... 27
12:07 Hémangiomes caverneux de l’orbite (14 cas)CHU ibnrochd casablanca maroc ...........28
12:14 Incidence and management of postoperative epistaxis after endoscopic endonasal skull
base surgery ..............................................................................................................................29
12:21 Biopsie des lésions du sinus caverneux : série rétrospective de 12 cas par abord du foramen
ovale, avec et sans neuronavigation.BORDEAUX ..................................................................30
12:28 Valeur pronostique d’une nouvelle classification clinico-pathologique des adénomes
hypophysaires ...........................................................................................................................31
12:35 Les lipomes du méat auditif interne et de l’angle ponto-cérébelleux. Analyse des données
cliniques et paracliniques et histoire naturelle au travers d’une série de 7 cas. .......................32
12:42 Fibrous dysplasia of the skull base : case report and review of the literature ................33
12:49 Remnant tumor after Vestibular schwannoma’s surgery : what to do ? .........................34
14:40 - 16:40 Salon Brasilia 2 Communications libres............................................................. 35
14:40 Conversion du concept d’écarteur tubulaire rachidien auto statique pour la microchirurgie
cérébrale profonde endoscopique. Expérience après 15 patients. ............................................ 35
14:47 Infections du site opératoire en neurochirurgie : étude des facteurs de risque CHU Nord,
Marseille, France. .....................................................................................................................36
15:54 Explorations invasives des enfants de moins de 3 ans présentant une épilepsie partielle
pharmacorésistante : Notre expérience des 12 dernières années .............................................37
15:01 Les greffes fibrinocollees du nerf facial dans l’angle ponto-cerebelleux – technique et
resultats. présentation vidéo ..................................................................................................... 38
15:08 Douleurs par avulsion du plexus lombosacré (APLS). Traitement par DREZotomie au
niveau du cône médullaire ou baclofen intrathécal. Résultats à long terme - Paris .................39
15:15 Baclofene Intraventriculaire pour dystonie secondaire et spasticité chez l’infirme moteur
cérébral. ....................................................................................................................................40
15:22 Treatment of chronic severe disabling tinnitus by chronic cortical stimulation ............41
15:29 Chirurgie de l’épilepsie en zone langagière. Apport du mapping fonctionnel cortical en
condition éveillée. .................................................................................................................... 42
15:36 Topographie de la douleur aigue dans l’insula : étude des réponses à la stimulation
corticale directe chez l’enfant par SEEG - Paris ...................................................................... 43
15:43 Hernie médullaire transdurale: A propos de 10 patients opérés et revue de la littérature 44
15:50 Hydrocéphalie et anomalies de la base du crâne dans les crânio-synostoses liées à FGFR 2.
...................................................................................................................................................45
15:57 Le trou occipital des brachycéphalies ............................................................................ 46
16:04 Aplasia cutis congenita : à propos de 10 cas traités par méthode d’expansion cutanée. 47
16:11 Synostose des deux sutures lambdoides et de la suture sagittale : a propos de 31 cas. . 48
16:18 Les épisodes de synchronisation anormale d’activité au sein du cortex moteur primaire
3/62
sont réduits sous stimulation sous-thalamique à haute fréquence chez la souris PINK1-KO
(modèle de maladie de Parkinson (Park6)).Marseille, Institut de neurobiologie de la
méditerranée. ............................................................................................................................49
POSTER
L’élévation de l’HCG dans le liquide cérébro-spinal n’est pas la signature des tumeurs à cellule
germinale : à propos d’un cas de craniopharyngiome et revue de la littérature. /01...................50
Percutaneous treatment of subarachnoid-pleural fistula with Onyx /02... .................................51
Spinal fractures on ankylosed spine : a retrospective review of 9 cases /03...............................52
Syringomyélie cervico-thoracique non communicante améliorée par l’exérèse d’une hernie
discale calcifiée T6-T7 / Service Neurochirurgie, CHU de Clermont-Ferrand, France. /04......53
Vasospasme des artères cérébrales antérieures dans le cadre d’une apoplexie hypophysaire au
CHU de Rouen /05...................................................................................................................... 54
Anévrismes thrombosés symptomatiques : risque d’introduction d’un traitement anticoagulant. a
propos de 2 cas. chu de rouen /06............................................................................................... 55
Penetrating brain injury : 03 rare cases /07.................................................................................56
Moyamoya pédiatrique : une hémorragie inaugurale est exceptionnelle /08..............................57
Tremblement cérébelleux par dégénérescence alcoolique : la stimulation cérébrale profonde du
noyau rouge est décevante. A propos d’un cas /09......................................................................58
Précision stéréotaxique de la tomodensitométrie per-opértaoire O-ARM : mesure sur fantôme et
étude clinique.Suresnes, France. /10........................................................................................... 59
Analgésie intrathécale avec Ziconotide rattrapant un échappement thérapeutique d’une
stimulation corticale.Strasbourg-Colmar /11.............................................................................. 60
Traitement par Ziconotide intrathécal, expérience rémoise d’utilisation à long terme./12.........61
Traitement de la névralgie du trijumeau (V) par méthodes percutanées assistées par
neuronavigation électromagnétique (Medtronic TM) - Paris /13................................................62
4/62
mercredi 20 mars 2013
09:45 - 10:15 Amphi Brisbane
Session plénière RACHIS - Communications Libres
Modérateur/Chairman : G. Schackert, R. Assaker
09:45 Intramedullary lesions of the craniocervical junction
Jens Gempt, Maria Wostrack, Thomas Obermüller, Florian Ringel, Bernhard Meyer
Neurochirurgische Klinik und Poliklinik, Klinikum rechts der Isar, Technische Universität, Munich,
Germany
Objective : Histopathologically predominantly benign lesions of the craniocervical junction
potentially cause severe neurological deficits due to space occupying effect in a highly eloquent
region, which also contributes to resection associated neurological deficits. Therefore the resection
of intramedullary lesions of the craniocervical junction poses a challenge for the treating
neurosurgeon. Published experience with tumors of the craniocervical junction is mostly limited to
extramedullary or extradural lesions of the craniocervical junction though.
Methods : Clinical records were reviewed retrospectively for patients who underwent resection of
intramedullary lesions of the craniocervical junction between October 2006 and March 2012.
Lesions entity, extent of resection, pre- and postoperative neurological deficits and Karnofsky
performance status scale, lesion location, type of approach, and need for pre- or postoperative
tracheotomy were assessed.
Results : 12 patients who underwent a resection of an intramedullary lesion of the craniocervical
junction were identified. Mean patient age was 51 years (27 to 82 years, 10 male, 2 female)). 6
ependymomas, 3 hemangioblastomas and 3 cavernomas were resected. 5 lesions were located
below the formanen magnum, 4 lesions above and below and 3 lesions above. For the lesions above
the foramen magnum a suboccipital approach was conducted (2 median, 1 lateral), lesions below
the foramen magnum were resected via laminectomien/laminoplastien except one patient who
received a suboccipital craniotomy and resection of ischemic cerebellar tissue due to an
preoperative infarction as well. Among the 4 patients with lesion location above and below the
foramen magnum 3 patients underwent a combined approach with suboccipital craniotomy and
laminectomies, 1 patient received a laminectomy of C1 and partially of C2 only. All patients except
one received intraoperative neurophysiological monitoring. Direct postoperatively 25% (n=3)
patients experienced a worsening of neurological function, which was permanent in 2 patients (only
partial recovery), and recovered fully in 1 patient, 17% improved due to the operation; the
remaining patients were unchanged. The mean follow up was 20 months (0.5 to 60 months). Mean
preoperative Karnofsky performance status scale was 85% (50% to 100%) compared to
postoperative Karnofsky performance status scale of 83% (50% to 100%). Only one patient
underwent tracheotomy 6 days postoperatively while suffering from pneumonia and severe
swallowing disturbances (already preoperatively). In 10 patients a complete resection was possible,
in the remaining 2 patients the extent of resection was above 90%.
Conclusion : Intramedullary lesions of the craniocervical junction are resectable with a reasonable
surgical risk. Temporarily a tracheotomy might be necessary particularly in patients with
preoperative swallowing disturbances. Osteosynthesis at the craniocervical junction is not necessary
for the treatment of intramedullary lesions.
5/62
09:52
Chiari I Malformation and Syringomyelia
G. Freude, U. Kunz, U. M. Mauer
Introduction : The Chiari I Malformation is a disease of the craniocervical junction. It may be
associated with a Syrinogmyelia. Syringomyelia is caused by a disturbance of cerebral spinal fluid
(CSF) flow. Causal treatment requires that the exact location of this disturbance be identified by
imaging. Cardiac-gated phase-contrast magnetic resonance imaging (MRI) is an effective tool for
this purpose. We investigated the question if there are disturbances of the CSF flow by patients with
Chiari I Malformation and Syringomyelia?
Material and Methods : From 2001 to 2012, cardiac-gated phase-contrast MRI of the skull and the
spine was used to detect the site of CSF obstruction in 810 patients with syringomyelia. CSF flow is
demonstrated in the craniocaudal direction in a strictly median sagittal plane.
Results : 155 patients had a Chiari I Malformation associated with a Syringomyelia. 67 patients had
a Chiari I Malformation without a syringomyelia. Two Patients had a iatrogenic Chiari I
Malformation associated with syringomyelia, which decreased after the causal treatment. Chiari I
Malformation was not the most common cause of syrinx formation (155 patients). The most
common cause of syrinx formation was idiopathic syringomyelia. A total of 93% of the patients
with Chiari I malformation and syringomyelia underwent surgery. A suboccipital decompression
was performed. All patients had a cardiac-gated phase-contrast magnetic resonance imaging (MRI)
pre- and postoperative. All patients with Chiari I Malformation and syringomyelia had a disturbance
of the CSF flow in the craniocervical junction. After the decompression the disturbance was
decreased in all patients.
Conclusions : The exact pathophysiology for developing a syrinx formation remains unclear. The
cardiac-gated phase-contrast magnetic resonance imaging (MRI) is an effective tool for the follow
up postoperative. Not all clinical symptoms disappear after an improvement of the CSF flow and a
diminution of the syrinx diameter.
6/62
09:59
Single-stage combined posterior-anterior decompression and instrumented
fusion for management of cervical pathologies.
Ihab Zidan, Khaled Abdeen, Ahmed Farhoud . Faculty of medicine,Alexandria university
Surgical treatment of cervical spinal pathologies can be challenging operations. Surgical treatment
can be divided into anterior, posterior, or combined procedures. Combined anterior and posterior
procedures may be required in order to address a suitable treatment to the nature of cervical
pathology. The aim of the study was to evaluate the applicability and safety of single-stage
combined posterior-anterior decompression and instrumented fusion for management of cervical
pathologies.
This prospective study was carried out on consecutive 18 patients who had been operated with
single-stage combined posterior-anterior decompression and instrumented fusion. The indications of
surgery included ; traumatic fractures in 8 cases, cervical spondylitis in 7 cases and cervical tumors
in three cases. Posterior stage was performed first together with lateral mass fixation followed by
anterior stage and anterior cervical plating. A hard cervical collar was used postoperatively in all
patients. All patients were followed up for 11 months on average. Fusion was assessed by plain Xray films and CT scan, and the neurological outcome by ASIA impairment scale.
All patients were safely operated with circumferential instrumented fusion. There were no surgeryrelated complications. Postoperative complications were reported in five patients. One patient
showed transient neurological deterioration, two cases had wound infection, one patient with CSF
leak and one patient with deep vein thrombosis. The mean operation time was 220 min (range 200–
280 min) and the mean volume of blood loss was 485 ml (range 190–1100 ml). Regarding the ASIA
impairment scale, eleven patients had shown improvement, while seven patients remained
stationary at the same grade. Satisfying fusion and reduction was obtained in 15 patients (83%).
There were no cases of graft extrusion, or plate or screw looseness or fracture.
The single-stage combined posterior-anterior decompression and instrumented cervical
fusionrepresents a viable option in the treatment of a group of patients with different cervical
pathologies. The technique provides immediate rigid stabilization of the cervical spine, as it treats
the anterior and posterior pathology simultaneously and corrects deformity
7/62
10:06
Intérêts de la technique de Goel et Harms dans la stabilisation C1-C2 par voie
postérieure : indications, technique, résultats, complications à travers une série
prospective de 26 cas.
P.Bourdillon, Hôpital Pierre Wertheimer, GHE, Hospices Civils de Lyon, Université Claude
Bernard Lyon 1. Lyon. G.Perrin, Service de Neurochirurgie C et Chirurgie du Rachis, Hôpital
Pierre Wertheimer, GHE, Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1. Lyon.
R.Debarge, Service de Neurochirurgie C et Chirurgie du Rachis, Hôpital Pierre Wertheimer, GHE,
Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1. Lyon. F. Lucas, Service de
Neurochirurgie C et Chirurgie du Rachis, Hôpital Pierre Wertheimer, GHE, Hospices Civils de
Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1. Lyon. C.Barrey, Service de Neurochirurgie C et Chirurgie
du Rachis, Hôpital Pierre Wertheimer, GHE, Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard
Lyon 1. Lyon / Laboratoire de Biomécanique, Art et Métiers Paristech, ESNAM, Paris.
L’arthrodèse C1-C2 représente un défi sur le plan chirurgical du fait de la proximité d’éléments
neuro-vasculaires nobles (artères vertébrales et moelle épinière) ainsi que du haut degré de mobilité
de cette articulation rendant l’obtention d’une fusion osseuse difficile. De nombreuses techniques
ont été proposées successivement dans la littérature, visant à diminuer les risques de cette chirurgie
et à obtenir de meilleurs résultats sur le plan de la stabilité biomécanique et du taux de fusion.
Récemment, Harms a proposé une nouvelle approche de ces arthrodèses consistant en la mise en
place de vis poly-axiales dans les masses latérales de C1 et dans les pédicules de C2.
26 patients consécutifs ont étéopérés d’une arthrodèse C1-C2 selon la technique de Goel et Harms
et de décrire de façon détaillée, étape par étape, les aspects techniques de cette intervention. Un
scanner post-opératoire immédiat et à 6 mois ont été systématiquement réalisés pour contrôler le
positionnement des vis d’une part et évaluer la qualité de la fusion d’autre part. Le recul est de 1 an
minimum pour tous les patients sauf deux (10 mois).
Vingt-six patients d’âge moyen de 57 ans ont été inclus dans cette étude. Les indications étaient :
une pseudarthrose de C2 (n=11), une fracture et/ou luxation C1-C2 (n=11), une pathologie
inflammatoire (n=2) et une pathologie tumorale (n=2). Nos résultats mettent en évidence une bonne
fiabilité de la technique (aucune complication neuro-vasculaire et 85% de vis parfaitement
positionnées) et un excellent taux de fusion (100 % à 6 mois).
Compte-tenu des considérations anatomiques et biomécaniques, ainsi que des résultats cliniques et
radiologiques observés à travers cette série, nous concluons que l’arthrodèse selon la technique de
Goel et Harms constitue désormais la technique de première intention pour les arthrodèses C1-C2
par voie postérieure.
8/62
10:45 - 12:30 Amphi Brisbane
Session plénière
FONCTIONNELLE
Modérateur/Chairman : V. Seifert, S. Blond
12:00
Predicting Outcome in Peripheral Nerve Stimulation for Chronic Neuropathic
Pain
Slotty Philipp Jörg 1, Vesper Jan 1, Pohlmeier Kira 1, Wille Christian 2
1 Neurochirurgische Klinik, Heinrich-Heine-Universität Düsseldorf; 2 Neurochirurgische Praxis
Neuss, Neurochirurgische Klinik, Helios Klinikum Krefeld
Introduction: The aim of the study was to investigate the predictive value of percutaneous electrical
nerve stimulation (PENS) in peripheral nerve stimulation for chronic neuropathic pain using an
electro-acupuncture device (EA).
Material and Methods: 12 patients being evaluated for PNS for chronic neuropathic pain were
included in this survey. All patients suffered from a regional pain syndrome in a skin area
innervated by a single peripheral nerve. Stimulation with acupuncture needles was applied with
continuous high (80 Hz) frequency stimulation at 180µs. Position, polarity, frequency and amperage
threshold of perception and adverse effects were noted. Additionally paresthesia, burning, pain
control and coverage of the pain area were documented. A score (StimScore) was developed by the
authors to evaluate effects in a standardized manner. This StimScore comprises coverage of the
painful area, therapeutic range and amperage required for succesul stimulation. StimScore was
determined during EA, during test stimulation and under final stimulation.
Results: PENS via EA was tolerated well by all patients. 7/12 patients (58%) were classified as
successfully treated, 5/12 patients (42%) as unsuccessful with successful treatment defined as at
least 50% reduction in pain on the VAS on 3 month control. The mean overall reduction in the first
group was 4.0 points (SD=2.87, p= .010) and 2.4 points (SD=1.29, p= .014) respectively on the
VAS. In the successful stimulation group a mean StimScore of 13.14 (SD 11.19-15.0) was
calculated vs. 10.4 (95%CI 8.52-12.28) in the unsuccessful stimulation group (p=0.033, 95% CI =
0.265-5.220). Derived from these results the patients were dichotomized in two prediction groups
with a cutoff at StimScore 11. Pearson Chi-Square revealed a significant correlation of
dichotomized StimScore and final stimulation result with a correlation coefficient of 5.182 (p= .
023).
Conclusions: To adopt electro-acupuncture as a percutaneous simulation method for PNS seemed to
be feasible. To predict the response to PNS is crucial in order to minimize the number of patients
implanted in vain, not only to protect the patient from unpromising surgery but also for economic
reasons. The presented technique yields potential to meet these goals. While the number of patients
is too small to draw final conclusions on the predictive value of PENS in PNS the presented results
are coherent and deliver a starting point for further trials.
9/62
12:07
Crises épileptiques et gliomes diffuse de bas grade (Réseau d’Etude des
Gliomes, France)
J. Pallud1, 2, 3, 4 , L. Bauchet3, 5 , D. Fontaine3, 6, E. Mandonnet3, 7, H. Duffau3, 5, L.
Capelle3, 8 1. Department of Neurosurgery, Sainte-Anne Hospital, Paris, France 2. University
Paris Descartes, Paris, France 3. Réseau d’Etude des Gliomes, REG, Groland, France 4. Centre de
Recherche de l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière, INSERM UMRS975, CNRS UMR7225,
Université Pierre et Marie Curie (UPMC), Paris, France 5. Department of Neurosurgery, Gui de
Chauliac Hospital, Montpellier, France 6. Department of Neurosurgery, Nice University Hospital,
Nice, France 7. Department of Neurosurgery, Lariboisière Hospital, Paris, France 8. Departement
of Neurosurgery – Pitié-Salpêtrière University Hospital – UPMC – APHP – Paris, France
L’histoire naturelle des crises épileptiques (CEs), les facteurs prédictifs du contrôle épileptique et la
valeur pronostique des CEs se sont pas clairement définis pour les gliomes diffuse de bas grade
alors que l’épilepsie est le symptôme le plus fréquent de ces tumeurs et qu’elle altère
considérablement la qualité de vie des patients.
Analyse des interactions entre les CEs et les données cliniques, d’imagerie, anatomopathologiques, moléculaires, thérapeutiques et de survie chez 1544 patients adultes porteurs d’un
gliome diffus de bas grade supra-tentoriel.
89.8% des patients présentaient des CEs lors du diagnostic. Les facteurs prédictifs indépendants de
la présence de CEs au diagnostic étaient : sexe masculin, longue durée d’évolution avant traitement,
localisations tumorales temporale, pariétale et proche des zones fonctionnelles. Les facteurs
prédictifs indépendants de la présence de CEs pharmacorésistantes au diagnostic étaient : longue
durée d’évolution des CEs et localisation tumorale insulaire. Les facteurs prédictifs indépendants de
la présence de CEs non contrôlées après traitement oncologique étaient : présence de CEs au
diagnostic, localisations tumorales insulaire et pariétale. A l’inverse, la chirurgie de résection
subtotale et totale était un facteur prédictif indépendant du contrôle des CEs après traitement
oncologique. La présence de CEs lors du diagnostic était un facteur pronostique indépendant d’une
longue survie sans transformation maligne et d’une longue survie globale.
La survenue de CEs dépend des interactions cerveau-tumeur et non des caractéristiques tumorales
intrinsèques. L’exérèse complète est associée à de meilleurs pronostics épileptique et oncologique.
Ainsi, en plus d’améliorer la survie des patients porteurs d’un gliome diffus de bas grade, la
chirurgie de résection précoce et large peut faciliter le contrôle des CEs à long terme.
Remerciements : E. Audureau, M. Blonski, J. Guyotat, P. Peruzzi, F.X. Roux, L. Taillandier, G.
Huberfeld et tous les membres du Réseau d’Etude des Gliomes.
10/62
12 : 14
Thalamotomie radiochirurgicale gammaknife pour traitement du tremblement.
Analyse en aveugle des résultats cliniques et des modifications de neuroimagerie
à un an. Marseille, La Timone, Service de neurochirurgie fonctionnelle et
stéréotaxique Unité de radiochirurgie Gammaknife (Pr J. Régis)
R. Carron1, T. Witjas2, M. Hariz3, P.Krack4, C. Tancu1, J. Régis1.1. Service de neurochirurgie
fonctionnelle et stéréotaxiqueUnité de radiochirurgie Gammaknife (Pr J. Régis).Marseille, Hopital
de La Timone. 2. Service de neurologie,Unité des mouvements anormaux.Marseille, Hopital de La
Timone. 3. University College London, Queen’s square, Unit of functional neurosurgeryLondon,
United Kingdom. 4. Service de neurologie,Unité des mouvements anormaux.Centre Hospitalier
Universitaire de Grenoble, UJF.
Thalamotomie, Gammaknife, Tremblement, Lesion
La thalamotomie du Vim par radiochirurgie Gammaknife est une méthode alternative prometteuse
pour le traitement du tremblement essentiel ou Parkinsonien invalidant réfractaire aux
thérapeutiques médicales. L’objectif de ce travail est de présenter à la fois les résultats cliniques et
les caractéristiques de neuro-imagerie de la lésion à un an de suivi, analysés par deux observateurs
indépendants, en aveugle.
Entre 2004 et 2012, une thalamotomie Gammaknife du Vim a été réalisée chez 110 patients à
Marseille pour le traitement d’un tremblement essentiel ou Parkinsonien réfractaire au traitement
médical. Le suivi a consisté en la réalisation d’IRM de contrôles à 3, 6,12 et 24 mois et d’une
évaluation complète sur le plan clinique à 6 mois et un an (Whiget scale, score fonctionnel). Les
résultats cliniques ont été analysés à un an à l’aveugle par un neurologue indépendant expert pour
50 patients (Vidéo avant et après traitement). Pour 44 patients de ces 50 patients, les caractéristiques
de neuro-imagerie de la lésion étaient disponibles à un an et ont été analysées par deux
investigateurs indépendants. Le volume de la lésion définie comme l’ensemble de la zone de prise
de contraste a été mesuré à l’aide du logiciel Leksell GammaPlan 10.1.0. Les coordonnées x,y,z du
centre de la lésion par rapport à AC/PC ont été définies et comparées aux coordonnées de la cible
planifiée.
75% des patients ont été cliniquement répondeurs à la thalamotomie. L’amélioration moyenne du
score clinique était de 61,5% ± 27 (0-100). Le volume moyen de la lésion était de 100 ± 82 mm3 (3368). Un “outlier” présentait une énorme lésion et a été volontairement exclu des calculs de volume.
Les coordonnées stéréotaxiques ne montraient pas de différence significative entre la cible planifiée
et le centre de la lésion en imagerie. Les coordonnées stéréotaxiques du centre de la lésion étaient
x : 14.27mm ± 1.46 (10.3–17,5) par rapport à la ligne médiane du IIIeme ventricule, y : par rapport
au milieu de CA-CP : - 4.84 ±1.37 (-2–7,55), z : 2.76± 1.11 (0.3–4.6) au-dessus du plan
bicomissural. Le volume moyen de la lésion dans le groupe des non-répondeurs était de 37 mm3 .
La thalamotomie Gammaknife est une méthode efficace et sure pour le traitement du tremblement
réfractaire au traitement médical. Environ 25% des patients ne répondent pas à ce traitement avec
très fréquemment en termes d’imagerie une lésion à peine visible et d’un volume très limité. Les
facteurs à l’origine de ce profil de faible réponse doivent être identifiés et sont en cours
d’investigation.
11/62
12:21
Monitoring EEG et analyse comportementale chez des patients TOC traités par
DBS.
G. Gras-Combe (1,4) , M. Polosan (2,4), O. David (4), J. Bastin (4), B. Piallat (4), S. Chabardes
(3,4). 1 : Service de neurochirurgie, CHU Montpellier. 2 : Service de psychiatrie, CHU Grenoble.
3 : Service de neurochirurgie, unité de neurochirurgie fonctionnelle, CHU Grenoble. 4 : Grenoble
Institut des Neurosciences, Equipe 11 « fonctions cérébrales et neuromodulation »
Troubles obsessionnels compulsifs, stimulation cérébrale profonde, noyau subthalamique,
complexe N200/P300
La stimulation cérébrale profonde (DBS) permet de traiter les troubles obsessionnels compulsifs
(TOC) sévères. Le TOC peut être considéré comme une incapacité à inhiber une pensée intrusive
(obsession) et/ou un comportement compulsif. L’étude du comportement, et des potentiels évoqués
cognitifs impliquées lors d’une tâche d’inhibition motrice, chez les patients TOC traités par DBS,
permettraient de mettre en évidence des biomarqueurs comportementaux et bioélectriques prédictifs
d’une réponse au traitement.
Chez Huit patients TOC traités par DBS, un monitorage EEG a permis de mesurer les potentiels
évoqués cognitifs lors d’une tâche d’inhibition : Stop Signal Task. Nous avons suivi une procédure
en deux étapes pour l’analyse des données : en condition OFF, puis ON à 24h d’intervalle. Une
évaluation clinique a été réalisée en parallèle avec l’aide d’échelles psychiatriques (Y-BOCS) en
double aveugle. Les effets fonctionnels de la DBS ont été analysés à partir des réponses
comportementales (stop signal reaction time) et des potentiels évoqués (complexe N200/P300
associé au processus inhibiteur).
Nous avons mis en évidence une amélioration clinique aiguë (sur 24h) chez tous les patients sauf
un dont le score ne s’est pas modifié, ainsi qu’une amélioration du comportement inhibiteur se
manifestant par une diminution du Stop signal Reaction Time, en condition ON par rapport à la
condition OFF. Nous observons une tendance de corrélation entre l’amélioration clinique et le
comportement inhibiteur. Cette amélioration de l’inhibition était accompagnée d’une augmentation
de l’amplitude de la N200 au niveau frontal inférieur droit, décrit comme épicentre fonctionnel du
processus inhibiteur, et d’une augmentation de l’amplitude de la P300 dans les régions prémotrices.
Il existerait une corrélation entre le bénéfice clinique et l’efficacité du comportement inhibiteur
chez les patients TOC traités par DBS. Par ailleurs, la DBS induirait une modulation favorable du
réseau sous-tendant l’inhibition motrice.
12/62
14:10 - 16:00 Amphi Brisbane
Session plénière VASCULAIRE
Cerebral ischemia after aneurysmal subarachnoid haemorrhage
Modérateur/Chairman : J. Meixensberger, F Proust
15:30
Frequency of residual postoperative filling and risk of re-growth after subtotal
clipping of cerebral aneurysms
Maria Wostrack, Kathrin Harmening, Thomas Obermüller, Yu-Mi Ryang, Bernahrd Meyer, Florian
Ringel
Department of Neurosurgery, Klinikum rechts der Isar, Technical University of Munich, Germany
Background: Clear guidelines for angiographic controls after incomplete aneurysm clipping are
missing. The aim of the present study was to evaluate the frequency of residual postoperative filling
and the risk of re-growth of aneurysm remnants in a single center series.
Patients and methods : Between 03/2006 and 05/2006 292 patients underwent clipping of 384
ruptured or unruptured aneurysms. Control angiography (DSA) immediately after surgery was
performed for every patient. Postop DSA findings were stratified in 1) completely occluded, 2) dogear residua, 3) significant remnant neck. Patients with completely clipped aneurysms underwent no
further imaging controls. Patients with significant remnants were scheduled for DSA f/u. In cases
with residual dog-ear further follow up (f/u) proceeded depending on the size of the remnant,
history of previous SAH, and clinical performance of patients.
Results: The immediate postop DSA revealed residual filling in 38 patients (9.9%), 8 of them were
reoperated during the same hospital stay due to large residua. 33 (8.6%) patients were discharged
with subtotally occluded aneurysms: dog ear n=12 (3.1%), residual necks n=21 (5.5%). The
median remnant size in the non-dog ear group was 1.25 mm (range 0.5-4 mm). 16% (n=2) of
patients with dog ear residua underwent f/u DSA whereas no changes in size or shape were
observed (f/u: 6 and 16 months, respectively). In the group with significant residual necks f/u DSA
was performed in so far 62% (n=13) with a median f/u of 13 months (range 3-68). 3 patients (14%)
underwent re-treatment (re-clipping n=1, coiling of residual neck n=2): 2 patients (9.5%) due to regrowths (from initially 4mm to 11 mm after 3 months, and from 1mm to 4 mm after 12 months,
respectively), 1 patient due to the flow alterations by unchanged size 11.5 months after the initial
surgery. In 1 patient the initially 4 mm large remnant was thrombosed and no longer visible upon
the DSA 19 months after surgery. During the current f/u, no rupture of aneurysm residua was
observed.
Conclusion: Our study shows that the frequency of residual filling after clipping is relatively high
(9.9%), therefore immediate DSA should be performed after every surgery. Concerning the
observed risk of re-growth after incomplete clipping (9.5%) within the short period, f/u DSA should
proceed at least in patients with significant residua.
13/62
15:37
Influence de l’expérience chirurgicale sur le pronostic des patients atteints
d’hémorragie cérébro-méningée grave par rupture d’anévrisme / CHU Rennes
Pj Le Reste, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; Pl Henaux, Service de
Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; L Riffaud, Service de Neurochirurgie, CHU
Pontchaillou, Rennes ; C Haegelen, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; X
Morandi, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes
Introduction : Le traitement de référence des hémorragies cérébro-méningées graves est
l’évacuation chirurgicale de l’hématome associée à l’exclusion anévrismale. L’objectif de ce travail
a été d’évaluer l’influence de l’expérience chirurgicale sur le pronostic des patients atteints de cette
pathologie, dans une conjoncture générale de diminution d’activité en chirurgie anévrismale.
Matériel et méthode : Les dossiers des 69 patients opérés d’hémorragie cérébro-méningée Fisher 4,
WFNS IV/V entre 2005 et 2012 au CHU de Rennes ont été analysés sur leurs aspects cliniques,
radiologiques, chirurgicaux et pronostiques. Huit chirurgiens ont opéré, deux ont été exclus de
l’analyse compte-tenu du faible nombre de cas opérés (1 et 2). Les données des deux chirurgiens les
moins expérimentés ont été fusionnées afin d’augmenter le nombre de cas analysés. Les cinq
chirurgiens ainsi obtenus ont été classés par nombre total d’anévrysmes opérés. Le pronostic des
patients a été évalué sur le taux de rupture per-opératoire, la mortalité précoce, définie par un décès
dans le premier mois suivant la chirurgie, et le score de Rankin au dernier suivi, après vérification
de l’indépendance des trois variables. Les données de suivi inférieures à 1 an n’ont pas été prises en
compte afin de ne pas biaiser l’analyse du pronostic fonctionnel.
Résultats : L’analyse a montré une corrélation inverse entre l’expérience chirurgicale d’une part et
le taux de rupture per-opératoire et l’échelle de Rankin d’autre part. Il n’a pas été montré de
corrélation entre l’expérience chirurgicale et la mortalité précoce.
Conclusion : Cette étude souligne la nécessité de conserver une expertise forte dans la chirurgie des
anévrismes intracrâniens afin d’améliorer le pronostic des patients atteints d’hémorragie
cérébroméningée grave.
14/62
15:44
Hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la grossesse : à propos de
deux cas et revue de la littérature. Nantes, France.
A.Moles Neurotraumatologie, CHU de Nantes, Nantes, France ; O.Hamel Neurotraumatologie,
CHU de Nantes, Nantes, France ; C.Perret Radiologie, CHU de Nantes, Nantes, France ; E.Bord
Neurotraumatologie, CHU de Nantes, Nantes, France ; R.Robert Neurotraumatologie, CHU de
Nantes, Nantes, France ; K.Buffenoir Neurotraumatologie, CHU de Nantes, Nantes, France.
Les hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la grossesse sont un événement rare,
seulement 27 cas ont été décrits dans la littérature depuis 1948. Néanmoins, ils peuvent être
responsables de compression médullaire et constituer alors une urgence diagnostique et
thérapeutique, qui au cours de la grossesse, pose des difficultés de prise en charge. La grossesse est
un facteur d’aggravation reconnu de ces tumeurs vasculaires, bénignes, fréquentes, qui le plus
souvent sont asymptomatiques.
Nous rapportons ici, deux cas d’hémangiomes vertébraux symptomatiques au cours de la grossesse.
Un premier cas chez une femme de 28 ans, à 35 semaines d’aménorrhée, présentant une
paraparésie, chez qui l’IRM médullaire met en évidence un hémangiome vertébral, envahissant le
corps et l’arc postérieur de T3, avec une extension épidurale postérieure. Après césarienne, une
laminectomie et une vertébroplastie ont été réalisées permettant une récupération neurologique. Un
deuxième cas, non décrit dans la littérature, d’hémangiome vertébral, au cours de la grossesse,
responsable d’une fracture spontanée de T7, sans déficit neurologique, chez une femme de 35 ans, à
36 semaines d’aménorrhée, traitée en postpartum par une ostéosynthèse postérieure.
Après un an de suivi clinique et radiologique, nous ne rapportons aucune complication, ni
modification des hémangiomes. Une surveillance annuelle, clinique et radiologique, sera
poursuivie. Enfin nous présentons une revue de la littérature des 27 cas d’hémangiomes vertébraux
symptomatiques au cours de la grossesse.
D’après les données de la littérature, la prise en charge de ces cas rares reste non consensuelle.
C’est pourquoi le traitement doit être discuté de façon pluridisciplinaire en fonction du terme et de
l’évolution neurologique maternelle. La décompression chirurgicale associée ou non à des
traitements complémentaires permet d’obtenir une bonne récupération neurologique et en fait une
pathologie de bon pronostic.
15/62
15:51
Cerebral ischemia after aneurismal subarachnoid hemorrhage : classification,
risk factors and outcome.
S. Curey, Neurochirurgie, Rouen, S. Derrey, Neurochirurgie, Rouen, O. Langlois, Neurochirurgie,
Rouen, E. Tollard, Radiologie, Rouen, P.Fréger, Neurochirurgie, Rouen, F. Proust, Neurochirurgie,
Rouen
Cerebral ischemia (CI) represents the major cause of morbidity after aneurismal rupture. The aim is
to describe and classify the CI after aneurismal subarachnoid hemorrhage (aSAH) and to determine
predictive factors.
Between 2007 and 2012, 390 consecutive patients were treated for an aSAH in a single center.
Their initial clinical status and comorbidities were collected. CI, defined as a hypodensity on the
routine post operative CTscan, was classified into acute ischemia (ACI, CI within 3 days after
aSAH), procedural ischemia (PCI, CI consecutive to the exclusion procedure) and delayed ischemia
(DCI, CI within 10 days after aSAH). Any clinical impact of ischemia was notified. Functional
outcome at 6 months was evaluated by the modified Rankin Scale (mRS).
The initial clinical status was good (WFNS I-III) in 288 patients (74%) and poor (WFNS IV-V) in
102 (26%). The aneurysms were surgically treated in 242 patients (62 %), endovascularly in 148
(38 %). At 6 months the outcome was favorable (mRS 0-2) in 265 patients (68%), unfavorable in
125 (32%) (mRS 3-5 : 23%, mRS 6 : 9%.). ACI was present in 20 cases (5 %), PCI in 35 (9%) and
DCI in 94 (24%). Predicitive factors for IC were pre procedural rebleeding (p=0,016) and post
procedural neurological alteration (p=0,0005). Among patients with CI, 58% had unfavorable
outcome.
Preventing IC would improve the functional evolution of the patients with aSAH. Classifying the
physiopathology of the IC is one the key of the support of the improvement of the outcome of
aSAH in the coming years.
16/62
16:30 - 18:30 Salon Brasilia 3
ATELIER RACHIS ✰
"l’équilibre sagital"
18:00
A thoracoabdominal approach in the management of lower thoracolumbar
pathologies.
Ihab Zidan. Faculty of medicine,Alexandria university
Retroperitoneal extrapleural approach, twelfth rib approach, anterior approach, lumbar spine
The anterior approach to the thoracic and lumbar spine with corpectomy is a recognized treatment
option for various thoracolumbar pathologies. The aim of the study was to evaluate the usefulness
of retroperitoneal extrapleural approach (twelfth rib approach) in managing different lumbar and
thoracolumbar pathologies as well as its advantages and potential complications.
This prospective study was carried out on consecutive 14 patients who had been operated with
retroperitoneal extrapleural approach (twelfth rib approach) for different lumbar and thoracolumbar
pathologies. Fusion was assessed by plain X-ray films and CT scan, and the neurological outcome
by ASIA impairment scale.
Intraoperative complications had occurred in four cases ; peritoneal tear, pleural tear, dural tear and
excessive blood loss in one case each. Postoperative complications were reported in four patients.
One patient showed neurological deterioration, two cases had wound infection and one patient with
a painful scar. The mean operation time was 206 min (range 150–270 min) and the mean volume of
blood loss was 535 ml (range 200–1250 ml). Regarding the ASIA impairment scale, nine patients
had shown improvement, while five patients remained stationary at the same grade.
Retroperitoneal extrapleural approach (twelfth rib approach) is indicated in the surgery of L1, L2,
L3, L4 vertebrae, and for the D12-L1, L1-L2, L2-L3 and L3-L4 discs ; the lower half of T12
vertebra can also be reached by this approach and anterior screws can be placed without pleural
entry. This approach associated with reduced morbidity as chest cavity is not violated and
diaphragm is not cut.
17/62
18:07
Impact de l’Angio-scanner pré-opératoire des Vaisseaux pré-vertébraux
lombaires sur la chirurgie d’Arthrodèse lombaire par Voie Antérieure (ALIF)
(BREST)
P. Dam Hieu (Neurochirurgie, CHU BREST), T. Hebert (Radiologie, CHU BREST), A. Simon
(Neurochirurgie, CHU BREST), E. Magro (Neurochirurgie ,CHU BREST), R. Seizeur
(Neurochirurgie, CHU BREST)
Introduction : La voie d’abord antérieure du rachis lombaire comporte des risques vasculaires liés à
la situation pré-vertébrale de la veine cave, de l’aorte et de leurs branches. La détermination préopératoire par angio-scanner, de leur situation anatomique a donc une grande importance pour le
chirurgien. L’objectif de cette étude était de préciser l’impact de cet examen radiologique sur la
pratique de cette chirurgie (complications vasculaires per-opératoires, voie d’abord et finalement
indications).
Méthode et patients : Etude rétrospective (août 2007-août 2012) portant sur 225 patients (227
interventions). La première phase (pas d’angio-scanner) concerne 172 patients, la seconde (angioscanner avec reconstruction 3D systématique) 53 patients. Données recueillies : niveau opéré, côté
de l’abord, complications vasculaires peropératoires, résultats de l’angio-scanner, notamment
situation des bifurcations veineuse cave et aortique.
Résultats : •Première phase (août 2007-août 2010) : 172 patients, 178 niveaux opérés : L3-L4 (n=7,
4%), L4-L5 (n=80, 45%), L5-S1 (n=91, 51%). Tous les abords sont réalisés par la gauche ; 9
incidents vasculaires (5,2 %), tous survenus pour des ALIF L4-L5. •Deuxième phase (septembre
2010-août 2012) : 53 patients, 55 niveaux : L3-L4 (n=1, ,2%), L4-L5 (n=16, 29%), L5-S1 (n=38,
69%). Sept abords par le côté droit. Un incident vasculaire (1,9%).
Conclusion : L’étude anatomique pré-opératoire des vaisseaux pré vertébraux rachidiens lombaires
par angio-scanner avec reconstruction tridimensionnelle est indispensable car elle permet : 1.de
diminuer de manière significative le taux de complications vasculaires. 2.de choisir le côté de la
voie d’abord en fonction de la disposition anatomique des vaisseaux. 3.Un résultat corollaire a été
la modification du comportement de l’équipe chirurgicale avec moins d’indications d’ALIF sur le
niveau L4-L5 où se projette majoritairement la division de la veine cave. D’autres techniques
d’arthrodèse intersomatique (TLIF notamment) constituent une alternative intéressante pour ce
niveau.
18/62
18:14
Prothèse de disque lombaire et reprise professionnelle - résultats d’une serie de
100 patients. (Nice, france)
F Pennes, Service de Neurochirurgie – CHU de Nice, hôpital Pasteur. S Litrico, Service de
Neurochirurgie – CHU de Nice, hôpital Pasteur. S Declemy, Service de Chirurgie Vasculaire –
CHU de Nice, hôpital St Roch. Ph Paquis, Service de Neurochirurgie – CHU de Nice, hôpital
Pasteur
Introduction : L’arthroplastie lombaire est destinée aux lombalgiques chroniques. Il s’agit de
patients jeunes, souvent en activité professionnelle. La reprise du travail fait donc partie intégrante
du résultat. Cet aspect est rarement étudié en France et les résultats internationaux sont limités
compte tenu de la diversité des systèmes de compensation sociale. Nous étudions le profil
professionnel pré et postopératoire de nos patients opérés pour arthroplastie lombaire.
Matériels et méthodes : 100 patients ont été opérés entre 2005 et 2012.L’âge moyen était 38.9 ans.
65 ont été opérés en L5S1, 21 en L4L5, 1 en L3L4 et 13 aux deux niveaux. 88 patients étaient en
activité professionnelle avant leur intervention, 3 au chômage. Sur 88 patients actifs, 27 travaillaient
au moment de leur hospitalisation, 17 étaient en arrêt de travail depuis moins de 3 mois et 44 de
plus de 3 mois. Les types d’emploi et d’activité professionnelle sont détaillés dans l’étude. Les
patients sont suivis jusqu’à 2 ans en postopératoire et ont été recontactés téléphoniquement pour
l’étude.
Résultats : 61 patients ont repris une activité, 11 sont passés en invalidité, 14 en longue maladie, 3
sont au chômage. Le délai moyen de reprise a été de 7.14 mois. Ces données sont analysées en
fonction du type d’emploi et d’activité professionnelle ainsi que de la durée de l’arrêt de travail
avant la chirurgie. Les résultats sont comparés aux données de la littérature concernant les prothèses
discales mais aussi aux arthrodèses et aux prises en charges conservatrices.
Conclusion : L’arthroplastie lombaire permet une reprise d’activité professionnelle dans un
pourcentage important de cas et avec des délais plus courts que les autres techniques. Les facteurs
classiques de mauvais résultats (accident de travail, arrêt de travail prolongé) sont retrouvés. Ils ne
mènent cependant pas toujours à une situation d’échec et ne doivent pas être des facteurs
systématiques de contre-indication à la chirurgie.
19/62
18:21
La chirurgie de la hernie discale lombaire au cours de la grossesse (BREST)
J. Calves, E. Magro, A. Simon, R. Seizeur, P. Dam Hieu (Neurochirurgie CHU BREST)
Problématique : Au cours de la grossesse, les hernies discales lombaires (HDL) responsables de
lombosciatiques déficitaires ou de syndromes de la queue de cheval (SDQC) posent un problème de
prise en charge (PEC) médico-chirurgicale. L’objectif de cette étude était de préciser la conduite à
tenir dans cette pathologie pour un rapport bénéfice-risque acceptable pour la mère et l’enfant. La
littérature correspondante est peu étoffée.
Méthode et patientes : Etude rétrospective portant sur 7 patientes (32 ±6 ans) prises en charge en
cours de grossesse entre juillet 2005 et juillet 2012 pour une lombosciatique hyperalgique, un
déficit moteur ou un SDQC. Dans tous les cas, l’IRM montrait une volumineuse HDL et le
traitement chirurgical était indiqué. Données recueillies : épidémiologie descriptive, terme de la
grossesse, détails de la PEC médico-chirurgicale et suivi des nouveau-nés.
Résultats : Le terme moyen à la PEC initiale était de 21 SA. Déficit moteur chez quatre patientes,
SDQC chez deux et sciatique hyperalgique chez une. Toutes ont été opérées, quatre en cours de
grossesse (terme moyen 19 SA), et trois en post-partum immédiat. Chez une patiente ayant un
SDQC complet, l’accouchement a été déclenché à la 32e SA, avant le geste neurochirurgical. La
chirurgie a été efficace sur la douleur dans tous les cas. Une patiente a conservé des troubles
sphinctériens. Quatre nouveau-nés avaient un Apgar > 8 (poids moyen 2.1kg), deux sont encore en
gestation, et le dernier n’a pas été revu.
Conclusion : Si le terme de la grossesse ne peut pas être attendu, l’intervention chirurgicale peut
être réalisée à tous les stades de la grossesse, les problèmes spécifiques posés étant différents selon
le terme. La nécessaire étroite collaboration obstétrico-neurochirurgicale permet d’obtenir un
résultat satisfaisant, tant pour la mère que pour l’enfant
20/62
Jeudi 21 mars
Communications Libres
18:00- 18:30 Amphi Brisbane
Session plénière TRAUMATOLOGIE Physiopathologie des conséquences
des commotions cérébrales répétées - Communications Libres
Modérateur/Chairman : Ph Decq
18:00
Particularité et prise en charge des fractures du rachis sur spondylarthrite
ankylosante
O. LUCAS Département de Neurochirurgie CHU d’Angers ; K.BUFFENOIR-BILLET Service de
Neurotraumatologie CHU de Nantes ; L.LE FOURNIER Département de Neurochirurgie CHU
d’Angers ; Joseph CRISTINI Service de Neurotraumatologie CHU de Nantes ; P.MENEI
Département de Neurochirurgie CHU d’Angers ; O.HAMEL Service de Neurotraumatologie CHU
de Nantes
Recueil de données prospectif. Caractériser les lésions traumatiques du rachis chez les patients
atteints d’une spondylarthrite ankylosante (SPA) et évaluer à long terme leur prise en charge.
Définir les facteurs liés à une évolution péjorative. Proposer un organigame de prise en charge de
ces patients.
Etude de cas consécutifs de fracture sur SPA pris en charge au CHU de Nantes sur une période de
10 ans. Les caractéristiques cliniques et radiologiques des lésions retrouvées, leur prise en charge,
les complications et l’évolution neurolgique ont été évalués. La mortalité et l’évolution
neurologique ont été analysé.
35 patients ont été inclus pour 39 lésions osseuses. Durée moyenne de suivi : 54 mois (extrêmes :
12-132 mois). Les fractures prédominaient au niveau cervical bas (61%), C6C7 est le niveau
lésionnel le plus représenté (46% des fractures cervicales). Leur caractère hautement instable,
explique un taux de 50% de blessés médullaires. Une prise en charge chirurgical a été nécessaire
dans 92% des cas (fixation postérieure : 42% ; circonférentielle 24%). Le traitement orthopédique
représente 7,7% des fractures traitées. Une récupération de plus d’un point sur l’échelle des
déficiences ASIA a été observée chez 69% des patients blessés médullaires. Une mortalité de 22% a
été observée dans les 3 premiers mois. Deux facteur lié à une mortalité augmentée ont été mis en
évidence : l’âge > 70 ans et les lésions médullaires sévères AIS A ou B (p 0,05).
Une explorations tomodensitométrique rachidienne complète est justifiée systématiquement devant
tout traumatisme rachidien dans un contexte de SPA. Le traitement orthopédique doit être réservé
aux lésions engrenées peu déplacées sans signe d’atteinte médullaire. En cas de lésion médullaire, la
prise en charge chirurgicale démontre sa supériorité en terme de récupération fonctionnelle (p 0,05).
Un arbre décisionnel de prise en charge est proposé.
21/62
18:07
Existe-t-il un bénéfice à une prophylaxie antiépileptique périopératoire pour la
chirurgie des hématomes sous duraux chroniques ?
B.Plas (CHU Toulouse), V.Lubrano (CHU Toulouse), A.Melot (CHU Marseille), F.Battaglia (CHU
marseille), JC Sol (CHU Toulouse), PH Roche (CHU Toulouse)
L’hématome sous dural chronique (HSDc) est une pathologie fréquente. Les crises d’épilepsie en
sont une complication classique, mais leur incidence et leur impact sur le pronostic sont mal
connus. L’emploi d’une prophylaxie antiépileptique périopératoire (PAEP) pour la chirurgie des
HSDc est donc une pratique controversée. Nous avons mené une étude rétrospective contrôlée pour
évaluer son effet sur la survenue et le retentissement des crises post-opératoires.
Les dossiers de 99 patients, opérés en 2011 d’un HSDc dans deux hôpitaux universitaires
(Marseille Nord et Toulouse) ont été analysés. Un groupe de 48 patients qui avaient
systématiquement reçu une PAEP par Levetiracetam (Marseille Nord) a été comparé à un groupe
apparié de 51 patients qui n’ avaient pas reçu de PAEP (Toulouse)
L’incidence des crises post-opératoires a été de 5,1% pour l’ensemble de la population. Aucune
différence significative n’a été observée quant à la survenue des crises entre les deux groupes (4,2%
dans le groupe avec PAEP vs 5,9% dans le groupe sans PAEP, p=0,697). La survenue de crises
n’était pas associée à une augmentation de la mortalité. Aucun facteur de risque de crise n’a été
identifié.
Notre étude ne montre qu’une tendance non significative à la réduction des crises péri-opératoires
chez les patients qui avaient reçu une prophylaxie antiépileptique périopératoire. Son bénéfice nous
semble donc incertain, mais la littérature n’est pas univoque sur la question. et une étude
prospective randomisée nous paraît indiquée.
22/62
Vendredi 22 mars
Communications Libres
10:00 – 10:30 Amphi Brisbane
Session plénière PEDIATRIE
Les épendymomes intracraniens
Modérateur/Chairman : D Scavarda
10:00
Traitement endoscopique des kystes arachnoïdiens de la vallée sylvienne chez
l’enfant. Résultats sur une série de 31 patients. Paris.-Necker
Marina Brigui, Federico Di Rocco, Thomas Blauwblomme, Stephanie Puget, Christian SainteRose, Michel Zerah Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Necker, Paris
Le traitement des kystes arachnoïdiens sylviens dans la population pédiatrique est débattu. De plus
en plus, l’approche endoscopique supplante le traitement microchirurgical. L’objectif de notre étude
est d’évaluer l’efficacité du traitement par endoscopie et les risques qui y sont associés, en
particulier la fréquence des collections sous-durales.
Nous avons revu de manière rétrospective les dossiers de 31 enfants, opérés dans notre service par
voie endoscopique pour des kystes arachnoïdiens sylviens, entre 2005 et 2012.
31 enfants âgés entre 4 mois et 18 ans (âge moyen de 4,67 ans) ont été opérés. Pour 27 patients,
l’évolution a été favorable avec résolution complète ou partielle des symptômes. Trois patients
n’ont pas été améliorés. Deux enfants ont nécessité une réintervention, un par endoscopie et l’autre
par pose de dérivation kysto-péritonéale. Ce dernier patient a présenté une aggravation secondaire
avec hypertension intra-crânienne conduisant à une cécité. Six patients ont présenté des collections
sous-durales post-opératoires, dont quatre furent dérivés de façon temporaire. La durée moyenne de
suivi est de 4,4 ans.
Le traitement endoscopique des kystes arachnoïdiens est une méthode efficace et sûre lorsqu’il est
bien indiqué. Les fermetures de stomies sont rares et ne semblent pas plus fréquentes que par le
voie d’abord microchirurgicale, avec le bénéfice d’une chirurgie moins invasive. Le risque principal
est l’apparition d’une collection sous-durale. Celui-ci est à mettre en balance avec le risque
spontané de saignement, ainsi qu’avec les autres conséquences inhérentes à cette localisation.
23/62
10:07
Corrélations entre évolution clinique et type histologique de médulloblastomes :
à propos d’une série pédiatrique opérée entre 2000 et 2013.
B Grassiot, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON PA Beuriat,
Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON A Szathmari, Service de
neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON D Frappaz, Institut d’hématologie et
d’oncologie pédiatrique, Centre Léon Bérard, BRON A Jouvet, Servie d’anatomo-pathologie,
Hôpital neurologique, BRON C Mottolese, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital
neurologique, BRON
Le médulloblastome est une tumeur neuro-ectodermique maligne de l’enfant. Sa prise en charge est
multidisciplinaire et son pronostic a été sensiblement amélioré ces dernières années. Il est aussi lié
au type histologique mais le rôle des facteurs histopronostiques est toujours en cours de validation
(Taillandier et al. 2011). Nous avons étudié le lien entre critères histologiques du médulloblastome
et évolution clinique.
De 2000 à 2012, 42 cas de médulloblastomes, avec un âge moyen de 7,9 ans, ont été suivis dans
notre service. Tous ont été traités par chirurgie (34/42 exérèses complètes) puis radiothérapie et/ou
chimiothérapie selon l’extension de la maladie (classification de Chang). Selon la classification de
l’OMS (2007), nous avons individualisé trois types histologiques : classique, desmoplasique et
anaplasique. Chaque type a été corrélé à une évolution favorable ou défavorable (récidive, décès).
Parmi les 42 cas de médulloblastomes, 32 étaient classiques (10 métastatiques au diagnostic), 7
étaient desmoplasiques (2 métastatiques) et 3 anaplasiques (3 métastatiques). La survie sans
progression a été respectivement pour chaque type de 78 %, 57 % et de 60 % avec un traitement
équivalent pour les trois groupes.
Notre étude montre que les médulloblastomes classiques ont une survie sans progression meilleure,
ce qui confirme que le pronostic varie en fonction du type histologique (Smee et al. 2012). Il est
nécessaire de poursuivre les recherches afin de déterminer des facteurs pronostiques histopathologiques qui permettraient d’améliorer le pronostic, de moduler le traitement complémentaire
et ainsi d’en limiter les séquelles. Les critères immunohistochimiques ou de biologie moléculaire
comme la beta-caténine ou la p53 sont des marqueurs respectivement de bon et de mauvais
pronostic et sont de grand intérêt, comme le montre la littérature (Fattet et al., 2009 ; von Hoff et
al., 2010).
24/62
10:14
Expansion cranienne par ressorts sans osteotomies : resultats et facteurs
predictifs de succes
Federico Di Rocco, Carlos Bennett, Yassine Jeblaoui, Dominique Renier, Eric Arnaud Unité de
Chirurgie Craniofaciale, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Necker-Enfants Malades,
APHP, Paris, France
Objet : Les enfants porteurs de brachycéphalie et de syndrome d’Apert présentent souvent un
aplatissement postérieur du crâne avec des sutures lambdoides ouvertes. Cette déformation
postérieure favorise le développement d’une turricephalie qui est difficile à corriger ultérieurement.
Un remodelage précoce du pole postérieur a été proposé pour réduire ce risque. A cet effet, des
ressorts translambdoides peuvent être utilisés à travers des sutures lambdoides ouvertes pour
permettre une augmentation progressive du volume du crâne.
Nous avons analysé les scanners crâniens pré- et post opératoires des enfants opérés par ressorts
translambdoides pour évaluer son efficacité en terme de i. Réduction de la turricéphalie (en
mesurant le rapport hd : hauteur du crâne (basion au vertex) et diamètre antero-posterieur (nasion à
inion) sur les reconstructions sagittales ; ii. Expansion crânienne par analyse volumétrique des
scanners 3D. Ces analyses ont été effctuées avec le logiciel Osirix®.
Nous avons pu effectuer cette analyse morphométrique chez 11 enfants opérés entre 2006 et 2010.
Le rapport hd était diminué de 1,05 à 0,97 au contrôle à 3 mois (Moyenne : 111 jours post
opératoires). A 30 jours après la pose des ressorts le gain volumétrique moyen était de 7,48% ; et à
70 jours après la pose des ressorts le gain volumétrique moyen était de 14,72% (6%-23%). Nous
avons séparé les résultats en 3 groupes : bon (>15%), correct (10-15%), non satisfaisant ( 10%). Les
enfants avec une expansion crânienne de moins de 10% étaient statistiquement plus âgés que ceux
des autres groupes (313 jours, versus 199 et 176, p=0,033).
L’insertion des ressorts translamboides permet d’obtenir une distraction efficace avec une réduction
de la turricéphalie et une augmentation volumétrique qui est fonction de l’âge du patient.
25/62
10:21
Scaphocéphalies atypiques : un train peut en cacher un autre
M Vinchon, P Pellerin, P Guerreschi, A Wolber, M Baroncini, P Dhellemmes, Centre de référence
des malformations craniomaxillofaciales rares, Lille France
La scaphocéphalie est fréquente, facilement reconnaissable et son traitement chirurgical est simple.
De rares cas cependant sont plus complexes, associant une fermeture précoce de la suture
métopique ou une fermeture secondaire de la suture coronale, de façon uni- ou bilatérale.
Nous avons revu de manière rétrospective notre série de patients opérés pour scaphocéphalie
depuis 1980, et sélectionné les cas présentant une fermeture simultanée de la suture métopique
(leptocéphalie) ou une fermeture retardée d’autres sutures.
Parmi 447 cas de scaphocéphalie, suivis en moyenne 63.7 mois, nous avons identifié 22 cas
atypiques : 6 cas de leptocéphalie, 9 d’oxy-brachycéphalie non syndromique, 4 de maladie de
Crouzon, et 3 de plagiocéphalie. Quatorze patients on nécessité une seconde opération, programmée
d’emblée (leptocéphalie sévère), ou en raison de la compression cérébrale. L’incidence actuarielle
des scaphocéphalies atypiques nécessitant une réopération était de 5.3% à 10 ans. Après un suivi
moyen de 113 mois, les résultats morphologiques étaient grade 1 (parfait) chez 5/22, grade 2 (défaut
minime) chez 2/22, grade 3 (réintervention mineure) chez 3, et grade 4 (réintervention majeure)
chez 12/22 ; un patient avait une baisse de vision, et 2 avaient des difficultés d’apprentissage.
Le caractère atypique de la scaphocéphalie atypique peut apparaître d’emblée, ou survenir de façon
retardée. La leptocéphalie est une entité spécifique. Du fait des implications sur le devenir du
patient et la prise en charge chirurgicale, nous estimons que le scanner est indispensable pour
l’évaluation préopératoire et qu’un suivi clinique prolongé est nécessaire.
26/62
12:00 – 13:00 Amphi Brisbane
Session plénière BASE DU CRANE
Les paragangliomes
Modérateur/Chairman : E. Jouanneau
12:00
Meningiomes de l’angle ponto-cerebelleux – a t’on besoin des voies
transpetreuses ?, Marseille
PH Roche (AP-HM), L Troude (AP-HM), R Noudel (AP-HM), JM Thomassin (AP-HM), J Régis
(AP-HM), & W Pellet (AP-HM).
Le choix de l’approche des méningiomes de l’angle pontocérébelleux (MAPC) reste controversé.
Nous évaluons leur intérêt respectif à la lueur de notre expérience récente.
Entre 2002 et 2012, sur 90 patients opérés d’un méningiome de la face postérieure du rocher, 29 (1
homme, 28 femmes âgés de 26 à 85 ans) étaient porteurs de 30 méningiomes insérés au pourtour du
conduit auditif interne. Le choix de l’approche (10 pétrectomies et 20 rétrosigmoidiennes (RS))
dépendait de l’insertion et de l’extension tumorale ainsi que de l’audition.
L’exérèse tumorale était complète dans 20 cas, (3 Simpson 1 & 17 S2), et incomplète dans 10 (7
S3, 3 S4). La voie RS a permis une exérèse complète dans 70% de ses indications, les pétrectomies
dans 60% (p>0.05). Deux patients sont décédés, l’un à J6 d’une ischémie du tronc, l’autre de
complications générales à J45, alors que 26 patients ont repris l’ensemble de leurs activités. La
morbidité chirurgicale consistait en 2 fuites de LCR, 2 déficits transitoires du nerf trochléaire, 2
déficits permanents du nerf facial. Une radiochirurgie a été pratiquée pour 8 des 10 résidus. Au
cours du suivi postopératoire (12 à 82 mois (médiane 35 mois)), aucun patient n’a présenté de
récidive ou de réévolution.
Nos résultats suggèrent qu’en majorité, les MAPC peuvent être réséqués par une approche
rétrosigmoidienne avec une morbi-mortalité acceptable. Aujourd’hui nous réservons les voies
transpétreuses aux tumeurs étendues à la région pétroclivale et la fosse cérébrale moyenne.
27/62
12:07
Hémangiomes caverneux de l’orbite (14 cas)CHU IBNROCHD CASABLANCA
MAROC
A. LAKHDAR, S. HILMANI, A. BERTAL, K. IBAHIOIN, A. EL AZHARI
L’hémangiome caverneux de l’orbite est une tumeur vasculaire primitive, bénigne, d’évolution
lente et assez fréquente chez l’adulte.
Notre travail est une étude rétrospective concernant 14 cas d’hémangiomes caverneux pris en
charge au sein de notre service entre 1991 et 2011. 12 patients ont bénéficié du scanner et 6 cas
d’une IRM. 3 voies d’abord ont été utilisées : latérale, fronto-orbitaire et transpalpébrale.
L’hémangiome caverneux représente 9.15% des lésions orbitaires. La moyenne d’âge de nos
patients a été de 34,2 ans avec une répartition égale entre les 2 sexes. Les signes d’appels ont été
dominés par la protrusion oculaire progressive chez tous nos patients, suivie par la baisse de l’acuité
visuelle chez 7 malades (50%). La TDM crânio-orbitaire réalisée chez 12 malades a objectivé un
processus spontanément hyperdense dans 9 cas et isodense dans 3 cas. Seuls 6 patients ont bénéficié
d’une IRM crânio-orbitaire. Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical. La voie
d’abord a été fronto-orbitaire dans 12 cas (85,7%), latérale dans 1 cas et antérieure transpalpébrale
dans 1 cas. L’exérèse a été totale dans 10 cas (71,4%), sub-totale dans 2 cas et partielle dans 2 cas.
En post-opératoire, l’exophtalmie a régressé chez tous les malades. Une récidive après exérèse
partielle a été notée chez un malade 11ans après la première intervention et il a été réopéré.
L’hémangiome caverneux de l’orbite est la plus fréquente des tumeurs vasculaires primitives de
l’orbite chez l’adulte (7 à 15%). Ilse manifeste dans la majorité des cas, par une exophtalmie
progressive, unilatérale, non pulsatile et non inflammatoire. La TDM et l’IRM constituent les
explorations paracliniques de choix. La voie d’abord est choisie en fonction du volume et du siège
de la lésion. La guérison totale est le résultat d’une exérèse complète. La récidive est exceptionnelle
et le risque de transformation maligne est nul.
28/62
12:14
Incidence and management of postoperative epistaxis after endoscopic
endonasal skull base surgery
M. Berhouma1, E. Bogdan1, T. Jacquesson1, F. Turjman2, JC Pignat3, E. Jouanneau1 1 –
Department of neurosurgery A – Pierre Wertheimer Hospital – Lyon – France 2 – Department of
Interventional Neuroimaging – Pierre Wertheimer Hospital – Lyon – France 3 – Department of
ENT – Pierre Wertheimer Hospital – Lyon – France
Endoscopic endonasal skull base surgery has gained a large place among the armamentarium of
skull base surgeons. Among its complications, postoperative epistaxis is a potentially lifethreatening condition that ranges from slight haemorrhage due to scar fall to fatal arterial
haemorrhage requiring urgent re-intervention either surgical or endovascular. The objective of our
study is to assess the incidence of epistaxis following endoscopic endonasal skull base surgical
procedures in our department and try to identify potential risk factors to establish a management
chart.
The authors reviewed their series of endoscopic endonasal skull base surgeries from 2006 to 2012
with 800 cases including either pituitary approaches or extended surgeries. The medical records
were studied focusing on the type of approach to the skull base (unilateral VS bilateral, simple or
extended surgery), the context (arterial hypertension, anticoagulation therapies…), and the
technique used (turbinectomy, nasoseptal flap, redo surgery…).
Post-operative epistaxis occurred in 12 cases (1.5 %), during the first 21 postoperative days.
Pituitary approaches were concerned in 5 cases while extended approaches to the skull base were
concerned in 7 cases including 3 nasoseptal flaps and 4 turbinectomies. Among the 12 epistaxis
cases, 7 were totally controlled by transient nasal packing while 5 patients required urgent
endovascular embolization of the sphenopalatine artery as haemorrhage continues despite packing.
No internal carotid damage was noted in this series. Epistaxis-related mortality was nil.
Our study showed a low incidence of postoperative epistaxis after endoscopic endonasal skull base
surgery, particularly for pituitary approaches with rates comparable to that observed after sinonasal
surgery. There is no significant and clear risk factor that can be identified. We emphasize that this
type of surgery requires multidisciplinary technical platform involving ENT surgeons and
endovascular radiologist immediately available.
29/62
12:21
Biopsie des lésions du sinus caverneux : série rétrospective de 12 cas par abord
du foramen ovale, avec et sans neuronavigation.BORDEAUX
T.Wavasseur (interne), H.Loiseau (PUPH), G.Penchet (PH), P.Monteil (PH), E.Cuny (PUPH)
Introduction : Environ 1% des lésions intracrânienne concernent le sinus caverneux. L’abord
endocrânien de cette région n’est pas sans risque et dans ces conditions la grande majorité des
patients est traitée sans diagnostique histologique or l’examen anatomopathologique demeure
essentiel avant traitement spécifique. Nous rapportons une série de 12 cas de biopsie du sinus
caverneux par voie de Härtel.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective s’étendant du 01/01/2008 au 01/01/13 au
CHU de Bordeaux. Les dossiers de 12 patients opérés ont été analysés. Six patients ont eu une
biopsie sans neuronavigation et six avec le systèmeVEXIM-MEDTRONIC®. Les caractéristiques
de la population opérée (âge, sexe, symptômes), le taux de positivité et de complication en fonction
de la technique utilisée ont été étudiés.
Résultat : Toutes les lésions débordaient latéralement du sinus caverneux et du bord postérieur du
clivus correspondant au cavum de Meckel. L’âge moyen était de 56,2 ans, le ratio homme/femme de
0,25, 11 patients étaient symptomatiques avec 75% d’atteinte des paires crâniennes et 16% de
céphalées. Une complication post opératoire (hématome de la face) dans le groupe sans
neuronavigation et aucune sous neuronavigation ont été observées. Sans neuronavigation 25% des
biopsies étaient positives (1méningiome méningothélial et 1 lésion inflammatoire), avec
neuronavigation 100% étaient positives (1 lymphome, 5 méningiomes méningothéliaux). La
différence de nombre de biopsies positives est statistiquement (χ²c=6.375, p=0.012)
Conclusion : L’obtention d’un diagnostic histologique pour une lésion du sinus caverneux est
possible significative. La voie de Härtel apparaît donc plus simple et moins risquée qu’un abord
direct. Le caractère hétérogène des diagnostics obtenus, dans cette série, nous conforte dans la
nécessité d’un geste chirurgical à visée diagnostique dans de telles situations, préalable à la mise en
route d’un traitement spécifique. L’apport de la neuronavigation semble améliorer la sensibilité dans
cette série.
30/62
12:28
Valeur pronostique d’une nouvelle classification clinico-pathologique des
adénomes hypophysaires
J. Trouillas, Laboratoire d’histologie et d’embryologie moléculaire, Hospices Civils de Lyon,
Université Lyon 1, INSERM, UMR-S1028, équipe Neuro-oncologie et neuro-Inflammation, Lyon, F69372, France ; E. Jouanneau, Service de Neurochirurgie A, Hôpital Neurologique, Groupement
Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Université Lyon 1, INSERM, UMR-S1028, équipe Neurooncologie et neuro-Inflammation, Lyon, F-69372, France ; G. Raverot, Département
d’Endocrinologie, Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, Université Lyon 1,
INSERM, UMR-S1028, équipe Neuro-oncologie et neuro-Inflammation, Lyon, F-69372, France
La classification des adénomes hypophysaires est actuellement basée sur l’histologie,
l’immunocytochimie et les caractéristiques ultra-structurales mais sans corrélation clinique
pronostique. La valeur pronostique d’une nouvelle classification clinico-pathologique avec un «
grading » basé sur l’invasion et la prolifération tumorale a été évaluée dans ce travail collaboratif et
multicentrique (PHRC national HYPOPRONOS n°27-43).
Quatre cent dix patients opérés d’un adénomes hypophysaires entre 1987 et 2004 ont été enrôlés
dans cette étude multicentrique rétrospective cas contrôles. Utilisant l’IRM et les constatations
opératoires ou histologiques pour évaluer l’invasion (sinus caverneux ou sphénoïdal),
l’immunocytochimie, les marqueurs de prolifération (KI-67, mitoses, P53), les adénomes ont été
classés selon la taille (micro, macro, géant > 4cm), leur type (PRL, GH, FSH, LH, ACTH, TSH) et
selon la nouvelle classification (grade1a : non invasif ; 1b : non invasif et prolifératif ; 2a : invasif ;
2b : invasif et prolifératif ; et 3 : métastatique). Le suivi a été annuel avec bilan endocrinien et IRM.
Le devenir (guérison, progression-récidive) à 8 ans a été étudié fonction de l’âge, du sexe, de la
taille tumorale, du type tumoral et de la classification par 2 analyses multi variées.
A 8 ans post-chirurgie, 195 patients ont été considérés comme guéri (contrôles) et 215 avaient une
maladie évolutive (cas). Les analyses multi variées ont montré la valeur pronostique du jeune âge à
la prise en charge chirurgicale, du type tumoral et de la classification pour chaque type tumoral. Les
tumeurs grade 2b, invasives et prolifératives, ont un mauvais pronostic avec une probabilité de
récidive ou de progression multiplié par 25 et 12 respectivement comparés aux tumeurs grade 1a.
Cette nouvelle classification clinico-pathologique facile d’utilisation a démontré sa valeur
pronostique pour prédire en post-opératoire la guérison ou la progression et peut aider les cliniciens
pour décider de la meilleure conduite à tenir thérapeutique.
31/62
12:35
Les lipomes du méat auditif interne et de l’angle ponto-cérébelleux. Analyse des
données cliniques et paracliniques et histoire naturelle au travers d’une série de
7 cas.
Vincent Darrouzet, Konstantinos Markou, John K.Goudakos, Dominique Liguoro
OBJECTIFS : Déterminer le profil clinique et paraclinique et l’évolution des lipochoristomes
(lipomes) situés sur le nerf cochléo-vestibulaire dans l’angle ponto-cérébelleux (APC) ou le méat
auditif interne (MAI) au travers de la série la plus importante de la littérature.
MATERIEL et METHODE : Analyse rétrospective d’une série de sept patients (âge moyen 50,8
ans (37-65) ; sexe ratio 5F/2H). Analyse de ce groupe en fonction des signes cliniques ayant conduit
au diagnostic, du résultat des explorations fonctionnelles cochléo-vestibulaires (audiogramme,
potentiels évoqués otolithiques (PEO), potentiels évoqués auditifs (PEA), vidéonystagmographie
(VNG) si disponible, des données d’imagerie IRM concernant la taille et la localisation (méat
auditif interne (MAI) ou angle ponto-cérébelleux (APC)), du mode de prise en charge et de
l’évolution observée.
RESULTATS : Sept dossiers ont été analysés. Les données d’imagerie de diagnostic et de
surveillance ont permis d’avoir un recul moyen de 45,5 mois. Les signes révélateurs étaient : des
crises vertigineuses d’allure pressionnelle (3 cas), des vertiges et/ou instabilité sans signes
cochléaires (2 cas), une surdité profonde avec (1 cas) ou sans signe vestibulaire (1 cas). Dans un cas
s’associait un spasme de l’hémiface. L’audition était normale dans 3 cas. Aucun profil
rétrocochléaire n’a été mis en évidence. Dans les 3 cas ou des PEA étaient disponibles, il n’y avait
pas de retard de latence. Dans les 2 cas où les PEO étaient disponibles, il n’y avait pas d’anomalie
des réponses. L’IRM avec séquences de suppression de graisse a permis d’affirmer le diagnostic.
Dans deux cas la lésion était située dans l’APC, plaquée contre le tronc cérébral et le pédoncule
cérébelleux moyen. Dans les cinq autres cas la lésion était plus petite, confinée au MAI. La taille
moyenne de la tumeur était 8,3 mm (extrêmes 4-18 mm) Les patients ont tous été surveillés. Les
données de l’imagerie de surveillance ne montrent aucune évolution des tumeurs avec recul moyen
de 45,5 mois.
DISCUSSION et CONCLUSION : On ne retrouve pas la prédominance masculine classique. La
prévalence des signes vestibulaires ici observée est signalée dans la littérature. On s’accorde à ne
pas traiter ces lésions déroutantes car cliniquement bruyantes mais non ou peu évolutives. Elles sont
en effet très difficiles à réséquer intégralement sans séquelles nerveuses lourdes
32/62
12:42
Fibrous dysplasia of the skull base : case report and review of the literature
M. Berhouma1, JT Bachelet1, E. Bogdan1, T. Jacquesson1, D. Gensburger2, E. Jouanneau1 1 –
Department of neurosurgery A – Pierre Wertheimer Hospital – Lyon – France 2 – Department of
Rheumatology – Reference centre on fibrous dysplasia – Edouard Herriot Hospital – Lyon – France
Fibrous dysplasia (FD) is a non-malignant localized disorder of bone, characterized by the
abnormal proliferation of fibrous tissue replacing normal bone and marrow. FD may involve either
one bone (monostotic FD), multiple bones (polyostotic FD) or may be part of the McCune-Albright
syndrome (Polyostotic FD, café-au-lait skin macules and endocrinopathies). Through a case
illustration, we provide a review of the pertinent literature to shed the light on the natural history,
pathogenesis and the management of these complex skull base lesions.
The authors present the case of a skull base fibrous dysplasia involving the sphenopetrous angle
revealed by an atypical trigeminal neuropathy. The diagnosis was possible through an endoscopic
endonasal trans-sphenoidal biopsy. An exhaustive review of the pertinent literature is presented
through dedicated biomedical databases (Pubmed, Scopus, Sciencedirect) with the keywords
“Fibrous dysplasia” and “Skull base”.
A case of a 32 year-old young man presenting with a unilateral atypical trigeminal neuralgia
involving the right ophthalmic territory is reported. CT and MRI revealed atypical asymmetric
sphenopetrous heterogeneous bone lesion. An endonasal endoscopic trans-sphenoidal large biopsy
of the lesion confirmed the diagnosis of fibrous dysplasia. The patient is asymptomatic at 2 years
follow-up and the remaining dysplasia of the skull base is radiologically stable. Monostotic FD is
the most common phenotype of the disease, involving most commonly the craniofacial bones
particularly the zygomatic-maxillary complex. The polyostotic form of the disease implies the
anterior skull base in more than 90% of cases, revealed by facial deformity, visual impairment,
sinonasal congestion, malocclusion or facial neuropathy. Evolution of the disease is slow and
insidious except if aneurysmal cyst or mucocele is associated and during puberty. Malignant
transformation is exceptional (1%). The most typical radiographic pattern is the “ground-glass”
appearance. A biopsy is required whenever there is a doubt on the diagnosis (malignant
transformation, osteosclerosis, Paget disease, osteopetrosis…). The need for a surgical
multidisciplinary treatment is discussed on a case-by-case basis, with the possibility of adjuvant
pain therapy with bisphosphonates.
The management of FD is still matter of debate when it is responsible of cranial nerve
compressions and or important deformities. A multidisciplinary treatment is of paramount
importance. Further studies are required to clarify the mechanism and kinetics of growth, and to
identify histological and genetic biomarkers of clinical behaviour and therefore future specific nonsurgical therapies.
33/62
12:49
Remnant tumor after Vestibular schwannoma’s surgery : what to do ?
Preliminary results
JM Lemée, Département de Neurochirurgie, CHU Angers, LUNAM université, France C
Delahaye, Service d’O.R.L., CHU Angers, LUNAM université, France P Mercier, Département de
Neurochirurgie, CHU Angers, LUNAM université, France L Laccourreye, Service d’O.R.L., CHU
Angers, LUNAM université, France HD Fournier, Département de Neurochirurgie, CHU Angers,
LUNAM université, France
The vestibular schwannoma (VS) is a benign tumor of the nerve’s myelin sheath, usually revealed
by a unilateral perception hearing loss. The actual trend in VS’s surgery is to preserve at all cost the
facial function, even if it means leaving a small remnant tumor (RT) after the surgery. However,
there is no defined therapeutic attitude towards this RT. The aim of this study will be to study the
evolution of the RT to define whether a simple follow-up or systematic radio-surgery could be the
best attitude in post-surgical management of VS’s remnant.
We realized a retrospective study of all the patients treated surgically for VS in the Department of
Neurosurgery of the University Hospital of Angers. For all surgical patients, the datas collected
were age at diagnosis, the Koos classification, the surgical access, the existence of a type 2
neurofibromatosis (NF2), the RT’s location and size on control MRIs. Statistical analysis was then
proceed.
Out of 542 patient followed for a VS in our Department, 198 underwent surgery. In 60 patients, a
per-operative RT was described by the surgeon, with only 45 of them confirmed on first control
MRI. 39 patients were followed with the "wait and see" strategy. Among them, 15 patients remain
with an unchanged RT, 13 patients experienced a spontaneous regression of their RT,and 4 patients
only developed a regrowth of the VS. The Cox survival analysis didn’t show a significant factor to
the recurrence of VS. However, we did observe all recurrences happening 3 to 5 years after Surgery.
All recurrences were observed with Koos IV patients and 50% of the recurrences were observed on
NF2 patients. No recurrence was observed with RT located in the internal auditory canal.
We do believe that a simple follow-up of the post-surgical VS remnant tumor instead of radiosurgery is more appropriate.
34/62
14:40 - 16:40 Salon Brasilia 2
Communications libres
14:40
Conversion du concept d’écarteur tubulaire rachidien auto statique pour la
microchirurgie cérébrale profonde endoscopique. Expérience après 15 patients.
CF Litré, J Duntze, C Eap, JC Kleiber , P Rousseaux CHU Maison Blanche Reims
Les améliorations techniques neurochirurgicales ont surtout porté ces dernières années sur les
approches mini invasives et l’amélioration de la visibilité par l’apport de l’endoscopie. Nous
rapportons notre expérience sur la conversion et l’utilisation d’écarteur tubulaires auto statique
rachidien dans la microchirurgie cérébrale profonde endoscopique.
Entre 2012 et 2013 nous avons traité 15 patients porteurs de différentes pathologies cérébrales
profondes : 5 hématomes profonds, 5 glioblastomes, 3 kystes colloides du 3ème ventricule (dont un
en récidive), un cavernome de la tête du noyau caudé, et un astrocytome subépendymaire.
L’approche est mini invasive, avec la réalisation d’un volet cranien d’environ 2,5cm de diamètre.
Une corticectomie trans gyrale est réalisé avec dilatation progressive du chenal par un système
expansif puis l’écarteur est mis en place.
L’écarteur autostatique permet de réaliser un chenal de travail précis et discret (de 14 à 22 mm de
diamètre) nous amenant directement sur le processus, en épargnant au maximum le cortex cérébral
de gros délabrements. Le caractère auto statique permet un maintien satisfaisant de l’abord avec une
possibilité de réglage millimétrique. Aucune complication technique (conversion) ou infectieuse
n’est à déplorer.
La résection endoscopique par abord tubulaire permet de rendre moins invasif les voies d’abords
classiques tout en améliorant la visibilité et les conditions d’exérèse grâce à une mobilisation et une
orientation aisées de l’écarteur.
35/62
14:47
Infections du site opératoire en neurochirurgie : étude des facteurs de risque
CHU Nord, Marseille, France.
S. De La Rosa, N. Cassir, A. Loundou, A. Touta, P-H. Roche
Notre étude a pour objectif de recenser sur une période de 2 ans les données exhaustives se
rapportant aux ISO en neurochirurgie générale de l’adulte afin d’identifier leurs facteurs prédictifs.
Notre étude a été réalisée à partir d’une cohorte monocentrique de patients adultes consécutivement
opérés entre Janvier 2009 et Décembre 2010 (recueil rétrospectif en 2009 puis prospectif en 2010).
Les ISO recensées étaient survenues dans un délai de 30 jours ou d’un an lorsqu’un implant était
posé. Les informations relatives au patient (terrain, pathologie traitée, contexte d’urgence, index
NNIS), score ASA, classe Altemeier, données opératoires et postopératoires ont été intégrées dans
une analyse statistique uni- puis multivariée.
949 dossiers ont été étudiés, un total de 43 ISO a été recensé (4,5%) variant de 5,8% en 2009 à
3,0% en 2010 (p=0.036). Les analyses univariées ont montré un lien (p 180 minutes, NNIS II,
écoulement de liquide cérébro-spinal (LCS), durée de drainage ≥ 2 jours, et durée de séjour en
réanimation ≥ 8 jours. En multivarié, seuls les paramètres suivants étaient corrélés à la survenue
d’une ISO : intervention en urgence Odd Ratio (2,5), implant OR (8,8), index NNIS II OR(10,9),
durée d’intervention > 180 minutes OR (0,14), la durée de séjour en réanimation ≥ 8 jours OR (1,1).
Au-delà des facteurs prédictifs sont déjà publiés, il semble exister un lien entre les ISO et la durée
de séjour en réanimation périopératoire ≥ 8 jours. Ces données doivent être intégrées à notre
pratique afin d’appliquer des protocoles de prévention et de détection des ISO sur les opérés dont le
sur-risque est identifié.
36/62
15:54
Explorations invasives des enfants de moins de 3 ans présentant une épilepsie
partielle pharmacorésistante : Notre expérience des 12 dernières années
S Ferrand-Sorbets, D Taussig, C Bulteau , M Chipaux , O Delalande , Dorfmüller G. Fondation
Ophtalmologique Adolphe de Rothschild, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Paris
Nous rapportons l’analyse rétrospective des explorations invasives (EI) faites dans notre service
chez les enfants âgés de moins de 3ans présentant une épilepsie partielle pharmacorésistante (EPP)
afin d’étudier leur faisabilité et leur tolérance et le devenir post-opératoire.
Entre 2000 et 2011, 41 enfants (17 Filles) ont bénéficié d’une EI. Nous avons étudié l’âge et le type
d’EI, les complications postopératoires, le traitement chirurgical proposé et l’efficacité sur les
crises.
L’âge moyen était de 20 mois (5 à 36). Tous les enfants avaient des crises pluriquotidiennes. Deux
types d’EI ont été réalisés : électrodes sous-durales combinées à des électrodes profondes (28) et
stéréo électroencéphalographie (13). Trois patients explorés avec des électrodes sous-durales ont eu
un hématome évacué chirurgicalement. Au terme de ces EI, 39 patients ont bénéficié d’un
traitement chirurgical : résection focale unilobaire (27) ou multilobaire (12). Cinq patients ont été
réopérés après une deuxième EI en raison de la récidive des crises et 1 patiente, a finalement eu une
hémisphérotomie. L’histologie a montré une dysplasie corticale (35), une lésion post-ischémique
(2), une tumeur de bas grade (2) et une histologie normale (1). Avec un recul postopératoire moyen
de 38 mois, 30 patients étaient Engel 1 (77%), 1 patient Engel 2, 5 patients Engel 3 et 3 patients
Engel 4. Parmi les 15 enfants d’âge scolaire, 9 (60%) avaient une scolarisation normale.
Une EI est souvent nécessaire pour traiter chirurgicalement une EPP chez des enfants de moins de
3 ans en raison des difficultés sémiologiques et d’interprétation de l’IRM. Notre étude montre que
les EI sont bien tolérées et de morbidité faible dans cette tranche d’âge avec de bons résultats sur
l’épilepsie. Le choix de la méthode entre exploration sous-durale et SEEG dépend de l’âge et de la
question posée (localisation, nécessité d’une cartographie fonctionnelle).
37/62
15:01
Les greffes fibrinocollees du nerf facial dans l’angle ponto-cerebelleux –
technique et resultats. présentation vidéo
Vincent DARROUZET, Valérie FRANCO-VIDAL, Dominique LIGUORO. CHU de Bordeaux
But : Rapporter les résultats fonctionnels des greffes facio-faciales en câble fibrinocollées après
perte de substance du nerf facial dans la chirurgie des tumeurs de l’angle pontocérébelleux.
Matériel et méthode : Sur les 1 155 patients présentant un neurinome de l’acoustique et opérés par
notre équipe oto-neuro-chirurgicale depuis vingt-trois ans, 21 ont dû faire l’objet d’une greffe
nerveuse du nerf facial et 52 d’une anastomose hypoglosso-faciale. La greffe nerveuse a été choisie
en première intention du fait de ses meilleurs résultats, chaque fois que le bout proximal du nerf
facial était disponible. Dans tous les cas le nerf grand auriculaire, prélevé à proximité de la voie
d’abord du neurinome a été choisi pour constituer le greffon nerveux. Avant 1999, la greffe
nerveuse était stabilisée par des microsutures (Crin 10/0). Onze patients furent ainsi prise en charge.
Depuis dix ans, nous privilégions un fibrinocollage pur avec enveloppement de l’affrontement nerfgreffe par du fascia temporal autologue (vidéo opératoire). Cette technique a été mise en œuvre
dans 10 cas. La mobilité faciale a été évaluée selon l’échelle de House et Brackmann modifiée, ne
prenant pas en compte la fonction du muscle frontal.
Résultats (VIDEOS) : Parmi les patients ayant été pris en charge par fibrinocollage, six ont été
évalués en grade III selon la classification de House and Brackman et deux en grade IV, du fait de
syncinésies importantes. (Vidéos de 3 patients) Deux patients ont présenté un résultat décevant (1
grade V et 1 grade VI). Pour les 2 derniers patients, une anastomose hypoglosso-faciale a été mise
en œuvre, suivie d’un résultat favorable. En ce qui concerne les résultats observées après
microsuture nerveuse, ils apparaissent inférieurs (3 grade III, 3 grade IV et 5 échecs grade VI).
Conclusion Il nous apparaît que le fibrinocollage avec enveloppement conjonctif représente la
technique la plus simple pour prendre en charge les pertes de substance nerveuse du nerf facial dans
la chirurgie de l’angle pontocérébelleux, pour peu que le bout proximal du nerf facial soit sain,
l’anastomose étant réalisée sans tension. Ces données sont conformes à celles de la littérature qui
démontre expérimentalement des résultats équivalents entre fibrinocollage et microsuture. Le
fibrinocollage reste cependant beaucoup plus simple à réaliser sur un nerf dépourvu d’épinèvre et
dans un champ opératoire profond, et difficile d’accès. Cette situation particulière explique peutêtre les meilleurs résultats observés.
38/62
15:08
Douleurs par avulsion du plexus lombosacré (APLS). Traitement par
DREZotomie au niveau du cône médullaire ou baclofen intrathécal. Résultats à
long terme - Paris
V. d’Hardemare, B. Silhouette, A. Margot-Duclos, J. Bruxelles, JB. Thiébaut, G. Lot. Service de
Neurochirurgie – Fondation Rothschild - Paris
Les avulsions du plexus lombosacré, rares, surviennent à la suite de traumatismes violents de la
région pelvienne. Cliniquement, le déficit est majeur et s’accompagne de douleurs des membres
inférieurs paroxystiques, rebelles aux traitements antalgiques lourds. Le diagnostic est confirmé par
l’IRM (méningocèles lombosacrées et disparition des racines). La physiopathologie des douleurs a
souvent été méconnue. L’avulsion se produit au niveau du renflement lombaire et les douleurs
proviennent de la désafférentation des cornes postérieures de la moelle à ce niveau. Seule l’équipe
de Nashold a proposé un traitement efficace par DREZotomie de la zone désafférentée (15 patients).
Résultats pour 8 patients suivis entre 1987 et 2011. Tous ont présenté un tableau typique :
dislocation du bassin, clinique et radiologie caractéristiques avec des douleurs évoluant parfois
depuis plus de dix ans. 7 patients ont été traités par DREZotomie et 1 par pompe à baclofen
intrathécal (refus de la possibilité d’une transfusion pour convictions religieuses).
Dans les 7 cas de DREZotomie, le soulagement est important et persiste avec un recul de plus de 8
ans dans 6 cas. Un patient signale des dysesthésies. Soulagement important pour le patient traité par
baclofen intrathécal depuis plus de 6 ans.
Les douleurs par APLS sont similaires à celles du plexus brachial : le “générateur“ de la douleur se
trouve au niveau des cornes postérieures désafférentées. La zone d’avulsion peut être masquée par
des racines. Elle doit être complètement supprimée et la meilleure technique nous semble
l’association thermocoagulation et section. Le baclofen intrathécal pourrait être une alternative
intéressante dont les résultats sont connus pour le traitement des douleurs de la queue de cheval
dont le mécanisme est analogue. Le diagnostic des douleurs par APLS est important car il existe des
traitements efficaces spécifiques qui ciblent les “générateurs“ des douleurs situés au niveau de la
zone désafférentée du renflement lombaire.
39/62
15:15
Baclofene Intraventriculaire pour dystonie secondaire et spasticité chez l’infirme
moteur cérébral.
H.Staquet, département de Neurochirurgie, CHU Angers, France M.Dinomais, département de
Médecine Physique et Réadaptation, CHU Angers, France AL. Ferapie, département de Médecine
Physique et Réadaptation, CHU Angers, France I. Richard, PU-PH, département de Médecine
Physique et Réadaptation, CHU Angers, France P.Menei PU-PH, département de Neurochirurgie,
CHU Angers, France
Le Baclofène en intrathécal est utilisé depuis 1991 dans le traitement de la spasticité. Plusieurs
équipes ont proposé de positionner le cathéter en cervical, voir plus récemment dans le troisième
ventricule pour la spasticité associée à une dystonie secondaire. Nous présentons ici nos résultats
préliminaires, les aspects chirurgicaux et le placement du cathéter.
Cinq patients adultes Infirme Moteur Cérébral sont présentés, dont quatre avaient déjà une pompe
pour distribution intrathécal. Ce dernier ne permettant pas un bon contrôle de la dystonie secondaire
ainsi que de la spasticité , le cathéter a été positionné dans le 3ème ventricule par voie endoscopique
et Neuronavigation. L’amélioration clinique a été mesurée par les échelles d’Ashworth et de
fréquence des spasmes de Penn.
Deux cathéters ont été repositionnés précisément dans le 3ème ventricule. Un a été ex planté à
distance pour raison infectieuse. La mesure de la spasticité conclut à un gain d’un ou deux points
sur les échelle d’Ashworth et de Penn, particulièrement aux membres supérieurs. Les résultats sur la
dystonie restent à préciser sur le long terme. La dose délivrée était en moyenne de 175µg/24h en
post opératoire immédiat, réévaluée à 420µg/24h au long cours. En intrathécal, les doses étaient en
moyenne de 400µg/24h.
Le Baclofène en intraventriculaire semble avoir une meilleure efficacité sur la dystonie et spasticité
des membres supérieures, avec une tolérance égale à la délivrance intrathécal. Le positionnement du
cathéter dans le troisième ventricule semble être un point technique important. Ces résultats sont
prometteurs bien que le groupe soit trop petit pour tirer des conclusions significatives. Une étude
sur une population plus importante est en cours avec un suivi à long terme, d’autant plus que cette
technique peut être intéressante chez les patients ayant un rachis rendant difficile l’accès intrathécal.
40/62
15:22
Treatment of chronic severe disabling tinnitus by chronic cortical stimulation
J. Engelhardt, E. Cuny, P. Arné, M. Allard, D. Bonnard, R. Dauman
Our aim was to evaluate the efficiency of stimulation of the auditory cortex on severe and disabling
tinnitus.
In this double-blind randomised cross-over phase 2 study, patients with unilateral or strongly
lateralized tinnitus over 2 years whose severity was assessed by an STI (strukturierte tinnitusinterview) > 19 were included. After implantation of an epidural electrode contralateral to tinnitus,
open-phase stimulation was set up for 4 weeks. Then 2 groups were randomized for double-blind
stimulation in cross-over with 2 weeks of wash-out. Finally, the patients were followed-up in a 6month open phase. The main endpoint was a decrease in STI > 35%.
Nine patients were included. Four were explanted, 2 owing to lack of subjective or objective effect,
one for breast cancer under the stimulator despite a subjective efficiency of 40%, and another for
psychiatric decompensation. Five are still being stimulated. Two rated subjective effectiveness at 30
and 70% respectively. Benefit in the 3 others cannot be assessed although they still want to be
stimulated. No patient achieved the endpoint during the double-blind randomized phase.
This study failed to show any objective efficiency of chronic cortical stimulation for severe and
resistant tinnitus. Although subjective, the findings seem promising, as in the non-randomized
retrospective series in the literature. A poorly defined target, a too short randomized phase, an
inappropriate endpoint or a real lack of efficiency of cortical stimulation might explain these results.
41/62
15:29
Chirurgie de l’épilepsie en zone langagière. Apport du mapping fonctionnel
cortical en condition éveillée.
G.Gras-Combe, service de neurochirurgie, CHU Montpellier, L. Minotti, service de neurologie,
unité d’épileptologie, CHU Grenoble, M. Oddoux, service d’anesthésie-réanimation, CHU
Grenoble, D. Hoffmann, service de neurochirurgie, unité de neurochirurgie fonctionnelle, CHU
Grenoble, P. Kahane, service de neurologie, unité d’épileptologie, CHU Grenoble, S. Chabardes,
service de neurochirurgie, unité de neurochirurgie fonctionnelle, CHU Grenoble
L’épilepsie pharmaco-résistante dont la zone épileptogène se situe en région langagière et/ou
motrice constitue classiquement une contre-indication à la chirurgie en raison du risque de déficit
neurologique permanent. La cortectomie en condition éveillée avec mapping cortical langagier et
moteur par stimulation électrique directe, offre la possibilité d’une résection optimale du cortex
épileptogène tout en minimisant le risque de séquelle fonctionnelle permanente.
Neuf patients ont été opérés en condition éveillée avec un mapping cortical par stimulation
électrique directe des aires langagières et motrices. Ils ont tous bénéficié d’une SEEG permettant
d’identifier la zone épileptogène en régions langagière ± motrice. La latéralisation langagière était
documentée par IRMf. L’IRM identifiait des dysplasies corticales focales (n=2), des lésions d’allure
tumorale bénigne épileptogène (n=3), et une séquelle d’ischémie (n=1). Elle était normale chez trois
patients.
La cartographie per-opératoire a permis la résection corticale planifiée chez tous les patients sauf
un pour lequel un arrêt du langage reproductible l’a interrompu. La stimulation électrique directe
corticale (moyenne 3,5 mA) n’a induit aucune crise épileptique. Après un suivi moyen de 3 ans,
cinq patients étaient libres de crise (trois Engel IA, deux IB), un patient conservait de rares crises
(IIB), un patient a obtenu une réduction du nombre de crise (IVA), et 2 patients n’ont pas obtenu
d’améliorations (IVB). Un patient a conservé une dysarthrie permanente post-opératoire.
La cortectomie en zone fonctionnelle langagière, en condition éveillée avec cartographie
fonctionnelle, nous a permis de guérir 5/9 patients et amélioré significativement 1/9 patient. Une
trouble langagier permanent chez un patient a été notée dans notre série. Cette technique devrait être
proposée chez des patients bien sélectionnés pour qui la chirurgie « classique » était contre indiquée
du fait de la proximité de la zone épileptogène avec les zones fonctionnelles langagières.
42/62
15:36
Topographie de la douleur aigue dans l’insula : étude des réponses à la
stimulation corticale directe chez l’enfant par SEEG - Paris
D. Taussig, JB. Thiebaut, V. d’Hardemare, S. Ferrand-Sorbet, G. Dorfmuller. Service de
neurochirurgie pédiatrique. Service de neurochirurgie adulte – CETD - Fondation Rothschild Paris
Des stimulations directes du cortex operculo insulaire peuvent provoquer des douleurs chez des
patients lors d’explorations SEEG pour bilan d’épilepsie. Nous présentons les résultats d’une étude
prospective chez l’enfant. Ces données, comparées à celles de la littérature, sont analysées en
fonction des travaux récents sur le plan anatomique et fonctionnel afin de préciser le rôle de l’insula
dans la douleur aigue et les modifications qui apparaissent dans les douleurs chroniques.
Etude prospective de 2009 à 2012, comportant 48 explorations de SEEG chez des enfants
épileptiques dans le cadre d’un bilan préopératoire suivant un protocole classique. Les parents ont
donné leur consentement éclairé. La localisation des électrodes est précisée par fusion de l’IRM et
du scan postopératoire. Les stimulations sont effectuées durant les enregistrements de SEEG.
13 stimulations chez 7 enfants ont déclenché une douleur, uniquement dans la région insulaire
(15% des explorations). La douleur peut être localisée (une dent) ou s’associer à une sensation
hallucinatoire. Les cibles sont situées dans la partie caudale supérieure de l’insula suivant une
topographie peu précise d’arrière en avant et de haut en bas : face, membre supérieur, membre
inférieur.
Ces résultats sont analogues à ceux de l’équipe lyonnaise. Les cibles douloureuses correspondent à
l’insula granulaire où se projettent les afférences spinothalamiques. Les études anatomiques
récentes permettent de caractériser cette zone sur le plan cyto et myeloarchitectonique et établir des
corrélations fonctionnelles. La partie caudale supérieure de l’insula apparaît comme la zone
corticale primaire de la douleur aigue où se projettent les afférences spinothalamiques, ce que
confirment les explorations neurophysiologiques (PEL) et les cas cliniques de lésions insulaires
postérieures. L’imagerie fonctionnelle et les méthodes d’évaluation de la substance grise et des
fibres permettent d’étudier les connexions de cette zone avec les autres aires corticales activées par
la douleur et leurs modifications dans les douleurs chroniques.
43/62
15:43
Hernie médullaire transdurale : A propos de 10 patients opérés et revue de la
littérature-49933 CHU Angers, FRANCE
L. Le Fournier Département de Neurochirurgie 49933 CHU Angers, O. Lucas Département de
Neurochirurgie 49933 CHU Angers, J. Caroff Département de Radiologie 49933 CHU Angers, J. Y.
Tanguy Département de Radiologie 49933 CHU Angers, P. Menei Département de Neurochirurgie
49933 CHU Angers, P. Mercier Département de Neurochirurgie 49933 CHU Angers
La hernie médullaire transdurale décrite pour la première fois en 1974 par Wortzman est une cause
rare de myélopathie progressive et seulement une centaine de cas ont été publiés, notamment lors de
la dernière décennie.
Nous présentons 10 cas de hernies médullaires transdurales thoraciques opérés au CHU d’Angers
entre Février 1998 et Janvier 2013. Les aspects radiologiques retrouvés en IRM et myéloTDM sont
imagés. Les techniques opératoires utilisées sont illustrées par des photos et des vidéos peropératoires. Le suivi clinique est évalué par le score ASIA en pré opératoire et en post opératoire.
Les résultats sont analysés et comparés avec la littérature.
La série comporte 7 femmes et 3 hommes âgés de 24 à 71 ans dont 7 cas idiopathiques, 2 cas posttraumatiques et un cas post-chirugical. Le délai entre l’apparition des symptômes et la chirurgie
était en moyenne de 25,2 mois. 8 patients présentaient un syndrome de Brow-Sequard et 2 patients
une paraparésie. L’IRM a permis le diagnostic dans 6 cas. Le myéloTDM dans 3 cas, et des
séquences IRM de flux de LCS dans un cas, ont permis de faire le diagnostic différentiel avec un
kyste arachnoïdien postérieur. Une plastie durale a été réalisée chez 9 patients, un élargissement du
défect dural dans un cas. Le suivi a été en moyenne de 29,8 mois. Une amélioration clinique a été
observée pour 6 patients, les autres ont été stabilisés.
Le nombre de cas opérés localement au CHU d’Angers laisse à penser que la hernie médullaire
transdurale est probablement sous diagnostiquée malgré l’apport des séquences IRM de flux de
LCS. Il est pourtant communément admis que celle-ci est de traitement chirurgical efficace en
permettant au minimum la stabilisation des symptômes.
44/62
15:50
Hydrocéphalie et anomalies de la base du crâne dans les crânio-synostoses liées à
FGFR 2.
G. COLL Hôpital Necker-Enfant Malades - IGCNC EA 7282 UdA, E. ARNAUD Hôpital NeckerEnfant Malades, L. SELEK Hôpital Necker-Enfant Malades, C. COLLET Hôpital Lariboisière, F.
BRUNELLE Hôpital Necker-Enfant Malades, F. DI ROCCO Hôpital Necker-Enfant Malades
Sur la base des résultats de notre précédente série portant sur les enfants souffrant d’un syndrome
de Crouzon qui montrait que l’aire du foramen magnum (FM) semblait constituer un facteur
déterminant dans la constitution d’une hydrocéphalie (H), nous avons analysé les corrélations entre
les anomalies de la base du crâne et les désordres liquidiens chez des patients avec craniosténose
liée à une mutation FGFR 2 (Crouzon, Apert et Pfeiffer).
Nous avons comparé un groupe de 31 enfants atteints d’une crânio-synostose due à une mutation
génétiquement confirmé de FGFR 2 (14 enfants avec syndrome de Crouzon, 11 avec syndrome
d’Apert et 6 avec syndrome de Pfeiffer) à un groupe contrôle de 17 enfants indemnes de toute
anomalie crânio-faciale. L’âge des enfants était compris entre 0 et 24 mois. Le FM, les volumes de
la fosse postérieure (VFP), du cervelet (VC) et les aires des foramens jugulaires (FJ) furent étudiés
sur des coupes tomodensitométriques millimétriques. Une corrélation statistique entre ces mesures
et la présence d’un prolapsus tonsillaire (PT), et une H a été réalisée.
Les patients atteints d’un syndrome de Crouzon et de Pfeiffer possédaient un petit FM (aire et
diamètres) (p 0,05). Tous les patients syndromiques possédaient des petits FJ. Il n’existait pas de
différence pour le VFP et le VC entre enfants témoins et enfants malades. Aucun Apert n’était
hydrocéphale. Les patients hydrocéphales possédaient seulement de petits FM (p 0,05) . H et PT
étaient corrélés (p=0,02).
Notre étude, en accord avec certaines données de la littérature apporte un éclairage novateur quant
à la physiopathologie de l’H chez les patients souffrant d’une crânio-synostose liée à FGFR 2.
L’aire du FM semble constituer le facteur déterminant dans la constitution d’un trouble liquidien
dans notre série et non le VFP ou les diamètres des FJ.
45/62
15:57
Le trou occipital des brachycéphalies
Dana Dubravova (Unité de Chirurgie Craniofaciale, Centre de Référence National Dyostoses
Craniofaciales, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Necker, Paris), Jawad Zyadeh
(Unité de Chirurgie Craniofaciale, Centre de Référence National Dyostoses Craniofaciales, Service
de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Necker, Paris), Laurence Legai-Mallet (INSERM U781
Necker, Paris), Corinne Collet (Service de Biochimie et Biologie Moléculaire, Hôpital Lariboisère,
APHP, Paris France), Eric Arnaud (Unité de Chirurgie Craniofaciale, Centre de Référence
National Dyostoses Craniofaciales, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Necker,
Paris) ; Federico Di Rocco (Unité de Chirurgie Craniofaciale, Centre de Référence National
Dyostoses Craniofaciales, Service de Neurochirurgie Pédiatrique, et INSERM U781 Hôpital
Necker, Paris)
Alors que des altérations de la base du crâne et du trou occipital sont souvent présentes dans les
craniosténoses syndromiques,les anomalies du trou occipital n’ont pas été étudiées de façon
spécifique dans les brachycéphalies.
Nous avons mesuré à partir de scanner crâniens la surface ainsi que différents diamètres du trou
occipital chez 40 enfants porteurs de brachycéphalie et comparé à 30 témoins du même âge. Parmi
les brachycéphalies : 16 étaient porteurs du syndrome de Muenke-Lajeunie (âge 3-8 mois, moyenne
6.1 m.), 10 du syndrome de Saethre – Chotzen (SCS) (âge 1 – 8 mois, moyenne 5.6 m.) et 14
enfants avaient une brachycéphalie sporadique (âge 0-8 mois, moyenne 6.1m).
Nous avons observé une réduction significative de la surface et des diamètres du foramen magnum
dans le groupe Muenke-Lajeunie par rapport aux témoins (p=0.03) mais aussi par rapport aux
brachycéphalies isolées, (p=0.038). Dans le groupe SCS, la seule altération significative était une
réduction du diamètre sagittal par rapport aux contrôles (p=0.04). Nous n’avons pas retrouvé
d’altération significative du trou occipital chez les patients avec une brachycéphalie sporadique.
Le trou occipital est significativement altéré dans le syndrome de Muenke-Lajeunie alors que ces
altérations sont réduites ou absentes dans les autres formes de brachycéphalies. Cette étude
confirme le rôle clé des récepteurs des facteurs de croissance des fibroblastes (FGFR) et en
particulier de FGFR3 dans la croissance de la base du crâne et met en évidence de nouvelles
corrélations phénotype/génotype dans les brachycéphalies.
46/62
16:04
Aplasia cutis congenita : à propos de 10 cas traités par méthode d’expansion
cutanée.
B Grassiot, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON PA Beuriat,
Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON A Szathmari, Service de
neurochirurgie pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON AC Ricci, Service de neurochirurgie
pédiatrique, Hôpital neurologique, BRON C Paulus, Service de chirurgie maxillo-faciale
pédiatrique, HFME, BRON C Mottolese, Service de neurochirurgie pédiatrique, Hôpital
neurologique, BRON
L’aplasia cutis congenita regroupe différentes anomalies caractérisées par l’absence de peau d’une
partie du corps, sur le scalp majoritairement (Caksen et al., 2002). Il existe différents stades de cette
pathologie selon la localisation, le nombre, l’extension ou les syndromes malformatifs qui y sont
associés (Frieden et al. 1986). Lorsque le déficit cutané est infracentimétrique, le traitement ne pose
pas de difficulté mais si celui-ci intéresse une grande surface et est associé à une absence d’os
crânien, se pose la question de la fermeture rapide de la peau pour éviter des complications
infectieuses ou hémorragiques liées à la formation d’escarres sur le sinus longitudinal supérieur.
Dans notre service, 10 enfants ont présenté cette malformation étendue sur une grande partie du
scalp et associée à une absence d’os de la partie médiane du crâne. La prise en charge a consisté à la
mise en route d’un protocole de pansements toutes les quatre heures avec humidification régulière
de la dure-mère en asepsie totale et d’autre part à la mise en place de ballonnets sous-cutanés, skin
expander, dans le but d’accélérer la croissance cutanée et de fermer la peau le plus rapidement
possible.
Cette prise en charge bien standardisée a permis de réparer le défaut cutané sans réparer la voute
crânienne pour tous les enfants dans les semaines qui ont suivi la naissance. Aucun enfant n’a
présenté de complications hémorragiques ou infectieuses. L’évolution des cicatrices a été sans
particularité. Aucun enfant n’a nécessité une reconstruction osseuse plus tardivement. L’IRM reste
indispensable pour rechercher les anomalies sous-jacentes.
L’aplasia cutis congenita est une affection rare et grave. Le traitement chirurgical précoce peut
éviter les complications infectieuses et hémorragiques. L’expansion cutanée est la méthode de choix
pour obtenir une fermeture cutanée rapidement.
47/62
16:11
Synostose des deux sutures lambdoides et de la suture sagittale : a propos de 31
cas.
N Chivoret 1, F Di Rocco1, L Selek 1, T Baugnon2, D Rénier1, E Arnaud1 1 Unité de chirurgie
crânio-faciale, service de neurochirurgie pédiatrique. Hôpital Necker-Enfants Malades 2 Service
d’anesthésie-réanimation. Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, France
La synostose bilatérale des lambdoïdes et de la sagittale ou syndrome « Mercedes » est une
craniosténose multisuturaire décrite par certains auteurs comme une entité spécifique. Cette
craniosténose trisuturaire est cependant retrouvée dans des faciocraniosténoses syndromiques.
Nous avons extrait de notre base de données constituée de façon prospective les cas de
craniosténose correspondant à la fermeture prématurée des sutures lambdoïdes et de la sagittale. Les
caractéristiques cliniques, les anomalies associées ainsi que les principales étapes de prise en charge
ont été analysés.
31 patients avec synostose des sutures lambdoïdes et de la suture sagittale ont été retrouvés parmi
les 4250 cas de craniosténoses traités au sein de l’unité craniofaciale. L’âge moyen au diagnostic
était de 26 mois. 74% était de sexe masculin. 13% présentait un tableau d’hypertension
intracrânienne au diagnostic. Dans 18 cas sur 31 une ptose amygdalienne était retrouvée sur
l’imagerie cérébrale. 7 cas ont finalement été classés parmi les faciocraniosténoses syndromiques
(Syndrome de Crouzon ou syndrome de Pfeiffer). Plusieurs techniques chirurgicales ont été utilisées
pour traiter cette craniosténose trisuturaire : remodelage bipariétal isolé, remodelage postérieur de
voûte avec ou sans distracteurs postérieurs intracrâniens. 3 patients ont bénéficié d’un geste
complémentaire de décompression de la charnière cervico-occipitale. La durée de suivi était en
moyenne de 71 mois.
Cette étude est la plus large série publiée. La synostose bilatérale des lambdoïdes et de la sagittale
constitue une entité spécifique dans 80 % des cas dans notre série. Les 20% restant s’intégrant dans
une faciocraniosténose syndromique. Différentes techniques chirurgicales ont été utilisées pour
traiter cette craniosténose trisuturaire. Dans 58 % des cas une ptose amydgalienne a été retrouvée
mais seulement 3 patients ont nécessité d’une décompression de la charnière cervico-occipitale.
48/62
16:18
Les épisodes de synchronisation anormale d’activité au sein du cortex moteur
primaire sont réduits sous stimulation sous-thalamique à haute fréquence chez
la souris PINK1-KO (modèle de maladie de Parkinson (Park6)).Marseille,
Institut de neurobiologie de la méditerranée.
R. Carron 1,2, A. Filipchuk2, J. Régis1, C. Hammond.2 1. Service de neurochirurgie fonctionnelle
et stéréotaxiqueUnité de radiochirurgie Gammaknife (Pr J. Régis).Marseille, Hopital de La
Timone. 2.Institut de neurobiologie de la méditerranée (INMED)Luminy, Aix Marseille Université.
Les mécanismes d’action de la stimulation cérébrale profonde (SCP) sont encore mal connus. La
modulation antidromique de l’activité du cortex moteur sous stimulation joue probablement un rôle
de premier plan. Nous avons testé l’hypothèse selon laquelle : 1. l’activité de réseau in vitro du
cortex moteur primaire (M1) est différente chez la souris PINK1-KO (un modèle d’une forme
génétique de maladie de Parkinson (Park6)) par rapport au contrôle (à P13-P15) 2. la stimulation
sous-thalamique à haute fréquence désynchronise cette activité pathologique.
L’étude repose sur une technique d’imagerie calcique bi-photon ultrarapide permettant d’
enregistrer simultanément l’activité de centaines de neurones du cortex moteur primaire marqués au
Fura 2-AM chez la souris Pink1-/- et la souris contrôle. L’impact de la stimulation sous-thalamique
à haute fréquence (100 Hz) a pu être analysé grâce à un nouveau type de tranche dont l’orientation
de coupe permet de conserver l’intégrité des connections entre le cortex moteur primaire et le noyau
sous-thalamique (voie cortico-sous-thalamique hyperdirecte). L’activité qui s’exprime sous la forme
de variations de fluorescence (Δf/f) a été analysée en routine avec une méthodologie spécifiquement
développée sous MatLabTM .Afin de distinguer les épisodes de corrélations d’activités spontanées
dues au hasard de celles liées à des propriétés du réseau, nous avons réalisé une simulation de type
Monte Carlo. Les évènements étaient définis comme corrélés s’ils avaient une origine simultanée (±
137 ms). Les épisodes de corrélations, le nombre de paires co-actives ont été analysés ainsi que la
répartition spatiale des clusters.
L’activité de réseau M1 chez la souris Pink1-/- apparait plus synchronisée que chez la souris
contrôle dès P15. Les épisodes de synchronisation mettent en jeu un plus grand pourcentage of
cellules actives au niveau de M1 chez les Pink1-/- (64%, n = 25 champs) par rapport au contrôle
(52%, n = 18) (P=0.04). Le nombre de paires co-actives normalisé par rapport au nombre théorique
de toutes les paires possible s’avère également plus important chez la Pink1-/-(1.4+/-1 vs 0.8+/-0.7,
P=0.0048**). La répartition spatiale du cluster est différente. Les épisodes de corrélation dans M1
sont significativement réduits pendant la stimulation sous-thalamique à haute fréquence (100 Hz).
Nos résultats suggèrent que ces épisodes d’activité corrélée anormale pourraient être une signature
pré-symptomatique de la maladie dans le cortex M1 chez la souris Pink1-/-. . Ils montrent
également que la stimulation sous-thalamique à haute fréquence diminue significativement le
pattern de synchronisation anormale au niveau du cortex moteur primaire, plaidant pour un rôle
prépondérant bien que non exclusif de la modulation antidromique de l’activité corticale.
49/62
POSTER 01
L’élévation de l’HCG dans le liquide cérébro-spinal n’est pas la signature des
tumeurs à cellule germinale : à propos d’un cas de craniopharyngiome et revue
de la littérature.
P. Bourdillon, département de neurochirurgie, hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre
Wertheimer, hospices civils de Lyon, France, R. Messerer, département de neurochirurgie, hôpital
neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, hospices civils de Lyon, France, D. Frappaz,
MD 2, G. Raverot, service de neuro-oncologie, centre Léon Bérard, Lyon France, A. Vasiljevic,
département d’anatomopathologie, hôpital neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer,
hospices civils de Lyon, France, E. Jouanneau, Départment de neurochirurgie, hôpital
neurologique et neurochirurgical Pierre Wertheimer, hospices civils de Lyon, France.
Introduction : Les tumeurs sellaires, supra sellaires et pinéales pouvant correspondre à des tumeurs
à cellules germinales intéressent principalement les enfants et les adultes jeunes. En cas de
suspicion d’une telle nature, un dosage sanguin et dans le liquide cérébro-spinal (LCS) de l’ human
chorionic gonadotropin (HCG), de sa sous unité bêta et de l’alphafoetoprotéine est essentiel pour
l’orientation diagnostique et la décision thérapeutique. Leur positivité permet, en raison de leur
grande spécificité, de mettre en place un traitement oncologique sans nécessité de preuve
histologique.
Patient et méthodes : Nous rapportons la première description d’un craniopharyngiome non
kystique associé à une élévation de l’HCG et le la bêta-HCG dans le LCS.
Cas clinique : Il s’agit d’un patient de 52 ans sans antécédent notable admis pour un syndrome
polyuro-polydipsique et une hémianopsie bitemporale. Le bilan diagnostique met en évidence un
pan-hypopituitarisme en rapport avec une tumeur sellaire et supra-sellaire. Une élévation de l’HCG
et de la bêta-HCG est retrouvée dans le liquide cérébro-spinal. Une biopsie est cependant réalisée
devant plusieurs atypies et permet de poser le diagnostique de craniopharyngiome papillaire.
Conclusion : Cette observation fait relativiser le principe de la non réalisation d’une biopsie en cas
d’élévation de l’HCG et de la bêta-HCG. En nous appuyant sur une revue de la littérature, nous
proposons que la biopsie soit discutée malgré une positivité des marqueurs des tumeurs à cellules
germinales dans les cas atypiques correspondant aux critères suivants : •Age supérieur à 35 ans.
•Lésion unifocale sellaire ou supra-sellaire chez un homme. •Absence de signe radiologique
spécifique d’un diagnostic. •Elévation modérée dans le LCS de l’HCG (moins de 50 UI/l) ou de la
bêta-HCG (moins de 1 ng/ml).
50/62
POSTER 02
Percutaneous treatment of subarachnoid-pleural fistula with Onyx
S. Knafo (Neurochirurgie, Bicêtre), F. Parker (Neurochirurgie, Bicêtre), A. Herbrecht
(neurochirurgie, Bicêtre), C. Court (Orthopédie, Bicêtre), G. Saliou (Neuroradiologie, Bicêtre)
Subarachnoid-pleural fistula is a well-described complication after anterior surgery for thoracic
disc herniation, but is difficult to treat by means of traditional chest and lumbar drains due to
interference by ventilation. Current treatment strategies include surgical repair, which is technically
challenging, and noninvasive positive pressure ventilation, which can take several weeks to be
effective. Here, we describe a novel treatment for subarachnoid-pleural fistula using percutaneous
obliteration with Onyx.
A 56-year-old woman was operated via an anterior transthoracic transpleural approach for removal
of T7-T8 disc herniation associated with ossification of the posterior longitudinal ligament. Ten
days after surgery, she presented diplopia due to a subarachnoid-pleural fistula that was confirmed
by CT myelography. Percutaneous injection of Onyx was performed under local anesthesia.
Post-procedure CT showed complete obliteration of the fistula with no adverse events. CT scan at
one month showed complete resolution of the pleural effusion. Neurological examination at three
months post-surgery was normal. Clinical and radiological follow-up at one year showed a
complete recovery and no sign of fistula recurrence.
Percutaneous treatment for subarachnoid-pleural fistula is an easy, safe and effective strategy, and
can therefore be proposed as a first-line option for this challenging complication.
51/62
POSTER 03
Spinal fractures on ankylosed spine : a retrospective review of 9 cases
V. Gilard-Service de neurochirurgie du CHU de Rouen. S. Derrey Service de neurochirurgie du
CHU de Rouen. S. Currey Service de neurochirurgie du CHU de Rouen. F. Proust Service de
neurochirurgie du CHU de Rouen
Ankylosing spondylitis (AS) is a chronic inflammatory disease affecting mainly the axial skeleton
and is characterized by ossification of the spinal discs, joints, and ligaments, leading to progressive
rigidity and altered biomechanical properties of the spine. Traumatic vertebral fractures are a
serious complication of AS ; they are highly unstable and are frequently associated with a
neurological lesion. The mortality rate is high, ranging from 35 ± 50%. The aim of this study was to
evaluate the clinical and functional outcomes in patients with spinal fractures and pre-existing
ankylosing spondylitis.
We retrospectively reviewed 9 consecutives cases of cervical spinal fractures on ankylosed spines
admitted at Rouen’s University Hospital between june 2007 and december 2012. Ankylosed spines
gathered ankylosing spondylitis (AS) and diffuse idiopathic skeletal hyperostosis (DISH), all
diagnosed by rheumatologist. For this study, we collected : demographic data : age, sex ; trauma
related data : etiology, mechanism of injury as determined by clinical history and radiological
findings ; location and type of vertebral fracture ; neurological lesion with or without free interval,
clinical status at admission, medical management including type of treatment (conservative or
surgical treatment, type of immobilisation, timing of surgical treatment), and functional outcomes.
Clinical outcome was evaluated by Frankel classification. Every lesions was documented by X-rays,
CT scan and MR in case of discordance.
During the last 5 years, 9 patients were admitted with spinal fractures on ankylosed spine. 6 were
males (sex ratio 2/1) with a mean age of 66,7 years (range 49-89). 7 suffered from AS versus 2 with
DISH. 8 of the 9 patients had a cervical fracture (88,8%), 1 had a fracture of the first thoracic
vertebra. The mechanism of fracture was flexion in 6 patients (66,7%). The cervical fractures
involved the lower cervical C5 ± C7 segment in 7 patients (77,8%). At admission, 3 patients were
Frankel C, 3 were Frankel D, 1 was Frankel A, 1 Frankel B, 1 Frankel E. 4 patients (44,5%) had
secondary neurological deterioration before surgical treatment. Before surgery, 5 patients (55,6%)
were fixed by minerva while 4 patients (44,5%) had a cervical traction. All patients had a surgical
treatment. An anterior approach was used for 7 patients (77,8%). After surgery, clinical status
remained unchanged in 3 patients (33,3%), 5 patients (55,6%) improved, and 1 patient (11,1%) got
worse. This patient died 5 days after surgery from respiratory failure.
The age of people with ankylosed spine and the frequency of comorbidities make them a
particularly exposed population to fall. The high rigidity of their spine exposes them to luxation and
spinal cord injury. Our serie underlines the morbidity of such fractures. The unstability of fractures
involving ankylosed spines emphasises the necessity to treat quickly these fractures by surgical
means, in case of unstable fractures, or conservative treatment. Moreover, an immobilisation is
necessary because of the risk of secondary neurological deterioration. Surgical treatment put the
problem of comorbidities in this elder population and its action on natural history of spinal cord
injury is still unknown.
52/62
POSTER 04
Syringomyélie cervico-thoracique non communicante améliorée par l’exérèse
d’une hernie discale calcifiée T6-T7 / Service Neurochirurgie, CHU de
Clermont-Ferrand, France.
R. Chaix*, M. Thioub*, MP. Loit*, A. Coste*, D. Sinardet*, B. Irthum*. / * = Service
Neurochirurgie, CHU de Clermont-Ferrand, France.
Les syringomyélies cervico-dorsales sont des maladies rares, le plus souvent associées à une
sténose foraminale malformative de type Chiari, avec quelquefois impression basilaire. Il existe des
causes plus rares dues à des compressions extrinsèques de la moelle, le plus souvent des tumeurs
bénignes. L’association syringomyélie et hernie discale thoracique été à présent exceptionnellement
rapportée.
Il s’agit d’un patient de 66 ans consultant pour une symptomatologie de paresthésies des deux
membres supérieurs associée à une anesthésie thermoalgique suspendue de C2 à T6 du côté droit,
sans symptômes pyramidaux, et pour lequel des explorations fonctionnelles et par imagerie ont
permis de découvrir une volumineuse hernie discale thoracique T6-T7 calcifiée, latéro-médullaire
droite occupant la moitié du canal rachidien avec compression du fourreau durale, associée à une
importante cavité syringomyélique immédiatement sus jacente, étendue jusqu’à la jonction bulbo
médullaire, sans anomalie foraminale. Il a été pratiqué l’exérèse de la hernie par abord postérolatéral droit élargi au processus articulaire sans ouverture de la dure-mère, donc sans intervention
d’ouverture des espaces sous-arachnoïdiens.
Une amélioration clinique concernant les paresthésies des membres supérieurs mais laissant
persister le déficit sensitif suspendu a été progressivement constatée. L’imagerie par IRM réalisée 3
mois après l’intervention a montré la liberté du canal rachidien sur le site de la hernie opérée et
l’affaissement important de la cavité syringomyélique.
La cavité syringomyélique résultat d’un trouble de la circulation des liquides péri-médullaires au
contact d’une lésion extradurale comme une volumineuse hernie discale thoracique ancienne,
calcifiée, peut-être affaissée avec le traitement de la lésion sans ouverture durale ni geste direct sur
les espaces sous arachnoïdiens.
53/62
POSTER 05
Vasospasme des artères cérébrales antérieures dans le cadre d’une apoplexie
hypophysaire au CHU de Rouen
V.Poupinel (département d’anesthésie réanimation), H. Braud (département d’anesthésie
réanimation), B. Dureuil (département d’anesthésie réanimation), F.Proust (Service de
neurochirurgie)
Le vasospasme dans le cadre de l’apoplexie hypophysaire est le plus souvent expliqué par une
hémorragie méningée associée. L’originalité du cas présenté ici est qu’aucune hémorragie n’a été
mise en évidence, posant la question d’autres mécanismes responsables du vasospasme.
Une patiente de 43 ans est hospitalisée pour céphalées brutales avec baisse de l’acuité visuelle. Une
tomodensitométrie révèle un macroadénome hypophysaire avec une petite hémorragie en son sein
sans hémorragie sous arachnoïdienne associée. A J3, le Glasgow est à 13 associé à une
hyperthermie à 40°C, une raideur méningée et une photophobie. L’apparition d’une hyponatrémie à
126 mmol/L et d’une hypoglycémie à 3,5 mmol/L font poser le diagnostic d’apoplexie
hypophysaire après réalisation d’un scanner cérébral, identique au précédent. L’IRM révèle une
ischémie de la face interne des deux lobes frontaux. L’angio-IRM montre un vasospasme des artères
cérébrales antérieures sans hémorragie méningée ni compression extrinsèque. L’exérèse chirurgicale
est réalisée par voie trans-sphénoidale à J4 devant la dégradation neurologique. A J7, la patiente
passe en état de mort encéphalique suite à un œdème cérébral majeur secondaire à l’ischémie
bifrontale. Le diagnostic de macroadénome nécrosé sécrétant à GH est posé à postériori.
Le vasospasme précoce (inférieur à J3) n’est expliqué ni par une compression tumorale ni par une
hémorragie méningée. Cette situation rarement décrite pourrait être expliquée par la libération de
substances vasoactives dans la circulation des artères cérébrales antérieures à partir de la nécrose
hypophysaire
L’existence d’un vasospasme des artères cérébrales antérieures secondaire à une apoplexie
hypophysaire est rapporté le plus souvent à une hémorragie méningée. Notre observation ouvre la
possibilité d’une autre étiologie : la libération de substances vasoactives par l’adénome.
54/62
POSTER 06
Anévrismes thrombosés symptomatiques : risque d’introduction d’un traitement
anticoagulant. a propos de 2 cas. chu de rouen
P HANNEQUIN, S CUREY, S DERREY, V GILARD, P FREGER, F PROUST
Les anévrismes cérébraux thrombosés symptomatiques sont rares (3.3 %) (Qureshi et al,
neurosurgery, 2000) et de prise en charge difficile. L’introduction d’un anticoagulant expose-t-il ces
patients à un risque hémorragique ?
Nous décrivons deux observations de patients porteurs d’anévrisme thrombosé à symptomatologie
embolique chez lesquels l’introduction d’un anticoagulant oral s’est soldé d’un accident vasculaire
cérébral hémorragique grave.
CAS N°1 : Patiente de 52 ans, aux antécédents de tabagisme actif, d’obésité et d’hypothyroïdie
substituée. Adressée aux urgences pour 3 épisodes spontanément résolutifs d’hémiplégie droite sans
céphalée. A l’entrée, l’examen neurologique est normal, elle ne présente pas de céphalée. Une
tomodensitométrie (TDM) crânio-encéphalique révélait une hyperdensité arrondie de la terminaison
carotidienne gauche, sans hémorragie méningée (LCS non hémorragique à la P.L.). Sur
l’angioscanner un anévrisme thrombosé de 20 mm de grand axe siégeait sur la bifurcation de
l’artère carotide interne gauche. Devant le risque embolique majeur et l’absence d’évènement
hémorragique, un traitement antiagrégant plaquettaire est instauré. A 12 heures de cette prescription,
la patiente présentait un coma brutal (score de Glasgow 3) et la TDM montrait une hémorragie
méningée sévère et une hypertension intracranienne majeure responsable du décès. CAS N°2 :
Patient de 72 ans, aux antécédents d’asthme, traité d’un anévrisme géant intracaverneux de la
carotide droite par clampage, précédé d’un by-pass haut flux à l’âge de 65 ans. Ce patient était suivi
pour un anévrisme de la terminaison du tronc basilaire traité partiellement par coiling et en grande
partie thrombosé. Du fait de troubles du rythme cardiaque sévères, une anticoagulation à dose
curative par antivitamines K était prescrite. Dans les 3 semaines de l’instauration de ce traitement,
le patient présentait une reperméablisation de l’anévrisme de nouveau symptomatique (compression
du III) puis suivi d’une hémorragie méningée fatale.
Ces 2 observations illustraient la rupture d’anévrismes complexes ou géants thrombosés au décours
de l’instauration d’un traitement anticoagulant ou antiaggrégant. La reperméabilisation du sac par
fragmentation du thrombus mural favoriserait la fissuration d’une paroi inflammatoire.
55/62
POSTER 07
Penetrating brain injury : 03 rare cases
M.SKOUMI, W. Elhymer, M.LAGHMARI, K.ANIBA, M.ELMAJJATI, H. GHANNANE, S.
AITBENALI
Penetrating brain injury (PBI) includes all traumatic brain injuries which are not the result of a
blunt mechanism. Although less prevalent than closed head trauma, PBI carries a worse prognosis.
It’s still common in our country because of road traffic accident, aggression and sport accident.
We observe in our centre three bizarre cases of penetrating brain injury, first case ; 18 years old
patient presented to the emergency department after an assault by a knife which penetrates his left
crane. Patient was confused with repeated vomiting. There is a difficulty in clinical examination
because of present of the knife in left occipital side of the head. Although that we note a mild right
hemi paresis. Patient was vitally stable. Skull X-ray and CT scan showed the knife inside the left
occipital lobe. In the second observation ; 14 years old patient presented to emergency department
with a penetrating metallic rod inside the right occipital side of the head. Patient was conscience &
can mobilize superior and inferior limbs. He complains of headache and repeated vomiting.
Radiological examination confirms the diagnosis. Third clinical observation : 03 years old girl
victim of penetrating head injury caused incidentally by explosion of her father fire arm. Patient
reached after a long distance & bad conditions of transfer with sort of large quantity of brain.
Patient presented in coma with glasco coma scale 04/15,Decerbration, discharge of brain tissue
from a wound in the forehead. Patient was vitally unstable.
Surgical treatment for the first two cases consists of small circumscribed craniactomy around the
penetrating object, Cleaning and debridement of necrotic tissue & repair of anatomic structure, with
plasty of dura mater in second case. Patient discharged from hospital after 03 days without
postoperative complication. Medical treatment for the first two cases consists of prophylactic
antibiotic, anticonvulsive, antitetanic vaccine, and analgesic. The patients became normal after one
month of reeducation and follow-up. The surgical treatment for the third case consists of large
frontal bon flab. Removal of 18 fragments from extra cerebral and intra cerebral regions.
Meticulous cleaning of the wound and plasty of dura mater. Medical treatment in the ICU, but the
patient died finally because of present of large numbers of fragment inside the brain.
Penetrating brain injury are common in our region due to different reason we choice these three
cases because of their rarity. Treatment of PBI aims to immediately save life through control of
persistent bleeding and intracranial hypertension, prevention of infection through debridement of all
contaminated and necrotic tissues, antitetanic vaccine and prophylactic antibiotic.Preservation of as
much nervous tissue as possible, and restoration of anatomic structures through accurate closure of
the Dura and scalp.
56/62
POSTER 08
Moyamoya pédiatrique : une hémorragie inaugurale est exceptionnelle
N Chivoret (1), T Blauwblomme (1), O Naggara (2), F Brunelle( 2), M Zerah (1), C Sainte-Rose
(1) (1) Service de Neurochirurgie Pédiatrique. Hôpital Necker- Enfants Malades. Paris. France. (2)
Service de Neuroradiologie Pédiatrique. Hôpital Necker-Enfants Malades. Paris. France.
La sténose carotidienne et le développement d’un réseau collatéral sur les artères perforantes
exposent au risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) en cas de Moyamoya : ischémies en
pédiatrie, hémorragies chez l’adulte. Nous rapportons 2 cas pédiatriques d’AVC hémorragiques
révélant un Moyamoya.
Cas 1 : Troubles de conscience associés à une hémiparésie gauche révélant un hématome capsulolenticulaire droit chez une patiente de 6 ans. Cas 2 : Céphalées brutales révélant une hémorragie
intra-ventriculaire chez une patiente de 10 ans avec mutation du gène CBL.
Une surveillance simple a été suffisante à la phase aigue. L’artériographie cérébrale précoce a
retrouvé dans les 2 cas un Moyamoya unilatéral grade 3 de Suzuki. Dans le premier cas, le
mécanisme présumé était la rupture d’un vaisseau perforant, dans le second cas, un anévrisme de
l’artère choroidienne postérolatérale était embolisé. Dans les 2 cas, une hypoperfusion homolatérale
au Moyamoya était diagnostiquée par IRM avec séquences d’arterial spin labelling (ASL). Une
revascularisation indirecte unilatérale par trous de trépans multiples était réalisée dans les 2 cas.
Avec un suivi de 4 et 11 mois respectivement, il existait une amélioration de la perfusion cérébrale
en ASL, et l’absence de récidive d’AVC.
La rareté du moyamoya en occident, et des formes hémorragiques chez l’enfant, rend leur prise en
charge mal codifiée. Les séries adultes ont montré l’efficacité des techniques de revascularisation
directe et indirecte pour prévenir les risques de récidive ischémique et hémorragique. Nos 2 cas
s’ajoutent aux 19 cas rapportés de Moyamoya pédiatriques qui supportent l’intérêt de la
revascularisation indirecte précoce après hémorragie cérébrale.
57/62
POSTER 09
Tremblement cérébelleux par dégénérescence alcoolique : la stimulation
cérébrale profonde du noyau rouge est décevante. A propos d’un cas
M Lefranc*,J.M Macron*** , M Tir**, Ph Merle***, D Le Gars***, P Krystkowiak** *Service de
Neurochirurgie, CHU Amiens ** Service de neurologie, CHU Amiens *** Service des explorations
fonctionnelles du système nerveux. CHU Amiens
La stimulation cérébrale profonde du thalamus ne permet pas d’améliorer de manière significative
les tremblements cérébelleux invalidants et pharmaco-résistants.Le tremblement cérébelleux (TC)
serait secondaire à une atteinte des voies dentato-rubro-thalamiques qui induirait, par un défaut
d’afférentation, une hyperpolarisation du noyau ventral intermédiaire du thalamus (Vim). Le
corollaire en serait une décharge rythmique en « bursts » des neurones du Vim, avec l’apparition
d’un tremblement dont les caractéristiques ont été définies par la Movement Disorders Society
(1998).
Nous présentons le cas d’une patiente présentant un TC des membres associé à une titubation
antéro-postérieure du tronc s’intégrant dans une ataxie cérebelleuse par dégénérescence alcoolique.
Toutes les stratégies médicamenteuses ont échoué. Une neurostimulation des 2 noyaux rouges a été
décidée après signature d’un consentement éclairé. En cas d’évaluation per-opératoire infructueuse,
la mise en place alternative des électrodes dans le complexe Vim/vop avait été convenue. La
chirurgie était réalisée à l’aide du robot stéréotaxique Rosa par une visée directe. La patiente était
éveillée pour l’évaluation per opératoire du tremblement des membres supérieurs.
L’enregistrement électrophysiologique du noyau rouge retrouvait une activité extrêmement riche
essentiellement tonique mais sans activité rythmique synchrone du tremblement. La simple
introduction des électrodes dans le noyau rouge était responsable d’une atténuation presque totale
de la composante posturale, avec une période réfractaire ayant perduré environ 15mn. On
n’observait en revanche aucune modification de la composante intentionnelle. Une fois la phase
réfractaire passée, la stimulation tant à basse que haute fréquence (20-60-130 Hz) ne permettait pas
d’améliorer de manière significative le tremblement. Plus la fréquence était élevée, plus le seuil
d’apparition des effets indésirables était bas : ceux-ci consistaient en une confusion mentale et
surtout des troubles végétatifs (tachycardie, flush cutané, polypnée). Compte tenu de cette
observation, nous avons finalement décidé de placer les électrodes dans le complexe Vim/vop de
manière bilatérale. Cependant, malgré de multiples réglages des paramètres de stimulation en
période post-opératoire immédiate, aucune amélioration objective (échelle de Bain et Findley,
échelle SARA) ne fut observée.
58/62
POSTER 10
Précision stéréotaxique de la tomodensitométrie per-opértaoire O-ARM :
mesure sur fantôme et étude clinique.Suresnes, France.
I Gobej (Service de neurochirurgie, Hôpital Foch), A Boulin (Service de neuroradiologie, Hôpital
Foch), E Mireau (Service de neurochirurgie, Hôpital Foch), E Cuny (Service de neurochirurgie,
CHU Bordeaux), S Gaillard (Service de neurochirurgie, Hôpital Foch), B Jarraya (Service de
neurochirurgie, Hôpital Foch ; Inserm Avenir-CEA-Neurospin).
La localisation radiologique des électrodes de stimulation cérébrale profonde (SCP) fait appel à une
fusion entre (i) l’IRM cérebrale pré-opératoire, et (ii) une tomodensitométrie classique (TDMc)
post-opératoire. L’acquisition d’une tomodensitométrie per-opératoire (intra-opératoire, TDMi) OARM (Medtronic) au cours des procédures de SCP a déjà été rapportée dans la littérature. Au cours
de ce travail nous avons évalué son erreur stéréotaxique en comparaison avec la TDMc en utilisant
un fantôme validé ainsi que chez les patients implantés.
Etude sur fantôme : Nous avons utilisé un fantôme validé en stéréotaxie (MR Phantom, Elekta).
Des acquisitions du fantôme avec le cadre de stéréotaxie (Leksell, Elekta) ont été réalisées en
TDMc (General Electrics) et en TDMi (Technologie O-ARM, 3 modes de résolutions). Les images
obtenues ont été traitées pour la segmentation des objets du fantôme (ITK, Osirix), puis pour le
calcul des mesures des distances (programme développé en C++ et Matlab). Etude clinique : Six
patients (11 électrodes) ont été opérés d’une SCP thalamique (7 électrodes) ou subthalamique (4
électrodes). Tous ont eu une imagerie par TDMi per-opératoire (O-ARM) et TDMc post-opératoire.
Les images ont été fusionnés avec l’IRM (Siemens, 1.5T) réalisée le jour de l’intervention avant
l’implantation des électrodes, en utilisant le logiciel FrameLink (Medtronic).
L’étude sur fantôme a retrouvé une erreur de mesure 1mm en Z et 0.1 mm en X et en Y aussi bien
pour la TDMi que pour la TDMc, sans différence significative entre les deux techniques d’imagerie.
La comparaison de la fusion avec l’IRM chez les patients ne montre pas de différence significative
entre TDMi et TDMc.
Cette étude valide la précision de la TDMi O-ARM durant les procédures de SCP, permettant une
localisation fiable des électrodes de SCP en per-opératoire. Cette technologie ne se substitue pas
aux autres moyens de repérage per-opératoire tel que la neurophysiologie.
59/62
POSTER 11
Analgésie intrathécale avec Ziconotide rattrapant un échappement
thérapeutique d’une stimulation corticale.Strasbourg-Colmar
J Voirin , NeurochirurgieI Darie, NeurochirurgieA Simon, Centre de la douleur, clinique de la
toussaintI Rohmer-Heitz, Centre de la douleur, clinique de la toussaintP Kehrli, Neurochirurgie
La stimulation du cortex moteur à titre antalgique peut être proposée pour des douleurs
neuropathiques réfractaires (centrales ou périphériques). Cependant, quelques cas d’échappement
thérapeutique à cette technique ont été décrits et les alternatives thérapeutiques sont alors rares.
Nous décrivons le cas d’un patient, ayant bénéficié pendant 6 ans d’une stimulation corticale
implantée efficace. Le patient a été opéré en 1997 d’une hernie discale cervicale, suivie d’une
syringomyélie traité chirurgicalement en 2003 sans résultats sur ses douleurs neuropathiques
résiduelles du membre supérieur droit. Après test par rTMS permettant d’obtenir un soulagement
significatif, une stimulation corticale est implantée en 2004, avec une franche efficacité. En 2010,
les douleurs réapparaissent de façon identique à la période pré-opératoire. La topographie était au
niveau du membre supérieur droit avec une EVA moyenne à 82/100 avec une composante
neuropathique nette (DN4=8/10). Le stimulateur est changé au profit d’une nouvelle génération
(Prime Advanced®) et les réglages sont ajustés régulièrement pendant 8 mois sans soulagement.
Une pompe intrathécale (Synchromed II®) est implantée le 14/11/2011. L’extrémité du cathéter est
positionnée à la jonction cervicothoracique. Les suites opératoires sont simples. Une bithérapie est
instaurée à la dose de 165µg/24h de Morphine et de 1.1µg/24h de Ziconotide, stable depuis Août
2012. Avec un recul de 18 mois, l’EVA moyenne est à 21/100 sur une semaine. Le patient reprend
une activité quotidienne de marche (environ 5km/j) et de loisirs alors qu’il en était incapable avant
thérapie intrathécale. Il n’a pas repris d’activité professionnelle car en invalidité depuis 2003.
Comme la Morphine, le Ziconotide intrathécal est indiqué en première ligne dans les douleurs non
cancéreuses avec une meilleure efficacité sur les douleurs neuropathiques. Les douleurs
neuropathiques réfractaires traitées par stimulation corticale relèvent d’indication presque palliative
et un échappement thérapeutique offre peu de perspectives. L’analgésie intrathécale par Ziconotide
reste envisageable avec une bonne tolérance.
60/62
POSTER 12
Traitement par Ziconotide intrathécal, expérience rémoise d’utilisation à long
terme.
JC KLEIBER service de neurochirurgie CHU reims ; E THERET service de neurochirurgie CHU
reims ; A RAPIN service de MPR CHU Reims ; P PERUZZI service de neurochirurgie CHU Reims
L’utilisation du ziconotide en intrathécal a maintenant fait ses preuves dans le traitement de la
douleur chronique, nous étudions la tolérance et l’efficacité à long terme.
Trente neuf patients rémois ont bénéficié d’une infusion continue de ziconotide intrathécal, 16
femmes et 23 hommes, âge moyen 58 ans [36 ; 79 ans]. 24 présentaient des lomboradiculalgies
chroniques, 9 des douleurs d’origine cancéreuses (dont 4 à un stade palliatif avancé), 4 des lésions
médullaires, 1 paralysie cérébrale spastique et 1 lésion de nerf périphérique. 11 n’étaient traités que
par du ziconotide ; 15 autres recevaient en association du ziconotide et de la morphine, 6 une
trithérapie associant ziconotide, morphine et ropivacaïne et enfin 7 recevaient du ziconotide, de la
morphine et du baclofène pour lutter contre la spasticité des membres inférieurs.
Le recul moyen du suivi est de 18,5 mois [5 ; 48 mois], 14/39 (36%) étaient traités depuis plus de
24 mois. La diminution de l‘intensité de la douleur après équilibrage du traitement était en moyenne
de 31 mm sur l’EVA douleur, passant de 68 mm avant l’introduction du ziconotide à 37 mm après.
A l’équilibre, les doses moyennes de ziconotide sont de 3,1 µg/j [0,15 ; 6,5 µg/j]. 17/39 (44%)
patient ont présentés des effets indésirables (EI), le traitement a été arrêté chez 13/39 (33%), tous
ont récupérés après suspension du médicament. Un patient se plaint de difficultés de concentration
mais ne désire pas modifier sa dose en raison du bon effet antalgique obtenu. La plupart des EI ont
eu lieu au cours du premier semestre de notre expérience d’utilisation du ziconotide liés à une
titration rapide mais conforme à la posologie et aux recommandations de l’AMM. Les EI les plus
fréquents étaient : les nausées, les sensations vertigineuses, l’ataxie, les hallucinations visuelles
et/ou auditives. Aucun cas d’échappement au traitement n’a été noté au cours de ces 4 années
d’expérience.
Le ziconotide en intrathécal reste très efficace et bien toléré même après plusieurs années de
traitement continu. L’administration de novo du médicament doit se faire avec de faibles doses
(1µg/j en moyenne dans notre série) permettant un effet antalgique sans effet indésirable
significatifs. Une augmentation très lente des doses administrées (+ 0,3 µg/semaine) permet de
soulager les patients sans effet indésirable délétère. A l’équilibre, on ne note aucune complication si
la dose efficace est inférieure à 4 µg/j. Dans les douleurs cancéreuses, le ziconotide doit être
introduit précocement : en palliatif, il facilite le maintien à domicile jusqu’à quelques jours avant le
décès mais aussi chez les longs survivants chez qui il reste efficace à longtemps (recul maximal de
40 mois dans notre expérience). Dans les douleurs avec spasticité, l’association au baclofène est très
bénéfique. Les associations multiples sont possibles et efficaces, même si la stabilité du ziconotide
dans ces conditions doit encore être étudiée. Conclusion : Le ziconotide intrathécal est un
antalgique efficace à long terme, seul ou en association, il est aussi une alternative en cas
d’échappement à la morphine. La tolérance à long terme est bonne à condition de respecter les
règles de progression de la posologie : « Start low and go slow ».
61/62
POSTER 13
Traitement de la névralgie du trijumeau (V) par méthodes percutanées assistées
par neuronavigation électromagnétique (Medtronic TM) - Paris
V. d’Hardemare, B. Silhouette, J. Savatovsky, A. Margot-Duclos, J. Bruxelles, JB. Thiébaut. Service
de Neurochirurgie – Fondation Rothschild - Paris
L’abord du trijumeau au niveau du ganglion de Gasser par ponction percutanée du trou ovale
s’effectue à partir de repères cutanés sous contrôle scopique. Cependant, la ponction peut être
difficile pour des raisons anatomiques et des erreurs de trajectoires peuvent entraîner des
complications. L’utilisation d’un système de navigation électromagnétique permet de concilier
précision et simplicité de mise en œuvre.
Exemple du cas de H. Névralgie du V 1 récidivante malgré traitement neurochirurgical et
gammaknife. Echec d’une tentative de ponction du ganglion de Gasser en raison d’une asymétrie
crânienne. Planification préopératoire sur scanner 3D et IRM combinés. Paramétrage de la
navigation magnétique. Identification du point de ponction au niveau de la face et ponction suivant
angles de pénétration définis. Suivi en temps réel du trajet de l’aiguille par le stylet équipé à son
extrémité des bobines électromagnétiques. Vérification sous scopie que la cible est atteinte. La
procédure habituelle est effectuée, une compression par ballonnet dans ce cas. On constate que les
repères classiques ne permettaient pas une trajectoire ciblant le Gasser.
L’imagerie préopératoire permet : / de vérifier qu’une trajectoire par le trou ovale permet
d’atteindre le ganglion de Gasser (variantes anatomiques - barre osseuse) / de définir une cible
(intérêt dans les atteintes de la 2ème branche) Le système de neuronavigation permet la
transposition des données sur le patient, la réalisation de la ponction de manière habituelle et le
contrôle peropératoire de la procédure (trajectoire précise) en diminuant les doses d’irradiation par
scopie. La méthode est simple, relativement rapide, sans obligation de fixer la tête, permet le
déroulement habituel de la procédure (anesthésies successives pour les thermocoagulations) et
l’utilisation d’un matériel classique.
La neuronavigation électromagnétique semble apporter un réel progrès dans l’abord percutané du
ganglion de Gasser sans modifier significativement le déroulement de l’intervention. Une étude
prospective est nécessaire.
62/62

Documents pareils