ESSAI DE GÉOGRAPHIE AMÉRINDIENNE DE LA MARTINIQUE

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ESSAI DE GÉOGRAPHIE AMÉRINDIENNE DE LA MARTINIQUE
ESSAI DE GÉOGRAPHIE AMÉRINDIENNE DE LA MARTINIQUE
6. Berard et N. Vidal
Résumé:
Le travail de cartographie des sites amérindiens de Martinique, entamé dès les années 60 par R. Pinchón, se
poursuit actuellement dans le cadre du programme de la carte archéologique de la Martinique, dirigé par le
Ministère de la Culture. Cet inventaire est nourri par le résultat des opérations de prospection-inventaire, les
découvertes fortuites et celles réalisées lors du suivi des travaux d'aménagement. Au jour d'aujourd'hui, plus
d'une centaine de sites ont ainsi été recensés.
La richesse relative de cette base de donnée nous permet d'entamer une réflexion sur les modalités de gestion de
l'espace martiniquais par les différents groupes amérindiens selon une perspective diachronique. Nous
chercherons entre autres à y détecter les signes d'une adaptation progressive à l'espace insulaire. Par ailleurs,
d'un point de vue méthodologique, nous tenterons de mettre en lumières certaines difficultés inhérentes à ce type
d'exercice.
Abstract:
The study of the Amerindian cartography of Martinique started by R. Pinchón in the 1960's is continued by
the Martinican archaeological map program. Today, near to one hundred pre-Columbian sites are referenced.
This database is the starting point of ours reflection about the Martinican space management modality by the
different Amerindian groups in a diachronical perspective. We are looking for the signs of a progressive adaptation to the insular ecosystem. In this paper, we will elaborate on some methodological difficulties associated with
this type of exercises.
Resumen:
El trabajo de cartografía de sitios amerindios de Martinique, emprendido en los 60 por R. Pinchón, sigue
desarollandose en el marco del programa del mapa arqueológico de Martinique, patrocinado por el Ministerio
francés de cultura. Este inventario se alimenta con los éxitos de las operaciones llamadas "prospeccióninventario", los descubrimientos fortuitos y los realizados durante las obras públicas. Actualmente, mas de cien
sitios fueron asi recontados.
La relativa riqueza de este base de datos nos permite emprender una reflexión sobre las modalidades de gestion
del espacio martiniqueño por los diferentes grupos amerindios, según una perspectiva diacronica. Entre varios
problemas busquemos los señales de una adaptación progresiva al espacio insular.
Por otra parte, desde un punto metodológico, intentaremos evidenciar algunas dificultades inherentes a este typo
de exercicio.
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Introduction
Les études précolombiennes en Martinique possèdent une histoire riche et ancienne qui nous permet
de vous présenter aujourd'hui un essai de géographie amérindienne. Cette étude s'appuie largement
sur les travaux de carte archéologique (N. Vidal, ce volume). Les objectifs de notre présentation sont
premièrement méthodologiques, nous chercherons à identifier les difficultés inhérentes à ce type
d'étude et nous tenterons de voir comment il est parfois possible de les contourner. Dans un second
temps, nous vous livrerons les résultats de l'analyse diachronique que nous avons réalisée concernant
le mode de gestion amérindien de l'espace martiniquais.
A. L'inventaire des sites : biais taphonomiques et archéologiques
La carte archéologique précolombienne de la Martinique s'est constitué au fil des ans depuis les
premières prospections réalisées dans les années trente par le R.P. Delawarde. Une grande partie des
découvertes est à mettre à l'actif du R.P. Pinchón qui publiera d'ailleurs en 1952 la première carte
(Pinchón, 1952). Une carte, qu'il complétera au fur et à mesure de ses nouvelles découvertes (Pinchón,
1963). Plus tardivement un autre important travail de prospection réalisé par L. Allaire aboutit à la
découverte de nombreux nouveaux sites (Allaire, 1977). Depuis cette date, notre base de donnée
s'enrichit au rythme des opérations de prospection-inventaire (Gros et Martin, 1992 et 1993), des
fouilles de sauvetage liées aux travaux d'aménagement et des découvertes fortuites (pour une
présentation plus détaillée cf.Vidal, ce volume).
Dans son état actuel la carte archéologique précolombienne de la Martinique compte 96 sites
(figure 1). On peut déjà souligner quelques points concernant la répartition de ces sites au sein de l'île.
Premièrement, une très faible quantité de gisements (8) sont localisés à l'intérieur des terres. De plus,
seuls deux d'entre eux correspondent à des sites d'habitat d'âge céramique. Par ailleurs, on peut
remarquer une occupation supérieure de la côte atlantique avec 58 sites contre seulement 31 sur la côte
caraïbe. Enfin, alors que l'occupation amérindienne des côtes de l'île est très intense, on observe
quelques zones où aucun site n'a encore été découvert. Il s'agit principalement de la portion de côtes
entre les communes du Prêcheur et de Grand Rivière à l'extrême nord de l'île ainsi que la Baie de Fortde-France.
Après ces premières constatations et avant d'aller au-delà dans l'analyse, il est nécessaire de
s'interroger sur la fidélité de l'image de l'occupation amérindienne de la Martinique que nous offre
cette carte. Deux grands types de problèmes peuvent perturber notre vision, les biais de prospections
et les questions d'ordre taphonomique.
Les biais de prospections sont de deux types. Premièrement, les techniques de prospections
utilisées (prospections pédestres, sondages) prédéterminent le type de site qui peut être découvert.
Deuxièmement certaines zones de l'île ont été, du fait de conditions d'accès difficiles, beaucoup moins
fréquentées par les archéologues. Ainsi, en Martinique, l'essentiel des sites a été découvert lors de
prospections pédestres qui ne permettent de localiser que des gisements de surface. Plusieurs
éléments viennent cependant atténuer ce problème. Premièrement, en dehors des pourtours de la
Montagne Pelée, il n'y a eu qu'un très faible développement des sols depuis le début de l'occupation
amérindienne de l'île. Ensuite, la pérennité de cette occupation sur les pourtours de la Montagne Pelée
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a permis d'identifier des sites anciens grâce à la présence en surface de matériels récents (Vivé, Moulin
l'Etang). Enfin, la bande littorale de cinq communes martiniquaise a fait l'objet d'un programme de
sondages systématiques. Les biais de prospection liés à la faible fréquentation de certains lieux ont des
conséquences plus notables. Le vide archéologique identifié entre Le Prêcheur et Grand Rivière
correspond ainsi aux seules côtes de Martinique qui ne soient pas accessible par la route. On a là, de
façon caractéristique, un artefact de prospection. Cela est d'autant plus évident que des sites ont été
identifiés aux deux extrémités de cette zone. De la même façon, si le très faible nombre de sites
présents à l'intérieur des terres correspond vraisemblable à une fréquentation plus limitée de cette
zone par les amérindiens, la vision que nous en avons actuellement est certainement accentuée par la
difficulté des prospections dans ce type d'environnement.
Les problèmes taphonomiques sont le second élément qui altère notre perception de
l'occupation amérindienne de la Martinique. Deux phénomènes semblent à même d'entraîner la
disparition complète de gisements archéologiques : Les travaux d'aménagement et le recul des côtes.
Ainsi la très faible quantité de sites précolombiens identifiés autour de la baie de Fort-de-France est
sans aucun doute liée à la très forte urbanisation de cette zone. En effet, près de la moitié des
martiniquais vivent dans ce secteur. Le problème du recul des côtes est plus délicat à traiter. Il
concerne essentiellement le sud de l'île où la faiblesse de la bathymétrie et du relief est favorable à ce
phénomène. Deux sites saladoïdes partiellement détruits, Anse charpentier sur la côte atlantique et
Anse Corps de Garde sur la côte caraïbe, nous ont permis de mettre en évidence la réalité de ce
phénomène. Ces destructions, qu'il est difficile d'évaluer, ont été limitées au sud de la côte au vent par
la présence au large d'une barrière de corail qui offre une certaine protection.
En résumé, si parmi les éléments qui perturbent notre analyse il est facile d'identifier les
artefacts de prospections ainsi que les problèmes liés aux travaux d'aménagement, il est difficile
d'évaluer la quantité de sites enfouis profondément qui n'ont pu être découverts ainsi que
l'importance des destructions liées à l'érosion marine. Cependant, il nous a semblé que le nombre
important de sites déjà répertoriés dans la carte archéologique offrait une base suffisante pour
entreprendre une étude des stratégies d'occupations du territoire employées par les amérindiens tout
au long de leur présence dans l'île.
B. Analyse Diachronique.
Parmi les quatre-vingt seize sites répertoriés par la carte archéologique, douze ont connu une
occupation de longue durée. Il y a été découvert des vestiges correspondant à plusieurs phases de la
préhistoire martiniquaise. Ainsi dix d'entre eux possèdent une composante Saladoïde et une
composante post-Saladoïde. Pour les besoins de notre étude nous avons individualisé au sein de ces
sites chaque phase d'occupation (Saladoïde ancien, Saladoïde récent, Troumassoïde et Suazoïde). Il en
résulte que les 96 sites correspondent à 116 entités chrono-géographiques. Elles se répartissent en 2
sites vraisemblablement précéramiques, 12 sites Saladoïdes anciens, 24 sites Saladoïdes récent, 10 sites
Saladoïdes indéterminés (La qualité de l'information que nous possédons sur les différents sites et très
variable. Il n'a donc pas toujours été possible de donner une identité chrono-culturelle précise à
chacun d'entre eux.), 10 sites Troumassoïdes, 17 sites Suazoïdes, 23 sites postsaladoïdes indéterminés,
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7 sites à Cupules, Polissoirs ou pétroglyphes et 11 sites indéterminés.
Une fois effectué ce premier travail, nous avons, pour chaque phase, cherché à établir les
conditions qui présidaient au choix des lieux d'implantations. Nous avons ainsi pris en compte pour
chaque site sept critères, l'environnement géomorphologique, les conditions d'accès à l'eau douce, la
proximité du rivage et le type de ressources maritimes exploitables, la qualité des terres agricoles,
l'environnement végétal, la proximité des mangroves ainsi que les conditions d'accès aux gîtes de
jaspe. L'accès aux sources d'argiles n'a pas été pris en compte. En effet, on trouve des argiles issues de
l'altération du substrat volcanique un peu partout en Martinique. L'approvisionnement ne pose donc
pas de problème particulier, différentes analyses physico-chimiques (Gautier (1974) et Walter (1991 et
1992) ont d'ailleurs montré qu'il s'effectue systématiquement à proximité immédiate du lieu d'habitat.
La série saladoïde (46 sites, figure 2) :
Concernant la série Saladoïde dans sa globalité, on peut premièrement constater une très
faible occupation du Sud Atlantique avec seulement deux sites. À l'inverse, il existe une réelle
concentration de gisements à l'extrémité Nord de l'île avec 22 occupations recensées entre Trinité et le
Prêcheur. Cette zone qui correspond aux pourtours de la Montagne Pelée possède les terres agricoles
les plus fertiles de l'île. Par ailleurs, on observe une forte corrélation entre les implantations saladoïdes
et les embouchures de rivières. Seuls 9 sites sur 45 ne se trouvent pas à proximité immédiate d'une
rivière perenne. Cette forte contrainte de l'eau que nous venons de mettre en évidence peu expliquer
en partie la très faible occupation de la partie sud de l'île (Sud Atlantique et presqu'île de Ste-Anne)
qui est une zone sèche.
Le Saladoïde ancien (12 sites, figure 3) : Les occupations de la phase saladoïde ancienne sont
localisées exclusivement à l'extrême nord de l'île, sur les pourtours de la Montagne Pelée. On retrouve
donc cet intérêt déjà identifié pour les terrains fertiles. De la même façon, tous les sites se trouvent en
bord de mer à proximité immédiate d'une embouchure de rivière (figure 3). Cette zone nord de la
Martinique correspond aussi au lieu de convergence de la forêt humide et de la bande côtière (figure
4). Les premières études paléo-environnementales réalisées dans ces sites témoignent de la richesse et
de la diversité de cet écosystème. Par ailleurs, on observe deux types de positions topographiques, les
gisements sont localisés soit en fond de vallée immédiatement au bord de la rivière (Fond-Brûlé,
Grande Anse), soit sur des plateaux côtiers en bordure de vallée (Vivé, Moulin l'Etang). Enfin, la
proximité des gîtes de jaspe n'a elle aucune influence sur le choix des lieux d'implantation. Des
transports de matières premières sur plusieurs dizaines de kilomètres ont ainsi été mis en évidence.
Les lieux d'implantation choisis par les Saladoïdes qui arrivent dans une île plus ou moins
déserte ont donc des caractéristiques relativement précises. Situés sur des terrains volcaniques
favorables à l'agriculture, ils sont toujours localisés en bord de mer. Cette implantation est favorable
aux déplacements et à la pêche, bien que les côtes du nord de l'île soient d'un accès peu aisé. La
proximité systématique d'une rivière offre un approvisionnement facile en eau douce et permet de
pratiquer la pêche (poissons, écrevisses). Concernant l'environnement végétal les villages entourés
d'une forêt côtière mésophile sont situés à proximité immédiate de la forêt hygrophile (Tardy, 2001;
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Hatzenberger, 2001), favorable à la chasse et à la cueillette. Le petit nombre de sites saladoïdes anciens,
leur concentration géographique associée à la pratique du nomadisme sur brûlis, mise en évidence
lors des fouilles du site de Vivé, nous incite à penser que l'ensemble des découvertes pourrait
correspondre à la fréquentation de cette région par un ou deux groupes durant quelques centaines
d'années.
Le saladoïde récent (24 sites, figure 5) : A la phase saladoïde récente on assiste à une
augmentation du nombre de sites ainsi qu'à une diversification des lieux d'implantation. Si la zone
nord reste toujours intensément occupée, des gisements sont répartis dans toute la Martinique avec
une préférence pour la côte caraïbe où l'on compte 16 implantations. On observe des installations dans
des zones plus favorables à la pêche et à la récolte des coquillages comme à Dizac au Diamant, de
même on remarque la première trace d'exploitation des îlets (Gros Ilet, Trois Ilets) ainsi qu'un village
localisé en bordure de Mangrove. L'étroite corrélation entre les lieux d'implantation et les cours d'eau
observée à la phase précédente est en partie rompue. Sept sites ne se trouvent pas à proximité
immédiate de rivières. Concernant l'environnement végétal plusieurs sites sont installés à proximité
de forêts sèches. La diversification des types d'écosystèmes exploités durant la phase saladoïde
récente semble témoigner d'une meilleure maîtrise de l'espace insulaire.
Les sites post-saladoïdes (48 sites, figure 6) : Les sites Post-saladoïdes sont répartis sur toutes
les côtes avec une préférence pour la côte atlantique où l'on trouve 33 sites et plus particulièrement
pour le sud-atlantique. Par ailleurs, l'exploitation des îlets se développe avec 5 sites répertoriés.
Le Troumassoïde (10 sites, figure 7) : Peu de site correspondant à la phase Troumassoïde ont
pour l'instant été identifiés. La diversité des lieux d'occupation est comparable à celle observée durant
la phase saladoïde récente.
Le Suazoïde (17 sites, cf. figure 8) : Durant la phase Suazoïde on observe toujours une grande
diversité dans les lieux d'installation. Cependant les gisements sont préférentiellement localisés dans
le sud-atlantique. Cette réalité correspond à une volonté d'exploitation intensive des ressources
offertes par les mangroves. En effet, tous les gisements localisés dans ce secteur sont situés à proximité
immédiate d'une mangrove. Par ailleurs, on trouve le long des côtes sud atlantiques de la Martinique
une barrière de corail qui offre elle aussi de nombreuses ressources. L'approvisionnement en eau
durant cette période ne semble plus lié aux rivières. Seuls 5 sites se trouvent près d'un cours d'eau,
on peut imaginer pour la zone sud, relativement sèche, l'utilisation de puits comparables à ceux
décrits à la Barbade (Drewett, 2000). Par ailleurs, les terrains situés à proximité de cet ensemble sud
atlantique sont moins favorables à l'agriculture que ceux exploités précédemment. Enfin on observe
durant cette phase un important changement dans le mode de gestion du territoire. On remarque ainsi
l'apparition de sites spécialisés, sur les îlets pour la récolte des coquillages ou sur les gîtes de jaspe où
sont installés des ateliers de débitage comme à la Savane des Pétrifications. Contrairement à ce qui a
été observé pour la série saladoïde où toutes les activités sont réalisées dans le village, il y a durant la
phase suazoïde morcellement des chaînes opératoires entre le site d'habitat et différents sites
spécialisés.
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Conclusion:
Les premières installations agricoles martiniquaises, liée à un mouvement pionnier, ont été
réalisées dans des sites offrant des conditions environnementales particulières. A ce moment la
priorité a été données aux activités agricoles et à l'exploitation des ressources de la forêt hydrophile.
Par ailleurs, la proximité d'un cours d'eau a systématiquement été recherchée. Par la suite, on observe
une diversification des lieux d'implantation et des ressources exploitées (récifs corraliens, mangroves).
Pour finir, les sites d'habitat suazoïdes sont principalement localisées dans des lieux offrant une
grande diversité d'écosystèmes exploitables à proximité, mangrove, forêts méso-xérophiles, récifs
coraliens. Ils sont complétés par des sites spécialisés (îlets, gîtes de jaspe).
Le modèle d'évolution que nous venons de présenter ne semble pas forcément applicable à
d'autres îles. D'une part, toutes les îles de l'arc antillais n'offrent pas la même diversité
environnementale que la Martinique. D'autre part, même dans des îles relativement comparables de
ce point de vue des constatations contradictoires ont été réalisées. Ainsi, le site saladoïde ancien
d'Hope Estate à St Martin ne se trouve pas en bord de mer mais sur un plateau à l'intérieur des terres.
Cette communication n'est en fait qu'un premier état de la recherche concernant cette
question. Différents programmes, en cours en Martinique, ont pour objectif d'affiner ces premiers
résultats. Ainsi une convention a été signée par notre groupe de recherche, le Parc Naturel Régional
de la Martinique et le Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris afin de développer les études
paléo-environnementales. De plus, différentes études concernant les pratiques cinégétiques et la pêche
sont en cours sous la responsabilité de S. Grouard et N. Serrand. Les résultats de ces travaux viendront
très bientôt enrichir notre propos. Enfin, ce bilan va servir de guide pour de nouvelles prospections et
de nouveaux sondages destinés à gommer certaines lacunes de notre base de données.
27
Bibliographie:
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: cahiers d'études américanistes de la Caraïbe, n°2, 1992. Fort-de-France : Cera, 1992. 24 cm.
ISSN 1161 4471. P. 157-180,12 fig., 1 tabl.
28
29
Figure 1 : Carte archéologique précolombienne de la Martinique
30
1- Macouba
2- Moulin l'Etang
3- Rivière Capot
4- Vivé
5- Rivière Rouge
6- Lotissement Fond-Brûlé
7- Fond-Brûlé
8- Grand'Anse
9- Pointe Canon
10- Seguineau
11- L'Adoration
12-L'Etang
13- Galba
14- Cimetierre Marigot
15- Anse Charpentier
16- Fond St-Jacques
17- Stade Ste-Marie
18- Eugène Agricole
19- Ilet Ste-Marie
20- Lassale
21- Petite Rivière Salée
22- Gendarmerie Trinité
23- Anse du Bout
24- Chateau Dubuc
25- Mangrove du Galion
26- Galion
27- Ilet Chancel
28- Pointe Royale
29- Ilet Madame
30- Morne Courbaril
31- Pointe Courché
32- L'Espérance
33- Dostaly
34- Usine simon
35- Pointe Prairie
36- Cap Est
37- Sans souci
38- Chateau Paille N.
39- Chateau Paille S.
40- Petite Grenade
41- Pointe Faula
42- Massy-Massy
43- Paquemar
44- A-tout-Risque
45- La Malevaux
46- Macabou
47- Grande Anse Macabou
48- Pointe Macré
49- Cul-de-sac Ferré
50- Cap Ferré
51- Cap Chevalier
52- Ilet Hardy
53- Ilet à Aigrette
54- Pointe Baham
55- Anse Trabaud
56- Savane des Pétrif.
57- Ilet Cabrits
58- Route des Salines
59- Pointe Marin
60- Anse Figuier
61- Montravail
62- Debat
63- La Suin
64- St-Esprit
65- Passe des fous
66- Corps de Garde
67- Trois Rivières
68- Ilet du Céron
69- Tête Singe
70- Hotel Plein Sud
71- Dizac
72- Terres Rouges
73- Anse Cafard
74- Petite Anse
75- Grande Anse
76- Anse à l'Ane
77- Anse Mitan
78- Gros Ilet
79- Pointe des grives
80- Tivoli
81- Anse Madame
82- Fond Bourlet
83- Fond Capot
84- Pothuau
85- Le Coin
86- Godinot
87- Boutbois
88- Petite Anse
89- St-Pierre, Mouillage
90- St-Pierre, Fort
91- Anse Belleville
92- Habitation Céron
93- Anse Céron
94- Anse Couleuvre
95- Grand'Rivière
96- Demain
31
Figure 2 : les
sites Saladoïdes
Figure 3 : Carte de
convergence entre les
sites Saladoïdes anciens
et les cours d'eau
(d'après Lasserre (dir.),
1977)
32
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Figure 4 :
La Martinique :
nature du couvert
végétal (d'après
Lasserre (dir.), 1977)
Figure 5 :
Les sites Saladoï
des récents
33
Figure 6 : Les sites
post-saladoïdes
Figure 7 : Les sites
Troumassoïdes
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Figure 8 : Carte de convergence entre les sites Suazoïdes et les mangroves
(d'après Lasserre (dir.), 1977)
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