ESSAI DE GÉOGRAPHIE AMÉRINDIENNE DE LA MARTINIQUE
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ESSAI DE GÉOGRAPHIE AMÉRINDIENNE DE LA MARTINIQUE
ESSAI DE GÉOGRAPHIE AMÉRINDIENNE DE LA MARTINIQUE 6. Berard et N. Vidal Résumé: Le travail de cartographie des sites amérindiens de Martinique, entamé dès les années 60 par R. Pinchón, se poursuit actuellement dans le cadre du programme de la carte archéologique de la Martinique, dirigé par le Ministère de la Culture. Cet inventaire est nourri par le résultat des opérations de prospection-inventaire, les découvertes fortuites et celles réalisées lors du suivi des travaux d'aménagement. Au jour d'aujourd'hui, plus d'une centaine de sites ont ainsi été recensés. La richesse relative de cette base de donnée nous permet d'entamer une réflexion sur les modalités de gestion de l'espace martiniquais par les différents groupes amérindiens selon une perspective diachronique. Nous chercherons entre autres à y détecter les signes d'une adaptation progressive à l'espace insulaire. Par ailleurs, d'un point de vue méthodologique, nous tenterons de mettre en lumières certaines difficultés inhérentes à ce type d'exercice. Abstract: The study of the Amerindian cartography of Martinique started by R. Pinchón in the 1960's is continued by the Martinican archaeological map program. Today, near to one hundred pre-Columbian sites are referenced. This database is the starting point of ours reflection about the Martinican space management modality by the different Amerindian groups in a diachronical perspective. We are looking for the signs of a progressive adaptation to the insular ecosystem. In this paper, we will elaborate on some methodological difficulties associated with this type of exercises. Resumen: El trabajo de cartografía de sitios amerindios de Martinique, emprendido en los 60 por R. Pinchón, sigue desarollandose en el marco del programa del mapa arqueológico de Martinique, patrocinado por el Ministerio francés de cultura. Este inventario se alimenta con los éxitos de las operaciones llamadas "prospeccióninventario", los descubrimientos fortuitos y los realizados durante las obras públicas. Actualmente, mas de cien sitios fueron asi recontados. La relativa riqueza de este base de datos nos permite emprender una reflexión sobre las modalidades de gestion del espacio martiniqueño por los diferentes grupos amerindios, según una perspectiva diacronica. Entre varios problemas busquemos los señales de una adaptación progresiva al espacio insular. Por otra parte, desde un punto metodológico, intentaremos evidenciar algunas dificultades inherentes a este typo de exercicio. 22 Introduction Les études précolombiennes en Martinique possèdent une histoire riche et ancienne qui nous permet de vous présenter aujourd'hui un essai de géographie amérindienne. Cette étude s'appuie largement sur les travaux de carte archéologique (N. Vidal, ce volume). Les objectifs de notre présentation sont premièrement méthodologiques, nous chercherons à identifier les difficultés inhérentes à ce type d'étude et nous tenterons de voir comment il est parfois possible de les contourner. Dans un second temps, nous vous livrerons les résultats de l'analyse diachronique que nous avons réalisée concernant le mode de gestion amérindien de l'espace martiniquais. A. L'inventaire des sites : biais taphonomiques et archéologiques La carte archéologique précolombienne de la Martinique s'est constitué au fil des ans depuis les premières prospections réalisées dans les années trente par le R.P. Delawarde. Une grande partie des découvertes est à mettre à l'actif du R.P. Pinchón qui publiera d'ailleurs en 1952 la première carte (Pinchón, 1952). Une carte, qu'il complétera au fur et à mesure de ses nouvelles découvertes (Pinchón, 1963). Plus tardivement un autre important travail de prospection réalisé par L. Allaire aboutit à la découverte de nombreux nouveaux sites (Allaire, 1977). Depuis cette date, notre base de donnée s'enrichit au rythme des opérations de prospection-inventaire (Gros et Martin, 1992 et 1993), des fouilles de sauvetage liées aux travaux d'aménagement et des découvertes fortuites (pour une présentation plus détaillée cf.Vidal, ce volume). Dans son état actuel la carte archéologique précolombienne de la Martinique compte 96 sites (figure 1). On peut déjà souligner quelques points concernant la répartition de ces sites au sein de l'île. Premièrement, une très faible quantité de gisements (8) sont localisés à l'intérieur des terres. De plus, seuls deux d'entre eux correspondent à des sites d'habitat d'âge céramique. Par ailleurs, on peut remarquer une occupation supérieure de la côte atlantique avec 58 sites contre seulement 31 sur la côte caraïbe. Enfin, alors que l'occupation amérindienne des côtes de l'île est très intense, on observe quelques zones où aucun site n'a encore été découvert. Il s'agit principalement de la portion de côtes entre les communes du Prêcheur et de Grand Rivière à l'extrême nord de l'île ainsi que la Baie de Fortde-France. Après ces premières constatations et avant d'aller au-delà dans l'analyse, il est nécessaire de s'interroger sur la fidélité de l'image de l'occupation amérindienne de la Martinique que nous offre cette carte. Deux grands types de problèmes peuvent perturber notre vision, les biais de prospections et les questions d'ordre taphonomique. Les biais de prospections sont de deux types. Premièrement, les techniques de prospections utilisées (prospections pédestres, sondages) prédéterminent le type de site qui peut être découvert. Deuxièmement certaines zones de l'île ont été, du fait de conditions d'accès difficiles, beaucoup moins fréquentées par les archéologues. Ainsi, en Martinique, l'essentiel des sites a été découvert lors de prospections pédestres qui ne permettent de localiser que des gisements de surface. Plusieurs éléments viennent cependant atténuer ce problème. Premièrement, en dehors des pourtours de la Montagne Pelée, il n'y a eu qu'un très faible développement des sols depuis le début de l'occupation amérindienne de l'île. Ensuite, la pérennité de cette occupation sur les pourtours de la Montagne Pelée 23 a permis d'identifier des sites anciens grâce à la présence en surface de matériels récents (Vivé, Moulin l'Etang). Enfin, la bande littorale de cinq communes martiniquaise a fait l'objet d'un programme de sondages systématiques. Les biais de prospection liés à la faible fréquentation de certains lieux ont des conséquences plus notables. Le vide archéologique identifié entre Le Prêcheur et Grand Rivière correspond ainsi aux seules côtes de Martinique qui ne soient pas accessible par la route. On a là, de façon caractéristique, un artefact de prospection. Cela est d'autant plus évident que des sites ont été identifiés aux deux extrémités de cette zone. De la même façon, si le très faible nombre de sites présents à l'intérieur des terres correspond vraisemblable à une fréquentation plus limitée de cette zone par les amérindiens, la vision que nous en avons actuellement est certainement accentuée par la difficulté des prospections dans ce type d'environnement. Les problèmes taphonomiques sont le second élément qui altère notre perception de l'occupation amérindienne de la Martinique. Deux phénomènes semblent à même d'entraîner la disparition complète de gisements archéologiques : Les travaux d'aménagement et le recul des côtes. Ainsi la très faible quantité de sites précolombiens identifiés autour de la baie de Fort-de-France est sans aucun doute liée à la très forte urbanisation de cette zone. En effet, près de la moitié des martiniquais vivent dans ce secteur. Le problème du recul des côtes est plus délicat à traiter. Il concerne essentiellement le sud de l'île où la faiblesse de la bathymétrie et du relief est favorable à ce phénomène. Deux sites saladoïdes partiellement détruits, Anse charpentier sur la côte atlantique et Anse Corps de Garde sur la côte caraïbe, nous ont permis de mettre en évidence la réalité de ce phénomène. Ces destructions, qu'il est difficile d'évaluer, ont été limitées au sud de la côte au vent par la présence au large d'une barrière de corail qui offre une certaine protection. En résumé, si parmi les éléments qui perturbent notre analyse il est facile d'identifier les artefacts de prospections ainsi que les problèmes liés aux travaux d'aménagement, il est difficile d'évaluer la quantité de sites enfouis profondément qui n'ont pu être découverts ainsi que l'importance des destructions liées à l'érosion marine. Cependant, il nous a semblé que le nombre important de sites déjà répertoriés dans la carte archéologique offrait une base suffisante pour entreprendre une étude des stratégies d'occupations du territoire employées par les amérindiens tout au long de leur présence dans l'île. B. Analyse Diachronique. Parmi les quatre-vingt seize sites répertoriés par la carte archéologique, douze ont connu une occupation de longue durée. Il y a été découvert des vestiges correspondant à plusieurs phases de la préhistoire martiniquaise. Ainsi dix d'entre eux possèdent une composante Saladoïde et une composante post-Saladoïde. Pour les besoins de notre étude nous avons individualisé au sein de ces sites chaque phase d'occupation (Saladoïde ancien, Saladoïde récent, Troumassoïde et Suazoïde). Il en résulte que les 96 sites correspondent à 116 entités chrono-géographiques. Elles se répartissent en 2 sites vraisemblablement précéramiques, 12 sites Saladoïdes anciens, 24 sites Saladoïdes récent, 10 sites Saladoïdes indéterminés (La qualité de l'information que nous possédons sur les différents sites et très variable. Il n'a donc pas toujours été possible de donner une identité chrono-culturelle précise à chacun d'entre eux.), 10 sites Troumassoïdes, 17 sites Suazoïdes, 23 sites postsaladoïdes indéterminés, 24 7 sites à Cupules, Polissoirs ou pétroglyphes et 11 sites indéterminés. Une fois effectué ce premier travail, nous avons, pour chaque phase, cherché à établir les conditions qui présidaient au choix des lieux d'implantations. Nous avons ainsi pris en compte pour chaque site sept critères, l'environnement géomorphologique, les conditions d'accès à l'eau douce, la proximité du rivage et le type de ressources maritimes exploitables, la qualité des terres agricoles, l'environnement végétal, la proximité des mangroves ainsi que les conditions d'accès aux gîtes de jaspe. L'accès aux sources d'argiles n'a pas été pris en compte. En effet, on trouve des argiles issues de l'altération du substrat volcanique un peu partout en Martinique. L'approvisionnement ne pose donc pas de problème particulier, différentes analyses physico-chimiques (Gautier (1974) et Walter (1991 et 1992) ont d'ailleurs montré qu'il s'effectue systématiquement à proximité immédiate du lieu d'habitat. La série saladoïde (46 sites, figure 2) : Concernant la série Saladoïde dans sa globalité, on peut premièrement constater une très faible occupation du Sud Atlantique avec seulement deux sites. À l'inverse, il existe une réelle concentration de gisements à l'extrémité Nord de l'île avec 22 occupations recensées entre Trinité et le Prêcheur. Cette zone qui correspond aux pourtours de la Montagne Pelée possède les terres agricoles les plus fertiles de l'île. Par ailleurs, on observe une forte corrélation entre les implantations saladoïdes et les embouchures de rivières. Seuls 9 sites sur 45 ne se trouvent pas à proximité immédiate d'une rivière perenne. Cette forte contrainte de l'eau que nous venons de mettre en évidence peu expliquer en partie la très faible occupation de la partie sud de l'île (Sud Atlantique et presqu'île de Ste-Anne) qui est une zone sèche. Le Saladoïde ancien (12 sites, figure 3) : Les occupations de la phase saladoïde ancienne sont localisées exclusivement à l'extrême nord de l'île, sur les pourtours de la Montagne Pelée. On retrouve donc cet intérêt déjà identifié pour les terrains fertiles. De la même façon, tous les sites se trouvent en bord de mer à proximité immédiate d'une embouchure de rivière (figure 3). Cette zone nord de la Martinique correspond aussi au lieu de convergence de la forêt humide et de la bande côtière (figure 4). Les premières études paléo-environnementales réalisées dans ces sites témoignent de la richesse et de la diversité de cet écosystème. Par ailleurs, on observe deux types de positions topographiques, les gisements sont localisés soit en fond de vallée immédiatement au bord de la rivière (Fond-Brûlé, Grande Anse), soit sur des plateaux côtiers en bordure de vallée (Vivé, Moulin l'Etang). Enfin, la proximité des gîtes de jaspe n'a elle aucune influence sur le choix des lieux d'implantation. Des transports de matières premières sur plusieurs dizaines de kilomètres ont ainsi été mis en évidence. Les lieux d'implantation choisis par les Saladoïdes qui arrivent dans une île plus ou moins déserte ont donc des caractéristiques relativement précises. Situés sur des terrains volcaniques favorables à l'agriculture, ils sont toujours localisés en bord de mer. Cette implantation est favorable aux déplacements et à la pêche, bien que les côtes du nord de l'île soient d'un accès peu aisé. La proximité systématique d'une rivière offre un approvisionnement facile en eau douce et permet de pratiquer la pêche (poissons, écrevisses). Concernant l'environnement végétal les villages entourés d'une forêt côtière mésophile sont situés à proximité immédiate de la forêt hygrophile (Tardy, 2001; 25 Hatzenberger, 2001), favorable à la chasse et à la cueillette. Le petit nombre de sites saladoïdes anciens, leur concentration géographique associée à la pratique du nomadisme sur brûlis, mise en évidence lors des fouilles du site de Vivé, nous incite à penser que l'ensemble des découvertes pourrait correspondre à la fréquentation de cette région par un ou deux groupes durant quelques centaines d'années. Le saladoïde récent (24 sites, figure 5) : A la phase saladoïde récente on assiste à une augmentation du nombre de sites ainsi qu'à une diversification des lieux d'implantation. Si la zone nord reste toujours intensément occupée, des gisements sont répartis dans toute la Martinique avec une préférence pour la côte caraïbe où l'on compte 16 implantations. On observe des installations dans des zones plus favorables à la pêche et à la récolte des coquillages comme à Dizac au Diamant, de même on remarque la première trace d'exploitation des îlets (Gros Ilet, Trois Ilets) ainsi qu'un village localisé en bordure de Mangrove. L'étroite corrélation entre les lieux d'implantation et les cours d'eau observée à la phase précédente est en partie rompue. Sept sites ne se trouvent pas à proximité immédiate de rivières. Concernant l'environnement végétal plusieurs sites sont installés à proximité de forêts sèches. La diversification des types d'écosystèmes exploités durant la phase saladoïde récente semble témoigner d'une meilleure maîtrise de l'espace insulaire. Les sites post-saladoïdes (48 sites, figure 6) : Les sites Post-saladoïdes sont répartis sur toutes les côtes avec une préférence pour la côte atlantique où l'on trouve 33 sites et plus particulièrement pour le sud-atlantique. Par ailleurs, l'exploitation des îlets se développe avec 5 sites répertoriés. Le Troumassoïde (10 sites, figure 7) : Peu de site correspondant à la phase Troumassoïde ont pour l'instant été identifiés. La diversité des lieux d'occupation est comparable à celle observée durant la phase saladoïde récente. Le Suazoïde (17 sites, cf. figure 8) : Durant la phase Suazoïde on observe toujours une grande diversité dans les lieux d'installation. Cependant les gisements sont préférentiellement localisés dans le sud-atlantique. Cette réalité correspond à une volonté d'exploitation intensive des ressources offertes par les mangroves. En effet, tous les gisements localisés dans ce secteur sont situés à proximité immédiate d'une mangrove. Par ailleurs, on trouve le long des côtes sud atlantiques de la Martinique une barrière de corail qui offre elle aussi de nombreuses ressources. L'approvisionnement en eau durant cette période ne semble plus lié aux rivières. Seuls 5 sites se trouvent près d'un cours d'eau, on peut imaginer pour la zone sud, relativement sèche, l'utilisation de puits comparables à ceux décrits à la Barbade (Drewett, 2000). Par ailleurs, les terrains situés à proximité de cet ensemble sud atlantique sont moins favorables à l'agriculture que ceux exploités précédemment. Enfin on observe durant cette phase un important changement dans le mode de gestion du territoire. On remarque ainsi l'apparition de sites spécialisés, sur les îlets pour la récolte des coquillages ou sur les gîtes de jaspe où sont installés des ateliers de débitage comme à la Savane des Pétrifications. Contrairement à ce qui a été observé pour la série saladoïde où toutes les activités sont réalisées dans le village, il y a durant la phase suazoïde morcellement des chaînes opératoires entre le site d'habitat et différents sites spécialisés. 26 Conclusion: Les premières installations agricoles martiniquaises, liée à un mouvement pionnier, ont été réalisées dans des sites offrant des conditions environnementales particulières. A ce moment la priorité a été données aux activités agricoles et à l'exploitation des ressources de la forêt hydrophile. Par ailleurs, la proximité d'un cours d'eau a systématiquement été recherchée. Par la suite, on observe une diversification des lieux d'implantation et des ressources exploitées (récifs corraliens, mangroves). Pour finir, les sites d'habitat suazoïdes sont principalement localisées dans des lieux offrant une grande diversité d'écosystèmes exploitables à proximité, mangrove, forêts méso-xérophiles, récifs coraliens. Ils sont complétés par des sites spécialisés (îlets, gîtes de jaspe). Le modèle d'évolution que nous venons de présenter ne semble pas forcément applicable à d'autres îles. D'une part, toutes les îles de l'arc antillais n'offrent pas la même diversité environnementale que la Martinique. D'autre part, même dans des îles relativement comparables de ce point de vue des constatations contradictoires ont été réalisées. Ainsi, le site saladoïde ancien d'Hope Estate à St Martin ne se trouve pas en bord de mer mais sur un plateau à l'intérieur des terres. Cette communication n'est en fait qu'un premier état de la recherche concernant cette question. Différents programmes, en cours en Martinique, ont pour objectif d'affiner ces premiers résultats. Ainsi une convention a été signée par notre groupe de recherche, le Parc Naturel Régional de la Martinique et le Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris afin de développer les études paléo-environnementales. De plus, différentes études concernant les pratiques cinégétiques et la pêche sont en cours sous la responsabilité de S. Grouard et N. Serrand. Les résultats de ces travaux viendront très bientôt enrichir notre propos. Enfin, ce bilan va servir de guide pour de nouvelles prospections et de nouveaux sondages destinés à gommer certaines lacunes de notre base de données. 27 Bibliographie: Allaire, L., 1977. Later Prehistory in Martinique and the Island Caribs: Problems in Ethnic Identification. PhD Dissertation, Yale University. University Microfilms, Ann Arbor, New Haven, 1977. Drewett, P., 2000. Prehistoric settlements in the Caribbean. Fieldwork in Barbados, Tórtola and Cayman islands. Archetype publication for Barbados museum and historical society, St Ann's Garrison, St.Michael, Barbados, 2000. Gautier, J., 1974. Étude des pâtes céramiques de la Martinique pré-colombienne. In Proceedings of the fifth international congress for the study or pre-columbian cultures of the Lesser Antilles, Antigua, July 22-28 1973, The Antigua Archeological Society, Antigua, p. 133-139,1 fig., 1974. Gros, P., Martin, J.-M., 1993. Rapport de prospections et de sondages, opération de prospection inventaire de la Martinique. AFAN, Service Régional de l'Archéologie, Fort-de-France, 1993 Hatzenberger, F., 2001. Paysage et Végétation des Antilles. Préface de Pierre Pluchon. Karthala, Paris 2001. Pinchón, R., 1952. Introduction à l'Archéologie Martiniquaise, Journal de la Société des Américanistes, Nouvelle Série, 41, 2, p. 305-352, pi. XXVII-XXX, Paris, 1952. Pinchón, R., 1963. Le Problème archéologique à la Martinique - vue d'ensemble. 1er Congrès international d'études des civilisations précolombiennes des Petites Antilles, Fort-de-France, 37 juillet 1961, Société d'histoire de la Martinique, Fort-de-France, fase. I, p. 69-74, discussion p.80-88, 5 fig., 1963. Tardy, C., 2001. Rapport anthracologique du site archéologique de Vivé (Martinique). In Bérard, B. (dir). Le Néolithique martiniquais dans son contexte antillais, rapport de P.C.R., SRA Martinique, Fort de-France, 2001. Walter, V., 1991. Analyses pétrographique et minéralogiques de céramiques précolombiennes de Martinique. Caribeña : cahiers d'études américanistes de la Caraïbe, n°l, 1991. Fort-de-France : Cera, 1991. 24 cm. ISSN 1161-4471. P. 13-54,19 fig. Walter, V., 1992. Étude physico-chimique des céramiques précolombiennes de la Martinique. Caribeña : cahiers d'études américanistes de la Caraïbe, n°2, 1992. Fort-de-France : Cera, 1992. 24 cm. ISSN 1161 4471. P. 157-180,12 fig., 1 tabl. 28 29 Figure 1 : Carte archéologique précolombienne de la Martinique 30 1- Macouba 2- Moulin l'Etang 3- Rivière Capot 4- Vivé 5- Rivière Rouge 6- Lotissement Fond-Brûlé 7- Fond-Brûlé 8- Grand'Anse 9- Pointe Canon 10- Seguineau 11- L'Adoration 12-L'Etang 13- Galba 14- Cimetierre Marigot 15- Anse Charpentier 16- Fond St-Jacques 17- Stade Ste-Marie 18- Eugène Agricole 19- Ilet Ste-Marie 20- Lassale 21- Petite Rivière Salée 22- Gendarmerie Trinité 23- Anse du Bout 24- Chateau Dubuc 25- Mangrove du Galion 26- Galion 27- Ilet Chancel 28- Pointe Royale 29- Ilet Madame 30- Morne Courbaril 31- Pointe Courché 32- L'Espérance 33- Dostaly 34- Usine simon 35- Pointe Prairie 36- Cap Est 37- Sans souci 38- Chateau Paille N. 39- Chateau Paille S. 40- Petite Grenade 41- Pointe Faula 42- Massy-Massy 43- Paquemar 44- A-tout-Risque 45- La Malevaux 46- Macabou 47- Grande Anse Macabou 48- Pointe Macré 49- Cul-de-sac Ferré 50- Cap Ferré 51- Cap Chevalier 52- Ilet Hardy 53- Ilet à Aigrette 54- Pointe Baham 55- Anse Trabaud 56- Savane des Pétrif. 57- Ilet Cabrits 58- Route des Salines 59- Pointe Marin 60- Anse Figuier 61- Montravail 62- Debat 63- La Suin 64- St-Esprit 65- Passe des fous 66- Corps de Garde 67- Trois Rivières 68- Ilet du Céron 69- Tête Singe 70- Hotel Plein Sud 71- Dizac 72- Terres Rouges 73- Anse Cafard 74- Petite Anse 75- Grande Anse 76- Anse à l'Ane 77- Anse Mitan 78- Gros Ilet 79- Pointe des grives 80- Tivoli 81- Anse Madame 82- Fond Bourlet 83- Fond Capot 84- Pothuau 85- Le Coin 86- Godinot 87- Boutbois 88- Petite Anse 89- St-Pierre, Mouillage 90- St-Pierre, Fort 91- Anse Belleville 92- Habitation Céron 93- Anse Céron 94- Anse Couleuvre 95- Grand'Rivière 96- Demain 31 Figure 2 : les sites Saladoïdes Figure 3 : Carte de convergence entre les sites Saladoïdes anciens et les cours d'eau (d'après Lasserre (dir.), 1977) 32 ic-Sfí,., '• <*'l'-".vl^t"í--yí-,-:-. . r;í.-d",^KijVí | J + ^ ~- N Aí^ív V ' V ' S " ^ , • .• '>^ J .;• ^:• iiiöt• ¿!ííis>í>;^;T!:^i:; :-:*., • . • '~TFf' í ï~ï"^ j \*i'ï-^+~*N* J K r i í s'-^jr' V'¡«í!r¡ "i* • -. ./*"% ^*V\£ W*«* ^^ílPíliiisSBfe • : " 1'^Sli^^^^fti '• ; ,. -- • V.• ^:< , ^ : ^'':^;• t-': , >^• ^• : L • J !>--;>+7;> , .i : ;-:v- , ', í"Víiííí.'í"'Í5 'í-íí'í'.'"-"^'--^':'^; "T'í* V r ''•• ' '''vX^vr^i-v^'tifë* "-î-*"1 • J ,".n ' .,JV"-"-''• "• ,•, ' - ' - ' l j V *• •'• ?• • _ , J ! r " i , l " / l i : j ^ - J ^ - ¡ - ^¿•''•''•-V• , : > i ' ' ''íÍ;ií:! :V¿ íí -''• •"• ^.."íw-íí • •• "• ' " ' '"Si"''' á ' ai? - , :3ΣS&;p viví''-: ^ ^ ^ S ' ' i'-¡'-- l ^ ^ y " . ' ^íJf*' ƒ Q Série topéale à tendance sèche p i Série tropicale humide 0 1 Série d'altitude k i F\.¡.** V/ 1 Figure 4 : La Martinique : nature du couvert végétal (d'après Lasserre (dir.), 1977) Figure 5 : Les sites Saladoï des récents 33 Figure 6 : Les sites post-saladoïdes Figure 7 : Les sites Troumassoïdes 34 / V i i \ v ft _„ » / «"" v^^*—<^ l \^Jr • Figure 8 : Carte de convergence entre les sites Suazoïdes et les mangroves (d'après Lasserre (dir.), 1977) 35