camac harp days
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camac harp days
Automne-Autumn 2006 Président Jakez François Lettre d'information trimestrielle des Harpes Camac Quarterly Newsletter from Camac Harps Directeur Commercial Eric Piron [email protected] Rédactrice en chef Florence Marque [email protected] Ont participé à ca numéro : Rhian Evans, Jakez François, Joke Kooi, Constance Luzzati, Peter Reiss, Alain Taquet, David Watkins. Cette saison : 2 Premières Journées Camac 3 First Camac Harp Days 4 5 de la Harpe au Trinity College at Trinity College Interview Constance Luzzati 1er Festival International de Harpe de Katowice Constance Luzzati Interview Alors que les feux de l’été tardent à s’éteindre, l’automne doucement s’annonce avec ses ors et ses ocres. Saison d’abondance où se mêlent saveurs d’été et saveurs d’hiver, l’automne est généreux et délicieux. C’est la saison des vendanges ! Gorgés de soleil et de vie, nous arborons avec ardeur les couleurs d’une nouvelle récolte riche de promesses. Joie des retrouvailles avec les amis, les collègues, les élèves, les professeurs, appréhension de la découverte d’une nouvelle école, de nouvelles têtes, d’un nouveau travail, impatience de faire ses preuves et de relever de nouveaux défis, l’automne regorge d’émotions. C’est donc à une récolte d’émotions que nous vous invitions dans ce nouveau numéro : rencontre entre jeunes harpistes américaines et françaises pour un concert transatlantique, naissance de nouveaux festivals, les Camac Harp Days Trinity College à Londres et le Festival International de Harpe de Katowice en Pologne, un tête à tête avec Felice Pomeranz, un rendez-vous avec Constance Luzzati, et la découverte de l’actualité, Premières mondiales, derniers CD, prochains festivals. Un album souvenir de l’été écoulé que nous vous invitons à feuilleter et à savourer. 1st International Harp Festival of Katowice As the warmth of summer fade, 6 Concert Transatlantique 7 The Transatlantic Concert 8 Concours et Festivals Rencontre avec Felice Pomeranz Meeting with Felice Pomeranz Competitons and Festivals the gold and ochre tones gently herald the arrival of autumn. This is a season of plenty during which the flavours of summer blend with those of winter. Autumn is a generous and delicious time. It is the season of the grape harvest! Gorged with sunshine and life, we ardently sport the colours of a new crop full of promise. We are joyfully reunited with friends, colleagues, pupils and teachers. There is the apprehension of discovering new schools with new faces and new work, and we are impatient to prove ourselves and take up new challenges. Autumn is abundant L’Odyssée de la harpe à Bourg-la-Reine with emotions. It is to a collection of emotions that we invite you in this latest edition: an encounter between young French and American harpists for a transatlantic concert, the creation of new festivals, the Camac Harp Days in London and the International Harp Festival in Katowice, Poland, a meeting with Felice Pomeranz, and a rendezvous with Constance Luzzati. Discover the latest news, world premieres, new CD releases and the next festivals. This is a souvenir album of the past summer that we invite you to peruse and enjoy. Florence Marque Mademoiselle Constance LUZZATI (France) LES HARPES CAMAC LES HARPES CAMAC La Richerais - B.P.15 92, rue Petit 44850 MOUZEIL - FRANCE 75019 PARIS Tel. +33 (0) 240 97 24 97 Tel. +33 (0) 140 40 08 40 Fax +33 (0) 240 97 79 31 Fax +33 (0) 140 40 08 42 www.camac-harps.com 1er Prix du Concours International de Harpe du Pays de Galles - Caernarfon Avril 2006 3ème Prix du Concours International de Harpe de La Cité Internationale des Arts de Paris - Novembre 2005 Prix Spécial Savarez pour la meilleure interprétation contemporaine du Concours International de Harpe de la Cité Internationale des Arts de Paris - Novembre 2005 1st Prize at Wales International Harp Competition - April 2006 3rd Prize at International Harp Competition of the Cité Internationale des Arts de Paris - November 2005 Special Savarez Prize for the best contemporary performance at the International Harp Competition of the Cité Internationale des Arts de Paris - November 2005 INTERVIEW PAGES 4 & 5 CAMAC HARP DAYS présentées sur scène pour nous interpréter des pièces de John Trinity College of Music, King Charles Court, Old Royal Naval Parry, Jesus Guridi, Louis Spohr, J.C. Bach, W. Mathias, Gualberto College, Greenwich, London : un lieu magique ! Traversé par le Garcia et Gabriel Fauré, faisant brillamment montre de leurs méridien référence, celui de Greenwich, cerné de larges pelouses talents respectifs et du haut niveau d’enseignement prodigué au vertes, bordé par la Tamise, avec le Cutty Sark ancré à ses pieds, il sein de ce département de harpe du Trinity College of Music. est chargé d’histoire, empreint de solennité, et véritablement L’après-midi de ce jeudi a laissé place aux grands maîtres avec un magnifique. Alliant élégance et prestance des bâtiments, prestige très beau récital de John Marson, harpiste et compositeur, du College et animation colorée du village de Greenwich, l’endroit regroupant nombre de ses compositions : « Excursions for Flute est idéal pour échapper à la morosité quotidienne et se plonger au and Harp » interprété par Gareth Hanson (flûte) et Helen Radice cœur de la musique, pour s’adonner à la passion de la harpe. C’est (harpe), « Rhapsody in Several Colours » avec John Marson en là que les Harpes Camac ont choisi d’inaugurer en juin dernier personne à la harpe, « The Enzyme Song » brillamment enlevé par leurs « Premières Journées de la Harpe » à Londres. Ces Premières Gabriella Dall’Olio (harpe) et la soprano Maya Sapone, « Three Journées Camac au Trinity College, ouvertes sous les très bons Romances for violin and harp » interprétées par Giles Thirkettle auspices d’un superbe soleil estival, augurent d’une collaboration (violon) et Esperanza Martin (harpe), et « El Picaflor » une pièce future très fructueuse et profondément amicale entre les Harpes pour harpe jouée par Maria Chiossi. Camac et le Trinity College of Music. L’accueil fut particulièrement La touche finale de ces Premières Journées Camac de la Harpe chaleureux. C’est avec simplicité, sourire, et grand enthousiasme nous a été offerte par Sioned Williams, Senior Fellow in Harp que toute l’équipe administrative et éducative du département des Studies au Trinity College. Son récital a magnifiquement clôturé cordes du Trinity College of Music s’est dévouée pour préparer et cette manifestation . C’est avec beaucoup de brio et d’émotion animer ces Journées de la Harpe. Nous les en remercions tous, car qu’elle nous a interprété « Tre Pezzetti » de Ferenc Farkas, « Sonata le travail, de longue haleine, fut parfaitement réussi : merci à Anneleen Lenaerts in G » de Henry Smart, l’« Impromptu » de Lex van Delden, Gabriella Dall’Olio et Sioned Williams à la tête du département de « Malaguena » d’Isaac Albénitz, « Persian Fantasy for Harp » d’Amir Mahyar harpe, à leurs élèves qui se sont produits sur scène, à Stuart Smith, indispensable Tafreshipour, « Three Bagatelles » de Norman Dello Joio, et « The Tear » de John coordonnateur, à Derek Aviss, directeur du Trinity College of Music, ainsi qu’à Thomas, soulevant un tonnerre d’applaudissement d’un public touché et conquis. tout le staff du College, qui nous a ouvert des lieux superbes, la Peacok Room, la C’est ce même public, certes encore trop peu nombreux mais de toute évidence salle d’exposition, et la superbe Chapelle du College. Chapeau bas pour Gabriella de très grande qualité, qui a assuré le plus grand succès de ces Premières Dall’Olio qui déborde d’énergie et d’idées et fait preuve d’un grand dévouement Journées Camac de la Harpe à Londres. Il a fait preuve de réelle curiosité en pour développer le département de harpe du Trinity College of Music. Sa persévérance et son opiniâtreté à obtenir le meilleur, salles, budgets, instruments, sont assurément un gage d’avenir pour ce département de harpe. Et il y a fort à parier qu’elle réussisse ainsi qu’elle le souhaite, à hisser la harpe au rang d’instrument incontournable afin qu’elle soit présente dans le plus de concerts possibles. Nous saluons aussi son application à offrir à ses élèves de très bons instruments, les meilleurs et les plus diversifiés possibles, provenant de différents facteurs afin que chacun puisse choisir et trouver l’instrument qui convienne le mieux à sa personnalité et à son jeu. C’est Gabriella Dall’Olio qui a brillamment ouvert ce Festival Camac le mercredi 28 juin avec un très beau programme, enlevé et varié, mêlant Alberto Ginastera, Gabriel Fauré, Chiara Benati, Paul Hindemith, Jésus Guridi pour se terminer par une note de jazz. Son talent, très applaudi par le public, a donné le ton de ce festival et des brillants concerts à suivre. Puis ce fut au tour de Frances Kelly professeur de harpe ancienne au Trinity College, de nous présenter une riche série de courtes pièces du 17ème siècle, époque où la harpe était tout particulièrement recherchée pour accompagner instruments à cordes et voix. Un venant assister à une manifestation florilège de compositeurs ayant écrit spécifiquement pour la harpe - Giovanni naissante, ainsi que d’une très grande Maria Trabaci, Ascanio Mayone, Sigismond d’India, Girolamo Frescobaldi, Giulio qualité d’écoute et de concentration. Le Caccini, Robert Ballard, Robert Johnson, Henry Purcell, Gottfried Finger – plaisir qu’il a montré à se retrouver au cœur interprété avec beaucoup de poésie par la Arpa Doppia de Frances accompagnée de cette institution prestigieuse et à de harpes, violon, violoncelle et de la voix d’une soprano. Le soir même, le récital s’immerger deux jours durant dans un d’Anneleen Lenaerts au cœur de la Chapelle du Old Royal Naval College, fut un univers entièrement dédié à la harpe et à la pur moment de plaisir et de profonde émotion pour tous ceux qui ont eu la chance de pouvoir l’écouter et goûter à cette alchimie qui lui est si particulière musique est pour nous la meilleure promesse que ces Journées deviendront alliant virtuosité, simplicité et charme. Le temps avait suspendu son vol au son de très vite, ainsi que nous l’espérons, un Bach, Parish-Alvars, Fauré, Krenek, Salzedo. Le lendemain, jeudi 29 juin, les élèves de la classe de harpe du Trinity College ont ouvert la journée. Helen rendez-vous incontournable pour démarrer Gabriella Dall'Olio, Jakez François en Angleterre la saison des festivals. Radice, Maria Chiossi, Bethan Gillard et Esperanza Martin se sont tour à tour 2 CAMAC HARP DAYS - TRINITY COLLEGE OF MUSIC Frances Kelly and the students of Trinity College of Music Trinity College of Music, King Charles Court, Old Naval College, Greenwich, London: a magical place! It is crossed by the reference meridian of Greenwich, surrounded by vast green lawns, bordered by the Thames, with the Cutty Sark anchored at its feet; it is charged with history, stamped with solemnity and truly magnificent. The combination of the elegance and impressiveness of the buildings, the prestige of the college and the colourful animation of the village of Greenwich makes it an ideal place to escape from everyday gloom and plunge into the heart of music, to give in to a passion for the harp. In June, this is where Camac Harps chose to inaugurate the “First Harp Days” in London. The First Camac Harp Days at Trinity College opened under the auspices of a superbly summery sun, and they Camac Festival on Wednesday 28 th June with a beautiful programme that was lively and varied, presenting works by Alberto Ginastera, Gabriel Faure, Chiara Benati, Paul Hindemith, and Jesus Guridi, and culminating on a jazzy note. Her Trinity College of Music talent was greatly appreciated by the audience, and this set the tone of the festival and the brilliant concerts that were to follow. Then it was the turn of Frances Kelly, professor of early harp at Trinity College, to present a rich series of short pieces from the 17 th century, a period during which the harp was particularly in demand to accompany string instruments and voice. A great many composers from this era wrote specifically for the harp – Giovanni Maria Trabaci, Ascanio Mayone, Sigismond of India, Girolamo Frescobaldi, Giulio Caccini, Robert Ballard, Robert Johnson, Henry Purcell, and Gottfried Finger – and were very poetically interpreted by Frances and her “Arpa Doppia” with the accompaniment of harps, violin, cello and soprano. That evening, Anneleen Lenaerts gave a recital in the Chapel of the Old Royal Naval College, and it was a pure moment of pleasure and deep emotion for all those who were lucky enough to hear her and experience the alchemy that is so distinctive to her and which combines virtuosity, simplicity and charm. Time seemed to stand still to the sound of Bach, Parish-Alvars, Faure, Krenek and Salzedo. The following day, the pupils of the harp class of Trinity College took to the stage. Helen Radice, Maria Chiossi, Bethan Gillard and Esperanza Martin each in turn interpreted pieces by John Maya Sapone, Gabriella Dall'Olio, Helen Radice, Gabriella Dall'Olio, Sioned Williams anticipate a very fruitful and deeply amicable future collaboration between Camac Harps and Trinity College of Music. The welcome was particularly warm. With simplicity, good humour and great enthusiasm, the entire administrative and educational teams of the department of strings of Trinity College of Music were devoted to the preparation and the presentation of these Harp Days. We would like to thank them all, since the lengthy preparatory work was very successful: thanks to Gabriella Dall’Olio and Sioned Williams at the head of the harp department, to their pupils who performed in public, to Stuart Smith, the invaluable coordinator, to Derek Aviss, the director of Trinity College of Music, as well as all the members of staff at the College who put the superb Peacock Room, the exhibition room, and the wonderful College Chapel at our disposal. Hats off to Gabriella Dall’Olio with her abundance of energy and ideas, and who showed great devotion to the development of the harp department of Trinity College of Music. Her perseverance and tenacity in obtaining the best halls, budgets, and instruments are assuredly a guarantee for the future of this harp department. The odds are that she will succeed to raise the status of the harp so that it may be present at as many concerts as possible. We also praise her care in giving her pupils the best instruments with a great variety of harps from different harp makers, so that each individual can choose the instrument that best suits her personality and her playing. Gabriella Dall’Olio John Marson brilliantly opened the 3 Parry, Jesus Guridi, Louis Spohr, J.C.Bach, William Mathias, Gualberto Garcia and Gabriel Faure, brilliantly demonstrating their respective talents and the high standard of teaching lavished on students at the heart of this harp department. The great masters took over in the afternoon with a beautiful recital by the harpist and composer John Marson which regrouped a number of his compositions: “Excursions for Flute and Harp” interpreted by Gareth Hanson (flute) and Helen Radice (harp), “Rhapsody in Several Colours” with John Marson himself at the harp, “The Enzyme Song”, brilliantly performed by Gabriella Dall’Olio (harp) and Maya Sapone (soprano), “Three Romances for Violin and Harp” interpreted by Giles Thirkettle (violin) and Esperanza Martin (harp), and “El Picaflor” for harp played by Maria Chiossi. The final flourish of the First Camac Harp Days was given by Sioned Williams, Senior Fellow in Harp Studies at Trinity College. Her recital magnificently concluded this event. She interpreted “Tre Pezzetti” by Ferenc Farkas, “Sonata in G” by Henry Smart, “Impromptu” by Lex van Delden, “Malaguena” by Isaac Albeniz, “Persian Fantasy for Harp” by Amir Mahyar Tafreshipour, “Three Bagatelles” by Norman Dello Cutty Sark Joio, and “The Tear” by John Thomas with great brio and emotion, arousing thunderous applause from the captivated audience. The members of the audience certainly weren’t numerous, but they were very appreciative and they ensured the great success of the First Camac Harp Days in London. They showed true curiosity by coming to support a new event. The pleasure they showed at finding themselves at the heart of this prestigious institution and at being immersed in a universe that was entirely dedicated to the harp and to music for two days is, for us, the proof that these Days will hopefully become an essential “rendezvous” at the beginning of the English festival season. 3 INTERVIEW « ALAN STIVELL EXPLORE » 22ème album du grand Alan Stivell, est sorti en mars dernier chez Harmonia Mundi. Dans ce nouveau CD, le célèbre harpiste explore de nouvelles pistes, recherche de nouveaux sons, de nouvelles techniques et donne libre cours à sa curiosité pour transformer les influences musicales actuelles en une musique bien à lui, une musique moderne sur fond de musique populaire. Une musique sans frontière où l’on découvre sans appréhension les apports personnels d’Alan, le son de ses harpes prototypes dessinées et fabriquées en collaboration avec les ateliers des Harpes Camac, son interprétation vocale et instrumentale, son jeu avec et contre le tempo, ses passages entre gammes tempérées et micro-intervalles. Alan Stivell, précurseur des cross-over musicaux et culturels, reste un artiste inventif, et ce dernier album, véritable concentré d’énergie, donne la part belle à sa voix, à de très beaux textes où se mêlent Français, Anglais et Breton, tout en offrant des déclinaisons très électriques du blues, du rock, du jazz, des ballades, où se retrouvent influences jamaïcaines, gaéliques et celtiques. Un album qui sort des sentiers battus qui ouvre tout naturellement à la harpe le monde de l’électroacoustique. www.alan-stivell.com www.harmoniamundi.com « ALAN STIVELL EXPLORE » the 22 nd album by the great Alan Stivell, was released in March with Harmonia Mundi. In this new CD, the famous harpist explores new trails, researching new sounds and new techniques, and gives free rein to his curiosity for transforming current musical influences into music which truly belongs to him. This is modern music on a background of popular music, music without frontiers where we discover Alan’s personal contribution without apprehension - the sound of his prototype harps designed and manufactured in collaboration with the workshops of Camac Harps, his vocal and instrumental interpretations, the play with and against the tempo and the passages between tempered scales and microintervals. Alan Stivell, pioneer of musical and cultural crossover, remains an inventive artist and this latest album makes the most of his voice and the very beautiful lyrics that mix French, English and Breton, whilst offering very electric declensions of the blues, rock, jazz and ballads, in which Jamaican, Gaelic and Celtic influences come together. This album departs from the beaten track and naturally opens the world of electro-acoustics to the harp. www.alan-stivell.com www.harmoniamundi.com Vous avez aimé ce numéro de HARPSEASONS ? Like this issue of HARPSEASONS ? Vous pouvez en faire profiter gratuitement vos amis harpistes en nous envoyant les informations suivantes : You can get your harpist friends to enjoy it free of charge by sending us the following information : Nom / Name - Société / Company Adresse / Address - Ville / City Code Postal / Zip Code - Pays / Country E-mail HARPSEASONS - Florence MARQUE 12 rue Victor Hugo -77250 VENEUX LES SABLONS FRANCE - [email protected] 4 CONSTANCE LUZZATI - Harpseasons : Qu’est-ce qui vous amené à étudier la musique et à jouer d’un instrument ? Et pourquoi la harpe ? Quand avez-vous compris qu’elle tiendrait une place primordiale dans votre vie ? - Constance Luzzati : Depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu être musicienne. Toute petite, j’allais souvent au concert, et la musique était mon univers de prédilection. Le choix de la harpe a été direct et exempt de questionnement : le jour où j’ai vu et entendu cet instrument, j’ai su que ce serait le mien. Il n’y a pas eu de déclic particulier, je ne peux pas dire que ce soit tel concert ou telle cassette qui m’ait décidée : c’était juste une évidence. Mes parents ne m’ont ni freinée ni poussée, ils ont simplement attendu que je sois assez grande pour commencer. Un peu avant mes six ans, j’ai enfin pu poser mes doigts sur ce magnifique instrument (j’ai juste été un peu déçue que ma petite taille ne me permette pas d’accéder immédiatement à la grande harpe…) ! La harpe a tout de suite pris une place primordiale dans ma vie, bien qu’elle n’ait pas été au début le seul objet de mes passions : j’aimais la musique dans son ensemble, et d’autres arts aussi ; je voulais être harpiste - chef d’orchestre - cantatrice - dessinatrice - pâtissière … Cet enthousiasme boulimique m’a conduite à m’éparpiller quelque peu : j’ai commencé le piano et le clavecin à 10 ans, pour pouvoir déchiffrer davantage de musique, puis à 13 ans j’ai commencé l’analyse, l’histoire de la musique, l’harmonie et le chant choral. Tout cela m’a peut être fait prendre du retard en ce qui concerne la technique harpistique, mais c’était tellement enrichissant ! - H : La décision de vivre de la musique et de la harpe est-elle difficile à prendre ? Quels sacrifices, quels renoncements a-t-elle impliqués pour vous ? Comment avez-vous pris votre décision et comment le vivez-vous depuis ? - CL : Le choix de vivre de la musique a été très facile à faire, il était même indispensable pour moi. La première décision concrète que j’ai prise dans ce sens a été de suivre ma scolarité par correspondance afin de pouvoir passer ma journée à faire de la musique : ce n’était pas un renoncement, c’était plutôt une liberté formidable ! J’ai de plus eu la chance que mes choix soient compris et acceptés par mes parents. - H : Vous avez de longues années d’études derrière vous. Comment les avez-vous vécues ? Quels ont été vos espoirs, vos rêves, vos déceptions ? Qu’est-ce qui a été le plus dur et à l’inverse le plus enthousiasmant ? - CL : Mes années d’études ont été très denses, j’ai énormément travaillé, mais je me sentais bien comme cela. J’ai eu la chance d’avoir des professeurs qui m’ont aidé, avec une patience infinie et un courage sans faille, à modeler mes mains, pourtant très peu dociles. Je dois énormément à tous mes professeurs : Françoise Netter au Mans, Brigitte Sylvestre et Odile Abrell ensuite, et plus récemment à Isabelle Moretti et Geneviève Letang au CNSM, ainsi que Germaine Lorenzini, avec qui je vais continuer de travailler à Lyon. Je ne pense pas avoir été une élève très « facile », et pourtant, elles m’ont transmis ce qu’elles savaient avec une grande générosité. J’ai également fait des études de musicologie au CNSM, puis j’ai obtenu mon CA de culture musicale : j’enseigne aujourd’hui ces disciplines (à l’ENM de Bourg-la-Reine et au CNR de Paris) à de jeunes instrumentistes, pour leur donner les outils pour pouvoir construire leurs interprétations de manière autonome. Les cours que j’ai moi-même reçus en histoire de la musique, en ana- lyse, m’ont énormément aidé dans mon approche de la harpe : je pense que, surtout pour un instrument dont le répertoire est restreint, c’est très important d’ouvrir son regard et ses oreilles à d’autres horizons. Cependant, concilier le travail énorme nécessaire à la harpe comme à la musicologie a été très difficile : l’alternance de nuits sur l’ordinateur et de journées sur la harpe, avec la fatigue que cela générait, reste le souvenir le plus pénible de mes études ; je n’arrivais jamais à être satisfaite des deux côtés. Mais je n’ai aucun regret, parce que c’était passionnant, et que tous les enseignements que j’ai reçus étaient extraordinairement enthousiasmants ! - H : Le choix d’une carrière musicale classique fait-il de vous une jeune fille « à part » ou vous sentez-vous tout à fait comme les autres ? - CL : Je suis une jeune fille parfaitement normale, mais il est vrai qu’aujourd’hui, le simple fait d’être musicien nous fait entrer en résistance contre la société. Il faut se battre non seulement pour pouvoir exercer son métier, mais également pour prouver que cet l’art musical est nécessaire, vital, et que l’exigence qu’il requiert est belle et n’en fait pas un objet élitiste inaccessible. Dans une société et où l’on nivelle sans cesse les gens par le bas, il est en réalité bien plus « rebelle » d’être harpiste que d’être rappeur ou chanteuse de hip hop… - H : L’année 2006 a été une année particulièrement faste pour vous. Vous attendiez-vous à un tel palmarès (Cité des Arts, Caernarfon..) ? Quel souvenir gardez-vous de chacun de ces concours ? Et comment vous sentez-vous aujourd’hui ? - CL : Oh non, je ne m’attendais pas à ce palmarès ! Mais, la plus grande surprise pour moi, c’était le concours précédent : j’ai passé je concours Arpista Ludovico en juin 2005 : c’était ma toute première expérience de ce type, et je ne pensais pas passer le premier tour, parce que je ne me sentais pas solide et que j’avais de gros problèmes de trac. Finalement, j’ai eu un 5ème prix : ça n’a peut être rien d’extraordinaire en soi, mais, pour moi, c’était déjà merveilleux ! Les préparations respectivement de la Cité des arts et de Caernarfon m’ont fait beaucoup progresser, et j’ai rencontré des harpistes avec qui j’ai noué des liens que j’espère voir perdurer. Ces concours ont été des expériences très denses et fortes, j’y ai appris à donner le meilleur de moimême, avec mes limites du moment, et à essayer, malgré la pression et le trac, de ne me préoccuper que de vivre pleinement la musique que je jouais. Et puis, à Caernarfon, j’ai gagné une Atlantide prestige : mon rêve depuis que j’avais côtoyé ces instruments en Espagne ! Je suis sur le point de la choisir, et je vais bientôt passer mes journées avec elle… : je ne risque pas d’oublier le Pays de Galles ! - H : Comment envisagez-vous votre avenir au lendemain de ces deux prix ? Quels sont vos projets ? Vos prochains objectifs ? Vos rêves ? - CL : Au lendemain de ces deux prix, ce que j’envisage tout d’abord, c’est de ne surtout pas m’arrêter là. C’est certes une bonne chose, mais il me reste tant de progrès à faire, tant de musique à découvrir ! Pour reprendre une expression de Germaine Lorenzini, je dirais que « lorsque l’on ouvre une porte, il y en a toujours une autre derrière, mais avec le temps, elles s’espacent un peu ». Ca fait partie de la multitude de choses merveilleuses de ce métier : on peut (on doit !) toujours aller plus loin, progresser, chercher à être davantage en adéquation avec les œuvres, et en travailler de nouvelles. Ce que je souhaite dans un avenir proche et lointain, c’est donc de parvenir à interpréter de plus en plus les œuvres que je joue de façon « juste ». Je vais par ailleurs continuer à faire des transcriptions d’œuvres de musique ancienne, et je voudrais monter de nouvelles pièces de musique contemporaine. J’ai créé Tocar de Bruno Mantovani en mars dernier, et l’un de mes vœux le plus cher serait d’avoir la chance de pouvoir créer d’autres pièces aussi belles ! Mon rêve pour le futur : pouvoir transmettre mon amour pour ces répertoires dans de nombreux concerts… sur ma nouvelle harpe ! 1er FESTIVAL INTERNATIONAL DE HARPE DE KATOWICE POLOGNE - 10 / 14 MAI 2006 Lorsque que je fus sollicité pour jouer et enseigner à l’occasion du Premier Festival International de Harpe de Pologne, je fus rempli d’enthousiasme et de curiosité. Enthousiasme car la Pologne est riche d’une extraordinaire tradition musicale ; curiosité car ce pays magnifique a si longtemps manqué de moyens financiers et de subventions que je voulais voir comment la vie culturelle et sociale s’y développait.Ce Festival est la création de l’imaginative et infatigable Helga Storck. Elle a réussi à monter sur cinq jours un programme des plus fascinants qui valait vraiment le détour et justifiait, bien plus que nombreux autres festivals, un tel voyage. Ewa Jaslar, présidente de la Société Polonaise de Harpe, l’a aidé dans cette tâche qui a demandé tant d’énergie pour organiser concerts symphoniques, récitals, conférences, dans de nombreux lieux différents. Le concert d’ouverture fut donné par Anneleen Leanaerts (Belgique) et Jie Zhou (Chine), les talentueuses étoiles montantes au firmament de la harpe. La grande Isabelle Moretti a clôturé la soirée, mêlant à son habitude d’une exquise façon la finesse de ses talents musicaux à une impressionnante technicité, et nous a ouvert une porte sur un autre monde. Le jour suivant se déroulèrent le workshop d’Isabelle Moretti autour du Trio de Debussy et le « Concert des Hommes » une idée particulièrement attrayante d’Helga Storck, ne serait-ce que pour souligner que même dans un monde dominé par le beau sexe, il y a encore des hommes qui jouent de la harpe ! Le « King David Harp Quartet », réunissant des hommes de Pologne, Allemagne, Suisse et France, donna une représentation d’une formidable vitalité. Quant à moi, j’interprétai de la musique ancienne et contemporaine des Iles Britanniques dont ma dernière composition « In Memoriam ». Le lendemain j’animai un atelier sur mes compositions tandis qu’Antoni Gralak en proposait un sur l’entretien des harpes Lyon and Healy. Le soir, le Silesian Philarmonic Orchestra nous offrit une véritable fête en présentant de nombreux et très contrastés concertos de harpe dont une exquise interprétation d’un des concertantes de Spohr pour violon, harpe et orchestre accompagné de Raphaël et Sarah Christ. La partie de harpe, redoutablement difficile, est, peut-être de ce fait même, reléguée au rôle d’accompagnement dans le mouvement lent ! « Impression » et « Jou Jou » pour deux harpes de Franz-Joseph Reinl fut un délice joyeusement interprété par Helga Storck et Anna Sikorzak-Olek. Je n’avais pas réalisé que le Concours de Harpe et de Composition organisé en son nom par Dr Ernst Grossmann célébrait la vie d’un harpiste et d’un musicien si talentueux. Ce fut une merveilleuse idée de faire jouer la valse de la Symphonie Fantastique de Berlioz par six élèves de l’Académie de Musique de Katowice qui l’interprétèrent remarquablement, bien que l’orchestre joua trop fort. Je n’ai pas assisté à l’atelier sur la littérature de jeunesse sur la harpe contemporaine, mais j’ai entendu dire qu’il a suscité un grand intérêt et remporté un vif succès. Jakez François anima à son tour un atelier sur l’entretien des harpes Camac, atelier fascinant et ingénieux, commémorant les dernières idées novatrices de Joël Garnier. «Time for questions », rencontre entre parents, élèves et professeurs fut l’occasion d’échanger quelques idées fort intéressantes. Le soir, concert de musique sacrée à l’église Opatrznosa Bozej avec entre autres, « Notre Père » de Janacek, interprété par le Chœur de l’Académie de Katowice. Le chœur était superbe et l’acoustique de l’église lui fut plus favorable qu’aux nombreux harpistes qui jouèrent magnifiquement mais furent entravés par la trop grande résonance. Le concert final donné par l’Orchestre Symphonique de la Radio Nationale de Pologne, couronna le Festival de Harpe. « Engelsburg » de Markus Schmit pour trois trompettes, huit harpes et percussions, intéressante composition magnifiquement ouvragée et orchestrée, termina dignement et en fanfare le Festival. J’aurais pour ma part souhaité que les basses de la harpe soient encore plus utilisées afin de donner de meilleures fondations au « Château des Anges » ! Krztsztof Waloszczyk interpréta à la harpe un magnifique Nocturne de Schönberg pour harpe et cordes. Anna Verkholatseva intervint brièvement pour jouer, accompagnée de Diethelm Jonas au hautbois, un concerto de Schnittkle pour hautbois, harpe et cordes. Une œuvre étrange, tout d’abord obsédante, qui devient de plus en plus perlée au fur et à mesure qu’elle progresse. La pièce fut jouée avec une grande autorité par Anna Verkholantseva et Piethelm Jonas. Le Concerto de Ginastera est certainement la plus grande œuvre « contemporaine » pour harpe et orchestre. Orchestration fascinante, rythmes enjôleurs, et mouvement rougeoyant évoquant Bartok et Beethoven. L’interprétation d’Isabelle Moretti fut exceptionnelle en tous points. Une expérience inoubliable ! Quelle chance pour nous que cette déesse de la harpe marche à nos côtés ! Cinq jours c’est peu pour un festival, mais durant ce laps de temps, Helga Storck a donné grâce à son approche personnelle, un festin offrant à nos oreilles tous les aspects importants de la création musicale avec une harpe. Les Harpes Camac et les Harpes Lyon and Heally ont monté de spectaculaires expositions de harpes neuves. La Pologne d’Ewa Jaslar nous a tous accueillis avec une généreuse hospitalité et j’ai le sentiment que, même si la vie est encore difficile dans certaines régions, la musique est toujours un élément primordial dans la construction de la société polonaise, et que ce festival y a énormément contribué. David Watkins CONSTANCE LUZZATI the computer and days at the harp, along with the fatigue that this produces, remains the most tiresome memory from my studies; I was never satisfied with both subjects at once. But I have no regrets, since it was fascinating, and all the lessons I received were extraordinarily exciting! - H: Does your choice of a career in music make you different from other young women, or do you feel you are the same as the others? - CL: I’m a perfectly normal young woman, but it is true that nowadays, simply being a musician brings us into resistance against society. One must fight not only to practice one’s career, but also to prove that the art of music is necessary, vital, and that the exigency it demands is beautiful and does not make it an inaccessible elitist object. In a society where we incessantly try to level people down, in reality it is far more “rebellious” to be a harpist than a rapper or hip-hop singer… - H: 2006 was a particularly auspicious year for you. Did you expect such honours (Cite des Arts, Caernarfon)? What are your memories of these competitions? How do you feel now? - CL: Oh no, I didn’t expect these awards! But, the greatest surprise for me was the previous contest: I competed in the Arpista Ludovico competition in June 2005: it was my first experience of its kind, and I didn’t expect to get through the first round, since I didn’t feel solid and I was having problems with nerves. Finally, I won 5th prize: it may not be extraordinary in itself, but for me it was fantastic! The respective preparation for the “Cite des Arts” and Caernarfon helped me improve, and I struck up friendships with harpists which I hope will endure. These competitions were full and strong experiences, I learnt to give my best within my limits at the time and, in spite of pressure and nerves, to try only to think about fully experiencing the music that I was playing. Then in Caernarfon, I won an Atlantide Prestige: my dream ever since I came across these harps in Spain! I am about to choose the harp, and soon I will be able to spend my days with it…: it is unlikely that I will forget Wales! - H: How do you foresee your future having won these two prizes? What are your plans, your goals and your dreams? - CL: After winning both these prizes, above all I don’t want to stop there. It is surely a good thing, but I must still progress, and there is still so much music to discover! To quote one of Germaine Lorenzini’s expressions, I would say that “when one door opens, there is always another door, but with time, we encounter these doors less frequently”. This is one of the many wonderful things about this career: we can (we must!) always go further, make progress, try to be even more appropriated with the works, and keep learning new pieces. In the near and distant future, I would like to be able to interpret the works that I play in a “true” manner. I will continue to transcribe early works, and I would like to prepare new contemporary pieces. I gave the first performance of “Tocar” by Bruno Mantovani in March, and one of my greatest wishes would be having the opportunity to give first performances of such beautiful music! My dream for the future: being able to transmit my love for this repertoire through numerous concerts…with my new harp! Alain Taquet INTERVIEW - Harpseasons: What led you to study music and to play an instrument, and why did you choose the harp? When did you understand that it would occupy such an essential place in your life? - Constance Luzzati: For as long as I can remember, I always wanted to be a musician. When I was very small, I often went to concerts, and music was my chosen universe. The choice of the harp was direct and without question: the day I saw and heard this instrument, I knew that it would be mine. There wasn’t a particular trigger; I cannot say that it was a certain concert or cassette that helped me make up my mind: it just seemed obvious. My parents neither impeded me or pushed me, they simply waited until I was big enough to begin. A little before my sixth birthday, I was finally able to place my fingers on this magnificent instrument (I was just a little disappointed that my small size didn’t allow me to play the pedal harp immediately)! The harp instantly took a vital place in my life, even though it wasn’t the only thing about which I was passionate: I liked everything about music, as well as other arts; I wanted to be a harpist – a conductor – a singer – an artist - a baker… I became a little distracted due to this bulimic enthusiasm: I begun to play the piano and the harpsichord at the age of 10, so that I could sightread more music, and at 13 years of age I started studying musical analysis, history, harmony and choral singing. All this may have led me to fall behind in harp technique, but it was so enriching! - H: Was the decision to make a living through music and the harp a difficult one? What sacrifices have you had to make? How did you make your decision and how have you managed since then? - CL: The choice of making a living through music was very easy to make, I would even say that it was essential for me. The first concrete decision that I made in this direction was to study by correspondence so that I could spend my time making music: it wasn’t something that I gave up but, rather, a wonderful freedom! I was very lucky that my parents understood and respected my choices. - H: You have many years of study behind you. How were they? What were your hopes, your dreams, and were there any disappointing moments? What has been hardest and, contrarily, the most exciting? - CL: My years of study were very full, I worked very hard, but I felt good about this. I was very lucky to have teachers who helped me, who were infinitely patient and faultlessly courageous in modelling my hands, which wasn’t an easy task. I am indebted to all my teachers: Francoise Netter in Le Mans, followed by Brigitte Sylvestre and Odile Abrell, and more recently Isabelle Moretti and Genevieve Letang at the Paris Conservatoire as well as Germaine Lorenzini, with whom I will continue to work in Lyon. I don’t think I was an “easy” pupil; nevertheless they transmitted their knowledge to me with great generosity. I also studied musicology at the Paris Conservatoire, and then I obtained my CA (Vocational Training Qualification) in musical culture: I presently teach these subjects (at the National School of Music in Bourg-la-Reine and at the Paris Regional Conservatory) to young instrumentalists, to give them the tools they need in order to construct their interpretations autonomously. The lessons I myself received in music history and analysis were enormously helpful in my approach to the harp: I think that, especially for an instrument with a limited repertoire, it is important to open one’s eyes and ears to other horizons. In the meantime, reconciling the enormous work necessary at the harp as with musicology was very difficult: alternating nights in front of FIRST INTERNATIONAL HARP FESTIVAL OF KATOWICE POLAND - 10th / 14th MAY 2006 When I was asked to perform and teach at the First International Harp Festival in Poland, I was filled with great excitement and curiosity. Excitement, as Poland has had such an extraordinary tradition in music ; Curiosity, as this beautiful country has so long been underfunded, and I wanted to see how its social and cultural life was progressing. The Festival was the creation of the imaginative and indefatigable Helga Storck. In five days, she managed to put together the most fascinating programmes which went far beyond the usual fare to be found in many other festivals. She was helped in this by Ewa Jaslar, president of the Polish Harp Society, and much energy must have been needed to organise orchestral concerts, solo recitals and lectures in many different locations. The opening concert was given by Anneleen Leanaerts (Belgium) and Jie Zhou (China) rising and talented stars in the harpistic firmament. The great Isabelle Moretti completed the evening with her usual exquisite combination of refined musicianship, a great technique (always in service to the music) and, opened a door into another world. Next day, there was a workshop on the Debussy Trio (Isabelle Moretti) and a “Man’s Concert’, a really engaging idea from Helga Storck, particularly to emphasise that, even in a world dominated by the fair sex, there are still men who play the harp ! The “King David Harp Quartet” - men from Poland, Germany, Switzerland and France - gave a performance of tremendous vitality and I played old and contemporary music from the British Isles including my latest composition “In Memoriam”. The next day, I gave a workshop on my compositions and Antoni Gralak on looking after a Lyon and Healy harp. In the evening, and with the Silesian Philarmonic Orchestra, there was a real feast of contrasted Harp Concerti. An exquisite performance of one of Spohr’s concertantes for violin, harp and orchestra was given by Raphael and Sarah Christ. The harp part is devastatingly difficult and it is relegated to an accompanying role in the slow movement - perhaps for that reason ! Franz-Joseph Reinl’s Impression anf Jou Jou for two harps was a delight and joyously played 5 “Freude” de Karlheinz Stockausen Première Mondiale au Duomo de Milan A l’automne 2005, Karlheinz Stockhausen a demandé à deux jeunes harpistes hollandaises, Eshter Kooi (21 ans) et à Marianne Smit (22 ans) si elles seraient intéressées pour jouer en Première Mondiale sa première œuvre pour harpe au Duomo de Milan. C’est avec grand honneur et enthousiasme qu’elles ont bien évidemment accepté cette offre. Le compositeur a commencé à écrire envoyant sa pièce page après page à Esther et Marianne afin qu’elles lui fassent part de leurs commentaires. Karlheinz Stockausen qui n’avait encore jamais écrit pour la harpe a ainsi beaucoup appris sur cet instrument pendant toute cette période. En décembre 2005 la pièce était terminée et les jeunes filles ont pu commencer à la travailler. Ce fut pour elle une intense expérience. L’œuvre dure environ 40 minutes, la musique diffère totalement des autres pièces pour harpes et demande aux harpistes de chanter tout en jouant. En mars, puis en mai, Esther et Marianne ont rejoint Karlheinz Stockhausen en Allemagne afin d’étudier avec le compositeur en personne pendant dix jours d’affilée et ont travaillé au cours de ces semaines jusqu’à huit heures par jour. Un long travail qui les a amenées à la Première le 7 juin 2006. Esther et Marianne sont arrivées à Milan trois jours. Leur visite du Duomo fut une formidable expérience. La cathédrale est très imposante ! Après quelques jours de répétitions le concert fut vite là. Les harpistes étaient prêtes pour cela et attendaient impatiemment et anxieusement que le grand jour arrive. La plupart des 2.500 places du Duomo étaient prises. Les harpes, la Camac noire d’Esther et la Homgacher blonde de Marianne, trônaient sur l’autel en pleine lumière. Lorsque les jeunes femmes entrèrent dans la cathédrale il y régnait le plus grand calme. Elles commencèrent à jouer et le son emplit tout l’espace. Elles ressemblaient à deux anges et interprétèrent la pièce à la perfection. Ce n’aurait pu se passer mieux. Le public fut véritablement touché et applaudit un long moment les jeunes femmes tandis que le compositeur, très satisfait, les complimentait. A la suite de cette Première Mondiale de « Freude » le 7 juin, Esther et Marianne ont joué la pièce à Lugo en Italie et à Kürten en Allemagne. Cette œuvre a également été enregistrée en CD et sera disponible dès cet automne. Le 21 avril 2007 elles l’interpréteront au Concertgebouw à Amsterdam et de nombreux autres concerts sont à suivre. Et pendant ce temps les deux jeunes filles continueront à préparer leur diplôme du Conservatoire d’Amsterdam pour mai 2007. Joke Kooi by Helga Storck and Anna Sikorzak-Olek. I had not realised that the Harp and Composition Competition organised in his name by Dr Ernst Grossmann, celebrated the life of such a talented harpist musician. It was a lovely idea to perform the waltz from Berlioz’s Symphonie Fantastique with six students from Katowice’s Music Academy -well played- but the orchestra was a little too loud. I did not attend the workshop on contemporary harp literature for children but I heard that it had been very successful and rewarding. Jakez François gave a workshop on looking after a Camac Harp, fascinating and ingenious and remembering the late Joel Garnier’s innovative ideas. A “Time for questions” threw up some interesting ideas for parents, teachers and their students. In the evening, a church performance of Janacek’s “Our Father” with the Katowice Academy Choir. The choir is very fine and the church accoustic suited them better than the several harpists who gave fine performances, but were hampered by the over resonance. The final concert crowned the Harp Festival, and was given with the Symphonic Orchestra of the Polish National Radio. Markus Schmit’s “Engelsburg” for three trumpets, eight harps and percussion was a fitting fanfare for this Festival. An interesting composition beautifully crafted and orchestrated, but I wished that more use had been made of the bass of the harps to give the “Angels ‘ Castle” stronger foundations ! Krzysztof Waloszczyk played the harp in Schönberg’s beautiful Nocturne for strings and harp. Anna Verkolatseva stepped in at short notice to play with the oboist Diethelm Jonas in a performance of Schnittke’s Concerto for oboe, harp and strings. A strange and, initially haunting work which becomes more and more pearliar as it progresses. The work was performed with great authority by Verkolatseva and Jonas. The Concerto by Ginastera is certainly the greatest “contemporary” work for harp and orchestra. Fascinating orchestration, beguiling rhythms and forward direction and a glow movement redolent of Bartok and Beethoven. Moretti’s performance was exceptionel by any standard and on all levels, and unforgettable experience. How fortunate we are that this goddess of the harp walks amongst us ! Five days is short for a festival, but within that time, Helga Storck’s imaginative approach gave us a feast fort the ear, embracing the important aspects of music-making with a harp. Camac and Lyon and Heally put on spectacular exhibition of new harps. Ewa Jaslar’s Poland welcomed us all with generous hospitality and I have a feeling that, even through life is still difficult in certain areas, music is still important within the fabric of society and this festival contributed hugely to that. David Watkins Esther Kooi, Marianne Smit World premiere “Freude” (Karlheinz Stockhausen) in the Duomo di Milano by Dutch harpists In the autumn of 2005 Karlheinz Stockhausen asked Esther Kooi (21) and Marianne Smit (22) if they were interested in playing the world premiere of his first piece for harp in the Duomo di Milano. The girls were honoured and excited. Ofcourse they accepted this offer. The composer started writing and Esther and Marianne received page by page and gave their comments. The composer had never written for harp before and learned a lot about this instrument during this period. In december 2005 the piece was finished and the girls started studying, which was an intense experience. The piece lasts for about 40 minutes. The music is totally different then other pieces for harp. While playing the harp they also had to sing. In March and May Esther and Marianne went to Stockhausen in Germany tot study with the composer himself for ten days in a row. In those weeks they studied about 8 hours a day. All this hard work led to the premiere on June 7th. Three days before Esther and Marianne arrived in Milano and visited the Duomo, which was an immense experience. This cathedral is very imposing. After a few days of rehersals the concert came near. The harpists were ready for it; they were anxiously looking forward to the big day. Almost all the chairs (2.500) in the Duomo were taken. The harps (Esther’s black Camac and Marianne’s blond Horngacher) stood on the altar in the spotlights. When the girls entered the cathedral it was very quiet. They started playing and the sound filled the cathedral. It was beautiful. They looked like two angels and played the piece perfectly. It couldn’t have gone better. The public was really touched and applauded for a long long time. The composer was very satisfied and complimented them. After June 7th Esther and Marianne have given concerts with Freude in Lugo (Italy) and Kürten (Germany). The piece has also been recorded on CD, which will be released in the autumn. On April 21st 2007 they will play Freude in the Concertgebouw in Amsterdam and many other concerts will follow. In the meantime the girls will graduate at the Conservatorium of Amsterdam in May 2007. Joke Kooi 5 Le Concert Transatlantique : une rencontre par delà les mers. Kim Rowe Myriam serfass Dimanche 25 juin 2006 l’Espace avec courage les jeunes amériCamac a été le témoin d’une caines ont ignoré la fatigue et le inoubliable rencontre, celle de décalage horaire, pour se mettre jeunes harpistes américaines et au travail. Choix d’une harpe au françaises, qui, le temps d’une milieu de toutes celles mises à journée, se sont découvertes et leur disposition par les Harpes appréciées et ont œuvré Camac, fastidieuse séance d’acensemble pour offrir à un public cordage, répétition. Les six amétrès nombreux, un concert ricaines d’un côté, les dix franexceptionnellement touchant et çaises du leur. La pose fut donc chaleureux. Cette journée fut la bienvenue. Elle fut surtout l’aboutissement d’une formidable l’occasion rare pour chacune aventure humaine, menée de d’entre elles, de se rencontrer longs mois durant de chaque côté enfin, de se découvrir en chair de l’Atlantique par deux et en os, de se présenter, de professeurs de harpe des plus sympathiser, d’échanger son entreprenantes, Kim Rowe à expérience, qui en français, qui Philadelphia Harp Ensemble : Andrea Chieffo, Monica Chieffo, Alexandra Gensemer, Alexa Philadelphie (USA), et Myriam en anglais, qui avec les mains, Lichtenstein, Susan Shafer, Nicole Wong Serfass à Paris (France). De autour de petits gâteaux, thé, nombreux échanges de courriers électroniques et d’appels café et boissons fraîches. Inoubliable ! Le concert, en début de téléphoniques, un coup de pouce logistique des Harpes Camac soirée, a attiré un très grand nombre de spectateurs, français et l’aventure a pris forme. Aventure particulièrement ardue pour et américains, dans une ambiance particulièrement chaleules jeunes artistes américaines qui ont eu à relever le défi financier reuse et amicale. Le Philadelphia Harp Ensemble (USA), dirigé de leur voyage : c’est loin la France ! Qu’à cela ne tienne… par Kim Rowe et le Harpo Harp Ensemble (France), dirigé par L’enregistrement d’un CD et sa vente à plus d’un millier Myriam Serfass, ont réuni sur scène harpes celtiques et harpes d’exemplaires ont permis de récolter les subsides nécessaires à pédales pour présenter, séparément et ensemble, un propour s’envoler jusqu’à Paris et y résider toute une semaine. gramme varié mêlant jazz, musiques traditionnelles bretonnes Bravo ! Grâce à leur esprit d’initiative typiquement américain, et irlandaises et répertoire classique avec des pièces de B. ces jeunes artistes ont pris leur rêve au sérieux et l’ont réalisé : Andrès, M. Grandjany, I. Albeniz, C. Debussy, C. Salzedo… elles sont allées fouler les terres natales des compositeurs dont Ce spectacle placé sous le signe de la mixité – deux professe sont nourries des générations de harpistes américaines et seurs, deux programmes, deux modèles de harpes – fut une elles y ont affronté le public parisien. Kim Rowe peut être fière superbe leçon d’ouverture d’esprit, d’écoute et de respect de ses élèves ! Les élèves de Myriam quant à elles, ont travaillé d’autrui. Merci donc à ces jeunes générations porteuses de leur mieux pour être fin prêtes à accueillir leurs consoeurs d’espoir ! Cette journée exemplaire, s’est joyeusement terd’outre-atlantique afin que leur concert commun se déroule dans minée dans un restaurant japonais, pour de derniers instants la meilleure ambiance possible. Jakez François, directeur des d’échange, de découverte et de rires autour de sushi. Il ne Harpes Camac, a ouvert avec joie les portes de l’Espace Camac reste plus qu’à espérer que cette première expérience oh comet de sa salle de concert, mettant toutes les harpes nécessaires bien réussie, donnera naissance à de nombreux autres à disposition pour que cette belle initiative voit le jour. Enfin échanges inter nations et inter écoles, échanges que l’Espace une occasion pour lui de réaliser ce projet longtemps caressé Camac se fera la joie d’accueillir en France ! d’échanges entre conservatoires et classes de harpes, classes venues de toute la France, de toute l’Europe, du monde entier ! Quelle belle première que ce Concert Transatlantique ! Une longue après-midi de répétition a précédé cette soirée : Rencontre avec Felice Pomeranz Florence Marque, Felice Pomeranz Jeudi 5 octobre à 20 h, PARIS (75002) Sentier des Halles, 50 rue d'Aboukir Entrées : 20 l/15 l - Réservations : 01 42 61 89 96 Samedi 7 octobre 2006 à 20h30 à BUSSY ST MARTIN (77600) Eglise de Bussy Saint Martin Réservations : 01 60 35 94 07 – 01 64 66 11 20 Entrées : 6 et 12 l Dimanche 8 octobre 2006 à 17h à SAINT AUBIN (91190) Salle polyvalente de St Aubin Entrées : 10 l/6 l Réservations : 01 69 41 33 28 Dimanche 15 octobre 2006 à 17h, PARIS (75002) Sentier des Halles, 50 rue d'Aboukir Entrées : 20 l/15 l - Réservations : 01 42 61 89 96 Mardi 7 novembre 2006 à 20 h 30 à PARIS (75020) Vingtième théâtre, 7 rue des Plâtrières Entrées : 20 l/15 l - Réservations : 01 43 66 01 13 Vendredi 24 novembre 2006 à 20 h 30 à PARIS (75009) Salle Rossini, Hôtel de Ville, 9 rue Drouot Participation aux frais - Réservations : 01 75 03 74 45 Ces concerts seront précédés par des animations pédagogiques autour de la harpe, de la contrebasse et des percussions. Proposées gratuitement en avant concert aux enfants des écoles primaires de Paris, ces présentations seront le point d’orgue d’un travail fait en amont avec les professeurs : historique de la harpe, découverte du potentiel sonore de la harpe de concert, démonstration par le jeu de nombreuses percussions (udu, berimbau, caxixi, congas, cuica…), présentation de la contrebasse, et pièces musicales jouées par Naccara. Ce projet a reçu le soutien de la Direction des Affaires Scolaires de la Ville de Paris, des Harpes Camac et de la Spedidam. 6 Felice Pomeranz est bien plus qu’une simple harpiste de talent, c’est une femme aux multiples facettes, une professionnelle du monde de la musique et du spectacle. Formée au Conservatoire de la Nouvelle-Angleterre, à la fois en filière classique et en filière jazz, elle se produit dans de nombreux festivals dans toute l’Amérique, les Caraïbes et l’Europe, dirige trois festivals d’été en NouvelleAngleterre (Etats-Unis), coordonne « The Gilded Harp » et enseigne comme Professeur Associé au Berklee College. J’ai eu le grand plaisir de la rencontrer à Paris la fin du printemps lors de son dernier voyage à Paris. J’ai été particulièrement séduite par son dynamisme, son ouverture d’esprit, son absence totale de sectarisme. Elle parle de la harpe et de musique avec passion et générosité sans jamais faire de distinction hiérarchique entre musique classique, jazz, variétés, offrant avec enthousiasme un vaste panorama des possibilités offertes par ce fabuleux instrument. Son credo ? La diversité ! Pour cette gourmande de la vie, se cantonner à un répertoire, toujours le même, forcément restreint, est la meilleure façon de se priver d’une inestimable richesse et de s’enfoncer dans l’ennui. Etre un artiste c’est aussi garder une âme d’artisan et d’amoureux, être capable d’attraper son instrument par tous les bouts, d’en utiliser les moindres facettes, de le faire chanter sous tous les tons. Pourquoi donc se contenter de peu quand tout est à portée de mains ? Pourquoi ne danser que la valse et jamais le tango ni le rock ? Pourquoi une harpiste classique ne s’essayerait-elle pas au jazz, à la variété ? Vaut-il mieux ne parler qu’une seule langue, même admirablement, ou plusieurs très bien et être capable de communiquer avec toutes sortes de gens ? Explorer diverses techniques, tenter de maîtriser plusieurs musiques, permet bien évidemment d’éviter l’ennui, mais surtout d’accéder à une maturité, une confiance en soi et en ses capacités, une sécurité de jeu et une sécurité d’avenir. Lorsque vous êtes capables de tout jouer avec votre harpe, avec plaisir et sans aucune appréhension, toutes les portes vous sont alors ouvertes ! Il ne reste plus qu’à varier les plaisirs en fonction des opportunités qui s’offrent. La harpe est un instrument fabuleux qui permet à toutes sortes de sensibilités et de personnalités de s’exprimer. C’est aussi un instrument très exigeant qui demande de longues années d’études, de travail et d’investissement. Un instrument ingrat qui n’offre que peu de places. Quel drame et quel terrible gâchis, de devoir tout abandonner du jour au lendemain au soir d’un concours raté ! La porte se ferme brutalement. Faut-il renoncer à la harpe, à l’amour de la musique alors que d’autres portes sont encore ouvertes ? La concurrence est rude entre harpistes alors que leur instrument permettrait aisément à chacun d’exprimer sa propre personnalité. Mais il faut pour cela être parti à la recherche de cette personnalité, avoir exploré et trituré sa harpe, et pouvoir se faire confiance malgré l’échec. Il apparaît donc vital à chaque artiste de maîtriser aux mieux les techniques, toutes les techniques pour créer sa propre voix. C’est forte de ces convictions que Felice Pomeranz a créé en 1980, avec l’appui de plusieurs harpistes basés à Boston, « The Gilded Harp », dans le but d’offrir de la bonne musique de harpe tout en fournissant un travail à de nombreux artistes. Aujourd’hui « The Gilded Harp » est devenu un consortium de harpistes professionnels et entraînés qui se produisent dans tout l’Etat du New-England (USA) pour l’animation d’évènements publics et privés. Le répertoire proposé est particulièrement varié, harpe seule, harpe, flûte et violoncelle, harpe et soprano, harpe et violon, harpe et trompette…du classique au jazz. Les programmes s’adaptent aux types d’événement et aux préférences musicales des clients. Il faut donc pouvoir jouer deux heures durant ce que les gens veulent entendre : de la musique religieuse, celle des Beattles ou d’Elton John, les airs des grandes comédies musicales comme Cats, Les Misérables ou West Side Story ainsi que les grands classiques du répertoire de la harpe. Ainsi « The Gilded Harp » produit des centaines d’évènements (500 en 2005) dans des clubs privés, des hôtels, des restaurants, des musées pour animer mariages, congrès, manifestations touristiques… The Gilded Harp est devenue une image de marque, un nom derrière lequel travaillent 25 harpistes du New-England. Tout est organisé pour leur faciliter la vie : rien à chercher, rien à organiser, pas de perte de temps dans la course au cachet ni les démarches administratives. C’est toute une équipe qui unit ses forces pour le bien de tous, dans la bonne entente et sans concurrence inutile afin de proposer un produit dont la qualité est reconnue et dont la diversité assure la pérennité tout en œuvrant efficacement à promouvoir la harpe encore fort méconnue. Cette initiative, mêlant avec réussite projets artistiques et commerciaux, est typiquement américaine et ne connaît à ce jour aucun équivalent dans notre vieille Europe. Elle reflète à merveille l’ouverture d’esprit qui règne outre-atlantique dans la façon d’appréhender la musique classique et son enseignement. Combien de grandes écoles de musique, de conservatoires européens inscrivent-ils au cursus des futurs grands musiciens des formations au jazz, à la production et à l’ingénierie de la musique, au management et au business de la musique, à la production et aux arrangements de disques et de films.. Au Berklee College of Music où enseigne Felice Pomeranz, toutes ces options sont à portée de main. Les élèves y sont familiarisés tout au long de leur scolarité et sont ainsi tout à fait préparés à faire face aux côtés administratifs et commerciaux de leur futur métier d’artistes. Car un harpiste ne saurait vivre que de musique et d’eau fraîche ! JAZZY BEGINNING An Introduction To Jazz Harp The Transatlantic Concert: an encounter beyond the seas. On Sunday 25th June 2006, the available all the harps necessary “Espace Camac” witnessed an for this wonderful initiative to unforgettable meeting between take place. At last, this was the young French and American opportunity for him to realize the harpists who, for one day, long awaited project of exchanges discovered and appreciated one between conservatoires and harp another and worked together to classes from all over France, present an exceptionally warm Europe and the whole world! This and touching concert to a very Transatlantic Concert was a large audience. This day was the wonderful first performance! culmination of a wonder ful A long after noon rehearsal human adventure that took place preceded the evening over several months on each side per for mance: the young of the Atlantic by two of the most Americans courageously ignored enterprising harp teachers, Kim their fatigue and jetlag and got Rowe in Philadelphia (USA) and straight to work. They each chose Myriam Serfass in Paris (France). harps from among the selection Emilie Estorgues, Karine Tanin, Chloé Méléard, Fiona Le Dévéhat, Laura Dayan, Cyrielle Monpoix After numerous exchanges of put at their disposal by Camac Delphine Rooy, Mathilde Schoenauer-Sebag, Claire Nahoun, Jodie Ganem emails and telephone calls, and Harps, and there was a fastidious a logistical helping hand from Camac Harps, the adventure took tuning session before the rehearsal. Six American girls came shape. It was a particularly arduous adventure for the young face to face with ten French girls. The break proved a welcome American artists who had to rise to the financial challenge of respite, and was the opportunity for them to meet at last, to their journey: France is far away! The recording of a CD and discover one another in the flesh, to introduce each other, to the sale of over one million copies enabled them to collect the sympathise, and to exchange their experiences in French, English, necessary subsidies for them to fly to Paris and stay there for one and with the use of body language, over cakes, tea, coffee and whole week. Bravo! Thanks to their typically American spirit of cold drinks. Unforgettable! As the evening began, the concert initiative, these young artists took their dream seriously and made attracted a great number of French and American spectators, it come true: they went to the native land of composers that and the atmosphere was particularly warm and friendly. The nurtured generations of American harpists and they faced the Philadelphia Harp Ensemble (USA), directed by Kim Rowe, and Parisian public. Kim Rowe can be proud of her pupils! Myriam’s the Harpo Harp Ensemble (France), directed by Myriam Serfass, pupils worked as hard as they could to be ready to welcome their united Celtic harps and pedal harps on stage presenting, colleagues from the other side of the Atlantic so that their collective separately and as an ensemble, a varied programme combining concert could jazz, traditional Breton and Irish music as well as the classical take place in the repertoire with works by B. Andres, M. Grandjany, I. Albeniz, C. best possible Debussy and C. Salzedo. The keynote of this event was coatmosphere. education - two teachers, two programmes and two types of harp Jakez Francois, - and it was a superb lesson about open-mindedness, listening director of and respect for others. Thanks then to these inspirational young Camac Harps, people. This exemplary day was brought to its joyous conclusion joyfully opened at a Japanese restaurant for last-minute exchanges, discovery the doors of the and laughter over sushi. All that remains is to hope that this first “Espace Camac” extremely successful experience will give rise to numerous other and its concert exchanges between nations and between schools, exchanges that hall, ma-king the “Espace Camac” would be pleased to host in France! Meeting with Felice Pomeranz Felice Pomeranz is much more than just a talented harpist: she is a woman of many facets and a professional of the world of music and shows. Trained at the Conservatory of New-England in both classical music and jazz, she performs at numerous festivals throughout America, the Caribbean and Europe. She directs three summer festivals in New-England (USA), she coordinates “The Gilded Harp”, and she teaches as Associate Professor at Berklee College. It was my great pleasure to meet her in Paris at the end of spring during her recent journey there. I was particularly charmed by her dynamism, her open-mindedness and her complete lack of sectarianism. She speaks of the harp and of music with passion and generosity, without ever making hierarchic distinctions between classical, jazz and popular music, enthusiastically offering a vast panorama of the possibilities offered by this fabulous instrument. What is her creed? Diversity! For this passionate woman, the restriction to one same repertoire, which is inevitably limited, is the best way of depriving oneself of an inestimable richness and of becoming bored. Being an artist also means keeping the soul of an artisan and lover, being capable of approaching one’s instrument from all directions, using all its facets and making it sing in many different ways. Why settle for less when everything is within reach? Why only dance the waltz and never the tango or rock? Why shouldn’t a classical harpist try jazz or popular music? Is it better to speak only one language, albeit admirably, or be fluent in several tongues and be able to communicate with all kinds of people? Exploring diverse techniques and trying to master several types of music can clearly help avoid boredom, but above all it gives access to maturity, self-confidence and confidence in one’s capabilities, security in playing and security in the future. When you are capable of playing a wider range of music with your harp with pleasure and without apprehension, then all the doors are open to you! All that remains is to vary the pleasure depending on the opportunities that arise. The harp is a fabulous instrument which enables individuals of all kinds of sensibilities and personalities to express themselves. It is also a very exigent instrument demanding long years of study, work and investment. It is a thankless instrument which offers very few professional positions. How dramatic and what a terrible waste it would be, to have to give it all up overnight after a failed competition! The door closes brutally. Must one give up the harp and the love of music when there are other opportunities? Competition is stiff between harpists whilst their instrument could easily allow them all to express their personalities. But for this, one must go in search of this personality, explore and experiment with their harp and trust in themselves in spite of failure. It therefore seems vital for each artist to master all techniques in order to create their own voice. Bolstered by these convictions, Felice Pomeranz created “The Gilded Harp” in 1980 with the support of several Boston-based harpists, with the aim of offering good harp music whilst providing work for numerous artists. Today, “The Gilded Harp” has become a consortium of experienced professional harpists who perform throughout the state of New-England providing entertainment at public and private events. The proposed repertoire is particularly varied: solo harp, harp flute and cello, harp and soprano, harp and violin, harp and trumpet etc., from classical to jazz. The programmes can be adapted to the type of event and to the musical preference of the clients. One must therefore be able to play the music people want to hear for two hours: religious music, The Beatles or Elton John, songs from shows such as “Cats”, “Les Miserables” or “West Side Story”, as well as the great classics from the harp repertoire. Thus “The Gilded Harp” produces hundreds of events (500 in 2005) in private clubs, hotels, restaurants and museums, animating weddings, congresses, tourist events and so forth. “The Gilded Harp” has become a brand image, a name behind which twenty-five New-England harpists work. Everything is organised to make their lives easier: no searching, no organising, no time lost chasing after fees and no administrative procedures. An entire team has joined forces for their mutual well-being, in an amicable spirit and without futile competitiveness. The result is a product of renowned quality, the diversity of which ensures its permanence whilst working efficiently in promoting the harp which is still sadly neglected. This initiative, which successfully combines artistic and commercial projects, is typically American and to this day knows no equivalent in our ancient Europe. It marvellously reflects the open spirit which reigns on the other side of the Atlantic in the approach to classical music and its pedagogy. How many great European music schools and conservatoires can claim to offer the great musicians of tomorrow courses in jazz, music production and engineering, music management and business, and production and arrangements of recordings and films? At Berklee College of Music where Felice Pomeranz teaches, all these options are available. The pupils are familiarised with them throughout their schooling and are completely prepared to face the administrative and commercial aspects of their future artistic careers harpists cannot live on music alone! La harpe jazz vous tente mais il vous manque quelques clés pour débuter : n’hésitez plus ! Ce DVD de Felice Pomeranz vous aidera à sauter le pas. La réalisation est parfaite, le son très beau, les prises de vues multiples, l’image très nette. Un véritable travail de professionnels qui vous apportera motivation et confiance pour vous jeter à l’eau. La progression pédagogique est particulièrement bien étudiée. Les chapitres, divisés en quatre leçons, sont très bien expliqués et illustrés d’exemples précis. Le jeu de la harpiste, les mouvements des pédales, sont filmés sous tous les angles, de face, de côté. Les explications, en anglais, sont très claires et faciles à comprendre. Un support papier – partitions, grilles d’accord, exemples… est également téléchargeable sur un site Internet. Tout est fait pour que tout harpiste, même le plus néophyte, se jette à l’eau. Il faut regarder ce DVD avec sa harpe car il est tout simplement impossible de résister à l’envie de jouer et d’accompagner ce trio de jazz au fur à mesure des leçons et des exemples. Le jazz à portée de main , le jazz à portée de vos mains ! Jakez François DVD FELICE POMERANZ JAZZY BEGINNING An Introduction to Jazz Harp Are you tempted to try jazz harp, but don’t have the means to begin? Look no further! This DVD by Felice Pomeranz will help you take the next step. The production is excellent, the sound is beautiful, there are multiple shots and the image is very clear. It is truly the work of professionals which will bring you the motivation and confidence to take the plunge. The pedagogic progression is particularly well prepared. The chapters, divided into four lessons, are very well explained and illustrated with precise examples. The playing of the harpist and the movements of the pedals are filmed from all angles. The explanations, which are in English, are very clear and easy to understand. Written supporting material with sheet music, chord grids and examples can be downloaded from an Internet website. Everything is done so that all harpists, even novices, can take the plunge. You should watch this DVD with your harp as it is simply impossible to resist the urge to play and accompany this jazz trio as you follow the lessons and examples. Jazz is now at hand, and within your reach! Jakez François EMMENEZ VOTRE HARPE CAMAC JUSQU’AU BOUT DU MONDE ! Pour preuve cette photo prise par Peter Reis - dirigeant de Harps International – au nord du Territoire du Yukon au Canada, au cours d’un voyage en mobil home jusqu’au Festival de Musique Amérindienne du Nord-Ouest, à environ 400 km au nord du Cercle Arctique où Rebecca Flannery donnait un récital solo devant un public qui pour la plupart n’avait encore jamais vu ni entendu de harpe ! La Clio a magnifiquement joué malgré un voyage de 2.000 km sur une route caillouteuse, la fameuse « Demster Highway » ! Rebecca Flannery YOU CAN TAKE A CAMAC HARP JUST ABOUT ANYWHERE ! "This photo was taken by Peter Reis, owner of Harps International, in the northern Yukon Territory of Canada while driving a motorhome to a Northwestern Territory Native American Music Festival about 400 KM north of the Arctic Circle, where Rebecca Flannery participated with a solo recital - the first time that most of the audience ever saw or heard a harp. The Clio performed wonderfully despite a trip of 2000 Kilometers on a gravel road, the famous Demster Highway." 7 8 Camac Harps, partner of Harp Festivals and Academies LES FESTIVALS ET CONCOURS FESTIVALS AND COMPETITONS 3ème CONCOURS INTERNATIONAL DE HARPE DE LILLE 24 - 28 OCTOBRE 2006 Conservatoire National de Région de Lille Informations :[email protected] 3rd INTERNATIONAL HARP CONTEST OCTOBER 24th - 28th, 2006 Conservatoire National de Région de Lille Information : [email protected] CONCERT DE GALA Vendredi 27 octobre 2006 à 20h30 - Salle du Nouveau Siècle Orchestre National de Lille Région Nord-Pas-de-Calais sous la direction de Paul Polivnick Les Biches - Poulenc Création Mondiale du Concerto pour Harpe de Michèle Reverdy - Soliste Isabelle Moretti Concerto de Reinecke - Soliste Xavier de Maistre Images - Debussy Réservations au 03.20.12.82.40 GALA CONCERT Friday October 27th 2006 at 8:30 p.m. - Nouveau Siècle Hall National Orchester of Lille Nord-Pas-de-Calais conducted by Paul Polivnick Les Biches - Poulenc World Premiere Concerto for Harp by Michèle Reverdy, Soloist Isabelle Moretti Concerto by Reinecke, Soloist Xavier de Maistre Images - Debussy Reservatio : +33(0)3.20.12.82.40 12èmes JOURNÉES DE LA HARPE 27 - 31 octobre 2006 - ARLES 2006 - France AVANT-PROGRAMME 12th JOURNEES DE LA HARPE OCTOBER 27th - 31st, 2006 - ARLES - France PROGRAM Vendredi 27 octobre 10h00 & 14h00 Eliminatoire Concours International de Musique de Chambre avec Harpe 19h00 Inauguration des 12èmes Journées de la Harpe Friday October 27th 10:00 a.m.& 2:00 p.m. International Chamber Music with Harp Competition Eliminatory Test 7:00 p.m. 12th Journées de la Harpe Openning Samedi 28 octobre 10h00 & 14h00 Eliminatoire du Concours d’Arles 12h00 Concert Surprise 18h00 Trio harpe harpe (Sandrine Chatron),violon (Maud Lovett),violoncelle (François Salque) 18h00 Harpiswing Quartet,jazz manouche Christine Lutz (harpe) - Michel Altier (contrebasse) - Vittorio Silvestri et Julien Vandyck (guitare) 21h00 Récital Varvara Ivanova,harpe Saturday October 28th 10:00 a.m. & 2:00 p.m.Arles Competition Eliminatory Test 12:00 a.m. Surprise Concert 6:00 p.m. Harp Trio Sandrine Chatron (Harp) - Maud Lovett (Violin) - François Salque (Cello) 6:00 p.m. Harpiswing Quartet, Gypsy Jazz Christine Lutz (Harp) - Michel Altier (Bass) - Vittorio Silvestri & Julien Vandyck (Guitar) 9:00 p.m.Varvara Ivanova Recital, Harp Dimanche 29 octobre 10h00 & 14h00 Finale du Concours d’Arles 12h00 Scène découverte jeunes talents 15h00 & 18h00 Violon d’Ingres-Violon Jazz,Didier Lockwood 18h00 Trio L’Ancre d’Argent,chants intenses de Bretagne Dominig Bouchaud (harpe celtique),Anne Auffret (chant traditionnel),Yann Honoré (basse électrique,fretless) 21h00 Les Bons Becs « Tempête sur les anches » Eric Baret et Florent Héau (clarinette) - Yves Jeanne (clarinette basse) Bruno Quétard (cor de basset) - Ive Lambert (percussions) Sunday October 29th 10:00 a.m. & 2:00 p.m.Arles Competition Final Test 12:00 a.m.Young Talents Discovery Stage 3:00 p.m. & 6:00 p.m.Violon d’Ingres-Violon Jazz, Didier Lockwood 6:00 p.m.Ancre d’Argent Trio, Britanny Songs Dominig Bouchaud (Level Harp) - Anne Auffret (Traditional Song) - Yann Honoré (electric bass, fretless) 9:00 p.m.“Tempête sur les anches” Les Bons Becs Eric Baret & Florent Fléau (Clarinet) - Yves Jeanne (Bass Clarinet) Bruno Quétard (Horn) - Ive Lambert (Percussion) Lundi 30 octobre 10h00 & 14h00 Finale du Concours International de Musique de Chambre avec Harpe 12h00 Scène découverte jeunes talents 18h00 Anneleen Lenaerts (harpe) 1er Prix Concours Laskine 2005 21h00 Edmar Castaneda Trio Edmar Castaneda (harpe) - Marshall Gilkes (trombone) - Dave Silliman (percussions) Monday October 30th 10:00 a.m. & 2:00 p.m. International Chamber Music with Harp Competition Final Test 12:00 Young Talents Discovery Stage 6:00 p.m.Anneleen Lenaerts (Harp), Laskine Competition 2005 1st Prize 9:00 p.m. Edmar Castaneda Trio Edmar Castaneda (Harp) - Marshall Gilles (Trombone) - Dave Silliman (Percussion) Mardi 31 octobre 12h00 Ensemble Vivace dirigé par Armelle Gourlaouen 17h30 Remise des Prix aux lauréats des Concours 21h00 Orchestre de chambre de Toulouse dirigé par Gilles Colliard,Philippe Bernold (flûte) et Christine Icart (harpe) Tuesday October 31st 12:00 a.m.Vivace Ensemble conducted by Armelle Gourlaouën 5:30 p.m. Prizegiving to the Competions Winners 9:00 p.m. Toulouse Chamber Orchestra conducted by Gilles Colliard, Philippe Bernold (Flute) & Christine Icart (Harp) Informations : Association OPERA - 35 rue du Docteur Fanon - 13200 Arles - France Tél. +33(0)4.90.93.37.07 - Fax +33(0)4.90.93.41.62 E.mail : [email protected] - Web www.festival-harpe.com Information : Association OPERA - 35 rue du Docteur Fanton - 13200 Arles - France Tel. +33(0)4.90.93.37.07 - Fax +33(0)4.90.93.41.62 Email : [email protected] Web : www.festival-harpe.com 4ème CONCOURS INTERNATIONAL DE HARPE FÉLIX GODEFROID 11 & 12 novembre 2006 NAMUR - Belgique 4th INTERNATIONAL HARP COMPETITON FELIX GODEFROID NOVEMBER 11th - 12th, 2006 NAMUR - BELGIUM Samedi 11 novembre 2006 20h00 Conférence Manuel COUVREUR 21H00 Concert Isabelle MORETTI Saturday November 11th 8:00 p.m. Lecture by Manuel COUVREUR 9:00 p.m. Concert by Isabelle MORETTI Informations : « Les Amis de la Harpe Mosane » Topaaslaan 29 - 3090 OVERIJSE- Belgique Tel . +32’0)2.230.58.43 - Fax +32(0)2.230.58.43 [email protected] - www.harpemosane.be Information : “Les Amis de La Harpe Mosane” Topaaslaan 29 - 3090 OVERIJSE - Belgique Tel. +32(0)2.230.58.43 - Fax +32(0)2.230.58.43 [email protected] - www.harpemosane.be ARPA VIVA CYMRU ARPA VIVA CYMRU 7ème SYMPOSIUM EUROPEEN DE HARPE CARDIFF 22/27 JUILLET 2007 7th EUROPEAN HARP SYMPOSIUM CARDIFF, July 22nd - 27th, 2007 1er CONCOURS EUROPEEN DE HARPE DE CARDIFF 18/23 JUILLET 2007 Concours Professionnel moins de 30 ans Concours Senior plus de 21 ans Concours Junior moins de 16 ans www.arpavivacymru.org 1st CARDIFF EUROPEAN HARP COMPETITION July 18th - 23rd, 2007 Professional Competition - under 30 Senior Competition - under 21 Junior Competition - under 16 www.arpavivacymru.org www.aba-com.com Les Harpes Camac, partenaire privilégié des Festivals et Académies de Harpe