Motivation et pratique sportive
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Motivation et pratique sportive
MOTIVATION ET PRATIQUE SPORTIVE MLH 2005-2006 « La psychologie de la motivation considère qu’elle a pour tâche de répondre à la question pourquoi quand celle-ci se rapporte au comportement » Baker et Whiting (1992). Psychologie et Pratiques Sportives. Vigot INTRODUCTION 1) DÉFINITIONS DE LA MOTIVATION : a) Vallerand et Thill (1993). Introduction à la psychologie de la motivation. Vigot « la motivation représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement dirigé vers un but. » b) Gould et Weinberg. Psychologie du Sport et de l’AP. Vigot, 97 : « la motivation peut se définir simplement par la direction et l’intensité de l’effort » c) Smith et Saronson : « le processus interne qui influence la direction, la persistance et la vigueur du comportement dirigé vers un but » INTRODUCTION 4) Que retenir ? - construit hypothétique - processus interne / externe (forces) - qui poussent à agir plus ou moins intensément - dans telle ou telle direction - à persister dans une activité et à faire des efforts INTRODUCTION QUESTIONS : 1) QU’EST-CE QUI POUSSE LES ENFANTS OU LES ADO. À FAIRE DU SPORT ? À FAIRE TEL SPORT ? 2) QU’EST-CE QUI LES POUSSE À APPRENDRE EN SPORT ET À FAIRE DES EFFORTS? 3) A QUELLES CONDITIONS DÉSIRENT-ILS APPRENDRE ? INTRODUCTION : 2) L’APPRENTISSAGE : APPRENDRE C’EST QUOI ? - SE TRANSFORMER - PASSAGE ÉTAT1 ---> ETAT 2 - EFFORTS POURQUOI ET À QUELLES CONDITIONS S’ENGAGE-T-ON DANS UN PROCESSUS D’APPRENTISSAGE OU D’ENTRAÎNEMENT ? LE COURS : 1) LES TRAVAUX SUR LA MOTIVATION 2) LA MOTIVATION À APPRENDRE A) LES TRAVAUX SUR LA MOTIVATION LES CADRES THÉORIQUES ET LEUR ÉVOLUTION LES THÉORIES DES BESOINS (Où NAISSENT LES MOTIVATION ?) EXISTENCE DE TENDANCES PROFONDES QUI DOIVENT S’EXPRIMER COÛTE QUE COÛTE. LES CONDUITES DU SUJET SONT GOUVERNÉES ET DÉCLENCHÉES PAR DES - TENDANCES - PULSIONS - BESOINS LES THÉORIES INTERACTIONNISTES (COMMENT SE RÉGULENT LES MOTIVATION ?) EXISTENCE DE TENDANCES MAIS QUI S’ACTUALISENT CHEZ UN SUJET QUI DONNE DU SENS AUX SITUATIONS ET QUI A DES PROJETS ON PARLE DE COMPORTEMENTS MOTIVÉS, DÉCLENCHÉES PAR DES TENDANCES ET REGULÉES PAR DES COGNITIONS 1) LES THÉORIES DES BESOINS QU’EST-CE QUI DÉCLENCHE UN COMPORTEMENT ? I) LES THÉORIES DES BESOINS QU’EST-CE QUI DÉCLENCHE UN COMPORTEMENT ? A) JUSQU’EN 1950 : MODÈLE HOMÉOSTATIQUE EX; LE MODÈLE PSYCHANALYTIQUE DE VIE BESOIN Etat de tension Réduction du besoin PULSION Etat de tension Réduction du besoin Conduite Conduite (EROS) DE MORT (THANATOS) B) LE MODÈLE EMPIRISTE (HULL) BESOIN Faim Soif Évitement douleur sexuel Énergie (aspect quantitatif) + direction (aspect qualitatif) Comportement spécifique RENFORCEMENT (récompense/punition MAIS AUSSI : BESOINS « PSYCHOGÉNIQUES » - MANIPULATION - EXPLORATION - SENSATION - CONTACT AFFECTIF C) Le modèle de la genèse des motivations de NUTTIN ENTRER EN RELATION AVEC AUTRUI BESOINS DE BASE ENTRER EN RELATION AVEC L’ENVIRONNEMENT Font émerger 2 grands types de motivation ÉDUCATION / EXPÉRIENCE Orientées vers le SUJET (Visent l’auto-développement, l’identité, l’autonomie) - acquérir des compétences - confort / sécurité - affirmation (compétition) - défense - agression - protection Orientées vers le monde (ou autrui) Motivation d’interactions sociales - motivation sexuelle - motivation de contact - altruisme Motivations cognitives - motivation à s’informer - motivation à comprendre UN EXEMPLE DE MODÉLISATION EN SPORT LE MODÈLE DE VANEK ET BOUET BESOIN DE CHANGEMENT BESOIN DE SOUMISSION BESOIN DE CRAINTE BESOIN D’ACTIVITÉ PHYSIQUE BESOIN D’ACCOMPLI SSEMENT BESOIN DE PRÉVISION BESOIN D’ASCENDANCE BESOIN D’AGRESSIVITÉ D) THÉORIE DES ORIENTATIONS MOTIVATIONNELLES : NICHOLLS - DWECK (années 80) DEUX ORIENTATIONS « PRIMAIRES » ORIENTATION VERS LA TÂCHE - RECHERCHE AMÉLIORATION DE L’ HABILETÉS -DU PLAISIR CURIOSITÉ - SUCCÈS AUTO-RÉFÉRENCÉ - LIBÉRÉ DE LA PEUR DES AUTRES - CENTRÉ SUR LES PROCESSUS (LA MANIÈRE, L’EFFORT) ORIENTATION VERS L’ÉGO - RECHERCHE DE L’APPROBATION SOCIALE - DE GAINS - DE STATUT SOCIAL - EVITER LES JUGEMENTS NÉGATIFS - PROTECTION DE L’ÉGO -PROGRÈS ET MAITRISES VUS COMME MOYENS DE PARVENIR À UNE COMPARAISON SOCIALE POSITIVE - RÉSULTATS HÉTÉRO-RÉFÉRENCÉS (COMPARAISON SOCIALE) - CENTRÉS SUR LE RÉSULTAT THÉORIE DES TENDANCES MOTIVATIONNELLES : VALERAND (94) DEUX ORIENTATIONS « PRIMAIRES MOTIVATION INTRINSÈQUE ACCOMPLIS SEMENT + Engagement pour le plaisir de ressentir des sensations CONNAIS SANCE Engagement pour le plaisir qu’il procure pendant que le sujet apprend, explore et essaye de nouvelles choses STIMUL ATION Engagement pour le plaisir d’accomplir, de créer ou de se surpasser MOTIVATION EXTRINSÈQUE CONTINUUM D’AUTODÉTERMINATION RÉGULATION IDENTIFIÉE Le sujet agit par identification à d’autres, Il choisit de faire l’activité librement, même si elle n’est pas intéressante RÉGULATION INTROJECTÉE L’individu a intégré intériorisé les pressions externes qui le faisait agir (il faut que j’y aille) RÉGULATION EXTERNE _ Régulation par facteurs externes (récompen se punition, conformis me) LES TRAVAUX SUR LA MOTIVATION : les théories des besoins RÉUMÉ / PAUSE 1) LES COMPORTEMENTS SERAIENT DIRIGÉS PAR DES TENDANCES QUI ONT « BESOIN » DE S’EXPRIMER 2) TENDANCES STABLES ET EXPLIQUENT LA « RESSEMBLANCE » DES COMPORTEMENTS D’UN INDIVIDU , LEUR « AIR DE FAMILLE » 1) INNNÉES (BESOINS BIOGÉNIQUES ET PSYCHOGÉNIQUES) + ACQUIS (L’EXPÉRIENCE, L’ÉDUCATION). APPELÉES MOTIVATION OU « TENDANCES MOTIVATIONNELLES » ou « ORIENTATIONS MOTIVATIONNELLES » 4) MAIS L’ÊTRE HUMAIN N’EST PAS PAS QU’UN « SYSTÈME D ’ÉNERGIE » « ENDOGÈNE » 5) C’EST UN ÊTRE QUI - ANALYSE LES SITUATIONS ET SES POSSIBILITÉS D’ACTION - DONNE DES EXPLICATIONS À SES RÉUSSITES OU ÉCHECS - A DES PROJETS (DES BUTS) CE SONT CES COGNITIONS QUI RÉGULENT SES ACTIONS (ABANDON, CONTINUATION, EFFORT ETC..)…. LES ANALYSES COGNITIVES DE LA MOTIVATION) MOTIVATION ET PERFORMANCE SPORTIVE : RÉSULTATS DES RECHERCHES DE CE COURANT ORIENTATIONS MOTIVATIONNELLES ROBERTS, 84 : SUJETS A ME ET MI FORTES : - RÉUSSITE ET PERSISTANCE EN SPORT - LA PRATIQUE AMÉLIORE LEUR ESTIME DE SOI - SUJETS À ME FORTE ET MI FAIBLE : - ÉCHEC ET ARRÊT DE LA PRATIQUE - GRANDE ANXIÉTÉ (SURTOUT QUAND ECHEC) MOTIVATION ET PERFORMANCE SPORTIVE : RÉSULTATS DES RECHERCHES ORIENTATIONS MOTIVATIONNELLES ET RÉCOMPENSE ORLICK ET MOSHER (78) : - STABILOMÈTRE (TÂCHE MOTIVANTE INTRINSÈQUEMENT) AVEC OU SANS RÉCOMPENSE TEMPS PASSÉ À LA TÂCHE > SANS RÉCOMPENSE - HYPOTHÈSE DE LA SURJUSTIFICATION (RÉCOMPENSE DANS ACTIVITÉ DÉJÀ INTÉRESSANT DIMINUE L’ATTRAIT DE LA TÂCHE ET LA MI - MAIS CRITIQUE : TOUTES LES TÂCHES NE SONT PAS A MI CALDER ET STRAW (75) 1) TÂCHE PLAISANTE AVEC RÉCOMPENSE / SANS RÉCOMPENSE 2) TÂCHE DÉPLAISANTE AVEC RÉCOMPENSE / SANS RÉCOMPENSE POUR 1) : MÊME RÉSULTAT : DIMINUTION DE L’INTÉRÊT POUR 2) : RÉCOMPENSE > SANS RÉCOMPENSE MOTIVATION ET PERFORMANCE SPORTIVE : RÉSULTATS DES RECHERCHES ORIENTATIONS MOTIVATIONNELLES ET FEEDBACK VALLÉRAND (83) : HOCKEYEUR EN SITUATION SIMULÉE DE CHOIX + OU - DE FB POSITIFS (0, 6, 12, 18, 24) RÉSULTATS : - GRs 6, 12, 18, 24 FB > GR 0 POUR - COMPÉTENCE PERçUE - ET MI - PAS DE DIFFÉRENCE SELON QUANTITÉ WHITEHEAD ET CORBIN (91) COURSE D’HABILETÉ : ENFANTS 7-8 ANS FB+ , FB-, ss FB RÉSULTATS FB > : AMÉLIORE : - SENTIMENT DE COMPÉTENCE - INTÉRÊT / PLAISIR - EFFORT DIMINUE TENSION / ANXIÉTÉ MOTIVATION ET PERFORMANCE SPORTIVE : RÉSULTATS DES RECHERCHES ORIENTATIONS MOTIVATIONNELLES ET COMPÉTITION DECCI ET BETHLEY (81) : - TACHE : PUZZLE - AVEC / SANS COMPÉTITION - EN PRÉSENCE DE QUELQU’UN - PARADIGME DU LIBRE CHOIX - RÉSULTAT : - LA COMPÉTITION DIMINUE LA MOTIVATION POUR LA TÂCHE INTRINSÈQUEMENT MOTIVANTE DURAND / DELAPLACE (90) IDEM POUR STABILOMÈTRE ET FLÉCHETTE MÊMES RÉSULTATS II) LES THÉORIES INTERACTIONNISTES (COGNITIVES) QU’EST-CE QUI RÉGULE LE COMPORTEMENT a) LE SENTIMENT DE COMPÉTENCE (HARTER - NICHOLLS) FORMULATION : LES INDIVIDUS SONT MOTIVÉS À DÉMONTRER LEURS COMPÉTENCES DANS UN DOMAINE ET S’ENGAGENT DANS DES ACTIVITÉS DE MAÎTRISE QUI LE LEUR PERMETTENT. LA RÉUSSITE DANS CES ACTIVITÉS LEUR PROCURE DU PLAISIR ET RENFORCE LEUR ÉGO 3 DOMAINES PHYSIQUE COGNITIF INFLUENCÉ PAR : - LES AUTRUIS SIGNIFICATIFS - LE RÉSULTAT SOCIAL MODÈLE GÉNÉTIQUE DE HARTER MOTIVATION DE COMPÉTENCE AUGMENTATION DE L’ESTIME DE SOI + PERCEPTION D’UN CONTRÔLE INTERNE DES ÉVÈNEMENTS DIMINUTION DE L’ESTIME DE SOI PERCEPTION D’UN CONTRÔLE EXTERNE DES ÉVÈNEMENTS - PLAISIR ANXIÉTÉ + INTERNALISATION D’UN SYSTÈME D’AUTORÉCOMPENSE ET DE BUTS DE MAÎTRISE alors - ESSAI DE MAÎTRISE si RENFORCEMENTS < 0 s i RENFORCEMENTS > 0 APPROBATION DES CONDUITES DE MAÎTRISE alors ÉCHEC SUCCÈS si PAS DE RENFORCEMENT DE DÉPENDANCE - + PHYSIQUE DÉPENDANCE À L’ÉGARD DES BUTS EXTERNES ET D’APPROBATIONS DÉSAPPROBATION DES CONDUITES DE MAÎTRISE s i RENFORCEMENT DE DÉPENDANCE SOCIAL AUTRUI SIGNIFICATIF COGNITIF AUTRUI SIGNIFICATIF MODÈLE GÉNÉTIQUE DE HARTER MOTIVATION DE COMPÉTENCE AUGMENTATION DE L’ESTIME DE SOI + PERCEPTION D’UN CONTRÔLE INTERNE DES ÉVÈNEMENTS DIMINUTION DE L’ESTIME DE SOI PERCEPTION D’UN CONTRÔLE EXTERNE DES ÉVÈNEMENTS - PLAISIR ANXIÉTÉ + INTERNALISATION D’UN SYSTÈME D’AUTORÉCOMPENSE ET DE BUTS DE MAÎTRISE alors - ESSAI DE MAÎTRISE si RENFORCEMENTS < 0 s i RENFORCEMENTS > 0 APPROBATION DES CONDUITES DE MAÎTRISE alors ÉCHEC SUCCÈS si PAS DE RENFORCEMENT DE DÉPENDANCE - + PHYSIQUE DÉPENDANCE À L’ÉGARD DES BUTS EXTERNES ET D’APPROBATION DÉSAPPROBATION DES CONDUITES DE MAÎTRISE s i RENFORCEMENT DE DÉPENDANCE SOCIAL AUTRUI SIGNIFICATIF COGNITIF AUTRUI SIGNIFICATIF RÉSULTATS DES RECHERCHES SENTIMENT DE COMPÉTENCE : ROBERTS, 81 : - LES PRATIQUANTS SPORTIFS ONT UN SENTIMENT DE COMPÉTENCE PHYSIQUE ET COGNITIVE SUPÉRIEURE AUX NON SPORTIFS : KLINTH ET WEISS (87) : -LES JEUNES GYMNASTES ONT UN PLUS FORT SENTIMENT DE COMPÉTENCE PHYSIQUE ET VISENT DES OBJECTIFS DE MAÎTISE. - LES GYMNASTES DE MOINDRE NIVEAU VISENT DES OBJECTIFS DE PARTICIPATION CAR SE SENTENT COMPÉTENTES SOCIALEMENT RÉSULTATS DES RECHERCHES SENTIMENT DE COMPÉTENCE : WEISS ET HORN (90) : - SUJETS A HAUT SENTIMENT DE COMPÉTENCE : - ATTRIBUTION RÉUSSITE À FACTEURS INTERNES - ONT UN SENTIMENT DE CONTRÔLE INTERNE b) LES EXPECTATION (ROTTER - BANDURA -DECCI - RYAN) FORMULATION : QUAND UN INDIVIDU EVALUE SES POSSIBILITÉS DE SUCCÈS OU D’ÉCHEC IL SE BASE SUR LES CROYANCES RELATIVES AU CONTRÔLE DE CE QUI SURVIENT (LOCUS DE CONTRÔLE) LOCUS DE CONTRÔLE INTERNE LOCUS DE CONTRÔLE EXTERNE CE QUI SE PASSE EST DE MA RESPONSABILITÉ. JE PEUX INFLUENCER LES ÉVÉNEMENTS CE QUI SE PASSE NE DÉPEND PAS DE MOI MAIS DE FACTEURS EXTERNES JE N’Y PEUX PAS GRAND CHOSE ! LA PERSISTANCE ET L’INTENSITÉ D’UNE ACTIVITÉ DÉPEND DE L’ESPÈRENCE SELON LAQUELLE L’ACTION EST SUIVIE DE CONS ÉQUENCES (ET QUE CES CONSÉQUENCES SONT DE MON FAIT ; LOCUS INTERNE) ET DE LA VALEUR DE CES CONSÉQUENCES RÉSULTATS DES RECHERCHES INDIVIDUS À LOCUS DE CONTRÔLE INTERNES : - PLUS RÉSISTANTS AUX INFLUENCES EXTERNES - CHERCHENT À COMPRENDRE CE QUI ARRIVE - SE DONNENT DES CHALLENGES OPTIMAUX L’EFFET PYGMALION (ROSENTHAL ET JACOBSON) c) THÉORIE DE L’ATTRIBUTION (WEINER) FORMULATION : LES INDIVIDUS CHERCHENT TOUJOURS À EXPLIQUER LEURS COMPORTEMENTS ET ILS RENVOIENT LE PLUS SOUVENT À DES CAUSES DISPOSITIONNELLES OU A DES CAUSES EXTERNES (PARFOIS LES DEUX ENSEMBLE), MAIS TOUJOURS EN ESSAYANT DE MAINTENIR UNE STABILITÉ COGNITIVE (PAS DE DISSONNANCE) CAUSES INTERNE EXTERNE STABLE APTITUDE DIFFICULTÉ DE LA TÂCHE INSTABLE EFFORT CHANCE SELON WEINER Les trois dimensions causales de Weiner appliquées à un succès scolaire : Lieu de causalité Stabilité Contrôlabilité Exemple Interne Stable Contrôlable « j’étudie toujours fort » Interne Stable Incontrôlable « j’ai bcp d’habilité ds ce champs d’études » Interne Instable Contrôlable « cette fois, j’ai étudié fort » Interne Instable Incontrôlable « j’étais ds une bonne période » Externe Stable Contrôlable « le professeur m’a aidé » Externe Stable Incontrôlable « la question était Externe Instable Contrôlable « j’ai réussi à convaincre un ami de m’aider » Externe Instable Incontrôlable « j’ai été chanceux » facile » LA RÉSIGNATION APPRISE (SÉLIGMAN « De toutes façons cela ne change rien, que je travaille ou pas, je n’y arriverai pas » »un état psychologique qui résulte fréquemment de la venue d’événements incontrôlable menant à des états émotionnels, cognitifs et motivationnels déficitaires » (Seligman, 1975). RÉSULTATS DES RECHERCHES : -LES MEILLEURS ATHLÈTES : - RÉUSSITE : APTITUDE / EFFORT - ÉCHEC : APTITUDE / DIFFICULTÉ DE LA TÂCHE -LES MOINS BONS : - RÉUSSITE : APTITUDE / EFFORT - ÉCHEC : MALCHANCE d) THÉORIE DES BUTS (BURTON) FORMULATION : LES TENDANCES MOTIVATIONNELLES COMBINÉES AU SENTIMENT DE COMPÉTENCE DANS LA TÂCHE DÉTERMINE LA NATURE DES BUTS QUE SE FIXENT LES INDIVIDUS MOTIVATION INTRINSÈQUE + S. C. ÉLEVÉ OU FAIBLE MOTIVATION EXTRINSÈQUE + S.C. ELEVÉS MOTIVATION EXTRINSÈQUE + S.C. FAIBLE BUTS DE MAITRISE BUTS DE COMPARAISON SOCIALE POSITIVE BUTS DE COMPARAISON SOCIALE NÉGATIVE LES TRAVAUX SUR LA MOTIVATION - les théories cognitives THÉORIE DES BUTS (BURTON) Intérêt majeur Tâches préférées Challenge optimal - avec risque d’échec - mais condition du progrès Apprendre - Améliorer son niveau (par rapport à soi) Effort consenti Élevé et persistant Positifs : confirment le succès Négatifs :signalent la nécessité de + d’effort ou de stratégies nouvelles Proche du potentiel Positive et optimiste Succès : effort perso. Échec :erreur - manque de compétence Rôle des feedbacks BUTS DE MAITRISE Performance Attente attribution Affect Confiance en soi -plaisir LES TRAVAUX SUR LA MOTIVATION - les théories cognitives THÉORIE DES BUTS (BURTON) Intérêt majeur Tâches préférées Très difficiles - sacrifie l’opportunité d’apprendre Au profit de la démonstration de sa compétence Effort consenti attribution Succès : habileté Échec :peu d’effort ou préparation mentale insuffisante Le résultat et la comparaison sociale comme moyen de démontrer son habileté Rôle des feedbacks BUTS DE SUCCÈS Aussi haut qu’il le faut pour prouver sa compétence. Arrêt quand plus le meilleur Positifs : confirment la comparaison sociale positive Négatifs :signalent la nécessité de + d’effort ou de stratégies nouvelles Performance Affect bonne Attente Positive et optimiste car persuadé de sa compétence Positif - confiance tant qu’il gagne Anxiété colère quand échec LES TRAVAUX SUR LA MOTIVATION - les théories cognitives THÉORIE DES BUTS (BURTON) Intérêt majeur Tâches préférées Éviter la comparaison sociale avec les autres Faciles ou impossibles (permettant d’éviter d’être jugé) Effort consenti Faible sur tâches difficiles Très important sur tâches faciles BUTS DE comparaison sociale négative Performance Faible - qui se dégrade Attentes Négatives et pessimistes car convaincus du manque de talent Affect Anxiété - déplaisir attribution Succès : chance - opposition facile Échec :faible habileté Rôle des feedbacks Positifs : inutile car convaicu de leur faiblesse Négatifs :confirment leur incompétence Expérience de Sarrazin, Cury et Famose. Revue STAPS N°38. 1995 1) BUT DE LA RECHERCHE : vérifier hypothèse de Burton 2) PROTOCOLE EXPÉRIMENTAL : a) - 500 GARçONS DE COLLÈGE PASSENT 2 QUESTIONNAIRES MOTIVATION : (ROBERTS) SENTIMENT DE COMPÉTENCE EN ESCALADE (SCE) b) - GARDE 82 SUJETS DE 12 À 16 ANS BUT SCE c) GROUPE 1 :21 GROUPE 2 :19 GROUPE 3 :21 GROUPE 4 :21 MAITRISE FORT RÉSULTAT FORT RÉSULTATS FAIBLE MAITRISE FAIBLE d) - PROPOSITION DE 5 VOIES EN ESCALADE RÉUSSITE VOIE 1 : VOIE 2 : VOIE 3 : VOIE 4 : VOIE 5 : 94% 80% 50% 23% 3% LES TRAVAUX SUR LA MOTIVATION - les théories cognitives Expérience de Sarrazin, Cury et Famose. Revue STAPS N°38. 1995 80 RÉSULTATS 70 60 50 MA / SC+ MA / SCMA / SC+ MA / SC- 40 30 20 10 0 TRÈS FACILE FACILE MOYENNE DIFFICILE TRÈS DIFFICILE 2ÈME PARTIE : LA MOTIVATION A APPRENDRE EN EPS ET EN SPORT La modélisation plus récente de Vallérand (97) une meilleure compréhension de la diversité des motivations (dans le cadre scolaire) RAPPEL Au principe de l’école : les élèves y viennent pour apprendre. L’idéal serait que les élèves y viennent aussi avec cette motivation d’apprendre (qu’ils soient donc sur une motivation intrinsèque à la connaissance ou au progrès personnel). Or ce n’est pas souvent le cas. Sur quels types de motivation sont donc les élèves ? D’AUTRES DIFFICULTÉS - VARIATIONS INTERINDIVIDUELLES - DANS LE MÊME GROUPE (CLASSE - CLUB) - D’UN GROUPE À L’AUTRE - D’UN NIVEAU À L’AUTRE (COLLÈGE, LYCÉE, POUSSIN, MINIME, CADET ETC..) - VARIATION INTRA-INDIVIDUELLE - D’UNE ACTIVITÉ À L’AUTRE - D’UN GROUPE À L’AUTRE ( Forme de groupement) CE QUI COMPLEXIFIE LA TÂCHE DE L’ENSEIGNANT / ENTRAÎNEUR FACTEURS SOCIAUX N I V E A U G L O B A L MEDIATEURS PSYCHOLOGIQUES NIVEAUX HIERARCHIQUES DE LA MOTIVATION Sentiment d’ Autonomie Facteurs Globaux CONSEQUENCES Affectives MOTIVATION GLOBALE MI, ME, AM Sentiment de Compétence Cognitives Sentiment d’ appart. Soc. N I V E A U C O N T E X T U E L N I V E A U MOTIVATION CONTEXTUELLE Sentiment d’ Autonomie Facteurs Contextuels Sentiment de Compétence e Education MI, ME, AM Relations Interpersonn elles MI, ME,AM Sentiment d’ appart. Soc. (l‘école S I T U A T I O N N E L Comportementales Facteur situationnels Sentiment d’ Autonomie Sentiment de Compétence e Sentiment d’ appart. Soc. Sport / Activités physiques MI, ME, AM Affectives Cognitives Comportementales Affectives MOTIVATION SITUATIONNELLE MI, ME, AM Cognitives Comportementales Vallerand, R.J., & Grouzet, F.M.E. (2001). Pour un modèle hiérarchique de la motivation intrinsèque et extrinsèque dans les pratiques sportives et l’activité physique. (pp. 57-95). Théorie de la motivation et pratiques sportives – état des recherches, sous la direction de Cury F., & Sarrazin P., 2001, PUF La motivation situationnelle : Réfère à la motivation de l’individu quand il est en train de réaliser une activité. C’est l’ici et maintenant de la motivation. La motivation est abordée comme un état de motivation à un moment donné La motivation contextuelle : Réfère à la tendance plus ou moins stable de l’individu à être motivé de manière intrinsèque, extrinsèque ou amotivée dans un contexte spécifique. La motivation est abordée comme une orientation motivationnelle dans un contexte de vie particulier. Ce niveau paraît important pour deux raisons : l’orientation motivationnelle des personnes peut varier radicalement d’un contexte à l’autre (Graef, Csikszentmihalyi & Gianinno, 1983). A ce niveau la motivation varie plus qu’au niveau global. Par conséquent, la motivation contextuelle est plus à même d’expliquer et de prédire les changements qui ont lieu dans chacun des contextes spécifiques que la motivation globale. La motivation globale : Réfère à une orientation motivationnelle (générale) à interagir avec l’environnement selon un mode intrinsèque, extrinsèque ou amotivé. la motivation est abordée comme un trait de personnalité. Analyse par niveau : la motivation situationnelle Quelles sont les situations en EPS qui incitent les élèves à s’engager de manière autodéterminée ? 1) - les situations à »sensations » (MI sensation) « épreuve » (B. JEU : Le sport l’émotion, l’espace) - trampo- accrogym- plongeon- etc.. Mais importance du niveau de « risque » Nouveauté modérée - base de sécurité Grandes différences (filles/ garçon ; fort / faible; etc) 2) - les jeux (ce qui ressemble à du jeu) (MI sensation ?) « compétition » (B. JEU) - 3*3 ; match ; duels (TT, combat, etc.) Analyse par niveau : la motivation situationnelle 3) - les situations de « performance » (B JEU) où les élèves ont des projets de dépassement, d’amélioration de leur performance, de progrès athlé ; natation ; idée centrale : le projet Analyse par niveau : la motivation situationnelle Quelles sont les situations en EPS QUI N’INCITENT PAS les élèves à s’engager de manière autodéterminée ? 1) - toutes les tâches « épreuves » où le risque perçu est trop élevé par rapport aux compétences 2) - Toutes les tâches «compétitions » où l ’équilibre des forces n’est pas respecté au départ (fort / faible) 3) - Toutes les tâches « imposées », « non motivantes intrinsèquement » et qui ne sont pas intégrées dans un projet personnel de progrès passe et va à vide remontée de terrain échauffement à vide etc…. Analyse par niveau : la motivation situationnelle Y a-t-il d’autres formes de motivation qui émerge en situation d’EPS ? - ME à régulation externe : les élèves qui travaillent sous la contrainte ou pour la récompense (ou que pour l’évaluation certificative) - ME à régulation introjectée : -Ceux qui travaillent en EPS, car il le faut - ME à régulation identifiée : - L’élève qui joue au foot en s’imaginant être Zidane Analyse par niveau : la motivation situationnelle LES FACTEURS SITUATIONNELS Ici c’est la situation (au sens large) qui détermine l’engagement - Tâche Trop difficile : faible sentiment de compétence dans la tâche --------------> retrait, fuite etc.. (Amotivation) - Tâche trop facile : ------------> idem - Le professeur :je ne l’aime pas - il est nul - il est beau - les autres : -leurs regards -leurs moqueries -leur niveau donc l’effet que je veux produire Analyse par niveau : la motivation situationnelle Bilan : L’EPS a de la chance de disposer d’activités supports qui peuvent placer d’emblée les élèves sur le mode de la motivation autodéterminée. A mon sens : l’entrée dans l’activité est d’autant plus facile que les tâches sont présentées de telle manière que les élèves mettent en œuvre ce type de motivation. - Gym par l’acrogym; - natation par le plongeon (ou le grand bain), - combat par des jeux d’opposition - foot par des 2*2, 3*3 etc. LE PROBLÈME : Comment passer au stade où on s’engage malgré la douleur, la fatigue, l’ennui, pour progresser et atteindre un but avec effort ? (motivation à progresser - buts de maîtrise ?) DES PROJETS PERSONNELS inclus dans des projets d’EPS, d’établissement etc. Analyse par niveau : la motivation contextuelle Rappel : « réfère à la tendance plus ou moins stable de l’individu à être motivé de manière intrinsèque, extrinsèque ou amotivé, dans un contexte spécifique » Le contexte spécifique de l’EPS : L’ECOLE lieu d’ÉDUCATION le rapport à l ’école influence le rapport à l’EPS QUELLE EST LA MOTIVATION POUR L’ÉCOLE ? - INTRINSÈQUE ? Connaissance, progrès, stimulation ? - EXTRINSÈQUE ? - Régulation externe (obligation, peur récompense, punition) - Régulation introjectée : j’y vient car il faut y aller - Régulation identifiée Analyse par niveau : la motivation contextuelle LES FACTEURS CONTEXTUELS - L’ORGANISATION DU COLLÈGE OU LYCÉE - L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE EPS - LES PROJETS EPS - LES AUTRES PROJETS - LE CLIMAT PÉDAGOGIQUE (MAÎTRISE OU COMPÉTITION) EN GROS : L’AMBIANCE DE L’ÉTABLISSEMENT RÉPRESSIF PERMISSIF COOPÉRATIF / TRAVAIL ETC… CRÉE…UN SENTIMENT DE COMPÉTENCE, DE TRAVAIL AUTONOME OU L’INVERSE ETC…. Analyse par niveau : la motivation contextuelle L’AUTRE EPS : L’UNSS LES MOTIVATIONS DES ÉLÈVES QUI Y SONT PEUVENT DIFFÉRER DE CELLES QU’ILS ONT EN EPS (POUR UN MÊME ÉLÈVE) ICI : LE SPORT À L’INTÉRIEUR DE L’ÉCOLE CLIMAT PLUS COMPÉTITIF (MOINS DE MAÎTRISE) MOTIVATION PLUS EXTRINSÈQUE (BATTRE LES AUTRES) MAIS CECI ENTRAÎNE AUSSI EFFORT ET TRAVAIL Analyse par niveau : la motivation globale il s’agit d’une tendance générale à interagir avec l’environnement (une manière d’être générale) - considérée comme stable - résultat des influences éducatives familiales l’individu serait plutôt ME ou MI Cette tendance le rend alors plus propice à accepter ou à rejeter certains contextes spécifiques. Un élève centré sur l’égo (protection de sa personne) n’acceptera pas un climat éducatif de maîtrise et inversement. OU il tentera de transformer ce contexte de maîtrise en contexte compétitif Analyse par niveau : la motivation globale AGISSENT À CE NIVEAU : LES SYSTÈMES DE VALEUR DE CLASSE (RAPPORT AU CORPS, RAPPORT AU TRAVAIL, RAPPORT À LA MORALE, RAPPORT AU SEXE) - « La danse c’est pour les filles » - « l’école c’est pas pour les prolos » - « la vie c’est un jeu, le travail c’est pour les … » - « la vie c’est un combat » - « je ne suis pas fait pour ça » - « l’école n’est pas pour moi » - « je ne suis pas capable » Ce niveau global influence les autres niveaux, mais il peut aussi être influencés par eux (changement de rapport à soi grâce à l’école) I) L’APPRENTISSAGE AUTO-RÉGULÉ Tiré de « A propos de l’apprentissage auto-régulé » JP Famose. Revue EPS N°300 (2003) L’APPRENTISSAGE AUTO-RÉGULÉ L’apprenant = participant actif au processus d’apprentissage - auto-contrôle actif par un élève dirigé vers un but - du comportement - de la motivation - des émotions - du contexte - Cf textes officiels « se fixer et conduire de façon de plus en plus autonome un projet d’acquisition et d’entraînement » « les élèves apprennent à conduire individuellement et/ou collectivement une séquence d’apprentissage, à planifier un programme de transformation sur un aspect technique précis, à planifier un entraînement sur un temps plus long, à concevoir et mener un programme de préparation physique » II) A QUOI DOIT-ON L’EFFICACITÉ D’UN ÉLÈVE ? OU LES PRÉREQUIS À L’ENTRÉE DANS UNE ACTIVITÉ VOLONTAIRE D’APPRENTISSAGE ET AU MAINTIEN DE L’EFFORT 1) L’HABILETÉ MINIMALE DANS LA TÂCHE PROPOSÉE NB : NOTIONS DE - TÂCHE OPTIMALE - « ZONE PROXIMALE DE DÉVELOPPEMENT » (VYTGOSKY) - DÉCALAGE OPTIMAL (LYNDA ALLAL) POSSÈDE-T-IL : - LES PROGRAMMES MOTEURS ? - LES QUALITÉS PHYSIQUES SUFFISANTES ? - LES HABILETÉS PERCEPTIVES SUFFISANTES ? - LES FEEDBACKS SUFFISANTS ? 2) LE SENTIMENT D’ÊTRE HABILE (SENTIMENT DE COMPÉTENCE) - ASPECT FONDAMENTAL POUR DÉCIDER DE S’ENGAGER ET DE POURSUIVRE (HARTER S.) - ÊTRE COMPÉTENT SUPPOSE DE POSSÈDER LA COMPÉTENCE, MAIS AUSSI SAVOIR RECONNAÎTRE LA POSSÉDER AVOIR UNE CONSCIENCE DE LA POSSÉDER - CF COURS PRÉCÉDENTS II) A QUOI DOIT-ON L’EFFICACITÉ D’UN ÉLÈVE ? OU LES PRÉREQUIS À L’ENTRÉE DANS UNE ACTIVITÉ VOLONTAIRE D’APPRENTISSAGE ET AU MAINTIEN DE L’EFFORT 3) LA MOTIVATION OPTIMALE DISTINCTION DE KUHL (1985) In Cognition to Behavior - MOTIVATION DE CHOIX - MOTIVATION EXÉCUTIVE 3 - 1 ) LA MOTIVATION DE CHOIX - COMPORTE 2 ASPECTS - LES RAISONS (SÉLECTION DU BUT D’APPRENTISSAGE) - L’INTENTION DE POURSUIVRE (volition) - CES 2 ASPECTS = PHASE PRÉ-DÉCISIONNELLE DU PROCESSUS D’APPRENTISSAGE - FOURNIT L’ÉNERGIE À MOBILISER - INDIQUE LA DIRECTION À PRENDRE - SE DÉROULE JUSQU’AU MOMENT OU L’INTENTION D’APPRENDRE EST ÉTABLIE II) A QUOI DOIT-ON L’EFFICACITÉ D’UN ÉLÈVE ? OU LES PRÉREQUIS À L’ENTRÉE DANS UNE ACTIVITÉ VOLONTAIRE D’APPRENTISSAGE ET AU MAINTIEN DE L’EFFORT - RECOUVRE LES PROCESSUS - DE FIXATION DE BUTS (choix) vers où aller - D’ EVALUATION DE L’EFFICACITÉ PERSONNELLE qu’est-ce que je vaux ? (estime de soi) - D’IMPORTANCE DU BUT quelle importance pour moi (mon avenir) ? quels risques de les poursuivre (pour mon égo) ? II) A QUOI DOIT-ON L’EFFICACITÉ D’UN ÉLÈVE ? OU LES PRÉREQUIS À L’ENTRÉE DANS UNE ACTIVITÉ VOLONTAIRE D’APPRENTISSAGE ET AU MAINTIEN DE L’EFFORT 3 - 1 - 1 ) LE CHOIX DES ORIENTATIONS DE BUT : Rappel : - But = résultat anticipé / valeur de référence permettant la comparaison entre ce que je suis (ou fais) et ce que je veux être (ou faire) et permettant les modifications à apporter (régulation) = (à la fin…comment ça sera ?) - Déclenche et régule l’action Distinction : (Famose, 2001, la motivation en EPS. Armand Colin) - But de la tâche (buts-cibles) (ce qu’il y a à atteindre) - But d’ordre supérieur (orientation de but / intention profonde) - égo involvment / Task involvment - M Intrinsèque / M. extrinsèque - compétence (montrer sa compétence) / maîtrise (progresser) II) A QUOI DOIT-ON L’EFFICACITÉ D’UN ÉLÈVE ? OU LES PRÉREQUIS À L’ENTRÉE DANS UNE ACTIVITÉ VOLONTAIRE D’APPRENTISSAGE ET AU MAINTIEN DE L’EFFORT - caractérisés par leur intentionnalité - but d’approche (vers un résultat désiré) - but d’évitement (anti-buts) ex. but maigrir : - faire 3 marches de 2h/s - éviter de ….passer devant une pâtisserie !!!! - atteindre un résultat peut se faire soit par approche, soit par évitement - peut-être même résultat MAIS coût / bénéfice psychologiques différents - but d’approche : bénéfice - but d’évitement : coût II) A QUOI DOIT-ON L’EFFICACITÉ D’UN ÉLÈVE ? OU LES PRÉREQUIS À L’ENTRÉE DANS UNE ACTIVITÉ VOLONTAIRE D’APPRENTISSAGE ET AU MAINTIEN DE L’EFFORT Exemples : - buts d’approche : montrer sa compétence - soit par le progrès (maîtrise) - soit en étant le meilleur (performance) - but d’évitement : éviter de paraître incompétent II) A QUOI DOIT-ON L’EFFICACITÉ D’UN ÉLÈVE ? OU LES PRÉREQUIS À L’ENTRÉE DANS UNE ACTIVITÉ VOLONTAIRE D’APPRENTISSAGE ET AU MAINTIEN DE L’EFFORT RÉSULTATS DES RECHERCHES : 1) C’EST LA COORDINATION DES DEUX TYPES DE BUTS (PERFORMANCE ET MAÎTRISE) QUI DÉTERMINE LA MOTIVATION OPTIMALE. 2) CE SONT LES BUTS D’APPROCHE QUI SONT LE MOINS COÛTEUX PSYCHOLOGIQUEMENT 3) LE CHOIX D’ANTI-BUTS DÉTERMINE DES COMPORTEMENTS INADAPTÉS À LA RÉUSSITE 4) IMPORTANCE DE LA PEUR DE PERDRE LA FACE (PROTECTION DE L’ÉGO)DANS L’ORIENTATION DES CHOIX II) A QUOI DOIT-ON L’EFFICACITÉ D’UN ÉLÈVE ? OU LES PRÉREQUIS À L’ENTRÉE DANS UNE ACTIVITÉ VOLONTAIRE D’APPRENTISSAGE ET AU MAINTIEN DE L’EFFORT 3 - 1 - 2 : L’IMPORTANCE DU NIVEAU D’ESTIME DE SOI a) la protection de l’égo : Problème essentiel Certaines conduites caractérisées par tendance délibérée à - Diminuer l’intensité de l’effort - se poser soi-même comme obstacle à sa performance (stratégies d’auto-handicap) - abandon de l’effort avant une compétition - sortir tard avant la compétition - se blesser - permettent de se fabriquer des excuses en cas d’échec (protection - bénéfice) mais sont coûteuses en terme de performance b) importance du niveau d’estime de soi Faible estime de soi Forte estime de soi 1)- Sous estimation capacités 2)- Buts peu ambitieux -1) bonnes estimation capacités - Faibles performances - Confiance en soi < 0 Mais parfois trop élevée -2) buts ambiteux (difficiles) NB : Pas sûrs de leurs capacité donc jouent la sécurité - protègent leur égo du risque de l’échec(vis à vis d’eux et des autres) par stratégies d’autohandicap pour minimiser impact de cet échec (absence de travail, blessure, oubli de matériel..)(cherchent à détourner l’attention d’autrui sur leur incompétence perçue) - buts faciles à atteindre - meilleures performances - buts d’approche - 3 - 2 : la motivation exécutive (ou volition) Renvoie au contrôle des actions mises en œuvre pour atteindre le but fixé Phase post-décisionnelle et de régulation de l’effort d’apprentissage Renvoie aux processus de maintien de l’intention jusqu’à la réalisation du but (la fixation d’un but ne suffit pas) Ces stratégies : - aident à protéger l’intention d’apprendre (buts, espérances, valeurs) - maintiennent la tentative d’apprendre (stratégies d’apprentissage) portent sur : - la régulation de l’attention - la régulation de l’anxiété - la manière de mémoriser, d’apprendre - la manière de gérer le temps d’apprentissage (planification) - les récompenses attribuées II) A QUOI DOIT-ON L’EFFICACITÉ D’UN ÉLÈVE ? OU LES PRÉREQUIS À L’ENTRÉE DANS UNE ACTIVITÉ VOLONTAIRE D’APPRENTISSAGE ET AU MAINTIEN DE L’EFFORT 4) LA GESTION DES EMOTIONS : LE COPING - STRATÉGIES, COMPORTEMENTS POUR FAIRE FACE AUX ÉMOTIONS VISUALISATION RELAXATION LANGAGE POSITIF - LE COPING D’APPROCHE EST PLUS EFFICACE QUE LE COPING D’ÉVITEMENT III) COMMENT PROCÉDER ? 1) LA PHASE D’ANTICIPATION (PRÉDÉCISIONNELLE) RÉFÉRENCE À CE QUI PRÉCÈDE L’INVESTISSEMENT DANS L’EFFORT A) PROCÉDER À LA FIXATION DES BUTS (AUTO-FIXATION) - BUTS RÉALISTES - BUTS À LONGS TERMES DÉCLINÉS EN SOUS-BUTS À PLUS COURT TERME - BUTS CONCRETS (DONC ÉVALUABLES) - BUTS PERSONNELS - BUTS SPÉCIFIQUES (ET NON GÉNÉRAUX) B) PLANIFIER LES STRATÉGIES POUR LES ATTEINDRE - DÉCLINER DES SOUS-BUTS - ÉLABORER UN PLANING DE TRAVAIL ET DE REPOS RÉALISTE ET CHOISI III) COMMENT PROCÉDER ? 2) LA PHASE DE RÉALISATION (CONTRÔLE VOLITIONNEL) RENVOIE AUX PROCESSUS MIS EN ŒUVRE PENDANT LA PHASE D’EFFORT POUR RÉGULER LES APSPECTS RELATIFS - A SOI - À LA TÂCHE - À L’ENVIRONNEMENT - STRATÉGIES DE CENTRATION DE L’ATTENTION - STRATÉGIES D’AUTO-INSTRUCTION - PROCESSUS D’IMAGERIE III) COMMENT PROCÉDER ? 3) LA PHASE D’AUTO-ENREGISTREMENT SE DÉROULE PENDANT LA PHASE D’EFFORT ET PERMET LA RÉGULATION DES STRATÉGIES L’AUTO-OBSERVATION L’AUTO-ENREGSITREMENT EX. UN JOURNAL PERSONNEL III) COMMENT PROCÉDER ? 4) LA PHASE D’AUTO-RÉFLEXION SE DÉROULE APRÈS L’ATTEINTE DU BUT (OU DES SOUS-BUTS) PRÉPARENT LA PHASE ULTÉRIEURE A) L’AUTO-JUGEMENT AUTO-ÉVALUATION DE SA PERFORMANCE ATTRIBUTION D’UNE CAUSE SIGNIFICATIVE AUX RÉSULTATS TRÈS AFFECTÉ PAR L’IMPORTANCE DU BUT ET SUSCEPTIBLE DE RÉACTION AFFECTIVES FORTES B) L’AUTO-ÉVALUATION COMPARAISON DES AUTO-ENREGISTREMENT AVEC LES BUTS ATTEINTS III) COMMENT PROCÉDER ? 4) LA PHASE D’AUTO-RÉFLEXION C) L’AUTO-ATTRIBUTION RECHERCHE DES CAUSES DES RÉSULATS EFFORT/ HASARD/ HABILETÉ ? LA NATURE DÉPEND DU TYPE D’INDIVIDU ORIENTÉ VERS LA MAÎTRISE/LA PERFORMANCE ? D) L’AUTO-RÉACTION QUE FAIRE MAINTENANT ?