Meb#104 - bureauexport Berlin

Transcription

Meb#104 - bureauexport Berlin
2013 / #104/ MAI
1. Rappel: Berlin Music Week/deadline showcase : 31/05
La 4ème édition du « plus grand festival club showcase en Europe » aura lieu du 4 au 8 septembre
2013 et prévoit des débats autour de la commercialisation et de la communication digitale de la
musique, ainsi que de l’industrie du live. Pendant deux jours, professionnels de la musique, des
médias sociaux et des nouvelles technologies se rencontreront dans le cadre de la plateforme B2B «
Word on sound » pour débattre des tendances des prochaines années et des nouveaux marchés à
investir.
Du 6 au 7 septembre, le Berlin Festival rassemblera sur les sites de l’aéroport Tempelhof et de
l’Arena Berlin des artistes tels que Blur ou les Pet Shop Boys. Comme en 2012, le Berlin Music Week
Stage permettra aussi aux nouveaux talents nationaux et internationaux les plus prometteurs de se
produire sur scène. Du 4 au 6 septembre, d’autres jeunes talents bénéficieront également de cette
occasion avec Festival Showcase à Friedrichshain-Kreuzberg, au cœur des célèbres quartiers qui
hébergent des salles telles que Lido, Magnet, Comet, Astra, Berghain, Arena, Badeschiff, Glashaus,
Festsaal Kreuzberg, Postbahnhof, BiNuu etc..
Pour rappel : la Berlin Music Week a permis de lancer la carrière allemande de nombreux artistes
français dont Zaz et Ben l’Oncle Soul en 2010 ou encore Brigitte et Imany en 2012…
Si vous souhaitez soumettre des candidatures showcases pour cet événement merci de postuler
directement via le formulaire en ligne jusqu’au 31 mai :
http://marcatoapp.com/website_integration/b-m-w/artists/new.
Les candidats seront informés de l’issue de leurs candidatures le 1er juillet.
Merci d’informer Daniel Winkel et Ben Ling du bureauexport à Berlin de toute candidature :
[email protected] | [email protected]
Plus d’informations : www.berlin-music-week.de / [email protected]
2. Partenariat C’n'B & C/O-POP Cologne 2013 (19-23/06)
La conférence/salon C’n'B aura lieu cette année du 19 au 21 juin à Cologne en marge du festival c/opop qui se déroulera du 19 au 23 juin.
L’événement intitulé Creativity & Business Convention (C’n’B) se veut être une plateforme
rassemblant des acteurs de la filière musicale et de secteurs satellites, à savoir des professionnels
venant de la musique, de startups, en freelance dans l´industries culturelles de différentes domaines,
ou encore des étudiants et des universitaires.
Elle souhaite proposer de nouvelles formes d’échanges et de nouveaux débats d’idées autour de
thématiques très variées telles que les modèles économiques liés au numérique, la monétisation de
contenus ou les perspectives et stratégies de financement au sein des industries culturelles. La
C’n’B fait figure de lieu de rencontre pour les acteurs et décideurs des différentes industries
culturelles qui y proposent leurs visions d’avenir dans les domaine de la musique, du jeu vidéo, du
cinéma, de la télévision, du design et de l’édition. Depuis le déménagement du Popkomm à Berlin en
2004, les formats C’n’B et c/o-pop festival sont progressivement devenus des rendez-vous annuels
majeurs pour la filière musicale allemande et internationale.
Le festival c/o-pop de son côté fête déjà son 10ème anniversaire. L’édition 2013 accueillera plus de
150 artistes internationaux dans 35 lieux dont le fameux Millowitsch Theatre ou encore la
Philharmonie. Parmi les artistes confirmés : Efterklang, DJ Koze, Lukas Graham ... En partenariat
avec l'Institut Français et la Sacem le bureauexport Berlin y présente Aufgang, Thomas Azier, Spitzer,
Hufschlag & Braun DJ Team, BRNS et Slow Steve.
Grâce au partenariat mis en place par le bureauexport Berlin, les membres adhérents 2013 du
bureauexport pourront profiter d’un tarif préférentiel négocié, à savoir 60 € pour l’accréditation
pro C’n‘B et 70 € pour le pass festival c/o-pop.
Si vous êtes intéressé par le tarif préférentiel merci d’envoyer un mail avant le 31mai 2013 à :
KATRIN LEHMANN – [email protected]
Pour plus d’informations merci de télécharger le DOC ou consultez le site www.c-o-pop.de
3. Reeperbahn Festival 2013
Le festival et la conférence b2b « Reeperbahn Festival Campus » auront lieu cette année du 25 au
28 septembre à Hambourg.
L’évènement se veut être une plateforme rassemblant des acteurs de la filière musicale et de
secteurs satellites, à savoir des professionnels issus de la musique (activités liées au disque,
numérique, édition et spectacle vivant) mais aussi des médias, publicitaires etc. Tables rondes,
conférences et rencontres professionnelles se trouveront au cœur de la partie intitulée Campus.
Spécificité de Hambourg : tous les lieux faisant partie de l’évènement se trouvent dans le périmètre
de la fameuse « Reeperbahn », le Pigalle allemand, et sont donc accessibles à pied. La partie festival
est le noyau dur de la manifestation: plus de 300 groupes dans les genres New Folk, Electro, SingerSongwriter, Indie, Rock et Pop, des artistes en devenir pour la majorité d’entre eux, vont se produire
dans plus de 70 salles du même quartier. L’année dernière 25.000 spectateurs ont donc assisté aux
concerts en club (dont 2.800 délégués professionnels et 370 médias accrédités).
En partenariat avec le bureauexport Berlin et avec le soutien de l’Institut Français et de la Sacem, le
festival met à nouveau en place un plateau français important et présentera cette année encore de
nombreux artistes « made in France », comprenant entre autres: Owlle, Lilly Wood & the Prick,
Juveniles, Lescop, Girls in Hawaii et beaucoup d'autres à venir… (programmation en cours jusqu'à fin
juillet/début août env.).
Dépôt de candidatures en ligne : www.reeperbahnfestival.com/en/music/band-application/
Merci d’informer Daniel Winkel et Ben Ling du bureauexport à Berlin de toute candidature :
[email protected] | [email protected]
Grâce au partenariat mis en place par le bureauexport Berlin, les membres adhérents 2013 du
bureauexport pourront profiter d’un tarif préférentiel négocié, à savoir 110€ (au lieu de 160€) pour
la participation à l’évènement (pass pro 4 jours).
L’accréditation pro comprend:
-accès à toutes les conférences et évènements B2B du Reeperbahn Festival Campus
-accès au networking reception MEET THE FRENCH organisé par le bureauexport
-accès prioritaire à tous les concerts du Reeperbahn Festival (selon capacité des salles)
-accès au répertoire pro en ligne du Reeperbahn Festival Campus
4. Goodlife bookings, société de spectacle vivant
Goodlife bookings (GL) est une société de spectacle vivant à Stuttgart. Le portfolio de ce promoteur
local situé dans le Bade-Wurtemberg comprend du pop/rock et du hip hop soul, ainsi que des artistes
nationaux et internationaux. L’organisation, la production et la mise en œuvre de tournées, concerts
et spectacles est au centre du travail de GL.
Pour le groupe FURASOUL, GL recherche par ailleurs un partenaire licensing & booking en France.
FURASOUL est surtout disponible pour des concerts, festivals et showcases en 2013 et 2014. Depuis
2012, ce nouveau groupe venu du sud de l’Allemagne fait un carton grâce à son mélange de funk,
reggae, soul et pop. Sur youtube, le single « Judge Me » a déjà enregistré plus de 100.000 clics, et sur
myvideo 14.000 clics - tendance croissante. Le dernier album « Nothing Can Stop A Good Idea », sorti
le 25 janvier 2013, a été supporté par New Yorker (chaîne de vêtement internationale avec plus de
900 magasins dans 32 pays) et tape.tv.
Si vous êtes intéressés par cette offre, merci d’envoyer un e-mail à Mboyo Vila-Paky, Label Manager
de GL| [email protected].
Pour plus d’infos en ce qui concerne Furasoul, cliquez sur www.facebook.com/furasoul ou
www.furasoul.com.
5. Universal présente sa nouvelle structure de label
Le rachat d’EMI par Universal Music a signé l’ultime étape d’une consolidation défensive, condition
de survie pour un marché divisé par deux en dix ans. Avec l’intégration d’EMI Music, une
restructuration a été décidée qui prendra son début en mai 2013.
La ré-organisation du groupe aura pour but de procurer « plus de visibilité aux labels riches en
traditions et d’utiliser par ce biais les effets positifs de l’image et des liens de ces marques pour le
marketing, la distribution et la communication de l’entreprise ». Le portfolio des labels unifierait
« les noms les plus imposants de l’histoire de la musique dans une seule entreprise ». Dans le
« Domestic Segment », Universal Music guidera à présent la division « Universal Domestic Pop »
(UDP) sous le nom de « Polydor/Island » (PIL), tandis que « Universal Domestic Rock » (UDR)
deviendra « Vertigo/ Capitol » (VEC). En outre, « Koch Universal Music » se nommera « Electrola »
(ELE), bien que « Koch continuera son existence en tant que sous-label ».
À l’international, la section « Universal International Division & Jazz » (UID) prendra le nom de
« Universal Music International » (UMI). Le label ECM passera sous le toit de « Deutsche
Grammophon ». L’organisation du répertoire Domestic et du répertoire International ne sera pas
affectée par ces restructurations. « Chacun de nos magnifiques labels est une marque avec une
histoire et un caractère », affirme Frank Briegmann, President Central Europe et Deutsche
Grammophon Universal Music International, « ensemble, ils représentent une marque et expriment
ce que représente Universal Music : les œuvres uniques de nos artistes et l’esprit de nos coéquipiers.
Le changement de nom est un signe visible du succès de notre intégration de l’EMI dont nous voulons
désormais faire avancer les labels de tradition, tes que nous le faisons pour les labels de Universal
Music ».
Au-delà des restructurations, Universal Music investit également dans les ressources de son
personnel, faisant venir Philippe Koenig et Stephan Ehrich en tant qu’experts de catalogue à Berlin
pour « satisfaire aux exigences culturelles et utiliser au mieux le potentiel économique du
catalogue ». Avec Philippe Koenig, Universal Music « fait venir un expert marketing exceptionnel et
un expert de catalogue à Berlin » et l’instituera Senior Director Catalogue Marketing. Quant à
Stephan Ehrich, anciennement Key Account Manager iTunes chez EMI Music, ce dernier sera engagé
comme Product Manager Catalogue Digital et soutiendra Universal Music dans la mise au point des
marchés digitaux. Koenig et Ehrich feront leur rapport à Moritz Trapp qui a été promu à effet
immédiat General Manager Catalogue Marketing. Trapp rendra encore compte à Christopher
Gersten, Managing Direction Universal Music Strategic Marketing.
6. Berger : « La musique est le moteur de l’ère numérique »
La crise de l’industrie de la musique aurait pu être surmontée plus vite. C’est ce que pense Edgar
Berger, President et CEO International de Sony Music Entertainment. Dans une interview avec le
« Manager Magazin » (19 avril), il souligne : « Face au consommateur et au progrès technique, on
ne peut pas défendre un modèle économique traditionnel. Nous aurions dû développer une
nouvelle offre plus tôt. »
Selon Berger, le chemin aurait été bien long jusqu’à la vente et même jusqu’à la location de
chansons. Mais désormais, la crise aurait été vaincue : « Près de 40 % du chiffre d’affaires provient
du numérique. » Pour la première fois depuis 1999, le marché mondial de la musique aurait connu
une hausse – même si ce ne serait que de 0,3 % (16,481 Mill $ US). Le fait que mondialement, l´accés
à la musique soit de plus en plus facile devrait favoriser cette tendance de croissance positive. Ainsi,
Berger note : « iTunes par exemple s’est s établit dans plus de 100 pays, ce qui fait cinq fois plus
qu’en 2011 ».
De surcroît, le Président de Sony insiste sur les prix bas de la musique en ligne : « Pour le prix de trois
Latte Macchiato, vous pouvez écouter pendant un mois l’ensemble des chansons de ce monde ». En
plus, la consommation de la musique par le biais d’un cloud ne poserait plus du tout problème si bien
que le streaming illégale ne vaudrait plus aucune peine. Berger insista dans l’interview avec le
« Manager Magazin » sur l’importance de la musique de nos jours : « On se rend de plus en plus
compte : la musique est l’huile de l’ère numérique ». Il s’agirait maintenant de faire avancer la
tendance, comme le metta en exergue récemment Philippe Ginthör, SEO de Sony Music GSA, lors
d’une interview avec le journal autrichien « Kurier »: « Nous devons forcer la tendance : la musique
est numérique, mobile, ubiquitaire. Ce sont des circonstances qui mènent à ce que la musique est
utilisée plus que jamais. »
7. 26 % des Allemands téléchargeraient de la musique
L’achat de musique en ligne a le vent en poupe : 26 % des Allemands téléchargeraient légalement
de la musique, 16 % des clients des boutiques en ligne utiliseraient régulièrement les offres
payantes. Ce sont les résultats d’un sondage commandé par Bitcom (association pour les
technologies de l’information et de la télécommunication) pour lequel l’institut de sondage Forsa
interviewa 1003 utilisateurs d’Internet à partir de 14 ans en Allemagne.
En moyenne, les acheteurs de fichiers de musique dépenseraient 7,50 € par mois; pourtant ces
dépenses varieraient fortement d’utilisateur à utilisateur. Tandis que 32 % des acheteurs de
downloads dépenseraient entre 3 et 4 € par mois, 20 % annonçaient qu’ils investiraient par mois
entre 6 et 10 € pour les téléchargements de musique et 15 % payeraient même plus que 10 € par
mois.
Les „magasins“ de musique en ligne seraient surtout apprécié par les hommes: 34 % des hommes
achèteraient des fichiers de musique sur la toile. Cependant, seulement 18 % de femmes
utiliseraient les sites en ligne pour télécharger leur musique.
« À l‘avenir, le commerce numérique deviendra aussi important pour l’industrie de la musique que la
vente des CDs et des DVDs de musique », annonce Christian Illek, membre du comité directeur de
Bitcom et président de la direction de Microsoft Deutschland.
8. ProSiebenSat1 crée un service streaming
Les rapports annuels de l’IFPI (la Fédération Internationale de l'Industrie Phonographique) et du
Bundesverband Musikindustrie (l’équivalent du SNEP) l’ont montré : les espoirs d’un tournant dans le
domaine de la musique reposent surtout sur le développement du streaming. ProSiebenSat.1
planifierait le lancement de son nouveau service streaming en ligne à partir de mai 2013, entrant
directement en concurrence avec des prestataires tels que Spotify, Deezer, Wimp, Musicload ou
Simfy. C’est ce qu’aurait affirmé Marcus Prosch, directeur de la communication d’entreprise Sales et
Diversifikation au journal spécialisé MusikWoche. Cette plateforme qui s´appelera Ampya (prononcé
« Empire » à l’anglaise), proposera de la musique et des vidéos via des canaux en ligne, puis des
outils mobiles.
Actuellement, le projet se trouverait encore dans la phase bêta, mais pour le lancement officiel, la
plateforme proposerait plus de 20 mio de titres de musique et 57.000 de vidéos de musique. Des
informations dans le domaine de la musique et du showbizz devraient enrichir cette offre.
L’utilisation d’Ampya devraient être possible en tant qu’offre Freemium et en tant qu’abonnement.
Selon les informations de la maison d’édition du groupe Süddeutscher Verlag « werben &
verkaufen », la nouvelle plateforme, s’arrimerait à Magic Internet à Berlin, les auteurs de la
commercialisation de la plateforme en ligne MyVideo.
9. L’atout de Media Saturn : son marché en ligne !
Le groupe Media Saturn (MSH) aurait augmenté son chiffre d’affaire mondial de 2% au premier
trimestre (soit 5,1 Mrd €), et de 5,1%. En Allemagne, la croissance serait même de 5,1%.
Olaf G. Koch, président du comité de Metro Group, la société mère de MSH, se montre satisfait du
développement du marché en ligne. Les ventes en ligne de MediaMarkt, Saturn et Redcoon
auraient progressé de 60,6 % (281 Mio €) et représenteraient plus de 5% du chiffre d´affaire total.
Les problèmes de MSH se situeraient à nouveau sur les marchés à l’étranger. En Europe de l’Ouest,
le chiffre d’affaires aurait baissé de 6,7 %. En Asie, on note également une baisse du chiffre
d’affaires dû à la fermeture des marchés-tests en Chine. Le directeur de Metro, Olaf Koch, estime
que le développement de son entreprise est sur un cap favorable : « Dans de nombreux pays, le
pouvoir d’achat de nos clients est encore entravé par une conjoncture faible et les mesures
d’économie liés à ceci. Pourtant, nous avons amélioré notre résultat et avons stabilisé notre chiffre
d’affaires par rapport à l’année dernière. »
10. La GVL milite pour les droits d’auteurs
A l’occasion de la journée international du livre et des droits d’auteurs le 23 avril, la GVL (Société de
perception des droits voisins, équivalent de la SPRE) s’est exprimé en faveur de l’importance des
droits d’auteurs. Seule la protection des droits des artistes et de l’économie créative permettrait une
diversité culturelle. Des droits d’auteurs adaptés au 21ème siècle seraient de ce fait indispensables et
l’un des tâches les plus importantes de la politique culturelle.
La GVL prend ainsi parti pour une rémunération adaptée des interprètes, des producteurs et des
organisateurs. Afin de la garantir, un ajustement des conditions générales juridiques de l’utilisation
des médias numériques est nécessaire : « Cette journée est l’occasion de prendre conscience de la
valeur d’un travail artistique et créatif pour notre société », ont souligné les deux directeurs de la
GVL Guido Evers et Tilo Gerlach.
Parallèlement, la Commission d´enquête« Internet et la société numérique » a remis son rapport final
au Bundestag (parlement allemand). Une revendication centrale dans son rapport implique le travail
même de la commission : Les membres de la commission réclament d’une part un comité
permanent au Bundestag et d’autre part un ministre d’Etat pour les thèmes concernant l’Internet.
11. GEMA : baisse de rendements en 2012
Lors d’un entretien de presse à Munich, le PDG de la GEMA (société allemande des droits d’auteurs,
l’équivalent de la SACEM) Harald Heker et le directeur des finances Lorenzo Colombini ont présenté
les premiers chiffres de la société pour l’année 2012.
Au total, la GEMA aurait engrangé 820,2 Mio € en 2012, comparé à 825,5 Mio € en 2011. Ce recul
de 5,3 Mio € peut s’expliquer en partie par la baisse des perceptions dans le domaine des supports
sonores. Lorsqu’on observe la période entre 2000 et 2012, les perceptions de la GEMA se seraient
réduites de 159 Mio € dans le domaine de la reproduction. Durant la même période, les perceptions
collectées « en ligne », tels que les téléchargements ou le streaming, auraient augmenté de 16,3
Mio €.
12. Initiative Musik développe ses activités à l´export
Pour soutenir le secteur musical allemand à l´international, Initiative Musik, oriente sa stratégie à
l’export selon trois axes :
-
-
Inviter plus de bookers internationaux, de journalistes et de multiplicateurs à des évènements
et des festivals de musique en Allemagne afin de favoriser les rencontres entre professionnels
et des artistes.
Organiser des showcases « maison », regroupés sous le titre « Wunderbar - German Bands on
Board », lors de certains festivals.
Soutenir les groupes et artistes allemands, invités à un festival ou à un événement important en
dehors de l’Allemagne, via un programme de soutien spécialisé pour une courte tournée, la
« Kurz-Tour-Förderung ».
Selon le directeur du conseil d’administration de Initiative Musik Dieter Gorny, « le soutien de
l’activité export est, tout comme le soutien de jeunes talents, l’un des piliers » du travail de
l’organisation. Ces dernières années, l’essentiel des efforts ont été porté sur les espaces dédiés à la
musique. De nombreux projets pilotes ont été menés en Bavière, Rhénanie-du-Nord-Westphalie,
Stuttgart et Berlin. Initiative Musik s’est concentré notamment sur l’évolution de la situation des
clubs en Allemagne, une préoccupation majeure du secteur depuis quelques années.
Depuis 2007, Initiative Musik a attribuée près de 11,5 Mio € à plus de 600 projets à travers
l’Allemagne, grâce au soutien du Secretariat d’État fédéral à la Culture et aux Médias, rattaché à la
Chancellerie et dirigé par Bernd Neumann, de la GVL (Société de perception des droits voisins,
équivalent de la SPRE), de la GEMA (société allemande des droits d’auteurs, l’équivalent de la
SACEM) et du Deutscher Musikrat.
13. Hambourg soutient la filière locale
Le service culturel de la ville de Hambourg souhaite soutenir à nouveau en 2013 les publications des
petits labels de musique, en attribuant une enveloppe globale de 150.000 €, qui permettra d´allouer
des subventions de 3000 à 10.000 €.
«Par la promotion des labels, nous augmentons l’attractivité de la ville de Hambourg en tant que
lieu d’implantation de musique », selon la sénatrice culturelle Barbara Kisseler. « Les petits labels de
musique hambourgeois seront renforcés systématiquement et en même temps encouragés à
continuer leur activité à Hambourg ».
Pour plus d’informations, consultez le site suivant.
À Hambourg encore, le « Clubkombinat Hambourg » a crée le projet « ClubEuro » qui soutient les
scènes de musique de la ville de manière durable. Chaque ticket vendu soutient la scène du live. Le
premier don a été versé, le 19 avril 2013, dans la Clubstiftung, une fondation crée pour soutenir les
scènes privée à Hambourg.
14. 8ème jazzahead! attire plus de 2.500 jazzophiles
Du 25 au 28 avril, le grand meeting annuel du jazz mondial s’est déroulé à Brême. Pays invité cette
année, Israël. Un bilan.
2534 visiteurs ont participé à cette 8ème édition du Jazzahead ! à Brême – contre 2256 en 2012.
Cette année-ci, les délégués ont pu assister à plus de 80 concerts et rentrer en contact avec en tout
646 exposants. Ceci est également un nouveau record, compte tenu du fait que 500 exposants
avaient été comptés en 2012.
A Brême, on serait « très satisfait » de ces chiffres montants, de même que des halls des expositions
et des salles de concerts bien remplis. Un autre point positif serait la proportion sur les 11.500
personnes présentes ayant assisté aux concerts et profité de l’offre live à Brême, sans compter les
nombreux visiteurs qui auraient assisté au festival culturel en honneur du pays partenaire, Israël.
Felix Falk, musicien du groupe berlinois « Mo’Blow ! » et membre du comité directeur de Union
Deutscher Jazzmusik (l’Union des musiciens Jazz allemands) dresse un bilan positif: « Ici, beaucoup
d’idées, de projets et d’initiatives ont vu le jour (…) Et, c’est justement dans le domaine culturel et
politique, que la conférence a pu créer un espace pour de nombreuses nouvelles stimulations ».
Pour rappel, 45 structures françaises étaient présentes au salon en 2013 (par rapport á l´année
précédente).
15. Bilan : Record Store Day 2013
Samedi 20 avril a eu lieu la 6ème édition du Record Store Day (RSD) en Allemagne. Depuis 2007 aux
États-Unis, puis ensuite au Royaume Uni, aux Pays Bas et en Allemagne, cette journée spéciale vise à
célébrer l’activité des disquaires indépendants. Le principe du RSD est d’offrir au public une série de
disques vinyles inédits disponibles exclusivement dans ces magasins.
En Allemagne, la participation au Record Store Day (le Disquaire Day en France) a atteint cette année
le chiffre record de 180 disquaires. Aux États-Unis et au Royaume Uni, on a signalé une
augmentation des ventes dans le domaine du vinyle. Ainsi, dans la semaine du 21 avril, Nielsen
SoundScan aurait compté près de 244.000 LP-vinyles vendus aux États-Unis, ce qui représente le
chiffre de ventes le plus haut depuis le début de SoundScan en 1991. En Grande Bretagne, selon les
chiffres de la Official Charts Company, ces progressions des ventes auraient été encore plus élevées :
en comparaison à l’année précédente, le chiffre des vinyles vendus aurait progressé de presque 87
% (69.000 exemplaires) lors de la semaine du Record Store Day.
→ Contact : Jan Köpke | [email protected]
16. Le Schlager, un phénomène allemand à tendance croissante
Souvent moqué, la musique Schlager connaîtrait un regain de popularité depuis la fin des années
1990. « En 2013, la tendance Schlager ne connaît pas de limites d’âges et atteint de nouveaux
sommets », note Ulrike Altig, directrice de media control GFK International, entreprise d’études de
marché.Même certains clubs allemands les plus réputés n’hésiteraient plus à passer des remix de
tubes de Schlager des années 1970 dans leurs soirées. À Hambourg, lors du Schlager Move, des fans
défilent tous les ans dans la rue par dizaines de milliers dans des tenues kitsch des années 1970.
Comment expliquer le phénomène du Schlager, cette musique populaire si allemande que l’on ne
saurait traduire en français par musique de variétés sans lui voler une partie de son charme ? Tout
d’abord, le Schlager, du verbe allemand schlagen (frapper ou taper), s’applique en général à tout
objet à grand succès commercial. Appliqué en particulier à la chanson, il désignerait ainsi depuis le
début du 20e siècle et surtout entre les années 1950 et 1970 un ensemble de chansons à succès.
Non pas un genre en soi, le Schlager représenterait plutôt une synthèse entre chansons populaires,
airs d’opérette et chansons de revues.
Tombé un peu dans l’oubli après les années 1970, ce pan de la musique populaire allemande
reviendrait en force en Allemagne, dominant de plus en plus les charts longplay allemands. Ainsi,
selon une évaluation par media control, les stars du Schlager afficheraient une très grande
présence dans le Top 100 Longplay des dix dernières années ; les chanteurs Andrea Berg, Helene
Fischer et Semino Rossi occuperaient même les première, deuxième et quatrième places dans ce
palmarès. Rien qu’en 2013, six titres produits par des chanteurs Schlager auraient déjà fait leur
entrée sur le podium des charts longplay : « Mit freundlichen Grüßen » de Heino, « Abenteuer » de
Andrea Berg, « Unendlich » de Matthias Reim, « Für einen Tag » de Helene Fischer (tous numéro 1),
« Symphonie des Lebens » de Semino Rossi (numéro 2), et « Endstation Sehnsucht » de Fantasy
(numéro 3).
17. Chaises musicales
Believe reprend la distribution digitale du label britannique Indé One Little Indian. Torsten Mewes
(head of Marketing & Label Relations chez Believe Digital) a déclaré à cet égard : « Avec notre
expertise, l’expansion dans des nouveaux marchés et le développement incessant de nos propres
services, nous allons renforcer la part de marché de One Little Indian à l’international ».
Un changement se fera également dans la distribution de Ganser & Hanke, label spécialisé dans les
coopérations avec de nombreuses stations de radio. Une partie des nouveautés sera distribuée par
Sony Music, partenaire de longue date de Neo Membran. La distribution du catalogue reste
néanmoins dans les mains de Membran.
→ Contact : Ganser Hanke | [email protected]
Un changement dans le personnel aura lieu dans l’équipe berlinoise du distributeur The Orchard.
Celle-ci sera désormais renforcée par Desiree Vach qui prendra la fonction de Consultant et Senior
Client Relations Manager dans la région GSA. Néanmoins, Desiree Vach continuera de diriger
l’agence de musique Snowhite, fondée en 2009.
→ Contact : snowhite | [email protected]
The Orchard | [email protected]
Une nouvelle tête fera également son apparition dans la team de Chimperator Live. Ainsi, Matthias
Mettmann prendra la position de Head of Event & Booking Manager dans l’équipe de Chimperator
Live à Stuttgart. Le label indé Chimperator a produit l’un des plus grands succès hip hop de 2012 en
Allemagne : Cro.
Quant à l’équipe allemande de Warner/Chappell Music, celle-ci a recruté Sophie Raml, anciennement
chez BMG Rights Management et Nesola Records, de même que Annika Kunert, ex-Warner Music.
→ Contact : [email protected]
En outre, Martin Auer est dès à présent manager des artistes dans l’agence Position Management à
Cologne.
Yvonne Probst, qui jusqu’à présent a travaillé chez Position Management, Radio Energy, l’Unesco ou
encore chez Grundy Light Entertainment, se lance dans la création de sa propre agence de
management et de booking. Parmi ses artistes, on comptera Neonherz, Pickers, A Friend In London,
Name aka Pino Severino et Mr. Ton.
→ Contact : [email protected]
Carsten Kollmus devient le nouveau secrétaire général de Joiz en Allemagne. Cet été, la chaîne de
musique suisse prendra ses marques en Allemagne. Joiz est une station de TV sociale, proposant un
modèle transmedial liant les moyens d’interactions du web, du mobile et du Social Media.
18. Marché en brèves
Nestlé Schöller intensifie son partenariat avec O2 World Hambourg. La marque de glace a prolongé
son contrat en tant que partenaire de l’arène et renforce ainsi sa visibilité.
La Musikmesse à Francfort, plus grand salon européen des instruments musique, s’est terminée le
13 avril avec 113.000 visiteurs venus de 142 pays. En 2012, les organisateurs avaient compté
seulement 109.481 visiteurs de 120 nations. Dans le cadre de la Musikmesse, le « Musicbiz Lounge &
Congress » se consacre depuis 2010 aux questions sur le live et au travail avec les distributeurs de
musique, les labels et les prestataires de service.
Dans le sillage des débats autour des nouveaux tarifs pour les DJs, imposés par la GEMA, une
nouvelle association a vu le jour : German DJ Culture (GDjC). La GDjC se veut la représentation de la
communauté de tous DJs, LJs, VJs et LiveActs et aura pour objectif de soutenir ses membres quant
aux questions d’administration, de contrat ou de comptabilité. Est prévue également l’organisation
de formation de DJs et l’aide de jeunes talents. Parmi les partenaires de coopération, la GDjC compte
LiveKomm, l’alliance kultur-retten.de, la VibrA School of Djing ou encore digitalanalog.org.
Bauer Entertainment met en place une coopération avec Alana Productions. Ivo Moring, compositeur
et producteur chez Alana Productions désigne ce nouveau partenariat comme « la plateforme
Premium idéale pour développer dans le futur de plus grands projets avec de nouveaux talents et des
jeunes artistes ».