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société anonyme au capital de 2.010.234,80 euros
siège social : 20, rue du Sentier – 75002 Paris
RCS Paris B 418 093 761
DOCUMENT DE REFERENCE
Le présent Document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 8 avril 2005 sous le
numéro D05-0390 conformément au Titre 1er du Livre II du règlement générale de l’AMF.
Il pourra être utilisé à l'appui d'une opération financière s'il est complété par une note d'opération visée par l’Autorité des
Marchés Financiers.
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SOMMAIRE
Chapitre I – Responsables du document de référence, du contrôle des comptes et attestations
1.1 Responsable du document de référence
1.2 Attestation du responsable du document de référence
1.3 Responsables du contrôle des comptes
1.3.1 Commissaires aux comptes titulaires
1.3.2 Commissaires aux comptes suppléants
1.3.3 Attestation des commissaires aux comptes
1.4 Responsable de l’information
1.5 Politique d’information
Chapitre II – Renseignements de caractère général concernant la société et son capital
2.1 Renseignements de caractère général concernant la société
2.1.1 Dénomination sociale et siège social
2.1.2 Forme juridique et législation applicable
2.1.3 Date de constitution et durée de la Société
2.1.4 Objet social (article 3 des statuts)
2.1.5 Registre du commerce et des sociétés et code APE
2.1.6 Lieu de consultation des documents relatifs à Hi-Media
2.1.7 Exercice social (article 32 des statuts)
2.1.8 Clauses statutaires particulières
2.2 Renseignements de caractère général concernant le capital
2.2.1 Capital social
2.2.2 Modification du capital et des droits attachés aux actions
2.2.3 Acquisition par la Société de ses propres actions
2.2.4 Capital autorisé mais non émis, engagement d’augmentation de capital
2.2.5 Titres non représentatifs du capital
2.2.6 Autres titres donnant accès au capital
2.2.7 Personnes physiques ou morales détenant le contrôle de la Société
2.2.8 Tableau d’évolution du capital depuis la création de la Société
2.2.9 Modifications dans la répartition du capital au cours des trois dernières années
2.2.10 Nantissement
2.3 Dividendes
2.4 Marché des titres de la société
2.4.1 Place de cotation
2.4.2 Autres marchés de négociation
2.4.3 Evolution de la capitalisation boursière
2.5 Engagement de conservation de titres
2.6 Convention de tenue de marché
2.7 Pacte d’actionnaires
2.8 Actionnariat des salariés
Chapitre III – Renseignements concernant l’activité de Hi-Media, l’évolution récente, les
perspectives
3.1 Présentation de l’activité de Hi-Media et du Groupe
3.1.1 Historique de la Société
3.1.2 Métiers de Hi-Media
3.1.3 Positionnement de Hi-Media
3.1.4 Organigramme fonctionnel
3.1.5 Structure juridique du Groupe
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3.1.6 Filiales significatives
3.1.8 Répartition du chiffre d’affaires et du résultat d’exploitation par activités et par
zones géographiques
3.1.9 La clientèle du Groupe
3.1.10 Les marchés d’intervention de Hi-Media
3.1.11 Activités de Hi- Media
3.2 Facteurs de risques
3.2.1 Environnement concurrentiel
3.2.2 Corrélation du marché publicitaire au cycle économique
3.2.3 Risques liés à l’économie d’Internet
3.2.4 Risque d’internalisation de la régie publicitaire par les sites
3.2.5 Fluctuation des tarifs
3.2.6 Evolution de la réglementation en vigueur
3.2.7 Défaillance des sociétés AdTech, Edatis et Fivia
3.2.8 Risques liés aux systèmes
3.2.9 Dépendance vis- à- vis des collaborateurs clés
3.2.10 Risques sociaux et environnementaux
3.2.11 Passage aux normes IFRS
3.2.12 Risque de liquidité
3.2.13 Risque s de marché
3.2.14 Risque sur actions
3.2.15 Dépendance
3.2.16 Risques d’assurance
3.3 Engagements hors bilan
3.4 Politique d’investissement
3.5 Evolution récente
3.6 Perspectives d’avenir
3.6.1 Développement opérationnel
3.6.2 Objectifs financiers à moyen terme
3.6.3 Prévisions de chiffre d’affaires
3.7 Faits exceptionnels et litiges
3.8 Dépréciation des actifs incorporels et des écarts d’acquisition
Chapitre IV – Patrimoine – Situation financière – Résultats
4.1 Rapport de gestion
4.2 Rapport spécial du conseil d’administration sur les opérations réalisées en vertu des
dispositions des articles l225-177 a l 225-186 du code de commerce
4.3 Comptes annuels de la société Hi-Media s.a.
4.4 comptes consolides du groupe hi- media
4.5 Honoraires des commissaires aux comptes et membres de leur reseau pris en charge par
le groupe
4.6 Note complémentaire au chapitre IV du document de référence 2004
Chapitre V – Le gouvernement d’entreprise
5.1
La composition du conseil d’administration
5.2
Le rôle et le fonctionnement du conseil d’administration
5.2.1
Rôle du conseil d’administration
5.2.2
Fonctionnement du conseil d’administration
5.2.3
Règlement intérieur du Conseil d’administration
5.2.4
Evaluation du Conseil d’administration
5.3 Intérêts des mandataires sociaux
5.3.1 Rémunération des mandataires sociaux
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5.3.2 Plans d’options de souscription d’actions et BCE
5.3.3 Informations sur les opérations conclues avec les membres des organes
d’administration
5.3.4 Prêts et garanties accordées ou constituées en faveur des organes d’administration
5.4 Intéressement du personnel
5.4.1 Contrats d’intéressement et de participation
5.4.2 Options conférées au personnel sur les actions de la Société
5.5 Rapport du Président sur le contrôle interne
5.6 Rapport des commissaires aux comptes sur le contrôle interne
6. Politique d’information
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CHAPITRE I – RESPONSABLES DU DOCUMENT DE REFERENCE, DU
CONTROLE DES COMPTES ET ATTESTATIONS
1.1 RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE
Monsieur Cyril Zimmermann,
Président du conseil d’administration et directeur général de Hi-Media.
1.2 ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT DE REFERENCE
« A ma connaissance : les données du présent document de référence sont conformes à la réalité ; elles
comprennent toutes les informations nécessaires aux investisseurs pour fonder le ur jugement sur le
patrimoine, l’activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de Hi-Media. Elles ne
comportent pas d’omissions de nature à en altérer la portée ».
Président Directeur Général de Hi-Media
Cyril Zimmermann
1.3 RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTES
1.3.1 Commissaires aux comptes titulaires
Européenne de Révision et d’Expertise Comptable (EREC) – Associés
9, avenue Bugeaud
75116 Paris
Date de première nomination :
Date de renouvellement :
Durée :
Date de fin de mandat :
22 juillet 19981
16 avril 2004
six ans
mandat expirant à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à
statuer sur les comptes de l’exercice social clos le 31 décembre 2009.
KPMG Audit
Représentée par Monsieur Frédéric Quélin
Immeuble KPMG
1, cours Valmy
92923 La Défense cedex
Date de première nomination : 21 avril 2000
Durée :
six ans
Date de fin de mandat :
mandat expirant à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à
statuer sur les comptes de l’exercice social clos le 31 décembre 2005.
1
Date de première nomination de Monsieur Didier Lechevalier, président d’EREC – Associés. L’assemblée
générale mixte du 10 mars 2000 a nommé EREC – Associés commissaire aux comptes titulaire aux lieu et place
de Monsieur Lechevalier pour la durée de son mandat restant à courir.
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1.3.2 Commissaires aux comptes suppléants
Fiduciaire de gestion et d’organisation (FIGESTOR)
55, boulevard Lannes
75016 Paris
Date de première nomination :
Date de renouvellement :
Durée :
Date de fin de mandat :
22 juillet 1998
16 avril 2004
six ans
mandat expirant à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à
statuer sur les comptes de l’exercice social clos le 31 décembre 2009.
Bertrand Desbarrières
1, cours Valmy
92923 La Défense Cedex
Date de première nomination : 21 avril 2000
Durée :
six ans
Date de fin de mandat :
mandat expirant à l’issue de l’assemblée générale ordinaire appelée à
statuer sur les comptes de l’exercice social clos le 31 décembre 2005.
1.3.3 Attestation des commissaires aux comptes
En notre qualité de commissaires aux comptes de la société Hi-Media S.A. et en application du Titre
1er du Livre II du règlement général de l’AMF, nous avons procédé, conformément aux normes
professionnelles applicables en France, à la vérification des informations portant sur la situation
financière et les comptes historiques données dans le présent document de référence relatif à l’exercice
clos le 31 décembre 2004.
Ce document de référence a été établi sous la responsabilité du Président du Conseil d’Administration.
Il nous appartient d'émettre un avis sur la sincérité des informations qu'il contient portant sur la
situation financière et les comptes.
Nos diligences ont consisté, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à
apprécier la sincérité des informations portant sur la situation financière et les comptes, à vérifier leur
concordance avec les comptes ayant fait l’objet d’un rapport. Elles ont également consisté à lire les
autres informations contenues dans le document de référence, afin d’identifier le cas échéant les
incohérences significatives avec les informations portant sur la situation financière et les comptes, et de
signaler les informations manifestement erronées que nous aurions relevées sur la base de notre
connaissance générale de la société acquise dans le cadre de notre mission. Ce document ne contient pas
de données comptables et financières prévisionnelles isolées résultant d’un processus d’élaboration
structuré.
Les comptes annuels de la société Hi-Media S.A. pour l’exercice clos le 31 décembre 2002, arrêtés par
le Conseil d’Administration, ont fait l'objet d'un audit par nos soins, selon les normes professionnelles
applicables en France, et ont été certifiés sans réserve avec les observations suivantes qui, sans
remettre en cause notre opinion, visaient à attirer l’attention sur :
La note 2 de l’annexe qui exposait l’existence d’une incertitude relative à la continuité
d’exploitation suspendue à la réalisation définitive de l’apport de 100% des titres de la société
Mobiquid. Considérant qu’il était hautement probable que cet apport se réalise, le principe de
continuité d’exploitation avait été maintenu pour arrêter les comptes de la société au 31 décembre
2002. Cependant, sans l’acquisition de Mobiquid et en l’état actuel des perspectives d’activité de
7
Hi-Media, le management devait avoir recours, dès 2003, à une restructuration complémentaire
et/ou à des cessions d’actifs et/ou à de nouveaux financements, pour assurer la continuité
d’exploitation de la société.
Nous vous informions que postérieurement à l’arrêté des comptes, le traité d’apport avait été signé
par les parties en date du 5 mars 2003 et que le commissaire aux apports avait émis un rapport sans
observation sur la valeur globale de l’apport en date du 6 mars 2003.
La note 3 de l’annexe qui exposait un changement de méthode comptable lié à la première
application du règlement CRC n°2000-06 sur les passifs du 7 décembre 2000 et ses conséquences
sur le résultat de l’exercice et les capitaux propres à l’ouverture.
Les comptes annuels et consolidés pour les exercices clos les 31 décembre 2003 et 2004, arrêtés par le
Conseil d’Administration, ont fait l'objet d'un audit par nos soins, selon les normes professionnelles
applicables en France, et ont été certifiés sans réserve ni observation.
Sur la base de ces diligences, nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité des
informations portant sur la situation financière et les comptes, présentées dans ce document de
référence.
Paris La Défense et Paris, le 8 avril 2005
KPMG Audit
Département de KPMG S.A.
EREC Associés
Frédéric Quélin
Associé
Didier Lechevalier
Associé
Informations annexes :
Le présent document de référence inclut :
-
le rapport général et le rapport sur les comptes consolidés des commissaires aux comptes au
31 décembre 2004 comportant respectivement aux paragraphes 4.3 et 4.4 la justification des
appréciations établies en application des dispositions de l’article L.225-235 alinéas 1 et 2 du
Code de commerce ;
-
le rapport des commissaires aux comptes, établi en application du dernier alinéa de l’article
L.225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président de la société Hi-Media,
décrivant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière.
1.4 RESPONSABLE DE L’INFORMATION
Cyril Zimmermann
Président du conseil d’administration et directeur général
[email protected]
Téléphone : 01 55 80 20 20
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1.5 POLITIQUE D’INFORMATION
Pour informer ses actionnaires individuels, les investisseurs institutionnels et les analystes financiers, HiMedia utilise les vecteurs d’information suivants :
- les communiqués de presse et avis financiers ;
- le rapport semestriel ;
- le document de référence.
Ces documents sont adressés par e-mail, télécopie ou courrier à toute personne en faisant la demande
et sont consultables sur le site Internet www.hi-media.com.
Des réunions d’information à l’attention des analystes financiers ont lieu deux fois par an, à
l’occasion de la publication des résultats annuels et semestriels.
La Société se tient à la disposition des actionnaires individuels, des investisseurs institutionnels et
des analystes financiers pour répondre à leurs questions.
Contact : [email protected]
Pour l’année 2005, le calendrier prévisionnel de la communication financière s’établit comme suit :
Vendredi 18 mars 2005 : Annonce des résultats annuels 2004 – Réunion SFAF
Vendredi 22 avril 2005 : Assemblée Générale Annuelle
Mercredi 20 avril 2005 : Annonce du chiffre d’affaires 1er trimestre 2005
Lundi 25 juillet 2005 : Annonce du chiffre d’affaires 2ème trimestre 2005
Mercredi 21 septembre 2005 : Annonce des résultats semestriels – Réunion SFAF
Mercredi 19 octobre 2005 : Annonce du chiffre d’affaires 3ème trimestre 2005
Mercredi 25 janvier 2006 : Annonce du chiffre d’affaires 4ème trimestre 2005
Ces dates prévisionnelles sont susceptibles de modification. Pour obtenir les dates définitives de ces
évènements, le lecteur est invité à consulter le site ou à contacter la Société.
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CHAPITRE II – RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT
LA SOCIETE ET SON CAPITAL
2.1 RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LA SOCIETE
2.1.1 Dénomination sociale et siège social
Dénomination sociale : Hi-Media
Siège social : 20, rue du Sentier – 75002 Paris
2.1.2 Forme juridique et législation applicable
Société anonyme à conseil d’administration soumise aux dispositions du Code de commerce et au décret
n°67-236 du 23 mars 1967 sur les sociétés commerciales.
Hi-Media est une société soumise aux dispositions de la loi française.
2.1.3 Date de constitution et durée de la Société
Hi-Media a été constituée le 17 mars 1998 sous la forme d’une société à responsabilité limitée
initialement dénommée Hi-Media Multimédia et immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés
de Paris sous le numéro B 418 093 761 pour une durée de 99 ans expirant le 17 mars 2097.
La société Hi-Media Multimédia a été transformée en société anonyme le 21 décembre 1998 et a adopté
la dénomination sociale Hi-Media le 10 mars 2000.
2.1.4 Objet social (article 3 des statuts)
Hi-Media a pour objet :
- la conception, la réalisation, le développement, la production, l’édition et la commercialisation
de tous les programmes, médias et espaces publicitaires, ainsi que leur diffusion,
- la fourniture de toutes prestations de services se rapportant aux techniques de communication
sur tous supports (notamment médias et audiovisuels) et à la publicité,
- et généralement, toutes opérations commerciales, industrielles, financières, mobilières ou
immobilières se rattachant directement ou indirectement à l’objet social ou à tous objets
similaires ou connexes.
2.1.5 Registre du commerce et des sociétés et code APE
Hi-Media est immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro
B 418 093 761.
Code APE : 744 B
2.1.6 Lieu de consultation des documents relatifs à Hi-Media
Au siège social de la Société.
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2.1.7 Exercice social (article 32 des statuts)
Du 1er janvier au 31 décembre.
2.1.8 Clauses statutaires particulières
2.1.8.1 Répartition des bénéfices (article 34 des statuts)
S’il résulte des comptes de l’exercice, tels qu’approuvés par l’assemblée générale, l’existence d’un
bénéfice distribuable, l’assemblée générale décide de l’inscrire à un ou plusieurs postes de réserve dont
elle règle l’affectation ou l’emploi, de le reporter à nouveau ou de le distribuer sous forme de dividendes.
Après avoir constaté l’existence de réserves dont elle a la disposition, l’assemblée générale peut
décider la distribution de sommes prélevées sur ces réserves. Dans ce cas, la décision indique
expressément les postes de réserves sur lesquels ces prélèvements sont effectués. Toutefois, les
dividendes seront prélevés en priorité sur le bénéfice distribuable de l’exercice.
Les modalités de mise en paiement des dividendes sont fixées par l’assemblée générale ou, à défaut, par
le conseil d’administration.
La mise en paiement des dividendes doit avoir lieu dans le délai maximal de neuf mois après la clôture
de l’exercice.
L’assemblée générale, statuant sur les comptes de l’exercice, a la faculté d’accorder à chaque
actionnaire, pour tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur dividendes, une
option entre le paiement du dividende ou des acomptes sur dividendes en numéraire ou en actions.
Lorsqu’un bilan établi au cours ou à la fin de l’exercice et certifié conforme par le ou les commissaires
aux comptes fait apparaître que la Société, depuis la clôture de l’exercice précédent, après constitution
des amortissements et provisions nécessaires et déduction faite s’il y a lieu des pertes antérieures ainsi
que des sommes à porter en réserve en application de la loi ou des présents statuts et compte tenu du
report bénéficiaire, a réalisé un bénéfice, le conseil d’administration peut décider de distribuer des
acomptes sur dividende avant l’approbation des comptes de l’exercice ainsi que d’en fixer le montant et
la date de répartition. Le montant de ces acomptes ne peut excéder le montant du bénéfice défini au
présent alinéa. Dans ce cas, le conseil d’administration ne pourra faire usage de l’option décrite aux
alinéas ci-dessus.
2.1.8.2 Assemblées générales (article 30 des statuts)
Les assemblées d’actionnaires sont convoquées dans les conditions fixées par la loi.
Elles sont réunies au siège social ou en tout autre lieu précisé dans l’avis de convocation.
L’assemblée générale se compose de tous les actionnaires quel que soit le nombre de leurs actions
pourvu qu’elles aient été libérées des versements exigibles.
Le droit de participer aux assemblées est subordonné :
en ce qui concerne les titulaires d’actions nominatives, à l’inscription des actions au nom de
l’actionnaire sur les registres de la Société cinq jours au moins avant la date de réunion de l’assemblée
générale ;
en ce qui concerne les titulaires d’actions au porteur, au dépôt, cinq jours au moins avant la date
de réunion de l’assemblée générale, dans les conditions prévues par l’article 136 du décret du 23 mars
11
1967, aux lieux indiqués par l’avis de convocation, d’un certificat délivré par l’intermédiaire teneur de
leur compte, constatant l’indisponibilité des actions inscrites en compte jusqu’à la date de l’assemblée
générale.
L’actionnaire, à défaut d’assister personnellement à l’assemblée, peut choisir entre l’une des trois
formules suivantes :
donner une procuration à un autre actionnaire ou à son conjoint, ou
voter par correspondance, ou
adresser une procuration à la société sans indication de mandat,
dans les conditions prévues par la loi et les règlements.
Les assemblées sont présidées par le président du conseil d’administration ou, en son absence, par un
administrateur spécialement délégué à cet effet par le Conseil. A défaut, l’assemblée élit elle -même
son président.
2.1.8.3 Droit de vote double (article 30.2 des statuts)
Un droit de vote double est attribué à chaque action entièrement libérée pour laquelle il est justifié
d’une inscription nominative, depuis deux ans au moins à compter du 21 avril 2000, au nom du même
actionnaire.
Il n’y a pas d’actions nominatives attribuées gratuitement, rien n’est prévu par les statuts en cas de
cessation de cette qualité, en cas de conversion au porteur ou de transfert.
2.1.8.4 Franchissement de seuils (article 13 des statuts)
Toute personne physique ou morale, agissant seule ou de concert, qui vient à détenir, soit directement
soit indirectement au travers d’une ou plusieurs personne morales dont elle détient le contrôle, au sens de
l’article 355-1 de la loi n° 66-537 du 24 juillet 1966 (article L 233-3 du Code de commerce), une fraction
égale à deux pour cent (2 %) du capital ou des droits de vote ou tout multiple de ce pourcentage doit
informer la Société du nombre total d’actions ou de droits de vote qu’elle possède au moyen d’une lettre
recommandée avec demande d’avis de réception adressée au siège social dans le délai de quinze jours à
compter du franchissement de l’un de ces seuils.
Cette obligation d’information s’applique dans les mêmes conditions que celles prévues ci-dessus
chaque fois que la fraction du capital social ou des droits de vote possédée devient inférieure à l’un des
seuils prévus ci-dessus.
En cas de non-respect de ces dispositions et sur demande d’un ou plusieurs actionnaires détenant 5 % au
moins du capital ou des droits de vote, les actions ou certificats de droits de vote excédant la fraction qui
aurait dû être déclarée sont privés du droit de vote pour toute assemblée d’actionnaires qui se tiendrait
jusqu’à l’expiration d’un délai de deux (2) ans suivant la date de régularisation de la notification.
2.1.8.5 Titres au porteur identifiable (article 13.3 des statuts)
La Société peut, à tout moment, contre rémunération à sa charge, demander à l’organisme chargé de la
compensation des actions, dans les conditions légales et réglementaires en vigueur, le nom ou la
dénomination sociale, s’il s’agit d’une personne morale, l’adresse, la nationalité des détenteurs des
actions ou de titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans les assemblées générales
ainsi que la quantité d’actions ou de titres détenus par chacun d’eux et, le cas échéant, les restrictions
dont les actions ou les titres peuvent être frappés.
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2.2 RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LE CAPITAL
2.2.1 Capital social
Montant du capital :
2.010.234,80 €, entièrement libéré
Nombre d’actions :
20.102.348 actions de même catégorie 1
Valeur nominale :
0,1 €
Chaque action donne droit à une part proportionnelle à la quotité du capital qu’elle représente, dans la
propriété de l’actif social, dans le partage des bénéfices et dans le boni de liquidation.
La répartition du capital et des droits de vote de la Société est, sur la base des informations connues de la
Société en février 2005, la suivante :
Actionnaire
Catégorie
David Bernard
Administrateur
Groupe Industriel Marcel Dassault
Hi-Media (actions propres)
Auto-détention
Rivaud Innovation
Administrateur
Spef e-Fund
Spef Venture
Administrateur
Cyril Zimmermann
Actionnaire dirigeant
Total nominatif
Public (nominatif + porteur)
TOTAL
Nombres
d’actions
2.587
5.086.781
46.345
308.278
1.121.140
1
348.248
6.913.380
13.188.968
20.102.348
Nombres de Pourcentage Pourcentage
droits de
en capital
en droits de
vote
vote
2.592
0,01
0,01
6.442.086
25,30
29,71
0,23
308.278
1,53
1,42
1.121.140
5,58
5,17
1
0,00
0,00
622.150
1,73
2,87
8.496.247
34,39
39,18
13.188.968
21.685.215
65,61
100,00
60,82
100,00
Il n’existe pas de titre d’autocontrôle.
-
le Groupe Industriel Marcel Dassault détient plus de 25% du capital des droits de vote ;
le FCPR Spef e-Fund détient plus de 5% du capital.
A la connaissance de la Société, il n’existe pas d’autres actionnaires détenant directement, indirectement
ou de concert 5% ou plus du capital ou des droits de vote.
Les membres du Conseil d’administration détiennent des actions représentant 3,26% du capital et 4,29%
des droits de vote de la Société répartis de la manière suivante :
Membre du Conseil d’administration
Cyril Zimmermann (Président)
David Bernard
Rivaud Innovation*
Dominique Bézier
TOTAL
1
dont 46.345 titres auto-détenus.
Pourcentage de
détention du capital
1,73
0,01
1,53
0,00
3,27
Pourcentage de
détention des droits de
vote
2,87
0,01
1,42
0,00
4,30
13
Il est précisé que les sociétés Dassault Multimédia et Spef Venture ont démissionné de leurs postes
d’administrateur respectivement les 3 et 4 mars 2005. Le conseil d’administration du 3 mars 2005 a donc
décidé de coopter Monsieur Dominique Bézier, Directeur Administratif et Financier de la Société, au
poste d’administrateur en remplacement de la société Spef Venture pour la durée de son mandat restant à
courir, soit jusqu’à l’assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2008.
Cette cooptation sera soumise à la ratification de l’assemblée générale du 22 avril 2005.
* Il est également précisé que la Société a reçu, le 14 mars 2005, une lettre de démission de la société
Rivaud Innovation de son poste d’administrateur. Le conseil d’administration de la Société n’a pas pu
encore en prendre acte.
La Société n’ayant pas procédé à une procédure de TPI, elle n’est pas en mesure d’estimer de nombre
d’actionnaires composant son capital.
2.2.2 Modification du capital et des droits attachés aux actions
Toute modification du capital ou des droits attachés aux titres qui le composent est soumise aux
prescriptions légales, les statuts ne prévoyant pas de disposition spécifique.
2.2.3 Acquisition par la Société de ses propres actions
2.2.3.1 Ancien programme de rachat
L’Assemblée Générale du 26 mars 2002 a autorisé la Société à opérer en bourse sur ses propres actions
et le conseil d’administration, lors de sa séance du 29 août 2002, a décidé le lancement effectif du
programme de rachat d’actions.
Une note d’information a été établie à la suite de cette décision et a été visée par la Commission des
opérations de bourse en date du 2 octobre 2002 (n°02-1069).
Le programme relatif à la note d’information ci-dessus a pris fin au 26 septembre 2003.
2.2.3.2 Programme actuellement en vigueur
Aucun programme n’est actuellement en vigueur.
2.2.4 Capital autorisé mais non émis, engagement d’augmentation de capital
Néant
2.2.5 Titres non représentatifs du capital
Néant
2.2.6 Autres titres donnant accès au capital
Bons de souscription de parts de créateur d'entreprise :
L’assemblée générale extraordinaire du 24 janvier 2000 a autorisé le conseil d’administration de la
Société à :
•
consentir des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BCE) de la Société, étant
précisé que le nombre d’actions à émettre à titre d’augmentation de capital résultant desdits bons
ne peut être supérieur à 1.031.250 ;
•
arrêter les conditions dans lesquelles seront consentis les bons, le prix de souscription des actions,
les critères permettant de bénéficier du plan ;
•
désigner les bénéficiaires du plan, arrêter le montant des souscriptions, fixer la date à partir de
laquelle les actions pourront être souscrites et les délais maximum de souscription.
14
Le conseil d’administration du 14 février 2000 a précisé les modalités d’attribution des BCE et a décidé
que :
•
l’émission des 1.031.250 actions résultant de l’exercice éventuel des BCE se ferait à la valeur de
douze francs et quatre-vingt centimes (FRF 12,80) par action ; et
•
les bénéficiaires des BCE pourraient exercer les BCE à l’issue d’une période de trois (3) ans à
compter du jour où lesdits BCE seraient consentis et pour autant que les bénéficiaires des BCE
demeurent à cette date salariés de la Société.
L’assemblée générale de la Société en date du 21 avril 2000 a décidé (i) d’approuver les modalités
d’attribution de 417.045 BCE décidées par le conseil d’administration de la Société du 14 février 2000
et (ii) de réputer utilisée en totalité l’autorisation relative à l’émission des BCE, consentie par
l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la Société du 24 janvier 2000.
L’assemblée générale extraordinaire de la Société du 21 avril 2000 a décidé l’émission de 134.482 BCE,
chaque bon donnant droit à la souscription d’une action de la Société.
Ces 134.482 bons permettront la souscription, aux conditions de l’article 163 bis G du Code Général des
Impôts ainsi qu’aux conditions ci-après définies, de 134.482 actions d’une valeur nominale de trente
cents (EUR 0,3) chacune, au prix fixe de EUR 8,06 par action, soit un montant nominal total
d’augmentation de capital de EUR 40.344,60 et une prime d’émission de EUR 1.043.580,32. Les actions
ainsi souscrites devront être intégralement libérées lors de leur souscription, soit par versement en
espèces, soit par compensation avec des créances certaines, liquides et exigibles.
Options de souscription et d'achat d'actions :
L’assemblée générale extraordinaire du 30 juin 1999 a autorisé le conseil d’administration à consentir
jusqu’au 30 juin 2004 aux salariés déterminés par le conseil d’administration des options ouvrant droit au
profit de leurs bénéficiaires à la souscription d’un maximum de 152.475 actions de la Société d’une
valeur nominale de EUR 0,30 chacune. Sur autorisation de ladite assemblée, le conseil d’administration,
lors de sa séance du 30 juin 1999, a attribué 1.000 options de souscription d’actions, ouvrant droit à la
souscription de 152.475 actions de la Société, au prix de EUR 0,01 par action souscrite.
Ces options de souscription d’actions peuvent être levées en une seule fois, à compter du 2 janvier
2001 et jusqu’au 31 décembre 2010, et à condition que leur bénéficiaire soit, au moment de la levée
des options de souscription d’actions, salarié de la Société ou d’une entreprise du groupe de la Société.
Le conseil d’administration de la Société du 17 novembre 1999 a décidé, avec l’accord des bénéficiaires,
de modifier le délai d’exercice des options de souscription d’actions qui, au terme de la délibération du
conseil d’administration pourront être levées à tout moment à compter du 1er juillet 2004 et jusqu’au 30
juin 2009.
En outre, le conseil a décidé que les actions résultant de levées d’options seront cessibles cinq (5) ans
après la date d’attribution des options, soit à compter du 1er juillet 2004.
15
L’assemblée générale extraordinaire de la Société du 21 avril 2000 a autorisé le conseil
d’administration, dans le cadre des articles L 225-177 à L 225-185 du Code de commerce
(anciennement articles 208-1 à 208-8-1 de la loi du 24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales), à
consentir en une ou plusieurs fois, au bénéfice de membres du personnel ou dirigeants de la Société et
des sociétés et groupements d’intérêt économique liés à la Société dans les conditions de l’article L
225-180 du Code de commerce (anciennement article 208-4 de la loi du 24 juillet 1966), des options
donnant droit à la souscription ou à l’achat d’actions de la Société, le nombre total des options
ouvertes au titre de ladite autorisation ne pouvant donner droit à plus de 480.088 actions de EUR 0,30
de nominal, étant entendu qu’à tout moment le nombre d’actions pouvant être souscrites par l’exercice
des options de souscription d’actions en vigueur et non encore levées ne pourra être supérieur au tiers
du capital social.
Cette autorisation, conférée pour une durée de cinq (5) ans à dater du 21 avril 2000, comporte au profit
des bénéficiaires des options de souscription, renonciation expresse des actionnaires à leur droit
préférentiel de souscription aux actions qui seraient émises au fur et à mesure des levées d’options de
souscription, et sera exécutée dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi et la
réglementation en vigueur au jour de l’ouverture des options d’achat ou de souscription selon le cas.
Le prix d’achat ou de souscription par action pourra être fixé par le conseil d’administration au jour où
l’option est consentie par référence au prix de vente d’une action à la clôture sur ce marché réglementé le
jour précédant celui de la décision du conseil d’administration d’attribuer les options ; cependant, le prix
d’achat ou de souscription par action ne pourra en aucun cas être inférieur à quatre vingt quinze pour
cent (95%) de la moyenne des prix de vente d’une action à la clôture sur ledit marché durant les vingt
jours de cotation précédant le jour de la décision du conseil d’administration d’attribuer les options ;
étant précisé que lorsqu’une option permet à son bénéficiaire d’acheter des actions ayant préalablement
été achetées par la Société, le prix d’exercice, sans préjudice des clauses qui précèdent et conformément
aux dispositions légales applicables, ne pourra pas être inférieur à 80% du prix moyen payé par la
Société pour l’ensemble des actions qu’elle aura préalablement achetées.
Ce prix ne pourra être modifié sauf si, pendant la période durant laquelle les options consenties pourront
être exercées, la Société vient à réaliser une des opérations financières ou sur titres prévues par la loi.
Dans ce dernier cas, le conseil d’administration procèdera, dans les conditions réglementaires, à un
ajustement du nombre et du prix des actions comprises dans les options consenties pour tenir compte de
l’incidence de l’opération prévue et pourra également décider de suspendre, le cas échéant, l’exercice des
options.
Le délai d’exercice des options est fixé à dix (10) ans à compter de leur attribution, toutefois ce délai
pourra être réduit par le conseil d’administration pour les bénéficiaires résidents d’un pays donné dans la
mesure où cela serait nécessaire afin de respecter la loi dudit pays.
Tous pouvoirs sont donnés au conseil d’administration dans les limites fixées ci-dessus pour :
-
veiller à ce que le nombre d’options de souscription d’actions consenties par le conseil soit fixé
de telle sorte qu’à tout moment le nombre d’options de souscription d’actions, en circulation et
non encore levées, ne soit pas supérieur au tiers du capital social ;
-
arrêter les modalités du plan d’options de souscription d’actions ou d’achat et fixer les
conditions dans lesquelles seront consenties les options, ces conditions pouvant comporter des
clauses d’interdiction de revente immédiate de tout ou partie des actions, dans les limites fixées
par la loi ;
-
en fixer notamment les époques de réalisation ;
16
-
accomplir, soit par lui-même, soit par mandataire, tous actes et formalités à l’effet de rendre
définitives les augmentations de capital qui pourront être réalisées en vertu de l’autorisation
faisant l’objet de la présente résolution ;
-
modifier les statuts en conséquence et généralement, faire tout ce qui sera nécessaire.
En vertu de l’autorisation de l’assemblée en date du 21 avril 2000, le conseil d’administration du 4 mai
2000 a décidé :
•
•
•
l’attribution de 37.210 options donnant droit chacune en cas de levée de l’option à la souscription
d’une action au prix de EUR 8,06 par action ;
que les options peuvent être levées à compter du 5 mai 2004 et jusqu’au 4 mai 2010 à condition
que leur bénéficiaire soit, au moment de la levée des options de souscription d’actions, salarié de
la Société ou d’une filiale de la Société ;
le conseil d’administration du 27 juin 2000 a modifié, avec l’accord des bénéficiaires, le calendrier
d’exercice des options de la manière suivante :
Les options pourront être levées par tranche et selon le calendrier suivant :
- un tiers des options attribuées à compter du 5 mai 2002,
- un tiers des options attribuées à compter du 5 mai 2003,
- un tiers des options attribuées à compter du 5 mai 2004.
Les options pourront être levées jusqu’au 4 mai 2010. Passé ce délai, les options seront caduques.
En vertu de l’autorisation de l’assemblée en date du 21 avril 2000, le conseil d’administration du 14
septembre 2000 a décidé :
•
•
l’attribution de 70734 options donnant droit chacune en cas de levée de l’option à la souscription
d’une action au prix de EUR 9,93 par action ; et,
le calendrier d’exercice suivant :
- un tiers des options attribuées à compter du 15 septembre 2002,
- un tiers des options attribuées à compter du 15 septembre 2003,
- un tiers des options attribuées à compter du 15 septembre 2004.
Les options pourront être levées jusqu’au 14 septembre 2010.
En vertu de l’autorisation de l’assemblée en date du 21 avril 2000, le conseil d’administration du
2 novembre 2000 a décidé :
•
•
l’attribution de 27.400 options donnant droit chacune en cas de levée de l’option à la souscription
d’une action au prix de EUR 8,20 par action ; et,
le calendrier d’exercice suivant :
- un tiers des options attribuées à compter du 3 novembre 2002,
- un tiers des options attribuées à compter du 3 novembre 2003,
- un tiers des options attribuées à compter du 3 novembre 2004.
Les options pourront être levées jusqu’au 2 novembre 2010.
En vertu de l’autorisation de l’assemblée en date du 21 avril 2000, le conseil d’administration du 13
décembre 2000 a décidé :
•
•
l’attribution de 37.037 options donnant droit chacune en cas de levée de l’option à la souscription
d’une action au prix de EUR 5,31 par action ; et,
le calendrier d’exercice suivant :
- un tiers des options attribuées à compter du 14 décembre 2002,
- un tiers des options attribuées à compter du 14 décembre 2003,
- un tiers des options attribuées à compter du 14 décembre 2004.
Les options pourront être levées jusqu’au 13 décembre 2010.
17
En vertu de l’autorisation de l’assemblée en date du 21 avril 2000, le conseil d’administration du 23
octobre 2001 a décidé :
•
•
l’attribution de 91.001 options donnant droit chacune en cas de levée de l’option à la souscription
d’une action au prix de EUR 0,59 par action ; et,
le calendrier d’exercice suivant :
- un tiers des options attribuées à compter du 23 octobre 2003,
- un tiers des options attribuées à compter du 23 octobre 2004,
- un tiers des options attribuées à compter du 23 octobre 2005.
En vertu de l’autorisation de l’assemblée en date du 25 avril 2003, le conseil d’administration du 26 mai
2003 a décidé :
•
•
l’attribution de 500.000 options donnant droit chacune en cas de levée de l’option à la souscription
d’une action au prix de EUR 0,33 par action ; et,
le calendrier d’exercice suivant :
- la totalité à l’expiration d’une période de 24 mois à compter du 26 mai 2003,
- et, au plus tard dans les dix ans de leur attribution, soit au plus tard le 25 mai 2013.
En vertu de l’autorisation de l’assemblée en date du 25 avril 2003, le conseil d’administration du 10
juillet 2003 a décidé :
•
•
l’attribution de 350.000 options donnant droit chacune en cas de levée de l’option à la souscription
d’une action au prix de EUR 0,35 par action ; et,
le calendrier d’exercice suivant :
- la totalité à l’expiration d’une période de 24 mois à compter du 10 juillet 2003,
- et, au plus tard dans les dix ans de leur attribution, soit au plus tard le 10 juillet 2013.
En vertu de l’autorisation de l’assemblée en date du 25 avril 2003, le conseil d’administration du 12
janvier 2005 a décidé :
•
•
l’attribution de 150.000 options donnant droit chacune en cas de levée de l’option à la
souscription d’une action au prix de EUR 1,14 par action ; et,
le calendrie r d’exercice suivant :
- la totalité à l’expiration d’une période de 24 mois à compter du 12 janvier 2005,
- et, au plus tard dans les dix ans de leur attribution, soit au plus tard le 12 janvier 2015.
18
Date d’assemblée
Date du conseil
d’administration
Nombre total d’actions
attribuées
Nombre total d’actions
pouvant être souscrites
Dont nombre d’actions
pouvant être souscrites par
des mandataires sociaux
Dont nombre d’actions
pouvant être souscrites par
les dix premiers
attributaires salariés
Point de départ d’exercice
des options
Date d’expiration
Prix de souscription
Modalités d’exercice
Nombre d’actions
souscrites au 31/03/05
Options annulées durant
l’exercice
Options restantes
INFORMATIONS SUR LES BCE
Plan n°2
21/04/2000
Total
417 045
134 482
551 527
-
11 011
11 011
Plan n°1
24/01/2000
21/04/2000
14/02/2000
-
-
-
11 011
11 011
14/02/2003
14/02/2005
EUR 1,95
21/10/2001
21/04/2005
EUR 8,06
112 031
-
-
-
11 011
11 011
Le nombre total d’actions pouvant être souscrites correspond aux bons attribués aux salariés présents
dans la société ; la fin de la qualité de salarié entraînant la caducité des options.
Les 112 031 actions ont été souscrites par les salariés bénéficiaires du plan de BCE n°1 ci-dessus.
Date d’assemblée
Date du conseil
d’administration
Nombre total
d’actions
attribuées
Nombre total
d’a ctions pouvant
être souscrites
Dont nombre
d’actions pouvant
être souscrites par
des mandataires
sociaux
Dont nombre
d’actions pouvant
être souscrites par
les dix premiers
attributaires
salariés
Point de départ
d’exercice des
options
Date d’expiration
Prix de
souscription
Plan n°2
21/04/00
04/05/00
27/06/00
152 475
37 210
70 734
27 400
37 037
91 001
8 395
8 530
3 000
4 700
2 866
-
5 680
-
Total
Plan n°8
25/04/03
Plan n°9
25/04/03
10/07/03
12/01/05
500 000
350 000
150 000
1 415 875
-
500 000
350 000
150 000
1 027 491
-
-
-
350 000
-
355 680
4 700
2 866
-
405 000
350 000
48 250
825 061
-
8 395
2 850
3 000
01/07/04
05/05/02
15/09/02
03/11/02
14/12/02
23/10/03
26/05/05
10/07/05
12/01/07
30/06/09
04/05/10
EUR 8,06
14/09/10
EUR 9,93
02/11/10
13/12/10
23/10/11
25/05/13
10/07/13
12/01/15
EUR 8,20
EUR 5,31
EUR 0,59
EUR 0,33
EUR 0,35
EUR 1,14
- 1/3 au
05/05/02
- 1/3 au
05/05/03
- 1/3 au
05/05/04
- 1/3 au
15/09/02
- 1/3 au
15/09/03
- 1/3 au
15/09/04
- 1/3 au
03/11/02
- 1/3 au
03/11/03
- 1/3 au
03/11/04
- 1/3 au
14/12/02
- 1/3 au
14/12/03
- 1/3 au
14/12/04
- 1/3 au
23/10/02
- 1/3 au
23/10/03
- 1/3 au
23/10/04
-
-
-
-
-
-
-
-
14 484
8 530
3 000
-
-
-
-
-
-
-
4 700
2 866
-
500 000
350 000
150 000
1 027 491
EUR 0,01
Modalités
d’exercice
Nombre d’actions
s o u s crites au
31/03/05
Options annulées
durant l’exercice
Options restantes
INFORMATIONS SUR LES OPTIONS DE SOUSCRIPTION
Plan n°3
Plan n°4
Plan n°5
Plan n°6
Plan n°7
21/04/00
21/04/00
21/04/00
21/04/00
25/04/03
14/09/00
02/11/00
13/12/00
23/10/01
26/05/03
Plan n°1
30/06/99
30/06/99
17/11/99
14 484
8 395
20
14.484 actions ont été souscrites par un bénéficiaire du pla n de stock options n°1 ci-dessus.
Le capital de la société est composé, à ce jour, de 20.102.348 titres. Si l’ensemble des bons et options
attribués étaient exercés, soit une émission de 1.038.502 actions, un actionnaire détenant 1% du capital
avant exercice, détiendrait 0,95% du capital après exercice, soit une diminution de 0,05%.
2.2.7 Personnes physiques ou morales détenant le contrôle de la Société
Aucune personne physique ou morale ne détient le contrôle de la Société.
21
2.2.8 Tableau d’évolution du capital depuis la création de la Société
Date
17/03/98
21/07/98
21/12/98
30/06/99
24/11/99
24/01/00
21/04/00
21/04/00
07/06/00
11/12/00
30/04/01
25/04/03
25/04/03
19/10/04
14/02/05
Nature de
l’opération
Nombre
de titres
émis
500
Constitution
Augmentation de
capital par
5.750
émission de parts
sociales nouvelles
Transformation
SARL en SA
Réduction de la
valeur nominale
62.500
des actions de
100 FRF à 10
FRF
Augmentation de
capital par
11.364
émission
d’actions
nouvelles
Augmentation de
capital par
incorporation de
1.988.636
réserves prélevées
sur le compte
prime d’émission
Division du
nominal
Conversion du
capital en euros1
Augmentation de
capital par appel
2.062.500
public à l’épargne
Augmentation de
287.805
capital par apport
en nature 2
Augmentation de
capital par apport 1.283.827
en nature 3
Augmentation de
capital par apport 6.029.201
en nature 4
Réduction de
capital motivée
par des pertes 5
Augmentation de
capital en
14.484
numéraire 6
Augmentation de
capital en
112.031
numéraire 6
Augmentation de
capital
575.000
Prime
d’émission
Valeur Montant du
Nombre de
Devise
nomina
capital
parts sociales
-le
ou d’actions
100
50.000
500
FRF
100
625.000
6.250 parts
FRF
100
625.000
6.250 actions
FRF
10
625.000
62.500
FRF
10
738.640
73.864
FRF
10
20.625.000
2.062.500
FRF
2
20.625.000
10.312.500
FRF
0,3
3.093.750
10.312.500
EUR
618.750
0,3
3.712.500
12.375.000
EUR
86.341,50
0,3
3.798.841,50
12.662.805
EUR
113.640
-
19.886.360
19.886.360
385.148,10
7.959.727,40
0,3
4.183.989,60
13.946.632
EUR
1.808.760,30
482.336,08
0,3
5.992.749,90
19.975.833
EUR
0,1
1.997.583,30
19.975.833
EUR
0,1
1.999.031,70
19.990.317
EUR
0,1
2.010.234,80
20.102.348
EUR
1.448,40
11.203,10
207.257,35
Il n’y a pas eu d’autre modification du capital depuis le 14 février 2005.
1
La conversion du capital social en euros s’est accompagnée d’une réduction du capital social de EUR 50.510,98, ce montant étant
affecté à un compte de réserve indisponible.
2
Apport en nature des titres de Net-On Advertising AB, devenue Hi-Media Scandinavia.
3
Apport en nature de 51% des titres d’Advenda Media AG, devenue Hi-Media Deutschland.
4
Apport en nature de 100% des titres de Mobiquid.
5
Réduction du capital réalisée par réduction de la valeur nominale des actions.
6
Levée d’options de souscription d’actions et exercice de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise
22
2.2.9 Modifications dans la répartition du capital au cours des trois dernières années
La société Ixo a déclaré que le 18 août 2000, suite à l’apport effectué à son profit de la totalité des
titres de la société Ixo International, cette dernière étant détentrice d’une participation dans la société
Hi-Media, elle avait indirectement franchi en hausse les seuils de 5% et de 10% du capital et des droits
de vote de Hi-Media. Le 21 décembre 2000, par suite de la dissolution de Ixo International et de
l’attribution de ses actifs à Ixo, cette dernière détenait 13,81% du capital et des droits de vote de HiMedia.
La société Deutsche Asset Management Europe GmbH a déclaré que le 3 avril 2001, elle avait franchi le
seuil de 5% du capital et des droits de vote et détenait 5,74% du capital et des droits de vote.
La société Ixo a déclaré que le 27 avril 2001, suite à la cession d’un bloc d’actions Hi-Media elle avait
franchi à la baisse le seuil de 10% du capital et des droits de vote et détenait 7,72% du capital et des
droits de vote.
La société Deutsche Asset Management Europe GmbH a déclaré que le 25 juin 2001, suite à des
cessions d’actions Hi-Media, elle avait franchi à la baisse le seuil de 5% du capital et des droits de vote
et détenait 3,74% du capital et des droits de vote.
Monsieur Cyril Zimmermann a déclaré que le 13 août 2001, suite à des cessions d’actions et d’une
augmentation de capital, il avait franchi à la baisse le seuil de 10% du capital et des droits de vote et
détenait 8,94% du capital et des droits de vote.
La société Ixo a déclaré que le 23 novembre 2001, suite à la cession d’actions Hi-Media, elle avait
franchi à la baisse le seuil de 5% du capital et des droits de vote et détenait 4,52% du capital et des droits
de vote.
Cyril Zimmermann a déclaré que, suite à l’attribution des droits de vote double en date du 21 avril 2002,
il avait franchi en hausse le seuil de 10% des droits de vote et détenait 1.246.266 actions représentant
2.419.753 droits de vote, soit 8,94% du capital et 12,65% des droits de vote.
La société Azeo Ventures a déclaré, en date du 2 juillet 2002, que suite à l’attribution des droits de vote
double, elle avait constaté avoir individuellement franchi à la hausse le seuil de 5% des droits de vote, les
567.185 actions et les 1.134.470 droits de vote représentant 4,07% du capital et 5,93% des droits de vote.
Cyril Zimmermann a déclaré que le 25 avril 2003 suite à la dilution relative à la rémunération de l’apport
des titres Mobiquid, il avait franchi à la baisse le seuil de 5% en capital et détenait 822.180 actions
représentant 1.644.360 droits de vote, soit 4,12% du capital et 6,65% des droits de vote.
Au cours du 2ème semestre 2003, Cyril Zimmermann a franchi à la baisse le seuil de 5% des droits de
vote et détient 522.180 actions représentant 1.044.360 droits de vote.
Spef e-Fund, fonds commun de placement représenté par la société Spef Venture a déclaré que le 25
avril 2003, suite à l’augmentation de capital réservée, en rémunération de l’apport de titres Mobiquid, il a
franchi à la hausse le seuil de 5% et détient 1.121.141 actions et droits de vote représentant 5,61% du
capital.
Frédéric Bruel, suite à l’augmentation de capital réservée du 25 avril 2003, en rémunération de l’apport
de ses titres Mobiquid, a franchi à la ha usse le seuil statutaire de 2% et détient 549.582 actions, soit
2,75% du capital.
Anne Toledano, suite à l’augmentation de capital réservée du 25 avril 2003, en rémunération de l’apport
de ses titres Mobiquid, a franchi à la hausse le seuil statutaire de 2% et détient 527.933 actions, soit
2,64% du capital.
23
Innovacom IV, suite à l’augmentation de capital réservée du 25 avril 2003, en rémunération de l’apport
de ses titres Mobiquid, a franchi à la hausse le seuil de 5% et détient 1.569.597 actions, soit 7,86% du
capital.
Dassault Développement, suite à l’augmentation de capital réservée du 25 avril 2003, en rémunération de
l’apport de ses titres Mobiquid, a franchi à la hausse le seuil de 10% et détient désormais 2.553.895
actions, soit 12,78% du capital.
Dassault Multimédia, suite à la dilution engendrée par l’augmentation de capital réservée du 25 avril
2003, a franchi à la baisse le seuil de 5% et détient désormais 870.630 titres, soit 4,36% du capital.
Le Groupe Industriel Marcel Dassault, suite à la dilution engendrée par l’augmentation de capital
réservée du 25 avril 2003, a franchi à la baisse le seuil de 10% et détient désormais 1.881.305 titres, soit
9,42% du capital.
La société Innovacom Gestion a déclaré le 1er février 2005 avoir franchi à la baisse le seuil de 5% du
capital et des droits de vote.
Le Groupe Industriel Marcel Dassault qui détenait une participation directe et indirecte, au travers de ses
filiales Dassault Développement et Dassault Multimédia a procédé au reclassement interne des titres HiMedia de sorte que le Groupe Industriel Marcel Dassault détient seul et directement l’ensemble des titres
Hi-Media détenus antérieurement par les trois sociétés, soit plus de 25% du capital et des droits de vote.
La société SPGP a déclaré le 14 mars 2005 avoir franchi à la hausse le seuil de 5% du capital.
A la connaissance de la Société, il n’y a pas eu, au cours des trois dernières années, d’autres
modifications substantielles de l’actionnariat de la Société.
2.2.10 Nantissement
A la connaissance de la Société, aucune action inscrite au nominatif pur n’est nantie.
2.3 DIVIDENDES
Depuis la constitution de la Société, aucun dividende n’a été distribué.
La Société n’envisage pas à court terme de distribuer des dividendes.
2.4 MARCHE DES TITRES DE LA SOCIETE
2.4.1 Place de cotation
Les actions de Hi-Media sont cotées sur le Nouveau Marché de la Bourse de Paris depuis le 7 juin 2000.
2.4.2 Autres marchés de négociation
Les actions de Hi-Media ne font l’objet d’aucune cotation sur une autre place financière française ou
étrangère.
24
2.4.3 Evolution de la capitalisation boursière
Volume d’échange et cours de bourse de l’action Hi-Media
Cours de bourse en EUR
Nombre d’actions échangées
Haut
Bas
Moyenne pondérée
1.679.300
0,44
0,30
0,38
6.307.704
0,66
0,37
0,53
2.151.994
0,63
0,49
0,57
2.195.739
0,73
0,57
0,65
862.573
0,73
0,52
0,62
1.068.788
0,65
0,56
0,60
1.355.540
0,69
0,54
0,61
2.949.578
0,73
0,54
0,65
3.589.935
1,03
0,68
0,89
854.612
0,94
0,80
0,86
2.686.472
1,14
0,75
0,96
2.754.124
1,28
1,01
1,16
1.434.281
1,21
0,97
1,08
1.698.686
1,13
0,91
1,05
1.969.801
1,17
0,96
1,06
1.483.658
1,09
0,98
1,03
1.637.645
1,22
1,06
1,13
6.124.472
2,10
1,15
1,69
Mois
Août 03
Sept.03
Oct.03
Nov.03
Dec.03
Janv.04
Fev.04
Mars 04
Av. 04
Mai 04
Juin 04
Juill. 04
Août 04
Sept. 04
Oct. 04
Nov. 04
Déc. 04
Janv. 05
1,6
2500
1,4
1,2
2000
1
1500
0,8
1000
0,6
0,4
500
0,2
2.5 ENGAGEMENT DE CONSERVATION DE TITRES
Néant
2.6 CONVENTION DE TENUE DE MARCHE
Néant
4
t-0
oc
av
t-0
oc
oc
r-0
4
ju
in
-0
4
0
3
0
Cours en euros
1,8
3000
t-0
de 2
c02
fe
v03
av
r-0
3
ju
in
-0
3
Volume en milliers de titres
Les données boursières figurant dans ce tableau sont des données Euronext.
25
2.7 PACTE D’ACTIONNAIRES
Il n’existe pas de pacte d’actionnaires entre les actionnaires de la Société ni de convention entre
actionnaires.
2.8 ACTIONNARIAT DES SALARIES
Un Plan d’Epargne Entreprise a été établi par la Société le 17 avril 2000 pour ses salariés. Le Fonds
Commun de Placement est ouvert à l’ensemble des salariés de Hi-Media.
Par ailleurs, des options de souscription d’actions et des BCE ont été attribués aux salariés et
mandataires sociaux de la Société (cf. § 2.2.6).
26
CHAPITRE III – RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ACTIVITE DE HIMEDIA, L’EVOLUTION RECENTE, LES PERSPECTIVES
3.1 PRESENTATION DE L’ACTIVITE DE HI-MEDIA ET DU GROUPE
3.1.1 Historique de la Société
Fondée en janvier 1996 par Cyril Zimmermann et deux associés, Hi-Media s’est positionnée dès 1997
comme un acteur significatif de l’Internet en France dans le cadre d’une offre de régie publicitaire
multisupport. En mars 1998, Cyril Zimmermann a fait le choix stratégique de se consacrer exclusivement
au métier de régie publicitaire sur Internet en créant Hi-Media Multimédia, devenue Hi-Media en février
2000 après rachat de la marque. La société a rapidement élargi son offre de produits, l’étendue de son
réseau et sa base de client en développant dès 2000 une activité de courtage et de conseil en marketing
direct puis en proposant des services de monétisation de l’audience en se rapprochant de la société
Mobiquid au début de l’année 2003.
Depuis sa fondation, Hi-Media a procédé à plusieurs augmentations de capital destinées à financer sa
croissance et à renforcer ses partenariats stratégiques. En juillet 1998, Hi-Media a réalisé une
augmentation de capital souscrite par Infosources SA, un des principaux acteurs français de l’Internet et
par les fondateurs. En novembre 1999, une deuxième opération a permis l’entrée du groupe Dassault
dans le capital de Hi-Media par l’intermédiaire de trois sociétés : Groupe Industriel Marcel Dassault,
Dassault Multimédia et Dassault Développement.
En mars 2000, Hi-Media a consolidé son tour de table avec l’entrée de deux nouveaux actionnaires
stratégiques : J.P. Morgan International Capital Corporation et Azéo Ventures SAS, ce dernier ayant
depuis revendu sa participation.
Le 7 juin 2000, les actions de la Société ont été admises aux négociations sur le Nouveau Marché de la
Bourse de Paris.
En septembre 2000, Hi-Media a signé un contrat d’acquisition avec la société Net-On IT Scandinavia
portant sur 100 % du capital de la société suédoise Net-On Advertising AB. L’apport des titres Net-On
Advertising AB a été approuvé par l’Assemblée Générale Extraordinaire de Hi-Media du 11 décembre
2000.
En décembre 2000, Hi-Media a pris une participation à hauteur de 70,6% dans le capital de la société
Purplepot Plc au Royaume-Uni.
En décembre 2000, Hi-Media a signé un contrat d’acquisition concernant la société Advenda Media
AG. L’Assemblée Générale du 30 avril 2001 a approuvé la première tranche de l’opération portant sur
l’apport de 51% des titres de la société Advenda Media AG. Cette dernière a pris le nom de Hi-Media
Deutschland AG. Hi-Media a ensuite racheté le 8 mai 2002 les 49% restants de la société allemande
pour un montant de 275.000 Euros payés en numéraire.
En juillet 2001, Hi-Media a pris une participation de 19,9% dans le capital de la société d’édition de
logiciels de gestion d’espaces publicitaires Ginko Systems. Cette dernière est devenue Hi-Media
Technologies. Cette prise de participation a été réalisée via un apport en numéraire et les équipes
techniques de Hi-Media ont été transférées au sein de cette nouvelle société. Hi-Media a revendu sa
participation en octobre 2002.
En décembre 2002, Hi-Media a signé un contrat d’acquisition portant sur 100% du capital de la société
Mobiquid, spécialiste de l’édition de services audiotel et de services multimédia mobiles autour de
l’univers de la musique. L’Assemblée Générale du 25 avril 2003 a approuvé l’opération d’apport de
100% des titres de la société Mobiquid. A cette occasion, deux nouveaux actionnaires ont fait leur entrée
27
au conseil d’administration de Hi-Media, il s’agit du Fonds commun de placement Spef e-Fund
représenté par la société Spef Venture ainsi que de la société Rivaud Innovation.
En mars 2004, Hi-Media a acquis une participation de 50% du capital de la société espagnole
Europermission Sl., en vue de développer l’activité de marketing direct.
Dates clés
1996 : Fondation de Hi-Media, régie publicitaire multisupport (supports interactifs et presse) ;
1997 : Lancement de l’offre sur Internet de Hi-Media ;
1998 : Création de Hi-Media Multimédia dédiée à Internet ;
Transformation de Hi-Media Multimédia en société anonyme ;
2000 : Changement de la dénomination Hi-Media Multimédia en Hi-Media
Admission aux négociations sur le Nouveau Marché de la Bourse de Paris ;
Création de sept filiales à l’étranger ;
Acquisition de Net-On Advertising AB et Purplepot Plc ;
Lancement de l’activité de conseil et de courtage en marketing direct
2001 : Fermeture de trois filiales ;
Acquisition de 51% de Advenda Media AG ;
Prise de participation à hauteur de 19,9% de Ginko Systems devenue Hi-Media Technologies ;
2002 : Fermeture et mise en sommeil de 4 filiales (Espagne, Italie, République tchèque et République
slovaque) ;
Cession de la participation dans Hi-Media Technologies ;
Accord de commercialisation de la technologie d’adserving Helios de la société Adtech.
2003 : Acquisition de Mobiquid ;
Création de Laroquette Musique & Media ;
Cession d’une partie de la participation de la filiale portugaise Hi-Media Portugal Lda
(détention actuelle de 49,9%) ;
Dissolution de la filiale canadienne Publicité Internet Hi-Media Inc.
2004 : Cession de sa participation dans le capital de Laroquette Musique & Media ;
Dissolutions des filiales Hi-Media UK et Hi-Media Technology Sweden ;
Acquisition de 50% du capital de Europermission Sl.
Chiffres clés du Groupe
K€
31/12/1998 31/12/1999 31/12/2000 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004
Nombre de
1
1
10
14
12
13
11
sociétés
Effectif
9
18
121
111
48
54
54
CA consolidé
889
4 687
14 591
18 651
9 512
8 780
14 362
Résultat
0
- 354
- 2 991
- 8 210
- 3 416
- 749
201
d’exploitation
Résultat
0
- 33
363
462
49
19
- 27
financier
Résultat
-1
- 15
- 19
- 6 577
- 1438
- 341
- 264
exceptionnel
Impôt sur les
0
0
0
3
17
7
- 931
sociétés
Résultat net
-1
- 402
- 2 647
- 14 328
- 4 824
- 1 078
842
des
entreprises
intégrées*
Capitaux
93
2 741
20 245
4 611
- 332
421
835
propres
Endettement
27
93
137
212
169
192
111
* avant amortissement des survaleurs
28
Par ailleurs, il est précisé que la Société ne communique pas sur la création de valeur.
3.1.2 Métiers de Hi-Media
Hi-Media propose aux éditeurs de media digitaux (sites Internet, programmes de télévision interactive,
services multimédia mobiles, etc.) une palette complète de services leur permettant de monétiser leur
audience. Ces services sont les suivants :
- Hi-Media Network : régie publicitaire interactive ;
- Hi-Media Direct : conseil en plan fichier et courtier en adresses e-mails, postales et SMS ;
- Mediapass : service et plate-forme technique de paiements électroniques et micro-paiements.
3.1.2.1 La régie publicitaire : Hi-Media Network
Hi-Media constitue 1,2 milliard de pages vues avec publicité par mois en France et 2 milliards sur la
totalité de son réseau France et International (décembre 2004, source Hi-Media ).
3.1.2.2 Conseil en marketing direct et courtage d’adresses : Hi-Media Direct
Hi-Media propose une gamme complète d’outils et de services en marketing direct : conseil en
conception de campagne de marketing direct, location de fichiers d’adresses postales et électroniques,
mise en place de campagnes de publicité visant à créer une base de prospects.
Les revenus de Hi-Media Direct proviennent principalement de l’envoi de messages ciblés à des adresses
e-mails et postales qualifiées.
3.1.2.3 Les services et la plate-forme de micro-paiement : Mediapass
Afin de proposer aux éditeurs de médias digitaux toutes les solutions du marché pour générer des
revenus, outre la publicité et le marketing direct, Hi-media s’est rapprochée de la société Mobiquid et
propose depuis fin 2003 une plate-forme de micro-paiement et de paiement électronique intégrant des
solutions utilisant des appels téléphoniques surtaxés (audiotel), des messages SMS surtaxés (SMS
premium), des paiements par carte bancaire, par la technologie WHA de France Telecom et par le biais
de porte-monnaie électroniques (de type Paypal, Paynova ou Firstgate).
Les éditeurs qui souhaitent faire payer leurs contenus ou leurs services peuvent ainsi faire appel à
Hi-Media et intégrer en quelques minutes une pla te forme technique qui va leur permettre de facturer
leurs clients internautes et de collecter les recettes de leurs ventes.
Les internautes qui utiliseront sur des sites Internet clients de Hi-Media les services payants faisant appel
à la plate -forme Mediapass régleront leurs achats par prélèvement carte bleue sur leur compte bancaire,
ou par prélèvement opéré soit par leurs opérateurs téléphoniques sur leur facture de consommation
téléphonique, soit par leur fournisseur d’accès sur leur facture de consommation Internet.
Après avoir retenu une partie des recettes pour frais de gestion, les opérateurs reversent la majeure partie
des revenus aux sites Internet directement ou à Hi-Media qui les reverse à son tour aux sites Internet
clients de Mediapass. Dans tous les cas de figure, Hi-Media se rémunère par le biais d’une commission
sur les transactions qui ont été enregistrées sur la plate-forme Mediapass.
3.1.3 Positionnement de Hi-Media
Hi-Media est la seule société en Europe à proposer une gamme complète de services permettant de
monétiser l’audience de médias digitaux : la publicité, le marketing direct, les paiement électroniques et
micro-paiements. Ce positionnement unique lui permet de se distinguer de la plupart de ses concurrents
qui n’interviennent chacun que sur un seul des 3 principaux métiers de Hi-Media.
Régie publicitaire :
Hi-Media est la première régie publicitaire sur Internet en France avec un taux de pénétration de 51,5%
( Source : Nielsen/NetRatings Panel domicile et travail Janvier 2005) et le troisième réseau en Europe avec environ 1000
sites représentant 2,2 milliards de pages vues avec publicité (PAP) par mois au total pour le Groupe.
L’activité de régie est présente en Suède, Allemagne, Belgique, France et Portugal.
29
Marketing direct :
Hi-Media est un des principaux acteurs du secteur du marketing direct on line en France. L’offre
Hi-Media direct compte plus de 15 millions d’adresses e-mail et/ou postales en courtage. Cette activité a
été développée principalement en France et en Belgique.(Source Hi-Media)
Paiements électroniques et Micro-paiement :
A travers sa plate-forme Mediapass, Hi-Media propose l’offre la plus complète et la plus souple en
matière de paiements électroniques. La société travaille avec de nombreux sites Internet du paysage
français auprès desquels la société distribue ses solutions en marque blanche.
Forte de sa position de leader et de la complémentarité de ses métiers, Hi-Media est une force
d’attraction pour les éditeurs de sites qui bénéficient, dès leur intégration au sein du réseau Hi-Media :
- des revenus publicitaires apportés par une régie européenne de premier plan ;
- des recettes provenant du courtage d’adresses e-mails et postales ;
- de la possibilité de générer une activité de e-commerce en utilisant la plate-forme de micropaiement Mediapass.
3.1.4 Organigramme fonctionnel
Direction Générale
Régie publicitaire
Service Commercial
Service Marketing et Etude
Trafic management
Design
Marketing Direct
Micro-paiement
Service commercial
Service marketing
Service technique
Service commercial
Service marketing
Service technique
Direction Administrative et Financière
Contrôle de gestion
Comptabilité
Relance
Services généraux
Service juridique
3.1.5 Structure juridique du Groupe
Hi-Media
Hi-Media Belgium
Détenue à 100%
Hi-Media Scandinavia
Détenue à 100%
Hi-Media Portugal
Détenue à 49,9%
Hi-Media Deutschland
Détenue à 100%
Hi-Pi
Détenue à 100%
Europermission
Détenue à 50%
Mobiquid
Détenue à 100%
30
3.1.6 Filiales significatives
Les filiales significatives de Hi-Media exercent leur activité dans le domaine de la publicité.
Les chiffres clés de ces filiales pour l’exercice 2004 sont les suivants :
Allemagne
Belgique
Suède
Chiffre d’affaires
2 575
671
2 041
Taux de marge
48,1%
41,3%
31,1%
Résultat
156
- 56
138
d’exploitation
Résultat net
149
- 59
135
Mobiquid
687
64%
- 408
- 556
Ces filiales n’ont pas d’actifs économiques stratégiques.
3.1.7 Filiale significative récemment acquise
Néant
3.1.8 Répartition du chiffre d’affaires et du résultat d’exploitation par activités et par zones
géographiques
La vente d’espaces publicitaires reste l’activité dominante de Hi-Media.
Elle représente en 2004 environ 82% de l’activité totale. Elle peut prendre la forme de vente d’espaces
au coût pour mille, de vente d’opérations au rendement (clic ou envoi de clients ou prospects) et de
parrainages ou d’opérations spéciales avec la présence de nouveaux formats.
La vente au coût pour mille visualisations du message publicitaire est encore largement dominante dans
tous les pays sauf l’Allemagne et la Belgique où l’espace publicitaire est souvent vendu en fonction du
nombre de clics qui vont être générés sur le message publicitaire.
Le marketing direct est une activité développée uniquement en France et en Belgique. Elle représente
environ 13% du chiffre d’affaires consolidé. La plus grande partie de l’activité de ce pôle provient de la
location d’adresses e-mail « opt-in ».
Le micro-paiement et les paiements électroniques, activités de la filiale Mobiquid ont représenté environ
5% du chiffre d’affaires en 2004.
La répartition du chiffre d’affaires et du résultat d’exploitation par activité et par zone géographique se
présente comme suit :
K€.
Vente d’espaces publicitaires
Marketing Direct
Micro Paiement
Total
Chiffre d’affaires
France
Etranger
6 300
5 441
1 858
77
665
22
8 823
5 540
Résultat d’exploitation
France
Etranger
323
290
(2)
(49)
(359)
(2)
(38)
239
3.1.9 La clientèle du Groupe
Le premier, les cinq premiers et les dix premiers clients représentent respectivement 6,8%, 18,2% et 25%
du chiffre d’affaires consolidé.
Le délai moyen de règlement des annonceurs est de 2 mois et 21 jours.
Il a été observé que parmi les 10 clients les plus significatifs en terme de chiffre d’affaires sur l’année
2003, 5 d’entre eux ont à nouveau annoncé par l’intermédiaire de Hi-Media sur 2004.
31
3.1.10 Les marchés d’intervention de Hi-Media
3.1.10.1 Le marché de la publicité en ligne
3.1.10.1.1 Taille
Le marché de la publicité en général
Après les deux années de récession du marché publicitaire de 2001 et 2002, liées à l’éclatement de la
bulle technologique, une année 2003 convalescente, 2004 marque donc, comme prévu, le retour à la
croissance avec une progression de +6,9% en 2004 (Source : ZenithOptimedia, décembre 2004, données brutes à prix courants).
En 2004, le marché américain qui constitue le premier marché publicitaire mondial (45% des dépenses
publicitaires mondiales), a progressé de 6% grâce au retour à la croissance économique (reprise des
investissements, baisse du chômage) et grâce à une conjoncture événementielle favorable (Jeux
Olympiques, élections présidentielles).
L’influence du marché américain s’est faite ressentir en Europe. Le marché publicitaire européen affiche
une croissance de 5,4% en 2004 pour un montant de 94,3 milliards de dollars US (Source : ZenithOptimedia,
décembre 2004, données brutes à prix courants) .
L’année 2004 est donc une année de reprise des dépenses publicitaires. La croissance du marché
publicitaire mondial devrait se poursuivre dans les prochaines années avec des prévisions de croissance
de l’ordre de 5% en 2005 et de +5,8% en 2006 (Source : ZenithOptimedia, décembre 2004, données brutes à prix courants).
Le marché de la publicité en ligne
La publicité sur Internet est définitivement sortie de sa crise de croissance et connaît, en 2004, une
deuxième année consécutive de croissance à deux chiffres.
Au cours de ces dernières années, la publicité interactive a défini son rôle dans le mix marketing
global. Internet est désormais doté d’outils de mesures et d’achats similaires aux autres grands médias,
il prend aussi naturellement sa place dans cet univers concurrentiel.
Le marché américain de la publicité en ligne poursuit sa croissance. Après avoir enregistré une
progression de 21,6% en 2003, ce marché affiche une augmentation de 30% en 2004 (Source : eMarketer,
février 2005). Le marché de l’e-pub connaît une plus forte croissance que le marché publicitaire global
(+6%) (Source : ZenithOptimedia, décembre 2004, données brutes à prix courants). La part de la publicité en ligne représente
désormais 4,6% du total plurimedia, et dépasse ainsi l’affichage et la presse professionnelle (Source :
Adbarometer, décembre 2004).
La croissance du marché américain de la publicité en ligne devrait se poursuivre au moins sur les trois
prochaines années. L’institut d’études eMarketer table d’ailleurs sur une croissance à deux chiffres au
moins jusqu’en 2007 (Source : eMarketer, février 2005).
32
Evolution des dépenses publicitaires en ligne aux Etats -Unis, 1998-2007
(en milliards de dollars)
20
15,6
15
13,4
11,5
9,5
10
8,2
7,1
- 12%
- 11,5%
4,6
5
7,3
+30%
6,0
+21,6%
1,9
0
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005e
2006e
2007e
Sources : IAB/PwC ; eMarketer pour les données de 2004 à 2007
Le marché européen de la publicité sur Internet suit l’évolution de celle du marché américain avec une
croissance à deux chiffres en 2004 qui s’établit à 30% pour un montant de 2,1 milliards d’euros (Source :
Jupiter Research, janvier 2005) . Selon l’IAB, la France est, après le Royaume-Uni, le pays qui génère le plus de
revenus publicitaires en ligne. Suivent ensuite l'Allemagne, l'Italie , l'Espagne et le s Pays-Bas.
Ce rythme de croissance devrait se maintenir : le marché européen de la publicité en ligne devrait
atteindre 3,8 milliards d’euros en 2008 (Source : Jupiter Research,, janvier 2005).
Evolution des dépenses publicitaires en ligne en Europe, 1999-2008
(en millions d’euros)
3 800
4000
3000
2700
+28%
+30%
2000
1617
1062
1000
2100
1186
967
0
2000
2001
2002
2003
2004
2005e
2008e
Source : Jupiter Research
La croissance du marché de la publicité en ligne s’explique par différents facteurs de croissance,
notamment par l’augmentation de l’audience et par la confiance accrue de la part des annonceurs. Ces
facteurs de croissance sont également les vecteurs de son développement dans les années à venir.
33
3.1.10.1.2 Facteurs de croissance
Développement d’outils de mesure
Conscients de l’efficacité du média Internet, les principales agences médias sont dotées d’outils de
mesure et d’achat intégrant Internet avec les autres médias traditionnels.
Ces outils offrent de nombreux avantages dont le principal est de positionner Internet comme un média à
part entière en l’incluant au même titre que les médias traditionnels dans un plan média, rassurant ainsi
les annonceurs pas encore ou peu convaincus de l’utilité d’Internet. Grâce à ces outils, les régies
publicitaires et les agences médias apportent plus de transparence aux annonceurs.
Ce gain de crédibilité sur Internet se traduit par un investissement plus massif des annonceurs déjà
présents sur ce média et surtout par l’arrivée de nouvelles familles d’annonceurs (grande distribution,
toilette-beauté, alimentaire).
Essor d’Internet en Europe
Le taux de pénétration en Europe ne cesse de croître : 39% des ménages européens ont accès à internet
en 2004, contre 34% en 2003 (Source : Commission européenne, septembre 2004).
L’Europe compte désormais 100 millions d’internautes à domicile, soit une progression de 12% en un an
(Source : Nielsen/NetRatings panel domicile, octobre 2004).
Essor du haut débit
L’année 2004 aura été marquée par l’essor des connexions haut débit. Le nombre d’internautes
connectés en haut débit à domicile a progressé de +60% entre novembre 2003 et octobre 2004, passant
de 34,1 millions à 54,5 millions. Désormais plus de la moitié des internautes européens disposent
d’une connexion haut débit, contre moins d’un tiers un an plus tôt (Source : Nielsen/NetRatings panel domicile, octobre
2004).
Les bénéfices du haut débit sont nombreux.
Il favorise l’usage du net avec une durée d’utilisation deux fois plus longue et une utilisation plus
fréquente de certains applications du fait de la rapidité de la connexion, comme le commerce
électronique, le téléchargement de musique ou de vidéo.
L’intégration du son et de l’animation dans les créations publicitaires ont suivi la progression du haut
débit. L’année 2004 aura été l’année de l’adoption du rich media*. Ce format implique des créations
plus attractives et plus interactives permettant ainsi à Internet de construire la notoriété des marques.
De nombreuses études ont d’ailleurs été réalisées pour démonter l’efficacité de ce type de format
publicitaire. On peut citer, par exemple, l’étude menée par Carat en août 2004 concluant que le rich
media est deux fois plus efficace que le format standard sur la mémorisation des campagnes
publicitaires.
*rich media (média enrichi) : appellation générique désignant l'ensemble des technologies nouvelles qui permettent d'inclure , notamment
dans la publicité, des contenus multimédias (vidéo, son, animation).
Parallèlement à l’adoption de formats publicitaires plus créatifs, la progression du haut débit
s’accompagne du développement du e-commerce. Le décollage de la vente en ligne en Europe s’est
confirmé en 2004 notamment avec une progression de 44% sur la fin de l’année (Source : Forrester Research,
décembre 2004).
En France, un des principaux marchés européens, le chiffre d’affaires généré par la vente en ligne
continue sa progression. Après avoir enregistré une croissance de 61% en 2002, de 69% en 2003, le
commerce électronique a affiché une progression de 53% en 2004, ce qui représente 3% de la vente du
commerce de détail non alimentaire en France et près de la moitié de la vente à distance (Source : FEVAD,
janvier 2005).
3.1.10.1.3 Segmentation de la demande
2003 a été l'année de la reprise pour le marché de la publicité en ligne, 2004 en est la confirmation.
En France, troisième marché européen de la publicité en ligne, on a pu constater une forte diversification
des annonceurs se caractérisant :
- d’une part, par une répartition plus homogène des secteurs. On a pu observé une forte progression de
secteurs encore marginaux en 2003 : les investissements publicitaires ont été multipliés par 17 sur le
34
secteur « Pharmacie -médecine », par 7 sur les « Appareils ménager », par 6 sur le secteur
« Ameublement-Décoration », par 4 sur la « Toilette-beauté », par 2 sur « l’Alimentation »…
- d’autre part, par un portefeuille d’annonceurs de plus en plus actifs : 1228 annonceurs ont communiqué
sur Internet en 2004, soit 177 annonceurs de plus qu’en 2003. Cette présence de plus active se traduit
également par une présence plus fidèle avec un taux de fidélité de 55% en 2004 contre 51% en 2003.
Malgré cette diversification et cette forte attractivité du média Internet, certains secteurs restent encore
sur-investisseurs. Tout comme en 2003, les cinq principaux secteurs annonceurs en 2004 restent les
Télécommunications avec 26,4% de part de marché, le secteur du Voyage-Tourisme (17,3%), les
Services (banques, organismes de crédit…) (12,5%), la Distribution (6,9%), le Transport constitué
principalement par les constructeurs automobiles (6,1%) et l’Informatique (5,9%).
(Source : IAB/TNS Media Intelligence, décembre 2004 )
3.1.10.1.4 Segmentation de l’offre
Le marché de la publicité en ligne est segmenté par type d’offres. Il se divise essentiellement en trois
catégories :
- la vente d’espace publicitaire au coût pour mille visualisations du message publicitaire ;
-
le référencement payant ou « liens promotionnels » reposant sur le principe suivant : l'annonceur
s'engage à payer l'apparition de son message publicitaire sur une page de résultat au coût par clic.
Associés à des mots-clés, ces liens promotionnels apparaissent dans les pages de résultats des
outils de recherche des grands portails et sont vendus sous la forme d'enchères au coût par clic.
Trois sociétés se partagent ce nouveau marché de la promotion en ligne : Espotting Media, Google
et Overture. Les annonceurs les plus présents sur les liens sponsorisés sont ceux ayant un objectif
commercial direct, comme les voyagistes, le secteur banque-assurance, les télécoms, les loueurs
de voiture ou les pure-players du e-commerce ;
-
la mise en place d’accords de rémunération à la performance ou affiliation.
La mesure de la performance peut être basée sur le nombre de clics, sur le nombre de visites
générées par les partenaires, sur les ventes réalisées sur le site marchand, sur un nombre de
formulaires remplis ou toute autre base prévue dans le contrat.
Le marché favorise aujourd’hui la vente d’espace publicitaire au CPM qui représente - et devrait
continuer à représenter à moyen terme - l’essentiel des recettes publicitaires. La répartition entre recettes
liées à la vente au CPM, au référencement et à l’affiliation évolue cependant dans le sens d’une
diminution de la part relative de la vente au CPM du fait de la progression du marché des liens
sponsorisés.
3.1.10.1.5 Environnement légal et réglementaire
L’activité de Hi-Media est concernée par les dispositions applicables au contenu de la publicité (I), à
l’achat d’espace publicitaire (II) et à la protection des données à caractère personnel (III).
Réglementation applicable au contenu de la publicité
La réglementation applicable au contenu de la publicité impose le respect des dispositions applicables en
matière de :
publicité trompeuse et de nature à induire en erreur ;
publicité comparative ;
publicité en faveur de certains services et produits (tels que les services financiers, le tabac, les
boissons alcooliques, les médicaments) ;
emploi de la langue française ;
droits de tiers (tels que droits d’auteurs, marques, droits des artistes-interprètes, des mannequins,
droit à l’image et à la vie privée) ;
concurrence déloyale/parasitisme ;
atteintes à la décence, la dignité humaine, l’ordre public et aux bonnes mœurs ;
diffamation.
35
Réglementation applicable en matière de vente d’espace publicitaire (loi Sapin)
La loi n° 93-122 du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie
économique et des procédures publiques réglemente l’achat d’espaces publicitaires, qui peut être réalisé
par un intermédiaire, pour le compte d’un annonceur. Cette loi ne s’applique qu’indirectement aux régies
publicitaires, qui sont assimilées aux vendeurs d’espace. Dès lors, les obligations incombant aux
vendeurs aux termes de cette loi s’appliquent également aux régies.
En substance, cette loi impose au vendeur d’espace, en qualité de support ou de régie, de rendre
directement compte à l’annonceur des conditions dans lesquelles les prestations d’achat d’espace ont
été effectuées. Par ailleurs, le vendeur d’espace est tenu de communiquer directement la facture à
l’annonceur, laquelle doit comporter les rabais et avantages tarifaires de quelque nature que ce soit,
accordés par le vendeur.
Réglementation applicable à la protection des données à caractère personnel
La loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés impose, en cas de
collecte et de traitement de données nominatives visant à la constitution de fichiers automatisés, de
procéder notamment à une déclaration préalable de ces fichiers auprès de la CNIL.
Par ailleurs, sur le plan communautaire, des dispositions similaires ont été prévues par la directive
95/46/CE du 24 octobre 1995 du Parlement européen et du Conseil relative à la protection des personnes
physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données. La directive 2000/31/CE du 8 juin 2000 régit quant à elle le commerce électronique.
Un projet de loi pour la confiance dans l’économie numérique (ci-après projet LEN) a été présenté et
adopté par le Conseil des ministres le 15 janvier 2003. Ce projet de loi vient remplacer le projet dit LSI
(Loi sur la Société de l’Information) du gouvernement Jospin et vise à assurer l’adaptation des règles en
vigueur à l’économie numérique et à tran sposer la directive du 8 juin 2000 sur le commerce électronique.
Les dispositions proposées s’articulent autour des trois objectifs principaux suivants :
- définir les conditions d’exercice de la liberté de communiquer via les réseaux numériques ;
- définir les règles applicables au commerce électronique afin notamment de renforcer les mécanismes de
protection des consommateurs ;
- améliorer la sécurité dans l’économie numérique.
Les députés ont adopté, en seconde lecture, le 8 janvier 2004, le projet de loi pour la confiance dans
l’économie numérique. Le texte doit maintenant être examiné par les sénateurs.
3.1.10.1.6 Les acteurs du marché
Bien que certains annonceurs choisissent d’acheter leur espace publicitaire directement aux régies en
ligne, le marché de la publicité est essentiellement structuré autour des trois types d’intermédiaires qui
agissent entre l’annonceur et le média support publicitaire : les agences de publicité, les centrales d’achat
d’espace et les régies.
Les agences de publicité
Les annonceurs font appel aux agences de publicité pour mettre en œuvre leur stratégie de
communication. Ils leur délèguent la création des messages publicitaires et les grandes lignes du plan
média (choix des médias : TV, radio, presse, Internet, cinéma). Depuis 1999, la plupart des agences
possèdent un département multimédia qui gère les créations et les recommandations d’achat d’espace des
annonceurs sur Internet. Aux principaux groupes de communication existants (Omnicom, WPP,
Interpublic, Publicis, Aegis Media etc.) se sont ajoutés de nouveaux acteurs, les "web agencies", qui ont
émergé avec la naissance du marché de l’Internet sans avoir d’activité sur les médias traditionnels.
36
Qu’elles soient issues de groupes de communication pluri-media ou qu’elles soient autonomes et
récemment créées, les agences font appel à des entités distinctes, au sein du même groupe ou totalement
indépendantes, pour, d’une part, effectuer les achats d’espace et, d’autre part, réaliser la conception des
campagnes de publicité. En effet, depuis la loi Sapin de 1993, les annonceurs attribuent aux agences un
budget de conception/réalisation et isolent un budget d’achat d’espace publicitaire qui doit être géré par
une société distincte de l’agence avec une comptabilité différente, permettant d’apporter plus de
transparence. Cela a largement contribué à l’émergence des centrales d’achat.
Les principales agences sur le marché européen sont celles des groupes OMD, Interpublic, Publicis et
Zénith Media.
Les centrales d’achat d’espace
Les centrales d’achat d’espace ont pour mission de gérer les budgets d’achat d’espace au mieux et en
toute transparence vis à vis de l’annonceur avec lequel elles ont des rapports directs. Fortes de la gestion
de plusieurs budgets, les centrales disposent d’une puissance d’achat qui leur permet d’obtenir des
conditions avantageuses.
Elles se rémunèrent à la fois sur les économies qu’elles font réaliser au client à l’issue des négociations
d’achat et sur le conseil qu’elles apportent pour optimiser le plan média. Elles se doivent donc, d’une
part, de connaître parfaitement les différentes offres des médias et, d’autre part, de demeurer
transparentes dans les recommandations qu’elles font aux annonceurs.
Le marché européen des centrales d’achat est dominé par dix acteurs principaux : Carat, MédiaCom,
OMD, Mediaedge:cia, ZenithOptimedia, Mindshare, MPG, Initative ww, Starcom MediaVest et
Universal McCann.
Les régies
Les régies sont chargées de la commercialisation de l’espace publicitaire des supports sous contrat
auprès des annonceurs, agences de publicité et centrales d’achat. Les centrales d’achat privilégient les
relations avec les régies qui représentent plusieurs supports ou une offre aussi large que possible. Les
régies constituent, en effet, un interlocuteur unique simplifiant la tâche des acheteurs en leur faisant
parvenir une information synthétique et adaptée sur les multiples supports représentés. En outre, elles
peuvent proposer des tarifs plus avantageux à des acheteurs qui s’adressent à elles pour des volumes plus
importants. La loi de 1993 exige des régies la publication de leurs tarifs et de leurs conditions
commerciales ainsi que la mention de toute transaction qui sortirait du cadre des conditions générales de
ventes. Ceci permet de faire bénéficier l’ensemble des acteurs du marché de conditions égales.
3.1.10.1.7 Environnement concurrentiel
Sur le marché des régies comme celui des portails, les années 2001 à 2003 furent celles de
l’assainissement et l’année 2004 de la consolidation des acteurs présents.
Les acteurs locaux
Ils ont quasiment tous disparu à part quelques exceptions comme Beweb en Belgique et Numeriland en
France.
Les acteurs américains
Ils se sont tous désengagés du marché européen pour se concentrer sur leur marché domestique.
- Flycast – Engage a abandonné en Europe son activité de régie publicitaire durant l’été 2001 (Source :
Rapport trimestriel Engage 14 décembre 2001). Elle a ensuite fait de même pour l’activité d’édition et de vente de
solutions technologiques d’adserving, la société se repliant sur le marché américain ;
- 24/7 Media a fermé sa filiale européenne également durant l’été 2001 (Source : Journal du Net – 16 août 2001 –
« 24/7 Media se replie sur le marché nord -américain » ); 24/7 est ensuite revenu sur le marché européen du fait de sa
37
fusion avec la société européenne Real Media qui avait conservé ses bureaux en Europe. Une grande
partie de son activité en Europe est cependant orientée vers la vente de solutions technologiques de
gestion des espaces publicitaires « Open AdStream ».
- DoubleClick a vendu ses régies européennes à la société allemande Adlink en novembre 2001 pour se
concentrer sur la vente de solutions technologiques en Europe (Source : Journal du Net – 14 novembre 2001 – « AdLink
récupère le portefeuille clients de DoubleClick Media Europe).
Les acteurs européens
Outre Hi-Media, 3 acteurs européens demeurent :
- Adlink : la société allemande a acquis en fin d’année 2001 la branche européenne des activités de régie
de DoubleClick, confortant ainsi sa position de leader. Suite à cette acquisition, Adlink a
considérablement augmenté son volume d’affaires avec 39,2 millions d’euros réalisés en 2002.
Dans un marché publicitaire plus favorable, Adlink a poursuivit sa croissance avec une progression de
son chiffre d’affaires de 21% en 2003 et de 7,4% sur les 9 premiers mois de l’année 2004 représentant un
volume de 32,99 millions d’euros (Source : communiqué de presse Adlink en date du 8 novembre 2004)
- Adpepper : la régie allemande a réorganisé ses activités en 2001 afin de limiter le coût de la chute de
son volume d’affaires : fermeture de la filiale américaine et acquisition d’une société de CRM (gestion
de la relation client) au Danemark en novembre 2001. (Source : Communiqué de presse de la société AdPepper en date du
16 novembre 2001). Cette réorganisation s’est poursuivie en 2002 et s’est accompagnée de l’acquisition d’une
participation minoritaire dans une société vendant une solution technologique de gestion des espaces
publicitaires en ligne. Adpepper a ainsi pu renouer avec la croissance en 2002 et 2003 avec notamment
l’acquisition de la régie publicitaire italienne Click It en octobre 2003 (Source : communiqué de presse Adpepper en
date du 16 octobre 2003) .
En 2004 Adpepper a bénéficié comme ses concurrents de la reprise du marché en réalisant sur les trois
premiers trimestres un chiffre d’affaires de 15,1 millions d’euros (Source : communiqué de presse Adpepper en date du
4 novembre 2004) . Adpepper en a également profité pour renforcer sa présence aux Etats-Unis en ouvrant une
nouvelle filiale (Source : communiqué de presse Adpepper en date du 5 octobre 2004).
- IP : la filiale du groupe RTL a développé ses activités Internet vers l’extérieur du groupe dans ses pays
d’implantation : Allemagne, Benelux, France.(Source : Communiqué de presse de RTL Group en date du 16 octobre 2000)
Les régies intégrées
Plusieurs éditeurs ont choisi d’intégrer les fonctions de régie. Les principaux sites ayant procédé de la
sorte sont notamment les suivants :
Nom
Wanadoo..........................................
Yahoo ..............................................
Lycos ............................................…
AOL.............................................….
Tiscali ...................................………
Boursorama……………………….
Auféminin... ………………………..
Activité
Fournisseur d’accès et portail
Moteur de recherche, Portail
Portail, communauté
Fournisseur d’accès et portail
Fournisseur d’accès et portail
Portail thématique sur la finance
Portail thématique sur l’univers féminin
Source : sites des sociétés concernées
Les réseaux d’affiliation
L’année 2001 a vu l’émergence de sociétés agrégeant de petits sites ne pouvant être considérés comme
des médias au sein de réseaux sur lesquels elles vendent des opérations au rendement. La rémunération
du réseau dépend du nombre de clics, du nombre de prospects ou du nombre de clients finaux acquis.
Leur clientèle est essentiellement constituée de sites de commerce électronique.
38
Les principaux acteurs européens sont :
- Value Click, société américaine cotée au Nasdaq, présente également en France, en Allemagne et au
Royaume-Uni (Source site Value Click) ;
- Advertising.com, société américaine créée en 1998, qui s’est développée sur un modèle proche de
Value Click et s’est implantée en Europe (France, Royaume-Uni, Allemagne, Scandinavie et Espagne).
Elle a été récemment rachetée par AOL (Source : site Agefi, communiqué de presse du 25/06/2004) ;
- Trade Doubler, société suédoise présente dans 16 pays européens (Source : site Trade Doubler) ;
- Cible Click, société française leader de la publicité à la performance en France.
Les sociétés spécialisées dans la vente de liens sponsorisés
Après une année 2003 marquée par l’émergence de la vente de liens sponsorisés, l’année 2004 marque
un véritable décollage de ce marché reposant sur un modèle de vente d’espaces publicitaires au
rendement. Fonctionnant sur une logique proche des réseaux d’affiliation, les acteurs spécialisés dans les
liens sponsorisés apportent aux annonceurs un ciblage optimisé de leurs messages en les plaçant à côté
des réponses de recherche lancées par les internautes sur des annuaires ou des moteurs de recherche sur
des thèmes proches de l’activité desdits annonceurs.
La société américaine Google a accéléré son développement en suivant ce mode de vente d’espace
publicitaire. La société Overture, initialement éditrice du moteur de recherche Goto.com a également
connu une forte croissance et a été acquise en juillet 2003 par Yahoo qui était un de ses principaux
clients. (Source : communiqué de presse de Yahoo ! 14 juillet 2003). La société anglaise, Espotting, présente dans 9 pays
européens, s’est implantée aux Etats-Unis mi-2004 en fusionnant avec la société FindWhat (Source :
communique de presse du 01/07/2004 sur le site Espotting.fr)
Ces acteurs dominent en Europe un marché qui suit le développement du marché américain où l’achat
des liens sponsorisés a fortement progressé en un an (+96,9%) pour représenter 40% du marché
publicitaire sur Internet (Source : IAB/PwC, septembre 2004).
L’émergence du marché des liens sponsorisés a permis de clarifier les logiques d’achat d’espace sur
Internet pour les annonceurs :
- D’une part, l’achat d’espace media à des régies publicitaires dans un souci de promotion d’une
marque et d’une image à l’identique des médias classiques ;
- D’autre part, l’achat d’emplacements promotionnels auprès de réseaux d’affiliation ou de
spécialistes des liens sponsorisés pour stimuler directement les ventes sur Internet à l’identique des
opérations de marketing direct et de trade marketing en grande distribution.
3.1.10.1.8 Avantages compétitifs de Hi-Media
Un réseau européen puissant et diversifié
L’offre de Hi-Media est celle d’un réseau global, qui repose sur quatre éléments principaux :
- une puissance de diffusion au service de la marque d’un annonceur avec la possibilité de toucher tout
type d’internautes ;
- une capitalisation sur la marque des médias avec lesquels ont été bâtis des partenariats depuis plusieurs
années ;
- un savoir-faire en matière d’adressage et de ciblage (bannières, e-mails, etc.) ;
- une capacité à gérer et mesurer les réactions des internautes vis à vis des messages publicitaires.
39
Grâce à la taille de son réseau, Hi-Media peut proposer une audience de masse : le réseau de Hi-Media
permet de couvrir plus de 51,5% des internautes en France en janvier 2005 (source : Nielsen/NetRatings), soit
près de 10 millions de personnes. Sa couverture européenne lui permet également de s’imposer comme
un guichet unique européen pour certains annonceurs.
Hi-Media peut ainsi satisfaire un annonceur qui veut toucher un public large, mais grâce à la diversité de
ses sites en portefeuille, son offre va également pouvoir répondre à des demandes plus spécifiques et plus
ciblées. Plus le réseau est étendu avec des marques media fortes et comprend des sites différents, plus
Hi-Media peut répondre à toutes sortes de demandes de ciblage de la part des annonceurs.
Le réseau Hi-Media mutualise, par ailleurs, les investissements en technologie et en compétences
humaines qu’il n’est pas rentable pour chaque site d’assumer individuellement. Le savoir-faire
développé par Hi-Media en matière de gestion des espaces publicitaires et de ciblage permet aux
annonceurs d’optimiser leur retour sur investissement, qu’il s’agisse de publicité d’image ou de
marketing direct.
Par sa diversité, le réseau publicitaire de Hi-Media constitue, à l’égard de toute problématique
publicitaire, un guichet unique pour les annonceurs. Il répond en cela à l’un des besoins fondamentaux
de simplification et d'économie d'échelle du marché de la publicité sur Internet où le nombre d’acteurs
reste particulièrement élevé.
3.1.10.2 Le marché du marketing direct
3.1.10.2.1 Analyse du marché
Le marché du marketing direct
Dans un contexte publicitaire européen favorable, le marché du marketing direct se porte bien.
En France, les investissements publicitaires en marketing direct ont progressé de 5,8% en 2004
(Source :
Direct Marketing Association, 2004).
Le marché du marketing direct on-line
Au cours de ces dernières années, l’e-mail marketing a su s’imposer et se positionner comme nouveau
canal de marketing direct et de marketing relationnel.
En France, l’importance et l’efficacité de ce nouveau média s’est traduit par la mise en place de
différents barométres donnant ainsi des documents de référence pour les annonceurs et les agences
médias, comme tout autre média :
- le « barométre de l’e-mailing » établi en 2003 par TNS Media Intelligence et le SNCD (Syndicat
National de la Communication Directe) dont l’objectif est de fournir la taille et le poids du marché
de l’e-mailing de recrutement (prospection).
- La pige publicitaire « BeezMooVeille » d’Ibase, lancé en 2004, dont l’objectif est de quantifier les
opérations d’e-mailing de prospection.
- Le baromètre trimestriel établi par Emailing Solution, lancé fin 2004, dont l’objectif est de fournir un
baromètre trimestriel d’évaluation sur le performances des campagnes d’e-mailing secteur par
secteur.
Le marché de l’e-mail marketing est un marché en forte croissance.
En France, les investissements publicitaires en e-mailing de recrutement (de prospection) ont augmenté
de 58% en 2004, atteignant ainsi 18,3 millions d’euros
40
Evolution des dépenses publicitaires en e-mailing de recrutement en France
(en millions d’euros) (Source : TNS Media Intelligence, 2004)
18,3
20
15
12,0
10
5
0
2003
2004
La forte attractivité du marché de l’e-mailing s’est également traduite en 2004 par un nombre croissant
d’opérations* et d’annonceurs avec 2 594 opérations réalisées par 586 annonceurs uniques (Source :
ème
BeezMooVeille, 2004). Seul le 3 trimestre a connu une légère baisse s’expliquant par la saisonnalité du
marché publicitaire ; la période des vacances d’été étant moins propice aux investissements publicitaires.
*une « opération » se caractérise comme l’envoi par un annonceur d’un e-mailing de prospection sur tout ou partie d’un fichier pour une date de
réception d’un message unique.
Evolution Trimestrielle du nombre d’opérations en e -mailing de prospection et d’annonceurs présents sur ce marché en
2004 en France (Source : BeezMooVeille, 2004)
Nombre d'opérations
Nombre d'annonceurs
821
696
534
543
381
364
265
187
1er trimestre
2004
2ème trimestre
2004
3ème trimestre
2004
4ème trimestre
2004
3.1.10.2.2 Segmentation de la demande
L'observation de l’usage de l’e-mail marketing montre un enrichissement des pratiques chez les
annonceurs déjà utilisateurs depuis quelques temps de ce média et un phénomène de diffusion vers des
secteurs d'activité auparavant non utilisateurs.
Les annonceurs ont pris conscience de la richesse de l’e-mailing. C’est un outil marketing aux
applications multiples : il est à la fois un outil de promotion, de recrutement, de fidélisation et d’aide à la
vente.
Le marché de l’e-mailing, du fait de la jeunesse de ce marché, est utilisé par un grand nombre
d’annonceurs qui pour la plupart, teste encore ce média en investissant des montants peu élevés. Le
marché de l’e-mailing est donc aujourd’hui encore particulièrement concentré bien que la plupart des
secteurs annonceurs soient présents.
En France, un des principaux marchés publicitaires européens, l’e-mailing a convaincu de nouveaux
annonceurs puisqu’on a pu noté une progression de 14% du nombre d’annonceurs en 2004 (Source : TNS
Media Intelligence 2004).
41
Cependant, leurs investissements restent limités car cinq familles d’annonceurs concentrent 76% des
investissements consacrés à l’e -mail marketing : les services (24,5% des investissements) notamment
grâce aux organismes financiers, les télécommunications (19,3%), la distribution (14%), le secteur
voyage-tourisme (10,9%) et celui de la culture et des loisirs (7,8%).
Les 22 autres familles d’annonceurs présentes sur ce marché se partagent les 24% restant.
(Source : TNS Media Intelligence, 2004)
3.1.10.2.3 Segmentation de l’offre
Le marché de l’e-mailing se divise entre trois types d’acteurs :
les courtiers, qui, par définition, ne sont pas les propriétaires des bases de données qu’ils
vendent, mais en sont les diffuseurs. Le courtier est souvent force de proposition dans l’élaboration des
plans fichiers. Parmi les acteurs principaux sur le marché français, on retrouve Adress-Company ou
Come&Stay.
-
les propriétaires de base de données comme Beweb éditrice de Milkado et de Bananalotto.
certaines sociétés sont à la fois courtiers et propriétaires de bases de données comme Ibase,
Buongiorno Vitaminic, Claritas Interactive avec son programme de permission marketing Astuclic, ou
encore Wanadoo Data avec « Click & Opt ».
Ces acteurs proposent des modes de commercialisation différents , segmentant le marché de l’e-mail
marketing en deux types d’offres :
- les sociétés positionnées sur la vente à la performance comme Adplay, Beweb ou Buongiorno
Vitaminic.
La mesure de la performance peut être basée sur le nombre de clics, sur le nombre de visites générées par
les partenaires, sur les ventes réalisées sur le site marchand, sur un nombre de formulaires remplis ou
toute autre base prévue dans le contrat.
- les sociétés positionnées sur la vente au coût pour mille adresses e-mail louées (CPM) comme HiMedia, Wanadoo Data, Directinet ou Consodata.
3.1.10.2.4 Environnement légal et réglementaire
La loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés impose, en cas de
collecte et de traitement de données nominatives visant à la constitution de fichiers automatisés, de
procéder notamment à une déclaration préalable de ces fichiers auprès de la CNIL.
Par ailleurs, sur le plan communautaire, des dispositions similaires ont été prévues par la directive
95/46/CE du 24 octobre 1995 du Parlement européen et du Conseil relative à la prote ction des personnes
physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données. La directive 2000/31/CE du 8 juin 2000 régit quant à elle le commerce électronique.
Un projet de loi pour la confiance dans l’économie numérique (ci-après projet LEN) a été présenté et
adopté par le Conseil des ministres le 15 janvier 2003. Ce projet de loi vient remplacer le projet dit LSI
(Loi sur la Société de l’Information) du gouvernement Jospin et vise à assure l’adaptation des règles en
vigueur à l’économie numérique et à transposer la directive du 8 juin 2000 sur le commerce électronique.
Les dispositions proposées s’articulent autour des trois objectifs principaux suivants :
- définir les conditions d’exercice de la liberté de communiquer via les réseaux numériques ;
- définir les règles applicables au commerce électronique afin notamment de renforcer les mécanismes de
protection des consommateurs ;
- améliorer la sécurité dans l’économie numérique.
Les députés ont adopté, en seconde lecture, le 8 janvier 2004, le projet de loi pour la confiance dans
l’économie numérique. Le texte doit maintenant être examiné par les sénateurs.
42
3.1.10.2.5 Facteurs de croissance
Cadre réglementaire défini
Attendue avec beaucoup d'impatie nce par les acteurs de l'Internet français, la Loi pour la Confiance dans
l'Economie Numérique (LCEN) a été un des textes juridiques déterminant de cette année 2004. Adoptée
le 21 juin 2004, la LCEN est en vigueur depuis le 21 décembre 2004. La prospection par voie
électronique est désormais encadrée par la loi ce qui va permettre d’une part, de limiter les nombreux
abus en matière d’e-mails non sollicités (spamming) qui ont été réalisés jusqu’à présent et d’autre part,
de rassurer les annonceurs.
Essor d’Internet en Europe
L’e-mail est la première raison de connexion à Internet. C’est d’ailleurs l’activité la plus populaire sur
Internet. Les internautes en ont une utilisation de plus en plus assidue et ils sont de plus en plus
nombreux à posséder plusieurs adresses e-mails. Les internautes sont de plus en plus familiarisés avec
l’e-mailing et sont pour la majorité d’entre eux satisfaits des e-mails promotionnels reçus.
Les perspectives de croissance de ce marché sont donc prometteuses dans la mesure où les annonceurs
ou prestataires de services contrôlent la diffusion et respectent la réglementation en vigueur.
3.1.10.2.6 Les acteurs du marché
Afin de procéder à une typologie des concurrents, il est possible de prendre le point de vue des
annonceurs qui peuvent avoir recours à deux types de prestataires :
Les courtiers off-line avec un département on-line
Les spécialistes des bases de données off-line ont fait évoluer leur offre avec l’arrivée des bases on-line.
Les principaux acteurs étant Claritas, Consodata (groupe Axciom) ou encore Ibase.
Les courtiers ou propriétaires de bases à dominante on line avec un département off-line
Avec l’arrivée des acteurs du off-line sur le on-line, les courtiers on-line ont développé un département
off-line.
Parmi les principaux acteurs de ce marché, on retrouve Wanadoo Data, Beweb ou Hi-Media mais aussi
tous les propriétaires de bases qui pratiquent une rémunération à la performance comme Adplay,
Buongiorno Vitaminic. D’autres acteurs se sont positionnés dès leur création sur les deux supports (offline et on-line) mais avec une dominante on-line comme Data-Profile.
Quelques très rares acteurs se positionnent uniquement sur le marketing direct on-line, Come&Stay par
exemple. A très court terme, ils peuvent être amenés à faire du off-line puisque les fichiers confiés
commercialement par les éditeurs sont de plus en plus souvent des fichiers e-mail et postaux.
Contrairement au marché de la publicité en ligne marqué par la forte présence des régies internes comme
Yahoo, MSN, Lycos ou Tiscali, il existe très peu de régies internes en marketing direct. Ce marché
fonctionne essentiellement sur un système de location d’adresses (postales ou e-mail) via des courtiers.
Pour certaines propositions et particulièrement pour des ciblages très fins, l’offre d’un courtier n’est pas
suffisante pour satisfaire la demande de son client (annonceur ou agence média). Dans ce cas, le courtier
s’adresse à un autre courtier qu’il rémunère sous forme de commission si celui-ci lui amène des fichie rs
complémentaires afin de présenter une proposition exhaustive à son client.
3.1.10.2.7 L’environnement concurrentiel
Ce marché a connu une forte croissance du nombre d'acteurs dans les années 2001-2002 mais il s’est
stabilisé sur les deux dernières années. L'ensemble des sociétés citées dans le paragraphe précédent sont
des concurrents et parfois des partenaires de Hi-Media sur quelques commandes d'adresses de comptes
clés. En effet, un courtier qui obtient une commande d'un annonceur mais ne peut pas livrer la totalité du
potentiel d'adresses demandé va avoir recours aux bases en courtage chez ses concurrents et leur passer
des commandes en conséquence.
43
Le marché du marketing direct est segmenté en deux types d’acteurs différents. Les courtiers
traditionnels d’adresses postales, d’une part, et des nouveaux entrants d’abord spécialisés sur le courtage
d’adresses e-mail, d’autre part.
- Les courtiers d’adresses postales sont des sociétés fonctionnant généralement sur des équipes limitées
à un effectif commercial de quelques personnes et n’intègrent pas de prestations supplémentaires à celles
du conseil sur la conception d’un plan fichier et celle de la location de fichiers pour lesquels ils sont
mandatés ou bénéficient d’accords de commercialisation.
Il peut s’agir de sociétés indépendantes dont la locomotive commerciale est le fondateur comme
Geronimo direct, ou de sociétés avec plus de structures commerciales et marketing comme Mediaprysm,
Groupadress, Ibase etc. Ces sociétés ont développé au cours des trois dernières années des départements
on line au sein desquels ils proposent des prestations de courtage de bases d’adresses e-mail. Ils
proposent leurs prestations à leurs annonceurs qui ont recours à leurs services pour des plans fichiers en
adresses postales. Ils sont les premiers concurrents de Hi-Media sur ce marché mais aussi ses premiers
partenaires dans la mesure où ils peuvent faire appel à Hi-Media pour fournir des fichiers d’adresses email pour leurs clients.
- Les courtiers d’adresses e-mails se sont développés en deux phases : une première en 2000 avec la
création de courtiers spécialisés et de sites dont la vocation était la collecte d’adresses (loteries, clubs
d’achat …). Parmi ces derniers, certains se sont convertis plus récemment en courtiers d’adresses
provenant de leurs sites de collecte mais également d’autres origines (éditeurs tiers …). Ces acteurs sont
concurrents de Hi-media auprès des annonceurs (mais dans une moindre mesure que les courtiers
traditionnels) et surtout auprès des éditeurs de bases qui cherche des courtiers pour commercialiser leurs
adresses.
Ce secteur a commencé à se structurer et se concentrer fin 2002 -début 2003 avec le rachat de la base de
la loterie Bananalotto par la société Beweb, le rachat de la base le la loterie Luckyvillage par la société
Directinet. Les deux consolidateurs sont, eux-mêmes, des éditeurs de bases qui cherchent à faire croître
leur offre.
3.1.10.2.8 Les avantages compétitifs de Hi-Media
Hi-Media dispose sur le marché du marketing direct d’avantages compétitifs de trois types :
-
des synergies avec l’activité de régie qui permet d’être présente en amont auprès des éditeurs de
média digitaux à l’origine de la création de bases de données commercialisables. La collaboration
entre un éditeur et la régie facilite la prise de contact et la négociation pour la signature d’un nouveau
partenariat concernant le courtage d’une éventuelle base de données. Certains contrats cadres
prévoient d’ailleurs les deux prestations.
- des synergies au niveau européen pour une présence plus compétitive en Europe avec la création de la
société Europermission en partenariat avec I-Network, première régie publicitaire sur Internet et premier
courtier d’e-mails en Espagne.
- une offre qui allie le marketing direct on line et le marketing direct off line. En effet, des produits de
couplages entre les adresses postales et les adresses e-mail augmentent parfois l’efficacité d’une
campagne de marketing direct d’un annonceur. Par ailleurs, les annonceurs louant des adresses postales
étant nettement plus important que ceux qui utilisent l’e-mail, les synergies commerciales sont évidentes
entre les deux types d’offre de façon à faire inclure par de nouveaux annonceurs dans leur plan de
communication des campagnes de marketing direct sur Internet.
Cependant, la concurrence est toutefois très vive sur ce secteur et la concentration des acteurs devrait se
poursuivre.
44
3.1.10.3 Le micro-paiement et les paiements électroniques
3.1.10.3.1 Analyse du marché
Qu’est-ce que le micro-paiement sur Internet ?
Le marché du micro-paiement ou du paiement électronique sur lequel se positionne Hi-Media désigne
toutes les ressources et technologies mises à disposition des médias digitaux pour leur permettre de
rendre payants vis-à-vis de leur audience l’accès à un service, à un contenu ou même à un bien
matériel. Le modèle économique de cette activité repose sur une logique de partage de revenus : HiMedia met gratuitement à disposition des solutions techniques de micro-paiement en échange d’une
retenue sur le chiffre d’affaires généré par les sites Internet en vente de contenu, ou de services grâce à
l’utilisation de ces solutions.
L’évolution récente du modèle économique des sites Internet montre que ces derniers se rapprochent
des modèles économiques d’éditeurs de services minitels qui font payer l’accès à leur service au
moyen d’une surtaxe téléphonique. Cette évolution date d’environ quatre ans lorsque les grands
quotidiens ( Le Monde, les Echos en France) ont rendu payant l’accès à certains de leurs contenus
Internet (archives, dossiers). Cette tendance s’est accélérée en 2001 et 2002 avec le ralentissement puis
la chute brutale du marché de la publicité on line qui fournissait la plupart des recettes des éditeurs de
contenus digitaux. L’accès aux éditions électroniques des quotidiens est ainsi devenu payant à l’acte
ou par abonnement pour beaucoup d’entre eux aux Etats Unis comme en Europe.
Certains services qui auparavant étaient proposés gratuitement aux internautes et financés par les
revenus publicitaires sont progressivement devenus payants :
- augmentation de la capacité de stockage des boîtes aux lettres e-mail sur les webmails (de type
Caramail et Hotmail) ;
- envoi de cartes postales interactives par mail ;
- accès à des informations diffusées en direct ;
- accès à des conseils personnalisés (bourse, horoscope, etc.)
- accès à certaines diffusions vidéo de chaînés télévisées.
L ’Internet ayant érigé à ses débuts la gratuité de l’accès aux contenus (une fois payé l’abonnement au
fournisseur d’accès) comme règle de fonctionnement, les seules possibilités techniques facilement
utilisables quand il s’est agit de rendre payants certains services ont été les moyens de paiements à
distance qui existaient pour les médias classiques : la carte bancaire et l’audiotel. Le paiement par
carte bancaire était déjà utilisé par les sites de commerce électronique tandis que le paiement par appel
sur des numéros de téléphone surtaxés de type (08 99 XX XX XX) n’était pas utilisé par les sites
Internet et ne concernait que des services purement audio phoniques. Pour l’Internet, ces deux
solutions présentaient chacun des inconvénients :
- l’absence de modèle économique pour des paiements de faible montant pour la carte bancaire ;
- la rupture de comportement entre l’utilisation d’Internet, d’une part, et le fait de composer un
numéro de téléphone fixe, d’autre part. Par ailleurs, avant l’arrivée de l’ADSL, lorsqu’un individu
se connectait de son domicile à partir d’une ligne unique utilisée soit pour Internet soit pour le
téléphone, chaque utilisation excluait l’autre.
Les évolutions technologiques de la téléphonie, d’une part, et de l’accès Internet, d’autre part, ont
permis de contourner ces obstacles :
-
La montée en puissance de l’adsl dans les foyers et de l’utilisation d’Internet à haut débit sur le
lieu de travail a rendu à l’audiotel son potentiel attractif pour les utilisateurs : l’utilisation est
simple, le débit est effectué sur la facture téléphonique de l’opérateur habituel.
-
Par ailleurs, l’appel téléphonique surtaxé est devenu possible à partir du téléphone portable via
l’envoi d’un SMS (Short Message Service) soit un message « texte » dont les paliers de surtaxe
autorisés permettent de moduler le prix des services à faire payer. La très forte progression du taux
45
d’équipement en téléphone mobile et les progrès des terminaux proposés au public ont contribué à
littéralement faire exploser le trafic des SMS envoyés et reçus par les abonnés. Parmi ceux-ci, les
SMS surtaxés sont de plus en plus utilisés. Leur utilisation doit encore progresser avec l’arrivée
prévue au printemps 2005 des SMS surtaxés à la réception (Mobile Terminated) et non plus
simplement à l’envoi (Mobile Originated).
-
Récemment France Télécom a lancé une innovation technologique importante en terme de micropaiement, en proposant un système de paiement électronique sur Internet en quelques clics appelé
le WHA. Un Internaute qui souhaite acheter un produit ou un service sur un site qui utilise la
technologie WHA peut le faire en quelques secondes sans aucun autre support que son ordinateur
et sera débité directement de ses achats sur la facture de son fournisseur d’accès.
-
Enfin, d’autres sociétés (Paypal, Firstgate, Paynova) ont également développé des systèmes de
paiement électronique qui demandent à l’utilisateur de créer un compte auprès du fournisseur de
technologie. Il devra créditer ce compte ou le faire communiquer avec son compte bancaire
courant pour ensuite effectuer des achats sur les sites Internet qui utilisent ladite technologie
comme solution de paiement. Cette solution est toutefois moins « universelle » que le WHA qui
est basé sur l’abonnement Internet qui est le plus petit commun dénominateur de tous les
Internautes.
Taille du marché
Selon les pays, les quatre types de solutions de micro-paiement précitées se sont plus ou moins
développés.
Le paiement par carte bancaire s’est développé très largement en 2002-2003 avec la progression du
commerce électronique qui, pour des achats de montants élevés, privilégie, voire impose, cette
solution. La plupart des banques ont développé des solutions d’interfaçages des galeries marchandes
électroniques avec le GIE carte bleue. Les solutions du Crédit Mutuel, du CIC ou de la Caisse
d’Epargne sont parmi les plus diffusées en France. Elles favorisent la vente de produits ou services
pour des montants unitaires au minimum égal à quelques euros dans la mesure où chaque transaction
donne lieu au prélèvement d’une commission fixe en plus de la commission variable.
Le paiement par carte bancaire représente la plus grande partie des transactions en matière de
commerce électronique que ce soit en France ou en Europe. Ce secteur représente une économie en
pleine expansion avec un volume d’affaires de 524 millions d’euros au troisième trimestre 2003 en
France pour plus de 4.6 millions de transactions par carte bancaire sur Internet sur la même période
(source journaldunet, jeudi 23 octobre 2003). Il ne s’agit pas toutefois de micro-paiement à
proprement parler puisque les montants en question sont relativement élevés : sur le troisième
trimestre 2003, selon les mêmes sources, le montant moyen de la transaction était d’environ 113 euros.
La France garde la spécificité d’avoir une économie de l’audiotel encore très importante avec des
éditeurs qui proposent un contenu assez varié alors que la plupart des autres pays européens ne
connaissant les numéros de téléphone fixes surtaxés que pour des services érotiques. Le nombre
d’appel sur des numéros surtaxés est considérable en France et a eu tendance à augmenter à nouveau
ces dernières années du fait de la demande de solutions de ce type liées à Internet.
De même le service WHA est une spécificité française puisqu’il s’agit d’une technologie développée
par France Telecom et uniquement commercialisée en France à ce jour. AOL a développé une solution
analogue qui devrait être, quant à elle, accessible sur toute l’Europe. Il est probable que les principaux
fournisseurs d’accès européens proposent progressivement des technologies de micro-paiement qui
fonctionnent selon des modalités proches du WHA.
Par ailleurs, France Telecom a décidé en fin d’année 2003 d’augmenter bientôt le plafond de
transaction maximale qui était auparavant de 15 euros. Cette décision, couplée aux décisions de Tiscali
et du Club Internet (deux fournisseurs d’accès majeurs en France) d’utiliser la technologie de France
Telecom et de la proposer à leurs abonnés ont contribué à développer l’utilisation de WHA.
46
Le paiement par SMS est en revanche plus développé ailleurs en Europe qu’en France, qui est un des
derniers pays à avoir autorisé la surtaxe des SMS. Les SMS premium existent depuis plus de 4 ans en
Scandinavie, en Belgique, en Espagne alors que le marché français n’a guère plus de 24 mois de réelle
expérience en ce domaine. En outre, seules sont autorisées à ce jour les surtaxes sur les SMS envoyés
par les abonnés et non comme dans la plupart des autres pays européens la surtaxe des SMS envoyés
ou reçus par les abonnés. Le fait que le paiement puisse être effectué dans les deux sens permet de
développer des applications de jeu ou de réception d’information plus simples à présenter et à
promouvoir. Cela permet également de fixer des prix unitaires de services plus élevés en demandant à
l’utilisateur d’envoyer et de recevoir un message surtaxé pour avoir accès au service. La surtaxe sur
les SMS reçus devrait toutefois être autorisée à partir du printemps 2005.
Le marché français du SMS a connu un développement très rapide avec en 2003 environ 10 milliards
de SMS envoyés de janvier à novembre (source : journaldunet jeudi 8 janvier 2004) contre 3,2 milliards
sur toute l’année 2001. Sur ces 10 milliards de SMS envoyés, seuls environ 1,2% étaient surtaxés soit
un peu plus de 121 millions de SMS, représentant un marché de quelques 60 millions d’euros en 2003
(source : Association SMS Plus, janvier 2004). En 2004, le chiffre d’affaires généré par les SMS surtaxés a
bondi de 92% à 135 millions d’euros.
Enfin, le paiement par l’intermédiaire de la création de comptes virtuels est certainement celui qui
connaît le développement le plus lent. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer : le processus de création
d’un compte relié au compte bancaire traditionnel est long et parfois fastidieux pour l’utilisateur qui
préfère alors utiliser directement sa carte bleue s’il a dépassé l’appréhension qu’ont encore beaucoup
d’internautes à laisser leurs coordonnées bancaires sur Internet.
Les systèmes de porte-monnaie électronique qui ont été développés lors de l’émergence d’Internet à la
fin des années 1990 trouvaient leur justification dans la méfiance des consommateurs vis à vis des
transactions dites sécurisées qui faisaient appel à leur coordonnées bancaires. Toutefois, des limites en
terme d’ergonomie d’utilisation ont limité l’essor de ces solutions telles que Klebox de la société
Kleline, filiale de BNP-Paribas. Par ailleurs, l’entreprise qui propose ce service de compte virtuel doit
être suffisamment connue et établie pour que l’utilisation se fasse sans crainte de fraude ou de
détournement des fonds de l’internaute.
Aucun acteur majeur n’a réellement émergé en Europe de manière à être reconnu comme une
référence incontestable. L’arrivée de Paypal, filiale d’Ebay, géant américain du commerce, sur le
marché européen en 2004 pourrait changer cette situation. D’autres sociétés comme Firstgate ou
Paynova tentent elles aussi d’émerger sur ce segment.
Au total en 2003, l’ACSEL (associations de sites de commerce électronique) estimait que les
micro-transactions portant sur l’achat de services ou de contenus représentait un marché de 1,5
milliards d’euros en France. C’est une taille de marché nettement inférieure à celle du commerce
électronique qui a été de plus de 5 milliards d’euros en France la même année. (Communiqué de presse
ACSEL du 11 février 2003 et article lexpansion.com du 4 février 2004). Ce dernier a cru de 53% en 2004 et il
est probable que le marché des micro-paiements a suivi la même évolution.
3.1.10.3.2 Les acteurs du marché
On peut distinguer, d’une part, les sociétés qui maîtrisent une technologie ou un accès et, d’autre part,
les sociétés qui utilisent des licences de ces technologies pour distribuer leur service comme le fait
Hi-Media via sa filiale Mobiquid.
Les sociétés détentrices d’une technologie
En amont on trouve France Télécom pour les accès téléphoniques par numéros surtaxés et pour le
WHA. Ces deux services sont réunis au sein d’une même branche dite « branche Internet et grand
Public » au sein de la direction des Trafics et Kiosques Data. France Telecom met à disposition des
acteurs du marché les solutions de micro-paiement. A charge pour l’éditeur sur Internet de mettre en
place les infrastructures informatiques nécessaires pour ensuite pouvoir utiliser des serveurs vocaux
interactifs (audiotel), ou des serveurs WHA, ou bien de faire appel à des distributeurs indirects, tels
47
que Mediapass, qui mettent directement à disposition une plate -forme facile à intégrer utilisant les
ressources technologiques licenciées auprès de France Télécom.
Les opérateurs de téléphonie mobile proposent également à tous les éditeurs de contenu qui respectent
la charte qu’ils ont déterminée d’avoir recours à des SMS surtaxés pour faire payer leurs contenus.
L’association SMS+ s’occupe de faire la passerelle entre les éditeurs de services et les opérateurs de
téléphonie mobile pour développer les possibilités d’utilisation du SMS surtaxé. De même que pour la
téléphonie fixe, certaines sociétés se sont fait une spécialité de faciliter pour le compte de tiers l’accès
à des numéros courts à 5 chiffres qui réceptionnent les SMS surtaxés destinés à payer les services et
contenus Internet. Ces sociétés ont créé des plates-formes techniques reliées aux différents opérateurs
de téléphone mobile en France et Europe ; ils gèrent l’accès aux numéros courts ainsi que tous les flux
entrant et sortant de SMS générés par les éditeurs de services. Les principaux acteurs sont Netsize, et
Mobile365.
De manière analogue, les principaux groupes bancaires comme notamment la Caisse d’Epargne et le
Crédit Mutuel proposent des solutions de paiement par carte bancaire que des distributeurs peuvent
ensuite utiliser pour les produits et services qu’ils ont déclarés. Des SSII proposent ensuite des
plate-formes intégrant des interfaces avec les établissements bancaires pour gérer les paiements
électroniques et éviter aux sites d’e-commerce d’avoir directement à rentrer en contact avec une
banque. Certaines comme Atos Origin proposent un service totalement intégré et font transiter par leur
plate-forme de forts volumes de transaction. A eux seuls, Atos Origin et le Caisse d’épargne
enregistreraient la majorité des transactions par carte bancaire en France (source : journaldunet, jeudi 23
octobre 2003).
Pour ce qui est des systèmes de porte-monnaie électronique ou de création de comptes virtuels
associés à des comptes bancaires, une première vague d’acteurs a tenté d’investir le marché. Il s’agit
des banques avec des tentatives comme la Klébox de Kleline qui a depuis été mise en sommeil.
D’autres établissements comme les Caisses d’épargne ont lancé de nouvelles initiatives qui se
diffusent plus largement aujourd’hui comme les checkeys, système de chèque électronique lancé avec
la société chèqueboutique.com.
Indépendamment des banques, des sociétés ont créé de nouveaux modes de paiements indirectement
reliés aux comptes bancaires et tentent de les transformer en standard d’utilisation secteur par secteur.
En effet, le nombre d’utilisateurs de ce type de système est étroitement lié au nombre de sites qui
proposent ledit système de façon à ce que l’utilis ateur n’ait pas à souscrire à un nouveau compte
virtuel à chaque fois qu’il change de site fournisseur de contenu ou d’un service. La société allemande
Firstgate est celle qui se développe aujourd’hui le plus rapidement sur ce segment sans être affilié à un
groupe bancaire. La société suédoise Paynova tente de suivre la même voie.
3.1.10.3.3 L’environnement concurrentiel
Le paiement par communication surtaxée (fixe ou mobile)
Les concurrents de Hi-Media sur ce marché ne sont pas à proprement parler les détenteurs de
technologie (opérateurs de téléphonie, solutions d’interfaçage avec le compte bancaire…) qui vendent
leurs solutions en direct mais aussi de manière indirecte et donc ne se positionnent pas en compétiteurs
de sociétés comme Hi-Media.
En revanche d’autres sociétés ont développé des plate-formes de micro-paiement qui intègrent
différentes solutions technologiques éditées par des tiers et proposent l’utilisation de celles-ci aux
éditeurs de médias digitaux.
Certaines sociétés ainsi positionnées sont en réalité des éditeurs de services audiotel ou SMS qui
disposent de plate-formes techniques pour leurs propres services et ont cherché à mieux les rentabiliser
en en faisant profiter des tiers.
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Les principaux concurrents de ce type sont les solutions :
- « Allopass » éditée par les sociétés Frogg Planete et Eurovox. Cette dernière est un spécialiste des
services audiotel et minitel depuis plus de 10 ans. Le site allopass.com propose aux éditeurs des
solutions de micro-paiement à partir de l’audiotel, du SMS surtaxé et de la carte bancaire en
France et en Europe. Il réalisait en 2004 plus de 1 million de micro transactions par mois (source
www.allopass.com).
-
« Magikpass » éditée par la société 123 Multimédia qui est le leader français des services de
personnalisation du téléphone mobile (logos, sonneries etc.). 123 Multimédia a réalisé plus de 90
millions d’euros de chiffre d’affaires en 2002. Ces services sont accessibles par audiotel et SMS.
Bénéficiant d’un volume d’affaire très élevé auprès des opérateurs de télécommunication,
Magikpass se positionne comme la solution qui propose les partages de revenus les plus
avantageux pour les éditeurs.
-
Rentabiliweb : cette plate-forme est proche de celle de Mediapass dans ses fonctionnalités et les
moyens de paiements mis à disposition. Toutefois, elle ne présente pas la possibilité d’utiliser les
porte-monnaies électroniques de type Paypal ou Paynova. Rentabiliweb propose, par ailleurs, un
service de régie publicitaire, Rentabilipub, et se rapproche ainsi du modèle économique développé
par Hi-Media qui dispose en plus de services liés au marketing direct.
Un autre acteur est présent sur ces activités avec une taille plus significative dans la mesure où il s’agit
d’un opérateur de réseau et d’un hébergeur d’infrastructures de télécommunications, à savoir la société
Prosodie. Elle ne se positionne pas clairement sur le micro-paiement mais plutôt dans l’édition et
l’hébergement d’applications interactives de type Internet, serveurs vocaux etc. Elle est par ailleurs
éditrice de Météo Consult et de Geny Courses (courses hippiques). Prosodie a réalisé plus de 165
millions d’euros de chiffre d’affaires en 2003.
Le paiement par l’intermédiaire d’un portefeuille virtuel relié au compte bancaire
Outre les solutions mises au point par les différents établissements bancaires, la société la plus active
en Europe sur ce domaine est la société Firstgate dont le produit Click&Buy est distribué en France
par sa filiale. Firstgate a été référencée par le Geste, association de représentation des éditeurs de
contenus électroniques, comme une solution de référence en matière de micro-paiement. Ainsi
Firstgate est particulièrement bien positionnée auprès des magazines et quotidiens qui font payer leurs
éditions électroniques à leurs lecteurs. Le fait d’être implantée sur la plupart des journaux en ligne lui
donne une position de force sur ce marché : par exemple, tout internaute ayant déjà ouvert un compte
chez Firstgate pour avoir accès aux éditions électroniques de L’Expansion peut, sans avoir à se
réinscrire, acheter en « deux clics » le contenu de La Tribune.fr qui utilise la même technologie.
La société Paynova, cotée à la bourse de Stockholm, s’est également développée sur ce segment à
partir du marché scandinave. Ayant ouvert une filiale en France en 2004, Paynova a passé des accords
avec des sites marchands locaux afin de pouvoir convaincre de nouveaux internautes d’utiliser son
porte-monnaie électronique.
S’il y a encore peu d’acteurs de taille significative identifiés en Europe sur le segment occupé par
Firstgate, la situation est amenée à évoluer. Paypal, filiale de Ebay constitue un concurrent puissant pour
toutes les autres sociétés positionnées sur le segment du micro-paiment. En effet, le succès de la
diffusion de ce genre de technologie est basée sur le fait de multiplier le plus rapidement possible le
nombre de sites marchands ou d’éditeurs de contenus payants qui utilisent ladite technologie afin que les
internautes aient une véritable incitation à utiliser cette solution comme mode de paiement quasi
universel sur Internet. La puissance de Ebay et la taille de sa base d’utilisateurs lui permet de compter
dans chaque marché sur une part non négligeable de ses clients qui vont opter pour sa solution de
paiement électronique. Par souci de simplicité et d’économie de temps, les internautes ne multiplieront
pas le nombre de comptes virtuels qu’ils ouvriront sur le web, et choisiront probablement de façon
définitive la solution qui leur permet d’effectuer le plus d’achats. Ebay étant un des principaux sites
marchands, l’incitation à choisir la solution de ce site comme outil unique et général sera forte.
49
3.1.10.3.4 Les avantages compétitifs de Hi-Media
Le marché du paiement électronique est très large et le marché du micro-paiement n’en est qu’un
compartiment lequel présente quelques spécificités qui permettent à des acteurs comme Hi-Media de
se positionner avantageusement.
Le montant des transactions est faible donc les marges unitaires également. Aussi ce n’est qu’en
fédérant un volume important de transactions que la mise en place de solutions de micro-paiement
peut être rentable. Cette action de fédération d’acteurs de taille petite ou moyenne est le propre du
métier de Hi-Media dans son rôle de régie ou de courtier sur Internet. En effet, Hi-Media possède un
débouché naturel pour ses solutions de micro-paiement qui sont l’ensemble des sites Internet avec
lesquels des liens de régie ont été noués. Il peut s’agir également de réseaux de webmestres qui, pris
individuellement, ne représentent pas une taille critique nécessaire à ce qu’une démarche commerciale
soit rentable mais qui peuvent devenir des clients intéressants s’ils sont pris collectivement dans une
logique de réseau.
La position de Hi-Media sur Internet est donc un actif clé pour déployer commercialement ses
solutions de micro-paiement en Europe.
Par ailleurs, Hi-Media s’appuie sur les infrastructures techniques de Mobiquid qui avaient été
développées dans le cadre de l’activité d’édition de services de reconnaissance musicale et de services
associés à destination des téléphones mobiles. Les relations avec les opérateurs téléphoniques étaient
également établies depuis plusieurs années et la mise en place de Mediapass a pu se faire dans de
bonnes conditions et avec une rapidité d’exécution liée à son expérience sur ces sujets.
Enfin, Mediapass est la seule plate-forme en France à proposer aux éditeurs de sites Internet
l’ensemble des solutions de micro-paiement du marché, qu’il s’agisse des surtaxes sur les
télécommunications, les paiements par carte bancaire ou encore les solutions de paiement électronique
de type WHA et plus récemment de type Paypal ou Paynova.
Ces éléments sont des facteurs clés de succès qui permettent un développement rapide de Mediapass à
la fois du point de vue commercial et technique. La concurrence peut toutefois émerger sur ces
segments comme en témoigne l’exemple de Rentabiliweb qui, ayant identifié la complémentarité entre
ces deux métiers a créé une offre alliant la régie publicitaire et la mise à disposition de solutions de
micro-paiements.
3.1.11 Activités de Hi-Media
3.1.11.1 Produits et services
Afin de diversifier ses revenus et de se positionner comme un interlocuteur unique pour tous les
professionnels de la communication et de la publicité en ligne, l’offre commerciale de Hi-Media est
articulée autour de trois pôles principaux et 2 activités en développement :
3.1.11.1.1 Vente d’espace publicitaire sur Internet
La vente d’espace publicitaire est le métier d’origine de Hi-Media et consiste à commercialiser tout type
d’espace publicitaire : campagnes classiques sous forme de bannières, sponsoring de contenu,
campagnes événementielles grâce aux nouveaux formats développés par Hi-Media.
L’offre Internet représente, actuellement, sur la France, plus de d’1 milliard de pages vues avec publicité
(janvier 2005) et plus de 2 milliards de pages vues avec publicité à l'International (janvier 2005) (Source :
Hi-Media et le Journal du Net –janvier 2005 « Les principales régies externes françaises) .
La gestion des bannières et boutons représente pour l’instant la principale activité de Hi-Media.
Hi-Media facture essentiellement au coût pour mille affichages de messages publicitaires (ci-après
CPM), variable selon les sites en régie et les critères de ciblage convenus avec l’annonceur. Un même
annonceur peut décider de faire diffuser sa campagne sur un ou plusieurs sites en régie Hi-Media pour
50
tirer parti des différents profils d’internautes gérés par la régie. Outre la vente d’espace, Hi-Media assure
la diffusion des messages publicitaires sur les sites choisis et auprès des internautes ciblés par
l’annonceur. En effet, en même temps qu’un internaute se connecte à un site en régie, il fait appel aux
serveurs de publicité de Hi-Media qui envoient sur l’ordinateur de chaque utilisateur un message
publicitaire dédié. La technologie d’Internet permet ainsi d’animer, de personnaliser et de modifier, au
cours d’une campagne, les messages diffusés sur les bannières auprès des internautes en fonction de
critères de ciblage définis avec l’annonceur.
Le graphique ci-après décrit le système d’adressage des messages publicitaires en ligne :
Le processus se décompose en huit étapes :
l’internaute se connecte sur le site en régie chez Hi-Media ;
le site en régie commence à renvoyer la page demandée par l’internaute ;
le site en régie contacte le serveur de publicité de Hi-Media, grâce à un marqueur contenu dans
la page demandée ;
le serveur de publicité lit les cookies envoyés par Hi-Media s’ils sont présents sur l’ordinateur de
l’internaute ;
le serveur interroge la base de données pour déterminer quel objet publicitaire doit être affiché
pour cet internaute, compte tenu des informations récupérées par les cookies ;
le serveur choisit un autre objet publicitaire dans la base de données si celui qui a été retenu a
déjà été envoyé plus d’un certain nombre de fois à l’internaute ;
le serveur envoie l’objet publicitaire sur le navigateur de l’internaute ;
une fois l’objet publicitaire envoyé, et donc affiché sur la page, il est comptabilisé comme tel
dans un fichier statistique qui pourra être consulté par le client annonceur dès le lendemain.
De par la taille et la diversité de son réseau, Hi-Media touche une proportion très importante des
internautes et propose également des solutions d’affiliation marchande.
51
Le réseau Hi-Media
Sur ses 5 pays d’implantation, le réseau Hi-Media comprend environ 200 sites représentant plus de
2 milliards de pages vues avec publicité (ci-après "pap") par mois (janvier 2005).
L’offre commerciale se décompose dans chaque pays
a)
d’une part, en une offre de portails généralistes à forte audience :
•
•
•
•
Laposte.net, Ifrance.com en France
Abacho.de, Edencity.de en Allemagne
Svd.se, Icq.com en Suède
Oninet.pt, Mail.pt et hotmail.com au Portugal
b)
d’autre part, en
généraliste.
différentes couplages thématiques qui permettent de compléter l’offre
Cela permet au global à Hi-Media d’assurer à ses clients une large couverture de chaque marché national
et, par ailleurs, de leur proposer des ciblages en affinité sur quelques thématiques sur lesquelles
Hi-Media détient une position de leader. Hi-Media sait ainsi répondre tant aux problématiques de
puissance que d’affinité.
En France, Hi-Media peut ainsi assurer une couverture de 51,5% des internautes français (Source : Nielsen
NetRatings, panel domicile et travail, janvier 2005) et proposer une offre thématique qui se décompose comme suit :
Hi-Media Puissance :
Orange.fr
Laposte.net
Noos.fr
Neuf .fr
NC Numericâble
Ifrance.com
premier opérateur mobile en France
portail, FAI et webmail de La Poste
portail du premier câblo-opérateur en France
fournisseur d’accès du groupe LDCom
portail du deuxième câblo-opérateur en France
un des dix premiers portails français
L’objectif de ce couplage est de proposer aux annonceurs d’être présents sur un ensemble de sites
puissants et à forte notoriété. Ils peuvent ainsi communiquer leurs messages publicitaires auprès d’un
large public pour accroître leur visibilité et renforcer leur image de marque.
Hi-Media Jeunes :
Jeuxvideo.com
Kochonland.com
Novaplanet .com
Mk2.com
Planete-series.com
premier site français d’information sur les jeux vidéo
premier jeu de simulation d’élevage de cochons
le site de culture underground du magazine Nova
le portail d’information et de services du groupe Mk2
le premier site dédié à l’univers des séries américains
Cette offre réunit environ deux millions de personnes* intéressées par des services et des actualités sur
les thèmes de prédilection des 15-35 ans.
*(Source : Nielsen NetRatings, panel domicile et travail, janvier 2005)
52
Hi-Media Femmes :
Ciblage sur les femmes de Laposte.net
Decofinder.com
premier moteur de recherche de la décoration
Cuisine.Tv
le site de la chaîne TV du même nom
Plantesetjardins.com
le leader du jardinage sur internet
Tiboo.com
la référence de l’information sur la petite enfance
Bebe-nounou.com
le site d’annonces de gardes d’enfants
Cette offre, qui comptabilise 812 000* femmes âgées de plus de 25 ans, est l’offre féminine la plus
puissante du marché sur cette cible.
*(Source : Nielsen NetRatings, panel domicile et travail, décembre 2004)
Hi-Media Entreprise :
Societe.com
Annu.com
Lemoniteur-expert.com
Lagazettedescommunes.com
Fonctio.com
Kalifeye.com
Lalettre.com
Toutsurlacom.com
Indexa.fr
Destocknet.com
Guideinformatique.com
Groupe CyberArchi
Groupe Bâtir Technologies
Télémaque Edition
site d’informations juridique et financière sur les sociétés françaises
annuaire Internet du téléphone français
portail des professionnels de la construction
site des professionnels de la fonction publique territoriale
site répertoriant l’ensemble des concours de la fonction publique
site dédié aux travailleurs en freelance
guide sur les technologies nomades
portail de la communication et des médias
annuaire Internet gratuit des sites professionnels
site BtoB de mise en relation de professionnels de lots de produits finis
à déstocker
le guide d’information des DSI
offre de portails spécialisés dans la construction, l’urbanisme,
l’architecture, l’aménagement et la décoration
offre de sites spécialisés dans le domaine de l’immobilier, de
l’urbanisme, de la construction et de la fiscalité
offre de sites destinés aux entreprises comme par exemple un site
consacré au bilan des entreprises françaises, un autre traitant du
recouvrement des entreprises…
L’objectif de ce couplage est de proposer aux annonceurs de communiquer auprès des décideurs en
entreprise. Avec un potentiel de près de deux millions de visiteurs uniques, Hi-Media Entreprise est le
pack leader sur les décideurs en entreprise en France (Source : Nielsen NetRatings, panel domicile et travail, janvier 2005)
Hi-Media Finance :
Boursier.com
Firstinvest.com
Journaldesfinances.fr
site d’information et de conseil boursier
site spécialisé dans les conseils boursiers
site de l’hebdomadaire du même nom consacré à l’univers de la bourse
L’objectif de ce couplage est de proposer aux annonceurs d’être présents sur un ensemble de sites de
marques prestigieuses dans le domaine de la finance. Il permet de toucher la cible des cadres supérieurs
et des dirigeants.
Les annonceurs ciblés sont les établissements bancaires ou les grandes marques souhaitant, d’une part,
faire de la communication financière sur Internet et, d’autre part, communiquer leurs messages auprès
d’une cible de cadres à fort pouvoir d’achat (comme par exemple les constructeurs automobiles).
53
Hi-Media Cyber-acheteurs
Buycentral.fr
2xmoinscher.com
Edengo.com
Rue-montgallet.com
Ebookers.fr
Matbe.com
Aucland.fr
Trokers.net
service de comparaison de prix
plate-forme de vente et d’achat de biens d’occasion
le deuxième programme de fidélisation sur internet
le comparateur de prix spécialisé sur la téléphonie, les produits
informatique et l’audio-vidéo
un des premiers voyagistes en Europe
Le guide d’achat spécialisé dans le hardware
deuxième site d’enchères français
service de troc sur Internet
L’objectif de ce couplage est de proposer aux annonceurs de toucher la population internaute qui effectue
ses achats sur Internet. Les annonceurs ciblés sont donc des cyber-marchands qui peuvent proposer leur
offre également sur le web.
Hi-Media Cyber-acheteurs est la 6ème offre en France sur le classement des sites marchands et touche
23% des cyber-acheteurs français pour un potentiel de 2 472 000 visiteurs uniques (Source : Nielsen NetRatings,
panel domicile et travail, janvier 2005)
Hi-Media Sport
Sporever.fr
Sport24.com
Football365.fr
FFF.fr
Basketfrance.com
Lesiterugby.com
Sportifsonline.com
Psg.fr
Fcna.fr
Gp2005.com
Zidane.fr
site éditorial sur le sport
site éditorial sur le sport
site leader sur le football
site de la fédération française de football
site de la fédération française de basket
site de la fédération française de rugby
portail renvoyant vers les sites des athlètes de haut niveau
site officiel du Paris Saint Germain
site officiel du FC Nantes Atlantique
site officiel de la saison 2005 de Formule 1
site officiel de Zidane
Le marketing du sport étant un segment très spécialisé où l’exhaustivité de l’offre joue un rôle important
afin de convaincre les annonceurs habituels de décliner leur présence sur Internet, ce couplage a pour but
de les inciter à convertir une partie de leur budget de communication sur les médias on line. Hi-Media
Sport est d’autant plus attractif qu’il est le leader des sites sportifs en France (Source : Nielsen NetRatings, panel
domicile et travail, janvier 2005)
Hi-Media commercialise, par ailleurs, l’audience de sites de moindre taille et de renommée moins
importante que les sites inclus dans les packs précités. Ces sites constituent l’offre « réseau » de HiMedia sur lesquels des campagnes tournent en rotation générale ou au contraire en ciblage très fin par
rapport à une thématique très précise.
3.1.11.1.2 Marketing Direct : Hi-Media Direct
Certains sites du réseau Hi-Media proposent à leurs visiteurs de s’abonner à une liste de diffusion
(« mailing list ») qui leur permet d’être avertis par e-mail de nouvelles concernant le site et ses services.
Certains acceptent, par ailleurs, de recevoir des informations commerciales.
Hi-Media utilise alors les adresses « opt-in » des membres des sites en régie et offre aux annonceurs la
possibilité d’envoyer des messages personnalisés à ce public ciblé.
Aujourd’hui, Hi-Media dispose, en courtage exclusif ou préférentiel, d’un potentiel de :
- 15 millions d’adresses e-mail « opt-in »
- 14 millions d’adresses postales
54
- 2 millions de numéros de téléphone portable opt-in exploitables en SMS.
(Source : Hi-Media)
Dans le cadre de son offre de marketing direct et promotionnel, « Hi-Media Direct », Hi-Media
propose également des solutions événementielles telles que des jeux concours, la création de sites
promotionnels, de l’échantillonnage et des outils d’aide à la création de bases de données. Ces
solutions ont pour objectif de développer l’animation d’un site, de constituer des bases de données
prospects et de fidéliser les internautes.
Par ailleurs, depuis 2003, Hi-Media Direct opère un programme européen d’e-mailing
« Europermission » qui comptabilisé plus de 6 millions d’adresses opt’in collectées en Europe.
L’activité de marketing direct a représenté 13% du chiffre d’affaires consolidé en 2004 (contre 9% en
2003, 7% en 2002 et 6% en 2001). Cette activité est présente en Belgique depuis trois ans et dans ses
autres filiales depuis 2004 (Portugal, Suède, Allemagne).
3.1.11.1.3 Vente de prestations de micro-paiement
L’offre de Hi-Media en matière de micro-paiement est intégralement présente sur le site mediapass.fr.
Les webmasters de sites Internet personnels ou professionnels peuvent directement s’inscrire sur
Internet et télécharger un contrat qui leur permettra d’utiliser les solutions de facturation et de
paiement mises en place ou facilitées par Mobiquid : audiotel, SMS surtaxés, carte bancaire, WHA,
porte-monnaies électroniques.
Lorsqu’il s’agit de demandes standard sans garantie de volume de transactions, Hi-Media propose aux
webmasters une grille de reversement sur le montant des transactions enregistrées. Celle -ci est
susceptible d’évoluer en fonction des coûts négociés par Hi-media avec ses fournisseurs en amont
ainsi qu’en fonction du volume de chiffre d’affaires généré par chaque site. A titre indicatif, la grille
de reversement au mois de février 2005 était la suivante :
Pays
Prix utilisateur
Reversement HT
2,00€ par code
1,00€
3,00€ par code
1,76€
CB
0,75€ par code
0,60€
France WHA
0,75€ par code
0,26€
Suisse SMS+
2chf
0,39€
CB
1,80€ par code
0,50€
Paypal
1,80€ par code
0,90€
6,00€ par code
3,76€
15,00€ par code
10,03€
Paypal
55
France
France SMS+
France WHA
CB
Belgique
Belgique SMS+
1,35 € par appel + 0,34 € par minute
1,00€
0,56 € par appel
0,21€
0,34 € par minute
0,16€
3€ par code
1,16€
2€ par code
0,70€
1,5 € par code
0,58€
0.70€ par code
0,21€
15,00€ par code
8,00€
6,00€ par code
3,00€
3€ par code
1,50€
1,80€ par code
0,90€
0,55€ par code
0,21€
15,00€ par code
10,79€
6,00€ par code
3,00€
3,00€ par code
1,50€
2,00€ par code
1,00€
6,20€ par appel
3,00€
2,48 € par appel
1,00€
1,12 € par minute
0,65€
4,00€ par code
0,82€
3,00€ par code
0,62€
56
2,00€ par code
0,41€
1,50€ par code
0,31€
1,00€ par code
0,21€
Canada
7 CAD $ par appel
0,90€
Allemagne
1,24 € par minute
0,65€
Angleterre
1,5 £ par minute
0,76€
Suisse
4,23 chF par minute
1,75€
2,5 chF par minute
0,85€
Espagne
1,09 € par minute
0,35€
Italie
1,57 € par appel
0,57€
France WHA
5,00€ par code
2,50€
Une fois le contrat Mediapass signé, le webmaster peut utiliser un code informatique à insérer sur ses
pages web. Ce code va faire appel à Mediapass dès qu’un internaute voudra acheter un contenu ou un
service sur le site du webmaster.
Hi-Media fournit aux webmasters qui utilisent Mediapass un code d’accès qui leur permet de consulter
l’évolution des revenus nets qu’ont générés pour eux les transactions qui ont transité par Mediapass.
Ils peuvent ensuite facturer Hi-Media qui aura collecté les sommes auprès des opérateurs
téléphoniques ou des sociétés éditrices de solutions de paiement, et leur reversera leurs revenus après
avoir retenu une commission de gestion. Cette commission correspond à la marge de Hi-Media sur
cette activité. Dans le cas des paiements par Carte Bleue, Hi-Media n’a pas vocation à collecter les
fonds qui sont directement versés aux sites clients de Mediapass, mais prend une commission pour la
gestion technique et la sécurisation des paiements. Cette commission peut dépendre du nombre de
transactions nettes de leurs montants.
Cette activité, agrégée aux autres lignes de revenus de Mobiquid en 2003 a représenté environ 5% du
chiffre d’affaires consolidé, l’activité de Mobiquid n’ayant été prise en compte qu’à partir du mois de
mai 2003.
3.1.11.2 Stratégie de croissance
3.1.11.2.1 La régie publicitaire
Après avoir réussi à se hisser au deuxième rang européen en 2001, Hi-Media a considérablement réduit
son volume d’activité en fermant de nombreuses filiales non rentables et en se concentrant sur
l’amélioration de ses marges. Un point d’inflexion a été enregistré à la fin du premier semestre 2003 et
cette activité a connu à nouveau une croissance soutenue sur la fin de l’année 2003.
57
La stratégie de Hi-media visant à conserver un réseau de sites exclusifs assez puissants et structuré
autour de thématiques claires pour bénéficier de la reprise du marché publicitaire semble avoir été
payante. L’année 2004 a, en effet, été une année de très forte croissance des activités de régie.
Renouant avec la croissance, la société va travailler sur l’extension de son réseau avec la prise en régie
de nouveaux sites afin de faire progresser le taux de couverture qu’elle est capable de proposer aux
annonceurs sur chaque marché national européen.
3.1.11.2.2 Le marketing direct
Hi-Media a développé, en 2001, son activité de marketing direct sous le nom Hi-Media Direct et a
décliné son offre dans ses pays d’implantation et notamment la Belgique.
En France, Hi-Media Direct assure la gestion environ quinze millions d’adresses « opt-in » et propose
une des premières offres du marché français.
Le dynamisme de sociétés comme Ibase ou Directinet en France ou plus généralement l’émergence de
nouveaux acteurs locaux rend ce marché extrêmement concurrentiel.
Hi-Media est toutefois bien positionnée du fait de ses relations anciennes avec les annonceurs et souhaite
émerger comme le leader en France et en Belgique avant de gagner des parts de marché dans des pays
traditionnellement plus réticents aux annonces par marketing direct comme l’Allemagne et la Suède. Le
déploiement sur ces pays de l’offre de Hi-Media direct a été partiellement initié en 2004 et sera
réellement effectif courant 2005.
3.1.11.2.3 Le micro-paiement
Le recentrage de l’activité de Mobiquid autour des activités de micro-paiement a été réalisé lors du
dernier trimestre 2003. Les chiffres d’activité enregistrés sur l’année 2004 sont encourageants et
montrent que le potentiel de croissance de cette activité est extrêmement fort. Le développement
commercial va se poursuivre en France avec la signature de nouveaux contrats avec davantage de sites
utilisant les solutions de Mediapass. A mesure du développement du secteur et de l’apparition de
nouveautés technologiques, Hi-Media enrichira son offre avec de nouvelles fonctionnalités et de
nouveaux services aux webmasters afin de profiter d’un effet de bouche à oreille positif parmi ce public.
C’est ce qui a été réalisé récemment avec l’intégration de Paypal comme moyen de paiement et ce qui
sera probablement fait avec Paynova en 2005.
A partir du mois de mars 2004, l’offre Mediapass a été commercialisée sur le marché belge afin de
profiter des accords passés avec les opérateurs téléphoniques de ce marché en matière de reversement
sur les appels et les SMS surtaxés. En 2005, Mediapass devrait être implantée sur les marchés suédois et
allemands. Les premiers revenus qui en découlent devraient être enregistrés sur la deuxième partie de
l’année 2005 voire en 2006.
3.1.11.3 Clients de Hi-Media
Les clients de Hi-Media se répartissent en quatre catégories : annonceurs en direct, agences de publicité,
centrales d’achat et éditeurs de sites utilisant Mediapass. Un seul annonceur représente plus de 5% du
chiffre d’affaires consolidé. Les deux premiers clients sont Ebay et Cortal Consors qui représentent
respectivement 6,8% et 4,2% du chiffre d’affaires consolidé.
Annonceurs en direct
Sur l’exercice 2004, la part des annonceurs en direct représente 34% du chiffre d’affaires de Hi-Media en
France. Cette répartition entre annonceurs en direct et agences est proche de celle qui est constatée dans
tous les pays.
58
Agences de publicité et centrales d’achats
En France, Hi-Media a des relations avec les principales agences de publicité disposant d’une offre
Internet et présentes sur le marché français, telles que Havas Advertising, Grey, Groupe Omnicom ou
Publicis. Chaque agence de publicité représente un nombre variable d’annonceurs.
La part des centrales d’achat dans l’activité de Hi-Media a eu tendance à augmenter en 2000 et 2001,
sous l’effet combiné de l’évolution du marché de la publicité en ligne, de l’effet de taille et de la
croissance du réseau Hi-Media. Leur poids s’est stabilisé sur les années 2002 et 2003 et s’est légèrement
infléchie sur l’année 2004.
A titre d’exemple, les cinq premières agences et centrales d’achat clientes de Hi-Media en France ont
été, au cours de l’année 2004 : Carat Interactive, MPG Mediacontacts, Archie d’Alembert, Mindshare,
Universal Mc Cann. Elles ont représenté en 2004 conjointement 44,5% du chiffre d’affaires en France
(contre 38% en 2003), la part des dix premières réunie s dans le chiffre d’affaires s’établissant à 54,6%
(contre 51,5% en 2003).
Editeurs de sites utilisant Mediapass
La constitution de la clientèle de Mediapass est progressive depuis le lancement de cette activité en
octobre 2003. A ce jour, aucun client n’a atteint de poids décisif qui ferait peser un risque de dépendance
pour cette activité.
3.1.11.4 Politique commerciale et marketing
3.1.11.4.1 Recrutement de sites en régie
La diminution du nombre de régies publicitaires sur le marché européen, la notoriété de Hi-Media, active
sur le marché depuis plus de 7 ans, et la communication régulière sur ses nouvelles offres permet à
Hi-Media d’enregistrer de nombreux appels entrants de supports médias qui cherchent une régie et de
participer à de nombreux appels d’offre. Ainsi sur l’année 2004, Hi-Media a conservé tous ses clients
majeurs en France et à l’étranger à part Meetic.fr en france. Après les années 2001 et 2002 qui ont été
marquées par une instabilité du portefeuille de régie du fait d’internalisations de la fonction commerciale
ou de rapprochements entre éditeurs, Hi-Media a donc pu constituer une base solide de clients et gagner
de nouveaux contrats.
La durée moyenne des contrats de régie est actuellement de douze mois et ces contrats sont pour la
plupart exclusifs.
De 2001 à 2003, Hi-Media a réduit le nombre de sites avec lesquels existaient des relations de régie afin
de se concentrer sur les contrats les plus rentables. A l’issue de ce processus de rationalisation, le réseau
publicitaire de Hi-Media a compté environ 200 sites contre 400 deux ans plus tôt. Alors que le marché de
la publicité a renoué avec la croissance en 2004, Hi-Media a repris une politique plus agressive de prise
en régie et compte aujourd’hui environ 1000 sites dans son portefeuille de clients. Cette politique de
développement sur un marché à nouveau porteur a eu un double effet positif :
- l’augmentation de la couverture du public des internautes par le réseau publicitaire Hi-Media
dans chaque pays. En France, cette couverture est passée de 44% à 51% entre le début et la fin
de l’année 2004.
- diminuer la part de l’activité que représentent les clients les plus importants afin d’éliminer
toute dépendance économique comme cela avait pu être le cas en 2001 et 2002.
3.1.11.4.2 Recrutement des bases d’adresses en courtage
La position de Hi-Media en tant que régie a favorisé la prise en courtage de bases d’adresses e-mail et
postales issues de sites Internet avec lesquels Hi-Media collaborait déjà sur l’activité régie.
De par son dynamisme propre, le département Hi-Media Direct a ensuite développé des relations
commerciales avec des détenteurs de fichiers distincts des sociétés avec lesquelles Hi-Media travaillait
déjà en tant que régie. C’est déjà le cas pour Reed Elveiser, Cdiscount, C ortal etc. Les clientèles des deux
59
activités (régie et marketing direct) sont donc de moins en moins liées même si des synergies continuent
à exister dans les relations avec les annonceurs.
3.1.11.4.3 Recrutement des sites clients de Mediapass
La première démarche a été de contacter les éditeurs qui étaient déjà clients de Hi-media sur l’activité
régie ou marketing direct comme societe.com ou jeuxvideo.com. L’action commerciale a ensuite porté
vers des publics de webmasters indépendants à la recherche de solutions telles que celles de Mediapass.
Ces prospects ont été approchés par démarchage systématique et aussi grâce à des appels entrants suite à
quelques actions marketing pour promouvoir Mediapass. Ces actions dont le coût est modeste seront
renouvelées en 2005 pour participer à la montée en puissance de l’activité. Mediapass a ainsi pu se
constituer une base de 3000 sites prospects s’étant déclarés intéressés par ses solutions de paiement
électronique et de micro-paiement.
3.1.11.4.4 Organisation de la force de vente
La représentation de l’offre Hi-Media Network auprès des annonceurs et la vente d’espace publicitaire
sont assurées par une équipe commerciale comprenant 18 personnes au niveau consolidé sur 5 pays.
L’équipe commerciale et développement du pôle Hi-Media Direct est distincte de l’équipe commerciale
de la régie en France. Elle comptera 6 personnes en 2005.
L’équipe commerciale et développement du pôle micro-paiement compte 3 personnes et devrait rester
stable sur toute l’année 2005.
Sur ces trois pôles, l’activité des commerciaux se répartit essentiellement en trois tâches :
- le développement des ventes par le recrutement et la fidélisation des clients ;
- le suivi des relations avec les éditeurs de sites ou les possesseurs de fichiers ;
- le reporting de l’activité de démarchage permettant d’alimenter une base de données très détaillée et
d’assurer un suivi approfondi de l’activité commerciale.
3.1.11.4.5 Politique de prix
Vente d’espace publicitaire
Les tarifs de Hi-Media sont exprimés en données brutes et sont modulés en fonction du type de support
et du ciblage des messages.
Hi-Media propose des tarifs dégressifs en fonction du volume des campagnes, du couplage des
campagnes sur plusieurs sites et du nombre de supports utilisés. Des remises sont également attribuées
aux nouveaux annonceurs, aux marques fidèles à la régie ainsi qu’aux professionnels (agences, centrales
d’achat). Sur certains sites de la régie, Hi-Media offre la possibilité d’affiner les campagnes par un
ciblage de la population visée.
Conformément aux usages de la profession, les tarifs affichés font l’objet d’une négociation avec les
annonceurs, la décote appliquée variant selon le type de prestations fournies. Hi-Media propose une
gamme de prix étendue et modulable en fonction des critères de ciblage des annonceurs.
Les sites de l’offre Hi-Media Network sont vendus entre 15 et 90 € du CPM (coût pour mille pages vues
avec publicité) selon le format utilisé et le site sélectionné.
Marketing direct
Le mécanisme de tarification est exactement le même sur le marketing direct que sur la vente d’espace
publicitaire. Seuls les tarifs en données brutes diffèrent.
Hi-Media propose aujourd’hui les adresses e-mail en courtage à 0,23 € HT en moyenne par adresse
auxquels s’ajoute 0,04 € HT pour chaque critère de ciblage.
60
Hi-Media propose les adresses postales en courtage à 0,20 €HT en moyenne par adresse.
Micro-paiement
Dans la mesure où il s’agit de partage de revenus sur la base des ventes effectuées sur des produits
variés par les éditeurs de média digitaux, Hi-Media n’a pas d’action sur le prix des produits finaux
mais agit sur le niveau de reversement octroyé aux éditeurs une fois déduits les coûts de gestion
prélevés par les opérateurs de télécommunication ou les organismes bancaires.
Les niveaux de reversements pratiqués par Hi-Media sont plus élevés que la moyenne du secteur mais
varient en fonction du volume de transaction apporté par l’éditeur.
3.1.11.4.6 Rémunération de Hi-Media
Hi-Media perçoit une commission de 30 % à 50 % sur l’ensemble des recettes publicitaires générées
pour le compte des sites du réseau. Exceptionnellement, cette commission peut être réduite dans le cas
où le site est apporteur d’affaires.
Le mécanisme de rémunération est exactement le même pour le marketing direct (avec une moyenne de
commissionnement légèrement supérieure).
En ce qui concerne le micro-paiement, les marges varient en fonction des moyens de paiements mis à
disposition et du volume généré. Par ailleurs, dans la plupart des cas, Hi-Media ne déclare en chiffre
d’affaires que le montant de sa commission sur les transactions.
Avec l’apparition de nouveaux concurrents, les taux de commission peuvent subir une pression à la
baisse. En pouvant négocier des accords globaux portant sur la publicité, le marketing direct et les
micro-paiements, Hi-Media garde toutefois un moyen de mieux protéger ses marges.
3.1.11.5 Moyens de production et technologie
3.1.11.5.1 Logiciels utilisés
Gestion des espaces publicitaires : Helios édité par AdTech
Hi-Media utilise Helios, outil d’administration des envois de messages publicitaires. Ce logiciel permet
de définir des ciblages et de mesurer le résultat des campagnes publicitaires, soit le retour sur
investissement des annonceurs en leur donnant accès à des rapports de campagne détaillés par jour, par
heure, par pays, par fournisseur d’accès, etc.
Après avoir utilisé le logiciel AdServer 4 qui était installé sur ses propres serveurs informatiques, pour
des raisons d’économies d’échelle Hi-Media a fait le choix de désinstaller l’ensemble de son
infrastructure, et d’avoir recours à un sous traitant, la société Ad Tech en l’occurrence.
Gestion des bases d’adresses e-mail
Hi-Media a développé, en interne, un outil de gestion de ses bases d’adresses e-mail et d’adressage de
messages (Hi-mail server). En 2003, Hi-Media a cependant décidé de faire appel à une solution de sous traitance pour les mêmes raisons d’économie d’échelle qui l’ont conduit à changer d’outil de gestion des
espaces publicitaires. La solution retenue est le logiciel Deep Blue Eyes édité et distribué par la société
belge Barnes and Richardson.
Depuis Juin 2004, Hi-Media a changé de prestataire technique pour travailler avec la societé Edatis
proposant des services plus performants et plus attractifs tarifairement.
Administration des ventes : Ad front
L’optimisation de la productivité des équipes commerciales est permise par l’utilisation d’un outil de
contrôle développé et licencié à Hi-Media par la société Fivia : le logiciel Adfront. Cet outil repose sur
l’utilisation d’un intranet de gestion commerciale ; il permet à la force de vente de Hi-Media de saisir ses
propositions aux annonceurs sous une interface Internet. Ces informations alimentent une base de
61
données de l’ensemble des propositions commerciales. Elles peuvent être consultées grâce à un accès
protégé à partir de n’importe quel ordinateur connecté à Internet. Les propositions sont ensuite
transformées par le même outil en bons de commande directement adressés au client par mail ou fax.
Mémoire commerciale de la société, ce système est un outil d’aide à la vente et de suivi de l’activité au
quotidien qui profite également aux sites clients de Hi-Media. Il leur permet, en effet, un accès direct à
l’information sur les recettes qui sont générées sur leur support.
Depuis juillet 2004, une interface entre Helios et Adfront a été développée afin d’optimiser la gestion
commerciale. L’interfaçage entre ces deux logiciels permet d’une part, aux éditeurs de suivre en temps
réel (à J+1) l’évolution du chiffre d’affaires réalisé sur leur site et d’autre part, à Hi-Media de relier
directement par le biais d’un codage les campagnes commerciales renseignées sous AdFront à leur
programmation (sous Helios). Ce système facilité également la gestion de la facturation puisqu’il repose
sur un mode de facturation à la diffusion.
L’utilisation du logiciel Adfront découle de la signature d’un contrat conclu le 15 octobre 1999 pour une
durée pluriannuelle renouvelable.
Le schéma ci-dessous décrit le fonctionnement du logiciel Adfront :
- administration des
- création des ordres
données
- gestion de l’espace
disponible
- création des codes
d’accès
d’insertion
- modification en temps
réel des campagnes
AD FRONT
Editeurs des sites en
régie
- annonceurs ;
- agences de publicité ;
- centrales d’achat
consultation en temps réel
des campagnes et du CA
3.1.11.5.2 Innovations technologiques
Hi-Media fait évoluer son activité principale en proposant aux annonceurs des nouveaux formats
publicitaires développés par sa filiale Hi-Pi spécialisée en graphisme, en création de sites et en
créations publicitaires innovantes comme :
le « Billboard » : il s’agit d’une nouvelle pratique publicitaire sur Internet qui consiste à afficher un
message sur la totalité de l’écran d’un internaute durant le temps de chargement d’une page. Une fois la
page chargée, le « billboard » disparaît de lui-même.
62
le « Flash Transparent » : une image arrive en sur-impression sur la page d’accueil d’un site, elle
disparaît au bout de quelques secondes. Dans un deuxième temps, cette création vient s’intégrer dans la
bannière placée en haut de la page d’accueil de ce site.
le « scrolling banner » : elle s’affiche en superposition d’une page et revient se positionner toujours au
même emplacement sur l’écran quels que soient les déplacements de l’internaute sur la page.
la « bannière audiovisuelle » : elle permet la diffusion d’une séquence vidéo dès l’ouverture du site. Un
clic sur celle -ci déclenche l’ouverture d’un player vidéo dans lequel est diffusé le spot publicitaire de
l’annonceur dans un environnement « Rich Media ». L’internaute peut ainsi visionner le film dans un
espace personnalisé aux couleurs de la marque et enrichi de fonctions interactives : informations,
conseils pratiques, formulaire de contact, liens, inscription à une newsletter, participation à un jeu
concours.
le "Rich Media e-mail" : ce format permet l’envoi de mails multimédia. Il existe trois modes d’apparition
de l’e-mail : avec vidéo qui se diffuse dès l’ouverture du mail, au format html avec la première image de
la vidéo et au format texte avec un lien pointant sur la page web contenant la vidéo.
3.1.11.5.3 Systèmes informatiques
La Société ne dispose pas de système informatique dédié à ses activités de régie et de marketing direct
dans la mesure où toutes les prestations techniques sont externalisées.
Les serveurs supportant les applications bureautiques et l’outil d’administration des ventes sont situés
dans les locaux de Hi-Media, également protégés par un firewall.
Depuis l’acquisition de Mobiquid, Hi-Media dispose d’une équipe technique et d’une infrastructure
informatique importante pour la gestion de serveurs vocaux interactifs, des serveurs Internet, et de
serveurs portant les autres applications liées au micro-paiement par Mediapass. Une salle informatique
climatisée et sécurisée au siège social de Hi-Media abrite cette infrastructure qui est reliée au réseau par
une fibre optique installée par l’opérateur alternatif Completel.
3.1.11.5.4 Recherche et Développement
La technologie des logiciels d’adserving et d’envoi d’adresses e-mail ayant fortement évolué, celle des
logiciels développés par Hi-Media est devenue obsolète. Par conséquent, les logiciels Hi-Server et HiMail Server (K€. 575), déjà dépréciés à 100% au 31 décembre 2003, ne pouvant être mis en production,
ont été sortis sur l’exercice 2004.
De même, le logiciel Hi-Mailing (K€. 75) ne présentant plus les performances requises compte tenu de
l’évolution du marché, a été mis au rebus.
3.1.11.5.5 Investissements
Les investissements réalisés par le passé par la Société concernaient uniquement l’acquisition de matériel
informatique de production et le développement d’un outil propriétaire d’adressage d’objets
publicitaires. Pour les raisons indiquées dans le paragraphe précédent, il n’existe plus de projets
d’investissement à moyen terme si ce n’est l’achat récurrent de serveurs informatiques dont la valeur
unitaire ne devrait pas dépasser quelques milliers d’euros ainsi que le renouvellement progressif du parc
bureautique.
63
3.1.11.5.6 Personnel
L’effectif total de Hi-Media est de 58 personnes (mars 2005), ainsi réparti :
-
France : 26
Mobiquid : 5
Hi-Pi : 2
Allemagne : 11
Suède : 6
Belgique : 5
Portugal : 3
La répartition des effectifs par activités et par CSP est la suivante :
Non-cadres
Cadres
Total
Régie
19
29
48
Marketing Direct
2
3
5
Micro-paiement
3
2
5
Total
24
34
58
3.1.11.6 Management
Dès la fondation de l’entreprise, l’équipe de direction de Hi-Media a regroupé les compétences de
professionnels du marketing et de l’Internet, nécessaires à la constitution d’un leader du marketing
interactif et des solutions pour médias digitaux. Au cours des derniers mois, Hi-Media a montré sa
capacité à attirer de nouveaux talents, gage de la qualité de son développement.
Cyril Zimmermann : Né en 1971, Cyril Zimmermann est président de Hi-Media depuis la fondation de
la Société. Il est diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris et de l’Institut d’Etudes Politiques
de Paris et titulaire d’une licence d’Histoire.
Andreas Stietzel : Hi-Media Deutschland AG : Après une expérience dans le domaine bancaire,
Andreas Stietzel a été commercial pendant 7 ans dans le secteur automobile. Il a d’abord rejoint Abacho
AG, avant de devenir le dirigeant de sa filiale Hi-Media Deutschland.
Michel Pigneret : Hi-Media Belgium SRL : Après dix ans d'expérience à différents postes
commerciaux, Michel Pigneret a assuré la Direction Générale de la régie publicitaire internet @d Net dès
sa création en 1997. Il a ensuite lancé la filiale belge de Hi-Media en juin 2000.
Benedita Simas : Hi-Media Portugal Lda : Titulaire d'un MBA de la City University Business School
de Londres, Benedita Simas a occupé différentes fonctions en centrale d'achat publicitaire en Angleterre
et au Portugal, avant de devenir Directrice de la recherche et du développement de Initiatives Media. Elle
a rejoint Hi-Media au cours de l'été 2000 en tant que Directrice Générale de Hi-Media Portugal.
Heli Brewitz : Hi-Media Scandinavia AB : Heli Brewitz a rejoint Net-On IT Scandinavia en 1999 avant
que celle -ci ne soit rachetée par Hi-Media en 2000 et qu’elle devienne à cette occasion directrice
commerciale de cette filiale. Elle en a pris la direction en septembre 2002.
3.1.11.7 Organisation du Groupe
Hi-Media S.A. assure en plus de son activité de régie publicitaire la direction du Groupe et certaines
fonctions centralisées :
- définition de la stratégie du Groupe et lancement de nouveaux produits ;
- contrôle de gestion ;
- conseil juridique aux filiales ;
- gestion des relations et du contrat conclu avec le prestataire assurant la gestion des espaces
publicitaires ;
- relation avec les actionnaires et les autorités de marché.
64
Au cours de l’exercice 2004, Hi-Media a facturé à ses filiales un montant K€. 396 dont le détail figure en
note 12 de l’annexe aux comptes sociaux.
3.2 FACTEURS DE RISQUES
Il incombe au lecteur du présent Document de Référence d’examiner avec attention les risques décrits cidessous avant de prendre la décision d’investir dans le projet de Hi-Media. La survenance de l’un
quelconque des événements suivants pourrait causer un préjudice significatif à Hi-Media. Dans une telle
hypothèse, le cours de bourse des actions de Hi-Media pourrait baisser, occasionnant la perte de tout ou
partie des investissements réalisés.
3.2.1 Environnement concurrentiel
Hi-Media fait face à une concurrence intensive en Europe sur le marché de la publicité en ligne. La
concurrence reste extrêmement vive face aux deux leaders allemands que sont Adlink et Ad Pepper
Media et vis à vis de potentiels entrants venant des USA. Par ailleurs, les principaux portails de chaque
marché disposent de régie internes qui continuent à capter la plus grosse partie des investissements
publicitaires.
3.2.2 Corrélation du marché publicitaire au cycle économique
Le marché de la publicité est fortement corrélé aux évolutions du cycle économique. La récession
européenne de 1991-1993, de même que le recul de la croissance en Asie en 1997-1998, se sont ainsi
traduits par une contraction des dépenses publicitaires nominales.
Après trois années difficiles de 2001 à 2003, 2004 a été une première année de fort rebond des
investissements publicitaires encouragé par une amélioration des performances macro-économiques en
Europe occidentale. Les perspectives sont également bonnes pour l’année 2005.
En outre, la Société pense que le marché de la publicité en ligne obéit principalement à une dynamique
structurelle, commandée notamment par le développement de l’Internet, et que sa croissance à moyen
terme ne serait que partiellement affectée par un fléchissement de la croissance économique en Europe.
3.2.3 Risques liés à l’économie d’Internet
En tant que régie publicitaire, Hi-Media est à la fois tributaire de la croissance et de la santé économique
des sites en régie, d’une part, et des annonceurs, d’autre part, dont une partie est composée d’acteurs de
l’Internet. De par sa position d’intermédiaire, Hi-Media est affectée par la modification de
l’environnement des acteurs de la nouvelle économie. Après deux années de crise et de disparition de
nombreux acteurs issus de l’économie de l’Internet, l’environnement de Hi-Media s’est
considérablement assaini et nombreuses sont le s sociétés Internet qui sont désormais profitables.
Les risques de l’économie Internet liés à un sur -financement temporaire de sociétés non viables semblent
donc avoir significativement diminué.
3.2.4 Risque d’internalisation de la régie publicitaire par les sites
La possibilité d’internalisation des fonctions de régie publicitaire par des sites générant un trafic
substantiel, notamment les portails et les principaux sites de communauté, constitue un risque pour
l’offre Hi-Media et, par voie de conséquence, son attractivité pour les annonceurs.
La diversification des activités de Hi-Media vers le marketing direct et les paiements électroniques et
micro-paiements ainsi que le fort développement du nombre de sites en régie visent à atténuer ce risque.
65
3.2.5 Fluctuation des tarifs
La Société pourrait être affectée par une baisse accrue des tarifs pratiqués par la profession, notamment
une baisse du CPM.
Une telle baisse a eu lieu en 2001 et 2002. Depuis le début de l’année 2003, les prix tendent à se
stabiliser voire remonter. Le prix d’équilibre sera certainement amené à varier en fonction de la
croissance ou du recul du marché publicitaire dans les années à venir.
En dehors de la variation des prix unitaires des espaces publicitaires et des adresses e-mail ou postales,
Hi-Media peut être affectée par une intensification de la concurrence qui pourrait tirer vers le bas le taux
moyen de commission que prend la société dans ses trois métiers (régie, marketing direct et paiement
électroniques/micro-paiements). La diversification de l’offre, d’une part, et la mise en place de nouveaux
produits et services, d’autre part, visent à accroître la différenciation de Hi-Media vis-à-vis de ses
concurrents et donc à diminuer la pression sur les marges.
3.2.6 Evolution de la réglementation en vigueur
L’interdiction des cookies qui permettent de reconnaître un internaute par son navigateur et de le cibler
en fonction de ses comportements passés est parfois évoquée. Elle affecterait les capacités des acteurs de
la publicité en ligne à personnaliser les messages publicitaires.
Sur le plan européen, l’Union Européenne a adopté la directive 95/46/CE du 24 octobre 1995 intitulée
"Directive relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à
caractère personnel et à la libre circulation des données"». En dépit de l’absence de transposition en
droit interne dans certains Etats membres (notamment la France), cette directive est d’effet direct depuis
le mois d’octobre 1998, et est susceptible d’entraîner les principales conséquences suivantes sur l’activité
de la Société :
Cette directive encadre la collecte, le traitement et l’utilisation des données à caractère personnel et
garantit à toute personne concernée le droit de connaître l’identité du responsable du traitement et des
éventuels destinataires, d’accéder aux données qui la concernent, de rectifier toutes les données
inexactes, de les faire supprimer et de connaître l’origine de ces données personnelles. Toute personne
peut s’opposer à ce que des données à caractère personnel soient communiquées à des fins de
prospection commerciale. Des sociétés localisées dans des Etats membres de l’Union Européenne ou qui
utilisent des équipements dans des Etats membres de l’Union Européenne à des fins de transmission de
données ne seront pas autorisées à transférer vers un pays tiers des informations personnelles, si ce pays
tiers ne respecte pas un niveau de protection adéquat.
Le traitement des données nominatives peut éventuellement être soumis à une procédure d’autorisation
préalable en lieu et place d’une simple déclaration auprès des autorités administratives compétentes pour
le cas où le traitement envisagé comporte des risques particuliers pour les libertés individuelles. Pour les
mêmes motifs, le consentement des personnes concernées peut être requis, alors qu’en vertu des textes
actuellement en vigueur, sauf cas particulier, l’information des personnes est suffisante.
Les pouvoirs d’investigation des autorités administratives compétentes (comme la CNIL) pourraient être
accrus.
Par ailleurs, l’Union Européenne a adopté le 25 janvier 1999 un "Plan d’action visant à promouvoir une
utilisation plus sûre d’Internet par la lutte contre les messages à contenu illicite et préjudiciable diffusés
sur les réseaux mondiaux".
Ce plan d’action trace, entre autres, les grandes lignes des différents points sur lesquels il convient de
légiférer, notamment la protection des mineurs, les outils de filtrage et les systèmes de classement. Toute
loi ou réglementation nouvelle qui serait adoptée par un pays membre de l’Union Européenne en vertu
de ce plan d’action pourrait imposer des obligations supplémentaires à la Société et affecter ses activités.
66
En France, suite au changement de gouvernement, le projet de loi sur la « société de l’information » a été
abandonné au bénéfice du projet de loi pour la confiance dans l’économie numérique (« LEN ») du
nouveau gouvernement.
La loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés impose, en cas de
collecte et de traitement de données nominatives visant à la constitution de fichiers automatisés, de
procéder notamment à une déclaration préalable de ces fichiers auprès de la CNIL.
Par ailleurs, sur le plan communautaire, des dispositions similaires ont été prévues par la directive
95/46/CE du 24 octobre 1995 du Parlement européen et du Conseil relative à la protection des personnes
physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces
données. La directive 2000/31/CE du 8 juin 2000 régit quant à elle le commerce électronique.
Un projet de loi pour la confiance dans l’économie numérique (ci-après projet LEN) a été présenté et
adopté par le Conseil des ministres le 15 janvier 2003. Ce projet de loi vient remplacer le projet dit LSI
(Loi sur la Société de l’Information) du gouvernement Jospin et vise à assure l’adaptation des règles en
vigueur à l’économie numérique et à transposer la directive du 8 juin 2000 sur le commerce électronique.
Les dispositions proposées s’articulent autour des trois objectifs principaux suivants :
- définir les conditions d’exercice de la liberté de communiquer via les réseaux numériques ;
- définir les règles applicables au commerce électronique afin notamment de renforcer les mécanismes de
protection des consommateurs ;
- améliorer la sécurité dans l’économie numérique.
Les députés ont adopté, en seconde lecture, le 8 janvier 2004, le projet de loi pour la confiance dans
l’économie numérique. Le texte doit maintenant être examiné par les sénateurs.
La Société pense que l’interdiction des cookies est peu probable. Elle pénaliserait, en effet, les éditeurs
qui sont nombreux à axer leur développement sur la personnalisation du contenu et des services. Elle
affecterait également les sites marchands qui personnalisent leur offre en fonction du profil des
internautes. Enfin, de nombreux internautes se montrent sensibles à la personnalisation des messages
publicitaires.
Les difficultés d’exploitation résultant d’une telle interdiction pourraient être en partie compensées par la
collaboration avec les sites en régie, appelés par exemple à faire dialoguer leur base de visiteurs
identifiés à la suite d’une démarche volontaire avec l’outil de gestion des campagnes publicitaires.
L’activité de la Société pourrait être pénalisée par le développement et la diffusion de logiciels
permettant aux internautes de ne pas faire apparaître de messages publicitaires au cours de leur
connexion.
3.2.7 Défaillance des sociétés AdTech, Edatis et Fivia
Ayant décidé de sous traiter tous ses besoins technologiques à AdTech et Edatis pour les activités de
régie et de marketing direct, Hi-Media est désormais dépendante de la continuité du service de ces deux
sociétés.
AdTech est une société allemande fondée en 1998 et basée près de Francfort (www.adtech.de) dont
l’activité est la commercialisation de ses solutions technologiques.
Edatis est une société basée à Paris et spécialisée dans le secteur du marketing relationnel on-line
(www.edatis.fr).
A la connaissance de la société, il n’existe aucun conflit d’intérêt potentiel qui conduirait AdTech ou
Edatis à arrêter leur collaboration avec Hi-Media.
Fivia fournit, quant à elle, la plupart des acteurs français de la publicité sur Internet avec sa solution de
gestion et d’administration des ventes et des inventaires d’espace publicitaire.
67
Hi-media demeure exposée à la cessation d’activité de ces sociétés ou de la réorientation de leur activité
vers d’autres métiers. Ces sociétés ont toutefois des concurrents qui pourraient procurer à Hi-Media des
solutions de substitution. Un changement de fournisseur impliquerait une solution de continuité
temporaire dans le mode de gestion technique et administratif de l’activité de régie et de marketing
direct.
3.2.8 Risques liés aux systèmes
Trois risques doivent être pris en considération :
− panne majeure de tous les serveurs de AdTech ou de Edatis ou des serveurs de Mobiquid
utilisés pour les fonctions de micro-paiement. Celle -ci peut résulter, par exemple, d’une
surtension du réseau électrique ou d’une très longue coupure de courant. En cas de surtension,
les matériels peuvent être détruits ;
− attaque du site de production de AdTech, de Edatis ou des serveurs de Mobiquid utilisés pour
les fonctions de micro-paiement par des pirates (" hackers"). Ces sociétés ont mis en place des
systèmes de sécurité élevés mais ne peuvent garantir l’élimination de ce risque systémique ;
− dégradation du matérie l chez un des hébergeurs de Edatis ou directement chez AdTech ou HiMedia.
3.2.9 Dépendance vis-à-vis des collaborateurs clés
Le succès de la Société dépend de manière significative de la pérennité de ses relations avec ses
collaborateurs-clés en charge du domaine technique, du marketing et des ventes en France et à
l’international.
Pour assurer sa croissance et établir son leadership en Europe, la Société doit être capable d’attirer, de
former, de retenir et de motiver de nouveaux collaborateurs hautement qualifiés et intervenant
notamment dans le secteur particulier de la publicité sur Internet.
Après un processus de restructuration très lourd menée en 2001 et 2002, Hi-Media bénéficie aujourd’hui
d’un taux de rotation de son personnel très faible. Afin de maintenir la pérennité de ses ressources
humaines, Hi-Media a mis en place en 2003 de nouveaux plans d’options de souscription d’actions afin
de prendre en compte la baisse intervenue sur le cours de l’action depuis juin 2000.
3.2.10 Risques sociaux et environnementaux
La durée légale de 35 heures est applicable dans la Société depuis le 1er janvier 2002. Au cours de
l’exercice 2002, un accord d’entreprise a été conclu avec les salariés. Cet accord a pris effet de façon
rétroactive au 1er janvier 2002.
Compte tenu de son activité, la Société ne créée pas de risques environnementaux.
3.2.11 Passage aux normes IFRS
Le passage aux normes IFRS fait l’objet d’une note détaillée dans le rapport de gestion comportant le
bilan à l’ouverture au 1er janvier 2004 ainsi que les comptes 2004 retraités aux normes IFRS.
3.2.12 Risque de liquidité
Le seul emprunt contracté par une société du Groupe est à taux fixe et est libellé en Euro.
K€.
Montant
initial
101
Taux fixe
Date
d’échéance
6,40%
Août 2005
Restant dû à
Restant dû à
moins d’un
plus d’un an
an
21
-
Intérêts
restant à
payer
1
Par ailleurs, la Coface a consenti des avances remboursables à l’une des filiales du Groupe pour 85 K€.
68
Les perspectives d’activité sur l’exercice 2005 permettent au Groupe de considérer qu’il pourra
maintenir une trésorerie largement positive sur l’ensemble de l’exercice
Il n’existe pas de dettes concernées par des clauses de covenants ou de remboursement anticipé.
3.2.13 Risques de marché
3.2.13.1 Risque de change
L’intégralité du chiffre d’affaires des sociétés du Groupe est facturé en euros à l’exception de celui de la
filiale suédoise qui est facturé en couronnes suédoises.
Par ailleurs, les dettes et créances du Groupe – hors celles de la filiale suédoise – sont libellées en euros.
En conséquence, il n’existe pas de risque de change.
3.2.13.2 Risque de taux d’intérêt
La Société n’a contracté aucun emprunt adossé à des taux variables.
La Société a un contrat de factoring adossé à la moyenne mensuelle de l’Euribor 3 mois majoré de 0,8%.
3.2.14 Risque sur actions
Les valeurs mobilières de placement détenues par le Groupe sont constituées essentiellement de parts de
fond commun de placement et d’obligations ne présentant pas de risque de perte.
Le risque relatif aux actions propres est négligeable au regard du faible montant qu’elles représentent.
3.2.15 Dépendance
Hi-Media connaît une certaine dépendance commerciale, d’une part, vis à vis des principaux annonceurs
et de leurs mandataires et, d’autre part, vis à vis des supports média s qui sont comptablement les
fournisseurs de Hi-Media mais qui sont commercialement ses clients.
- Le premier annonceur a représenté 6,8% du chiffre d’affaires et les 10 premiers clients ont représenté
25% du chiffre d’affaires consolidé en 2004. Aucune tendance qui laisserait à penser que la dépendance
de Hi-Media vis à vis d’un annonceur vienne à s’accroître au point de fragiliser la position de Hi -Media
ne se dessine à ce jour. Cela peut, toutefois, être le cas à l’avenir si Hi -Media menait une action de
prospection particulière auprès d’annonceurs d’un secteur d’activité donné comme cela a été le cas en
2000 et 2001 auprès des courtiers en ligne.
Les mandataires, comme les centrales d’achat d’espace, agissant pour le compte de plusieurs annonceurs
peuvent exercer une pression commerciale importante sur Hi-Media. Ces mandataires représentent
chaque année environ 70% du chiffre d’affaires de Hi-Media qui est donc en situation de dépendance vis
à vis de ce type d’interlocuteurs. Ces derniers ont toutefois besoin d’avoir des interlocuteurs du type de
Hi-Media afin de pouvoir effectuer leurs achats de manière groupée.
Parmi les supports médias avec lesquels travaille aujourd’hui Hi-Media, le plus important représente
10% du chiffre d’affaires consolidé. Cette situation a déjà été rencontrée par la Société lors de sa
collaboration avec Boursorama sans que cela ne remette en cause l’activité de la Société lorsque ce site a
quitté la régie. Il peut toutefois arriver à l’avenir que Hi-Media noue une relation commerciale avec un
média qui vienne à représenter une part plus importante du chiffre d’affaires et qu’une certaine
dépendance commerciale en découle. La diversification des activités de Hi-Media a pour objectif de
diminuer ce risque.
Hi-Media a, par ailleurs, noué une relation commerciale avec la société Ad Tech à qui elle sous -traite la
gestion technique de l’envoi de bannières publicitaires. A ce titre, la société Ad Tech devient un
fournisseur important de Hi-Media mais il existe d’autres sociétés qui fournissent un type de service
analogue et avec lesquelles Hi-Media pourrait collaborer en cas de défaillance de Ad Tech.
69
Aucun autre type de clients ou de fournisseurs significatifs ne représente aujourd’hui de risque de
dépendance pour Hi-Media.
3.2.16 Risques d’assurance
La Société a souscrit les polices d’assurance suivantes. Ces polices sont annuelles et sont des contrats
prévoyant des tacites reconductions année par année :
Police
Multirisque professionnelle
Tous risques informatiques
Responsabilité civile
Risque
- dommages matériels
- vols
- responsabilité occupation
locaux
- dommages aux biens
- risques de transport
- pertes financières
Toutes garanties confondues
Niveau de couverture
- 96.000 euros
- 34.000 euros
- 1.491.000 Euros
- 763.000 euros
- 15.300 euros
- 230.000 euros
- 6.097.960 euros
Les coûts estimés des risques et litiges sont provisionnés à 100% dès lors qu’il existe une probabilité de
réalisation de ces coûts.
3.3 ENGAGEMENTS HORS BILAN
Les sociétés du Groupe n’ont pas d’engagements complexes et n’ont pas conclu de conventions
contenant des clauses d’exigibilité.
Hi-Media Deutschland a nanti pour K€. 42 de valeurs mobilières de placement afin de garantir le
paiement de ses loyers, d’une part, et le remboursement d’un emprunt, d’autre part.
Les autres sociétés du Groupe n’ont pas consenti de cautions.
Le tableau suivant fait état des engagements hors bilan sur deux ans :
K€
Créances cédées non échues
Valeurs mobilières de placement nanties
Cautions données
2004
2003
1 954
42
-
1 201
34
33
La Société ne possède pas d’immobilisations incorporelles, corporelles ou financières nanties.
Enfin, le montant des engagements au 31 décembre 2004 au titre des indemnités de fin de carrière pour
les sociétés françaises du Groupe s’élève à €. 36 706.
Les informations relatives aux engagements hors bilan du Groupe sont centralisées par les services
juridique et comptable de la société-mère.
3.4 POLITIQUE D’INVESTISSEMENT
Aucun investissement n’est en cours. Les investissements qui peuvent survenir pour l’exercice 2005
concerneraient le renouvellement et l’extension du parc de serveur informatique ou son renforcement.
Le coût global que cela pourrait représenter ne constitue pas une menace pour l’exploitation de la
société.
70
3.5 EVOLUTION RECENTE
Sur l’exercice 2002, la Société avait réduit fortement son activité qui était tombée à 9,5 millions d’euros
contre 18,7 millions d’euros l’année précédente, puis à 8,8 millions d’euros en 2003. Cette réduction de
volume d'activité est à la fois due à une stagnation ou récession du marché publicitaire selon les pays,
mais aussi à la fermeture de certains bureaux de Hi-Media à l'étranger et au recentrage de l'activité sur
les contrats les plus rentables.
L’année 2004 a été marquée par un fort redressement de l’activité qui est revenue à des niveaux
comparables à ceux de l’année 2000. Le chiffre d’affaires consolidé a, en effet, été de 14,4 millions
d’euros en 2004, en hausse de 63% par rapport à l ‘exercice précédent.
Par ailleurs, la structure de marge de Hi-Media s’est considérablement améliorée en 2002 et 2003 pour
se stabiliser à 38,5% sur le premier comme le second semestre 2004.
Taux de marge
2001
16%
2002
33%
2003
43%
2004
39%
La marge a progressé en valeur absolue de 2001 à 2002 alors que le chiffre d'affaires était réduit de
49% : la marge totale en 2002 a été de 3,2 millions d'euros de marge, soit 7% de mieux qu'en 2001, plus
forte année d'activité de Hi-Media pour laquelle la marge a été de 2,95 millions d'euros.
Cette progression s’est confirmée de 2002 à 2003 malgré un recul du chiffre d’affaires consolidé de 8%
puisque la marge de 2003 a été d’environ 3,8 millions d’euros, en progression de 20%.
Avec la forte progression de l’activité en 2004, la marge consolidée s’est établie à 5,5 millions d’euros
en 2004.
Les filiales étrangères représentent 38,6% du chiffre d 'affaires consolidé en 2004. Ces filiales présentent
une structure d’exploitation saine. En effet, Hi-Media Deutschland, Hi-Media Scandinavia et Hi-Media
Portugal présentent un bénéfice d’exploitation sur l’année tandis que Hi-Media Belgium affiche une
perte liée à un restructuration difficile qui ne s’est achevée qu’en début d’année 2005.
Au global, Hi-Media a confirmé, en 2004, le redressement de ses comptes qui s’était dessiné en 2003, et
a pu dégager un résultat d’exploitation consolidé positif à hauteur de K€. 201.
Les résultats financiers et exceptionnels sont négatifs respectivement à hauteur de K€. 27 de K€. 264.
La prise en compte d’un produit d‘impôt de K€. 931 permet à la société d’afficher un résultat net
consolidé positif de K€. 424.
Réalisations de l’exercice 2004 au regard des prévisions
Lors d’un communiqué de presse datant du 17 mars 2004, Hi-Media avait annoncé qu’elle comptait
réaliser un chiffre d’affaires compris entre 12,5 et 13 millions d’euros ainsi qu’un excèdent brut
d’exploitation positif compris entre 0,1 et 0,3 million d’euros. Ces objectifs ont été dépassés tant en
terme de chiffre d’affaires qu’en ce qui concerne l’excédent brut d’exploitation qui a été positif à
hauteur de 0,6 million d’euros.
Hi-Media avait, par ailleurs, annoncé lors du même communiqué de presse que le résultat courant
avant impôt serait négatif avec une hypothèse basse à – 0,2 million d’euros. Il a en réalité été positif à
hauteur de 0,17 million d’euros.
Lors d’un communiqué de presse diffusé le 24 septembre 2004, la Société avait annoncé qu’elle
comptait équilibrer son compte d’exploitation au second semestre ce qui a été réalisé puisque la
deuxième partie de l’année a enregistré un bénéfice d’exploitation de 0,3 million d’euros, portant le
résultat d’exploitation sur l’année à un bénéfice de 0,2 million d’euros.
71
3.6 PERSPECTIVES D’AVENIR
3.6.1 Développement opérationnel
Régie publicitaire
Sur l’activité de régie publicitaire on-line, le chiffre d’affaires devrait connaître une progression soutenue
en 2005 grâce au dynamisme propre à Hi-Media ainsi qu’à l’environnement de marché qui devrait
continuer à être favorable cette année.
Les activités françaises ont témoigné tout au long de l’exercice 2004, d’un très fort dynamisme qui
devrait se poursuivre en 2005. En Suède et au Portugal, la croissance de l’activité enregistrée en 2004
semble également devoir trouver une confirmation en 2005. En Allemagne, le retour à la croissance n’a
été perçu que sur la deuxième moitié de l’année 2004 et devrait se confirmer en 2005. En Belgique, le
volume d’activité a très fortement chuté sur les neuf premiers mois de l’année 2004. Le repositionnement
effectué a toutefois commencé à porter ses fruits au dernier trimestre 2004 et l’année 2005 devrait être
marquée par un retour à la croissance.
Marketing direct
L’activité de conseil et courtage en marketing direct a cru très fortement en 2004 grâce à la
diversification du portefeuille de clientèle. La progression de cette branche devrait se confirmer en 2005
mais sur un rythme moins élevé. Un accent sera, par ailleurs, mis en France sur l’amélioration des
marges de ce pôle d’activité.
Micro-paiement
L’année 2004 a été celle du développement commercial de la plate-forme de paiements électroniques et
de micro-paiements Mediapass. Le lancement de celle -ci a été effectué sur le dernier trimestre 2003.
Cette activité, en très forte progression tout au long de l’exercice écoulé, constitue un important réservoir
de croissance du chiffre d’affaires en France, d’une part, et à l’étranger également où cette activité n’est
pas encore lancée.
3.6.2 Objectifs financiers à moyen terme
Du fait des incertitudes sur le climat économique général, du manque de maturité encore important du
marché de l’Internet en Europe et de la fragilité de bon nombre d’acteurs du secteur parmi ceux qui ont
su s’adapter à la crise des années 2001 et 2002, la visibilité sur le marché de la publicité reste encore
réduite en 2005.
Hi-Media s’est fixée les objectifs financiers suivants :
-
une stabilisation de la marge commerciale à un niveau compris entre 37 et 40% ;
-
un résultat net positif consolidé compris entre 1 et 1,5 million d’euros en 2005.
3.6.3 Prévisions de chiffre d’affaires
Réalisations 2004 au regard des objectifs 2005
Le prospectus d’introduction de Hi-Media ne faisait état de projections chiffrées que jusqu’à l’exercice
2001. Au cours de l’année 2001, par ses communiqués de presse du 16 juillet 2001 et du 8 novembre
2001, la Société a informé la communauté financière qu’elle ne serait pas à même de respecter ces
objectifs de chiffre d’affaires étant donné le retournement violent du marché publicitaire tous médias
confondus et sur Internet en particulier.
72
Pour des objectifs initiaux de 38 millions d’euros en 2001, la société a réalisé un chiffre d’affaires
effectif de 18,7 millions d’euros en 2001.
N’ayant plus de visibilité suffisante sur le marché de la publicité sur Internet, qui a connu une crise grave
et prolongée, pour fournir des objectifs détaillés pour l’exercice 2002, la Société avait indiqué dans son
document de référence 2001 qu’elle n’était pas en mesure de fournir des prévisions de chiffres d’affaires
sur 2002. De même dans son document de référence 2002, aucune prévision de chiffre d’affaires n’avait
été communiquée pour l’exercice 2003.
Pour l’année 2004, la Société avait prévu une croissance de son chiffre d’affaires avec un objectif pour
ce dernier à 12,9 millions d’euros. Ces prévisions ont été dépassées.
Objectif de chiffre d’affaires 2005
La Société insiste sur le fait que la visibilité sur son activité et sur les marchés sur lesquels elle
intervient est encore réduite du fait du peu de maturité de ces derniers.
Elle prévoit, dans ces conditions, de réaliser un chiffre d’affaires consolidé compris entre 20 et 22
millions d’euros en 2005 pour une croissance qui serait donc comprise entre 38 et 52%. Ces objectifs
pourront être réactualisés en cours d’année en fonction de la visibilité que la Société acquiert sur son
activité et des éventuels changements dans les tendances d’évolution du marché de la communication
sur Internet.
Ces objectifs ont été déterminés selon des hypothèses de croissance du marché publicitaire sur Internet
en France et en Europe ainsi que sur la base du portefeuille des clients de la Société.
3.7 FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES
La société Hi-Media a assigné en date du 14 mars 2003 la société allemande Abacho AG devant le
tribunal de commerce de Paris suite à la violation par cette dernière de ses obligations contractuelles,
en répétition de l’indu pour un montant de €. 57 927,14 et pour faire constater la résiliation judiciaire
du contrat de régie en date du 3 mai 2001 liant les sociétés et ce aux torts et griefs exclusifs de la
société Abacho.
Reconventionnellement, en date du 18 novembre 2003, la société Abacho AG a demandé au tribunal
de prononcer la résiliation judiciaire du contrat de régie aux torts de la société Hi-Media et de
condamner cette dernière à lui verser des indemnités conventionnelles portant sur les prestations de
régie à hauteur de €. 2.404.912,18.
Selon l’analyse de la Société et l’avis de son avocat au 31 décembre 2003 reconduits au 31 décembre
2004, les chances de succès des demandes de la société Abacho AG restent assez faibles.
En conséquence, la Société n’a pas enregistré de provision relative à ce litige dans ses comptes au 31
décembre 2004.
A la connaissance de la Société, il n’existe pas d’autre litige, arbitrage ou fait exceptionnel susceptible
d’avoir ou ayant eu dans un passé récent une incidence significative sur la situation financière, le
résultat, l’activité et la patrimoine de la Société et du Groupe.
3.8 DEPRECIATION DES ACTIFS INCORPORELS ET DES ECARTS D’ACQUISITION
La Société n'a pas appliqué par anticipation le règlement N°2002-10 du CRC relatif à l'amortissement et
à la dépréciation des actifs.
La Société a cependant effectué des analyses, notamment à partir de la méthode des cash flow futurs et la
méthode des multiples de résultats, établis par la Société, afin de vérifier que la valeur nette comptable
des actifs immobilisés (comprenant principalement les écarts d'acquisition et les actifs incorporels) était
73
au moins égale à leur valeur d'utilité à la clôture. Dans le cas contraire, une provision pour dépréciation
correspondant à la différence entre la valeur d'utilité de ces actifs et leur valeur nette comptable serait
comptabilisée.
Ces analyses ont démontré que l'enregistrement d'une dépréciation complémentaire n'était pas nécessaire
au 31 décembre 2004.
74
CHAPITRE IV – PATRIMOINE – SITUATION FINANCIERE – RESULTATS
4.1 RAPPORT DE GESTION
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
Nous vous avons réunis en Assemblée Générale Ordinaire conformément aux dispositions de la Loi et
des statuts de notre Société à l’effet de vous demander d’approuver les comptes de l’exercice clos le
31 décembre 2004.
Les convocations prescrites vous ont été régulièrement adressées et tous les documents et pièces
prévus par la réglementation en vigueur ont été tenus à votre disposition dans les délais légaux.
ACTIVITE AU COURS DE L’EXERCICE 2004
1. Chiffre d’affaires et résultat consolidés du groupe au titre de l’exercice 2004
L’exercice 2004 a permis la réalisation d’un chiffre d’affaires consolidé hors taxe de
14,4 millions d’euros contre 8,8 millions d’euros pour l’exercice précédent.
L’activité de régie publicitaire représente environ 81,7 % du chiffre d’affaires consolidé. Le marketing
direct est une activité développée uniquement en France et en Belgique et représente environ 13,5 % du
chiffre d’affaires consolidé. Les activités de micro-paiement représentent quant à elles 4,8 % du chiffre
d’affaires consolidé et sont principalement développées en France.
La part de l’activité réalisée à l’étranger représente 39 % du chiffre d’affaires sur l’année 2004. Le
chiffre d’affaires social hors taxe est égal à 8,4 millions d’euros.
Le résultat consolidé part du groupe de l’exercice s’élève à 424 K€. Ce résultat se décompose,
notamment, en
- un résultat d’exploitation de 201 K€ ;
-
un résultat financier négatif de - 27 K€ ;
-
une perte exceptionnelle de - 264 K € principalement constituée d’une perte au titre des
restructurations pour - 67 K€, de sorties de périmètre à hauteur de 37 K €, une dépréciation
exceptionnelle d’un actif incorporel pour - 186 K€ ainsi qu’une perte sur immobilisations pour 38 K€;
-
un produit d’impôt de 931 K€ ;
-
et les dotations aux amortissements des survaleurs pour - 418 K€.
75
2. Chiffres d’affaires, résultat d’exploitation et résultat net des filiales du Groupe au titre de l’exercice
2004
K€.
Filiale
Chiffre d’affaires
Hi-Media Deutschland
2 575
Hi-Media Belgium
671
Hi-Media Scandinavia
2 041
Hi-Media Portugal*
652
Hi-Pi
103
Hi-Media Publicidad y Marketing
Hi-Media Italia
Hi-Media Poland
Mobiquid
687
Europermission*
2
* consolidées par la méthode d’intégration proportionnelle
Résultat
d’exploitation
156
(56)
138
7
(67)
(408)
(2)
Résultat net
149
(59)
135
8
(72)
(99)
390
(12)
(556)
(2)
3. Evénements significatifs durant l’exercice 2004
Hi-Media a cédé le 30 mars 2004 la totalité de sa participation dans le capital (50%) de Laroquette
Musique & Media.
Les filiales Hi-Media UK Plc. et Hi-Media Technology Sweden (HMTS) ont été dissoutes,
respectivement, le 8 juin 2004 et le 14 mars 2004.
Enfin, Hi-Media a acquis, le 25 mars 2004, une participation de 50% du capital de la société espagnole
Europermission Sl., en vue de développer l’activité de marketing direct.
4. Evénements significatifs intervenus depuis la clôture de l’exercice
Néant
INVESTISSEMENTS
Les investissements en immobilisations corporelles s’élèvent à K €. 59 sur 2004 et correspondent
essentiellement à du matériel bureautique.
Les investissements en immobilisations incorporelles sur 2004 s’élèvent à K€. 148 et correspondent
principalement au renouvellement de la licence du logiciel de gestion commerciale Adfront et à des
coûts immobilisés au titre, d’une part, de la réalisation de programmes audio-visuels pour K€. 67 et,
d’autre part, de la réalisation de logiciels de suivi de l’activité pour K€. 47.
PERSPECTIVES
Sur l’activité de régie publicitaire on-line, le chiffre d’affaires devrait connaître une progression soutenue
en 2005 grâce au dynamisme propre à Hi-Media ainsi qu’à l’environnement de marché qui devrait
continuer à être très favorable comme il l’a été en 2004.
Les activités françaises ont témoigné, tout au long de l’exercice 2004, d’un très fort dynamisme qui
devrait se poursuivre en 2005.
En Suède et au Portugal, la croissance de l’activité enregistrée en 2004 semble également devoir trouver
une confirmation en 2005.
76
En Allemagne, le retour à la croissance n’a été perçu que sur la deuxième moitié de l’année 2004 et
devrait se confirmer en 2005.
En Belgique, le volume d’activité a très fortement chuté sur les neuf premiers mois de l’année comme
cela avait été prévu. Le repositionnement effectué a toutefois commencé à porter ses fruits au dernier
trimestre de l’exercice écoulé et l’année 2005 devrait être marquée par un retour à la croissance.
L’activité de marketing direct a cru très fortement en 2004 grâce à la diversification du portefeuille de
clientèle. La progression de cette branche devrait se confirmer en 2005 du fait de son développement en
Suède et en Allemagne. Les taux de progression ne seront toutefois peut être pas aussi importants qu’en
2004. Un accent sera, par ailleurs, mis en France sur l’amélioration des marges de ce pôle d’activité.
L’année 2004 a été celle de l’abandon progressif des activités historiques d’édition de Mobiquid. Elle a
également été marquée par le développement commercial de la plate-forme de micro-paiement
Mediapass. Le lancement de celle -ci a été effectué sur le dernier trimestre 2003. Cette activité, en très
forte progression tout au long de l’exercice écoulé, constitue un important réservoir de croissance du
chiffre d’affaires en France, d’une part, et à l’étranger également où cette activité n’est pas encore lancée.
CESSIONS DE PARTICIPATIONS
Nous vous rappelons que notre Société a cédé, au cours de l’exercice écoulé, les participations
suivantes :
-
la totalité de sa participation dans le capital de Laroquette Musique & Media, soit 50% du
capital.
CONSTITUTION DE FILIALE
La société Hi-Media n’a créé aucune filiale durant l’exercice 2004.
PRISE DE PARTICIPATION
La Société a acquis, le 25 mars 2004, une partic ipation de 50% dans le capital de la société espagnole
Europermission Sl qui exerce une activité de marketing direct.
EFFECTIFS
L’effectif s’élève à 54 salariés au 31 décembre 2004 contre 55 salariés au 5 février 2004. Les effectifs se
répartissent entre 23 personnes pour Hi-Media et 31 personnes pour ses filiales.
REPARTITION DU CAPITAL SOCIAL
Le capital de la société s’élève à 1.999.031,70 euros et est divisé en 19.990.317 actions, toutes de même
catégorie.
Conformément aux dispositions de l’article L 233-13 du code de commerce et compte tenu des
informations reçues en application des articles L 233-7 et L 233-12 dudit code, nous vous indiquons ciaprès l’identité des actionnaires possédant plus du vingtième, du dixième, du cinquième, du tiers, de la
moitié ou des deux tiers du capital social ou des droits de vote :
-
le Groupe Industriel Marcel Dassault détient plus de 25% du capital et des droits de vote ;
le FCPR Spef e-Fund détient plus de 5% du capital et des droits de vote.
77
TITRES DONNANT ACCES AU CAPITAL
Les titres donnant accès au capital sont détaillés dans l’annexe sociale en note 4.8.2 ainsi que dans
l’annexe aux comptes consolidés en note 5.9.1.
TITRES DETENUS PAR LES SALARIES
Néant
ACTIONS PROPRES DETENUES AU 31 DECEMBRE 2004
La Société détient 46.345 actions propres (cf. notes 4.3 et 4.6 de l’annexe sociale).
VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT DETENUES AU 31 DECEMBRE 2004
Cf. note 4.6 annexe sociale
EVOLUTION DE LA CAPITALISATION BOURSIERE
Mois
Août 03
Sept.03
Oct.03
Nov.03
Dec.03
Janv.04
Fev.04
Mars 04
Av. 04
Mai 04
Juin 04
Juill. 04
Août 04
Sept. 04
Oct. 04
Nov. 04
Déc. 04
Janv. 05
Volume d’échange et cours de bourse de l’action Hi-Media
Cours de bourse en EUR
Nombre d’actions échangées
Haut
Bas
Moyenne pondérée
1.679.300
0,44
0,30
0,38
6.307.704
0,66
0,37
0,53
2.151.994
0,63
0,49
0,57
2.195.739
0,73
0,57
0,65
862.573
0,73
0,52
0,62
1.068.788
0,65
0,56
0,60
1.355.540
0,69
0,54
0,61
2.949.578
0,73
0,54
0,65
3.589.935
1,03
0,68
0,89
854.612
0,94
0,80
0,86
2.686.472
1,14
0,75
0,96
2.754.124
1,28
1,01
1,16
1.434.281
1,21
0,97
1,08
1.698.686
1,13
0,91
1,05
1.969.801
1,17
0,96
1,06
1.483.658
1,09
0,98
1,03
1.637.645
1,22
1,06
1,13
6.124.472
2,10
1,15
1,69
RESULTAT – AFFECTATION
Comptes sociaux
L’exercice écoulé se traduit par un bénéfice de 2 762 K€ que nous vous proposons de reporter à nouveau
en totalité.
Par ailleurs, et après affectation de ce bénéfice en report à nouveau, nous vous proposons d’imputer le
report à nouveau sur le poste « prime d’émission ».
78
Nous vous rappelons en outre qu’il n’a pas été distribué de dividende depuis la constitution de la
Société.
Les règles de présentation et les méthodes d’évaluation retenues pour l’établissement de ces comptes
sociaux sont conformes à la réglementation en vigueur et identiques à celles adoptées pour les
exercices précédents.
TABLEAU DES RESULTATS
Au présent rapport, est joint, conformément aux dispositions de l’article 148 du décret du 23 mars 1967,
le tableau faisant apparaître les résultats de notre Société au cours de chacun des exercices clos depuis sa
constitution.
DEPENSES SOMPTUAIRES ET FRAIS GENERAUX DONNANT LIEU A
REINTEGRATION
La Société n’a supporté aucune charge visée à l’article 39-4 du code général des impôts au cours de
l’exercice clos le 31 décembre 2004.
FRAIS DE R&D
La Société n’a supporté aucun frais de recherche et développement au titre de l’exercice 2004.
CONVENTIONS VISEES A L’ARTICLE L 225-38 DU CODE DE COMMERCE
Nous vous demandons également d’approuver les conventions visées à l’article L 225-38 du code de
commerce régulièrement autorisées par votre conseil d’administration au cours de l’exercice écoulé.
Les commissaires aux comptes ont été informés de ces conventions qu’ils vous relatent dans leur rapport
spécial.
CONVENTIONS VISEES A L’ARTICLE L.225-39 DU CODE DE COMMERCE
La liste des conventions portant sur des opérations courantes conclues à des conditions normales a été
tenue à votre disposition dans les délais légaux et communiquée à nos commissaires aux comptes.
PASSAGE AUX NORMES IFRS
La Société présente, en annexe du présent rapport, les comptes consolidés de l’exercice 2004 établis
suivant les normes comptables IFRS ainsi qu’une synthèse des principaux impacts.
INFORMATIONS CONCERNANT LES MANDATAIRES SOCIAUX
Conformément aux dispositions de l’article L 225-102-1 du code de commerce, nous vous rendons
compte ci-après de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés durant l’exercice à
chaque mandataire social.
A perçu au cours de l’exercice écoulé :
- Cyril Zimmermann, Président Directeur Général :
Rémunération annuelle brute : €. 125.500
79
La rémunération ci-dessus comprend toutes sommes ou avantages versés aux mandataires sociaux de la
Société ou de toute société du Groupe.
Monsieur Cyril Zimmermann a bénéficié de l’attribution :
- de 350.000 options de souscription d’actions en date du 10 juillet 2003, exerçables à
compter du 10 juillet 2005 à un prix d’exercice de 0,35 euros.
Options de
Nombre d’options
Prix
Date d’échéance
Plan n°X
souscription
attribuées /
consenties à
d’actions souscrites
chaque mandataire
social et options
levées par ces
derniers
Cyril Zimmermann
350.000 options
0,35 € 10 juillet 2013
Plan de stock
attribuées
options n°8
L’ensemble des options attribuées au mandataire ci-dessus sont exerçables à compter du 10 juillet 2005.
Les autres membres du conseil d’administration ne perçoivent pas de rémunération.
Figure par ailleurs ci-après la liste des mandats et fonctions exercés dans toute société par les membres
du Conseil d’administration :
80
Nom et prénom Nom et prénom du
Date de
Date d’échéance
Fonction
ou dénomination
représentant
première
du ma ndat
principale
sociale du
permanent
nomination
exercée dans la
membre
société
Cyril
Zimmermann
David Bernard
Dassault
Multimédia
Rivaud
Innovation
Spef Venture
-
-
Thierry Braconnier
Céline Merle-Beral
Marion Aubry
21/12/98
AG statuant sur
les comptes de
l’exercice social
clos le 31/12/09
Directeur
Général
21/04/00
AG statuant sur
les comptes de
l’exercice social
clos le 31/12/05
-
18/11/99
AG statuant sur
les comptes de
l’exercice social
clos le 31/12/04
-
25/04/03
AG statuant sur
les comptes de
l’exercice social
clos le 31/12/08
-
25/04/03
AG statuant sur
les comptes de
l’exercice social
clos le 31/12/08
-
Fonction
principale
exercée en
dehors de la
société
Autres mandats et fonctions exercées dans toute société
Administrateur de
- Hi-Media Publicidad y Marketing ;
- Hi-Media Portugal ;
- Hi-Media Poland ;
- Hi-Media Scandinavia ;
- et membre du CS de Hi-Media Deutschland AG.
Gérant de :
- Mobiquid ;
- Laroquette Musique & Media ;
- Hi-Pi ;
- Hi-Media Belgium
- Hi-Media Italia.
Administrateur de
- Hi-Media Publicidad y Marketing ;
- membre du CS de Hi-Media Deutschland A G ;
Directeur
- membre du Directoire de la cie Internationale André Trigano ;
Général
- gérant de la société Les Campéoles ;
Adjoint de
- co-gérant de la société Lac et Rivières ;
CIAT
- gérant de la société Campasun Servon ;
- représentant permanent de la société Campéoles au CA de AreposVacances CEHPA.
Représentant permanent Dassault Multimédia dans les sociétés suivantes :
- Emme SA ;
Secrétaire
- Keynectis SA
Général de
Administrateur de :
Dassault
- Halys SAS
Multimédia
Membre du comité stratégique de :
- Dassault Multimédia
- Administrateur de Strempower.net
- Président de la Compagnie de Larmor
- Membre du comité de direction de PUSHTVI
- Représentant permanent de Bolloré Investissement au CA de Bolloré
PDG de Rivaud
Media
Innovation
- Représentant permanent de Rivaud Innovation au CA de Rivaud Media
- Représentant permanent de Rivaud Innovation au CA de Siriatech
- Représentant permanent de Société Bordelaise Africaine au CA de Société
Industrielle Financière de l’Artois
- Administrateur de E-Mail Vision
Chargée
d’affaires
81
SITUATION DES ADMINISTRATEURS
Dassault Multimédia avait été nommé administrateur lors de l’assemblée générale du 18 novembre 1999
pour une durée de six années prenant fin à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire
appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2004.
La société Dassault Multimédia a fait savoir à la Société qu’elle souhaitait démissionner de son poste
d’administrateur de la séance du conseil d’administration du 3 mars 2005.
Par ailleurs, la société Spef Venture fait également savoir qu’elle souhaite démissionner de son poste
d’administrateur à l’issue de cette séance.
La Société n’a pas encore reçu les lettres de démission et le conseil ne peut donc constater lesdites
démissions.
Toutefois, afin d’anticiper les conséquences de ces décisions, le Président propose aux administrateurs la
cooptation de Monsieur Dominique Bézier au poste d’administrateur et de demander à la prochaine
assemblée générale de ratifier cette cooptation. Cette cooptation est demandée pour la durée du mandat
restant à courir de Spef Venture soit jusqu’à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de
l’exercice clos le 31 décembre 2008.
Monsieur Dominique Bézier a d’ores et déjà fait savoir à la Société qu’il acceptait d’exercer cette
fonction.
JETONS DE PRESENCE
Vous voudrez bien statuer enfin sur le montant global des jetons de présence que nous vous proposons
de fixer à la somme de 18.000 euros.
RATIFICATION DU PRELEVEMENT SUR LE COMPTE PRIME D’EMISSION
Dans le cadre de levées d’options de souscription d’actions attribuées le 30 juin 1999, le conseil
d’administration lors de sa séance du 20 septembre 2004, a pris la décision de prélever sur le compte
« prime d’émission » la somme de 2.059,11 EUR correspondant à la différence entre la valeur nominale
des actions et le prix de souscription.
Lors de cette même séance du 20 septembre 2004, le conseil avait choisi de soumettre cette décision à
ratification de la prochaine assemblée.
Conformément aux dispositions de l’article L 225-184 du code de commerce, votre conseil
d’administration vous informe, dans son rapport spécial, des opérations réalisées en vertu des
dispositions prévues aux articles L 225-177 à L 225-186 concernant les options de souscription ou
d’achat d’actions.
Votre conseil d’administration vous invite à adopter les résolutions qu’il soumet à votre vote.
Fait à Paris,
Le 3 mars 2005
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
82
RESULTAT DE LA SOCIETE AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES
Exercices concernés
Nature des indications
CAPITAL EN FIN D’EXERCICE
Capital social
Nombre des actions ordinaires existantes
Nombre des actions à dividende prioritaire
existantes
Nombre maximal d’actions futures à créer
Par conversion d’obligations
Par exercice de droit de souscription
OPERATIONS ET RESULTATS DE
L’EXERCICE
Chiffre d’affaires hors taxes
Résultat avant impôts, participation des
salariés et dotations aux amortissements et
provisions
Impôts sur les bénéfices
Participation de salariés due au titre de
l’exercice
Résultat après impôts, participation des
salariés et dotations aux amortissements et
provisions
Résultat distribué
2000
2001
2002
2003
2004
3 798 841
12 662 805
4 183 990
13 946 632
4 183 990
13 946 632
1 997 583
19 975 833
1 999 032
19 990 317
-
-
-
-
-
712 216*
622 747**
452 910***
1 070 906****
995 954*****
13 928 962
11 082 342
4 805 473
4 167 212
8 394 148
(372 401)
-
(6 014 476)
-
(3 604 547)
15 000
(3 294 113)
3 750
(502 129)
3 750
-
-
-
-
-
(961 847) (25 034 335)
-
(7 591 240)
-
(1 151 232)
-
2 762 052
-
RESULTATS PAR ACTION
Résultat après impôts, participation des
salariés, mais avant dotations aux
amortissements et provisions
Résultat après impôts, participation des
salariés et dotations aux amortissements et
provisions
Dividende attribué à chaque action
(0,03)
(0,45)
(0,26)
(0,16)
(0,03)
(0,08)
-
(1,80)
-
(0,54)
-
(0,06)
-
0,14
-
Personnel
Effectif moyen des salariés employés
pendant l’exercice
Montant de la masse salariale de l’exercice
Montant des sommes versées au titre des
avantages sociaux de l’exercice
37
1 536 103
49
1 831 645
31
1 204 658
20
862 591
23
1 139 195
637 414
796 347
468 267
362 803
498 232
* Ce chiffre correspond aux nombres d’options de souscription et de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise attribués au 31
décembre 2000.
** Ce chiffre correspond aux nombres d’options de souscription et de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise attribués au
31 décembre 2001 aux salariés toujours présents dans la société, les salariés ayant quitté la Société ne pouvant conserver le bénéfice de
ces bons et options.
*** Ce chiffre correspond aux nombres d’options de souscription et de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise attribués
au 31 décembre 2002 aux salariés toujours présents dans la société, les salariés ayant quitté la Société ne pouvant conserver le
bénéfice de ces bons et options.
**** Ce chiffre correspond aux nombres d’options de souscription et de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise
attribués au 31 décembre 2003 aux salariés toujours présents dans la société, les salariés ayant quitté la Société ne pouvant conserver
le bénéfice de ces bons et options.
***** Ce chiffre correspond aux nombres d’options de souscription et de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise
attribués au 31 décembre 2004 aux salariés toujours présents dans la société, les salariés ayant quitté la Société ne pouvant conserver
le bénéfice de ces bons et options.
83
ANNEXE AU PARAGRAPHE DU RAPPORT DE GESTION AU 31 DECEMBRE 2004
RELATIF AU PASSAGE AUX NORMES IFRS
Note 1. Principes comptables généraux en normes IFRS applicables au
Groupe Hi-Media
Conformément au règlement européen n°1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés qui
seront publiés au titre de l’exercice 2005 seront établis suivant les normes comptables internationales
édictées par l’IASB (International Accounting Standards Boards). Les normes comptables
internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards) et les IAS
(International Acounting Standards), ainsi que leurs interprétations. Compte tenu de l’obligation de
présenter un exercice comparatif dans le même référentiel comptable, les états financiers consolidés
2005 et 2004 seront présentés selon les normes IFRS nécessitant la préparation d’un bilan d’ouverture
établi selon les dispositions énoncées dans IFRS 1 « Première application du référentiel IFRS ».
La recommandation du CESR (Committee of European Securities Regulators) du 30 décembre 2003
sur la préparation de la transition aux IFRS, encourage les émetteurs à publier au plus tôt l’impact
quantifié du changement de référentiel. Pour répondre le mieux possible à cette recommandation, la
société Hi-Media a décidé de présenter l’impact chiffré du passage aux IFRS sur le bilan aux 1er et 31
décembre 2004 et sur le compte de résultat de l’exercice 2004 à partir des estimations actuellement
connues par le Groupe et conformément aux normes IAS/IFRS publiées au 31 décembre 2004, telles
qu’applicables au 31 décembre 2005. Le bilan au 31 décembre 2004 et le compte de résultat de
l’exercice 2004 ainsi retraités en normes IFRS constitueront l’exercice comparatif des comptes IFRS
2005, sous réserve qu’aucune modification de normes n’intervienne d’ici là. La société Hi-Media se
réserve la possibilité de modifier lors de la publication finale et définitive des premiers comptes IFRS,
certaines options et méthodes comptables appliquées dans le présent document.
La note 2 détaille d’une part, les principes retenus pour la constitution du bilan d’ouverture IFRS au 1er
janvier 2004 et d’autre part, les divergences avec les principes comptables français antérieurement
appliqués et leurs effets chiffrés sur le bilan d’ouverture et sur le résultat de l’exercice 2004.
1.1 Recours à des estimations
L’établissement des états financiers conformément au cadre conceptuel des normes IFRS, nécessite
d’effectuer des estimations et de formuler des hypothèses qui affectent les montants figurant dans ces
états financiers.
1.2 Frais de recherche et de développement
Selon la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles », les frais de recherche sont comptabilisés en
charges et les frais de développement sont obligatoirement immobilisés s’ils remplissent certaines
conditions décrites en note 1.4.
En application de cette norme, tous les frais de recherche et de développement autres que ceux décrits
en note 1.4 sont enregistrés en charges dans l’exercice au cours duquel ils sont engagés.
1.3 Ecarts d’acquisition
Les écarts d’acquisition représentent la différence entre le prix d’acquisition, majoré des coûts
annexes, et la part du groupe dans la juste valeur des actifs identifiables et des passifs à la date des
prises de participation.
84
Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis, conformément à IFRS 3 « Regroupements
d’entreprises ». Ils font l’objet d’un test de perte de valeur dès l’apparition d’indices de pertes de
valeur et au minimum une fois par an. Les modalités des tests de perte de valeur sont détaillées dans la
note 1.6. En cas de perte de valeur, la dépréciation est inscrite en résultat d’exploitation.
1.4 Immobilisations incorporelles
Frais de développement
Selon la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles », les frais de développement y compris les
logiciels et les films sont obligatoirement immobilisés comme des actifs incorporels dès que
l’entreprise peut notamment démontrer :
- son intention et sa capacité financière et technique de mener le projet de développement
à son terme ;
- sa capacité d’utiliser ou de vendre l’immobilisation incorporelle ;
- la disponibilité des ressources techniques et financières adéquates pour achever le
développement et la vente ;
- qu’il est probable que les avantages économiques futurs attribuables aux dépenses de
développement iront à l’entreprise ;
- et que le coût de cet actif peut-être évalué de façon fiable.
Les autres frais de développement sont enregistrés en charges dans l’exercice au cours duquel ils sont
encourus (voir note 1.2).
Ces coûts sont amortis linéairement sur la durée d’utilisation estimée.
Autres immobilisations incorporelles acquises
Selon la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles », pour remplir la définition d’une
immobilisation incorporelle, un élément doit être identifiable (séparable ou issu de droits contractuels
ou légaux), contrôlé par la société et il est probable que les avantages économiques futurs attribuables
à cet élément iront à l’entreprise
Une immobilisation incorporelle acquise est reconnue au bilan dès lors que son coût peut être mesuré
de façon fiable sachant qu’il est présumé dans ce cas que des avantages économiques futurs
attribuables à cette immobilisation iront à l’entreprise.
1.5 Immobilisations corporelles
Conformément à la note IAS 16 « Immobilisations corporelles », la valeur brute des immobilisations
corporelles correspond à leur coût d’acquisition ou de production.
Seuls les véhicules ont fait l’objet d’une réévaluation en fonction de la valeur de marché selon l’option
proposée par IFRS 1.
Les frais d’entretien et de réparation sont enregistrés en charges dès qu’ils sont encourus, sauf ceux
engagés pour une augmentation de productivité ou la prolongation de la durée d’utilité du bien.
Les immobilisations financées au moyen de contrats de location financement, telles que définies par la
norme IAS 17 « Contrats de location », sont présentées à l’actif pour la valeur actualisée des
paiements futurs ou la valeur de marché si elle est inférieure. La dette correspondante est inscrite en
passifs financiers. Ces immobilisations sont amorties selon le mode et les durées d’utilité décrits cidessous.
85
1.6 Dépréciation des éléments de l’actif immobilisé
Selon la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », la valeur d’utilité des immobilisations corporelles et
incorporelles est testée dès l’apparition d’indices de pertes de valeur, passés en revue à chaque clôture.
Ce test est effectué au minimum une fois par an pour les actifs à durée de vie indéfinie, catégorie
limitée pour le groupe Hi-Media aux écarts d’acquisition.
La valeur d’utilité de ces actifs est déterminée par référence à des flux futurs de trésorerie nets
actualisés et à des multiples de résultat. Lorsque cette valeur est inférieure à la valeur nette comptable,
une perte est enregistrée en résultat d’exploitation.
1.7 Actifs et passifs financiers
Les actifs financiers comprennent les immobilisations financières, le s actifs courants représentant les
créances d’exploitation, des titres de créances ou des titres de placement, y compris les instruments
dérivés, et la trésorerie.
Les passifs financiers comprennent les emprunts, les autres financements et découverts bancaires, les
instruments dérivés et les dettes d’exploitation.
Prêts et créances
Cette catégorie inclut les créances rattachées à des participations, les autres prêts et créances. Leur
valeur au bilan correspond au capital restant dû. Ils font l’objet de tests de valeur recouvrable,
effectués dès l’apparition d’indices indiquant que celle -ci serait inférieure à la valeur au bilan de ces
actifs, et au minimum à chaque arrêté comptable. La perte de valeur est enregistrée en compte de
résultat.
Trésorerie
La trésorerie comprend les liquidités en comptes courants bancaires, les parts d’OPCVM de trésorerie.
Les parts d’OPCVM sont évaluées à leur juste valeur déterminée en fonction du cours à la date de
clôture. L’écart entre la valeur d’acquisition et la juste valeur ainsi déterminée est enregistré en compte
de résultat.
1.8 Provisions
Conformément à la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », une provision
est comptabilisée lorsque le groupe a une obligation à l’égard d’un tiers et qu’ il est probable ou certain
qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins
équivalente attendue de celui-ci. Dans le cas des restructurations, une obligation est constituée dès lors
que la restructuration a fait l’objet d’une annonce et d’un plan détaillée ou d’un début d’exécution.
1.9 Engagements de retraites et assimilés
Conformément à la norme IAS 19 « Avantages du personnel », dans le cadre des régimes à prestations
définies, les engagements de retraites et assimilés sont évalués par un actuaire indépendant, suivant la
méthode rétrospective des unités de crédit projetées. Cette obligation finale est ensuite actualisée.
Ces évaluations sont effectuées tous les ans.
1.10 Plans de souscription et d’achat d’actions à prix unitaire convenu
Des options d’achat et de souscription d’actions sont accordées aux dirigeants et à certains salariés du
groupe. Conformément à la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions », les actions sont
86
évaluées à la date d’octroi. Le groupe utilise pour les valoriser le modèle mathématique Black &
Scholes. Les modifications des conditions de marché postérieures à la date d’octroi sont sans
incidence sur cette évaluation initiale. Ces plans sont rémunérés en actions exclusivement.
Conformément à la norme IFRS 2, seuls les plans accordés après le 7 novembre 2002 et dont les droits
ne sont pas acquis le 1er janvier 2005 sont évalués et comptabilisés en charges de personnel par le
crédit des réserves de stock options dans les capitaux propres. Les plans antérieurs au 7 novembre
2002 ne sont pas évalués et restent non comptabilisés.
1.11 Titres d’autocontrôle
Tous les titres d’autocontrôle détenus par le groupe sont enregistrés à leur coût d’acquisition en
diminution des capitaux propres. Le produit de la cession éventuelle des actions d’autocontrôle est
imputé directement en augmentation des capitaux propres, de sorte que les éventuelles plus ou moins
values de cession n’affectent pas le résultat net de l’exercice.
Note 2. Effets de la première application des IFRS au 1 er janvier 2004 et au
31 décembre 2004
Cette note détaille, d’une part les principes retenus pour la constitution du bilan d’ouverture IFRS au
1er janvier 2004, et d’autre part les divergences avec les principes comptable s français antérieurement
appliqués et leurs effets chiffrés sur le bilan d’ouverture et de clôture et sur les résultats de l’exercice
2004.
Les comptes IFRS 2004 sont établis conformément aux dispositions de la norme IFRS 1 « Première
application du référentiel IFRS » suivant les normes IFRS/IAS applicables au 1er janvier 2005, telles
qu’elles sont publiées au 31 décembre 2004.
2.1 Modalités de première application des IFRS
Le groupe doit appliquer rétrospectivement sur toutes les périodes présentées et sur son bilan
d’ouverture les principes comptables qui sont en vigueur à la date de clôture des premiers états
financiers IFRS. En conséquence, le bilan d’ouverture IFRS au 1er janvier 2004 intègre les divergences
suivantes par rapport au bilan au 31 décembre 2003 présenté selon le règlement CRC 99-02 :
- élimination des actifs et passifs comptabilisés sous le précédent référentiel qui ne répondent
pas aux définitions ou critères de comptabilisation des IFRS ;
- comptabilisation et évaluation selon les IFRS de tous les actifs et passifs qui répondent aux
définitions et critères de comptabilisation de ces normes, y compris ceux qui n’étaient pas
comptabilisés sous le précédent référentiel ;
- reclassement éventuel de certaines rubriques du bilan conformément aux IFRS.
Le groupe a choisi de ne pas retraiter selon les dispositions prévues par la norme IFRS 3 les
regroupements d’entreprises antérieurement comptabilisés dans les comptes consolidés français au 1er
janvier 2004.
Pour toutes les autres normes, le retraitement des valeurs d’entrée des actifs et des passifs au 1er
janvier 2004 a été effectué de façon rétrospective comme si ces normes avaient toujours été
appliquées.
L’incidence de ces ajustements est comptabilisée directement en contrepartie des capitaux propres
d’ouverture.
87
2.2 Effets sur la situation nette au 1e r janvier 2004
En €
Total
Capitaux propres CRC 99-02
Frais d’établissement
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Actifs financiers
Retraites
Stock options
Capitaux propres IAS/IFRS
421 066
(15 804)
(740)
785
59
(29 806)
375 560
Dont part du
groupe
Dont
minoritaires
421 066
(15 804)
(740)
785
59
(29 806)
375 560
-
Note
2.6.3
2.6.4
2.6.5
2.6.5
2.6.1
2.6.1
2.3 Effets sur le bilan au 1e r janvier 2004
ACTIF
Valeur nette
Retraitements
Note
Au 01/01/2004
Ecart d’acquisition
916 850
0
Frais d’établissement
Logiciels et brevets
Marque
Autres
Total Immobilisations incorporelles
15 804
367 490
73 723
38 493
495 510
(15 804)
(15 804)
Installations, agencements & aménagements
Mobilier et matériel de bureau/informatique & autres
Total Immobilisations corporelles
16 607
216 626
233 233
77 279
77 279
51 724
128 041
2 233 342
1 188 394
730 546
584 586
1 200 806
(39 165)
(127 197)
39 165
6 434 185
1 263 125
Immobilisations financières
Stocks et en-cours
Clients et comptes rattachés
Autres créances et comptes de régularisation
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Total de l’actif
Valeur nette
Au 01/01/2004
IFRS
916 850
2.6.3
2.6.4
2.6.5 et 2.6.7
2.6.6
2.6.6
2.6.7
2.6.6
367 490
73 723
38 493
479 706
16 607
293 905
310 512
179 765
3 434 148
1 149 229
603 349
623 751
7 697 310
88
PASSIF
01/01/2004
Capital
Primes
Réserves, report à nouveau & écarts de conversion
Réserves de stock options
Résultat consolidé (part du Groupe)
Autres
Total capitaux propres (part du Groupe)
Autres fonds propres (avances conditionnées)
Retraitements
Note
01/01/2004
IFRS
1 997 583
27 566 873
(27 763 933)
(1 361 240)
(18 217)
421 066
135 000
(97 838)
52 332
(45 506)
-
Intérêts minoritaires
(10 575)
-
(10 575)
Provisions pour risques et charges
154 362
-
154 362
Emprunts et dettes financières
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes et comptes de régularisation
Dettes
192 269
3 972 938
947 442
621 683
5 734 332
78 019
29 806
1 200 806
1 308 631
Total du passif
6 434 185
1 263 125
2.6.1
2.6.4
2.6.1
2.6.6
1 997 583
27 566 873
(27 861 771)
52 332
(1 361 240)
(18 217)
375 560
135 000
270 288
3 972 938
977 248
1 822 489
7 042 963
7 697 310
89
2.4 Effets sur le bilan au 31 décembre 2004
Bilan consolidé - Actif
ACTIF
Ecart d’acquisition
Valeur nette
Au 31/12/2004
Principes
comptables
français
499 044
Retraitements
Note
Valeur nette
Au 31/12/2004
IFRS
58 031
2.6.2
557 075
2.6.3
34 009
73 723
111 740
219 472
Frais d’établissement
Logiciels et brevets
Marque
Autres
Total Immobilisations incorporelles
9 202
34 009
73 723
111 740
228 674
(9 202)
(9 202)
Installations, agencements & aménagements
Mobilier et matériel de bureau/informatique & autres
Total Immobilisations corporelles
15 716
164 875
180 591
15 582
15 582
2.6.4
15 716
180 457
196 173
39 468
42 000
2.6.7
81 468
2 925 346
2 129 318
885 560
1 240 544
1 953 549
(51 817)
(41 022)
51 817
2.6.6
2.6.6
2.6.7
2.6.6
4 878 895
2 077 501
844 538
1 292 361
8 128 545
2 018 938
Immobilisations financières
Stocks et en-cours
Clients et comptes rattachés
Autres créances et comptes de régularisation
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Total de l’actif
10 147 483
90
Bilan consolidé - Passif
PASSIF
31/12/2004
Capital
Primes
Réserves, report à nouveau & écarts de conversion
Réserves de stock options
Résultat consolidé (part du Groupe)
Autres
Total capitaux propres (part du Groupe)
Autres fonds propres (avances conditionnées)
Retraitements
Note
31/12/2004
IFRS
1 999 032
27 564 814
(29 130 307)
423 968
(22 146)
835 361
135 000
(97 838)
142 044
(34 105)
10 101
-
-
-
-
97 757
-
97 757
Emprunts et dettes financières
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes et comptes de régularisation
Dettes
111 346
4 973 833
1 398 230
577 018
7 060 427
18 582
36 706
1 953 549
2 008 837
129 928
4 973 833
1 434 936
2 530 567
9 069 264
Total du passif
8 128 545
2 018 938
Intérêts minoritaires
Provisions pour risques et charges
2.6.1
2.6.1
2.6.6
1 999 032
27 564 814
(29 228 145)
142 044
389 863
(22 146)
845 462
135 000
10 147 483
91
2.5 Effets sur le compte de résultat au 31 décembre 2004
Compte de résultat consolidé
31/12/2004
Normes
françaises
Chiffre d’affaires
Autres produits d’exploitation
Charges facturées par les supports
Achats consommés
Charges de personnel
Autres charges d’exploitation
Impôts, taxes et versements assimilés
Dotations aux amortissements et provisions
Retraitements
14 361 765
582 529
(8 829 746)
(2 195 503)
(3 147 534)
(102 792)
(89 882)
(377 984)
40 381
61 032
(96 612)
(304 061)
(413 491)
200 853
(712 751)
(26 831)
(2 840)
Résultat courant des entreprises intégrées
174 022
(715 591)
Charges et produits exceptionnels
Impôts sur les résultats
(263 680)
931 432
263 680
-
Résultat net des entreprises intégrées
841 774
(451 911)
Résultat d’exploitation
Charges et produits financiers
Note
2.6.1
2.6.2, 2.6.3, 2.6.4
31/12/2004
IFRS
14 361 765
622 910
(8 829 746)
(2 134 471)
(3 244 146)
(406 853)
(89 882)
(791 475)
(511 898)
2.6.5
(29 671)
(541 569)
2.6.8
931 432
389 863
Quote-part dans les résultats des entreprises mises en
équivalence
Dotations aux amortissements des survaleurs
(417 806)
417 806
Résultat net de l’ensemble consolidé
423 968
(34 105)
389 863
-
-
-
423 968
(34 105)
389 863
Intérêts minoritaires
Résultat net (Part du groupe)
2.6.2
-
2.6 Nature des retraitements IFRS
2.6.1 Retraites et stocks options
Dans le bilan d’ouverture IFRS au 1er janvier 2004, les indemnités de fin de carrière existant au
1er janvier 2004 sont imputées directement en diminution de la situation nette pour €. 29 806, en
contrepartie d’une augmentation des dettes sociales.
Le calcul de ces engagements de retraite au 31 décembre 2004 représente une charge complémentaire
sur l’exercice 2004 de €. 6 900.
De même, la juste valeur des plans de stock options postérieurs au 7 novembre 2002 d’un montant
global de €.179 424, a été imputée pour €. 52 332 sur le report à nouveau à l’ouverture par le crédit
92
des réserves de stock options, représentant la fraction des droits acquis au 1er janvier 2004. Le compte
de résultat 2004 inclut une charge complémentaire de €. 89 712 représentant la fraction des droits
acquis sur l’exercice 2004.
L’impact en dettes sociales et fiscales s’élève à €. 29 806 au 1 er janvier 2004 et à €. 36 706 au 31
décembre 2004.
2.6.2 Ecarts d’acquisition
Le compte de résultat 2004 ne doit plus, dans le référentiel IFRS, supporter la charge correspondant
aux dotations aux amortissements des écarts d’acquisition des filiales Hi-Media Deutschland et
Mobiquid, soit un montant de €. 417 806.
Toutefois, suite à des tests de perte de valeur, le groupe a décidé de comptabiliser, dans le référentiel
IFRS, une dotation pour dépréciation de l’écart d’acquisition concernant Mobiquid pour un montant de
€. 359 775.
2.6.3 Immobilisations incorporelles
Les frais d’établissement nets au 1er janvier 2004 ne sont pas reconnus à l’actif du bilan IFRS et sont
imputés sur les capitaux propres d’ouverture pour €. 15 804.
Les augmentations des frais d’établissement de l’exercice 2004 comptabilisés en immobilisations dans
le référentiel français ont été imputés en charges dans le référentiel IFRS. Les dotations aux
amortissements des frais d’établissement de l’exercice 2004 ont été reprises en IFRS. L’impact de ces
retraitements représente un montant de €. 6 602 sur le résultat 2004.
2.6.4 Immobilisations corporelles
Dans le bilan d’ouverture IFRS au 1er janvier 2004 :
- les contrats de location financement antérieurement considérés comme des contrats de
location simple sont immobilisés à l’actif en contrepartie d’une dette au passif. Le montant
immobilisé (€. 78 019) correspond à la valeur actuelle des loyers futurs ;
- les véhicules ont fait l’objet d’un test de valeur sur la base de la côte de l’occasion au
1er janvier 2004 ; l’impact sur les capitaux propres à l’ouverture est négatif à hauteur de
€. 740.
Au compte de résultat 2004, les contrats de location financement ont un impact négatif de
€ 3 000 correspondant à :
- l’amortissement des immobilisations pour €. 62 437 en « dotations aux amortissements » ;
- les charges financières liées à l’emprunt pour €. 2 974 ;
- l’annulation des loyers pour €. 62 411 au crédit des « achats consommés ».
2.6.5 Trésorerie et immobilisations financières
La réévaluation à la juste valeur des valeurs mobilières de placement a un effet positif sur les capitaux
propres au 1er janvier 2004 de €. 844 et de €. 134 sur le résultat 2004 (ce montant correspond à la
différence entre la plus value latente au 31 décembre 2004 et celle calculée au 1er janvier 2004).
2.6.6 Factoring
Dans la mesure où la société conserve le risque sur les créances qu’elle cède au factor, le montant de
ces créances a été repris à l’actif du bilan à l’ouverture pour un montant de
€. 1 200 806 et au 31 décembre 2004 pour un montant de €. 1 953 549 en contrepartie des « autres
dettes ».
93
Par ailleurs, le montant de la réserve disponible a été inscrit à l’actif en trésorerie pour un montant de
€. 39 165 au 1er janvier 2004 et de €. 51 817 au 31 décembre 2004.
2.6.7 Reclassement bilanciel
Les valeurs mobilières de placement nanties détenues par Hi-Media Deutschland ont été reclassées en
immobilisations financières pour €. 127 256 au 1er janvier 2004 et de €. 42 000 au 31 décembre 2004.
2.6.8 Reclassement des charges et produits exceptionnels en résultat d’exploitation
Conformément à IAS 1, les charges exceptionnelles de €. 304 061 et les produits exceptionnels de
€. 40 381 ont été reclassées dans le résultat d’exploitation au 31 décembre 2004.
94
4.2 RAPPORT SPECIAL DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LES OPERATIONS
REALISEES EN VERTU DES DISPOSITIONS DES ARTICLES L225-177 A L 225-186 DU
CODE DE COMMERCE
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
Conformément aux dispositions de l’article L 225-184 du code de commerce, nous avons l’honneur de
vous rendre compte des opérations réalisées en vertu des dispositions des articles L 225-177 à L 225186 dudit code relatifs aux options d’achat et de souscription d’actions.
Nous vous indiquons, ci-après, le nombre, les dates d’échéance et le prix des options de souscription et
d’achat qui, durant l’année écoulée et à raison des mandats et fonctions exercés dans la Société, ont été
consenties à chacun des mandataires sociaux par la Société ou levées :
Néant
Enfin, nous vous rendons compte également des options consenties et levées durant l’année, par la
Société à chacun des dix salariés de la Société non mandataires sociaux dont le nombre d’options ainsi
consenties et le nombre d’actions ainsi achetées ont été le plus élevé.
Aucune option consentie en 2004.
14.484 actions de la société ont été émises suite à la levée d’option de souscription qui avaient été
consentie le 30 juin 1999. Cette levée d’option concerne un seul salarié de la société.
Fait à Paris
Le 3 mars 2005
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
4.3 COMPTES ANNUELS DE LA SOCIETE HI-MEDIA S.A.
Rapport général des commissaires aux comptes
Exercice clos le 31 décembre 2004
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons
notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2004, sur :
•
le contrôle des comptes annuels de la société Hi-Media S.A., tels qu'ils sont joints au présent
rapport ;
•
la justification de nos appréciations ;
•
les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de
notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
1
OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes
annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les
éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier
les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à
apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base
raisonnable à l'opinion exprimée ci après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français,
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que
de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
2
JUSTIFICATION DES APPRECIATIONS
En application des dispositions de l’article L.225-235 du Code de commerce relatives à la justification de
nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
•
La note 3.3 de l’annexe expose les principes et méthodes comptables relatifs à l’approche retenue
par la société pour l’évaluation de la valeur d’utilité des titres et comptes courants relatifs à ses
filiales en activité. Dans le cadre de nos appréciations, nous avons vérifié le bien fondé de la
méthodologie mise en œuvre et nous nous sommes assurés de sa correcte application.
•
Nous avons procédé à l’appréciation de l’approche retenue par la société, telle que décrite dans la
note 7.5 de l’annexe pour l’évaluation du risque lié au litige avec la société allemande Abacho AG.
Sur la base des éléments disponibles à ce jour, nos travaux d’appréciation ne nous ont pas conduit
à relever d’éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable de l’approche
retenue.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels,
pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée
dans la première partie de ce rapport.
3
VERIFICATIONS ET INFORMATIONS SPECIFIQUES
Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux
vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels
des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents
adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de
participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le
rapport de gestion.
Paris et Paris La Défense, le 1er avril 2005
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit
Département de KPMG S.A.
EREC Associés
Frédéric Quélin
Associé
Didier Lechevalier
Associé
Rapport spécial des commissaires aux comptes
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur
les conventions réglementées.
CONVENTIONS AUTORISEES AU COURS DE L’EXERCICE
En application de l’article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui
ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration.
Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous
communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les
modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité
et leur bien fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 Mars 1967,
d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui
nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
* Convention conclue avec la société Hi-Media Italia Srl :
Personne concernée :
Monsieur Cyril Zimmermann.
Nature et objet :
Afin d’abandonner les avances financières consenties par votre société à Hi-Media Italia Srl, les deux
sociétés ont signé le 30 juillet 2004 une convention d’abandon de compte courant dont les termes ont
fait l’objet d’une autorisation préalable du conseil d’administration le 3 mars 2004.
Modalités :
Selon cette convention Hi-Media a abandonné une somme de 428.404,29 Euros au profit de Hi-Media
Italia Srl.
CONVENTIONS CONCLUES AU COURS DE L’EXERCICE ET NON AUTORISEES
PREALABLEMENT
Nous vous présentons également notre rapport sur les conventions visées à l’article L.225-42 du Code
de commerce.
En application de l’article L.225-240 de ce Code, nous vous signalons que ces conventions n’ont pas
fait l’objet d’une autorisation préalable de votre conseil d’administration.
Il nous appartient, sur la base des informations qui nous ont été données, de vous communiquer les
caractéristiques et les modalités essentielles de cette convention, ainsi que les circonstances en raison
desquelles la procédure d’autorisation n’a pas été suivie, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et
leur bien fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 Mars 1967,
d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusio n de cette convention en vue de son approbation.
* Conventions conclues avec la société Laroquette Musique et Média :
Personne concernée :
Monsieur Cyril Zimmermann.
1.
Convention de remboursement de compte courant :
Nature et objet :
Votre conseil d’administration du 20 septembre 2004 a autorisé à posteriori l’accord de
remboursement de compte courant avec la société Laroquette Musique et Média conclu le 31 mai
2004.
Modalités :
Cet accord prévoit le remboursement d’une somme de 37.419,72 Euros sur 6 ans par échéances
mensuelles de 519,72 Euros au titre du remboursement du principal. Les intérêts sont calculés au taux
de 4%.
A ce titre, votre société a comptabilisé un produit de 1.416,06 Euros.
2.
Convention de domiciliation
Nature et objet :
Une convention de domiciliation avec la société Laroquette Musique et Média a été conclue en date du
12 mai 2003.
Modalités :
Cette convention avait initialement été considérée par votre société comme faisant partie des
conventions courantes conclues à des conditions normales.
Compte tenu de la cession de votre participation dans cette société en date du 30 mars 2004 et de
l’absence de lien capitalistique depuis cette date, cette convention entre désormais dans le champ
d’application des conventions réglementées.
La domiciliation de la société Laroquette Musique et Média est consentie à titre gratuit tant que cette
société n’atteindra pas un effectif de cinq personnes.
Le non respect de la procédure d’autorisation de ces conventions résulte d’une simple omission.
Les Commissaires aux Comptes
KPMG AUDIT
Département de KPMG SA
Frédéric QUELIN
Associé
EREC ASSOCIES
Didier LECHEVALIER
Associé
BILAN ACTIF – HI-MEDIA S.A.
Réf
Brut Amortissements
et provisions
Net en Euro au
31/12/04
Net en Euro au
31/12/03
Actif immobilisé
Immobilisations incorporelles
Concession, brevets, logiciels
Fonds commercial
Immobilisations incorporelles en cours
Avances et acomptes
4.1
Immobilisations corporelles
Installations, agencements et
aménagements
Autres immobilisations corporelles
4.2
Immobilisations financières
Participations
Créances rattachées à des participations
Dépôts et cautionnements
Actions propres
4.3
Total
452 162
28 401
-
363 943
-
88 219
28 401
-
116 449
-
3 300
737
2 563
2 975
184 508
154 716
29 792
8 017
16 117 877
2 158 044
22 783
22 510
12 607 632
209 505
-
3 510 245
1 948 539
22 783
22 510
2 863 347
203 199
26 426
22 147
18 989 585
13 336 533
5 653 052
3 242 560
Actif circulant
Créances
Clients et Comptes rattachés
Autres créances
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
4.4
4.5
4.6
4.6
2 705 804
3 493 927
792 560
202 010
481 581
2 504 246
-
2 224 223
989 681
792 560
202 010
1 350 910
956 952
637 546
166 657
Comptes de régularisation actif
Charges constatés d'avance
4.7
42 792
-
42 792
55 954
7 237 093
2 985 827
4 251 266
3 168 019
Total
Total actif
26 226 678
16 322 360
9 904 318
6 410 579
BILAN PASSIF – HI-MEDIA S.A.
Réf
Capitaux propres
Total
4.9
4.9
Total
Dettes
Emprunts et dettes auprès des établissements
de crédit
Emprunts et dettes financières divers
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Dettes sur immobilisations
Autres dettes
4.10
4.11
4.12
Total
Comptes de régularisation passif
Produit constatés d'avance
Total passif
Net en Euro au 31/12/03
1 999 032
30 503 495
(30 973 116)
51 267
2 762 052
1 997 583
30 505 554
(29 821 884)
50 511
(1 151 232)
4 342 730
1 580 532
66 253
4 000
54 054
4 000
70 253
58 054
-
-
3 746 273
957 114
9 108
778 840
2 947 275
582 638
1 101 250
5 491 335
4 631 163
-
140 830
9 904 318
6 410 579
4.8
Capital social ou individuel
Primes d'émission, fusion, apport
Report à nouveau
Réserves
Résultat de l'exercice
Provisions pour charges
Provisions pour risques
Net en Euro au 31/12/04
4.13
COMPTE DE RESULTAT – HI-MEDIA S.A.
Réf.
en Euro
31/12/04
(12 mois)
en Euro
31/12/03
(12 mois)
Produits d'exploitation
Prestations facturées aux annonceurs
5.1
Autres
Chiffre d'affaires net
Production immobilisée
Rep/prov. et amort. et transfert de charges
Autres produits
TOTAL
Charges d'exploitation
Charges facturées par les supports
Sous -total
Autres achats & charges externes
5.2
Impôts, taxes et versements assimilés
Salaires et traitements
Charges sociales
Dotations aux amortissements sur immos incorporelles 4.1
Dotations aux amortissements sur immos corporelles
4.2
Dotations aux provisions sur actif circulant
Autres charges
TOTAL
RESULTAT D'EXPLOITATION
Produits financiers
TOTAL
Charges financières
5.3.2
7 906 954
487 194
8 394 148
47 039
180 204
205 535
8 826 926
3 845 671
321 541
4 167 212
137 725
293 100
4 598 037
5 418 765
5 418 765
1 105 358
83 672
1 139 195
498 232
41 836
9 577
78 939
11 513
2 968 322
439 839
4 518 201
4 518 201
2 613 612
2 613 612
988 776
40 028
862 591
362 803
97 502
41 397
65 216
59 212
2 517 525
(533 100)
2 611 064
2 611 064
61 417
1 638 959
428 404
2 128 780
2 389 421
35 816
321 652
2 479 076
2 836 544
(225 480)
178
496 735
496 913
2
183 144
183 146
532 517
15 655
12 199
560 371
(63 458)
3 750
2 762 052
0,14
259 513
267 410
45 125
572 048
(388 902)
3 750
(1 151 232)
(0,06)
5.3.1
Intérêts et charges assimilées
Dotations aux provisions
Autres
TOTAL
RESULTAT FINANCIER
Produits exceptionnels
Produits des cessions d'éléments d'actif
Sur opérations de gestion
Reprises sur provisions
TOTAL
Charges exceptionnelles
Valeur comptable des éléments d'actifs cédés
Sur opérations de gestion
Dotations aux amortissements et aux provisions
TOTAL
RESULTAT EXCEPTIONNEL
Participation des salariés
Impôts sur les bénéfices
RESULTAT DE L'EXERCICE
Résultat par action
5.4
Annexe Hi-Media S.A.
COMPTES ANNUELS ARRETES AU 31 DECEMBRE 2004
Note 1
Préambule
Hi-Media S.A. ("Hi-Media" ou "la Société") est une régie publicitaire commercialisant auprès
d'annonceurs l'espace publicitaire de sites Internet ("les supports") et leur proposant des solutions de
marketing direct. Elle assure pour le compte des supports la prospection et le démarchage des annonceurs,
la récupération, la diffusion et le ciblage de la publicité insérée sur les sites et perçoit à ce titre une
commission de régie.
Note 2
Faits marquants de l’exercice 2004
Hi-Media a cédé le 30 mars 2004 la totalité de sa participation dans le capital (50%) de Laroquette Musique
& Media.
Les filiales Hi-Media UK Plc. et Hi-Media Technology Sweden (HMTS) ont été dissoutes, respectivement,
le 8 juin 2004 et le 14 mars 2004.
Enfin, Hi-Media a acquis, le 25 mars 2004, une participation de 50% du capital de la société espagnole
Europermission Sl., en vue de développer l’activité de marketing direct.
Note 3
Principes et méthodes comptables
Les comptes annuels sont présentés conformément aux principes comptables généralement admis en
France et tiennent compte du règlement CRC 99-03 du 29 avril 1999 relatif à la réécriture du Plan
Comptable Général.
Les principes et méthodes comptables suivants ont été adoptés par la Société :
3.1
Immobilisations incorporelles
• Les logiciels et licences acquis par la Société sont enregistrés au bilan pour leur valeur d'acquisition et
amortis sur leur durée de vie estimée, entre 3 et 5 ans.
• Les marques acquises par la Société sont enregistrées au bilan pour leur valeur d’acquisition. Elles ne
font pas l’objet d’amortissement. Elles sont dépréciées si les conditions d’exploitation le rendent
nécessaire.
3.2
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont présentées à leur coût d'acquisition et sont amorties sur les durées
d'utilisation suivantes :
103
• Agencements et aménagements
8 ans linéaire
• Matériels de bureau et informatiques
3 ans linéaire et dégressif
• Mobilier
4 ans linéaire
3.3
Immobilisations financières et comptes courants des filiales
La valeur brute des titres des filiales correspond soit à leur coût d’acquisition soit au montant du capital
appelé lors de leur constitution.
Une provision pour dépréciation des titres et des comptes courants a été constituée lorsque leur valeur
d’utilité déterminée à la clôture devenait inférieure à leur valeur comptable.
La valeur d’utilité des filiales en activité a été déterminée à partir d’analyses fondées sur la méthode des
cash flow futurs actualisés et des multiples de résultat.
Les titres et les comptes courants des filiales en cours de fermeture sont dépréciées à 100%. Une provision
complémentaire pour situation nette négative est constatée lorsque les dépréciations des titres et comptes
courants ne couvrent pas la situation nette négative de ces filiales.
3.4
Créances clients et comptes rattachés
Les créances sont évaluées pour leur valeur nominale et une provision pour dépréciation spécifique est
constituée lorsqu'une perte probable apparaît.
3.5
Valeurs mobilières de placement
Les valeurs mobilières de placement figurent au bilan pour leur valeur d'acquisition. Lorsque leur valeur
d'inventaire est inférieure à leur coût d'acquisition, une provision pour dépréciation est constituée du
montant de la différence. Les plus-values latentes à la clôture ne sont pas enregistrées dans le compte de
résultat.
3.6
Reconnaissance du chiffre d'affaires facturé aux annonceurs
La Société réalise son chiffre d'affaires au travers de contrats de vente d'espaces publicitaires, de
marketing direct et dans une moindre mesure, de contrats de sponsoring signés avec des annonceurs
clients de Hi-Media.
Contrats de vente d'espaces publicitaires :
Les contrats de vente d'espaces publicitaires prévoient la mise en ligne et la diffusion de bannières
publicitaires sur un ou plusieurs supports en régie chez Hi-Media, sur une période déterminée. La valeur
des contrats dépend du nombre de pages vues demandé par l'annonceur.
Pour les contrats achevés à la date de clôture, le chiffre d’affaires reconnu dans le compte de résultat
correspond à la valeur du contrat ou bien à la valeur du nombre de pages vues si celui-ci est inférieur à
celui défini dans le contrat.
Pour les contrats en cours à la date de clôture, le chiffre d’affaires reconnu à la date de clôture
correspond :
- soit à la valeur du nombre de pages effectivement vues à la date de clôture si ce nombre de pages vues
est inférieur ou égal à celui prévu au contrat ;
104
- soit à la valeur prorata temporis du nombre de pages vues prévu au contrat si le nombre de pages
effectivement vues est supérieur à celui prévu au contrat.
Contrats de marketing direct :
Les contrats de marketing direct prévoient la sélection, la mise à disposition d’adresses d’internautes
référencés volontairement ainsi que l’envoi de celles-ci par Hi-Media, pour la réalisation d’opérations de
marketing direct. Hi-Media propose également à des annonceurs et à des sites la gestion complète de leur
base de données. Le chiffre d'affaires est reconnu lors de l'envoi des messages ou de la réalisation de la
prestation technique.
Contrats de sponsoring :
Les contrats de sponsoring prévoient des forfaits fixes en rémunération de l’insertion du logo ou de toute
autre marque distinctive des annonceurs sur le support concerné, en régie chez Hi-Media. Le forfait est
reconnu linéairement sur la durée de la prestation.
3.7
Présentation des charges d’achat d’espaces dans le compte de résultat
Les charges d’achat d’espaces facturées par les supports à Hi-Media sont présentées en charges
d’exploitation. La différence entre le chiffre d’affaires facturé par Hi-Media aux annonceurs et les charges
d’achat d’espaces facturées par les supports à Hi-Media représente la commission de régie perçue par
Hi-Media.
3.8
Impôt sur les sociétés
L'impôt sur les sociétés est comptabilisé suivant la méthode de l'impôt exigible. Il n'est pas tenu compte
dans le résultat de l'exercice des effets futurs des différences fiscales temporaires.
3.9
Indemnités de départ en retraite
Compte tenu du caractère non significatif des engagements de retraite au 31 décembre 2004, calculés sur
la base de la convention collective en vigueur dans la Société et des informations relatives au personnel
présent dans la Société à la clôture, aucune provision n'a été enregistrée dans les comptes. Ces
engagements sont néanmoins présentés en engagements hors bilan (voir note 7.4).
Note 4
4.1
Bilan
Immobilisations incorporelles
Les variations des valeurs brutes s'analysent comme suit :
1er janvier 2004 Augmentations Diminutions
€.
Logiciels et licences
Marque "Hi-Media"
Fonds de commerce
Immobilisations en cours
31 décembre 2004
1 062 394
73 723
-
48 638
28 401
732 593
-
378 439
73 723
28 401
1 136 117
77 039
732 593
480 563
La valeur brute des logiciels et licences intègrent au 31 décembre 2004, principalement, le logiciel de
gestion commerciale Ad-front (K€. 300).
105
La technologie des logiciels d’adserving et d’envoi d’adresses e-mail ayant fortement évolué, celle des
logiciels développés par Hi-Media est devenue obsolète. Par conséquent, les logiciels Hi-Server et HiMail Server (K€. 575), déjà dépréciés à 100% au 31 décembre 2003, ne pouvant être mis en production,
ont été sortis sur l’exercice 2004.
De même, le logiciel Hi-Mailing (K€. 75) ne présentant plus les performances requises compte tenu de
l’évolution du marché, a été mis au rebus.
Les variations des amortissements et des provisions pour dépréciation s'analysent comme suit :
€.
Logiciels et licences
Fonds de commerce
1er janvier 2004 Augmentations Diminutions
31 décembre
2004
____________ ___________ ___________ ____________
1 019 668
41 836
697 561
363 943
____________ ____________ ____________ ____________1 019 668
41 836
697 561
363 943
Les diminutions correspondent pour K€. 575 aux logiciels Hi-Server et Hi-Mail Server et pour K€. 40 au
logiciel Hi-Mailing.
4.2
Immobilisations corporelles
Les variations des valeurs brutes s'analysent comme suit :
€.
Installations, agencements et
aménagements
Matériels de bureau et
informatiques
Mobilier
1er janvier 2004 Augmentations Diminutions
1
3 300
-
-
31 décembre
2004
3 300
180 212
30 940
39 570
171 582
12 926
196 438
30 940
39 570
12 926
187 808
Les augmentations et diminutions des matériels de bureau et informatiques s’expliquent essentiellement
par la mise au rebus de matériel de bureautique et leur remplacement par du matériel neuf.
Les variations des amortissements s'analysent comme suit :
1er janvier 2004
Augmentations Diminutions
€.
Installations, agencements et
aménagements
Matériels de bureau et
informatiques
Mobilier
31 décembre
2004
324
413
-
737
173 159
8 221
39 570
141 810
11 963
943
-
12 906
185 446
9 577
39 570
155 453
106
4.3
Immobilisations financières
Les variations des valeurs brutes s’analysent comme suit :
1er janvier 2004 Augmentations Diminutions
31 décembre 2004
€.
Titres de participation
Créances rattachées à des
participations
Dépôts et cautionnements
Actions propres
16 534 832
83 530
500 485
16 117 877
2 254 325
26 426
22 510
-
96 281
3 643
-
2 158 044
22 783
22 510
18 838 093
83 530
600 409
18 321 214
L’augmentation sur les titres de participation correspond à la recapitalisation de Hi-Media Belgium pour
€. 82 000 et à l’acquisition de 50% du capital de la société Europermission pour €. 1 530.
Les diminutions sur les titres de participation sont consécutives à la cession de la participation dans le
capital de la société Laroquette Musique et Media ainsi qu’aux dissolutions de la filiale anglaise Hi-Media
UK et de la société Hi-Media Technology Sweden.
La diminution des créances rattachées à des participations correspond à un remboursement partiel de cette
créance par la filiale Hi-Media Scandinavia AB.
Les actions propres correspondent au programme de rachat d’actions autorisé par l’assemblée générale
mixte du 21 avril 2000 et mis en œ uvre par décision du conseil d’administration en date du 14 août 2001.
Les actions propres acquises dans le cadre de ce programme (35.719 titres) sont classées en
« immobilisations financières » dès lors qu’il n’existe pas d’affectation explicite des titres rachetés.
Cette autorisation de l’assemblée est arrivée à échéance le 21 octobre 2001. Un nouveau programme de
rachat a été autorisé par l’assemblée générale du 26 mars 2002 et mis en œ uvre par décision du conseil
d’administration du 29 août 2002, selon lequel 50% environ des rachats sera affecté aux salariés, 40%
environ à une opération d’acquisition ou d’échange et 10% environ à la régulation des cours. Aucune
action n’a été rachetée au 31 décembre 2004 dans le cadre de ce nouveau programme.
Les variations des dépréciations s’analysent comme suit :
1er janvier 2004 Augmentations Diminutions
31 décembre 2004
€.
Titres de participation
Créances rattachées à des
participations
Dépôts et cautionnements
Actions propres
13 671 485
1 581 194
2 645 047
12 607 632
2 051 126
363
-
1 841 621
363
209 505
-
15 722 974
1 581 194
4 487 031
12 817 137
107
Les mouvements de l’exercice correspondent à des provisions et à des reprises enregistrées au 31
décembre 2004, compte tenu de la valeur d’utilité des titres et créances rattachées à des participations à la
clôture de l’exercice (cf. 3.3 et note 11) et à la dissolution des filiales Hi-Media UK Plc. et Hi-Media
Technology Sweden (HMTS) (cf. note 2).
4.4
Créances clients et comptes rattachés
Les créances clients et comptes rattachés s'analysent comme suit :
31 décembre 2004
31 décembre 2003
€.
Clients
Factures à établir
Provision pour dépréciation des comptes clients
2 614 654
91 150
1 894 965
2 589
2 705 804
(481 581)
1 897 554
(546 644)
2 224 223
1 350 910
Toutes les créances clients sont à moins d'un an.
La provision pour dépréciation correspond principalement à des créances échues pour lesquelles la
recouvrabilité présente un risque au 31 décembre 2004.
Dans le cadre d’un contrat de factoring, Hi-Media a remis des créances (qui ne figurent plus dans les
comptes clients) représentant un montant de K€. 1.954 au 31 décembre 2004 sur lesquelles, en cas de non
règlement des clients, la Société conserve le risque. Parmi ces créances remises, toutes ont été financées
par le factor au 31 décembre 2004 à l’exception d’un montant de K€. 57 qui n’a pas fait l’objet d’une
demande de financement au factor au 31 décembre 2004 et d’un montant de K€. 102 qui a été retenu à
titre de garantie par le factor. Ces deux montants d’un total de K€. 159 sont comptabilisés en «autres
créances ».
4.5
Autres créances
Les autres créances s'analysent comme suit :
€.
Fournisseurs débiteurs et avoirs à recevoir
Débiteurs divers
Taxe sur la valeur ajoutée
Créance sur le factor - dont fonds de garantie
Total autres créances – valeur brute
Provision pour dépréciation des comptes courants
Total autres créances – valeur nette
31 décembre 2004 31 décembre 2003
93 462
2 676 924
564 765
158 776
161 900
3 028 728
469 236
161 973
3 493 927
(2 504 246)
3 821 837
(2 864 885)
989 681
956 952
Le poste « débiteurs divers » correspond pour €. 2 599 511 aux comptes courants des filiales et est détaillé
dans le tableau des filiales et participations (voir note 11 et 12). Ces comptes courants sont dépréciés à
hauteur de €. 2 504 246 (voir 3.3, 5.3, note 11 et 12).
108
Toutes les autres créances sont à moins d’un an.
4.6
Valeurs mobilières de placement et trésorerie
31 décembre 2004
€.
Valeurs mobilières de placement
Actions propres
Autres actions
Disponibilités
31 décembre 2003
775 000
17 560
202 010
994 570
630 973
6 573
166 657
804 203
Les valeurs mobilières de placement se décomposent comme suit :
Valeurs mobilières de
placement
Valeur au bilan Valeur liquidative Plus value latente
au 31 décembre
non
2004
comptabilisée
FCP CCF SINOP DIGIT
4.7
775 000
775 338
338
775 000
775 338
338
Charges constatées d'avance
Les charges constatées d’avance s’élèvent à €. 42 792 au 31 décembre 2004 et correspondent
principalement à la quote-part de charges facturées de marketing et de frais généraux relatives à la période
postérieure au 31 décembre 2004.
4.8
Capitaux propres
Les capitaux propres ont enregistré les mouvements suivants au cours de l’exercice :
1er janvier 2004
€.
Capital social
Primes d'émission
Réserves
Report à nouveau
Résultat de
l'exercice
Affectation du
résultat 2003
Résultat de
l’exercice 2004
Augmentation de
capital
Autres
31 décembre
2004
1 997 583
30 505 554
50 511
(29 821 884)
(1 151 232)
(1 151 232)
1 151 232
2 762 052
1 449
-
(2 059)
756
-
1 999 032
30 503 495
51 267
(30 973 116)
2 762 052
1 580 532
-
2 762 052
1 449
(1 303)
4 342 730
Par suite de levée d’options de souscription d’actions intervenue en 2004, la société a procédé à une
augmentation de capital. Cette levée d’options relève du plan d’options autorisé par l’assemblée générale
extraordinaire du 30 juin 1999 et mis en place par le conseil d’administration du même jour. Compte tenu de
diverses opérations sur le capital effectuées depuis cette date, le prix de souscription initialement fixé à 10
FRF a été ajusté à 0,01 EUR. Ce prix étant inférieur au nominal actuel de l’action Hi-Media (0,10 EUR), le
conseil d’administration, lors de la séance du 20 septembre 2004, a décidé de prélever sur le compte
« primes d’émission » la différence entre le nominal de l’action et le prix de souscription (« Autres »), soit
un montant de 0,09 EUR par action souscrite. Cette décision sera soumise à la ratification de l’assemblée
générale du 22 avril 2005.
109
4.8.1 Variation du capital social
Au 31 décembre 2004, le capital social est composé de 19.990.317 actions d’une valeur nominale de €.
0,10 chacune soit €. 1.999.031,70.
4.8.2 Plan de bons de souscription de parts de créateur d'entreprise et options de
souscription d'actions
La Société a mis en place différents plans de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise et
d’options de souscription d’actions dont les caractéristiques principales sont détaillées dans le tableau cidessous :
Tableau récapitulatif des titres donnant accès au capital
Total
(BCE)
Date d’assemblée
24/01/2000
21/04/2000
21/04/2000
Date du Conseil
14/02/2000
d’administration
Nombre total
417.045
134.482
551.527
d’actions attribuées
Nombre d’actions
pouvant être
souscrites*
112.031
11.011
123.042
Nombre d’actions
pouvant être
souscrites par les
dirigeants
0
0
0
Nombre de dirigeants
concernés
0
0
0
Nombre de salariés
concernés
6
4
10
Point de départ
14/02/2003
21/10/2001
d’exercice des bons
Date d’expiration
14/02/2005
21/04/2005
Prix de souscription
EUR 1,95
EUR 8,06
* Bons attribués aux salariés présents à ce jour dans la société, les salariés ayant quitté la société ne pouvant conserver
le bénéfice de ces bons.
Aucun BCE n’a été exercé sur l’exercice 2004.
Tableau récapitulatif des titres donnant accès au capital
(options de souscription d’actions)
21/04/2000
21/04/2000
21/04/2000
21/04/2000
21/04/2000
04/05/2000
14/09/2000
02/11/2000
13/12/2000
23/10/2001
27/06/2000
37.210
70.734
27.400
37.037
91.001
Total
Date d’assemblée
30/06/1999
25/04/2003
25/04/2003
Date du Conseil
30/06/1999
26/05/2003
10/07/2003
d’administration
17/11/1999
Nomb re total
152.475
500.000
350.000
1.265.857
d’actions attribuées
Nombre d’actions
3.816
8.530
3.000
4.700
2.866
0
500.000
350.000
872 912
pouvant être
souscrites(1)
Nombre d’actions
pouvant être
souscrites par les
dirigeants
0
5.680
0
3.000
0
0
90.000
350.000
448.680
Nombre de
dirigeants concernés
0
1
0
1
0
0
3
1
6
Nombre de salariés
concernés
2
1
1
2
1
0
9
0
16
Point de départ
01/07/2004 05/05/2002
15/09/2002
03/11/2002
14/12/2002
23/10/2003 26/05/2005
10/07/2005
d’exercice des
options
Date d’expiration
30/06/2009 04/05/2010
14/09/2010
02/11/2010
13/12/2010
23/10/2011 25/05/2013
10/07/2013
Prix de
souscription(2)
EUR 0,01
EUR 8,06
EUR 9,93
EUR 8,20
EUR 5,31
EUR 0,59
EUR 0.33
EUR 0.35
(1) Options attribuées aux salariés présents à ce jour dans la société, les salariés ayant quitté la société ne pouvant conserver le bénéfice de ces options.
(2) Prix de souscription des options calculé au jour de l’attribution des options et correspondant à la moyenne pondérée des cours de bourse des 20 dernières séances, sur
laquelle un abattement de 5% a été effectué.
Sur l’exercice 2004, 14.484 actions ont été souscrites au prix de EUR 0,01.
Le capital de la Société est composé, à ce jour, de 19.990.317 titres. Si l’ensemble des bons et options
attribués étaient exercés, soit une émission de 995.954 actions, un actionnaire détenant 1% du capital avant
exercice, détiendrait 0,95% du capital après exercice, soit une diminution de 0,05%.
4.9
Provisions
er
€.
1 janvier 2004
Provisions pour litiges
Autres provisions pour
risques
Dotation
Utilisation
Reprise
31 décembre
2004
-
-
-
-
-
4 000
-
-
-
4 000
4 000
-
-
-
4 000
8 929
12 199
-
-
21 128
45 125
-
-
-
45 125
Total provisions pour
charges
54 054
12 199
-
-
66 253
Total
58 054
12 199
-
-
70 253
Total provisions pour
risques
Provisions pour
restructuration
Autres provisions pour
charges
4.10
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Il n’existe pas d’emprunt ou de dette auprès des établissements de crédit au 31 décembre 2004.
4.11
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Les dettes fournisseurs et comptes rattachés s'analysent comme suit :
€.
31 décembre 2004
Fournisseurs
Factures à recevoir
31 décembre 2003
2 389 180
1 357 093
2 014 732
932 543
3 746 273
2 947 275
Les comptes fournisseurs comprennent principalement les facturations des supports à Hi-Media qui n'ont
pas encore été payées à la clôture.
Toutes les dettes fournisseurs sont à moins d'un an.
4.12 Autres dettes
Les autres dettes correspondent principalement au compte courant avec la filiale Mobiquid (K€. 652).
4.13
Produits constatés d'avance
Il n’existe pas de produits constatés d’avance au 31 décembre 2004.
112
Note 5
5.1
Compte de résultat
Détail du chiffre d'affaires
2004
K€.
2003
Ventes d'espaces publicitaires
6 096
3 131
Marketing direct
1 811
714
487
322
8 394
4 167
Autres
La ligne « Autres » correspond à des prestations de services diverses principalement intra-groupe.
5.2
Autres achats et charges externes
Ce poste s'analyse comme suit :
€.
2004
2003
Marketing et communication
250 688
128 658
Services et honoraires France
162 367
145 814
-
-
Frais de fonctionnement général
174 980
162 073
Locations et frais techniques
411 957
465 137
Rémunération d'affacturage et d'assurance crédit
105 366
87 094
1 105 358
988 776
Services et honoraires international
Total autres achats et charges externes
5.3
Résultat financier
5.3.1 Charges financières
€.
Charges d’intérêts
Dotations aux provisions sur titres,
comptes courants des filiales et créances rattachées à des
participations
Dotations aux provisions pour coûts de fermeture des filiales
et dépréciation des actions propres
Autres
2004
2003
61 417
35 816
1 638 959
-
321 652
-
428 404
2 479 076
2 128 780
2 836 544
113
Compte tenu de la valeur d’utilité des titres et comptes courants des filiales déterminée à la clôture telle
que décrite en 3.3, la provision enregistrée dans les comptes 2004 pour un montant global de
€. 1 638 959 concerne les titres de participation à hauteur de €. 1 581 194 et les comptes courants pour €.
57 765.
Les charges financières comprennent à hauteur de €. 31 794 les commissions de financement du factor,
calculées en fonction du montant des créances financées. Les commissions d'affacturage sont par ailleurs
comptabilisées dans les autres achats et charges externes.
La ligne « Autres » correspond à un abandon sur compte courant relatif à la filiale italienne.
5.3.2
Produits financiers
€.
2004
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
Reprise sur provisions des titres, des comptes courants des
filiales et créances rattachées à des participations
Autres reprises
Autres
2003
5 423
16 897
4 408 337
365
104 076
4 518 201
2 290 163
145 719
158 285
2 611 064
Les reprises sur provisions concernent les titres des filiales pour K€. 2 148, les comptes courants pour K€.
418 et les créances rattachées à des participations pour K€. 1 842.
La ligne « Autres » concerne principalement les intérêts sur les comptes courants débiteurs des filiales
dans les comptes de Hi-Media S.A.
5.4
Résultat exceptionnel
Produits
sur
opérations
en capital
€.
Sorties d’actifs
Pertes sur contrats
Provisions pour
risques
Provisions pour
charges
Restructurations
Amortissements
exceptionnels
Autres
Total
Produits
sur
opérations
de gestion
Reprise sur
amortissements
et provisions
Charges
sur
opérations
en capital
Charges sur
opérations de
gestion
178
-
-
496 735
-
(532 517)
-
-
-
(35 604)
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
(15 082)
-
(12 199)
-
(27 281)
-
-
-
-
-
(573)
-
(573)
178
-
496 735
(532 517)
(15 655)
(12 199)
(63 458)
Dotations aux
amortissements
et aux provisions
Total
Les sorties d’actifs concernent les titres des filiales Hi-Media UK, Hi-Media Technology Sweden et
Laroquette Musique et Media, ainsi que le logiciel Hi-Mailing.
114
Note 6
Impôt sur les sociétés
Au 31 décembre 2004, la Société possède des déficits indéfiniment reportables de €. 18 123 280.
Au 31 décembre 2004, la Société possède également des moins-values à long terme reportables sur une
durée maximale de 7 ans pour €. 12 448 795 et sur une durée maximale de 8 ans pour €. 313 688.
Note 7
7.1
Engagements hors-bilan
Location longue durée
La valeur brute des autres immobilisations financées par contrat de location longue durée ainsi que les loyers
correspondants s'analysent comme suit au 31 décembre 2004 :
€.
Matériels
informatiques
Montant financé
Loyers payés :
• de la période
• cumulées des exercices précédents
Loyers futurs :
• à moins d'un an
• à plus d'un an et à moins de cinq ans
Autres
équipements
43 000
-
12 478
34 265
-
9 502
7 991
-
Il n’y a pas eu de nouveau contrat conclu en 2004.
7.2
Cautions données aux filiales
Il n’existe plus au 31 décembre 2004 de caution donnée aux filiales.
7.3
Nantissement de valeurs mobilières de placement
Au 31 décembre 2004, plus aucune valeur mobilière de placement n’est nantie.
7.4
Indemnités de fin de carrière
Le montant de l’indemnité de fin de carrière au 31 décembre 2004 s’élève à €. 23 001 et a été déterminé par
la méthode rétrospective des unités de crédit projetées.
7.5
Litiges
La société Hi-Media a assigné en date du 14 mars 2003 la société allemande Abacho AG devant le
tribunal de commerce de Paris suite à la violation par cette dernière de ses obligations contractuelles, en
répétition de l’indu pour un montant de €. 57 927,14 et pour faire constater la résiliation judiciaire du
contrat de régie en date du 3 mai 2001 liant les sociétés et ce aux torts et griefs exclusifs de la société
Abacho.
Reconventionnellement, en date du 18 novembre 2003, la société Abacho AG a demandé au tribunal de
prononcer la résiliation judiciaire du contrat de régie aux torts de la société Hi-Media et de condamner
115
cette dernière à lui verser des indemnités conventionnelles portant sur les prestations de régie à hauteur de
€. 2.404.912,18.
Selon l’analyse de la Société et l’avis de son avocat au 31 décembre 2003 reconduits au 31 décembre
2004, les chances de succès des demandes de la société Abacho AG restent assez faibles.
En conséquence, la Société n’a pas enregistré de provision relative à ce litige dans ses comptes au 31
décembre 2004.
Note 8
Effectifs
L'effectif s'élève à 23 personnes au 31 décembre 2004 contre 20 personnes au 31 décembre 2003.
L’effectif moyen au cours de l’exercice 2004 était de 23 personnes, et se décomposait comme suit :
-Cadres : 14 personnes
-Non cadres : 9 personnes
Note 9
Dirigeants
La rémunération brute annuelle globale des dirigeants s’élevait à €. 125 500 sur 2004.
Aucun montant n’a été alloué aux organes de direction sur 2004. Aucune avance n’a été
consentie.
La Société n’a aucun engagement en matière de pensions ou d’indemnités assimilées.
Note 10
NEANT
Événements postérieurs au 31 décembre 2004
116
Note 11 Tableau des filiales et participations
Dénomination
sociale
Adresse
Capital
social
Capitaux
Propres
autres que
le capital
% de
détention
directe
(407 973)
EUR
Titres (EUR)
Prêts et avances
Chiffre
Résultats
Dividendes
consentis par la
d’affaires
(bénéfice ou encaissés
Date de
Société et non encore hors taxes du
Observations
perte du
par la
création
Cours moyen
remboursés (EUR)
dernier
dernier
Société au
ou
(EUR)
exercice
exercice
cours de
Valeur
Valeur
d’acquisition
écoulé
clos)(EUR) l’exercice
brute (1) nette(2)
(EUR)
Valeur
brute
Valeur
nette
100 %
426 990
108 486
-
-
671 392
(58 754)
-
-
09.03.00
(2 225 715)
EUR
99,99 %
99 990
-
2 192 616
-
-
(98 701)
-
-
13.06.00
Hi-Media
Belgium
Hi-Media
Publicidad y
Marketing SL
Av des Volontaires
19 1160 Bruxelles
C/ Rosario Pino
8 1º A
28020 Madrid
427 000
EUR
100 000
EUR
Hi-Media
Portugal Lda
Avenida Duque
d’Avila n°26 1049041 Lisboa
100 000
EUR
20 585
EUR
49,9 %
49 900
49 900
-
-
651 654
7 520
-
-
31.10.00
Hi-Media
Poland Sp.z.o.o Swieradiwska, 40
02-662 Warszawa
391 000
PLN
(1 680 572)
PLN
100 %
100 370
-
311 630
-
-
(11 986)
-
4,5323
PLN
15.12.00
Hi-Media
Scandinavia
AB
Kungsgatan 12-14
S-111 36
Stockholm
100 000
SEK
100 416
SEK(3)
100 %
2 950 000
-
2 158 044 1 948 539
2 041 003
134 661
-
9,122
SEK
11.12.00
Hi-Media Italia
Via R. Franchetti 1
Srl
20124 Milano
98 000
EUR
(493 770)
EUR
100%
98 000
-
-
-
-
390 245
-
-
26.03.01
100%
10 092
500
2 863 127
-
-
2 574 818
148 981
-
-
30.04.01
Hi-Media
Deutschland
AG
Gerhard – Hoehme 1 125 000 (1 048 654)
EUR
EUR
Allee 1
41 466 Neuss
Hi-Pi
20, rue du Sentier
75 002 PARIS
Mobiquid
20, rue du Sentier
75 002 PARIS
7 500
EUR
(15 023)
EUR
100%
7 500
7 500
95 266
95 266
102 743
(71 825)
-
-
13.05.02
111 401
EUR
683 557
EUR
100%
2 291 096
479 702
-
-
687 481
(556 499)
-
-
25.04.03
-
50%
1 530
1 530
-
-
2 240
(2 250)
-
-
25 03 2004
6 731 331
(118 608)
Europermission Marquès de Riscal
3060 EUR
SL
11
2A Planta. Madrid
16 117
876
3 510 245 4 757 556 2 043 805
(1) Comptes courants des filiales pour 2 599 512 (voir 4.5) et créances rattachées à des participations pour 2 158 044 (voir 4.3)
(2) Comptes courants des filiales pour €. 95 266 et créances rattachées à des participations pour €.1 948 539
(3) Les capitaux propres de la Suède comprennent à hauteur de 19 694 727 SEK (2 183 K €) la créance rattachée à des participations (voir 4.3).
Note 12 Eléments concernant les entreprises liées et les participations
Hi-Media Deutschland
Hi-Media Belgium
Hi-Media Publicidad y
Marketing
Hi-Media Italia
Hi-Pi
Hi-Media Poland
Hi-Media Portugal
Hi-Media Scandinavia AB
Mobiquid
Europermission
Produits
d’exploitation
120 603
20 906
-
Produits
financiers
59 823
12 274
30 770
148 165
3 456
395 996
Charges
financières
85 043
-
5 050
11 986
102 079
428 404
27 835
456 239
Créances
Dettes
clients
fournisseurs
4 809
20 906
15 134
1 731
3 456
30 902
120
55
15 309
Détail des comptes courants des filiales :
Montant brut
Hi-Media Deutschland
Hi-Media Belgium
Hi-Media Publicidad y
Marketing
Hi-Media Italia
Hi-Pi
Hi-Media Poland
Hi-Media Portugal
Hi-Media Scandinavia AB
Mobiquid
Europermission
Dépréciation
Montant net
2 192 616
2 192 616
-
95 266
311 630
-
311 630
-
95 266
-
2 599 512
2 504 246
95 266
Le compte courant de Mobiquid présente au 31 décembre 2004 un solde créditeur pour €. 651
883.
Détail des créances rattachées à des participations
Montant brut
Hi-Media Scandinavia AB
Dépréciation
Montant net
2 158 044
209 505
1 948 539
2 158 044
209 505
1 948 539
118
4.4 COMPTES CONSOLIDES DU GROUPE HI-MEDIA
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2004
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé
au contrôle des comptes consolidés de la société Hi-Media S.A., relatifs à l'exercice clos le 31
décembre 2004, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base
de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
1
Opinion sur les comptes consolidés
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les
comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par
sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste
également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour
l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles
fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables
français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière,
ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.
2
Justification des appréciations
En application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification
de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
•
La note 4.15 de l’annexe expose les principes et méthodes comptables relatifs à l’approche retenue
par la société pour l’évaluation de la valeur d’utilité de ses écarts d’acquisition et actifs
incorporels. Dans le cadre de nos appréciations, nous avons vérifié le bien fondé de la
méthodologie mise en œuvre et nous nous sommes assurés de sa correcte application.
•
Nous avons procédé à l’appréciation de l’approche retenue par la société, telle que décrite dans la
note 8.5 de l’annexe, pour l’évaluation du risque lié au litige avec la société allemande Abacho
AG. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, nos travaux d’appréciation ne nous ont pas
conduit à relever d’éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable de
l’approche retenue.
•
Les notes 4.5 et 7 de l’annexe exposent les principes et méthodes comptables appliqués par la
société pour la comptabilisation d’impôts différés actifs au 31 décembre 2004. Nous avons vérifié
le caractère raisonnable des hypothèses retenues ainsi que le calcul effectué par la société.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes
consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la for mation de notre opinion sans réserve
exprimée dans la première partie de ce rapport.
119
3
Vérification spécifique
Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport
sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur
concordance avec les comptes consolidés.
Paris La Défense et Paris, le 1er avril 2005
KPMG Audit
Département de KPMG S.A.
Frédéric Quélin
Associé
Les commissaires aux comptes
EREC Associés
Didier Lechevalier
Associé
120
BILAN ACTIF CONSOLIDE – HI-MEDIA
Réf
Brut
Amortissements
et provisions
Net en Euro
au 31/12/04
Net en Euro
au 31/12/03
Actif immobilisé
Ecarts d’acquisition
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
5.1
5.2
5.3
5.4
10 515 636
1 921 424
657 500
39 468
10 016 592
1 692 750
476 909
-
499 044
228 674
180 591
39 468
916 850
495 510
233 233
51 724
5.5
5.6 et 5.8
5.7
5.7
3 555 184
2 138 535
885 560
1 240 544
629 838
9 217
-
2 925 346
2 129 318
885 560
1 240 544
2 233 342
1 188 394
730 546
584 586
20 953 851
12 825 306
8 128 545
6 434 185
Actif circulant
Stocks et en-cours
Clients et comptes rattachés
Autres créances et comptes de régularisation
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Total de l’actif
121
BILAN PASSIF CONSOLIDE – HI-MEDIA
Réf
Capitaux propres
(part du groupe)
Net en Euro
au 31/12/04
Net en Euro
au 31/12/03
5.9
Capital
Primes
Réserves, report à nouveau et écarts de conversion
Résultat consolidé (part du groupe)
Autres
Total capitaux propres (part du groupe)
Autres fonds propres (avances conditionnées)
1 999 032
27 564 814
(29 130 307)
423 968
(22 146)
835 361
135 000
1 997 583
27 566 873
(27 763 933)
(1 361 240)
(18 217)
421 066
135 000
Intérêts minoritaires
5.9.2
-
(10 575)
Provisions pour risques et charges
5.11
97 757
154 362
5.10
5.12
5.13 et 5.14
Total dettes
111 346
4 973 833
1 975 248
7 060 427
192 269
3 972 938
1 569 125
5 734 332
Total du passif
8 128 545
6 434 185
Dettes
Emprunts et dettes financières
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Autres dettes et comptes de régularisation
122
COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE – HI-MEDIA
Réf.
Chiffre d’affaires
Autres produits d’exploitation
Charges facturées par les supports
Achats consommés
Charges de personnel
Autres charges d’exploitation
Impôts, taxes et versements assimilés
Dotations aux amortissements et provisions
6.1
Résultat d’exploitation
Charges et produits financiers
6.6
Résultat courant des entreprises intégrées
Charges et produits exceptionnels
Impôts sur les résultats
Résultat net des entreprises intégrées
6.7
7
en Euro
31/12/04
en Euro
31/12/03
14 361 765
582 529
(8 829 746)
(2 195 503)
(3 147 534)
(102 792)
(89 882)
(377 984)
8 780 014
671 169
(5 000 683)
(1 835 189)
(2 812 130)
(30 398)
(44 249)
(477 495)
200 853
(748 961)
(26 831)
18 805
174 022
(730 156)
(263 680)
931 432
(340 830)
(6 698)
841 774
(1 077 684)
Quote-part dans les résultats des entreprises
mises en équivalence
Dotations aux amortissements des survaleurs
-
-
(417 806)
(297 881)
Résultat net de l’ensemble consolidé
423 968
(1 375 565)
-
(14 325)
423 968
0,02
0,02
(1 361 240)
(0,07)
(0,07)
Intérêts minoritaires
Résultat net (Part du groupe)
Résultat par action
Résultat dilué par action
123
TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
En K€.
Du 01/01/04
au 31/12/04
OPERATIONS D'EXPLOITATION
Résultat net
Réintégration des charges et déduction des produits sans
incidence sur le fond et non liés à l'exploitation :
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition
Résultat mis en équivalence
Dotation aux amortissements et provisions
Reprise sur amortissements et provisions
Plus ou moins value de cession
Variation des actifs et passifs d'exploitation :
Clients
Charges constatées d'avance
Autres actifs circulants
Fournisseurs et compte rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes à moins d'un an
Produits constatés d'avance
Intérêts courus à moins d'un an
Flux de trésorerie provenant de l'exploitation : A
OPERATIONS D'INVESTISSEMENT
Acquisition d'immobilisations incorporelles
Acquisitions d'immobilisations corporelles
Variation des dépôts et cautionnements versés durant l'exercice
Entrée de périmètre
Sortie périmètre
Prix de cession des actifs cédés
Variation des fournisseurs d'immobilisations
Du 01/01/03
au 31/12/03
424
- 1 376
418
576
- 237
11
298
532
- 454
228
- 663
62
- 940
1 038
465
42
- 100
-
154
96
218
- 1 079
- 101
- 366
45
-
1 096
- 1 805
- 148
- 59
2
- 16 (1)
3
14
-5
- 54
177
1 078
- 13
4
-7
- 204
1 180
11
- 92
26
- 79
Flux de trésorerie provenant des opérations de financement :
C
- 82
- 53
Variation de trésorerie = A + B + C
810
- 678
Trésorerie nette à l'ouverture = D
Trésorerie nette à la clôture = A + B + C + D
1 315
2 126
1 993
1 315
Disponibilités
Valeurs Mobilières de Placement
Concours bancaires courants
886
1 240
-
585
730
-
Trésorerie nette à la clôture
2 126
1 315
Flux de trésorerie provenant des opérations
d'investissement : B
OPERATIONS DE FINANCEMENT
Augmentation de capital (prime incluse)
Nouveaux emprunts
Remboursement d’emprunts
(1) : Prix de cession des titres : 0
Trésorerie sortie : 16 K€
Annexe Hi-Media S.A.
Comptes consolidés arrêtés au 31 décembre 2004
Note 1
Préambule
Hi-Media S.A. ("Hi-Media" ou "le Groupe") est une régie publicitaire commercialisant auprès
d'annonceurs l'espace publicitaire de sites Internet ("les supports") et leur proposant des solutions de
marketing direct. Elle assure pour le compte des supports la prospection et le démarchage des
annonceurs, la récupération, la diffusion et le ciblage de la publicité insérée sur les sites et perçoit à ce
titre une commission de régie.
Note 2
Faits marquants de l’exercice 2004
Hi-Media a cédé le 30 mars 2004 la totalité de sa participation dans le capital (50%) de Laroquette
Musique & Media.
Les filiales Hi-Media UK Plc. et Hi-Media Technology Sweden (HMTS) ont été dissoutes,
respectivement, le 8 juin 2004 et le 14 mars 2004.
Enfin, Hi-Media a acquis, le 25 mars 2004, une participation de 50% du capital de la société espagnole
Europermission Sl., en vue de développer l’activité de marketing direct.
125
Note 3
Périmètre de consolidation
Dénomination sociale
Adresse
% de détention
directe et
indirecte au 31
décembre 2004
% de détention
directe et
indirecte au
31 décembre
2003
Date de
création
ou
d’acquisition
Date de clôture
de l’exercice
100 %
100 %
09.03.00
31.12
99,99 %
99,99 %
13.06.00
31.12
49,9 %
49,9 %
31.10.00
31.12
100 %
100 %
15.12.00
31.12
100 %
100 %
26.03.01
31.12
100 %
100 %
13.05.02
31.12
-
50 %
18.05.03
31.12
100 %
100 %
05.09.00
31.12
-
70,6 %
22.12.00
31.12
100 %
100 %
30.04.01
31.12
100 %
100 %
25.04.03
31.12
50 %
-
25.03.04
31.12
Sociétés créées
Hi-Media Belgium
Hi-Media
Publicidad y
Marketing SL
Hi-Media
Portugal Lda
Av des Volontaires 19
1160 Bruxelles
C/ Rosario Pino, 8 1º
A 28020 Madrid
Avenida Duque
d’Avila n°26 1049041 Lisboa
Hi-Media Poland Sp.z.o.o Swieradiwska, 40 –
02-662 Warszawa
Via Raimondo
Hi-Media Italia Srl
Franchettti, 1
20 124 Milano
Hi-Pi
20, rue du Sentier –
75002 Paris
Laroquette Musique & 20, rue du Sentier –
Media
75002 Paris
Sociétés acquises
Hi-Media
Scandinavia AB
Hi-Media UK
Hi-Media
Deutschland AG
Mobiquid
Europermission Sl
Kungsgatan 12-14 –
S-111 36 Stockholm
Bradford court,
bradford street – B12
ONS Birmingham
Gerhard – Hoehme –
Allee 1
41 466 Neuss
20, rue du Sentier –
75002 Paris
Marquès de Riscal 11
2A Planta. Madrid
Toutes les filiales sont consolidées par intégration globale, à l’exception de la filiale portugaise et de la
société Europermission Sl consolidées par intégration proportionnelle. La société exerce un contrôle
conjoint de ces entités.
La filiale britannique a été déconsolidée au 8 juin 2004 suite à sa dissolution.
De même, la filiale Laroquette Musique & Media a été déconsolidée au 30 mars 2004 suite à la
cession de la participation que détenait Hi-Media.
126
Note 4
4.1
Principes et méthodes comptables
Règles et méthodes comptables
Les comptes consolidés arrêtés au 31 décembre 2004 sont présentés conformément aux principes
comptables généralement admis en France et notamment au règlement CRC.99-02.
Compte tenu des perspectives d’activité de Hi Media, tant en France qu’à l’étranger, et du risque jugé
assez faible sur le litige avec Abacho AG (voir Note 8.5 de l’annexe), le principe de continuité
d’exploitation a été maintenu pour arrêter les comptes de la société au 31 décembre 2004.
4.2
Méthodes de consolidation
Les sociétés détenues à 50% et plus sont consolidées par intégration globale. Les sociétés détenues
conjointement sont consolidées par intégration proportionnelle. Les sociétés sous influence notable
sont consolidées par mise en équivalence.
Les sociétés sont consolidées à compter de la date de prise de contrôle effective.
4.3
Ecarts d’acquisition
La différence entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation totale des actifs et des passifs
identifiables à la date d’acquisition constitue l’écart d’acquisition. Conf ormément aux dispositions de
l’article 215 du règlement 99-02, la méthode dérogatoire est appliquée lorsque les conditions fixées
par le règlement sont remplies.
Les écarts d'acquisition sont amortis sur une période qui tient compte des caractéristiques des sociétés
rachetées et des perspectives d'activité.
4.4
Conversion des états financiers des sociétés étrangères
Les comptes des sociétés étrangères ne faisant pas partie de la zone Euro sont convertis au taux de
clôture pour le bilan et au taux moyen pour le compte de résultat.
4.5
Impôts sur les résultats
Les impôts sur les résultats regroupent les impôts exigibles et les impôts différés sur les différences
temporaires entre les valeurs fiscales et les valeurs consolidées.
Lorsque les perspectives à court terme des sociétés du Groupe le permettent, des impôts
différés actifs, dont la récupération est probable, sont comptabilisés.
4.6
Immobilisations incorporelles
• Les logiciels et licences acquis par le Groupe sont enregistrés au bilan pour leur valeur
d'acquisition et amortis sur leur durée de vie estimée, entre 3 et 5 ans.
• Les marques acquises par le Groupe sont enregistrées au bilan pour leur valeur d’acquisition. Elles
ne font pas l’objet d’amortissement. Elles sont dépréciées si les conditions d’exploitation le rendent
nécessaire.
127
4.7
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont présentées à leur coût d'acquisition et sont amorties sur les durées
d'utilisation suivantes :
• Agencements et aménagements
8 ans linéaire
• Matériels de bureau et informatiques
3 ans linéaire et dégressif
• Mobilier
4 ans linéaire
4.8
Créances clients et comptes rattachés
Les créances sont évaluées pour leur valeur nominale et une provision pour dépréciation spécifique est
constituée lorsqu'une perte probable apparaît.
4.9
Valeurs mobilières de placement
Les valeurs mobilières de placement figurent au bilan pour leur valeur d'acquisition. Lorsque leur
valeur d'inventaire est inférieure à leur coût d'acquisition, une provision pour dépréciation est
constituée du montant de la différence. Les plus-value latentes à la clôture ne sont pas enregistrées
dans le compte de résultat.
4.10
Reconnaissance du chiffre d’affaires facturé aux annonceurs
Le Groupe réalise son chiffre d’affaires au travers de contrats de vente d’espaces publicitaires, et dans
une moindre mesure, au travers de contrats d’affiliation, de location de fichiers et de contrats de
sponsoring signés avec des annonceurs clients de Hi-Media.
Contrats de vente d'espaces publicitaires :
Les contrats de vente d'espaces publicitaires prévoient la mise en ligne et la diffusion de bannières
publicitaires sur un ou plusieurs supports en régie chez Hi-Media, sur une période déterminée. La
valeur des contrats dépend du nombre de pages vues demandé par l'annonceur.
Pour les contrats achevés à la date de clôture, le chiffre d’affaires reconnu dans le compte de résultat
correspond à la valeur du contrat ou bien à la valeur du nombre de pages vues si celui -ci est inférieur à
celui défini dans le contrat.
Pour les contrats en cours à la date de clôture, le chiffre d’affaires reconnu à la date de clôture
correspond :
- soit à la valeur du nombre de pages effectivement vues à la date de clôture si ce nombre de pages
vues est inférieur ou égal à celui prévu au contrat ;
- soit à la valeur prorata temporis du nombre de pages vues prévu au contrat si le nombre de pages
effectivement vues est supérieur à celui prévu au contrat.
Contrats de marketing direct :
Les contrats de marketing direct prévoient la sélection, la mise à disposition d’adresses d’internautes
référencés volontairement ainsi que l’envoi de celles-ci par Hi-Media, pour la réalisation d’opérations
de marketing direct. Hi-Media propose également à des annonceurs et à des sites la gestion complète
de leur base de données. Le chiffre d'affaires est reconnu lors de l'envoi des messages ou de la
réalisation de la prestation technique.
128
Contrats de sponsoring
Les contrats de sponsoring prévoient des forfaits fixes en rémunération de l’insertion du logo ou de
toute autre marque distinctive des annonceurs sur le support concerné, en régie chez Hi-Media. Le
forfait est reconnu linéairement sur la durée de la prestation.
Contrats Audiotel (Mobiquid)
Le chiffre d’affaires Audiotel correspond aux reversements consentis par les opérateurs téléphoniques
au titre des revenus engendrés via les numéros de téléphone utilisés pour la diffusion des services de
Mobiquid.
4.11
Présentation des charges d’achat d’espaces dans le compte de résultat
Les charges d’achat d’espaces facturées par les supports à Hi-Media sont présentées en charges
d’exploitation. La différence entre le chiffre d’affaires facturé par Hi-Media aux annonceurs et les
charges d’achat d’espaces facturées par les supports à Hi-Media représente la commission de régie
perçue par Hi-Media.
4.12
Indemnités de départ en retraite
Compte tenu du caractère non significatif des engagements de retraite au 31 décembre 2004, calculés
sur la base des règles en vigueur selon les normes internationales et des informations relatives au
personnel présent dans le groupe à la clôture, aucune provision n'a été enregistrée dans les comptes.
Ces engagements sont néanmoins présentés en engagements hors bilan. (voir note 8).
4.13
Informations sectorielles
L’information sectorielle est donnée par métier et zone géographique tant en ce qui concerne le chiffre
d’affaires que le résultat d’exploitation.
4.14
Résultat par action
Il est déterminé par le rapport du résultat net consolidé part du groupe et du nombre moyen pondéré
d’actions en circulation au cours de l’exercice (Avis n° 27 de l’OEC). Le résultat dilué par action ne
tient pas compte des BSPCE et des stocks options attribués et non exercés quand le résultat est une perte.
4.15
Valeur d’utilité des écarts d’acquisition et des actifs incorporels
La Société a effectué des analyses, notamment à partir des cash flow futurs actualisés et des multiples de
résultat, établis par société, afin de vérifier que la valeur nette comptable des actifs immobilisés
(comprenant principalement les écarts d’acquisition et les actifs incorporels) est au moins égale à leur
valeur d’utilité à la clôture. Dans le cas contraire, une provision pour dépréciation correspondant à la
différence entre la valeur d’utilité de ces actifs et leur valeur nette comptable serait comptabilisée.
129
Note 5
5.1
Bilan
Ecart d’acquisition
Les variations de l’écart d’acquisition figurant au bilan sont les suivantes :
1er janvier
2004
€.
Augmentations
Diminutions
31 décembre
2004
Ecart d’acquisition brut
Amortissement
10 848 444
(9 931 594)
(417 806)
(332 808)
332 808
10 515 636
(10 016 592)
Ecart d’acquisition net
916 850
(417 806)
-
499 044
L’écart d’acquisition net de K€. 917 au 1er janvier 2004 correspondait à l’acquisition de la deuxième
tranche de la société Hi-Media Deutschland et à l’acquisition de Mobiquid. Compte tenu des
perspectives d’activité de ces filiales détenues à 100%, ces écarts d’acquisition sont amortis sur une
durée de trois ans.
Les diminutions correspondent à la dissolution de la filiale Hi-Media UK.
L’écart d’acquisition net de K€. 499 au 31 décembre 2004 est analysé comme suit :
31 décembre 2004 –
valeur brute
€.
Hi-Media Deutschland
Mobiquid
Ecart d’acquisition
5.2
31 décembre 2004 amortissement
31 décembre 2004 –
valeur nette
9 436 312
1 079 324
(9 416 968)
(599 624)
19 344
479 700
10 515 636
(10 016 592)
499 044
Immobilisations incorporelles
Les variations des valeurs brutes s'analysent comme suit :
€.
Frais
d’établissement
Logiciels et
licences
Marque
Hi-Media
Immobilisations
en cours
Autres
1er janvier Ecart de Sorties de Entrées de Augmenta Diminutions 31 décembre
2004
conversion périmètre périmètre
tions
2004
42 995
-
-
-
1 379
-
44 374
2 325 858
-
-
-
48 638
(739 193)
1 635 303
73 723
-
-
-
-
-
73 723
70 288
-
-
-
95 744
1 992
-
95 744
72 280
2 512 864
-
-
-
147 753
(739 193)
1 921 424
130
Les variations des amortissements s'analysent comme suit :
€.
Frais
d’établissement
Logiciels et
licences
Marque
Hi-Media
Immobilisation
s en cours
Autres
1er janvier
2004
Ecart de Sorties de Entrées de Augmenta31 décembre
Diminutions
conversion périmètre périmètre
tions
2004
27 191
-
-
-
7 981
-
35 172
1 958 368
-
-
-
347 087
(704 161)
1 601 294
-
-
-
-
-
-
-
31 795
-
-
-
24 489
-
56 284
2 017 354
-
-
-
379 557
(704 161)
1 692 750
Par contrat en date du 24 février 2000, la société a acheté la marque française Hi-Media ainsi que la
demande d’enregistrement de marque communautaire Hi-Media.
La technologie des logiciels d’adserving et d’envoi d’adresses e-mail ayant fortement évolué, celle des
logiciels développés par Hi-Media est devenue obsolète. Par conséquent, les logiciels Hi-Server et HiMail Server (K€. 575), déjà dépréciés à 100% au 31 décembre 2003, ne pouvant être mis en
production, ont été sortis sur l’exercice 2004.
De même, le logiciel Hi-Mailing (K€. 75) ne présentant plus le s performances requises compte tenu de
l’évolution du marché, a été mis au rebus.
Les immobilisations en cours correspondent aux coûts immobilisés relatifs, d’une part, à la réalisation
de programmes audio-visuels pour K€. 67 et, d’autre part, à la réalis ation de logiciels de suivi de
l’activité pour K€. 28.
Les services commercialisés par Mobiquid ne font plus appel à la technologie de reconnaissance
musicale. Le logiciel détenu par Mobiquid et correspondant à cette technologie a été déprécié à 100%
sur l’exercice 2004. Cette dépréciation complémentaire (K€. 186) a été comptabilisée en charge
exceptionnelle.
La valeur nette des logiciels et licences au 31 décembre 2004 se décompose comme suit :
31 décembre 2004 –
31 décembre 2004 31 décembre 2004 –
€.
valeur brute
amortissement
valeur nette
Licence AdFront
(logiciel de gestion
commerciale)
Licence logiciel de
reconnaissance
musicale Mobiquid
Frais de développement
Mobiquid
Autres
300 000
(300 000)
-
740 000
(740 000)
-
226 260
369 043
(226 260)
(335 034)
34 009
1 635 303
(1 601 294)
34 009
131
La répartition géographique des immobilisations incorporelles se détaille comme suit :
€.
France
Etranger
Brut
1 695 902
225 522
Amortissement
(1 551 659)
(141 091)
Net
144 243
84 431
Total
1 921 424
(1 692 750)
228 674
5.3
Immobilisations corporelles
Les variations des valeurs brutes s'analysent comme suit :
€.
Installations,
agencements et
aménagements
Mobilier,
matériels de
bureau et
informatiques
1er janvier
2004
Ecart
Sorties de Entrées de Augmenta31 décembre
de
Diminutions
périmètre périmètre
tions
2004
conversion
25 085
-
-
-
2 923
(10 746)
17 262
657 674
225
-
-
56 010
(73 671)
640 238
682 759
225
-
-
58 933
(84 417)
657 500
Les variations des amortissements s'analysent comme suit :
€.
Installations,
agencements et
aménagements
Mobilier,
matériels de
bureau et
informatiques
1er janvier Ecart de Sorties de Entrées de Augmenta31 décembre
Diminutions
2004
conversion périmètre périmètre
tions
2004
8 478
-
-
-
3 814
(10 746)
1 546
441 048
-
-
-
93 785
(59 470)
475 363
449 526
-
-
-
97 599
(70 216)
476 909
La répartition géographique des immobilisations corporelles se détaille comme suit :
€.
France
Etranger
Total
Brut
319 426
338 074
Amortissement
(245 277)
(231 632)
Net
74 149
106 442
657 500
(476 909)
180 591
5.4
Immobilisations financières
Les variations des valeurs brutes s’analysent comme suit :
31
1er janvier Ecart de Sorties de Entrées de AugmentaDiminutions décembre
2004
conversion périmètre périmètre
tions
2004
€.
Dépôts et
cautionnements
Autres
5.5
41 449
10 275
-
-
-
13 223
-
(15 204)
(10 275)
39 468
-
51 724
-
-
-
13 223
(25 479)
39 468
Créances clients et comptes rattachés
Les créances clients et comptes rattachés s'analysent comme suit :
€.
31 décembre 2004
Clients
Factures à établir
Provision pour dépréciation des comptes clients
31 décembre 2003
3 404 566
150 618
2 843 873
82 707
3 555 184
(629 838)
2 926 580
(693 238)
2 925 346
2 233 342
Toutes les créances clients sont à moins d'un an.
La provision pour dépréciation correspond principalement à des créances échues pour lesquelles la
recouvrabilité présente un risque au 31 décembre 2004.
Dans le cadre d’un contrat de factoring conclu en 2001, Hi-Media S.A. a remis des créances (qui ne figurent
plus dans les comptes clients) représentant un montant de K€. 1 954 au 31 décembre 2004 sur lesquelles, en
cas de non règlement des clients, la Société conserve le risque. Parmi ces créances remises, toutes ont été
financées par le factor au 31 décembre 2004 à l’exception d’un montant de
K€. 57 qui n’a pas fait l’objet d’une demande de financement au factor au 31 décembre 2004 et d’un montant
de K€. 102 qui a été retenu à titre de garantie par le factor. Ces deux montants d’un total de K€. 159 sont
comptabilisés en « autres créances ».
5.6
Autres créances
Les autres créances s'analysent comme suit :
€.
Fournisseurs débiteurs et avoirs à recevoir
Débiteurs divers
Taxe sur la valeur ajoutée
Créance sur le factor – dont fonds de garantie
Impôt sur les sociétés
Impôts différés
Ecarts de conversion
31 décembre 2004
27 707
263 848
640 582
158 776
937 357
(1 397)
31 décembre 2003
177 344
92 472
621 726
161 973
(22 303)
Total autres créances valeurs brutes
Provision pour dépréciation
2 026 873
(9 217)
1 031 212
(16 040)
Total autres créances valeurs nettes
2 017 656
1 015 172
Toutes les autres créances sont à moins d’un an à l ‘exception des impôts différés dont une partie est entre un
et cinq ans.
5.7
Valeurs mobilières de placement et disponibilités
31 décembre 2004
€.
31 décembre 2003
Valeurs mobilières de placement
Actions propres
Autres actions
Disponibilités
868 000
17 560
1 240 544
723 973
6 573
584 586
Provision pour dépréciation
2 126 104
-
1 315 132
-
2 126 104
1 315 132
La valeur de marché des valeurs mobilières de placement et des « autres actions » s’établit à €. 886 538, soit
une plus value latente non comptabilisée de €. 978 au 31 décembre 2004.
5.8
Charges constatées d’avance
Les charges constatées d'avance s'élèvent à €. 111 662 au 31 décembre 2004 et correspondent principalement
à la quote -part de charges facturées de marketing et de frais généraux relative à la période postérieure au 31
décembre 2004.
5.9
Capitaux propres
Les capitaux propres (part du groupe) ont enregistré les mouvements suivants au cours de l’exercice :
31 décembre
2002
Augmentations de
capital
€.
Capital social
Primes
d'émission
Réserve
indisponible
Autres réserves
et Report à
nouveau
Ecart de
conversion
Réduction
de capital
Affectation
du résultat
2002 et
résultat 2003
Autres
variations
31 décembre 2003
Autres
variations
Augmentations
de capital
4 183 990
1 808 760
(3 995
167)
-
-
1 997 583
-
27 157 008
409 865
-
-
-
27 566 873
(2 059)
50 511
-
-
-
-
50 511
(26 583 911)
-
3 995 167
5 771
(5 234 515)
1 449
Affectation du
résultat 2003 et
résultat 2004
31 décembre
2004
-
1 999 032
-
-
27 564 814
-
-
-
50 511
(27 817 488)
(4 789)
-
(1 361 240)
(29 183 517)
3 044
(345)
-
-
2 699
-
-
-
-
113 045
-
-
(110 001)
-
Résultat de
l'exercice 2002
(5 234 515)
-
-
-
5 234 515
Résultat de
l’exercice 2003
-
-
-
-
(1 361 240)
(1 361 240)
-
-
1 361 240
-
Résultat de
l’exercice 2004
-
-
-
-
-
-
-
-
423 968
423 968
(18 217)
-
-
-
(18 217)
(3 929)
-
-
(22 146)
(332 089)
2 218 625
(104 230)
(1 361 240)
421 066
(11 122)
1 449
423 968
835 361
Autres (actions
propres)
-
-
Les actions propres correspondent au programme de rachat d’actions autorisé par l’assemblée générale
mixte du 21 avril 2000 et mis en œuvre par décision du conseil d’administration en date du 14 août
2001. Les actions propres acquises dans le cadre de ce programme (35.719 titres) ont été reclassées au
31 décembre 2002 du poste « valeurs mobilières de placement » au poste « immobilisations
financières » dans les comptes sociaux, dès lors qu’il n’existait pas d’affectation explicite des titres
rachetés.
Par conséquent, dans les comptes consolidés, les actions propres ont été imputées sur les capitaux
propres pour leur montant net à la date du reclassement soit €. 22 146, conformément à la
réglementation comptable en vigueur.
Cette autorisation de rachat de l’assemblée est arrivée à échéance le 21 octobre 2001. Un nouveau
programme de rachat a été autorisé par l’assemblée générale du 26 mars 2002 et mis en œuvre par
décision du conseil d’administration du 29 août 2002, selon lequel 50% environ des rachats sera affecté
aux salariés, 40% environ à une opération d’acquisit ion ou d’échange et 10% environ à la régulation des
cours. Aucune action n’a été rachetée dans le cadre de ce programme.
5.9.1 Plan de bons de souscription de parts de créateur d'entreprise et options de
souscription d'actions
La Société a mis en place différents plans de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise et
d’options de souscription d’actions dont les caractéristiques principales sont détaillées dans le tableau
ci-dessous :
Date d’assemblée
Tableau récapitulatif des titres donnant accès au capital
(BCE)
24/01/2000
21/04/2000
21/04/2000
14/02/2000
-
Total
-
Date du Conseil
d’administration
Nombre total d’actions
417.045
134.482
551.527
attribuées
Nombre d’actions pouvant
être souscrites*
112.031
11.011
123.042
Nombre d’actions pouvant
être souscrites par les
dirigeants
0
0
0
Nombre de dirigeants
concernés
0
0
0
Nombre de salariés concernés
6
4
10
Point de départ d’exercice des
14/02/2003
21/10/2001
bons
Date d’expiration
14/02/2005
21/04/2005
Prix de souscription
EUR 1,95
EUR 8,06
* Bons attribués aux salariés présents à ce jour dans la société, les salariés ayant quitté la société ne pouvant
conserver le bénéfice de ces bons.
Aucun BCE n’a été exercé sur l’exercice 2004.
Tableau récapitulatif des titres donnant accès au capital
(options de souscription d’actions)
21/04/2000
21/04/2000
21/04/2000
21/04/2000
21/04/2000
04/05/2000
14/09/2000
02/11/2000
13/12/2000
23/10/2001
27/06/2000
37.210
70.734
27.400
37.037
91.001
Total
Date d’assemblée
30/06/1999
25/04/2003
25/04/2003
Date du Conseil
30/06/1999
26/05/2003
10/07/2003
d’administration
17/11/1999
Nombre total
152.475
500.000
350.000
1.265.857
d’actions attribuées
Nombre d’actions
3.816
8.530
3.000
4.700
2.866
0
500.000
350.000
872.912
pouvant être
souscrites(1)
Nombre d’actions
pouvant être
souscrites par les
dirigeants
0
5.680
0
3.000
0
0
90.000
350.000
448.680
Nombre de
dirigeants concernés
0
1
0
1
0
0
3
1
6
Nombre de salariés
concernés
2
1
1
2
1
0
9
0
16
Point de départ
01/07/2004
05/05/2002
15/09/2002
03/11/2002
14/12/2002
23/10/2003 26/05/2005
10/07/2005
d’exercice des
options
Date d’expiration
30/06/2009
04/05/2010
14/09/2010
02/11/2010
13/12/2010
23/10/2011 25/05/2013
10/07/2013
Prix de
souscription(2)
EUR 0,01
EUR 8,06
EUR 9,93
EUR 8,20
EUR 5,31
EUR 0,59
EUR 0.33
EUR 0.35
(1) Options attribuées aux salariés présents à ce jour dans la société, les salariés ayant quitté la société ne pouvant conserver le bénéfice de ces options.
(2) Prix de souscription des options calculé au jour de l’attribution des options et correspondant à la moyenne pondérée des cours de bourse des 20 dernières séances, sur laquelle
un abattement de 5% a été effectué.
Sur l’exercice 2004, 14.484 actions ont été souscrites au prix de EUR 0,01.
Le capital de la Société est composé, à ce jour, de 19.990.317 titres. Si l’ensemble des bons et options
attribués étaient exercés, soit une émission de 995.954 actions, un actionnaire détenant 1% du capital
avant exercice, détiendrait 0,95% du capital après exercice, soit une diminution de 0,05%.
5.9.2 Intérêts minoritaires
Les droits des minoritaires dans les réserves ont enregistré les mouvements suivants au cours de
l’exercice 2003 et de l’exercice 2004 :
31
décembre
2002
Affectation
du résultat
2002
Entrées de
périmètre
Résultat de
l’exercice 2003
-
-
3 750
-
Droits des
minoritaires
dans le résultat
-
-
-
(14 325)
Minoritaires
-
-
3 750
(14 325)
€.
Droits des
minoritaires
dans les réserves
31 décembre
2003
Affectation du
résultat 2003
Sorties de
périmètre
Résultat 2004
31 décembre
2004
3 750
(14 325)
10 575
-
-
(14 325)
14 325
-
-
-
(10 575)
-
10 575
-
-
Les mouvements concernent la société Laroquette Musique & Media détenue à 50% jusqu’au 30 mars 2004, date à laquelle Hi -Media a vendu sa participation
dans le capital de cette société.
139
5.10
Emprunts et dettes financières divers
Ce poste se décompose comme suit :
€.
31 décembre 2004
Soldes créditeurs de banque
Emprunt et dettes financières
Autres dettes assimilées à des emprunts
31 décembre 2003
25 947
85 399
58 480
133 789
111 346
192 269
Les « autres dettes assimilées à des emprunts » correspondent à une indemnité remboursable reçue de
la Coface au titre d’un contrat d’assurance-prospection souscrit par Mobiquid en 2002.
L'échéancier des emprunts et dettes financières s'analyse comme suit au 31 décembre 2004 :
à moins d'un
entre un an
€.
an
et cinq ans
Emprunt et dettes financières
25 947
5.11
total
-
25 947
Provisions
€.
Provisions pour
litiges (1)
Autres
provisions pour
risques
Total provisions
pour risques
Provisions pour
restructuration
Provisions pour
pertes sur
contrats
Autres
provisions pour
charges
Total provisions
pour charges
1er
janvier
2004
Entrées de
périmètre
Augmentation
Reprise
Utilisation
31 décembre
2004
117 929
-
-
(42 648)
(26 156)
49 125
36 433
-
-
-
-
36 433
154 362
-
-
(42 648)
(26 156)
85 558
-
-
12 199
-
-
12 199
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
12 199
-
-
12 199
154 362
-
12 199
(42 648)
(26 156)
97 757
Total
(1) Les provisions pour litiges correspondent principalement à des litiges prud’homaux et des litiges
avec des éditeurs.
140
5.12
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Les dettes fournisseurs et comptes rattachés s'analysent comme suit :
€.
Fournisseurs
Factures à recevoir
31 décembre
31 décembre
2004
2003
3 052 533
1 921 300
2 738 130
1 234 808
4 973 833
3 972 938
Les comptes fournisseurs comprennent principalement les facturations des supports en régie qui n'ont
pas encore été payées à la clôture. Toutes les dettes fournisseurs sont à moins d'un an.
5.13
Autres dettes et comptes de régularisation
Les autres dettes et comptes de régularisation s’analysent comme suit :
€.
Dettes fiscales et sociales
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes, clients créditeurs et avoirs à établir
31 décembre
31 décembre
2004
2003
1 398 230
14 244
383 216
947 442
340 727
1 795 690
1 288 169
Toutes les autres dettes sont à moins d’un an.
5.14
Produits constatés d'avance
Les produits constatés d'avance d'un montant de €. 179 558 au 31 décembre 2004 correspondent
principalement à des facturations de prestations non encore réalisées.
141
Note 6
6.1
Compte de résultat
Chiffre d'affaires
Le chiffre d’affaires de régie publicitaire sur Internet se détaille comme suit :
K€.
2004
Vente d’espaces publicitaires
Marketing Direct
Micro Paiement
France
6 300
1 858
665
Etranger
5 441
77
22
France
3 488
714
439
Etranger
4 069
70
-
8 823
5 540
4 641
4 139
Total
6.2
2003
Autres produits d’exploitation
Les autres produits d’exploitation comprennent principalement des reprises de provisions pour
K€. 227 et les salaires immobilisés dans le cadre du développement de logiciels K€. 114 .
6.3
Achats consommés
Ce poste s'analyse comme suit :
€.
Marketing et communication
Services et honoraires
Frais de fonctionnement général
Locations et frais techniques
Autres
Total
2004
2003
France
277 479
437 037
267 279
311 818
-
Etranger
62 151
328 651
191 304
223 561
96 223
France
145 803
411 745
277 548
510 814
-
Etranger
30 860
75 013
146 762
229 111
7 533
1 293 613
901 890
1 345 910
489 279
142
6.4
Amortissements et provisions d’exploitation
€.
Dotations
pour
dépréciation
des actifs
circulant
Dotations
Dotations aux
aux
amortissements
provisions
Immobilisations
incorporelles
Immobilisations
corporelles
Provisions pour
risques
Dépréciation
des comptes
clients
Total
6.5
Reprise sur
dépréciation
Reprise sur
des actifs
provisions
circulant
Total
(193 442)
-
-
-
- (193 442)
(97 513)
-
-
-
-
(97 513)
-
-
-
45 434
-
45 434
-
-
(87 029)
-
144 003
56 974
(290 955)
-
(87 029)
45 434
144 003 (188 547)
Résultat d’exploitation par zone géographique
Après répartition extra-comptable des frais de holding au prorata du chiffre d’affaires de chacune des
filiales, le résultat d’exploitation se détaille comme suit :
K€.
2004
France
Vente d’espaces publicitaires
Marketing Direct
Micro Paiement
Total
6.6
323
(2)
(359)
Etranger
290
(49)
(2)
(38)
239
Résultat financier
Il correspond essentiellement aux charges d’intérêts du factor.
Total
613
(51)
(361)
201
143
6.7
Résultat exceptionnel
€.
Restructurations
Amortissements
exceptionnels
Produits
sur
opérations
en capital
Produits
sur
opérations
de gestion
-
585
34 819
-
(90 232)
(12 199)
(67 027)
-
-
-
(186 115)
(186 115)
-
36 430
(50 637)
(1 309)
(14 207)
(91 541)
-
-
Sortie de périmètre
UK et Laroquette
Autres
178
3 099
1 701
-
Total
3 277
2 286
34 819
Note 7
Charges
sur
opérations
en capital
Reprise sur
amortissements
et provisions
Dotations aux
Charges sur
amortissements
opérations de
et aux
gestion
provisions
Total
-
36 608
(47 146)
(198 314)
(263 680)
Impôt
Au 31 décembre 2004, Hi-Media, Mobiquid et Hi-Pi possèdent des déficits indéfiniment reportables
s’élevant à €. 24 587 754 et se décomposant comme suit :
€.
Hi-Media S.A.
Mobiquid
Déficits reportables
16 587 572
7 913 334
Hi-Pi
86 848
Total
24 587 754
Au 31 décembre 2004, la Société possède également des moins-values à long terme reportables sur
une durée maximale de 7 ans pour €. 12 448 795 et sur une durée maximale de 8 ans pour €. 313 688.
Il convient de préciser que dans les filiales suédoise, allemande et belge les déficits fiscaux s’élèvent
respectivement à €. 2 001 454, €. 388 568 et €. 394 933. Dans ces trois pays, les déficits sont
indéfiniment reportables.
Le Groupe a comptabilisé des impôts différés actifs sur l’exercice 2004 pour un montant de €. 937 357
relatifs à une partie des déficits reportables de la société mère et de ses filiales, dont l’utilisation est
probable.
La charge d’impôt de l’exercice se décompose comme suit :
€.
Charges d’impôt
Hi-Media S.A.
3 750
Mobiquid
2 175
Activation impôts différés
(937 357)
Total
(931 432)
144
Note 8
8.1
Engagements hors-bilan
Location longue durée
La valeur brute des autres immobilisations financées par contrat de location longue durée ainsi que les
loyers correspondants s’analysent comme suit au 31 décembre 2004 :
€.
Matériels
informatiques
Montant financé
Loyers payés :
• de la période
• cumulées des exercices précédents
Loyers futurs :
• à moins d'un an
• à plus d'un an et à moins de cinq ans
8.2
Autres
équipements
75 227
11 489
23 362
76 945
4 362
12 816
9 502
7 991
390
-
Cautions données aux filiales
Il n’existe plus au 31 décembre 2004 de caution donnée aux filiales.
8.3
Nantissement de valeurs mobilières de placement
Hi-Media Deutschland a nanti pour K€. 42 de valeurs mobilières de placement afin de garantir le
paiement de ses loyers, d’une part, et le remboursement d’un emprunt, d’autre part.
8.4
Indemnités de fin de carrière
Le montant de l’indemnité de fin de carrière au 31 décembre 2004 s’élève à €. 36 706 ; ce montant ne
concerne que les sociétés françaises du Groupe et a été déterminé par la méthode rétrospective des unités
de crédit projetées.
8.5
Litiges
La société Hi-Media a assigné en date du 14 mars 2003 la société allemande Abacho AG devant le
tribunal de commerce de Paris suite à la violation par cette dernière de ses obligations contractuelles,
en répétition de l’indu pour un montant de €. 57 927,14 et pour faire constater la résiliation judiciaire
du contrat de régie en date du 3 mai 2001 liant les sociétés et ce aux torts et griefs exclusifs de la
société Abacho.
Reconventionnellement, en date du 18 novembre 2003, la société Abacho AG a demandé au tribunal
de prononcer la résiliation judiciaire du contrat de régie aux torts de la société Hi-Media et de
condamner cette dernière à lui verser des indemnités conventionnelles portant sur les prestations de
régie à hauteur de €. 2.404.912,18.
Selon l’analyse de la Société et l’avis de son avocat au 31 décembre 2003 reconduits au 31 décembre
2004, les chances de succès des demandes de la société Abacho AG restent assez faibles.
En conséquence, la Société n’a pas enregistré de provision relative à ce litige dans ses comptes au 31
décembre 2004.
145
Note 9
Effectifs
L'effectif s'élève à 54 salariés au 31 décembre 2004 comme au 31 décembre 2003. Les effectifs se
répartissent entre 30 personnes en France (dont 2 personnes chez Hi-Pi et 5 chez Mobiquid) et 24 à
l’étranger.
Note 10
Dirigeants
La rémunération brute globale des dirigeants s’élevait à 125.500 € sur l’exercice 2004.
Aucun autre montant n’a été alloué aux organes de direction sur le premier semestre 2004. Aucune
avance n’a été consentie.
La Société n’a aucun engagement en matière de pensions ou d’indemnités assimilées.
Note 11
NEANT
Evénements postérieurs au 31 décembre 2004
146
4.5 HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET MEMBRES DE LEUR
RESEAU PRIS EN CHARGE PAR LE GROUPE
Réseau KPMG
EREC et Associés
Prestations relatives
Montant
%
Montant
%
à l’audit
Commissariat
aux
comptes, certification,
67.800
73,4%
22.000
23,8%
examen des comptes
sociaux et consolidés
Missions accessoires
Néant
Néant
Autres prestations
*Monsieur Régis Van Caillie, réviseur comptable de Hi-Media Belgium.
Autres réviseurs*
Montant
%
2.540
2,8%
Néant
-
147
4.6 NOTE COMPLEMENTAIRE AU CHAPITRE IV DU DOCUMENT DE REFERENCE 2004
A la demande de l’AMF et suite à la disparition du Nouveau Marché et de la nouvelle réglementation à venir applicables à toute société cotée sur Eu rolist, la
société Hi-Media a établi les tableaux de synthèse ci-dessous présentant le bilan , le compte de résultat et le cash-flow consolidés du Groupe pour les 3
derniers exercices.
BILAN ACTIF CONSOLIDE SUR 3 EXERCICES
Brut
Amortissements
et provisions
Net en Euro
au 31/12/04
Net en Euro
au 31/12/03
Net en Euro
Au 31/12/02
Actif immobilisé
Ecarts d’acquisition
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
10 515 636
1 921 424
657 500
39 468
10 016 592
1 692 750
476 909
-
499 044
228 674
180 591
39 468
916 850
495 510
233 233
51 724
135 406
273 312
351 489
197 438
3 555 184
2 138 535
885 560
1 240 544
629 838
9 217
-
2 925 346
2 129 318
885 560
1 240 544
2 233 342
1 188 394
730 546
584 586
2 225 460
1 271 047
761 327
1 264 155
20 953 851
12 825 306
8 128 545
6 434 185
6 479 634
Actif circulant
Stocks et en-cours
Clients et comptes rattachés
Autres créances et comptes de régularisation
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Total de l’actif
148
BILAN PASSIF CONSOLIDE SUR 3 EXERCICES
Net en Euro
au 31/12/04
Net en Euro
au 31/12/03
Net en Euro
Au 31/12/02
Capitaux propres
(part du groupe)
Capital
Primes
Réserves, report à nouveau et écarts de conversion
Résultat consolidé (part du groupe)
Autres
Total capitaux propres (part du groupe)
Autres fonds propres (avances conditionnées)
Intérêts minoritaires
Provisions pour risques et charges
Dettes
Emprunts et dettes financières
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Autres dettes et comptes de régularisation
TOTAL DETTES
Total du passif
1 999 032
27 564 814
(29 130 307)
423 968
(22 146)
835 361
135 000
1 997 583
27 566 873
(27 763 933)
(1 361 240)
(18 217)
421 066
135 000
4 183 990
27 157 008
(26 420 355)
(5 234 515)
(18 217)
(332 089)
-
-
(10 575)
-
97 757
154 362
308 219
111 346
4 973 833
1 975 248
7 060 427
192 269
3 972 938
1 569 125
5 734 332
169 119
4 472 683
1 861 702
6 503 504
8 128 545
6 434 185
6 479 634
149
COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE
SUR 3 EXERCICES
en Euro
31/12/04
Chiffre d’affaires
Autres produits d’exploitation
Charges facturées par les supports
Achats consommés
Charges de personnel
Autres charges d’exploitation
Impôts, taxes et versements assimilés
Dotations aux amortissements et provisions
en Euro
31/12/03
En Euro
31/12/02
14 361 765
582 529
(8 829 746)
(2 195 503)
(3 147 534)
(102 792)
(89 882)
(377 984)
8 780 014
671 169
(5 000 683)
(1 835 189)
(2 812 130)
(30 398)
(44 249)
(477 495)
9 511 520
643 688
(6 355 686)
(2 486 562)
(3 620 532)
(333 940)
(42 984)
(731 912)
200 853
(748 961)
(3 416 408)
(26 831)
18 805
48 612
Résultat courant des entreprises intégrées
174 022
(730 156)
(3 367 796)
Charges et produits exceptionnels
Impôts sur les résultats
(263 680)
931 432
(340 830)
(6 698)
(1 438 316)
(17 481)
Résultat net des entreprises intégrées
841 774
(1 077 684)
(4 823 593)
Résultat d’exploitation
Charges et produits financiers
Quote-part dans les résultats des entreprises
mises en équivalence
Dotations aux amortissements des survaleurs
-
-
(119 100)
(417 806)
(297 881)
(291 822)
Résultat net de l’ensemble consolidé
423 968
(1 375 565)
(5 234 515)
-
(14 325)
-
423 968
0,02
0,02
(1 361 240)
(0,07)
(0,07)
(5 234 515)
(0,38)
(0,38)
Intérêts minoritaires
Résultat net (Part du groupe)
Résultat par action
Résultat dilué par action
150
TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE SUR
3 EXERCICES
En K€.
Du 01/01/04
au 31/12/04
Du 01/01/03
au 31/12/03
Du 01/01/02
Au 31/12/02
424
- 1 376
- 5 235
418
576
- 237
11
298
532
- 454
228
292
119
1 592
- 1 322
64
- 663
62
- 940
1 038
465
42
- 100
-
154
96
218
- 1 079
- 101
- 366
45
-
737
151
1 607
- 1 916
- 613
- 442
- 185
-9
1 096
- 1 805
- 5 160
- 148
- 59
2
- 16 (1)
3
14
-5
- 54
177
1 078
- 13
4
-7
- 69
- 48
29
- 275
-4
16
- 50
- 204
1 180
- 401
11
- 92
26
- 79
- 67
Flux de trésorerie provenant des opérations de
financement : C
- 82
- 53
- 67
Variation de trésorerie = A + B + C
810
- 67
- 5 628
Trésorerie nette à l'ouverture = D
Trésorerie nette à la clôture = A + B + C + D
1 315
2 126
1 993
1 315
7 621
1 993
Disponibilités
Valeurs Mobilières de Placement
Concours bancaires courants
886
1 240
-
585
730
-
1 264
761
- 32
Trésorerie nette à la clôture
2 126
1 315
1 993
OPERATIONS D'EXPLOITATION
Résultat net
Réintégration des charges et déduction des produits sans
incidence sur le fond et non liés à l'exploitation :
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition
Résultat mis en équivalence
Dotation aux amortissements et provisions
Reprise sur amortissements et provisions
Plus ou moins value de cession
Variation des actifs et passifs d'exploitation :
Clients
Charges constatées d'avance
Autres actifs circulants
Fournisseurs et compte rattachés
Dettes fiscale s et sociales
Autres dettes à moins d'un an
Produits constatés d'avance
Intérêts courus à moins d'un an
Flux de trésorerie provenant de l'exploitation : A
OPERATIONS D'INVESTISSEMENT
Acquisition d'immobilisations incorporelles
Acquisitions d'immobilisations corporelles
Variation des dépôts et cautionnements versés durant l'exercice
Entrée de périmètre
Sortie périmètre
Prix de cession des actifs cédés
Variation des fournisseurs d'immobilisations
Flux de trésorerie provenant des opérations
d'investissement : B
OPERATIONS DE FINANCEMENT
Augmentation de capital (prime incluse)
Nouveaux emprunts
Remboursement d’emprunts
(2) : Prix de cession des titres : 0
Trésorerie sortie : 16 K€
151
Les comptes de l’exercice 2004 figurent aux paragraphes 4.3 et 4.4 du présent document de référence
relatif à l’exercice 2004.
Les comptes de l’exercice 2003 figurent au paragraphe 4.3 et 4.4 du document de référence relatif à
l’exercice 2003 déposé le 17 mars 2004 auprès de l’AMF sous le numéro D04-272.
Les comptes de l’exercice 2002 figurent aux paragraphes 4.3 et 4.4 du document de référence relatif à
l’exercice 2002 enregistré le 16 avril 2003 par la COB sous le numéro R03-051.
152
CHAPITRE V – LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
5.1
LA COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
La Société est administrée par un conseil de trois membres au moins et de dix-huit au plus. Les
administrateurs sont nommés par l’assemblée générale ordinaire qui peut les révoquer à tout moment.
Un salarié de la société ne peut être nommé administrateur que si son contrat de travail correspond à un
emploi effectif. Le nombre des administrateurs liés à la société par un contrat de travail ne peut dépasser
le tiers des administrateurs en fonction.
Le nombre d’actions dont chaque administrateur est tenu d’être propriétaire conformément aux
prescriptions légales est fixé à 1.
La durée des fonctions des administrateurs est de six années expirant à l’issue de la réunion de
l’assemblée générale ordinaire des actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue
dans l’année au cours de laquelle expire le mandat. Tout administrateur sortant est rééligible.
L’administrateur nommé, par le conseil d’administration, en remplacement d’un autre ne demeure en
fonction que pour la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur.
Président
Le conseil d’administration élit, parmi ses membres personnes physiques, un Président dont il fixe la
durée des fonctions sans qu’elle puisse excéder la durée de son mandat d’administrateur. Le Président du
conseil d’administration représente le conseil d’administration. Il organise et dirige les travaux de celuici, dont il rend compte à l’assemblée générale.
Le conseil d’administration, lors de sa séance du 26 juin 2002, a choisi d’opter pour le cumul des
fonctions de Président du conseil d’administration et de Directeur Général.
Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom
de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi
attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et au conseil d’administration.
Le président du Conseil d’Administration est actuellement Monsieur Cyril Zimmermann, né le 11
décembre 1971 à Annemasse (74). Monsieur Cyril Zimmermann est également Directeur Général de
la Société.
153
Les différents membres du conseil d’administration sont les suivants :
Nom et prénom Nom et prénom du
Date de
Date d’échéance
Fonction
ou dénomination
représentant
première
du mandat
principale
sociale du
permanent
nomination
exercée dans la
membre
société
Cyril
Zimmermann
David Bernard
Dominique
Bezier
-
-
21/12/98
AG statuant sur
les comptes de
l’exercice social
clos le 31/12/09
Directeur
Général
21/04/00
AG statuant sur
les comptes de
l’exercice social
clos le 31/12/05
03/03/05*
AG statuant sur
Directeur
les comptes de
Administratif
l’exercice social
clos le 31/12/08 et Financier
-
Fonction
principale
exercée en
dehors de la
société
-
Directeur
Général
Adjoint de
CIAT
-
Autres mandats et fonctions exercées dans toute société
Administrateur de
- Hi-Media Publicidad y Marketing ;
- Hi-Media Portugal ;
- Hi-Media Poland ;
- Hi-Media Scandinavia ;
- et membre du CS de Hi-Media Deutschland AG.
Gérant de :
- Mobiquid ;
- Laroquette Musique & Media ;
- Hi-Pi ;
- Hi-Media Belgium ;
- Hi-Media Italia.
Administrateur de
- Hi-Media Publicidad y Marketing ;
- membre du CS de Hi-Media Deutschland AG ;
- membre du Directoire de la cie Internationale André Trigano ;
- gérant de la société Les Campéoles ;
- co-gérant de la société Lac et Rivières ;
- gérant de la société Campasun Servon ;
- représentant permanent de la société Campéoles au CA de AreposVacances CEHPA.
_
* Monsieur Dominique Bézier a été coopté au poste d’administrateur en remplacement de Spef Venture, démissionnaire, pour la durée de son mandat restant à courir. Cette
cooptation sera soumise à ratification de l’assemblée des actionnaires du 22 avril 2005.
Les administrateurs indépendants
Dans le cadre du rachat de la société Mobiquid, l’Assemblée Générale de Hi-Media a nommé deux
nouveaux administrateurs, choisis par les anciens actionnaires de Mobiquid. Ces nouveaux
administrateurs sont les sociétés Rivaud Innovation et Spef e-Fund. Ces deux nouveaux administrateurs
répondent à l’ensemble des critères d’indépendance. Cependant Spef Venture a fait part à la Société de
sa démission par courrier du 3 mars 2005 et Rivaud Innovation par courrie r du 14 mars 2005 a également
fait part de sa démission.
Aucun administrateur n’est élu par les salariés.
Aucun censeur n’a été nommé.
5.2
LE ROLE ET LE FONCTIONNEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
5.2.1 Rôle du conseil d’administration
Le conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en
oeuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite
de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses
délibérations les affaires qui la concernent.
5.2.2 Fonctionnement du conseil d’administration
Le conseil d’administration se réunit quand l’intérêt de la Société l’exige. Il est convoqué par le
président.
Il est tenu un registre de présence ; un procès-verbal est établi après chaque réunion.
Le conseil ne délibère valablement que si la moitié au moins de ses membres sont présents.
Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés. En cas de partage, la voix
du Président de séance est prépondérante.
Le conseil d’administration procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Chaque
administrateur reçoit toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut se
faire communiquer tous les documents qu’il estime utiles.
5.2.3 Règlement intérieur du Conseil d’administration
La Société n’a pas établi de règlement intérieur organisant le fonctionnement du conseil
d’administration.
5.2.4 Evaluation du Conseil d’administration
La Société n’a pas encore pris de mesure concernant l’évaluation du conseil d’administration.
Lors de l’exercice 2004, le conseil d’administration de la société s’est réuni trois fois. Lors des trois
séances, tous les membres du conseil étaient présents ou représentés.
La Société n’a versé aucun jeton de présence aux administrateurs.
La Société n’a pas constitué, à ce jour, de comité spécifique.
5.3 INTERETS DES MANDATAIRES SOCIAUX
5.3.1 Rémunération des mandataires sociaux
Les rémunérations annuelles brutes totales, pour l’année 2004, des dirigeants mandataires sociaux sont
les suivantes :
- Monsieur Cyril Zimmermann, Président Directeur Général : 126 K€.
La somme ci-dessus correspond uniquement à la rémunération du dirigeant mandataire social, il n’a pas
été perçu ni d’avantages en nature ni de jetons de présence.
155
Les rémunérations ci-dessus comprennent toutes sommes ou avantages versés aux mandataires sociaux
de la Société ou de toute société du Groupe.
5.3.2 Plans d’options de souscription d’actions et BCE
Cf. paragraphe 2.2.6 ci-dessus.
Monsieur Cyril Zimmermann a bénéficié de l’attribution :
- de 350.000 options de souscription d’actions en date du 10 juillet 2003, exerçables à
compter du 10 juillet 2005 à un prix d’exercice de 0,35 euros.
Options de
Nombre d’options
Prix
Date d’échéance
Plan n°X
souscription
attribuées /
consenties à
d’actions souscrites
chaque mandataire
social et options
levées par ces
derniers
Cyril Zimmermann
350.000 options
0,35 € 10 juillet 2013
Plan de stock
attribuées
options n°8
L’ensemble des options attribuées au mandataire ci-dessus sont exerçables à compter du 10 juillet 2005.
Options de
souscription
consenties aux
dix premiers
salariés non
mandataires
attributaires et
options levées
par ces derniers
139.900
2.502
22.879
Nombre total d’options
attribuées
167.920
11.011
22.879
Nombre
d’actions
souscrites
Prix moyen
pondéré
112.031
14.484
1,95
8,06
0,01
5.680
8.530
-
8,06
-
3.000
-
9,93
3.000
4.700
-
8,20
2.866
2.866
-
5,31
-
-
-
0,59
405.000
500.000
-
0,33
350.000
350.000
-
0,35
Plan n° X
Plan BCE n°1
Plan BCE n° 2
Plan stock options
n°1
Plan stock options
n°2
Plan stock options
n°3
Plan stock options
n°4
Plan stock options
n°5
Plan stock options
n°6
Plan stock options
n°7
Plan stock options
n°8
5.3.3 Informations sur les opérations conclues avec les membres des organes d’administration
Néant.
156
5.3.4 Prêts et garanties accordées ou constituées en faveur des organes d’administration
Néant.
5.4 INTERESSEMENT DU PERSONNEL
5.4.1 Contrats d’intéressement et de participation
Néant
5.4.2 Options conférées au personnel sur les actions de la Société
Cf. paragraphe 2.2.6 ci-dessus.
5.5 RAPPORT DU PRESIDENT SUR LE CONTROLE INTERNE
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
Conformément aux dispositions des articles L 225-37 du code de commerce, j’ai l’honneur de vous
rendre compte des conditions de préparation et d’organisation des travaux de votre conseil
d’administration ainsi que des procédures de contrôle interne mises en place par la Société et des
limitations que votre conseil d’administration apporte aux pouvoirs du Directeur Général.
CONDITIONS DE PREPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUX DU
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Il est recommandé au lecteur de se référer au chapitre V du document de référence de l’exercice 2004
et particulièrement au paragraphe 5.1 sur la composition du conseil d’administration et au paragraphe
5.2 sur le rôle et le fonctionnement du conseil d’administration.
LIMITATIONS APPORTEES AUX POUVOIRS DU DIRECTEUR GENERAL
Le Directeur Général qui est également président du conseil d’administration, agit dans le cadre d’un
budget annuel arrêté en conseil d’administration. Le conseil se réunit régulièrement au cours de
l’année (4 à 5 fois par an) pour vérifier que l’exécution du budget se déroule conformément aux
prévisions et si besoin questionne le Directeur Général sur les écarts constatés et lui fait les
recommandations nécessaires afin d’adapter le budget à la situation.
Le Directeur Général informe le conseil avant toute création de filia le, prise de participation, ou
recrutement de collaborateurs clés.
PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE MISES EN PLACE PAR LA SOCIETE
1. Objectifs de la société en matière de procédures de contrôle interne
Les procédures de contrôle interne en vigueur dans la société ont pour objet :
- d’une part, de veiller à ce que les actes de gestion ainsi que les comportements des salariés
s’inscrivent dans le cadre des orientations données aux activités de la société par les organes
sociaux, par les lois et règlements applicables et par les règles internes à la société ;
- d’autre part, de vérifier que les informations comptables et financières communiquées aux
organes sociaux de la société reflètent avec sincérité l’activité et la situation de la société.
157
2. Description des procédures de contrôle mises en place
a) Procédures de contrôle interne en matière financière et comptable
Chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires est constaté en temps réel au travers d’un outil d’administration des ventes (ad
front) qui sert également à la rédaction des propositions commerciales et des bons de commande.
L’équipe commerciale ne peut donc pas émettre de proposition ou de bon de commande sans qu’il en
reste une trace dans cette interface.
Dans l’activité de régie et de courtier en marketing direct, pour que le chiffre d’affaires soit
constaté, il faut qu’à une proposition fasse suite un bon de commande signé par le client et enregistré
dans Adfront.
Une fois celui ci enregistré, les "trafic -managers" programment la campagne de public ité ou de
marketing direct sur l’outil de distribution des objets publicitaires. Cet outil de distribution dialogue
avec l’outil d’administration des ventes et lui indique en temps réel à quel stade en est la livraison de
la campagne.
Le chiffre d’affaires n’est constaté définitivement qu’une fois que l’ensemble de la campagne a été
distribué. Le bon de commande de l’annonceur est alors placé dans un classeur qui devra être transmis
au département comptabilité en fin de mois.
Le département comptable vérifie que le bon de commande correspond bien au rapport de campagne
édité par l’outil de distribution des objets publicitaires et procède alors à la facturation de l’annonceur.
Dans l’activité de micro paiement, la société à développé une interface de suivi du nombre de micro
transactions intervenues sur les sites de ses clients avec des indications détaillées sur le montant de
chaque transaction et le type de moyen de paiement utilisé afin de pouvoir en temps réel calculer le
chiffre d’affaires et les reversements. Cet outil ne fournit toutefois qu’une estimation à la fois pour
Hi-Media et ses clients. Les chiffres définitifs qui font foi pour toutes les parties sont ceux qui sont
transmis soit par les opérateurs de téléphonie (rapport de France Télécom sur les appels audiotels,
rapport des opérateurs de téléphonie mobile ou leurs intermédiaires sur les SMS+) soit ceux émis par
les organismes bancaires (relevé de transaction carte bleue).
Ces chiffres tiennent compte des éventuels incidents de paiement et donnent lieu le cas échéant à des
ajustements de facturation entre Hi-Media et ses partenaires.
Quels que soient les pôles d’activités concernés, la reconnaissance du chiffre d’affaires par les outils
d’administration des ventes déterminent automatiquement le niveau de marge pour
Hi-Media et donc le niveau de reversement à effectuer aux partenaires. En effet, les différents taux de
marge déterminés contractuellement avec les partenaires sont renseignés dans ces outils. Le comptable
vérifie ensuite la cohérence des charges comptabilisées en face du chiffre d’affaires et des factures
reçues des partenaires pour toucher leurs reversements (déterminé par l’outil d’administration des
ventes).
Contrôle des coûts
Chaque engagement de dépense donne lieu à la signa ture d’un bon de commande de la part de la
personne qui en est à l’origine. Pour être validé, ce bon de commande doit être co-signé par le chef de
service, et au-delà d’un montant de 7500 euros par le Directeur Général ou conjointement par le
directeur financier et le responsable juridique.
158
Les commissions des équipes commerciales sont calculées sur le chiffre d’affaires du mois en cours
mais ne sont définitivement acquises qu’en mois M+1 afin de pouvoir procéder à d’éventuels
ajustements.
Les notes de frais sont contrôlées et validées mensuellement par le Directeur Général.
Remontée des données des filiales
Le contrôle de gestion est centralisé à Paris. La constatation du chiffre d’affaires des filiales étrangères
se fait de manière identique d’un pays à l’autre. Par ailleurs, les outils d’administration des ventes
ainsi que l’outil de distribution des campagnes publicitaires sont implantés dans tous les pays. Le
chiffre d’affaires de chaque pays est donc consultable en temps réel de façon identique au chiffre
d’affaires français par les mêmes interfaces de reporting.
Des données complètes intégrant le chiffre d’affaires, les coûts et une estimation du compte de résultat
simplifié, sont remontées mensuellement (20 jours après la fin du mois) de chacune des filiales vers le
directeur financier du groupe à Paris. Après analyse, ce dernier les transmet au Directeur Général.
Encaissements-décaissements et gestion de trésorerie
Un point hebdomadaire est réalisé par le comptable et soumis au directeur financier et au directeur
général sur les encaissements effectués, ceux en cours, les relances et les mises au contentieux pour
retard de paiement.
Les règlements fournisseurs sont effectués une fois par mois et font l’objet d’un double contrôle. Le
comptable soumet au directeur général les factures à régler pour approbation. Il lui remet ensuite les
règlements à effectuer.
Parallèlement, un rapprochement bancaire est effectué chaque début de semaine par le comptable et
soumis au directeur financier à des fins de contrôle interne et dans un souci d’optimisation de la
gestion de trésorerie.
Les filiales font remonter au contrôle de gestion central des états de trésorerie mensuels en même
temps que les autres données financières au directeur financier.
Transmission d’information au conseil d’administration
Les données complètes concernant l’activité et une estimation du compte de résultat mensuel de
chaque entité du groupe sont transmises, après contrôle du directeur financier et du Directeur Général,
aux membres du conseil d’administration une fois par trimestre.
Lors des clôtures semestrielle et annuelle, les informations financières remises aux actionnaires
(notamment comptes et document de référence) sont à nouveau vérifiées par le directeur financier, le
directeur juridique et le Directeur Général en parallèle du travail des commissaires aux comptes.
b) Autres Procédures de contrôle
Contrôle des activités françaises
Des réunions bimensuelles avec les directeurs de chaque pôle sont tenues afin de faire le point sur
l’activité, anticiper ou solutionner des éventuels litiges commerciaux pour éviter qu’ils aient des
impacts financiers et faire le point sur l’engagement des dépenses.
159
Contrôle des filiales
Le Directeur Général du groupe effectue mensuellement un point téléphonique et trimestriellement un
déplacement vers les filiales étrangères afin de faire un point avec les managers locaux et faire des
sondages sur l’activité et contrôler la qualité des informations remontées au directeur financier.
A ce jour, étant donnée la taille et les effectifs réduits de la société, aucune évaluation des procédures
de contrôle interne n’a été menée.
Aucune défaillance ou insuffisance grave n’a été notée par le président dans le cadre de son analyse
menant à la rédaction du présent rapport.
Fait à Paris, le 3 mars 2005
LE PRESIDENT
5.6 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LE CONTROLE INTERNE
Rapport du commissaire aux comptes établi en application du dernier alinéa de l’article
L. 225-235 du Code de Commerce sur le rapport du Président du 3 mars 2005 de la société
Hi-Media S.A., pour ce qui concerne les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration
et au traitement de l’information comptable et financière
Exercice clos le 31 décembre 2004
Mesdames, Messieurs les actionnaires,
En notre qualité de commissaire aux comptes de la société Hi-Media S.A. et en application des
dispositions du dernier alinéa de l'article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre
rapport sur le rapport établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l'article
L. 225-37 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2004.
Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation
et d'organisation des travaux du conseil d'administration et des procédures de contrôle interne mises en
place au sein de la société.
Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations
données dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle -ci requiert
la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport
du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière. Ces diligences consistent notamment à :
•
prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des
procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable
et financière, présentés dans le rapport du Président ;
•
prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données
concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière, contenues dans le rapport du président du conseil
d’administration, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code
de commerce.
Paris La Défense et Paris, le 1er avril 2005
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit
Département de KPMG S.A.
EREC Associés
Frédéric Quélin
Associé
Didier Lechevalier
Associé
160
6. POLITIQUE D’INFORMATION
Pour informer ses actionnaires individuels, les investisseurs institutionnels et les analystes financiers, HiMedia utilise les vecteurs d’information suivants :
- les communiqués de presse et avis financiers ;
- le rapport semestriel ;
- le document de référence.
Ces documents sont adressés par e-mail, télécopie ou courrier à toute personne en faisant la demande
et sont consultables sur le site Internet www.hi-media.com.
Des réunions d’information à l’attention des analystes financiers ont lieu deux fois par an, à
l’occasion de la publication des résultats annuels et semestriels.
La Société se tient à la disposition des actionnaires individuels, des investisseurs institutionnels et
des analystes financiers pour répondre à leurs questions.
Contact : [email protected]
Pour l’année 2005, le calendrier prévisionnel de la communication financière s’établit comme suit :
Vendredi 18 mars 2005 : Annonce des résultats annuels 2004 – Réunion SFAF
Vendredi 22 avril 2005 : Assemblée Générale Annuelle
Mercredi 20 avril 2005 : Annonce du chiffre d’affaires 1er trimestre 2005
Lundi 25 juillet 2005 : Annonce du chiffre d’affaires 2ème trimestre 2005
Mercredi 21 septembre 2005 : Annonce des résultats semestriels – Réunion SFAF
Mercredi 19 octobre 2005 : Annonce du chiffre d’affaires 3ème trimestre 2005
Mercredi 25 janvier 2006 : Annonce du chiffre d’affaires 4ème trimestre 2005
Ces dates prévisionnelles sont susceptibles de modification. Pour obtenir les dates définitives de ces
évènements, le lecteur est invité à consulter le site ou à contacter la Société.
161
TABLE DE CONCORDANCE
INFORMATIONS
ATTESTATIONS DES RESPONSABLES
• Attestation des responsables du document de référence
• Attestation des contrôleurs légaux des comptes
• Politique d’information
RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL
Capital
• Capital autorisé non émis
• Capital potentiel
• Tableau d’évolution du capital sur 5 ans
Marché des titres
• Tableau d’évolution des cours et volumes sur 18 mois
• Dividendes
CAPITAL ET DROITS DE VOTE
• Répartition actuelle du capital et des droits de vote
• Evolution de l’actionnariat
• Pactes d’actionnaires
ACTIVITE DU GROUPE
• Organisation du groupe
• Chiffres clés du groupe
• Marchés et positionnement concurrentiel de l’émetteur
• Politique d’investissement
ANALYSE DES RISQUES DU GROUPE
• Facteurs de risques
- risques de marché
- risques particuliers liés à l’activité
- risques juridiques
- risques industriels et liés à l’environnement
• Assurances et couverture des risques
PATRIMOINE, SITUATION FINANCIERE ET RESULTATS
• Comptes consolidés et annexe
• Engagements hors-bilan
• Honoraires des commissaires aux comptes et des membres de
leurs réseaux
• Comptes sociaux et annexe
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
• Composition et fonctionnement des organes d’administration, de
direction, de surveillance
• Dirigeants mandataires sociaux
• Conventions réglementées
EVOLUTION RECENTE ET PERSPECTIVES
• Evolution récente
• Perspectives
Pages
5
6
8
13
13
21
23
24
23
12
22
25
29
27
31
69
64
68
64
65
67
69
118
69
146
95
152
154
97
70
71
162