Julien Clerc - Le Hall de la chanson

Transcription

Julien Clerc - Le Hall de la chanson
Julien Clerc
Compositeur, interprète
Julien Clerc, de son vrai nom Paul-Alain Leclerc, naît le 4 octobre 1947 à Paris dans
le 19ème arrondissement. Elevé entre Bourg-La-Reine et Paris, il suit des études au
lycée Lakanal. Pendant les événements de mai 68, la radio diffuse sa chanson "La
Cavalerie", dont les paroles ("et j'abolirai l'ennui...") trouvent un écho immédiat dans
la rue. C'est le début de la collaboration de Julien Clerc et d'Etienne Roda-Gil : une
haute voix vibrante et une musique qui s'accordent à des textes déconcertants
prenant des libertés avec les règles de versification. Julien Clerc passe en première
partie de Gilbert Bécaud à l'Olympia en 1969. Il enchaîne aussitôt par une
participation à la comédie musicale Hair, emblématique du mouvement hippie, au
Théâtre de la Porte Saint-Martin ; un rôle qu'il abandonne après plusieurs mois à
Gérard Lenorman, pour retourner à ses propres compositions. C'est en vedette qu'il
refait l'Olympia en 1970 (il y retourne en 1972 et 1974). Il enregistre son premier
succès commercial en 1971, avec "Ce n'est rien", suivi, toujours sur des textes
d'Etienne Roda-Gil, de "Le Patineur", "Si on chantait" (1973), "C'est une Andalouse"
(1974) ou "This melody" (1975). Julien Clerc commence alors à faire appel à d'autres
auteurs : Jean-Loup Dabadie ("Ma préférence" en 1978, "Ma doudou" en 1980,
"Femmes je vous aime" en 1984, "Respire" en 1986), Maxime Le Forestier ("A mon
âge et à l'heure qu'il est"), Luc Plamondon ("Quand je joue" en 1980, "Cœur de
rocker" en 1984) ou David McNeil ("Mélissa" en 1984) ou Françoise Hardy ("Fais-moi
une place" en 1990). Il reprend également un titre du cajun Zachary Richard,
"Travailler c'est trop dur". Julien Clerc peut alors remplir le Palais des Sports (1977),
le Palais des Congrès (1979), Bercy (1985), le Zénith (1990), ou s'autoriser un
spectacle marathon au Grand Rex (1988). Avec l'album, Utile, en 1992, il renoue
avec Etienne Roda-Gil qui en écrit la totalité des textes. Cette redécouverte est le
prélude à un spectacle à l'Olympia en 1994 où il reprend ses anciens titres dans leur
orchestration d'origine. En 1997, il retrouve les auteurs qui ont forgé son univers
(Etienne Roda-Gil, Jean-Loup Dabadie, David McNeil, Jean-Claude Vannier, JeanLouis Murat), dans un album portrait intitulé, Julien, avant de se produire au Palais
des Sports. En janvier 1999, il chante au Théâtre des Champs Elysées, pour un
récital acoustique, accompagné seulement par deux musiciens. En novembre 2000,
il sort son dix-huitième album, Si j’étais elle. Il part en tournée 2002. Il se produit au
début de la même année dans quatre salles parisiennes différentes : l'Européen, le
Bataclan, le Casino de Paris et le Zénith. Cette série de concerts donne lieu à deux
albums live. En juin 2003, il revient avec Studio, recueil de standards étrangers,
interprétés avec des paroles en français. Un peu plus de deux années plus tard,
paraît un album très personnel, Double enfance. La chanson titre écrite par Maxime
Le Forestier, revient sur son enfance de fils de divorcés, partagé entre deux
mondes : celui de sa mère d'origine guadeloupéenne qu'il rejoint à Paris chaque
week-end et celui de son père, haut fonctionnaire à l'UNESCO avec lequel il vit à
Bourg-La-Reine durant la semaine. Ce disque marque les ultimes retrouvailles avec
Etienne Roda-Gil, qui, avant sa mort, a écrit deux textes pour Julien Clerc, "Donne
moi de tes nouvelles" et "Réfugiés". Julien Clerc tourne tout au long de l'année 2006
en s'arrêtant à l'Olympia du 24 janvier au 4 février. Où s'en vont les avions ? coréalisé par Benjamin Biolay sort le 15 septembre 2008. On y retrouve les plumes,
entre autres, de Gérard Manset, David McNeil, Maxime Le Forestier et Jean-Loup
Dabadie.