Art de vivre - Prestige Immobilier
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Art de vivre - Prestige Immobilier
Art de vivre e mes livres, je ur la terrasse, anda. Je pars nt d’un mot, e «couple» sion», et à ce qui e dicte ensuite ma secrétaire l’ordinateur ensuite à ce moment, mon prochain ui s’intitulera: égarée». ’est que l’on ujourd’hui ar l’extimité. montre plus, on mme Paris ritney Spears. e mouvement, gereux pour ls croient devenir célèbre e l’argent sans Moi je n’ai pas montrer, à n ou dans les ur présenter ges, mais je m’exhiber. aîtra d’abord our la Saintuis en France, ». 12 N u m é r o 15 Art de vivre Willy Pasini «Je vis en ville comme à la campagne Il vit à côté de l’Hôpital cantonal de Genève, dans une maison ancienne et pleine de charme, qui ouvre sur un très beau jardin. Professeur de psychiatrie et auteur de nombreux best-sellers sur les relations hommes-femmes, Willy Pasini cultive, chez lui, un art de vivre naturel et classique. D é c e m b r e 2 0 0 8 – j a n v i e r 2 0 0 9 13 Art de vivre «Le jardin est une partie importante de mon art de vivre. J’aime lire en sentant la présence des arbres. J’ai un chêne qui doit être centenaire, que j’ai voulu garder quand nous avons emménagé, il y a trente ans, bien qu’il fasse de l’ombre et qu’il tue les fleurs de ma femme. Pour moi, il symbolise la durée. Il y aussi un sapin, un cerisier, un figuier, ainsi que des framboisiers que je viens de planter pour mes petits-enfants». «J’ aime beaucoup ma maison: je vis au centre-ville comme si j’étais à la campagne!» Professeur de psychiatrie, sexologue et auteur de plusieurs best-sellers sur le couple, les relations amoureuses, la séduction, Willy Pasini vit à Genève dans une maison de caractère, entourée d’un jardin à la végétation forte et vivante, dense et romantique. Située à deux pas de l’Hôpital cantonal, elle dégage une impression de calme et d’harmonie. 14 N u m é r o «Avec ma femme, Ursula, nous l’avons achetée il y a une trentaine d’années, remarque Willy Pasini. Ce qui nous a séduits, c’est à la fois son style et son atmosphère. Elle a plus de 100 ans, elle est simple et authentique, agréable et facile à vivre. Il n’y a rien de tape-à-l’œil, tout est bien proportionné. Il y a quelque temps, on s’est amusés à faire une fête pour célébrer ses 100 ans». Un cadre reposant et inspirant, où le célèbre sexologue, désormais retraité de l’Université, consacre l’essen- 15 tiel de son temps à ses ouvrages. Il lit sans cesse, rassemble une vaste documentation, réfléchit longuement et à sa manière – lente, profonde, presque méditative – aux nouvelles tendances qui parcourent la société et modifient les relations hommesfemmes. En été et aussi longtemps que le temps reste clément, il s’installe sur la terrasse, savourant le plaisir de pouvoir réfléchir au calme, le regard flottant sur la beauté des arbres et des fleurs qui l’entourent. En hiver, il se rabat volontiers sur «J’ai la passion de la peinture» «Je viens d’une famille d’artistes et j’aurais voulu être peintre. Mais j’étais gaucher et on m’a obligé, enfant, à utiliser la main droite avec laquelle je suis moins à l’aise. Alors je suis devenu collectionneur! Je me suis rendu compte, en fait, que je faisais mes livres comme des fresques: je pense par touches successives, je mets en place des scènes qui se répondent…». «Quand je travaillais pour l’OMS au Pérou, j’avais trouvé, dans des tombes, ces sculptures érotiques précolombiennes. Je me suis intéressé particulièrement à la tribu des Mochinas, qui faisait davantage de pièces érotiques que les autres: une pièce sur 800 contre une pour 20 000 environ pour les autres». «C’est le premier tableau que nous avons acheté avec ma femme, quand on était encore étudiants. On l’avait vu dans un vieux bric-à-brac qu’un prêtre voulait liquider au plus vite, et l’œuvre nous avait plu. Plusieurs années après, en visitant un musée à Anvers, on a découvert qu’il y avait toute une salle avec des œuvres de même facture. C’était un tableau de Henri de Braekeller, un maître de la peinture flamande». son bureau, à l’étage, ou son salon aux meubles originaux et confortables. Partout, cet amoureux de la beauté vit parmi les tableaux. Son dernier ouvrage parlait des sentiments qui dérapent, «Les amours infidèles» (Editions Odile Jacob); le prochain parlera des idoles creuses – Paris Hilton, Britney Spears… – d’une société déboussolée et qui sombre intellectuellement, «L’intimité égarée». n Cyril Maulnier «C’est une toile de Fontebasso, un artiste vénitien du XVIIe, qui m’inspire beaucoup. Alexandre le Grand reçoit la famille du roi de Perse, battu, qui vient demander grâce. Alexandre était un conquérant, mais il était aussi bisexuel: il avait beaucoup de femmes pour faire des enfants, mais il pratiquait aussi l’amour charnel avec ses soldats. C’est un peu ce que font certains, aujourd’hui». «Ce tableau représente mon père, quand il avait 4 ou 5 ans. C’est son oncle, Emilio Pasini, un peintre connu, qui l’a réalisé. J’y suis très attaché». 15