dear white people - Les Amis du Cinoch
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dear white people - Les Amis du Cinoch
Happiness Distribution présente DEAR WHITE PEOPLE Un film de Justin Simien Etats-Unis 1H48 - DCP - 1.85 - 5.1 AU CINEMA LE 25 MARS DISTRIBUTION Happiness Distribution Tél : 01 82 28 98 40 [email protected] www.happinessdistribution.com PRESSE Guerrar and Co François Hassan Guerrar et Mélody Benistant 57, rue du Fbg Montmartre - 75009 Paris Tél : 01 43 59 48 02 [email protected] Dossier de presse et photos téléchargeables sur le site : www.happinessdistribution.com SYNOPSIS COURT La vie de quatre étudiants noirs dans l'une des plus prestigieuses facultés américaines, où une soirée à la fois populaire et scandaleuse organisée par des étudiants blancs va créer la polémique. Dear White People est une comédie satirique sur comment être noir dans un monde de blancs. SYNOPSIS LONG L’élection inattendue de la militante Samantha White à la tête d’une résidence universitaire historiquement noire, conduit à un affrontement interculturel remettant en question les conceptions de chacun sur ce que signifie qu’être noir. Alors que Sam se fait une réputation grâce à sa provocante émission de radio « Dear White People », soutenant l’appartenance de la résidence Armstrong/Parker aux étudiants noirs ; Troy Fairbanks fils du doyen de l’université, décide de défier son père, en postulant pour le journal humoristique blanc de la faculté, « The Pastiche ». Lionel Higgins, geek fan de science fiction, est quant à lui recruté par un autre journal blanc de l’université, pour écrire sur la culture noire de Winschester. Et pendant ce temps, Coco Conners tente de se faire une place dans le milieu de la téléréalité en jouant la carte de la provocation. Mais personne à Winchester University ne s’est préparé à la scandaleuse et outrancière soirée Halloween organisée par « The Pastiche », dont le thème n’est autre que « Libérez le Négro qui est en vous ». A la fin de la soirée, chacun devra choisir son camp. Dear White People est une comédie satirique sur les relations humaines interraciales dans l’ère Obama. Le réalisateur y suit un groupe d’étudiants noirs dans l’une des plus prestigieuses universités des Etats-Unis. LA PRODUCTION Justin Simien a commencé à écrire le scénario de Dear White People en 2006, quand il était encore étudiant dans l’Université de Chapman en Californie. « Je l’avais appelé au départ Deux pour cent, car je faisais partie des rares étudiants noirs de cette école […] C’est une situation que j’ai vécue la majeure partie de ma vie : passer du monde blanc au monde noir, et vice versa.» Quand il était entouré de blancs, le réalisateur raconte qu’il avait l’impression d’être une représentation étrange de l’homme noir. « Dans la communauté noire, je me suis toujours demandé quel type de « noir » je devais être. C’est cette sensation qui m’a donné envie de traiter différemment l’expérience dite noire aux Etats-Unis.» En tant que cinéphile, Simien regrettait aussi l’absence de films d’auteur partant du point de vue d’un afro-américain. « Il n’y avait plus de films comme Hollywood Shuffle de Robert Townsend ou encore Do The Right Thing de Spike Lee. Comme si ce courant s’était éteint, je voulais leur rendre hommage. » Comme nombre de premiers films à Hollywood, il n’a pas été évident d’attirer l’attention sur un tel projet, particulièrement quand le thème abordé est audacieux. Pour créer le buzz, Justin Simien se lance dans une campagne de marketing viral sur twitter @DearWhitePeople. Tel son personnage de Samantha White qui anime l’émission de radio « Dear White People », il tweet des petites phrases incisives pour provoquer le maximum de commentaires et de visites sur sa page : « Chers Blancs, le minimum d’amis noirs requis pour ne pas paraitre raciste est maintenant passé ….à deux. » « Ce compte twitter était une première dans le genre » raconte Justin Simien, « Il ressemblait à un canular et était uniquement composé d’une trentaine de microagressions, de punchlines envers « le peuple blanc ». Mais en réalité, il m’a surtout permis d’imaginer avec davantage de précisions le personnage de Sam. J’explorais son humour, son état d’esprit et ses réactions vis-à-vis de certains évènements nationaux […] Cela m’a aussi permis de savoir comment les gens pourraient réagir face à Sam dans la vraie vie […] Qu’il s’agisse de réactions négatives ou positives, les commentaires des internautes m’ont aidés à façonner les caractères et les convictions des personnages du film. Quelques dialogues du film ont d’ailleurs été directement copiés mot pour mot des conversations twitter.» Le projet commençant à prendre forme, Justin Simien tenta sa chance et réalisa une première démo sur le concept du film. La notoriété qu’il s’était faite sur twitter a permis à la vidéo de devenir virale, d’attirer l’attention nationale, notamment via un passage sur la chaine CNN, pour finalement entreprendre une campagne de financement participatif qui rassembla plus de $50 000. Cette somme fut suffisante pour organiser les premiers castings en attendant de trouver un moyen pour rassembler le reste de l’argent nécessaire à la production. « Quand Obama fut élu, il y eut un véritable soupir de soulagement […] Les gens pensaient que l’on avait enfin mis fin au racisme et mis derrière nous toute l’histoire ségrégationniste de notre pays, finalement ils se réveillent et réalisent que c’est faux. Il y eut comme une explosion de mini agressions, de racisme accidentel ou intentionnel qui capta l’attention du public ; comme les commentaires de Donald Sterling (propriétaire du club de basket Ball des Los Angeles Clippers) ou certaines célébrités blanches qui tentent de ressembler grossièrement aux célébrités noires. Le racisme accidentel est beaucoup plus dans l’air du temps » précise Simien. Simien pensait qu’il avait eu une idée complètement folle en inventant le thème « Libérez le Négro qui est en vous » pour la fameuse soirée halloween. Il fut choqué quand il découvrit que ce genre de soirées existait réellement dans beaucoup d’universités américaines. « Il y eut un incident similaire à l’université de Dartmouth une semaine avant le tournage ». « Deux jours après la première à Sundance, il y a eu une autre histoire de ce type en Arizona. La principale question est comment survivre culturellement ? Comment trouver sa place dans un monde où personne ne vous ressemble ? C’est déjà une lutte continue de savoir comment engager ce type de discussions. » La productrice Stéphanie Allain précise « Dear White People peut être une première étape […] Le film décrit la dichotomie qui existe entre ce que l’on nous raconte et ce que l’on ressent. Effectivement nous avons un Président noir, mais cela a provoqué encore plus de racisme. On le voit augmenter partout, du tribunal aux campus universitaires. Personne n’essaye vraiment de régler ce problème.» « Les évènements récents à connotation raciste confirment la pertinence du thème du film […] Certains types de comportements, intentionnels et assumés ou non, occupent une certaine place, et pas seulement dans les universités. J’espère que le film pourra ouvrir sereinement le débat, et permettre de rire un tant soit peu des problèmes auxquels nous faisons face » confirme Leonid Lebedev, la seconde productrice du film. LES ETUDIANTS Justin Simien raconte cette histoire en suivant le parcours de quatre brillants étudiants noirs à l’Université de Winchester, chacun devant faire face à un dilemme différent, mais étant tous liés par leur couleur de peau. Ils sont le mélange d’anciens amis de fac du réalisateur : « Ils représentent des versions de nous à différentes étapes de la vie. Il arrive toujours un moment où l’envie de se ressembler culturellement et d’appartenir à un groupe se fait ressentir.» Samantha White, en tant que métisse, est particulièrement angoissée par la perspective de devoir choisir un camp. Ses petites phrases incisives comme « Chanter du Lil Wayne ne fait plus de vous un Noir honoraire » lui permettent de soulever de véritables questions sur la supposée harmonie raciale du campus. Pour le réalisateur, elle s’accroche énormément à son identité noire, c’est sa technique de survie. Lionel Higgins, le « candide », est invité à rejoindre l’équipe du journal de l’école pour écrire sur la culture noire du campus. Tout aussi noir qu’il est gay, il ne s’est pas encore forgé une véritable identité selon Simien, car il ne rentre dans aucune norme. Il décide de rester à part, donc seul. Une grande part du récit de Dear White People dépend du camp que choisira Lionel finalement. Colandrea Conners, communément appelée Coco, est prête à tout pour mieux s’intégrer dans les groupes de blancs, qu’il s’agisse du port de lentilles bleues et de son tissage ultra-lisse, ou quand elle répond poliment à leurs questions personnelles mal-placées. Elle joue au jeu de l’assimilation sans aucune gène. Pour survivre dans cette faculté, elle va devoir être un certain type de femmes noires, elle n’a aucune difficultés à rentrer dans un moule pour avoir ce qu’elle veut. Troy Fairbanks est un leader élégant et accompli. Il a tout pour lui, même un père doyen de l’université. Après avoir été détrôné de son poste de Chef de la résidence Armstrong/Parker par son ex-petite amie Sam, Troy tente de se forger son propre destin tout en faisant face aux exigences et attentes de son père. Troy vit dans l’ombre de la vision que son père a de lui. La génération précédente a du se battre et lutter pour arriver où ils sont et mettent encore davantage de pression sur leur enfants. Troy se doit d’être irréprochable s’il veut emprunter le chemin que son père a tracé pour lui. Kurt Fletcher, le rédacteur en chef du journal humoristique de l’université qui a sponsorisé la fameuse soirée d’Halloween, est aussi le fils du directeur de l’université. Il représente la pensée de nombreux jeunes blancs. Son point de vue n’est pas nécessairement mauvais. Kurt est un adversaire redoutable, doté d’un certain charme. On peut ne pas être d’accord avec ce qu’il a à dire, mais on ne peut s’empêcher d’en rire. Pour interpréter le Doyen Fairbanks, le père de Troy, le réalisateur a eu la chance de pouvoir travailler avec Dennis Haysbert, qui a joué le premier Président noir des Etats-Unis, dans la célèbre série 24. LA POLITIQUE SUR LE CAMPUS Le tournage de Dear White People a duré 20 jours. Les premiers jours se déroulèrent dans l’enceinte de l’Université de Minneapolis dans le Minnesota : « C’était l’endroit idéal pour, à la fois être dans le bon timing, s’assurer que les comédiens soient disponibles et pouvoir tourner dans une superbe fac. Ils ont de plus un super plateau de tournage qui nous a permis de réaliser le film avec un budget limité en peu de temps» raconte Simien. Le réalisateur a aussi puisé dans son amour du cinéma pour visuellement rendre hommage à des réalisateurs comme Kubrick, Bergman ou Fritz Lang : « Cela fait très longtemps que je n’ai pas entendu dans un film sur la culture noire de la musique classique ou vu des références à des films tournés avant 1975. » Justin Simien précise aussi ses choix esthétiques : « Pour affirmer leurs identités, les personnages se calquent sur des symboles ou sur les attitudes d’un groupe. C’est pour cela qu’il y a beaucoup d’iconographie dans le film et que nous avons éparpillé des objets un peu partout pour exposer le comportement des personnages en fonction de leur idéologie. Les costumes évoquent aussi cette idée : Sam White et sa bande ont un genre digne des friperies militaires des années 60, style Angela Davis, ils sont dans le mouvement. Troy s’habille BCBG, comme tout garçon qui a de l’argent et du style. Coco a un style qu’elle pense être approprié vis-à-vis des gens qui l’entourent. Lionel n’a pas de style, du moment qu’il porte des vêtements, il est bien.» « Le racisme n’est plus le même qu’avant […] La nouvelle génération ne connait pas grand-chose de notre histoire ségrégationniste. Ils ont grandi avec Beyoncé, Jay-Z, Kobe et Oprah. Et ils ont voté pour Obama. C’est comme si le fait qu’il y ait un noir à la Maison Blanche avait réglé tous les problèmes, et qu’il n’était plus nécessaire de remettre le débat sur la table.» Mais justement, cela peut être un bon moyen de le relancer, pour des personnes qui ne se sentent pas à l’aise avec le sujet. On peut se mettre d’accord sur notre désaccord, et en rire. » Justin Simien serait satisfait si le film pouvait ouvrir le débat, mais il souhaiterait surtout qu’il ouvre la porte à une nouvelle vague de cinéma. « Le cinéma d’auteur américain est en grande majorité représenté et fait par des blancs, et j’ignore pourquoi. Cela ne représente pas les Etats-Unis ni le goût des américains. On devrait voir des gens de couleurs et des minorités dans tous nos films. J’aimerais que les spectateurs puissent en parler, se voir eux-mêmes et se retrouver d’une manière un peu différente. LE REALISATEUR Justin Simien (réalisateur, scénariste et producteur) a récemment été hissé au classement Variety des « 10 Réalisateurs à surveiller ». Il fut nommé au Streamy Award pour sa web-série «INST MSGS» (Messages Instantanés). Après avoir produit et réalisé les suppléments des films La Couleur des Sentiments, Indian Palace et Middle of Nowhere ; il écrit, produit et réalise des contenus pour Take Part TV, une chaine Youtube participative. Avant de passer à la réalisation, Simien travailla comme publicitaire et chargé marketing pour des grands groupes de cinéma comme Paramount Pictures, Focus Features et Sony Télévision. LISTE ARTISTIQUE Lionel Higgins Tyler James Williams Samantha White Tessa Thompson Kurt Fletcher Kyle Gallner Colendrea "Coco" Conners Teyonah Parrish Troy Fairbanks Brandon Bell Helmut West Malcolm Barrett Doyen Fairbanks Dennis Haysbert LISTE TECHNIQUE Réalisateur Justin Simien Scénariste Justin Simien Casting Kim Coleman Compositeur Kathryn Bostic Monteur Phillip J. Bartell Chef décorateur Bruton Jones Chef opérateur Topher Osborn Producteur Code Red Coproducteur Homegrown Pictures Distributeur Happiness Distribution Attaché de presse Guerrar and Co