dit PAUL-LOUIS HALLEY LAURENT NEGRO ANTOINE
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dit PAUL-LOUIS HALLEY LAURENT NEGRO ANTOINE
dit PAUL-LOUIS HALLEY 400-450 millions Le n° 1 de la confection masculine est déçu : il a dû se désengager de ses filiales américaines (Calvin Klein, Karl Lagerfeld et Daniel Hechter USA) qui lui rapportaient jusqu'à présent l'essentiel de ses bénéfices nets. Le groupe Bidermann (3 milliards de CA) concentrera désormais ses efforts sur le marché américain, sur Ralph Laureen, sans perdre l'espoir de retrouver sa situation d'il y a deux ans. Maurice Bidermann détient personnellement 85 % du groupe évalué à 750 millions avant le krach d'octobre (550 après) et qui amorce aujourd'hui une reprise. LAURENT NEGRO 500-550 millions On ne sait rien de lui, ou si peu. Sa formation, ses premières activités ? Mystère. A 26 ans, sans un sou en poche, il crée Bis. Aujourd'hui, le n° 1 de l'intérim français dirige un groupe aux activités diversifiées (Banque, recouvrement de créances, formation...) dont la capitalisation boursière dépasse 2 milliards. La participation de Laurent Negro, 63 ans, est évaluée aux environs de 30 °/0• Son capital atteindrait les 500 millions. • ANTOINE BERNHEIM 490-500 millions Le très discret associé chez Lazard Frères de Michel David-Weill est très présent dans toutes les grandes manoeuvres financières industrielles. Conseil de Vincent Bolloré, de Bernard Arnault et de bien d'autres acteurs de la vie des affaires, il se cantonne dans le rôle d'éminence grise. Seul le redressement d'Euromarché l'a fait sortir de l'ombre puisqu'il en a pris la barre. JEAN-PIERRE MOUEIX 450-500 millions L'empereur du Libournais a 80 ans. Jean-Pierre Moueix possède et dirige une des plus importantes maisons de négoce de bordeaux et une propriété d'une centaine d'hectares (dans des zones où l'hectare vaut entre 2 et 3 millions) répartis entre plusieurs châteaux dont le célèbre Pétrus. Si l'on ajoute les propriétés qu'il a en « fermage », Jean-Pierre Moueix peut prétendre être à la tête de presque tous les grands pomerols. Il est aussi un des premiers collectionneurs privés d'art moderne en France (Nicolas de Staël, Degas, Picasso, Dufy). 48 LE NOUVEL OBSERVATEUR /DOSSIER C'est avec ses seules confitures, Andros et Bonne Maman, que Jean Gerwoson fait son beurre. Fondée en 1959, son entreprise familiale de Biars-sur-Cère, dans le Lot, garde la tête haute : avec un chiffre d'affaires de 700 millions de francs, et un bénéfice d'environ 70 millions, Berger des Fruits vaudrait 650 millions. La participation de Jean Gervoson et de sa famille est évaluée à près de 500 millions. JEAN BRU Le président de Promodès — premier grossiste alimentaire français et très important distributeur au détail avec 60 hypermarchés Continent et 200 supers Champion — restructure son groupe qui réalise 35 milliards de CA consolidé. Si la rentabilité est encore faible cette année (150 millions de bénéfices), en Bourse le groupe pèse plus de 3,2 milliards. La famille Halley contrôle près de 20 % du groupe. Avec une participation de 15 %, son actuel patron franchit donc la barre des 400 millions. JEAN-LOUIS YILGRAIN 450-500 millions A 63 ans, le docteur Jean Bru, propriétaire des laboratoires UPSA — l'aspirine effervescente —, ne songe pas encore à sa retraite. Sans héritier, il pourrait bien placer son entreprise prospère — 30 millions de résultat — sur le second marché : ces bulles feront de l'or du côté d'Agen où il est installé, entre 600 et 700 millions plus précisément. LAURENT BOIX-VIVES 430-450 millions -] Le fils de l'épicier de Courchevel a fait ri grimper les sommets du succès aux Skis Rossignol. L'entreprise qu'il préside, même si les résultats actuels sont médiocres — 37 millions de résultat net pour 1,5 milliard de CA — lui a permis d'amasser un joli patrimoine : plus de 6 % du capital de la société, 5 % de la holding la contrôlant sans compter le contrôle direct des chaussures Lange, Caber, le Trappeur. DANIEL FILIPACCHI 400-450 millions Possédant 46 % des actions de son entreprise les Publications Filipacchi, Daniel Filipacchi a su devenir le magnat de la presse de charme (« Lui », « New Look »...) avec une vingtaine & magazines (« Paris-Match » 50 % du CA de la branche presse) et de nombreuses participations dont 35 % de Marlis qui détient près de 50 % du capital de Hachette. Son groupe a subi les vicissitudes de la Bourse, passant d'une capitalisation boursière de 1,7 milliard (octobre 1987) à 896 millions en 1988. Vice-président de Hachette au côté de Jean-Luc Lagardère, Daniel Filipacchi ne possède plus que 415 millions de francs contre 700 millions l'an passé. - 450-460 millions En Bourse, les Grands Moulins de Paris cotent globalement plus de 700 millions. La famille Vilgrain ,contrôle la moitié de cette affaire qui ne fait plus de farine depuis bien longtemps mais produit des aliments pour bétail, des conserves de légumes, des surgelés, plats cuisinés, etc. Les friches industrielles des anciennes meuneries représentent également un patrimoine foncier important, tout comme les plantations africaines. Bref, à 54 ans, la patron de l'affaire est à la tête d'un patrimoine personnel qui se rapproche allègrement du demi-milliard. JEAN ORTIZ 420-440 millions En quarante ans, les fils d'un immigré basque espagnol, glacier de son état, ont bâti un véritable empire du froid. Leader en France de la crème glacée et du surgelé destiné aux collectivités, le groupe Ortiz-Miko, 23 sociétés, 6 300 sàlariés, est aussi très bien placé au palmarès du second marché. Avec plus de 2 milliards de capitalisation boursière, dont 84 clo sont aux mains du clan Ortiz, le groupe n'a pas trop souffert du krach boursier. Jean Ortiz, possède à lui seul 32 % des actions : 440 millions. JEAN MANTELET 350-400 millions ' A 87 ans, « le patriarche de l'électroménager » a dû sortir 200 millions de francs pour verrouiller sa succession et assurer ainsi la pérennité de Moulinex Ce seront ses trois plus proches collaborateurs qui auront 66 % de la Finap, société qui contrige 41 % de Moulinex. La famille Mantelet conservera 34 % du capital. Moulinex, qui renoue avec les bénéfices en 1988, a vu sala