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UNE ŒUVRE
SYMPHONIQUE
A L'ECOLE
DOSSIER
• Présentation de l’oeuvre « Tchikidan »
• Objectifs pédagogiques
• Proposition de travail avec les enseignants et les enfants
COORDONNEES
Présidente OSA : Mme Sylvie COTTET PUINEL
06 71 88 21 72
[email protected]
Chef d’orchestre : Mr Martial RENARD
06 86 87 20 19
[email protected]
www.osalpes.fr
Facebook: Orchestre Symphonique des Alpes
www.etienne-perruchon.com
Orchestre Symphonique des Alpes, Projet TCHIKIDAN (Etienne PERRUCHON)
HISTOIRE DU DOGORIEN
CHANTEE DE TCHIKIDAN !
:
LANGUE
Le « Dogorien », la langue oubliée d’un peuple disparu…
L’appellation « Dogorien » vient du nom populaire donné aux nomades originaires de Dogora. Le
langage des Dogoriens s’est fabriqué très rapidement avec quelques mots basiques en « Proszechniak »
puis, au cours des voyages, s’est enrichi de nombreux patois montagnards européens. On a retrouvé des
Dogoriens dans plusieurs pays slaves mais également en Grèce et en Crête, ainsi qu’en Italie et même en
Autriche.
Les Dogoriens ont maintenant disparu en tant que nomades, il ne reste plus que quelques communautés et
familles dans certaines montagnes.
Après DOGORA, voici la nouvelle œuvre en dogorien d’Etienne Perruchon dédiée aux voix
d’enfants.
Une troupe populaire aurait monté un spectacle, joué, chanté et dansé par des enfants, retraçant l’histoire
énigmatique du nomadisme dogorien. Récupérés dans le fameux manuscrit Proszeshniak ou transmis par
la tradition orale, voici quelques-uns de ces chants. Leur caractère narratif et théâtral donne une idée de
ce que pouvait être ce genre opératique populaire. Une affiche retrouvée récemment témoigne du titre du
spectacle. Des représentations publiques ont donc eu lieu.
Auparavant, Tchikidan était le nom d’une grande fête annuelle dogorienne où les enfants avaient tous
les droits. Ils pouvaient, à cette occasion, exprimer leurs souhaits et vœux pour la saison à venir. Si ce
n’était pas une fête laïque, on pourrait l’associer aux fêtes de Noël de notre société. Ces sept jours de
liesse étaient rythmés, comme toujours chez les Dogoriens, par des chants et très souvent par la danse.
1. T’cham kiel ! 2. Vôlki 3. Tchouka 4. Djeskania 5. Biöchki 6. Brâtcho
7. Kadjou 8. Kolchäni 9. Dioukani 10. Chänoukia 11. Kien-Téra 12. Tchâkatoumia
13. Moïtchou 14. Mishti 15. Djia ! (final avec participation du public)
Extraits de la légende de Tchikidan :
« Quelque part entre désert, mer et montagne, une horde d’enfants déambule en chantant. Ils montent un
chapiteau. Sous ce chapiteau va se jouer un étrange spectacle. Une sorte d’opéra populaire évoquant
des scènes de vie dogorienne. Le public se précipite pour assister à la représentation de
« TCHIKIDAN ».
Les enfants de cette troupe improbable ont entre 7 et 15 ans. Leur vie est celle des nomades. Ils vont de
village en village, de montagne en montagne, de désert en désert pour jouer leur unique spectacle.
Ces enfants ont perdu ou oublié leur langue originelle. Ils ne se souviennent plus que des sonorités des
chansons apprises autrefois et transmises par leurs aînés. Entre eux, la communication se fait par gestes
comme s’ils utilisaient un langage codé ; une sorte de langue des signes. La voix et les mots ne servent
que pour chanter. Comme si les paroles des chansons étaient sacrées et n’avaient droit d’exister que par
le chant. Même en dehors du spectacle, le chant fait partie de leur mode d’expression. Pour chaque
humeur, chaque état d’âme, il existe un chant. Par exemple pour la colère : TCHÂKATOUMIA. Pour la
joie et la bonne humeur : TCHOUKA (naturellement, car ce thème parle de TCHIKIDAN, la fête
annuelle des enfants). Pour la tristesse et le désespoir : CHÄNOUKIA. Et ainsi de suite. La vie
quotidienne revêt l’allure d’un grand drame théâtral. »
Orchestre Symphonique des Alpes, Projet TCHIKIDAN (Etienne PERRUCHON)
Extraits du récit de la découverte des Dogoriens :
« Que s’est-il passé en ce début de XXème siècle qui a obligé des enfants dogoriens à quitter leurs
parents et leurs proches ? Quel fléau a dévasté des familles entières et poussé les enfants à fuir ?
Pourquoi les enfants dogoriens ne parlent-ils plus ? Quel traumatisme ont-ils vécu pour en rester muets
et sans parole ? La légende parle d’une famine sans précédent liée à l’exclusion systématique de ces
nomades. En tout cas, les enfants se sont retrouvés seuls, livrés à eux mêmes, avec pour uniques
souvenirs ces chansons et cette langue qu’ils ont tenté de réinventer. Leur vie est comme une grande
légende. Ils inventent des dieux, des royaumes, des règles de vie. Ils imaginent leur propre histoire et
jouent aux adultes. Les plus âgés d’entre eux ont organisé la vie de cette troupe » …
« J’ai d’abord cru que le petit Doornik s’était égaré. Je l’ai trouvé dans la rue, seul, en train de chanter
sa complainte (CHÄNOUKIA) accompagné de son instrument. C’est comme ça que j’ai découvert la
troupe d’enfants. Après l’avoir apprivoisé, j’ai tenté de lui faire sortir des mots, mais sans succès. Il m’a
pris par la main et m’a conduit au campement. Son silence était troublant. Les enfants ne sortaient des
sons de leurs voix que pour chanter. Cette langue étrange paraissait naître spontanément. Il semblait
qu’une narration existait, que les mots avaient un sens. Mais dès que je les interrogeais sur les histoires
que racontaient ces chants, ils me répondaient en haussant les épaules comme pour dire : « on ne sait
pas »…
« C’est bien plus tard que j’ai découvert le manuscrit Proszeshniak.Y étaient répertoriés tous les
phonèmes, regroupés par familles. Pour chaque groupe de sons, était précisé par des illustrations quel
sentiment les mots devaient exprimer. Jamais il n’a été question de sens littéraire… Cette langue n’en
est pas une. Et pourtant, pourquoi l’ont-ils inventée ? Que signifiait pour eux ce langage codé qu’eux
seuls pratiquaient ? »
Etienne Perruchon
Orchestre Symphonique des Alpes, Projet TCHIKIDAN (Etienne PERRUCHON)
PROPOSITION DE TRAVAIL
Nous proposons de monter Tchikidan avec des enfants de chorales, d’écoles primaires (cycle 3),
collèges et de le jouer en concert.
• Intérêts pédagogiques de ce projet musical pour les élèves :
B.O collège éducation musicale : « la réalisation régulière de projets artistiques développe
les compétences sociales et civiques tout en renforçant les capacités d’initiative et d’autonomie. »
L’élève sera amené à :
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respecter des consignes, des codes propres au travail musical (suivre un chef...)
montrer de la persévérance
s’impliquer dans un projet collectif
développer des capacités d’écoute, d’attention, de concentration, de tenue
prendre en compte la place de sa responsabilité individuelle au sein d’un groupe
travailler sa mémoire
travailler sa voix en variant l’intensité, la vitesse, le phrasé....
apprendre que la qualité du geste vocal repose sur la maîtrise simultanée de plusieurs
composantes indispensables à la mobilisation corporelle : posture, respiration, phonation,
résonance.
9. savoir chanter à plusieurs voix
10. maîtriser quelques rythmes pour accompagner les chants
11. travailler sur la formation de l’orchestre symphonique (structure, différents instruments le
composant....)
12. écouter d’autres oeuvres symphoniques lyriques ou autres....
13. identifier et repérer les éléments constitutifs des pièces écoutées et chantées (même phrase
répétée en variant l’intensité, la vitesse, entrée successive des instruments, superposition de
phrases musicales, fugue, canon...)
14. travailler sur la création d’une langue imaginaire à partir du Dogorien (les sonorités, son
histoire..)
15. goûter au plaisir de chanter
(se référer aux programmes de l’école primaire et du collège)
• Conditions :
1. au minimum 80 enfants engagés dans le projet
2. un lieu permettant l’organisation d’un ou plusieurs concerts acoustiques et pouvant accueillir
entre 45 et 65 musiciens + le choeur d’enfants
Orchestre Symphonique des Alpes, Projet TCHIKIDAN (Etienne PERRUCHON)
• Matériel à disposition :
L’Orchestre Symphonique des Alpes met à la disposition des enseignants pour travailler :
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les paroles des chants
un conducteur piano
un CD de l’oeuvre « Tchikidan »
une programmation pour aborder les différents chants
un orchestre symphonique (2 flûtes, 1 hautbois, 1 hautbois/cor anglais, 2 clarinettes en sib, 1 clarinette basse, 2
bassons, 2 cors en fa, 3 trompettes en sib, 2 trombones, 1 tuba en ut, timbales, percussions (2 temple-blocks , tam-tam,
triangle, vibra-slap, tambour de basque, claves, plusieurs jeux de 2 toms sur pieds, plusieurs caisses-claires, cymbale
suspendue, cymbales frappées, grosse-caisse symphonique, batterie jazz, xylophone, vibraphone, cloches tubulaires),
violons 1, violons 2, alto, violoncelles et contrebasses)
• Organisation du travail avec l’OSA :
Nous proposons aux enseignants un travail qui s’étale sur une année scolaire à partir de septembre avec
un (des) concerts en mai-juin. Les enseignants apprennent les chants tout au long de l’année avec leurs
élèves.
1. interventions pédagogiques du chef d’orchestre
Présentation du projet à l’équipe pédagogique et mise à disposition du matériel (1 an avant le concert)
Première rencontre avec les enfants : présentation du projet, du dogorien et apprentissage de Tchouka (10
mois avant le concert)
Deuxième rencontre (6 mois avant le concert)
Troisième rencontre (1 mois avant le concert)
2.
interventions de l’orchestre
Une répétition (1 mois avant le concert) + une générale (la veille du concert) + un concert
Une fiche technique sera mise à disposition pour l’organisation de concert.
• Tarifs :
Nous contacter au
06 71 88 21 72 ou [email protected] (présidente)
06 86 87 20 19 ou [email protected] (chef d’orchestre)
Orchestre Symphonique des Alpes, Projet TCHIKIDAN (Etienne PERRUCHON)
Extraits travail pédagogique en classe :
Orchestre Symphonique des Alpes, Projet TCHIKIDAN (Etienne PERRUCHON)
Exemple mise en page de chansons pour les élèves :
Orchestre Symphonique des Alpes, Projet TCHIKIDAN (Etienne PERRUCHON)

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