plan de communication pour la prevention contre l`epidemie de la

Transcription

plan de communication pour la prevention contre l`epidemie de la
------MINISTERE DE LA SANTE
ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA-
REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
Union – Discipline – Travail
------------
PLAN DE COMMUNICATION POUR LA PREVENTION
CONTRE L’EPIDEMIE DE LA FIEVRE EBOLA
1. Contexte et justification
La fièvre hémorragique Ebola est une maladie virale transmissible grave responsable de graves
flambées épidémiques de fièvre hémorragique virale chez l’homme. Elle se caractérise pour une
létalité pouvant atteindre 90%. Elle pose un véritable problème de Santé publique. Les flambées
de fièvre hémorragique à virus Ébola surviennent principalement dans les villages isolés
d’Afrique centrale et d’Afrique de l’ouest, à proximité des forêts ombrophiles tropicales. L’Ebola
est apparue pour la première fois en 1976 lors de deux flambées simultanées, à Nzara (Soudan) et
à Yambuku (République démocratique du Congo – RDC). Au Congo, le village atteint se situait
près de la rivière Ébola, qui a donné son nom à la maladie.
Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les
populations par transmission interhumaine. Les chauves-souris frugivores de la famille des
Pteropodidae sont les hôtes naturels du virus Ébola.
On ne dispose d’aucun traitement ni vaccin, que ce soit pour l’homme ou pour l’animal.
En Côte d’Ivoire, un cas de fièvre Ebola a été enregistré en 1994 à Taï. Ce cas n’a pas donné lieu
à une épidémie.
Depuis le début du mois de février 2014, une épidémie de fièvre hémorragique s’est déclarée en
République sœur de Guinée dans la région de N’Zérékoré située à environ 150 km de la frontière
ivoirienne. La confirmation biologique de l’épidémie a été faite le samedi 22 mars 2014. Il s’agit
du virus Ebola.
Les données récentes a la date du 7 avril 2014 révèlent un total de ce sont 151 cas en Guinée
dont 111 décès qui ont été enregistrés en.et 16 cas au Liberia avec 10 décès.…..
Des cas suspects ont été identifiés au Mali et au Ghana
Le risque de propagation de cette épidémie aux pays limitrophes notamment la Côte d’Ivoire,
reste élevé du fait des mouvements importants des populations entre la Guinée et la Côte d’Ivoire.
Certes à ce jour (09/04/2014), aucun cas n’a été enregistré en Côte d’Ivoire, cependant
l’évolution de la situation est imprévisible et la menace d’une extension de l’épidémie en terre
ivoirienne doit être redoutée.
Au regard de cette situation préoccupante, le Gouvernement Ivoirien à travers le Ministère de la
Santé et de la Lutte contre le Sida a pris des mesures pour protéger les populations ainsi que le
personnel de sante contre cette maladie. Le présent plan de communication est élaboré en vue de
contribuer à la réponse nationale à l’épidémie.
2. Analyse comportementale
L’adoption de comportements a moindres risque pour la prévention de la FHVE en côte
d’Ivoire est le principal défi qui s’impose aussi bien aux professionnels de la sante qu’aux
populations qui se trouvent confrontées à une épidémie jusque-là inconnue d‘elles.
La Cote d’Ivoire n’a pas encore enregistre de cas de FHVE mais il convient de noter que les
facteurs de risques de survenue d’une épidémie sont présents et nécessitent d’être adresses
afin que l’épidémie ne se déclare pas ou qu’elle ne se propage pas en cas de survenue. Au
nombre de ces facteurs l’on peut citer :
-
La méconnaissance de la FHVE par les populations
Les flux migratoires entre les pays affectes et la RCI
La chasse et la consommation de la viande de brousse
La défécation a l’air libre
L’insuffisance de la pratique systématique du lavage des mains ;
Les pratiques de manipulation des cadavres lors des cérémonies funéraires ;
Les idées reçues et la fausse croyance en la résistance de l’homme noir aux microbes,
bactéries et virus (la consommation de l’oignon, ail, café au lait).
3. OBJECTIFS
Objectif Général
D’ici la fin de la campagne, 100% de la population adoptent et pratiquent les comportements
souhaites pour la prévention et la lutte contre la fièvre hémorragique a virus Ebola.
Objectifs spécifiques




Au moins 95 % des autorités politiques et administratives de leaders religieux et chefs
traditionnels et de communautés appuient la campagne ;
100% des mobilisateurs de toutes les structures sélectionnées, de superviseurs, des
professionnels de santé et professionnels des medias sélectionnés sont capables de
transmettre des messages corrects sur la prévention et la lutte contre Ebola ;
Au moins 95 % des réseaux sociaux participent à la sensibilisation de la population en
faveur de la campagne ;
100% de la population et particulièrement celle des zones à risque sont informées sur les
mesures de prévention et de lutte contre Ebola ;
4. RESULTATS D’EFFET ET D’EXTRANTS
Effet 1 : les autorités gouvernementales sont impliquées dans la campagne et facilitent
les actions de mobilisation et de sensibilisation des populations pour la prévention de la
FHVE à travers l’implication des structures des secteurs public et prives sous leur
tutelle





Extrant 1.1 : les différents ministères techniques sont informés sur les objectifs et
Orientations stratégiques de la campagne en vue de l’implication de leurs services et
structures sous tutelle
Extrant 1.2 : les autorités administratives, sanitaires, du MIRAH sont informes sur
les objectifs de la campagne en vue de la mobilisation des acteurs (chefs traditionnels
religieux, chefs de communauté, chefs de service…) et de la coordination des
interventions au niveau régional et départemental
Extrant1.3 : les compagnies de téléphonie mobiles contribuent à la sensibilisation des
populations à travers la diffusion de SMS
Extrant 1.4 les agents des eaux et forêts veillent au respect de l’interdiction de la
chasse, le transport et la commercialisation de la viande de brousse
Extrant 1.5 les agents de l’Hygiène publique en collaboration avec les collectivités
locales veillent au respect de l’interdiction de la commercialisation de la viande de
brousse dans les maquis et restaurants
Effet 2 : les professionnels des medias, les religieux, les chefs traditionnels et
communautaires, les ONGs Organisations a base communautaires (OBC),
Organisations basées sur la foi (OBF) s’approprient la stratégie gouvernementale et
apportent leur soutien à la prévention et à la lutte contre la FHVE




Extrant 2.1 : les autorités religieuses sont informées en vue de la mobilisation et de la
sensibilisation de leurs fidèles sur les lieux de cultes
Extrant 2.2 : Les leaders traditionnels et communautaires sont orientes sur la FHVE
en vue de la mobilisation et de la sensibilisation de leurs communautés (y compris les
chasseurs)
Extrant 2.3 les ONGs OBC, OBF sont orientées sur la FHVE en vue de la
sensibilisation des communautés
Extrant 2.4 : les professionnels des médias nationaux sont orientés en vue de la
diffusion de messages appropriés pour la prévention de la FHVE
Effet 3 : les restaurateurs, les transporteurs routiers, les professionnels des pompes
funèbres, les thanatopracteurs, les coopératives du secteur vivrier, les responsables des
marchés de gibier sont orientés et respectent les mesures prônées par les autorités
sanitaires.

Extrant 3.1 : les restaurateurs, les transporteurs routiers, les professionnels des
pompes funèbres et les thanatopracteurs, les coopératives du secteur vivrier, les
responsables des marches de gibier sont informés sur les risques liées à leurs
pratiques professionnelles et sur les mesures de prévention de la FHVE
Effet 4 : les populations y compris les populations carcérales ont les connaissances
nécessaires sur les modes de transmission, les mesures de prévention de la FHVE et
adoptent les comportements à moindre risques d’infection



Extrant 4.1 : les différentes populations cibles sont informées sur les modes de
transmission et de prévention de la FHVE
Extrant 4.2 : les populations cibles perçoivent les risques d’exposition à l’infection
Extrant 4.3 : les populations cibles sont capables de reconnaitre et de signaler les
symptômes de la FHVE aux services de santé de leurs localités
4- AXES STRATEGIQUES :
La campagne s’appuiera sur les 6 axes stratégiques ci-après :

Le plaidoyer : il sera mené des actions, prioritairement en direction des décideurs
politico-administratifs notamment les préfets de régions et/ou de départements, les élus
locaux, les leaders religieux et les responsables des établissements scolaires et
universitaires. Une action spéciale de plaidoyer sera faite par le Ministre de la Santé et de
la Lutte contre le Sida auprès des ministères de l’intérieur, de la communication, des
postes et télécommunications, éducation nationale, enseignement supérieur, eaux et
forêts, et des transports, affaires étrangères, intégration aux fins de l’implication active
de tous ces acteurs dans la campagne de prévention.
En d’autres termes, il sera mené des actions auprès des Corporations des transporteurs
pour une meilleure sensibilisation de leurs membres et des voyageurs qui effectuent des
déplacements réguliers entre la Cote d’ivoire et les pays à risque de la sous-région. Aussi,
les professionnels des médias nationaux et internationaux joueront un rôle majeur dans la
campagne de prévention. Par ailleurs, les entreprises de téléphonies contribueront par
l’émission de nombreux sms dans la campagne de prévention. En outre, des messages de
sensibilisation seront conçus sur des supports CD à diffuser à travers les moyens de
transport. Puis les agents des eaux et forêts devront veiller à l’interdiction de la chasse de
la viande de brousse. Enfin, les préfets des régions et/ou des départements s’attèleront à
des campagnes de proximité auprès de leur population.
Les fonds additionnels seront mobilisés tant au niveau local que national pour les
interventions de prévention et de lutte.

La mobilisation sociale : elle va consister à identifier les leaders (présidents
d’association, opérateurs économiques, ONG, syndicats des transporteurs, association
des femmes du vivrier, responsables des marchés de viande de brousse, restaurateurs,
organisations confessionnelles, professionnels des média, chefs traditionnels et de
communauté, DRS, DDS, DD de MIRAH, les responsables des morgues, le personnel des
pompes funèbres, les professionnels de santé,) en vue de les impliquer dans la campagne
de proximité.

La communication pour le changement social et comportemental (CCSC) :
Il s’agira de mener des interventions de communication en vue d’accroitre le niveau de
connaissances et de compréhension des cibles sur les modes de transmission du virus, de
développer leurs aptitudes à se protéger contre la FHVE et d’agir sur leurs attitudes et
pratiques en vue d’un changement comportemental et social. La CCSC s’appuiera
essentiellement sur des actions de communication de masse et de communication de
proximité en direction des cibles de la campagne,

Le renforcement des capacités en communication : les acteurs de la campagne à savoir
les professionnels de santé, les transporteurs, les animateurs des confessions religieuses,
les réseaux des chefs de quartiers, les enseignants et inspecteurs des écoles, les
mobilisateurs des Aires de santé, les superviseurs, les membres des comités de
coordination à tous les niveaux et les professionnels des médias (journalistes, animateurs
en langues nationales, …) seront briefés sur les messages essentiels de la campagne. Un
accent sera mis sur la gestion des rumeurs.

Le suivi et l’évaluation : Le suivi des activités de communication sera assuré à travers
des missions de supervision durant la campagne. Ce suivi sera assuré par les relais et
autres animateurs communautaires de proximité. Pour ce faire, des outils simples seront
élaborés et mis à leur disposition. A l’issue de la campagne, l’évaluation sera faite à tous
les niveaux, avec la participation des structures et personnalités impliquées dans la
mobilisation sociale par le Comité de crise mis en place par le MSLS.

Coordination : Le niveau central coordonnera les activités à travers le Comité National
de Lutte contre les Epidémies (CNLE). Au niveau des Régions et Départements, La
coordination sera assurée par les préfets à travers les comités départementaux de lutte
contre les épidémies.
1. CIBLE
a- Cibles primaires
-
Toute la population ivoirienne en général et celle des Villes de la zone à
risque en particulier;
Chasseurs
Transporteurs
Tenanciers de maquis
Les thanatopracteurs
Les morguiers
Professionnels de santé
populations carcérales
personnel de sante pénitentiaire
b- Cible secondaire
- les responsables d’ONG et d’associations (Croix rouge, ACF, ASAPSU…)
- syndicats des transporteurs,
- association des femmes du vivrier,
- responsables des marchés de viande de brousse,
- restaurateurs, organisations confessionnelles,
- DRS, DDS, DD de MIRAH, DRENET
- responsables des morgues,
C- Cible tertiaire
- Les préfets et sous-préfets
- Les élus locaux
- Les chefs traditionnels et de communauté,
- Les professionnels des média,
- Les leaders religieux
-
5. MESSAGES
Les messages porteront sur les thèmes ci-après :
- Les mesures de prévention contre le virus d’Ebola ;
- La reconnaissance des signes de la maladie ;
- La conduite à tenir lorsqu’un membre de sa famille ou un voisin développe
la maladie
6. CANAUX
Les différentes cibles seront atteintes à travers les canaux suivants :
6-1 Communication de masse :
a. -télévision nationale
b. -la radio nationale
c. -radios confessionnelles
d. -Radios de proximité
e. -la presse écrite
f. -radios commerciales
g. -radio des nations unies
h. -affichage
6-2 Communication interpersonnelle
a. Les visites à domicile (ASC)
b. Les causeries de groupe (OBF, ASC, OBC)
c. Entretien face à face (professionnels de santé)
6-3 Canal traditionnel
a. Les griots
b. Les crieurs publics
6-4 les TIC
a. Réseaux sociaux
b. SMS
7. SUPPORTS DE COMMUNICATION
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
Capsule 3 à 5 minutes
Microprogramme (Langues nationales…)
Affiches (12m2, 40X60, 60X80)
Dépliants
Boîtes à images
Spots
Autocollants
8. ACTIVITES
Activités
Indicateurs
Source de
vérification
Période
Responsables
Coût
Partenaires
PLAIDOYER
Effet 1 : les autorités gouvernementales sont impliquées dans la campagne et facilitent les actions de mobilisation et de sensibilisation des populations pour la prév
FHVE à travers l’implication des structures des secteurs public et prives sous leur tutelle

Extrant 1.1 : les différents ministères techniques sont informés sur les objectifs et Orientations stratégiques de la campagne en vue de l’implication de leur
structures sous tutelle
 Extrant 1.2 : les autorités administratives, sanitaires, du MIRAH sont informes sur les objectifs de la campagne en vue de la mobilisation des acteurs (chefs
religieux, chefs de communauté, chefs de service…) et de la coordination des interventions au niveau régional et départemental
 Extrant1.3 : les compagnies de téléphonie mobiles contribuent à la sensibilisation des populations à travers la diffusion de SMS
 Extrant 1.4 les agents des eaux et forêts veillent au respect de l’interdiction de la chasse, le transport et la commercialisation de la viande de brousse
 Extrant 1.5 les agents de l’Hygiène publique en collaboration avec les collectivités locales veillent au respect de l’interdiction de la commercialisation de la viand
dans les maquis et restaurants
Organiser des séances de Nombre
de
départements CR de réunions
9 au 18 avril 2014 MSLS
PM
plaidoyer
auprès
de ministériels impliqués
l’Assemblée Nationale, des
ministres de l’intérieur, de la Nombre de structures sous
communication, des postes et tutelles impliquées
télécommunications,
de
l’éducation
nationale,
de Nombre de comités locaux
l’enseignement supérieur, des mise en place et fonctionnels
eaux et forêts, des transports, au
niveau
régional
et
MIRAH, MINESUDD, des départemental
affaires
étrangères,
de
l’intégration
Nombre de compagnies de
téléphonie mobile impliquées
Nombre de personnes touchées
à travers les SMS
Nombre d’opérations de saisie
de viande de brousse
Nombre de visite de contrôles
menés dans les maquis et
restaurants
MOBILISATION SOCIALE
Effet 2 : les professionnels des medias, les religieux, les chefs traditionnels et communautaires, les ONGs Organisations a base communautaires (OBC), Organisa
sur la foi (OBF) s’approprient la stratégie gouvernementale et apportent leur soutien à la prévention et à la lutte contre la FHVE




Extrant 2.1 : les autorités religieuses sont informées en vue de la mobilisation et de la sensibilisation de leurs fidèles sur les lieux de cultes
Extrant 2.2 : Les leaders traditionnels et communautaires sont orientes sur la FHVE en vue de la mobilisation et de la sensibilisation de leurs communautés (y
chasseurs)
Extrant 2.3 les ONGs OBC, OBF sont orientées sur la FHVE en vue de la sensibilisation des communautés
Extrant 2.4 : les professionnels des médias nationaux sont orientés en vue de la diffusion de messages appropriés pour la prévention de la FHVE
Organiser 02 séances de Nombre
de
confessions Rapport
briefing des leaders des religieuses impliquées
principales confessions
religieuses
Nombre de lieux de cultes
diffusant des messages de
sensibilisation
Nombre de fidèles touches
Nombre d’organes de presse
écrites et audiovisuelles
impliquées et diffusant des
messages gratuitement ou à
cout réduit
Assurer 04 séances de Briefing
Rapports
des professionnels des média
(animateurs en langues locales
et des radios confessionnelles,
journalistes presse écrite,
journalistes
presse
audiovisuelle/
radios
de
proximité, …)
Assurer des séances de Nombre d’ONGS OBC et OBF Rapports
Du 10 au 30 avril DHP
2014
DIPES
INHP
ARSIP
UNICEF
CRCI/CICR
OMS
ONUCI
CDC
Du 10 au 30 avril DHP
2014
DIPES
INHP
SCRP/CAB/MSLS
UNICEF
CRCI/CICR
OMS
ONUCI
CDC
Du 10 au 30 avril DHP
UNICEF
Briefing des ONGS OBC et impliquées
OBF impliquées dans la
campagne
Nombre ménages touchés
2014
DIPES
INHP
SCRP/CAB/MSLS
CRCI/CICR
OMS
ONUCI
CDC
Effet 3 : les restaurateurs, les transporteurs routiers, les professionnels des pompes funèbres, les thanatopracteurs, les coopératives du secteur vivrier, les resp
marchés de gibier sont orientés et respectent les mesures prônées par les autorités sanitaires.

Extrant 3.1 : les restaurateurs, les transporteurs routiers, les professionnels des pompes funèbres et les thanatopracteurs, les coopératives du secteur vivrier, les
des marches de gibier sont informés sur les risques liées à leurs pratiques professionnelles et sur les mesures de prévention de la FHVE
Organiser des séances de Nombre
d’organisations Rapport d’activités Du 10 au 30 avril DHP
UNICEF
sensibilisation en direction des touchées
2014
DIPES
CRCI/CICR/FICR
restaurateurs, les transporteurs
INHP
OMS
routiers, les professionnels des Nombre
de
corporation
SCRP/CAB/MSLS
ONUCI
pompes
funèbres,
les appliquant les mesures du
CDC
thanatopracteurs,
les gouvernement
coopératives
du
secteur
vivrier, les responsables des
marches de gibier
COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT
Effet 4 : les populations y compris les populations carcérales ont les connaissances nécessaires sur les modes de transmission, les
prévention de la FHVE et adoptent les comportements à moindre risques d’infection



Extrant 4.1 : les différentes populations cibles sont informées sur les modes de transmission et de prévention de la FHVE
Extrant 4.2 : les populations cibles perçoivent les risques d’exposition à l’infection
Extrant 4.3 : les populations cibles sont capables de reconnaitre et de signaler les symptômes de la FHVE aux services de santé de l
Renforcer les capacités de la Ligne
verte
fonctionnelle Rapport ligne verte A partir du 14 avril SCRP/CAB/MSLS
ligne
143
pour
un 24/24
fonctionnement 24/24
Concevoir une capsule TV de Capsule disponible
Du 10 au 17 avril DHP
sensibilisations sur la FHVE
2014
DIPES
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
INHP
SCRP/CAB/MSLS
OMS
ONUCI
CDC
Diffuser
la
capsule
de Capsule diffusée à travers la Plan et rapport de A partir du 18 avril SCRP/CAB/MSL
sensibilisations sur la FHVE
télé nationale
diffusion
S DHP
Nombre de diffusion
DIPES
INHP
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
Concevoir 1 microprogramme Microprogramme disponible
en français et en 5 langues
locales (Baoulé, malinké,
Yacouba, Guere, bété)
DIPES
DHP
INHP
SCRP/CAB/MSLS
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
Plan et rapport de A partir du 18 avril DIPES
diffusion
DHP
INHP
SCRP/CAB/MSLS
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
Rapport
Du 20 avril à la fin DHP
de l’épidémie
INHP
DIPES
SCRP/CAB/MSLS
DR/DD
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
ONGS
ARSIP
Pendant 3 mois
DHP
Du 22 avril à fin INHP
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
Diffuser 1 microprogramme en
français et en 5 langues locales
sur les radios de proximités,
les radios confessionnelles et
la radio nationale et les radios
commerciales
Assurer le briefing des agents
de sante communautaires, des
agents communautaires, des
agents de santé, des membres
d’OBF, griots et crieurs
publiques, volontaires pour la
sensibilisation
des
communautés
Organiser des sessions de
sensibilisation au sein des
384 microprogrammes
Du 10 au 17 avril
2014
Nombres d’agents informes et
actifs
au
sein
des
communautés
Nombre de ménages touchés
Nombre de villages, quartiers Rapports
et lieux de cultes touches
d’activités
communautés aux niveaux des
villages, quartiers et sur les Nombre de personnes touchées
lieux de cultes par les agents
de sante communautaires, les
ONGs, les agents de santé, les
membres d’OBF, les griots et
crieurs
publiques,
les
volontaires
Organiser 02 émissions
Nombre d’émissions réalisées
interactives sur la Radio et
Télé nationales
juillet
OMS
ONUCI
CDC
Plan et rapport de
diffusion
Pendant 3 mois
DHP
Du 22 avril à fin INHP
juillet
DIPES
SCRP/CAB/MSLS
DR/DD
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
Pendant 3 mois
DHP
Du 22 avril à fin INHP
juillet
DIPES
SCRP/CAB/MSLS
DR/DD
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
Pendant 3 mois
DHP
Du 22 avril à fin INHP
juillet
DIPES
SCRP/CAB/MSLS
DR/DD
PNSSU
MENET
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
Organiser au moins une
émission interactive sur les
Radios de proximité au niveau
des 82 districts sanitaires
Nombre d’émissions réalisées
Plan et rapport de
diffusion
Diffuser des messages de
sensibilisation sur ONUCI
FM, sur les radios
commerciales et
confessionnelles
Organiser des séances de
sensibilisation au sein des
établissements scolaires
primaires et secondaires
Nombre de diffusions
Plan et rapport de
diffusion
Nombre de d’établissements Rapports
scolaires
primaires
et d’activités
secondaires touches
Nombre d’élèves, d’éducateurs
et d’enseignants sensibilisés
DIPES
SCRP/CAB/MSLS
DR/DD
Organiser des séances de
sensibilisation au sein des
universités publiques et
privées
Nombre d’universités touchées
Nombre
encadreurs
touchés
et
Rapports
d’activités
Pendant 3 mois
DHP
Du 22 avril à fin INHP
juillet
DIPES
SCRP/CAB/MSLS
DR/DD
PNSSU
CROU/MESR
SUIVI ET EVALUATION
Pendant 3 mois
DHP
Du 22 avril à fin INHP
juillet
DIPES
SCRP/CAB/MSLS
DR/DD
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
Pendant 3 mois
INHP
Du 22 avril à fin DIPES
juillet
SCRP/CAB/MSLS
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
Rapport d’activités Pendant 3 mois
DHP
Du 22 avril à fin INHP
juillet
DIPES
SCRP/CAB/MSLS
DR/DD
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
d’étudiants,
enseignants
Appuyer le suivi des ménages Nombre de ménages avec cas Rapports
pour la détection des cas suspects détectés
d’activités
suspects par les chefs de
quartier et de villages
Organiser
des
réunions Nombre
hebdomadaires
de organisées
coordination de la mise en
œuvre
du
plan
de
communication
de
Assurer la collecte active des Données disponibles
données sur la communication
en appui à la prévention et à la
détection des cas suspects de
FHV
réunions CR de réunions
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
Appuyer les missions de Nombre
de
missions Rapports
supervisions des DR et DD
organisées par les DR et DD
mission
Organiser
02
missions Nombre de mission de suivi Rapports de
conjointes de suivi de la mise organisées
mission
en œuvre du plan de
communication
Evaluer la campagne
communication
de Rapport
disponible
d’évaluation Rapport
d’évaluation
de Pendant 3 mois
Du 22 avril à fin
juillet
Pendant 3 mois
DHP
Du 22 avril à fin
INHP
juillet
DIPES
SCRP/CAB/MSLS
DR/DD
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
A la fin de la DHP
campagne
INHP
DIPES
SCRP/CAB/MSLS
DR/DD
UNICEF
CRCI/CICR/FICR
OMS
ONUCI
CDC
9. BUDGET
10. COORDINATION
La commission communication sera chargée de la coordination de la mise en œuvre la mise en œuvre du plan au niveau centrale. Les DRSLS
assureront la coordination au niveau régional et départemental. Cette coordination se fera à travers des missions de supervisions et des réunions.
11. SUIVI ET EVALUATION
Le suivi et évaluation de la mise en œuvre du plan se fera à travers l’organisation de réunions de coordination, des missions de suivi et des
supervisions formatives Il se fera à travers une revue quotidienne des médias, les supervisions journalières et l’enquête des moniteurs
indépendants dont le cahier de charge sera défini par la commission communication.
12. PARTENAIRES
Primaire
Qui?
Comportement à risque
Résultat comportemental
Population generale
 Ignorance des symptômes
 Manque d’hygiène personnelle (lavage des mains avec du savon,
utilisation de latrines, utilisation d’eau potable)
 Manipulation ou consommation de viandes de brousse malades ou
morts Participation à des rassemblements
 Comportements provoqués par la panique (pas de collaboration
pour le repérage des cas, désertion de la zone)
 Pratiques traditionnelles dangereuses (en fonction du contexte :
scarification, etc.)
Famille des cas
suspects/victimes







Personnel de santé
 Ignorance sur la façon de procéder pour identifier les cas suspects
 Ignorance sur la façon de gérer les cas suspects
 Absence de pratiques d’hygiène dans le cadre de la gestion des cas
suspects
 Peur de gérer les cas suspects
 Abandon des responsabilités professionnelles
 Le foyer de la victime n’a pas de système d’assainissement
approprié
 Enterrement tardif des victimes
 Pas de repérage des cas
 Connaissance des symptômes
 Amélioration de l’hygiène (lavage des mains, utilisation
de latrines, utilisation d’eau stérilisée)
 Pas de manipulation ou de consommation de singes
malades ou morts ou d’autres animaux
 Pas de rassemblement
 Collaboration pour le repérage des cas, pas de désertion
de la zone
 Les pratiques traditionnelles dangereuses sont évitées (en
fonction du contexte)
 Reconnaissances des symptômes
 Orientation des cas suspects
 Adoption de mesures d’hygiène dans l’entourage des cas
suspects
 Manipulation hygiénique du cadavre
 Enterrement rapide du cadavre
 Pas de funérailles
 Les personnes malades et les cadavres ne sont pas
dissimulés, collaboration pour la surveillance des
personnes qui ont été en contact avec les victimes,
collaboration pour le repérage des cas, désertion de la
zone
 Capacité à identifier les cas suspects
 Capacité à gérer les cas suspects
 Adoption de pratiques d’hygiène dans le cadre de la
gestion des cas suspects
 Confiance dans la capacité à gérer les cas suspects
 Mise en place d’un système d’assainissement approprié
au foyer du cas suspect
 Enterrement rapide des victimes
 Réalisation de repérage des cas
Pas de reconnaissances des symptômes
Pas d’orientation des cas suspects
Pas de mesure d’hygiène dans l’entourage des cas suspects
Manipulation non hygiénique des corps
Enterrement tardif des victimes
Organisation de funérailles
Comportements provoqués par la panique (dissimulation des
personnes malades, des cadavres, pas de collaboration pour la
surveillance des personnes ayant été en contact avec les victimes,
pas de collaboration pour le repérage des cas, désertion de la zone)
Secondaire
Tertiaire
Personnel des pompes
funèbres
 Manipulation non hygiénique des cadavres
 Enterrement tardif des victimes
 Manipulation hygiénique du cadavre
 Enterrement rapide du cadavre
Thanatopracteurs
Chasseurs
 Chassent, consomment ou commercialisent la viande de brousse
 Suspension de la chasse la viande de brousse
Transporteurs
 Transportent la viande de brousse clandestinement
 Refusent de transporter la viande de brousse
Tenanciers de
maquis/restaurateurs
 Commercialisation de repas avec de la viande brousse
 Suspension de la commercialisation jusqu’à nouvel ordre
Les préfets et sous- Les participants secondaires n’appuient pas les participants primaires
préfets
dans les pratiques clé
Les élus locaux
Les chefs traditionnels
et de communauté,
Les professionnels des
média,
Les leaders religieux
Les participants secondaires appuient les participants
primaires dans les pratiques clé
Les préfets et sous- Ils ne sont pas impliqués dans les activités liées à la fièvre Ebola
préfets
Les élus locaux
Les chefs traditionnels
et de communauté,
Les professionnels des
média,
Les leaders religieux
Les chefs de village mobilisent pour mener des initiatives
communautaires de lutte contre la fièvre Ebola
Les dirigeants locaux animent des réunions entre
homologues afin d’encourager les membres de la
communauté à se responsabiliser et à contribuer à la lutte
contre la fièvre Ebola (préciser en fonction des contextes
locaux)
Exemples d’activités
Agent de changement
Situation actuelle
Activité et résultats attendus
Agents de santé
communautaires
Ils ne sont pas impliqués dans les activités liées à la fièvre Ebola
Les agents de santé communautaires font du porte à porte et
animent des discussions de groupe sur la prévention et la
lutte contre la fièvre Ebola.
Résultats:
Tout le monde:
 Connaissance des symptômes
 Amélioration de l’hygiène (lavage des mains, utilisation
de latrines, utilisation d’eau stérilisée)
 Pas de manipulation ou de consommation de singes
malades ou morts ou d’autres animaux
 Pas de rassemblement
 Collaboration pour le repérage des cas, pas de désertion
de la zone
Les pratiques traditionnelles dangereuses sont évitées (en
fonction du contexte)
Famille des cas suspects/victimes :
 Reconnaissances des symptômes
 Orientation des cas suspects
 Adoption de mesures d’hygiène dans l’entourage des cas
suspects
 Manipulation hygiénique du cadavre
 Enterrement rapide du cadavre
 Pas de funérailles
 Les personnes malades et les cadavres ne sont pas
dissimulés, collaboration pour la surveillance des
personnes qui ont été en contact avec les victimes,
collaboration pour le repérage des cas, les gens ne
désertent pas la zone
Personnel des pompes funèbres :
 Manipulation hygiénique du cadavre
 Enterrement rapide du cadavre
Media
Les produits média ne contiennent pas d’informations sur la fièvre
Ebola ou alors celles-ci sont erronées
Les produits média présentent des informations correctes au
sujet de la fièvre Ebola
Crée une psychose: les produits média jouent avec le
sensationnalisme et se concentrent sur les risques élevés de cette
crise.
Les produits média sont basés sur une approche de
communication positive : ils insistent sur le fait que des
mesures simples permettent d’éviter la contamination des
familles et des personnels de santé et que tout le monde doit
collaborer.
Les medias diffusent des contre messages qui ne favorisent pas la
pratique des mesures de prévention
Les medias ne sont informes sur les orientations stratégiques du
MSLS pour la prévention de la FHVE
Les medias ne diffusent pas d’informations sur les cas
suspects supposes
MESO
Le CNP prend des dispositions en vue d’interpeller ou
sanctionner les organes de presses diffusant des informations
non vérifiées sur les cas supposes d’Ebola
Ils évitent d’évoquer les cas de décès non notifies et
insistent plutôt sur les exemples de gestion réussie des cas
suspects.
Résultats:
Tout le monde:
 Connaissance des symptômes
 Amélioration de l’hygiène (lavage des mains, utilisation
de latrines, utilisation d’eau stérilisée)
 Pas de manipulation ou de consommation de singes
malades ou morts ou d’autres animaux
 Pas de rassemblement
 Collaboration pour le repérage des cas, pas de désertion
de la zone
Les pratiques traditionnelles dangereuses sont évitées (en
fonction du contexte)
Famille des cas suspects/victimes
 Reconnaissances des symptômes
 Orientation des cas suspects
 Adoption de mesures d’hygiène dans l’entourage des cas
suspects
 Manipulation hygiénique du cadavre
 Enterrement rapide du cadavre
 Pas de funérailles
 Les personnes malades et les cadavres ne sont pas
dissimulés, collaboration pour la surveillance des
personnes qui ont été en contact avec les victimes,
collaboration pour le repérage des cas, les gens ne
désertent pas la zone
Autorités sanitaires
Pas d’implication dans la prévention et le combat contre la fièvre
Ebola
Personnel des pompes funèbres :
 Manipulation hygiénique du cadavre
 Enterrement rapide du cadavre
Les autorités sanitaires forment les personnels de santé sur la
gestion appropriée des cas de fièvre Ebola et sur les actions
de suivi à mener auprès des familles
Ne partagent pas suffisamment les informations avec les media
Un cadre de collaboration avec les medias est mis en place
Les medias disposent des informations fiables sur les
mécanismes de prévention et de gestion de l’épidémie
Résultats:
Personnel de santé :
 Capacité à identifier les cas suspects
 Capacité à gérer les cas suspects
 Adoption de pratiques d’hygiène dans le cadre de la
gestion des cas suspects
 Confiance dans la capacité à gérer les cas de maladie
 Mise en place d’un système d’assainissement approprié
au foyer du cas suspect
 Enterrement rapide des victimes
 Réalisation de repérage des cas
MACRO
Autorités nationales
Les produits média jouent avec le sensationnalisme et se concentrent
sur les risques élevés de cette crise.
Les autorités doivent être vigilantes et encourager les médias
à utiliser une approche de communication positive
Résultats:
Les médias utilisent une approche de communication
positive
La mise en œuvre du plan sera appuyée par l’ensemble des partenaires du MSLS issues du Système des Nations Unies, les partenaires au
développement, des ONGS nationales et internationales.
13. CONCLUSION
ANNEXES