Syndrome Douloureux Régional Complexe - REDO
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Syndrome Douloureux Régional Complexe - REDO
Syndrome Douloureux Regional Complexe Mai 2009 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 1 Syndromes douloureux régionaux complexes • • • • Ambroise Paré Sir Weir Michell Nombreux noms Nombreux traitements 1509-1590 Atrophie de Sudeck, Algodystrophie, causalgie, RSD, SMP,……….. BSIV, blocs, physiothérapie, calicitonine, stimulation médullaire, psychothérapie, corticoides, alphaagonistes, betabloquents,….morphine? SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 2 Diagnostic • • • • Essentiellement clinique Peut être trop sensible Souvent simple Parfois complexe – SDRC sans douleur – Pathologies intriquées SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 3 IASP 1994 : syndrome douloureux régional complexe (SDRC) qui tente d ’unifier les descriptions et la physiopathologie Stanton-Hicks. Reflex sympathetic dystrophy: changing concepts and taxonomy. Pain 1995; 63:127-33. Evénement nocif initiateur avec (SDRC de type II) ou sans lésions nerveuses évidentes (SDRC I) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 4 Le diagnostic de SDRC est essentiellement clinique et repose sur les critères de Stanton-Hicks : SDRC de type I : 4 POINTS DONT LES 3 DERNIERS SONT ESSENTIELS: 1-Présence d’un évènement nociceptif initiateur ou d’une cause d’immobilisation 2-Douleur continue, allodynie ou hyperalgésie telles que la douleur est disproportionnée par rapport au stimulus déclenchant 3-Apparition à un moment ou un autre d’œdème, d’altérations de la vascularisation cutanée, ou d’une anomalie de l’activité sudoro-motrice dans la zone douloureuse 4-Exclusion d’un autre diagnostique SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 5 SDRC de type II : LES 3 POINTS SONT ESSENTIELS: -Douleur continue, allodynie ou hyperalgésie après une lésion nerveuse non nécessairement limitée au territoire neurologique correspondant -Apparition à un moment ou un autre d’œdème, d’altérations de la vascularisation cutanée, ou d’une anomalie de l’activité sudoro-motrice dans la zone douloureuse -Exclusion d’un autre diagnostique SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 6 catégories Signes cliniques et symptômes Douleurs spontanées Hyperalgésie mécanique Hyperalgésie thermique Hyperalgésie somatique profonde Anormalités sensitives Troubles vasculaires Vasodilatation Vasoconstriction Asymétrie de température Changement de couleurs de peau Oedème, sueurs Gonflement Hyper/hypo hydrose Troubles moteurs ou trophiques SDRC Mai 2009 Tremblement Dystonie Déficit de la coordination Faiblesse musculaire Modification cheveux/poils Atrophie de la peau ankylose Unite Douleur Catherine de Sienne 7 Critères diagnostiques de l’IASP (1999) • 1) DOULEUR continue, non limitée à seul territoire nerveux et disproportionnées par rapport à l'événement initiateur • 2) Présence d’au moins un SYMPTOME/chaque catégorie – Sensorielle: hyperesthésie – Vasomotrice: asymétrie T°, anomalie coloration/variations de c ouleur – Sudomotrice/oedème: oedème,asymétrie/variation sudation – Motrice/trophique: limitation amplitude articulaire, dysfonctionnement moteur (faiblesse, tremblement, trémulation), trouble trophique (peau,poils, ongles) • 3) Présence d’au moins un SIGNE/chaque catégorie – Sensorielle: hyperalgésie à la piqûre et/ou allodynie mécanique – Autres catégories: idem • 4) Pas d’autres étiologies SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 8 Conférence Budapest 2004 groupe IASP douleur continue régionale (spontanée et /ou provoquée) • disproportionnée durée intensité par rapport à la lésion • non systématisée • habituellement périphérique Troubles sensitifs moteurs • hyperesthésie allodynie • sudomoteurs vasomoteur • dystrophie Syndrome évoluant dans le temps CRPS I ou II peu utilisé sauf quand lésion nerveuse évidente SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 9 • Critères pour la pratique clinique – Sensibilité 85%, spécificité 60 % – Un symptôme dans au moins trois catégories différentes ET un signe clinque dans au moins deux • Critères pour la recherche – Sensibilité 70% et spécificité 96% – Un symptôme dans au moins 4 catégories différentes ET un signe clinque dans au moins deux Harden RN, Bruel S: Diagnostic criteria: the statiscal dérivation of four criterion factors. In : Wilson P, Stanton -Hicks M, Harden N eds CRPS current diagnosis and therapy. Seattle , IASP SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 10 Critères diagnostiques cliniques Sensibilité = 84%, spécificité = 88% SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 11 Troubles de la sensibilité Douleur : - 75% des patients - de type neuropathique (brûlures, piqûres, coup) - majorées par les efforts, stress, émotion Hyperalgésie: - mécanique parfois extensive (hypersensibilisation centrale), voire allodynie - thermique, moins fréquente, hypersensibilisation locale, surtout au froid (douleur « sympathique ») SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 12 Diffusion des troubles sensitifs • Chez 70% des patients, il existe sur le membre concerné, en dehors de la zone douloureuse des troubles sensitifs à type « d’hypoesthésie » • Ces troubles peuvent s’étendre en quadrant chez 17% des patients et avoir une topographie hémicorporelle chez 33%d’entre eux SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 13 Troubles de la sensibilité Paresthésies, engourdissements Sensation de membres étrangers 30% SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 14 Troubles de la motricité • • • • Faiblesse musculaire Diminution de la mobilité articulaire Tremblements 50% Myoclonies ou dystonie localisée (SDRC II surtout) 30% • ROT vifs sur le membre atteint : 45 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 15 Modification motrice décélération Temps d’action P=0.04 t The motor system shows adaptive changes in complex regional pain syndrome SDRC Mai 2009 Unite Christian Maihofner, Ralf Baron, Brain (2007), 130, 2671^2687 Douleur Catherine de Sienne 16 Perturbations du SNA • Œdème: 81 % en phase aigue • Peau chaude et rouge en phase aigue Peau froide et sèche plus tard (parfois immédiatement 20 %) Asymétrie de température >2°C Augmentation de la sueur: 50 % SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 17 Modifications trophiques • 50% • Augmentation de la croissance des poils • Diminution de la croissance et atrophie cutanée • Du « plus symptômes » au « minus symtôme » SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 18 Aspect global • • • • Modification psychologique induite Modification Sociale induite Statut de victime Hypersensibilisation type FM SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 19 SDRC Mai 2009 Cousins Unite Douleur Catherine de Sienne 20 Schéma corporel SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 21 Etiologies/ fact.favorisants • Traumatisme même mineur – Surtout si répétés • Immobilisation • Certains médicaments (phenobarbital, INH • Maladies: – – – – – IDM AVC Diabète, Maladie inflammatoire, neoplasme Grossesse • Génétique • Pas de profil « psy » particulier SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 22 Circonstances étiologiques • Pathologies générales: vasculaire, neurologique centrale ou périphérique, infectieuses, néoplasique – Avant 1960, incidence de SDRC post IDM: 10 à 15% – Incidence actuelle < 1% • Iatrogènes: phénobarbital, barbituriques, trithérapie VIH,cyclosporine • Idiopathiques: environ 1/3 des SDRC n ’ont pas de circonstances étiologiques reconnues SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 23 épidémiologie • de Mos M, de Bruijn AG, Huygen FJ, Dieleman JP, Stricker BH, Sturkenboom MC. • Pain 2007 May;129(1-2):12-20. • 26.2 pour 100,000 personne/ années (95% CI: 23.0-29.7). • Ratio H/F 1/3, • Age moyen 61/70 ans • plus souvent MSG • si MSG : 44% après fracture SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 24 Facteurs de risque • • de Mos M, Huygen FJ, Dieleman JP, Koopman JS, Stricker BH, Sturkenboom MC. • Pain. 2008 Aug 28. SDRC Mai 2009 Of the identified 259 CRPS patients, 186 cases (697 controls) were included, based on validation by the investigator during a visit (102 of 134 visited patients) or on specialist confirmation (84 of 125 unvisited patients). A medical history of migraine (OR: 2.43, 95% CI: 1.18-5.02) and osteoporosis (OR: 2.44, 95% CI: 1.17-5.14) was associated with CRPS. In a recent history (1-year before CRPS), cases had more menstrual cycle-related problems (OR: 2.60, 95% CI: 1.16-5.83) and neuropathies (OR: 5.7; 95% CI: 1.8-18.7). In a sensitivity analysis, including only visited cases, asthma (OR: 3.0; 95% CI: 1.3-6.9) and CRPS were related. Psychological factors were not associated with CRPS onset Unite Douleur Catherine de Sienne 25 Pronostic • Considéré comme bon avec une évolution en 1 à 3 ans • MAIS – Parfois douleurs intolérables – On estime AT >un an – On estime 25% à 30 % de changement d’emploi – 10 % de récidive sans fact. déclenchants SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 26 PRONOSTIC 1/3 ne retrouveront pas d’emploi SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 27 EVOLUTION • 25 % des patients examinés au bout de dix ans présentaient un ou plusieurs signes d'algodystrophie, le plus fréquent étant l'hypo sensibilité des doigts. • tous les cas présentant une raideur des doigts à douze semaines avaient des signes d'algodystrophie à dix ans. FIELD, D. WARWICK, G.C. BANNISTER, A.G.F. GIBSON SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 28 Prévention , l’éternel problème Anesth Analg. 2006 Feb;102(2):499-503. Links The incidence of complex regional pain syndrome after fasciectomy for Dupuytren's contracture: a prospective observational study of four anesthetic techniques. Reuben SS, Pristas R, Dixon D, Faruqi S, Madabhushi L, Wenner S. Department of Anesthesiology, Baystate Medical Center, Springfield, Massachusetts 01199, USA. [email protected] The development of complex regional pain syndrome (CRPS) is not an uncommon complication after Dupuytren's surgery. Despite increasing research interest, little is known regarding which patients are at increased risk for developing CRPS and what is the optimal perioperative treatment strategy for preventing the occurrence of this disease after surgery. We prospectively evaluated the use of four anesthetic techniques (general anesthesia, axillary block, and IV regional anesthesia [IVRA] with lidocaine with or without clonidine) for patients undergoing fasciectomy for Dupuytren's contracture. All patients were followed in the Pain Management Center at 1, 3, and 12 mo postoperatively by a blinded physician to evaluate the presence of CRPS. Significantly (P < 0.01) more patients developed postoperative CRPS in the general anesthesia group (n = 25; 24%) and the IVRA lidocaine group (n = 12; 25%) compared with either the axillary block group (n = 5; 5%) or the IVRA lidocaine and clonidine group (n = 3; 6%). We conclude that axillary block or IVRA with clonidine offers a significant advantage for decreasing the incidence of CRPS compared with either IVRA with lidocaine alone or general anesthesia for patients undergoing Dupuytren's surgery. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 29 Evolution • Classiquement des mois, parfois des années • Il existe des rémissions spontanées • Classiquement en trois phases – Chaude – Dystrophique (> 3 mois ) marquée par la raideur articulaire et l’atrophie musculaire – Froide: Atrophique • Parfois diminution de la douleur • Altérations trophiques sous cutanées irréversibles • Dans 13 % des cas SDRC débute en phase froide SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 30 QuickTime™ et un décompresseur TIFF (non compressé) sont requis pour visionner cette image. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 31 Examens complémentaires • Une aide pas une preuve • VS , CRP, …normales • Radio simples: – Après 4/8 semaines – 40 % normales • Scintigraphie au technétium 99 • IRM • Pour la recherche, IRM f SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 32 Radiographies simples • Une déminéralisation osseuse avec ostéoporose des zones métaphyso-épiphysaires (classique ostéoporose mouchetée ou pommelée). Les interlignes sont normaux • La reminéralisation se fait en plusieurs mois, parfois plus d'un an SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 33 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 34 SDRC du genou gauche SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 35 Scintigraphie au technétium 99 Essentiellement au stade précoce Souvent hypervascularisation Parfois hypovascularisation En cas de doute avec une infection scintigraphie aux PN marqués SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 36 Phase « chaude » Au temps tissulaire une hyperfixation d'intensité modérée qui touche essentiellement les trois derniers doigts de la main gauche; Au temps osseux, une hyperfixation de la main gauche qui prédomine nettement sur les 3ème, 4ème et 5ème doigts. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 37 Scintigraphie en phase froide SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 38 Scintigraphie • Inutile dans le suivi importante hyperfixation initiale serait un facteur pronostic positif Zyluk A, Birkenfeld B. Quantitative evaluation of three-phase bone scintigraphy before and after the treatment of post-traumatic reflex sympathetic dystrophy. Nucl Med Commun. 1999 Apr;20(4):327-33. 68 patients SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 39 Scintigraphie Lee GW, Weeks PM. The role of bone scintigraphy in diagnosing reflex sympathetic dystrophy J Hand Surg [Am]. 1995 May;20(3):458-63.Links .Très faible corrélation après 26 semaines Werner R, Davidoff G, Jackson MD, Cremer S, Ventocilla C, Wolf L Factors affecting the sensitivity and specificity of the three-phase technetium bone scan in the diagnosis of reflex sympathetic dystrophy syndrome in the upper extremity J Hand Surg [Am]. 1989 May;14(3):520-3.. Symptomes datant de moins de 6 mois Sensibilité augmentée après 50 ans Facteurs pronostic si hyperfixation SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 40 IRM Hyposignal en pondération T1 Hypersignal en pondération T2. Réhaussement > gadolininium (œdème) Parfois une prise de contraste des parties molles périarticulaires et de la synoviale. L'épanchement articulaire et l'œdème des parties molles périarticulaires sont beaucoup plus communs Uniquement en phase chaude SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 41 QuickTime™ et un décompresseur TIFF (non compressé) sont requis pour visionner cette image. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 42 Imagerie fonctionnelle PET et IRM Pour la recherche Intéressant car permet de découvrir de nouvelles cibles SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 43 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 44 In « Algodystrophie: place de l ’imagerie ?» Drs Decousus et Preteseille, St-Etienne, algodystrophie 2005 Sensibilité Spécificité Rx standarts Haute inconnue Scinti en trois phases (uniquement<un an) Haute inconnue Asymétrie de température (stimulation sympathique) 76% 96% IRM 91 % 17 % IRM f Inconnue Inconue SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 45 Signes centraux • Pas de modèle animal • Troubles cognitifs et du schéma corporels, pseudonégligence sont décrits mais non intégrés dans la diagnostic (extension sémiolgique?) • réorganisation thalamique: hypométabolisme accessible à la TEP ou au SPECT • réorganisation somesthésique: accessible à l ’IRMf, aux PES voire 15O-H2O TEP? SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 46 Physiopathologie • Algodystrophies - causalgies: nouveaux concepts nosologiques,physiopathologiques et pathogéniques. L ’hypothèse d ’un hyperfonctionnement de la voie efférente du sympathique était-elle une fausse piste? (BERTHELOT, Rev. Rhum, 1997) • La notion d ’un rôle déterminant du système sympathique est de plus en plus controversée • Intérêt des blocs sympathiques non prouvé (réponse inconstante, effet placebo, faible spécificité) • Il semble plutôt exister un tonus sympathique normal ou réduit (études par doppler vasculaire) • Taux de NA plasmatique plus faibles du côté du membre lésé que du côté controlatéral •Hypothèse immunologique… SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 47 Physiopathologie • Réaction inflammatoire post-traumatique exagérée • Non-utilisation persistante du membre touché, facteur d’aggravation • Plasticité du système nerveux central – Pourraient faciliter l’extension de l’algodystrophie • Dysfonctionnements myofaciaux • Dysfonctionnement du système nerveux sympathique – On pense actuellement que la douleur sympathico-dépendante est un mécanisme douloureux et une composante d’un bon nombre d’états douloureux, sans être l’élément fondamental d’aucun SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 48 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 49 Contribution physiopathologique de diverses anomalies .Hétérogenéité des processus physiopathologiques des SDRC. . Les anomalies concernent le Système Nerveux Central, le SystèmeNerveux Périphérique, le Système Nerveux Autonome, et des DysfonctionsMyofasciales. Il existe plusieurs constellations possibles : 1 les 4 anomalies 2. une prépondérance de SNC et SNA ; 3. Une prépondérance DM et SNP ; 4. une prépondérance SNP et SNA. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 50 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 51 physiopathologie • • • • Trois « étages » de modification Localement Médullaire Central SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 52 Modification locale • Hyperalgésie, allodynie, œdème, • Au niveau cellulaire: – Soupe inflammatoire – Hypersensibilité adrénergique – Baisse du seuil des nocicepteurs – Extension du champ récepteurs SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 53 L’inflammation neurogène Tissus sains Lésion tissulaire Tissus sains Mastocyte SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de substance P et Histamine Sienne 54 Syndrome douloureux complexe hyperactivité A∂ et C Subst P, Cytokinines : IL-1ß, TNF- α Stimulation X Inflammation neurogène Récation locale auto-entretenue Centre SDRC Mai 2009 Hypersensibilisation centrale Unite Douleur Catherine de Sienne 55 Macrophages sensibilisés Adrénaline SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 56 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 57 Modification médullaire • Extension à d’autres articulations, voire bilatéralisation • Tremblements, faiblesse musculaire • Au niveau cellulaire – Modifications des champs récepteurs – Modifications du seuil de sensibilité du deutoneurone SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 58 Cousins SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 59 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 60 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 61 Modification cérébrale Neuroplasticité % à la douleur Régressive Probable « mismatch » entre input et out pout SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 62 Plasticité centrale Signes cliniques Étrangeté, non appartenance,évitement Maladresse, dyskinésie SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 63 Modification centrale Imagerie fonctionnelle aire somesthésique primaire Pendant Après SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 64 Douleur % Distance Régressif avec la diminution de la douleur Mai 2009 SDRC Mailh öfner Unite Douleur Catherine de et al, neurology 2004; 63:693 -701 Sienne 65 Membre fantôme SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 66 Autres douleurs SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 67 Facteurs psychologiques L’impression des cliniciens est que « ne fait pas une algodystrophie qui veut » • Cependant, la littérature concernant le rôle des facteurs psychologiques ne permet pas de tirer des conclusions tranchées • Revue de la littérature (LYNCH, Pain, 1992) – Les articles en faveur d ’une étiologie psychogène sont peu concluants – Les facteurs psychologiques sont importants dans l ’évolution et dans la réponse au traitement – Mais il n ’existe aucune preuve pour l ’existence de traits de personnalité prédisposant au développement d ’un SDRC • Etude comparative (CICCONE, Pain, 1997) – Douleur neuropathique (21), SDRC (25) – Caractéristiques semblables entre SDRC et douleur neurogène: comportement face à la maladie, troubles psychologiques SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 68 Pas de facteurs psychologiques particuliers ni de mise en évidence de personnalités remarquables dans certaines études des différents questionnaires Beck , Hamilton jusqu’à 2 mois SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 69 TRAITEMENT…….. TRAITEMENTS!!!! SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 70 Ann Vasc Surg. 2008 Mar;22(2):297-306. Links Complex regional pain syndrome: a review. Albazaz R, Wong YT, Homer-Vanniasinkam S. Leeds Vascular Institute, The General Infirmary at Leeds, Leeds, UK. [email protected] Complex regional pain syndrome (CRPS), formerly known as "reflex sympathetic dystrophy," is a chronic neurological disorder characterized by disabling pain, swelling, vasomotor instability, sudomotor abnormality, and impairment of motor function. The disorder usually develops after minor trauma or surgery. No specific diagnostic test is available and, hence, diagnosis is based mainly on history, clinical examination, and supportive laboratory findings. This review gives a synopsis of CRPS and discusses the principles of management based on the limited available literature in the area. A literature search was conducted using electronic bibliographic databases (Medline, Embase, Pubmed, CENTRAL) from 1970 to 2006. Keywords complex regional pain syndrome, reflex sympathetic dystrophy, neuropathic pain, and causalgia were used for the search. Relevant articles from the reference lists in retrieved articles were 3,771 articles also studied. There were published in the area. Seventy-six randomized controlled trials were identified. Most studies were on the role of sympathetic blockade in the treatment of CRPS (n = 13). The role of sympathectomy is unclear, with some studies showing transient benefit and others showing no beneficial effects, with most studies containing only a small number of patients. Nine studies were on bisphosphonates or calcitonin. Studies involving bisphosphonates showed benefit, but studies involving calcitonin showed no definite benefit. Four studies were on cognitive behavioral therapy, physiotherapy, or occupational therapy, all of which demonstrated a potential beneficial effect. Three studies on spinal cord stimulation and two studies each on acupuncture, vitamin C, and steroid all showed a potential beneficial effect in pain reduction. The remaining studies were on miscellanous therapy or combination There is very little good evidence in the literature to guide treatment of CRPS. Early recognition and a multidisciplinary approach to management seems important in obtaining a good outcome. Treatments aimed at pain reduction and therapy, making it difficult to draw any conclusions on the effect of treatment. rehabilitation of limb function form the mainstay of therapy. Comorbidities, such as depression and anxiety, should be treated concurrently. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 71 Prise en charge thérapeutique Pas de Gold standart • Précoce++ • Traitements généraux • Traitements locorégionaux • Rééducation • Prévention SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 72 TRAITEMENTS mal codifiés, grande hétérogénéité de présentation clinique d'évolution rencontrée, ce qui rend difficile la réalisation d'études contrôlées. Une évaluation globale et précise de la situation doit être faite en analysant les différentes composantes de la douleur excès de nociception, sympathique, neuropathique, le contexte psychosocial SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 73 Revue de 72 articles 92 traitements antalgiques médicamenteux 48 non médicamenteux Utile :Clonidine peridurale -BSIV bretylate et ketanserine (anti HTA anti serotoninergique) Intérêt :ATD- xylo IV et topique –ketamine-carbamazepine Clonidine per os peridural ketamine sous cutanée Contradictoire: mexitil (sans doute utile) phenytoine AINS morphine IV(sans doute utile) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 74 l'absence de recommandations concernant la prise en charge des SDRC, nombreuses modalités thérapeutiques selon les équipes et leurs habitudes, de la prise en charge psychothérapeutique aux blocs locorégionaux, en passant par la kinésithérapie, l'ergothérapie et diverses médications SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 75 • Les traitements classiques du SDRC, basés sur une physiopathologie mouvante, n’ont pas fait la preuve de leur efficacité • Malheureusement, l’EBM n’a pas d’alternative à proposer • Il ne reste donc à: • Faire preuve de bon sens • Faire un diagnostic aussi précoce que possible • Ne pas nuire! • Envisager une approche pluridisciplinaire des cas difficiles SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 76 Quelques évidences: ……………………. jusquà preuves du contraire • Le but du traitement est la restauration de la fonction • La douleur (provoquée) n’améliore pas le pronostic •Pas de kinésithérapie douloureuse •Pas d’examen clinique à la « hussarde » (« expert ») • L’immobilité n’améliore pas le pronostic •Attention dans la prescription d’attelle •Quid des réintenterventions SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 77 Molecule Voie administration Dose durée Effet>placebo Guanéthidine BSIV 10mg/10 cc 20 mg/50cc 20-30mg/30-50 ml 10-30mg/25-50 ml 20-40 mg/30-75ml oui non non non non Reserpine BSIV 1,5 mg/50ml 0,5-1mg/30-50ml non non Droperidol BSIV 2,5 mg/30-50ml non atropine BSIV Bretylium BSIV 1,5 mg/kg oui Ketanserine BSIV IV 10-20mg/30ml 10mg IV oui non Phentolamine IV 25-35mg 35mg oui non Corticoides Orale Prednisone 30mg oui oui Calcitonine intranasale 400ui/j 4sem 300ui/j 3 sem oui non Clonidine Epidurale 300 et 700µg/10cc oui Biphosphonates SDRC Mai 2009 non methylpred Alendronate 7,5m/j 3j IV Unite Douleur Catherine de Pamidronate75 et 150mg Sienne oui non 78 Effectiveness of hyperbaric oxygen therapy in the treatment of complex regional pain syndrome. Kiralp MZ, Yildiz S, Vural D, Keskin I, Ay H, Dursun H. Department of Physical Therapy and Rehabilitation, Gulhane Military Medical Academy, Haydarpasa Training Hospital, Istanbul, Turkey. Repetitive transcranial magnetic stimulation of the motor cortex attenuates pain perception in complex regional pain syndrome type I. Pleger B, Janssen F, Schwenkreis P, Volker B, Maier C, Tegenthoff M. Department of Neurology, Ruhr-University Bochum, BG-Kliniken Bergmannsheil, Buerkle-de-laCamp-Platz 1, D-44789 Bochum, Germany. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 79 Chez l’enfant ? SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 80 Actualités dans le traitement des algodystrophies (syndrome douloureux régional complexe de type I) Jean-Marie Berthelot Revue du Rhumatisme (2006) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 81 Les traitements actuels sont basés soit sur des hypothèses physiopathologiques, soit sur le contrôle d’un symptôme donné. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 82 L’objectif thérapeutique majeur : maintien de la mobilité récupération fonctionnelle contrôle de la douleur. Le traitement physiothérapique doit être précoce et non douloureux. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 83 1. Traitements médicamenteux Les traitements proposés les voies d'administration sont d'autant plus nombreuses que leur efficacité est très souvent discutée. Les différentes revues de la littérature récentes font état du manque d'études de bonne qualité et leurs conclusions restent donc très partielles. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 84 *Les antalgiques classiques des trois niveaux de l'OMS, ou à visée neuropathique (tricycliques, antiépileptiques) sont utilisés après analyse des différentes composantes nociceptives et neuropatiques de la douleur. Dans ce dernier cas, même si l'on ne dispose pas d'étude clinique dans le domaine précis des SDRC, les tricycliques ,la gabapentine ou le pregabalin ont montré leur efficacité dans les douleurs neuropathiques d'autres étiologies. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 85 TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX Antalgiques facilitent la rééducation Stade précoce niveau I et II Tramadol pour son action serotoninergique Prescription anticipée avant séances de kiné SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 86 Niveau III Opiacés oraux. débat !! Probleme de la prescription au long court combien de temps? faible efficacité Interet de l’oxycodone Qui peut faciliter l’allodynie plutot que la prevenir Harden 2005 Le detrometorphan favoriserait l’action des morphiniques SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 87 Intérêt de la méthadone activité antiNMDA utilisation des Morphiniques : en péridurale en intrathécale. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 88 TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX Corticoïdes: Per os Preddnisolone 1 mg/kg/j 15 jours deux études ouvertes anciennes, effet positif sur la douleur à 3mois dans des algodystrophies récentes Infiltratif SDRC évolué amélioration sans guérison SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 89 *Les corticoïdes Leur effet semble cependant positif sur la douleur à trois mois dans les SDRC (post AVC)d'évolution récente 30 mg/j pendant 2 à 12 sem *Les AINS n’ont pas prouvé leur efficacité SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 90 TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX anesthésiques locaux I V effet antalgique Relai per os mexilitine flecaïne bien fondé ?? En topiques neurodol , versatis++++ créme EMLA capsaïcine Catheter loco dolenti SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 91 TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX les antidépresseurs tricycliques utilisation souvent recommandée mais il n’existe pas d’étude contrôlée. les antiarythmiques? Existe-t-il des bases rationnelles pour utiliser les stabilisateurs de membrane, Aucune donnée objective ne permet de répondre à cette question. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 92 TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX Béta –bloquants stade tardif utilisés sans évaluation concluante (Gobelet 1986) inhibiteurs calciques Sympatholytiques Phentolamine effet > placebo Prazosine effets secondaires ++ Clonidine Perimedullaire effet > placebo Per os patch SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 93 La clonidine est bien connue comme co-analgésique. alpha-2 agoniste en patch transdermique, en anesthésie régionale intraveineuse, en péridurale par voie orale. Il semble que les meilleurs résultats soient obtenus avec l’injection péridurale mais les effets secondaires peuvent être limitants. peu d’études consacrées à la clonidine , réalisées sur de petits nombres de patients SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 94 La calcitonine Parmi les divers agents proposés, la calcitonine n'a aucune place dans les protocoles d'origine nord-américaine , tandis qu'elle semble toujours occuper une place de choix dans les textes de référence européens et notamment français ... : tradition, pis-aller ou réels fondements scientifiques? utilisée en raison de son action contre l’activité ostéoclastique son effet vasodilatateur Effet antalgique. Central non réversible par la naloxone Périphérique par inhibition sécrétion des PG étude positive sur la douleur et la mobilité à un stade précoce (Gobelet 1986) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 95 retrait de la notion "algodystrophie" de l'AMM des différentes formes de calcitonine depuis avril 2004 faute de preuves scientifiques d'efficacité ... SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 96 Les biphosphonates proposés en raison activité anti-ostéoclastique (on observe une accélération du turn over osseux dans le SDRC). Inhibition cytokines proinflammatoires effets sur la douleur constatés dans la maladie de Paget et les métastases osseuses. Lutte contre déminéralisation SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 97 Leur rôle antinflammatoire a parfois été discuté. Les résultats le Clodronate (Clastoban) à la dose de 300 mg IV pendant 10 jours vs placebo semble encourageante puisqu' à 6 mois, 19 patients sur 31 sont asymptomatiques et 11 sur 31 améliorés avec une bonne tolérance du traitement Quelques effets secondaires sont observés (20% de fièvre, frissons ou diarrhée) mais sans gravité. à noter absence de groupe contrôle. 10 jours d'hospitalisation réalisé chez des patients dont la symptomatologie était récente (4 mois en moyenne). SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 98 Bisphosphonates : plusieurs études positives, qualité insuffisante •alendronate (Fosamax )7,5 mg IV 3 jours, 20 patients diminution de la douleur, de l’œdème et de la raideur • « role of alendronate in therapy for post-traumatic CRS type I of the lower extremity » Arthritis Rheum 2004 (Alendronate 40mg/j x 8 sem) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 99 Bisphosphonates pamidronate (Aredia) 60 mg IV 3 jours, *29 patients, 10 mois d’évolution, disparition de la douleur à 45 jours chez 86% des patients et amélioration de la mobilité chez 70% des patients 30mg IV 3 jours, *35 patients, 15 mois d’évolution, douleur diminuée à 1 et 3 mois (EVA 7 puis 5,2 et 4,6) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 100 Interet, Au niveau osseux Action sur le remodelage osseux Reduction acidification tissu osseux Au niveau medullaire Baisse de la sensibilisation nerveuse Reharmonisation des circuits neuronnaux freination de la transmission des signaux neuronnaux comme ceux impliqués dans la neuroplasticité post synaptique SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 101 Bisphosphonates Licite à proposer A quel moment ? Combien de temps? Effets secondaires Hospitalisation SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 102 La ketamine La sensibilisation centrale dans certains SDRC est médiée par les récepteurs NMDA ( N méthyl D Aspartate ) Propriétés anesthésique local antagonistes des récepteurs NMDA situés en périphérie dans l'intégration des informations nociceptives. intérêt lorsque la composante neuropathique prédomine IV 1 mg/kg/jour pendant 3 à 5 jours Oral 50 à 100 mg / j en 3 prises Peridural 10 à 30 mg / j en continu SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 103 SDRC : KETAMINE Inhibiteur NMDA Antihyperalgique Diminue l’allodynie Peu d’effets indésirables Analgésie prolongée >> effets pharmacologiques Interet chez l’enfant RÉADAPTATION FONCTIONNELLE +++ SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 104 Effets secondaires Sédation Qui peut nécessité une baisse du débit ou arrêt du traitement temporaire Hypotension systolique Céphalée Vomissement Utilisation en milieu hospitalier Effets psychodysleptiques SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 105 MEMANTINE (Ebixa*) est indiqué dans le traitement de la maladie d'Alzheimer. C'est un antagoniste des récepteurs NMDA du glutamate. La mémantine est connue depuis les années 1970-1980. Sa structure se rapproche de celle l'amantadine ou Mantadix*, utilisée comme antiparkinsonien et antigrippal. Sur le plan pharmacologique, Myorelaxant antagoniste non compétitif des récepteurs NMDA SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 106 Six mois après le traitement par la mémantine, tous les patients ont montré une diminution sensible de leur niveau de la douleur qui a coïncidé avec une amélioration des symptômes moteurs et vegetatifs. L'imagerie par IRM fonctionnelle et la magnétoencéphalographie montre une réorganisation corticale [changements dans le cortex somatosensoriel primaire (S1)]. Ces changements corticaux devenant comparable au côte contro-lateral après un traitement par la mémantine SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 107 Autres traitements Acupuncture: Acupuncture effet positif de 3 études critiquables le traitement homeopathique: homeopathique •Ruta 7 CH, 5 grains 2/jour •Symphytum 7 CH, 5 grais 2/jour •Calcarea Phosphorica 15 CH, 1 dos/ semaine puis, en fonction de l'amélioration, une dose tous les 15 jours •Surrenales 7 CH une ampoule tous les 2 jours SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 108 TRAITEMENT: NEUROSTIMULATION TENS Intérêt de la neurostimulation transcutanée (composante neuropathique ) les données disponibles sont rares. Utilisation à un stade précoce , en premiere intention Sans risque Participation du patient SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 109 Traitements locorégionaux SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 110 le bloc sympathique pré-ganglionnaire, ganglionnaire post-ganglionnaire SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 111 • Blocs sympathiques intraveineux (guanéthidine, fonzylane, xylocaïne) – But: bloquer le dysfonctionnement sympathique – Articulations distales – 3 à 4 blocs à quelques jours d ’intervalle – Peu d ’études contrôlées positives – Efficacité dans les études ouvertes, résultats meilleurs en phase précoce SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 112 DOULEUR MÉDIÉE PAR LE ∑ 100 % Douleur médiée par le sympathique A x B x Douleur indépendante du sympathique 0% SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 113 Une revue des blocs sympathiques avec anesthésiques locaux permet de regrouper 1144 patients. Les résultats sont également peu enthousiasmant: moins d'un tiers des patients ont un soulagement complet de la douleur, équivalent à l'effet placebo. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 114 BLOCS SYMPATHIQUES . Blocs post -ganglionnaires Bloc ischémique au moyen d’un garrot puis injection régionale intraveineuse (buflomédil , guanéthidine) avec anesthesique local (xylocaïne) en distal, répété à 3 ou 4 reprises à quelques jours d’intervalle SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 115 BLOCS SYMPATHIQUES Blocs post -ganglionnaires Mécanisme d’action: Guanéthidine (disponible sous ATU): antagoniste alpha et béta adrénergique bloque les récepteurs adrénergiques post ganglionnaires empêche le re captage synaptique de la noradrénaline depletion des stocks de noradrénaline au niveau des terminaisons sympathiques Du fait d’ une sensation de brûlure.association de xylocaïne, qui peut engendrer un bloc somatique en plus du bloc sympathique. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 116 bloc post-ganglionnaire, Dans le mécanisme d’action, •importance du garrot n’est pas à sous-estimer ischémie des petites fibres nerveuses A, action centrale des anesthésiques locaux au moment du lâcher de garrot. D’autres médicaments ont été utilisés: phentolamine,brétylium, réserpine, etc. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 117 Les effets secondaires les plus notables sont douleur distale lors de l'injection de la guanéthidine (meopa ,double garrot) céphalées hypotension au lâcher de garrot, . SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 118 . Le bloc ganglionnaire • soit au niveau lombaire • soit au niveau cervical, SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 119 Blocs sympathoplégiques ganglionnaires Ganglion stellaire pour le membre supérieur et lombaire (L3 à L4) avec des anesthésiques locaux ( lidocaïne 0,5% à 1%), évaluation: augmentation de la température cutanée et EVA, répétition si efficace Neurolyse chimique ou sympathectomie chirurgicale plus discutées SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 120 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 121 Blocs sympathoplégiques préganglionnaires : blocs :périduraux Anesthésiques locaux seuls ou associées à des opiacés , clonidine Pas de bloc moteur Injection continue par cathéter plusieurs jours ,semaines SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 122 L’injection péridurale réalise à la fois un bloc sympathique un bloc somatique qui facilite la rééducation. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 123 Blocs plexiques interscalénique , axillaire Bloc crural , femoropoplité Débit continu plusieurs jours analgésie rééducation ambulatoire SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 124 Anesthesiques locaux xylocaine marcaine naropeine Clonidine Morphiniques ? SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 125 En cas d’echec de ces techniques ou d’utilisation prolongée (six mois! pour certains auteurs), il semble raisonnable de s’interroger sur l’opportunité de changer de méthode et envisager de passer à la neuromodulation , la stimulation cordonale postérieure. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 126 Stimulation médullaire Mécanismes d’action • Théorie1,2: – Inhibition au niveau segmentaire : • Théorie du gate-control • Blocage de la transmission nerveuse – Effets au niveau supra-spinal : • Blocage de la transmission nerveuse • Inhibition du système sympathique • Libération de neurotransmetteur 1. Melzack R, Wall PD. Science 1965; 150: 971-9 2. Linderoth B, Meyerson BA. In: Surgical Management of Pain. Thieme, New York, 2002; 505–26 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 127 Contexte et objectif : essai prospectif (CRPS 1). 29 patients l'efficacité de la SCS : douleur, fonctionnelle et allodynie Résultats: à la fois sur la douleur et l'allodynie peut être réduite de façon permanente sur un visuel de 10 cm -12 patients SDRC membres supérieurs amelioration de la force de préhension de 0 à 0,35 (quartiles 0.1-0.5) kg par rapport à 0,9 (quartiles 0.7-1.1) kg sur l’autre côté (p <0,01). -8 des 10patients avec SDRC Membre inférieur reprise marche sans béquilles. -reduction de façon significative (p <0,01) des antalgiques SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 128 SCP semble être un traitement efficace dans la gestion des patients atteints de CRPS type l (Niveau A preuve) et de type II Niveau D preuves). En outre, il existe des preuves pour démontrer que SCS est un traitement efficace avec reduction des couts pour CRPS type 1. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 129 Hierarchisation des techniques SCS est actuellement la mieux codifiée Sympathectomie Pompe implantable médicaments SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 130 autres techniques neurolytiques •la radiofréquence normale ou pulsée The Clinical Journal of Pain:Volume 16(2)June 2000pp 164-168 Radiofrequency Lesions of the Stellate Ganglion in Chronic Pain Syndromes: Retrospective Analysis of Clinical Efficacy in 86 Patients [Article] Forouzanfar, Tymour M.D.; van Kleef, Maarten M.D., Ph.D.; Weber, Wilhelm E. J. M.D., Ph.D. Pain Management and Research Centre, Department of Anesthesiology, University Hospital Maastricht, Maastricht, The Netherlands Received February 17, 1999; revised November 26, 1999; accepted December 23, 1999. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 131 Rééducation • Buts – lutter contre les douleurs et les anomalies vasomotrices, entretenir les amplitudes articulaires, prévenir les rétractions capsuloligamentaires et l ’amyotrophie • Quotidienne • Règle de la NON DOULEUR • Mise en décharge totale ou partielle SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 132 La modulation (augmentation ou diminution) de la douleur par l’hypnose s’accompagne d’une activation massive des cortex prefrontaux et d’une activation du tronc cerebral Rainville et al; 1999 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 133 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 134 In « SDRC type I: physiopathologie» Dr Giraux, St-Etienne, Algodystrophie 2005 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 135 Modification centrale Imagerie fonctionnelle aire somesthésique primaire SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 136 Mouvements virtuels – Peuvent augmenter ou diminuer les douleurs et l’œdème. (Moseley 2004) – Active les réseaux moteurs cérébraux (Grezes et Decety 2001) Latéralisation Active les réseaux moteurs cérébraux (Parsons et Fox 1998) réduit la douleur et l’œdème (Moseley 2004) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 137 Entraînement à la discrimination sensitive • Diminue la douleur et la réorganisation corticale (Flor et al 2001, Huse et al 2001) Mouvements en miroir Diminue la douleur dans les membres fantômes (Mac Cabe et al 2003) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 138 Is succeful rehabilitation of CRPS due sustained attention to the affected limb G Lorimer MOSELEY Pain 114 (2005) 54-61 • 38 patients, 22F • CRPS I >fracture du poignet > 6 mois • Travaux quotidiens: 10 minutes/ jour – Reconnaissance de la latéralité (R) – Mouvements imaginaires (M) – Mouvements dans le miroir (Mi) • Deux semaines par exercice SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 139 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 140 Moseley (suite) Trois groupes: 1:R/M/Mi (reconnaisance lateralite-mouvements imaginaires-mouvements miroir) 2:M/R/M (mouvements imaginaires- reconnaisance lateralite- mouvements imaginaires) 3: R/Mi/R (reconnaisance lateralite-mouvements miroir-mouvements miroir) Bons résultats si amélioration de > 50 % de l’échelle de douleurs Résultats sur la fonction SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 141 Moseley résultats (à 12 semaines) Amélioration dans Variable tous les groupes selon les groupes (p<0,005) >50 % d’amélioration échelle douleur - 70% groupe I (R/M/Mi) - 20% groupe III (R/Mi/R) Le travail séquentiel est nécessaire Amélioration fonction (échelle sur 11 points) - R: +7 points - R puis M: + 8 points - M puis R : 0 points - Mi puis R: 0 point SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 142 SDRC traitement préventif •Vit C 500 mg /j pendant 50 j •Elle a été utilisée de manière prospective et en double aveugle (500mg versus placebo) chez 123 patients présentant 127 fractures du poignet. •L’auteur de l’étude a noté une incidence de 7% de dystrophie sympathique réflexe dans le groupe ayant reçu la vitamine C, contre 22% dans l’autre groupe. Zollinnger et al. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 143 Suplémentation en Vitamine C 1g Ce choix est basé sur les constatations faites à propos de l’intérêt des propriétés anti-oxydantes de la vitamine C chez les grands brûlés. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 144 Prévention analgésie péri-opératoire. rôle du type d’anesthésie à privilégier ? Intérêt de la kétamine dans le protocole anesthésique ?? L’idée est séduisante. une prise en charge précoce •sur le plan de l’analgésie •de la mobilisation, après chirurgie, traumatisme ou AVC. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 145 Chirurgie du canal carpien Résultat comparatif sur 20 patients Systematique douleur ou non diantalvic 6 gel /j + fonzylane 3 cp / j 10 jours baisse de 50 % de la frequence des SDRC SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 146 Prévention++ • Prise en charge précoce et efficace de la douleur après un traumatisme, une chirurgie+++ • Remise en cause des techniques invasives si elles ne sont pas justifiées par le tableau clinique • Surveillance régulière des patients sous contention • Immobilisation aussi courte que possible • Rééducation douce, précoce • Vitamine C? (Zollinger, 1999, Lancet) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 147 Traitements préventifs ganglion stellaire post opératoire 100 patients opérés du membre supérieur, 50 ont eu un bloc, moins de SDRC SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 148 Acta Orthop Belg. 2008 Jun;74(3):317-22.Links Clinical outcome of cementless semi-constrained trapeziometacarpal arthroplasty, and possible effect of vitamin C on the occurrence of complex regional pain syndrome. Zollinger PE, Ellis ML, Unal H, Tuinebreijer WE. Department of Orthopaedic Surgery, Ziekenhuis Rivierenland, Pres. Kennedylaan 1, 4002 WP Tiel, The Netherlands. [email protected] Patients with trapeziometacarpal joint arthritis stage II or III (according to Dell) and no benefit from nonoperative therapy were selected to undergo joint arthroplasty. We performed 32 arthroplasties for first carpometacarpal arthritis in 27 patients using a cementless total trapeziometacarpal joint prosthesis. We undertook a prospective cohort study and evaluated the clinical results of total joint arthroplasty after an average of 39 months. Visual analogue scale (VAS) scores for pain, daily activities (ADL) and satisfaction were taken pre- and postoperatively, and the first web opening was measured. First web opening improved significantly as did pain, ADL and patient satisfaction. Surgery of arthritis of the first carpometacarpal joint can be complicated by complex regional pain syndrome (CRPS) type I. In all our patients Vitamin C 500 mg daily was started two days before surgery and continued during 50 days. There were no cases of CRPS under vitamin C prophylaxis. These results justify further investigation in a randomised clinical trial SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 149 Prévention , l’éternel problème Anesth Analg. 2006 Feb;102(2):499-503. Links The incidence of complex regional pain syndrome after fasciectomy for Dupuytren's contracture: a prospective observational study of four anesthetic techniques. Reuben SS, Pristas R, Dixon D, Faruqi S, Madabhushi L, Wenner S. Department of Anesthesiology, Baystate Medical Center, Springfield, Massachusetts 01199, USA. [email protected] The development of complex regional pain syndrome (CRPS) is not an uncommon complication after Dupuytren's surgery. Despite increasing research interest, little is known regarding which patients are at increased risk for developing CRPS and what is the optimal perioperative treatment strategy for preventing the occurrence of this disease after surgery. We prospectively evaluated the use of four anesthetic techniques (general anesthesia, axillary block, and IV regional anesthesia [IVRA] with lidocaine with or without clonidine) for patients undergoing fasciectomy for Dupuytren's contracture. All patients were followed in the Pain Management Center at 1, 3, and 12 mo postoperatively by a blinded physician to evaluate the presence of CRPS. Significantly (P < 0.01) more patients developed postoperative CRPS in the general anesthesia group (n = 25; 24%) and the IVRA lidocaine group (n = 12; 25%) compared with either the axillary block group (n = 5; 5%) or the IVRA lidocaine and clonidine group (n = 3; 6%). We conclude that axillary block or IVRA with clonidine offers a significant advantage for decreasing the incidence of CRPS compared with either IVRA with lidocaine alone or general anesthesia for patients undergoing Dupuytren's surgery. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 150 Besoin d’une stratégie pour arriver à un but thérapeutique «ESSAYONS CECI MAINTENANT» ajoute de la confusion, frustration, anxiété et dépression du patient, ce qui peut majorer la douleur Altération de la relation médecin-patient SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 151 Plus le traitement est invasif, plus l’effet placebo est grand. Plus les attentes d’un soulagement de la douleur sont grandes, plus l’effet placebo est grand. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 152 A l’heure actuelle, nous ne disposons encore d’aucun consensus sur le traitement à proposer à nos patients. Notre approche doit être multidisciplinaire, comprendre •une physiothérapie précoce •une analgésie adéquate. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 153 CONTRAT THÉRAPEUTIQUE ÉVITER de faire PLUS de ce qui n’a pas marché jusque là Ne JAMAIS PRÉCÉDER la DEMANDE du patient Objectif « 0 douleur » = Irréaliste Les médecins ALGOPHOBES sont souvent iatrogènes SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 154 Traitement • • • • REFORMULER la demande EXPLIQUER ETABLIR un contrat Accompagnement global d’emblée – – – – Physiothérapique +++++ Réappropriation schéma corporel Social Autres Traitements SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 155 Finalement, que peut-on proposer raisonnablement? Dans un premier temps, antalgie médicamenteuse (classique et à visée neuropathique) physiothérapique avec une immobilisation relative (mise en décharge...). l'utilisation de la neurostimulation transcutanée SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 156 Second temps BSIV, la kétamine ou de perfusions de bisphosphonates. Analgesie loco-regionale , blocs périduraux, neurostimulation cordonnale posterieure.pompe …….. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 157 Scintigraphie ou pas ? Calcitonine ? non Antalgiques TENS Biphosphonates BSIV combien ? Quoi ? Quand ? Kétamine Bloc analgésique , ganglionnaire ?? Stimulation medullaire SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 158 aussi longtemps que la controverse existe au sujet des critères de diagnostic (donc la Légitimité du diagnostic de CRPS), peu probable que le SDRC fasse l'objet de vastes essais multicentriques SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 159 Anti-depresseurs - anti-epileptiques Hypnose Mouvements imaginaires psychotherapie ALR TENS Stimulation medullaire antalgiques BSIV SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 160 diagnostic Traitement physique Douleur modérée Douleur sévère Antalgiques tri cycliques niveau II Douleur intolérable amélioration Blocs sympathiques test positif négatif Traitement physique Traitement physique Blocs somatiques Série de BSIV Douleur intolérable Amélioration Amélioration Antalgiques traitement physique Tricycliques gabapentine niveau III Antalgiques traitement physique Douleur intolerable amélioration Traitement médical SDRC Mai 2009 Stimulation cordonnale Unite Douleur Catherine de Sienne Injection intrathecale 161 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 162 SYNDROMES DOULOUREUX REGIONNAUX COMPLEXES Apport des techniques neurofonctionnelles Th Riant, D Bouc, Br Rioult Fr Ramée, Th Servillat, C Henoux, E LELARGE UETD M Bensignor Centre Catherine de Sienne SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 163 Somatotopi e SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 164 Somatotopie Neuroplasticité % au coté sain Non définitif SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 165 modification SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 166 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 167 Objectifs du traitement • Restaurer la fonction ++++++ • Raccourcir l’évolution SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 168 CIBLES du traitement • Locorégionnale • Médullaire • Cérébrale • Avec pragmatisme SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 169 Techniques « PSY » • TOUJOURS • Techniques différentes en fonction des problèmes • Deux aspects – Global: douleur=sensation…. SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 170 Le disque gauche est il plus grand? Ils sont identiques SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 171 Techniques « PSY » • TOUJOURS • Techniques différentes en fonction des problèmes • Deux aspects – Global: douleur=sensation…. – Spécifique: modification du schéma corporel • Relaxation, hypnose, mouvements imaginaires • EXPLICATION SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 172 Association travail « psy » • Moseley PAIN 2005 • Trois groupes homogènes de SDRC de type I • Reconnaissance latérale/ W sur miroir/ mvts imaginaires SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 173 Techniques physiques • Kine +++++++++++++++++ – Non douloureuse – Régulière – progressive • TENS – Non douloureux • Action locale, medullaire et vraisemblablement centrale SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 174 Traitements médicamenteux • Antalgiques – Tramadol – Oxycontin • • • • • Catapressan Antiépileptiques Antidépresseurs Biphoshonate Calcitonine SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 175 calcitonine • N’ a plus d’AMM dans cette indication • Ne doit plus être utilisé SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 176 Traitements invasifs • • • • • • • BSIV Blocs ganglionnaires Blocs de longue durée Abord péridural Sympathectomie Kétamine Stimulation médullaire SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 177 BSIV • • • • Seul acte valorisé par la ccam Efficacité discutable et discutée Environ 30 % d’efficacité… A répéter si succès SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 178 N A t t a l 1 9 9 8 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 179 Blocs ganglionnaires et post ggaires • • • • • Stellaire, péridurale… A titre de test Non dénué de risques Non rémunéré Non évalué SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 180 sympathectomie • Après test franchement positif SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 181 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 182 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 183 Stimulation médullaire • Efficacité prouvée • Sur la douleur… • Pas sur la fonction SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 184 : J Neurosurg. 2008 Feb;108(2):292-8. Links Effect of spinal cord stimulation for chronic complex regional pain syndrome Type I: five-year final follow-up of patients in a randomized controlled trial. Kemler MA, de Vet HC, Barendse GA, van den Wildenberg FA, van Kleef M. Etude randomisée sur 38 patients pas de différence entre intensité de douleur, SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 185 Prévention • Douleur pré,per, post opératoire • Kinésithérapie non aggressive • Probablement – Catapressan une étude – Kétamine • Vitamine C SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 186 Questions? • La diminution de la douleur, l’amélioration du mouvement, permettent elles un retour à la normale au niveau des aires corticales somesthésiques? • La diminution des modifications corticales induit elle une diminution de la douleur et une amélioration du mouvement ? SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 187 Eléments de réponse • Efficacité des traitements physiques: – – – – Kinésithérapie non douloureuse Massage Réapprentissage Bains écossais • efficacité de la stimulation médullaire – Sur la douleur – Pas sur la fonction (mais peut être ankylose… SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 188 Intérêt de l’hypnose • Dans la douleur chronique: – Capacité de changement – Diminution de l’intensité douloureuse – Gestion • Diminution des phénomènes d’anticipation • Dans l’activation cérébrale – Contrôle des voies inhibitrice descendante (abolition du RIII, Danziger et al 1998, Kierman et al 1995)) – Modification activité régions insulaire/ cingulaire (comp.affectivo émotionnel, P Rainville 97) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 189 douleur et hypnose La répétition mentale d’une posture douloureuse de membre fantôme chez les amputés induit une activation similaire des systèmes thalamo corticaux que dans la douleurs somatique (Willoch et al 2000) Affects négatifs, stress, douleur ailleurs peuvent augmenter, étendre et créer des symptômes douloureux (Croft 2000, Derbyshire 2004) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 190 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 191 Mouvements virtuels – Peuvent augmenter ou diminuer les douleurs et l’œdème. (Moseley 2004) – Active les réseaux moteurs cérébraux (Grezes et Decety 2001) Latéralisation Active les réseaux moteurs cérébraux (Parsons et Fox 1998) réduit la douleur et l’œdème (Moseley 2004) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 192 Entraînement à la discrimination sensitive • Diminue la douleur et la réorganisation corticale (Flor et al 2001, Huse et al 2001) Mouvements en miroir Diminue la douleur dans les membres fantômes (Mac Cabe et al 2003) SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 193 Is succeful rehabilitation of CRPS due sustained attention to the affected limb G Lorimer MOSELEY Pain 114 (2005) 54-61 • 38 patients, 22F • CRPS I >fracture du poignet > 6 mois • Travaux quotidiens: 10 minutes/ jour – Reconnaissance de la latéralité (R) – Mouvements imaginaires (M) – Mouvements dans le miroir (Mi) • Deux semaines par exercice SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 194 Moseley (suite) Trois groupes: 1:R/M/Mi 2:M/R/M 3: R/Mi/R Bons résultats si amélioration de > 50 % de l’échelle de douleurs Résultats SDRC Mai 2009 sur la fonction Unite Douleur Catherine de Sienne 195 Moseley résultats (à 12 semaines) Amélioration Variable dans tous les groupes selon les groupes (p<0,005) >50 % d’amélioration échelle douleur - 70% groupe I (R/M/Mi) - 20% groupe III (R/Mi/R) Amélioration fonction (échelle sur 11 points) - R: +7 points - R puis M: + 8 points - M puis R : 0 points SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne - Mi puis R: 0 point 196 Commentaires • Absence relative d’amélioration de la fonction • Lenteur • Ordre et probablement protocole • Travail quasi hypnotique SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 197 Conclusions • Nombreux arguments en faveur de l’utilisation du travail neurofonctionnel dans le traitement des SDRC • En première intention • En association avec les autres traitements • Gain économico social probable SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 198 Mais • Nécessité d’études complémentaires – Protocole – Concordance anatomoclinique • Nécessité de formation spécifique • Nécessité de pluridisciplinarité effective • Chronophage SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 199 Experiences personnelles • Proposer le « MOSELEY » • Le suivre : fréquence, par qui • L’évaluer – Impossible pour une équipe isolée SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 200 Conclusions • Un ou des SDRC? • Donc un ou des traitements? • Le SDRC guérit il? Pronostic? SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 201 SDRC Mai 2009 Unite Douleur Catherine de Sienne 202