le ridicule ne tue pas, l`incompétenc
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le ridicule ne tue pas, l`incompétenc
Liège, le 9 janvier 2007 ECOLO À Mesdames et Messieurs les Représentants de la Presse Groupe local de Liège c/o Régionale ECOLO de Liège En Hors–Château, 48 4000 Liège Palais de justice de Liège : le ridicule ne tue pas, l’incompétence non plus. Quand le Ministre Antoine confond « volonté » et « précipitation » Secrétariat MURIELLE MAUER rue Grétry, 48/028 4020 Liège 0485 526 823 [email protected] SERGE URBAN avenue Jean–Hans, 56 4030 Grivegnée 04 341 19 36 [email protected] SERGE SCORY rue Joseph–Hodeige, 37 4030 Grivegnée 0477 259 003 [email protected] http://www.liege.ecolo.be/ [email protected] L’urgence d’un vrai dialogue pour sortir de la crise En 2005, le décret RESA (relance économique et simplification administrative), premier véritable chantier du Gouvernement se fait crucifier par l’avis du Conseil d’Etat en sa partie aménagement du territoire. En 2006, le ministre Antoine, qui aime se définir comme un juriste de campagne, invente, en matière de logement cette fois, un nouveau concept : la révocation ad nutum. À ce jour, les personnes révoquées n’ont reçu aucun document signifiant leur révocation. Quant à la procédure administrative qui prévoit notamment une confrontation des points de vue, elle n’a pas toujours pas démarré. Parions que le Conseil d’État réservera un accueil gourmand à un recours qu’introduiraient des révoqués… Et voilà 2007, et la troisième bourde ministérielle : la pantalonnade, effarante, des permis des annexes du Palais de justice de Liège. Il y a deux mois, le 9 novembre, le Conseil d’État annulait le permis d’urbanisme. En 5 jours, le ministre délivrait un nouveau permis arguant d’une simple erreur concernant la motivation de l’acte juridique. Aujourd’hui, le Conseil d’État annule ce nouveau permis. Cette fois, on invoque une simple « erreur dans la transmission d’informations ». Attention ! La prochaine fois, incriminera-t-on les services de la Poste ?? De qui se moque-t-on ? Ce dossier est vieux de 20 ans ! Il a donné lieu à d’âpres discussions. Comment croire qu’on a simplement omis de compter le nombre des bâtiments qui dérogent au règlement ? Ils y dérogent tous ! Non, en fait, comme d’habitude, on a confondu vitesse et précipitation. Comme d’habitude, on recommence trois fois les actes administratifs, perdant un temps considérable que par ailleurs on refuse de consacrer au dialogue citoyen ! Et si on se parlait ? En privé, nombreux sont les acteurs qui reconnaissent que la conception même de ce bâtiment est dépassée. Ce projet, enjeu essentiel tant pour une bonne administration de la justice que pour le devenir de la ville mérite mieux qu’un passage en force, à moins que le retour des sociauxchrétiens (et des bonnes vieilles majorités wallonnes 2/3-1/3) à Namur, avec l’acharnement du ministre Antoine, ne nous ramène une gestion autoritaire qu’on croyait oubliée depuis les années ’80. Pour ECOLO, la seule façon d’assurer une assise solide à des dossiers d'une telle ampleur, ce ne sont pas des « pouvoirs spéciaux » en urbanisme, c’est de (r)établir le dialogue. Une ville ne se gère pas comme un permis de lotir à Perwez... 1/2 Dans le cas particulier des aménagements de la place Saint-Lambert, le Groupe local ECOLO de Liège réitère sa demande d'une concertation large, réunissant politiques, maîtres d'ouvrage, concepteurs, exécutants et opposants, dans le but commun d'une sortie de crise constructive. Dialogue et efficacité peuvent aller de pair, quand la volonté y est ! Bernard WESPHAEL, Député wallon Bénédicte HEINDRICHS, Conseillère communale Serge URBAN , Secrétaire local 2/2