Rapport BC Thermodyn final

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Rapport BC Thermodyn final
RAPPORT : Bilan Carbone® 2009
Réalisation d’un diagnostic des émissions de gaz à effet
de serre liées aux activités de la société :
THERMODYN
Année prise en compte pour l’étude : 2009
Présentation du Rapport d’étude : Septembre 2010
CARBON ALTERNATIVES
8, Rue de Hanovre
75002 Paris
Tel : 01.42.72.65.00
THERMODYN – GE Oil & Gas
BP 119 – Site Industriel
71203 Le Creusot Cedex
Tel : 03.85.80.68.07
Représenté par Monsieur Bruno TOUBIANA
Associé
Représenté par Monsieur Julien FONTAINE
Responsable HSE
SOMMAIRE
1.1 SYNTHESE DES RESULTATS DU BILAN CARBONE ........................................................................ 3
1.1.1 DONNEES GLOBALES ....................................................................................................................... 3
1.1.2 ETENDUE DES INVESTIGATIONS.................................................................................................. 4
1.2 PRINCIPALES ACTIONS PROPOSEES PAR CARBON ALTERNATIVES..................................... 6
2 – PRESENTATION DE L’ETUDE .................................................................................................................. 6
2.1 LA METHODE BILAN CARBONE......................................................................................................... 6
2.2 PRESENTATION DE L’ACTIVITE ET DU SITE ................................................................................. 7
2.3 DEROULEMENT DE LA DEMARCHE ................................................................................................. 8
2.4 DELIMITATION DE L’ETUDE............................................................................................................... 8
3 – RESULTATS SECTORIELS DE L’ETUDE................................................................................................ 8
3.1 ENERGIE INTERNE ................................................................................................................................. 8
3.2 ENERGIE DES PROCEDES SOUS-TRAITES .................................................................................... 16
3.3 EMISSIONS NON ENERGETIQUES DES PROCEDES INTERNES (HORS ENERGIE)............. 17
3.4 EMISSIONS NON ENERGETIQUES DES PROCEDES SOUS-TRAITES (HORS ENERGIE) .... 19
3.5 SERVICES ET MATERIAUX ENTRANTS (INTRANTS) .................................................................. 19
3.6 FRET......................................................................................................................................................... 21
3.7 DEPLACEMENTS DOMICILE-TRAVAIL ET MISSIONS .............................................................. 24
3.8 FIN DE VIE DES EMBALLAGES......................................................................................................... 26
3.9 FIN DE VIE DES DECHETS.................................................................................................................. 26
3.10 AMORTISSEMENTS............................................................................................................................. 27
3.11 EMISSIONS LIEES A L'UTILISATION DES PRODUITS OU SERVICES ................................... 28
3.12 EMISSIONS LIEES A LA FIN DE VIE DES PRODUITS OU SERVICES ..................................... 28
3.13 SYNTHESE ............................................................................................................................................. 28
4
– DISTINCTION ENTRE EMISSIONS BRUTES ET INTENSITE D'EMISSION ............................. 29
5 – EXPLOITATION DES RESULTATS......................................................................................................... 29
6 – METHODOLOGIE DE COLLECTE DES INFORMATIONS POUR L’ETABLISSEMENT DE
BILANS CARBONE® ULTERIEURS .............................................................................................................. 30
7 – OBJECTIFS DE DIMINUTION DES EMISSIONS DE GES .................................................................. 31
8 – SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS............................................................................................... 31
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1 – SYNTHESE
1.1 SYNTHESE DES RESULTATS DU BILAN CARBONE
Cette synthèse a pour objectif :
- de préciser certaines hypothèses indispensables à la bonne interprétation des chiffres obtenus,
- de savoir quelles sont les fonctionnalités de l'outil qui ont été effectivement utilisées pour le Bilan
Carbone® réalisé,
1.1.1 DONNEES GLOBALES
Année de référence choisie : Du 1er Janvier au 31 Décembre 2009
Version utilisée du Bilan Carbone® : Version 6.11
Commentaires éventuels : Un Bilan Carbone® a-t-il déjà été réalisé auparavant ? Non
Personne qui a été contactée pour l'obtention d'informations nécessaires pour réaliser le Bilan
Carbone® :
Monsieur Julien FONTAINE
Responsable HSE……………………………………………………. sur le site étudié
Monsieur Mohamed KAMARA
Coordinateur HSE………………………………………………..…. sur le site étudié
Monsieur Romain GUILLEMAUT
Apprenti HSE……………………………………………………..…. sur le site étudié
Est-ce que la méthode a été utilisée sur plusieurs sites de l’administration ? :
Est-ce que l’ensemble des activités du site a été étudié ? :
A-t-il été utilisé l’utilitaire « fret_routier_tkm » ?
A-t-il été utilisé l’utilitaire « comp_projet_eco » ?
A-t-il été déterminé de nouvelles extractions de résultats ?
A-t-il été utilisé l’utilitaire « clim_froid » ?
 Oui
 Oui
Oui
Oui
Oui
 Oui
Non
Non
 Non
 Non
 Non
Non
Cette utilitaire a permis de calculer les fuites et pertes des installations frigorifiques
fonctionnant sur le site étudié lors de leur fonctionnement courant.
PERIMETRE DE L’ETUDE
La présente étude comprend toutes les émissions de Gaz à Effet de Serre des activités directes de la
société THERMODYN.
Le périmètre géographique inclus les établissements situés :
-
480 Allée Gustave Eiffel - 71200 LE CREUSOT (Usine de production et Siège
administratif)
20 Avenue André Prothin - 92400 COURBEVOIE (établissement commercial)
Le périmètre d’étude inclus les postes suivants :
-
les énergies consommées au sein des bâtiments,
les fuites des systèmes froids (climatiseurs, réfrigérateurs, etc.),
l'ensemble du fret interne, entrant et sortant,
l'ensemble des déplacements des 550 collaborateurs (domicile-travail, missions),
l'ensemble des matériaux et services entrants en 2009
l'ensemble des déchets générés
l'ensemble des biens mobiliers et immobiliers sujets à amortissement
A l'exception des déplacements des visiteurs, car il n’existe pas de protocole de collecte de ce type d’information
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1.1.2 ETENDUE DES INVESTIGATIONS
Pour l’activité étudiée, vous trouverez ci-dessous les postes qui ont été pris en compte dans les
calculs.
Prise en compte
complète
partielle
Explication
nulle
données
non
disponibles
données
non
précises
inexistant
dans
l'activité
étudiée
Incertitudes
prises en
compte
UTILISATION DE L'ENERGIE DANS LES LOCAUX DE L'ADMINISTRATION
Combustibles
Vapeur / eau glacée
Electricité
5%
12 %
PROCEDES INDUSTRIELS HORS USAGE DE L'ENERGIE
CO2
N2O
Fluides frigorigènes
Autres GES
30 %
FRET
Transport interne
Fret vers les clients
Transports de marchandises depuis les
fournisseurs
10 %
13 %
11 %
TRANSPORT DE PERSONNES
Déplacements dans le cadre du
Travail (missions)
Déplacements sur le trajet domiciletravail
Déplacements des visiteurs
20 %
28 %
INTRANTS
17 %
44 %
50 %
50 %
DECHETS DIRECTS
50 %
AMORTISEMENT DES IMMOBILISATIONS
Immeubles (routes et bâtiments)
Informatique
Mobilier et véhicules
Soit un taux d’incertitude total pour l’ensemble de l’étude d’environ 19,2 %
Commentaires (raisons pour les absences de prises en compte ; facilités d'emploi ; autre) :
Certaines données ne sont pas ou sont partiellement disponibles car aucune collecte spécifique n'avait
été prévue pour l’établissement d’un Bilan Carbone des activités en 2009 (notamment concernant le
secteur « visiteurs »).
Concernant le traitement des déchets de l’activité, par convention, aucune émission n’est attribuée à la
fin de vie des déchets qui sont valorisés (réemploi, recyclage, etc.), hormis leur transport.
La consommation des engins électriques, (chariots élévateurs), a été comptabilisée dans le secteur
« énergie interne ». Aucun compteur spécifique n’a permis d’établir leur consommation réelle.
Les émissions provoquées par le transport de marchandises livrées aux clients depuis un fournisseur,
sans arrêt au sein des établissements de THERMODYN n’ont pas été prises en compte dans la
présente étude. Ces émissions seront comptabilisées au sein du bilan carbone du fournisseur.
Le Bilan Carbone de l'année 2009 est à considérer comme un ordre de grandeur des émissions de Gaz
à Effet de Serre (GES) avec des incertitudes (absence de données concernant certain secteurs
entraînant une minoration des émissions). Des procédures nécessaires afin d'affiner les données
devront être mises en place pour l'établissement des Bilans Carbone ultérieurs.
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1.1.3 GRAPHIQUE DE COMPARAISON DES DIFFERENTS POSTES
Les émissions générées directement et indirectement par les activités de THERMODYN en 2009
ont été d’environ :
5.461 tonnes équivalent Carbone (±
± 1.048 tonnes éq. C.)
ou 20.022 tonnes équivalent C02 (± 3.843 tonnes éq. C02).
L’intensité d’émission par nombre d’heures travaillées en 2009 est de : 6,7 kg équivalent Carbone
(soit 24,6 kg éq. CO2/h.)
(Nombre d’heures travaillées en 2009 : 814.697 heures)
1.1.4 GRAPHIQUE DE LA CONTRIBUTION DE CHAQUE POSTE
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1.2 PRINCIPALES ACTIONS PROPOSEES PAR CARBON ALTERNATIVES
N°
1
4
Actions proposées
Améliorer le dispositif de récupération des gaz frigorigène destinés aux essais et aux procédés
industriels.
Etablir le bilan énergétique des bâtiments afin de réduire les gisements potentiels d’économie
d’énergie.
Substituer certains déplacements par avion, par des déplacements en train (lorsque cela est possible),
ou par la généralisation de l’utilisation de la visioconférence.
Substituer les ordinateurs de bureau fixes par des ordinateurs portables.
5
Privilégier l’utilisation de papier recyclable ou certifié PFC/PEFC
2
3
2 – PRESENTATION DE L’ETUDE
Le Bilan Carbone est une méthode de comptabilisation des GES (Gaz à Effet de Serre) développée
par l’ADEME. Elle permet de mesurer l’impact global d’une activité sur l’environnement en évaluant
son empreinte écologique en termes d’émissions de GES.
Les résultats du présent Bilan Carbone peuvent être diffusés aux salariés et aux prestataires afin de les
sensibiliser au phénomène du Réchauffement Climatique Global et à l’intérêt d’engager une telle
démarche environnementale. Cette démarche s’intègre complètement dans la politique QSE (Qualité
Sécurité Environnement) du groupe qui réalise les Bilans Carbone de nombre de ses sites.
2.1 LA METHODE BILAN CARBONE
La méthode Bilan Carbone permet d’évaluer l’impact global d’une activité en matière d’émissions de
Gaz à Effet de Serre. Cet impact global se compose des émissions qui proviennent directement des
établissements (comme celles résultant de la consommation d’électricité), et des émissions indirectes
mais inévitables dans le cadre de l’exploitation de l’activité (comme les déplacements domicile-travail
du personnel, le transport de marchandises, etc.).
La méthode Bilan Carbone permet de passer en revue tous les flux physiques qui concernent l’activité
de l’administration (flux de personnes, de marchandises, d’énergie, etc.) et d’évaluer les émissions de
Gaz à Effet de Serre qu’ils engendrent. Ces émissions sont affectées poste par poste.
Il n’est techniquement pas possible de mesurer précisément les émissions de Gaz à Effet de Serre
d’une action particulière. Cependant, il est possible d’estimer ces émissions par extrapolation (un litre
d’essence brûlé est censé dégager toujours la même quantité de Gaz à Effet de Serre), tout en validant
ces mesures avec les données les plus récentes en matière d’évaluation des émissions à partir de
sources spécialisées, comme les constructeurs automobiles pour les émissions de leur moteur, par
exemple.
Les chiffres qui convertissent les actions données en émissions de Gaz à Effet de Serre sont appelés
les Facteurs d’émission. Ils expriment les résultats en équivalent Carbone (eq. C) ou en équivalent
CO2 (eq. CO2). La transposition des émissions d’équivalent Carbone en émissions équivalent CO2 est
obtenue en multipliant le premier par le coefficient 44/12 (Masse de la molécule de CO2 / Masse de
l’atome de Carbone).
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L’essentiel des calculs étant basé sur des facteurs d’émission moyens, le Bilan Carbone donne par
conséquent une estimation des émissions, c’est à dire un ordre de grandeur. Cependant, comme les
résultats permettent d’apprécier les taux d’émissions de chaque source, il permet également d’établir
des comparaisons qui donneront naissance à des recommandations classées par ordre de priorité.
2.2 PRESENTATION DE L’ACTIVITE ET DU SITE
THERMODYN est héritière d’une longue expérience de production d’équipements et de services
pour l’Industrie du Pétrole et du Gaz. Son site industriel est établi au CREUSOT, un établissement
commercial est établi à Courbevoie Elle est spécialiste en machines tournantes de compression des
fluides ou de gaz et de détente de vapeur ou de gaz.
La société THERMODYN a fêté en 2005 les 100 ans de la sortie de la première turbine à vapeur de
ces ateliers. Elle en a aujourd’hui livré plus de 1700 unités à travers le monde.
THERMODYN fait partie depuis l’an 2000 du groupe GENERAL ELECTRIC (GE) ET appartient au
secteur de l’OIL & GAS. THERMODYN a pour mission de commercialiser, de concevoir, de
fabriquer, d’installer, de mettre en service, et d’assurer le soutien après la vente, notamment :
-
De compresseurs centrifuges utilisés dans des secteurs tels que : industrie du gaz naturel,
récupération de pétrole, raffinage et pétrochimie. Ces machines sont réalisées selon une
technique propre à la pointe de l’innovation allant de compresseurs fonctionnant sans
huile, grâce à l’utilisation des paliers magnétiques actifs et de garnitures à gaz, à la
compression de gaz acides ; La gamme des machines s’étend jusqu’à des pressions de 550
bars et 30 MW de puissance.
-
de turbines à vapeur industrielles utilisées dans des secteurs tels que : production
d’électricité, récupération d’énergie, entraînement mécanique de compresseurs,
ventilateurs, soufflantes, pompes, … Ces machines sont réalisées selon une technique
propre. La gamme des machines s’étend jusqu’à 60 MW de puissance.
-
de turbine à vapeur destinées à la Marine Nationale pour l’équipement de sous-marins et
porte-avions nucléaires. Ces machines sont réalisées selon une technique propre.
-
de compresseurs alternatifs utilisés dans des secteurs tels que : industrie du gaz naturel,
production de pétrole, raffinage, pétrochimie et industrie du process. Ces machines sont
réalisées sous licence ; de compresseurs alternatifs auto-équilibrés. Ces machines sont
réalisées selon une technique propre permettant de réduire le niveau des excitations
mécaniques grâce à la nouvelle conception de leur embiellage.
-
de turbines de puissance, utilisant des groupes turbines à gaz dérivées de l’aviation.
-
de lignes d’arbres complètes, de stations de compression et d’unités de production
d’électricité.
En prolongement naturel de ces compétences, THERMODYN assure également la maintenance et la
modernisation de compresseurs et de turbines d’origine THERMODYN ou autre, la vente de pièces
de rechange, la réalisation de prestations de services sur site.
En 2009, THERMODYN a employé un total d’environ 550 salariés dont 15 sur le site de Courbevoie.
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2.3 DEROULEMENT DE LA DEMARCHE
Le Bilan Carbone a démarré en Avril 2010 pour s’achever en Octobre de la même année par la
présentation orale des résultats finaux et des recommandations.
Dans le cadre de cette étude, nos principaux interlocuteurs ont été :
-
Monsieur Julien FONTAINE, Responsable HSE
Monsieur Mohamed KAMARA, Coordinateur HSE
Monsieur Romain GUILLEMAUT, Apprenti HSE
2.4 DELIMITATION DE L’ETUDE
L’ensemble des activités gérées par THERMODYN a été prise en compte du 1er Janvier 2009 au 31
Décembre 2009.
Les sites situés au Creusot et à Courbevoie font l’objet d’une étude globale de leurs émissions. Cellesci n’ayant pu être distinguées dans la plupart des secteurs émetteurs.
L'étude a porté sur les informations disponibles. Ainsi, certains secteurs n'ont pas été traités
(émissions dues aux visiteurs, notamment).
3 – RESULTATS SECTORIELS DE L’ETUDE
3.1 ENERGIE INTERNE
Il s'agit des émissions liées aux consommations d'énergie de site. Elles prennent en compte la
production et le transport de ces énergies, dont les pertes en ligne de l'électricité, ainsi que les
émissions directes, liées à la combustion des énergies fossiles.
Les émissions se répartissent comme suit :
En 2009, les émissions dues à l’énergie utilisée sur le site ont représenté environ 934 tonnes
équivalent Carbone.
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Etat des lieux :
Le site du Creusot utilise du Gaz naturel de ville pour le chauffage des bureaux des ateliers de
fabrication. Cette consommation sert également lors des essais de turbine et plus généralement aux
procédés industriels de l’entreprise.
Les consommations d’électricité comprennent ceux des sites du Creusot et ceux du site de
Courbevoie. Outre l’éclairage, et le chauffage des bâtiments administratifs, l’électricité est
consommée dans le cadre du fonctionnement des utilités (parc d’ordinateurs, par exemple), et dans le
cadre des procédés industriels.
La consommation des engins de manutention à propulsion électrique est également comptabilisée en
énergie interne. Aucun compteur différenciant n’ayant été mis en place en 2009, il n’a pas été
possible de distinguer leurs consommations spécifiques.
Pistes d'amélioration proposées :
Effectuer un Bilan Energétique complet des bâtiments des sites du Creusot et de Courbevoie. Une
telle étude permettrait d'identifier les sources de consommation et de connaître leur importance
relative dans la consommation totale. Elle permettrait également d'étudier les systèmes de
chauffage, ventilation et refroidissement des bâtiments, et ainsi de donner des recommandations
plus précises concernant les équipements en place, la façon dont ils sont utilisés, et l'existence de
technologies qui engendreraient des économies d'énergie à l'usage.
Réaliser une thermographie des structures des bâtiments, de façon à identifier les ponts thermiques
et les défauts d'isolation responsables d'importantes pertes énergétiques en hiver. Cette étude
technique serait surtout utile pour les bâtiments administratifs, hébergeant de nombreux
collaborateurs et indépendants du fonctionnement des bâtiments techniques (dont les déplacements
des biens et des machines provoquent des pertes thermiques quasiment inévitables).
Sensibiliser régulièrement le personnel aux problèmes liés à l'énergie et au réchauffement
climatique et rappeler les gestes simples qui permettent des économies d'énergie (par exemple,
éteindre les lumières, ordinateurs, imprimantes et photocopieurs en fin d'activité). Le changement
des comportements est un levier fort mais ce travail de sensibilisation et de responsabilisation du
personnel doit s'inscrire dans la durée pour être efficace.
Mettre en place des indicateurs de consommation d'énergie, (électricité, gaz naturel, fioul et
propane), qui pourraient venir en complément du calcul d'intéressement financier actuel des
salariés. Ce critère pourrait renforcer leur performance collective à diminuer leurs consommations
énergétiques.
Renouveler les ordinateurs fixes par des ordinateurs portables dans le cadre des tâches
administratives et techniques ne nécessitant pas de fortes puissances de calcul:
La puissance moyenne d'un ordinateur de bureau est de 70 W pour la tour et de 30 W pour un
écran LCD de 17". Remplacer ces équipements par des portables permettrait ainsi de réduire leur
consommation de 70 % (de 40 à 50 % si des écrans LCD séparés continuent à être utilisés).
L'utilisation d'ordinateurs portables permettrait d'accroitre la flexibilité et de diminuer la capacité
des onduleurs.
Remarque : il est recommandé de privilégier des équipements répondant à des critères d'efficacité
énergétique tels que ceux du label "Energy Star".
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Renouveler les scanners, imprimantes et photocopieurs par des appareils multifonctions mutualisés
par service :
Les équipements multifonctions permettent de diminuer les consommations en mode attente (95%
du temps de fonctionnement). La mutualisation de ces équipements permettrait également de
réaliser des économies.
Remarque 1 : il est recommandé de privilégier des équipements répondant à des critères
d'efficacité énergétique tels que ceux du label "Energy Star".
Poser des programmateurs sur les équipements de type photocopieurs, imprimantes et sur les
distributeurs alimentaires.
Programmateur électronique
Ces équipements permettent de programmer des coupures d'alimentation sur des plages horaires
différentes selon les jours de la semaine, pour un coût unitaire d'environ 6 euros H.T..
Ils permettent de s'assurer que les équipements soient effectivement éteints le soir et le weekend.
Les économies potentielles réalisées sur la consommation des équipements pourraient atteindre
15 % si ces équipements sont coupés le weekend et les nuits.
Les distributeurs alimentaires sont conçus pour garder une température de conservation pendant
une durée moyenne de 12 heures. Ce critère technique est à prendre en considération lors de la
programmation des temps de fonctionnement.
Etudier la puissance lumineuse nécessaire afin d'optimiser les sources d'éclairage présentes. Cela
permettrait de réduire sensiblement les consommations électriques tout en accroissant le confort de
travail.
Installer des capteurs de présence et/ou de luminosité dans les toilettes, la salle de réunion, les
couloirs, la salle d’archive, entre autres :
Ces capteurs de présence, associés à des cellules photosensibles dans les salles bénéficiant
d'apports de lumière naturelle, permettraient d'éviter que l'éclairage électrique ne reste allumé hors
des périodes d'activité ou lorsque personne n'utilise ces pièces ou lieux de passage.
Il existe plusieurs sortes de détecteurs :
Les détecteurs de présence assurant le contrôle des dispositifs d'éclairage sont offerts dans une
diversité de styles et de systèmes de montage. Ces dispositifs répondent à des variations localisées
des niveaux d'énergie thermique, sonore ou lumineuse. Ils sont particulièrement utiles dans les
locaux qui reçoivent amplement la lumière du jour la plupart du temps. On parle habituellement de
détecteurs infrarouges, à ultrasons et à lumière du jour, selon le stimulus utilisé pour le
déclenchement. Certains dispositifs, les hybrides, combinent deux types de capteurs.
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Détecteurs à infrarouge passifs
Le détecteur émet un signal infrarouge dans le local où il est installé, formant ainsi une
configuration de faisceaux particulière déterminée par le genre et le nombre d'éléments dans une
lentille segmentée posée sur sa face avant. Tout déplacement des faisceaux infrarouges traversant
ces éléments est perçu comme un mouvement et les appareils d'éclairage commandés par le
détecteur sont mis ou maintenus sous tension. Ce genre de détecteur exige que les occupants de la
pièce soient dans son champ de visée directe pour assurer une détection appropriée.
Détecteurs à ultrasons
Le détecteur émet dans la pièce de l'énergie sonore sur une fréquence relativement élevée, qui
produit une configuration aléatoire et complexe de faisceaux directs et réfléchis. La modification
de ces configurations par des sons d'autres origines est perçue comme un mouvement dans l'espace
et les appareils d'éclairage commandés par le détecteur sont mis ou maintenus sous tension. Ce
genre de détecteur n'exige pas que les occupants de la pièce soient dans son champ de visée directe
pour assurer une détection appropriée.
Détecteurs de lumière du jour
Ces dispositifs utilisent une cellule photo-électrique pour commander le fonctionnement
d'appareils d'éclairage en mode marche/arrêt, ou en mode de gradation continue de l'éclairage. Les
variations de l'éclairage ambiant détectées par la cellule photo-électrique commandent le
fonctionnement de l'éclairage.
Remarque : Les caractéristiques-clés sont la sensibilité de détection de la photocellule et la
linéarité de la réponse (c.-à-d. qu'une baisse de 20 % de la luminosité ambiante devrait entraîner
une augmentation de 20 % du degré d'éclairage électrique). Une faible sensibilité et un faible degré
de linéarité feront fonctionner de manière erratique les appareils d'éclairage. C'est ce que l'on
observe aujourd'hui dans les locaux équipés de ce genre de détecteur sur le centre de distribution.
Détecteurs hybrides
Ils contiennent habituellement des capteurs infrarouges et ultrasoniques ou infrarouges et à cellule
photo-électrique. Ils présentent donc une combinaison des caractéristiques de chacun des capteurs
qu'ils comportent.
Genres de détecteurs disponibles
Les détecteurs de présence sont disponibles en version à montage mural ou à montage au plafond.
Les modèles à montage mural sont montés sur un support spécial ou sur un boîtier de
commutateur. Les modèles à montage au plafond peuvent être montés sur un support ou encastrés.
Le détecteur peut être monté à distance ou intégré et divers modèles de lentilles sont disponibles.
Certaines lentilles sont montées sur un pivot, ce qui donne plus de latitude pour le réglage du
champ de détection. Les modèles à montage au plafond sont habituellement alimentés par une
alimentation distincte alors que les modèles à montage mural comportent habituellement une
alimentation intégrée, mais il existe diverses configurations sur le marché.
Attention cependant, l'utilisation des détecteurs de présence peut réduire la durée de vie des
lampes fluorescentes à démarrage instantané dans une proportion de 10 à 20 %.
Remarque : il a été constaté l’utilisation de capteurs de présence dans certaines zones, tel que des
toilettes, par exemple.
Remplacer toutes les lampes halogènes et des ampoules à incandescence par des LED (diodes
électroluminescentes), tubes fluorescents ou ampoules fluo-compactes :
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A noter : il est déconseillé par l’ADEME, depuis une étude publiée en Juillet 2010, d’utiliser des ampoules
fluo-compactes à moins de 30 cm. Cela concerne ainsi les lampes de bureaux trop proches des utilisateurs.
Les ampoules basse consommation ont une durée de vie largement supérieure aux ampoules à
incandescence et consomment 5 fois moins pour un éclairage aussi efficace. L'efficacité des LED
peut, quant à elle, être 10 fois supérieure pour une durée de vie prévue de 50.000 heures.
Des spots à diodes électroluminescentes offrent un éclairage
de qualité (intensité suffisante et couleur chaude) et peuvent
substitués des spots halogènes de 50 Watts, pour une
puissance unitaire de 9 W.
Remarque : Des spots équipés de 48 LED consommant
environ 3 W seulement peuvent aussi substituer les spots
halogènes à moindre coût (moins de 5 euros l'unité), pour un
retour sur investissement en 1 an, mais sans garantie de
résultat. Différents types de spots devraient être testés pour
évaluer le rendu de la lumière diffusée.
Remplacer les ballasts ferromagnétiques par des ballasts électroniques dans tous les blocs à tubes
fluorescents non équipés :
Des ballasts électroniques permettraient d'accroitre la puissance lumineuse des blocs de lampes
fluorescentes utilisant encore des ballasts ferromagnétiques, tout en diminuant leur consommation
d'énergie. Ces ballasts remplaceraient les ballasts ferromagnétiques actuels sans autre intervention.
Un ballast électronique utilise un circuit à semi-conducteur afin
de fournir un démarrage plus rapide tout en pouvant alimenter
plusieurs lampes. En général, les ballasts électroniques
augmentent la fréquence de travail à 20kHz ou plus afin
d'éliminer les clignotements à 100 ou 120Hz (deux fois la
fréquence d'alimentation). De plus, le rendement des lampes
fluorescentes augmente de 9% aux environs des 10kHz puis
continue à augmenter lentement jusqu'à 20kHz (14%).
L'augmentation de la fréquence permet donc d'augmenter le
rendement énergétique de l'ensemble lampe-ballast.
Un ballast électronique pour
Lampe fluorescente de 18 à 58W
Vue interne d'un ballast
électronique
Voici les avantages du ballast électronique avec préchauffage des cathodes :
Il a une consommation plus faible qu'un ballast
conventionnel.
Il augmente l'efficacité lumineuse et la durée de vie
des lampes fluorescentes (jusqu'à 16 000 h contre
10.000 heures avec un ballast ferromagnétique).
Il diminue le papillotement des lampes à décharge en
alimentant les lampes sous haute fréquence et prolonge
leur durée de vie. La diminution du papillotement
diminue la fatigue visuelle provoquée par les tubes
fluorescents.
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Il coupe automatiquement l'alimentation d'une lampe défectueuse et évite son clignotement en fin
de vie.
Son facteur de puissance est proche de 1 contre 0,8 pour un ballast ferromagnétique, il diminue le
niveau de bruit.
Il a une consommation constante pour une large plage de tension.
Il serait également possible de changer complètement les
plafonniers ou d'y installer des kits d'adaptation pour qu'ils puissent
fonctionner avec des tubes fluorescents de type T5. Ces tubes, plus
courts que les tubes T8 actuels, ont une puissance moindre pour
une quantité de lumière fournie supérieure. Par exemple, un tube
T5 de 14 W remplace un tube T8 de 18 W en fournissant 1.344
lumens contre 1.152 lumens pour le tube de 18 W.
Les kits d'adaptation permettent de monter des tubes T5 sur des plafonniers conçus pour des tubes
T8, mais l'optique des plafonniers risque de ne plus être adaptée et de ne pas permettre au tube T5
d'exploiter toute son efficacité, avec le risque de provoquer des éblouissements. L'usage de ces
adaptateurs est en outre déconseillé par l'Association Française de l'Eclairage (AFE).
Le remplacement des tubes T5 par des tubes T8 nécessiterait donc le remplacement des luminaires
(plafonniers) par des équipements conçus pour exploiter au mieux ces nouveaux tubes. De plus,
dans les lieux éclairés par de nombreux plafonniers, le nombre de tubes par luminaire, voire le
nombre de ces luminaires, pourrait être revu à la baisse, grâce à l'augmentation du flux lumineux
produit par les tubes T5 par rapport aux T8. En conservant le même nombre de tubes, on peut aussi
choisir de diminuer la puissance des tubes T5 et remplacer un T8 de 36 W par un T5 de 28 W
plutôt que par un T5 de 35 W.
Remarque : Cette recommandation est compatible avec la bonne gestion actuelle des plafonniers.
Celle-ci consistant à créer de multiples alimentations spécifiques à des zones d’éclairage voulues,
permet d’adapter la quantité d’éclairage utilisée par rapport au nombre de personnes présentes.
Vérifier la position des postes de travail dans les bureaux, pour profiter au mieux de l'éclairage
naturel, tout en évitant l'éblouissement, et ainsi se passer de l'éclairage artificiel. C'est le cas des
bureaux placés dos à la fenêtre, qui génèrent des reflets sur les écrans d'ordinateur. Ces reflets
contraignent les personnes à fermer les stores présents et à utiliser les éclairages électriques tout au
long de la journée.
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Privilégier des contrats d'approvisionnement énergétique garantissant une part élevée d'énergies
renouvelables (hydroélectrique, éolien, solaire, biomasse,…) dans la production de l'énergie
fournie.
Retirer une partie des équipements couvrant les radiateurs. Ceux-ci empêchent la bonne diffusion
de la chaleur et génèrent ainsi une surconsommation d’électricité pour atteindre la température
d’ambiance souhaitée.
Vérifier régulièrement que les équipements de chauffage (principalement les convecteurs
électriques) restent sous le contrôle de l’horloge de programmation générale. La position du
curseur sur les convecteurs doit désigner l’horloge. Lorsque ces équipements ne sont plus
commandés par l’horloge centrale, ils continuent à chauffer les locaux à la température de confort
la nuit et le weekend, alors que les locaux sont vides.
Généraliser l’emploi des climatiseurs pour le chauffage des bureaux lorsque ceux-ci sont
réversibles. Les installations étant déjà utilisés pour le rafraichissement, leur emploi en période
hivernal permettra de diminuer les émissions de GES en limitant les fuites des systèmes
frigorigènes. En effet, les gaz utilisés étant des lubrifiants, le fonctionnement régulier des systèmes
froids et chauds permet de conserver une bonne étanchéité des circuits. En outre, la
surconsommation d’énergie électrique sera largement compensée par la diminution des
consommations de gaz et par l’arrêt de l’utilisation des convecteurs électriques présent dans les
mêmes zones géographiques.
Vérifier que la programmation centralisée générale est efficiente. Cette programmation doit être
effective et doit correspondre aux besoins en confort que nécessitent les activités de
THERMODYN.
Remplacer les convecteurs électriques du bureau par des systèmes plus performants de types
convecteurs à air pulsé à plaque céramique.
Chauffage céramique
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La plaque céramique emmagasine de la chaleur lorsque la résistance chauffe et cette chaleur sera
restituée au fur et à mesure à l'air. La plaque céramique diminue le temps de chauffage de la
résistance électrique. Ce type de chauffage est donc plus efficace que le chauffage direct de l'air
par une résistance.
De plus, l'air pulsé assure une plus grande capacité à chauffer rapidement l'air, ce qui améliorerait
le confort dans un bureau où l'air froid entre souvent.
Remplacer les fenêtres en simple vitrage par fenêtres avec des doubles ou triples vitrages. Ce
remplacement participerait à accroitre l’isolation des bâtiments, notamment administratifs, et
permettrait de réduire sensiblement les pertes thermiques et le bruit provenant de l’extérieur.
Vérifier et nettoyer les puits de lumière des bâtiments techniques. Ces puits permettent de réduire
l’usage des sources de lumières artificielles en pleine journée.
Modifier ou remplacer certains systèmes de ventilation à simple flux par des systèmes double flux
avec échangeur thermique :
Une telle installation aurait pour effet direct de réduire les consommations de chauffage du
bâtiment tout en assurant les niveaux nécessaires d’extraction d’air vicié.
La ventilation à double-flux avec échangeur thermique consiste à transférer les calories contenues
dans l'air qui est extrait du bâtiment vers l'air de renouvellement qui est insufflé à l'intérieur, sans
qu’il y ait contact direct ou mélange entre l’air vicié et l’air neuf.
Différents types d'échangeur thermique existent. Cet échange peut être forcé à l'aide d'une petite
pompe à chaleur qui utilise alors un fluide frigorigène, puissant Gaz à Effet de Serre s'il s'échappe
du circuit, ou par un "échangeur à plaques" ou "à contre-courant" sans émission de Gaz à Effet de
Serre et donc préférable.
Remarque : Un by-pass et une régulation doivent être prévus pour s’adapter aux variations
saisonnières.
Etudier la possibilité technique d’employer la chaleur émise par les procédés industriels (vapeur,
notamment) afin de produire de l’électricité tout en assurant tout ou partie du chauffage des
bâtiments techniques et administratifs.
Cette technologie est aujourd’hui employée au sein d’usines sidérurgiques, de bois et de papier en
Finlande, par exemple, et pourrait être généralisée à tous les sites dont le processus industriel est
producteur de chaleur en grande quantité.
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Créer un couvercle végétal sur le toit des bâtiments afin de réduire l'impact des variations du
climat extérieur. Avec l’accord du propriétaire des locaux loués, un tel investissement pourrait
réduire significativement les besoins en rafraichissement en été, tout en créant une zone de
développement de la biodiversité.
Installer des capteurs solaires thermiques pour la production d'Eau Chaude Sanitaire (ECS) :
L’installation d’un système de chauffe-eau solaire pour chaque ballon (environ 4m² par ballon)
devrait permettre de compenser 50 à 70 % des besoins électriques concernant l’eau chaude
sanitaire, le complément étant assuré par une résistance électrique d’appoint.
Installer des panneaux solaires photovoltaïques dans le cadre d’une production locale d’énergie
électrique :
La surface disponible sur les toits des différents bâtiments permettrait d'envisager la mise en place
d'une installation photovoltaïque de forte capacité, intégrée ou non. Dans le cas d'une utilisation
sur site de l'électricité produite, les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) liées à l'utilisation
d'énergie sur le site seraient directement réduites. Mais cette utilisation sur site nécessiterait
d'utiliser de fortes capacités de batteries. Pour assurer le retour sur investissement d'une telle
installation, il est aujourd'hui obligatoire de revendre l'électricité produite à EDF, en profitant des
taux de rachats avantageux et garantis des kilowattheures produits (dont les montants varient en
fonction du type d’installation). Cette solution permet d'éviter le stockage de l'électricité sur le site
et contribue à augmenter le pourcentage d'électricité d'origine renouvelable dans celle que
distribue EDF sur son réseau.
Notons toutefois que les panneaux photovoltaïques commercialisés devraient voir leur rendement
augmenter fortement dans les années à venir, leur rendement actuel étant de l'ordre de 15 % et
aurait tendance à diminuer avec le temps à compter de la 5ème année, en moyenne.
A noter également que les subventions d’état, (tel que le prix de rachat du kWh), permettant de
diminuer le temps de retour sur investissement de la mise en place et de l’exploitation d’une telle
installation seront fortement réduites à compter de l’année 2011.
3.2 ENERGIE DES PROCEDES SOUS-TRAITES
Les activités de THERMODYN ne sont pas concernées par ce secteur d'émission.
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3.3 EMISSIONS NON ENERGETIQUES DES PROCEDES INTERNES (HORS ENERGIE)
Il s'agit des émissions dues aux fuites et pertes des systèmes de climatisation. Les pertes sont connues
sur certains équipements de production de froid, les quantités rechargées étant disponibles. Sur
d'autres, en revanche, les émissions ont été estimées à partir du type de fluide et de la puissance des
équipements, (de type réfrigérateur, distributeur alimentaire, etc.), à l'aide de l'utilitaire "clim_froid"
du Bilan Carbone.
Les émissions se répartissent comme suit :
En 2009, les émissions totales dues aux procédés non énergétiques ont représenté environ 524 tonnes
équivalent Carbone.
Etat des lieux :
Sont distinguées les émissions de gaz de type R134a, R407c et R410a (Halocarbures de Kyoto)
représentant 94 % des émissions et les gaz de type R22, R409a et R12 (Hors Kyoto) représentant 6 %
des émissions.
Remarque : Les gaz R22, R409a et R12 font partie du protocole de Montréal et, au-delà de leur
contribution à l'effet de serre, sont responsable de la destruction de la couche d'ozone.
Le R12, également appelé « Fréon-12 » est un puissant gaz à effet de serre et destructeur de la couche
d’ozone. Il a été détecté au sein d’au moins un réfrigérateur sur le site du Creusot.
Des équipements frigorifiques (réfrigérateurs) utilisant du R600A ont également été détectés. Ce gaz
étant peu nocif en terme de réchauffement climatique, et n’ayant pas d’impact sur la couche d’ozone,
n’a pas été comptabilisé au sein de la présente étude. Son impact est négligeable.
Du Co2 a été acheté entre les mois de Septembre 2009 et de Septembre 2010 pour un total de 22,95
tonnes. Ces achats correspondent à la quantité nécessaire à l’exécution des essais pour le compte des
clients de THERMODYN. Les achats ayant eu lieu avant le mois de Septembre 2009 n’ayant pas été
comptabilisés, ses valeurs ne seront pas prises en compte au sein de la présente étude. Toutefois, elles
le seront à compter du 1er janvier 2010 et pour l’établissement des bilans carbones ultérieurs.
La grande majorité des émissions de ce secteur est due aux pertes de gaz frigorigène employés pour
les essais et les procédés industriels. Celle-ci, estimée à 1.209 kg de R134a a représenté 89,93 % de
l’ensemble des émissions de ce secteur.
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Pistes d'amélioration proposées :
Etudier une solution technique permettant de réduire les pertes de gaz frigorigènes employés dans
les essais et les procédés industriels. Une diminution de 10 % du taux de perte (estimé
actuellement à 75 % de la quantité de gaz utilisé) permettrait d’éviter les émissions d’environ 47
tonnes équivalent Carbone soit quasiment l’équivalent des autres émissions hors énergie des
activités de THERMODYN.
Remplacer le réfrigérateur utilisant du R12. La destruction de cet appareil doit répondre à de
sévères protocoles afin d’empêcher l’émission atmosphérique du fluide Fréon-12 restant.
Remarque : certains équipements utilisant du R12 ont été modifiés pour fonctionner avec du
R409a. Ils seront à nouveau modifiés ou remplacés à l’avenir par des équipements utilisant des gaz
de Kyoto ou leurs successeurs moins impactant en terme de réchauffement climatique.
Rationnaliser le nombre et la puissance des équipements de production de froid installés sur le site
en fonction des besoins réels, et plus particulièrement concernant les climatiseurs individuels et les
réfrigérateurs non utilisés.
Remarque : en cas de mise au rebus de ces équipements, un prestataire spécialisé doit
obligatoirement récupérer le gaz contenu afin d’éviter des émissions excessives de GES.
Dans les années à venir, certains fluides frigorigènes ayant un faible pouvoir de réchauffement
global (PRG ou GWP) devraient voir le jour et pourraient remplacer le R134a utilisé
actuellement. Cela pourrait par exemple être le cas du R1234YF développé par la société
ARKEMA. Ce produit constitue un substitut de 4ème génération pour les circuits d'air conditionné
automobile, en remplacement du HFC134a, et se caractérise par un PRG "négligeable par
rapport à celui du HFC134a" d'après la société qui le développe actuellement.
Vérifier qu'un espace minimum de 7 centimètres soit présent entre l’échangeur thermique des
réfrigérateurs, à l'arrière des appareils, et le mur auquel ils sont accolés. Si tel n'est pas le cas,
l'échange de chaleur étant moins efficace, le réfrigérateur se déclenche plus souvent et plus
longtemps, ce qui entraîne une surconsommation énergétique et une surcompression (fuites
potentielles) des fluides frigorigènes.
Etudier l'installation de systèmes de ventilation performants qui pourraient se substituer aux
équipements de froid utilisés aujourd'hui en période hivernale, notamment pour le refroidissement
des salles abritant les installations informatiques et autocom.
Etudier la possibilité d'installer des puits provençaux sur les terrains jouxtant les bâtiments
administratifs. Il permettrait de rafraichir l'air de renouvellement entrant en été, diminuant ainsi les
besoins de refroidissement, et pourrait également préchauffer cet air en hiver, ce qui diminuerait
les consommations électrique utilisées pour le chauffage (consommation en énergie interne).
Protéger le bâtiment des apports solaires excessifs en été en ajoutant au bâtiment des brise-soleils :
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Les brise-soleils permettent de bloquer une partie du
rayonnement solaire estival et limitent ainsi la surchauffe
des bâtiments exposés au Sud et à l'Ouest. En hiver, la
course du soleil étant plus basse dans le ciel, ces protections
ne bloquent pas les apports de lumière naturelle,
contrairement aux films solaires qui peuvent également être
utilisés mais qui sont peu appropriés dans les bureaux
lorsqu'ils diminuent la luminosité et obligent à intensifier
l'éclairage artificiel en compensation.
Exemple de brise-soleils ajoutés à l'extérieur des surfaces vitrées situées au Sud d'un bâtiment.
3.4 EMISSIONS NON ENERGETIQUES DES PROCEDES SOUS-TRAITES (HORS
ENERGIE)
Les activités de THERMODYN ne sont pas concernées par ce secteur d'émission.
3.5 SERVICES ET MATERIAUX ENTRANTS (INTRANTS)
Les émissions se répartissent comme suit :
En 2009, les émissions totales dues aux matériaux et services entrants ont représenté environ
2.974 tonnes équivalent Carbone.
Etat des lieux :
La très grande majorité des matériaux entrants est constituée d’acier nécessaire à la fabrication des
turbines, entre autres.
Lorsque le matériel acheté n'a pu être entré dans le Bilan Carbone en fonction de ses matériaux
constitutifs, le facteur d'émission moyen des achats divers et fournitures lui a été appliqué. Ce facteur
d'émission est valable pour tout type de produit (il s'appuie sur un rapport entre la somme des
émissions françaises de Gaz à Effet de Serre et le produit intérieur brut du pays), mais son utilisation
engendre une forte incertitude quant aux résultats obtenus (50 %).
Le ratio monétaire valorise en équivalent carbone l’ensemble des services achetés par THERMODYN
en 2009. Parmi ceux-ci figurent notamment l’acquisition de prestations intellectuelles y compris
marketing, les entretiens des bâtiments et des espaces verts, les prestations de formations externes, les
locations diverses et l’acquisition de logiciels informatiques.
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Pistes d'amélioration proposées :
Privilégier des systèmes de location ou de mise à disposition de matériel contre l’achat de biens
propres. Ces systèmes améliorent la gestion du cycle de vie des produits par leurs producteurs et
diminuent leur impact environnemental, en favorisant l'emploi de matériaux solides et durables et
en facilitant, par exemple, leur réemploi ou leur recyclage.
Cette organisation, appelée "économie de fonctionnalité", vise à substituer la vente d'un produit
par celle d'un service. Ce modèle contribue ainsi à séparer les flux financiers des flux de matière et
d'énergie et permet une croissance plus écologique répondant à la définition du développement
durable. De plus, les avantages directs de ces systèmes sont la mise à disposition de matériel
performant dont la maintenance est assurée sans limite dans le temps, ainsi que la diminution des
immobilisations et l'absence de gestion des déchets que constituent des biens achetés arrivant en
fin de vie.
Pour les produits achetés, comme les consommables, privilégier l'achat de produits éco-conçus et
labellisés, respectant au mieux l'environnement. L'impact environnemental de ces produits est
réduit sur l'ensemble de leur cycle de vie par l'emploi de matériaux recyclés, recyclables, voire
issus de productions végétales.
Ces produits sont souvent signalés par : - l'écolabel européen
- l'écolabel français
Il existe d'autres écolabels selon le pays d'origine tels que :
-
l'Ange bleu en Allemagne
-
le Cygne blanc (Nordic Swan) pour les pays scandinaves
Choisir du papier recyclé à 100 % (et l'utiliser sur ses deux faces autant que possible), ou labellisé
FSC (Forest Stewardship Council) ou à défaut PEFC (Programme for the Endorsement of Forest
Certification schemes).
Utiliser des matériaux intégrant une forte part de recyclé pour les emballages (cartons et films
plastiques)
Privilégier des piles rechargeables aux piles jetables, (réduction de l'impact environnemental et
économie de coût d'un coefficient 25), pour tout appareil électronique en nécessitant.
Renforcer le système de Gestion Electronique des documents (GED) qui permettrait de n'imprimer
que ce qui est nécessaire, d'où une réduction des consommations de papier, d'encre (cartouches et
toner), un gain de place en terme d'archivage et une sécurisation renforcée des données.
Mettre en place des indicateurs de suivi de consommation de certains consommables comme le
papier ou l'encre. Ces indicateurs pourraient compléter le calcul de l’intéressement financier des
salariés.
Effectuer des plantations d’arbres et de végétaux sur les terrains disponibles pouvant les accueillir.
A ce titre, il serait possible de créer, sous forme d’un événement, une journée de plantation par les
enfants du personnel afin de mettre en avant les actions de THERMODYN visant à réduire les
impacts environnementaux de la société.
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3.6 FRET
Il s’agit des déplacements des fournisseurs ("fret fournisseur"), des consommations des véhicules de
service ("fret interne") et des consommations des véhicules utilisés pour la livraison des biens
produits ("fret client").
Les émissions se répartissent comme suit :
En 2009, les émissions totales du fret ont représenté environ 198 tonnes équivalent Carbone.
Etat des lieux :
Le fret routier interne correspond aux déplacements des collaborateurs utilisant des véhicules de
service et de fonction. Les émissions des véhicules de fonction qui sont utilisés pour des
déplacements personnels, mais dont la totalité du carburant consommé, de l’entretien et des coûts
d’usage sont pris en charge par THERMODYN sont valorisés dans la présente étude.
Les déplacements effectués par les engins de manutention à propulsion électrique ont été
comptabilisés au sein du secteur « énergie interne ». Cependant, les déplacements effectués avec les
engins de manutention consommant du fioul et du propane sont comptabilisés en « fret routier
interne ».
Concernant le fret sortant : un produit directement livré depuis un fournisseur de THERMODYN à
son client, sans transiter par les usines du Creusot, ne sera pas comptabilisé au sein de la présente
étude. Les émissions correspondantes seront valorisées dans le bilan carbone du fournisseur
correspondant.
La totalité des distances effectuées par les marchandises entrantes et sortantes ont été prises en
compte, quelque soit le mode de transport. Ainsi, en cas de consolidation du présent bilan carbone
avec celui d’un fournisseur ou d’un client, il conviendra de retraiter les distances communes afin
d’éviter un double comptage (une prise en compte de la moitié de la distance pour chaque transport
commun serait adéquat).
Les véhicules employés pour la comptabilisation des émissions sont des cargos lents pour le fret
maritime entrant et sortant, les avions cargo long courrier pour le fret aérien entrant et sortant et
divers véhicules routiers, de la voiture commerciale au camion de transport exceptionnel pour le fret
routier entrant et sortant.
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Enfin si la majorité du fret entrant transporté se compose d’éléments de turbine, de matières
premières et de sous–ensembles, disparates par leur poids, leur dimensions et leur fragilité relative, la
majorité du fret sortant transporté se compose de produits finis de grand gabarit (telles que des
turbines, par exemple). Le fret sortant implique alors dans la plupart des cas un convoyage spécifique
faisant appel à des transporteurs dédiés.
Pistes d'amélioration proposées :
Concernant les trajets fournisseurs et clients :
Tenir compte de critères environnementaux dans la sélection des fournisseurs et prestataires :
- Eloignement géographique du prestataire
- Moyen de transport utilisé, type de véhicule utilisé (PTAC et motorisation) le cas
échéant, et correspondance avec la prestation effectuée.
- Conducteurs formés à l'éco-conduite
- Réalisation d'un Bilan Carbone de l'activité du prestataire
Demander aux transporteurs de systématiquement couper le moteur du véhicule lorsque celui-ci est
à l'arrêt (pour la charge et décharge des produits livrés). La consommation moyenne d’un camion
de marchandise à l’arrêt est d’environ 2 litres par heure. Outre les émissions de GES engendrées,
les polluants atmosphériques ainsi produits pourraient se déplacer vers les bâtiments se trouvant à
proximité (via l’aspiration générée par les systèmes de ventilation telle que les VMC).
Mutualiser le transport des marchandises des différents fournisseurs en passant par un transporteur
unique, lorsque le transport est habituellement effectué par chaque fournisseur séparément avec
THERMODYN comme client unique, (ne s'applique pas obligatoirement si le fournisseur effectue
une tournée pour plusieurs clients du même secteur géographique). Une telle mutualisation
diminuerait les émissions de GES et les coûts liés au transport du matériel livré. De plus, le
véhicule mutualisé pourrait être directement affrété par THERMODYN.
Optimiser les emballages des produits au niveau des usines, de façon à augmenter le rapport
poids/volume des marchandises transportées, sans que cela ne fragilise la marchandise transportée
ni n'augmente la casse durant le transport.
Privilégier les modes alternatifs de transport de marchandise :
Augmenter la part des marchandises utilisant le rail-route, sur les axes le permettant, induirait une
réduction des émissions de CO2 importante, le transport ferroviaire étant plus performant de ce
point de vue que le transport sur route.
Le recours à des voies fluviales, voire maritimes, pourraient également se généraliser lorsque la
situation le permet. En effet, ces modes de transport sont en plein développement et la qualité du
service proposé augmentera avec l'accroissement du nombre des infrastructures disponibles. Les
moyens utilisés demain permettront peut-être de minimiser les ruptures de charges et
manipulations des marchandises.
Faire le choix de technologies plus propres pour la propulsion des camions et des engins de
manutention :
Différents constructeurs ont déjà ou s'apprêtent à mettre sur le marché des tracteurs routiers avec
une motorisation hybride qui permet de réduire efficacement la consommation de carburant en
faisant fonctionner le moteur électrique aux moments où l'on consomme le plus avec une
motorisation conventionnelle, c'est-à-dire à l'arrachement de la charge.
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De par sa position, THERMODYN pourrait inciter les transporteurs à investir dans ces
technologies. La réduction des consommations de carburant devrait rendre rapidement rentables
les investissements nécessaires, avec l'augmentation du prix des carburants et la diminution
prévisible des coûts liés à la technologie hybride.
Actuellement, une autre possibilité consiste à faire fonctionner ces camions au biodiesel B30, qui
intègre 30 % d'Ester Méthylique d'Huile Végétale (EMHV) issu principalement de la culture du
colza. L'EMHV est un biocarburant dont l'utilisation semble effectivement avantageuse d'un point
de vue énergétique (rapport entre l'énergie apportée pour sa production et l'énergie restituée) et
environnemental (diminution des émissions globales de gaz à effet de serre) en comparaison avec
un carburant d'origine fossile (gazole). L'utilisation de biodiesel B30 pourrait ainsi diminuer
d'environ 20 % les émissions de GES liées à la consommation de carburant des camions (en tenant
compte de la surconsommation engendrée en litres de carburant, et d'après les données ADEME
2006).
Les engins de manutentions fonctionnant au fioul et au propane pourraient également être
substitués par des véhicules à pile à combustible consommant de l’hydrogène. Certains
constructeurs tels que STILL commercialisent déjà ce type d’engins dont certains sites industriels
et aéroportuaires sont équipés, (depuis 2003 tel que les sites américains de Coca-Cola).
Suivre les principales recommandations éditées par l’ADEME dans son document « La charte
d’engagements volontaires de réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers de
marchandises » édité en Juillet 2008
Il conviendra alors de demander expressément aux transporteurs sollicités de signer cet
engagement et de suivre régulièrement la réalité de leurs démarches.
Quelques remarques à propos des différentes actions proposées :
-
Concernant le bridage des véhicules utilisés (page 12) : Sur les axes routiers,
primaires (autoroute) et surtout secondaires (nationales, départementales), le bridage
d’un camion à 80 km/h pourrait générer des accidents de la circulation du fait du non
bridage des autres usagers et du différentiel de vitesse ainsi créé. En effet, des
dépassements par d’autres véhicules se multiplieront et notamment de la part des
autres usagers de véhicules lourds. Enfin, la perte de temps engendrée par un tel
bridage pourrait contraindre le chauffeur à augmenter sa vitesse en agglomération
afin de livrer sa marchandise dans les temps, avec toutes les conséquences qu’un tel
comportement pourrait engendrer.
-
Concernant l’utilisation de la climatisation « classique » (page 24) : si la limitation
de l’utilisation de la climatisation peut en effet générer des économies de carburant,
il est impératif de faire fonctionner un tel système au moins 1h une fois par semaine.
Ainsi, la lubrification régulière du circuit froid par le gaz frigorigène permettra de
conserver une étanchéité optimale.
Concernant l’utilisation du GNV en substitution au gasoil (Page 38) : Le méthane
(CH4) peut provenir de centrales de méthanisation utilisant la fermentation de
déchets organiques pour la production de biogaz. Un camion employant du bio-GNV
verra ainsi ses émissions de GES Anthropiques diminuer de 100% et n’engendrera
aucun effet additionnel sur le réchauffement climatique.
-
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Concernant la flotte interne :
Faire le choix de véhicules économes en carburant et vérifier que le véhicule ne soit pas
surdimensionné par rapport à son usage (nombre de personnes et quantités de matériel qu'il doit
transporter). L'utilisation de véhicules hybrides, notamment, permettrait de réduire les
consommations associées à ces véhicules. Etant donné les distances parcourues, des véhicules
100% électriques pourraient également être utilisés, les voitures "tout électrique" étant
probablement vouées à se développer fortement sur le marché dans les années à venir. Des
modèles hybrides rechargeables devraient également voir le jour et permettre de bénéficier des
avantages de l'électrique, sans limitation de l'autonomie lors de déplacements longs.
Remarque : Les véhicules propres (hybrides, électriques,…) peuvent être exonérés pendant 24
mois de la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS), et la carte grise est gratuite en Ile-de-France.
Outre l’utilisation de véhicules hybrides, les véhicules fonctionnant au GPL ou au bioéthanol
(E 85), représentent également de bonnes solutions afin de diminuer les impacts environnementaux
et les coûts des déplacements effectués pour le compte de THERMODYN.
Assurer un entretien régulier des véhicules. En plus de l'entretien effectué couramment, il convient
par exemple de réajuster très régulièrement la pression des pneumatiques. En effet, 0,2 bar en
moins dans chaque pneumatique, génèrent environ 4 % d’augmentation de la consommation. Cette
surconsommation s'accentue au fur et à mesure que le sous-gonflage devient important. Il est par
ailleurs possible de diminuer les consommations en sur-gonflant les pneumatiques d'un maximum
de 0,3 bar (par rapport aux données constructeurs) sans affecter la sécurité des passagers ni réduire
la durée de vie des pneumatiques.
Sensibiliser et former les collaborateurs conducteurs aux pratiques de la conduite économe.
Substituer certains déplacements effectués en voiture par des déplacements utilisant des modes
doux (Bus, train, vélos).
3.7 DEPLACEMENTS DOMICILE-TRAVAIL ET MISSIONS
Nous avons considéré l’ensemble des déplacements des salariés dans le cadre de leurs déplacements
domicile-travail ainsi que dans le cadre de leurs déplacements professionnels.
Les émissions se répartissent comme suit :
En 2009, les émissions totales des déplacements des salariés ont représenté environ 443 tonnes
équivalent Carbone.
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Etat des lieux :
Les déplacements domicile-travail de l’ensemble des collaborateurs ont été calculés à partir d’une
étude spécifique menée avant le démarrage du présent bilan carbone. Les marges d’incertitude ont
ainsi été relevées de 16% à 28%.
Les déplacements en mission ont été comptabilisés à partir du mois de mars 2009. Le caractère
hétérogène de ces données n’ont pas permis une extrapolation sur l’ensemble de l’année 2009
Concernant les déplacements dans le cadre des missions, les distances parcourues en taxi par les
collaborateurs n’ont pas pu être déterminées.
Enfin, les déplacements en avions ont été évalués sur la base de l’utilisation courante d’avions longs
courriers en seconde classe.
Pistes d'amélioration proposées:
Soutenir financièrement l'acquisition d'un vélo, avec ou sans assistance électrique, voire
l'acquisition d'équipements de sécurité (éclairage, gilet fluorescent, casque, etc.). Pour que ces
dispositions soient efficaces, il convient également de garantir les conditions d’accueil des
cyclistes sur le site (garage à vélo protégé, vestiaires et douches disponibles et en état,…).
Développer le télétravail et la visioconférence pour les tâches administratives et pour les réunions
avec les personnels d'autres entités du groupe. La visioconférence pourrait ainsi se substituer à
certains déplacements professionnels, notamment à l’étranger.
Faire la promotion du covoiturage.
Etudier l’établissement d’un PDE (Plan de déplacement d’entreprise) afin de réduire les impacts
environnementaux dus aux déplacements des salariés.
Privilégier les déplacements en train, en substitution des déplacements en voiture ou en avion
lorsque les conditions le permettent. Ce type de déplacement pourrait être indiqué, notamment lors
des déplacements dans les pays limitrophes, aptes à accueillir des grains à grande vitesse.
Etudier la faisabilité de créer une navette de transport spéciale pour les salariés (tournées de
ramassage) lorsque leur lieu d'habitation est localisé dans un périmètre suffisamment restreint
autour du site. Ceci n'est réalisable que dans le cas où les horaires de prise de fonction du
personnel sont proches (cas du personnel administratif et du personnel de maintenance). La mise
en place de cette recommandation doit se faire dans le respect de la réglementation en vigueur
(temps de pause du conducteur de la navette respecté avant sa prise de fonction,…) et en prenant
en compte les aspects sociaux (temps de trajets, horaires de passage adaptés aux heures de prise de
fonction,…).
Mettre en place une aide à l'acquisition de voitures plus propres (hybride, flexfuel) en fonction de
leurs émissions de CO2 (par exemple, doublement du bonus écologique gouvernemental pour tous
les véhicules des catégories A ou B avec filtres à particules pour les véhicules diesels). L’achat de
véhicules propres par les salariés permettrait de diminuer l’impact de la société au niveau des
déplacements domicile-travail et des déplacements professionnels réalisés avec leurs propres
véhicules. L’intérêt pour les salariés est de réaliser des économies sur l’achat de carburant.
Remarque : Le nombre de chevaux fiscaux d’un véhicule étant aujourd’hui calculé en grande
partie d’après ses émissions de CO2, l’incitation à l’achat de véhicules propres par les salariés
(puissance fiscale moindre) permettra également de diminuer pour la société le coût du
remboursement des frais kilométriques.
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3.8 FIN DE VIE DES EMBALLAGES
Les activités de THERMODYN ne sont pas concernées par ce secteur d'émission.
3.9 FIN DE VIE DES DECHETS
Tous les déchets générés sur les principaux sites sont pris en compte.
Il est à noter que, par convention, la part de ces déchets qui est valorisée n’entraine aucune émission
comptabilisée dans ce Bilan Carbone, hormis les émissions dues à leur transport. En effet l’impact lié
au traitement de ces matériaux sera attribué au futur matériau recyclé (impact de production de ce
dernier).
Les émissions se répartissent comme suit :
En 2009, Les émissions totales dues à la fin de vie des déchets directs ont représenté près de
35 tonnes équivalent Carbone.
Etat des lieux :
Tous les déchets ont été pris en compte. Cependant, des incertitudes concernent le traitement
spécifique de certains d’entre eux. Ils ont ainsi été valorisés au même titre que la moyenne des déchets
français (répartition moyenne entre la mise en décharge, l’incinération, le recyclage, etc.).
Une partie des déchets n’a pas pu faire l’objet d’une comptabilisation des émissions de GES lors de
leur traitement de fin de vie, en particulier les déchets de bois et d’huile qui sont employés par
d’autres sociétés comme combustible dans le cadre de la fabrication d’énergie électrique et de
chaleur.
Pistes d'amélioration proposées :
Encourager les systèmes de location plutôt que l'achat de matériel (voir chapitre 3.7) ou exiger du
fournisseur qu'il reprenne et traite son matériel en fin de vie dans le respect des normes
environnementales en vigueur.
Vérifier l'efficacité du tri sélectif des déchets et étendre ce tri aux déchets banals des bureaux
administratifs.
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Analyser les contrats de gestion des déchets et y inclure des exigences sur les taux de valorisation
des déchets pris en charge par les prestataires. Des informations annuelles sur les taux exacts de
déchets envoyés vers les différentes filières de traitement devraient également être fournies par les
prestataires.
Remarque : L'amélioration viendra également de la généralisation des procédés de valorisation et
de recyclage des déchets qui n’ont pas encore de voie de valorisation accessible, pour des raisons
technologiques ou d’implantation des usines de traitement. Cela concerne tout particulièrement les
DIS (Déchets Industriels Spéciaux), comprenant par exemple, des chiffons souillés ou des solvants
et des produits d'entretien. Il conviendra toutefois de s’assurer du réel bénéfice environnemental
que présenteront les nouvelles filières proposées, en tenant compte des émissions de GES du
procédé et du transport des déchets.
3.10 AMORTISSEMENTS
Ce poste comprend notamment les émissions de Gaz à Effet de Serre générées par la fabrication des
véhicules, des bâtiments, routes et parkings, du mobilier et des systèmes informatiques.
Les durées d’amortissement sont de 30 ans pour les bâtiments, 20 ans les routes et parkings, de 10 ans
pour les véhicules légers détenus, les machines et le mobilier, et de 3 ans pour le matériel
informatique.
Les amortissements se répartissent comme suit :
En 2009, les émissions totales liées aux immobilisations ont représenté environ 353 tonnes
équivalent Carbone.
Etat des lieux :
La comptabilisation des émissions de GES des bâtiments et des parkings ne comprennent que les
travaux de réhabilitation et d’agrandissement mis en œuvre depuis respectivement 30 et 20 ans. Les
infrastructures initiales ont plus de 30 ans et leurs émissions sont donc considérées comme étant
amorties.
La comptabilisation des véhicules, machines et mobiliers a été effectuées à partir de leur poids. Cette
mesure engendre d’importantes marges d’incertitude en fonction des matériaux et procédés de
fabrication qui diffèrent d’un objet à l’autre. Cette marge a été estimée par convention à 50%.
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Le parc informatique a été comptabilisé en nombre d’unité (pour les écrans, imprimantes, unités
centrales, notamment). Tous les autres produits ont été comptabilisés en coût d’acquisition. La marge
d’incertitude est ainsi également estimée à 50%.
Pistes d'amélioration proposées :
Privilégier l'acquisition de matériel éco-conçu, intégrant des matériaux recyclés ou d'origine
végétale, et ayant été produits dans des usines ayant mis en place des actions pour réduire les
émissions dues à cette phase de production.
Privilégier l'acquisition de véhicules, de construction plus écologique (via des usines labellisées
ayant mis en place des actions visant à réduire leurs impacts environnementaux).
Engager une démarche de type HQE (Haute Qualité Environnementale) et préférer l'emploi de
matériaux naturels ou recyclés, à faible impact écologique, en cas de travaux ou d'agrandissement
ou de réhabilitation du site.
3.11 EMISSIONS LIEES A L'UTILISATION DES PRODUITS OU SERVICES
Les activités de THERMODYN ne sont pas concernées par ce secteur d'émission.
3.12 EMISSIONS LIEES A LA FIN DE VIE DES PRODUITS OU SERVICES
Les activités de THERMODYN ne sont pas concernées par ce secteur d'émission.
3.13 SYNTHESE
Les marges d’incertitude (barres d’erreur) se répartissent comme suit :
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Graphique des consolidations comparées (extraction des résultats selon les directives et normes iso)
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– DISTINCTION ENTRE EMISSIONS BRUTES ET INTENSITE D'EMISSION
Lorsqu'on observe les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) d'une activité, il convient de distinguer
les émissions brutes de ses intensités d'émission.
Les émissions brutes représentent la somme des GES réellement émis dans l'atmosphère. Elles
s'expriment en tonnes équivalent Carbone (ou tonnes équivalent CO2).
L'intensité d'émission, quant à elle, correspond à une émission de GES ramenée à une unité de
référence. Cette intensité peut, par exemple, s'exprimer en tonnes équivalent Carbone (ou tonnes
équivalent CO2) par kilomètre parcouru ou bien par personne (salarié, usager,…), ou encore par unité
de chiffre d'affaire.
5 – EXPLOITATION DES RESULTATS
En premier lieu, les résultats peuvent être communiqués à l’ensemble du personnel afin de le
sensibiliser au phénomène des rejets de Gaz à Effet de Serre et au problème du réchauffement
climatique global.
La répartition des émissions permet à la société THERMODYN de se rendre compte des postes
fortement émetteurs et donc économiquement coûteux (les émissions étant majoritairement
engendrées par la consommation d’énergie, ils reflètent des coûts potentiellement maîtrisables).
Enfin, la réalisation d’un Bilan Carbone régulier permettra d’évaluer les évolutions des émissions
brutes, mais aussi des intensités d’émission, (à périmètre de calcul identique), et ainsi de montrer les
résultats des démarches effectuées dans le cadre de la réduction des émissions de Gaz à Effet de
Serre.
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6 – METHODOLOGIE DE COLLECTE DES INFORMATIONS POUR
L’ETABLISSEMENT DE BILANS CARBONE® ULTERIEURS
Afin d’affiner les données nécessaires à l’établissement des bilans carbone ultérieurs, certaines
méthodes de collecte peuvent être mise en place afin de faciliter l’appropriation des données en
rendant cette tâche semi-automatique.
Les méthodes les plus usités pour une collecte « au fil de l’eau » sont les suivantes :
-
Energie interne : pas de mesure particulière. La collecte du bilan annuel des
consommations suffit.
-
Procédés internes (émissions des fluides frigorigènes) : Un inventaire de l’ensemble
des meubles et groupes froids est nécessaire (réfrigérateurs, climatiseurs de bâtiment
et individuels, fontaines à eau réfrigérées). Les informations à collecter sont les types
de gaz de chacun des meubles, ainsi que leurs puissances électriques. Ces données
permettront de calculer les fuites latentes sur l’année étudiée en utilisant un utilitaire
spécifique lié au bilan carbone. Si certains meubles ou groupes froids bénéficient de
recharges de fluides, il est nécessaire d’en connaître la quantité rapportée à l’année
étudiée et de défalquer ces meubles ou groupes de l’inventaire des émissions de fuites
latentes.
-
Données relatives au fret entrant et sortant : Il sera nécessaire de demander à chaque
livraison, pour chacun des transporteurs, les informations concernant les poids de
chaque produits ainsi que le kilométrage « aller » effectué, le type de véhicule par son
PTAC et si la livraison en question et dédiée ou a fait l’objet d’une tournée. Il est
également nécessaire de bien identifier le type de bateau pour les transports maritimes
et les distances parcourues en camion en amont et en aval d’une livraison par air ou
mer.
-
Données relatives au fret interne : la mise en place d’un compteur spécifique
mesurant les consommations électriques des engins de manutention correspondant
permettra de les dissocier de la consommation d’énergie électrique globale.
-
Données relatives au déplacement des personnes : une enquête annuelle auprès des
collaborateurs permettrait de réduire sensiblement les marges d’erreur due à la
comptabilisation des trajets domicile-travail. Les données nécessaires sont les
distances parcourues dans l’année (domicile-travail et domicile-lieu de restauration le
midi), ainsi que le type de véhicule utilisé (marque et modèle, sinon type de
carburant). Les informations concernant les déplacements en taxi lors des missions
sont également nécessaires. Les distances parcourues lors de chaque déplacement
devraient être consignées lors de l’élaboration de la fiche de remboursement des frais.
-
Données relatives aux visiteurs : lors de l’identification de chaque visiteur au poste de
contrôle, il serait nécessaire de connaitre leur lieu de départ et le type de transport
utilisé (train, voiture en tant que conducteur ou passager). Les lieux peuvent être
définis par le numéro de département concerné.
-
Données relatives aux déchets : la mise en place de corbeilles permettant d’effectuer
un tri sélectif et leur pesage hebdomadaire permettra de cerner le type exact de
déchets émis ainsi que leur traitement.
Tous les autres secteurs émetteurs ont fait l’objet d’une collecte d’information permettant d’identifier
efficacement leurs émissions, et de réduire ainsi les marges d’incertitude correspondantes.
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7 – OBJECTIFS DE DIMINUTION DES EMISSIONS DE GES
Les objectifs de diminution des émissions de GES sont propres à chaque activité. Celle-ci doivent
faire l’objet d’un accord globale prévoyant les moyens financiers nécessaires en termes d’organisation
et d’investissement afin d’obtenir des résultats tangibles de long terme.
Une erreur classique consiste à donner des objectifs de réduction des émissions brutes. Or, l’incidence
de facteurs exogènes, tels que le climat, ou l’accroissement du niveau d’activité, peuvent provoquer
de fortes variations de ces émissions.
Il est recommandé d’étudier des objectifs de réduction des émissions de GES basés sur les émissions
relatives, par nombre d’heures travaillées, par unité de chiffre d’affaire ou par tonne de produits
vendus, par exemple.
L’utilisation de ces ratios d’émission permettra de réduire l’impact des phénomènes exogènes et
s’affranchira des évolutions intrinsèques de l’activité.
L’objectif ultime sera alors de réduire les intensités d’émission au-delà de la progression de l’activité,
permettant ainsi une réduction en parallèle des émissions brutes.
8 – SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS
Le tableau des recommandations, outre une fonction de synthèse, a pour objectif de mettre en
évidence le caractère pertinent de chacun des recommandations.
Un classement global est effectué afin de distinguer :
-
Les recommandations prioritaires …………………………….......... notées 1
Les recommandations importantes ……………………………..…… notées 2
Les recommandations à étudier ………………………..……………. notées 3
Cette notation est estimée a priori, et doit faire l’objet d’une mise en parallèle avec les objectifs du
groupe GE OIL&GAS. Elles sont basées sur la connaissance actuelle des technologies et de
l’efficacité attendue des résultats.
Cette notation est basée sur 3 critères, qui seront développés au sein du tableau de synthèse, qui
représentent ainsi :
-
Des critères de coût (de faible +, à moyen ++ et fort +++),
Des critères de difficulté de mise en œuvre (de faible +, à moyen ++ et fort +++),
Des critères de rentabilité et d’atteinte des résultats attendus (à court terme +, moyen
terme ++ et long terme +++).
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Secteur :
Recommandation
coût
Meo*
résult
Energie
Réalisation d’un bilan énergétique des activités administratives
Réalisation d’une thermographie des structures des bâtiments
Sensibilisation du personnel
Mise en place d’indicateurs de consommation d’énergie
Renouvellement des ordinateurs
Renouvellement des scanner, imprimante et mutualisation
Pose de programmateurs
Etude de la puissance lumineuse
Installation de capteurs
Remplacement des ampoules énergivores
Remplacement des ballasts sur tubes fluorescents
Vérification de la position des postes de travail
Contrat d’approvisionnement en énergie renouvelable
Retrait des équipements couvrant les radiateurs
Vérification des équipements de chauffage
Vérification de la programmation centralisée
Remplacement des convecteurs actuels
Remplacement des fenêtres en simple vitrage par des doubles vitrages
Nettoyage des puits de lumière
Remplacement des systèmes de ventilation
Etude de l’emploi de l’énergie produite sur le site du Creusot
Création d’un couvercle végétal
Installation de capteurs thermiques
Installation de panneaux photovoltaïques
Etude de la réduction des pertes liées aux gaz employés au cours des essais
Remplacement du frigo contenant du R12
Rationalisation du nombre d’équipement froid
Vérification du positionnement des réfrigérateurs
Etude de nouveaux systèmes de ventilations des salles informatiques
Etude de l’installation de puits provençaux
Protection du bâtiment (brise-soleil)
Choix d’un système de location par rapport à l’acquisition
Choix de papier recyclé
Utilisation de matériaux recyclés pour les emballages
Choix de piles rechargeables
Généralisation d’un système GED
Mise en place d’indicateurs de suivi des consommations de papiers
Plantation d’arbres
Prise en compte des critères environnementaux dans le choix des prestataires
Arrêt des moteurs en phase de livraison ou d’attente
Mutualisation du transport de marchandises
Optimisation des emballages pour réduire le ratio poids/encombrement
Choix de mode de transport alternatif pour les marchandises
Choix de véhicules économes pour le transport de marchandises
Adhésion à la charte d’engagements volontaires de l’ADEME
Choix de véhicules légers économes
Entretien régulier des véhicules légers
Sensibilisation à l’éco conduite
Substitution de certains déplacements par des modes doux
Soutien financier à l’acquisition d’un vélo
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Développement du télétravail
Promouvoir le covoiturage
Etude de l’établissement d’un PDE
Choix d’un déplacement en train en substitution à l’avion ou à la voiture
Etude de la création de navettes de transport
Mise en place d’un aide à l’acquisition de véhicules « propres »
Choix d’un système de location ou reprise en cas d’acquisition
Amélioration du tri sélectif
Analyse des contrats de gestion des déchets
Choix de matériels éco-conçus
Choix véhicules dont la fabrication est optimisée
Engagement d’une démarche de type HQE lors de travaux d’aménagement
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Procéd internes
Intrants
Fret
Déplacements
/missions
Déchets
Immobilisat.
Global Page
Meo* : Mise en œuvre
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