L`Hôpital général juif : Portrait de santé

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L`Hôpital général juif : Portrait de santé
ÉTÉ 2009
GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ : VOTRE HGJ – VOS NOUVELLES
L’Hôpital général juif :
Portrait de santé
V
ous n’êtes pas étonnés, les
gens continuent d’affluer
à l’Hôpital général juif. Mais
vous ne vous en doutiez sûrement pas — voilà que l’HGJ
se rend maintenant chez les
gens. Pour célébrer son 75e
anniversaire, une exposition
de photographies d’archives prend la route le 29 juin,
après avoir été présentée pendant une semaine à l’hôpital.
L’Hôpital général juif a 75
ans : Une rétrospective souligne les principaux jalons de
l’histoire de l’HGJ et explique
les raisons historiques qui ont
mené à l’ouverture de l’hôpital en 1934.
L’exposition de 12 affiches,
chacune contenant un collage
d’agrandissements de photographies, a été conçue pour
plaire à tous, particulièrement
aux gens qui n’ont jamais mis
les pieds à l’hopital ou qui n’y
ont jamais été traités. Le texte
bilingue qui l’accompagne déSuite à la page 2
« Ce que l’HGJ
signifie pour moi »
P
our souligner le 75e anniversaire de l’HGJ, nous
avons demandé aux employés
de décrire ce que l’hôpital signifie pour eux. Voici quelquesunes des réponses :
---------------------------------------Arlene Greenberg (au centre) vérifie la collection de photos d’archives
de l’HGJ avec Linda Lei (à gauche) et Shiri Alon.
Je vais vous surprendre : c’est
la chance de voyager partout
dans le monde de mon bureau ;
de rencontrer les habitants de
la planète, et ce, tous les jours
ici- même.
L’environnement s’y prête à
merveille : Côte-des-Neiges est
reconnue pour sa multiplicité,
sa diversité ; un terreau fertile
pour l’échange, la rencontre, le
contact entre les cultures.
Ici, à l’hôpital juif, c’est l’humain qui nous intéresse ; pas
« le cas », pas même « la maladie », mais la personne qui vit
avec.
L’hôpital c’est l’être humain
avant tout, l’humanisation des
Suite à la page 2
DANS CE NUMÉRO :
jgh.ca
Clinique de santé pour adolescents Herzl......... 5
Journée plaisir en famille à l’HGJ.................. 10
Le rôle inestimable du travail social............... 11
Suite de la page 1
...portrait de santé !
crit les réalisations de l’HGJ, ses services
et sa politique qui consiste à prodiguer
des soins « Au service de tous », d’accueillir les patients de toutes origines,
de partout à Montréal et de l’ensemble
du Québec. Parallèlement, l’exposition
offre un coup d’œil révélateur et souvent
amusant sur la médecine telle qu’elle
était pratiquée dans les premières décennies du XXe siècle.
« Durant cette année spéciale célébrant son anniversaire, l’HGJ jette un
regard sur son passé prestigieux afin
de se préparer à un avenir prometteur,
comme le souligne Arlene Greenberg,
bibliothécaire en chef. Cette exposi-
tion est un cadeau de l’hôpital et un
hommage à vous – patients, employés,
bienfaiteurs et bénévoles qui ont fait de
l’HGJ un élément essentiel de la vie à
Montréal. »
La rétrospective est en grande partie
chronologique, explique Shiri Alon,
adjointe aux Archives. Elle retrace l’histoire de l’hôpital, à partir de ses précurseurs dans le domaine médical, comme
le Hebrew Maternity Hospital, et le Herzl Dispensary (première clinique juive
au Canada) jusqu’à la campagne de financement « Your Tribute Everlasting ».
On y voit aussi la première pelletée de
terre et la construction de l’hôpital,
« Un des besoins les plus pressants de notre ville en ce moment est d’augmenter sa
capacité hospitalière, et votre décision de garder l’hôpital, une fois construit, entièrement à l’abri de la discrimination raciale, religieuse et sectaire, témoigne bien
de l’esprit propre à Montréal, un esprit de tolérance raciale mutuelle et d’amitié
interraciale. Vous avez mon entière adhésion. »
– Camillien Houde, maire de Montréal, dans une lettre à Allan
Bronfman, président fondateur de l’Hôpital général juif, et
Michael Hirsch, premier vice-président de l’HGJ, le 22 août 1929.
Où voir l’exposition
L’hôpital général juif a 75 ans : Une rétrospective sera présentée partout à
Montréal dans les bibliothèques, une université et même au centre de la patinoire du vieux Forum. Si vous désirez organiser une visite de groupe à l’un de
ces endroits, veuillez contacter Linda Lei au 514-340-8222, poste 3277.
18 – 26 juin : Hôpital général juif
29 juin – 24 juillet : Forum Pepsi
27 juillet – 21 août : Bibliothèque publique de Westmount
21 août – 4 sept. : Bibliothèque McLennan de l’Université McGill
4 – 25 sept. : Bibliothèque Osler de l’Université McGill
5 sept. – 16 oct. : Centre de conférence Gelber, 2 Carré Cummings
16 oct. – 13 nov. :
Bibliothèque publique Eleanor London de Côte Saint-Luc
13 nov. – 18 déc. : Hôpital général juif
la fondation des Femmes auxiliaires
(maintenant les Auxiliaires HGJ), les
activités cliniques des premières années, la fondation de l’école d’infirmières HGJ, et les initiatives en matière de
recherche et de projets cliniques. « Un
aspect intéressant qui caractérise la préparation de cette exposition est que le
matériel d’archives provient de l’hôpital,
précise Mme Alon. Nous n’avions pas à
aller bien loin pour fouiller l’histoire de
l’hôpital. »
Linda Lei, conseillère (archives), parle de l’exposition : « Des précurseurs de
l’HGJ dans les années 1910 à la récente
expansion de la Radio-oncologie et à
l’entrée principale sur le chemin de la
Côte Sainte-Catherine, cette collection
de photographies est non seulement
le reflet du lien étroit et durable entre
l’hôpital et la communauté, mais aussi
un regard sur un brillant avenir. L’HGJ
est fier de son héritage, un héritage au
service des patients. » u
où ils se sentiraient en sécurité et où ils
seraient traités sans intolérance. Pendant
ces 75 années, il a été un havre de soins,
de confort, veillant sur la santé de la communauté. C’est maintenant un centre dont
les portes s’ouvrent à toutes les religions et
à tous les peuples, et sa tradition demeure
solide. Je suis fière de faire partie de son
vaste savoir, de sa vigueur constante et de
son grand cœur.
Brenda Ajzenkopf, Services sociaux
pect et je sens qu’on m’apprécie au sein de
chaque équipe. Je vous dis « chapeau ! », et
j’espère que nous garderons vivante cette
belle relation pour de nombreuses années
à venir.
Bonnie Selcer, Infirmière, Sécurité transfusionnelle
Suite de la page 1
...ce que l’HGJ signifie
soins, et ça passe non seulement par les
médecins, les infirmières ou les techniciens, mais par une foule de héros dont
nous n’entendons que rarement parler : le
musicothérapeute, les docteurs clown, la
dame qui emmène son chien pour la zoothérapie, les citoyens-volontaires et j’en
passe.
L’hôpital est rempli de héros quotidiens.
Dans ce que j’appelle un « petit village »
dans le village global.
L’hôpital est un rappel journalier que
nous vivons tous sur la même boule.
Marc Renaud, Clinique des soins oculaires
----------------------------------------------------- L’Hôpital général juif, c’est l’espoir, la foi,
et l’amour. L’espoir est aussi nécessaire à la
vie que l’air et l’eau. Sans espoir, il n’y a plus
de raison de vivre. À l’HGJ, les gens finissent ce qu’ils ont commencé, ils assument
leurs responsabilités, ils gardent leurs promesses et honorent leurs engagements.
Ils se rendent disponibles pour servir. Ils
tiennent à être prêts à entrer en action
quand ils sont appelés et ils sont attentifs
aux besoins des autres. Ils accomplissent
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PULSE • ÉTÉ 2009
chaque tâche avec le même dévouement,
et « avec leur cœur ».
Mary Rose Macapuno, Service de Stérilisation/Enviro-Services
----------------------------------------------------- Il y a 32 ans, mon mari était admis en
chirurgie à l’HGJ. Il est resté ici une semaine, et pendant ce temps, j’ai eu l’occasion d’observer le fonctionnement de l’hôpital et tous ses employés. J’ai décidé que
je voulais faire partie du personnel. J’ai
posé ma candidature pour un poste, j’ai
été engagée, et je suis ici depuis ce tempslà. Je n’ai jamais regretté ma décision et je
suis fière de faire partie de l’HGJ.
Patricia Beck, Technicienne en administration, Centre des ressources en soins infirmiers
----------------------------------------------------- À leur arrivée au Canada en provenance
de la Pologne d’après-guerre, mes parents
ont toujours senti qu’ils pouvaient se présenter à l’Hôpital général juif sans crainte
d’être rejetés. Cet hôpital a été bâti pour
donner aux gens comme eux un endroit
----------------------------------------------------- À l’HGJ, je me sens rassurée, bien traitée, chaleureusement appuyée et reconnue
à ma juste valeur. Comme infirmière ici
depuis 33 ans, j’ai connu beaucoup de professionnels de la santé chez qui j’ai perçu
des attitudes et des valeurs semblables.
Malgré le grand nombre d’employés et de
services, j’ai toujours été traitée avec res-
----------------------------------------------------- Qu’est-ce qui fait que cet hôpital est plus
qu’un lieu de travail ? Certains disent que
ce sont les employés, qui sont justement
plus que des employés, ce sont des amis.
Certains disent que ce sont les soins prodigués par les médecins et les infirmières
et tous les autres, mais c’est bien plus que
des soins : c’est la compassion. C’est l’affaire de tous, et nulle part ailleurs ce n’est
plus évident qu’ici même à l’HGJ – c’est là
que la vie s’exprime.
Nicholas Brand, Service de l’admission u
L’Hôpital général juif remercie les compagnies suivantes qui ont généreusement
fourni des prix pour le tirage du 75e anniversaire de l’HGJ : Arbonne
International, Les Auxiliaires HGJ, Costco, Diesel, Dtox, Java U, Max
Mass and Associates, Miss Sixty, More Magazine, NuWave Promotions,
Parasuco, Pelle Salon, Point Zero, Puma, Le Sanctuaire, TD Meloche
Monnex et le YM-YWHA.
Tout le monde sur le tableau de bord
T
ous les patients de l’HGH sont maintenant au tableau de bord – le tableau
des lits, bien sûr. Géré par l’Admission, le
tableau des lits suit à la trace l’utilisation
des 637 lits de l’hôpital, indiquant pour
chacun s’il est occupé, libre ou réservé. Le
tout a été modernisé ce printemps, avec
l’installation d’une version électronique
qui remplace le système manuel qui était
utilisé depuis plusieurs années.
Une fois qu’un patient est admis et
qu’un lit lui est assigné, le tableau électronique enregistre le nom de la personne,
la date d’admission, le médecin et le service (ex. : Soins palliatifs), le diagnostic et
le numéro de lit.
Le nouveau système permet au personnel de trouver et de réserver les lits plus
rapidement et plus facilement. En plus
de déterminer le statut des lits dans leur
propre service, les directeurs des soins
infirmiers et les agents d’unité peuvent
identifier un lit qui se libérera bientôt, de
sorte que l’Admission est en mesure de le
réassigner à un nouveau patient.
Plusieurs médecins de l’Urgence
pourront également consulter le tableau
électronique au lieu de téléphoner à l’Admission pour savoir quels lits peuvent
être utilisés. Cela permet aux patients
de quitter l’Urgence plus rapidement et
permet d’accueillir de nouveaux patients.
Annie Le Scraigne, chargée de projets,
qui travaille constamment à perfectionner le système, fait savoir qu’il permet de
Ce tableau manuel des lits, maintenant
désuet, est mis au rancart.
Barbara Steicher (à gauche) et Angel Davantes, adjointe administrative par intérim, et le
nouveau tableau électronique des lits.
donner « les renseignements qu’il faut,
en toute sécurité, pour joindre les bonnes personnes en tout temps. Le tableau
électronique des lits permet à l’HGJ de se
positionner parmi les hôpitaux au Québec ayant une technologie informatique
avancée ».
Le vieux système était composé de
deux grands panneaux de bois, avec 637
fentes (une pour chaque lit), divisés selon les unités de l’hôpital. Un lit occupé
y était représenté par une fiche de papier
insérée dans la fente appropriée. Lorsque
le patient recevait son congé ou qu’il était
transféré à une autre unité, la fiche était
jetée ou déplacée dans une autre fente.
Un processus lent et peu efficace. Anna
Abramowicz, ancienne chef adjointe des
Archives médicales et de l’Admission,
qui a travaillé des années avec le système manuel, plaisante en disant : « On
n’a même plus à faire de gymnastique.
Le nouveau système est plus efficace et
le risque de faire des erreurs diminue ».
Barbara Streicher, agente de réservation à l’Admission, est pour sa part très
enthousiaste : « Après avoir travaillé avec
les vieux tableaux pendant 26 ans, j’ai été
surprise de voir à quel point il a été facile
de s’adapter au nouveau système. »
C’est aussi plus écologique, ajoute Nicholas Brand, agent de réservation à
l’Admission. L’engagement de l’HGJ envers l’environnement est évident si l’on
songe à la quantité de papier qui peut être
éliminée ». u
Le processus d’agrément contribue à renforcer la sécurité
L
a sécurité des patients étant l’objectif
ultime d’Agrément Canada, l’organisme utilise le processus d’agrément
pour identifier les pratiques présentant
des risques et appuyer les efforts des établissements de soins de santé axés sur la
prestation des soins en toute sécurité.
En plus d’établir des normes visant à
traiter les défis liés à la sécurité des patients, Agrément Canada a mis au point
les Buts en matière de sécurité des patients et les Pratiques organisationnelles
requises (POR) qui font partie intégrante du programme d’agrément.
Une Pratique organisationnelle requise est une pratique jugée essentielle qui
doit être mise en place dans l’organisme
afin d’améliorer la sécurité des patients
et de minimiser les risques. Agrément
Canada a identifié sept secteurs liés
à la sécurité des patients — culture,
communication, utilisation des médicaments, milieu de travail, prévention des
infections, prévention des chutes et évaluation des risques — chacun avec ses
propres POR, soit 31 en tout.
Voici quelques exemples de POR :
• Établir un mécanisme de déclaration
des événements sentinelles (extrêmement sérieux), des événements défavorables et des incidents ou accidents évités de justesse, y compris un processus
de suivi approprié
• Implanter des processus de vérification et autres mécanismes semblables
pour les activités à haut risque
• Mettre en œuvre une stratégie de pré-
ventions des chutes et en faire l’évaluation afin de minimiser les répercussions
des chutes chez les clients
Pour plus d’information, visitez accreditation-canada.ca ou contactez Jocelyne Pepin au poste 5925. u
– Jocelyne Pépin, Coordinatrice de
l’Agrément 2009
jgh.ca
HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF • ÉTÉ 2009
3755 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Bureau A-106, Montréal (Québec) H3T 1E2
Glenn J. Nashen - Directeur des Affaires
publiques et des Communucations,
Laure-Elise Singer - Co-rédactrice, PULSE
Henry Mietkiewicz - Co-rédacteur, PULSE
Stephanie Malley - Contributrice
Daniel Nahmias-Léonard - Contributeur
Sean Martin - Contributeur
Arlette Leveillé - Traduction
Latitudes Marketing and Design - Design
Services d’Audio-visuel - Photos
Les Emballages Colorama - Imprimerie
Prière d’envoyer les textes à :
[email protected]
ou de téléphoner au poste 4120.
Bureau : A-106
Pour de l’information sur comment vous pouvez placer des annonces dans Pulse, s’il vous plaît consultez www.jgh.ca ou composez le 514-340-8222 poste
5818. « Nous tenons à nous excuser à l’avance de toute erreur que nous pourrions commettre, notamment la mauvaise épellation d’un nom ou une omission. Veuillez noter qu’au moment d’aller sous presse, toute l’information soumise pour cette publication était, à notre connaissance, exacte. »
PULSE • ÉTÉ 2009
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Têtes d’affiche....
Bienvenue
prévention en milieu institutionnel et industriel dans le secteur de la santé.
Nominations
agira aussi à titre d’ambassadrice de l’AIIC
en faisant la promotion de la certification
lors d’activités de perfectionnement professionnel.
Félicitations
duire les préjugés associés aux maladies
mentales.
Par son engagement, Louise de Bellefeuille a toujours démontré un intérêt
prioritaire pour la promotion de la santé
mentale et sa prévention. Son leadership
et sa détermination l’ont amenée à participer activement à plusieurs comités et à
l’élaboration de divers programmes et services destinés à l’amélioration de la qualité
des soins pour la clientèle souffrant de
troubles mentaux.
Brahms E. Silver
Rosemary Steinberg
Rosemary Steinberg s’est jointe à l’Hôpital général juif en tant que Commissaire
locale aux plaintes et à la qualité des services. Dans ce rôle, Mme Steinberg aide
les patients et leurs familles, en utilisant le
processus de plainte non seulement pour
la médiation dans différentes situations,
mais aussi pour identifier les secteurs où
l’hôpital devrait améliorer certains de ses
services. « Je me pose toujours les trois
questions de base, explique-t-elle. Est-ce
que quelque chose d’autre aurait pu ou
aurait dû être fait dans cette situation en
particulier ? Y a-t-il quelque chose qui
aurait pu être mieux fait ? Qu’y a-t-il à apprendre de cette situation ? » Travailleuse
sociale de formation, Mme Steinberg
possède une vaste expérience comme
travailleuse sociale clinique, incluant 15
années dans les centres de service social
Ville-Marie.
Mario Beaulieu
Dans ses nouvelles fonctions comme hygiéniste industriel de l’HGJ, Mario Beaulieu est chargé d’identifier les risques
potentiels dans le milieu de travail et de
développer des moyens en vue d’améliorer la sécurité dans l’hôpital et à l’Institut
Lady Davis pour la recherche médicale.
M. Beaulieu étudiera également les conditions de travail du point de vue de la santé
et sécurité au travail, tout en évaluant les
risques potentiels, tant physiques que
chimiques et biologiques. De plus, il développera, concevra et mettra à jour des
programmes concernant l’identification,
l’évaluation et la surveillance de l’environnement de travail. M. Beaulieu possède
plus de 10 ans d’expérience en gestion
du risque, en planification et en mise en
œuvre de programmes d’hygiène et de
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PULSE • ÉTÉ 2009
Dr Howard Bergman
Le Dr Howard Bergman a laissé ses fonctions de chef de Médecine gériatrique de
l’HGJ en avril dernier, pour accepter le
poste de vice-président et directeur scientifique du Fonds de la recherche en santé
du Québec. Le Dr Bergman, chef de la division depuis 1991, continuera toutefois de
faire partie du personnel médical de l’HGJ
et poursuivra son travail de chercheur au
Groupe de recherche Solidage sur les services aux personnes âgées, basé à l’HGJ.
De plus, il restera à l’Université McGill
comme professeur Dr Joseph Kaufmann
en médecine gériatrique, et comme professeur aux départements de Médecine,
Médecine familiale et Oncologie de McGill. Dans ses nouvelles fonctions, le Dr
Bergman jouera un rôle clé en permettant
au Fonds de la recherche en santé du Québec de fournir des fonds pour la recherche, de contribuer à la formation et d’établir des partenariats dans les domaines de
la recherche et de l’innovation au Québec.
Joyce Arsenault
Joyce Arsenault, infirmière, éducatrice
en diabète certifiée à la division Endocrinologie, et membre de Team Diabetes
Canada, a participé au 113e marathon de
Boston, le 20 avril dernier, qu’elle a terminé en quatre heures et dix minutes. C’est
le summum des marathons, un parcours
accidenté et difficile de 42,2 kilomètres.
Mme Arsenault était parmi les 25 000
coureurs, provenant de 60 pays.
Le travailleur social Brahms E. Silver a
rempli avec succès toutes les exigences requises pour la certification de travailleur
social en oncologie, accordée par le Board
of Oncology Social Work. La certification
de travailleur social en oncologie reconnaît l’excellence en soins psychosociaux
aux patients en oncologie, à leurs familles,
aidants naturels, ainsi qu’au public en général. En lui remettant sa certification,
on a souligné à M. Silver son haut niveau
d’expertise et d’expérience dans le domaine, incluant les connaissances de base, les
normes éthiques et l’ensemble des compétences spécifiques en oncologie et en soins
palliatifs et de fin de vie.
Lyne St-Louis
Lyne St-Louis, Infirmière clinicienne
spécialisée, soins intensifs, a été nommée
pour une période de six ans au Comité
d’examen pour la certification infirmière
en soins intensifs de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada. Mme
St-Louis, l’une des huit personnes choisies
au Canada, représentera la région centrale. Au nombre de ses tâches pour le comité, elle travaillera avec ses pairs pour la
révision de l’examen final de spécialité en
soins infirmiers, l’établissement de la note
de passage et la recommandation pour approbation finale de l’examen de l’AIIC. Elle
Louise de Bellefeuille
Bravo à Louise de Bellefeuille, infirmière-chef au 4 Est (Psychiatrie), lauréate
2009 du Prix Florence dans la catégorie
Promotion de la santé, remis par l’Ordre
des infirmières et infirmiers du Québec.
Mme. de Bellefeuille s’est vu décerner le
prix pour toutes ces années où elle s’est
entièrement dévouée à la cause de la santé
mentale dans le but de répondre aux besoins des patients et des familles touchés,
d’améliorer leur qualité de vie et de ré-
Brenda Ajzenkopf
Avec les compliments de l’auteur – Brenda
Ajzenkopf, membre des Services sociaux
depuis 16 ans, a publié Secondhand Shoes,
une compilation de poèmes, de nouvelles pour enfants, et de photographies de
sa famille datant de la période d’avant la
Deuximème Guerre mondiale à nos jours.
Mme Ajzenkopf a déjà présenté ses poèmes à la caférétia de l’HGJ dans le cadre de
l’exposition organisée par l’art-thérapeute
Mona Ruterberg. u
Une initiative Herzl qui répond aux questions des ados
B
ien que souvent bruyants et turbulents, les adolescents sont parfois
hésitants à parler de leurs problèmes de
santé. Voilà pourquoi a été créée la Clinique de santé pour adolescents au Centre de médecine familiale Herzl, il y a
maintenant 25 ans, à l’instigation du Dr
Michael Malus, chef de médecine familiale. La Clinique poursuit aujourd’hui
sa mission initiale, et, même si certains des problèmes sont différents, les
besoins des jeunes sont encore aussi
grands. « Les adolescents sont parfois
timides ou hésitants à parler de leurs
problèmes, alors que les préoccupations
des médecins ne rejoignent pas toujours
celles des jeunes, explique le Dr Malus,
qui dirige la clinique avec le Dr Perry
Adler, psychologue.
Afin de promouvoir la Clinique de
santé pour adolescents, le Dr Malus a
aussi mis sur pied un programme d’approche communautaire en collaboration
avec la Commission scolaire English
Montreal. Tous les mardis, une équipe
Herzl (un médecin, un résident, un
étudiant en médecine et une infirmière
clinicienne) visite une école secondaire
de la région de Montréal et « donne aux
étudiants l’occasion de poser
des questions, par écrit et de
façon anonyme, sur la santé
et la vie d’adolescent », précise le Dr Malus. Les membres de l’équipe répondent
à ces questions, qui portent
entre autres sur la sexualité et
l’hygiène de la reproduction,
l’usage et l’abus de drogues et
d’alcool, la dépression et l’angoisse, l’image du corps, les
troubles de l’attention, etc.
Les résidents de Herzl reçoivent une formation qui les
prépare à aborder les ados,
dont les besoins sont différents de ceux des enfants et des adultes. Les résidents peuvent donc mieux
comprendre les relations des ados à la
maison, à l’école, avec les amis et dans
leur famille, ainsi que leurs intérêts et
les activités auxquelles ils participent.
« Notre approche communautaire
fonctionne à merveille, affirme Natasha Bossé, infirmière clinicienne à
Herzl qui se spécialise en médecine
pour adolescents. Demander de l’aide
est un geste courageux pour les ados,
et nous nous efforçons de leur offrir un
endroit où ils se sentent en sécurité ».
Mme Bossé travaille aussi avec les équipes interdisciplinaires de Herzl, où elle
joue le rôle d’infirmière pivot et s’assure
que les membres de l’équipe sont tenus
au courant de ce qui se passe avec leurs
patients adolescents. « Notre objectif est
d’éviter qu’un ado ne tombe entre les
mailles du filet », ajoute-t-elle.
Mme Bossé souligne que les adolescents d’aujourd’hui font face à d’autres
difficultés que celles que vivaient les
jeunes à l’époque de l’ouverture de la
clinique. « La technologie et l’éclatement de la famille sont sources d’isolement pour bien des ados. Ce qui n’a pas
changé, c’est qu’ils n’ont pas toutes les
connaissances requises pour s’en sortir.
L’équipe est là pour les aider à trouver
des réponses à leurs questions et pour
les accompagner dans leur vécu en ce
qui concerne leur santé. » u
Bon coup pour l’approche
communautaire
L
L’équipe Herzl (de gauche à droite) : Howard Magonet, travailleur social; Michael Gasse,
étudiant; Dr Andre Jakubow, résident en médecine; Catherine Gasse, étudiante; Dre
Tiffany Gasse, résidente en médecine; et Natasha Bossé.
es travailleurs de la Clinique de santé pour adolescents Herzl ont uni
leurs efforts à ceux des bénévoles de la Maison Saint Columba de Pointe
St-Charles, pour l’organisation d’une partie de basketball et d’un quiz sur la
santé-sexualité pour les adolescents, le 18 avril dernier. Les « docs » ont été
agréablement surpris du grand nombre de jeunes qui ont participé. Mais
personne n’a été étonné de la victoire facile des jeunes contre les professionnels de la santé et les autres bénévoles, « les adultes ».
De retour à la Maison Saint Columba pour le quiz, tous ont bien apprécié
la pizza et les rafraîchissements qui ont contribué à l’ambiance détendue et
agréable déjà bien installée. Le rire était de la partie durant la séance d’information, mais plus important encore, bien des questions cruciales sur la
sexualité ont été abordées. Les jeunes étaient très ouverts, ce qui devrait
encourager les professionnels de la santé à s’engager davantage dans des activités visant à aider les jeunes gens. Les adolescents sont enthousiastes et ils
sont prêts à profiter du temps et de l’information que nous leur offrons. Un
grand merci à la Maison Saint Columba qui nous a permis d’interagir avec
des adolescents formidables.. u
– Dre Tiffany Gasse, Résidente en médecine,
Centre de médecine familiale Herzl
PULSE • ÉTÉ 2009
5
Semaine nationale des soins infirmiers
Dévoiler toute la portée et l’étendue des soins infirmiers
L
e rôle traditionnel des infirmières est
bien compris, mais la profession possède tellement de nouvelles facettes que
même les professionnels de la santé ne
saisissent pas toujours complètement la
portée de la pratique infirmière. Le but
de la Semaine des infirmières et infirmiers de l’HGJ, du 11 au 15 mai, était de
mettre l’information au grand jour.
« Les infirmières sont bien visibles
dans l’hôpital, mais tout le monde ne
sait pas vraiment ce que fait une infirmière, mentionne Fabienne Germail,
infirmière-chef au 4 Ouest. La Semaine
des infirmières et infirmiers nous permet d’échanger sur notre travail et de
commémorer le leadership fondateur des
infirmières à l’HGJ et dans la profession
en général. Par des activités, tout au long
de la semaine, nous montrons également
comment les infirmières d’aujourd’hui
confirment ce rôle de leadership dans des
projets innovateurs ainsi qu’en recherche. »
Des kiosques de soins infirmiers ont
été organisés par des infirmières cliniciennes, infirmières au chevet et gestionnaires pour présenter des projets
dans différentes spécialités, que ce soit
les soins de la peau, l’allaitement ou les
soins palliatifs. Des spécialistes et des
éducateurs cliniciens ont aussi présenté
des infirmières lors de forums nationaux
Le site Web jgh.ca version 4.0
L’HGJ lancera en juin la dernière version de son site Web, situé à jgh.ca. Tout en continuant
d’offrir aux patients et aux visiteurs toute l’information pertinente, le nouveau site possède
des caractéristiques permettant une expérience Web plus actuelle, avec vidéos, forums de
discussion, un coin carrières et des éléments graphiques améliorés. Pour plus d’information,
veuillez contacter le Service des affaires publiques et communications au poste 5818.
Ouvrir les yeux des visiteurs
sur la tradition juive
«
Si nous traitons un patient juif à
Drummondville, que peut-on faire de
différent pour l’aider de façon vraiment
spéciale ? » demandait récemment un étudiant en soins infirmiers en visite à l’HGJ.
Il n’aurait pas pu se trouver à un meilleur
endroit pour obtenir la réponse. Avec 32
autres étudiants de deuxième année du
Cégep de Drummondville, il était dans
un hôpital qui se targue de prodiguer des
soins « au service de tous ». En effet, il
avait trouvé une institution capable d’offrir un guichet unique sur la sensibilisation culturelle.
L’HGJ était prêt à lui fournir toutes les
réponses, puisque Marsha Ptack, coordinatrice des soins infirmiers du recrutement et de la rétention, avait organisé une
séance d’information visant justement à
faire connaître aux étudiants la tradition
juive. Le directeur des Services de pastorale, le Rabbin Raphael Afilalo, a donné
des explications sur la nourriture casher,
le personnel juif qui travaille les jours de
fêtes juives, et l’utilisation d’ascenseurs
spéciaux le jour du Sabbat juif. Il avait lui
aussi une question à poser aux étudiants :
« À combien estimez-vous le nombre de
6
PULSE • ÉTÉ 2009
juifs dans le monde ? » La bonne réponse
était environ 13 millions, mais l’estimation
des étudiants se situait plutôt entre 100
millions et un milliard. Daniel NahmiasLéonard, spécialiste des communications
au Service des affaires publiques et communications, a souligné que la plupart des
employés et des patients de l’HGJ ne sont
pas juifs.
L’interaction avec des patients de tant
d’origines ethniques a été très enrichissante professionnellement, a mentionné Melanie Sabbagh, infirmière clinicienne spécialisée du secteur mère-enfant. « Comme
infirmière dans un environnement aussi
multiethnique, il faut être ouverte et sensible aux traditions des patients. Quand
ils ont des demandes ou des besoins spéciaux, nous faisons notre possible pour les
aider. C’est vraiment fascinant et enrichissant de partager toutes ces expériences. »
Sophie Pouliot, présidente du Conseil
des infirmières et infirmiers, affirme pour
sa part que ce sont « l’ambiance merveilleuse de l’environnement multiethnique de l’hôpital et sa réputation d’excellence » qui l’ont dirigée vers une carrière à
l’HJG. u
et internationaux sur les soins de santé.
Lynne McVey, directrice des Soins
infirmiers, a visité les unités et exprimé
son appréciation pour le dévouement et
l’engagement des infirmières et infirmiers
de l’HGJ. Ses visites ont suscité des discussions sur la valeur que l’HGJ accorde
à la participation des familles dans les
soins aux patients, ainsi que le rôle de leadership des infirmières et des infirmiers
dans l’équipe médicale. Parmi les autres
faits saillants de la semaine, mentionnons
le dîner avec les médecins et les gestionnaires des soins infirmiers et la séance de
présentation avec Mme McVey et les directeurs des Soins infirmiers.
À l’Assemblée générale annuelle du
Conseil des Infirmières et Infirmiers, de
nouveaux membres ont été élus et des
prix décernés pour les projets innovateurs en soins infirmiers. Mentionnons
les gagnants du concours Amgen pour
l’innovation qui, aux dires de la présidente du conseil Sophie Pouliot, « vise
à mettre en valeur la contribution des
infirmières et infirmiers à la sécurité et
à la qualité des soins offerts à la clientèle
de l’HGJ. Nous espérons poursuivre le
développement de ces projets afin qu’ils
soient éligibles au Grand Prix Innovation
3M décerné chaque année par l’Ordre des
infirmières et infirmiers du Québec. »
Des repas ont été servis toute une journée aux infirmières de nuit, de jour et
de soir par le syndicat des infirmières et
infirmiers, la Fédération des Infirmières
du Québec, qui conseille les infirmières
et fait valoir leurs droits. Les festivités
de la semaine étaient ouvertes à tous les
employés, qui ont été invités à un barbecue avec les infirmières et infirmiers de
l’HGJ. u
Le regard de Belle
À l’HGJ, médecins, infirmières, infirmiers et professionnels de la santé
ont une foule d’histoires fascinantes à raconter – et Belle Ziniuk sait
écouter. Auteur et bénévole, Belle adore rencontrer les gens et écrire
à propos de tous ceux qui contribuent à la renommée d’excellence de
l’Hôpital. Ne manquez pas de visiter son blogue au jgh.ca/belle.
Conseils du pharmacien
Des générations de médicaments
A
vec les célébrations du 75e anniversaire de l’Hôpital général juif, le moment
semble approprié pour faire un retour en arrière et jeter un coup d’œil bref
mais global sur les premières réalisations dans le domaine de la pharmacie, un des
secteurs les plus importants de l’HGJ.
La pratique de la pharmacie a évolué à travers les siècles et les premières traces
d’activité pharmaceutiques remontent au 6e siècle avant notre ère. Les Égyptiens
et les Chinois ont été parmi les premiers à utiliser les plantes médicinales pour
soigner les malaises. Déjà au 9e siècle, les progrès en chimie et en botanique au
Moyen-Orient avaient contribué au développement de la pharmacologie, étude
des interactions entre les médicaments et le corps. En Europe, des pharmacies
rudimentaires sont établies au 12e siècle.
La pratique moderne de la pharmacie fait appel à la notion traditionnelle de
préparation et d’administration de médicaments. Toutefois, la pratique a évolué
jusqu’à englober d’autres services reliés aux soins des patients, notamment les
services cliniques et de consultation, l’évaluation des médicaments existants et à
l’essai quant à la sécurité et à l’efficacité, et la coordination avec les institutions
médicales en vue de prodiguer les meilleurs soins possible aux patients.
Les pharmacies d’hôpital, comme celle qui dessert l’HGJ, sont très différentes
des pharmacies commerciales. La gestion des médicaments y est généralement
plus complexe, et elles ont habituellement en réserve une gamme plus étendue de
médicaments spécialisés. Les pharmaciens d’hôpitaux et les techniciens en pharmacie préparent aussi beaucoup de médicaments dans un environnement stérile,
selon des directives strictes, afin d’assurer la sécurité des patients. u
– Megan Martin, Agent de communication, Pharmacie
Entrez dans l’action, avec émotion
M
ilena Crosato et Annie Rompré, dans les fruits en plastique
jusqu’aux genoux, discutent de leur
travail comme organisatrices de Chercheurs en action. Les morceaux de
fruits de couleurs vives sont en fait des
contenants remplis de vrais fruits, vendus à un kiosque de l’hôpital par des
membres de l’équipe et des bénévoles.
Les profits sont destinés à une équipe de
chercheurs du Centre du cancer Segal
et de l’Institut Lady Davis de recherche
médicale de l’HGJ qui participent au
Week-end pour vaincre le cancer du
sein et au Cyclo-défi contre le cancer.
« Nous pensons que les fruits sont un
symbole particulièrement approprié,
indique Mme Crosato. Il est important
d’avoir une alimentation saine pour prévenir le cancer ».
La vente des fruits n’est qu’une des
nombreuses activités de financement
prévues par Mme Crosato, coordinatrice administrative des laboratoires de
recherche du Centre du Cancer Segal,
et Mme Rompré, directrice associée de
l’administration du CCS. Elles organisent également des soirées de cinéma,
des ventes de pâtisseries et des ventes
de garage pour recueillir des fonds et
encourager les employés de l’HGJ à
participer aux deux événements ou à
s’y inscrire comme bénévoles. Les fonds
serviront à acheter de l’équipement et
à offrir des bourses doctorales et postdoctorales en recherche sur le cancer.
Jusqu’ici, sept chercheurs sont déjà inscrits au Week-end et huit se préparent à
pédaler le Cyclo-défi.
Parmi eux, nous retrouvons la Dre
Le logo de Chercheurs en action,
conçu par Milena Crosato
Derrière, de gauche à droite : Dr Alan Spatz,
Dre Koren Mann, Dr Mark Basik, Christian
Young, Cynthia Guilbert, Dr Andrew Darnel,
Cathy Tkaczyk et Dr Marc Tischkowitz. Devant, de gauche à droite : Annie Rompré, Dre
Adriana Aguilar, Milena Crosato, Dre Annette
Hollman et Dre Naciba Benlimame.
Annette Hollman, Associée en recherche à l’ILD. « J’ai perdu deux amies,
toutes les deux dans la quarantaine,
mentionne-t-elle. L’une d’elles, nonfumeuse, est décédée d’un cancer du
poumon, et l’autre d’un glioblastome.
Il y a quelques années, j’ai envisagé de
participer au Week-end; toutefois, l’idée
d’amasser 2 000 $ me faisait plutôt peur.
Mais le Cyclo-défi contre le cancer, parcours à vélo de Montréal à Québec, c’est
vraiment trop tentant. Et faire équipe
avec d’autres participants m’a donné
l’espoir de pouvoir atteindre l’objectif de
financement. » u
Des contenants de fruits colorés ont été vendus par Chercheurs en action afin d’amasser
des fonds pour le Week-end pour vaincre le cancer du sein et le Cyclo-défi contre le cancer.
À pied ou à vélo,
vous avez l’aide
nécessaire
M
aintenant que le temps doux
est arrivé pour de bon, cyclistes
et marcheurs du Cyclo-défi contre le
cancer et du Week-end pour vaincre
le cancer du sein sortent s’entraîner
dans les rues – et ils ont de l’aide.
Bien que certains participants au
Cyclo-défi sont réellement des athlètes, l’événement est ouvert à tous ceux
qui sont assez motivés pour pédaler
de Montréal à Québec. Tout ce qu’il
vous faut, c’est un vélo, un casque et Les pieds des marcheurs du WVCS
la volonté pour vous mettre en forme. sont aux petits soins à la Clinique du
Pour aider les partants à bien se pré- pied de l’HGJ, grâce au Dr Charles
parer, les meilleures boutiques de vélo Faucher.
de Montréal offrent des rabais et des
cours particuliers. Une fois qu’ils ont leur vélo, les participants peuvent se
rendre dans un gym partenaire pour profiter des rabais et des cours qui sont
offerts. Pour la liste des fournisseurs et des partenaires d’entraînement, ou
pour vous inscrire, visitez contrelecancer.ca et suivez les liens dans la section
de gauche.
Une petite promenade, ça peut aller, mais se préparer à marcher 60 kilomètres en deux jours c’est du sérieux. La préparation est essentielle et il vous
faut les souliers appropriés. Heureusement, le site du Week-end pour vaincre
le cancer du sein déborde d’information pratique. Sur le lien « Documents »,
les marcheurs peuvent télécharger des programmes d’entraînement et des directives pour les exercices d’étirement. Un clic sur le lien « Marches d’entraînement » affiche une liste de marches organisées gratuitement.
3Le 28 mai, le Week-end a une fois de plus accueilli les marcheurs à la
populaire Clinique du pied pour un examen des pieds par les Drs Bluma Girzon et Charles Faucher, podiatres. Pour plus d’information, ou pour vous
inscrire, consultez vaincrelecancer.ca. u
– Siobhan O’Brien, Coordinatrice associée, Événements spéciaux,
Fondation HGJ
PULSE • ÉTÉ 2009
7
Guérir par le design
L
es patients et le personnel de l’unité
8 Nord-ouest profitent maintenant
d’un superbe décor agrémenté de fleurs
toute l’année. Des murales aux couleurs
lumineuses, éclairées par l’arrière, enjolivent les corridors de motifs floraux
qui ajoutent une touche d’élégance et
de gaieté au Service d’oncologie médicale depuis sa remise à neuf. Les rénovations, qui ont duré six mois, sont terminées depuis la fin de 2008. « La douceur
des fleurs et les couleurs de l’espoir favorisent la guérison », assure Isabelle
Caron, directrice des soins infirmiers
pour la Division de la médecine, de la
gériatrie et de la santé mentale. En tant
qu’infirmière-chef du 8 Nord-ouest,
Véronique Roger est heureuse des
réactions des patients : « Ils disent que
l’unité est pleine de vie, claire et aérée.
Vous devriez voir leur visage ! »
L’architecte Georges Elbaz explique
que les patients « passent beaucoup de
temps dans les corridors, c’est pourquoi
nous voulions créer un environnement
enjoué pour compléter le décor plus calme des chambres. » Lynne McVey, directrice des soins infirmiers, ajoute que
le nouvel aménagement résulte d’une
étroite collaboration entre les équipes
architecturales et techniques, et les cli-
niciens qui travaillent sur l’unité.
Un des changements importants est
le remplacement de quatre chambres
de quatre lits par des chambres semi
privées ou privées, qui donnent plus
d’espace et offrent davantage d’intimité
et de confort dans une ambiance plus
tranquille. « Cela contribue aussi à la
sécurité des patients en limitant la propagation des infections, précise le Dr
Joseph Raffoul de la Division de la médecine interne. S’il y moins de risques
d’infection, nous pouvons améliorer le
mouvement du Service de l’urgence.
Cela veut dire que nous pouvons monter les patients plus tôt puisqu’ils ont
accès à des chambres privées. »
Mme Caron mentionne que la sécurité des patients et l’efficacité du personnel
sont aussi améliorées par les postes de
soins infirmiers intégrés contenant tout
l’équipement nécessaire aux infirmières.
En outre, de nouveaux éviers ont été
installés à l’extérieur des chambres des
patients pour le lavage des mains – un
meilleur moyen de contrôler l’infection,
puisque le personnel de devrait pas se
laver les mains dans les chambres.
Au cours de la cérémonie officielle de
la coupure du ruban pour le 8 Nord-
ouest, le directeur général, Dr Hartley
Stern, a souligné « l’excellent aménagement et la beauté du design architectural. Non seulement a-t-on réduit le risque d’infection nosocomiale (acquise à
l’hôpital), mais les lieux permettent aux
patients affectés de plusieurs maladies,
et particulièrement du cancer, d’améliorer leur santé dans un environnement
magnifique ». u
À partir de la gauche : le Dr Hartley Stern, Lynne McVey, Véronique Roger, Isabelle Caron,
le Dr Joseph Raffoul et le Dr Gerald Batist, chef de l’Oncologie.
:
R
U
JO ION
À
E
MIS TRUCT
CONS
SOINS PALLIATIFS
(4 Centrale) :
TERMINÉ
CENTRE DE SANTÉ DES FEMMES
(Pavillon H, troisième étage) :
TERMINÉ
CARDIOLOGIE
(Pavillon E, duexième étage) :
RÉNOVATIONS EN COURS
ENTRÉE PRINCIPALE
(chemin de la Côte-Sainte-Catherine) :
OUVERTURE LE 18 JUIN
Cette fleur colorée est à l’image du design qui réjouit le cœur des patients au 8 Nord-ouest.
8
PULSE • ÉTÉ 2009
Au nombre des personnes présentes pour le partage symbolique du gâteau d’anniversaire
de l’HGJ, à la Journée éducative Faye Fox, le directeur général Dr Hartley Stern (s’apprêtant
à couper le gâteau) et la directrice des Soins infirmiers, Lynne McVey.
Conseils aux infirmières
pour veiller à leur mieux-être,
pour de meilleurs soins
B
À l’ILD, on définit
de nouveaux rôles
I
l n’y a pas que les cellules qui se multiplient à l’Institut Lady Davis pour
la recherche médicale : de nouveaux rôles ont été définis dans le cadre du
plan de restructuration. Quatre postes ont ainsi été créés en vue de partager des responsabilités qui, auparavant, appartenaient toutes au directeur
de la recherche. Les nouvelles directions associées englobent le développement et la formation de la faculté, les infrastructures, la recherche clinique
et l’espace de recherche.
La mise en place d’une équipe de direction pour l’ILD renforcera considérablement l’Institut et favorisera une vision éclairée et une interaction
approfondie avec les chefs de programme et les chercheurs de l’ILD. Le
directeur de la recherche pourra fournir une orientation globale et maintenir des échanges plus soutenus avec l’Université McGill, ses institutions
affiliées et autres organismes de recherche au Québec et partout dans le
monde.
« C’est grâce à nos succès que nous avons progressé, affirme le Dr
Stéphane Richard, directeur par intérim de l’ILD. La force de l’ILD repose sur son personnel. Nous avons ici de grands scientifiques et de grands
cliniciens qui travaillent ensemble sur des projets de recherche médicale
dans un environnement voué à la recherche axée sur l’hôpital. »
Avec de nouveaux centres et laboratoires en expansion à l’HGJ et à l’ILD,
comme le Centre du cancer Segal et le laboratoire de bioconfinement du
VIH/sida, « nous avons attiré des scientifiques de renommée internationale, souligne le Dr Richard. Nous songeons à recruter plus de chercheurs de
haut calibre pour travailler avec notre personnel dans des domaines comme
le cancer, les maladies cardiovasculaires, le vieillissement, l’épidémiologie,
et sur le plan psychosocial. » u
ien qu’à l’HGJ, le rétablissement soit
axé sur les patients, le bien-être des
professionnels de la santé retient aussi
l’attention. C’est pourquoi la 27e édition
de la Journée éducative Faye-Fox, organisée par le Service des soins Infirmiers
de l’HGJ, le 1er mai dernier, a choisi de
souligner l’initiative Veiller au rétablissement : le concept innovateur du mieuxêtre infirmier.
« Les infirmières travaillant au chevet
des patients comprennent ce qu’est un
environnement de travail sain, elles savent qu’elles doivent être à leur meilleur
pour bien soigner leurs patients, indique
Valerie Frunchak, directrice des soins
infirmiers du Centre de santé mèreenfant, et coprésidente de l’événement
avec Lynne McVey, directrice des Soins
infirmiers. Elles sont très fières de leur
environnement de soins et elles essaient
d’éliminer le plus d’obstacles possible.
Les infirmières assument un rôle de leadership pour favoriser une communication plus ouverte et plus respectueuse
avec leurs collègues et leurs patients.
Sur le plan technique, elles déterminent
si le bon équipement est utilisé pour les
traitements des patients et s’il est en bon
état ».
La Journée Faye Fox réunit des étudiantes en soins infirmiers des cégeps
et des universités, ainsi que des infirmières d’autres hôpitaux. La journée
tire son nom d’une infirmière qui s’est
jointe à l’HGJ dès son ouverture en 1934
et qui a ensuite établi et dirigé le Service
d’approvisionnement de l’HGJ jusqu’au
moment de partir à la retraite, en 1974.
Mme Fox, également spécialiste des
mesures anti-infectieuses, a contribué à
développer les normes de stérilisation.
Dans le cadre des célébrations du 75e
anniversaire de l’HGJ, Mme McVey a
invité les conférencières invitées, les
anciennes élèves et membres du comité
de l’HGJ à couper un gâteau pour l’occasion. Parmi les conférencières de marque, mentionnons la Dre Judith Shamian, présidente et directrice générale
des Infirmières de l’Ordre de Victoria et
elle a dirigé les célébrations du 50e anniversaire de l’hôpital, en 1984. « Nous
sommes ravis de revoir Judith, a déclaré
Mme Frunchak. Elle a toujours démontré une approche créative, innovatrice et
avant-gardiste en matière de soins infirmiers, et elle est pour nous un modèle et
une inspiration. »
Pendant la conférence, la Dre Irmajean Banjok, directrice des Affaires
internationales et des Programmes de
directives des pratiques exemplaires, et
Stéphanie Staples, mentor spécialisé,
ont abordé les moyens de favoriser un
environnement de travail sain et sécuritaire inspirés des initiatives mises en
œuvre dans les établissements de santé
au Canada. Elles ont aussi expliqué
comment les infirmières peuvent demeurer en bonne condition physique
pour leur propre bien-être et celui de
leurs patients. u
PULSE • ÉTÉ 2009
9
Billets disponibles dans
l'Atrium du 1er au 12 juin,
de 11h a 14h, et sur place
la journee meme.
10 PULSE • ÉTÉ 2009
Le rôle inestimable Les travailleurs sociaux distribuent sourires et « kisses »
du travail social
u’ont en commun un sou noir, une
L
orsque les patients sont hospitalisés,
des traitements et des soins leur sont
dispensés par plusieurs professionnels
qui, tout naturellement, se préoccupent
de leurs besoins physiques et de leur rétablissement. Toutefois, les patients et leurs
proches ont bien d’autres choses en tête
alors qu’ils attendent la guérison de leur
corps. En effet, la maladie agit souvent
comme un catalyseur sur les problèmes
sociaux et psychologiques dont il faut
aussi s’occuper pour soulager les patients
et les personnes qui leur sont chères. Les
travailleurs sociaux aident à combler ce
vide, en rappelant aux patients qu’ils sont
des personnes à part entière et non seulement une liste de symptômes.
C’est un grand privilège et une expérience enrichissante de travailler avec les
patients et leurs familles, qui ont souvent
à affronter la pire situation de détresse de
leur vie. Ils ont peut-être à surmonter des
problèmes liés à leur propre mort, des
questions complexes touchant la qualité
et la fragilité de la vie, ainsi que la souffrance et les difficultés, tant physiques
qu’émotionnelles, qui accompagnent leurs
traitements.
L’expérience du cancer, par exemple, a
pour effet d’exposer la vie intérieure d’une
personne au grand jour. Elle semble faire
ressortir les bons côtés et amplifier les
meilleures relations d’aide de la part de
la famille et des amis. Les répercussions
de la maladie peuvent aussi laisser voir
les difficultés de la vie quotidienne liées
notamment aux problèmes maritaux, aux
différends ou aux difficultés de communication dans la famille. Ces problèmes
s’ajoutent à toute l’angoisse de vivre avec
le cancer.
Les travailleurs sociaux ont plusieurs
rôles à jouer. Par leurs interventions, ils
s’efforcent de confirmer ce que ressentent les patients et aident à diminuer les
tensions au sein des familles. Ils renseignent aussi les patients et leurs familles,
s’occupent des besoins psychosociaux et
émotionnels, et offrent des conseils en
relations sociales, incluant la communication avec les autres. Ils donnent des
conseils sur les questions d’ordre financier
et professionnel, et sont aussi attentifs
aux besoins spirituels. En tant que travailleurs sociaux, nous cherchons à aider
les patients et leurs familles à faire face à
la maladie, et ce, à tous les stades de son
évolution.
Les patients nous rappellent aussi ce
qu’il y a de plus important dans la vie: les
liens que nous créons et notre amour de
la vie, la résilience de l’esprit humain et sa
détermination. u
– Vivian Myron Moatti, Travailleuse sociale, Soins palliatifs et Chirurgie de la tête
et du cou
Q
bille et un kiss Hershey ? Peu de
choses, à première vue. Mais si vous
vous dites que tous les trois peuvent
faire naître un sourire ou un moment
de joie, il est normal de les retrouver
dans la trousse antistress. Ces petits
cadeaux, et bien d’autres aussi, ont été
distribués aux employés du Service social par le comité JGH de la Semaine
des travailleurs sociaux pour souligner
la Semaine nationale des travailleurs
sociaux, du 22 au 28 mars.
« La trousse antistress servait à rappeler de façon ironique à quel point
il est important pour les employés
de bien prendre soin d’eux et de s’entraider, explique Judith Minorgan,
travailleuse sociale au 7 Nord-ouest/
Service VIH. Au bout du compte, cela
les aide à combler plus efficacement
les besoins des patients. Notre travail
est parfois très dur émotivement; il est
donc essentiel de garder un bon sens
de l’humour. La bonne humeur symbolisée par les trois objets peut aider les
soignants autant que les membres de
leurs familles, et même les patients. »
Les activités proposées à l’HGJ
pendant la Semaine des travailleurs
sociaux visaient à « faire mieux comprendre au personnel et au public le
rôle du travail social dans notre hôpital, et aussi à célébrer les réalisations
de l’équipe du travail social de l’HGJ »,
La trousse antistress…
Une gomme à effacer pour faire disparaître
toutes ces petites erreurs (et les rides aussi)
Une corde pour vous fixer
quelque part quand vous
craignez de perdre pied
Un kiss pour vous
rappeler que
quelqu’un vous
aime
Une bille pour
les jours où
vous ne pouvez plus
reprendre les vôtres
Un sou noir pour
ne jamais être
« sans le sou »
Un caillou
pour donner
du poids
à vos
arguments
Un élastique pour vous aider à allonger la sauce
si nécessaire
souligne Allan Ptack, directeur du Ser En outre, un kiosque donnait de l’invice social. Les faits saillants de cette
formation sur le travail social, notamsemaine ont été les collations du matin,
ment une explication sur la façon dont
la séance de yoga et un dîner-partage
les patients sont apaisés quand la comoù nous avons accueilli le directeur
munication passe bien entre le patient,
général, Dr Hartley Stern. « Tout le
les membres de la famille et le soignant
monde a apporté une partie de luiconcerné. u
même à la table, raconte
l’assistante de M. Ptack,
Brenda Demberg. Nous
avons partagé la nourriture
de diverses cultures et c’est
tout à fait normal pour les
travailleurs sociaux qui
ont tous quelque chose de
particulier à offrir en tant
que membres des équipes
multidisciplinaires de l’hô- La travailleuse sociale Pina D’Orve de l’HGJ avec le patient
pital. »
Anthony Fennessey.
Les étudiants ont pu voir les travailleurs sociaux en pleine action
«
Marchez-vous vraiment toute cette distance tous les
jours ? » « Ça vous arrive parfois de vous perdre dans
l’hôpital ? » Voici quelques-unes des questions que nous
ont posées les étudiants de l’Université McGill en travail
social, lors de leur visite et de la journée portes ouvertes du
27 mars. Ces activités clôturaient la semaine organisée par
le Service social pour célébrer la Semaine des travailleurs
sociaux du Québec.
Pendant les visites à l’Urgence, à la Maternité, au Centre
du cancer Segal et autres services, les étudiants ont constaté
que les travailleurs sociaux étaient mis à contribution dans
toutes les facettes de l’hospitalisation d’un patient. Ils se
sont aussi intéressés au fait que les travailleurs sociaux d’un
hôpital s’occupent d’évaluer les risques, d’aider les familles
affectées par la maladie et la perte d’un proche, d’orienter les
gens vers les ressources communautaires, et même parfois
d’aider les gens à s’ajuster à leurs rôles de parent. Comme
l’ont appris les étudiants, près de 4 000 patients de l’HGJ ont
été rencontrés par un travailleur social au cours de la dernière année.
La visite s’est terminée par une discussion animée, avec la
coordinatrice des étudiants, Sherrie Poplack, et le directeur
du Service social, Allan Ptack, qui a souligné que « ce genre
d’activité nous aide à recruter des étudiants pour les stages
et aussi pour des postes potentiels. » u
– Deborah Cobrin, travailleuse sociale, 8 Nord-ouest; Judith
Minorgan travailleuse sociale, 7 Nord-ouest/Service VIH;
Aline Bogossian, interne au Service social, 8 Nord-ouest; et
Pauline Orr, interne au Service social, 7 Nord-ouest.
Les travailleurs sociaux et les internes accueillent les étudiantes de
McGill en travail social, Pauline Orr (troisième de gauche) et Aline Bogossian (à droite). Les travailleuses sociales de l’hôpital sont Deborah
Cobrin (deuxième de droite) et Judith Minorgan (à gauche).
PULSE • ÉTÉ 2009
11
Un technicien nous ouvre les yeux sur la menace du glaucome
M
arc Renaud souhaite faire réaliser
aux gens la menace que représente
le glaucome, et il est même descendu
sous terre pour le faire. En tant que
technicien ophtalmique responsable du
laboratoire des troubles de la vision à
l’HGJ et gestionnaire de projet pour le
Centre d’éducation sur le glaucome de
McGill, M. Renaud aurait pu faire carrière tranquillement et poursuivre son
train-train quotidien en aidant les médecins à faire du dépistage auprès des
patients et à effectuer des tests pour le
glaucome. Mais il a ajouté le bénévolat
à ses activités professionnelles, notamment en travaillant cette année à un
kiosque d’information et de dépistage
du glaucome, à la station de métro Berri-UQAM.
M. Renaud estime que le kiosque a
attiré facilement plus de 1000 personnes à la recherche d’information, dont
plus de 70 ont subi un examen de la vue
sur place. Selon lui, « environ 20 d’entre
eux montraient des signes nous laissant
croire à de possibles problèmes de vision, et plusieurs avaient des symptômes
qu’on pouvait certainement qualifier de
suspects ». M. Renaud ajoute que l’événement, dans le cadre de la 2e Journée
mondiale du glaucome, a été mis sur
pied avec la collaboration du Centre
d’éducation sur le glaucome de l’Université McGill, basé à l’HGJ, la Fondation
du glaucome du Québec, l’Institut national canadien pour les aveugles, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Institut
du glaucome de Montréal et la compagnie de produits optiques Zeiss.
« Le kiosque a réellement valu la
peine, souligne M. Renaud. Nous avons
travaillé avec le Dr Peter Karwatsky, optométriste et professeur à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal (et
ancien étudiant du laboratoire des troubles de la vision de l’HGJ). Nous avons
été en mesure de diriger plusieurs personnes vers différents hôpitaux, dont
l’HGJ. »
Au dire de M. Renaud, sa participation à la première journée mondiale du
glaucome a été très valorisante. À cette
occasion, des étudiants de l’école secondaire FACE (Fine Arts Core Education)
de Montréal ont formé une équipe pour
préparer une présentation sur le glaucome. Sous la direction de M. Renaud,
les étudiants ont créé un excellent projet informatif qui a été sélectionné pour
participer à la finale régionale de l’Expo
Science Bell au Biodôme et qui a servi à
renseigner des milliers de personnes sur
la menace du glaucome.
M. Renaud avoue qu’il prend très à
cœur la question du glaucome parce
que ses expériences professionnelles lui
ont démontré le rôle clé que cette condition peut jouer pour provoquer la céci-
Broyer les déchets et jardiner
sur le toit, pour rester vert
12 PULSE • ÉTÉ 2009
té. Lorsqu’il a commencé sa carrière de
24 ans à l’HGJ, M. Renaud croyait rester à l’hôpital seulement un an comme
photographe ophtalmique, à la suite de
la formation en photographie médicale
qu’il avait suivie à Québec. Toutefois, il
s’est intéressé sérieusement à l’ophtalmologie, il a laissé de côté la photographie pour s’inscrire à un programme
d’études, et s’est fait offrir un poste de
technicien à l’HGJ.
À la clinique d’ophtalmologie de l’HGJ,
M. Renaud a constaté que beaucoup de
patients n’utilisent pas régulièrement
leurs gouttes ophtalmiques, même si
ce médicament est essentiel pour éviter
que leur condition ne s’aggrave. « Nous
nous sommes demandé comment modifier cette attitude. La réponse est dans
l’éducation ». C’est pourquoi M. Renaud
offre des séances d’information mensuelles aux patients et à leurs familles
qui viennent de partout dans la ville.
Carole Desharnais, infirmière en ophtalmologie, démontre la bonne façon
d’instiller les gouttes dans les yeux et
explique le rôle du médicament, et le
Dr Oscar Kasner, directeur du service
du glaucome à l’HGJ, est sur place pour
répondre aux questions. « Comme le
confirme chacune de nos séances, il y a
un besoin criant d’information au sujet
de cette maladie insidieuse », rappelle
M. Renaud.u
Les faits sur le glaucome
A
lors que le printemps et l’été font
tout reverdir, l’HGJ aussi se met au
vert. Déjà, des progrès ont été enregistrés avec le recyclage des cannettes de
boissons gazeuses et le programme de
recyclage des piles. L’hôpital fait maintenant un pas de plus avec des initiatives
peut-être moins visibles, mais tout aussi
importantes.
Selon Ilan Elbaz, coordonnateur du
développement durable à l’HGJ, un
projet est en cours pour l’achat d’un
nouveau compacteur en vue de traiter le
surplus de matériel recyclable. Bien que
l’hôpital ait beaucoup grandi, la ville
ramasse toujours la même quantité. Le
compacteur permettra donc à l’hôpital d’en mettre plus dans les bacs de la
ville.
Au kiosque sur le glaucome à la station de métro Berri-UQAM, Marc Renaud (à gauche) donne
de l’information à un usager.
Saviez-vous que …
Kotiel Berdugo, directeur des Services techniques, ajoute que l’aménagement d’un toit vert au-dessus du 6e
étage des pavillons A et B est aussi en
cours. Le nouveau toit aidera à réduire
la quantité d’énergie consommée par
l’hôpital pour le chauffage et la climatisation, puisque le sol et la végétation
agissent comme isolant. Encore mieux,
le personnel et les patients pourront
profiter de l’espace vert pour leurs pauses et leurs repas, ou simplement pour
relaxer. Pour l’instant, les dessins d’architecture et le budget sont à l’étude. u
• la prévalence du glaucome augmente avec l’âge
• le glaucome est la deuxième cause de cécité en
•
•
Amérique du Nord
il est rarement douloureux et ne présente pas de
symptômes précoces, son diagnostic est donc
inattendu
il peut être contrôlé avec des médicaments et des
traitements, mais il est irréversible
Pour plus d’information ou pour s’inscrire à une séance
d’information à l’HGJ, téléphonez au 514-340-8222, poste 4954,
ou consultez hgj.ca/glaucome.
Le 10e anniversaire du Festival de jazz claironne le 75e de l’HGJ
Un happening tout en harmonie
C
’est pour bientôt : La mélodie du
bonheur ! Non, pas la comédie musicale de Broadway, mais le Festival de
jazz HGJ qui nous revient pour une 10e
saison, du 23 juin au 3 juillet. Cette fois,
l’organisateur du festival qui est aussi
musicothérapeute à l’HGJ, Bryan Highbloom, a choisi pour thème « Chants
du cœur », pour un hommage aux 75
ans de l’HGJ « Au service de tous ».
« Chants du cœur » célèbre aussi les
musiciens et leur volonté de faire du
bien aux patients durant le Festival de
jazz et à l’occasion d’autres spectacles
durant l’année. Parmi ceux qui prévoient être au festival, mentionnons
Wendajam, Open Standards, Nicolas
Caloia 5, Silvio Clauser Blues Band et
les Free Tenors.
Clin d’œil au 75e anniversaire de
l’hôpital, un spectacle son et lumière
sera présenté au coucher du soleil, les
28, 29 et 30 juin, alors que des photos
d’archives de l’HGJ seront projetées sur
les murs de l’hôpital. La musique d’accompagnement sera en grande partie
improvisée et évoquera le souvenir des
soins prodigués par l’HGJ depuis tout
ce temps. Même l’identifé visuelle du
festival a été renouvelée avec la création
d’un nouveau logo conçu par M. Robert Vignola. Pour plus d’information,
consultez jgh.ca/jazz. u
Un salon de l’emploi en vue de
pourvoir des postes d’infirmières
L
e tout premier salon interne de l’emploi de l’HGJ — organisé par le Service des
soins infirmiers et le Service des ressources humaines, en collaboration avec les
Professionnel(le)s en soins de santé unis (PSSU-FIQ) — s’est tenu les 15 et 16 avril
afin de pourvoir à 190 postes permanents pour infirmières et infirmières auxiliaires.
L’objectif, fixé par le ministère de la Santé, était de stabiliser les postes. Selon Naomi
Engelhard-Chemtob, présidente des PSSU, « il y a maintenant plus de possibilités
pour les infirmières qui choisissent de se stabiliser sur leur unité ou, si elles veulent
un changement, de faire une demande pour aller dans une autre unité. »
Joanne Côté, coordinatrice, Soins infirmiers, Division Cardiologie, affirme que
la création de postes permanents « apportera plus de stabilité dans la vie des infirmières. Essentiellement, cela leur permettra de maintenir un meilleur équilibre
entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle ». Mme Côté insiste aussi sur
« l’esprit de collaboration » entre les PSSU et la direction de l’HGJ qui, à son avis, est
vraiment « sans pareil dans cet hôpital. Nous avons travaillé très fort pour adapter
les postes aux besoins des employés, tout en respectant les capacités budgétaires. »
« Plus de 90 infirmières et infirmières auxiliaires ont participé, ajoute Yves Morency, chef des relations de travail. Le salon s’est très bien déroulé grâce à l’excellente
collaboration dont tout le monde a fait preuve. Nous tenons à remercier tous les
participants qui ont fait de cet événement un succès. » u
Ruth Campbell Roundtree, une patiente de l’unité 7 Nord-ouest, chante en duo avec Luc
Murphy, du groupe de 20 choristes Terre Haute. La chorale, dirigée par Kathy Kennedy, a
parcouru les 7e et 8e étages de l’Hôpital général juif dans la soirée du 30 avril. Les patients
et les employés se sont joints à eux pour chanter et taper des mains. Les chanteurs de Terre
Haute désirent répandre l’espoir et la joie grâce à leur musique. Ils prévoient revenir pour
visiter d’autres unités et d’autres patients.
De gauche à droite : Suzette Chung, Infirmière de planification des sorties, Service
d’urgence, Jessica Emed, Infirmière clinicienne spécialisée membre de l’équipe de
thrombose; Dave Morrison (en Super ClotBuster) et Alla Muladzanov de l’équipe de
thrombose, au kiosque du Mois de la sensibilisation à la TVP, en mars dernier. Pour
attirer l’attention sur cette condition, l’équipe de thrombose a organisé diverses
activités, notamment à l’occasion de la conférence des Soins infirmiers, de conférences pour les résidents et sur la qualité et la sécurité, en insistant sur les moyens
de prévenir la thrombose veineuse profonde. La condition survient lorsqu’un caillot
sanguin se forme dans les veines profondes, habituellement dans les jambes. Souvent très douloureuse, elle peut mener à un caillot dans les poumons et mettre la
vie en danger.
PULSE • ÉTÉ 2009
13
Se laver les mains sauve des vies !
Redoublons d’efforts pour une meilleure hygiène des mains
C
es mains qui doivent
aider à guérir les patients peuvent en fait les
rendre plus malades. Si
elles ne sont pas bien
nettoyées, les mains des
médecins, des infirmières
et du reste du personnel
peuvent facilement propager les micro-organismes, déclencher une
infection et causer de graves maladies. Pour cette
raison, l’Hôpital général
juif a lancé un important
et intense programme
d’hygiène des mains, qui
a été souligné le 19 mars
dernier par une cérémonie officielle avec ruban
symbolique en présence
des dirigeants et du personnel de l’HGJ, à l’Unité
des soins intensifs de l’hôpital. (Pour en savoir plus, voir l’article
connexe sur le sujet.)
L’HGJ s’est toujours montré vigilant
au sujet de la propreté des mains, mais
le temps est venu d’adopter une stratégie
plus agressive pour lutter contre les infections, affirme le directeur général de
l’HGJ, le Dr Hartley Stern. « C’est notre responsabilité d’agir adéquatement
pour protéger les patients lorsqu’ils sont
on ne peut plus vulnérables, affirme le
Dr Stern. Pour cela, il faut développer
au sein du personnel une culture de la
qualité, de la sécurité et de la propreté,
une culture qui doit devenir une seconde nature. C’est le point de départ.
Un hôpital qui jouit d’une réputation
de qualité doit mériter la confiance et le
respect des patients et du public. »
Voici pourquoi il est essentiel d’adopter
une bonne hygiène des mains :
• Chaque année, 1 patient sur 9 admis
dans un hôpital canadien développe
une infection en raison de son hospitalisation.
• De ces patients hospitalisés infectés,
8 000 perdront la vie.
• Le lavage des mains peut sembler
rétrograde et rudimentaire, mais il
demeure le moyen le plus rapide, le
plus économique et le plus efficace
14 PULSE • ÉTÉ 2009
Ce printemps, le Service de physiothérapie de l’HGJ a accuelli Martin Chevalier, représentant
de Deb Canada, firme spécialisée en hygiène thérapeutique de la peau. En collaboration avec
le Comité de l’hygiène des mains de l’HGJ, M. Chevalier a aménagé un kiosque à l’hôpital
et il a enseigné au personnel les pratiques d’hygiène des mains dans des unités pilotes, au
8 Nord-ouest, au 5 Ouest, à l’Unité des soins intensifs, au 4 Nord-ouest, ainsi qu’aux services
de Physiothérapie et d’Ergothérapie, à la Pharmacie, au Centre de Stérilisation et de distribution, en Inhalothérapie et aux Services sociaux.
Mission mains propres
de tuer l’infection « dans l’œuf ».
À l’automne 2008, l’HGJ a été le premier hôpital universitaire de Montréal
à se joindre à la campagne nationale
Arrêt ! Lavez vos mains de l’Institut
canadien pour la sécurité des patients
(ICSP). L’initiative de l’HGJ était dirigée
par le Service des soins infirmiers en collaboration avec l’équipe de prévention et
contrôle des infections. En acceptant de
participer à cette campagne, 38 services
de l’HGJ ont signé une lettre d’adhésion
dans laquelle ils s’engageaient à réserver
du temps et à offrir au personnel le soutien nécessaire pour l’apprentissage de
l’hygiène rigoureuse des mains.
Un comité d’hygiène des mains a aussi mis en place un ensemble d’activités
multidisciplinaires visant à promouvoir
les meilleures pratiques au sein du personnel hospitalier, le tout sous forme de
projet pilote dans quatre unités : oncologie médicale, chirurgie, post-partum
et soins intensifs. Dans chaque unité,
une personne sert de guide pour ses collègues, en fournissant de l’information,
des commentaires et de l’aide.
Le Module d’apprentissage de la campagne d’hygiène des mains de l’ICSP est
l’un des nombreux outils disponibles
pour enseigner aux employés et vérifier leurs connaissances sur le lavage
des mains. Le module interactif offre
Baisers passionnés…en milieu de
travail ! Qu’est-il arrivé de la traditionnelle poignée de main ?
En réalité, ce n’étaient pas de vrais
baisers, mais juste une scène dans le
court vidéoclip assez amusant qui
nous a été présenté au coup d’envoi du
Programme d’hygiène des mains de
l’HGJ, à la conférence médicale du 9
mars. Mais le message sous-jacent, lui,
n’était pas à prendre à la légère. Angie
Spiropoulos, assistante chef en thérapie respiratoire, Département de thérapie respiratoire, a inséré le clip dans
la présentation pour attirer l’attention
sur le fait qu’« une poignée de main
propage plus de germes qu’un baiser ».
Pour cette raison, les employés doivent
avoir les mains propres, et ce, chaque
fois qu’il y a un contact entre un patient et un professionnel de la santé.
Melanie Sherridan, infirmière clinicienne spécialisée, Service de l’urgence, a présenté les techniques d’hygiène des mains avec la mousse à base
des conseils sur le soin des mains et de
la peau et précise quand et comment se
laver les mains. Une attention particulière est accordée aux « 4 moments-clés
de l’hygiène des mains », au lavage efficace des mains avec l’eau et le savon, et
d’alcool (20 à 30 secondes) et avec l’eau
et le savon (40 à 60 secondes). Elle a
aussi mentionné le risque plus élevé de
contamination chez les gens qui portent des bijoux aux mains et chez les
personnes avec des ongles artificiels
ou des ongles naturels qui sont longs
ou couverts de vernis à ongle écaillé.
Lorsque l’infection se propage dans
les hôpitaux, il en résulte des maladies
sérieuses, des hospitalisations prolongées, plus de temps d’attente, des
invalidités à long terme, des taux de
mortalité plus élevés, et des coûts additionnels en soins de santé. Et pourtant, comme l’indique le Dr Denny
Laporta, chef, Département des soins
critiques, « la mesure la plus efficace
pour réduire l’infection liée aux soins
de santé demeure le geste tout simple
de se laver les mains, qui à lui seul peut
éviter au patient tous les problèmes
d’une maladie et les dédales du système hospitalier ». u
à l’hygiène des mains adéquate à l’aide
de produits à base d’alcool. Le personnel
qui réussit le module reçoit une épinglette portant l’inscription « Lavez vos
mains » ou « Demandez-moi si je me
suis lavé les mains ». u
Extra! Extra!
Health care for the ages, un long article d’Aaron Derfel, journaliste principal
en matière de santé au journal The Gazette, a attribué à l’HGJ une position
de leader au Québec pour le traitement des patients gériatriques. Le texte,
publié le 9 mai, parlait de l’hôpital en ces termes : « un microcosme de la
société québécoise – mais dans deux décennies d’ici. »
Parmi les professionnels de la santé de l’HGJ mentionnés dans l’article,
mentionnons (dans l’ordre où ils sont cités) : la Dre Doreen Wan-ChowWah, oncologue; le Dr Ruby Friedman, directeur de la Division de Gériatrie et de Soins de longue durée; le Dr Hartley Stern, directeur général; le Dr
Marc Afilalo, chef du Service de l’urgence; et Judy Bianco, infirmière-chef
en gériatrie, et coordinatrice des soins infirmiers, maladies chroniques et
vieillissement. u
Pour lire cet article, consultez jgh.ca/nouvelles.
À partir de la gauche : Dr Zeev Rosberger, Dre Eva Libman, Dre Margaret Purden, Dr. Karl Looper, et
Dre Phyllis Zelkowitz
Relever les défis des
maladies chroniques
C
Une coupure de ruban symbolique a souligné le lancement du programme
d’hygiène des mains à l’USI de l’HGJ. De gauche à droite : Dr Denny Laporta,
chef , Département des soins critiques, Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers, Dr Hartley Stern, directeur général, Jacki Raboy Thaw, infirmière-chef
de l’USI, et Paule Bernier.
Clair et net
Encouragés par le Service des soins infirmiers, l’HGJ s’est joint à
la campagne Soins de santé plus sécuritaires maintenant ! de l’Institut canadien pour la sécurité des patients. L’USI ainsi que les unités
8 Ouest, 5 Ouest et 4 Nord-ouest participent à la campagne. Ce programme s’adresse à tout le personnel qui entre dans l’environnement du
patient, et chaque unité possède un représentant qui doit s’assurer de
la conformité au programme d’hygiène des mains. Toute personne qui
prodigue des soins à un patient ou qui entre dans son environnement
immédiat doit savoir quels produits utiliser et connaître la bonne technique du lavage des mains, incluant les « 4 moments-clés de l’hygiène
des mains ». Des vérifications de conformité seront bientôt en vigueur
partout dans l’hôpital.
En raison des différences qui caractérisent chacune des unités, la
réussite du programme appartient à chaque équipe d’unité. C’est pourquoi l’équipe d’amélioration continue de la qualité de l’USI a rencontré
les employés des différents services qui travaillent à l’USI afin d’identifier les problèmes et d’y trouver des réponses. L’évaluation des résultats
est également prévue dans les mois à venir.
Pour vous familiariser avec les techniques d’hygiène des mains et les
« 4 moments-clés de l’hygiène des mains », consultez le module de formation de 15 minutes accessible en ligne à jgh.ca/mainspropres. Un
certificat est remis au terme de la formation. u
– Paule Bernier, Diététicienne, Unité des soins intensifs
’est le comble de l’ironie. Les hôpitaux
canadiens qui excellent dans le traitement de maladies aiguës ne sont pas en
mesure d’aider les gens à faire face aux
conditions permanentes comme le cancer,
l’arthrite inflammatoire ou l’insomnie. À
cause de cela, les patients voient leur vie
quotidienne perturbée et se sentent impuissants – pour eux, il n’y a pas de lumière
au bout du tunnel. Les participants à la 4e
Journée de recherche annuelle du Service
de psychiatrie de l’HGJ, le 27 mars, se sont
penchés sur ce dilemme.
« Les maladies chroniques constituent
le plus grand défi de notre ère, affirme la
Dre Margaret Purden, directrice scientifique du Centre pour la recherche en soins
infirmiers de l’HGJ, et spécialiste des questions touchant l’adaptation à long terme
des patients. Les statistiques confirment le
problème. Près d’un Canadien sur trois est
affecté par une maladie chronique dont les
répercussions se font sentir à la maison et
au travail. Ces patients et leurs familles doivent « faire des ajustements constants dans
leur vie de tous les jours, explique la Dre
Phyllis Zelkowitz, directrice de la recherche au Service de psychiatrie de l’HGJ. Une
approche interdisciplinaire s’impose pour
améliorer leur qualité de vie. »
Le Dr Zeev Rosberger, directeur de la
Division de psychologie de l’IPCF, et Louise
Granofsky, du Programme d’oncologie psychosociale au Centre du cancer Segal, ont
abordé la question des jeunes hommes affectés par le cancer, en notant à quel point
« être père est important pour eux, et qu’il
faut que cette préoccupation soit prise en
considération dans les discussions avec leur
équipe soignante. »
Le Dr Rosberger, qui a examiné les problèmes biologiques et psychosociaux liés à
l’infertilité en collaboration avec une équipe
multidisciplinaire, a indiqué que les jeunes
hommes qui reçoivent de la chimiothérapie
pour un cancer des testicules ou un cancer
lymphatique pensent d’abord à survivre.
Toutefois, quand ils apprennent les effets
potentiels que la maladie et le traitement
auront sur leur fertilité, leur questionnement dépasse le simple « Serai-je capable »
d’avoir un enfant (mon sperme sera-t-il
apte à la reproduction) ? Ils veulent aussi
savoir « Serai-je un père ? » (apte à assumer
le rôle de parent) selon l’évolution de leur
condition psychologique.
Les problèmes physiques de l’arthrite inflammatoire sont étudiés plus sérieusement
que son impact psychosocial, affirme le Dr
Karl Looper, psychiatre de l’IPCF. La mobilité réduite et l’invalidité à long terme peut
affecter les finances personnelles, et la vie
familiale en souffre aussi quand le conjoint
ou l’aidant naturel subit la pression. Le Dr
Looper dit que la détresse et la dépression
sont fréquentes, ce qui peut exacerber la
maladie en affaiblissant le système immunitaire.
La Dre Eva Libman, directrice associée,
Psychothérapie comportementale et Unité
de recherche à l’IPCF, précise que même
l’insomnie présente des problèmes pour
les patients qui sentent que leurs proches
ne comprennent pas la gravité de leur
condition. Pire encore, les intervenants en
matière de santé ne savent pas comment
traiter efficacement l’insomnie et confondent parfois le diagnostic avec l’anxiété ou
la dépression. Elle suggère d’utiliser des
tests objectifs pour mieux comprendre l’expérience des patients, tout en précisant que
les tests doivent servir à confirmer les sensations subjectives des patients concernant
l’insomnie.
Le traitement des patients affectés d’une
maladie chronique exige qu’on porte attention à « toute la personne », conclut la Dre
Purden. « L’aide psychosociale est un facteur clé qui permet au patient de s’adapter
à la maladie et elle peut améliorer grandement leur qualité de vie. » u
PULSE • ÉTÉ 2009
15
Répétition-pandémie à
l’HGJ, pour rester vigilants
U
n avion atterrit à Montréal-Trudeau.
Il transporte deux passagers qui
manifestent les symptômes d’un virus
inconnu .. .. L’HGJ est aussitôt informé
que les voyageurs seront transportés à
l’hôpital pour observation et traitement.
En l’espace de quelques minutes, tout le
personnel de l’HGJ est prêt à les recevoir.
Non seulement les passagers reçoivent
des soins de qualité supérieure, mais le
personnel à qui ils sont confiés - et les
autres patients et visiteurs de l’HGJ sont protégés du virus.
Ce scénario ne s’est pas déroulé vraiment, mais il aurait pu. Et si l’occasion
se présente, l’HGJ est prêt. Pour vérifier
son état de préparation, il a participé à
un exercice à l’échelle de la province, dirigé par le ministère de la Santé en vue de
garantir que les hôpitaux sont en mesure
de gérer correctement une pandémie.
L’exercice, organisé par Isabelle Caron,
présidente du dossier de pandémie, a
reçu de bonnes notes de la Régie régionale de la santé. La simulation incluait
la participation de représentants des
médecins, infirmières, spécialistes des
maladies infectieuses, et de membres
des services de sécurité, des communications et des ressources humaines.
Intéressante coïncidence, l’exercice
de simulation s’est déroulé une semaine
avant l’éclosion de grippe H1N1. Ce virus n’a pas créé de conditions de pandémie, mais il a donné au personnel
l’occasion de mettre en pratique leur
apprentissage.
Le directeur général de l’HGJ, le Dr
Hartley Stern, a félicité les participants
pour leur « réponse remarquable. Votre
excellent travail d’équipe vous a permis
de répondre aussi rapidement et efficacement, et c’est tout à votre honneur. » u
Qui étaient ces femmes masquées ? Sonia Boccardi (à gauche), infirmière conseillère en
formation des infirmières, chirurgie, et Marineh Carapetian, infirmière clinicienne spécialisée
en médecine.
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1
16 PULSE • ÉTÉ 2009
Mots de reconnaissance
Au Dr Michael Kapusta,
Chef du Service d’Ophtalmo
logie,
et à l’équipe d’Ophtalmolog
ie :
Au personnel de l’HGJ :
De mon admission, le 27 mars, jusqu’à mon congé, le 31 mars,
j’ai reçu d’excellents soins et je tiens à vous en remercier. Je me
suis toujours senti rassuré puisque votre personnel exceptionnel
faisait preuve de disponibilité pour répondre à mes questions.
Vous avez tous contribué à faire de mon séjour une expérience
positive dont je me souviendrai toujours.
Marcel Hébert
Winnipeg
À l’infirmière Leslie Andino, division de
Cardiologie :
le 9 février pour recevoir
J’ai été transféré dans votre service
aration à une délicate
des soins médicaux et pour la prép
là, vers 22 h, je vous
intervention par le Dr Felix Ma. Cette nuitsystème digestif. Vous
ai mentionné un détail à propos de mon
en, lequel a confirmé
avez immédiatement demandé un exam
ens par le Dr Demarché
un problème sérieux. D’autres exam
très mauvais état et la
ont révélé que mon estomac était en
chirurgie a été retardée.
is que sans les gestes
Quelques jours plus tard, j’ai appr
et le Dr Demarché,
rapides et professionnels posés par vous
en parler. Pour moi,
je ne serais probablement pas là pour
de vrais héros – vous,
ma famille et mes amis, vous êtes
vous souhaitons une
vos superviseurs et vos collègues. Nous
leurs déjà sur la bonne
brillante carrière, carrière qui est d’ail
demandons instamment
voie. À tout le reste du personnel, nous
ail pour plusieurs années
de rester pour poursuivre le beau trav
professionnels tels que
encore. Nous avons tous bien besoin de
vous.
r, un grand merci !
Du plus profond de mon Nouveau Coeu
J’aimerais dire mon admira
tion pour la
compétence et le professionn
alisme de l’équipe
chirurgicale dirigée par le
Dr Kapusta qui a
pratiqué l’intervention sur
mon œil, le 16 avril
dernier, et toute ma gratitu
de pour la gentillesse
et la compassion dont tous
les membres de
l’équipe ont fait preuve à mo
n égard.
La gentillesse qui m’a été ma
nifestée me fut d’un
grand secours. Par exemple,
Dr Simcha Kleinman,
chef de l’Anesthésie, mise au
courant du fait que
je craignais de faire une att
aque de panique sur
la table d’opération, est ven
ue me voir dans le
corridor près de la salle d’o
pération, elle s’est
présentée et m’a dit que Kim
resterait à mes
côtés pour s’occuper de mo
i. L’assistant du Dr
Kapusta s’est penché vers
moi sur la table pour
se présenter juste avant le
début de la procédure,
ce qui m’a fait sentir que je
n’étais pas seule dans
une salle avec des robots chi
rurgicaux exempts
de sentiments mais bien ave
c des êtres humains
attentionnés.
Je tiens aussi à mentionner
la patience
remarquable et l’empathie
que m’a manifestée
l’infirmière Carole. Elle a pri
s le temps de
répondre à toutes mes que
stions et mes
préoccupations concernant
la procédure, et sa
présence chaleureuse m’a
énormément aidée à
retrouver mon calme.
J’ai été très impressionnée
par la grande
compétence de l’équipe. Tou
s leurs gestes étaient
précis, doux et efficaces, rég
lés à la manière
d’une montre suisse. C’est
une équipe de première
classe sur le plan médical,
avec en plus une
approche rassurante, préven
ante, exemplaire.
Linda Gilman Novek
Montréal
Très sincèrement et pour toujours,
Jacques Bourdages
Montréal
PULSE • ÉTÉ 2009
17
Dates à retenir
Juin : Mois de sensibilisation aux accidents vasculai-
June 16: « Protecting Your Skin » (Prenez soin de
res cérébraux
votre peau), conférence avec le Dr Manish Khanna,
dermatologue. Centre du bien-être L’espoir, c’est
Tout le mois de juin : Voyez les bons achats à faire
la vie HGJ, 4635 chemin de la Côte-Sainte-Catherine,
à l’entrée Légaré, au profit des Auxiliaires de l’HGJ.
17 h 30 à 19 h. Pour s’inscrire, téléphonez au
514 340-3616.
5 juin : Début du Mois international de
l’environnement
21 juin : Fête des pères
11 juin : « Demystifying Drugs » (Démystifier les
22 juin : Séance d’information sur le glaucome, en
médicaments), conférence avec Edgar Goldstein,
français. Auditorium Samuel S. Cohen (A 102), 16 h.
pharmacien spécialisé en oncologie. Centre du
bien-être L’espoir, c’est la vie HGJ, 4635 chemin
22 juin-3 juillet : JGH Jazz célèbre son 10e
de la Côte-Sainte-Catherine , 17 h 30 à 19 h. Pour
anniversaire en musique, sous le thème « Care Songs »
s’inscrire, téléphonez au 514 340-3616.
(Chants du cœur).
14 juin : Journée mondiale du don de sang
24 juin : Fête de la Saint-Jean Baptiste – jour férié
14 juin : Journée Plaisir en famille à l’HGJ,
Célébrons 75 ans au service de tous ! BBQ,
1er juillet : Fête du Canada – jour férié
coin des petits, tirage, et plus encore.
Stationnement du personnel Légaré, de midi à 16 h
6 juillet : Séance d’information sur le glaucome, en
(en cas de pluie: 12 juillet).
anglais. Auditorium Samuel S. Cohen (A 102), 16 h.
15 juin : « Cancer Survivorship Celebration »
Veuillez soumettre vos annonces d’événements à venir
(Célébration des survivants du cancer) avec Olga et
pour le Pulse de cet automne à Laure-Elise Singer,
Laurie de la station de radio CJAD, et Eric Gralnick
via Lotus Notes. Vous avez jusqu’à la mi-juillet pour
de En Famille. Amphithéâtre Block (B-106), 19 h à 21
soumettre vos annonces.
h. Pour s’inscrire, téléphonez au 514 340-3616.
Nouveau logo HGJ – C’est parti !
2009 marque le coup d’envoi de la nouvelle image de marque de l’HGJ.
Un grand nombre de nouveaux articles de papeterie sont maintenant disponibles. Les cartes professionnelles et la papeterie personnalisée peuvent
être commandées au Service des achats. Si vous cherchez des en-têtes de lettre généraux, rendez-vous à l’approvisionnement pour les commander. Une
version électronique de l’en-tête de lettre de l’hôpital est aussi disponible sur le disque partagé (“S drive”) sous JGH Logo. Vous pouvez également trouver
une foule de documents et de formulaires des finances dans ce répertoire.
N’oubliez pas que tout le matériel contenant le logo de l’hôpital doit être approuvé par la Service des affaires publiques et communications avant le
début de l’impression. Ceci s’applique aux documents internes et aux documents externes.
Si vous avez des questions concernant la nouvelle image de marque, veuillez contacter Stephanie Malley au poste 2494 ou via Lotus Notes. u
18 PULSE • ÉTÉ 2009