Poïpoïdrome - Musée d`art contemporain de Lyon
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Poïpoïdrome - Musée d`art contemporain de Lyon
Robert FILLIOU et Joachim PFEUFER Œuvres entrées dans la collection en 1986, 1991, 1993, 1996, 1998, 2000 et en 2005 : Robert FILLIOU Petite histoire un peu sainte, 1969 Dimensions : Ø 6 cm Œuvre acquise en 2005, n° d’inventaire : 2005.2.1 Robert FILLIOU et Joachim PFEUFER Work as Play- Art as Thought, 1973 Dimensions : 28 x 196 x 2 cm Œuvre acquise en 1986, n° d’inventaire : 986.3.1 Recherche sur l’origine, 1974 Dimensions : 2,8 x 89 m Œuvre acquise en 1986, n° d’inventaire : 986.3.2 A Most Curious Invention of the Gaga Yogi, 1976 Dimensions : 7,5 x 11,3 x 4,5 cm Œuvre acquise en 1996, n° d’inventaire : 996.15.2 Research on the Origin, 1974 Dimensions : 10,30 x 0,297m, livret ; 14,7 x 10,5 cm, édition (n° 101/400) Œuvre acquise en 1996, n° d’inventaire : 996.15.3 Revue OPEN (From the Book of the Tumbler on Fire, chapitre II), 1967 En collaboration avec Marianne Filliou, George Brecht et Donna Jo Brewer. Dimensions : 26 x 10 cm Œuvre acquise en 1998, n° d’inventaire : 998.8.1 Teaching and Learning as Performing Arts, 1970 Dimensions : 21 x 27 x 1,5 cm Œuvre acquise en 1998, n° d’inventaire : 998.10.1 Mister Blue from Day to Day – Herr Blau von Tag zu Tag, 1983 Dimensions : 21 x 29,7 cm Œuvre acquise en 1998, n° d’inventaire : 998.11.1 Games at the Cedilla, or the Cedilla Takes Off, 1967 En collaboration avec George Brecht. Dimensions : 20,5 x 14 cm Œuvre acquise en 1998, n° d’inventaire : 998.12.1 Seng T’San – Hsin Hsin Ming, 1980 En collaboration avec George Brecht, Albrecht Fabri et Takako Saito. Dimensions : 14,8 x 23,3 cm Œuvre acquise en 1998, n° d’inventaire : 998.13.1 A Selection from 1000 Basic Japonese Poems – Ein Sublimat aus 1000 Gedichte Japanisch, 1971 Dimensions : 21 x 13 cm Œuvre acquise en 1998, n° d’inventaire : 998.18.1 Le (ou la) Poïpoïdrome à Espace-Temps Réel, Prototype 00, 1963-1975 Dimensions variables Œuvre acquise en 1991, n° d’inventaire : 991.3.1 Complétée lors de la réalisation du Poïpoïdrome à Espace-Temps Réel n° 5 à l’occasion de la Biennale d’art contemporain (1993) Don de Joachim Pfeufer en 1993, n° d’inventaire : 993.4.1 Complétée lors de la production du Poïpoïdrome Prototype 00, (édition 2000) à l’occasion de l’exposition Comment va ta vache ? (2000) Don de Joachim Pfeufer en 2000, n° d’inventaire : 2000.1.1 Robert Filliou et Joachim Pfeufer, Maquette du Poïpoïdrone à Espace-Temps Réel, Prototype 00, 1963-1975. ©Blaise Adilon Robert FILLIOU, dépôt Van Lierde Œuvres déposées par Bruno Van Lierde à l’issue de l’exposition Comment va ta vache ? (2000) : Poï-Poï Bottles, 1961-1970 ; Ample Food for Stupid Thought, 1965 (boîte) ; Ample Food for Stupid Thought, 1965 (livre); The Pink Spaghetti Handshake, 1965 (en collaboration avec E. Williams) ; Hand Show, 1967 ; Monsters are Inoffensive, 1967 (en collaboration avec D. Spoerri et R. Topor) ; Galerie légitime, 1968 ; Banqueroute, 1968 (en collaboration avec G. Brecht) ; Optimistic Box n° 1 , 1968 ; Optimistic Box n° 2 , 1968 ; Optimistic Box n° 3 , 1968 ; Optimistic Box n° 4/5 , 1968-1981 ; La © Musée d’art contemporain de Lyon - 2010 1 Cédille qui sourit, 1969 (en collaboration avec G. Brecht) ; Galerie légitime, 1969 ; Joker, 1969 ; Mind, 1969 ; La Joconde est dans l’escalier, 1969 ; Petite histoire un peu sainte, 1969 ; Bleu, 1970 ; Dieue, 1970 ; Extase, 1970 (en collaboration avec D. Iannone) ; Projects for Sky-Writting, 1971 ; 7 CHILDLIKE Uses of Warlike Material, 1971 ; Spaghetti Sandwich, 1971 (en collaboration avec E. Williams) ; Solitude, 1972 ; This Flag is Meant to Straddle National Border Lines, 1972 ; The Frozen Exhibition, 1972 ; Research in Arts & Astrology, 1972 ; Research in Dynamics and Comparative Statics, 1972-1973 ; Information Box, 1973 ; A World of False Fingerprints, 1974 ; Research on the Origin, 1974 (edition n° 82/400); Leeds Game, 1976 ; A Most Curious Invention of the Gaga Yogi, 1976 ; Poussière de poussière de l’effet Bombois (l’athlète forain), 1977 ; Poussière de poussière de l’effet Tanguy (if it were), 1977 ; Je meurs trop, 1977 ; From Potilical to Poetical Economy, 1977-1979 ; The Speed of Art, 1979 ; Musical Economy n° 1 , 1980 ; The Poet’s Poor Privilege, 1980 ; A New Way to Blow Out Matches, 1980 ; Musical Economy n° 2 , 1983 ; Musical Economy n° 3 , 1984 ; Eins, une, One, dé, 1984 ; Maintenant, 1984 ; Modern Video Model, 1984 ; Sans objet, Without Object, 1984 ; O ! le jeu de vi(d)e, 1984 ; Dear Skywatcher-Art is What Makes Life More Interesting than Art, 1984. L’ensemble de ces éditions est déposé par Bruno Van Lierde à l’issue de l’exposition Comment va ta vache ? (2000) : n° d’inventaire : D 2000.5.1 à D 2000.5.50 Robert Filliou, tour à tour économiste, fonctionnaire à l’ONU, poète, artiste et gérant avec 1 George Brecht de La Cédille qui sourit , naît et meurt français. Mais il fut un temps citoyen américain, ce qui lui permit avec quelques autres (Paik, Beuys, Maciunas, Brecht…) de jeter des passerelles entre l’Europe et les États-Unis, comme seul Fluxus (voir notice Georges Macunias et Fluxus) aura su le faire depuis les années 1960. Paradoxalement, c’est le peu d’intérêt porté à l’œuvre de Filliou au milieu des années 1980 en France qui permet au Musée de Lyon d’acquérir une œuvre de 89 mètres de long sur 2,80 mètres de haut, intitulée Recherche sur l’origine, d’ailleurs refusée par un autre musée français sous le prétexte qu’elle est… trop grande. Il s’agit d’une toile souple sur laquelle Filliou développe son idée de création permanente associée à son principe d’équivalence bien fait/mal fait/pas fait qu’il applique à la création en général et au genre humain en particulier : création du monde et création de l’homme, avec cette dose d’humour et de drame sous-jacent, cet optimisme forcené de l’existence qui sous-tend tout son œuvre. La Recherche sur l’origine, est une pièce remarquable, entre grand sérieux et vertige, réalisée en 1974 à Berlin, alors que Filliou est en résidence au DAAD. L’œuvre est acquise en 1986. Robert Filliou est alors à Chanteloube en Dordogne au Centre d’étude tibétaine où il a entrepris avec Marianne, son épouse, une retraite de trois ans, trois mois, trois jours. Ayant entamé cette retraite au printemps 1985, il en sort pour mourir des suites d’un cancer le 2 décembre 1987. L’œuvre est acquise auprès de la galerie Bama (Paris) avec Work as Play - Art as Thought (1973), une pièce manifeste qui pourrait résumer tout l’œuvre de l’artiste : une modeste planche de bois, sur laquelle se trouvent une photographie, des clous, du fil de fer, un bristol, une œuvre dont l’aspect bricolé traduit la volonté de Filliou qu’aucune préoccupation formelle ne vienne interrompre le flux de la pensée. Robert Filliou sur la création permanente : « C’est la création permanente qui m’intéresse. Je peux manipuler ce concept et l’utiliser partout dans mon travail. Voici un tampon que j’avais autrefois avec : “Création Permanente Robert Filliou, Recherche sur l’Origine, 1974. ©Blaise – Principe d’équivalence : Bien-fait. Adilon Mal-fait. Pas-fait”. 1 Créée l’été 1965, installée au 12, rue de May à Villefranche-sur-Mer, La Cédille qui sourit, boutique/centre de création, sera fermée en mars 1968. © Musée d’art contemporain de Lyon - 2010 2 Ce qui veut dire qu’en terme de création permanente, il est équivalent qu’une œuvre soit bien faite, mal faite ou pas faite. Je me suis intéressé à la création permanente et j’ai alors davantage utilisé ce mot que le mot “art” parce que c’est la créativité qui m’intéresse… Le Principe d’équivalence est une sorte d’outil conceptuel que j’ai utilisé dans de nombreux travaux. La première œuvre consistait en une chaussette rouge dans une boîte jaune dont les proportions et les couleurs elles aussi étaient justes – je qualifiais ce travail de “Bien fait”. Puis je l’ai refait, mais, cette fois, les proportions et la couleur étaient fausses – “Mal fait”. Je l’ai refait une troisième fois… J’ai trouvé ces travaux bien-faits eu égard à la peine qu’ils m’avaient donnée. Puis je Robert Filliou, Recherche sur l’Origine, 1974. ©Blaise Adilon les ai refaits tous les trois comme malfaits et, une troisième fois, comme pas-faits… J’ai dû m’arrêter au cinquième élément de la série, car il avait déjà une longueur de quarante pieds. J’ai calculé que les dimensions d’une e série de cent, atteindraient dix années-lumière (à la 21 puissance). Et chaque fois que j’ai 2 montré ce travail, j’ai dit qu’il illustrait la création permanente de l’univers. » En 1990, Didier Larnac, alors directeur de la galerie Arlogos à Nantes, présente, avec la complicité de Joachim Pfeufer, l’ensemble des documents, maquettes, originaux et rééditions, qui composent Le (ou la) Poïpoïdrome à Espace-Temps Réel Prototype. Cette œuvre au caractère très particulier est rescapée d’une longue histoire : c’est en 1960 que Robert Filliou rencontre Joachim Pfeufer. Celui-ci lui présente Hermann Haan, ethnologue spécialiste du Mali, qui lui expose les coutumes des Dogons : « Lorsque deux Dogons se rencontrent, ils se demandent, par exemple : “et comment va ton champ ? et comment va ta famille ? et comment va ton bétail ? et comment vont tes poules ? et comment va ta maison ?…etc.”, questions auxquelles ils répondent par un simple “Poïpoï”, avant de se séparer ou, parfois, de 3 recommencer. » Poïpoï sera le titre de la première exposition personnelle de Filliou, à la galerie Köpke à Copenhague en 1961. Deux ans plus tard, Robert Filliou raconte : « Paris, hiver 63. Je pris le métro, un matin, pour rendre visite à mon ami Joachim Pfeufer. Dans le métro, par cette froide matinée, je regardais de près tous les gens autour de moi. Ils avaient tous l’air triste, soucieux, morose, perdu. (Je devais leur faire la même impression.) Je pensais en moi-même : “Que faire ?… C’est ça, pensais-je. Ce que je dois partager avec tout le monde, c’est le truc de la création permanente. Un institut de Création permanente. Basé sur la joie, l’humour, le dépaysement, la bonne volonté et la participation. Arrivé chez Joe, je lui racontai mon idée et lui demandai de m’aider. Il accepta aussitôt et nous nous mîmes au travail. Le Poïpoïdrome est 4 né de cette collaboration . » La première maquette du Poïpoïdrome est réalisée cette même année. Puis un tout premier projet de l’œuvre, en réalité un texte sur toile, est montré en 1964 au musée de Verviers dans une exposition intitulée L’art d’Extrême-Occident organisé par l’OuLiPo. Elle est ensuite exposée à Mönchengladbach en 1969, puis incluse en 1972 dans la salle que consacre la Documenta 5 à Robert Filliou avec, entre autres, Le Principe d’équivalence de 1968. En 1975, le Poïpoïdrome à Espace-Temps Réel, Prototype 00 est enfin réalisé (en même temps que le dossier permettant son exécution), grâce à l’invitation faite à Filliou par le Musée des beauxarts de Bruxelles pour Europalia 75. 2 Robert Filliou, La Fête Permanente présente, Sprengel-Museum Hannover, 1984, p.52. Ibid., p.134. 4 R.F., Enseigner et Apprendre, Arts Vivants, trad. française de Teaching and learning as performing arts, K.König, 1970 ; Ed. Lebeer-Hossmann, 2000. p. 212-220. 3 © Musée d’art contemporain de Lyon - 2010 3 Robert Filliou : « Le Poïpoïdrome est une relation fonctionnelle entre la réflexion, l’action et la communication… Il est aussi une matrice à l’intersection de deux courants : action et réflexion, qui illustrent les caractères particuliers des deux co-architectes, Robert Filliou et Joachim Pfeufer. Le Poïpoïdrome Ambulant est votre propre version du Poïpoïdrome à Espace-Temps Réel, Prototype 00, qui, lui, est notre propre version du Poïpoïdrome optimum, ce centre de création permanente que nous conçûmes ensemble en 1963. Le Poïpoïdrome optimum est et demeure un bâtiment éminemment réalisable de 24 x 24 m, et 5 destiné à tous les publics . Le Poïpoïdrome à Espace-Temps Réel P. 00 en est une version 6 matricielle qui permettra la création de Poïpoïdromes à Espace-Temps Réels n° 1 , n° 2 , n° 3 …, n° n . Il n’y a rien à “apprendre” pour participer aux actions et réflexions du Poïpoïdrome. Ce que les utilisateurs savent suffit. S’ouvrir à savoir ce que l’on sait, mais aussi à “savoir ce que c’est que savoir”, tel est l’esprit de la création permanente. » Après Bruxelles, une autre version du Prototype 00 est présentée à Paris, au Centre Georges Pompidou, tandis que cinq versions, successives de Poïpoïdrome ambulant numérotés de 1 à 5 voient le jour entre 1976 et 1995. C’est en 1978, après avoir refusé une rétrospective à Beaubourg, que Filliou installe avec Pfeufer la deuxième version du Prototype 00 à l’extérieur du Centre Pompidou, comme pour englober l’institution avec un “Hommage aux Dogons et aux Rimbauds”. À la suite de quoi, les deux auteurs partent au Mali pour présenter aux Dogons eux-mêmes les films vidéo retraçant cette expérience. Le Poïpoïdrome ambulant ETR (à Espace-Temps Réel) n° 1 est créé à Budapest en 1976 au club des jeunes artistes ; l’ETR n° 2 est présenté à l’École des beauxarts de Nantes en 1977, le n° 3 voit le jour à Reykjavik en 1978 (galerie Surdurgota). Quant aux Robert Filliou et Joachim Pfeufer, Poïpoïdrome, Prototype 00 ETR n° 4 et n° 5 , ils sont édifiés, (édition 2000), 2000. ©Blaise Adilon à Nantes puis à Lyon (Biennale d’art contemporain, 1993), par Pfeufer seul, après le décès de Filliou. (Pfeufer réalise plus tard l’ETR n° 6 au Musée, à l’occasion de l’exposition Comment va ta vache ?, 6 novembre 200021 janvier 2001). En acquérant le Prototype 00, le Musée de Lyon détient les plans de os réalisation des prototypes suivants (ambulants) qu’il peut réaliser sous les n 7, 8 jusqu’à n. Le Prototype 00 est une matrice qui, en tant qu’œuvre en gestation permanente, n’est dotée d’aucune forme définitive. Chaque version réalisée est différente et est de plus modifiée par l’intervention du public. 5 Il comporte quatre salles principales : le poïpoï, l’anti-poïpoï, le post-poïpoï et le poïpoïdrome proprement dit. On y rencontrera Shakespeare sur une vespa, le poïpœuf, comme un aperçu des choses à venir. Poèmes et pièges à mots côtoient certaines branches du savoir : - « zoologie : un aquarium contenant des poissons d’avril découpés dans des manifestes artistiques et des catalogues - paléontologie : des squelettes de camps de concentration miniatures, qu’on peut également utiliser comme jouets pour enfants […] - musique : séries de nouveaux instruments, en particuliers la boîte à trois fonds permettant de jouer la symphonie Poïpoï n°1. » Il est également prévu : une crèche poïpoï, une poïpoïthèque, le prépoïpoï,… La réalisation du Poïpoïdrome est estimée à 120 000 dollars en 1963. « Il existe une version mobile de ce projet installé dans un camion (coût estimé : 6000 dollars) », Enseigner et Apprendre, op. cit, p. 212-220 ; voir également Pierre Tilman, Robert Filliou, Nationalité Poète, Dijon, Les Presses du Réel, 2006, p.103-104. 6 C’est nous qui soulignons. © Musée d’art contemporain de Lyon - 2010 4 En terme muséographique, l’œuvre de Filliou et Pfeufer interroge les limites déontologiques du système des musées : comment une œuvre peut-elle être à la fois conservée dans son état original (mais quel est-il ?) et emprunter une forme différente à chacune de ses apparitions ? Cette question est rendue plus complexe encore par la double signature. En effet, l’un des deux auteurs ayant disparu, quel rôle assume le survivant face à « la création permanente » ? Et, plus largement, quel sera le rôle et la responsabilité du Musée lorsque celui-ci sera seul dépositaire d’un projet « ambulant » à réaliser sans l’aval des deux créateurs ? L’œuvre sera-telle alors une documentation, une interprétation, une improvisation ? Quelle légitimité accorder à la forme, si ce n’est celle de se conformer à la formule (et à l’œuvre) de Filliou : l’œuvre comme jeu, l’art comme pensée. Chacune des pièces, la Recherche sur l’origine comme le Poïpoï, sont des œuvres génériques. Elles englobent un moment unique de pensée de l’artiste et en résument (nous maintenons le terme, même s’il est restrictif), à la manière d’un paragraphe dans un texte, le propos, cristallisé, incarné dans une forme unique (voir notice Fontana). Bruno Van Lierde, avec la complicité de peopleday® (François Curlet) réunit en quelques années la collection complète des éditions de Robert Filliou. Celle-ci est présentée dans sa totalité à l’occasion de Comment va ta vache ? Exposition qui se tient au Musée de Lyon du 6 novembre 2000 au 21 janvier 2001, et qui rassemble des œuvres de Ben, Brecht, Broodthaers et Filliou. À l’issue de l’exposition, Bruno Van Lierde dépose l’intégralité de sa collection au Musée pour une durée de dix ans. Composée de 49 numéros, cette collection est exposée par rotation. Un ouvrage intitulé Robert Filliou, éditions et multiples est publié à cette occasion sous la direction de Sylvie Jouval et Michel Giroud (Dijon, éditions Les Presses du Réel, 2003). Robert FILLIOU, Né en 1926 à Sauve (France), décédé en 1987 aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil (France) Joachim PFEUFER, Né en 1935 à Boston (États-Unis), vit et travaille à Nantes (France) © Musée d’art contemporain de Lyon - 2010 5