En bref - Valmaubuee.fr

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www.valmaubuee.fr
N°118 ÉTÉ 2012
Marne-la-Vallée / Val Maubuée
L'eau
Source et
ressource
Sommaire >
4
En direct
du SAN
• Nouveaux tarifs au CRD
• Enquêtes publiques
• Station de lavage écolo au CTI
Engagements
• Argent comptant :
le budget 2012
8
Développer
15 24
S’évader
• Restructurations urbaines :
Arche Guédon et Luzard
• Événements :
Salon travail & zen, Vitalsport
• Entreprises :
Marjolaine création, Jungle paradis
• Pétanque et boules
lyonnaises
• Médiathèques à l’heure
d’été
• A.musée, le musée
de Mirza
• Bientôt la rentrée…
6 18 28
En travaux
• La promenade de la Fosse aux Loups
• Parc du Segrais
• Fresque au parc du Mandinet
9
Rencontres
• Avec un historienhumaniste,
une altiste-illustratrice,
des écrivains-pédagogues,
un collectif de rappeurs…
Portrait
• Yves Lion :
“architecturbaniste”
20 29
Agir
• Aide aux victimes
à la MJD
• Emploi, insertion
et formations
• Entrepreunariat étudiant
• Sport et handicap
Passé composé
• Sol Lewitt à la Ferme
du Buisson
Dossier
L’eau, source
et ressource
Val magazine ETE 2012 – N° 118 • Édité par le Syndicat d’agglomération nouvelle de Marne-la-Vallée / Val Maubuée.
• Directeur de la publication : Paul Miguel • Directrice de la communication : Bahija Zraïra
• Rédactrice en chef : Isabelle Terroir • Rédaction : François Carbonel, Laure Naimski, Emmanuelle
Palasset, Sébastien Rys, Isabelle Terroir • Photos : Yann Piriou, Myriam Tisserand • Conception/
Réalisation :
, Eurokapi, Isabelle Martija-Ochoa, Georges Labatut • Relecture : Magali
Martija-Ochoa • Secrétariat : Aline Clerton • Impression : 36 000 exemplaires, SIB Imprimerie
• Administration et rédaction : Département communication du SAN - 77207 Marne-la-Vallée Cedex 1 Téléphone : 01 60 37 23 67 - Télécopie : 01 60 37 24 34 - [email protected] ; www.valmaubuee.fr
• ISSN : 07 69 23 23 • Code APE : 751 A • Dépot légal à parution.
2 I VAL MAGAZINE I LE MAGAZINE DU SAN DE MARNE-LA-VALLÉE / VAL MAUBUÉE
>
édit’eau
Paul Miguel,
président du SAN
de Marne-la-Vallée /
Val Maubuée
lle nous entoure, nous compose, nous accompagne dans tous nos gestes
quotidiens, et nous est tellement indispensable qu’elle nous paraît évidente
et éternelle. En réalité, elle est fragile et se raréfie. Elle fait, dans différentes
régions du monde, l’objet de conflits violents liés à sa qualité, sa répartition, sa
préservation. L’eau, indispensable à la vie, est devenue une ressource convoitée
et fragile, dont la gestion n’en est que plus sensible.
E
u Val Maubuée, que ce soit pour la distribution d’eau potable,
l’assainissement des eaux usées ou l’assainissement des eaux pluviales,
elle est une compétence du SAN. Il est aisé et confortable de gérer cette
ressource selon des standards établis, en déléguant au maximum. Il est beaucoup
plus difficile de tenter d’optimiser son exploitation, de garantir sa préservation,
de mettre en place des mécanismes pour la rendre qualitative et accessible. C’est
pourtant ce choix que nous faisons.
A
Les eaux pluviales, qui convergent vers notre chaîne de vingt-huit plans d’eau,
sont filtrées “naturellement”, par l’action des plantes, d’ouvrages hydrauliques,
et de l’homme, sans adjonction d’aucun composé chimique.
En achevant la mise en séparatif des réseaux d’assainissement des eaux
usées d’une part, et pluviales d’autre part, nous avons fait, contre le choix de
la facilité, celui de l’écologie.
En sollicitant notre délégataire pour mettre en place des “chèques eau”, destinés
aux foyers les plus fragiles pour alléger leur facture d’eau, nous avons fait, contre
le choix de la facilité, celui de la solidarité.
En négociant pied à pied les renouvellements des contrats de distribution et
d’assainissement avec nos délégataires pour optimiser les coûts, en y ajoutant des
contraintes techniques, écologiques et économiques, en menant des études sur
un éventuel passage en régie directe, nous faisons, contre le choix de la facilité,
celui de l’action.
eau est notre bien commun. Elle appartient à tous et à personne.
Sa gestion est le reflet de nos conceptions, de nos politiques, de nos
volontés. Plus que tout autre, elle doit être préservée, sa qualité garantie,
son accessibilité assurée. C’est notre conviction. C’est le sens de notre action.
L’
Bonne lecture à toutes et à tous !
LE MAGAZINE DU SAN DE MARNE-LA-VALLÉE / VAL MAUBUÉE
I VAL MAGAZINE I 3
En direct du SAN >
Aménagement, transport, environnement, gestion des grands équipements intercommunaux… les missions du SAN
[ Conservatoire à rayonnement
départemental ]
Des formations à portée
[ Centre technique
intercommunal ]
Station écol’eau
our laver sa flotte de véhicules, le SAN dispose,
au sein de son centre technique, de sa propre
station de lavage. Une station qui a subi d’importants travaux pour devenir… écol’eau. En effet,
celle-ci fonctionne désormais en utilisant les eaux
de pluie, récupérées sur l’immense toiture d’un atelier, et collectées dans deux citernes enterrées de
20 000 litres chacune. Pour cela, il faut qu’il pleuve
vous direz-vous ! Pas de problème : la pluviométrie
moyenne est d’environ 625m3 par an, alors que le volume d’eau nécessaire n’est “que” d’environ 365 m3. Une
station qui a donc tout pour plaire, et qui devrait permettre au SAN de réaliser des économies.
P
u jazz, de la musique électroacoustique, des cuivres, des bois, des percussions, des cordes, du piano, de
la musique ancienne, du chant lyrique, de
la guitare, de la musique de chambre, de la
danse classique ou contemporaine, du
théâtre… on peut tout apprendre au
Conservatoire à rayonnement départemental du Val Maubuée, où plus de 60
professeurs donnent le “la”, et où plus de
800 élèves se précipitent chaque année
pour se former !
D
Des tarifs plus justes…
Réunis en comité syndical le jeudi 21 juin
dernier, les élus du SAN ont décidé de
modifier les tarifs de l’institution, avec un
double objectif : mettre en place des barèmes plus progressifs et plus justes. Pour
cela, deux nouveautés ont été adoptées. La
première concerne le mode de calcul du
tarif. Modulé pour chacun en fonction des
revenus, lui qui était autrefois calculé à
partir de la fiche de paie sera désormais
calculé à partir de la fiche d’impôt. Il sera
ainsi basé sur l’ensemble des revenus, et
non plus sur les seuls revenus du travail.
Deuxième nouveauté : l’ajout de tranches
supplémentaires. Jusqu’à présent, nombre
de familles se retrouvaient sur la dernière
tranche, et s’acquittaient de fait du même
montant, bien que leur situation fût différente. Pour réintroduire de la progressivité, il a été décidé la mise en place de deux
tranches supérieures supplémentaires.
>En bref
Comité syndical
Nouveau délégué
… et attractifs
pour les habitants
du Val Maubuée
Ainsi, les tarifs s’adaptent au mieux à la
situation de chacun. À noter enfin que
ceux-ci sont très favorables aux habitants
du Val Maubuée, qui bénéficient d’un barème beaucoup plus avantageux que les usagers résidant hors du territoire. Pour plus
d’infos sur le Conservatoire, et retrouver
les grilles tarifaires, rendez-vous sur le site
Internet du SAN : www.valmaubuee.fr.
•
•
Bienvenue à Alain Albaret,
nouveau délégué syndical au SAN.
Désigné par le conseil municipal
de Croissy-Beaubourg en son sein,
il remplaceBernard François,
démissionnaire. Il est membre
des commissions “Insertion,
Développement économique,
Solidarité” et “Travaux”.
>En bref
[ SAN ]
Rapport
d’activité 2011
e rapport d’activité 2011 du SAN est disponible en
ligne sur son site Internet. L’occasion de faire un
point sur cette année qui a vu la construction d’une
nouvelle médiathèque, l’aménagement de nombreux
espaces et l’émergence de nouveaux services. Pour le
consulter, rendez-vous sur : www.valmaubuee.fr
L
•
[ Tennis ]
Bientôt un tournoi WTA !
près les finales du championnat de
France de tennis par équipe organisées à Croissy-Beaubourg ces dernières années, le Val Maubuée s’apprête
à accueillir un open de tennis ! Du 23 au
30 mars 2013, se tiendra le premier open
GDF-Suez de Seine-et-Marne, toujours
à Croissy-Beaubourg. Un tournoi féminin doté de 50 000 $ qui devrait réunir
quelques-unes des meilleures joueuses du
circuit, dont de nombreuses Françaises.
A
Bords de Marne
L’an dernier, un aménagement heureux des
bords de Marne avait transformé le
capharnaüm de peupliers entre le pont de
Vaires et le moulin de Douvres, en un bel
endroit de promenade. Désormais, c’est à ses
abords que le SAN souhaite s’attaquer. Il
s’agit, entre autres, d’ouvrir des vues, de
terrasser, d’aménager, de réaliser, de créer, de
valoriser, de réhabiliter, pour mieux
cheminer et préserver. La connexion des
chemins existants, la réalisation d’une
passerelle vers l’île de Douvres et la création
de zones humides constituent les enjeux
majeurs du projet. Projet soumis à enquête
publique jusqu’au lundi 16 juillet prochain.
Pour le consulter, commenter, annoter,
amender, rendez-vous à l’accueil du SAN.
À noter que Madame Helynck, commissaireenquêteur, assurera des permanences et
accueillera le public le lundi 2 juillet de 15h
à 17h et le mercredi 11 juillet de 14h à 17h.
Assainissement
Une enquête publique sur le projet de
zonage d’assainissement des eaux pluviales
sur les six communes du Val Maubuée est en
cours jusqu’au vendredi 13 juillet. Le dossier
d’enquête publique est consultable au siège
du SAN et dans les mairies des six
communes aux jours et heures habituels
d’ouverture. Monsieur Pierre Jamain,
commissaire enquêteur, tiendra une
permanence au siège du SAN,
le vendredi 13juillet de 14h à 17h.
Plus d’infos au 01 60 37 24 60.
•
[ EPCC ]
Une présidente
pour la Ferme du Buisson
Chemin de Croissy
ous vous l’annoncions dans
notre précédent numéro, la
Ferme du Buisson est devenue un établissement public en
début d’année. Les membres de son
conseil d’administration ont élu, le
14 mai dernier, son président, ou plutôt sa présidente. C’est en effet Annie
Denis, par ailleurs vice-présidente du
SAN en charge de la culture, qui occupera cette fonction. À noter que l’équipe, et notamment le directeur, ne
change pas !
N
Annie Denis, entourée de Paul Miguel, président du SAN,
et Anne Grosjean, directrice générale adjointe du SAN,
responsable des services aux publics.
Enquêtes publiques
Une enquête publique sur le projet de
modification du règlement d’aménagement
de zone de la ZAC du Chemin de Croissy à
Torcy est en cours jusqu’au lundi 16 juillet
2012. Le dossier d’enquête publique est
consultable au siège du SAN aux jours et
heures habituels d’ouverture. Madame
Helynck, commissaire enquêteur, tiendra une
permanence au siège du SAN le mercredi
11 juillet de 14h à 17h.
Plus d’infos sur ces trois enquêtes publiques :
www.valmaubuee.fr
•
I VAL MAGAZINE I 5
Engagements >
[ Budget 2012 ]
Argent comptant
e budget primitif du SAN pour l’exercice
2012 a été adopté le 29 mars par le comité
syndical. Il traduit la volonté politique des
élus de l’agglomération de ne pas augmenter les
impôts locaux des ménages, de maintenir un bon
niveau d’investissement et de soutien aux communes, de poursuivre le désendettement de la
collectivité malgré une nouvelle contribution qui
lui est imposée dans le cadre du “Fonds national
de péréquation des recettes fiscales intercommunales et communales”.
L
Le budget 2012
s’équilibre en recettes
et en dépenses
à 119 M€, soit 87,5 M€
pour lefonctionnement
et 31,5 M€ pour
l’investissement.
Désendettement progressif
Travaux d’investissement
Endetté comme toutes les villes nouvelles qui
ont dû assurer l’accueil de dizaines de milliers
d’habitants sur quelques décennies, le SAN dégage depuis plusieurs années une part d’autofinancement qui lui permet de se désendetter.
7,8 M€ y seront consacrés en 2012 (6,2 en 2011).
Une gestion “active” de la dette a permis, depuis
2006, de diminuer de 15 % les charges financières qui lui sont liées.
10,5 M€ sont alloués à la réalisation de nouveaux
équipements. Parmi les principales opérations
programmées…
… pour les bâtiments communaux
et intercommunaux :
• Construction d’une maison de quartier à
Noisiel (fin des travaux) : 284 230 €.
• Études et travaux pour la reconstruction du
centre de loisirs du Verger à Noisiel : 436 500 €.
Fiscalité
Baisse de 5 % des dépenses
à caractère général
Charges de personnel contenues depuis 2010,
efforts de gestion menés par les services du SAN
ont permis de réduire de 5 % les dépenses à
caractère général de la collectivité et de stabiliser l’ensemble de ses dépenses de fonctionnement.
Soutien important aux communes
Les dotations du SAN à ses communes membres
(dotation de coopération et dotation de transfert) sont maintenues cette année à 25 M€.
Dans un contexte contraint pour tous, il a été
choisi de ne pas augmenter les taux des taxes
d’habitation et foncière sur les propriétés non
bâties qui pèsent sur le budget des ménages et
d’augmenter très légèrement (0,22 point) le taux
de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Le
produit de la cotisation foncière des entreprises
(19 M€) et de la cotisation sur la valeur ajoutée
des entreprises (9 M€) ajouté aux dotations de
compensation de l’État (8 M€) ne remplacent
qu’en partie l’ancienne “taxe professionnelle”
qui représentait jusqu’en 2010 plus de 50 % des
recettes du SAN.
• Études pour la restauration du cinéma de la
Ferme du Buisson à Noisiel : 617 000 €.
Nouvelle contribution
Le budget est marqué cette année par la
création du “FPIC”, Fonds national de
péréquation des recettes fiscales
intercommunales et communales,
inscrit dans la loi de finances 2012.
Celui-ci introduit, au plan national, une
redistribution des richesses dite
“horizontale”, entre collectivités. Ce n’est
plus seulement l’État qui compense le
déficit de ressources des collectivités les
plus modestes mais les collectivités
territoriales entre elles. Alimenté
directement par les communes et les
intercommunalités, ce fonds de
péréquation représente un prélèvement
de 588 582 € pour le SAN et de 151 945 €
pour les six communes qui en sont
membres. Du fait de la montée en
puissance du fonds qui devrait passer
au niveau national de 150 M€ en 2012
à un milliard d’euros en 2016, la
contribution du territoire ( le SAN et
les communes) pourrait dépasser 4 M€
par an à cette date.
Val Maubuée,
collectivité riche ?
Lors du vote du budget, Paul Miguel,
président du SAN a rappelé que s’il ne
remettait pas en cause le principe de
redistribution des collectivités “riches”
aux collectivités “pauvres”, il s’élevait en
revanche contre le mode de calcul du
dispositif qui définit le Val Maubuée
comme une collectivité “riche”. Pour Paul
Miguel : “Si le Val Maubuée est une
collectivité saine, dynamique, avec ses
37 % de logements sociaux et sa dette
héritée de l’aménagement de la ville
nouvelle par l’État, le Val Maubuée n’est
vraiment pas un territoire riche. Le
mécanisme de ce dispositif de
péréquation est adossé à une réforme du
potentiel financier qui favorise des villes
aisées de l’Ouest parisien.
Cumulé au blocage des recettes de
fonctionnement du fait de la réforme de
la taxe professionnelle, au gel des
dotations de l’État et à la baisse
progressive des compensations
d’exonération de la fiscalité locale, ce
nouveau dispositif, pourrait, à terme,
porter atteinte à la capacité
d’investissement du SAN, à sa capacité à
assurer de manière optimale des services
à la population, ou à sa capacité à…
rembourser sa dette !”
… pour l’environnement :
• Création d’une vélo station à Torcy :
250 000 €.
• Poursuite des études et des travaux pour
l’aménagement des bords de Marne : 450 000€.
• Réalisation d’un pôle nautique pour le canoëkayak à Torcy (poursuite du projet amorcé en
2011) : 1 M€.
… pour l’urbanisme :
• Acquisition d’un terrain et études pour la
construction d’une “maison de l’entreprise”,
Cité Descartes à Champs-sur-Marne (projet
commencé en 2011) : 680 000 €.
• Assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’aménagement des pôles gare de Noisiel et Torcy :
230 000 €.
• Aménagement des parcs et forêts (réfection
d’allées, création d’une aire de jeux dans l’allée
des Bois à Noisiel, aménagement paysager des
lisières du bois du Luzard à Champs-surMarne, réfection du mail de la Fosse aux Loups
à Torcy) : 532 000 €.
… pour la voirie et les réseaux :
• Poursuite des travaux pour l’installation
du très haut débit dans les zones d’activités
économiques : 380 000 €.
• Études et réhabilitation liées à la
requalification de la zone d’activités
industrielles de Torcy : 600 000 €.
• Renforcement du réseau d’eau potable
existant pour assurer la défense incendie du
quartier pavillonnaire des bords de Marne à
Champs-sur-Marne : 300 000 €.
I VAL MAGAZINE I 7
En travaux >
[ Fresque murale au parc du Mandinet ]
C’est pas graff
[ Plessis ]
Haies voilà !
ans les parcs du Segrais, du Maubuée et
dans le bois de Grâce, entre mars et avril, de
drôles de clôtures ont fait leur apparition.
Faites de bois tressés, elles habillent, balisent, signalent et/ou canalisent, et permettent de réutiliser
sur place les rémanents des tailles. Plus ou moins
grossières en fonction des bois utilisés (et donc
disponibles !), elles sont surtout constituées de noisetiers, frênes, saules, et ont été confectionnées par
les agents du SAN. Dans le même esprit, les déchets
de coupe non utilisés ont été broyés sur place pour
alimenter le vivant. Et les grumes, les troncs d’arbres abattus, sont devenus, dans le parc de Noisiel,
des bancs et des “ralentisseurs”, qui cassent la vitesse des VTTistes pressés dont les passages répétés
morcèlent les massifs. Ou comment embellir et protéger la nature… grâce à elle.
D
•
>En bref
Maison de quartier
de la Ferme du Buisson
Après près de deux
ans de travaux, la
maison de quartier
de la Ferme du
Buisson sera inau gurée le samedi
22 septembre pro chain. Elle comprend
notamment une salle d’arts plastiques, une
salle de danse, une grande salle polyvalente
et deux salles d’activités et d’animations
collectives. Coût des travaux : 2,1 M€
8 I VAL MAGAZINE I
ollicitée par la ville de Lognes, l’association Hard Déco a réalisé, le 6 avril
dernier, une fresque de 50 mètres au
parc du Mandinet. Auparavant, le SAN a nettoyé le mur, passablement dégradé, et lui a
donné un petit coup de peinture. Les mem-
S
bres de l’association ont alors pu travailler,
en veillant à fondre la fresque dans son environnement, en utilisant les mêmes couleurs
que celles des immeubles environnants et
en mettant en scène la végétation et les animaux du bassin.
•
[ Promenade de la Fosse aux loups ]
On la refait !
a promenade de la Fosse aux Loups, à
Torcy, réalisée aux débuts de la Ville
nouvelle, commençait à accuser le
poids des ans. Plusieurs mouvements de terrain et dégradations avaient rendu nécessaire sa requalification, qui a débuté peu
avant l’été. L’idée est simple : conserver le
tracé des cheminements existants en leur
donnant un gros coup de frais, et modifier
“massivement” l’habillage végétal pour
créer des vues et redonner de la vie. Ainsi,
sur les 82 arbres de la zone, 12 seront abattus… et remplacés par 14 nouveaux venus.
D’essences variées, ils élargiront la palette
végétale de la promenade qui comptera désormais érables, tilleuls, poiriers, cornouillers
et autres cerisiers. Côté arbustes, là encore,
les arrachages (193 m2) seront fortement
compensés par de nouvelles implantations
(1 440 arbustes sur 550 m2). Enfin de nom-
L
breuses plantes rampantes (lierre, pervenches…) investiront la zone jusque-là inocupée. Les travaux, qui ont débuté début juin,
devraient s’achever début septembre pour
les cheminements et dans le courant de l’automne pour les plantations. En parallèle, les
éclairages publics seront changés, pour faire
de la promenade un beau lieu… de promenade. Coût total des travaux : 365 000 €,
entièrement financés par le SAN.
•
dossier >
L’eau,
source
et ressource
L’eau, ça coule de source, nous concerne tous.
Tous et même au-delà car, empruntant des
chemins mystérieux, s’infiltrant jusque dans
d’obscurs réservoirs souterrains, s’écoulant
le long de rus méandreux, devenant de petit
ruisseau grande rivière, elle ne connaît pas
de frontières. C’est pourquoi la question de
l’eau au Val Maubuée s’évoque dans un cadre
plus large : celui du bassin versant.
Ainsi, c’est à l’échelle du SAGE (Schéma
d’aménagement et de gestion des eaux) Marne
confluence, regroupant cinquante-deux
communes, de Charenton-le-Pont à Torcy,
autour de la Marne et du Morbras, que
s’élaborent les plans d’actions pour préserver
et gérer durablement la ressource. Avant d’être
mis en œuvre, selon les particularités, partout
et ici, au Val Maubuée.
dossier >
Mais “eau” fait,
qui fait quoi ?
Le SAN
Il a la gestion de la distribution d’eau
potable et de la collecte des eaux
usées et pluviales. Deux actions qu’il
délègue, par contrat, à la SFDE (Société
française de distribution d’eau – filiale
de Veolia Eau).
La SFDE
Propriétaire de l’usine d’Annet-surMarne, elle exploite et gère le réseau
d’eau potable, facturation comprise.
Elle assure l’entretien du réseau d’assainissement pour le compte du SAN.
EQUALIA service
Émanation de la SFDE, elle exploite la
station d’épuration de Saint-Thibaultdes-Vignes pour le compte du SIAM.
De la Marne à la Marne :
le circuit de l’eau
Quel point commun entre la plus longue rivière française et
l’eau de votre robinet ? C’est la même ! La Marne ! Mais avant
Le SIAM (Syndicat intercommunal
d’assainissement de Marne-la-Vallée).
Propriétaire de la station d’épuration
de Saint-Thibault-des-Vignes, qui
traite 75 % des effluents du Val
Maubuée. Station dont elle délègue
l’exploitation à EQUALIA.
Le SIAAP (Syndicat interdépartemental d’assainissement de l’agglomération parisienne).
Propriétaire de l’usine de traitement
de Noisy-le-Grand, qui traite 25 % des
effluents du Val Maubuée.
de dégringoler de votre robinet/cuvette/pommeau de douche,
l’eau emprunte de nombreux tuyaux, bifurque à moult coudes,
occupe divers espaces et subit une vague de traitement. On
s’est mis dans la peau d’une goutte. Et entrepris son voyage…
Premier arrêt : la station de pompage d’Annet-surMarne. Ici, la goutte est filtrée, tamisée, chlorée,
déchlorée, ozonée, puis rechlorée. En somme,
on marne pour laver l’eau. Quinze heures plus
tard, complètement rincée mais prête à être
consommée, elle file en douce dans l’un des quatre châteaux d’eau du territoire, où elle retrouve
toutes ses congénères sur 6 600m3. Là, finis les
traitements. Comme l’a si bien dit Jean-Jacques
Goldman, “elle attend”. Probablement pas le règne
des anges innocents, mais, plus simplement, que
vous la sollicitiez, en ouvrant votre robinet. Une
fois l’opération effectuée, après un contact furtif
avec vous, elle file dans l’évier direction la station
de traitement des eaux usées. Soit celle de SaintThibault-des-Vignes, soit celle de Noisy-le-Grand.
Là, notre goutte, épuisée, est relavée pendant
six heures, débarrassée des matières organiques
(lessive, huiles, matières fécales, papier, plastique…) et minérales (acides, sables, gravier,
fer…) qu’elle a charriées. C’est la fin de son voyage maubuesque. Elle peut alors tranquillement
replonger dans la Marne.
•
Le Val Maubuée
en quelques chiffres :
• 12 900 abonnés
• 5 000 000 m3 d’eau
facturés chaque année
• 322 kilomètres de réseau
de distribution d’eau potable
d’assainissement des eaux
usées
d’eaux pluviales
interview
Facture d’eau
Michel
Vermot
Que les choses soient claires
Dans l’absolu, la ressource eau ne coûte rien. Ce qui coûte, c’est de la prélever, la traiter,
la distribuer, la stocker, l’évacuer et l’assainir. Au Val Maubuée, le prix du m3 est de
4,52 € TTC, hors abonnement. La consommation annuelle moyenne d’une famille étant
de 120 m3, sa facture s’élèvera à environ 570 € TTC et se décomposera comme suit :
Distribution de l’eau potable
• Abonnement = 25,65 €
- frais de location et d’entretien
du compteur. Part fixe, versée
à la SFDE.
• Consommation = 175,66 €
- entretien et renouvellement
des canalisations, contrôles
sanitaires, gestion du service
aux clients. Versée à la SFDE.
Assainissement
• Collecte = 106,02 €
- construction et réhabilitation des
réseaux. Versée au SAN ;
- entretien des réseaux d’eaux usées.
Versée à la SFDE.
• Traitement = 133,95 €
- investissements sur la station
d’épuration. Versée au SIAM ;
- gestion de la station et filières
d’élimination. Versée à Equalia
Services.
TVA =33,63 €
• Taxe sur la valeur ajoutée. Versée
à l’État.
Abonnement
4,5 %
Consommation
30,80 %
Collecte
assainissement :
18,60 %
Redevances
aux organismes
publics
16, 70 %
TVA 5,90 %
Traitement
assainissement :
23,50 %
Redevances aux organismes publics
= 95,19 €
• Redevances pour la “lutte contre la
pollution des eaux” et pour la
“modernisation des réseaux de collecte”. Versées à l’Agence de l’eau.
• Redevance pour les travaux d’entretien des cours d’eau. Versée aux Voies
navigables de France (VNF).
• Redevance pour la préservation des
ressources en eau et pour le prélèvement en milieu naturel. Versée à
l’Agence de l’Eau Seine-Normandie.
Chèques eau
En ligne
À la demande du SAN, Veolia Eau met en place,
à partir du 1er juillet, un fonds de secours pour
les familles qui rencontrent des difficultés à
régler leurs factures d’eau. Chaque année, sous
forme de “chèques eau”, une enveloppe de
20 000 € sera ainsi répartie entre les six centres
communaux d’action sociale du Val Maubuée
(CCAS). Les habitants qui souhaiteraient bénéficier de cette aide doivent prendre contact directement avec le CCAS de leur commune.
• Retrouvez les analyses de la qualité de l’eau distribuée au Val
Maubuée sur www.valmaubuee.fr,
rubrique “Environnement”.
• Recueillez des conseils pratiques
pour réduire votre consommation
d’eau et limiter la pollution dans
l’environnement sur
www.eau.seine-et-marne.fr.
Vice-président chargé des
travaux, des marchés
publics et du Plan Climat
Le prix de l’eau au Val Maubuée est
relativement élevé, pourquoi ?
Nous sommes très exigeants sur la
qualité de l’eau servie au robinet et sur
celle rejetée dans le milieu naturel. Notre
objectif a toujours été de maintenir un
niveau d’investissement garantissant le
bon entretien du patrimoine d'origine. Il
faut relativiser, le prix du m3 est
équivalent à la moyenne en Seine-etMarne. Au niveau de la qualité les
résultats sont très bons, le taux de
conformité des analyses bactériologiques
et physicochimiques est de 100 % !
Ce tarif peut-il baisser ?
Oui. La part assainissement a déjà légèrement diminué depuis 2010. Concernant la
part eau potable, nous préparons la fin de
contrat du traité de concession avec la
SFDE/Veolia Eau, qui arrive à échéance en
2015. Sans attendre, nous souhaitons d’ores
et déjà faire baisser le prix de l’eau. Un
avenant au contrat devrait permettre de
baisser ce poste tarifaire dès 2013.
Des collectivités d’une taille comparable
à celle du SAN ont récemment fait le
choix du passage en régie de leur service
d’eau potable, c'est-à-dire d’assumer
elles-mêmes la gestion de ce service, estce envisageable pour notre agglomération?
Régie, gérance, affermage, concession,
nous n’écartons aucun choix. Une régie
nécessiterait de nouveaux investissements.
Nous y réfléchissons. D’ici 2015, nous
choisirons la solution qui sera économiquement favorable aux habitants, qui
continuera de leur garantir un service de
qualité, avec une meilleure prise en
compte des exigences sociales de l’accès à
l’eau. Les habitants seront informés de
cette réflexion et des choix qui s’offrent à
nous le moment venu.
I VAL MAGAZINE I 11
dossier >
Aide aux travaux
Les propriétaires, occupants ou bailleurs,
peuvent bénéficier d’aides pour financer la
mise en conformité de leurs branchements.
Mieux vaut se renseigner avant d’engager
les travaux.
• Prime de l’ANAH, Agence nationale de
l’habitat.
Rens. : tél. 0 820 15 15 15 / 01 60 56 70 80
www.anah.fr
• Aide additionnelle du conseil général
Rens. : Direction de l’insertion et de l’habitat
Tél. 01 64 14 56 53, www.seine-et-marne.fr
Assainissement
Tous connectés au réseau
La mise en séparatif des réseaux d’assainissement (eaux pluviales/eaux usées) a été
réalisée en ville nouvelle lors de sa construction par l’aménageur ÉPAMarne. Le SAN,
pour sa part, a réalisé la mise en séparatif
des bourgs anciens entre 1995 et 2010.
Aujourd’hui, il gère, entretient et réhabilite le
réseau public d’assainissement ainsi que les
réseaux qui lui ont été rétrocédés par des
Contrôles
de conformité
Afin d’aider les particuliers et les entreprises
à vérifier la conformité de leurs installations,
le SAN procède, avec la SFDE, à plus de mille
contrôles par an. Par ailleurs, avant la vente
d’un bien, les propriétaires ont l’obligation de
faire établir un certificat de conformité de
leurs évacuations privatives d’assainissement
(valable trois mois). Le coût des visites et certificats est assumé par la collectivité mais, si
besoin, les travaux de mise en conformité restent à la charge du propriétaire.
•
> Renseignements :
Service assainissement du SAN
Tél. 01 60 37 24 60
Prise de rendez-vous :
SFDE, tél. 0 811 900 403
ensembles immobiliers privés. Si le SAN s’engage à offrir à chaque riverain une tuyauterie en bon état et conforme aux normes
environnementales, il appartient à chaque
propriétaire de s’assurer que les canalisations
de son habitation sont correctement raccordées au réseau général. Attention, il arrive
parfois que des branchements “EP/EV” soient
inversés…
•
• Subvention du SAN dans le cadre du PLH,
Programme local de l’habitat.
Rens. : Mission PLH, tél. 01 60 37 29 80
• Subventions des caisses de retraite et
caisses de retraite complémentaires.
Se renseigner auprès de sa caisse de retraite.
• Prêt à l’amélioration de l’habitat de la CAF,
Caisse d’allocations familiales (pour les
familles avec enfants).
Rens. : Tél. 0 820 25 77 10, www.caf.fr
• Conseils techniques et financiers de la SFDE.
Rens. : Tél. 01 60 37 26 10
Bonnes conduites
Le SAN effectue chaque année des travaux de réhabilitation sur les réseaux
d’assainissement. Voici le détail du programme “anti fuites” 2012.
Réseaux publics
Réseaux rétrocédés
• À Torcy
Route de Lagny. Remplacement de
canalisations d’eaux usées. 86 000 €.
Mars-Avril.
• À Champs-sur-Marne
Rue de Paris. Remplacement de
canalisations d’eaux usées. 230 000€. Mars.
Gainage de canalisations d’eaux usées.
31 000 €. Juin.
Rue Berthelot. Gainage de canalisations
d’eaux usées. 73 000 €. Juin.
Rue Édouard-Henriot. Création d’un
réseau d’eaux pluviales. 66 000 €. Mars.
Réhabilitation des réseaux
d’assainissement des
lotissements des Villas de
Malnoue et du Clos d’Émery
à Émerainville, de la
Garenne à Champs-surMarne et des Mésanges à
Lognes. De juin à décembre.
Coût total de l’opération :
461 000 €.
Plans d’eau
Blongios nain
L’oiseau rare
Laver la pluie
Nous n’oserons jamais vous écrire que le Val
Maubuée est une île. Mais tout de même.
Malgré une situation géographique relativement éloignée des côtes, le Val Maubuée
compte… près de 30 kilomètres de berges !
Presque 7 à côtoyer la Marne, et plus du triple à courir autour de ses vingt-huit plans
d’eau. Des plans d’eau qui ont forgé son identité, constituent des poumons verts (et bleus)
appréciés, et qui, non contents de n’être qu’agréables, sont aussi sacrément utiles.
Reliés les uns aux autres par des rus (de
Nesles, du Merdereau, de Maubuée), les plans
d’eau assurent en effet un rôle de filtre naturel. Les eaux pluviales y convergent et, par
l’action des diverses espèces naturelles et
d’ouvrages spécifiques (dessableurs, déshuileurs, etc.), s’y débarrassent de leurs polluants
(azote, métaux lourds, etc.), avant de rejoindre la Marne. Leur rôle est donc stratégique
et rend leur entretien, confié par contrat à la
SFDE, d’autant plus sensible.
Renouvelé en 2010, le contrat d’assainissement traduit cette problématique et le souci
grandissant du SAN de préserver ses étangs.
“Leur gestion est beaucoup plus encadrée que
dans le précédent contrat” confirme MariePierre Kérébel, chargée de la gestion des
infrastructures au SAN. “Les actions à réaliser
par le délégataire (la SFDE) sont beaucoup
plus nombreuses, mieux précisées, et donc
plus en adéquation avec les besoins.”
Outre l’entretien des berges naturelles et
artificielles, et des ouvrages hydrauliques, la
SFDE est ainsi priée d’assurer la gestion et
le renouvellement de la végétation par des
fau-cardages, arrachages, rafraîchissements,
élagages, coupes, abattages, etc. Au total, jusqu’à 200 000 € sont consacrés chaque année
à ces opérations.
•
Avec ses grands segments
disproportionnés, il ressemble vaguement à une autruche. En (beaucoup) plus petit.
Le Blongios nain est surtout
un oiseau rare et énigmatique, dont certains spécimens auraient fait des étangs
de Croissy-Beaubourg leur
lieu de villégiature. Ainsi, sur
la petite cinquantaine qui
nicherait en Île-de-France,
une poignée se trouverait au Val Maubuée, de
préférence à la fin du printemps et jusqu’au
milieu de l’été, pour se reposer. Il faut dire que
l’ami, migrateur, vient de loin, de l’est de
l’Afrique. Enfin, c’est ce que l’on suppose. Pour
en avoir le cœur net et l’étudier au plus près,
des chercheurs de Natureparif et du Muséum
d’histoire naturelle ont fixé une petite balise
sur l’un des amoureux du Val Maubuée. Vous
pouvez suivre son parcours sur le site de
Natureparif : www.natureparif.fr
•
28 plans d’eau, 4 fonctions :
• Filtrer, naturellement, les eaux pluviales avant leur rejet dans la Marne.
• Réguler. En stockant l’eau et en la rejetant à un débit régulier, ils limitent
l’impact de l’urbanisation sur la Marne et contribuent à réguler son niveau.
• Préserver la biodiversité. Espaces végétaux particuliers, ils constituent des
abris de choix pour certaines espèces rares.
• Constituer enfin, pour vous, de véritables jardins.
Pêcheurs de Marne-la-Vallée
Veilleurs d’eau
Depuis sa création, l’association “Le Pêcheur
de Marne-la-Vallée” valorise, gère, garde, rempoissonne et veille à la qualité des étangs du
Val Maubuée. Liée au SAN par une convention depuis 1979, elle s’occupe de la gestion
halieutique des bassins et de la police de la
pêche. En effectuant des pêches de sauvegarde lorsque les bassins sont curés, ou pour
évacuer les poissons nuisibles tels poisson-
chat ou perche-soleil, et en réalisant les rempoissonnements, ils garantissent la pérennité de l’écosystème. Et par leur connaissance
des poissons et de la faune sauvage, à l’odeur,
en observant la couleur de l’eau, les herbiers,
la qualité sanitaire des poissons, l’épaisseur
de leur mucus, ils peuvent déterminer l’état
sanitaire des étangs, et alerter le SAN le cas
échéant.
•
I VAL MAGAZINE I 13
dossier >
Jeu concours
Jetez-vous à l’eau !
Petit cahier de vacances et d’observation… Val Magazine vous invite à tester
vos connaissances en matière aquatique. Du bout du banc, du bout de
l’étang, du bout du monde, envoyez-nous vos réponses par courrier ou sur
valmaubuee.fr. Trois lots “nature” sont à gagner.
Noms d’oiseau
QUESTION B
Heureux !
1
2
1
2
3
4
3
4
Un tirage au sort parmi
les bonnes réponses
permettra de désigner
les trois gagnants des lots
suivants :
Rares ou communs, des milliers d’oiseaux trouvent
naturellement refuge autour de nos plans d’eau.
Avec ou sans jumelles, saurez-vous les reconnaitre ?
Ici, ils se multiplient. Les pêcheurs les attrapent au vif, au
coup, aux leurres, à l’anglaise ou à la bolognaise. Mais qui
sont ces poissons ?
a : Héron cendré
c : Tadorne Casarca
a : Brochet
c : Gardon
QUESTION C
b : Foulque
d : Grèbe huppé
Embrassez qui
vous voudrez
1
3
QUESTION D
• Un panier gourmand
composé de produits frais
et de produits du terroir
seine-et-marnais offert par
le SAN de Marne-la-Vallée /
Val Maubuée.
• Une promenade
découverte de la Marne
en canoë, pour deux
personnes, offerte par le
club de canoë-kayak TCK.
b : Black bass
d : Perche
Les pieds dans l’eau
• Une séance d’initiation à
la pêche et un kit de pêche
offerts par l’association “le
Pêcheur de Marne-la-Vallée”.
Sous réserve qu’ils aient
indiqué leurs coordonnées,
les gagnants recevront
un courrier qui leur servira
de preuve pour le retrait
des lots.
2
Le nom des lauréats sera
publié dans le numéro
d’automne du Val Magazine
(n° 119, sortie octobre 2012).
4
1
2
3
4
Urodèles ou anoures, ces amphibiens évoluent
entre terre et eau. Garants de la bonne santé de nos
écosystèmes, ils font partie des espèces menacées
et protégées. Qui est coa ?
Au fil des saisons, elles agrémentent les rives des étangs
et offrent un abri précieux à nos amies les petites bêtes.
Connaissez-vous ces belles plantes ?
a : Grenouille verte
c : Crapaud commun
a : Typha
c : Salicaire
b : Grenouille rousse
d : Triton
Le SAN de Marne-la-Vallée /
Val Maubuée organise
un jeu concours ouvert
du lundi 2 juillet
au lundi 20 août 2012.
Les réponses devront
être retournées, au choix :
• sur www.valmaubuee.fr,
• par courrier, sur papier
libre, auprès du département communication,
• déposées au SAN
(5, place de l’Arche Guédon
à Torcy, 77207 Marne-laVallée Cedex 1) avant
le 20 août 2012 à minuit.
Attribuez le bon chiffre à chaque lettre.
QUESTION A
EXTRAIT DU RÈGLEMENT
b : Carex
d : Iris des marais
Règlement complet sur
le site Internet
www.valmaubuee.fr
ou sur demande auprès
du département
communication du SAN.
Crédits photos : Myriam Tisserand,
Yannick Trochon, DR.
Développer >
Emploi, développement économique et urbain
Restructurations urbaines
Quartiers exposés
Les quartiers de l’Arche Guédon à Torcy et du Luzard à Noisiel vont connaître de vastes
transformations dans les années à venir. Pour ces deux quartiers, les projets de requalification
sont menés en concertation avec les habitants, les communes, le SAN et l’ÉPAMarne.
Hypothèses, réflexions, premières phases d’aménagement sont actuellement présentées au
public et font l’objet de deux expositions.
À Torcy : l’Espace Arche Info
>
Inauguré le 8 juin, l’Espace Arche Info a été spécialement aménagé dans l’ancien pressing de
l’allée des Commerces pour recevoir les habitants qui souhaitent s’informer sur le devenir du
quartier. Une exposition évolutive, pour l’instant
composée de quinze panneaux, reprend les grandes
orientations du projet “Une nouvelle ambition pour
l’Arche Guédon”.
L’Espace Arche Info sera ouvert jusqu’au 13 juillet et à
partir du 12 septembre, les mercredis et vendredis, de
15 h à 19 h, et certains samedis.
Entre le 13 juillet et le 12 septembre, l’exposition sera
visible en mairie de Torcy.
•
À Noisiel : “Le quartier de demain”
>
L’exposition “Le quartier de demain” a été présentée aux habitants du Luzard en complément
d’une réunion publique qui s’est tenue le 22 juin,
à la MJC de Noisiel.
Celle-ci montre la démarche, les enjeux et toutes les
hypothèses proposées pour le réaménagement du
quartier.
“Le quartier de demain” sera exposé en mairie annexe
jusqu’au 6 juillet et en mairie principale de Noisiel du
9 juillet au 3 août.
•
> Retrouvez les panneaux des deux expositions
sur www.valmaubuee.fr
I VAL MAGAZINE I 15
Développer >
Emploi, développement économique et urbain
Décathlon
Spot à sports
>
Rentrée sportive. Les 8 et 9 septembre
prochains, le magasin Décathlon de
Croissy-Beaubourg organise un “Vitalsport” qui permettra à tous, sans limite
d’âge, de s’initier gratuitement à une
quarantaine de sports “traditionnels ou atypiques”. Pour l’occasion, le parking du magasin
se transformera en terrain de jeu géant. De nombreux clubs et associations locales sont attendus
pour l’événement : AS football de Croissy-Beaubourg, rugby club de Champs-sur-Marne, Seibukan Dojo de Croissy-Beaubourg (karaté, self
défense), taekwondo-hapkido club du Val Maubuée, Kibudo d’Émerainville (Tai chi chuan), Vi
Vinam-Viet Vo dao d’Émerainville, Golf UCPA de
Torcy, AKVM de Noisiel (kyudo), Val BMX de Torcy
(BMX), association “Le pêcheur de Marne-la-Vallée”, etc. De quoi remplir sa besace à bonnes résolutions de “cette année, je m’y mets”.
•
> Vitalsport Décathlon
Samedi 8 septembre de 9 h à 20 h
Dimanche 9 septembre de 10 h à 19 h
25, allée du 1er-Mai à Croissy-Beaubourg
Salon travail & zen
>En bref
20e Rencontres
pour l'emploi
Organisées conjointement par l'ACEM,
Pôle emploi et le SAN au Centrex de
Lognes, les prochaines “Rencontres
pour l'emploi” se dérouleront le jeudi
11 octobre de 9 h 30 à 17 h 30.
Les entreprises qui souhaitent recruter
de futurs collaborateurs peuvent
d’ores et déjà réserver un stand auprès
de Christine Iosub, au SAN,
tél. 01 60 37 24 29,
[email protected].
Un stand commun, animé par la
Maison de l'emploi et de la formation
du Nord-Ouest Seine-et-Marne, sera
ouvert aux offres d'emploi des très
petites entreprises.
Renseignements :
www.rencontres-emploi.com
Positive attitude
>
> Salon travail & zen
Jeudi 27 septembre de 8 h 45 à 16 h
Au Centrex
15, rue Bouquet à Lognes
Infos et réservations :
www.travailetzen.fr
[email protected]
L’homme n’est pas une machine. Il réfléchit, songe et ressent ; interprète, absorbe
et encaisse ; dans sa vie de tous les jours
jusque dans son travail, qu’il subit parfois
bien plus qu’il ne le vit. Parce que celui-ci
est parfois contributeur, générateur ou lieu d’expression d’une souffrance, il y a urgence à s’interroger sur la relation entre lui et celui qui le fait. C’est ce
à quoi vous invite le premier salon “travail & zen”,
organisé au Centrex à la rentrée. Un événement sur
une journée, pour trois temps forts autour de cette
thématique. Après un premier atelier-conférence
animé par Stéphane Ayrault sur “Comment passer
du stress au bien-être ?”, suivra une table ronde
consacrée au mariage de deux termes souvent
fâchés : “bien-être et management”. Table ronde à
laquelle participera le conseil général de Seine-etMarne, initiateur, l’an dernier, d’une charte du bienêtre au travail dans ses services. Enfin, la journée se
conclura par une réflexion sur “Comment concilier
performance et conditions de travail ?”. Un événement gratuit et ouvert à tous.
•
Jungle Paradis
Les enfants jouent,
les parents soufflent
Marjolaine création
Manque
de bols ?
>
Sauter, grimper, ramper, et puis
rire aussi… C’est ce que Jungle
Paradis propose depuis peu
aux enfants de 1 à 12 ans à Émerainville, à proximité du centre
commercial d’Intermarché. “Après une
première carrière dans l’informatique, j’ai
eu envie de me reconvertir dans un projet
orienté vers l’enfance” confie Dominique
Vent, 36 ans. Ses trois enfants, âgés de 5, 9
et 12 ans, ont d’ailleurs activement participé au choix des structures tubulaires,
tout en couleurs, qui peuvent accueillir
329 enfants de 4 à 12 ans et 69 tout-petits
(1-3 ans). Soutenue par la plateforme Nord
Seine-et-Marne Initiatives, qui lui a permis de décrocher un prêt d’honneur et un
prêt Nacre (pour un montant total de
22 000 €), elle a misé sur ce concept de
parc de loisirs en plein développement
depuis quelques années en France, tout en
cherchant à se démarquer de l’offre habituelle. “Outre le parc couvert, d’une sur-
face de 1 000 m2, je dispose aussi d’un
espace extérieur pour les beaux jours,
ce qui est rare dans ce genre de lieu.”
Autres atouts : des jeux originaux par
rapport à la concurrence (une piste de
luge sur rouleaux, des briques de construction géantes…), une bonne capacité
de stationnement, la proximité de la
station de RER (ligne E)… et des idées
mûries au fil des rencontres avec des
parents. Tels ces boxes fermés pour les
formules anniversaires, permettant de
recevoir un peu à l’écart la bande de
petits monstres invités par votre cher
ange. Bref, les familles des environs ne
devraient pas tarder à en faire un de
leurs spots préférés !
•
> Jungle Paradis
4, boulevard Olof-Palme à
Émerainville
Tél. 01 60 06 64 60 / 06 32 66 86 33
www.jungleparadis.com
>
À Noisiel, quelque part entre l’Alsace et
l’Anjou œuvre une céramiste. Bardée de
diplômes en béton armé (CAP, BMA, DMA),
tous en céramique, Marjolaine, du haut de
ses 25 printemps, s’est lancée l’an dernier
dans l’auto-entreprise. Au cœur de son atelier, elle
fabrique, à tour de bras : luminaires, bols, services à
thés, mugs, boîtes, saladiers, brûles-parfums, bijoux,
assiettes, bougeoirs, vases, bouteilles, etc. en utilisant toutes les techniques… sauf les industrielles.
Tournage, estompage, coulage, plaque, modelage,
constituent son quotidien. Et entre deux créations,
elle fait de l’animation, notamment auprès
d’écoliers noisieliens à qui elle fait découvrir sa
passion de la céramique. Récente lauréate d’un prix
départemental, Marjolaine cherche des commerçants intéressés par la vente de ses produits. En
attendant, vous pouvez les découvrir sur son site
Internet…
•
> Marjolaine Siffre
Melting pot poterie céramique d’art
9, square de Champagne à Noisiel
Tél. 06 77 09 92 49
[email protected]
http://marjolaine-siffre.e-monsite.com/
I VAL MAGAZINE I 17
Rencontres >
Rencontres avec les acteurs de Marne-la-Vallée / Val Maubuée
2010
• Poki, lire ? Éd. Limonade
Textes de Nicole Snitselaar
2011
• Mee, petite fille du matin calme
Éd. Limonade
Textes de Marie-France Chevron
• Olala ! Textes de Lisa Charrier
2012
• La Symphonie des couleurs
Éd. Philomèle
Illustrations d’Irène Valente
• Philomèle
Les Notes de Monsieur Croche,
Éd. Canto
Illustrations de Sandrine Kao.
Retrouvez sur le blog d’Agnès,
adgoalto.blogspot.com,
“sa vie, son œuvre et son chat
qui n’en fout pas une”.
> Jean-Auguste-Dominique Ingres jouait du violon, c’est avec une jolie plume et des pinceaux qu’Agnès Domergue laisse vibrer son imagination. Professeure d’alto au Conservatoire du Val Maubuée, membre du quatuor Antarès, elle a commencé à “griffonner” en
2007 pendant la préparation d’un concours d’orchestre. “J’aime passionnément mon
métier mais il me fallait une nouvelle flamme, raconte la lumineuse artiste. J’ai posté un
croquis de petit lapin sur ma page Myspace, j’ai été contactée par une auteure, voila comment j’ai fait mes premiers pas dans la littérature jeunesse.” De blogs en forums, de sites
en contacts Facebook, c’est sur la toile qu’Agnès rencontre les auteurs, les illustrateurs et
les éditeurs avec lesquels elle collabore. Et plus les albums s’enchaînent, plus elle retrouve
le chemin de l’enfance : “J’explore, les collages, l’aquarelle, j’ose tout ! J’étais plus mature
étant petite…”. Depuis peu, elle s’autorise à écrire, sur le thème de la musique. Les illustrations de son dernier ouvrage, Les notes de Monsieur Croche, ont été confiées à Sandrine
Kao, une illustratrice… pianiste !
•
Pour Lina
“Toutes les femmes peuvent devenir actrices de leur vie, il
suffit d’y croire et de ne jamais se décourager”. C’est ce que
disait Lina Abi-Sleiman, élue “Femme de l’année” par le SAN,
en 2005. Après avoir combattu le chômage et la maladie, elle
avait ouvert le restaurant Chez Lina dans le quartier du
Village, à Lognes. Nous aimions sa douceur, admirions son
courage et ne nous lassions pas de (re)découvrir ses “menus
découverte” de la cuisine libanaise. Nous avons eu la tristesse d’apprendre sa
disparition, brutale. Nos plus affectueuses pensées sont adressées à Georges-Ryan,
César et Clara, ses trois enfants et à Roland, son mari. Ancien gérant de l’un des
meilleurs restaurants libanais de Paris, Roland nous assure que l’esprit de la belle
Lina restera Chez Lina. Nous lui faisons entièrement confiance.
•
Bande-son
© Sept - Septeur
Plus d’une corde à l’alto
> Val Mobb Industries. C’est l’histoire d’un
groupe, un amas, un collectif arbre qui cache une
forêt de talents. Une dizaine de potes, de rappeurs, d’artistes du cru, qui commencent à se faire
un nom : les “Artisans du Mic” Walter, Smoof,
Moax et Lemdi ; Daiz Diggi, Mirage, Ryu MC, Losee
Loss, DJ Lumi et Sept-Septeur, noyau dur autour
duquel gravitent d’autres pépites. Des orphelins
de l’âge d’or du rap, de fin de millénaire, quand
les discmans crachaient du Time Bomb à travers
les écouteurs en mousse. Leurs références sont là :
de IAM à Ministère A.M.E.R., d’Oxmo Puccino aux
Sages Poètes de la Rue. Quinze ans après ils tracent leur propre chemin. On rencontre DJ Lumi et
Moax, on évoque le boulot, la passion : “C’est plus
un délire qu’autre chose. Un délire qu’on fait
bien.” Et comment ! Une flopée d’albums en téléchargement gratuit, des clips plutôt chiadés, des
chansons qui font bouger les têtes et les lignes.
Largement connus en Île-de-France, ils commencent à se forger une réputation en province. “Personne n’en vit, c’est une passion. On est juste
contents des retours qu’on a !” Un coup de pied
dans la fourmilière du rap, sans chaînes en or ni
bagues à chaque doigt.
•
Auteurs à l’honneur
> Nous sommes le mercredi 14 mars, le matin. La médiathèque du Ru de Nesles,
fermée au public, baigne dans un silence radio. Une soixantaine de chaises, soigneusement disposées, annoncent, dans leur attente d’un séant, l’imminence
d’une rencontre. Les 6e A et B du collège Armand-Lanoux, qui bientôt bouleversent
l’atmosphère ouatée de leur joyeux (petit) bazar, viennent rencontrer Hubert Ben
Kemoun, auteur jeunesse prolifique, dont la verve n’a d’égal que le nombre
d’écrits. Il prévient d’emblée : “Je vous demande de vous méfier d’une rencontre
avec un auteur !” Puis il se présente, à grands traits, avant de se laisser envahir par
un flot de questions d’enfants avides. On parle de rythmes, d’écriture cinématographique, d’inspiration. Du métier d’écrivain, de structuration d’un récit, de
“lis tes ratures”. Les mains se lèvent, les questions fusent, à mesure que le temps
s’égrène. Alors que la fin, longtemps repoussée, approche, Hubert commence à
raconter l’histoire de La petite ramasseuse, la petite souris, livre qu’il a publié en
1999. Les yeux s’écarquillent au fil du récit, les bouches bées devant les pages qui
se tournent, et, alors que le dénouement se profile, l’auteur referme son livre, laissant son auditoire sur sa faim : “On est auteur pour ça, avoir le secret de la petite
souris avant tout le monde”. Nous sommes le 14 mars, plus tout à fait le matin. La
fin d’une belle rencontre.
Stélio Farandjis,
artisan de paix
Se nourrir des propos humanistes de Stélio
Farandjis, historien, ancien secrétaire du Haut
Conseil de la Francophonie sous les présidences de
François Mitterrand et Jacques Chirac, est un pur
régal. On peut avoir la chance de l’écouter, après
avoir pris place dans le bureau bibliothèque de son
antre lognote, et/ou celle de le lire… chez soi. Dans
son dernier ouvrage, Jérusalem, entre Histoire et
Espoir, cet acteur engagé dans le dialogue
interculturel défend la thèse qu’au-delà des mythes
et des préjugés, Jérusalem, “haut lieu de l’humanité
où souffle l’esprit”, peut, doit, devenir un
“laboratoire de paix universelle”. “La fraternité entre
les hommes et les peuples est inscrite dans les gênes
mêmes des trois monothéismes juif, chrétien et
musulman, rapporte Stélio Farandjis. La paix est à
construire. Les leçons de l’Histoire nous apprennent
que rien n’est jamais insoluble. Aurions-nous
imaginé, à la sortie de la Seconde Guerre mondiale,
une telle entente entre la France et l’Allemagne ?”.
De l’Histoire à l’Espoir, un pas vers la Paix que le sage
•
Stélio donne envie de franchir.
Rencontre avec Hubert Ben Kemoun au Ru de Nesles.
Au tour du conte
Les médiathèques sont des lieux réguliers de ces échanges. Trois mois plus tard
jour pour jour, le 14 juin, c’est à la médiathèque du Segrais que se retrouvaient
petits et grands autour de comptines. Point d’orgue d’un long travail avec
la conteuse Laurence Benedetti, cette rencontre a permis à une classe de maternelle de l’école Jean-Zay de Torcy de partager “leurs” comptines avec des personnes
âgées torcéennes. Et inversement. Des comptines de pays ou de régions en
passant par des comptines inventées ou encore des comptines qui mettent en
scène des animaux et des comptines à geste, on y a échangé, partagé. On s’est
rencontrés.
> Jérusalem, entre Histoire
et Espoir
Stélio Farandjis
Éditions Ésope
Route des Praz
74400 Chamonix-Mont-Blanc
[email protected]
24 €
•
I VAL MAGAZINE I 19
Agir >
Éducation, formation, emploi, vie locale, insertion
< Avimej >
L’accès au droit,
un droit pour tous
À la Maison intercommunale de
Justice et du Droit, l’association Aide
aux victimes et médiation judiciaire
(Avimej) assure des permanences
d’accès au droit et d’aide aux
victimes d’infractions pénales.
Zoom sur un service gratuit.
n 2011, près de 600 personnes ont été
accueillies par un juriste de l’association
Aide aux victimes et médiation judiciaire
(Avimej), dans le cadre de la permanence d’accès
au droit proposée à la MJD du Val Maubuée.
Droit du travail, logement, famille, conflits de
voisinage, mais aussi droit de la consommation,
droit des étrangers, successions, régimes de
tutelle… Qui n’a pas, un jour, eu le sentiment
d’être perdu face à la complexité du droit ? “Nous
sommes une porte d’entrée généraliste. Nous
donnons une première information juridique
et orientons ensuite les demandeurs vers un
professionnel de la justice compétent, avocat,
huissier ou notaire, ou une association plus spécialisée”, explique Laetitia Fernandes, directrice
de l’association. Un travail en réseau d’autant
plus efficace que la MJD accueille plusieurs associations, telles l’Adil, pour le logement, 4 AS pour
le surendettement, le CIDFF, l’APCE et le Ceraf
pour les questions familiales ou conjugales. “Les
conflits familiaux liés aux séparations de couples mariés ou non mariés forment une part
importante de notre activité, ainsi que les questions liées au droit du travail et au logement,
note Laetitia Fernandes. Notre activité reflète les
effets de la crise. Nous observons de plus en plus
de situations précaires, notamment en matière
de logement.”
tion Aide aux victimes et médiation judiciaire
(Avimej), née il y a quinze ans, assure, outre l’accès au droit, un service d’aide aux victimes, tant
sur le plan juridique que psychologique. “Une
victime d’infraction pénale est souvent dans
l’ignorance de ses droits concernant la procédure pénale à laquelle elle est confrontée. Nous
l’informons notamment sur la constitution de
partie civile, qui lui permet de faire des demandes de réparation. Elle est aussi, souvent, affectée
psychologiquement”, ajoute Laetitia Fernandes.
L’an dernier, 118 victimes d’infractions pénales
ont ainsi été reçues en entretien juridique et 138
en entretien psychologique. Les cas les plus fréquents sont les violences volontaires, les vols et
les dégradations de biens. Mais les infractions
évoluent avec la société. Ainsi, l’Avimej souhaite
par exemple développer des partenariats avec
les établissements scolaires du Val Maubuée
pour informer les jeunes sur les violences liées
aux nouveaux réseaux sociaux.
Informer et accompagner les victimes
> Maison intercommunale de Justice et du Droit
4, place Gaston-Defferre
à Noisiel
Tél. 01 60 95 16 90
E
Active sur toute la circonscription judiciaire du
tribunal de grande instance de Meaux, l’associa-
•
Avimej
Permanence juridique :
le mercredi de 10 h à 17 h 30
Permanence psychologique :
le vendredi de 9 h 30 à 12 h 30
Permanence téléphonique :
tél. 01 60 09 75 41
Paroles de...
Laetitia Fernandes,
responsable de l’association
Aide aux victimes et médiation judiciaire
À part des associations
comme la nôtre, aucun
service public ne répond au
besoin d’information
juridique des victimes
d’infraction. Mais les
associations d’aide aux
victimes sont dans des
situations fragiles. Les
subventions de l’État
diminuent depuis 2009.
Heureusement, nous
sommes toujours très
soutenus par les villes et les
intercommunalités, comme
le SAN du Val Maubuée.
< Cap Emploi 77 >
Emploi et handicap
ans de nombreux domaines, les citoyens
ont des droits et des devoirs. Ainsi, par
exemple, “chacun a le devoir de travailler
et le droit d’obtenir un emploi”. C’est du moins
ce qu’avance, en son article 5, le préambule de la
Constitution de 1946, sur lequel est assise notre
Constitution actuelle. Connaissant quelques
ratés, ce droit a été réaffirmé, pour les personnes
handicapées, par une loi du 11 février 2005 qui stipule que tout employeur, privé ou public, d’une
structure de plus de vingt salariés doit avoir, dans
ses effectifs, au moins 6 % de travailleurs handicapés. Pour permettre à ces demandeurs d’em-
D
>En bref
plois et aux employeurs désireux de se conformer à la loi de se rencontrer, il existe, en Seine-etMarne, une structure spécialisée : Cap Emploi 77.
Celle-ci a ouvert, depuis cette année, une antenne locale à Torcy. Pour que, au moins dans l’accès
à l’emploi, le handicap n’en soit plus un.
Insertion…
… dans un jardin
•
> Cap Emploi 77
Antenne de Torcy
20, rue Pierre-Mendès-France
Tél. 01 60 06 04 11
[email protected]
www.capemploi77.fr
< Formation continue >
Les transports et la logistique
s’ouvrent aux femmes
réparatrices de commande, magasinièrescaristes, “cheffes” de quai, “affréteuses”,
conductrices de bus ou de poids lourds… En
France, les salariés des secteurs du transport et
de la logistique sont à 23 % des femmes. Une proportion encore faible, car ces métiers sont souvent considérés comme typiquement masculins.
Pour encourager les femmes en recherche d’emploi à se tourner vers ces professions, le Greta tertiaire Nord 77 a mis récemment en place un
dispositif de formation et d’accompagnement,
avec le soutien du Fonds social européen. “Les
P
entreprises sont intéressées par les femmes, vues
comme plus rigoureuses et plus patientes que
les hommes, signale Valérie Engrand, conseillère
en formation continue. Ce sont des secteurs qui
recrutent en Seine-et-Marne, où ils représentent
16 % de l’emploi, soit près de 50 000 salariés. Ce
sont aussi des métiers où l’on peut évoluer et qui
ne sont pas aussi physiques qu’on le pense. Il y a
des postes en entrepôt mais aussi dans les
bureaux.” Le dispositif “Flot” (Femmes dans la
logistique et le transport) démarre par une demijournée d’information et de tests, suivie par un
bilan des acquis pour déterminer les métiers les
plus adaptés à chaque profil. Après remise à
niveau éventuelle, les femmes retenues suivent
une formation (de 15 jours à 8 mois selon les
parcours) et sont accompagnées par le Greta
dans la recherche d’un employeur. À noter : l’accompagnement du Greta et les formations sont
gratuites.
•
Le chantier d’insertion du château de
Champs a été présenté les 2 et 3 juin à
l’occasion de la manifestation “Rendezvous au jardin”.
Pour la troisième année consécutive,
la Mission d’éducation permanente
(MEP) conduit un chantier d’insertion
dans le jardin potager du château de
Champs-sur-Marne.
Un partenariat qui permet chaque
année à une vingtaine de personnes
(12 postes en CDD de six mois) de
retrouver le chemin de l’emploi en
apprenant les mots et les gestes du
maraîchage.
… dans les espaces verts
Le SAN et l’agence départementale
d’insertion Initiatives 77 ont mis en
place un “chantier d’initiative locale”
qui doit permettre à une dizaine de
personnes éloignées de l’emploi
d’acquérir une expérience professionnelle. Des travaux de réhabilitation
(nettoyage, faucardage, petit élagage,
taille douce, etc.) seront ainsi réalisés,
du 22 mai au 13 juillet, sur les berges
du ru Maubuée, à Croissy-Beaubourg.
> Renseignements :
Valérie Engrand, tél. 01 82 47 40 05
[email protected]
Greta tertiaire Nord 77
41, grande allée du 12-Février-1934
À Noisiel
www.gtn77.fr
I VAL MAGAZINE I 21
Agir >
< Étudiants >
>En bref
Information jeunesse
“Tous créatifs !”,
pour développer l’esprit
d’entreprise
Cet été, le Bureau d’information
jeunesse du Val Maubuée sera fermé
du 23 juillet au 20 août.
Renseignements :
BIJ, 6, allée Boris-Vian à Noisiel
Tél. 01 60 37 29 70
Mobil’études 77
Le conseil général de Seine-et-Marne
peut apporter, sous conditions de
ressources, une aide financière aux
étudiants de moins de 26 ans, destinée
à faciliter leur mobilité. La somme
versée annuellement varie en fonction
de la distance domicile/lieu d’étude
(moins de 30 km = 100 €, entre 30 et
250 km = 350 €, plus de 250 km et
étranger = 650 €). Les dossiers
d’inscription sont à remplir en ligne sur
www.jeunesse77.fr ou à demander par
courrier à l’adresse suivante : Conseil
général – Hôtel du département –
Service programmation et prospective
– Mobil’études – 77010 Melun Cedex.
Renseignements :
[email protected]
www.jeunesse77.fr
“Tous sensibilisés !” à la création d’entreprise, le 17 novembre 2011, à la Cité Descartes.
e PRES Université Paris-Est compte
actuellement 50 000 étudiants sur ses
pôles de Créteil et de Marne-la-Vallée.
Des étudiants que les acteurs du développement économique de ces territoires aimeraient retenir grâce au dispositif “Tous
créatifs !”.
Conçu avec l’Agence Marne-la-Vallée Descartes Développement et lancé à l’automne
2011, ce dispositif se décline en trois phases :
• Une journée de sensibilisation à l’entrepreneuriat étudiant (près de 200 étudiants
reçus le 17 novembre 2011, la prochaine est
prévue pour le 15 novembre 2012).
• Un forum pour permettre à des étudiants
de tester leur projet de création devant
un parterre d’entrepreneurs et de professionnels du développement économique
(organisé le 18 juin dernier).
• Un label délivré en septembre prochain
aux projets les plus convaincants et donnant
L
accès à des aides à la création d’entreprises.
“À l’heure de l’émergence du cluster Ville
durable, les étudiants constituent un atout
pour notre territoire. Avec “Tous créatifs !”,
nous voulons les aider à développer leur
esprit d’entreprendre pour que la création
soit une alternative crédible à la recherche
d’emploi” souligne Christel Lefèvre, directrice de Descartes Développement. “Tous
créatifs !” est le dispositif phare du pôle
“3EF”, Entrepreneuriat étudiant de l’Est francilien. Mis en place conjointement par le
PRES Université Paris-Est et l’Agence Marnela-Vallée Descartes Développement, 3EF a été
récemment labellisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.”
•
> Renseignements :
www.touscreatifs.fr
www.descartesdeveloppement.fr
Tél. 01 60 17 67 99
>En bref
handisport
TCK: Point handi kayak
francilien
< Touch’Atouts >
Avec les autres
bjectif de Touch’Atouts, association créée
en 2011 par Mickael Vilsaint, jeune Campésien d’origine haïtienne, féru de musique et de cinéma et deux de ses amis, Benjamin
Jobin et Dimitri Wawrzyniak : fédérer les énergies pour monter des projets artistiques et culturels tels que concerts, expositions et films. Bref,
toucher un peu à tous les genres. “Même si je me
sens peut-être davantage musicien, j’aime mettre ma main partout”, confie Mickael qui fut
membre du groupe de hip hop Batako fondé
durant les années lycée, à René-Descartes. En
2012, avec le soutien du service jeunesse de la
mairie et celui de la maison des nouvelles technologies pour le prêt de matériel, l’association
participe à l’opération “Regards jeunes sur la
cité”, festival de courts-métrages.“Notre idée est
de montrer la vie d’un immeuble avec tous ses
O
Tournage du court-métrage pour “Regards
jeunes sur la cité” dans le quartier du Bois
de Grâce à Champs-sur-Marne.
habitants et leurs différents univers. Car, pour
moi, la société est riche de sa diversité”. Aujourd’hui, l’association fonctionne avec une trentaine de jeunes qui ont très vite compris que
l’union fait la force. Cet été, des membres de
Touch’Atouts passent trois semaines au Togo en
compagnie d’autres jeunes de l’association campésienne Racines qui œuvre dans le champ de
l’humanitaire pour relier les dimensions artistique et humaine. Parmi les projets en chantier :
des reportages sur les quartiers du Val Maubuée
pour la chaîne de télé locale Canal Coquelicot.
Et pour seuls mots d’ordre : “partager et créer
des liens”.
> Renseignements :
Touch’Atouts
À Champs-sur-Marne
[email protected]
Été animé
L
Plongée : 14 nouveaux
moniteurs “handi”
•
< Ville Vie Vacances >
es services jeunesse des communes organisent une foule d’animations pour l’été. La
grande majorité des activités proposées
sont gratuites.
Renseignements, inscriptions et rendez-vous
dans les différents points d’accueil jeunesse.
• À Croissy-Beaubourg
Club des jeunes, tél. 01 60 05 26 05
• À Champs-sur-Marne
Service des sports et de la jeunesse
Tél. 01 64 73 48 56
• À Émerainville
Service jeunesse, tél. 01 60 33 27 11
Achat de matériel spécifique,
formation des encadrants,
équipement de la base nautique et
aménagement des bords de Marne
permettent désormais au club
Torcy canoë-kayak (TCK), d’accueillir
des personnes en situation de
handicap dans de bonnes
conditions. Depuis le 23 juin, il est
officiellement le premier “point
handi kayak francilien” labellisé
par le CRIFCK, Comité régional Îlede-France de canoë-kayak.
• À Lognes
Service jeunesse, tél. 01 60 06 88 93
• À Noisiel
Maison de la jeunesse
Tél. 01 60 06 84 04 (pour les 11-14 ans) /
01 60 06 84 06 (pour les 15-25 ans)
• À Torcy
OMAC, Office municipal de l’animation
de la cité, centre Léo-Lagrange
Tél. 01 60 05 40 38
“Quand on entend des personnes
tétraplégiques raconter leurs
sensations dans l’eau, on a vraiment
envie de foncer!” Quatorze
moniteurs de plongée plus que
motivés ont suivi les 10et 11 mars, à
la piscine de l’Arche Guédon, un
stage de formation pour accueillir
des personnes à mobilité réduite
dans leurs palanquées. “Aussi
enrichissant sur le plan technique
que sur le plan humain” celui-ci
était organisé par le club de
plongée Orca club avec le comité
départemental de la Fédération
française d’études et de sports sousmarins et la commission handi de
l'inter-région d'Île-de-France.
> Programme détaillé sur
www.valmaubuee.fr
I VAL MAGAZINE I 23
S’évader >
Culture, sport, loisirs
Les boulodromes au Val Maubuée
> À Champs-sur-Marne
Allée des Marguerites
Rens. : Claude Ratone
Tél. 06 26 49 09 87
> Boulodromes
Tu la tires ou tu la pointes ?
En club, en famille ou entre amis, la pétanque – et ses variantes –
est l’un des loisirs sportifs les plus prisés des Français. Occasion
de faire le tour du propriétaire des terrains du Val Maubuée,
à la rencontre de joueurs et joueuses invétérés.
our jouer à la pétanque, il faut des joueurs,
des boules, un cochonnet, un terrain… et
du beau temps ! Ce dernier ingrédient
ayant été fort rare au début du printemps, il est
à parier que le ciel va faire un effort et que l’été
et l’arrière-saison seront radieux. Profitez-en.
Fouillez dans vos greniers, vos caves, vos armoires. Il doit bien s’y trouver 800 grammes d’acier
fois trois et un cochonnet emmaillotés dans une
tendre peau de chamois. Le tout sagement rangé
dans une sacoche en cuir de vachette qui ne
demande qu’à prendre l’air. En route donc pour
l’un des cinq boulodromes aménagés du Val
Maubuée ou pour une place ombragée pourvu
que le sol soit droit, sablonneux et sans aspérités.
P
rions tout de même que les jeunes soient plus
nombreux”. L’appel est lancé ! Outre l’exercice
physique et l’adresse, la pétanque offre une
occasion inestimable de sa familiariser avec un
vocabulaire savoureux. Imaginons que comme
Serge vous lanciez votre boule et qu’elle vienne
se coller au but. Et bien il n’est pas impossible
que l’un de vos partenaires de triplette ou de
doublette vous félicite d’un “joli têtard !” ou “joli
biberon !”. Le “parlé” pétanque regorge en effet
d’expressions plus ou moins fleuries. On connaît
tous “faire Fanny” (mettre zéro point). Mais avezvous déjà entendu “le pet de vieille” (tir raté de
peu) ou “faire la micheline” (oublier ses boules) ?
Vive la Lyonnaise
Joli têtard
Vous croiserez peut-être Serge Cormy, Philippe
Morel ou Claude Ratone, responsables du club
“La pétanque campésienne” au boulodrome de
l’allée des Marguerites à Champs-sur-Marne. Au
programme : rencontres amicales, tournois et
bonne humeur. La licence annuelle coûte
30 euros. Le loisir est donc à la portée de toutes
les bourses. “Le club, précise Claude Ratone,
compte 80 boulistes de tous les âges. Nous aime-
Et connaissez-vous la boule lyonnaise ? Si la
pétanque date du début du xxe siècle, le jeu provençal (dit aussi “boules lyonnaises” et apparenté au jeu breton) existe lui depuis l’Antiquité.
Il se pratique sur un terrain plus long, avec des
boules plus lourdes et les tireurs font trois pas
de course pour prendre leur élan. Rendez-vous à
Torcy, rue de Chèvre, où quelques irréductibles
font vivre le club “La Boule lyonnaise de Torcy”. Il
est présidé par Claude Simothé (76 ans) qui a
> À Noisiel
Promenade de la Chocolaterie
(en face des tennis)
Rens. : Jean-Paul Nail
Tél. 06 07 56 64 60 / 01 70 00 50 38
> À Croissy-Beaubourg
Espace Pascal-Hamonou
(à côté des terrains de tennis,
au bout du chemin de la Fontaine).
Rens. : Christophe Tarris,
tél. 06 64 80 32 11
> À Torcy
Boulodrome boules lyonnaises
Rue de Chèvre
Rens. : Claude Simothé
Tél. 01 60 05 66 88
Boulodrome place du jeu de paume
(pas de club)
> À Lognes
Parc des sports du Segrais
Rens. : Rui de Sousa
Tél. 06 64 66 59 64
amené ses coéquipiers en demi-finale du
championnat de France 3e division en 2011. Ce
jour-là, tournoi avec le club de Moisenay près de
Melun et… surprise ! Une femme est dans les
rangs. Il faut reconnaître qu’elles ne sont pas
nombreuses (à noter que le jeu de boules est l’un
des rares sports où des compétitions mixtes sont
organisées). Martine Bouly, 59 ans, n’est pas la
dernière à soulever son kilo d’acier. Ce qui la
motive : “la convivialité et le jeu qui est ma
passion”.Tout comme la pétanque, la lyonnaise ne
se pratique pas avec les biscoteaux. Écoutez Martine :“Il faut surtout trouver le bon geste, la bonne
distance et avoir un bon balancier du bras !”
•
>En bref
> Course d’orientation
Base de loisirs
Dessertes en rab
Jeu de carte
L’été pointe le bout de son nez. Le
soleil chauffe votre peau carnée,
une brise chatouille vos sens tandis
qu’un petit nuage effiloché se perd
dans l’immensité du ciel bleu azur.
Tout est réuni pour filer à la base de
loisirs de Vaires-Torcy ! Le hic, c’est
que vous n’êtes pas seul, et les
transports en commun saturent…
ou plutôt saturaient. Car cet été,
pour faire face à l’afflux de
voyageurs, le STIF et la RATP ont
décidé de mettre en service des bus
supplémentaires. En l’occurrence,
des navettes reliant directement les
gares de Vaires et de Torcy à la base
de loisirs. Celles-ci circuleront tous
les jours, de 13 h à 20 h, jusqu’au
3 septembre inclus. Une opération
qui devrait être renouvelée lors des
étés 2013, 2014 et 2015.
ollet souple et port altier, ils parcourent
les parcours le nez dans leur carte.
Foulées amples et cuisses fermes, ils
avalent les hectomètres, dévalent les vals, ralliant
au plus vite toutes les balises d’un circuit. Eux, ce
sont les orienteurs. Des sportifs qui ne sont pas
prêts de perdre le nord… et que vous pourriez
bien croiser très prochainement au Val Maubuée.
Les samedi 29 et dimanche 30 septembre prochains, plusieurs centaines d’entre eux sont en
effet attendus pour un week-end seine-et-marnais déboussolant : à une épreuve le samedi aprèsmidi au Val Maubuée, quelque part entre Noisiel
et Torcy, succèdera une autre, en nocturne, au parc
Disneyland, avant de définitivement perdre la
boule le lendemain au cours d’une troisième et
dernière épreuve dans les rues de Provins.
M
Trois “sprints longs”
Des courses de 2 à 5 kilomètres à vol d’oiseau,
parsemées d’une quinzaine de balises à rallier,
expédiées en une petite demi-heure pour les
meilleurs. Hervé Quinquenel, président du club
de l’IGN et coorganisateur de ce grand événement n’y va pas par quatre chemins : “L’idée,
c’est qu’entre chaque balise il y ait plusieurs
choix d’itinéraires… et qu’il y ait des petits
pièges. Dans les courses d’orientation en milieu
urbain, il y a plus de piquant : les coureurs vont
plus vite qu’en forêt et c’est plus visuel pour les
spectateurs !”
Tous en piste !
Des spectateurs qui sont invités à enfiler le short
pour découvrir cette discipline méconnue. Si
la compétition réunit les meilleurs orienteurs
français et quelques pointures internationales,
elle restera très largement accessible au public :
“Les parcours chronométrés sont ouverts à
tous, licenciés ou non. En plus, il y aura des parcours non-chronométrés au Val Maubuée et à
Provins. Dans ces cas, les inscriptions seront
ouvertes jusqu’au jour même des épreuves.” À
vos marques !
•
> Concert
Pour l’épreuve
au Val Maubuée
Rendez-vous samedi 29 septembre
en début d’après-midi à l’orangerie
d’ÉPAMarne à Noisiel.
Back stage
usicalement remis en forme,
regonflés par “la douceur du climat tourangeau”, harmonieusement réunis sous la baguette de Clément
Mao-Takacs, les élèves du stage d’orchestre
symphonique organisé par le conservatoire du Val Maubuée et l’association Artémis se produiront en concert le dimanche
16 septembre. Rendez-vous à 17 h, à l’espace
Lino-Ventura de Torcy pour “un programme romantique autour du voyage et
de la nature”.
M
Tarifs :
25-30 € pour les parcours
chronométrés.
5-6 € pour les parcours nonchronométrés.
Gratuit pour les spectateurs…
> Renseignements et réservations :
http://briotour.free.fr
•
> Renseignements et réservations
au CRD
Tél. 01 60 05 76 35
I VAL MAGAZINE I 25
S’évader >
> “Hors les murs”
> Dévédéthèque
Les rues grouillent de livres
Petits
bonheurs
en séries
ès les premiers jours de juillet, des
bibliothécaires font leurs valises (de
livres) pour prendre leurs quartiers
d’été dans les squares, jardins et aires de jeu
du Val Maubuée. Objectif : capturer l’attention des grands yeux et petites oreilles.
D
n a craqué pour Mad men !...” Toujours à l’écoute des demandes de
leurs publics, les bibliothécaires
(avec la complicité de la coordinatrice de la
politique documentaire audiovisuelle) ont
récemment fait l’acquisition d’un nouveau
fonds “séries télévisées”. Une quarantaine de
titres, répartis en coffrets “de saisons”, sont
donc désormais inscrits au catalogue du
réseau de médiathèques du Val Maubuée. De
À la Maison blanche à The wire, vous trouverez
de l’historique (Belphégor, première série
française diffusée en 1965), du classique (Chapeau melon et bottes de cuir), du subversif
(Weeds), du mafieux (Les Soprano), du midinettes (Gossip girl), du juridico-romantique
(Ally Mc Beal), du flash-backo-rigolo (How
I met your mother), etc. etc. De quoi appréhender avec délectation les prochains weekends pluvieux.
Ce fonds est à votre disposition tout l’été à
la médiathèque d’Émery-Raphaël-Cuevas, à
Émerainville. Les “serial addicts” peuvent
aussi se faire livrer des doses d’épisodes dans
leur médiathèque préférée.
“O
Rendez-vous
• Allée des bois, à Noisiel, à proximité
des écoles de l’Allée des bois.
Le mardi à partir de 16 h 30.
Jusqu’au 17 juillet.
• Dans les jardins partagés
des Deux-Parcs, à Champs-sur-Marne,
entre plants de tomates et rangées
de framboisiers.
Le mercredi à partir de 17 h.
Du 4 au 25 juillet.
• Devant la ludothèque GeorgesBrassens, square du Bois-de-Grâce
à Champs-sur-Marne.
Le mardi et le jeudi, de 10 h à 11 h 30.
Du 10 au 31 juillet.
• Avec le point lecture d’Émerainville,
autour d’un âne et d’une carriole,
en alternance dans les quartiers
de Malnoue et du centre bourg.
Le mercredi, à partir de 16 h.
Du 11 juillet au 1er août et le vendredi 27 août.
> Renseignements :
Réseau de médiathèques du Val Maubuée
Tél. 01 60 37 78 78
[email protected]
www.valmaubuee.fr
•
>En bref
Concours de poésie
Soyez inspirés
> Sélection
36 romans pour les ados
Le Club des poètes de Marne-la-Vallée lance
son 17e concours annuel de poésie. Pour les
adultes et les jeunes de 13 à 18 ans, deux
sections sont proposées : sujet libre et thème
“enfances”.
Les textes peuvent être envoyés jusqu’au
31octobre 2012 par courrier au 8, avenue
de Lingenfeld, 77200 Torcy
ou par courriel à [email protected]
(règlement sur demande).
os adorables ados adorent lire, tant mieux, la
sélection de “36 romans pour les ados”, réalisée par les bibliothécaires du Val Maubuée est
faite pour eux.
Vos adorables ados abhorrent lire, tant mieux, la
sélection de “36 romans pour les ados”, réalisée par
les bibliothécaires du Val Maubuée est faite pour eux.
(À ceux-là, interdisez catégoriquement la lecture,
peut-être braveront-ils l’interdit, par curiosité). Bref,
pour les ados et leurs patients parents, une sélection
de romans récents, dans tous les styles : policier, historique, fantastique, science fiction, récit de vie… à
récupérer dans toutes les “biblis” du Val Maub’.
V
•
> Mirza Moric
>En bref
Inc(l)assable
Mots Buée
Avant-propos
En prologue de la troisième édition du
festival Mots Buée, qui se tiendra du
24 au 28 octobre, trois ateliers “les
mots de mon quartier” sont organisés
en partenariat avec les MJC/MPT du
territoire. Ces ateliers sont ouverts à
tous les habitants qui ont des choses à
dire !
• Atelier 1
Théâtre performance avec la
compagnie du 7 au soir
• Atelier 2
Formation au radio journalisme
avec Vallée FM
• Atelier 3
Video avec la compagnie For happy
people and co.
Dates et descriptif de chaque atelier
sur www.valmaubuee.fr
undi, 14 h. Fichu sur la tête, Mirza burine.
Appliqué, inlassable, il pilonne, polit,
épannèle, dégrossit, modèle. Souvent
aux portes de son a.telier, “A.musée”, quel
que soit le temps, Mirza s’amuse à façonner
ses muses. Ses œuvres sont comme lui :
impressionnantes au début, monumentales,
et finalement si accessibles… intarissables.
Lui comme elles font partie du patrimoine.
Mais, plus tendre que les pierres auxquelles
il s’attaque, Mirza a surtout soif de transmettre.
L
Bien plus qu’un musée…
Alors, entre deux coups de ciseaux sur le granit, il accueille, à bras ouverts, curieux et habitués. Ce jour-là, on y croise Thomas, Jason et
Rochel. Sacs aux dos, du haut de leurs 12 ans,
ils reviennent de l’école et passent “juste dire
bonjour” à “Maître Mirza”. La prochaine fois,
comme d’autres, ils viendront dessiner, faire
des sculptures dans des pierres friables. Et
repartiront avec leurs œuvres. Le musée de
Mirza, c’est ça. Un lieu ouvert. On y vient
quand on veut, on y travaille, on visite, on
s’imprègne. “C’est le plus beau musée du
monde ! J’explique, je parle aux gens. Je travaille, je suis guide, je suis maître des lieux…”
… Un lieu de vie
Un peu plus tard, c’est Stéphane, 40 ans, qui
passe une tête. On baragouine quelques
mots, j’apprends qu’il est “ venu l’an dernier,
mais qu’avant (il) n’avai(t) pas vu Mirza
depuis vingt-cinq ans” ! “Je venais souvent là
quand j’avais 12-15 ans “. Il sourit et mime :“Je
me revois encore avec mon burin, là, à taper
sur les colonnes et à faire des poissons !”.
Mirza a les yeux qui brillent. Ils ont beaucoup
de choses à se raconter ; on s’éclipse. Avant
de partir, Stéphane insiste : “ Mirza, c’est un
gars super, il faut vraiment en faire la publicité !”. On va essayer…
•
> A.musée
Ouvert « à tous, pour tout »
Promenade du Galion à Torcy
(Évidemment) gratuit
> Journées
du patrimoine
Passe-temps
es samedi 15 et dimanche 16 septembre
2012, on peut rester sagement chez soi,
lové au fond de son canapé en skaï, et
observer avec délectation le style chamarré
de son nouveau tapis, qui s’accorde décidemment très bien avec le papier-peint, même
si c’est vrai que celui-ci a des couleurs un
peu plus chaudes. Ou alors, on peut profiter
des Journées européennes du patrimoine. À
cette occasion, les œuvres d’artistes, châteaux, fermes, parcs et lieux remarquables du
Val Maubuée s’ouvriront à vous. Le choix s’annonce difficile…
L
•
Pour vous aider à le faire, rendez-vous ici :
www.valmaubuee.fr
I VAL MAGAZINE I 27
Portrait >
“La vraie
ville est
la ville
passante,
sans repli
sur soi”
> Yves Lion
Maestro
de la ville
Architecte et urbaniste de renommée internationale, fondateur de l’École d’architecture
de la ville & des territoires à Marne-la-Vallée, Yves Lion est commissaire du Pavillon français
à la Biennale d’architecture de Venise qui débute le 29 août. Rencontre avec un créateur
humaniste et militant.
ves Lion, 67 ans, “architecturbaniste”en un seul mot, comme il aime à
se définir, tant pour lui les deux
métiers sont liés, est un militant de la
ville et des nouvelles formes d’habitat social. Au cours de sa carrière, couronnée de
récompenses nationales et internationales, et
avec l’agence Ateliers Lion associés, il a réalisé
des milliers de logements, d’équipements
publics, en France et dans le monde. Parmi eux :
le quartier du Neuhof de Strasbourg (prix de
l’Aménagement urbain 2009), le palais de justice de Lyon, la Cité des congrès de Nantes, le lycée
français de Damas ou encore l’ambassade de
France à Beyrouth (Équerre d’argent 2003).
Aujourd’hui, il travaille entre autre au développement du “Cœur du Cluster Descartes” à
Champs-sur-Marne et Noisy-le-Grand et à l’é-
Y
tude de projets à Moscou, confiant : “Je suis fasciné par cette ville et par l’incroyable proximité
que je ressens avec ses habitants”. L’homme a le
goût des autres et le contact facile du Méditerranéen qu’il est.
Désordre universel
Il aime se ressourcer dans sa maison de Tanger,
“mon paradis”, avec l’Europe pour horizon. Du
gamin de Casablanca, issu d’un milieu populaire, qui découvre fasciné les livres de le Corbusier – “il m’a éveillé le regard” – à l’architecte
urbaniste et professeur aujourd’hui nommé
commissaire du Pavillon français de la Biennale
d’architecture de Venise (voir encadré) l’itinéraire est celui d’un homme fidèle à ses convictions : “Un urbanisme fort n’est pas celui de
Du Val Maubuée à Venise
À la Biennale d’architecture de Venise qui se tient du
29 août au 25 novembre 2012, dans le pavillon français
dont il est commissaire, Yves Lion propose une réflexion
à partir des grands ensembles, de leur transformation et
de leur rôle dans la constitution des villes. Avec, entre
autres, la participation des étudiants de l’ENSAVT qui
réalisent études et maquettes, Yves Lion s’attache à mettre
en valeur un territoire de l’Est parisien qui s’ancre à la Cité
Descartes et s’étend jusqu’au nord vers Aulnay-sous-Bois.
Une véritable ville, européenne, française, de 400 000
habitants, inconnue de la cartographie administrative.
l’ordre mais celui qui se confronte au désordre
universel, où l’on peut déceler souvent une parcelle de poésie”, déclare-t-il en 2007 au moment
de recevoir le grand prix de l’Urbanisme. À l’harmonie, il préfère le détournement par l’usage :
“Je ne ferai jamais un procès à quelqu’un parce
qu’il aurait mis du linge à sécher à une fenêtre !”.
Acteur, aménageur, sans coquetterie d’artiste, il
réfléchit à la densification contre l’étalement,
travaille à l’équilibre entre bâti et espaces verts
et à la création de liaisons pour “réparer” les coupures entre ville et périphérie.
Territoire d’abondance
Son premier terrain d’expérimentation se
nomme Val Maubuée. Il le rencontre en 1973,
jeune architecte répondant à un appel d’offres
pour “Les Coteaux de Maubuée”. S’il ne remporte
pas le projet, il reviendra sur ces lieux “où il fait
bon vivre car c’est un territoire d’abondance” et
où il découvre d’abord “les champs de betteraves
et le tracé des chasses royales”. Des années plus
tard, alors que la ville nouvelle est sortie de terre,
a grandi et poursuit son développement – “Elle a
été un peu malmenée mais elle possède encore
des potentialités énormes.” –, Yves Lion y construit
des logements (à Champs-sur-Marne). Il y développe aussi son enseignement à l’École d’architecture de la ville & des territoires à Marnela-Vallée (ENSAVT) à la Cité Descartes, qu’il a fondée en 1998 avec un groupe d’enseignants et dont
il a assuré la direction jusqu’en 2001. Il est toujours responsable du post-diplôme (3e cycle) d’architecte-urbaniste. Avec un trait d’union.
•
Passé composé
Histoire contemporaine du Val Maubuée
>
> Redécouverte
Les murs de la ferme magnifiés par le Sol
En 1990, l’artiste américain Sol Lewitt concevait une fresque murale pour le hall du grand
théâtre de la Ferme du Buisson. Ce wall drawing 649 vient de faire l’objet d’une restauration
qui rend à l’œuvre tout son éclat.
Visite guidée à saisir
abiter au Val Maubuée, c’est, entre
autres, vivre au cœur d’une grande
galerie d’art contemporain. Entrez,
par exemple, dans le hall de la
Ferme du Buisson et regardez les
murs. L’ensemble de figures géométriques et
colorées qui les animent ne sont rien moins
qu’une œuvre originale de Sol Lewitt, l’un des
artistes plasticiens majeurs de la fin du xxe siècle.
On doit au SAN et à Monique Faux, conseillère
artistique du ministère de la Culture pour les
villes nouvelles dans les années 70 à 90, la commande et l’achat de cette œuvre typique. “Sol
Lewitt l’a conçue comme un décor pour ce lieu
particulier” rappelle Julie Pellegrin, directrice
du Centre d’art contemporain de la Ferme du
Buisson.
Ce wall drawing (dessin mural) est un pur représentant de l’art dit “conceptuel” dont Lewitt a été
H
l’un des chefs de file à partir des années 1960.
Principe de base : l’œuvre artistique est d’abord
une idée, une conception. En vertu de quoi sa
réalisation matérielle n’est pas forcément exécutée par l’artiste lui-même, mais peut l’être par
toute personne capable de suivre scrupuleusement les instructions qu’il donne.
Cure de jouvence
Ainsi fut fait à Noisiel. En 1991, des assistants de
Sol Lewitt “interprètent” son œuvre sur les murs
du hall de la ferme à partir de diagrammes réalisés par le maître. Ce qui n’empêche pas ce dernier de mettre la main à la pâte : “Il fallait finir à
temps pour l’inauguration, prévue le 16 juin
1991. Il a passé la nuit d’avant à appliquer le vernis avec ses assistants” raconte Julie Pellegrin.
Passé son moment de gloire initial, le wall dra-
À l’occasion des Journées du patrimoine,
une visite spéciale du wall drawing 649
sera organisée le 15 septembre prochain,
à 14 h, pour les lecteurs de Val Magazine.
Cette visite sera accompagnée et
commentée par Julie Pellegrin, directrice
du Centre d’art contemporain de la
Ferme du Buisson. Son regard expert et
passionné permettra, à travers
l’approche de la fresque peinte dans le
hall de la ferme, de découvrir et de
mieux comprendre non seulement
l’œuvre de Sol Lewitt, mais aussi le
mouvement de l’art conceptuel qui a
marqué la fin du xxe siècle. Pour en
(sa)voir plus, on peut aussi aller faire un
tour en Lorraine, où le Centre PompidouMetz consacre aux dessins muraux de
Sol Lewitt une formidable et
monumentale exposition, visible
jusqu’en juillet 2013.
Réservation à la Ferme du Buisson
Tél : 01 64 62 77 77
wing 649 va plus ou moins se fondre dans la
pénombre du hall. Jusqu’à ce que, en vue du 20e
anniversaire de la scène nationale, sa restauration soit mise à l’ordre du jour. Conduite durant
l’été 2011, elle donne un coup de jeune aux couleurs extraordinairement chatoyantes des blocs
géométriques imaginés par Lewitt. Approchez,
regardez… Les murs clairs environnants soulignent leur luminosité, et des banquettes au
design contemporain invitent à les admirer à
son aise. Petite prime visuelle : la charpente
métallique du lieu, sur laquelle avait “flashé” Sol
Lewitt, peinte en bleu sur sa proposition. Avant
de partir, levez les yeux !
•
I VAL MAGAZINE I 29
Ce qu’ils disent >
Cette page est l’expression des groupes politiques du comité syndical du SAN et leurs propos n’engagent que leurs auteurs.
Groupe des élus
socialistes
et républicains
René Lacombe
Groupe
Europe Écologie
Les Verts
Alain Leclerc
Groupe
communiste
et républicain
Michel Bouglouan
Groupe
d’opposition
François Terrier
Groupe
indépendant
de CroissyBeaubourg
Bernard Nain
La communauté d’agglomération :
une priorité !
Le statut administratif “SAN – Syndicat d’Agglomération Nouvelle”, créé pour la construction de villes nouvelles dépassant les frontières
d’une commune, est aujourd’hui un non-sens
pour le Val Maubuée, territoire urbanisé depuis
trente ans qui fait de la restructuration des premiers quartiers de cette ville nouvelle l’un de ses
enjeux majeurs…
La transformation du SAN en communauté
d’agglomération est donc un objectif prioritaire. Pourquoi ?
• Passer d’une intercommunalité subie à
une intercommunalité choisie : le SAN, son
périmètre et ses compétences sont le fruit
d’une volonté de l’État. La CA sera le fruit de nos
projets.
• Clarifier les compétences entre l’inter communalité et les communes : en finir
avec les doublons que le SAN permet.
• Améliorer la visibilité et simplifier la gestion :
personne ne sait ce qu’est un SAN ! Y compris le
législateur qui nous oublie dans de nombreux
textes de lois…
•Une plus grande légitimité démocratique
grâce au vote en 2014 des élus au suffrage
universel direct.
•Un second souffle pour le Val Maubuée au sein
de la métropole parisienne : il est nécessaire de
redonner une image dynamique à notre coopération intercommunale. Dans un contexte de
crise très contraint pour les collectivités territoriales, on ne peut se permettre d’apparaître
repliés sur nous-mêmes ou conservateurs.
Pour les élus socialistes du Val Maubuée,
la communauté d’agglomération : c’est maintenant !
L’Écologie Sociale
L’écologie c’est bien sûr la défense de l’environnement, des parcs, des bois, des abords des
rivières… mais assurer le lien entre l’environnement et le social, ce n’est plus simplement de
l’écologie : c’est l’écologie politique.
À l’heure où Cécile Duflot a été nommée au
ministère du Logement, nous sommes bien
entendu particulièrement attentifs aux espaces urbanisés qui doivent être entretenus et
rénovés. La nature et l’humanité peuvent évoluer harmonieusement. C’est ce que nous
appelons une stratégie gagnant-gagnant : plus
de qualité de l’environnement et plus de qualité de vie pour les hommes et les femmes dans
cet environnement, ou plus simplement la
nature au service de l’Humain.
Nous apprécions l’engagement du SAN dans
cette voie équilibrée et durable.
Les actions du gouvernement en faveur du
logement permettront un encadrement des
prix des loyers notamment en cas de changement de locataire, un recensement des coûts
des loyers permettant de fixer des loyers de référence et une concertation nationale avec les
propriétaires et les locataires.
L’avenir qui s’ouvre à nous ne sera pas rigoureux : plus de logements, des loyers moins élevés, un cadre de vie en constante recherche
d’amélioration. À la rigueur, nous opposerons
la sobriété et l’efficacité. Dans ces conditions,
c’est de volonté politique dont nous aurons le
plus besoin.
Le Front de Gauche, avec ses 4 millions de voix
au premier tour des présidentielles, a fortement contribué à chasser la droite du pouvoir.
Aujourd’hui, nos attentes de changement de
cap par le nouveau gouvernement sont nombreuses.
Les chantiers concernant les collectivités locales ne manquent pas. Pour aider à développer
des services publics plus nombreux, toujours
solidaires et efficaces ; pour restaurer un
lien entre investissement économique des territoires et participation des entreprises à
l’utilisation de ces services (ce que faisait
imparfaitement la taxe professionnelle qui ne
pénalisait pas assez la spéculation financière
des entreprises) ; pour développer des solidarités territoriales entre villes, départements et
régions, qui prennent en compte le niveau de
difficultés sociales des populations qui y
vivent ; pour permettre des investissements
nombreux, avec des financements accessibles
et débarrassés des intermédiaires financiers
qui captent leur rente de situation…
Les élus communistes et républicains continueront à agir et, quand c’est nécessaire, à
“aiguillonner” pour améliorer nos vies, déve-
lopper les solidarités et œuvrer à une révolution citoyenne pour toujours plus d’égalité, de
fraternité, de libertés et de citoyenneté.
Le scandale de la ferme du buisson
Depuis de longues années, le SAN verse
illégalement des sommes colossales à la Ferme
du Buisson. Les élus d’Émerainville ont déposé
plainte et le SAN a été condamné
Les élus majoritaires ont décidé alors de transformer l’association CAC en un EPCC (établissement public de coopération culturelle)
Alors que les banquiers refusent de lui prêter
de l’argent, il continue à verser des subventions
extravagantes et illégales à un théâtre national dont l’impact local est quasi nul.
En 2012, le montant des subventions versées au
“machin” en subventions directes, sont de
5 140 000 € dont 2 206 200 € en provenance
du SAN, alors que la billetterie du centre d’art
pour l’année, frise le zéro absolu démontrant
ainsi le néant de la création artistique de cette
structure qui se borne à louer des films et des
spectacles pour couvrir à peine 10 % de ses frais
de fonctionnement.
Ces dépenses correspondent à 551 091 h de
SMIC, et à l’embauche de 300 salariés à temps
complet pendant un an.
Le SAN a tout fait pour que l’une de ses politiques, conseillère socialiste de TORCY soit élue
Présidente e l’EPCC (sans capacités spéciales)
malgré une vive opposition du directeur (bonjour l’ambiance entre le président et son directeur).
Communauté d’agglomération : chiche !!!
La mise en place de la future Communauté
d’Agglomération du Val Maubuée, en remplacement du syndicat, est une chance de développement pour notre secteur et pour
Croissy-Beaubourg. Jusqu’à présent, considérés comme des membres du “groupe politique
d’opposition” dans lequel les élus de Croissy
Beaubourg étaient minoritaires (faisant d’eux
des “minoritaires de la minorité” les cantonnant à être uniquement des suppléants, voire
des supplétifs de la commune d’Émerainville),
le Groupe Indépendant de Croissy-Beaubourg
(GICB) a été créé afin de s’affranchir de toute
appartenance politique et de participer étroitement à la future gouvernance.
Depuis la création du SAN, les élus de CroissyBeaubourg ressentaient une frustration politique dans une opposition stérile par des votes
“contre”, des abstentions et quelques rares
approbations. Si la majorité des projets d’intérêt
général, dans divers domaines se révèlent acceptables au niveau communautaire, le GICB ne bradera pas les intérêts de sa commune pour une
participation à la gouvernance actuelle ou
future, celle-ci n’étant pas une fin en soi.
L’histoire de notre commune est logiquement
aux côtés des cinq autres communes du Val
Maubuée, même si des sollicitations peuvent
l’attirer vers la Communauté de Marne et Gondoire, ou de la Brie Boisée.
La balle est dans le camp de nos partenaires
majoritaires du syndicat car la période de turbulence politique est terminée.
Oui, le changement c’est maintenant.
NDLR : Si cette vision de la politique culturelle
relève de la libre expression du groupe
d'Émerainville, la rédaction précise qu'il n'y a
jamais eu d'opposition entre le directeur et la
présidente de l'EPCC
Val pratique >
> INFOS PISCINES
Savez-vous que vous pouvez désormais
payer vos entrées dans les piscines
du Val Maubuée par carte bancaire ?
Savez-vous que vous pouvez
connaitre en temps réel le taux
de fréquentation de chaque
établissement ?
Savez-vous que, pour arrêt technique
obligatoire, la piscine de l’Arche
Guédon sera fermée au public du
3 au 9 septembre inclus et celle
d’Émery du 10 au 16 septembre inclus ?
Toutes ces infos, bien pratiques, sont
à (re)trouver sur le site Internet
www.valmaubuee.fr à la rubrique…
piscines.
OPÉRATION
> TRANQUILLITÉ
SERVICES UTILES
AIDES 77
01 60 06 05 05
BASE Bureau d'accueil et de
services aux entreprises
01 60 37 29 33
BIJ Bureau d’information jeunesse
01 60 37 29 70
CAISSE D’ALLOCATIONS
FAMILIALES
0 810 25 77 10
CENTRE DES IMPÔTS
01 60 37 70 00
CIO Centre d'information et
d'orientation
01 64 68 24 81
CLUB DE PRÉVENTION
DU VAL MAUBUÉE
01 64 62 21 59
CONSERVATOIRE DU VAL MAUBUÉE
à rayonnement départemental,
musique, danse, art dramatique
01 60 05 76 35
HÔPITAL
DE LAGNY-SUR-MARNE
01 64 30 70 70
MAIRIES DU VAL MAUBUÉE
Champs-sur-Marne 01 64 73 48 48
Croissy-Beaubourg 01 64 62 78 78
Émerainville 01 60 05 40 00
Lognes 01 60 06 88 88
Noisiel 01 60 37 73 73
Torcy 01 60 37 37 37
MAISON INTERCOMMUNALE
DE JUSTICE ET DU DROIT
01 60 95 16 90
MISSION D'ÉDUCATION
PERMANENTE 01 60 05 66 63
MISSION LOCALE POUR L'EMPLOI
01 60 06 60 47
PHARE (Hébergement)
01 60 05 09 93
PISCINE DE L'ARCHE GUÉDON
(Torcy) 01 60 37 24 84
PISCINE D'ÉMERY
(Émerainville) 01 60 05 23 07
PÔLE EMPLOI 36 49
RELAIS JEUNES
01 64 80 91 95
RÉSEAU DES MÉDIATHÈQUES
DU VAL MAUBUÉE
01 60 37 78 78
SOUS-PRÉFECTURE DE TORCY
01 60 95 59 77
MAISON DÉPARTEMENTALE
DES SOLIDARITÉS
01 69 67 44 00
VACANCES
Le commissariat de police de Noisiel
met en place un dispositif de
surveillance particulier pendant les
vacances scolaires. Des patrouilles
peuvent effectuer des passages
réguliers autour de votre domicile dès
lors que vous signalez vos dates de
congés au commissariat le plus
proche de chez vous.
Commissariat de Noisiel
Cours du Luzard
Tél. 01 64 11 28 28
DES
> REGROUPEMENT
FINANCES PUBLIQUES
INTERCOMMUNALE
> MAISON
DE JUSTICE ET DU DROIT
Les services du Centre des impôts de Noisiel (calcul
des impôts) et de la Trésorerie de Marne-la-Vallée à
Lognes (paiement des impôts) ont été restructurés
et sont désormais regroupés dans le “Centre des
finances publiques” de Noisiel, au 3-5, cours des
Roches. De cette fusion sont nés deux nouveaux
services, l’un réservé aux particuliers (SIP), l’autre
aux entreprises (SIE), qui permettent à chacun
d’avoir un interlocuteur fiscal unique.
À compter du 2 juillet et jusqu’au 31 août, la Maison intercommunale
de justice et du droit sera ouverte aux jours et horaires suivants :
Rens. : tél. 01 60 37 70 00
Bureau de police
de Champs-sur-Marne
Boulevard du Nesles
Tél. 01 64 68 07 53
Bureau de police de Lognes
27, grande allée des Charmilles
Tél. 01 64 11 07 68
Bureau de police de Torcy
33, rue de Paris
Tél. 01 60 37 76 80
En cas d'urgence composez
le 17 (112 depuis les portables)
Lundi : 8 h 30 – 13 h
Mardi : 9 h – 17 h
Mercredi : 8 h 30 – 12 h / 13 h – 17 h
Jeudi : 9 h – 17 h
Vendredi : 8 h 30 – 12 h / 13 h – 17 h
MJD 4, place Gaston-Defferre à Noisiel
Tél. 01 60 95 16 90
NUMÉROS D’URGENCE
CENTRE ANTIPOISON
01 40 05 48 48
PHARMACIES DE GARDE
39 15
POLICE 17 (112 depuis
les téléphones portables)
POMPIERS 18
SAMU 15
SAMU SOCIAL
115
SIDA INFO SERVICE
0 800 840 800
SOS AMITIÉ
0 820 06 60 66
SOS ENFANCE MALTRAITÉE
119
SOS DISCRIMINATIONS RACIALES
114
JEUNES VIOLENCES ÉCOUTES
0 800 20 22 23
SOS VIOLS
0 800 05 95 95
SOS MÉDECINS
0 825 33 36 15
I VAL MAGAZINE I 31

En bref - Valmaubuee.fr

Transcription

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