existant - PRSE : Programme Régional Santé Environnement
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PROGRAMME REGIONAL SANTE-ENVIRONNEMENT LES ZOONOSES EXISTANT LES OUTILS D’INFORMATION Fiches « zoonoses » - modèles de fiches en pièces jointes : psittacose borréliose de lyme fièvre Q leptospirose MAP – MSA – INRS – Ministère du Travail – Ministère de l’Environnement Dépliants d’information : la leptospirose l’ornithose psittacose la maladie de lyme l’échinococcose alvéolaire Guide EPI influenza aviaire DRAF Bretagne – CRAM Bretagne – MSA – DRTEFP Bretagne ACTIONS D’INFORMATION et de SENSIBILISATION Risque biologique – document unique Réunions d’information en direction des filières professionnelles Réunions tout public sur les zoonoses : maladies de l’environnement professionnel et des loisirs Salon de l’Herbe à Nouvoitou (35) 1/2 EN COURS SPACE 2009 : thème retenu sur le stand MSA Santé Sécurité au Travail Réseau de zoonosurveillance de la MSA : Ses missions Veille sur les zoonoses non alimentaires d’origine professionnelle en agriculture Information sur les risques biologiques et les moyens de prévention adaptés pour les professionnels agricoles et les pouvoirs publics Développement des échanges entre les vétérinaires et les professionnels de santé Réalisation d’études et enquête épidémiologiques : leptospirose, antibiorésistance, ornithose-psittacose, borréliose de lyme, encéphalite à tiques Signalement de cas de zoonoses d’origine professionnelle Formation aux risques biologiques Participation à des groupes d’expertise avec l’InVS, l’INRS, l’AFSSET, la DGS… Ses acteurs Médecins du travail MSA Conseillers en prévention MSA Professionnels de santé animale et humaine Pour Faire évoluer les connaissances et la réglementation Proposer des mesures de prévention spécifiques aux zoonoses en agriculture. Projet de recueil en expérimentation : voir fiche ci-jointe 2/2 Date : …../…../200. N° identification : Nom du Médecin du travail déclarant : ……………………………………………………………………………………. Téléphone du médecin du travail déclarant : ……………………………………………………………………………... Source des informations Médecin du travail MSA Autre médecin du travail Conseiller en prévention Médecin conseil Hôpital Médecin traitant DDASS-DRASS DSV CIRE-InVS Vétérinaire Le patient lui-même Autres. Précisez :………………………………………………………………………………………………….. Données individuelles Salarié agricole Age : …….. ans Salarié non agricole Sexe : M F Exploitant Conjoint, aide familial Données sur la maladie signalée Zoonose en cause :……………………………………………………………………………….………………………… Date du début des premiers symptômes : …./…./…. Critères diagnostiques retenus (cliniques et biologiques) : ………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………. Données professionnelles Secteur d’activité :……………………………………………………………………………………………………………. Intitulé de la profession : ……………………………………………………………………………………………………. Code NOSTA : Nature du lien professionnel ou circonstances d’exposition : Lieu (local de travail, environnement,…) : ……………………………………………………………………………. Tâche probable : ………………………………………………………………………………………………………… Date probable de contamination : …./…./…. Utilisation de moyens de protection individuelle: oui non NSP Si oui lesquels : vêtements de travail, bottes , gants , lunettes , protection respiratoire Commentaires éventuels : …………………………………..……………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………. Conséquences du signalement Déclaration de MP : Enquête sur le lieu de travail : Cas secondaires dus à la même exposition : Vétérinaire informé : Médecin traitant informé : oui oui oui oui oui non non non non non (ayant entraîné un autre signalement) Envoi par courrier : Dr ABADIA CCMSA-ENST Les Mercuriales 40 rue Jean Jaurès 93547 Bagnolet Cedex ou par fax : 01 41 63 72 46 ou par messagerie : [email protected] Date : …../…../200. Guide de remplissage Ne pas oublier de dater la fiche de signalement N° identification : département de constatation de la zoonose et n° d’ordre donné par médecin déclarant Nom du Médecin du travail déclarant : pour optimiser : ce pourrait être un seul médecin par caisse qui centralise les données et qui les envoie Téléphone du médecin déclarant : en cas de précision complémentaire ultérieure Données individuelles : salarié non agricole = personnel sous convention Données sur la maladie signalée Zoonose : la mentionner en toutes lettres Critères diagnostiques : Pour les 4 maladies ciblées par exemple : Maladie ciblée Critère clinique Psittacose Syndrome grippal, pneumonie Borréliose de Lyme Erythème migrant Manifestations neurologiques ou manifestations articulaires Autres manifestations Fièvre Q Forme aiguë : Fièvre, hépatite, pneumonie Forme chronique : endocardite Leptospirose Fièvre, ictère, insuffisance rénale, troubles hémorragiques éventuels Critère biologique Sérologie MIF avec son titre Néant Sérologie ELISA + western blot Sérologie ELISA + western blot Sérologie phase II avec titre Sérologie phase I avec titre Sérologie MAT positive (ou par défaut ELISA) Nature du lien professionnel : données à rechercher auprès du patient ou de l’entreprise si elles ne sont pas connues lors du signalement Localisation si elle est connue : exemples bâtiment d’élevage, abattoir, couvoir, avec un niveau supplémentaire de précision si possible … pour les métiers de la nature : code postal de la commune Tâche exposante : pouvant être mise en cause : exemples o Psittacose : espèce en cause (canard ?), ramassage, sexage, vaccination, saignée à l’abattoir…. o Leptospirose : nettoyage de barques, piégeage de rongeurs… o Fièvre Q : espèce en cause (caprin ? ovin ?, bovin ?) participation à des mises bas… o Borréliose de Lyme : marquage des arbres, bûcheronnage, entretien de haies avec piqûre de tiques… Utilisation des moyens de protection individuelle : données à rechercher auprès du patient si elles ne sont pas connues lors du signalement, si pas de données cocher « ne sait pas » (NSP) Commentaires éventuels : o Borréliose de Lyme : penser inspection du corps, extraction précoce de la tique o Mesures d’hygiène lavage des mains, désinfection, protection des plaies …. o Ou tout autre renseignement jugé utile sur les mesures de prévention : notamment protection collective (défaut de ventilation, …), isolement d’animaux malades dans l’élevage Ne pas oublier de demander si le vétérinaire ou le médecin traitant a été informé Joindre tout document (biologie notamment) que vous pensez utile ou illustratif (anonymisé) Envoi par courrier : Dr ABADIA CCMSA-ENST Les Mercuriales 40 rue Jean Jaurès 93547 Bagnolet Cedex ou par fax : 01 41 63 72 46 ou par messagerie : [email protected] Liberté z Égalité z F Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ièvre QUEL AGENT RESPONSABLE ? Bactérie Coxiella burnetii. QUELLE MALADIE CHEZ L'ANIMAL ? Épidémiologie Espèces pouvant être infectées par la fièvre Q La plupart des espèces animales. Maladie connue surtout chez les ruminants domestiques (ovins, caprins et bovins). Distribution géographique et fréquence des cas de fièvre Q En France : maladie probablement non négligeable, particulièrement dans les régions à forte production de petits ruminants. Transmission de la fièvre Q Par voie respiratoire : essentiellement par inhalation de particules contaminées par des produits d'avortement. Ces poussières peuvent transporter à distance la bactérie. Transmission possible par l'intermédiaire de tiques. Symptômes Généralement sans symptôme. On peut parfois observer : X Chez les petits ruminants : avortements, mises bas prématurées ou naissances d'animaux chétifs ; X Chez les bovins : métrites (infections de l'utérus), avortements, infertilité, parfois symptômes respiratoires. Les animaux infectés, avec ou sans symptôme, peuvent excréter la bactérie dans les produits de mise bas, les secrétions vaginales, les déjections et le lait. Q QUELLE MALADIE CHEZ L'HOMME ? Épidémiologie Transmission de la fièvre Q Survie de la bactérie dans le milieu extérieur sous une forme extrêmement résistante, pouvant être transportée à grande distance, surtout par temps sec. Contamination par voie respiratoire : inhalation de poussières contaminées par des sécrétions génitales, des placentas d'animaux infectés, par des déjections… Très rares cas de contamination par ingestion de lait. Fréquence des cas 200 cas diagnostiqués par an, mais nombre très certainement sous-estimé. Activités professionnelles à risque Travail en présence d'animaux infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage, véhicules de transport…) : X Éleveurs, vétérinaires, notamment pendant les périodes de mise-bas, ouvriers d'abattoir… X Personnel des laboratoires vétérinaires. Les personnes sans relation directe avec ces activités peuvent être contaminées à distance par des aérosols transportant la bactérie. Les personnes ayant une affection cardiaque et les femmes enceintes constituent des populations à risque particulier. Symptômes et évolution Le plus souvent sans symptôme, sinon : X Grippe (fièvre et toux) guérissant en une dizaine de jours. Risque d'avortement chez les femmes enceintes. X Formes chroniques : complications cardiaques chez les personnes ayant une atteinte valvulaire, et réactivation de la maladie lors d'une nouvelle grossesse. n tio ala déjections inh QUELLES MESURES COLLECTIVES DE PR ÉVENTION ? QUELLE CONDUITE À TENIR POUR ÉVITER D' ÊTRE CONTAMIN É ? Mesures générales de prévention Réduire les sources de contamination possibles Hygiène générale de l'élevage X Nettoyage et désinfection des locaux et des matériels (voir "liste des désinfectants autorisés" et "usages" sur : http://e-phy.agriculture.gouv.fr. X Lutte contre les insectes. X Stockage des déchets et cadavres animaux : sur l'emplacement réservé à l'équarrissage. Formation et information des salariés X Risques liés à la fièvre Q, hygiène, mesures collectives et individuelles de prévention. Mise en place de moyens appropriés, notamment : X Eau potable, savon, moyens d'essuyage à usage unique (essuie-tout en papier…) et trousse de première urgence (contenu défini avec le médecin du travail). X Armoires-vestiaires distinctes (vêtements de ville/vêtements de travail), pour éviter la contamination des effets personnels. X Vêtements de travail et équipements de protection individuelle : appropriés, en bon état, propres et bien entretenus. En cas de maladie animale Renforcement de l'hygiène de l'élevage. X Isolement des animaux malades et au moment de la mise bas. X Elimination des placentas et des avortons (déclaration d'avortement). X Mise en place d'un traitement curatif (si conservation des animaux). X Accès au lieu d'isolement des animaux et à l'élevage : limité aux professionnels indispensables. X Lavage et désinfection des sites contaminés, et des matériels de service réutilisables (bactéricide autorisé). X Vaccination possible des animaux infectés : limite les risques d'avortement et de contamination de l'environnement. X Traitement thermique du lait. X Traitements des effluents : la bactérie Coxiella est excrétée dans les déjections. Fumier : bâchage, compostage ou inactivation chimique par cyanamide calcique. X Déjections animales : éviter l'utilisation de jets d'eau à très haute pression, porter des gants, des bottes… X Mises bas, manipulation de cadavres ou de déchets animaux : porter des gants étanches. Respecter les règles d'hygiène X Se laver les mains (eau potable et savon) systématiquement : z Après contact avec les animaux, les déchets ou les déjections animales. z Avant les repas, les pauses, en fin de journée de travail. X Ne pas boire, manger, fumer… sur les lieux de travail. X Si plaie : laver, savonner, puis rincer. Désinfecter, et recouvrir d'un pansement imperméable. X Vêtements de travail, gants, bottes : nettoyer régulièrement. X En fin de journée de travail : changer de vêtements. Femmes enceintes ou susceptibles de l'être : la participation aux mises-bas peut compromettre le bon déroulement de la grossesse. De plus, quand la maladie animale est mise en évidence X Respecter les mesures collectives de lutte en cas de maladie animale. X Renforcer les précautions générales et notamment les mesures d'hygiène. X Interdire la présence de femme enceinte au contact des animaux et des produits souillés. X Les produits de mise bas et les litières contiennent de nombreuses Coxiella. Leur manipulation nécessite le port de masque de protection respiratoire jetable FFP2 ou FFP3. X Pour les services d'équarrissage : z Information des risques liés à la fièvre Q dans l'élevage : identification des cadavres ou des conteneurs. z Port d'équipements de protection individuelle, consignes d'hygiène comme ci-dessus, changement de tenue avant de pénétrer dans le véhicule. QUEL STATUT DE LA MALADIE ? X Santé animale : ce n'est pas une maladie réputée contagieuse. X Santé publique : ce n'est pas une maladie humaine à déclaration obligatoire. X Maladie professionnelle indemnisable : tableau n°49 B du régime agricole et tableau n°53 B du régime général. Déclaration à faire par le travailleur ou ses ayants droit. X Coxiella burnetii est classée dans le groupe de danger 3 (R. 231-61-1 du code du travail). QUE FAIRE QUAND ON CRAINT D'AVOIR ÉTÉ CONTAMIN É ? En cas d'apparition d'une "grippe" chez des personnes travaillant en contact avec les ruminants, particulièrement si l'infection de l'élevage est connue, consulter votre médecin en lui indiquant votre profession. Code du travail : articles R. 231-60 à R. 231-65-3. Arrêté du 4 novembre 2002 fixant les procédures de décontamination et de désinfection à mettre en œuvre pour la protection des travailleurs dans les lieux où ils sont susceptibles d'être en contact avec des agents biologiques pathogènes pouvant être présents chez des animaux vivants ou morts, notamment lors de l'élimination des déchets contaminés, ainsi que les mesures d'isolement applicables dans les locaux où se trouvent des animaux susceptibles d'être contaminés par des agents biologiques des groupes 3 ou 4 (J.O. 13 décembre 2002). Document élaboré avec la collaboration de Barbara DUFOUR, Maître de conférences à l’école nationale vétérinaire d’Alfort Ministère de l’agriculture et de la pêche Direction générale de la forêt et des affaires rurales Direction générale de l’alimentation Maquette DGFAR - MAG - Communication interne Septembre 2005 Guide des mesures de protections individuelles dans la filière avicole en cas de suspicion ou de foyer avéré. Influenza aviaire Préambule Ce document reprend les principales mesures de prévention à respecter lors de suspicion ou de foyer avéré d’influenza aviaire. Ces mesures seront adaptées afin de limiter les risques de contamination des intervenants et la propagation du virus. Le risque biologique est présent dans ces activités professionnelles. Le danger de zoonose aura été pris en compte lors de l’évaluation du risque biologique et les mesures de prévention auront été mises en place. Activités professionnelles à risque • activités au sein d’élevages avicoles (éleveurs, services vétérinaires…) • euthanasie des volailles et ramassage des cadavres. • équarrissage. • nettoyage et désinfection des zones contaminées. Toutes personnes en contact direct avec des oiseaux pourront s’inspirer de ce guide : (parcs zoologiques, animaleries…) Objectifs : limiter les risques de contamination des intervenants et la dissémination des agents biologiques pathogènes. Règles générales d’hygiène et de prévention Limiter l’accès des zones contaminées et intermédiaires aux seuls intervenants Interdire de boire, manger ou fumer dans ces zones Définir les EPI en fonction de l’évaluation des risques biologiques, mécaniques et chimiques Les équipements réutilisables seront décontaminés (appareil à ventilation assistée, lunettes de protection et bottes). Prévoir un protocole de nettoyagedésinfection à réaliser pendant la période de récupération et en fin d’intervention. Lors des opérations de dépeuplement, nettoyage et désinfection, les durées des séquences de travail et de récupération seront adaptées à la pénibilité du travail (conditions climatiques, charge physique…). Pour la région Bretagne, les durées préconisées pour c e s s é q u e n c e s s e r o n t d e 2 heures maximum en séquence de travail et de 30 minutes de récupération. La durée de travail devra être adaptée par les personnes en charge de la coordination en fonction de la charge de travail et du nombre d’intervenants. Dans ce but : il doit être établi une liste des personnes autorisées à pénétrer dans un élevage avicole en cas de suspicion ou de foyer avéré. Cette liste doit être adressée au médecin du travail qui appréciera l’aptitude de ces personnes, en particulier au port des équipements de protection respiratoire. Elles auront reçu au préalable une formation spécifique aux risques encourus et au port des Équipements de Protection Individuelle (EPI). En fonction de l’évaluation des risques du site concerné, les personnes en charge de la coordination pourront adapter les mesures de prévention. 1 Modalités d’habillage Entrer dans le vestiaire 1 Se déshabiller entièrement et revêtir sa tenue de travail (sous vêtement, T-shirt, chaussettes, combinaison de travail), les vêtements en contact direct avec la peau seront de préférence en coton. 2 3 4 S’attacher les cheveux si nécessaire Exemple de zonage Enlever bijoux et montre Enfiler la paire de bottes Poulailler : zone contam 5 Enfiler une combinaison jetable de protection, les jambes de la combinaison par-dessus les bottes 6 7 8 Enfiler une paire de surbottes Mettre l’Appareil de Protection Respiratoire (APR) : demi-masque jetable FFP2 et lunettes masque compatible ou appareil à ventilation assistée. Si la tête n’est pas protégée par l’APR, mettre la capuche de la combinaison jetable ou à défaut une charlotte jetable. Zone intermédiaire extérie Enfiler une paire de gants de protection Vestiaire : zone propre (d Sortir du vestiaire Entrée/sortie vestiaire Passer les pédiluves vestiaire et poulailler Entrer dans le poulailler 2 Modalités de déshabillage Sortie du poulailler ou de la zone confinée avant le pédiluve poulailler Enlever la paire de surbottes et laver les bottes Passer le pédiluve poulailler 1 2 Entrer dans la zone intermédiaire extérieure Effectuer un pré-nettoyage des gants ainsi que de l’APR s’il est réutilisable minée et confinée Enlever les gants et les jeter 3 4 Entrée/sortie zone confinée Pédiluve Enlever la combinaison jetable en la retournant 5 Se laver les mains à l’eau et au savon 6 eure Pédiluve douche) Enlever la charlotte et APR en l’A évitant de toucher le visage 7 Se laver les mains à l’eau et au savon 8 Mettre au fur et à mesure les équipements et les essuie-mains jetables dans un sac hermétique qui sera fermé. Ce sac sera éliminé suivant les recommandations des services vétérinaires. Se diriger vers la zone vestiaire 9 Passer le pédiluve vestiaire Entrer dans le vestiaire Enlever sa tenue de travail et prendre une douche (lavage corps et cheveux) (si la tenue n’est pas à usage unique, afin de limiter le risque de contamination dans l’entreprise de blanchisserie industrielle, placer les vêtements dans un filet hydrosoluble puis dans le bac à linge de l’entreprise intervenante) 10 3 Les intervenants disposeront de vestiaires séparés hommes et femmes. Les vestiaires seront équipés d’armoire individuelle et fermée pour y placer les vêtements et effets personnels. L’intervenant aura à sa disposition une douche, de l’eau chaude, du savon et des serviettes. L’essuyage des mains avant et après intervention se fera avec de l’essuie-mains jetable. Les déchets seront éliminés selon les recommandations des services vétérinaires. Conformément à la réglementation sur les déchets de soins à risque infectieux : DASRI La tenue des intervenants • une tenue de travail (sous vêtements, T-shirt, chaussettes, bottes et combinaison), • les vêtements en contact direct avec la peau seront de préférence en coton. La tenue de travail sera jetable si le nettoyage des vêtements n’est pas pris en compte par l’entreprise intervenante. • une paire de surbottes jetables, • une paire de gants de protections biologique et mécanique étanche. • une combinaison jetable de protection anti-poussières de type 5 et 6, pour le ramassage. • une combinaison jetable de protection de type 3, pour le nettoyage et la désinfection. • un appareil de protection respiratoire. Le choix des protections respiratoires et oculaires se fera en fonction de l’analyse des risques et des conditions de travail. Dans le cas d’une suspicion ou d’une intervention brève et sans charge physique soutenue, l’utilisation d’un demi-masque jetable FFP2 et lunettes masque compatibles est préconisé. Dans le cas d’opération de ramassage, d’euthanasie et de désinfection, l’utilisation d’un appareil de protection respiratoire à ventilation assistée au minimum de type TH2P sera privilégiée. TPPR757C.06-2006 CONCEPTION ET RÉALISATION CRAM DE BRETAGNE / PHOTOS : FRANCIS LAGRÂCE Influenza aviaire Équipements de protection individuelle Si la combinaison n’est pas pourvue d’une capuche la chevelure pourra être protégée par une charlotte. Dans le cas d’utilisation de produits chimiques, utiliser des EPI imperméables et de protection chimique. En savoir plus Note de service DGFAR/SDTE/N2006-5001, DGAL/SDSPA/N2006-8015 du 18 janvier 2006 Plan gouvernemental de prévention et de lutte « pandémie grippale » n°1700/SGDN/PSE/PPS du 6 janvier 2006 http://www.grippeaviaire.gouv.fr/IMG/pdf/IA.pdf Conduite à tenir devant un foyer d’influenza aviaire à virus hautement pathogène et à risque établi de transmission humaine lors d’une épizootie en France ou dans les régions limitrophes (fiche 8) http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe_aviaire/protocole.pdf Plan gouvernemental de prévention et de lutte « pandémie grippale » Fiche B1 des Fiches techniques du 14 février 2006 http://www.grippeaviaire.gouv.fr/IMG/pdf/Fiches_B.pdf Site interministériel www.grippeaviaire.gouv.fr Site INRS www.inrs.fr 4 Liberté z Égalité z MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE L e p to s p i r o s e s Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE QUEL AGENT RESPONSABLE ? Bactéries Leptospira. Une seule espèce responsable de maladies : Leptospira interrogans sensu lato, dont il existe plus de 200 variétés appelées sérovars. QUELLE MALADIE CHEZ L'ANIMAL ? Épidémiologie Espèces pouvant être infectées par les leptospires Uniquement des mammifères répartis en deux groupes : X Espèces susceptibles d'être malades : animaux de production et animaux de compagnie (le chien est l'espèce domestique la plus fortement atteinte), nombreux mammifères de la faune sauvage (renard, chevreuil, sanglier…). X Espèces qui ne développent pas la maladie mais qui la transmettent : surtout les rongeurs (rats, ragondins, campagnols, souris…) qui répandent les leptospires dans l'environnement par leurs urines. Distribution géographique et fréquence des cas de leptospirose Répartition mondiale, zones tropicales particulièrement affectées. Europe : situation variable selon les pays. Transmission de la leptospirose Par contact des muqueuses ou de la peau, surtout quand celles-ci présentent des lésions : X Le plus souvent, avec des eaux douces ou un environnement souillés par les urines de rongeurs. X Ou directement par les urines ou l'environnement des animaux contaminés. Les leptospires survivent plusieurs semaines dans l'eau douce contaminée. QUELLE MALADIE CHEZ L'HOMME ? Épidémiologie Transmission de la leptospirose Par contact des muqueuses ou de la peau, surtout quand celles-ci présentent des lésions : X Le plus souvent avec des eaux douces ou un environnement souillés par les urines de rongeurs. X Ou directement par les urines ou l'environnement des animaux contaminés. Fréquence des cas Métropole : environ 300 à 400 cas par an confirmés (mais nombre réel de cas probablement supérieur). La majorité des cas se rapporte à des activités de loisirs en rapport avec l'eau douce (baignade, canoë-kayak…). DOM : environ 300 cas par an (par rapport à la population, risque nettement plus important qu'en métropole). Activités professionnelles à risque Personnes travaillant en contact étroit : X Avec des eaux douces ou des sols humides contaminés par des urines de rats : égoutiers et personnel de station d'épuration, professionnels d'entretien de berges et voies navigables ou de travaux publics, pisciculteurs et gardepêche, personnes travaillant en milieu naturel aquatique, en rizières, en champs de canne à sucre… X Avec des animaux infectés ou leur environnement souillé (locaux d'élevage, véhicules de transport…) : éleveurs, vétérinaires, ouvriers d'abattoir ou d'équarrissage, animaliers en contact avec les rongeurs nouveaux animaux de compagnie, personnels des laboratoires vétérinaires… Symptômes et évolution Débute par une "grippe" après une à trois semaines sans symptôme puis atteinte du foie (jaunisse) et des reins (urines très colorées…), signes hémorragiques, méningite, parfois formes pulmonaires graves. En l'absence de traitement, mort dans environ 5 % des cas en fonction de la virulence des souches. Symptômes Chien : troubles aigus du fonctionnement du foie et des reins provoquant fréquemment la mort en quelques jours en l'absence d'un traitement antibiotique précoce. Chevaux, bovins ou porcs : essentiellement troubles de la reproduction, parfois atteinte du foie et des reins. urines eau douce, boue... par contact (peau, muqueuses) QUELLES MESURES COLLECTIVES DE PR ÉVENTION ? QUELLE CONDUITE À TENIR POUR ÉVITER D' ÊTRE CONTAMIN É ? Mesures générales de prévention Réduire les sources de contamination possibles Fondées sur la protection contre les contacts avec les rats et les eaux contaminées (dératisation). En France, pas de vaccin autorisé contre les leptospiroses animales sauf pour le chien. X Limiter les contacts avec des eaux douces dans des zones fréquentées par des rongeurs, ou porter des gants et des bottes. X Sauf nécessité professionnelle : éviter tout contact direct avec un animal sauvage, qu'il soit vivant ou mort. X Pour les professionnels manipulant des animaux (vivants ou morts) : z Porter au minimum des gants résistants et étanches notamment pour relever les pièges à rongeurs. z Après contact direct avec l'animal : se laver les mains (eau et savon). z Si projection dans les yeux : rincer immédiatement à l'eau potable. z Transporter déchets et cadavres dans une enveloppe ou un sac, étanche et étiqueté. Hygiène générale de l'élevage X Nettoyage et désinfection des locaux et des matériels (voir "liste des désinfectants autorisés" et "usages" sur : http://e-phy.agriculture.gouv.fr). X Stockage des déchets et cadavres animaux : sur l'emplacement réservé à l'équarrissage. X Lutte contre les rongeurs sauvages (dératisation, conception des locaux…). Formation et information des salariés X Risques liés à la leptospirose, hygiène, mesures collectives et individuelles de prévention. Mise en place de moyens appropriés, notamment : X Eau potable, savon, moyens d'essuyage à usage unique (essuie-tout en papier…) et trousse de première urgence (contenu défini avec le médecin du travail). X Vêtements de travail et équipements de protection individuelle : appropriés, en bon état, propres et bien entretenus. X Matériel de service : conteneurs étanches, moyens de contention… Vaccination Pour les personnes particulièrement exposées, sur conseil du médecin du travail. Elle protège uniquement contre Leptospira interrogans icterohaemorrhagiae. En cas de maladie animale Renforcement de l'hygiène de l'élevage : X Isolement des animaux malades et mise en place d'un traitement curatif (si conservation des animaux). X Accès au lieu d'isolement des animaux et à l'élevage : limité aux professionnels indispensables. X Lavage et désinfection des sites contaminés, et des matériels de service réutilisables (bactéricide autorisé). De plus, quand la maladie animale est mise en évidence X Respecter les mesures collectives de lutte en cas de maladie animale X Renforcer les précautions générales et notamment les mesures d'hygiène. X Porter des gants étanches et des bottes pour les opérations de nettoyage et de désinfection et lors des contacts avec les animaux. X Équipes des services d'équarrissage : z Information des risques liés à la leptospirose dans l'élevage : identification des cadavres ou des conteneurs. z Port d'équipements de protection individuelle, consignes d'hygiène comme ci-dessus, changement de tenue avant de pénétrer dans le véhicule. QUE FAIRE QUAND ON CRAINT D'AVOIR ÉTÉ CONTAMIN É ? En cas d'apparition d'une jaunisse chez des personnes travaillant en contact avec des animaux ou des eaux souillées, consulter votre médecin en lui indiquant votre profession. QUEL STATUT DE LA MALADIE ? X Santé animale : la leptospirose n'est pas une maladie animale réputée contagieuse. X Santé publique : ce n'est pas une maladie humaine à déclaration obligatoire. X Maladie professionnelle indemnisable : tableau n° 5 du régime agricole et n° 19 A du régime général. Déclaration à faire par le travailleur ou ses ayants droit. X Les leptospires pathogènes sont des bactéries du groupe 2 (R. 231-61-1 du code du travail). Code du travail : articles R. 231-60 à R. 231-65-3. Arrêté du 4 novembre 2002 fixant les procédures de décontamination et de désinfection à mettre en œuvre pour la protection des travailleurs dans les lieux où ils sont susceptibles d'être en contact avec des agents biologiques pathogènes pouvant être présents chez des animaux vivants ou morts, notamment lors de l'élimination des déchets contaminés, ainsi que les mesures d'isolement applicables dans les locaux où se trouvent des animaux susceptibles d'être contaminés par des agents biologiques des groupes 3 ou 4 (J.O. 13 décembre 2002). Document élaboré avec la collaboration de Geneviève ANDRÉ-FONTAINE, Professeure à l’école nationale vétérinaire de Nantes. Ministère de l’agriculture et de la pêche Direction générale de la forêt et des affaires rurales Direction générale de l’alimentation Maquette DGFAR - MAG - Communication interne Septembre 2005 Liberté z Égalité z Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT L maladie de y m e MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE QUEL AGENT RESPONSABLE ? Bactérie Borrelia burgdorferi dont il existe en Europe trois espèces différentes. QUELLE MALADIE CHEZ L'HOMME ? Épidémiologie QUELLE MALADIE CHEZ L'ANIMAL ? Épidémiologie Espèces pouvant être infectées par Borrelia X Mammifères sauvages (rongeurs, cervidés…) et domestiques (chiens, bovins, chevaux…). X Nombreux oiseaux domestiques ou sauvages. Distribution géographique et fréquence des cas de maladie de Lyme Peu connue. Transmission de la maladie de Lyme Par morsure d'une tique du genre Ixodes. Symptômes X Chien : atteinte articulaire et musculaire avec fièvre, anorexie, apathie. L'infection peut persister de façon inapparente chez de nombreux chiens. X Bovins : fatigue, inappétence, baisse de la production laitière (accompagnée de fièvre), puis arthrites récidivantes, boiteries ou difficultés à se lever. Transmission de la maladie de Lyme Par morsure d'une tique (habituellement Ixodes ricinus) infectée, à tous ses stades de développement. Les animaux infectés ou porteurs de tiques ne transmettent pas la maladie aux êtres humains qui les côtoient. Fréquence des cas En France, surtout d'avril à octobre, dans toutes les régions - à l'exception de la bordure méditerranéenne et des hautes montagnes - et principalement dans l'est de la France. Selon les années, 5 000 à 6 000 cas estimés par an. La majorité des cas se rapporte à des activités de loisir en rapport avec les zones boisées humides (campeurs, randonneurs, ramasseurs de champignons, chasseurs…). En Europe, tendance régulière à une augmentation du nombre de cas (Autriche, Slovénie, Scandinavie). La situation est mal connue dans les DOM. Activités professionnelles à risque Toutes celles exposant à des morsures de tiques, à l'occasion de travail en forêt, dans les buissons ou broussailles : bûcherons, sylviculteurs, poseurs de lignes, gardes-chasse… Symptômes et évolution Souvent sans symptôme. La maladie peut évoluer en deux phases : X Réactions initiales, localisées ou disséminées : z Rougeur cutanée à l'endroit de la morsure de la tique, environ 1 à 6 semaines après, s'étendant progressivement et pouvant s'éclaircir au centre (érythème migrant). z En l'absence de traitement et dans 10 % des cas, d'autres organes peuvent être atteints deux semaines à six mois après la morsure : système nerveux (atteinte des nerfs avec fourmillements, paralysie faciale, méningite…), articulations (arthrite du genou ou du coude surtout), cœur, œil ou peau avec récidive des rougeurs ou nodule cutané souvent au niveau de l'oreille. Après des semaines ou des mois d'évolution, le plus souvent rémission spontanée mais des séquelles sont possibles. X Réactions tardives (après plus d'un an d'évolution) : peuvent s'installer progressivement une atteinte chronique des articulations ou du système nerveux, ou une inflammation de la peau avec rougeur violacée épaissie puis amincissement en papier à cigarette. re morsu tique QUELLES MESURES COLLECTIVES DE PRÉVENTION ? Pour l’animal X Retrait rapide des tiques. X Pour les chiens, port de collier anti-tiques ou traitement acaricide préventif. Vaccin disponible. Pour l’homme X Formation et information des salariés : z Risques liés à la maladie de Lyme, hygiène, mesures de prévention. X Mise en place de moyens appropriés, notamment : z Eau potable, savon, moyens d'essuyage à usage unique (essuie-tout en papier…) et trousse de première urgence (contenu défini avec le médecin du travail). : pince à écharde ou tire-tique, désinfectant). z Vêtements de travail et équipements de protection individuelle : appropriés, en bon état, propres et bien entretenus QUELLE CONDUITE À TENIR POUR ÉVITER D'ÊTRE CONTAMINÉ ? X En forêt, port de vêtements couvrant bras et jambes (bas de pantalon dans les bottes), protection de la tête. X Au printemps et en été : z Application sur la peau découverte d'un répulsif, à renouveler fréquemment. z Ponctuellement, port de tenues préimprégnées avec des produits insecticides spéciaux pour tissus. X En fin de journée de travail, inspection soigneuse de l'ensemble du corps, particulièrement les plis (aisselle, genou, aine...), sans négliger le cuir chevelu. X Extraction immédiate des tiques fixées à l'aide d'un tire-tique ou d'une pince à écharde. Ne pas utiliser de produits pour aider cette extraction. Plus le temps de fixation de la tique est court, plus le risque de transmission de la maladie est faible. Après extraction, désinfection du lieu de morsure. X Surveillance de la zone de morsure pendant les semaines qui suivent. X Pour l’homme, pas de vaccin disponible contre la maladie de Lyme. QUEL STATUT DE LA MALADIE ? X Santé animale : ce n'est pas une maladie animale réputée contagieuse. QUE FAIRE QUAND ON CRAINT D'AVOIR ÉTÉ CONTAMINÉ ? X Santé publique : ce n'est pas une maladie humaine à déclaration obligatoire. En cas de rougeur qui s'étend après morsure de tique, consulter un médecin en lui indiquant votre profession. X Maladie professionnelle indemnisable : tableau n°5 bis du régime agricole, n°19 B du régime général (spirochétoses). Déclaration à faire par le travailleur ou ses ayants droit. X Borrelia burgdorferi est classée dans le groupe de danger 2 (R. 231-61-1 du code du travail). Code du travail : articles R. 231-60 à R. 231-65-3. Arrêté du 4 novembre 2002 fixant les procédures de décontamination et de désinfection à mettre en œuvre pour la protection des travailleurs dans les lieux où ils sont susceptibles d'être en contact avec des agents biologiques pathogènes pouvant être présents chez des animaux vivants ou morts, notamment lors de l'élimination des déchets contaminés, ainsi que les mesures d'isolement applicables dans les locaux où se trouvent des animaux susceptibles d'être contaminés par des agents biologiques des groupes 3 ou 4 (J.O. 13 décembre 2002). Document élaboré avec la collaboration de Marc ARTOIS, Professeur à l'école nationale vétérinaire de Lyon. Ministère de l’agriculture et de la pêche Direction générale de la forêt et des affaires rurales Direction générale de l’alimentation Maquette DGFAR - MAG - Communication interne Janvier 2006 Liberté Égalité Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE O rnithose - P sittacose Chlamydophilose aviaire QUEL AGENT RESPONSABLE ? Bactérie Chlamydophila (Chlamydia) psittaci, dont il existe plusieurs variétés appelées sérovars. QUELLE MALADIE CHEZ L'ANIMAL ? Épidémiologie Espèces pouvant être infectées p a r Chlamydophila psittaci Oiseaux domestiques ou sauvages : perruches, perroquets, dindes, pigeons, canards, autruches, rapaces… Distribution géographique et fréquence d e s c a s d'ornithose-psittacose Répartition quasi mondiale. En France : Oiseaux d’ornement : cas isolés chez des animaux fragilisés, dans des élevages, des animaleries ou chez des particuliers (perroquets, perruches). Volailles fréquemment porteuses de la bactérie Chlamydophila psittaci (surtout les canards, mais aussi les pigeons….). Transmission de l'ornithose-psittacose Par la toux, les éternuements, les fientes et les aérosols (lors de l’agitation des animaux). Par les insectes piqueurs (poux…). Transmission au poussin dans l'œuf possible mais rare. Symptômes Absence de symptôme très fréquente chez les canards, perroquets et perruches. En cas de symptômes, il existe trois formes : Suraiguë : mort rapide, sans signe préalable, le plus souvent chez les jeunes oiseaux. Aiguë : abattement, amaigrissement, conjonctivite, troubles respiratoires, diarrhée, troubles nerveux précédant la mort. Plus ou moins apparente : signes respiratoires discrets, conjonctivite, diminution de la fertilité et du nombre d'œufs éclos. QUELLE MALADIE CHEZ L'HOMME ? Épidémiologie T r a n s m i s s i o n d e l 'ornithose-psittacose Par inhalation d'aérosols de poussières ou de fientes contaminées. Pas de transmission par consommation de viande et d'œufs. Fréquence des cas En France : plusieurs dizaines de cas par an. Activités professionnelles à risque Travail en présence d'oiseaux de compagnie, de volière, d'élevage… infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage, véhicules de transport…), notamment : Éleveurs, ramasseurs de volailles, vétérinaires, personnel des animaleries et des parcs zoologiques, salariés des abattoirs… du fait de la présence d'oiseaux vivants ou de leurs fientes. Salariés des équarrissages, des laboratoires d'analyses vétérinaires, taxidermistes etc… du fait de la présence d'oiseaux morts. Symptômes et évolution Trois formes possibles : Conjonctivite, après quelques jours d'incubation, accompagnée de maux de tête importants. Forme respiratoire, après incubation de 5 à 15 jours, ressemblant à une grippe : température élevée 39°40°C, frissons, douleurs musculaires, toux, pneumonie, grande fatigue. Convalescence souvent lente. Possibilité de rechutes et de complications cardiaques. Forme généralisée ou septicémique avec des symptômes plus diffus et de diagnostic difficile (signes cardiaques, neurologiques, hépatiques, pulmonaires ou rénaux). Taux de mortalité lié aux complications supérieur à 20 % en l'absence de traitement antibiotique spécifique, inférieur à 1 % en cas de traitement précoce adapté. inhalation sol, déjections QUELLES MESURES COLLECTIVES DE PR ÉVENTION ? QUELLE CONDUITE À TENIR POUR ÉVITER D' ÊTRE CONTAMIN É ? Mesures générales de prévention Réduire les sources de contamination possibles Oiseaux d'ornement : contrôle sanitaire à l'importation de psittacidés (certificat sanitaire), surveillance et détection de la maladie chez les animaux vivants, traitement antibiotique préventif ou curatif en fonction de la valeur des animaux et de leur finalité, et dans certains cas élimination des animaux malades. Activités exposant à des poussières et/ou des aérosols : porter un appareil de protection respiratoire (FFP2 au minimum). Déjections animales : éviter l'utilisation de jets d'eau à très haute pression, porter des gants, des bottes… Manipulation de cadavres ou de déchets animaux : porter des gants étanches. Hygiène générale de l'élevage Optimisation des conditions d'élevage (densité des animaux, température, hygrométrie…). Limitation de la production des poussières et/ou aérosols : éviter l’agitation des volailles… Nettoyage et désinfection des locaux et des matériels (voir "liste des désinfectants autorisés" et "usages" sur : http://e-phy.agriculture.gouv.fr). Stockage des déchets et cadavres animaux dans des conteneurs, de préférence au froid. Se laver les mains (eau potable et savon) systématiquement : Après contact avec les animaux, les déchets ou les déjections animales. Avant les repas, les pauses, en fin de journée de travail. Ne pas boire, manger, fumer… sur les lieux de travail. Si plaie : laver, savonner, puis rincer. Désinfecter, et recouvrir d'un pansement imperméable. Vêtements de travail, gants, bottes : nettoyer régulièrement. En fin de journée de travail : changer de vêtements. Formation et information des salariés De plus, quand la maladie animale est mise en évidence Risques liés à l'ornithose-psittacose, hygiène, mesures de prévention collectives et individuelles. Mise en place de moyens appropriés, notamment : Optimisation de la ventilation générale et captage des poussières. Eau potable, savon, moyens d'essuyage à usage unique (essuie-tout en papier…) et trousse de première urgence (contenu défini avec le médecin du travail). Armoires-vestiaires distinctes (vêtements de ville/vêtements de travail), pour éviter la contamination des effets personnels. Vêtements de travail et protections individuelles : appropriés, en bon état, propres et bien entretenus. En cas de maladie animale Renforcement de l'hygiène de l'élevage. Isolement des animaux malades et mise en place d'un traitement curatif (si conservation des animaux). Accès au lieu d'isolement des animaux et à l’élevage : limité aux professionnels indispensables. Lavage et désinfection des sites contaminés et des matériels de service réutilisables (produit autorisé). Code du travail : articles R. 231-60 à R. 231-65-3. Arrêté du 4 novembre 2002 fixant les procédures de décontamination et de désinfection à mettre en œuvre pour la protection des travailleurs dans les lieux où ils sont susceptibles d'être en contact avec des agents biologiques pathogènes pouvant être présents chez des animaux vivants ou morts, notamment lors de l'élimination des déchets contaminés, ainsi que les mesures d'isolement applicables dans les locaux où se trouvent des animaux susceptibles d'être contaminés par des agents biologiques des groupes 3 ou 4 (J.O. 13 décembre 2002). Respecter les règles d'hygiène Respecter les mesures collectives de lutte en cas de maladie animale. Renforcer les précautions générales et notamment les mesures d'hygiène. Appareil de protection respiratoire FFP2 au minimum (avec soupape pour plus de confort) lors des activités générant des poussières et/ou des aérosols. Porter systématiquement des gants lors de la manipulation des animaux, le nettoyage et la désinfection de l’élevage. Pour les abattoirs et les services d'équarrissage : Information par l'éleveur de la présence d'ornithosepsittacose dans l'élevage. Selon le poste : port de protections individuelles, consignes d'hygiène comme ci-dessus. En cas d'autopsie d'un oiseau suspect, mouiller au préalable les plumes avec un désinfectant. QUEL STATUT DE LA MALADIE ? Santé animale : ce n'est pas une maladie animale réputée contagieuse. Santé publique : ce n'est pas une maladie humaine à déclaration obligatoire. Maladie professionnelle indemnisable : tableau n° 52 du régime agricole (psittacose), n° 87 du régime général (ornithosepsittacose). Déclaration à faire par le travailleur ou ses ayants droit. La bactérie Chlamydophila (ou Chlamydia) psittaci est classée dans le groupe de danger 3 (R. 231-61-1 du code du travail). QUE FAIRE QUAND ON CRAINT D'AVOIR ÉTÉ CONTAMIN É ? En cas de symptômes (fièvre, toux…), consulter un médecin en lui indiquant votre profession. Document élaboré avec la collaboration de Josée VAISSAIRE, Ingénieure de recherche à l'agence française de sécurité sanitaire des aliments Ministère de l’agriculture et de la pêche Direction générale de la forêt et des affaires rurales Direction générale de l’alimentation Maquette DGFAR - MAG - Communication interne Septembre 2006 D2148-Ministere 27/09/04 11:23 Page 1 Précautions à risque >>> à prendre dans les zones Quelques règles simples pour votre alimentation : • Ne mangez jamais de plantes ou de fruits crus >>> Pour en savoir plus • Brochure “Du renard au pissenlit, l'échinoqui ? Du pissenlit au campagnol, l'échinoquoi ?” document disponible auprès de l’Observatoire régional de l'environnement/Conseil Régional de Franche-Comté e-mail: [email protected] même après congélation (pissenlits, champignons, myrtilles, mûres...) ; • Sur Internet • Lavez systématiquement les fruits et les légumes ; www.sante.gouv.fr • Cuisez-les, faites des confitures. Les oeufs dossiers/Z/Zoonoses d'échinocoque craignent la chaleur (mais pas le www.cdc.gov froid du congélateur, ni l'eau vinaigrée ou health topics A to Z/alveolar hydatid disease javellisée) ; www.agriculture.gouv.fr • Lavez-vous les mains après avoir touché la terre, manipulé ou caressé un animal et avant de passer www.ententeragezoonoses.com L'Échinococcose à table. D'une manière générale et notamment en pratique professionnelle, évitez de porter les • Rappelez-vous que le parasite est tué par la chaleur. >>> • Ne laissez pas vos chiens et vos chats divaguer. • Vermifugez-les au moins 2 fois par an (sous contrôle vétérinaire). • Mettez des gants pour les laver. Ministère de l’écologie et du développement durable Ministère de l’agriculture de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales www.direct-graphic.com - Imp. Delcambre - Juin 2004 mains à la bouche surtout lorsqu'elles sont sales ; alvéolaire Ministère de la Santé et de la Protection sociale Direction générale de la Santé >>> 27/09/04 11:23 Page 4 Le parasite >>> 3 mm intes tin Chaque ver pond des œufs microscopiques évacués dans l'environnement par les déjections. cycle accidentel L'homme peut se contaminer accidentellement et développer une maladie qui peut être grave. sont analysées en France et en Europe. ➜ Le parasitisme des renards fait l'objet d’évaluation dans 39 départements. Les populations de renards font l'objet de programmes de suivi et d'études spécifiques. La lutte contre les rongeurs ?... Douleurs abdominales, jaunisse, fièvre, associées à un gros foie. L'échographie, puis le scanner ou l'IRM, permettent de poser le diagnostic. Un test sanguin peut le confirmer. Le traitement est toujours lourd Médical, souvent à vie, avec prise d'un antiparasitaire adapté qui bloque l'évolution du parasite sans le tuer. Chirurgical, dans certains cas. En France, il y a des régions à risque connues depuis longtemps : la Franche-Comté, la Lorraine, les Alpes, le Massif Central. Mais on enregistre des cas en dehors de ces régions. Allemagne L'échinocoque (Echinococcus multilocularis) est un petit ver plat qui parasite habituellement l'intestin du renard, mais aussi du chien ou du chat, sans entraîner de troubles particuliers. ➜ Les cas humains et les données épidémiologiques Les signes de la maladie sont tardifs Nadia Guillou - Fédération de Franche-Comté des MSA L"homme peut se contaminer accidentellement en avalant les oeufs du parasite mais il ne risque pas de transmettre la maladie à son entourage. cycle normal La surveillance Sans provoquer de symptômes, les larves se développent pendant plusieurs années dans le foie pour former une tumeur. Elles peuvent aussi “coloniser” d'autres organes (poumons, cerveau…). Des rongeurs (campagnols principalement) s'infestent en mangeant de l'herbe souillée. Les œufs vont alors gagner le foie du rongeur et se transformer en larves. Les mesures prises contre cette maladie L'homme se contamine en avalant les œufs du parasite : ➜ au contact des animaux parasités (chien et chat principalement, parfois renard), ➜ par la consommation de plantes ou de fruits crus, ➜ en manipulant la terre (agriculture, jardinage…). 1mm Le cycle parasitaire est bouclé quand les rongeurs sont mangés par le renard, le chien ou le chat. >>> L'échinococcose est une maladie grave qui reste longtemps inapparente. On observe une dizaine de nouveaux cas par an et la maladie semble progresser. LE CYCLE DE VIE DU PARASITE Dans l' La maladie Belgique France Suisse Pologne ? ? Autriche ? ? Zones de haute endémie “classiques” Zones d’endémie récemment identifiées et/ou zones frontières Atelier d'impression de la faculté de médecine et de pharmacie de Besançon, d'après EurEchinoReg 2003 D2148-Ministere Limiter de façon naturelle la pullulation de campagnols peut paraître logique pour contribuer à réduire la propagation du parasite. Beaucoup d'incertitudes demeurent cependant sur la faisabilité et l'efficacité d'une telle démarche. ...et les renards ? La vermifugation des renards, possible, n'est pas envisageable à grande échelle. La mise au point d'un vaccin pouvant être administré au renard fait l'objet de recherches. La destruction à grande échelle des renards poserait des problèmes éthiques, écologiques et agronomiques. Leptospirose La bactérie Les origines Leptospirose de la contamination Direction générale de la Santé Elle peut survivre plusieurs mois uniquement dans un milieu extérieur humide 10µm La Leptospirose Où se trouve la bactérie ? Comment pénètre-t-elle notre organisme ? • en général lors d’un contact avec une eau douce contaminée* ; • surtout par les muqueuses (œil, bouche, nez...) ; • par la peau, en présence de lésions même insignifiantes (égratignures, plaies). * mais il peut s’agir aussi d’un contact avec un environnement humide ou des animaux contaminés. Pour en savoir plus Sur INTERNET > www.sante.gouv.fr à la rubrique « Zoonoses » dans les dossiers classés par ordre alphabétique ; > www.pasteur.fr ÉCOLE VÉTÉRINAIRE de NANTES Ministère de la Santé et des Solidarités 14 av. Duquesne – 75007 Paris Tél. : 01 40 56 60 00 – Fax : 01 40 56 40 56 www.sante.fr - www.sante.gouv.fr ÉDITION SICOM 05128 Juillet 2005 • principalement dans les urines des rongeurs (même si l’infection se rencontre chez d’autres mammifères) ; • dans les eaux douces (même limpides) ou dans un environnement humide, contaminés par ces urines. La Leptospirose La La maladie Leptospirose Les activités à risque • La leptospirose est une maladie grave, parfois mortelle, dont on observe plusieurs centaines de cas par an en France. Quels sont les signes de la maladie ? Ils apparaissent 1 à 2 semaines en moyenne après la contamination. Il s’agit : • d’une fièvre élevée (en général >39°) d’apparition brutale ; • de douleurs musculaires, articulaires, abdominales et de forts maux de tête. La maladie peut s’aggraver 4 à 5 jours après les premiers signes et s’étendre aux méninges, au foie, aux reins, aux poumons... Limiter la pullulation des rongeurs : • par la dératisation en milieu urbain ; • par le contrôle de leurs populations en milieu rural. sont celles qui > Ce favorisent le contact de l’homme : EN POPULATION GÉNÉRALE EN MILIEU PROFESSIONNEL Avec un environnement contaminé par des urines d’animaux, en particulier l’eau douce, stagnante ou vive : EN EAU DOUCE : • baignade ; • pêche ; • canoë-kayak, rafting ; • autres sports de nature ; • etc. • égoutiers ; • employés de stations d’épuration, d’entretien de canaux, berges, voies navigables et voieries ; • pisciculture en eau douce. Ou directement avec ces urines : Si l’un de ces signes apparaît quelques jours après une activité à risque, • il ne faut pas se dire : « ça passera tout seul... » ; • il faut consulter rapidement un médecin, en lui signalant l’activité à risque pratiquée (un traitement existe, d’autant plus efficace qu’il est donné tôt). * Sa fréquence est plus élevée en zone tropicale en raison des conditions climatiques et écologiques favorables. Les mesures de prévention Mesures générales de lutte • Elle est due à des bactéries, les leptospires, répandues dans le monde entier, et dont il existe plusieurs variétés*. • On la contracte en général lors d’une activité en relation avec l’eau douce ou avec des animaux contaminés. Leptospirose • chasseurs ; • propriétaires d’animaux de compagnie, principalement de rongeurs (rats, souris, cobayes, etc.) • piégeurs, gardes-chasse ; • gardes-pêche ; • employés d’animaleries ; • vétérinaires ; • employés des abattoirs. Mesures individuelles de protection Équipements de protection contre l’eau et les urines d’animaux : • gants, bottes, cuissardes ; • combinaisons ou vêtements de protection ; • voire lunettes anti-projections. En cas de plaie IL FAUT : • laver abondamment à l’eau potable et au savon ; • désinfecter avec une solution antiseptique ; • protéger la plaie avec un pansement imperméable. IL NE FAUT PAS : • rincer avec une eau non potable, même limpide. Et la vaccination ? • elle n’est efficace que contre une seule variété de leptospires ; • elle est justifiée lors de conditions d’exposition majeure et/ou permanente, essentiellement en milieu professionnel ; • son indication doit être posée par le médecin au cas par cas après évaluation individuelle du risque ; • elle ne dispense en aucun cas du port d’équipements de protection. Liberté z Égalité z Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT L maladie de y m e MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE QUEL AGENT RESPONSABLE ? Bactérie Borrelia burgdorferi dont il existe en Europe trois espèces différentes. QUELLE MALADIE CHEZ L'HOMME ? Épidémiologie QUELLE MALADIE CHEZ L'ANIMAL ? Épidémiologie Espèces pouvant être infectées par Borrelia X Mammifères sauvages (rongeurs, cervidés…) et domestiques (chiens, bovins, chevaux…). X Nombreux oiseaux domestiques ou sauvages. Distribution géographique et fréquence des cas de maladie de Lyme Peu connue. Transmission de la maladie de Lyme Par morsure d'une tique du genre Ixodes. Symptômes X Chien : atteinte articulaire et musculaire avec fièvre, anorexie, apathie. L'infection peut persister de façon inapparente chez de nombreux chiens. X Bovins : fatigue, inappétence, baisse de la production laitière (accompagnée de fièvre), puis arthrites récidivantes, boiteries ou difficultés à se lever. Transmission de la maladie de Lyme Par morsure d'une tique (habituellement Ixodes ricinus) infectée, à tous ses stades de développement. Les animaux infectés ou porteurs de tiques ne transmettent pas la maladie aux êtres humains qui les côtoient. Fréquence des cas En France, surtout d'avril à octobre, dans toutes les régions - à l'exception de la bordure méditerranéenne et des hautes montagnes - et principalement dans l'est de la France. Selon les années, 5 000 à 6 000 cas estimés par an. La majorité des cas se rapporte à des activités de loisir en rapport avec les zones boisées humides (campeurs, randonneurs, ramasseurs de champignons, chasseurs…). En Europe, tendance régulière à une augmentation du nombre de cas (Autriche, Slovénie, Scandinavie). La situation est mal connue dans les DOM. Activités professionnelles à risque Toutes celles exposant à des morsures de tiques, à l'occasion de travail en forêt, dans les buissons ou broussailles : bûcherons, sylviculteurs, poseurs de lignes, gardes-chasse… Symptômes et évolution Souvent sans symptôme. La maladie peut évoluer en deux phases : X Réactions initiales, localisées ou disséminées : z Rougeur cutanée à l'endroit de la morsure de la tique, environ 1 à 6 semaines après, s'étendant progressivement et pouvant s'éclaircir au centre (érythème migrant). z En l'absence de traitement et dans 10 % des cas, d'autres organes peuvent être atteints deux semaines à six mois après la morsure : système nerveux (atteinte des nerfs avec fourmillements, paralysie faciale, méningite…), articulations (arthrite du genou ou du coude surtout), cœur, œil ou peau avec récidive des rougeurs ou nodule cutané souvent au niveau de l'oreille. Après des semaines ou des mois d'évolution, le plus souvent rémission spontanée mais des séquelles sont possibles. X Réactions tardives (après plus d'un an d'évolution) : peuvent s'installer progressivement une atteinte chronique des articulations ou du système nerveux, ou une inflammation de la peau avec rougeur violacée épaissie puis amincissement en papier à cigarette. re morsu tique QUELLES MESURES COLLECTIVES DE PRÉVENTION ? Pour l’animal X Retrait rapide des tiques. X Pour les chiens, port de collier anti-tiques ou traitement acaricide préventif. Vaccin disponible. Pour l’homme X Formation et information des salariés : z Risques liés à la maladie de Lyme, hygiène, mesures de prévention. X Mise en place de moyens appropriés, notamment : z Eau potable, savon, moyens d'essuyage à usage unique (essuie-tout en papier…) et trousse de première urgence (contenu défini avec le médecin du travail). : pince à écharde ou tire-tique, désinfectant). z Vêtements de travail et équipements de protection individuelle : appropriés, en bon état, propres et bien entretenus QUELLE CONDUITE À TENIR POUR ÉVITER D'ÊTRE CONTAMINÉ ? X En forêt, port de vêtements couvrant bras et jambes (bas de pantalon dans les bottes), protection de la tête. X Au printemps et en été : z Application sur la peau découverte d'un répulsif, à renouveler fréquemment. z Ponctuellement, port de tenues préimprégnées avec des produits insecticides spéciaux pour tissus. X En fin de journée de travail, inspection soigneuse de l'ensemble du corps, particulièrement les plis (aisselle, genou, aine...), sans négliger le cuir chevelu. X Extraction immédiate des tiques fixées à l'aide d'un tire-tique ou d'une pince à écharde. Ne pas utiliser de produits pour aider cette extraction. Plus le temps de fixation de la tique est court, plus le risque de transmission de la maladie est faible. Après extraction, désinfection du lieu de morsure. X Surveillance de la zone de morsure pendant les semaines qui suivent. X Pour l’homme, pas de vaccin disponible contre la maladie de Lyme. QUEL STATUT DE LA MALADIE ? X Santé animale : ce n'est pas une maladie animale réputée contagieuse. QUE FAIRE QUAND ON CRAINT D'AVOIR ÉTÉ CONTAMINÉ ? X Santé publique : ce n'est pas une maladie humaine à déclaration obligatoire. En cas de rougeur qui s'étend après morsure de tique, consulter un médecin en lui indiquant votre profession. X Maladie professionnelle indemnisable : tableau n°5 bis du régime agricole, n°19 B du régime général (spirochétoses). Déclaration à faire par le travailleur ou ses ayants droit. X Borrelia burgdorferi est classée dans le groupe de danger 2 (R. 231-61-1 du code du travail). Code du travail : articles R. 231-60 à R. 231-65-3. Arrêté du 4 novembre 2002 fixant les procédures de décontamination et de désinfection à mettre en œuvre pour la protection des travailleurs dans les lieux où ils sont susceptibles d'être en contact avec des agents biologiques pathogènes pouvant être présents chez des animaux vivants ou morts, notamment lors de l'élimination des déchets contaminés, ainsi que les mesures d'isolement applicables dans les locaux où se trouvent des animaux susceptibles d'être contaminés par des agents biologiques des groupes 3 ou 4 (J.O. 13 décembre 2002). Document élaboré avec la collaboration de Marc ARTOIS, Professeur à l'école nationale vétérinaire de Lyon. Ministère de l’agriculture et de la pêche Direction générale de la forêt et des affaires rurales Direction générale de l’alimentation Maquette DGFAR - MAG - Communication interne Janvier 2006 La maladie Les activités à risque • L’ornithose ou psittacose*, est une infection transmise par les oiseaux, qui passe le plus souvent inaperçue. Cependant elle peut provoquer une maladie grave. Plusieurs dizaines de cas humains sont identifiés par an en France. EN MILIEU PROFESSIONNEL • Elle est due à une bactérie (Chlamydophila psittaci), répandue dans le monde entier et dont il existe plusieurs variétés en fonction des espèces d’oiseaux. • La maladie se transmet au contact rapproché d’oiseaux infectés (malades ou non) ou de leur environnement contaminé (litières, locaux, cages...) particulièrement avec les canards, les dindes, les perruches et les perroquets. Métiers en rapport avec les oiseaux vivants ou leur environnement souillé • Eleveurs, ramasseurs de volailles, transporteurs, personnel d’abattoirs de volailles (accrochage, saignée, plumage), personnel de couvoir ; • Personnel des animaleries, des jardineries ; • Personnel des parcs ornithologiques et zoologiques ; • Vétérinaires ; • ... Quels sont les signes de la maladie ? Métiers en rapport avec des oiseaux morts Ils apparaissent en moyenne 5 à 15 jours après la contamination. Il s’agit : • d’une fausse grippe avec fièvre élevée (>39°C), maux de tête, douleurs musculaires, toux sèche ; • d’une conjonctivite parfois ; • en cas de complications, d’atteintes des poumons, (plus rarement des méninges, du foie, des reins, du cœur). • Equarrisseurs ; • Personnel de laboratoire d’analyses vétérinaires ; • Vétérinaires ; • Taxidermistes ; • Personnel de collecte et de valorisation des plumes ; • ... Métiers exposant à des fientes d’oiseaux sauvages Si l’un de ces signes apparaît quelques jours après une activité à risque ou l’acquisition récente d’oiseaux, • il ne faut pas dire : « ça passera tout seul... » ; • il faut consulter rapidement un médecin, en lui signalant le contact avec des oiseaux les jours précédents. Un traitement existe, d’autant plus efficace qu’il est donné tôt. • Couvreurs, zingueurs... ; • Installateurs d’antennes ; • ... Les mesures de prévention Mesures générales de lutte Elles sont difficiles chez l’animal du fait de la fréquence de l’infection sans signe de maladie. • Hygiène rigoureuse de l’élevage : optimiser les conditions d’élevage (éviter stress, surpeuplement...), nettoyer et désinfecter les locaux et matériels. • Isolement des oiseaux malades, traitement éventuel, mais ils restent infectés. • Interdiction d’importation d’animaux vivants provenant de pays extérieurs à l’union européenne. Dérogation à l’importation possible avec contrôle sanitaire et quarantaine. • Surveillance de la maladie animale par la déclaration obligatoire. Mesures de protection collective et individuelle • Ventiler aux premiers postes en abattoir de volailles. • Limiter la mise en suspension des poussières et des fientes (éviter l’agitation des volailles, les jets d’eau à très haute pression lors du nettoyage, humidifier les cadavres avant toute manipulation...). • Porter un appareil de protection respiratoire FFP2 pour les activités professionnelles les plus empoussiérantes (nettoyage, ramassage, premiers postes en abattoir...). • Au laboratoire, manipuler en respectant les bonnes pratiques de laboratoire. EN POPULATION GENERALE • Propriétaires d’oiseaux d’agrément (perruches, perroquets...) ou d’élevage (canards...). * La psittacose désigne l’infection provenant des oiseaux de la famille des perruches et perroquets et l’ornithose, celle provenant d’autres oiseaux. 6547 MSA dépliant chlamydophilose i.indd 1-3 La contamination par les pigeons en ville est rarement signalée. 22/12/06 9:50:35 Dans le milieu extérieur, la bactérie peut survivre plus d’un mois dans les matières desséchées. • de lui préciser votre activité professionnelle ou que vous possédez des oiseaux d’agrément ou un élevage familial. Sous certaines conditions, cette maladie peut faire l’objet d’une demande de reconnaissance en maladie professionnelle par le malade ou ses ayants droit. Pour en savoir plus Sur internet : www.msa.fr www.inrs.fr www.sante.gouv.fr www.inma.fr Comment pénètre-t-elle dans l’organisme ? • par inhalation de poussières contaminées ; • par contact étroit : manipulation d’un oiseau infecté, de ses plumes ou de ses tissus, contact bouche à bec. En revanche : • la bactérie ne se transmet pas en mangeant de la viande des animaux infectés ; • il n’y a pas de transmission d’une personne à l’autre. MSA Caisse Centrale Les Mercuriales 40, rue Jean Jaurès 93547 Bagnolet Cedex 6547 MSA dépliant chlamydophilose i.indd 4-6 santé - sécurité au travail • chez de très nombreuses espèces d’oiseaux domestiques ou sauvages : canards, dindes et oies surtout, poulets, faisans, pigeons, autruches…, mais également perruches, perroquets, canaris, tourterelles… • dans les fientes, les secrétions nasales, oculaires, les tissus et le sang d’oiseaux infectés (malades ou non). • de consulter rapidement votre médecin traitant ; Crédits photos : Photoalto J.L. Aubert, S. Saustier, Service Image(s) CCMSA/ Gaël Kerbaol pour l’INRS, fotolia.com LDIZA. Où se trouve la bactérie ? Réf. 10938 – Décembre 06 - Conception Alias La bactérie En cas de fièvre ou de symptôme pulmonaire, n’oubliez pas : la maladie, sa prévention 22/12/06 9:50:38