Le Cas Blanche-Neige

TRAVAUX PUBLICS – CIE FREDERIC MARAGNANI
présente
Le Cas Blanche-Neige
(comment le savoir vient aux jeunes filles)
de Howard BARKER
traduit de l’anglais par Cécile Menon (éditions Théâtrales)
mis en scène Frédéric MARAGNANI
Création du 8 au 27 novembre 2005 au Théâtre de Suresnes Jean Vilar
reprise au Théâtre G. Leygues (Villeneuve-sur-Lot) le 2 décembre 2005
et du 1er au 18 mars 2006 au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
Lumière : Eric Blosse
Son : Benjamin Jaussaud
Régie : Vanessa Lechat
Scénographie : Camille Duchemin
Costumes : Sophie Heurlin
Dramaturgie, assistanat à la mise en scène : Julie Sermon
Chargée de production : Anne Reynaud
Avec
Marie-Armelle Deguy
Chistophe Brault
Céline Milliat-Baumgartner
Jean-Claude Durand
Rodolphe Congé
Jean-Paul Dias
Maury Deschamps
Isabelle Girardet
Mickael Gaspar
Reine d’un Grand Pays
Roi d’un Grand Pays
Blanche-Neige, fille du Roi
Déviant, Roi de tous les Irlandais
Jeune Déviant, Prince de tous les Irlandais
Serviteur, Garde-Forestier
Vieille Femme, miroir pour la Reine
Jane, Sara, Servantes de la Reine
Smith, Forgeron
PRODUCTION DÉLÉGUÉE : TRAVAUX PUBLICS CIE FREDERIC MARAGNANI,
COPRODUCTION : THEATRE DE SURESNES JEAN VILAR, THEATRE NATIONAL
DE BORDEAUX EN AQUITAINE, OFFICE ARTISTIQUE DE LA REGION AQUITAINE,
ARCADI (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en île de France).
AVEC LA PARTICIPATION ARTISTIQUE DU JEUNE THÉÂTRE NATIONAL,
LE SOUTIEN DE L’ADAMI, DU FESTIVAL ACTEURS ACTEURS DE TOURS,
DU FESTIVAL DE THÉÂTRE DE BLAYE ET DE L’ESTUAIRE,
DU THÉÂTRE G. LEYGUES DE VILLENEUVE S/LOT.
TRAVAUX PUBLICS - COMPAGNIE FREDERIC MARAGNANI EST CONVENTIONNÉE
PAR LA DRAC-AQUITAINE, SUBVENTIONNEE PAR LE CONSEIL GENERAL DE LA GIRONDE,
LE CONSEIL REGIONAL D’AQUITAINE ET LA MAIRIE DE BORDEAUX
Le Cas Blanche-Neige (comment le savoir vient aux jeunes filles) est publié aux Editions Théâtrales
dans le volume Howard Barker, Œuvres choisies volume 4.
« La méchante marâtre de Blanche-Neige fut elle aussi conviée au festin. Mais on avait déjà
mis sur le feu des pantoufles de fer que l’on apporta avec des tenailles et déposa devant
elle. Puis on la força à chausser ces souliers rougeoyants, et à danser jusqu’à tomber raide
morte. » La petite Blanche-Neige des frères Grimm
Le mythe de Blanche-Neige permet à Howard Barker d’explorer de manière paroxystique,
comme dans la plupart de ses pièces, l’essence nécessairement tragique de l’être-femme.
Le Cas Blanche-Neige, comme les grandes tragédies dont elle se réclame, est une tragédie
de la féminité. La pièce est construite sur une langue tour à tour lyrique, poétique, parfois
triviale et argotique, voir obscène. Elle culmine avec la scène du bal, transformée en danse
macabre, danse de mort, où le corps sublimé d’avoir tant jouit se tord dans une apothéose
de douleur.
RACONTER DE NOUVELLES HISTOIRES
Blanche-Neige est un « cas ».
Le Cas Blanche-Neige pourrait être comme l’absolu miroir du syndrome de Peter Pan pour
les personnes adultes. Le syndrome de Peter Pan a été diagnostiqué comme un état
d’enfance permanent chez le jeune adulte, une recherche d’un monde imaginaire.
A l’inverse, le syndrome du « cas » Blanche-Neige est, chez Howard Barker, celui du rite
initiatique du réel, le passage d’un état d’enfance à une vie adulte sexuée, le duel entre la
jeune fille et la femme, le sacrifice de l’une au bénéfice de l’autre. Il s’agit là non pas de se
maintenir en état d’enfance mais au contraire de plonger la tête la première dans un âge
sans innocence, sans « héros pour enfants », un monde d’après la chute.
Une Reine est aux prises avec une belle-fille jalouse, Blanche-Neige, qui cherche à lui
ressembler par tous les moyens. Le combat sera celui de deux femmes, également belles,
dont l’une a quarante-et-un ans, et l’autre dix-sept ans. La Reine, enceinte du jeune
prétendant de Blanche-Neige, mourra, comme dans le conte des frères Grimm, d’avoir
chaussé les escarpins de fer rougis au feu, que le Roi, pour se venger de tant d’humiliations,
a fait préparer pour elle.
Howard Barker utilise la structure du conte des Frères Grimm, la tord, la façonne, pour créer
une histoire de Blanche-Neige d’aujourd’hui, inédite et réinventée. Cette nouvelle histoire est
une tragédie comique ; une spéculation poétique sur le monde.
Le Cas Blanche-Neige (comment le savoir vient aux jeunes filles) donne au théâtre une belle
occasion, celle de porter à la scène les « contes et légendes de l’humanité » et de donner à
voir et à entendre la force d’une théâtralité réaffirmée.
Frédéric Maragnani
Howard Barker
Né à Dulwich en Angleterre en 1946, Howard Barker est dramaturge, poète et peintre et met
également en scène ses propres pièces. Il réside actuellement à Brighton.
Son théâtre, transgressif comme l’est toute grande œuvre, place au premier plan l’une des
principales interrogations philosophico-artistiques de notre époque : le jeu entre l’esthétique
et l’éthique, la crise de la représentation du monde de l’après-Auschwitz. C’est l’une des voix
les plus originales du théâtre anglais et il renouvelle radicalement la dramaturgie
contemporaine. Il écrit pour la scène (théâtre, opéra, marionnettes), mais aussi pour la
télévision, la radio et le cinéma, soit au total à ce jour plus de soixante-dix textes.
En France, les éditions Théâtrales et la Maison Antoine Vitez ont entrepris depuis 2001 la
publication de son théâtre (Œuvres choisies). Si ses poèmes sont encore inédits, ses essais
théoriques sont parus en 2004 (Arguments pour le théâtre, Les Solitaires intempestifs) et en
2006, les Editions Théâtrales publieront un ouvrage collectif sur son œuvre, Howard Barker
et le Théâtre de la Catastrophe.
Créations en France d’Howard Barker
Tableau d’une exécution :
Mise en scène Solange Oswald (novembre 1993, CDN Dijon)
Mise en scène Hélène Vincent (octobre 2001, Théâtre du Gymnase Marseille et tournée)
Blessures au visage :
Mise en scène Jean-Paul Wenzel (mars 2002, Les Fédérés, Montluçon)
La Griffe :
Mise en scène Anne Bisang (octobre 2002, Comédie de Genève)
Judith ou le corps séparé :
Mise en scène Jerzy Klesyk (janvier 1998, Théâtre des songes, Paris)
Brutopia :
Mise en scène Guillaume Dujardin (février 2002, Nouveau Théâtre Besançon)
13 Objets :
Mise en scène de Jean-Paul Wenzel au Conservatoire National d’Art dramatique de Paris
avec les élèves de 3ème année (février 2003).
Animaux en paradis :
Mise en scène de Howard Barker (Théâtre des Deux Rives de Rouen, L’Avant-Seine de
Colombes, L’Amphithéâtre de Pont-de-Claix, Le Théâtre de l’éphémère du Mans, mars
2005)
Les Sept Lear :
Mise en scène Anne Bourgeois (mai 2005, CDN de Gennevilliers)
Frédéric Maragnani
Après une formation de comédien au Conservatoire National de Région de Bordeaux et une
participation aux ateliers de formation du Théâtre National de Toulouse, Frédéric Maragnani
se consacre à la mise en scène de théâtre avec la construction d’un projet de compagnie
comme outil de recherche et de production sur les écritures modernes et contemporaines :
TRAVAUX PUBLICS.
Depuis 1996, il mène un compagnonnage avec des auteurs : il met en scène Petits rôles,
le Prunus, le Renard du nord de Noëlle Renaude, Micheline les fabuleuses aventures du
jeune Claude, d’Emmanuel Texeraud.
C’est sur le texte-fleuve de Noëlle Renaude, Ma Solange, comment t’écrire mon désastre,
Alex Roux qu’il choisit de mener un laboratoire de mise en scène donnant lieu à trois
intégrales présentées à Bordeaux (festival Les Grandes Traversées / Itinéraire d’une
écriture contemporaine) ; à Dijon (festival Frictions) ; et à Paris (Théâtre Ouvert – Centre
Dramatique National de Création).
En 2003, il réalise un montage de deux textes d’Eugène Durif et Noëlle Renaude,
les Irruptés du réel / Quarante Églogues, nature mortes et motifs, présenté
à la Mousson d’été et aux Chantiers de Blaye 2003.
Il exerce depuis plusieurs années une activité régulière de formation et de transmission
sur les écritures d’aujourd’hui en direction d’amateurs de théâtre, d’élèves de collèges
et lycées d’enseignants et de professionnels du spectacle vivant.
En mars-avril 2004, il met en scène Le Couloir, de Philippe Minyana, à Théâtre Ouvert –
Centre Dramatique National de création, en co-mise en scène avec l’auteur, avec Marcial Di
Fonzo Bo, Marie-Armelle Deguy, Françoise Lebrun, Jeanne Vitez, Jean-Paul Dias, Emilien
Tessier, Gaëtan Vourc’h, Régis Lux. Marcial Di Fonzo Bo a reçu en 2004 pour ce spectacle
et celui de Mathias Langhoff (Rodrigo Garcia – Borges) le Prix de la Critique du meilleur
acteur.
Frédéric Maragnani met en place pour la saison 2005-2006 un projet de diptyque sur les
contes théâtraux avec l’articulation de la mise en scène de deux textes, Le Cas BlancheNeige (comment le savoir vient aux jeunes filles) d’Howard Barker, et Barbe-Bleue (la scène
primitive) de Nicolas Fretel :
- Le Cas Blanche-Neige (comment le savoir vient aux jeunes filles) d’Howard Barker est créé
au Théâtre Suresnes Jean Vilar du 8 au 27 novembre 2005
- Barbe-Bleue (la scène primitive) de Nicolas Fretel au TNT Manufacture de chaussures du
24 au 28 avril 2006.
Il prépare aussi la création d'
un texte commandé à Noëlle Renaude, Par les routes, écrit
pour deux comédiens, Christophe Brault et Jean-Paul Dias, à Théâtre Ouvert, Centre
Dramatique National de Création du 12 janvier au 4 février 2006.
Les comédiens
Marie-Armelle Deguy
Reine d’un Grand Pays
Joue au théâtre sous les directions de : André Engel, Le Misanthrope, La Nuit des
chasseurs, d’après Woyzeck de Büchner ; Georges Lavaudant : Le Balcon de Jean Genet ;
Alain Françon, Le Menteur de Corneille, La Dame de chez Maxim’s de Georges Feydeau ;
Jean-Luc Bouté, Le Bourgeois gentilhomme de Molière ; Catherine Hiégel, Les Femmes
savantes de Molière ; Brigitte Jaques, Sophonnisbe, La Place Royale, La Mort de Pompée,
Sertorius de Corneille, Angels in America de Tony Kushner, Hedda Gabler de Ibsen ;
Isabelle Janier, La Petite Catherine de Heilbronn de Kleist ; Catherine Anne, Agnès,
Surprise ; Kaliaguin et N. Vertchniska, Tchekhov, Acte III ; Christophe Perton, Les Gens
déraisonnables sont en voie de disparition de Peter Handke… Plus récemment, on l’a vue
dans Le Diable en partage / L’Inattendu dans une mise en scène d’Emmanuel Demarcy
Motta, dans Surprise et Le bonheur du vent de et mise en scène de Catherine Anne et dans
Le Couloir de Philippe Minyana, co-mise en scène Frédéric Maragnani et l’auteur.
Christophe Brault
Roi d’un Grand Pays
Formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Christophe Brault
joue au théâtre sous la direction de : Eric Vigner, La maison d’os de Roland Dubillard ;
Robert Cantarella, Terres promises de Roland Fichet, Le siège de Numance de Cervantès,
Récits de naissance, Le renard du Nord et Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex
Roux de Noëlle Renaude, Sa maison d’été de Jane Bowles, Hamlet de Shakespeare, Du
matin à minuit de Kaiser. Sous la direction de Stanislas Nordey, il joue dans Violences de
Gabily.
Récemment, il a joué avec Bernard Sobel, En attendant Godot de Beckett et avec Frédéric
Fisbach, dans Les paravents de Jean Genet et L’Illusion comique de Corneille.
Céline Milliat-Baumgartner
Blanche-Neige, fille du Roi
Après une formation littéraire et de comédienne à l’Ecole Florent dans la 3ème année de la
Classe Libre, elle est notamment remarquée dans L’Homosexuel ou la difficulté de
s’exprimer de Copi, dans une mise en scène de Jean-Michel Rabeux.
Elle joue ensuite sous la direction de Monica Espina, La compagnie des spectres de Lydie
Salvayre et de Thierry de Perreti, Valparaiso de Don Delillo puis Richard II de Shakespeare.
Jean-Claude Durand
Déviant, Roi de Tous les Irlandais
Jean-Claude Durand fait partie entre 1975 et 1989 de l’aventure théâtrale des mises en
scènes d’Antoine Vitez ; Il joue sous sa direction notamment dans Le Misanthrope, L’Ecole
des Femmes, Dom Juan, Tartuffe de Molière, Tombeau pour cinq mille soldats de P.
Guyotat, Faust de Goethe. Il jouera par la suite avec entre autres Stuart Seide, Daniel
Benoin, Alain Françon, René Loyon, Catherine Anne, Laurent Laffargue.
Récemment il a joué dans La fille aux rubans bleus au Théâtre des Abesses, mise en scène
de René Loyon. Jean-Claude Durand est par ailleurs professeur au Conservatoire National
de Paris et à l’Ecole de Chaillot.
Rodolphe Congé
Jeune Déviant, Prince de Tous les Irlandais
Après une formation au Conservatoire National de Région de Bordeaux puis
au Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris, Rodolphe Congé joue sous la direction
de : Klaus Michaël Gruber, Les géants de la montagne ; Christophe Perton, Les 14 Isbas
Rouges de Platonov ; Alain Françon, Mais aussi autre chose, de Christine Angot, Café
d’Edward Bond, Visage de Feu M. Von Mayenburg ; Haunke Lenz, Anticlimax de Werner
Schwab ;
Etienne
Pommeret,
Drames
brefs
1
de
Philippe
Minyana.
Récemment, il a joué dans Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, mise en scène de
Gilles Bouillon et Moonlight de Harold Pinter, mise en scène de Stuart Seide.
Jean-Paul Dias
Serviteur, Garde-Forestier
Après une formation avec Jean-Marie Broucaret et le Théâtre des Chimères, puis au
Conservatoire National de Région à Bordeaux, travaille avec : Laurent Rogero, Jacques
Rosner, Robert Cantarella, Philippe Minyana, Laurent Laffargue, Françoise Spiess,
Christophe Huysman. Avec Frédéric Maragnani il joue dans Petits rôles, Ma Solange,
comment t’écrire mon désastre, Alex Roux de Noëlle Renaude, les Irruptés du réel
/Quarante Eglogues, natures mortes et motifs d’Eugène Durif et Noëlle Renaude, Le Couloir
de Philippe Minyana (en co-mise en scène avec l’auteur).
Maury Deschamps
Vieille femme, Miroir pour la Reine
Comédienne et metteur en scène, Maury Deschamps a notamment joué sous la direction
de : Jean-Luc Terrade, La surprise de l’amour de Marivaux, Quartett de Heiner Müller, On
purge bébé de Feydeau ; Laurent Laffargue, Homme pour Homme de Bertolt Brecht,
Dépannage, de Pauline Sales, Sauvés de Edward Bond ; Jean-Louis Thamin, Fin de partie
de Samuel Beckett, Victimes du devoir de Eugène Ionesco, Mademoiselle Werner de Claude
Bourgeyx ; Christophe Rauck, Le théâtre ambulant Chopalovitch de Lioubomir Simovitch.
Elle a mis en scène avec sa compagnie : Hé !… la P’tite, de et par Maury Deschamps, ainsi
que Des couteaux dans les poules de David Harrower.
Isabelle GIRARDET
Jane, Sara
Après une formation au Conservatoire National de Région de Bordeaux et au Théâtre
National de Toulouse, Isabelle Girardet travaille avec Jacques Rosner, Laurent Laffargue et
Frédéric Maragnani.
Elle a joué dans plusieurs mises en scène de Frédéric Maragnani dont Homme pour homme
de Bertold Brecht.
Elle travaille aussi pour le cinéma de court-métrage dont Du soleil pour les gueux d'
Alain
Guiraudie nominé pour le prix Michel Simon.
Mickaël Gaspar
Smith, Forgeron
Issu de la promotion 2004 du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, il
a eu comme professeur Muriel Mayette, Philippe Adrien, Gérard Desarthe. Au Conservatoire,
il a travaillé avec Daniel Mesguich, Christian Benedetti, Caroline Marcadé et Jean-Marie
Patte. Il a récemment joué dans La Tour de la Défense de Copi, dans une mise en scène de
Marcial Di Fonzo Bo.
Contact
Anne Reynaud_06 83 18 34 73
TRAVAUX PUBLICS Cie Frédéric Maragnani
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