Crédit corporate : capter les primes de risque sur des

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Crédit corporate : capter les primes de risque sur des
Paris, 3 Février 2014
Crédit corporate : capter les primes de risque
sur des maturités intermédiaires
Dans un contexte de resserrement des conditions monétaires aux Etats-Unis, l’équipe de
Rothschild & Cie Gestion déploie une stratégie d’investissement capable de capter du
rendement sur le marché du crédit, tout en limitant le risque relatif à la hausse des taux.
L’inflexion de la politique monétaire de la Réserve Fédérale américaine, dont le programme
d’assouplissement quantitatif pourrait ralentir jusqu’à un arrêt complet d’ici la fin de l’année, ne devrait
pas déstabiliser le marché du crédit. La hausse des taux longs des pays « core », qui s’est engagée
au cours des six derniers mois, reflète la normalisation des conditions monétaires dans un
environnement économique plus favorable. Pour Emmanuel Petit, Directeur de la gestion obligataire
de Rothschild & Cie Gestion, « un taux autour de 4% pour le 10 ans américain n’aurait rien d’illogique
au vu des niveaux de croissance économique et d’inflation du pays ». Cependant, il est peu probable
de voir le Treasury Bond à 10 ans augmenter de plus de 100 points de base en 2014.
Si le cycle de hausse des taux devrait rester modéré, avec au final peu d’impact négatif sur les
spreads de crédit corporate – historiquement, ces derniers ont plutôt fait preuve de stabilité durant
les périodes de hausse des taux – il est toutefois nécessaire de construire une allocation obligataire
capable d’accompagner ce mouvement et de capter les primes de crédit les plus attrayantes. « Il
s’agit de réduire la sensibilité de l’allocation au risque haussier, en choisissant le meilleur
positionnement sur la courbe des taux et la maturité des titres. Il faut éviter les taux courts car le
rendement est insuffisant, mais aussi la partie longue de la courbe où l’on s’expose à une forte
duration pour peu de prime de risque supplémentaire. Le meilleur profil est celui des titres de maturité
3 à 5 ans, qui offrent un ratio rendement/sensibilité optimal, minimisant le risque de hausse des
taux » analyse Emmanuel Petit.
Des titres notés BBB en cœur de portefeuille
Concernant le profil des titres, la catégorie Investment Grade, et précisément le segment des
émetteurs notés BBB, est à privilégier en cœur de portefeuille. En dépit du resserrement en cours des
spreads de crédit, entre les obligations corporate les mieux notées et leurs homologues notées BBB,
ces dernières offrent de meilleurs rendements ajustés du risque. « Les fondamentaux du marché du
crédit sont bons, les émetteurs sont globalement engagés dans un cycle de reprise favorable à
l’amélioration conjointe de leurs marges bénéficiaires, de leur trésorerie et de leur ratio
d’endettement. Dans cet environnement, les meilleures opportunités se situent sur le crédit noté BBB,
où les entreprises présentent un couple marge/solvabilité particulièrement favorable et un taux de
défaut relativement faible. Les primes de risque de ces titres n’ont pas encore intégré ces éléments
positifs et restent donc élevées, ce qui procure un coussin de sécurité confortable pour amortir toute
hausse des taux » affirme Emmanuel Petit.
Au sein de cette stratégie, un « bond-picking » très sélectif sur certains titres « satellites » permet
d’aller chercher un peu plus de rendement. Ainsi, les émetteurs issus des pays périphériques
européens offrent un potentiel important. « On observe une convergence des fondamentaux crédit
entre les entreprises sud-européennes et celles issues des pays ‘core’, notamment dans des secteurs
comme les utilities ou les télécoms. Les obligations corporate périphériques procurent un niveau de
risque désormais proche de celui de leurs homologues ‘core’, pour une rémunération encore bien
supérieure » poursuit Emmanuel Petit.
Trois autres thèmes devraient également porter leurs fruits en 2014. Les titres bancaires
subordonnés vont continuer à profiter du retour à la normale du secteur. De son côté, le segment
cross-over (BBB-BB) est riche en opportunités en raison d’une grande diversité d’émetteurs, de
niveaux de spreads et de maturités. Enfin, beaucoup de nouveaux émetteurs sont en train de faire
appel au marché obligataire. « Le marché primaire recèle beaucoup d’opportunités. Les primes
proposées à l’émission sont généralement très attractives. Cela a été le cas en 2013, à l’occasion des
émissions de Loxam, d’EI Towers ou d’Eurofins Scientific, dont les spreads étaient particulièrement
avantageux » conclut-il.
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À propos de Rothschild & Cie Gestion
Avec 24 milliards d’euros d’encours, Rothschild & Cie Gestion se situe parmi les grands noms de la gestion dite de conviction
en France et en Europe. La société dispose d’expertises en gestion classique se concentrant sur les actions européennes, les
obligations crédit et convertibles et la gestion diversifiée flexible. Parallèlement, Rothschild & Cie Gestion a développé, via sa
filiale Rothschild HDF Investment Solutions, une offre de solutions d’investissement en architecture ouverte. Rothschild HDF
Investment Solutions assemble, de manière innovante, optimale et en contrôlant les risques, des expertises internes et
externes sélectionnées et suivies avec rigueur.
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