Le Rebond - Basket Club Ciney
Transcription
Le Rebond - Basket Club Ciney
Le Rebond Revue du BC Ciney N° 20112012-04 Editorial Habituellement, notre président prend ici la plume pour nous proposer un petit extrait de sa prose à la fois bienveillante et paternelle. Pour des raisons indépendantes de sa volonté, cela ne lui a cette fois pas été possible. Nous comptons sur lui pour se rattraper la prochaine fois. Alors, ami Benoît, te voici en dette avec la rédaction du Rebond : tout cela ne pourra se régler que devant un bon verre ! Manu Les participants au stage maxi-basket de Carnaval présents le vendredi 24 février à 13h01 Catherine Mine nous parle de ses filles … d’hier à aujourd’hui Il y a 10-12 ans, dans le Ciney Rebond débutant de l’époque, voilà ce que j’écrivais sur elles : Mardi 17h10 : à peine rentrée de l’école, je redémarre : direction basket, chemin tant de fois répété ! Un bonjour aux parents croisés, un œil au casier, 10 petits bisous mouillés, un coup de sifflet et je rassemble toutes mes poussines dispersées. Je place un cône ; toute la « meute » est à mes talons. Je place un 2ème cône ; j’ai toujours toute l’équipe derrière moi. Pas question qu’il y en ait une qui sorte du rang, elle se fait automatiquement rappeler à l’ordre par les autres. La malade (car il y en a toujours une) traîne un peu la patte là-bas derrière pendant que les autres se battent pour avoir la primeur d’être située … juste derrière mes fesses ! Voilà déjà, en une minute, ce qui les rend toutes attachantes et voilà pourquoi, on donne à cette catégorie d’âge, le nom de … Poussines ! Je vous présente ma petite basse-cour (poussines 1999 à 2003 rassemblées) Aurélie Javaux : Son visage parle pour elle. Elle est la plus rapide de l’équipe en dribble mais aussi la plus distraite pour revenir en défense ! Wendy Boka : Je dis, elle applique ; je redis, elle réapplique, sans broncher, en cherchant sans cesse à s’améliorer : une Boka, quoi ! Mathilde Jacques : Subtile dans le raisonnement, belle technique et bonne vision de jeu ; n’aime pas trop jouer « gratuitement » ; est là pour gagner ! Emilie Joris : On s’est trouvé une shooteuse, surtout quand c’est son papa qui siffle. Appliquée, concentrée, elle donne tout ce qu’elle a et est devenue ainsi un pion sûr de l’équipe. Mathilde Lambert : Petite meneuse à l’application de tous les instants et à la mentalité exemplaire. Joue de manière fluide ; bon petit shoot. Partie renforcer les benjamines. Julie Marchal : Droitière ? Gauchère ? Un peu des 2 ! Belle intelligence de jeu accompagnée d’une perpétuelle bonne humeur. Partie aussi, avec sa copine d’école, compléter les benjamines. Alycia Marteau : Véritable moteur de l’équipe. Toujours souriante, née avec un ballon dans le ventre. Rapide en dribble et en glissements défensifs, sens inné de l’anneau mais doit encore apprendre à lever la tête pour voir ses partenaires bien placées. Louise Bothy : Grande personnalité et belle vision de jeu. Joue beaucoup pour les autres et à l’œil à tout : aux joueuses, au marquoir, à l’arbitre et … gare à celuici s’il ne siffle pas correctement ! Une vraie capitaine en devenir. Caroline Pirlot : Petite gauchère très discrète mais avec la volonté tenace de se faire une place dans ce monde de grandes (elle en a même perdu une dent dans un contact à l’entrainement !). Sans oublier … les mamans-laveuses et les papas-chrono (voire arbitre), les mamansfeuilles et les papas-bars. Merci de les avoir suivies, c’est aussi pour vous qu’elles y mettent tout leur cœur ! Et depuis … petites poussines sont devenues grandes ! Auré n’aime toujours pas trop jouer en défense et son visage parle encore pour elle. Wen est restée le calme accompli, pilier fort et serein de cette équipe P1. Malou a gardé son orgueil de battante et veut toujours gagner. Emi est restée une shooteuse qui ne se pose pas de question même si papa ne siffle plus. Math n’est plus trop meneuse mais a conservé sa mentalité exemplaire ; son bon petit shoot est devenu un beau shoot à 3 pts techniquement presque parfait. Je ne sais toujours pas si Ju est droitière ou gauchère mais je sais que sa bonne humeur, elle, est toujours bien présente. Aly râle parfois un peu plus mais c’est un moteur qui a développé sa surpuissance aujourd’hui. Lou est toujours révoltée face à l’injustice mais la maturité lui fait booster son jeu en réaction et la p’tite Caro fait toujours et de mieux en mieux sa place dans ce monde de grandes. Laura, Perrine et Elisa sont venues les rejoindre durant leurs années de formation afin de constituer actuellement cette chouette équipe P1, antichambre de la R2, aux vraies racines cinaciennes. Je les retrouve maintenant la semaine un peu plus tard qu’à 17h10, elles ne se collent plus derrière mes fesses quand je place les cônes et les petits bisous mouillés, elles les réservent aujourd’hui à d’autres que moi !!! Mais en 10 ans, ce qui n’a pas changé, c’est leur gentillesse, leur volonté de bien faire et de gagner (on n’est pas en demi-finale de coupe ni dans les hauteurs du championnat P1 pour rien), leur solidarité et leur respect d’autrui. Au fil des années, elles ont développé leur talent pour le basket mais aussi leur souci de l’autre. La malade (car il y en a toujours une, davantage aujourd’hui au moral temporairement plus fragile plutôt qu’au physique) ne reste plus seule là-bas derrière ; elle est entourée par ses coéquipières et de bien belle façon. Il nous reste 2 objectifs à atteindre cette saison mais à quelques mois pour moi de tourner pour l’instant la page des équipes dames, j’ai comme l’impression d’avoir bouclé la boucle. Merci les filles pour cette belle aventure ; ce fut un véritable plaisir de vous entrainer, de vous coacher et de vous voir ainsi évoluer. Je vous ai souvent boostées, titillées mais aussi, je pense, beaucoup encouragées en vous faisant confiance et en essayant de ne jamais oublier que celle qui passe à côté de son match un jour peut être celle qui tire l’équipe le lendemain. Je garde un œil sur vous… des gradins, de la cafet et du bureau sportif. Enfin, je ne voudrais pas terminer cet article sans un merci particulier à toutes ces mamans-laveuses et ces papas-chrono ou bar qui ont été présents pendant toutes ces années. Si j’ai pu modestement (comme les autres coaches de leurs années de formation) leur inculquer quelques valeurs, développées notamment en sport collectif, c’est parce qu’avant moi, ils y avaient mis les bonnes bases. Beaucoup sont toujours là, fidèles au poste en essayant d’accompagner l’adolescence et l’entrée dans le monde adulte, comme on a accompagné l’enfance ; d’autres, de par les aléas de la vie, se sont faits plus discrets mais tous, vous pouvez être fiers de l’éducation que vous leur avez donnée. Francis, Annick, Luc, Françoise, Philippe, Béatrix, Stéphane, Nadine, Paul, Martine, Philippe, Anita, Jean-Pierre, Colette, Frédéric, Alexandra, Arnaud, Virginie, Stéphane, Véro, Pascal, Pierina, Jean-Luc et Nelly, vous qui avez arpenté nos terrains maintes et maintes fois et qui avez entouré vos filles sans jamais les étouffer, soyez rassurés… elles ont bien grandi. Catherine Mine Une équipe à l’honneur : les Poussins B L’équipe que je vais vous présenter, n’est pas qu’une simple équipe. Non, c’est l’équipe des Poussins B de Ciney. Les joueurs qui la composent ne sont pas de simples joueurs. Non, ils ont chacun leur personnalité et forment un tout homogène, assez martien et vénusien. Faisons les choses dans l’ordre (alphabétique) et commençons par notre chère et mignonne Léona Baudoin. Cette petite a rejoint les rangs du club de Ciney cette saison et progresse très rapidement. Elle est, il faut le reconnaître, très appliquée et à l’écoute des conseils. De plus, elle sourit tout le temps, un vrai rayon de soleil ! Nous avons ensuite, tadammmm : Odile Beguin. Cette joueuse a hérité du talent de son père, c’est sûr ! Joueuse appliquée et dotée d’un sens certain de l’anneau, elle nous charme par sa gentillesse et politesse. Parce que le basket c’est aussi un savoir-être ! Le suivant et non des moindre, Dandoy Roman. Ce joueur rêveur débute cette année au sein du club et montre une réelle envie de bien faire et en plus… ça marche… Enfin plutôt ça marque ! Nous enchainons, à présent, avec Angèle Detobel alias l’éclopée. A l’heure où je vous écris, cette petite est dans un plâtre. Elle a d’ailleurs fait une entrée remarquée sur mon dos lors de la présentation des équipes. Mis à part le fait qu’elle est blessée pour l’instant, cette joueuse apporte réellement d’un point de vue offensif, elle est très efficace ! J’ai ensuite l’honneur de vous présenter Lisa Henin, non pas la nièce de la joueuse de tennis mais la nièce de notre photographe attitré ! A votre place je ne me frotterais pas trop à elle car, de la force, elle en a, et ça déménage, croyez-moi. Toujours souriante, elle est un apport offensif incontournable. La joueuse suivante : notre Iseut Jouan nationale. Cette joueuse est petite mais elle a une hargne défensive immense, elle colle son défenseur à ne pas le laisser respirer. Toujours aimable et souriante, c’est un plaisir de la côtoyer. Talonnant Iseut dans cette présentation de l’équipe, je vous présente notre sprinteuse folle, j’ai nommé Clarisse Lichtherte. Courir, ça la connaît, elle n’arrête pas et comble de tout, elle a le sens de l’anneau, que demander de plus ? La présentation continue : la joueuse qui suit, je l’ai connue au berceau ! Je ne vous dis pas le coup de vieux que ça me fout du haut de mes 23ans ! Clémence Marteau, cette petite marche sur les traces de ses sœurs : la famille fabrique des moteurs. A une nuance près, Clémence, elle, est grande, et est une reboundeuse tout terrain ! Le joueur suivant est grand aussi (personne ne pourra le nier en l’observant) et nous sort, ces derniers temps, des matchs d’enfers. A penser que Louis Michot s’est ainsi réveillé un matin en se disant : à partir d’aujourd’hui je dégomme tout au basket ! De plus, il est d’une gentillesse inégalable. Nous enchainons avec Victor Moscato, lui aussi a eu cette sorte de révélation soudaine et s’est dit qu’il était capable de tout. Il évolue de manière considérable et score beaucoup. The last but not the least : Ugo Scaut. Il a débuté cette année parmi nous et suit une courbe d’évolution extra positive. En gros, il assure comme il faut malgré sa technique propre, il faut le voir pour le croire. J’ai la chance de coacher cette équipe du feu de dieu et c’est un immense plaisir de le faire toutes les semaines. Je tiens par ailleurs à remercier tous les parents, qui sont présents à chaque match et suivent l’équipe de manière extraordinaire. Un grand merci également à Bruno qui les entraine les mardis, sans lui également la progression serait moindre. Valentine Falaise Poussins B Francine Poncin nous parle de « ses » hommes Mi-janvier. Deux matchs gagnés depuis la rentrée de janvier… Contre le Conti chez eux, dans leur salle magnifiquement restaurée… On se dirait presque à … Ciney. Match gagné, mais Jérémy s’est méchamment fait retourner le petit doigt de la main gauche… Il hurle de douleur… Deux kinés à la rescousse (Régis joueur au Conti et Mélanie) vont s’appliquer pour le lui remettre en place immédiatement. Ce qui, croyez-le bien, est la meilleure chose à faire dans ce cas… Cependant, par la suite il va s’avérer que le retournement de doigt est beaucoup moins bénin que ce que l’on pouvait penser, car tous les ligaments sont déchirés. Il va falloir du temps pour que le tout se répare. Le match suivant se présente donc avec un effectif de plus en plus réduit par rapport à l’équipe de base du début de saison. Germain a été opéré du genou droit… On a découvert beaucoup plus de dégâts que ce qu’annonçaient des clichés multiples et spécialisés. Il faudra réparer ménisques, ligaments et même titiller la rotule pour remettre le tout en ordre. Il est maintenant en soin de kiné et marche avec deux pattes de secours… Il sait qu’il pourra reprendre le basket. C’est sa passion, quand même… Mais cette saison est terminée pour lui. Bruno ne peut que prendre soin de son dos, plus de basket pour lui… Jérémy va devoir ronger son … petit doigt. Il est donc fait appel au renfort de François Pirlot qui a un vrai talent… C’est donc avec tous les petits jeunes, Jonathan (né en 84 !…) étant un vrai ancêtre dans cette équipe, que Ciney tient le match contre La Rulles. 73-59 : ils se sont bien battus contre des Gaumais très rudes et volontaires… Il y a une session d’examens en route : Gérald, Alex, Florent, Clément ont fort à faire en janvier. Impossible, dès lors de participer à tous les entraînements en particulier quand tu as des examens le lendemain. Il faut donc prévenir Jean-Lou. Ils vont s’y prendre à temps mais ils tombent sur la boîte vocale immédiatement. Jean-Lou aime pourtant à être prévenu de vive voix : pas de sms s’il vous plait. Mais comment faire quand le gsm de Jean-Lou a fait une chute….. dans les toilettes ! Et merde (c’est le mot), pas moyen de passer le message. Excursion à Neufchâteau… On a frôlé l’exploit. 70-65, mais ils ont mené la vie dure à Neufchâteau qui a l’ « avantage » d’avoir une salle d’un autre temps et des anneaux un peu archaïques aptes à dérouter les meilleures équipes. Ceci dit, une nouvelle salle est en projet. L’avantage aussi d’avoir dans ses effectifs une équipe en D3, ce qui booste généralement les autres équipes. Mais le terrain n’est jamais une excuse. Par contre l’effectif, lui, explique sans doute que Ciney n’ait pas réussi cet exploit. De plus en plus de blessés : Germain, Jérémy, notre renfort François qui s’est blessé à la cheville en P2, Florent qui souffre d’un méchant torticoli… Clément qui est allé se détendre une petite semaine au ski après une session éprouvante… Faites le compte : il reste donc Jonathan, Derek, Gérald, Alex, Romain, Pierre, Marvin et Rodolphe. HUIT, c’était un peu juste pour affronter Neufchâteau intra muros, mais ils se sont battus crânement et jusqu’au bout, et on a pu voir un beau match. The match contre Nivelles, classé premier de la série. Le match aller avait été perdu, Ciney n’arrivant pas à déborder une défense de zone particulièrement resserrée. Rien de tout cela cette fois. Nos petits ont le culot pour eux et désormais n’ont plus vraiment peur de rien. Par trois fois Jean-Lou a envoyé à Rodolphe un « bé t’es fou », Rodolphe qui s’est distingué par 3 tirs à 3 points et aussi des actions un peu fantasques… Score final : 83-66. Dans Vers l’avenir, cela donne « Ciney crée l’exploit », et ils y font l’éloge de Gégé et de Jo sous les mots de Jean-Lou. Sur Matélé, c’est bien Alexandre Claisse qui est mis en évidence « bien connu pour sa détente » et il est interrogé : « c’est vraiment ta particularité : super défenseur avant tout ? » « Bin oui quand même oui… bon, je laisse l’attaque pour les autres » Si tout le monde a bien joué, il faut souligner une très bonne prestation de Florent Marteau dont la technique est une des meilleures … 31 janvier, Coupe de la province : quart de finale hommes P2 Braibant contre P2 Ciney. Jean-Lou est au coaching, parce que Thomas D a un entraînement à ne pas rater. Victoire de Ciney dans un match sans gloire et pour tout dire un peu fade… La preuve : José Hautot a réussi à s’endormir sur des banquettes bleues super inconfortables… Il a raté le 49-59… Le derby Ciney-Natoye a été gagné par Ciney, le tout devant une foule nombreuse, puisqu’il se dit qu’on était près de 400 pour voir du beau basket, et les verres ont manqué à la cafèt… La télévision avait déployé ses cinq caméras, ses 2 journalistes et Nicolas Renneson a été appelé comme expert pour commenter le direct. Le résultat a été à la hauteur de la beauté de la salle: magnifique. Alex Claisse a été la vedette de ce match, puisque même le coach adverse a fait son éloge en conclusion du match. Cela a valu au «pivot de petite taille » et « pur produit blanc bleu » d’être invité sur le plateau extra-balles de Matélé le dimanche… Fr@ncine Une défaite au parfum de victoire et dans la foulée … une victoire méritée Après avoir été battues 8-80 à Ciney contre Natoye début de saison, les pupilles filles ont réalisé une magnifique partie chez leurs voisines en ne s'inclinant que 56 à 42. D'après le coach de Natoye (invaincu au classement), l'équipe de Ciney (avant dernière au classement) leur a donné la meilleure opposition en championnat. Pourtant Natoye composait avec 2 sélectionnées provinciales et une régionale. Mais, lors du briefing d’avant match, Jan a expliqué aux filles, pour la première fois, la « Zone » et elles ont superbement joué cette défense. GRAND BRAVO les filles!!! Cette partie ne se profilait pourtant pas de la meilleure des manières. Faute de combattantes pour le jour prévu, le match avait été avancé. Ce fait résume à merveille la saison des pupilles filles qui n'est pas un long fleuve tranquille… L'équipe a vu se succéder plusieurs coachs: tout d'abord, Fanny a assumé la période de préparation et le début du championnat avant de s'envoler vers la patrie du prince William afin de perfectionner son anglais. Entretemps, son assistant avait déjà remis son tablier. Ensuite, c'est Jan assisté de Marie-Eve Mazuin qui dispensent les entraînements respectivement le lundi et le mercredi. Le Week-End, Marie-Eve étant empêchée par le travail et Jan ne pouvant se multiplier au bord des terrains, j'assume le coaching de temps en temps. En résumé, les filles ont depuis Août bénéficié de 5 entraîneurs et/ou coachs. Pas mal sur une saison… L'épisode ‘joueuse’ vaut également le détour. Fin avril 2011, fort de 4 joueuses, il était impératif de renforcer le noyau. C'est pourquoi, 5 joueuses de Dinant, une de Maillen et 3 nouvelles débutantes avides d'apprendre le basket sont venues compléter le noyau. Le noyau s'est aminci rapidement de quelques joueuses non désireuses de poursuivre l'aventure et cela s'est poursuivi tout au long de l'année. Quelques benjamines viennent alors compléter le noyau. Qui jouent encore alors ??? les vraies pupilles : Marie-Eve Bourgeois, Camille Chiliade, Ophélie Senzot et Louise Marteau (la pupille qui joue en minime: l'arme secrète) aidées par les benjamines : Anne-Laure Mazuin, Constance Beguin, Aline Henrot et Danaë Colin. Ces 'rescapées' font preuve de beaucoup de courage, de persévérance, d'intelligence et d'assiduité aux entraînements. Elles étaient également présentes au stage de Carnaval. Quel belle image dés lors de voir ces filles défaites par leurs voisines natoyennes sortir des vestiaires avec de grands et beaux sourires. Après une si belle partie, elles respiraient le plaisir du sport.... Cerise sur le gâteau, elles furent récompensées de leurs efforts et de leur bon esprit dés le W-E suivant en s’imposant à Ciney contre Andenne. La saison n'est pas finie. En effet, un match de demi-finale de coupe de province est prévu le dimanche 18 mars à 11h00 à Maillen, contre Sombreffe. Vive les pupilles filles de Ciney !!! Jean-Christophe (Coach ad intérim) Trophée du mérite sportif Le basket … aux couleurs de la Vie ! Les enfants sont tous différents et se ressemblent tous. Bizarre … mais vérifié chaque jour par tout éducateur quelque peu observateur. Les enfants sont tous différents. Même les jumeaux, les « vrais », ont chacun leur caractère tout personnel, intime. Même s’il est « son père tout craché », le fils est différent. Tout enfant est une personne, unique; à nous de lui donner la chance et les moyens de devenir lui-même et de le rester. Aucun enfant n’est « vide »: il transporte, bien calés dans son cœur, son corps et sa tête, ses habitudes, ses règles de vie, ses valeurs, ses espoirs : Son cœur transporte tout ce qu’il sent et ressent : le joyeux et le triste, ce qui fait peur et ce qui met en colère, l’agréable et le pénible, et par dessus tout, son besoin de le dire et de le partager ; Son corps se construit jour après jour à partir de ce qu’il mange, où et quand il dort, comment il bouge et court; son corps se singularise par ses habits, sa coiffure, son allure … ; Sa tête est remplie de toutes sortes de savoirs : parler, observer, comprendre qui il est et ce que font les autres, pouvoir agir et oser le faire … Toutes les familles ne se ressemblent pas, et n’éduquent pas leurs enfants de la même manière. De multiples éléments interviennent, qui font que chaque enfant, doté de son propre caractère, va se nourrir de telles valeurs, acquérir telles habitudes et tels comportements, et apprendre très tôt à penser ainsi et à agir comme cela. En sortant dans le monde, chaque enfant va rencontrer, avec plus ou moins de violence ou de tendresse, des personnes et des choses qui ne lui ressemblent pas, qu’il ne (re)connaît pas. Tout l’art de l’éducateur consiste alors à aider chacun à repérer et apprécier la différence, à faire jaillir toute la richesse de l’autre, à insister sur l’intérêt de la découverte, sur l’espoir de progrès qui vient de ce qui n’est pas moi, ou nous. A moins que celui qui éduque ne rabote ce qui dépasse, ne lime ce qui n’entre pas dans son moule du « bon enfant », n’impose à chacun un seul comportement aseptisé. Alors la personne s’aplatit, l’autre devient l’exclu, la différence devient une faute, la rencontre n’a pas lieu. Si cela se passe, on voit l’enfant s’effacer, s’uniformiser, se fondre dans le modèle … Alors viennent chez l’enfant l’ennui de faire toujours la même chose, la rage de n’être ni connu ni reconnu, le désespoir de ne jamais se faire comprendre. Alors s’installent le désintérêt, l’incompréhension, l’impuissance, la révolte ou l’abandon, l’échec ... Les enfants se ressemblent tous. Tous les enfants, sans exception, sont capables d’apprendre. La capacité des enfants à apprendre est infiniment plus grande que leurs compétences acquises. On pourrait comparer à un robinet : certains coulent à flot, d’autres goutte à goutte; Mais dans tous les cas, il y a de l’eau dans les tuyaux : ouvrez le robinet et l’eau coulera. L’éducateur est là pour révéler à chacun ses immenses capacités d’apprentissage, pour convaincre les moins compétents qu’ils ne sont pas « bêtes », qu’ils sont capables de réussir à apprendre; La réussite d’un apprentissage donne des ailes … … A moins que celui qui éduque ne s’acharne à considérer avec fatalisme que les moins compétents sont des incapables, qu’il n’y a rien à faire avec eux, qu’ils sont « bouchés ». Alors se multiplient les critères qui classent en « moins, bien et mieux doués », se transmettent d’une année à l’autre des étiquettes … Alors se développe la culture de l’échec et se renforcent les inégalités. Tous les enfants ont besoin d’équilibre. Tous les enfants ont un corps, une tête et un cœur. Pour fonctionner avec efficacité, ces trois systèmes vitaux exigent un traitement spécial : ils réclament l’équilibre entre eux. Le corps c’est le moteur : c’est la prise de conscience et l’utilisation continue de son corps dans toute ses fonctions (le mouvement, la perception, la précision … ) qui soutient l’apprentissage. La tête, c’est ce qui met en jeu les mécanismes complexes qui font saisir et comprendre la réalité sous tous ses aspects; grâce à l’observation, la manipulation, l’expérimentation, l’erreur, l’invention, la comparaison, l’évaluation, l’assimilation … les enfants arrivent petit à petit à comprendre ce qu’ils vivent. Le cœur c’est tout ce qui vient du plus profond de soi : ce que je sens et ce que je pense, ce qui sort des tripes, et va vers les autres. C’est l’immense domaine de l’expression, de la communication, et de la participation … sans lesquelles aucun apprentissage n’en vaut vraiment la peine; C’est aussi la barrière qui s’ouvre ou se ferme selon que l’émotion est vécue comme positive ou négative. La tête fait partie intégrante du corps, et les enfants marchent à coup de cœur … Tous les enfants ont des forces limitées. Les enfants nous surprennent souvent par la force qu’ils déploient dans des activités qui les accrochent; Ils pulvérisent alors tous les seuils connus de la fatigue et dépassent souvent leurs limites. Car limites il y a … et même s’il est bon que les enfants apprennent le « sens de l’effort », pourquoi exiger d’eux un travail qui dépasse régulièrement leurs forces et qui ne réponde que fort imparfaitement à leur besoin d’équilibre ? Cet article est tiré d’un livre intitulé « L’école Primaire, du tableau noir aux couleurs de la vie » écrit pour la ligue des familles par D Mouraux et publié aux éditions DeBoeck. Mais s’il s’était appelé « Le Basket, du parquet aux couleurs de la vie », l’aurions nous lu différemment ??? Bonne « cogitation » … Manu Bourgeois La capitaine des cadettes fait le point sur le début de saison. Nous voilà déjà à la mi-saison et il est temps de faire un petit compte rendu de cette fin de premier tour plus que satisfaisant pour nous. En août, il nous a été proposé de faire une équipe cadettes régionales, composée d'un mélange de filles plus jeunes (15-16 ans) et de filles plus âgées (17 ans). Un des premiers gros challenges était de savoir jouer toutes ensemble, ce que nous n'avions jamais fait auparavant. Un entraînement le lundi allait être réservé exclusivement à apprendre et mettre au point des phases ( plus ou moins ) élaborées. Mais rien que le fait d'arriver jusqu'au bout de l'une d'entre elles était déjà trop compliqué. De toute façon, aucune pression ne nous était mise : nous avions formé cette équipe régionale dans le but de progresser et de jouer contre des équipes plus fortes et de notre âge. Toutes, nous jouons en effet aussi dans des équipes différentes allant des minimes, cadettes, P2, P1 et jusqu'en R2. Je pense qu'avant de débuter le championnat, la phrase "on est là pou progresser et l'important est de participer" nous correspondait bien. Cependant, il s'est avéré que notre cheminement fut des plus surprenants, d'abord pour nous, mais aussi pour la coach, les parents et peut-être même le comité. Début septembre, nous disputions notre premier match de la saison contre Alleur. A l'échauffement, nous regardions nos adversaire d'un air inquiet, peur de se faire "dégommer" par ces joueuses aux maillots noirs. C'est vrai que nous ressemblions plus à de vraies touristes, avec nos maillots retrouvés dans le fin fond de la réserve, dessus blanc et noir et dessous bleu "électrique". Et pourtant, cette première victoire n'allait être que le début d'un premier tour réussi. En terminant premières avec deux défaites contre dix victoires au compteur, nous avons eu la chance d'entamer le second tour en jouant contre les meilleures équipes de la saison et tout ça en progressant d'avantage. Ne nous voilons pas la face, nous savons que le suite du championnat risque d'être plus compliquée mais victoires ou défaites, l'objectif est atteint : former une équipe soudée où l'ambiance positive règne à chaque seconde sur ou en dehors d'un terrain de basket. Pour l'équipe cadettes, Math (Mathilde Lambert) CONCOURS « Le Rebond » Nous ne pouvions pas nous quitter sans qu’il vous soit proposé de participer à la seconde manche de notre concours. CONCOURS « Le Rebond » Contrairement à ce qui avait été annoncé dans le numéro 3, je n’ai pas eu le temps de la déposer sur le site … (Le boulot d’enseignant, ce n’est pas toujours ce que l’on croit ! ) Pour rappel, après la première manche le classement général provisoire s’établit comme suit : 1 ère place : Sylvie Adam-Salmon : 20 points 2 ème place : Félix Bourgeois : 19 points 3ème place : Deneil J-S : 18 points 4 ème place : Dylan Hiernaux : 17 points 5ème place : Jules Valard : 16 points La participation à au moins 2 manches sur 3 étant obligatoire pour figurer au classement général final, les non-classés actuels qui ne participeront pas à cette seconde manche abandonnent automatiquement toute chance d’obtenir une réduction de cotisation pour la saison prochaine. La seconde manche sera composée d’une seule épreuve : celle-ci, maintenant, tout de suite, op het ogenblik, asteur, al’moumint k'on-z est … Cette épreuve permet de remporter jusqu’à 40 points : 40, 38, 36 etc Chacun a donc la possibilité de se repositionner dans la course aux réductions de cotisation. (n.d.l.r. Que voulez-vous, c’est encore un peu les soldes !) L’épreuve consiste à reconnaître à qui, parmi les « personnalités » du club, appartiennent les différentes tranches des deux portraits robots proposés ci-après. Pour vous aider, il vous est chaque fois fait 3 propositions, dont une seule est bonne. (n.d.l.r. C’est pas beau … l’école de la réussite ! Les éventuels ex-aequo - ce qui ne pourrait arriver que si plusieurs personnes participent :-) - seront départagés par la question subsidiaire. Les bulletins réponses sont à déposer dans l’urne « Concours Le Rebond » qui se trouve à la cafétéria ou dans la boite aux lettres « Le Rebond » à l’entrée du Hall, au plus tard le 25 mars . Bonne chance à tous ! Portrait robot A Portrait robot B ————————————————————————— — Bulletin réponse : Concours « Le rebond » : manche 2 Nom / Prénom : ………………………………………………………………. Cochez les symboles O correspondants aux bonnes réponses Le portrait robot A est composé de haut en bas de : A1 : O Guy Laroche O Marc Hiernaux A2 : O Jules Valard O Marie Dupont A3 : O Catherine Mine O Philippe Jacques A4 : O Jean-Luc Merelle O Yan Callewaert O Ludivine Votion O Yan Callewaert O Benoit Votion O Jean-Paul Houart Le portrait robot B est composé de haut en bas de : B1 : O Jean-Louis Jacobs O Benoit Votion O Nelly Pirlot B2 : O Eric Deneil O Nicolas Renneson O Jean-Luc Merelle B3 : O Pol Haufroid O Marie Dupont O Emile Galloy B4 : O Jean-Christophe Beguin O Marc Hiernaux O Michel Henin Question subsidiaire : Quelle est en unités de mesure agraires la superficie totale des deux surfaces de jeux (terrains) de nos installations ? : ….. ha ….. a ….. ca