Catherine Mavrikakis Lauréate du Grand Prix du livre de Montréal

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Catherine Mavrikakis
Lauréate du Grand Prix du livre de Montréal 2008
pour son roman Le ciel de Bay City
aux éditions Héliotrope
Montréal, le 17 novembre 2008 – Le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, a décerné le
Grand Prix du livre de Montréal 2008 à Catherine Mavrikakis pour son roman Le ciel de Bay
City publié aux éditions Héliotrope. La cérémonie officielle de remise du prix s’est déroulée
ce matin à l’hôtel de ville de Montréal en présence de M. Georges Leroux, président du jury et
récipiendaire du Grand Prix du livre de Montréal l’an dernier, des membres du jury et de
personnalités du monde littéraire.
« Le récit intense et percutant de Catherine Mavrikakis, si habilement construit, vient s’ajouter
à une longue liste de joyaux littéraires primés par le Grand Prix du livre de Montréal, un des
prix littéraires parmi les plus convoités au Québec. Je remercie l’auteure de nous avoir livré
une œuvre d’aussi grande qualité qui témoigne de la richesse de la littérature montréalaise
», a déclaré le maire Tremblay.
Le roman de Catherine Mavrikakis figurait parmi quatre autres œuvres magistrales en lice
pour le Grand Prix du livre de Montréal 2008 soit : Naissance de Rebecca à l’ère des
tourments (roman) de Marie-Claire Blais (Boréal), Cockroach (roman) de Rawi Hage (House
of Anansi Press Inc.), Je suis un écrivain japonais (roman) de Dany Laferrière (Boréal) et
Champagne (roman) de Monique Proulx (Boréal).
« Je tiens à souligner l’apport exceptionnel de tous les artisans du monde littéraire, et tout
particulièrement aujourd’hui, celui de Catherine Mavrikakis et des quatre autres finalistes qui
étaient en lice pour l’obtention de ce prix. Après plus de quarante ans d’existence, le Grand
Prix du livre de Montréal continue de célébrer le talent de nos auteurs et de nos éditeurs. En
honorant la nouvelle lauréate, ce prix contribue à forger la renommée de Montréal à l’échelle
nationale et internationale, comme une ville de savoir et de culture », a ajouté le maire
Tremblay
L’œuvre primée : Le ciel de Bay City
Catherine Mavrikakis, une écrivaine montréalaise née à Chicago en 1961, enseigne
également la littérature à l’Université de Montréal et son roman, Le ciel de Bay City, est son
cinquième titre. Depuis sa récente publication, cette œuvre a reçu un accueil mérité et plutôt
unanime de la part des critiques littéraires. Son roman est un des livres marquants de la
rentrée. « Il y a des ressemblances entre moi et Amy (l’héroïne de son roman), certes. Et
beaucoup de choses ont été empruntées à mon histoire familiale, mais tout a été transformé
aussi […] Je dirais que l’immigration est ce qu’il y a de commun entre moi et Amy », confiaitelle en entrevue au journaliste Tristan Malavoy-Racine (Voir).
« Dans un roman chargé, un roman de la charge, Le ciel de Bay City, Catherine Mavrikakis
propose une écriture qui ne laisse aucun répit. Ici, la rage crie à pleines pages, ici, quelqu’un
crache à la face du monde sa honte d'être né et son refus de se faire avaler par le poids de la
culpabilité. Les fantômes convoqués par l’écrivain sortent au grand jour et nous appellent à la
vie. La force d’évocation de ce roman exceptionnel s’appuie sur un dispositif narratif d’une
rare richesse. Analytique et expressif, Le ciel de Bay City est un livre de libération », de
déclarer le président du jury, M. Georges Leroux.
Les membres du jury 2008
Sous la présidence de l’écrivain Georges Leroux, vice-président de l’Académie des lettres du
Québec, la sélection des œuvres finalistes et la désignation de l’œuvre récipiendaire du
Grand Prix du livre de Montréal 2008 ont été confiées cette année à Françoise Careil, libraire,
Louis Gauthier, écrivain, Danielle Laurin, critique littéraire (Le Devoir), Geneviève Letarte,
écrivain, et à Robert Schwartzwald, directeur du Département d’études anglaises de
l’Université de Montréal.
À propos du Grand Prix du livre de Montréal
Ce prix annuel de 15 000 $ est décerné à un auteur ou à des coauteurs d’un ouvrage de
langue française ou anglaise de création, d’analyse, de compilation ou de référence littéraire,
artistique ou sociohistorique (à l’exception des rééditions et des traductions) pour la facture
exceptionnelle et l’apport original que représente cette publication. Il devait avoir été publié
pour la première fois entre le 1er octobre 2007 et le 30 septembre 2008, par un auteur ou par
un éditeur domicilié sur le territoire de la Ville de Montréal. Les livres de poésie et les essais
contenant des fragments déjà parus dans des revues étaient admissibles.
Un peu d’histoire sur le Grand Prix du livre de Montréal
De 1965 à 1982, cette distinction a porté le titre de Grand Prix littéraire de la Communauté
urbaine de Montréal. Puis il y a eu une pause de 1983 à 1986. Depuis sa relance par la Ville
de Montréal en 1987, ce prix est vite devenu l’une des distinctions littéraires québécoises
majeures qui contribue activement à la diffusion du livre.
Depuis sa création il y a plus de quarante ans, le Grand Prix du livre de Montréal a honoré
des œuvres marquantes d'écrivains québécois. Parmi les lauréats des récentes éditions,
mentionnons Gérald Godin, Robert Lalonde, Michel Tremblay, Monique Larue, Émile Ollivier,
Anne-Élaine Cliche, Pierre Gobeil, Sergio Kokis, Fernand Dumont, Willie Thomas, Gaétan
SOUCY, Joël Des Rosiers, Denis Vanier, Régine Robin, Louis Gauthier, Lise Tremblay, David
Solway, Yvon Rivard, Hervé Bouchard et Georges Leroux, lauréat de l’an dernier pour son
essai Partita pour Glenn Gould, Musique et forme de vie, publié aux Presses de l’Université
de Montréal.
Renseignements : ville.montreal.qc.ca/culture/gplm
-30Source : Renée Sauriol
Cabinet du maire et du comité exécutif
514 872-4894
Renseignements : Marie-Michèle Paul
Communications Papineau-Couture
514 842-3851