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Live Report: Papy Surf Attitude des Beach Boys au Grand
Rex le 6/07/2011
A l'occasion du 50ème anniversaire du groupe et de la sortie de leur album SMiLe, resté
inachevé depuis 1966, les très populaires The Beach Boys étaient au Grand Rex à l'occasion
d'un visite parisienne - une file d'une vingtaine de mètres s'étendant sur le trottoir devant la
salle, mêlant les très jeunes enfants aux babyboomers, prouve le caractère intemporel du
groupe. Welcome to Cali !
Le groupe français les Marshmallow accueille le public qui s'installe au compte-gouttes dans la
salle. Une pop entraînante, des harmonies inspirées, le groupe réchauffe doucement la salle
même s'il avoue que « ce n'est pas pour nous que vous êtes venus! ». Malgré un éclairage archigênant qui fouette le public en pleine face et des « éteignez la lumière » sporadiques, la belle
énergie des titres « 123° Fahrenheit », « Bloody Mary à la Paille », « Les Baobabs » ou
« Enervé » et du jeune groupe est contagieuse.
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Place au ballet du changement de set sur fond sonore de Bob Marley avant d'accueillir le
groupe considéré dans les années 1960 comme le seul rivalisant avec The Beatles, nommé
« Meilleur Groupe de l'Année » en 1974 par le magazine Rolling Stones, recevant leur propre
étoile sur le Hollywood Walk of Fame en 1980 et en 2001 un Grammy pour le « Lifetime
Achievement Award », The Beach Boys entrent en scène sous les acclamations du public.
Un medley de «Catch a Wave», « Hawaii », « Doo Wap », « Surf City » et « Surfin' Safari »
commence le set du très attendu groupe. La version 2011 des Beach Boys se constitue de Mike
Love au chant et Bruce Johnston aux claviers, membres originaux, chemises colorées et
casquettes vissées sur la tête au logo « Beach Boys » pour l'un et « California Adventures » pour
l'autre, Scott Toten à la guitare et aussi le directeur artistique, John Cowsill à la batterie et au
chant pour les morceaux chantés à l'origine par Al Jardine et Carl Wilson, le fils de Mike Love,
Christian, à la guitare et Randell Kirsch à la basse.
Les voix des deux septuagénaires sont surprenantes de clarté et de justesse, instananément
reconnaissables et presque à l'identique de leursenregistrements, à la seule différence que les
titres sont joués quelques demi-tons plus graves que les originaux. « This song is dedicated to
all the beautiful women » annonce Mike Love avant de dégainer son portable et de demander
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au public de faire de même pour la ballade « Surfer Girl ». S'en suivent les titres « Darlin' »,
chantée par John Cowsill, « Why do Fools Fall in Love », « When I grow (to be a man) »,
« Cotton Fields » chantée de nouveau par le batteur, « Ballad of Ole' Betsy » écrite par Brian
Wilson, « Don't Worry Baby » interprêtée cette-fois par le bassiste Randell Kirsch, « The Little
Girl I Once Knew » et « Here Today ».
C'est à partir de « I Get Around » que la salle s'échauffe, les couples esquissent des rocks dans
la fosse, les autres se dandinent devant leurs sièges pendants que les fans de la première
heure se ruent au pied de la scène, tendant les mains pour que le groupe leur fasse un petit
« high 5 ». « Their Hearts Were Full of Spring », chantée à quatre voix et accapella, tient
l'audience dans un silence majestueux et confirme le talent du groupe, même avec 50 ans de
plus. Les tubes des Beach Boys se succèdent sans se ressembler: « Disney Girls », « In My
Room », « God Only Knows » (chantée à l'origine par Carl Wilson) et à partir de « Good
Vibrations » la salle est totalement conquise. Une reprise de « California Dreamin' » des Mama's
and the Papa's, la ballade « Sloop John B » puis «Wouldn't it be Nice », « Then I Kissed Her »,
« California Girls » et « Help Me Rhonda » sont dans une qualité constante.
« Do you Wanna Dance? », « Barbara Ann » et « Surfin' USA » concluent la belle (et
impressionnante) performance. Les membres du groupe s'éclipsent quelques secondes et
reviennent sous les trombes d'applaudissements, signant des autographes pour les quelques
chanceux qui avaient pensé au stylo et au calepin. « We have time for three more songs »
annonce Mike Love avant d'interpréter les classiques « Kokoma », « Summertime Blues » et
« Fun Fun Fun » suivi d'un standing ovation de rigueur. Une énergie omniprésente, une chaleur
Made in California, et des Papys au top de leur forme, les Beach Boys ont réussi à honorer le
mythe qui les entoure et à transporter les quelque trois générations présentes venues admirer
les Beach Boys. « Surf on dude »!
Visuels: (c) Moriane Morellec
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