Rapport sur le Développement Economique : Région du Nord 2013

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Rapport sur le Développement Economique : Région du Nord 2013
République du Cameroun
Paix-Travail-Patrie
Republic of Cameroon
Peace-Work-Fatherland
Ministère de l’Economie, de la Planification et de
l’Aménagement du Territoire
Nord
SOMMAIRE
SOMMAIRE ..................................................................................................................... 2
LISTE DES ABBREVIATIONS ET ACRONYMES ............................................................ 3
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................... 6
CHAPITRE I-SITUATION GEOGRAPHIQUE ET SOCIO-ECONOMIQUE DE LA REGION
......................................................................................................................................... 7
1. I- SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA REGION ......................................................8
2. II-DONNEES DEMOGRAPHIQUES ...............................................................................8
1Structure et évolution de la population ...........................................................................8
2- Structure par âge ...............................................................................................................8
5- Principaux groupes ethniques .............................................................................................9
3. III: PRINCIPALES RELIGIONS PRATIQUEES ...........................................................10
4. IV: ORGANISATIONS ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES ................................10
CHAPITRE 2 : LES POTENTIALITES ECONOMIQUES................................................ 12
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Relief ................................................................................................................................12
Climat ...............................................................................................................................13
Superficie .........................................................................................................................13
Hydrographie ....................................................................................................................14
Végétation ........................................................................................................................14
Pédologie ..........................................................................................................................14
CHAPITRE 3 : SITUATION SOCO-ECONOMIQUE DE LA REGION............................. 14
1.
2.
3.
45.
6-
Secteur Santé ....................................................................................................................14
SECTEUR SOCIAL :.......................................................................................................22
SECTEUR PRODUCTION ET COMMERCE : .............................................................32
SECTEUR EDUCATION, FORMATION ET RECHERCHE : ....................................102
SECTEUR ADMINISTRATION GENERALE ET FINANCE : ..................................152
SECTEUR COMMUNICATION, CULTURE, JEUNESSE ET SPORTS : ..................159
CONCLUSION GENERALE ......................................................................................... 183
2
LISTE DES ABBREVIATIONS ET ACRONYMES
ASFEDEM
Association des Femmes de Demsa
3
ASECNA
Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar
ACEFA
Amélioration de la Compétitivité des Exploitations Familiales Agropastorales
AJef
Association des jeunes élites du Faro
BIP
Budget d’Investissement Public
BICEC
Banque Internationale du Cameroun Pour l’Epargne et le Crédit
BEPC
Brevet d’Etudes du Premier Cycle
BT
Basse Tension
BTC
Briques de Terre Comprimées
BF
Bornes Fontaines
BC
Bornes Communales
CRADEF
Comité de Réflexion et d’Action pour le Développement du Faro
CDD
Comité Diocésain de Développement
CAPP
Centre d’approvisionnement pharmaceutique provincial
CMA
Centre Médicalisé d’Arondissement
CEP
Certificat d’Etudes Primaires
COADEM
Coopérative Agro-pastorale de Dembo
COGE
Comité de Gestion des Centres de Santé
CEMAC
Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale
CDE
Camerounaise Des Eaux
DPGT
Développement Paysannat de Gestion de Terroirs
DPGT
Développement Paysannal de Gestion des Terroirs
DGSN
Délégation Générale à la Sûreté Nationale
ENIEG
Ecoles Normales des Instituteurs de l’Enseignement Général
FCFA
Franc de la Coopération Financière Africaine
FIMAC
Fonds d'Investissements de Microréalisations Agricoles
FEICOM
Fond spécial d’équipement et d’intervention communal
FH
faisceaux hertziens
GCO
Gros Consommateurs à Garoua
HT
Haute Tension
LANAVET
Laboratoire National Vétérinaire
MINSANTE
Ministère de la Santé
MINAS
Ministère des Affaires Sociales
MINPROFF
Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille
4
MINEFOP
Ministère de l'Emploi et de la Formation Professionnelle
MINTSS
Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale
MINJEUN
Ministère de la Jeunesse
MINADER
Ministère de l'Agriculture du Développement Rural
MINEPIA
Ministère de l'Elevage, des Pêches et des Industries Animales
MINFOF
Ministère des Forêts et de la Faune
MINEPDED
Ministère de l'Environnement et de la Protection de la Nature et du
Développement Durable
MINIMIDT
Ministère de l'Industrie, des Mines et du Développement Technologique
MINTOUL
Ministère du Tourisme et des Loisirs
MINCOMMERCE
Ministère du Commerce
MINPMEESA
MINEDUB
Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Economie Sociale et de
l'Artisanat
Ministère de l’Education de base
MINESEC
Ministère des Enseignements Secondaires
MINESUP
Ministère de l'Enseignement Supérieur
MINRESI
Ministère de la Recherche Scientifique et Technique
MINTP
Ministère des Travaux Publics
MINTRANS
Ministère des Transports
MINEE
Ministère de l’Energie et de l’Eau
MINDCAF
Ministère des Domaines, des cadastres et des Affaires Foncières
MINDUH
Ministère du Développement Urbain et de l’Habitat
MINPOSTEL
Ministère des Postes et Télécommunications
MINFI
Ministère des Finances
MINEPAT
Ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire
MINATD
Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation
MINFOPRA
Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative
MINSEP
Ministère des Sports et de l'Education Physique
MINCOM
Ministère de la Communication
MINCULT
Ministère de la Culture
MINJUSTICE
Ministère de la Justice
MINDEF
Ministère de la Défense
MT
Moyenne Tension
ONG
Organisations Non Gouvernementales
5
OMS
Organisation Mondiale de la Santé
PNVRA
Programme National de Vulgarisation et de Recherche Agricole
PNBE
Parc National de la Bénoué
PNBJ
Parc National de Bouba Ndjidda
P.A
Prolongement d’Arrêt
PNDP
Programme National de Développement Participatif
PNF
Parc National du Faro
PDBB
Projet de Développement du Bassin de la Bénoué
PDREEC
Projets de Développement Rural de l’Eglise Evangélique du Cameroun
RCA
République Centrafricaine
RN
Routes Nationales
RP
Routes Provinciales
RD
Routes Départementales
RR
Routes Rurales
RADEC
Rapports de Développement Economique du Cameroun
SODECOTON
Société de Développement du Coton
CDE
Société Nationale des Eaux du Cameroun
SNAR
Système National d’Alerte Rapide et d’Information sur les Marchés
SOCATOUR
Société Camerounaise de Tourisme
ZIC
Zones d’Intérêt Cynégétique
INTRODUCTION GENERALE
6
Le présent rapport a pour objectif : (i) de donner une vue panoramique du niveau de développement de la
région en général, (ii) de présenter les principales réalisations enregistrées en 2012/2013, les problèmes
identifiés et les éléments de solutions proposées.
A ce titre, ce rapport porte sur les données physiques, démographiques, administratives et économiques
de la région. Il présente aussi la situation et les perspectives dans les différents secteurs de
développement. Il met aussi en évidence l’état des lieux de l’existant dans ces secteurs, les différentes
interventions des acteurs économiques que sont : l’Etat, les CTD (collectivités territoriales
décentralisées), la société civile (ONG, les Associations de Développement…).
Ce document est subdivisé en quatre grandes parties :
I- La situation géographique et socio-économique de la région, intégrant notamment les spécificités
démographiques, administratives et politiques de la région ;
II- Les potentialités économiques de la région qui intègrent les atouts et les potentialités sous
exploitées de la région
III- Les réalisations à caractère socio-économiques enregistrées, les difficultés rencontrées dans la
réalisation des activités et la proposition des solutions aux difficultés rencontrées ;
IV- L’effort de développement local
Il apparait clairement que ce rapport est l’harmonisation de la contribution des différents secteurs
économiques dans l’optique non seulement de rendre compte et d’évaluer ultérieurement le niveau de
développement de la région, mais aussi pour faciliter leur exploitation en vue de l’élaboration d’une
synthèse globale à intégrer dans le Rapport sur le Développement Economique du Cameroun (RADEC)
pour une année donnée.
Il convient de signaler que ce rapport est élaboré à partir des données collectées auprès des différentes
délégations régionales des départements ministériels, auprès de certains secteurs parapublics et d’autres
partenaires au développement présents dans la Région du Nord.
CHAPITRE I-SITUATION GEOGRAPHIQUE ET SOCIOECONOMIQUE DE LA REGION
7
1. I- SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA REGION
La Région du Nord est située géographiquement entre le 7è et le 10è méridien, le 12è et 16è parallèle.
Sa superficie qui est d’environ 66 263 km2 représente 14,2% de la superficie du territoire camerounais.
Elle a une population d’environ 2.152.740 habitants. Elle compte 4 départements, à savoir : la Bénoué, le
Mayo Louti, le Mayo Rey et le Faro. Elle partage les frontières communes avec (i) la Région de l’ExtrêmeNord au nord, (ii) la Région de l’Adamaoua au sud, (iii) la République du Tchad et la République
Centrafricaine à l’Est et (IV) le Nigeria à l’Ouest.
2. II-DONNEES DEMOGRAPHIQUES
1- Structure et évolution de la population
Selon le BUCREP, la région est peuplée de 2.152.740 habitants en 2012 dont 1.085.356 de sexe féminin.
La densité moyenne de la population se situe autour de 32,57 hbt/km 2. Cette densité cache d’énormes
disparités entre les départements de la région.
A ce titre, la répartition de cette population en 2011 par département est la suivante :
Tableau 1 : Répartition de cette population en 2011 par département
Unité administrative
Part de la
population
de la région
Superficie
(km2)
Population
en 2011
0,04
1 2028
Département du MAYO LOUTI
0,2
4119
Département du MAYO REY
0,2
3 6429
1086542
88607
499.078
478.513
TOTAL REGION DU NORD
1,0
6 6 263
2.152.740
Département de la BENOUE
Département du FARO
0,5
1 3514
Densité
(hbt/km2)
80,40
7,37
121,16
13,14
32 ,57
Source : BUCREP
Les projections démographiques effectuées par le Bureau Central des Recensements et des Etudes de
Population indiquent que le poids démographique de cette région pourrait se situer à 10,9% en 2012 et à
11,0% en 2015.
2- Structure par âge
Parmi les grands groupes qui constituent la population de cette région, les enfants âgées de moins de 15
ans sont les plus nombreux. Leur poids démographique est de 49,1 % de la population totale de la
région. Celui des jeunes aussi reste également assez important. En effet, l’âge moyen et l’âge médian de
la population sont respectivement de 20 ans et 15,3 ans. Par contre, le poids démographique des
personnes âgées est encore relativement modeste et ne représente que 4 %.
Cette jeunesse de la population de la région du Nord constitue ainsi, à court et moyen termes, une
importante charge pour la société dans le domaine du développement des services sociaux de base et de
leur accessibilité, notamment l’éducation, la formation professionnelle et la protection sociale (santé,
alimentation, logement, sécurité, emploi, etc.).
3- Répartition de la population Selon le milieu de résidence
Selon le milieu de résidence, la population urbaine de la région du nord est de 586.909 habitants contre
une population rurale de 1 566.846 habitant. Le tableau ci-dessous présente la répartition des
populations urbaine et rurale par sexe selon le milieu de résidence.
Tableau 2 : Répartition de la population urbaine et rurale par sexe et selon le milieu de résidence
8
Tableau : Estimation de la population de la région du Nord selon le milieu de résidence et le sexe en 2011
Population urbaine en 2011
Masculin
Féminin
Total
Population rurale en 2011
Masculin
Féminin
Total
298.459
288.450
586.909
769.940
796.906
1566.846
Source : 3ième recensement général de la population, population du Cameroun estimée en 2011
Le taux d’urbanisation de la région est estimé à 27,2%. Ainsi, la région du Nord n’a pas encore atteint un
niveau d’urbanisation au moins égal à la moyenne nationale qui se situe à 52,00%.
4- Mouvements démographiques
Dans la région du Nord, on note une proportion assez importante d’immigrés venant principalement de la
région de l’extrême-nord à la recherche de terres cultivables et des pays voisins. Les peuples venant de
la région de l’extrême-nord sont principalement les Toupouri, Mafa, Mada, Guiziga, Moundang et ceux
venant des pays voisins sont les Pana, les Laka, les Gambaye, les Arabes choas, les Bororos, etc…
Le peuplement de la région du Nord se caractérise par une grande hétérogénéité. On distingue les
groupes ethniques autochtones des groupes minoritaires et des conquérants Peuls.
5- Principaux groupes ethniques
Plusieurs groupes ethniques peuplent la Région du Nord dont les principaux sont : les Peuls,
les Doayo ou les Namchi, les Fali , les Kangou, les Koma, les Tchamba, les Bata, les Baïnawa
ou Guidar, les Moundang, les Mambaye, les Daba, les Dourou, les Mboum, les Lamé, les Mono,
les Toupouri, les Massa, les Mafa, les Guiziga, les Moussey, les Lakka, les Sara, les Pana, les
Haoussa, les Bornouans, les Centrafricains et les Nigériens….
5-1- Groupes ethniques autochtones
Parmi ces groupes ethniques, il existe des autochtones qui ont habité la région avant les conquêtes
des Foulbé du 19è siècle :
 Les Doayo ou Namchi sont apparentés aux Fali et sont descendants des Dourou. Ils sont
arrivés dans la région au 15è siècle et se sont installés dans le département du Faro;
 Les Fali sont regroupés depuis plusieurs siècles dans le département de la Benoué et plus
précisément dans les lamidats de Garoua, de Demsa et de Pitoa ;
 Les Koma et les Tchamba sont localisés dans le département du Faro et précisément dans
l’arrondissement de Béka et dans le “ Trans Faro ” ;
 Les Bata sont clairsemés dans les lamidats de Touroua, Tchéboa, Garoua, Dembo et
Baschéo. Ils sont cultivateurs et pêcheurs ;
 Les Baïnawa ou Guidar et Daba sont localisés dans les montagnes du Mayo-Louti où ils
pratiquent l’agriculture ;
 Les Dourou localisés dans le Mayo-Rey ont longtemps résisté à la conquête Peul. Ils sont
cultivateurs et chasseurs.
 Les Moundang, en dehors de l’Extrême-Nord sont également localisés dans le département de
la Bénoué, arrondissement de Bibémi.
5-2- Groupes ethniques minoritaires
On observe aussi les groupes ethniques minoritaires à savoir :


Les Njegn qui peuplent le Nord de la Benoué sont apparentés aux Fali ;
Les Panon-Pape et les Guewe sont localisés dans l’arrondissement de Lagdo ;
9
 Les Voko occupent le sud-Ouest du Faro ;
 Les Kolbila apparentés aux Tchamba vivent dans la vallée du Mayo Bantadje ;
 Les Mboum cousins des Doayo sont concentrés dans le Faro et le Mayo-Rey.
Les conquérants Peuls sont arrivés dans la région du Nord au 19ème siècle. Ils ont conquis les espaces
les plus vitaux et se sont installés dans les plaines et vallées, faciles d’accès et zones de riches
pâturages pour les troupeaux. Ils dominent de vastes territoires dans tous les départements de la région.
Les populations autochtones sont sous l’autorité de leur administration. Le Foulfoulbé qui est leur langue,
a été imposé aux autochtones et reste la langue dominante de la région.
3. III: PRINCIPALES RELIGIONS PRATIQUEES
Dans la région du Nord, les principales religions que l’on rencontre sont : la religion musulmane,
catholique, protestante, orthodoxe et animiste.
4. IV: ORGANISATIONS ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES
1- Organisations administratives
La Région du Nord dont le chef lieu est Garoua, comprend quatre départements qui sont : la Bénoué, le
Mayo Louti, le Mayo Rey et le Faro.
Tableau 3 : Carte administrative de la Région du Nord
Bénoué
Arrondissement
Mayo Rey
Chef Lieu
Arrondisseme
Chef Lieu
Mayo Louti
Faro
Arrondissement
Chef Lieu
Arrondissement
Chef Lieu
nt
Garoua I
Garoua I
Tcholliré
Guider
Guider
Poli
Poli
Garoua II
Garoua II
Rey bouba
Figuil
Figuil
Béka
Béka
Garoua III
Garoua III
Touboro
Touboro
Mayo Oulo
Mayo Oulo
Pitoa
Pitoa
Madingring
Madingring
n
Bibémi
Bibémi
Tchéboa
Ngong
Lagdo
Lagdo
Dembo
DEMBO
Mayo hourna
barndaké
Demsa
GASHIGA
Touroua
Touroua
Baschéo
Baschéo
Total
12
04
03
02
Source: Région du Nord
2- Organisation traditionnelle
Pour l’organisation traditionnelle, le territoire des Unités Administratives de la région du nord est
subdivisé en « Lamidat » ayant à leurs têtes, des « Lamido », chefs traditionnels de 1er ou 2ème
degré ;ces derniers sont représentés au niveau des villages par des « LAWAN » ou « djaouro » qui en
fait , sont des chefs traditionnels de 3ème degré.
10
L’ensemble des responsable ci-dessus sont des auxiliaires de l’administration dans les contrées, et
servent d’intermédiaire entre les populations d’où qu’elles viennent et l’Etat.
Dans le Département du Mayo Rey, le Lamido de Rey Bouba, très puissant et célébre reste le chef
spirituel et religieux. Il a sous son pouvoir plusieurs chefs traditionnels de 3e degré appelés chefs de
village ou Djaoros.. Les territoires vassaux de la chefferie de 1er degré de Rey-Bouba sont encadrés
par des notables appelés « Daogaris ». Le Chef de village ou Djaouro, investi par le Lamido, se
charge de régler les affaires courantes sous l’œil vigilant du Daogari du secteur.
3- Organisations politiques
Plusieurs partis politiques existent dans la Région du Nord et vivent aussi en parfaite harmonie. Il s’agit
du :
 RDPC : Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais;
 UNDP : Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès ;
 FSNC : Front du Salut National du Cameroun
 MDR : Mouvement pour la Défense de la République ;
 SDF: Social Democratic Front;
 UPC: Union du Peuple Camerounais;
 UDC : Union Démocratique Camerounaise ;
 ANDP : Alliance Nationale pour la Démocratie et le Progrès ;
 ADD : Alliance pour la Démocratie et le Développement ;
Parmi ces partis, seuls le RDPC et l’UNDP ont des députés à l’Assemblée Nationale
Tableau 4: Les Députés à l’Assemblée Nationale, répartis selon les partis.
Numéro
01
02
03
04
05
06
07
08
09
Total
Désignation des élus par parti
RDPC
Alioum Fadil
Maï Rachel
Ali Mamouda
Maoundé Léonard
Harouna Nyako
Todou
Bello Limane
Mme Fadimatou Sambo
Yaouba Abdel Azziz
09
UNDP
Oumoul Koultchoumi
Amadou Mohaman
Mme Douvaïssa Aïssa Hamadi
03
total
02
02
02
01
01
01
01
01
01
12
Source: Région du Nord
Désignation des Sénateurs par parti
03 Sénateurs RDPC nommés par décret présidentiel : Aboubakar Abdoulaye, Hayatou Aïcha
Pierrette, Hamadou Abbo
07 Sénateurs RDPC élus : Youssoufa Daoua, Namio pierre, Amadou Alim, Mme Asta Yvonne, Bebnone
Pahoumi, Amadou Maurice, Mme adamou née doudou
03 Suppléants : Bouba Samari Bernard, Mamoudou Bayero Fadil, Amadou Haman.
Trois femmes sont sénatrices.
Cinq femmes sont élues députés à l’Assemblée Nationale
Trois femmes occupent le poste de délégué régional dans les administrations sectorielles.
11
CHAPITRE 2 : LES POTENTIALITES ECONOMIQUES
La région du Nord regorge d’énormes atouts et potentialités
1. Relief
Le relief est composé de deux grands ensembles : les plaines et les hautes terres.
Les plaines sont des zones de culture par excellence, on peut citer la grande pénéplaine de 200 m à
300 m d’altitude qui s’étend du Département du Faro à celui de Mayo-Rey, en couvrant une partie de
la Bénoué et la plaine du Mayo-Louti.
Les hautes terres se dressent de part et d’autres des plaines et constituent les lieux de refuge des
bêtes sauvages qui dévastent les champs lors des récoltes. On peut citer :
12




les hauts plateaux de Doumo et de Guiriza avec une altitude de 500 à 1000 mètres dans le
Mayo- Louti ;
les montagnes de Mousgoye-Douroum, Peske-Borni dans le Mayo-Louti ;
les monts Tingueling dans la Bénoué et ;
les monts Hossère Vokre (2049 m) et Atlantika (2070 m) dans le Faro.
2. Climat
Le climat, de manière générale, est un climat tropical de type soudanien avec une tendance guinéenne
au sud de la Région. La pluviométrie moyenne annuelle varie en moyenne de 750 mm à 1250 mm
d’eau s’étalant sur une période de cinq mois (de Mai à Septembre).
Au mois de Janvier, le climat est froid et sec. Par contre, il est froid et humide pendant le mois de
Décembre. Aux mois de Mars et Avril, le climat est chaud et sec, avec des températures les plus
élevés au cours de l’année.
3. Superficie
La Région du Nord couvre une superficie totale de 66.263 km2 soit 13, 90 % du territoire national. Le
tableau ci-après donne la répartition de cette superficie par unité administrative
Tableau5 : Répartition de la superficie de la Région du Nord par unité administrative
Nombre de la
Département
arrondisements
population
Garoua I, II et III
338 711
Baschéo
34 107
Bibémi
169 865
Dembo
20 171
Demsa
48 930
Lagdo
181 265
Mayo Hourna
21 445
Pitoa
97 839
Bénoué
Tchéboa
143 781
Touroua
51 873
Bénoué
1 086 542
Poli
48 313
Béka
40 295
Faro
Faro
88 607
Guider
285 045
Figuil
86 721
Mayo-Oulo
127
314
Mayo-Louti
Mayo-Louti
499 078
Tcholliré
60 319
Madingring
73 138
Rey-Bouba
148 185
Touboro
196 871
Mayo-Rey
Mayo-Rey
478 513
Région du Nord
2.152.740
superficie
975
795
2 535
750
1 177
2 110
750
812
2 320
1 070
12 544
8 028
4 000
12 028
2 264
627
1 271
4 162
9 810
3 490
8 000
15 229
36 529
66 263
Source : MINATD/SRCOM/NORD
13
4. Hydrographie
Le réseau hydrographique est composé de trois grands types d’écoulement, à savoir: les mayos, les
rivières et les barrages.
Les Mayos, première composante de l’hydrographie, sont des cours d’eau à écoulement saisonnier et
irrégulier. Leurs lits sont secs en saison sèche, mais peut déborder en saison pluvieuse, provoquant parfois
des dégâts et des inondations. Les berges de ces Mayo, réputées pour leur fertilité sont très sollicitées
pour la culture du Mouskwari (sorgho de décrue) et des légumes diverses cultivées en contre-saison.
Les rivières, par opposition aux Mayo, sont des cours d’eau à écoulement permanent tout au long de
l’année, ils ne sont jamais à sec. Dans la Région, on peut citer la Bénoué et ses affluents et le Faro.
Ces rivières ont également une influence sur l’activité agricole.
Le barrage de Lagdo et celui de Chidifi constituent la troisième composante du réseau hydrographique
du Nord. Le premier offre un vaste périmètre irrigué où plusieurs cultures sont pratiquées à contresaison, le riz y est cultivé en priorité. Celui de Chifidi, moins connu est à cheval entre la Région du
Nord et celle de l’Extrême-Nord dans l’Arrondissement de Mayo-Oulo.
5. Végétation
A chaque type de sol et de micro climat correspond une végétation particulière. Toutefois, cette
végétation peut se regrouper en deux grands ensembles selon que l’on se trouve au sud ou au nord de
la capitale de la région du Nord. Au Sud de la ville de Garoua, on note la présence de la savane
arborée et parsemée des forêts de galeries, tandis qu’au Nord de cette ville, on note l’existence de la
steppe dominée par des épineux.
Cependant, Il convient de signaler que cette végétation subit une exploitation abusive et désordonnée
des populations riveraines, par la pratique régulière des feux de brousse, la recherche du bois de
chauffage, malgré les contrôles opérés par les agents du Ministère de l’Environnement et des Forêts.
6. Pédologie
Les sols de la région du Nord sont classés en six (06) catégories 1 . Il s’agit des sols en voie
d’évolution, les sols peu évolués à minéraux bruts, les sols hydromorphes et les planes sols avec
superposition d’une texture argileuse.
CHAPITRE 3 : SITUATION SOCO-ECONOMIQUE DE LA
REGION
1. Secteur Santé
A- Etat des lieux de l’existant
La physionomie de la carte sanitaire de la Région du Nord se présente comme suit :
Les infrastructures sanitaires sont nombreuses et variées tant qu’en villes que dans les zones
rurales. Ils existent dans la région du nord, un hôpital régional, quelques hôpitaux de santé de
district, un centre d’hémodialyse et beaucoup plus de centres de santé intégrés (même si leur
répartition spéciale tient beaucoup plus compte de la concentration de la population que de l’aire
géographique). Aussi, l’on a noté au cours de ces dernières années, le développement des
14
centres de santés privés reconnus dans la Région du Nord. On note aussi, la présence de
nombreux ONG, des Programmes et Projets intervenant dans le domaine de la santé.
La carte sanitaire de la région du Nord comprend 242 formations sanitaires et 18 officines de
pharmacie réparties ainsi qu’il suit :
Secteur public et parapublic :
 01 Centre d’approvisionnement pharmaceutique régional (CAPR) en médicaments et
consommables médicaux ;
 01 Hôpital régional disposant d’un Centre d’hémodialyse fonctionnel et d’un Centre
d’imagerie médicale dont les travaux sont en cours de finition
 16 Districts de santé comprenant :
 19 Hôpitaux dont 12 hôpitaux de District et 7 hôpitaux assimilés
 145 Aires de Santé avec :
 06 Centres Médicaux d’Arrondissement (CMA)
 181 Centres de Santé Intégrés publics
 08 infirmeries publiques
 01 Centre Pasteur Annexe à Garoua.
Secteur privé :










04 Hôpitaux dont 02 privés confessionnels et 02 privés à but lucratif
15 Centres de santé privés confessionnels
04 cabinets de soins à but lucratif dont 1 cabinet dentaire
11 Infirmeries d’entreprises
18 Officines de pharmacie, réparties dans 4 villes de la région :
13 Officines dans la ville de Garoua
02 Officines dans la ville de Guider
01 Officine à Touboro
01 Officine à Ngong
01 Officine à Figuil
Ecoles de formations des personnels médicaux-sanitaires :
Ils existent trois écoles de formation des personnels médicaux-sanitaires, toutes implantées dans la
ville de Garoua. Il s’agit de :
 Ecole des infirmiers diplômés d’Etat de Garoua
 Ecole d’aides-soignants de Garoua
 Ecole Privée d’Infirmiers de Garoua (EPIG) qui forme à la fois les Infirmiers diplômés d’Etat,
les aides-soignants et, depuis de la rentrée 2011-2012, les sages-femmes et les techniciens
adjoints de laboratoire.
Personnel de santé
S’agissant de personnel médical sanitaire, l’effectif par catégorie se présente comme suit :
Tableau 6 : l’effectif par catégorie
Catégorie du personnel
Médecins généralistes
Médecins spécialistes
Pharmaciens
Ingénieurs médiosanitaires
Techniciens médicaux-
Année 2009
Année 2010
Année 2011
20
12
1
20
12
1
2
2
33
33
Année 2012
29
13
1
2
29
13
1
2
33
33
15
sanitaires
Infirmiers diplômés d’ETAT
Aides- soignants
Techniciens en pharmacie
Autres
Effectif total
136
485
1
134
479
1
690
682
134
479
1
54
746
134
479
1
52
744
Source : DR/MINSANTE/NO
L’on note qu’en 2012, l’effectif du personnel médical sanitaire est de 744 contre 746 en 2011.
Les ratios sanitaires de la Région du Nord en 2011 se présentent comme suit :
 1 Hôpital pour 113.302 habitants en 2011 contre 2 222 161 habitants en 2012
 1 Formation sanitaire pour 10.978 habitants en 2011 contre 140 371 habitants en 2012
 1 Médecin pour 51.256 habitants en 2011 contre 49 516 habitants en 2012
 1 Officine pharmaceutique pour 119.597 habitants
 1 chirurgien dentiste pour 711 791 habitants
 1 Infirmier pour 6 393 habitants en 2011 contre 2207 habitants en 2012
 1 Technicien d’hygiène pour 194 125 habitants en 2012
 1 lit d’hôpital pour 2 2.305 habitants en 2011 contre 2286 habitants en 2012
 2 222 161 habitants sont couverts par les services de la santé
D’autres indicateurs de suivis sont consignés dans les différents tableaux ci-après.
Tableau7 : indicateurs sur les équipements sanitaires et la couverture vaccinale de la Région du Nord.
Année 2009
Année
2010
Nombre de pharmacies disponibles
233
Nombre de lits disponibles dans l’ensemble des
926
233
934
Année
Année
2011
2012
233
233
934
934
87%
75,67%
141
141
structures hospitalières
Taux de couverture vaccinale
Nombre de laboratoires médicaux
Nombre de blocs opératoires
87,1%
141
86,2%
141
13
14
14
14
Nombre d’écoles de santé du secteur public
2
2
2
2
Nombre d’écoles de santé du secteur privé
1
1
1
1
84%
Taux de couverture vaccinale BCG
nd
95%
67%
Taux de couverture vaccinale DTC3
nd
92%
88%
Taux de couverture vaccinale Polio3
nd
92%
71%
Taux de couverture vaccinale VAR
nd
84%
66%
Taux de couverture vaccinale VAT 2+
nd
Taux de couverture vaccinale VAA
nd
101%
82%
63%
65%
82%
79%
77%
57%
75%
16
Cas de prévalence du VIH/SIDA
nd
% de la population couverte par les services de
2 008 865
santé
Nombre d’enfants de 0 à 11 mois vaccinés
nd
2 067 122
nd
61 069
19%
nd
2 135 376
59 222
2 222 161
71 897
Source : DR/MINSANTE/NO
Nd : non disponible
B- Réalisations spécifiques enregistrées en 2012
Pour atteindre ces objectifs, des actions suivantes ont été menée au cours de l’année 2011 et
2012, à savoir :
La dotation de crédit d’investissement public d’un montant de 30.000.000 FCFA en vue
d’équiper le service de la cardiologie de l’hôpital de district de Garoua.
La construction d’un hôpital de référence de Garoua pour un montant de 225.000.000 FCFA,
dont l’étude architecturale et technique a été menée en 2011, n’a toujours pas commencé en
2012.
1- Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent:
1-1- Programme élargi de vaccination
Le Programme élargi de vaccination vise à protéger tous les enfants contre huit maladies, avant
qu’ils n’aient atteint leur premier anniversaire
Tableau 8: Evolution de la couverture vaccinale par les autres antigènes, de 2008 à 2012
2008
2009
2010
2011
BCG
108%
101,10%
84%
80%
DTC/Hep3
97%
87,4%
87%
82%
POLIO3
94%
86,5%
86,5%
83%
VAR
86%
77,1%
76%
83%
VAA
86%
74,1%
76%
71%
VAT2+
91%
83,7%
96%
82%
VIT.A
165%
105,5%
58%
61%
Taux d’abandon
19%
13%
16%
15%
2012
84%
82%
79%
77%
75%
57%
Source : DR/MINSANTE/NO
17
En dehors du taux de couverture vaccinale du BCG qui a augmenté de 4 points, les taux de couverture
vaccinale a baissé en 2012 pour tous les antigènes par rapport aux années antérieures.
1-2- Campagne de vaccination contre la méningite :
Dans le cadre de la prévention des épidémies de méningite à Méningococcoque, bactérie
responsable de la majorité des épidémies dans la zone sahélienne, le Ministère de la Santé Publique
n’a pas encore a organisé une campagne de vaccination.
1-3Journées Locales de Vaccination contre la poliomyélite :
En raison de la prévention des cas importés de poliomyélite à virus sauvage, des Journées locales
(J.L.V) de vaccination contre la poliomyélite, ont été organisées. Ces J.L.V concernaient les enfants
dont l’âge varie entre 0 et 59 mois.
2- Santé de la reproduction:
Afin de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, une stratégie d’incitation des femmes
enceintes à accoucher dans les formations sanitaires, dans le but de détecter de façon précoce les
complications pour leur prise en charge, a été mise en place dans certaines formations sanitaires
pilotes des Régions du grand Nord depuis le 1er juin 2011. Le but de la stratégie est de contribuer à
la réduction de la mortalité maternelle et néonatale dans les Régions du grand Nord. D’une façon
globale, elle vise à obtenir d’ici fin 2012, un pourcentage de 70 à 75% d’accouchements assistés
dans le Septentrion et 5% de césariennes, parmi les accouchements attendus. Pour ce faire, les kits
d’accouchements sont proposés aux femmes pendant les consultations prénatales ( CPN) ou à
l’arrivée en salle d’accouchement, pour celles qui ne les avaient pas acquis lors des CPN. La
disponibilité de ces kits devrait inciter les femmes à venir accoucher dans les formations sanitaires.
Le coût du kit, fixé à 6000 FCFA, comprend le coût des médicaments et des consommables
strictement nécessaires, l’acte d’accouchement, la réparation d’une éventuelle épisiotomie et les frais
d’hospitalisation. Il exclut la transfusion sanguine.
Pour le partage des coûts de la césarienne, la famille remboursera durant son hospitalisation et
dans un délai maximum d’un mois, le prix du kit utilisé fixé à 40 000 FCFA. Ce coût englobe le coût
des médicaments et consommables strictement nécessaires et de l’hospitalisation.
Pour la pérennité du système mis en place, le coût du kit prend en compte également, les cas des
non remboursements (décès, cas d’indigence extrême) estimés aux environs de 5%.
3- Lutte contre la maladie :
Dans, la Région du Nord, les principales causes de mortalité sont :
 Le Paludisme
 Les Maladies diarrhéiques
 Les Infections sexuellement transmises /VIH-SIDA
 Les Infections respiratoires
 Les Anémies
 Les Maladies cardiovasculaires
4- Surveillance épidémiologique :
En ce qui concerne la surveillance épidémiologique, la région n’a pas connu l’ampleur des années
passées. Aucun de choléra n’a été déclaré cette année.
5- Les Programmes et projets
 Programme de lutte contre la lèpre :
18
Eliminer la lèpre en tant problème de Santé Publique a été l’objectif général du Programme de lutte
contre la lèpre jusqu’en 2008.
L’objectif assigné à ce programme est d’éradiquer la lèpre à partir 2009. A l’heure actuelle, la Région
du Nord a atteint le seuil d’élimination de la lèpre qui est de moins d’un malade pour 10.000
habitants, cette maladie reste un fléau dans le département du Faro avec une prévalence de 13,5
pour 10.000 habitants lors du récent résultat du dépistage actif.

Programme de lutte contre la tuberculose:
L’objectif du Programme est de guérir au mois 85% des malades TPM+ dépistés de dépister au
moins 70% des malades tuberculeux pulmonaires à microscopie positive (TPM+), qui est la forme
contagieuse de la maladie. Actuellement, Seulement trois Districts de Santé ont atteint l’objectif de
dépistage de 70% de nouveaux malades TPM+ attendus. Il s’agit des Districts de santé de Garoua I
avec 787 cas dépistés sur une population de 215762 habitants, de Mayo- Oulo avec 73 cas dépistés
sur une population de 215762 habitants et de Poli avec 48 cas dépistés sur 77024 habitants.

Programme de lutte contre l’onchocercose et les filarioses lymphatiques
L’objectif du Programme est d’éliminer la maladie onchocercose et les filarioses lymphatiques en
tant que problème de santé publique, en assurant l’interruption de la transmission en particulier et
d’autre part en :
 Assurant une couverture thérapeutique minimale annuelle de 80% de la population totale
dans chaque Aire de Santé de la zone de traitement, par le Mectizan, pendant au moins
quinze an
 Assurant une couverture thérapeutique minimale annuelle de 80% de la population totale
dans chaque Aire de Santé de la zone de traitement, par l’albendazole, pendant au moins
quinze ans ;
 Traitant chaque année 100% des communautés ciblées par le programme.
Les activités réalisées concernent le traitement de la population éligible par l’ivermectine (Mectizan)
et l’albendazole. Il s’agit, de faire avaler par chaque personne éligible une dose de Mectizan, pour le
traitement contre l’onchocercose, et une dose d’albendazole pour les filarisoses lymphatiques.
Au total 1 486 125 personnes ont été traitées sur une population de 2 135 371 habitants soit une
couverture vaccinale de 97,0% en valeur relative.

Programme de lutte contre le paludisme
L’objectifs du Programme de lutte contre le paludisme consiste à :
 Assurer le traitement préventif intermittent à la Sulfadoxine-Pyriméthamine des femmes
enceintes ;
 Exécuter les activités préparatoires de la campagne de distribution gratuite des
Moustiquaires Imprégnées de Longue Durée d’Action (MILDA) aux communautés ;
 Assurer la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées aux femmes enceintes ;
 Approvisionner les Formations sanitaires en affiches et dépliants sur le paludisme
 Réaliser des supervisions trimestrielles des Districts de Santé ;
 Tenir des réunions trimestrielles de coordination des activités avec les Districts de Santé ;
 Collecter, compiler et analyser les rapports mensuels des Districts de Santé
Les activités suivantes ont été réalisées :
19
 591 relais communautaires sont formés à la prise en charge correcte du paludisme simple
à domicile par l’utilisation des tests diagnostics rapides et les ACT.
 610 documents des directives d’utilisation des ACT ont été distribués aux prestataires
 260 registres de dispensation de la gratuité aux enfants de moins de cinq ans ont été
distribués aux FS
 110 000 Comprimés de Sulfadoxine-Pyriméthamine (SP), soit 36 666 doses de SP ont été
reçues et distribuées aux districts de santé en Mai 2011/2012
 938 moustiquaires imprégnées à longue durée d’action ont été distribuées
 238 affiches ont été distribuées aux Formations sanitaires soumises à l’activité du
traitement gratuit du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans,
 7 800 dépliants sur le paludisme et les ACT ont été acheminés et distribués dans les
Districts et Aires de santé
 799 660 MILDA ont été reçues et 757108 distribuées.
Malgré les efforts déployés en distribuant gratuitement les Moustiquaires Imprégnées de Longue Durée
d’Action, par le gouvernement pour lutter contre le paludisme, beaucoup de personnes n’utilisent pas ce
produit. C’est qui a eu pour conséquence en 2012/2013, une épidémie de paludisme qui a causé des
dégâts considérables au sein des enfants de o à 12 ans.
6- la promotion de la santé
Prise en charge de la malnutrition et Supplémentassions en vitamine A
Les objectifs consistent à :







Former au moins cinq (05) districts de santé à la prise en charge de la malnutrition ;
Equiper et approvisionner en intrants nutritionnels tous les districts de santé formés ;
Donner un supplément en Vitamine A aux enfants âgés de 6 à 59 mois;
Assurer le déparasitage de tous les enfants âgés de moins de 15 ans ;
Améliorer la prise en charge des enfants malnutris de 0 à 5 ans, les femmes enceintes et
femmes allaitantes ;
Améliorer les taux de guérison, d’abandon, de décès, de référés, et de transfert des enfants
malnutris;
Améliorer la gestion des intrants ;
Les activités réalisées sont les suivantes :


Un approvisionnement en intrants nutritionnels de la part du partenaire PAM a permis aux
CNA de mieux fonctionner au cours de l’exercice 2011/12. C’est ainsi que les intrants
suivants ont été déposés dans les formations sanitaires :
 CSB : 8 904 sacs de 25 kg
 Sucre en poudre : 493 sacs de 50kg
 Huile de table : 1294 cartons de 4 bidons de 5 litres
Tous les quinze Districts de Santé ont mis en œuvre le programme. Les résultats suivants
ont été enregistrés :
 Enfants pris en charge pour une malnutrition modérée : 29 869
 Enfants pris en charge pour une malnutrition sévère : 7837
 Femmes enceintes malnutries prises en charge : 2471
 Femmes allaitantes malnutries prises en charge : 2893
 Nombre de cas guéris : 6240
 Nombre de décès : 77
20











 Nombre des cas référés : 138
 Nombre des transférés : 536
 Nombre des sortis : 15196
 Nombre des cas encore pris en charge par le programme : 22510
1- Les Intervenants en matière de santé dans la Région.
Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
UNICEF, dans le cadre du programme de coopération avec le Cameroun pour le projet de santé
de la mère et de l’enfant
Emmaüs-Suisse, pour l’appui aux activités de lutte contre la lèpre et l’ulcère de Buruli
Programme Africain de lutte contre l’onchocercose (APOC), pour l’appui aux activités de lutte
contre l’onchocercose
Carter center, pour l’appui aux activités de lutte contre l’onchocercose
Helen Keller International (HKI), pour l’appui aux activités de lutte contre les maladies tropicales
négligées
CARE, pour la mise en œuvre du "Projet santé de Garoua urbain"
PLAN Cameroun
CAMNAFAW, dans le domaine de la santé de reproduction
PNDP qui construit et équipe des centres de santé
ACMS
C- Difficultés rencontrées dans la réalisation des activités
Les infrastructures sont en général mal adaptées aux normes, sous équipées tant en personnel
qu’en matériel et autres inputs médicaux.
L’approvisionnement en médicaments et leur distribution aux malades ne sont pas rigoureux. Les
malades sont abandonnés à eux-mêmes faute de disponibilité de produits. Souvent, même si ces
médicaments sont disponibles dans les pharmacies, ils coûtent excessivement chers, ce qui
n’est pas à la portées des populations compte tenu de leur faible pouvoir d’achat. Cette situation
les amène à faire recours aux médicaments de la rue, et dont les prix sont accessibles malgré
l’état de ces produits (pourtant mal conservés).
1- Contraintes structurelles
 L’enclavement de la région : Certaines localités de la région sont enclavées du fait du mauvais
état des voies de communication. Ce qui perturbe le ravitaillement des centres de santé en
médicaments et les activités en stratégie avancée. Dans le district de santé de Touboro situé à 80 km
de Garoua, les cas d’urgences sont évacués en République Centrafricaine parce que l’état de la route
qui lie Garoua à Touboro est tellement défectueux qu’il aggraverait le mal des patients.
 La vétusté et le mauvais état des infrastructures et des équipements dans certaines zones
rurales, les centres de santé sont des cases en matériaux provisoires et où il manque d’équipements
minimum de laboratoire. Même dans certaines formations sanitaires urbaines, certains appareils sont
hors d’usage par manque d’entretien. Il manque des chaînes de froid pour la conservation des vaccins
dans certains centres de santé.
 L’insuffisance des moyens de transports : Cette situation handicape la couverture adéquate
des activités dans les aires de santé les plus éloignées de la capitale provinciale, ainsi que les
tournées de supervision dans les districts de santé.
 Une insuffisance des ressources financières. Les capacités des formations sanitaires à
générer les ressources financières sont limitées ainsi que les dotations budgétaires qui leur sont
allouées. Ce qui n’assure pas le bon fonctionnement des centres de santé (arriérés de salaires du
personnel d’appui, équipements défectueux non dépannés etc.).
21

Le non respect d’utilisation des Moustiquaires Imprégnées de Longue Durée d’Action (MILDA)
par certaines personnes, a entraîné de nombreux des décès causés par le paludisme.
2-Problèmes rencontrés en 2012
 Insuffisance quantitative et qualitative du personnel
 Insuffisance d’équipements (technique et d’exploitation) ;
 Insuffisance de ressources financières
D- Propositions des solutions aux difficultés relevées
 Construire des centres de santé pour remplacer les vieilles bâtisses dans certaines localités
rurales ;
 Doter tous les centres de santé d’un crédit de fonctionnement;
 Réhabiliter les équipements techniques endommagés dans les centres de santé ;
 Equiper tous les districts de santé et des centres médicaux d’arrondissements des lits
d’hospitalisation, du matériel technique d’exploitation, des services de laboratoires, et du
Paquet Minimum d’Activité (PMA) ;
 Mener des campagnes de sensibilisation pour l’utilisation effective de MILDA ;
 Revoir à la hausse les budgets alloués aux formations sanitaires pour assurer leur
fonctionnement.
2. SECTEUR SOCIAL :
MINAS
A- Etat des lieux de l’existant dans les différents domaines couverts
La stratégie du Gouvernement en matière de développement social vise l’amélioration du système de
sécurité sociale à travers l’élargissement progressif de la couverture des risques sociaux et son
extension également progressive à toutes les couches de la population, en veillant toutefois
constamment à préserver l’équilibre financier du système et à pérenniser ses acquis, le renforcement
du rôle social de la femme et de son autonomie financière ainsi que ceux des autres groupes
marginaux ou marginalisés.
La Délégation Régionale des Affaires Sociales comprend 27 structures publiques et elle bénéficie du
partenariat de quelques OSP (Œuvres Sociales Privées) et Associations œuvrant dans l’encadrement
des cibles, soit 05 services Régionaux, 01 brigade de Contrôle des Institutions Publiques et Privées,
04 Délégations Départementales, 02 Institutions spécialisées, 09 Centres Sociaux et 06 Services
d’Action Sociale selon la répartition suivante :
Délégation Régionale du Nord
Brigade Régionale de Contrôle des Institutions Publiques et Privées ;
Service Régional de la Protection de l’Enfance ;
Service Régional de la Protection des Droits des Personnes Handicapées et Agées ;
Service Régional des Affaires Générales ;
Service Régional des Statistiques, de la Documentation et des Archives ;
Service Régional de la Solidarité Nationale.
Délégations Départementales des Affaires Sociales
DD/AS de la Bénoué ;
DD/AS du Faro ;
DD/AS de Mayo Louti ;
DD/AS du Mayo Rey.
22
Centre Sociaux
 02 Centre Sociaux : Garoua et Langui dans la Bénoué
 02 Centre Sociaux dans le faro: Poli et Boumba
 03 Centre Sociaux dans le Mayo-Louti : Guider, Mayo-Oulo et Figuil
 02 Centre Sociaux dans le Mayo-Rey : Tcholliré et Touboro
Services d’Action Sociale
 Hôpital Régional de Garoua,
 Prison Centrale de Garoua,
 Tribunaux de Garoua,
 Populations Mbororos,
 Commissariat Central (non budgétisé),
 Lycée Classique et Moderne de Garoua (non budgétisé)
Institutions spécialisées



Centre d’Accueil pour Enfants en Détresse de Garoua (CAED) sans textes organiques
Centre de Fabrication des Prothèses de Garoua (CFP) vacant, non budgétisé, non équipé.
06 Œuvres Sociales Privées (OSP) et de nombreux mouvements associatifs assurent
l’encadrement des populations cibles du Ministère des Affaires Sociales dans la Région du
Nord, selon le tableau ci-après :
Tableau 9 : activités des Institutions spécialisées
N°
Dénomination
Statut
Catégorie
01
SILH (Service Intégral de Lutte
Contre le Handicap)
OSP
Non
catégorie
02
CRJR (Centre de Réhabilita-tion
JOSEPHINE RODOLFI de Djalingo)
CRDV (Centre de Réhabilita-tion pour
Déficients Visuels)
CRESAS (Centre de Rééducation
d’Enfants Sourds et d’Assistance
Sociale)
ISDA (Institut Spécialisé pour
Déficients Auditifs)
PED (Programme Enfants en
Difficulté)
ANSPACAM (Association Nationale
de Soutien aux Personnes Agées du
Cameroun (Antenne Nord)
OSP
A
OSP
A
OSP
A
OSP
A
OSP
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
13
Domaine
d’intervention
Réhabilitation à base
communautaire des personnes
handicapées
Réhabilitation et Rééducation des
personnes handicapées
Formation et encadrement des
aveugles
Formation et Rééducation des
Déficients Auditifs
Localisation
Observations
Garoua
Œuvre Sociale
Diocésaine
Djalingo
Garoua
Autorisation
définitive
Demande d’accord
de principe
Accord de principe
Garoua
Accord de principe
B
Formation et Rééducation des
Déficients Auditifs
Encadrement des enfants de la rue
Garoua
Associati
on
Non
catégorisée
Encadrement des personnes du 3e
âge
Garoua
Œuvre Sociale
Diocésaine
Antenne du Nord
APANPO (Association des
Personnes Agées de Ngalbidjé et
Poukloukou)
APPNG(Association des
Pensionnaires de la CNPS du Nord)
FENACAM(Fédération Nationale des
Handicapés du Cameroun)
AHMAC(Association des Handicapés
Moteurs et Amputés du Cameroun
A.P.HA.D.N(Association des
personnes Handicapées Dynamiques
du Nord)
Associati
on
Non
catégorisée
Encadrement des personnes du 3e
âge
Garoua
En cours de
structuration
Associati
on
Associati
on
Associati
on
Associati
on
Non
catégorisée
Non
catégorisée
Non
catégorisée
Non
catégorisée
Encadrement des pensionnés de la
CNPS
Encadrement des personnes
handicapées
Encadrement des
personnes handicapées
Encadrement des
personnes handicapées
Garoua
Récépissé de
déclaration
Antenne du Nord
GIC de Service pour le Soutien aux
Orphelin (KEZETA)
Associati
on
B
Soutien aux enfants en
difficulté
Garoua
Garoua
Garo
ua
Garo
ua
Garo
ua
Antenne
du Nord
Récépiss
é de
déclarati
on
Récépiss
é de
déclarati
23
14
UNOADD (Union des Organismes
d’Appuis au Développement Durable)
Associati
on
Non
catégorisée
Encadrement de la
petite enfance
Garo
ua
15
Centre d’Hébergement pour
Orphelins et Enfants Vulnérables
OSP
C
Encadrement de la
petite enfance
Guid
er
16
Hope Future Génération
Associati
on
Non
catégorisée
Encadrement de la
petite enfance
Pitoa
17
VOISC (Voice of Street Children
Associati
on
Non
catégorisée
Encadrement des
enfants de la rue
Garo
ua
18
M.J.C.G (Maison des Jeunes et de la
Culture de Garoua)
OSP
B
Encadrement de la
petite enfance
Garo
ua
on
Récépiss
é de
déclarati
on
Récépiss
é de
déclarati
on
Récépiss
é de
déclarati
on
Récépiss
é de
déclarati
on
Œuvre
Sociale
Diocésai
ne
Source : DR/MINAS Nord
B- Réalisations spécifiques enregistrées en 2012
Tableau 10 : Les activités spécifiques réalisées sont consignées dans le tableau suivant
Domaine
d’intervention
Lutte contre les
discriminations
et l’exclusion
sociale
Protection
sociale de
l’individu et
lutte contre les
fléaux sociaux
Activités
programmées
Niveau de réalisation
Promotion des
droits des
populations
marginales
Organisation
des femmes
Mbororos aux
travaux des
groupes (GIC et
associations)
Célébration de
la 5e Journées
internationales
des populations
autochtones
Sélection des
jeunes
Mbororos, âgés
de 15 à 35 ans,
de Bamé et les
jeunes de la
frontière Dazal,
pour une
formation à
Langui sur les
métiers porteurs
Appui à certains
élèves indigents
de la ville de
Garoua
05 descentes pour mobiliser les
lidears Mbororos à la scolarisation
de leurs enfants
Soutien aux
personnes et
famille
indigentes au
niveau de
l’hôpital
06 groupes formés
Source de
financement
Budget du
Minas
difficultés
Propositions des
solutions
Insuffisance des
moyens
financiers
Doter les populations
autochtones des
moyens de
déplacement
Augmenter le
budget des fêtes
et cérémonies
Célébration protocolaire à Ngong
Augmenter le budget
des fêtes et
cérémonies
30 jeunes formés Mbororos
sélectionnés à Bamé dans
l’arrondissement de Tchéboa et 30
jeunes frontaliers sélectionnés à
Dazal dans l’arrondissement de
Mayo Oulo
Activités non
budgétisées
Sites enclavés et
éloignés
Réviser à la hausse le
budget de
fonctionnement des
SAS
59 élèves admis en stage de vacance
dans les communes de Garoua 1 et
2 et à la CUG
Très grand
nombre d’élèves
indigents
-en médicament : 131 personnes ;
-examens : 218 personnes ;
-actes chirurgicaux : 37 ;
-transfusion sanguine : 31
Absence d’aide
ponctuelle en
situation
d’urgence
Admettre davantage
des élèves en stage de
vacance pour leur
permettre de préparer
leur rentrée scolaire
Rétablir la
ligne <<Aide et
Secours de l’Etat » au
niveau du SAS
24
régional
Prise en charge
psychosociale
des sinistrés
issus des
inondations de
2012
Protection
sociale des
personnes
handicapées
Promotion des
droits des
personnes
âgées
Sécurisation et
sauvegarde de
la petite
enfance
Prévention et
traitement de
l’inadaptation
sociale chez les
jeunes
Identification
des enfants
malnutris
victimes des
inondations
dans le district
de santé de
Garoua1, 2 et
Pitoa
Résolution des
conflits
conjugaux et
familiaux
Collecte des
subsides
alimentaires
Placement
scolaire des
élèves
handicapés et
/ou nés des
parents
handicapés
indigents
Promotion
socioéconomiqu
e des personnes
âgées
Accueil et prise
en charge
nutritionnelle,
psycho
affective,
sanitaire et
éducationnelle
des
pensionnaires
du Centres
d’Accueil pour
Enfant en
Détresse
(CAED) de
Garoua
Sécurisation des
autres enfants
en difficultés
Protection des
mineurs en
conflit avec la
loi et suivi des
mineurs
incarcérés
Suivi des élèves
toxicomanes
Prise en charge
psychosociale
des élèves ayant
les sinistrés issus des inondations de
2012 de Takasko, de Badoudi 1 et 2
dans la Bénoué et de Ouro Salama
dans le Mayo Rey ont reçu de
l’assistance psychosociale des
travailleurs sociaux basés à Garoua
et Rey Bouba
278 enfants malnutris victimes des
inondations recenés
Disposer des moyens
de déplacement
Activités
circonscrites aux
zones de Garoua
et Pitoa
Etendre
l’identification aux
autres zones inondés
156 conflits enregistrés
131 conflits traités dans la Bénoué
et dans le Faro
Difficultés à
sécuriser les
fonds collectés
1 570 950 FCFA collectés dans la
Bénoué et dans le Faro
Difficultés à
sécuriser les
fonds collectés
Certains dossiers
parviennent en
retard les DDAS
Acquérir des mini
coffres-forts pour
sécuriser les fonds
collectés en attenant
les bénéficiaires
166 élèves handicapés placés dans
les établissements scolaires qui ont
bénéficiés des exonérations des
frais exigibles
Encadrement des associations des
personnes âgées
Transmission de 03 demandes
d’aides économiques
14 enfants encadrés actuellement
Sensibiliser les des
personnes âgées à se
constituer en
association
-Insuffisance des
moyens
financiers ;
-Vétusté des
locaux ;
-manque
d’accessoires
pour la prise des
paramètres lors
des visites
médicales
46 enfants maltraités suivis
515 OEV idenfiés
Très grand
nombre des oev
dans la Région
110 mineurs suivis dans les
prisons ;
Manque de
support de
communication
pour organiser
des causeries
éducatives
Modicité des
moyens
matériels et
financiers
Suivi effectif de 05 cas des élèves
toxicomanes ;
-prise en charge de 05 filles mères
et de 35 autres élèves
Déposer les dossiers
de placement scolaire
dans les délais
-Disposer des caisses
d’avance ;
-réviser à la hausse
les moyens alloué au
CAED ;
-agrandir et
réhabiliter et ouvir
officiellement le
CAED et y affecter
un gardien du jour ;
-y affecter au moins
05 agents
décisionnaires pour
assurer un bon
service de quart
Prendre en charge au
moins 60% des OEV
identifiés dans la
Région
Doter le service des
supports de
communication
Renforcer les effectifs
des personnels
Budgétiser les SAS
auprès des
établissements
scolaires secondaires
25
Promotion des
droits de
l’enfant
Autres activités
un
comportement
déviant
Sélection et
accompagneme
nt des députés
juniors à
Yaoundé pour le
parlement des
enfants
Appui technique
aux OSP, ONG
et Associations
13 députés juniors ont été
sélectionnés et ont siéger à la 15e
session du Parlement des enfants à
Yaoundé
Activité non
budgétisée et la
date de départ
n’est pas fixée à
temps
Confirmer le départ
sur Yaoundé au
moins 72 heures
avant
15 structures ont bénéficié d’un
accompagnement technique
Non respect des
textes en
vigueur et non
maîtrise de la
procédure par
certains
responsables
Renforcer la
collaboration et la
sensibilisation
Source: DR/MINAS
C- Difficultés rencontrées
Le cadre de travail non décent par manque des moyens matériels, financiers et des ressources
humaines, Le mariage précoce, l’exode rural, les problèmes d’intégration des Mbororos, les enfants
de la rue ou dans la rue, l’abandon des enfants, la consommation des drogues, la délinquance
juvénile, l’instabilité des unions libres, les conflits conjugaux et familiaux et les conflits
agropastoraux constituent la majeure partie des problèmes rencontrés dans le domaine social de la
région du nord.
D- proposition des solutions
Il est souhaitable que :
 de nouvelles structures soient créées dans les arrondissements qui n’en disposent pas
encore ;
 des cadres décents du travail soient aménagés( construction de la Délégation régionale
du Nord) ;
 le budget de fonctionnement de toutes les structures soit revu à la hausse dès 2014.
MINPROFF
A- État des lieux de l’existant dans les différents domaines couverts
La Délégation Régionale du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille du Nord
comprend Cinq services Régionaux et onze bureaux, à savoir :
 Le Service du Bien-être de la famille,
 Le Service de la Promotion économique de la femme et de la famille,
 Le Service de la Promotion Sociale de la femme,
 Le Service des Statistiques,
 Le Service des Affaires Générales
 Trois Délégations Départementales comprenant chacune cinq bureaux :
La Délégation Régionale assure les missions assignées à la Délégation Départementale de la Bénoué.
Des quatorze Services d’arrondissement, trois sont budgétisés, deux seulement pourvus de responsable
(ceux de Tchéboa et Figuil), tandis que Béka reste sans responsable ;
 Cinq Centres de Promotion de la Femme et de la Famille(CPFF) sont fonctionnels (Garoua,
Guider, Tcholliré, Bibémi et Poli. Un (01) CPFF est en construction (Rey-Bouba) financé par le
Budget de l’Etat et ne fonctionne pas encore;
 02 CPFF ont été équipés (Rey Bouba et Bibémi) ;
 Une Halte Garderie à Garoua ;
26




Une Unité Polyvalente de Transformation des Produits Alimentaires à Garoua.
22% de femmes enceintes dorment sous la moustiquaire imprégnée ;
100% de femmes enceintes séropositives reçoivent des un traitement profilactique complet
d’ARV ;
452 de femmes enceintes ont reçu de traitement préventif intermittent
SUR LE PLAN ECONOMIQUE :
L’agriculture, l’artisanat, la pêche, l’élevage et le commerce constituent les activités économiques de
la Région. Ces activités que partagent à la fois les hommes et les femmes sont les principales sources
de revenus.
L’activité touristique occupe aussi une place non négligeable malgré l’insécurité persistante
(phénomène d’enlèvement et de coupeurs de route).
De grandes entreprises telles que: la SODECOTON, la CAMAIR CO, le LANAVET, les BRASSERIES du
Cameroun, la CICAM., l’AES-SONEL, la CDE, NESTLE, SAHEL SPRINGS, HYSACAM, CAMI-TOYOTA,
MTN, ORANGE, PMUC offrent des opportunités d’emplois et de développement d’activités à l’instar de la
pêche, la riziculture, le maraichage, etc. qui sont pratiqués dans la zone du barrage hydroélectrique de
Lagdo.
SUR LE PLAN SOCIAL :
Malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics, les bailleurs de fonds et des Organismes
internationaux à l’instar de l’UNFPA, les taux d’alphabétisation et de scolarisation restent encore faibles.
Toutefois nous notons une légère augmentation en effectif des élèves d’année en année. Ainsi, les zones
rurales sont les plus touchées par l’analphabétisme. Le taux de déperdition scolaire reste encore élevé en
particulier chez les filles à cause des mariages précoces ou forcés, et du manque des actes de naissance
chez beaucoup des filles.
Les jeunes et les femmes dont la moyenne d’âge varie entre 15 et 45 ans sont les plus touchés.
Le taux de prévalence du VIH/SIDA demeure 1,7%. L’on peut en outre relever que le taux des personnes
éligibles (sous ARV) a augmenté à cause de la gratuité du traitement et la baisse du prix du Bilan.
Par ailleurs, avec toutes les mutations socio-économiques qu’a connu le Cameroun ces dernières
années, on observe de nombreux problèmes au sein des familles notamment l’instabilité des foyers, de
nombreux conflits familiaux, conflits de mariages coutumiers, conflits des unions libres et conjugaux avec
pour corollaires l’abandon du foyer, de la famille, la violence, la paupérisation de la femme, la
promiscuité, l’ignorance, le vagabondage, la prostitution, la délinquance, etc.
Les pratiques traditionnelles néfastes influencent considérablement la situation de la femme dans le
Nord. L’on peut citer : les mariages forcés, les mariages précoces, le rapt des femmes le lévirat, les
mutilations génitales etc
Malgré tous ces obstacles, la femme du Département de la Région du Nord est omniprésente dans la
quasi-totalité des secteurs formels et informels dans la seule perspective d’améliorer ses conditions de
vie et celles de son environnement humain. La loi sur la liberté d’association a suscité beaucoup
d’engouement, et de plus en plus les femmes s’organisent. C’est ainsi que dans la Région du Nord, on
dénombre aujourd’hui plusieurs Organisations Féminines (OF) regroupées au sein des réseaux. Fort
du souci d’améliorer leur existence ou celle de leurs familles, les femmes de la Région du Nord se sont
engagées résolument dans la voie réelle du développement, mettant en exergue cet autre mode de
production qu’est l’entreprenariat.
27
B- Réalisations spécifiques enregistrées
Les structures d’encadrement de la famille et de la promotion de la femme sont en général des centres
de Promotion de la femme et de la famille (CPFF) dans le secteur public ; il s’agit du CPFF/TCHOLLIRE,
du CPFF/GAROUA et du CPF/BIBEMI.
Les activités, en général au cours de l’année 2012, ont porté essentiellement sur :
 Prise en charge effectif de 22 enfants d’âge préscolaire ;
 45 femmes en difficulté ont bénéficié d’appui financier ;
 Intervention pour 258 cas de conflis conjugaux ;
 01 plaidoyer pour la scolarisation d’une jeune fille ;
 03 plidoyers engagés sur le VBG, le PTME et la CPN ;
 Enseignement dans toutes les sections de la couture, de bureautique et de l’alphabétisation ;
 Causerie éducative pour le travail décent ;
 Sensibiliser les filles mères à venir s’inscrire au centre pour leur formation pendant les vacances ;
 Causerie éducative : Exposé sur l’importance du dépistage et la vie avec un partenaire
séropositif ;
 Réunion préparatoire à la fête et participation à toutes les activités : investissement humain,
soirée culturelle ;
 Sensibilisation sur la famille et les valeurs morales ;
 Sensibilisation des jeunes filles et des femmes des associations sur l’existence des fonds de
crédits aux apprenantes du CPF ;
 Sensibilisation des apprenantes et femmes d’Association sur le partenariat CPF et établissement
du Micro-Finances ;
 Causeries éducatives sur les techniques de prévention : hygiène alimentaire et corporelle
 Sensibilisation sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées ;
 Causeries éducatives sur les traitements aux fins de faire des réparations ;
 Causeries éducatives sur les traitements aux fins de faire des réparations ;
 Communication sur les ondes de la Radio Communautaires de Bibémi et la CRTV ;
C- les difficultés rencontrées










Insuffisance de pesonnel qualifié ;
Insuffisance et rupture de stocks de Moustiquaires imprégnées
Insuffisance et vétusté de matériel sanitaire ;
Manque de financement pour achever le branchement au réseau électrique des CPFF de Poli,
Bibémi, Tcholliré et l’UPT de Garoua ;
Manque de clôture des CPFF de Poli, Bibémi, Tcholliré, Rey bouba, l’UPT de Garoua et à la
Halte Garderie
Manque de financement pour achever et équiper la DR/PROFF/NO ;
Manque d’adduction d’eau ;
Refus de répondre aux convocations ;
Manque de caisses spontanées pour les victimes de violences physiques ;
Manque des moyens de locomotion
D- Proposition des solutions





Dotation d’une caisse spontanée ;
Financement des clôtures et des branchements électriques ;
Augmenter les lignes aides et secours ;
Achever l’équipement de la salle des conférences de la DR/PROFF/NO ;
Octroyer des matériels sanitaires modernes ;
28

Approvisionner régulièrement en quantité suffisante en moustiquaires imprégnées et en
médicaments.
29
MINJEC
A- Etat des lieux de l’existant dans les différents domaines couverts
En dehors de la Délégation Régionale de la Jeunesse et de l’Education Civique et de ses représentations
dans les quatre départements, le Nord dispose :
 D’un Centre Multifonctionnel de Promotion des Jeunes à Garoua comprenant 05 ateliers de
pédagogie personnalisée à savoir :
 L’industrie d’habillement et l’art culinaire;
 La technique de secrétariat;
 L’électricité;
 La menuiserie;
 La maçonnerie
 D’un Centre Multifonctionnel de Promotion des Jeunes à Guider comprenant un seul atelier de
pédagogie personnalisée qui offre à la fois la formation de dactylographie et d’art culinaire.
B- Les activités spécifiques réalisées
Les activités spécifiques réalisées portent sur La formation de :
 233 apprenants dans le domaine de l’industrie de l’habillement dont 140 femmes et 93 hommes ;
 06 dans le domaine de froid et climatisation ;
 04 dans le domaine de l’informatique.
Dans le domaine de la jeunesse, les activités portent entre autres sur :
Vie associative
 L’Appui technique à la formalisation de trois associations ;
 La formation de 30 leaders d’association en gestion de groupe, en éducation à la citoyenneté, en
insertion socio professionnelle et en Santé de la Reproduction des Adolescents.
 Le suivi de coordination des activités des Pairs Educateurs concernant la sensibilisation en Santé
Reproductive des adolescents ;
 L’organisation d’une campagne de dépistage volontaire et gratuit du VIH ;
 L’organisation de deux rencontres de sensibilisation des jeunes et des conseillers municipaux sur la
Santé de la Reproduction des Adolescents/jeunes ;
 L’organisation d’un atelier de formation des formateurs de Pairs Éducateurs en Santé de la
Reproduction des Adolescents/jeunes.
Loisirs et œuvres de vacances
 L’organisation des activités culturelles, sportives (sketches, danses, quiz, rencontres de football) lors
de la journée Internationale de la Jeunesse et pendant les campagnes de dépistage volontaire et lors
des fêtes nationales ;
 Le Recensement des structures susceptibles d’abriter les œuvres de vacances ;
 L’appui aux organisations désireuses d’organiser les activités de vacances ;
 La sélection et la mise en route de 30 vacanciers pour le compte de la région du Nord pour 15 jours
de colonie à Kribi.
Education citoyenne et insertion sociale
 La célébration des journées internationale de l’Enfant Africain, de la Jeunesse, de la lutte contre le
VIH/SIDA ;
 La visite des Centres d’Alphabétisation Fonctionnelle de Bibémiré, Roumdé Adjia, et Marouaré ;
 L’évaluation pédagogique et matérielle des centres d’Alphabétisation Fonctionnelle de la région du
Nord ;
 La préparation et l’organisation des journées commémoratives des 08 mars;
 L’organisation du séminaire de renforcement des capacités de 30 Superviseurs des Pairs Educateurs
(SPE) de 06 Equipes Cadres Educatives (ECE) et 04 Autorités locales ;
30
Participation des jeunes aux différentes activités
 Incitation de la jeunesse à participer aux activités socio culturelles, aux débats, échanges et autres
cérémonies prévues pour la circonstance ;
 La mobilisation et l’implication des jeunes et encadreurs de jeunesse à la lutte contre les fléaux
sociaux (VIH/SIDA et autres).
Promotion de l’entrepreneuriat jeunesse
 L’organisation à Pitoa, Lagdo et à Garoua, d’une rencontre d’orientation des jeunes vers les secteurs
d’activités porteurs ;
 L’organisation à Garoua d’une réunion d’information et de sensibilisation des jeunes par rapports aux
initiatives du Gouvernement en leur faveur ;
 Le suivi évaluation des activités des jeunes.
Promotion et emploi des jeunes
 Assistance technique aux jeunes en montage de projet et formalités d’entreprise ;
 Encadrement de 10 jeunes scolaires et universitaires placés en stage de vacances pendant un mois
dans les délégations régionale et départementales.
PAJER-U/ PIFMAS
 Financement de 29 projets au profit des jeunes
Programme National d’Alphabétisation
 Supervision des Centres d’Alphabétisation Fonctionnelle (CAF) ;
 Rencontre avec la Maires et les Directeurs d’écoles ;
 Célébration de la Journée Internationale de l’Alphabétisation ;
 Sensibilisation et mobilisation des populations.
C















Les problèmes rencontrés :
La remise des fonds à contre temps ;
La variation des coûts des matières premières ;
La pluviométrie capricieuse ;
La mauvaise volonté de certains jeunes pour rembourser les fonds qui leur avait été accordés ;
La vacance de certains postes de chefs de bureau ;
Le manque de personnels décisionnaires ;
Le manque de moyens pour la maintenance des équipements ;
le manque de moyens pour l’organisation des œuvres de vacances ;
Le désintéressement de certains responsables aux préparatifs et organisation des fêtes ;
l’absence des moyens de déplacement ;
Le manque de locaux propres au Programme National d’Alphabétisation ;
Le manque de mise à disposition de manuels de formation pour les jeunes ;
Le manque de supports audio visuels (vidéo projecteurs, flip, sharp…) ;
Le refus de certains jeunes à se faire dépister ;
Le manque de centres conviviaux de prise en charge des jeunes ;
Le manque de motivation des jeunes ;
D- Proposition des solutions
 Remettre à temps les fonds aux jeunes pour ceux pratiquent les activités agricoles ;
 Augmenter le budget de l’investissement public pour le suivi des activités de terrain.
31
3. SECTEUR PRODUCTION ET COMMERCE :
Agriculture
Les conditions naturelles défavorables, les ressources humaines abondantes mais non qualifiées, les poids de
la tradition jugés rétrogrades et discriminatoires à l’endroit des femmes, le manque de maîtrise de l’eau et le
problème d’enclavement constituent des entraves au développement de l’agriculture de la Région.
La population est laborieuse : l’autosuffisance alimentaire en céréales (base de l’alimentation) est relativement
assurée du fait des aléas climatiques et des pratiques culturales archaïques. Les campagnes agricoles se
déroulent dans les conditions défavorables marquées par une faible pluviométrie, la prévalence des pratiques
culturales archaïques fragilisent les sols (feux de brousse, coupe abusive d’arbres, mauvaise utilisation des
intrants agricoles).
Ces facteurs ont une incidence sur la production qui évolue en dents de scie. La faiblesse de l’offre
alimentaire a une répercussion directe sur les prix agricoles qui deviennent usuraires en période de soudure.
Les intermédiaires s’approprient des produits à vil prix pendant la récolte et les revendent à des prix
exorbitants en contre saison.
Les cultures maraîchères équipées des motopompes se répandent dans la Région aux abords des mayo et du
fleuve.
A- Etat des lieux de l’existant
Agriculture et développement rural
Institutions agricoles de la région du Nord
Les institutions d’encadrement de l’activité agricole dans la Région du Nord sont de deux types : les
institutions publiques et les projets à vocation agricole ou institutions para-publiques.
Institutions publiques
A l’instar des autres Régions du Cameroun, il existe dans la Région du Nord :
Une Délégation Régionale de l’agriculture basée à Garoua ;

04 Délégations Départementales respectivement à Garoua, Tcholliré, Guider et Poli.

14 Délégations d’Arrondissement dont 06 dans le Département de la Bénoué, 3 dans le Département
du Mayo Louti, 03 dans le Département de Mayo-Rey et 02 dans le Département du Faro. ;



21 Délégations d’arrondissements ;
03 Postes de police phytosanitaire ;
06 Centres d’Education et d’Action Communautaire ;

02 Ecoles de formation (E.T.A /GAROUA ; E.FSDC/GUIDER.) ;

126 Postes Agricoles ;

21 Bureaux du Développement de l’Agriculture. ;

21 Bureaux du Développement Rural.
Dans le domaine de la recherche agricole, la station IRAD de Garoua Bokolé contribue au
développement de la vulgarisation de plusieurs variétés et technologies.
Il existe également dans la ville de Guider, un Institut de Formations, l’Ecole Technique d’Agriculture :
c’est un centre de formation de spécialistes en développement communautaire.
32
PROJETS ET PROGRAMMES SOUS TUTELLE DU MINADER
Les projets et programmes opérant dans la sphère de compétence de la Délégation Régionale de
l’Agriculture et du Développement rural du Nord sont :
 L’Office céréalier ;
 L’Unité de Traitement Agricole par Voie Aérienne (UTAVA) ;
 Le FAO/ PAM ;
 Le Financement des Investissements des Micro- Projets Agricoles et Communautaires (FIMAC) ;
 Le Programme National de Vulgarisation et de Recherche Agricoles (PNVRA) ;
 Le Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) ;
 Le Programme de Valorisation des Bas Fond (PVBF) ;
 Le Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Exploitations Agropastorales (ACEFA) ;
 Le Programme National d’appui à la filière maïs (PNAFM) ;
 Le Développement de la culture du Palmier dattier ;
 Le Programme d’appui à la multiplication des semences de riz, maïs et sorgho ;
 Le Programme AFOP ;
 Le Programme AMO.
B- Réalisations spécifiques enregistrées en 2013
La campagne agricole 2012 a connu d’intenses activités soutenues par des appuis multiformes des pouvoirs
publics destinés à améliorer la production agricole. A titre d’illustration, on peut citer l’appui à travers le fonds
spécial du plan de relance de la production agricole et les appuis des programmes et projets.
Activités agricoles
Calendrier agricole
Dans la région du Nord, les opérations agricoles sont essentiellement concentrées entre les mois d'avril et
de décembre de chaque année. Les pluies commencent pendant le mois de mai et prennent fin au cours du
mois d'octobre.
Les mois d'avril, mai, juin et parfois juillet sont réservés à la préparation des terres. Cette
préparation est faite de désherbage, de défrichements et de labour. Les opérations culturales commencent
au mois de mai pour certains produits (arachide, coton, cultures maraîchères), se poursuivent aux mois de
juin-juillet pour le riz, le maïs et peuvent même aller jusqu'aux mois de septembre (mil) ou octobre (oignon).
Quant aux travaux d'épandage d'engrais, de sarclage et d'entretien, ils se déroulent entre le mois de mai
(arachide) et celui de septembre (riz, fonio, coton) et parfois même au cours des mois de novembre et
décembre (oignon). Les récoltes commencent dès le mois de septembre (arachide, sorgho) et s'étalent
pendant les mi-octobre (maïs, coton, oignon), novembre (riz, fonio), décembre (patate douce) et parfois
même en janvier (patate et coton).
33
Produits et production
Cultures vivrières
Tableau 11: Evolution de la Production, de la superficie et du rendement au cours des 5 dernières années
Total
produits
Bénoué
Total
produits
Mayo Rey
Total
produits
Mayo Louti
Total
produits
Faro
Total Région
S
246 492
2008
P
395 240
R
1603
S
250434
2009
P
412579
R
58503
S
278453
2010
P
458995
R
63083
S
285214
2011
P
468489
R
1643
S
292517
2012
P
558191
R
1908
104 835
196 180
1871
89520
182890
47400
113310
269515
52200
138700
304900
2198
137720
307480
2233
137 726
141 436
1027
139705
146585
21273
141557
151493
25953
145505
157199
1080
162569
165502
1018
45 770
55 703
1217
40440
56140
40404
43880
75862
50725
48310
96066
1989
50395
93652
1858
534 823
788 559
1 474
520099
798194
1 535
577 200
955865
1 656
617 729
1 026 654
1 662
859 151
1 124 825
1 309
Source : DR/MINADER/NO
S= Superficie
P= Production
R= Rendement
34
Tableau12 : Evolution de la production, de la superficie et du rendement des cultures vivrières au
cours des 5 dernières années.
2008
superficie
534 823
production
788 559
rendement
1 474
Source : DR/MINADER/NO
2009
520 099
798 194
1 535
2010
577 200
955 865
1 656
2011
617 729
1 026 654
1 662
2012
859 151
1 124 825
1 309
Graphique 1: Evolution de la Production, de la superficie
et du rendement au cours des 5 dernières années
1 200 000
1124825
1026654
955 865
1 000 000
800 000
600 000 534 823
859 151
798 194
788 559
577 200
520 099
617 729
superficie
production
rendement
400 000
200 000
1 474
1 656
1 535
1 662
1 309
0
2008
2009
2010
2011
2012
Source : DR/MINADER/NO
Graphique2 : Evolution de la production des cultures vivrières
au cours des 5 dernières années.
1124825
1026654
955865
788559
2008
1
798194
2009
2
20103
2011
4
52012
Source : DR/MINADER/NO
35
Graphique 3: Evolution de la superficie des cultures vivrières
au cours des 5 dernières années.
1 000 000
859 151
900 000
800 000
700 000
600 000
534 823
577 200
617 729
520099
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
0
2008
2009
2010
2011
2012
Source : DR/MINADER/NO
La superficie totale emblavée au cours de la campagne agricole 2012 est de 859 151 hectares contre 617 729
hectares en 2011, toutes cultures confondues, pour une production totale de 1 124 825 tonnes contre 1 026
654 tonnes en 2011. Le rendement global est de 7 017 Kg/ha contre 6 910Kg/ha en 2011.
Par rapport à la campagne précédente, l’on a enregistré une amélioration tant en superficie emblavée, en
production qu’en rendement.
L’augmentation pour la superficie est de 241 422 ha ; 98 141 tonnes contre 123 714 tonnes, soit une baisse
de 25 573 tonnes pour la production.
Les détails des informations sur la situation alimentaire de la Région au cours des 5 dernières années sont
consignés dans les tableaux ci-dessous.
36
Tableau13 : Evolution des principales cultures vivrières au cours des 5 dernières années
Spéculation par département
Céréales
Maïs
pénicilaire
Riz pluvial
Riz irrigué
Sorgho pcc
Sorgho pcl
Sorgho ss
Total céréales
Féculents
ignames
Macabo/taro
manioc
Patate douce
Total féculents
arachides
niébé
Légumineuses
sésame
Bénoué
soja
voandzou
total Légumineuses
aubergine
Banane douce
Autres
fruitiers
produits
gombo
oignon
tomate
Total autres produits
Total produits Bénoué
Maïs
pénicilaire
Riz pluvial
Céréales
Riz irrigué
Sorgho pcc
Sorgho pcl
Sorgho ss
Total céréales
ignames
Macabo/taro
Féculents
manioc
Patate douce
Total féculents
Mayo Rey
Légumineuses
arachides
niébé
sésame
2008
S
48 299
10 196
7260
P
103 981
12 044
15 737
R
2153
1181
2168
1292
800
1051
1554
2009
S
50120
4366
7638
0
65756
8059
19640
155579
P
110676
3493
17034
0
89258
5641
19640
245742
R
2208
800
2230
0
1357
700
1000
8296
2010
S
65560
4370
7405
615
67680
9268
20000
174798
P
144414
4016
13920
3223
93720
6485
22000
287778
R
2203
919
1880
5241
1387
700
1100
13429
2011
S
65770
2850
8700
620
70500
9300
18710
176450
P
144694
2565
17400
2224
94250
6510
20581
288224
R
2200
900
2000
3587
1337
700
1100
1633
2012
S
67351
2912
9762
580
65940
9940
22965
179450
P
140655
3203
14364
2320
87098
9940
37737
295317
R
2088
1100
1471
4000
1321
1000
1643
1646
64921
3507
19720
153 903
83 886
2806
20 720
239 174
387
1699
2559
1893
11 889
18 203
4891
6998
7113
397
2134
2205
2223
17110
15434
5599
8018
7000
400
2150
2315
2334
17965
16977
5835
8356
7333
880
2270
2946
5280
18614
21506
6000
8200
7300
913
2516
2360
6391
21386
31248
7000
8500
13241
4645
63051
20270
564
195
3423
87 503
31 985
91 462
20 546
439
121
993
113 561
6886
1451
1014
778
621
290
1298
4736
64568
22945
462
264
1263
89502
34767
97692
17813
440
267
440
116652
20617
1513
776
952
1011
348
4601
4865
71025
24780
527
296
1452
98080
37276
96470
19238
152
307
506
116573
21524
1358
776
288
1037
348
3809
6096
72500
27000
560
388
1500
101948
0
45400
94250
21600
168
427
420
116865
7448
1300
800
300
1101
280
1146
5789
71836
26421
1157
1760
1556
102740
276
59025
108330
25578
694
2640
1499
138741
552
10196
1508
968
600
1500
957
1350
2000
617
15418
24989
710
17268
24321
18000
0
38000
468489
70000
25000
0
25000
1643
2500
2208
1550
504
4538
292517
30500
8832
52700
3024
65108
558191
61000
4000
34000
6000
14347
1908
2000
441
246 492
17 000
0
2500
10520
395 240
34 000
0
1320
23855
1603
2000
0
528
617
250434
17000
15418
412579
42500
24989
58503
2500
710
278453
26000
17268
458995
65000
24321
63083
2500
0
720
0
720
285214
28000
3000
4800
1600
4500
11250
2500
6000
12000
2000
5000
7500
1500
4000
12000
9000
44 500
6000
1000
6000
4800
18000
10000
68 120
18 000
6280
11400
1200
1500
1111
1531
3000
6280
1900
4000
9000
4000
37000
6000
1000
3000
6000
13500
6000
72800
21000
2800
9000
1500
1500
1500
8600
3500
2800
3000
6000
10000
5000
51500
7000
2000
3500
12000
20000
10000
118250
28000
6000
12250
2000
2000
2000
11000
4000
3000
3500
7500
12000
6000
59500
8000
3000
5000
13500
19200
9000
123700
28000
10500
15000
1800
1600
1500
2079
3500
3500
3000
8000
10000
6500
60000
8500
3000
5000
14400
16000
9750
108650
29750
9000
15000
1800
1600
1500
1811
3500
3000
3000
2000
15 000
38 500
3520
1600
8400
44 080
77 000
1280
2816
4200
2 939
2000
364
1760
1000
11000
38000
1000
1000
3000
35800
68400
800
1000
3000
12800
1800
800
1000
2000
14500
37000
2000
1000
7000
53250
74000
3600
1500
3500
14000
2000
1800
1500
3000
19000
45000
3000
1000
9000
62500
90000
3600
800
3000
3289
2000
1200
800
3000
19500
46000
2000
8000
9000
62750
92000
2400
16000
3000
3218
2000
1200
2000
37
soja
voandzou
total Légumineuses
Autres produits
aubergine
Banane
douce
fruitiers
gombo
oignon
tomate
Total autres produits
Total produits Mayo Rey
Céréales
Maïs
pénicilaire
Riz pluvial
Riz irrigué
Sorgho pcc
Sorgho pcl
Sorgho ss
Total céréales
Féculents
Mayo
Louti
ignames
Macabo/taro
manioc
Patate douce
Pomme de
terre
Total féculents
Légumineuses
arachides
niébé
sésame
soja
voandzou
total Légumineuses
Autres produits
Céréales
6
600
81 702
30
16
12
60 000
1851
20
200
400
10
40410
10
40
600
200
70808
42
128
1500
800
5900
4200
3200
6000
8
46200
0
200
15000
240
94340
0
840
2500
1200
9000
0
4200
8000
300
57300
16000
450
110850
2000
1500
1935
1000
100
57100
800
150
132950
800
1500
2328
1000
2500
2500
300
750
2500
900
80
80
50
1205
104 835
29 520
1800
12
320
100
2278
196 180
41 960
2000
150
4000
2000
1890
1871
1421
800
80
100
80
1110
89520
29815
2400
160
480
272
3482
182890
44028
3000
2000
4800
3400
20600
47400
1477
400
400
50
60
1110
113310
30262
1400
1000
225
210
3675
269515
46906
3500
2500
4500
3500
18200
52200
1550
600
1000
200
100
2900
138700
32754
1800
2600
600
350
7850
304900
56829
3000
2600
3000
3500
2707
2198
1735
200
200
200
220
1120
137720
31550
600
520
600
660
3130
307480
56443
3000
2600
3000
3000
2795
2233
1789
476
891
1872
501
841
1679
523
858
1641
533
1438
2698
670
1328
1982
51 096
56 038
1097
52123
62055
1191
52644
62675
1191
52907
56321
1065
53150
51414
1043
113
81 205
62
98 951
549
1219
64
82503
32
106956
500
4846
60
83489
45
110484
750
5131
60
86254
55
114643
917
1329
56
85426
69
113254
1232
1326
138
221
956
2060
6928
9321
129
229
810
1781
6279
7777
140
227
873
2715
6236
11960
145
250
1819
3781
12545
15124
143
277
16
1741
3870
3471
359
38034
18 088
24
3016
30868
8581
10
8401
812
474
417
358
38675
18139
14
2591
27459
9562
8
14056
710
527
571
367
39255
18410
17
3588
27596
9800
12
18195
703
532
706
145505
40040
18778
18
157199
26184
10738
9
1080
654
572
500
162569
39204
37455
20
165502
30340
12785
9
12175
13971
21693
8
1018
774
341
450
16
56 162
9
39 468
563
703
16
56844
9
37038
563
2371
19
57701
13
37421
684
2625
20
58856
25
36956
1250
628
28
76707
32
43166
1143
563
0
137 726
7100
145
4550
0
141 436
8680
145
7205
0
1027
1223
1000
1584
0
139705
7600
165
4300
0
146585
10960
165
4980
0
21273
1442
1000
1158
0
141557
8200
160
5100
0
151493
14100
160
14800
0
25953
1720
1000
2741
0
145505
11000
215
6100
0
157199
25200
252
23920
0
1080
2291
1172
3921
0
162569
11600
210
6400
0
165502
24590
230
21910
0
1018
2120
1095
3423
5400
13200
0
6880
17760
0
1274
1345
0
5500
13500
7100
19500
1291
1444
5000
13850
7110
23410
1422
1690
4550
14100
9510
19690
2090
1396
4800
14600
8730
18920
1819
1296
aubergine
Banane
douce
fruitiers
gombo
oignon
tomate
Total autres produits
Total produits Mayo Louti
Faro
500
10
44 130
15
80
Maïs
pénicilaire
Riz pluvial
Riz irrigué
Sorgho pcc
Sorgho pcl
Sorgho ss
38
Total céréales
ignames
Macabo/taro
manioc
Patate douce
Féculents
Total féculents
arachides
niébé
sésame
soja
voandzou
Légumineuses
total Légumineuses
aubergine
Banane
douce
fruitiers
gombo
oignon
tomate
Autres produits
Total autres produits
Total produits Faro
30395
235
140
175
165
40670
2300
380
1240
395
1338
9787
2714
7086
2394
31065
270
100
200
200
42705
2620
300
500
160
6336
9704
3000
2500
800
32610
295
100
200
210
59580
2870
290
520
1520
8573
9729
2900
2600
7238
35965
330
110
210
260
78572
2550
308
530
1820
2185
7727
2800
2524
7000
37610
400
130
235
300
74380
3850
338
1605
2250
1978
9625
2600
6830
7500
715
3250
3200
50
110
7260
13 870
4315
2600
2560
48
79
1011
6298
6035
800
800
950
718
139
454
700
3500
3500
100
70
700
7870
3580
3150
2800
95
60
1090
7195
16004
900
800
950
857
1557
5064
805
4550
3400
115
80
700
8845
5200
3485
2530
126
99
1090
7330
22467
766
744
1096
1238
1557
5400
910
5200
3600
115
110
750
9775
5208
4280
2680
126
160
1200
8446
5723
823
744
1096
1455
1600
864
1065
5450
3900
120
125
5420
10015
8043
4360
2730
144
165
560
7959
7552
800
700
1200
1320
1333
795
640
2920
4563
670
2010
3000
680
2176
3200
650
1920
2954
650
1920
2954
150
1500
10 000
65
650
10000
70
706
10086
920
90
1012
908
1100
10089
1000
55
990
360
990
6545
790
45 770
4420
55 703
5595
1217
735
40440
2660
56140
13000
40404
1620
43880
3752
75862
14286
50725
1660
48310
3840
96066
2313
1989
1705
50395
3270
93652
1918
1858
Source : Service des Enquêtes Statistiques Agricoles, Région du Nord
Tableau14 : Evolution des cultures céréalières par département
Département
2008
P
R
S
Bénoué
239 174
1554
155579
Mayo Rey
68 120
1531
37000
Mayo Louti
98 951
1219
82503
Faro
40670
1338
31065
Total Céréales Région
446 915
Source : Service des Enquêtes Statistiques Agricoles, Région du Nord
S
153 903
44 500
81 205
30395
2009
P
245742
72800
106956
42705
468 203
R
8296
8600
4846
6336
S
174798
51500
83489
32610
2010
P
287778
118250
110484
59580
576 092
R
13429
11000
5131
8573
S
176450
59500
86254
35965
2011
P
288224
123700
114643
78572
605 139
R
1633
2079
1329
2185
S
179450
60000
85426
37610
2012
P
295317
108650
113254
74380
589 601
R
1646
1811
1326
1978
Les tableaux et les graphiques ci-après quant à eux donnent l’évolution du taux de couverture en céréale durant les cinq dernières années.
39
Tableau15 : Taux de couverture des besoins en céréales par département
Bénoué
Faro
Mayo Rey
Mayo Louti
Ensemble de laRégion
2008
135,0
328,0
115,0
128,0
176,5
2009
160,3
184,4
106,3
112,4
140,8
2010
157,0
184,0
108,0
116,0
141,2
2011
157,0
184,0
18,0
116,0
118,7
2012
152,6
387,4
142,4
127,4
202,4
Source : Service des Enquêtes Statistiques Agricoles, Région du Nord
Tableau16: Taux de couverture des besoins
en céréales par département en 2012
départements
Bénoué
Faro
Mayo Rey
Mayo Louti
Ensemble de la Région
2012
152,6
387,4
142,4
127,4
202,4
Graphique 4 : Taux de couverture des besoins en céréales par département en 2012
450
387,4
400
350
300
250
200
202,4
152,6
142,4
150
127,4
100
50
0
Bénoué
Faro
Mayo Rey
Mayo Louti
Ensemble de
la Région
Source : Service des Enquêtes Statistiques Agricoles, Région du Nord
Tableau 17 : Taux de couverture des besoins en céréales
pour l’Ensemble de la Région et au cours des 5 dernières années.
Années
Taux de couverture des
besoins
2008
176,5
2009
140,8
2010
141,2
2011
118,7
2012
202,4
Source : Service des Enquêtes Statistiques Agricoles, Région du Nord
40
Graphique 5 : Taux de couverture des besoins en céréales
pour l’Ensemble de la Région au cours des 5 dernières années.
250
202,4
200
176,5
140,8
150
141,2
118,7
Taux de couverture des
besoins
100
50
0
2008
2009
2010
2011
2012
Source : Service des Enquêtes Statistiques Agricoles, Région du Nord
PLUVIOMETRIE
Collecte des données pluviométriques :
La pluviométrie est enregistrée au quotidien dans tous les arrondissements de la Région. Son évolution au
cours des 5 dernières années se présentent comme suit :
Tableau 18 : Evolution de la pluviométrie de 2008 à 2012
Département
Bénoué
Faro
Mayo Rey
Mayo Louti
Total Région
2008
H
968
1395
1400
918
1170
2009
NJ
54
98
82
53
73
H
1095,2
1401
1513,9
983,3
1248,4
2010
NJ
59
73
84
56
68
H
873,7
1390,5
1690,6
684,5
1159,8
2011
NJ
50
86
80
43
65
H
692,7
1504,2
1303,7
929,9
1106,9
NJ
39
80
74
52
61
2012
H
1225,9
2064,5
2911,2
1049,9
1812,8
NJ
50
93
77
59
70
Source : Service des Enquêtes Statistiques Agricoles, Région du Nord
La pluviométrie a été globalement satisfaisante dans l’ensemble, notamment dans les grands bassins de
production (Départements du Mayo Rey et de la Bénoué).
La hauteur totale des pluies enregistrées en 2012 est de 1812,8 mm en 70 jours contre 1106,9 mm en 61
jours en 2011 soit une hausse considérable de 705,9 mm en valeur absolue.
Malheureusement, cette pluviométrie, continue et bien répartie sur l’ensemble de la région, est tombée
seulement en deux mois. Au moment de la maturation des récoltes, elle était répartie. Ce qui n’a pas permis
d’avoir une récolte attendue.
De 2008 à 2011, la production céréalière a été croissante de 446 915 tonnes en 2008, 468 203 tonnes en
2009, 576 092 tonnes en 2010 et de 605 139 tonnes en 2011.
Elle est de 589 601tonnes en 2012, soit une baisse de l’ordre de 15 538 tonnes. Cette diminution est due au
fait que, il a plu en continu seulement en deux mois. Au moment de la maturation des produits, les pluies sont
réparties. Ce qui n’a pas permis d’avoir une récolte que l’on devrait s’attendre.
41
Les autres produits vivriers cultivés dans la région sont : les oignons, le sésame, et dans une moindre
mesure, la tomate.
Au niveau sous-régional, la production des départements : du Mayo Rey, de la Bénoué et du Faro est plus
diversifiée puisqu'on y retrouve à la fois le sésame, les oignons, la tomate (Bénoué), le gombo, la banane
douce, alors que le département du Mayo Louti ne produit que le sésame.
L’unique culture de rente, comme toujours, reste le coton dans la Région du Nord. La SODECOTON y a
implanté six (06) usines d’égrenage, à Garoua, Guider, Ngong, Mayo Galké, Touboro et Home.
La principale culture de rente est le coton. La production de cette culture est en nette régression malgré la
présence de la SODECOTON (Société de Développement du Coton) toujours permanente dans les zones de
production de coton.
Le taux d’utilisation d’engrais et de pesticides est très faible à cause des prix élevés de ces intrants et souvent
très rares à trouver.
D’autres cultures comme le mais, le riz, l’arachide, le niébé, l’oignon, l’ail, le gombo, le piment ou la tomate
apportent aux producteurs des revenus énormes et sont en phase de devenir des cultures de rente. Elles
bénéficient de l’appui de certains projets et programmes tels que le PNAFM (Programme National d’Appui à la
Filière Mais), le PSSA, la FAO, le PNVRA, le PVBF, le PVRRL qui interviennent dans la Province du Nord
pour accroître la production, soit pour le financement, soit pour renforcer les capacités des producteurs.
Situation des prix des denrées alimentaires
Les prix moyens des principaux produits vivriers pratiqués sur les grands marchés vivriers de la Région du
Nord au cours de la campagne agricole 2011/2012 figurent dans le tableau ci-après
Tableau 18 : Prix moyens des principaux produits vivriers pratiqués sur les grands marchés vivriers de la Région du
Nord (Unité : un sac d’environ 100 Kg)
Département
BENOUE
MAYO LOUTI
FARO
MAYO REY
Produits
Oignon
24 500
20 000
28 500
23 600
Maïs
15 650
15 500
13 500
10 500
Riz Paddy
10 625
-
12 491
Sorgho pcc
14 000
11 550
12 500
Sorgho pcl
16 000
16 500
13300
Sorgho ss
15 700
14 600
15000
Igname
13 600
27 000
Macabo /Taro
18 000
-
Manioc Tubercule
7 900
17 000
10500
Patate douce
6 500
15 500
9 000
Arachide
36 500
32 000
30 500
24 500
Niébé
32 600
24 000
26 208
17 083
Sésame
40 000
42 0000
17 900
Soja
Voandzou
41 111
21 000
35000
Source : DR/MINADER/Nord
42
SECURITE ALIMENTAIRE
Le contexte socioéconomique de la campagne 2012 a été marqué dès la période de récolte, par une
constance des prix des denrées agricoles sur les principaux marchés de la Région.



Les prix des céréales sont restés de l’ordre de14 000 FCFA/sac de 100 kg.
Les stocks ont été partout constitués sans compter la récolte du mouskwari .
En somme, pour la situation de la sécurité alimentaire, la disponibilité des denrées agricoles sur les
principaux marchés de la Région se renforce depuis les premières récoltes. Cette situation consolide
la sérénité de la sécurité alimentaire dans la région du Nord. Aussi, l’on n’a dénombré aucun groupe
ou de zone à risque d’insécurité alimentaire tout au long de l’année 2013.
Dans l’objectif de pérenniser ces acquis, la couverture de la Région et le rapprochement des producteurs par
rapport aux agents d’encadrement MINADER et MINEPIA, contribue à une sensibilisation plus soutenue pour
garantir le respect scrupuleux des mesures de bonne gestion des stocks alimentaires. Cette action est
complétée par les appuis multiformes des Projets et Programmes sous tutelle du MINADER et du MINEPIA.
Contrôle de la Qualité des Intrants et des Produits Agricoles
Le Service Régional a effectué sur le terrain, au cours de la campagne agricole 2011, 1016 missions
entrant dans le cadre d’exécution de ses activités. Il ressort de ces missions que les activités au poste de
police phytosanitaire sont en baisses. Des usagers empreintent des voies nouvelles et non contrôlées
(route Ngaoundéré-Moundou) ou des voies contournant les barrières de police phytosanitaires (cas de
Dourbeye).
Développement de l’Agriculture
La campagne 2011/2012 a été marquée par les activités d’accompagnement des organisations de
producteurs dans la mise en œuvre de leurs projets de production ainsi qu’à la participation à la réalisation
des activités des autres projets et programmes à travers des appuis multiformes.
Réalisation des activités essentielles
Sensibilisation, animation, structuration des producteurs :
 1866 paysans ont été touchés lors des campagnes de sensibilisation, et d’animation sur la
structuration des producteurs en OP ;
 136 OP accompagnés à l’élaboration des textes de base et à leur légalisation dans le cadre PNAFM.
Accompagnement des producteurs au montage et à la mise en œuvre des projets productifs des
groupements à la base :
 1633 OP ont été accompagnées pendant la préparation de la campagne dans le montage des projets
productifs
Suivi-accompagnement des groupements à la base dans la gestion de leurs projets productifs :
 Plus de 915 groupements de base accompagnés dans la gestion de leurs projets productifs.
Suivi des grands producteurs
Les grands producteurs agricoles, notamment ceux ayant bénéficié des engrais du plan d’urgence sont suivis
régulièrement par le personnel.
Le service a également procédé au traitement de divers dossiers soumis à l’instar du dossier de relance et de
soutien à la relance agricole ; il a aussi participé à l’organisation du mini comice en Décembre 2013 ont été
formés.
43
Développement Local et Communautaire
Dans le souci de poursuivre les missions assignées à ce service, les actions menées au cours de cette année
ont porté sur les points suivants :
 La poursuite de la vulgarisation de la nouvelle vision des CEAC ;
 La sensibilisation et l’information des communautés sur les thèmes relatifs à leurs besoins de
développement et l’organisation des communautés en groupes reconnus.
La mise en place des comités de gestion dans les CEAC s’est poursuivie conformément à la décision
du 09 Janvier 2007 portant organisation des CEAC. Les communautés ont été informées sur la nouvelle
vision du CEAC, son rôle et ses visions. Elles ont été sensibilisées sur les notions élémentaires de groupe. Il
existe aujourd’hui des GIC dans chaque village et dans chaque CEAC, un répertoire des groupes de
producteurs agropastoraux.
L’appui à l’auto promotion des communautés a consisté en l’édification des GIC bénéficiaires sur les notions
de comptabilité et de gestion interne de groupe. Dans les CEAC les réalisations ont porté sur : le renforcement
des capacités des membres de certains GIC, l’appui au montage des dossiers de demande de subvention et
l’élaboration des textes organiques des groupes.
Génie Rural: Amélioration du Cadre de Vie en Milieu Rural
L’année 2011/2012 qui s’achève aura été essentiellement basée sur le programme de suivi des réalisations
des bas-fonds, surtout dans le cadre du suivi.
C’est ainsi que le Génie Rural a assuré :
 Le suivi des groupes dans la mise en place des cultures des bas-fonds (oignon, légumes, tabac etc.…
 Le suivi dans l’irrigation des plants et des conseils dans l’entretien des motopompes et des puits.
Les difficultés rencontrées sont :
 Le manque d’eau d’irrigation pour les cultures mises en place
 Les pannes répétées des motopompes
 Les dégâts de certains animaux en divagation
 Et les attaques foliaires observés dans certains champs.
C- DIFFICULTES RENCONTREES
Contraintes et faiblesses relevées
- Contraintes
 Appartenance de personnel à plusieurs autres programmes et projets
 Insuffisance de personnel de collecte des informations de base
 Insuffisance de financement pour soutenir les activités de collecte et de traitement des données
statistiques.
 Insuffisance des séances de renforcement des capacités du personnel nouveau
 Les investissements sont très insuffisants et restent centralisés.
 Manque de motivation du personnel impliqué
 Départ à la retraite des personnels formés



Opportunités et forces
Importance des informations statistiques dans les choix des politiques et de prise des décisions
Un personnel qualifié disponible bien que vieillissant
Disponibilité des traitements informatiques des informations statistiques
44
D- Proposition des solutions
Il faut tenir compte de l’aspect pratique et de la motivation à sa juste valeur du personnel qui se déploie sur le
terrain.
Activités spécifiques des projets/programmes
Programme National de Vulgarisation et de Recherche Agricoles (PNVRA)
Au cours de la campagne agricole 2011/2012, les visites de terrain ont été régulières ; tous les
maillons de la chaîne de vulgarisation se sont mobilisés dans l’accompagnement de producteurs dans la mise
en œuvre de leurs projets de production.
De nombreuses actions en faveurs des autres projets et programmes ont été menées, il s’agit surtout
des actions de facilitation de contact et d’appui à la mise en œuvre des activités de ces projets et programmes
sur le terrain.
S’agissant du projet PICS, toutes les étapes du projet se sont déjà déroulées, tous les AVZ ont bien
fait le travail et un engouement pour la vente de sacs PICS s’est fait ressentir.
La psychose de cherté des engrais chimiques sur les marchés locaux a persisté tout au long de la
campagne, malgré les appuis multiformes octroyés par le MINADER et une certaine organisation du réseau
des distributeurs d’engrais (DIAN-GIE).
Programme National de Sécurité Alimentaire
S’agissant des réalisations des activités du PNSA, la coordination a axé ses actions sur la confection d’une
liste des GICs pouvant bénéficier des appuis du PNSA. Cette liste a été établie en collaboration avec les
Délégations Régionales MINADER/MINEPIA-NORD. Au total, 18 GICs ont été retenus pour ces différents
appuis. Et pour éviter le saupoudrage et assurer un suivi efficace avec la modicité des moyens mis à sa
disposition, la Coordination Régionale a uniquement consacré l’essentiel de ses interventions dans le
département de la Bénoué.
Par rapport aux appuis à apporter aux GICs, la Coordination Régionale a fait recours à 04 prestataires pour la
fourniture des matériels, intrants et appuis techniques.
Le tableau ci-après précise le matériel et intrants fournis, ainsi que les coûts de la subvention par type de
micro-projet :
Tableau 19 : matériel et intrants fournis, ainsi que les coûts de la subvention par type de micro-projet :
Type de
micro projet
Nombre de GIC
bénéficiaire
Superficie
réalisée
Embouche
bovine
06
-
Production de
maïs
03
03 Ha
Production de
culture
maraîchère
(oignon)
02
0,5 Ha
Matériel et intrants reçus
36 animaux, 42 sacs de tourteaux, 30 sacs de coques,
30 sacs de son de maïs, 06 brouettes, des produits
vétérinaires
18 sacs d’engrais spécial maïs, 06 sacs d’urée 46 %, 75
Kg de semences certifiées, 24 litres d’herbicide, 03 litres
d’insecticide, 03 double décamètre de 50 m, 03
brouettes, 03 pulvérisateurs à dos, 105 sacs pour
récolte.
06 boîtes de 500 grammes de semences importées, 08
sacs d’engrais NPK, 04 sacs d’urée, 08 sachets de
fongicide, 4 litres d’insecticide, 02 pulvérisateurs à dos,
02 brouettes, 02 doubles décamètres, 02 rouleaux de
corde, 04 machettes
Coût de la
subvention par type
de micro projet
1.972.000 FCFA
1.556.125 FCFA
1.050.000 FCFA
45
Production du
mouskwari
07
07 Ha
175 kg de semences, 07 litres d’insecticide, 28 litres
d’herbicides, 07 sacs d’urée, 07 pulvérisateurs à dos,
07 brouettes, 14 machettes, 175 sacs de récolte, 14
houes, 14 plantoirs
1.854.800 FCFA
Source : DR/MINADER/Nord
Programme National d’Appui a la Filière Mais
École de Formation des Spécialistes du Développement Communautaire de
Guider
Ecole Technique d’Agriculture de Garoua(ETAG)
4. FIMAC
Situation des crédits de première génération
Aucune commission de recouvrement des crédits de première génération n’a véritablement fonctionné au
cours de la période sous revue pour des raisons qui sont demeurées les mêmes au fil des ans à savoir :
 Le peu d’engouement manifesté par certains membres des commissions de recouvrement,
notamment les autorités administratives ;
 Les difficultés rencontrées dans l’identification de certains groupes, leurs membres et souvent la
mauvaise foi de ces derniers ;
 La dislocation de certains groupes dont les traces ne sont plus repérables sur le terrain ;
 Le décès de plusieurs membres de groupes ;
 Le manque de moyens logistiques devant permettre aux coordonnateurs d’effectuer régulièrement
 des descentes sur le terrain.
Situation des crédits de seconde génération
Tous les EMF détentrices des parties du Fonds de Développement Rural pour la gestion des crédits
de deuxième génération dans le Nord ont enregistré un fonctionnement à demi teinte. Tous sont victimes de
tentions de trésoreries qui vont jusqu’à menacer leur existence.
Programme d’Appui a la Rénovation et au Développement de la Formation Professionnelle dans les
Secteurs de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches (AFOP)
Pour la mise en œuvre effective des activités du programme AFOP, le Correspondant de zone avait un
ensemble d’activités préparatoires et de suivi à mener pour une bonne exécution du programme dans la zone
d’intervention. Les réalisations au cours de cette année 2011 sont les suivantes :
- Transmission au Coordonnateur National, du projet pré validé de l’Ecole Technique de Garoua;
- Tenue de la réunion avec les parents des apprenants du centre zootechnique de Louggueré
- Formation 25 référents;
- Accompagnement des centres à l’amélioration de leur gouvernance ;
- Le suivi et appui à l’amélioration du plan « B » des centres.
46
Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Exploitations Familiales Agropastorales (ACEFA)
Les activités du programme sont résumées dans le tableau ci après
Tableau 20 : Les activités de ACEFA
Missions/objectifs
Domaines
d’intervention
Accroissement des
revenus
des
exploitants familiaux
par l’amélioration de
la compétitivité de
leur exploitation
Agriculture
Elevage
Pêche
pisciculture
Activités principales
Zones d’intervention Date de finance
démarr ment
age du
progra
mme
1-appui conseil aux organisations Tous
les
4
des producteurs
départements de la 2008
C2D
région
et
les
qui
2-financement des projets des groupements
demandent l’appui
organisations producteurs
3-professionnalisation
agropastorale par le financement
du fonctionnement de la plate
forme régionale, le CRPA de
Garoua et le renforcement des
capacités des responsables d’OPA
pour améliorer l’organisation et la
gestion, et développer leur vision
stratégique
Coût total du Réalisation de l’année 2013
programme (en
x 1000 FCFA
14 155
340
NB : Coût total
du
programme :
niveau national
1-appui conseil aux organisations
des producteurs dont +592
groupements accompagnés avec :
vie associative 408 ; gestion : 374 et
services rendus : 109
+09 OPA accompagnés dont : vie
associative 5 ; gestion : 5 et
services rendus 5
2- financement des projets des
organisations producteurs :
42 projets financés dont 17 dans la
Bénoué pour un montant de
66 021 497 FCFA et 25 projets dans
le Mayo Louti pour un montant de
89 920 350 FCFA
Source : ACEFA/NO
Principales réalisations en 2013
1- appui conseil aux organisations des producteurs dont +592 groupements accompagnés avec: 408 groupements en vie associative ; 374 groupements en
gestion et 109 en services rendus.
+09 OPA accompagnés dont : 5 en vie associative ; 5 en gestion et 5 en services rendus.
2- Financement des projets des organisations producteurs :
42 projets financés dont 17 dans la Bénoué pour un montant de 66 021 497 FCFA et 25 projets dans le Mayo Louti pour un montant de 89 920 350 FCFA
47
OFFICE CEREALIER
Tableau21 : Réalisation de l’OFFICE CEREALIER
Missions/objectifs
Domaines
d’intervention
Activités
principales
Collecte des céréales
auprès
des
producteurs
en
période des récoltes
pour soutenir les
cours
et
l’approvisionnement
des populations en
périodes de soudure,
à des prix stables et
abordables,
pour
lutter
contre
la
spéculation et les
flambées des prix
-Collecte
des
céréales
-transport
des
céréales des zones
de production vers
les centres de
consommation ;
-stocker
les
récoltes dans les
magasins
appropriés et les
traiter à l’aide des
produits
phytosanitaires
homologués ;
-approvisionner les
consommateurs
(ménages
et
industries
Achat des semences aux producteurs
Mise sur pied d’un dispositif de transport et
de stockage des céréales
Constitution des stocks de sécurité
alimentaire
Approvisionnement
réguliers
des
consommateurs en céréales mise au point
d’un programme de stockage en milieu
rural
Vulgarisation des méthodes de lutte contre
les pertes après récolte
Transformation des céréales et produits
divers
Recherche des débouchés susceptibles
de promouvoir le développement de la
politique céréalière nationale
Zones
d’interven
tion
Date
de financement
démarrage
du
programm
e
Coût total Réalisation de l’année 2013
du
program
me
-BIP en 2013 :
800 000 000
FCFA
Tout le
territoire
national
et
en
particulier
la zone
du Nord
Collecte
des
céréales
auprès des
producteur
s
de
novembre
à
décembre
et janvier à
avril
-Subvention du
Minfi/CTR chap
93 : 700 000 000
FCFA
2 100 00
-Recettes
sur
0 000
rotation technique
FCFA
(oc) : 600 000 000
FCFA
+8825,3 tonnes de céréales
vendues dont 5267 tonnes
pour la région du nord
+2050 tonnes de céréales
stockées dont 960 tonnes pour
la région du nord
+acquisition deux matériels
roulants lourds ; 03 matériels
roulants légers ;
+acquisition des bascules,
palettes ;
+acquisition des 10 matériels
de protection des stocks ;
-réfection de 02 entrepôts
Source : OFFICE CEREALIER/NO
48
Difficultés rencontrées
Elles portent d’une part sur la mobilisation des 800 millions octroyés et qui n’ont été virés qu’à moitié à la fin
du mois de novembre et l’autre moitié dans la semaine du mois de décembre dans le compte de l’office. La
Subvention du Minfi/CTR chap 93 de 700 000 000 FCFA reste conditionnée par le contrat plan et bloqué au
Ministère de l’Economie.
D’autre part, les zones de production sont enclavées, ce qui ne permet pas d’écouler facilement les excédents
de la production ; les exploitations agricoles sont de faibles tailles et peu mécanisées ; l’utilisation des
semences améliorées est à ses débuts et les coûts des autres facteurs de production (engrais, main d’ouvre,
pesticides…) ne sont pas à la portée de beaucoup des producteurs, ce qui conduit à de faibles rendements
malgré de grandes superficies cultivées.
Contraintes et faiblesses
Les Contraintes et les faiblesses portent sur :
L’inorganisation des marchés céréaliers, le nombre importants d’intermédiaires, l’absence des instruments de
mesures, l’absence de normes de qualité, les difficultés d’accès dans certains marchés à cause de la
mauvaise qualité des infrastructures routières, l’absence d’informations sur les marchés (prix et quantité),
l’insuffisance des véhicules adaptés au transport en zone rurale.
Opportunités et forces
Les Opportunités et forces sont nombreuses :
La modernisation de l’agriculture pour une bonne production des céréales (maïs, sorgho, riz) afin d’amorcer
leur transformation industrielle en biscuiterie, farine, glucoserie… ; La limitation de la chaîne des
intermédiaires; La diffusion de l’information sur les marchés ; La possibilité de créer des emplois, de
développer de nouveaux produits à base des céréales et de lutter contre les disettes et la famine.
Appréciations sur les investissements programmés par le bip ou par les privés en faveur de votre
secteur
Les investissements programmés dans le cadre du Bip ou par les privés sont très bien appréciés, car, ils
traduisent.les efforts du Gouvernement pour faire de l agriculture, un instrument de développement de
l’économie camerounaise. Mais, ces investissements sont en deçà de ce qu’ils devraient être.
Propositions de solutions :
- Solliciter du Gouvernement l’exonération de la TVA en faveur de l’Office Céréalier pour toutes les activités
qui concernent les stocks régulateur et de sécurité afin de permettre à l’OC de lutter efficacement contre la
vie chère ;
- Solliciter le concours du MINADER et de ses structures déconcentrées pour qu’ils amènent les
organisations des producteurs à vendre leurs récoltes céréalières à l’Office Céréalier.
LES ONG, LES GIC OU ASSOCIATIONS OEUVRANT DANS LE DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE
Programme National de Sécurité Alimentaire
5. Programme National d’Appui a la Filière Maïs
6. École de Formation des Spécialistes du Développement Communautaire de
Guider
Ecole Technique d’Agriculture de Garoua(ETAG)
FIMAC
49
Programme d’Appui à la Rénovation et au Développement de la Formation Professionnelle dans les
Secteurs de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches (AFOP)
Programme de Valorisation des Bas Fond (PVBF)
Programme d’Amélioration de la Compétitivité des Exploitations Familiales Agropastorales (ACEFA
Siège : BP 4081 Yaoundé, téléphone : 22 20 36 48
Antenne : Coordination Régionale du Nord
50
ELEVAGE, PECHE EN 2013
La région du nord dispose d’un potentiel animal non négligeable qu’il convient de mieux valoriser. A cet
effet, un travail de sensibilisation mérite d’être mené auprès des producteurs afin de les amener à
changer de mentalité, à accepter les innovations pour se tourner vers les techniques modernes de
production.
En matière de pêche, l’existence de la retenue d’eau de Lagdo constitue un atout majeur. Il suffit
d’amener les acteurs impliqués, à la pratique d’une pêche responsable et permettre ainsi une gestion
durable des ressources halieutiques contenues dans ce point d’eau.
A- Etat de l’existant dans le domaine de l’élevage
La Délégation Régionale de l'Elevage, de Pêches et des Industries Animales du Nord couvre
l'ensemble de la Région du Nord. Elle comprend :
 05 services régionaux ;
 04 secteurs d'élevage ;
 01 station zootechnique ;
 01 division d'éradication des glossines ;
 01 centre de Pêches.
Le Laboratoire National Vétérinaire (LANAVET) est installé à Bokolé-Garoua, dans la région du
Nord.
Les Services Régionaux sont au nombre de 04 :
 Le Service Régional des Productions Animales : Ce service est chargé de l'exécution des
Programmes de Production animale au niveau de la Région ;
 Le Service Régional de la Protection Sanitaire et de la Santé Publique Vétérinaire : Ce service
est chargé de l'exécution des Programmes de protection sanitaire et de la Santé Publique
Vétérinaire dans l'ensemble de la Région ;
 Le Service Régional des Pêches : Ce service est chargé du développement de toutes les
activités des Pêches au niveau de la Région ;
 Le Service Régional des Affaires Administratives et Financières : Ce service est chargé du suivi
des affaires administratives et financières. Le chef de service est assisté d'un adjoint qui
cumule avec la régie de recettes de Garoua.
La typologie des éleveurs de la région est la suivante :
 Les éleveurs purs qui sont des Peuhls Mbororo. Ils pratiquent l'élevage en première activité
et une forme d'agriculture de subsistance. Dans la Région du Nord, la majorité du cheptel
appartient à cette catégorie d'éleveurs ;
 Les éleveurs-agriculteurs qui sont généralement des paysans qui pratiquent une activité
mixte et développent conjointement ces deux activités mais davantage la préservation du
cheptel ;
 Les agro-éleveurs qui sont des paysans qui pratiquent l'élevage comme activité secondaire.
Divers groupes ethniques composent cette deuxième catégorie et particulièrement les
foulbés, les massa et les toupouri ;
 Les propriétaires d'élevage ayant d'autres activités qui sont pour la plupart des
commerçants et des salariés du secteur public et privé.
Tableau 22 : Importance relative des catégories d’éleveurs bovins
Eleveurs
EleveursEleveurspurs
agriculteurs
agriculteurs
(Mborolo)
de subsistance
mixte
(Foulbé)
(Foulbé
Agriculteurséleveurs
(divers
Propriétaires
autres activités
(urbains)
51
Mayo Louti
< 15
5
60 et +
< 15
Bénoué
30 à 60
30 à 60
5
<15
< 15
Mayo Rey
30 à 60
15 à 30
5
<15
< 15
Faro
60 et +
30 à 60
<15
Source : Etude du secteur élevage au Cameroun, 1995
Le système de l'élevage bovin reste généralement traditionnel dans un contexte de marché
peu incitatif à l'investissement et à l'intensification.
Bien que l'essentiel de l'élevage soit traditionnel, il existe cependant certaines formes
d'intensification qui apparaissent autour de la conduite des bœufs de traction, des élevages laitiers
près de Garoua, des embouches bovines vers Pitoa et le Mayo-Kébi, etc. Ces formes d'intensification
sont centrées sur des compléments alimentaires et sur des actions prophylactiques.
Il n'existe pas encore de cultures fourragères dans la Région. En ce qui concerne les
pâturages, les superficies évoluent sans cesse. Les délimitations des superficies entre l'élevage et
l'agriculture ne sont pas nettes. Il faut rappeler que plus du tiers de la région est occupé par des aires
protégées.
L'organisation des éleveurs est encore peu développée. La Coopérative Agro-Pastorale de
Dembo (COADEM) qui existe depuis 1983 offre des services divers à ses 15 membres tels que
l'approvisionnement en produits vétérinaires et en aliments du bétail. Elle a réalisé une retenue d'eau
et une aire d'abattage. Elle regroupe pour la plupart des agro-pasteurs foulbé.
L’élevage est pratiqué partout dans la Région. Le cheptel, très abondant est composé des
bovins, des ovins, des caprins, des ovins, des équins, des porcins, des asins et de la volaille.
La situation du cheptel de la Région en 2013 est résumée dans le tableau ci-dessous.
Tableau 23 : Situation du cheptel par arrondissement dans la région du Nord en 2013
52
Départ
Arondisse
ment
Garoua I
Garoua II
Garoua III
Pitoa
Bibémi
Tchéboa
Lagdo
dembo
Mayo
Hourna
Demsa
Touroua
Baschéo
Bénoué
S/total Bénoué
Mayo Louti
S/total Mayo Louti
Mayo Rey
S/total Mayo Rey
Faro
Guider
Figuil
Mayo Oulo
Rey Bouba
Touboro
Madingring
Poli
Béka
S/total Faro
Total Région
bovins
ovins
caprins
porcins
félins
equins
cainins
asins
volaille
ras
ras
7200
4815
38455
35229
15317
8368
4329
1074
7879
12701
8119
8695
7329
4070
2742
946
23033
16939
14340
9200
5013
472
322
2007
4652
1512
550
698
105
24
212
605
580
81
44
127
56
290
216
248
19
70
1400
228
791
1860
4749
126
372
91
214
918
1183
721
410
356
8052
10273
24235
19642
24614
12000
5180
3800
9966
764
288
65
445
822
10180
53 667
26647
15657
9391
51 695
28919
2491
82 179
33272
16256
23828
73 356
21243
11993
10 977
5221
3410
836
9465
1199
4585
1939
1142
268
76
1486
265
0
1091
58
154
146
358
78
216
9971
2968
1508
224
4700
652
0
4715
6436
2484
520
9440
804
1082
114 126
36745
37262
19635
93 642
27340
25390
45 510
4628
1728
6 356
157 228
38 051
7122
2989
10 111
203 697
11 353
2700
301
3001
34 798
603
139
94
233
4261
384
104
24
128
1961
1772
737
92
829
17 272
2433
366
48
414
17002
81 375
8862
3457
12 319
301 462
12252
ras
ras
126 165
34101
9498
17746
61 345
32937
43192
ras
112 743
23406
9363
32 769
333 022
Source : DR/MINEPIA/NO
De l’analyse du tableau ci-dessus, il ressort que le Département de la Bénoué est le plus grand
producteur de la Région en ovins, caprins, asins et volaille.
Zones de pâturage
Depuis l’année 2010, le Préfet du Département de la Bénoué et celui du Faro avaient signé
respectivement des arrêtés pour sécuriser deux zones de pâturages. Beaucoup reste cependant à
faire car il faudrait organiser dans ces différentes unités administratives, des commissions de
sécurisation desdits pâturages dont le fonctionnement devra être supporté par la CDEN.
De manière pratique, ces zones sont différemment appréciées par les intervenants aussi bien
en superficie qu’en capacité de charge. Aussi devra-t-on procéder à une délimitation officielle faite de
manière consensuelle pour éviter les récurrents conflits agropastoraux.
Ainsi la vulgarisation des cultures fourragères pourra se faire sans heurt sur les parcelles
sécurisées et le long des pistes à bétail jusque là jonchées par des « champs pièges ».
Dans les Départements du Mayo-Rey et du Faro, le problème de compétitivité se pose
encore avec acuité car les éleveurs disputent les espaces avec les propriétaires des ZIC.
En général, les problèmes des pâturages ne se posent nulle part dans la Région pendant la
saison des pluies. Mais en saison sèche un grand nombre d’animaux se trouvent obligés de partir en
transhumance pour passer toute cette période difficile qui va de novembre à mai.
Les zones de transhumance sont nombreuses et d’importance inégale :
Dans la Bénoué
 Sud de Garoua : zone Ngong – Touroua ;
 Est de Garoua : zone Douloumi – Padarmé en passant par Bibémi et Adoumri ;
53
 Ouest de Garoua : tout autour de Barndaké ;
 Nord de Garoua : espace Demsa – Baschéo.
Dans le Faro
La zone de transhumance est très importante aux abords du fleuve Faro.
Dans le Mayo-Louti
Des petites poches de pâturages sont disponibles un peu partout dans le Département :
 Nord de Guider : cantons de Mousgoye et Douroum ;
 Sud de Guider : zone Badadji – Figuil et zone de Kakala ;
 Ouest de Guider : canton de Mayo-Oulo.
Dans le Mayo-Rey
Deux importantes zones de pâturage existent à Touboro et à Mbang-Rey. Les deux Parcs
Nationaux (Bénoué et Bouba Ndjidda) occupent le reste du territoire du Département.
Alimentation du bétail
Il existe trois groupes d’aliments :
 Les fourrages naturels frais ou secs selon la saison dont les espèces dominantes sont les
andropogon nées et l’hyparehenia ;
 Les sous-produits agricoles dont la quantité est difficile à estimer : les tiges de mil/ sorgho,
les sons de riz, feuilles d’arachide ou de niébé … ;
 Les sous-produits agro-industriels : coques de graines de coton, tourteaux, drèches des
brasseries, …
La SODECOTON a initié la culture fourragère avec les groupements des producteurs de
coton dans la zone cotonnière. Il en est de même de l’ONG APESS avec le GIC DOUROU de LARA
à Poli.
Hydraulique pastorale
Le tableau ci-après donne la situation des points d’eau aménagés pour bétail :
Tableau 24 : Répartition des points d’eau pour bétail par Département
Département
Nature du point d’eau
Total
Puits
Forages
Mares
Barrages
Biefs
digues
Bénoué
09
01
06
03
-
-
29
Faro
07
-
-
01
01
-
09
Mayo-Louti
29
01
16
10
01
01
58
Mayo-Rey
03
-
07
-
-
-
10
Total
48
02
29
14
02
01
106
Source : DR/MINEPIA/NORD
L’état des lieux de ces points d’abreuvement n’a été fait de façon exhaustive que dans le
Département du Mayo-Louti et aussi un peu dans le Faro.
D’une manière générale, les points d’eau pour abreuvement du bétail restent encore très
insuffisants en saison sèche dans la Région. Ceci justifie le mouvement de transhumance constaté
en cette période avec toutes les conséquences qui en découlent.
54
Commerce de bétail
La Région du Nord, par l’intermédiaire de ses marchés de bétail, constitue un centre de
transit pour le gros bétail notamment :
 Transit inter-régional pour les animaux en provenance des marchés de bétail de la Région
de l’Extrême – Nord (Doumourou, Dziguilao, Doukoula, Mouvoudaye, Gobo …) à destination du Sud
du pays via Région de l’Adamaoua ;
 Transit international pour les animaux en provenance du Tchad à destination des zones de
grande consommation au Nigeria.
tableau 25 : Animaux vendus sur nos marchés
Départements
Bénoué
Faro
Mayo-Louti
Mayo-Rey
total
Espèces
Bovins
28 998
794
18 443
19 935
68 170
Ovins
6 936
379
8 927
1 861
18 103
Caprins
9 462
312
13 206
3 441
28 481
Porcins
-
03
-
554
557
67
-
101
-
168
Volaille
25 996
422
38 936
4 320
69 674
Equins
29
-
-
-
29
Asins
Source : DR/MINEPIA/NORD
Les principaux marchés de bétail de la Région sont :
 Département de la Bénoué : Adoumri, Ngong, Pitoa, Nakong ;
 Département du Faro : Poli ;
 Département du Mayo-Louti : Guider, Baïla, Batao et Douroum (petits ruminants
uniquement) ;
 Département du Mayo-Rey : Rey-Bouba, Baïkwa, Béré, Mbang-Rey, Madingring, Krouc.
B- Etat des réalisations
Collecte des données
Tableau 26 : Animaux exportés
Départements
Bénoué
Faro
Mayo-Louti
Mayo-Rey
destination
Espèces
Bovins
8 240
264
762
-
Nigeria
55
ovins
189
244
-
-
Nigeria
caprins
243
222
-
-
Nigeria
Volaille
-
305
-
-
Nigeria
Source : DR/MINEPIA/NORD
Tableau 27 : Animaux en transit
Départements
Bénoué
Faro
Mayo-Louti
Mayo-Rey
Provenance
Destination
Espèces
Bovins
14 877
1 007
1 584
12 625
Ovins
8 752
77
-
1 425
Caprins
8 752
110
-
-
Tchad, RCA
Nigeria
Source : DR/MINEPIA/NORD
Tableau 28 : Animaux importés
Départements
Bénoué
Faro
Mayo-Louti
Mayo-Rey
Espèces
Bovins
8 240
-
702
-
Ovins
136
-
-
-
Caprins
223
-
-
-
Asins
08
-
-
-
Source : DR/MINEPIA/NORD
Protection sanitaire vétérinaire
Les opérations de vaccination de masse ont porté sur les bovins, les petits ruminants, la
volaille, et les animaux de compagnie. Pour ce qui est des bovins, la vaccination concernait la
péripneumonie contagieuse bovine, les charbons, la pasteurellose et la maladie nodulaire.
Tableau 29 : situation de la Protection sanitaire vétérinaire
Maladies
Départements
Charbon
Charbon
Maladies
bactéridien
Symptôm.
modulaire
Pasteure
PPCB
PPR
Maladies
Rage
aviaires
s
56
Bénoué
103 500
61 100
102 600
-
163 200
2 500
17 500
1 306
Faro
21 000
18 000
-
-
29 000
500
2 000
20
Mayo-Louti
80 700
12 550
36 400
44 850
27 200
-
8 764
950
Mayo-Rey
93 000
89 800
93 000
1 000
117 300
-
3 000
-
TOTAL(2010)
298 200
181 450
232 000
45 850
336 700
3 000
31 264
2 276
TOTAL(2009)
173 000
243 655
184 400
44 850
187 655
69 099
107 000
1 198
Source : DR/MINEPIA/NORD
Production des viandes
Il convient de signaler que le chiffre concernant l’abattage des petits ruminants est loin de la
réalité car 80% de cet abatage se font à domiciles échappant ainsi au contrôle des agents vétérinaires.
Tableau 30 : Animaux abattus
TOTAL
Départements
Bénoué
Faro
Mayo-Louti
Mayo-Rey
2011
Espèces
2012
Bovins
25 320
588
7 188
3 888
27 137
36 984
Ovins
5 088
720
2 808
1 764
7 117
10 380
Caprins
14 904
1440
7 212
2 676
17 838
26 232
Porcins
1 332
108
852
396
2 722
2688
Volaille
16 872
348
8136
2244
12 600
27 600
Source : DR/MINEPIA/NORD
Stations d'élevage
L'unique station est celle de Lougguéré dans le Secteur du Mayo Louti, à 20 km de Guider.
Cette station s'occupe de l'expérimentation de la race bovine Arabe-Choa de la région de l'ExtrêmeNord réputée pour sa production laitière et viandeuse aussi bien que pour les travaux de labour.
Quelques essais effectués dans le département du Mayo Louti ont donné des résultats
satisfaisants.
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La Station fournit également sur la demande des éleveurs, des géniteurs performants
achetés dans les élevages de l'Adamaoua (Ngoudali de Ngaoundéré).
Elevages homologués et non homologués :
Seuls les départements de la Bénoué et du Mayo Rey comptent des élevages homologués :
- Bovins : 1 ferme d'embouche à Pitoa ; 1 ferme de production laitière à Kismatari.
- Porcins : 3 fermes d'élevage et embouche à Garoua.
- Volaille : 3 fermes de pondeuses et de chairs ont fermé pour faire le vide sanitaire. Les activités
vont reprendre incessamment.
Élevages non homologués :
C'est un type d'élevage pratiqué par la majorité des éleveurs.
Partenaires du domaine de l’élevage
Les principaux partenaires qui contribuent au développement du Secteur dans la région du
Nord sont les Organismes d’intervention, les ONG et les Organisations des éleveurs:
a) Organismes d’intervention
Le Laboratoire National Vétérinaire (LANAVET)
Situé à 12 km environ de Garoua, le LANAVET produit divers médicaments et vaccins pour
animaux et volailles. Sa production satisfait largement les besoins de la Région, de la sous-région
d’Afrique Centrale et même d’Afrique de l’Ouest et de l’Est.
L’Institut de Recherche Agronomique pour le Développement (IRAD)
Tout en poursuivant ses objectifs de développement de la recherche agricole, l’IRAD effectue
également des recherches dans le Secteur de l’Elevage. Ainsi les opérations de recherche ci-après
sont entreprises :
 Amélioration de la production fourragère et valorisation des sous-produits agro-industriels ;
 Amélioration de la productivité des élevages monogastriques en milieu paysan ;
 Mise au point d’outils de gestion de l’alimentation des animaux de trait ;
 Intensification de l’élevage des bovins à lait, de viande et de trait.
La Caisse de Développement de l’Elevage du Nord (CDEN)
Cet organisme a pour mission la recherche et la mise en œuvre des moyens propres à compléter
l’action des services de l’Etat en matière de protection animale, de production animale et d’animation
pastorale dans les Régions septentrionales.
Cinq (05) objectifs sont assignés à cette mission :
 Maintenir en bon état sanitaire le cheptel pour permettre sa bonne production ;
 Renforcer le personnel d’encadrement des services auxiliaires ;
 Fournir des pâturages assainis et abondants au bétail ;
 Mettre en place un cadre d’animation pastorale pouvant permettre de rassembler les
responsables techniques et les leaders des éleveurs pour l’animation pastorale dans les
domaines de protection sanitaire et de production animale ;
 Assurer l’entretien des infrastructures sanitaires existantes et aménager d’autres pour
faciliter les soins du bétail.
La Station Zootechnique de Lougguéré
Située à une vingtaine de km de Guider, cette station œuvre pour l’amélioration de la qualité de
la production.
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b) Les ONG
Quelques ONG interviennent dans le Secteur de l’Elevage :
o OPCC-GIE (Organisation des Producteurs de Coton du Cameroun)
Le suivi/encadrement des animaux de trait est une des missions essentielles de l’OPCC-GIE. Cette
activité est menée à travers la vente des produits vétérinaires par les Zootechniciens Secteur, les
conseils, les soins des animaux et les vaccinations contre la peste de petits ruminants et des
volailles ;
o APESS (Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane) ;
o CADPEN (Conseil Agro-pastoral du Nord) ;
c) Les regroupements d’éleveurs
Les regroupements d’éleveurs de la Région du Nord demeurent encore embryonnaires. On
dénombre actuellement une centaine de GIC d’éleveurs qui ont pour objectifs principaux :
 L’embouche bovine ;
 La boucherie ;
 La revente des animaux ;
 L’élevage ;
 La vente de lait et de produits laitiers.
Pêche
A- Etat des lieux de l’existant
La Région du Nord est sillonnée par trois grands fleuves : la Bénoué, le Faro et le MayoKebbi. Dans les deux premiers, la pratique de la pêche est importante. Cette activité prend de
l’ampleur en saison sèche lorsque les crues sont terminées et que les eaux se retirent pour laisser
place à de nombreux petits lacs très poissonneux sur le lit majeur des fleuves. La retenue du
barrage de Lagdo, située à 70 km de Garoua et couvrant une superficie de 600 km², est la plaque
tournante de l’activité piscicole dans le Nord.
Le dernier recensement des pêcheurs vivant autour de la retenue officielle de Lagdo
remonte en Août 1994. On y dénombrait alors 1 563 patrons-pêcheurs et 1 254 aide-pêcheurs, soit
2 817 artisans-pêcheurs.
Les engins de pêches utilisés sont essentiellement constitués de filets-maillants, des
hameçons, 178 filets-éperviers et 15 sennes de plage interdits par la réglementation. Quant aux
embarcations, on dénombre 150 pirogues motorisées, 1 244 pirogues à pagaie et 274 pirogues
motocycles.
Quant aux embarcations, le tableau suivant donne la distribution des différents types d’embarcations
à cette époque.
Tableau 31: Distribution des différents types d’embarcations
Nationalités
Nombre
en %
Pirogues motorisées
150
8,9
Pirogues à pagaies
1.244
74,58
Pirogues monocytes
Total
274
1.668
16,42
100
Source : Délégation régionale MINEPIA/Nord
59
A Lagdo, il existe un débarcadère par où transitent 80 % de la production halieutique. Cette
retenue produit en moyenne 6.000 tonnes par an. En outre, dans le département de Mayo-Rey à
Alfa, il existe aussi un autre débarcadère par où transitent 20 % de la production. La région n’est pas
encore pourvue d’infrastructures de conservation ou de congélation.
B- Etat des réalisations des activités de pêche
On estime à près de 9 720 pêcheurs issus de plusieurs nationalités, à savoir : 4 054
Camerounais; 1 045 Tchadiens; 1 607 Nigérians et 3 012 malien enregistrés en 2012/2013 dans la
région du Nord.
Tableau32 : Nombre des pêcheurs classés par nationalité
Camerounais
Nigérians
Bénoué
1290
390
Faro
5
17
Mayo
Louti
9
Mayo
rey
Total
Ghanéens
Béninois
Tchadiens
Maliens
Autres
2
292
11
6
0
3
1
2750
1200
750
3000
4 054
1 607
1 045
3 012
0
2
6
Source : Délégation régionale MINEPIA/Nord
La production halieutique
A la Bénoué, la production halieutique est difficilement contrôlable du fait de la diversité des
lieux de pêche (lac Kakou, lac Douloumi, Bénoué, Mayo-Kébi) et du manque de personnel dans les
services techniques de la Région pour le suivi.
La quantité de poisson contrôlée dans les sous-secteurs de Garoua, Pitoa et Bébémi est de 4 522
tonnes, répartie comme suit :
-Poissons frais :
302 tonnes ;
-Poissons séchés :
-Poissons fumés :
3 913 tonnes ;
307 tonnes.
Les associations œuvrant dans le secteur de l’élevage et des pêches :
La liste des organisations professionnelles de l’élevage et des pêches est répertoriée auprès de
COOP/GIC du MINADER.

1355 GIC dont 858 dans la Bénoué, 118 dans le Faro, 242 dans le Mayo Louti et 137 dans le
Mayo Rey ;

51 Unions (39 dans la Bénoué, 03 dans le Faro ,08 dans le Mayo Louti, 01 dans le Mayo
Rey) ;

08 Fédérations (06 dans la Bénoué et 02 dans le Mayo Louti ) ;

01 confédération.
C- Difficultés/contraintes rencontrées
L’absence de l’organisation depuis plus de dix ans du recensement général des cheptels rend difficile la
maîtrise des effectifs. Les chiffres fournis çà et là sont seulement estimés et peuvent ne pas refléter la
réalité. Ce qui ne facilite pas de bonnes projections et de la programmation dans le temps. Il convient
60
de déplorer la lenteur observée dans l’exécution des marchés programmés à cause de la lourdeur
enregistrée dans les processus de passation des marchés en 2013.
Au niveau des bénéficiaires : la non compréhension des objectifs visés par le Programme à savoir la
réduction de la pauvreté en milieu rural par le développement des productions, d’où la non exécution
des clauses de financement conformément au document du projet ; le non respect des délais
d’exécution des projets subventionnés ; le retard énorme sur la production des éléments justificatifs de
l’utilisation de la subvention conformément au document de demande d’appui.
D- Proposition des solutions
Les investissements du BIP programmés en 2013 dans le secteur du Minepia portent sur :
 Amélioration du cadre de travail du personnel (construction des bureaux);
 Hydraulique pastorale (construction des forages avec abreuvoir) ;
 Amélioration des acteurs de la pêche (construction des halls de vente de poissons et de
fumoir);
 Alimentation animale (Champ fourrager, hangar de stockage des foins).
Tous ces investissements ont été pertinents et correspondant aux besoins du secteur de l’élevage.
FORETS ET FAUNE
A- Etat des lieux de l’existant
Faune
La faune de la Région du Nord est incontestablement une des plus riches et des plus variées
au Cameroun. La riche diversité biologique de cette Région permet de noter la présence d’environ une
soixantaine de grands mammifères, près de 306 espèces d’oiseaux, des innombrables reptiles ; des
perpétuels insectes et une variété importante de poissons d’eau continentale tropicale.
Ces grands mammifères diurnes et nocturnes se retrouvent dans un ensemble d’Aires Protégées
constituées de 3 (trois) parcs nationaux et 29 Zones d’Intérêt Cynégétique couvrant près de 44 % du
territoire de la Région sur lequel se base le potentiel touristique en dépit de la faiblesse des
infrastructures, de logistique et de peu d’organisation du secteur rural. Bien que de potentialités
existent, le tourisme est surtout orienté vers la chasse, la pêche sportive et la vision de la faune. Trois
Parcs Nationaux et vingt-huit zones de chasse sous-tendent cette activité.
Dans sa politique de conservation des ressources naturelles, le Gouvernement a créé dès les années
soixante dix, des aires protégées de plusieurs catégories dans la région du nord. De nos jours, la
Région du Nord compte un réseau d’aires protégées occupant plus de 30 692 km2, soit près de 44% de
la superficie totale de la Région. La plupart de ces aires protégées sont situées dans les départements
du Mayo-Rey et du Faro.
Deux Zones d’Intérêt Cynégétiques à gestion communautaire sont en cours de création (ZIC GC Mana
dans le Faro et Mbali-Mbori dans le Mayo Rey) pour améliorer la contribution de la faune au
développement des populations desdites localités.
61
Ce réseau reste le creuset de la chasse sportive et du tourisme de vision au Cameroun. En effet plus de
40 espèces de mammifères, de reptiles, de poissons et 200 à 300 espèces d’oiseaux sont présentes
dans ces aires protégées. Les espèces comme l’éléphant, le lion, la girafe, le léopard, le buffle, le
lycaon, le serval, le caracal et les antilopes comme l’Eland de Derby, l’Hippotrague, le Cob Défassa
constituent l’emblème de la faune de la Région du Nord.
Aires Protégées
Il existe trois grandes aires protégées dans la Région :
 Le Parc National de la Bénoué : Créé Réserve Forestière et de Chasse par Arrêté N° 351 du
19 Novembre 1932 et érigé en Parc National par arrêté N° 120/SEDR du 05 Décembre 1968, Ce Parc
National couvre une superficie de 180 000 ha. Il dispose d’un Plan d’Aménagement depuis près de 08
ans ;
 Le Parc National du Faro : Réserve Forestière par Arrêté N° 25 du 13 Février 1947 puis
Réserve de Chasse par Arrêté N° 270 du 29 juillet 1947 et érigé en Parc National par décret N° 80/243
du 08 juillet 1980 ; Il couvre une superficie de 330 000 ha et est régi par un Plan d’Aménagement
depuis deux ans ;
 Le Parc National de Bouba Ndjida : Réserve Forestière et de Chasse par Arrêté N° 270 du 29
juillet 1947, Bouba Ndjidda est érigé en Parc National par Arrêté N° 120/SEDR du 05 Décembre 1968,
le PNB couvre une superficie de 220 000 ha. Son Plan d’Aménagement est élaboré et approuvé depuis
un an.
Zones de chasse
L’ensemble de la Région compte 32 Zones d’Intérêt Cynégétique dont 22 sont concédées en
affermage ; 02 à cogestion ; 02 autres qualifiées de Zones de Chasse Communautaires ; 02 autre
zones devant faire l’objet de l’élevage de gibiers (game-farming et game ranching) mais elles font l’objet
de contentieux et 02 dernières zones de chasse communautaire sont en voie de création (ZIC GC de
Mana et de Mbali Mbori) et 01 ZIC allouée à l’Ecole de Faune de Garoua pour les études et 01 ZIC
concédée au Lamido de Rey.
Intérêt social
Les populations riveraines des aires protégées sont au centre des préoccupations relatives à la
conservation durable de la faune. Elles bénéficient des quotes-parts des recettes relatives aux droits de
location et/ou d’affermage des zones de chasse. Elles sont davantage impliquées dans toutes les
activités de conservation : garde chasses ou guides touristiques villageois, employés dans les
campements de chasse ; etc. Les cahiers des charges des Guides prévoient des réalisations sociales
en faveur des communautés riveraines desdites ZIC.
L’exploitation ne baigne pas dans l’huile. La conservation de la faune bute à plusieurs facteurs qui
minent sa préservation pour une gestion durable.
Contraintes
Plusieurs épreuves minent la conservation et la gestion de cette faune ; ce sont :
 L’agriculture itinérante sur brûlis ;
 L’élevage extensif des bovins (transhumance) ;
 Pêche à l’aide des pesticides et autres intrants agricoles ou végétaux toxiques ;
 Orpaillage sauvage ;
 Déboisement ;
62


Migration des populations ;
Braconnage perpétuel.
Problématique de la gestion
Au delà des difficultés qui empoisonnent la conservation de la faune, il y a lieu de noter le problème de
l’application des textes qui régissent l’exploitation des ressources naturelles en général.
Réglementation en matière de la chasse
En matière de chasse, selon l’article 24, l’exploitation de la faune est subordonnée à l’obtention
selon les cas :
 D’un permis de chasse ;
 D’un permis de capture ;
 D’une licence de guide de chasse ;
 D’un permis de recherche à but scientifique ;
 D’une licence et d’un permis de game-ranching ou de game-farming ;
 D’un permis et d’une licence de chasse cinématographique ;
 D’un permis de collecte des dépouilles ou de détention d’animaux vivants ;
 D’un permis de pêche sportive.
Exploitation des aires Protégées
Au cours de la période sous revue, l’exploitation des Aires protégées a donné les résultats ciaprès :
 Permis sportif de chasse
 Nationaux : 14
 Résidents : 25
 Touristes : 204, soit un total de 244 permis délivrés ;
 Licences de guide de chasse et Titres de pêche:
 Nationaux : 04 ;
 Résidents : 36, soit un total de 40 licences délivrées.
Tableau 33 : LISTE DES ZONES DE CHASSE
N
Désignation zones de chasse
N°
Ord
Superficies
ZICs en Ha
Statut de la zone
Cogestion
Affermée
Affermée
Cogestion
Affermée
Affermée
1
2
3
4
5
6
7
N° 1 dite Sakjé
N° 2 dite Bandjoukri
N° 3 dite Mayo Oldiri
N° 4 dite Bel Eland
N° 5 dite Mayo Alim / Kobas
N° 7 dite Campement des Eléphants
N°8 dite Boulel
39 552
75 648
55 328
40 640
94 378
97 920
35040
8
N°8 bis dite Louga
8 320
9
10
11
12
13
N° 9 dite Grand Capitaine
N° 10 dite Landou
N°11 dite Mayo Bidjou
N° 12 dite Rhinocéros
N° 13 dite Campement des Hippopotames
50 072
46 464
64 192
113772
61 216
Proposées Game- Farming
& Ranging
Affermée
Majesté Lamido Rey
Affermée
Affermée
Affermée
63
14
15
16
17
18
N°14 dite Boumédjé
N° 16 dite Faro Ouest
N° 17 dite Ndock
N° 18 dite Demsa
N°18 bis dite Mayo Bigoé
142 656
164 000
96 256
56 624
118 976
19
N° 19 dite Tchéboa
160 000
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
N° 20 dite Mayo Duélé
N° 21 dite Sorombéo
N° 22 dite Vogzoum
N° 22 bis dite Djivorké
N° 23 dite Djibao
N° 24 dite Kourouk
N° 25 dite Mayo Oldiri Nord
N° 26 dite Mayo Oldiri Sud
N° 27 dite Rigara
ZICGC de Voko/ Bantadjé
ZICGC de Mana
ZICGC de Doupa
ZICGC de Mbali-Mbori
Superficie totale
53 316
65 448
114 752
93 824
64 600
146 972
97 888
86 368
135 000
60 000
40 669
16 000
58 359
Affermée
Affermée
Affermée
Affermée
Affermée
Attribuée à
l’Ecole Faune
Affermée
Affermée
Affermée
Affermée
Affermée
Affermée
Affermée
Affermée
Affermée
Amodiée
En cours de création
Libre
En cours de création
2 554 250
Source : DR/MINFOF/NO
Forêts
La préoccupation majeure reste non seulement la protection de la couverture végétale du
domaine forestier permanent et non permanent, mais aussi sa reconstitution à travers des actions de
reboisement qui passent par site de protéger la nature.
 En effet, la coupe de bois constitue sous sa forme actuelle, l’un des facteurs les plus
perturbateurs pour le milieu et une réelle menace pour les écosystèmes de la Région du nord. Cette
exploitation étant stimulée par une forte demande à partir des villes ;
 Le gouvernement camerounais soucieux de cette situation, a entrepris à travers le ministère
des forêts et de la faune, la décentralisation des activités de reboisement aux tiers ;
 La décentralisation se traduit par des appuis techniques et financiers pour la réalisation des
projets de reboisement par les communes, les autorités traditionnelles, les ONGs et associations.
Boisement d’anacardiers de Sanguéré (Mayo Dadi) :
Ce boisement de 538 ha environ est relativement en bon état et en cours d’extension.
En effet, dans le souci de réhabiliter ce projet d’Etat et compte tenu de la volonté affirmée de la politique
forestière Camerounaise d’impliquer autant que possible les populations et les opérateurs économiques
privés dans la gestion des ressources naturelles, une convention de gestion de ce patrimoine a été
signée en 2003 entre le Ministère (MINEF) en charge des Forêts et le GIC-AGROPASTORAL de
Garoua représenté par Madame HAYATOU née FADIMATOU ADDAFINI, Administrateur de société,
pour une durée de 30 ans renouvelables ( cf. Convention de partenariat n° 185/C/ SG/DPT/GICAPG du
02 Oct.2003).
64
Si le gestionnaire s’évertue tant bien que mal à assurer l’extension pour couvrir la moitié restante du
périmètre pour le porter à 10.000 ha, il est regrettable de voir les termes du cahier des charges qui ne
sont pas respectés dans leur ensemble.
Forêts Communales :
Il n’en existe aucune de telles forêts constituées dans la Région. Néanmoins, cette année, une dizaine
de Brochures d’information sur les forêts communales au Cameroun ont été envoyées à certaines
Mairies disposant encore de ressources naturelles forestières pour renforcement de capacité à
défendre leurs projets éventuels devant les élus de leur ressort. Cette sensibilisation est relancée par
les structures départementales du MINFOF.
Pour le moment aucune amorce de création légale d’une forêt communale n’a été engagée. Toutefois
nous apprenons quelques informations de début d’un montage de dossiers en cours grâce à l’appui du
PNDP (Programme National de Développement Participatif) avec les communes de Lagdo (Bénoué),
Ngong (Bénoué) et de Béka (Faro).
Forets du domaine non- permanent :
Forêts Communautaires :
Des campagnes de sensibilisation ont été et le sont encore menées et ou organisées par les services
d’Etat et/ou des projets de développement (ESA II, PNDP) et certaines ONGS nationales auprès des
communautés et certains administrateurs municipaux sur l’intérêt de créer des forêts de ces types mais
force est de constater que jusqu’à ce jour aucune forêt n’a obtenu un statut légal en la matière.
La grande difficulté résulterait de la gestion des ressources naturelles relevées du pouvoir exclusif du
chef traditionnel qui en détient le pouvoir d’accorder et de retirer la jouissance à tout moment. Sans un
document d’accord écrit de sa part, rend caduque toute attribution d’une portion de la terre à un groupe
donné !
L’autre difficulté, non le moindre, serait le fait d’investir avant de voir apparaître les rentabilités dévolues
à la forêt : reboisement par plantation ou protection intégrale pendant au moins quelques années pour
permettre la reconstitution du Capital Bois.
En effet, il serait utopique de parler de la gestion économiquement durable des terroirs villageois si l’on
n’arrive pas à contenir le phénomène migratoire ou si l’on ne se penche pas assez honnêtement sur le
problème Foncier dans la Région soudano- sahélienne. Aucun acteur (ou groupe d’acteurs)
n’accepterait exploiter la terre sur une base durable s’il n’a pas de sécurité de sa tenue.
Périmètres de reboisement et massifs forestiers mis en défens.
Dans la Région du Nord il est important de signaler l’existence d’un certain nombre de périmètres de
reboisement mis en place par les structures d’Etat de l’époque (ONADEF) et autres projets de
développements ruraux (NEB) et qui sont aujourd’hui plus ou moins abandonnés à la prédation
inadéquate des vandales riverains. Il en est de même de quelques massifs forestiers naturels mis en
défens pour la gestion durable du bois énergie par l’ex-projet Nord-Est Bénoué (NEB).
Nos services du ressort ont des droits de regard et de suivi mais ne peuvent enrayer la dégradation. Il
s’agit du périmètre de Gouloum Mayo- Oulo dans le Mayo Louti (300 ha), de plusieurs sites reboisés
dans et autour de Bibemi dans la Bénoué (250ha) en cinq sites. Quant aux massifs naturels mis en
défens, citons pour mémoire, Le Kermbo – Djéré dans l’Arrondissement de Mayo Oulo, le massif de
NDONGA de 4.000 ha (Bibémi) et Ouro Doukoudjé ou encore Ouro Ardo Dakouna de 4000 ha (Lagdo).
65
Ces massifs suscitent la convoitise des municipalités du ressort sans pour autant manifester la volonté
concrète de se l’approprier.
Boisements urbains :
Le taux de couverture dans les grandes agglomérations demeure encore en deçà du taux réglementaire
de 800 m2 d’espaces boisés d’un ou de plusieurs tenants pour 1000 habitants (Art. 33 de la loi 94-001
du 20 janvier 1994). Les quelques plants d’alignements existants font l’objet d’abattage du fait
d’aménagement ou de vieillissement et deviennent dangereux lors des tornades. Sur ce, il faut noter
pour le déplorer, la gestion peu responsable de certaines mairies qui ne respectent pas les dispositions
réglementaires en la matière prévues à l’art. 12 du Décret n° 95/561/PM du 23 aout 1995 fixant les
modalités d’application du régime des forêts suscité. Ce qui fait qu’on coupe plus qu’on ne plante.
Toutefois nous saluons les efforts du Lamidat de Garoua à travers sa structure « GAVIE » (Garoua
Arbre de Vie) qui participe réellement dans le PNR dans la métropole régionale et ses environs.
Etat des lieux de l’existant
Activités de reboisement issues des conventions de collaboration
Activités issues des conventions de collaboration entre le MINFOF et les Communes au cours
de cette année 2013
Certaines communes ont bénéficié des appuis financiers du MINFOF pour les activités de reboisement
à savoir :
 2400 arbres pour une superficie de 6 hectares sont plantées dans 6 communes dans le cadre
de la lutte contre la désertification ;
 3 communes ont bénéficié chacune de 1000 000 fcfa pour l’entretien des anciennes plantes.
Conventions de collaboration entre le MINFOF et certaines chefferies
Certaines chefferies traditionnelles ont également eu des appuis financiers de 2 000 000 FCFA
chacune au cours de cette année 2011 pour les activités de reboisement, il s’agit de :
- Dans le Département de la Bénoué : Le lamidat de Garoua dans l’arrondissement de Garoua 1er
- Dans le Département du Mayo- Louti : Le lamidat de Mayo-Oulo dans l’arrondissement de Mayo-Oulo
- Dans le Département du Mayo-Rey : Le lamidat de Rey-Bouba dans l’arrondissement de Rey Bouba
-Dans le Département du Faro : Le lamidat de Poli dans l’arrondissement de Poli
b- état des réalisations
Suivi des activités relatives à l’exploitation des bois
Il s’agit ici :
Des bois morts (bois de chauffage) ; des bois de services (poteaux) ; des perches. Etc.… Au niveau de
toute la Région, il y a eu environ 40 000 stères de bois ramassés pour la cuisson. Le bois est
transporté par camion, véhicule DYNA, Pick up, porte-tout, charrette, bicyclette ou moto. Le nombre
66
d’autorisation d’élagage/ d’abattage délivré dans la Région est important pour des besoins
d’urbanisation et de protection des personnes et des biens.
Ces produits sont pour la plupart issus des défrichements culturaux.
Des autorisations pour la récupération de ces divers produits forestiers ont toujours été délivrées à
ceux qui les sollicitent. Les bénéficiaires desdites autorisations s’acquittent, séance tenante, du prix de
vente du produit sollicité qui tient compte de la loi N° 2002\003 du 19 Avril 2002 portant code général
des impôts.
Notons ici que l’activité concernant la transformation du bois en charbon dans la Région du Nord
s’effectue en marge de la réglementation en vigueur et que les recettes ci-dessus mentionnées
proviennent à 90% des récupérations de bois-morts (bois de chauffage) et le charbon de bois pour le
ravitaillement des villes comme Garoua et Guider.
Statistiques de reboisement
Les statistiques de reboisement se présentent comme suit :
 Nombre Pépiniéristes : 119 ;
 Production des plants : 1 130 489;
 869 696 plants dans les écoles, les centres de santé et les marches ;
Renforcement des capacités :
 100 éco-gardes ont subi la formation militaire;
 150 éco-gardes ont été affectés dans les services déconcentrés du Minfof du Nord.
Promotion et transformation des produits forestiers
Organisation des petits artisans de la filière bois
Quarante artisans de la filière bois ont été identifiés dans la Bénoué et dans le Mayo Louti.
Les espèces localement exploitées et prisées sont : Prosopis africana (kohi) ; Terminalia
laxiflora (koulahi) ; Boswellia sp (andakehi) ; Daniella oliveri(kayerlahi), Balanites aegyptiaca(
tanni) ;Detarium microcarpum( konkehi) ;afzelia africana(pétohi) ; commiphora kerstingii(kabihi) ;
bombax costatum(djohi) ;
Les produits finis issus de la transformation artisanale sont : mortiers, pilons, tabourets, jougs,
tambours, pirogues, pagaies, arcs, carquois, dresse-bonnets ;
Le recensement des unités de transformation a révélé l’existence d’une trentaine d’unités
comprenant les raboteuses, les scies et les toupies et dont le recensement est encore en cours.
Participation à la mise en œuvre du programme de promotion et d’information sur les PFNL
Il s’agit en fait d’identifier les points de vente, de ravitaillement et de commercialisation pour
enfin informer les populations sur les stocks et les prix pratiqués en fonction des marchés et saison.
Les points de vente (Pitoa, Ngong, Adoumri, Boula Ibbi, Baschéo, Touroua) et de dépôts : Pitoa, Ngong,
Touroua sont connus. Les acheteurs sont constitués de Tchadiens, Nigérians, Camerounais.
67
Inventaire des techniques de production, transformation et de conservation éprouvées des
PFNL
Il revient à identifier les techniques de récolte, de transformation et de conservations pratiquées
localement, de limiter celles qui sont non durables et de projeter la modernisation d’une promotrice.
Les techniques de récolte, de transformation et de conservation relatives au baobab (fruit et
feuille), au beurre de karité, huile de Neem et de cailcédrats, de rôniers connues.
Pour ce qui est de la transformation semi moderne, seul le karité en bénéficie à Tongo.
Pour ce qui est du rônier, les noix sont ramassés, couverts de terre et dés germination des rejets sont
récoltés et les tubercules commercialisés.
Identification d’autres sites de production, de commercialisation des PFNL
Les grands sites de production sont identifiés :
 Baobab : Pitoa et environs, Touroua et environs, Bibémi et environs, Ngong et environs,
Gashiga et environs, un peu dans le Mayo louti ;
 Karité connus : Département de la Bénoué, un peu de Mayo louti et de Mayo Rey ;
 Rôniers : vallée de rônier à Poli, Rey Bouba ;
 Le Neem et cailcédrats dans les centres urbains, un peu partout dans la région.
Suivi des activités des unités de transformation et d’exploitation de PFNL.
Les unités de transformation relevées sont plus d’une trentaine et constituées uniquement de
voire même 4ème catégorie dans la Région. On trouve 04 dans le Mayo –Louti, plus de 20 dans la
Bénoué. Ces unités comprennent les raboteuses, les scies, les toupies. Ces unités font l’objet d’un
recensement précis avec prises des coordonnées géographiques, de la raison sociale et des références
du registre de commerce afin de créer un répertoire national.
3ème
Suivi du marché intérieur du bois
Les statistiques concernant le marché intérieur de bois se limitent aux données suivantes :
 Bois entrant dans la ville de Garoua : 4767, 75 m3 soit 20,60 % ;
 Bois en transit : 18373,153 m3, soit 79,40% ;
 Espèces de bois sollicitées: Ayous, Beté, Sapelli, Iroko.
Les GIC fournissant le bois et transitant par la région du Nord :
 GIC DOH : 1461 m3 ;
 GIC ESSAYONS VOIR : 243,5 m3 ;
 GIC JAGRA: 63 m3;
 GIC MPEWANG: 63 m3;
 GIC ZENKADJEL: 550,999 m3.
Tableau 34: Récapitulatif des PFNL majeurs de la Région
nom Essence / nom
nature
des site
de
foulflouldé
scientifique
produits
production
prélevés
lieux de vente
statist
iques
exista
observations
68
Adansonia
digitata
Fruits
Feuilles
Vitellaria
paradoxa
Anacardium
occidentale
Azadirachta
indica
Khaya
senegalensis
Noix (beurre)
Palmier
rônier/doubbi
ntes
parcell
aire
Pitoa,
Gaschiga,
Garoua…
Fruits
Grands
sites
Touroua, Pitoa,
,Gaschiga,
sinon existence
dans toute la
région
Bénoué, Mayo
Louti, Mayo Rey
Région
Points
stratégiques
Partout
Existence des GIc formésA promouvoir
Surtout dans les vergers
Graines (huile)
Urbain
Organiser et Promouvoir
Fruits (huile)
Région
Borassus
aethiopium
Fruits
-
Points
stratégiques
Marchés
hebdomadaire
s
Marchés
hebdo/ Nigeria
Gomme arabique
Acacia
senegal
Exsudat
Bénoué,
Louti
Balanites / tanni
Balanites
aegyptiaca
Ziziphus
mauritiana
Tamarindus
indica
Parkia
biglobosa
Bambusa
vulgaris
Fruits/feuilles
Région
Région
-Sciage illicite à Touroua, Faro
-exploitation non durable des
rejets
-exportation frauduleuse vers
Nigeria
- Production liée aux aléas
climatiques
- -Problème de débouchés
Petite échelle
Fruits/galettes
Région
Région
Petite échelle
Fruits
Région
Région
Petite échelle
Fruits
Région
Région
Petite échelle
tiges
Faro
Région
Petite échelle
Baobab / bocki
Karité/ karéhi
Anacardes
Neem / gagné
Caïlcédrat / daléhi
Jujubes /djaabi
Tamarins / djabbé
Néré
Bambou / kéwé
Touroua
Faro
Mayo
-Absence de Norme de taxation
- exportation massive et
frauduleuse vers le Nigeria
Destruction anarchique de l’arbre
par écorçage abusif
Source: DR/MINFOF
Suivi des activités de la production du bois d’énergie dans les zones de savane sèche

Recrutement de 03 consultants (CELDIE, CVS ET ANDES) pour la mise en oeuvre du projet
pilote de gestion du bois énergie et de reboisement
Suivi des activités des zones d’intérets cynégétique à gestion communataire (ZICGC)
 03 ZICGC (mana, voko et doupa) sont fonctionnels ;
 01 ZICGC à mbali mboli est en cours de création
Suivi des activités d’amélioration de la gestion des ZIC



Près de 400 emplois stables dans les ZIC et plus de 600 emplois temporaires pendant les
saisons de chasse dans les aires protégées;
Plus de 10 000 plants de neems, de l’anacarde et de karité sont mis en terre ;
Près de 288 touristes chasseurs ont visité les aires protégées du Nord.
Appui au développement communautaire et participatif
69

Près de 63 519 684 FCFA ont été distribués aux bénéficiaires, soit 12 703 937 FCFA aux
communautés et 50 815 747 FCFA aux communes
Appui à la sécurisation des recettes forestières, fauniques, d’élevage et des pêches




233 PV de constatation d’infractions dresses;
74 affaires sont en attente de jugement ;
159 affaires sont transigées par le MINFOF ;
Plus de 426 684 289 FCFA ont été recouvrés
Brigade de contrôle
Les activités de la brigade de contrôle portent essentiellement sur :
 Le contrôle de l'application de la réglementation forestière ;
 Le contrôle de la réalisation des clauses des cahiers de charge par les exploitants de la Faune;
 L'instruction et le suivi du contentieux en matière de Forêt et de la faune, en liaison avec la
Cellule Juridique ;
 La lutte contre la déforestation ;
 Le contrôle des activités de chasse dans les Zones d`intérêt cynégétique, le long des cours
d`eaux et dans les centres de consommation de la viande de brousse.
C- DIFFICULTES RENCONTREES
L’état de dégradation des ressources dans les réserves forestières que compte la Région du Nord
est alarmant :
 Le déboisement/défrichement anarchique des massifs forestiers pour des besoins de bois
d’énergie, charbon et de pratiques agricoles et pastorales ;
 La pression des riverains est telle que ce n’est plus la ressource bois mais le sol qui est
convoité soit pour l’agriculture soit pour les constructions d’habitations. C’est le cas de la réserve
forestière de Gaschiga dans la Bénoué. Quant à celle de LAM dans le Mayo Louti, les agents
dégradants occasionnent fréquemment, des feux de brousse incontrôlés, l’empiétement de la réserve
par les transhumants et dans une moindre mesure les coupes de bois sélectif par les riverains. La
surveillance sporadique reste inefficace pour enrayer le mal.
 La dégradation et l’envahissement des périmètres de reboisement et des réserves forestières ;
 L’installation anarchique des populations dans et autours des aires protégées ;
 La transhumance sous régionale croissante dans les Aires Protégées ;
 L’ampleur inquiétante du phénomène d’orpaillage ;
 Le braconnage à but commercial et transfrontalier ;
 Les conflits homme/faune sauvage ;
 Le suivi des cahiers de charges des ZICs affermées ;
 Le suivi du contentieux en justice ;
 Le non recouvrement des dommages et intérêts par le MINFOF Nord.
ENVIRONNEMENT, PROTECTION DE LA NATURE ET DEVELOPPEMENT
DURABLE (MINEPDED)
La politique du Gouvernement en matière d’environnement vise entre autres :
 La coordination et le suivi des interventions des organismes de coopération régionale ou
internationale en matière d’environnement;
 La définition des mesures de gestion rationnelle des ressources naturelles en liaison avec les
ministères et organismes spécialisés concernés;
70

L’information du public en vue de susciter sa participation à la gestion, à la protection et à la
restauration de l’environnement;
 L’élaboration des plans directeurs sectoriels de protection de l’environnement en liaison avec
les départements ministériels intéressés;
 La négociation des accords et conventions internationaux relatifs à la protection de
l’environnement et de leur mise en œuvre.
Etat des réalisations des activités
Les principales réalisations effectuéess par la Délégatio Régionale de l’environnement, de la protection
de la nature et du développement durable du Nord sont consignées dans le tableau suivant
Tableau 35 : principales réalisations effectuéess par la Délégatio Régionale de l’environnement, de la
protection de la nature et du développement durable
Activités
Niveau de réalisation
observations
programmées
Appui et conseil aux
 Encadrement de 11 comités locaux de concertaion dans le
organisations
suivi de la mise en œuvre des micros projets de gestion
paysannes du nord
durable des terres ;
 Formation de 83 volontaires du service civique national de
participation aux problématiques environnementales ans le
Mayo Louti
Suivi des activités de la plantation de 3750 arbres, initées par la
Communauté Urbaine de Garoua
Appui à la production de 10 000 plants à la Communauté Urbaine
de Garoua
Don de 350 plants aux établissements scolaires, associations des
jeunes et communes
Développement de
Absence des
Appui aux clubs des amis de la nature au CES de Djola, de
l’agroforestrie et
moyens pour
Bjouma et de Sanguéré Paul
reboisement en zone Appui à la mise en œuvre du projet ville verte dans la commune de assurer le suivi
de savane
post-plantation
Poli
Plantation de 1400 arbres dans le cadre de la célébration de la
Inadéquation entre
journée mondiale de l’environnement eet de lutte contre la
la période de
désertification
déblocage des
Suivi des activités de production de 71 750 plants en pépinière
fonds et le calendier
Suivi de la mise en œuvre du projet aménagement du bassin
sylvicole
versant de la Bénoué
Sensibilisation des populations riveraines et débroussaillage de 21
km le long du fleuve Bénoué pour le prolongement du reboisement
de 2010
Gestion des terres
Insuffisance des
 Organisation de 3 campagnes de sensibilisations des
agricoles
moyens matériels et
populations sur les feux de brousse et les acteurss de la
financiers pour
filière bois de chauffe sur les imapcts de leurs effets sur
assurer la diffusion
l’environnement dans le Mayo Rey et de 4 ateliers
continue des
organisés à Garoua, Guider, Tcolliré et Poli ;
programmes de
 210 personnes sensibilisées ;
sensibilisation et de
 Diffusion continue des arretés préfectoraux réglementant
communication
l’allumage des feux de brousse
environnementale
Promotion de
Suivi des activités de création de 55 unités de compostage dans
71
l’hygiène de salubrité
publique
Mission de contrôle
Gestion des
pâturages
Gestion durable des
ressources
halieutiques
Gestion de l’air
Gestion des
ressources
biogénétiques
les localités de Douké, Labal et Djabal dans le Mayo Rey
Suivi des opérations d’enlèvements des ordures ménagèers de la
communede Tcholliré
Participation à l’élaboration de la polique de gestion des
emballages plastiquesnon biodégradables au Cameroun
4 missions d’identification et d’évaluation des impacts
environnementaux organisées pour le projet de construction de la
base vie et de l’ouverture du site d’emprunt latéritique de la société
DTP6Terrassement dans l’arrondissement de Figuil
Participation à une mission conjointe Minfof et autres sectorielles à
Voko dans le Faro pour le règlement des conflits éleveurs/guides
de chasse de la ZIC 13
Organisation de 05 missions de sensibilisation des populations sur
les impacts environnementaux de l’utilisation des pesticides et
produits toxiques dans les pêches
Organisation 01 mission de contrôle et de lutte contre l’exploitation
anarchique des ressources naturelles
Organisation d’une mission d’aménagement des sites de
conservations des crocodiles dans l’arrondissement de Mayo Oulo
13 installations industrielles et commerciales contrôlées dans le
cadre de la missin des inspections organisée par le projet de
renforcement des capacités environnementales et sociales du
Secteur Energie (PRECESSE)
Renforcer les
capacités des
exécutifs
municipaux
Renforcer
l’application de la
réglèmentation
environnementale
Redynamiser les
instances des
règlements des
conflits
Difficultés d’assurer
le suivi de
l’applcation des
textes
Accélérer le
processus de la
mise en place du
dispositif de la
surveillance
administrative et du
contôle technique
14 missions d’inspections environnementales organisées dans les
petites et moyennes installations de la ville de Garoua
04 missions de contrôle des nuisances sonores et olfactives ont
été organisées dans les communes de Poli et de Béka
Participation à un atelier de formation et la conduiteexpérimentale
du coton génétiquement modifié
Organisation de deux missions de sensibilisation des populations
riveraines (Touboro et Djalingo) sur le risque de manipulation du
coton génétiquement modifié
Organisation de deux missions de suivi des essais du coton
génétiquement modifié à Touboro et Djalingo
Source : DR/MINEPDED
En ce qui concerne la chasse sportive, en plus de l’exploitation de la faune dans les parcs
nationaux dans le cadre du tourisme de vision, le tourisme cynégétique est de haut niveau dans la
Région du Nord. En effet la Région compte 28 Zones d’Intérêt Cynégétique (ZIC) dont :
 22 affermées aux guides de chasse professionnels ;
 02 gérées en régies ;
 02 affermées à la Société GAROUBE et destinées au Game ranching ;
 01 attribuée à l’Ecole de Faune pour les travaux pratiques ;
72
 01 attribuée au Lamido de Rey Bouba.
Ces ZIC font l’objet de délivrance de permis de chasse et procurent des recettes à l’Etat.
LES PARTENAIRES DU DOMAINE DE L’ENVIRONNEMENT ET LA PROTECTION DE LA
NATURE
EAU-SOL-ARBRE (ESA2): C2D/AFD
Sous la tutelle du MINADER, le Projet de Conservation des Sols au Nord Cameroun PCS-ESA2,
fait suite au Projet « Environnement » Eau Sol et Arbre, ESA qui s’est déroulé en quatre phases de
Février 2003 à Mars 2007. Il était au départ pour 04 ans, mais il a été décidé de le prolonger d’une
année compte tenu du niveau de consommation budgétaire au 31/12/2009 et des perspectives pour
un éventuel 2e Contrat de Désendettement et Développement (C2D) entre le Cameroun et l’Agence
Française de Développement. Le PCS – ESA II a pour objectif de capitaliser les acquis du projet
ESA, notamment en matière de système de culture sous couvert végétal. Le démarrage officiel du
projet a été arrêté pour le 1er avril 2007 par toutes les parties. La campagne 2010 en cours constitue
la 4e année d’activités à l’issue de laquelle il reste encore une dernière année pour boucler la phase
actuelle.
TERDEL (Terroirs et Développement Local)
CELDIE (Cellule pour le Développement Intégré et l’Environnement)
Cette Cellule a pour mission entre autres d’accompagner les organisations communautaires de
bases et les collectivités locales décentralisées des zones riveraines des aires protégées du Nord
Cameroun dans leur stratégie de lutte contre la pauvreté à travers la gestion participative et durable
des ressources naturelles. De manière spécifique, elle doit :
 Contribuer à la protection de l’environnement en impliquant directement les populations à la
gestion rationnelle et durable des ressources naturelles ;
 Accompagner et appuyer les organisations rurales (Associations, comités de développement,
GIC etc.) ainsi que les collectivités locales décentralisées ;
 Promouvoir les activités d’écodéveloppement (activités de substitution qui cadrent avec la
conservation) ;
 Promouvoir le développement socio-économique des femmes (genre) ;
 Stimuler les initiatives d’épargne et de crédit ;
 Œuvrer au développement des communautés riveraines des aires protégées pour le
montage de dossiers des territoires de chasse communautaires / foresterie communautaire.
Conseil Agropastoral et Environnemental (CAPEN)
Cette ONG œuvre pour l’éducation environnementale d’un public jeune. Elle travaille
également dans l’encadrement des populations riveraines des ZIC et réalise des études d’impact
environnemental de certaines pistes agricoles dans les aires protégées.
GIC Gomme Arabique de la Bénoué (GIC-GOMMAB)
Son activité est basée essentiellement sur la plantation de la gomme arabique à Nassarao
près de Garoua.
Clubs des Amis de la Nature
Ils donnent l’éducation environnementale dans certains établissements secondaires de la
ville de Garoua.
73
GIC agropastoral de Garoua
S’occupe de la production des noix d’anacardiers, des reboisements des plantations de
Djalingo et Gashiga.
C- DIFFICULTÉS RENCONTRÉES DANS LA RÉALISATION DES ACTIVITÉS
Contraintes au développement de l’activité agricole
 Les conflits agro-pastoraux qui traduisent la pression qui s’exerce progressivement sur les
terres agricoles et les parcours utilisés par les éleveurs ;
 Les terres attribuées pour les cultures annuelles ne sont pas considérées comme une mise
en valeur, elles sont attribuées temporairement. Une telle pratique se traduit par un sentiment
d’insécurité préjudiciable à la mise en valeur rationnelle des terres et à l’investissement nécessaire
au maintien de leur fertilité ;
 Le problème de la maîtrise de l’eau est tout aussi important. Avec 5 mois de pluie et une
répartition régionale des plus aléatoires, la pluviométrie s’avère insuffisante pour un véritable
développement de la production agricole ;
 La perte de fertilité des sols due à la dégradation rapide des terres, qui est elle-même
imputable aux mauvaises conditions culturales ;
 Les faibles techniques de production, la présence d’oiseaux granivores, des criquets
migrateurs, des pachydermes (surtout dans le département du Mayo Louti), la spéculation sur la
production agricole et en particulier les céréales, etc ;
Contraintes liées au développement de l’élevage
 Une faible couverture de la Région en produits vétérinaires ;
 La mauvaise qualité des produits vétérinaires et la mauvaise utilisation de ces produits par
les éleveurs ;
 La réticence des éleveurs à présenter l’ensemble du bétail à la vaccination ;
 Les multiples conflits sylvo-agro-pastoraux ;
 Les difficultés d’alimentation du bétail (réduction des espaces pastoraux, dégradation de la
productivité des pâturages, insuffisance des sous-produits agro-industriels tels que les tourteaux …) ;
 L’insuffisance des points d’eau d’abreuvage du bétail ;
 La présence des mouches tsé-tsé (dans le Mayo-Rey et le Sud du Faro)
 L’insuffisance d’organisation des producteurs ;
 L’insécurité des éleveurs (due au phénomène des coupeurs de route) ;
 La migration non organisée avec comme corollaire la réduction des zones de pâturage ;
 La mauvaise qualité des produits vétérinaires et la mauvaise utilisation de ces produits par
les éleveurs ;
 L’absence de mécanisme de financement du secteur.
Contraintes liées au développement de la pêche
 Le manque de personnel et de logistique pour la surveillance et le contrôle de la pêche ;
 Le manque de chambres froides pour la conservation du poisson ;
 Les mauvaises techniques de conservation de poissons ;
 La surexploitation de certaines zones de pêche ;
 Le coût élevé de certains engins de pêche ;
 Les conflits de compétence entre pêcheurs et guides de chasse ;
 La non-maîtrise du circuit de commercialisation ;
74
 Le non-respect de la réglementation en matière de pêche ;
 L’enclavement des zones de pêche ;
 Le manque de financement adéquat ;
 L’ensablement des cours d’eau.
Contraintes liées à la protection de l’environnement et au développement des forêts et faune
 Le braconnage et le déboisement permanents ;
 La mobilisation des moyens financiers incompatibles avec l’urgence de certaines activités à
réaliser ;
 La mauvaise réalisation de certains BIP due au faible moyen financier des prestataires
retenus ;
 Le manque d’équipement adéquat (fusils et munitions) ;
 Le ratio du personnel par rapport à la superficie très faible au niveau des Parcs ;
 Le faible effectif du personnel de surveillance.
Environnement et protection de la nature
Insalubrité urbaine
 La prolifération des quartiers non planifiés ne facilitant pas des travaux et pratiques adéquats
d’assainissement ;
 L’accumulation et le déversement des déchets ménagers et industriels un peu partout sur les
voies publiques, surtout des déchets plastiques ;
 Les égouts bouchés ou inexistants ;
 L’insuffisance des infrastructures sanitaires (toilettes publiques, WC, bacs à ordures etc.)
dans les milieux publics (écoles, marchés, hôpitaux etc.).
Industries
Localisées principalement à Garoua et à Figuil, ces industries (Les Brasseries, SODECOTON,
CICAM, CIMENCAM, ROCA ) produisent des déchets qui constituent une menace pour
l’environnement. D’où un regard régulier doit être fixé sur elles pour la limitation de la production de ces
déchets.
En outre, on peut noter :
 L’absence d’une éducation environnementale ;
 L’absence de stratégie de lutte contre la désertification ;
D- PROPOSITIONS DE SOLUTIONS AUX DIFFICULTÉS RELEVÉES
Proposition d’amélioration de l’activité agricole dans la région du Nord
 Promouvoir de l’irrigation ;
 Exploiter rationnellement les possibilités offertes par le barrage de Lagdo ;
 Intensifier la lutte contre les grands fléaux ;
 Renforcer l’encadrement de l’agriculture du fait que les agriculteurs manquent de
professionnalisme ;
 Institutier un système de financement adéquat ;
 Renforcer le crédit local décentralisé ;
 Mettre en place une politique de filière ;
 Accroitre la production agricole;
 Renforcer les capacités des organisations paysannes ;
 Lutter contre les oiseaux granivores et les criquets migrateurs.
75
Propositions d’amélioration de l’activité d’élevage
Pour un accroissement convenable (de l’ordre de 5 % par an) de la production animale dans le
Nord, il faudrait:
 Une couverture vaccinale du cheptel d’au moins 80 % ;
 Une sécurisation des espaces pastoraux ;
 Un supplément en aliments de soudure pour animaux suffisant ;
 Une installation importante des points d’eau d’abreuvage pour bétail ;
 Une promotion de l’embouche bovine.
L’accomplissement des objectifs ci-dessus suppose:
 La construction et l’équipement de dix centres zootechniques vétérinaires par an ;
 La construction de dix parcs vaccinogènes par an ;
 La construction de dix bains dé tiqueurs par an ;
 Le recrutement d’agents tous grades confondus par an ;
 L’aménagement de trente cinq points d’eau de bétail par an ;
 L’assainissement de deux mille ha de pâturage infecté de tsé-tsé ;
 La construction d’une usine de production d’aliments pour bétail.
Propositions d’amélioration de la pêche
La redynamisation de l’activité piscicole dans la région du Nord passe par :
 La conception d’un plan de gestion de l’activité ;
 L’appui à l’auto-promotion pour la formation des pêcheurs ;
 La mise au point des unités de transformation et de conservation ;
 Le repos biologique.
Propositions d’améliorations de l’environnement et des forêts
Forêt et faune
 Relancer le projet «Game ranching» qui vise à utiliser le potentiel pour un élevage extensif
du gibier; de petites unités de production pourront être mises sur pied pour traiter cette
viande et la mettre à la disposition des populations ;
 Mettre en place un plan de gestion de l’utilisation de l’espace entre l’agriculture, la
SODECOTON, l’élevage et l’environnement ;
 Encadrer et à canaliser les migrations actuelles dans le sens du schéma d’aménagement à
élaborer ;
 Proposer un cadre juridique plus adapté au bois de feu dans les zones soudanosahéliennes ;
 Matérialiser sur le terrain les limites de nombreuses aires protégées ;
 Faire quadriller la région par un véritable système de cantonnage forestier en insistant sur la
mobilité des gardes ;
 Créer des parcs à bois de feu qui puissent être gérés par les communautés locales ;
 Définir une clé de répartition des recettes générées entre le trésor public, les communes et
les communautés locales ;
 Intégrer les populations riveraines à la gestion des ressources naturelles.
Environnement et protection de la nature


Promouvoir les forêts communautaires dans les villages, ce qui avantagerait toutes les
parties prenantes (les villageois, les exploitants, l’Etat) ;
La vulgarisation sylvicole par la production et la distribution des plants à des particuliers et
aux villageois ;
76






Promouvoir la maîtrise de l’eau par les aménagements hydro-agricoles ;
Reboiser les berges du lac de Lagdo ;
Renforcer les mesures de lutte contre la dégradation des ressources naturelles (sol, faune,
flore..) ;
Déclasser certaines zones de chasse ;
Elaborer un plan d’occupation de l’espace rural ;
Redynamiser le Comité Régional de Lutte contre la Sécheresse pour assurer pleinement ses
activités dans le Nord.
COMMERCE
A- Etat des lieux de l’existant dans les différents domaines couverts
Le domaine commercial dans la région du Nord peut être subdivisé en commerce contrôlé,
commerce non contrôlé et en commerce des produits vivriers.
Le commerce contrôlé concerne la distribution des produits manufacturés de première nécessité tels
que le sucre, le riz, les huiles, la farine, le thé, les savons....Ce domaine est dominé par une dizaine
de grands commerçants importateurs-distributeurs que sont Nasuru Malam (commerce général),
Haddabi Bakindo (commerce général), Abassi Daouda (commerce général), Djibrila Bouba
(SCEMGRIPOR), Moussa Fodone (commerce général, repreneur de la Capme-Garoua), Pantami et
Idrissou Abamo (boulangerie, glacerie).
Le deuxième domaine est celui qui est non contrôlé. Il concerne la vente des boissons gazeuses,
celle des matériaux de construction et des pièces de rechange des véhicules et autres motos. Cette
dernière branche d’activité est entièrement dominée par les commerçants Nigérians. La vente ici se
fait essentiellement au détail ; en outre, le nombre d’intervenants est important, ce qui accentue la
concurrence et la contrebande également. A la différence du premier sous-secteur essentiellement
spéculatif, les prix de ce sous-groupe sont plus stables dans le temps.
Le troisième domaine concerne la commercialisation des produits de crue et d’élevage. Pour le
coton, elle est assurée par la SODECOTON, et pour les autres produits, par des commerçants non
spécialisés. Les femmes dominent cette branche d’activité. Généralement, les commerçants ici font
du nomadisme commercial en ce sens qu’ils parcourent de grandes distances pour vendre leurs
produits.
Ces trois domaines constituent le commerce intérieur de la région du Nord. Les commerçants qui y
exercent déploient leurs activités dans les 41 marchés périodiques de la région qui sont en fait de
véritables foires d’exposition attirant dans certains cas, les opérateurs économiques des pays voisins
limitrophes.
S’agissant du commerce extérieur, la perméabilité des frontières et la localisation des sièges des
importateurs dans les villes autres que Garoua ne facilitent pas l’appréciation réelle des potentialités
en la matière. En outre, les frontières sont relativement poreuses, favorisant de ce fait la
contrebande.
Toutefois, les produits faisant l’objet d’exportation dans la région sont principalement ceux fabriqués
par les unités industrielles locales, à savoir LANAVET (pour les vaccins), la SODECOTON (pour le
77
coton en masse), les brasseries (pour les boissons hygiéniques), la CIMENCAM (pour le ciment). Par
ailleurs, certains produits achetés à Douala sont exportés par les opérateurs économiques de la
région. Il s’agit de la peinture des plaques publicitaires, des planches, de l’huile de Karité, des peaux
et cuirs.
Le trait caractéristique de ce type de commerce est l’importance des flux transversaux entre le
Nigeria et le Tchad. La plupart des échanges sont clandestins, du fait de la perméabilité des
frontières, de la multiplicité des points de passage et du contrôle frontalier déficient.
Les principaux pays destinataires des exportations de la région sont : l’Italie, l’Espagne pour l’Europe
; la Thaïlande, la Chine et la Malaisie pour l’Asie ; le Tchad, le Nigeria, le Congo Démocratique, la
RCA, le Ghana, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée pour l’Afrique.
La Région du Nord a, de tout temps, constitué un grand centre des échanges et la plaque tournante
est la ville de GAROUA.
Le long réseau routier et l’ouverture de la Région aux grands centres de consommation, que sont les
marchés des pays voisins, rendent le secteur commercial florissant au Nord. D’importants flux
d’échanges avec l’ensemble des localités de la région, de la sous région et du reste du monde
connaissent un développement arithmétique non négligeable. A cet important réseau routier,
s’ajoutent les voies aériennes (Aéroport International de Garoua), fluviale (fleuve Bénoué) et la voie
ferroviaire relayée par le transport routier.
Commerce Intérieur
Le commerce intérieur s’exerce suivant les axes ci-après :
 Le commerce général de prestation des biens et services ;
 Le commerce de bétail ;
 Le commerce des produits vivriers et de petit élevage.
L’activité se déroule à travers deux types de marchés :
Tableau 36 : Marchés périodiques et marchés permanents par Département.
Arrondissements
garoua
Localités
Jour du Marché
Périodicité
ouro labbo
Mardi
hebdomadaire
nakong
Samedi
takasko
Samedi
graoua
pitoa
bibemi :
journalier
badjouma radier,
mercredi
badjouma centre
lundi
adoumri
jeudi
Bénoué
mayo-lope
78
padarme
boula-ibbi
Samedi
tchéboa
ngong
Lundi
lagdo
lagdo
dembo
dembo
bascheo :
bascheo
touroua
touroua
demsa :
gaschiga
Lundi
Guider
vendredi
Tchontchi
dimanche
Figuil
Lundi
Guider
Lam
Bidzar
Mayo Louti
Figuil
Badadji
Mardi
Konkong
mercredi
Biou
Mercredi
Mayo-oulo
Mayo-oulo
Dourbeye
Lundi
Rey-Bouba
Rey-Bouba
Momboré
Tcholiré
Mayo Rey
Tcholliré :
Sadjé
Gamba
Madingring
Madjigring
Sorombéo
79
Poli
Faro
Poli
journalier
Boumba
Fignolé
Gouna
Béka
Jeudi
journalier
Béka
Source : DR/MINCOMMERCE
Les marchés périodiques sont riches en produits vivriers. Ces produits ont des prix très bas. Ce sont
des marchés de collecte des produits. Les principaux marchés périodiques se présentent comme suit
par Département :
Département de la Bénoué
Arrondissement de garoua : ouro labbo, nassararo, nakong, djadje, bardake, bangli, pakete, miami et
takasko.
arrondissement de pitoa : badjouma radier, badjouma centre et be
arrondissement de bibemi : adoumri, mayo - lope, padarme et boula – ibib.
arrondissement de tcheboa : ngong, tcheboa, bockle, kismatari, djalingo, djefatou, lainde – massa,
sanguere ngal, babla et langui
arrondissement de lagdo : lagdo, rabinga, tongo.
arrondissement de dembo : dembo, et doundey.
arrondissement de bascheo : bascheo, hamakoussou et daram
arrondissement de touroua : touroua et koza ii
arrondissement de demsa : gaschiga, demsa, kollere, pomla manga et kossoumo.
Département du Faro
Arrondissement de Poli : Poli – Boumba – Fignolé – Waté – Godé – Taparé – Bantadjé - Dingtiré –
Kassalavoma – Komboro – Kompo – Boulko – Garé ;
Arrondissement de Béka : Béka – Pombla – Koubi – Tchamba – Wangaï – Mayo-Djarandi – Balkossa
- Malkoga – Mali – Gormaya – Tété – Kariné – Aoudi – Natirdé – Koudi – Djélépo.
Département du Mayo-Louti
Arrondissement de Guider : Guider – Sorawel – Tchontchi – Guatouguel – Bossoum ;
Arrondissement de Figuil : Figuil – Lam – Konkong – Bidzar – Biou – Badadji – Kanifinarou –
Batango ;
Arrondissement de Mayo-Oulo : Mayo-oulo – Dourbeye – Douroum – Mandama-Mousgoye.
Département du Mayo-Rey
Arrondissement de Rey-Bouba : Rey-Bouba – Dobinga - Béré – Alfa – Baïkwa – Salassa – Sinassi –
Momboré - Maradi, Mayo-Salah ;
Arrondissement de Tcholliré : Tcholiré – Sadjé – Gamba – Youkout – Ndjoudja – Hormbali – GopDabia, Kroub – Bogdibo – Laoudjongué - Banda ;
Arrondissement de Touboro : Touboro – Mbang Rey – Mbaïmboum - Vogzom, Emigrant N° 7 Ndock
– SoraMboum – Balsangi – Djackomé- Yarmban, Touldoro,
Arrondissement de Madingring : Madjigring – Sorombéo – Gor – Lara – Pandjama – Mbaka – Kobo.
Points particuliers de vente de la Région
On peut classer dans cette catégorie le marché permanent de Garoua et les marchés frontaliers de
Mbaïmboum, d’Adoumri et de Figuil.
80
 Garoua, capitale régionale, ville-carrefour et de transit, dotée d’une forte densité de Trafic
routier, avec son port fluvial et son aéroport international connaît des échanges commerciaux tous
les jours.
 Mbaïmboum est un village de l’Arrondissement de Touboro faisant frontière avec le Tchad et
la RCA. Il abrite un marché périodique régional qui se tient sur trois jours de suite par semaine. C’est
une grande place où Camerounais, Tchadiens, Centrafricains, Nigérians Congolais, Gabonais,
Soudanais se retrouvent une fois par semaine et brassent de multiples affaires. Ce marché «village
international » rentre d’importantes devises.
 Adoumri est un grand marché de bétail dans la Région du Nord où transitent les bœufs
tchadiens à destination du Nigéria. Les transactions sur ce marché à bétail sont internationales et
sont conclues entre Camerounais, Tchadiens et Nigérians.
 Figuil constitue un grand entrepôt à partir duquel se font d’importants échanges entre le
Cameroun et le Tchad (produits vivriers, ciment, boissons etc...).
Les prestataires de biens et services se repartissent dans des domaines tels que la
Télécommunication, le sécrétait informatique, les réparations automobiles, le transport urbain et
interurbain, la restauration, l’hébergement, la distribution d’image par câbles. Ce secteur se déroule
principalement dans la ville de GAROUA.
Ainsi le commerce intérieur de la Région est constitué par :
 les commerçants importateurs distributeurs qui assurent la distribution des produits
manufacturés de première nécessité tels que le sucre, les huiles, le thé, les savons, le riz, la farine ;
 quelques spéculateurs qui commercialisent les produits de crue et d’élevage ;
 un nombre très important d’opérateurs évoluant dans l’informel. Ceux-ci assurent la
distribution des produits manufacturés divers allant de la friperie aux pièces de rechange en passant
par les produits alimentaires.
Le commerce intérieur dont les principales actions portent sur le suivi du niveau d’activités des
marchés, l’approvisionnement des marchés en produits de première nécessité et l’information des
consommateurs, n’a pas connu des difficultés particulières durant l’année en dehors de la crise du
ciment observée au premier semestre mais dont l’ampleur a été très vite maîtrisée grâce à la vigilance
de notre personnel appuyé par les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre.
Les périodes de rentrée scolaire, de fêtes religieuses et de fin d’année, d’élection présidentielle
qui enregistrent toujours un accroissement des demandes des consommateurs en produits de première
nécessité, ont toutes été marquées par des concertations des prix avec les opérateurs économiques, la
surveillance des marchés afin d’éviter la spéculation et la flambée des prix, la saisie des produits
périmés et de contrebande pour protéger les consommateurs, les ventes promotionnelles, entre autres.
S’agissant des ventes promotionnelles, la SODECOTON, la SOACAM, OLAM-CAM, la
Poissonnerie Rumsiki, les bouchers Wakili Sali Ali Koura, Oumarou Halilou, Mohamadou Sani, Ibrahim
Al Hadj Yaya, les librairies REPRO-SERVICE, COSMOS, LIPABIC, Librairie du Marché, l’Association
des Revendeurs de Ciment se sont particulièrement distingués dans la ville de Garoua et le reste du
Département de la Bénoué. Les autres circonscriptions, quant à elles, ont bénéficié du déploiement des
partenaires habituels locaux.
B- Réalisations des activités
Les prix des produits de première nécessité sont restés presque stables en dehors de ceux du sucre et
du ciment. S’agissant du ciment, la concertation avec les opérateurs de la filière a permis de fixer le prix
81
du sac qui est de 5480 au dépôt CIMENCAM, à 6000 FCFA dans la ville de Garoua, 5750 FCFA à
Guider, 7000 à Poli et 10000 à Tcholliré. Cette variation des prix est fonction des charges liées au
transport et à la manutention.
Les ventes promotionnelles ont été organisées à travers les différentes villes de la Région à
l’occasion des fêtes ou des grands évènements de la Nation. Au niveau de Garoua, lesdites ventes sont
assurées tous les mardis à l’esplanade de la Délégation Régionale en proposant aux ménages divers
produits de première nécessité. En plus, quatre points de vente de viande bovine sont fonctionnels tous
les jours dans la ville de Garoua.
Par ailleurs, passant de 7 à 13, les magasins témoins de vente d’huile Diamaor et Soyor ont
régulièrement approvisionné la Région au prix promotionnel de 1150 FCFA le litre Soyor et de 1065
FCFA le litre Diamaor suite à une concertation avec les partenaires que sont la SODECOTON et les
responsables desdits magasins témoins.
Tableau 37 : Les prix des produits durant le premier semestre
Nature
des
produits
Observatio
n
Désignation
Qté
Jan
Fev
mars
avril
mai
Juin
Diamaor
Mayor
Azur
Oleanor
Soyor
Sotrasel
Sel diamant
En poudre
Carreaux
1l
1l
1l
1l
1l
18kg
18kg
1 kg
1kg
1150
1150
1150
1250
1150
3200
3300
650
750
1150
1100
1150
1250
1150
3200
3000
650
750
1150
1100
1150
1300
1150
3200
3300
650
800
1150
1150
1150
1300
1150
3200
3300
700
850
1150
1100
1150
1300
1150
3200
3200
700
850
1150
1100
1150
1300
1150
3200
3200
700
800
constant
Avec os
Sans os
Ccc
Ccc
Azur
Azur
Nosa
Noza
Etoile
Etoile
Fowe
Fowe
1kg
1kg
400 g
200 g
400g
200g
400g
200g
400g
200g
400g
200g
1600
1900
325
175
300
150
300
150
300
150
300
150
1500
2000
350
175
300
150
300
150
300
150
300
150
1600
2000
325
175
300
150
300
150
300
150
300
150
1600
2000
325
175
300
150
300
150
300
150
300
150
1500
2000
350
175
300
150
300
150
300
150
300
150
1500
2000
325
175
300
150
300
150
300
150
300
150
constant
Riz
Vietnam 5%
Thailandais 5%
Benz 100%
Mixty rice
Novel pakistanais
Savannah
Riz25%
De blé 100%
Grand moulin
La pasta
Couronne d’Afr.
450
425
500
400
425
400
400
375
400
400
400
400
450
425
500
400
425
400
400
375
400
400
400
400
450
425
500
400
425
400
400
375
400
450
400
400
400
425
500
400
425
400
400
375
450
450
400
450
400
425
500
400
425
400
400
375
450
450
400
450
400
425
500
400
425
400
400
375
450
450
450
450
constant
Farines
1 kg
1kg
1 kg
1kg
1 kg
1kg
1kg
1kg
1 kg
1kg
1 kg
1kg
Huile
table
de
Sel
de
cuisine
Sucre
Viande
Savons
constant
En hausse
constant
En hausse
82
Poissons
Frais
Congelés
Bar
Maquereau
Sardine
Thon
1 kg
1kg
1 kg
1kg
1500
1600
850
1000
1600
1500
850
1000
1600
1300
850
1000
1600
1400
850
1000
1600
1400
850
1000
1600
1400
850
1000
constant
Fer
Béton
De 6
De 8
De 10
De 12
1 barre
1 barre
1 barre
1 barre
2100
3850
3750
6300
1800
2900
4700
6200
1800
2800
4500
6200
1700
2750
4700
6200
1800
2900
4500
6200
1800
2900
4500
6200
constant
Cimencam
Importé
Del Monaco
Mer du sud
50 kg
50 kg
1 boîte
1 boîte
6700
8000
350
350
6800
8000
350
350
7000
8000
450
450
5700
8300
450
450
5800
8000
450
450
6000
8000
450
450
constant
Total
12.5kg
6 kg
6000
2880
6000
2880
6000
2880
6000
2880
6000
2880
6000
2880
constant
à
Ciment
Sardine
gaz
En hausse
Sources : DR/MINCOMMERCE/N
Tableau 38 : Les prix des produits céréaliers durant le premier semestre
N° d’ordre
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
Produits
Maïs
Sorgho sp.
Sorgho ss
Arachide
Oignon
Niébé
Riz plural
Voandzou
Sésame
Patate
manioc
Prix sac de 80 à 100kg en FCFA)
JAN
FEV
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
12 500
12 50
13500
14500
15000
16 000
10 000
13000
13500
16000
16000
16 500
12 000
13000
10000
14 000
14000
16500
32 500
32 000
33 500
36 000
36 000
42000
35500
32 000
28 500
15 000
18 000
25 000
22500
29000
30000
28 000
30000
30000
10000
10000
11000
11 000
11 000
11000
23000
20000
20000
20000
20000
22000
35 000
35 000
37000
40000
40000
40000
4000
4000
4000
6000
6000
6000
5000
5000
5000
6000
6000
6000
Sources : DR/MINCOMMERCE/N
Tableau39 : Les prix des produits durant le second semestre
Nature des
produits
Huile de table
Sel de cuisine
Sucre
Viande
Désignation
Qté
Juill
Août
Sept
Oct
Nov
Dec
Diamaor
Mayor
Azur
Oleanor
Soyor
Sotrasel
Sel diamant
En poudre
Carreaux
Avec os
Sans os
1l
1l
1l
1l
1l
18kg
18kg
1 kg
1kg
1kg
1kg
1150
1150
1150
1250
1150
3200
3300
700
750
1700
1900
1150
1100
1150
1250
1150
3200
3300
700
750
1800
2000
1150
1100
1150
1300
1150
3200
3300
700
750
1850
2000
1150
1150
1150
1300
1150
3200
3300
700
750
1850
2000
1150
1100
1150
1300
1150
3200
3300
700
750
1850
2000
1150
1100
1150
1300
1150
3200
3200
700
800
1900
2200
Observatio
n
constant
constant
En hausse
83
Savons
Ccc
Ccc
Azur
Azur
Nosa
Noza
Etoile
Etoile
Fowe
Fowe
400 g
200 g
400g
200g
400g
200g
400g
200g
400g
200g
325
175
325
150
300
150
300
150
300
150
350
175
325
150
300
150
300
150
300
150
325
175
325
150
300
150
300
150
300
150
325
175
325
150
300
150
300
150
300
150
350
175
325
150
300
150
300
150
300
150
325
175
325
150
300
150
300
150
300
150
constant
Riz
Vietnam 5%
Thailandais 5%
Benz 100%
Mixty rice
Novel pakistanais
Savannah
Riz25%
De blé 100%
Grand moulin
La pasta
Couronne
d’Afrique
Bar
Maquereau
Sardine
Thon
450
425
500
400
425
400
400
375
400
400
400
400
450
425
500
400
425
400
400
375
400
400
400
400
450
425
500
400
425
400
400
375
400
450
400
400
400
425
500
400
425
400
400
375
450
450
450
450
400
425
500
400
425
400
400
375
450
500
450
450
400
425
500
400
425
400
400
375
450
500
450
450
constant
Farines
1 kg
1kg
1 kg
1kg
1 kg
1kg
1kg
1kg
1 kg
1kg
1 kg
1kg
1 kg
1kg
1 kg
1kg
1500
1600
850
1000
1600
1600
850
1000
1600
1600
850
1000
1600
1600
850
1000
1600
1600
850
1000
1600
1600
850
1000
Poissons
Frais
Congelés
Fer à Béton
De 6
De 8
De 10
De 12
1 barre
1 barre
1 barre
1 barre
2100
3850
3750
6300
1800
2900
4700
6200
1800
2800
4500
6200
1700
2750
4700
6200
1800
2900
4500
6200
1800
2900
4500
6200
Ciment
Cimencam
Importé
Del Monaco
Mer du sud
50 kg
50 kg
1 boîte
1 boîte
6700
8000
350
350
6800
8000
350
350
8000
8000
450
450
6700
8300
450
450
6800
8000
450
450
6800
8000
450
450
Total
12.5
6
6000
2880
6000
2880
6000
2880
6000
2880
6000
2880
6000
2880
Sardine
gaz
En hausse
constant
En hausse
constant
Sources : DR/MINCOMMERCE/N
Tableau 40 : Les prix concertés de viande bovine tout le long de l’année
DESIGNATION
PRIX
Viande avec os (kg)
1 500
Viande sans os (kg)
1 900
Boyau (kg)
1 400
01 patte
1 500
Foie (kg)
2000
Sources : DR/MINCOMMERCE/N
Dans l’ensemble, il y a eu une constance des prix durant toute l’année 2012 en ce qui concerne les
produits suivants : patate, sésame, manioc voandzou et riz.
84
Les prix des sorghos, maïs, arachide et niébé quant à eux ont évolué de façon croissante au mois
d’août mais l’action de l’office céréalier a permis de limiter leur flambée en mettant son stock de sécurité
à la disposition des populations.
Commerce extérieur
Les échanges entre la Région et les pays limitrophes sont les plus intenses en matière de commerce
extérieur. Malheureusement la perméabilité des frontières ne permet pas la maîtrise et le contrôle du
volume exact des transactions.
Les exportations
Les exportations sont enregistrées par produits, par Pays, et parfois au niveau de certains postes de
contrôle
C- DIFFICULTES RENCONTREES
Elles se traduisent principalement par le manque de moyen de locomotion qui rend la couverture de la
vaste Région du Nord très difficile. De telle sorte que pour effectuer des opérations sur le terrain, il faut,
dans la mesure du possible, louer un véhicule, sinon, le personnel est obligé d’emprunter des
motocyclettes avec tous les risques que cela comporte.
Par ailleurs, les instruments de jaugeage sont défectueux et demandent à être remplacés. Il en
est de même du poste de jaugeage qui a besoin d’être rénové pour son bon fonctionnement.
Enfin, l’application des prix concertés s’avère souvent difficile pour les opérateurs de certaines
filières à cause de la fluctuation des prix sur le marché international et même national. Les intéressés
vendent parfois à perte et seul leur engagement citoyen les motive à poursuivre la lutte contre la vie
chère aux côtés des pouvoirs publics. C’est le lieu ici d’en appeler à la hiérarchie pour qu’elle vienne en
appui à ces opérateurs économiques courageux et volontaristes, surtout durant les périodes de fête ou
des grands évènements concernant la vie de la Nation.
On peut citer comme autres difficultés limitant le développement du commerce dans la région
 Une forte dépendance de la distribution des produits vis-à-vis de la situation économique du
Nigeria;
 La prédominance de petits commerçants détaillants ;
 L’insuffisance des commerçants «grossistes», ce qui limite la concurrence des produits
commercialisés;
 La compétitivité fictive des produits des pays voisins et en particulier du Nigeria, ce qui
annihile le développement du commerce des produits locaux concurrents ;
 L’insuffisance du financement bancaire ;
 L’attrait du commerce général au détriment du commerce spécialisé.
 l’inexistence des abris et d’entrepôts ;
 l’insuffisance ou l’inexistence de chambres froides ;
 l’inexistence des étals de marchés ;
 l’absence des toilettes ;
 l’insécurité contre vols et incendies ;
 l’inexistence d’unités médicales pour parer aux cas urgents ;
 La contrebande toujours florissante ;
 La perméabilité des frontières ;
 L’incivisme des opérateurs économiques (commerçants) qui ne permet pas de mesurer le
volume des transactions ;
85



Le mauvais état des routes (enclavement) ;
L’absence des marchés permanents ;
L’insuffisance des structures (marchés frontaliers, hangars, magasins de stockage).
D- Propositions d’amélioration du Commerce

appuyer les grands centres de collecte de matériel de conservation des denrées alimentaires
et surtout des poissons frais pour une plus longue durée de consommation ;

construire ou réhabiliter plusieurs pistes de collecte des produits, afin d’éviter leur
pourrissement, la contrebande et les fraudes diverses observées au niveau des frontières ;

accroître l’approvisionnement de tous les marchés de la région par la création de nombreux
circuits de distribution des produits manufacturés et vivriers importés ;

appuyer les marchés périodiques par un service de santé, de sécurité plus fiable et de
banques, de même les services administratifs pour mener à bien leur rôle de contrôle et de
régulateur sur le terrain ;
réhabiliter, renforcer ou engager un processus de construction, d’aménagement et
d’équipement des différents marchés du Nord ;
Mettre en place une banque de données du commerce extérieur ;
Améliorer l’état des routes (désenclavement) ;
Promouvoir une collaboration étroite entre la Douane et les Services du Commerce en
matière d’importation des marchandises en provenance des pays voisins ;
Créer des postes de contrôle de commerce au niveau des frontières ;
Mettre à la disposition de la Commission régionale de lutte contre la contrebande, la contre
façon et la fraude des moyens adéquats ;
Elaborer les textes relatifs au commerce transfrontalier et le commerce du secteur informel ;
Mettre en place des textes spécifiques sur le commerce de service ;
Diminuer les taxes sur les produits pétroliers dans le secteur production.









MINTOUL
A- Etat des lieux de l’existant
La région du Nord est à vocation touristique, eu égard à l’importance de sa faune et de sa flore,
l’attrait de son paysage soudano-sahélien et à son organisation sociale qui repose sur les lamidats,
etc.
Bien que le potentiel touristique de la région soit insuffisamment exploité, certaines localités
offrent des opportunités réelles de développement de l’activité touristique. Ainsi, au Nord de Garoua,
il y a le massif du Tinguelin ; au Nord-Est, se trouvent les gorges de kola, les gravures rupestres de
bidzar. Dans la localité de Demsa, des projets visant à développer le tourisme équestre et la
redynamisation des fantasias sont en cours.
Au Sud-Ouest de la zone, outre le parc de Faro et les possibilités de vision de la faune qu’elle
offre, il y a la vallée des rôniers près de l’axe Poli-Voko. Les monts alantika constituent aussi une
attraction intéressante, de même que les traditions et l’habitat des populations Komas et Tchambas
des montagnes. La pêche sportive est un autre atout de cette localité.
Les produits touristiques de la Région du Nord
86
Les principales formes de tourisme pratiquées dans la Région sont les suivantes : (i) le tourisme
de vision ; (ii) le tourisme cynégétique ; (iii) le tourisme culturel ; (iv) le trekking ; (v) le tourisme
d’affaires, etc.
En ce qui concerne le tourisme de vision, les chasseurs d’images ont la possibilité de filmer les
animaux dans les Parcs Nationaux de la Bénoué et de Bouba-Ndjidda aménagés à cet effet.
S’agissant du tourisme cynégétique, avec ses trois Parcs Nationaux autour desquels existent 28
zones de chasse dont 24 affermés aux guides de chasse professionnels, la Région du Nord est un
haut lieu de tourisme cynégétique au Cameroun, avec en moyenne 300 chasseurs étrangers
enregistrés annuellement. On y rencontre des animaux intégralement protégés (le lion, la panthère,
la girafe, le rhinocéros, …), ceux partiellement protégés comme le buffle, l’éland de Derby, l’éléphant,
l’hippopotame, le Cob de Buffon, le phacochère, et de nombreuses espèces non protégées mais dont
l’abattage est réglementé. Toute cette faune, essentielle à un tourisme d’agrément, intéresse bien
évidemment les amateurs de chasse, mais aussi de tourisme de vision.
Pour le tourisme culturel, il caractérise la Région du Nord car elle englobe en son sein une
diversité culturelle de plusieurs regroupements ethniques.
L’écotourisme y bénéficierait d’un support fort, constitué d’un artisanat riche mais encore
inorganisé, des coutumes et des traditions qui sont des valeurs sûres, l’habitat qui varie d’un
groupement à un autre, la pharmacopée traditionnelle qui est riche et variée, la manière de s’habiller
et de se coiffer, la broderie, la poterie, les architectures et les décors muraux, les musiques et
instruments …
Le trekking est une possibilité touristique offerte par la présence des monts TENGUELIN non loin
de Garoua et les monts ATLANTIKA chez les KOMA dans le Département du Faro.
B- Etat des réalisations des activités
Le Mintoul a mis l’accent sur la collecte des données statistiques du tourisme. la carte touristique de la
région se présente ainsi qu’il suit :
Tableau 41 : carte touristique de la région
1)Etablissements de tourisme autorisés
département
arrondissement
Nombre Ets
autorisés
Garoua I
13
Garoua 2
16
Bénoué
Pitoa
01
Tchéboa
01
Lagdo
03
Total
34
Faro
Poli
01
Guider
03
Mayo Louti
Figuil
03
Total
06
Tcholliré
03
Mayo Rey
Touboro
02
Total
05
Total Ets autorisés de la Région
46
2) Etablissements de tourisme non autorisés
Capacité d’accueil
Nombre
Nombre lits
chambres
218
218
392
441
10
10
10
10
30
30
660
709
15
17
32
32
29
29
61
61
57
121
20
20
77
141
813
928
effectif
catégorie
61
150
02
02
07
222
01
09
10
19
13
03
16
258
1*x10
1*x9 ; 3*x3
1*
1*
1*
87
Bénoué
Faro
Mayo Louti
Garoua I
Garoua 2
Garoua 3
12
5
1
91
65
6
91
65
6
26
13
2
Ngong
Lagdo
Touroua
Total
4
3
2
27
37
18
14
231
35
27
14
238
5
10
1
57
Poli
Béka
Total
Guider
02
01
03
04
20
05
25
39
20
05
25
39
03
04
07
05
01
07
02
10
44
90
13
67
14
94
389
1202
13
67
14
94
396
1324
01
16
03
20
89
347
Mayo Rey
Tcholliré
Touboro
Rey Bouba
Total
Total Ets non autorisés
Total Ets de la Région
Source : DR/MINTOUL
La région du Nord compte 90 établissements d’hébergement totalisant 1 202 chambres pour 1324 lits
qui sont pour la plupart concentrés dans la seule ville de Garoua. Le nombre des employés dans ces
établissements s’élève à 347 personnes. Rien que pour les mois d’Août 2013, il ya eu l’arrivée de
2 931 touristes pour 4 456 nuitées dans la région contre 2 640 au mois de Juillet. Cette légère
hausse en arrivée des touristes est due à l’organisation de différents matchs de Champion’s league
à Garoua.
Les promoteurs des 90 établissements d’hébergement ont pu verser dans les caisses du trésor
public, une somme de 14 320 501 FCFA au mois de Juillet et 13 178 670 FCFA au mois d’Août 2013
au titre des impôts et taxes.
On note également dans le département de la Bénoué, l’existence de 06 restaurants autorisés et 21
restaurants clandestins, 03 établissements de loisirs autorisés et 14 établissements clandestins de
loisirs ; 03 agences de tourisme autorisés et 04 agences de tourisme clandestins ; la région régorge
plus de 60 sites touristiques.
Par ailleurs, il existe dans la région, deux guides régionaux de tourisme agrées et un guide local
agrée en exercice dans le département du Faro.
Tableau 42 : Principaux établissements d’hébergement de la Région
Arrondis
Dénomination
Localisation
Capacité d’accueil
sement
Nbre
Catégorie
Nbre Lits
GAROUA I
Chambres
Hôtel le Figaro
Djamboutou
10
10
1*
Hôtel de l’Amitié
Plateau
10
10
1*
88
Hôtel du Plateau
Plateau
10
10
1*
Dream Land hôtel
Quartier Bamiléké
57
57
1*
Hôtel de la Cité
Ier Carrefour Yelwa
16
16
1*
Hôtel Terminus
Ouro Labo
12
12
1*
Hôtel ElDORADO
Kolbivess
10
10
1*
Hôtel Campement ELITE
Kolbivess
11
11
1*
Hôtel le Nomade
Face Ribadou
32
32
1*
Auberge le SARE
Carrefour Kolbivess
10
10
Non classée
Central Hôtel
Face ECOBANC
05
05
1*
Bénoué Hôtel
Reyré
100
130
3*
Hôtel Relais St Hubert
Reyré
50
50
3*
Tourist-Motel
Roundé-Adjia
45 dont 04
64
3*
GAROUA II
suites
Daoula Hôtel
Roundé-Adjia
32
32
2*
Welcome Hôtel
LaÏndé
14
14
1*
Palace Hôtel Quilombo
LaÏndé
29
29
1*
Hôtel le Refuge Olympic
Tchaka Mi Dari
10
10
1*
Christella Hôtel
Nigériaré
10
10
1*
Hôtel Concorde
Poumpoumré
16
16
1*
Hôtel Ahlan Wassalan
Foulbéré
07
07
1*
Auberge Gare Routière
LaÏndé
10
10
Non classée
Auberge Hialla Village
Barmari
19
19
Non classée
Auberge le Matignon
Roundé-Adjia
07
01
Non classée
89
PITOA
TCHEB
Hôtel la Différence
Kilomètre V
10
10
Non classée
Auberge CHIC
Kilomètre V
16
16
Non classée
Auberge le Salam
Beéré
15
15
Non classée
Résidentiel à Pitoa
10
10
Non classée
Auberge Club Hirdé
A Côté SODECOTON
10
10
Non classée
Auberge Beau Rivage
Lagdo
12
12
Non classée
Hôtel Campement du Lac
Lagdo
08
08
1*
Campement ILE AUX DAMANS
Lagdo
10
10
Non classée
Hôtel MOCTO
Entre marché poli et
15
17
1*
15
15
Non classée
08
08
Non classée
06
06
Non classée
10
10
1*
Auberge le Rônier
OA
LAGDO
POLI
P.TT Poli
FIGUIL
Auberge le Sarrasin
Auberge NA’A
Rompo Figuil
Auberge Après Ceci
Hôtel le Guider
Vers le marché
GUIDER
central
Hôtel Kelgui
Sanguéré kola
11
11
1*
Auberge jean III : 16
Sanguéré entrée
11
11
1*
34
72
Classe exceptionnelle
ENIEG
Campement Buffle Noir
Route Ngaoundéré
TCHOLLIRE
(Banda Parc Bénoué)
Campement Grand Capitaine
Parc National Bénoué
09
21
Classe exceptionnelle
Campement Bouba-Ndjidda
Parc National Bouba-
14
28
Classe exceptionnelle
-
-
Retrocédé au MINTOUR :
Ndjidda
Campement de Gob Rey
Gob Rey à 170 km de
90
Tcholliré
TOUBO
RO
Campement de Ngaïtoukoulou
à réhabiliter
A 35 km de Touboro
-
-
Sources : DR/MINTOUR/NO
Tableau 43 : Principales agences de Tourisme fonctionnelles
ARRONDIS
DENOMINATION
LOCALISATION
CATEG
OBSERVATIONS
ORIE
Bénoué
SEMENT
contacts
CAMEROUN SAFARI
Immeuble office
AGENCY
Céréalier
AUTO-LOCATION DE LA
Avenue des
BENOUE
banques
NORGA VOYAGES
Route PJ CAMAIR
2e
22 27 23 26
22 27 21 22
2e
22 27 20 38
Billetterie, réservation et vente
de circuits touristiques
Location véhicules
99 98 33 58
2e
99 99 09 62
22 27 26 17
Vente des circuits
touristiques, excursions et
location véhicules
Sources : DR/MINTOUR/N
Chiffres d’affaires réalisés
Chiffres d’affaires réalisés par les structures d’hébergement touristiques au cours des mois de juillet
et Août 2013
Tableau 44 : Chiffres d’affaires réalisés
mois
Chiffres d’affaires en FCFA
Arrivées
nuitées
Impôts et taxes
Ventes nettes
juillet
14 320 501
64 858 871
2640
3952
août
13 178 670
61 576 967
2931
4456
Total
27 499 171
126 435 838
5571
8408
Source : DR/MINTOUR/NORD
Au vu du tableau précédent, les promoteurs d’établissements d’hébergement de notre
Région ont versé, en deux mois, une somme de 27 499 171 FCFA au titre des impôts et taxes.
C- Difficultés rencontrées
 Le délabrement très avancé de la quasi-totalité des campements touristiques d’Etat ;
 Le manque de personnel d’appui ;
91











Le manque de matériel roulant ;
Le manque de professionnalisme des promoteurs et /ou directeur des établissements de
tourisme et agences de tourisme ;
La gestion chaotique et/ou approximative des campements d’Etat ;
L’absence de moyens pour les actions promotionnelles et fonctionnement au ralenti des clubs
de tourisme crées ;
La non viabilisation des sites touristiques, accès difficiles à certains sites et enclavement de
plusieurs sites ;
La non implication des Communes dans les activités touristiques ;
La persistance de plus de la moitié des structures d’exercer dans la clandestinité ;
Le manque d’intérêt des opérateurs à investir dans le secteur ;
La non transmission des données statistiques par certains opérateurs, leur transmission tardive
par d’autres et la transmission des données peu fiables par les promoteurs ignorants et/ou
rusés ;
Le manque de données mensuelles des statistiques aux frontières ;
Le manque de culture touristique.
D- Proposition des solutions pour améliorer les activités du tourisme
 Recruter des chauffeurs, des gardiens et des secrétaires ;
 Doter les Délégations départementales des matérielles roulants ;
 Confier la gérance des campements aux professionnels ;
 Sensibiliser les jeunes au métier des guides de tourisme ;
 Inciter à la création des offices de tourisme dans les communes des départements,
 Alléger les procédures d’octroi des autorisations et les décentraliser ;
 Décentraliser les procédures de normalisation des établissements de tourisme de moindre
capacité (auberges et hôtels de 1 à 2 étoiles, restaurants)
 Réduire les pénalités en ce qui concerne les établissements clandestins (un taux objectif) ;
 Alléger la procédure de mise sous scellés des établissements clandestins ;
 Développer l’éco-tourisme ;
 Promouvoir l’initiative privée dans le secteur ;
 Viabiliser les sites touristiques ;
 Trouver des ressources humaines, matérielles et financières en qualité et en quantité pour
assurer la formation, la sensibilisation et l’éducation des populations sur la culture touristique.
MINPMEESA
Le recensement et l’élaboration du fichier régional des PME, des organisations de l’Economie
Sociale et des activités artisanales et des acteurs du secteur informel se présentent comme suit :
754 PME ; 886 Organisations de l’Economie Sociale ; 1100 activités du secteur de l’Artisanat dont
628 dans la Bénoué, 270 dans le Mayo-Louti, 143 dans le Mayo-rey et 67 dans le Faro
Les principaux acteurs les plus fréquents du secteur informel constatés sur le terrain sont :
 les exploitants des restaurants ;
 les bayâmes-sélam ;
 les groupes des soudeurs ;
 les réparateurs des appareils ;
 les calls boxeurs ;
92
 les vendeurs à la sauvette ;
 les vendeurs de soya ;
 les vendeuses des bières traditionnelles ;
 les vendeurs des carburants ;
 les fabricants des pains traditionnels ;
 les exploitants des vidéos clubs etc.
Ces acteurs du secteur informel se limitent aux AGR (activités génératrices de revenus) parfois à courte
durée ; c’est pourquoi il est très difficile de concevoir un répertoire définitif de ces derniers.
Le recensement des PME des organisations de l’Economie sociale et des Artisans effectué au cours de
l’année a permis de concevoir un fichier régional de ces Acteurs.
Secteur des PME:
Tableau 45 : Répartition des PME par catégorie et selon le régime par département
N°
Départements
01
Mayo-Louti
02
Bénoué
02
Faro
04
Mayo-Rey
Catégories
des PME
TPE
PE
ME
TPE
PE
ME
TPE
PE
ME
TPE
PE
ME
Nbre
%
95
28
08
34
29
10
03
02
/
32
11
03
255
37,25
10,98
3,13
13,33
89,8
3,92
1,77
0,78
TOTAL
PME non
déclaré
436
/
03
/
12,55
4,31
1,17
100
60
Régime
%
Base
Simplifié
Réel
Base
Simplifié
Réel
Base
Simplifié
Réel
Base
Simplifié
Réel
76,33
07,64
16,03
5,71
2,8
91,42
12,5
25
62,5
4,67
10,28
85
100
499
Source: DR/MINPMEESA
Tableau 46 : Répartition des PME par secteur d’activités :
Départements
Mayo-Louti
Bénoué
Faro
Mayo-Rey
Total
Primaire
03
02
/
13
18
Secondaire
Tertiaire
05
17
06
01
29
130
423
02
93
648
Non déclaré
Total
/
56
03
/
59
138
254
08
108
754
Source: DR/MINPMEESA
L’analyse des résultats obtenus confirme la forte représentation du secteur tertiaire avec 648 unités sur
754. Les principales conséquences sont le foisonnement des activités commerciales et la faible
revalorisation des ressources locales
93
LE PACD/PME :
Le Programme d’Appui à la Création des Petites et Moyennes Entreprises de Transformation et de
Consommation des Produits Locaux de Consommation de Masse (PACD/PME) a reçu et transmis des
dossiers des projets pour financement.
Le tableau ci-dessous contient la liste des promoteurs dont les dossiers ont été transmis à la coordination
nationale.
Tableau 47 : liste des promoteurs
N°
Nom & Prénoms
du Promoteur
Nom du Projet
Montant
du Projet
01
ABDOULAYE YAYA
SAHEL
CONSTRUCTION
Tél : 99 99 54 56 ; Fax :
22 27 11 77
(GAROUA II)
GIC PSDM DE
GUIDER (Stockage et
Transformation de
Céréales)
Tél : 99 68 35 29/22 16
58 93 (GUIDER)
ASFESS (Association
des Femmes Solidaires
du Sahel)
Tél : 99 55 56 44
(Bénoué/GAROUA)
Projet de production et
de conservation des
produits vivriers
~ 35 000 000 F.
02
ALHADJI MAMOUDOU
HASSANA
03
AMINATOU ELHADJ SALI
04
GRAMVOU MATHIEU
BOUBA
05
DJOMDI
MIRA VAYA
06
MOHAMADOU SANI
ABDOU
GIC CLICHI
75 000 000 F.
07
YAYA MAIDADI
« GIC DEMOOBE
WAINAABE »
32 000 000 F
75 000 000 F.
Pièces
déposées
- Fiche
Promoteur
- Fiche CCPA
- Etude de
Faisabilité
- Fiche
Promoteur
- Fiche CCPA
Date de dépôt
du Projet
à la CRA
28/12/2010
Date de
Transmission
A la CCC
13/01/2011
05/01/2011
13/01/2011
60 000 000 F.
- Fiche
Promoteur
- Fiche CCPA
05/01/2011
13/01/2011
19 000 000 F
- Etude de
Faisabilité (02
exemplaires)
- Demande
d’octroi de crédit
- Etude de
Faisabilité (02
exemplaires)
- Fiche
Promoteur
- Fiche CCPA
- Fiche
Promoteur (02
exemplaires)
- Fiche CCPA
19/03/2011
19/03/2011
19/03/2011
19/03/2011
19/03/2011
19/03/2011
27/04/2011
28/04/2011
Source: DR/MINPMEESA
En retour, le Coordonnateur National a réagi en communiquant la liste des promoteurs dont les
dossiers ont été jugés irrecevables par le programme tableau ci-après.
Tableau 48 : Liste des promoteurs dont les dossiers ont été jugés irrecevables
Nom & Prénoms
du Promoteur
Nom du Projet
Montant du
projet
Date de
transmission à
Date de
réception de
94
AMINATOU ELHADJ SALI
MOUSTAPHA
ABDOULAYE YAYA
ASFESS (Association
des Femmes Solidaires
du Sahel)
Tél : 99 55 56 44
(Bénoué/GAROUA)
Fabrication Emballage
Plastique.
Sahel Construction
60 000 000 F.
la CCC
13/01/2011
la CCC
26/04/2011
Non estimé.
13/01/2011
26/04/2011
45 000 000 F
13/01/2011
26/04/2011
Source: DR/MINPMEESA
LE CFCE
Le Centre des Formalités de Création d’Entreprises (CFCE) a vue le jour à Garoua dans la Région du
Nord le 23 juin 2011. Il est ainsi le troisième centre opérationnel au Cameroun après celui de Douala et
de Yaoundé. Il est rattaché au ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et
de l’Artisanat et permet de faciliter la création des entreprises.
Economie sociale (Gics et associations) :
Tableau 49 : Répartition des Gics et Associations
N°
1
2
3
4
Total
Départements
Nombre
Bénoué
Mayo-Louti
Mayo-Rey
Faro
Pourcentage
637
83
117
49
886
71.89
9.36
13.20
5.57
100
Source: DR/MINPMEESA
Les organisations de l’économie sociale sont à caractère économique. On note une forte concentration
dans la Bénoué avec un taux de 71,89%, le Mayo-Rey 13,20%, le Mayo-Louti 9,36 et le Faro 5,57%.
Secteur artisanal
La Région du Nord comporte les trois secteurs de l’artisanat à savoir : l’artisanat d’art, l’artisanat de
production et l’artisanat de service tels que définis dans la loi N°2007/004 du 03 juillet 2007 régissant
l’artisanat au Cameroun.
Les activités d’extraction, de production, de transformation, d’entretien ou de prestation de service
qu’exerce manuellement et à titre principal la population de la Région du Nord constituent l’essentiel de
l’artisanat de la Région.
Tableau 50 : Secteur artisanal
N°
1
2
3
Départements
Mayo-Louti
Bénoué
Faro
Secteur d’activités
Artisanat d’art
Artisanat
de
production
Artisanat de service
Artisanat d’art
Artisanat
de
production
Artisanat de service
Artisanat d’art
Artisanat
de
production
Artisanat de service
%
87,5
Métier/qualification
Tisserand/bonnetier
%
16
9,6
Forgeron
17
2,9
47,8
Menuisier
Couture /broderie
14
15
35,4
Forgeron
16
16,7
52,5
Tisserand
Sculpture
14
35,5
10
Tissage/poterie
27,5
37,5
Vannerie
10
95
4
Mayo-Rey
Total
Artisanat d’art
Artisanat
de
production
Artisanat service
74,1
Poterie/décoration
19
12
Filature
12,5
13,7
100
Fabrication mécanique
10,5
100
Source: DR/MINPMEESA
Sur les 1100 activités artisanales que compte la Région,, l’artisanat d’art occupe la première
place avec un taux de 65,4 %.suivi de celui de service avec 17,7% qui vient juste avant l’artisanat de
production dont le taux est de16,75 %.
Le secteur informel
Le secteur informel regroupe les activités commerciales, artisanales et même industrielles qui se
passent en marge de la législation. Ce secteur est assez développé dans la Région du Nord et
beaucoup plus exercé par les étrangers.
En raison de sa fragilité, de sa précarité et de l’instabilité de ces acteurs, le secteur informel présente
une grande difficulté dans son suivi.
Même si le secteur informel n’est ni organisé, ni règlementé, l’utilisation des petits moyens permet à
toutes les couches sociales d’exercer ses activités. Il intéresse par conséquent une bonne partie de la
population.
Il faut donc reconnaître que ce secteur est une véritable arme de lutte contre la pauvreté. Il nous revient
d’accorder une attention particulière aux activités du domaine afin de réduire le chômage, et la
délinquance juvénile.
C’est ainsi que dans le cadre de la mise sur pied d’un Réseau Mondial des Fibres Naturelles demandé
par le Secrétariat du Commonwealth, un recensement des acteurs des fibres naturelles de la Région,
soit 32 fiches.
Encadrement et appuis des activités artisanales :
Dans le cadre de l’encadrement et d’appuis des activités artisanales, il a été mis sur pied un fichier
régional qui se présente comme suit :
 696 artisans dans la Bénoué ;
 230 dans le Mayo – Louti ;
 143 dans le Mayo – Rey ;
 67 dans le Faro.
 Au total 1136 artisans recensés exerçant divers métiers : couturiers, tisserands forgerons,
décorateurs, potiers et agro alimentaires.
C- Problèmes rencontrés
 Coût élevé de l’énergie électrique ;
 Insuffisance de l’encadrement des PMI/PME ;
 Insuffisance du financement du secteur ;
 Faible initiative privée ;
Non maîtrise des textes réglementaire
Contraintes limitant le développement de l’artisanat
 Aux difficultés d’approvisionnement en matières premières et aux coûts d’acquisition très
élevés;
 A la non-qualification de la main d’œuvre employée
 Au manque de performance des outils utilisés ;
96


Au resserrement du crédit bancaire ;
A l’absence des structures d’appui à ce sous-secteur.
Contraintes liées au développement industriel et des PME/PMI
PME/PMI
 le manque de financement
 l’analphabétisme de la plupart des opérateurs
 l’absence de culture d’entreprise moderne
 le manque de données statistiques pouvant permettre de monter des projets viables
 l’inadéquation des structures de financement.
Industrielles
 Insuffisance de protection de l’industrie locale menacée par l’importation ;
 Coût élevé de l’énergie électrique ;
 Insuffisance du financement du secteur ;
 Faible initiative privée ;
 Non maîtrise des textes réglementaires
D- Propositions de solutions aux difficultés relevées
 Faciliter le regroupement des artisans en coopératives ;
 Créer un fonds national d’assistance aux artisans ;
 Faciliter leur accès aux crédits bancaires ;
 Créer des centres de formation professionnelle et de perfectionnement
MINMIDT (Mines, Industries et développement Technologique)
Les substances minérales rencontrées dans la Région du Nord sont classées en deux catégories :
 Les substances non concessibles : les matériaux de construction ou de carrière,
 Les substances concessibles : les mines.
Mines
A- Etat des lieux de l’existant
Le tableau 51 ci-dessous donne les principales ressources minérales de la Région
Identification
Echantillon
Localisation
Importance pratique
A- Substances non concessibles (matériaux de construction)
Les limons de la vallée de la Bénoué constituent des Poteries, construction des cases
Sable
gisements considérables
traditionnelles et tuiles par filage ou par
moulage.
Dans les grès du Nord de Garoua et ceux de la Bénoué Donne du gravier à béton par tamisage
Galets
(Tongo, Hosséré Gali...)
et lavage pour la construction.
Grès ferrugineux Grès de Garoua entre les parallèles 9°00 et 9°30, surtout à Comme moellons pour fondation et les
l’Ouest de Garoua.
murs en pierres apparentes.
Une importante cuirasse latéritique se situe au Sud du 9° Revêtement des routes et pistes.
latérites
parallèle de façon éparpillée (Bocki, Taparé, Rey-Bouba)
Granites et micro- Eparpillés dans toute la région (Hosséré Ladé, Tchontchi, Empierrement, revêtement des routes
granites
Lagdo, Goutchoumi, Pitoa,..)
et pistes
97
Bidzar, Biou (Arrondissement de Figuil) pour le marbre Fabrication de chaux de badigeon, de
et cipolin.
calcaire agricole, de carreaux de
Figuil pour le calcaire.
marbre, de ciment.
Calcaires
marbre
B – Substances pouvant faire l’objet d’une concession
Uranium
Se trouve à l’état de trace dans les nombreuses rivières Valeur monétaire et d’échange,
coulant dans les actinites (Mayo Faro, Mayo Hottéré...)
décoration, objets de luxe et joaillerie.
De part et d’autre de la route Ngaoundéré-Garoua, dans les
régions de Poli et de Touboro.
Environs de Poli, Hosséré Godé
Production de l’énergie nucléaire.
Cassérite
Rivière des environs de Hosséré Nyoré ; Massif de Balda
Or
Cuivre
Magnétite
Schistes
bitumineux
Ilmnetite
Principal minerai d’étain Préparation
des alliages :
avec le cuivre, il donne le bronze ; avec
le cuivre, le plomb, le zinc, on prépare
le laiton utilisé en céramique.
Des traces dans les filons de quartz du batholite de Bouba En
électrotechnique,
dans
la
ndjidda.
construction des machines, ...
Courant dans les fonds de bâtées
Production du fer
Massif du Peske Bori
Tous les bassins synclinaux
Production des hydrocarbures
En quantité variable dans tous les fonds des bâtées.
Formations gabboïques du complexe de Poli.
Sources : DR/ MINMIDT/N
Le secteur Mines, jadis non sollicité, connaît actuellement un timide éveil.
L’or
Localisé dans le Département du Faro à Mayo Bantadjé, Mayo DJarendi et dans le Département du
Mayo-Rey à Touboro et dans le parc de la Bénoué.
L’exploitation se fait de façon artisanale et frauduleuse.
Des contacts avec le CAPAM sont pris pour entre autres :
 La réalisation des cartes des sites ;
 L’organisation de la profession et la formation des artisans miniers ;
 L’organisation du réseau de commercialisation ;
 L’amélioration de la sécurité des artisans et la protection de l’environnement ;
 La lutte contre la fraude en matière de commerce des produits de l’artisanat minier.
Le diamant
Des indices de diamant ont été trouvés dans le Mayo Sangha, affluent du Faro.
L’Uranium
Présent dans les Départements du faro (Poli) et du Mayo- Louti (Guider).
Le gisement découvert en 1958 à (Domboulkou) situé à 8 Km au Sud-Est de Poli paraîtrait important.
Le 20 Mars 2006, la société N.U ENERGY CORPORATION CAMEROUN a obtenu un permis (n° 95)
de recherches par n°008/MINIMIDT/SG/DMG/SDAM.
98
Cette société a commencé des travaux depuis Avril 2007 ;
Les travaux réalisés jusqu’à cette date se résument ainsi qu’il suit :
 Constructions des logements et laboratoire ;
 Le survol du site par des hélicoptères pour une cartographie ;
 Recrutement des géologues :
 Réparation de l’atelier de forage de la Délégation Régionale de l’Eau et de l’Energie du Nord
pour des sondages et création des points d’eau;
 Achat de véhicules utilitaires.
N.B : La Société N.U ENERGY CORPORATION CAMEROUN a pris une nouvelle dénomination :
MEGA-URANIUM CAMEROUN ; TEUBANG dans le Mayo - Louti à Figuil
Les carrières
Sept (07) carrières ouvertes font l’objet d’exploitation des substances minérales par les sociétés
CIMENCAM, ROCA GLIA, DTP TERRASSEMENT et MAG.
Industries
Le tissu industriel de la Région du Nord se présente comme suit :
 Le complexe industriel SODECOTON qui comprend 06 usines d’égrenage du coton (Garoua
et Ngong dans la Bénoué , Guider dans le Mayo-Louti, Mayo-Galké, Touboro et Vogzom dans le
Mayo-Rey ) et une raffinerie d’huile de table DIAMAOR à GAROUA ;
 Une usine de filature et de tissage de la CICAM à GAROUA ;
 Une usine brassicole de la société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) ;
 Une usine de production de ciment (CIMENCAM) à Figuil ;
 Une usine de production de des carreaux en marbre ainsi de la chaux (ROCAGLIA) à Figuil ;
 Une usine de production des vaccins pour santé animale (LANAVET) à Garoua ;
 La Société Industriel de Fabrication d’Aliments de bétail (SIFAB) qui fabrique les aliments
pour le bétail ;
 La Société Agro – Industriel de la BENOUE (SAIB) qui produit les cultures céréalières (riz,
maïs), maraîchères et fruitières.
Atouts pour le développement industriel dans le Nord
 Existence de vastes terres pour l’agriculture et l’élevage ;
 Abondante quantité d’eau pour l’irrigation (lac de Lagdo, fleuve Bénoué et ses affluents) ;
 Existence du barrage hydro-électrique de Lagdo ;
 Existence de l’aéroport international de Garoua ;
 Navigation sur les petits tirants d’eau par les caboteurs de l’aval du barrage de Lagdo
jusqu’au Nigeria ;
 Existence d’une main-d’œuvre qualifiée, abondante et bon marché ;
 Existence d’un réseau performant de télécommunication ;
 Situation géographique de la Région donnant accès au Nigéria, au Tchad et à la RCA ;
 La charte des investissements en République du Cameroun.
Les grandes unités industrielles que sont la SODECOTON, la CICAM, le LANAVET, les Brasseries et
la SOCAPROD 2 ont leur siège social à Garoua. A contrario, la CIMENCAM et la ROCCAGILIA ont
leur siège social à Figuil.
En ce qui concerne les PME/PMI, les unités qui existent sont soit celles qui sont agréées au code
des investissements, soit alors celles qui exercent dans le régime du droit commun. Dans cet ordre
99
d’idées, une distinction sera faite entre les industries métallurgiques de base, les industries
alimentaires et les industries hôtelières.
Tableau 52 : Les PME/PMI dans la région du Nord
Raison sociale
Siège social
Industries métallurgiques de base
SCEMGRIPOR
Garoua
Raison sociale
Industries hôtelières
Hôtel Bénoué
MAN
Garoua
Tourist Motel
MANU-CYCLE
Garoua
Relais Saint Hubert
Industries alimentaires
Hôtel de la Concorde
Boulangerie SALI BAKA
Garoua
Boulangerie ABAMO et Cie
Garoua
Boulangerie Universelle
Garoua
Boulangerie BYA Ibrahim
Garoua
Boulangerie du Nord
Garoua
Boulangerie BESSUNKANG
Garoua
Boulangerie du Marché
Garoua
Boulangerie du Progrès
Garoua
Boulangerie de Lainde
Garoua
Boulangerie de la Gare Routière
Guider
Boulangerie SOURGA
Poli
Boulangerie du Mayo-Louti
Garoua
Boulangerie du Faro Boulangerie du
Faro
SOMAFA
N.B. A cette liste des hôtels, il faut y ajouter 9 auberges, tous basés à Garoua
Siège social
Garoua
Garoua
Garoua
Les PME à caractère industriel : 06 garages (FLORA, SETUBA, KENGNE,JEUTSOP, SOGATRANS,
SODECOTON) ; 03 menuiseries : Ouro Kanadi, Continental, Man ; 01 Tannerie(Abattoir) ; 11 stations
services(04 Total, 01 Camoco, 01 PPSM, 01 MRS, 01 FIRST, 02 OIL Lybia, 01 TRADEX)
Industries extractives :
 Sept carrières industrielles ;
 Deux gites thermo minérales (SIDEMI (sahel springs) et SABC (aqua belle)
En définitive, le domaine industriel de la région du Nord est encore peu développé et peu structuré.
En dehors des vieilles unités industrielles existantes (industries textiles, de raffinage d’huile de table
et de boissons), aucune nouvelle unité n’a vu le jour.
Le secteur des PME/PMI a connu un développement timide malgré la panoplie de mesures
incitatives prises à son endroit par le gouvernement pour sa promotion.
C- Difficultés rencontrées dans la réalisation des activités.
 Accès difficiles aux zones reculées
 Difficulté d’exploitation minière émanant des texts
 Insuffisance des moyens logistiques
100


Incivisme des opérateurs (clandestinité, insolvabilité, contrefaçon)
Insuffisance de suivi
D- Proposition d’amélioration du développement industriel de la région
A la lumière de tout ce qui précède et compte tenu des potentialités de la région et des conditions
naturelles existantes, voici une liste non exhaustive de quelques projets destinés à promouvoir le
développement industriel de la région du Nord :
 Création d’un complexe sucrier à Lagdo et transformation des sous-produits du complexe
sucrier (levures, alcool etc).
 Création d’une usine de transformation des peaux
 Création d’une usine de transfomation des tiges de mil en pâte de papier
 Usine textile et filature (fabrication de produits textiles de luxe comme Super et Wax, draps
etc).
 Usine de confection et habillement (tenues spécialisées, blouses, uniformes, vêtements de
travail, etc).
 Usine de transformation des déchets de coton (fabrication couvertures, coton hydrophile,
serviettes hygiéniques, etc).
 Complexe de formation d’une main d’œuvre spécialisée dans le textile et l’habillement.
 Usine d’accessoires de produits pharmaceutiques (pansements, gazes, coton hydrophile…).
 Transformation argile, calcaire, sable, silice, granite (production briques, céramiques,
panneaux pour vêtement de façades, dalles, carrelages, verrerie, pierres de taille, bordure de trottoir,
etc).
 Production charbon de bois.
 Traitement des sous-produits d’animaux (transformation des cornes et du sang).
 Transformation des déchets végétaux.
 Application de l’énergie solaire (fabrication des panneaux solaires).
 Charpente métallique et chaudronnerie (fabrication des poubelles métalliques, cuves
métalliques, réservoirs, etc).
 Traitement des fils métalliques (production des clous, ressorts, grillage, etc).
 Menuiserie métallique.
 Mécanique (atelier d’entretien pour montage et matériel ferroviaire, fabrication matériel
agricole fixe et petit outillage, fabrication broyeurs, égraineuses, trieuses, etc).
 Montage de tracteurs et matériels complémentaires.
 Usine de montage des compteurs d’eau, etc.
 Menuiserie ;
 Renforcer la lutte contre la contre bande la fraude et la contrefaçon ;
 Baisser le prix de l’énergie électrique ;
 Promouvoir l’électrification rurale ;
 créer des centres de gestion ;
 Créer une chambre de métier ;
 Améliorer le cadre de travail par la construction de la Délégation Régionale du MINMIDT ;
 Promouvoir l’entreprenariat féminin ;
101
4- SECTEUR EDUCATION, FORMATION ET RECHERCHE :
MINEDUB
A- ETAT DES LIEUX DE L’EXISTANT DANS LES DIFFERENTS DOMAINES COUVERTS
Elever le taux de scolarisation de 50 à plus de 75% en assurant l’éducation primaire pour tous est
l’objectif du Gouvernement pour le développement de cet ordre d’enseignement.
la situation actuelle de l’enseignement primaire dans la Région du Nord se présente comme suit :
Dans le secteur de l’éducation de base, on dénombre au total 6 357 enseignants, tout sexe confondu,
dont 4 949 enseignants qui sont pris en charge par l’état, et 1073 enseignants pris en charge par les
parents.
















Nombre des établissements scolaires du primaire: 1425
Nombre des salles de classe : 5137 ;
Nombre Enseignants : 6 357
Nombre d’élèves filles dans les primaires : 180 285
Nombre d’élèves garçons dans les primaires : 256 790
Nombre total d’élèves dans les primaires : 437 075
Ratio Elèves / Enseignant : 69/1
Ratio Elèves / Salle : 85/1
Pourcentage filles/garçons dans le primaire: 70%
Taux d’abandon : 16%
Taux de redoublement : 14%
Taux de réussite : 86%
Taux d’alphabétisation des adultes : 95,99%
Taux brut de scolarisation des enfants de 6 à 14 ans : 51,17%
Taux d’achèvement au primaire : 84%
Taux brut de scolarisation des enfants de 6 à 14 ans par sexe :
 Garçons : 66,16%
 Filles : 46,31%
Tableau 53: Etat de l’Enseignement Primaire dans la Région du Nord, année scolaire 2012/2013.
Nombre d’élèves
Départ.
Publ
Priv
Nombre
Nombre
Enseignts
ETS
Nombre
Salles de Elèves
classe
TOTAL
Ratio
Ratio
/ Elèves / Salle
Enseignt
Bénoué
223 871
15 129
239 020
2193 673
2716
109/1
88/1
Faro
24 129
831
24 960
578 110
462
43/1
54/1
M.Louti
89 525
1015
90 540
1 094 340
1158
83/1
78/1
102
M. Rey
89763
2722
92 485
1 336 312
795
69/1
Region Nord
417 378
19 697
437 075
6 357 1425
5137
69/1
116/1
85/1
Source : DR/MINEDUB/N
Tableau 54 : Carte scolaire de la région en 2013
103
Département
Secteur
Nombre ETS
Nombre sale
classe
Bénoué
Faro
Nombre
tables
bancs
Femmes
Hommes
total
Filles
Garçons
Total
645
1198
1843
96 637
127 234
223 871
176
6991
8158
15 129
537
2193
Ecoles primaries privées
52
400
Ecoles maternelles publiques
70
85
135
135
Ecoles maternelles privées
14
38
39
39
673
2716
819
1198
2193
103 628
135 392
239 020
Ecoles primaries publiques
281
722
319
886
1205
38037
51 726
89763
Ecoles primaries privées
08
50
62
1212
1510
2722
Ecoles maternelles publiques
19
14
59
Ecoles maternelles privées
04
09
09
01
10
312
795
328
889
1 336
39 249
53 236
92 485
Ecoles primaries publiques
295
1103
374
648
1022
36 120
53 405
89 525
Ecoles primaries privées
03
19
15
493
522
1015
Ecoles maternelles publiques
30
32
51
Ecoles maternelles privées
02
04
06
340
1158
374
648
1 094
36 613
53 927
90 540
98
424
285
250
535
10 459
13670
24 129
total
Mayo Louti
Nombre élèves
Ecoles primaries publiques
total
Mayo rey
Nombre enseignants
Ecoles primaries publiques
104
Ecoles primaries privées
5
30
25
356
475
831
Ecoles maternelles publiques
6
7
16
Ecoles maternelles privées
01
01
02
110
462
578
10 815
14 145
24 960
Ecoles primaries publiques
1211
4 442
4 949
171 253
246 125
417 378
Ecoles primaries privées
68
499
278
9032
10 665
19 697
Ecoles maternelles publiques
125
138
261
Ecoles maternelles privées
21
52
56
01
57
1425
5137
1 806
2 985
6 357
180 285
256 790
437 075
total
région
Total
285
250
Source: DR EB /NO
Tableau55 : Evolution des différentes données caractéristiques de l’enseignement primaire au cours des quatre dernières années.
2009
2010
2011
2012
Désignation
Public
Privé
Elèves
308238
26978
335216
354124
23906
378.030
381256
23589
Enseignants
3628
460
4088
4545
371
4916
5280
503
5783
Salles de classe
2812
301
3113
2945
3258
3743
430
4173
Tables-bancs
56826
5424
62250
59635
5805
65440
-
-
-
Nombres
d’établissements
916
146
970
1104
67
1171
1045
129
Ratio
élèves/enseignants
85/1
57/1
82/1
78/1
64/1
76/1
72/1
Ratio élèves/classe
110/1
90/1
108/1
120/1
76/1
116/1
102/1
Total
Public
Privé
total
313
Public
Privé
total
Public
404845 417 378
Privé
total
19 697
437 075
4 949
278
6 357
4 442
499
5137
1174
1211
68
1425
47/1
70//1
84/1
71/1
69/1
55/1
97/1
94/1
40/1
85/1
Source: DR/MINEDUB/N
105
L’enseignement primaire dans la Région du Nord en 2012 offre une carte scolaire plus dense que le préscolaire ; il compte 1174 écoles implantées inégalement
dans les différents Départements de la Région parmi lesquelless il y a 129 écoles privées. En 2010 on en comptait 1171, soit une augmentation de 4
établissements en valeur absolue avec un effectif de 404845 élèves contre 378030 en 2010, soit une hausse de 26.815 élèves. Ces élèves sont encadrés
par 5783 enseignants en 2011 contre 4916 en 2010,soit une augmentation de 867 enseignant en valeur absolue. Ces enseignants du primaire public sont soit
fonctionnaire, soit enseignant contractuel, soit enseignant contractualisé, soit maîtres des parents tandis que ceux du primaire privé sont soient CAPIEG,
CAPIEMP, CAPI, CAPIET, soient CAPIAEG, CAPIA, CAPLAET, ou ont une autre Qualification professionnelle attestée.
B- Les activités spécifiques réalisées
La part des dépenses de l’éducation dans le budget de l’état pour l’exercice 2012/2013 : est de :


Budget de fonctionnement : 361 246 300 FCFA ;
Budget de l’investissement public : 1 177 366 000 FCFA
a) Construction des établissements scolaires
b) Dotation de crédit pour équipements en tables- bancs :
106
C- Les problèmes rencontrés dans l’enseignement de base sont entre autres


















la reprise tardive des personnels enseignants ;
les absences intempestives, les multiples abandons de poste ;
l’insuffisance des moyens de travail (matrériels, financiers, infrastructures, mobiliers) ;
la mauvaise interprétation de la gratuité à l’école primaire par les parents ;
la non prise en compte de certains droits des enseignants par l’état ;
les multiples frustrations liées aux nominations et à l’octroi des postes de responsabilité
techniques (les plus jeunes instituteurs commandent les plus anciens sur le terrain ;
Difficultés dans les confections des Dossiers d’Appel d’Offre ;
Retard dans la publication des avis d’appel d’offre ;
Non collaboration de certains maires avec les représentants des maîtres d’ouvrage ;
Non implication des services techniques du MINEDUB dans le suivi des projets
transférés aux communes
Insuffisance et mauvaise répartitions des enseignants dans les écoles ;
Démotivations du personnel enseignant due aux règles contraignantes de la
contractualisation ;
Insuffisance des infrastructures et des équipements, traduisant le ratio élèves/salles de
classe encore très élevé ;
Inadéquation des mesures d’accompagnement de la gratuité à l’école primaire ;
Démobilisation des ménages et des écoles due aux contraintes de la contractualisation.
L’inadaptation de certains enseignants au milieu ;
L’inégalité d’attribution des crédits aux principaux acteurs du terrain que son les IAEB ;
Les investissements programmés par le bip ou le privé sont très inssuffisants et inadéquats.
c) proposition des solutions




Il est également souhaitable que le Ministre de l’Education de Base saisisse officiellement les autorités
administratives pour que les maires prennent au sérieux la descente sur le terrain de la mission de
contrôle :
Il est souhaitable d’impliquer les services du Ministère de l’Education de Base dans le suivi de tous les
projets relevant de ce Ministère :
Organiser avec les collectivités décentralisées sur le cahier des charges des projets transférés ;
Résoudre les problèmes de paquets minimum:
MINESEC
A- ETAT DES LIEUX DE L’EXISTANT DANS LES DIFFERENTS DOMAINES COUVERTS
La carte scolaire de la Région du Nord a connu une forte expansion au cours de l’exercice 2012/2013.
La région compte 152 établissements d’enseignement secondaire et normal. Ces établissements ont
accueilli en 2012-2013 :
 90 159 élèves dont 26 301 filles et 63 858 garçons, dans les établissements d’enseignement
secondaire général, normal et technique ;
L’encadrement dans l’enseignement secondaire est assuré par 3 095 enseignants dont 1 664
fonctionnaires, 234 permanents dans les établissements privés et 1 197 vacataires.
107
108
Tableau 56 :
de la
SYNTHESE DES DONNEES REGIONALES
ETABLISSEMENTS
PUBLIC
DDES
ESG
EST
EN
L
ESG
L
BIL
CES
BENOUE
22
3
19
3
47
6
5
11
FARO
4
5
2
11
1
1
MAYO-LOUTI
9
2
9
1
21
2
MAYO-REY
7
1
11
19
TOTAL
42
6
44
98
CES BIL
6
TOTAL
LT
TOTAL
PRIVE
CETIC
TOTAL
ENIET
EST
TOTAL
ESG
ESG Bill
TOTAL
2
3
12
3
15
2
1
1
7
9
1
1
2
3
5
1
11
16
27
5
1
1
ENIEG
ESG
ETP
POLY
1
EN
TOTAL
1
ENIET
0
ENIEG
TOTAL
1
1
78
0
0
0
14
3
3
0
0
34
1
1
1
0
0
26
6
16
1
152
3
19
0
1
1
0
1
ETABLISSEMENTS PUBLIC CREES NON OUVERTS
DDES
ESG
L
ESG
L
BIL
CES
CES BIL
4
BENOUE
EST
1
TOTAL
5
LT
CETIC
1
EN
TOTAL
ENIET
ENIEG
TOTAL
1
0
FARO
0
2
2
0
MAYO-LOUTI
0
1
1
0
0
0
1
MAYO-REY
TOTAL
0
0
1
5
1
6
1
3
4
0
0
0
SALLES DE CLASSES
DDES
PUBLIC
PRIVE
TOTAL
BENOUE
677
174
851
FARO
73
0
73
MAYO-LOUTI
251
15
266
MAYO-REY
189
9
198
109
TOTAL
1190
198
1388
ELEVES
PUBLIC
DDES
ESG
F
BENOUE
EST
G
TOTAL
F
G
PRIVE
ENIEG
TOTAL
F
G
ENIET
TOTAL
F
G
TOTAL
ESG
TOTAL
F
11252
25687
36939
2863
5600
8463
582
746
1328
128
204
332
47062
G
EST
TOTAL
2773 3284
F
G
ENIEG
TOTAL
F
G
TOTAL
TOTAL
F
G
6057
22
48
70
73
87
160
17693
35656
FARO
MAYOLOUTI
MAYOREY
854
2652
3506
122
341
463
49
249
298
0
0
0
4267
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1025
3242
3335
10095
13430
962
2410
3372
236
407
643
0
0
0
17445
58
209
267
0
0
0
0
0
0
4591
13121
2302
9380
11682
374
1496
1870
115
432
547
0
0
0
14099
201
531
732
0
0
0
0
0
0
2992
11839
TOTAL
17743
47814
65557
4321
9847
14168
982
1834
2816
128
204
332
82873
3032 4024
7056
22
48
70
73
87
160
26301
63858
PERSONNELS
PUBLIC
DDES
ADM
F
H
PRIVE
ENSEIG
TOTAL
F
H
APPUI
TOTAL
F
H
TOTAL
TOTAL
F
H
ADM
TOTAL
F
H
ENSEIG
T
APPUI
F
H
T
F
TOTAL
H
T
F
H
T
BENOUE
30
235
265
269
683
952
12
50
62
311
968
1279
12
56
68
105
325
430
16
42
58
133
423
556
FARO
MAYOLOUTI
MAYOREY
0
48
48
7
142
149
0
5
5
7
195
202
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
11
110
121
58
299
357
3
9
12
72
418
490
0
15
15
2
51
53
0
13
13
2
79
81
3
82
85
10
196
206
2
2
4
15
280
295
0
7
7
1
23
24
0
1
1
1
31
32
TOTAL
44
475
519
344
1320
1664
17
66
83
405
1861
2266
12
78
90
108
399
507
16
56
72
136
533
669
PERSONNELS ENSEIGNANTS
PUBLIC
DDES
Fonctionnaires
F
BENOUE
FARO
H
PRIVE
Vacataires
TOTAL
F
H
TOTAL
TOTAL
F
H
Permanents
TOTAL
F
H
Vacataires
TOTAL
F
H
TOTAL
TOTAL
F
H
TOTAL
269
683
952
36
463
499
305
1146
1451
28
178
206
77
147
224
105
325
430
7
142
149
0
40
40
7
182
189
0
0
0
0
0
0
0
0
0
110
MAYOLOUTI
MAYOREY
TOTAL
58
299
357
30
217
247
88
516
604
0
10
10
2
41
43
2
51
53
10
196
206
9
129
138
19
325
344
1
17
18
0
6
6
1
23
24
344
1320
1664
75
849
924
419
2169
2588
29
205
234
79
194
273
108
399
507
Tableau 57 : effectif général
ENSEIGNEMENT NORMAL, GENERAL ET TECHNIQUE
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE : PUBLIC ET PRIVE
DEPARTEMENTS
FILLES
GARCONS
TOTAL
FILLES
GARCONS
TOTAL
BENOUE
17 693
35 656
53 349
2 885
5 648
8 533
FARO
1 025
3 242
4 267
122
341
463
MAYO-LOUTI
4 591
13 121
17 712
962
2 410
3 372
MAYO-REY
2 992
11 839
14 831
374
1 496
1 870
TOTAL
26 301
63 858
90 159
4 343
9 895
14 238
111
Il ressort de la synhtèse de ce tableau que :
La région compte 98 établissements d’enseignement secondaire publics et 20 pour le privé ; 06 Ecoles
normales publiques contre 01 pour le privé ;
06 ESG et 04 EST publics créés en 2012
1190 salles de classe public et 198 pour le privé soit 1388 salles de classe au total
65557 élèves dont 17743 filles et47814 garçons dans ESG public
14168 élèves dont 4321 filles et 9847 garçons dans EST public
332 élèves dont 128 filles et 204 garçons dans Eniet public
2816 élèves dont 982 filles et 1834 garçons dans ENIEG public contre 160 élèves pour le privé
7056 élèves dont 3032 filles et4024 garçons dans ESG privé
70 élèves dont 22 filles et 48 garçons dans EST privé
Personnel enseignant
Public : 2588
Fonctionnaires : 1320 hommes et 344 femmes
Vacataires : 924 dont 849 hommes et 75 femmes
Privé : 507
Permanents : 234
Vacataires : 273
15 établissements secondaires nouvellement créés
09 ont été transformés en lycée
10 établissements secondaires créés sont en attente de leur ouverture officielle
Tableau 58 : effectif général des élèves maitres des enieg du nord
DEPARTEMENTS
FILLES
BENOUE
GARCONS
TOTAL
783
1 037
1 820
49
249
298
MAYO-LOUTI
236
407
MAYO-REY
115
432
547
1 183
2 125
3 308
FARO
TOTAL
643
Tableau 59 : Résultats aux examens officiels en 2011/2012
ENSEIGNEMENT GENERAL
BACCALAUREAT ESG
DEPARTEMENTS
INSCRITS
ADMIS
BENOUE
850
FARO
MAYO-LOUTI
28
G
T
F
G
T
F
G
T
1
2
1
2
1
840
423 898
890 740
862 702
321
121 149 28 120 148 9
61 70
166
569 735 165 566 731
MAYO-REY
55
356 411 53 350 403 25 148 173
2
4
1
2
3
1
1
522
936 035 086 898 984
408 930
TOTAL
F
PRESENTS
1 099
65
301 366
112
PROBATOIRE ESG
DEPARTEMENTS
BENOUE
INSCRITS
F
56
MAYO-LOUTI
285
MAYO-REY
114
TOTAL
T
3
4
304 711
199 255
1
974
259
696 810
5
7
173 035
1 407
FARO
G
1 862
PRESENTS
F G T
ADMIS
F G T
1
3
4
1
1
385
361 191 552
015 400
55 198 253 16 84 100
1
271 956
93 393 486
227
110 680 790 38 226 264
1
5
6
1
2
532
797 025 822
718 250
BEPC
DEPARTEMENTS
BENOUE
INSCRITS
F
2 877
FARO
185
MAYO-LOUTI
551
MAYO-REY
403
TOTAL
4 016
G
T
5
564
579
1
786
1
585
9
514
8
441
764
2
337
1
988
13
530
PRESENTS
F G T
ADMIS
F G T
2
5
8
2
3
984
834 419 253
625 609
182 556 738 54 173 227
1
2
543
175 762 937
759 302
1
1
385
99 567 666
543 928
3
9
13
1
4
5
944 277 221 312 127 439
GCE -AL
DEPARTEMENTS
BENOUE
FARO
MAYO-LOUTI
MAYO-REY
TOTAL
INSCRITS
PRESENTS
F
G
T
F
73
0
0
0
73
62 135 72
0
0
0
0
0
0
0
0
0
62 135 72
G
T
ADMIS
F
G
T
61 133 54
0
0
0
0
0
0
0
0
0
61 133 54
38
0
0
0
38
92
0
0
0
92
GCE-OL
DEPARTEMENTS
BENOUE
FARO
MAYO-LOUTI
MAYO-REY
TOTAL
INSCRITS
F
129
0
1
0
130
PRESENTS
G
T
F
G
T
ADMIS
F
G
T
95 224 126 90 216 62 52 114
0
0
0 0 0 0 0 0
5
6
1 5 6 0 3 3
0
0
0 0 0 0 0 0
100 230 127 95 222 62 55 117
113
CLASSEMENT DES ETABLISSEMENTS AUX
EXAMENS DE L’OBC SESSION 2013 DANS LA
REGION DU NORD
inscrits
absents
admis
(%)
de
reussite
2013
(%) de
reussite
2012
variation
relative
3972
62
1804
46,14
48,44
-2,30
PROBATOIRE ESG (50 ETABLISSEMENTS)
8125
139
3134
39,24
32,98
6,26
CLASSEMENT DES ETABLISSEMENTS AUX
EXAMENS DE LA DECC SESSION 2013 DANS LA
REGION DU NORD
14671
308
5074
35,33
41,14
-5,81
CAPIEMP (6 ETABLISSEMENTS)
1073
5
1034
96,82
CLASSEMENT DES ETABLISSEMENTS AUX
EXAMENS GCE BOARD SESSION 2013 DANS LA
REGION DU NORD
355
8
156
44,96
52,70
-7,74
79
54,48
69,17
-14,69
BACCALAUREAT ESG (43 ETABLISSEMENTS)
BEPC (77 ETABLISSEMENTS)
ORDINARY LEVEL (6 ETABLISSEMENTS)
ADVANCED LEVEL (3 ETABLISSEMENTS)
145
B- Les activités spécifiques réalisées.
Au cours de l’exercice 2010/2011, des actions suivantes ont été menées dans l’enseignement
secondaire général et technique notamment dans le cadre d’une dotation du budget d’investissement
public d’un montant de 301 310.000 FCFA en 2013
 La construction de16 salles de classe ;
 La construction de 05 blocs-latrines ;
 La réhabilitation de salles de classe dans 04 lycées;
 La construction de 3 forages
 Achat des équipements dans 3 CETIC
C- DIFFICULTES
 L’insuffisance des fonds alloués pour la formation des enseignants ;
 L’insuffisance voire l’absence du matériel d’expérimentation dans la plupart des
établissements ;
 L’insuffisance des équipements et manuels scolaires ;
 Les conditions de travail difficiles matérialisées dans la plupart des établissements ;
 La non maitrise des technologies de l’information et de la communication par certains
Inspecteurs
La mise à disposition de la Région, des enseignants d’obédience anglophone pour enseigner des
disciplines francophones ;
 Le suivi des problèmes de santé rendu difficile par l’absence d’un inspecteur médico- scolaire :
 Le manque de moyens pour la transmission des courriers à destination de Yaoundé et des
autres localités de la Région ;
 Le manque de moyen financier pour la confection de l’annuaire statistique régional ;
 L’absence de bibliothèque dans la plupart des établissements scolaires ;
 L’insuffisance voire l’absence des salles et des outils informatiques ;
114


D









L’absence de l’énergie électrique dans certains établissements et parfois dans les localités les
abritant ;
Le non financement de la célébration de certaines Journées Nationales (orientation scolaire,
philosophie portes ouvertes).
Propsition des solutions
Doter progressivement les établissements en matériels et équipements ;
Doter de moyens pour la confection des annuaires statistiques ;
Caler une période spécifique pour les nominations des responsables et les affectations ;
Envisager une prise en charge immédiate des enseignants en cours d’intégration en leur
octroyant des avances de solde mensuelles ;
Veiller à l’application des textes prévoyant une ancienneté minimale à un poste de travail avant
toute mutation ;
Arrimer les périodes d’inscription aux concours d’entrée en 6è et 1 ère année de l’enseignement
technique avec celles du CEP pour permettre un meilleure traitement de ces dossiers par nos
homologues de l’éducation de base ;
Prévoir une dotation budgétaire pour le convoyage des dossiers retardataires et postdélibération (PV examens DECC) vers les services centraux ;
Allouer une prime de chefs de salle de corrections aux sous-centres de concours ayant moins
de 750 candidats ;
Revoir à la hausse les moyens à la disposition des inspecteurs ;
Prévoir le financement de la célébration de certaines Journées Nationales (orientation scolaire,
philosophie portes ouvertes)
MINESUP
A- ETAT DES LIEUX DE L’EXISTANT DANS LES DIFFERENTS DOMAINES COUVERTS
Cet ordre d’enseignement dans la Région du Nord est constitué de deux universités ; il s’agit de:
 Institut Supérieur YERIMA DEWA ;
 Institut Supérieur industriel et Commercial de Garoua.
a-Institut Supérieur YERIMA DEWA a ouvert sa porte en Octobre 2012 avec 75 étudiants repartis
comme suit dans 06 filières ci-après:
 27 en Comptabilité et Finances.
 14 en Marketing;
 14 en Communication en enterprise;
 07 en Commerce International;
 07 en Informatique et Gestion;
 03 en Sécrétariat de Direction;
 Et 03 en autres
Les infrastructures mises en place sont entre autres :
 12 salles spécialisées;
 01 infirmerie;
 01 bloc pédagogique;
 02 salles de tronc commun;
 01 bâtiment R+2;
115




01 bibliothèque;
01 centre multimedia;
01 salle de travaux pratiques avec 50 ordinateurs;
01 salle informatique pour les travaux pratiques équipées de 50 ordinateurs avec internet haut
débit ;
 01 bus de 70 places pour le transport des étudiants.
Les étudiants sont encadrés par 20 enseignants dont 09 locaux et 11 enseignants venant de
l’Université de Ngaoundéré.
Difficultés
 Manque d’enseignants
 Manque d’infrastructures
 Insuffisance des moyens pour la sécurisation de la cité
Proposition des solutions
 Aider l’établissement en enseignants ou en infrastructures;
 Aider l’établissemen à La création d’un poste de police ou de la gendarmerie pour la sécurité
des étudiants;
 Instituer un accord de partenariat entre les entreprises et les établissements pour les étudiants.
b-Institut Supérieur industriel et Commercial de Garoua.
Cet institut fonctionne avec 200 étudiants pour l’année académique 2012/2013 pour 30 enseignants
pour la plupart des enseignants du lycée technique de Garoua.
Les cours sont dispensés dans 06 salles de classes. On y retrouve également 01 bibliothèque et 01
salle informatique équipée de 10 ordinateurs. Les filières portent sur : Action commercial ;
commerce international ; informatique de gestion ; secrétariat de direction ; secrétariat bureautique
bilingue ; construction mécanique ; fabrication mécanique ; électronique ; électro technique ;
maintenance système informatique et génie civil.
Les problèmes dans ce sous secteur sont entre autres :
Difficultés de paiement de la pension par les étudiants ;
 Effectif des étudiants très réduit provoqué par manque de sensibilisation ;
 Manque d’accord de partenariat avec l’université d’état de Maroua et de Ngaoundéré.
MINRESI
A- Etat des lieux de l’existant
Les activités de recherche scientifique et d’innovation dans le secteur public, sont encadrées
dans la Région du Nord par la Délégation Régionale du MINRESI accompagnée de ses délégations
départementales et des différents services de l’IRAD.
B- Réalisation des activités essentielles
Pour atteindre ces objectifs, des moyens ont été mis à la disposition de la DR/MINEDUB/NORD au
cours de l’année 2013 à savoir :
La dotation de crédit d’investissement public d’un montant de 24 000.000 FCFA pour :
 l’acquisition du matériel de bureau et de terrain pour 3 000 000FCFA;
 l’acquisitiond’intrants et de petits matériels de champ pour 5 000 000FCFA;
116
 l’acquisition des matériels scientifiques pour 5 000 000 FCFA ;
 les études agricoles en vue d’améliorer le niébé pour 5 000 000FCFA ;
 la finition de la clôture de la dr pour 6 000 000 FCFA.
Les réalisations dans ce secteur sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 60 : Les réalisations dans le secteur de la recherche
Activités
Développement
et vulgarisation
des techniques
durables
de
production
Modernisation
des
exploitations
familiales
Gestion
des
ressources
biogéniques
Etat de mise en oeuvre
En cours
difficultés
Solutions alternatives
Divagation des Respecter les zones de paturage et
animaux
des pistes pour bétail
Faciliter l’achat des charettes, portetout ou brouettes par l’octroi de
crédits aux producteurs
En fin de la 1ere phase du -Financement
Programmer le financement du
projet
insuffisant,
maintien des ressources biogéniques
-chambre froide dans le BIP
de l’IRAD non -octroyer le budget de fonctionnement
fonctionnel
pour le fonctionnement de la chambre
froide de l’IRAD
Expérimentation du coton
génétiquement modifié dans le
cadre de la convention
SODECOTON-IRAD
-formation sur le terrain des Manque des Financer la recheche dans les
étudiants de l’Université de matériels
et différents instituts
Yaoundé I, Ngaoundéré, laboratoires
Dschang et Douala ;
appropriés
- formation des artisans à la dans
les
fabrication des BTC ;
différentes
-convention
Sodecoton, structures
APESS avec l’IRAD
Assistance aux
chercheurs islés
et
étudiants
doctorants,
Partenariat avec
les organismes
au
développement
pour renforcer la
lutte contre la
pauvreté
en
milieu rural
Amélioration de 3ha sur 2,5 de semence de riz
la production et et 2,5 ha de maïs
l’utilisation des
céréales
Analyse
Fairel’ analyse géochimique dans les
géochimique
laboratoires spécialisés
rélisée
au
laboratoire de
MIPROMALO
n’a pas été
satisfaisante
Identification,
Cartes disponibles
cartographie,
quantification et
117
évaluation
agronomique
des calcaires
phosphatés de
bouba ndjidda
Cartographie du
Cameroun au
1/200 000
Elaboration des
paquets
technologiques
sur
la
production des
Blocs de Terre
Comprimés
(BTC) et mise
en œuvre
Amélioration de
la qualité des
journaux
scientifiques
nationaux
Carte d’Edéa esquissée et
prête à finalieer
-acquisition des machines ;
Manque
-formation des étudiants et personnel
artisans de tout le Grand
Nord ;
-prospection, identification et
caractérisation de gisements
d’argile, latérite et pierre de
taille
Activité non financée
de Affecter des personnels
Absence des revues de Manque
de Inciter les instituts et le MINRESI à
publication dans les institions financement et créer des revues scientifiques
de recherche
de volonté
Source : DR/MINRESI
Les difficultés :
Les activités de recherche et développement vont être poursuivies et intensifiées au Laboratoire de
Technologie Agro-alimentaire ; malgré l’absence de technicien (depuis 2004), l’absence de financement
depuis la fin des projets BAD en 2005 et le fait que depuis 2010 seul un chercheur (Chargé de
Recherche) se retrouve dans ce programme à la Station Polyvalente de Garoua.
EMPLOI Et FORMATION PROFESSIONNELLE
L’objectif du gouvernement en matière d’emploi est la Formation Professionnelle visant à réduire la
pauvreté de la population. Pour ce faire, des projets structurants ont été mis en route. Les emplois qui
vont en découler seront nombreux. Mais pour en tirer le plus grand profit, il faut la spécialisation des
jeunes. C’est l’une des préoccupations majeures du Ministère de l’Emploi et de la Formation
Professionnelle.
Les activités spécifiques réalisées.
Les réalisations dans ce domaine au cours de l’année 2012 sont les suivants :
Dotation du budget d’investissement public d’un montant de 5 500 000 FCFA en 2013 pour
l’amélioration du cadre de travail des services.
Régulation de la main d’œuvre
118
Porter le taux de croissance annuelle à 5,5% en moyenne par an et de ramener le taux de sous-emploi
de 75% à 50% de la population active d’ici quelques années sont des objectifs poursuivis.
Au cours de l’année 2012, le nombre des chercheurs d’emploi pour la première fois est monté à 1373
parmi lesquelles 391 femmes contre 982 hommes. La situation totale des inscrits au chômage est de
978 répartis ainsi par inspection de travail : le département de la Bénoué a eu à enregistré un effectif de
390 suivi du Faro avec 246, le mayo Louti vient avec 207 et le Mayo Rey avec 135.
Les secteurs porteurs :
La situation de l’emploi diffère selon le milieu urbain ou rural. 58,6 % de la population en âge de
travailler vit en zone rurale. En terme absolu, cette proportion correspond à 440.228 habitants. Les
activités principales sont l’agriculture et l’élevage. Les activités secondaires se limitent à la pêche, la
chasse, l’artisanat, le petit commerce, etc. En outre, le secteur public emploie un nombre assez
important de personnes. L’agriculture est pratiquée par les populations autochtones et par la quasitotalité des migrants venus de l’Extrême-Nord.
On peut distinguer l’agriculture vivrière qui se pratique le long des fleuves, de l’agriculture de rente
qui concerne surtout le coton et qui est encouragée et encadrée par la SODECOTON.
En ce qui concerne l’élevage, il est pratiqué par les conquérants Peul et par les Bororos. On estime à
plus de 45 % la proportion des populations actives des zones rurales qui pratique l’élevage.
L’élevage bovin est dominant.
Le domaine industriel est composé de quatre unités industrielles de grande importance. L’agro-industrie
avec la SODECOTON, CIMENCAM, Brasseries du Cameroun et ROCAGLIA de Figuil et de quelques
petites industries de transformation. Les BTP ‘Bâtiment et travaux publics) malgré la précarité de leurs
emplois, avec des contrats à durée déterminé ou temporaire ;
Les assurances qui ont exprimé des offres de l’ordre de 15 personnes.
Parallèlement à ces industries, se développe un secteur informel qui regroupe des jeunes gens exerçant
des activités de diverses natures : les TIC avec les cybercafés ou les structures de productions
multimédias , les mototaxis, la couture, la broderie, la menuiserie, le cafétérias, la réparation d’appareils
électriques et électroménagers, les forgerons, la poterie, etc. Ces activités sont parfois génératrices
d’importants revenus qui profitent essentiellement aux promoteurs au détriment des employés qui ne
perçoivent que des salaires de subsistance. Il est difficile de donner une estimation exacte du nombre
des personnes qui travaillent dans le secteur informel. On y retrouve les analphabètes, les diplômés de
l’enseignement supérieur, les chômeurs etc. C’est pourquoi, il demeure très difficile de donner une
estimation du taux de chômage.
En perspective
L’emploi dans la Région du NORD pourrait s’améliorer avec les projets structurants annoncés,
notamment la réhabilitation des routes FIGUIL-MAROUA et GAROUA-GASHIGA frontière Nigéria,
l’extraction de l’uranium de POLI, le démarrage des activités de l’usine SITRON ou encore l’installation
du FNE dans la Région.
Niveau de vie
Les différents indicateurs de confort permettent de relever des disparités de niveau de vie d’un
département à l’autre et entre les zones rurale et urbaine. Le réseau de distribution de la
Camerounaise des Eaux (CDE) se limite aux centres urbains. Dans la région du Nord, seuls Garoua
dans le département de la Benoué, Guider et Figuil dans le Mayo-Louti sont connectés au réseau
CDE. On estime, sur la base des statistiques de la CDE que 48,5 % des populations urbaines sont
alimentées par son réseau. Dans les zones rurales et les autres centres urbains, les populations
119
s’approvisionnent auprès des points d’eau de diverses natures (puits, forages équipés de pompes,
rivières, fleuve, etc.). La répartition des puits et forages à travers la région est mal adaptée aux
concentrations de besoins.
En matière d’électrification, certaines localités de forte concentration humaine en sont dépourvues. Il
s’agit des arrondissements de Dembo dans la Benoué, Beka dans le Faro ; des districts de Touroua,
de Bachéo dans la Benoué, de Madingrin dans le Mayo-Rey.
Tous les départements sont connectés au réseau téléphonique en dehors du Faro. La région compte
deux centraux téléphoniques dont 1 à Garoua qui couvre la Benoué et le Mayo-Rey et 1 à Guider qui
couvre le département du Mayo-Louti. Les équipements, qui ont de près de 15 ans, nécessitent un
renouvellement pour la meilleure qualité des communications
FORMATION PROFESSIONNELLE
La Région du Nord est dotée de huit (07) SAR/SM dont (06) fonctionnelles ; La plus récente,
celle d’Adoumri a ouvert ses portes cette rentrée 2011-2012, de deux centres publics de formation
professionnelle rapide à Garoua et à Pitoa et de 08 centres de formation socio professionnelles privées.
Mais ces établissements de formation ne dépendent pas tous du MINEFOP, mais de certains sectoriels
telles que (MINADER, MINSANTE, MINEDUB, MINESEC, MINESUP, MINFI …)
La situation des SAR/SM et des centres publics de formations professionnelle dans la Région du Nord
se présente comme suit :
07 SAR/SM totalisant 548 élèves dont 182 filles et 366 garçons. Ces élèves sont encadrés par 27
enseignants ;
01 centre de formation rapide de métier industriel (CFPR/MI) de Pitoa avec 119 élèves dont 05 filles ;
01 centre de formation professionnelle rapide d’employés de bureau (CFPR-EB) de Garoua avec 48
élèves dont 23 filles.
Pour ce qui est des bourses de formation professionnelle pour le compte de l’année 2011-2012,
soixante cinq (65) dossiers ont été enregistrés dans notre Région dont 16 candidats féminins, contre 55
pour 2010-2011. Et sur un total de 882 bénéficiaires au niveau national, le Nord s’est vu attribué 108,
soit les 12,24%.
Les difficultés
 Les ressources financières, bien qu’appréciable sont loin de couvrir les besoins surtout dans les
SAR/SM ;
 L’absence des lignes pour l’entretien et l’achat des consommables des outils informatiques ;
 La méconnaissance des textes par les employeurs et certains partenaires.
Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale
A- Etat des lieux de l’existant.
En matière de Travail et de Sécurité Sociale, l’accent a été mis au cours de l’année 2011 par les
conseils relatifs aux explications données aux employeurs et aux travailleurs en mettant en exergue les
vertus du dialogue social, le travail décent et l’utilité de la délégation du personnel dans le maintien des
saines relations professionnelles.
B- Réalisation des activités essentielles.
Les activités au cours de la période de référence ont porté sur :
 Visites d’inspection de 16 entreprises parmi lesquels certains chefs d’entreprises ont reçu des
mises en demeures à cause des violations de la législation et de la règlemention du travail.
120
 236 dossiers des conflits individuels des travailleurs et relatifs à la violation des dispositions
légales et réglementaires ont été enregistrés. Les 236 dossiers ont connu les aboutissements suivants:
37 affaires ont été classées pour désistement; 20 affaires en instance ; 179 affaires ont été tranchées.
 Le conflit collectif des travailleurs est lié pour la plupart soit à la revendication des arriérés de
salaire soit au paiement de leurs droits légaux liés au licenciement Le conflit collectif n’a concerné que
le Département de la Bénoué. Ila émaillé le climat social dans le Mayo Louti, le Faro et le Mayo Rey.
 26 entreprises ont été assistées dans l’organisation des élections des délégués du personnel ;
 442 sur 524 travailleurs ont été mis en chômage technique parmi lesquels 438 sur 520
travailleurs de l’usine CICAM de Garoua ;
 20 cas d’accidents de travail ont été enregistrés dans le département de la Bénoué ;
 02 Etablissements ont été ouverts dans le Départements de la Bénoué :
(ETS MADI & FILS exerçant dans les bâtiments et travaux publics avec un effectif de deux
travailleurs ;
Société Povalyst Entreprise SARL BP 1058 GAROUA exerçant dans le génie civil et le bâtiment
avec un effectif de huit (08) travailleurs.
 729 demandes d’attribution de médailles d’honneur du travail ont été reçues, traitées et
transmises à la haute hiérarchie.
La fête Internationale du travail
S’agissant de la fête Internationale du travail de l’année 2012, l’on relève que cette fête a été
ponctuée par une semaine d’activités culturelles suivie de décoration de plusieurs récipiendaires de
la médaille d’honneur du travail.
C- Difficultés
Les difficultés du secteur du Travail et de la Sécurité Sociale du Nord sont entre autres :
 Le bâtiment abritant la Délégation Régionale du Travail et de la Sécurité Sociale du Nord est
très vétuste et demande à être réhabilité ;
 La dotation de crédit pour l’entretien du véhicule est très insuffisante au regard de l’étendue de
la Région.
D- Proposition des solutions
 Réhabiliter le bâtiment abritant la Délégation Régionale du Travail et de la Sécurité Sociale du
Nord ;
 Augmenter lecrédit pour l’entretien du véhicule
5- SECTEUR INFRASTRUCTURES:
Travaux publics
A- Etat des lieux de l’existant
Domaine des infrastructures routières
Dans la Région du Nord, le réseau routier comprend 657 km de routes revêtues et 2677 km de
routes en terre, soit au total 3334 km de routes repartis comme suit :

835 km de routes Nationales ;

434 km de routes Régionales ;

1184 km de routes Départementales ;
121

881 km de routes rurales.
Cet important réseau facilite d’importants trafics de marchandises, de personnes et de véhicules à
l’intérieur du pays et avec les pays limitrophes.
Tableau61 : Répartition du réseau routier de la Région du Nord
Département
Bénoué
Faro
Mayo-Louti
Mayo-Rey
Région du Nord
165
-
182
310
657
212
149
85
415
861
65
65
384
547
1 061
Routes rurales classées
442
132
348
Total Réseau
884
346
999
1 272
3 501
Type de réseau
Réseau revêtu
Réseau
en
terre
classé
prioritaire
Réseau en terre classé non
prioritaire
Source : DR/MINTP/Nord
Les grands axes routiers de la Région du Nord et leur état
 L’axe Garoua- Pitoa – Figuil – Bidzar-Maroua, long de 210 km sur la Nationale N° 1 , relie la
Région du Nord à celle de l’Extrême Nord. Le trafic y est très dense et important.
 L’axe Garoua – Guidjiba – Banda – Ngaoundéré, long de 275 km sur la N°1 , rattache le
Nord à l’Adamaoua ; c’est un axe économiquement et socialement très rentable.
 La D17, passant par Garoua-Demsa – Barndaké ,est une route de trafic intense ; elle relie la
Région au Nigéria.
 La D87 relie la N°1 au barrage de Lagdo et à Dobinga, zone riche en activités pastorales,
agricoles et commerciales dans le Mayo Rey.
 LA N13 relie la N1 à Guidjiba – Tcholiré – Ntam – Touboro – Bagdibo. C’est un axe de trafic
commercial qui relie le Cameroun au Sud du Tchad.
 L’axe Garoua – Gashiga – Dembo – Dourbeye – Goloza formant la Régionale P1 mène au
barrage de Chifidi, il connaît un trafic dense de marchandises en provenance du Nigéria.
 La route Régionale P34 relie Pana- Poli – Fignolé – Tchamba – Laro. Elle est la seule route
qui relie le Département du Faro à la capitale régionale.
 La D89 Rey_Boua – Kali – Tcholliré – Ntam – Ndock – Touboro désenclave une vaste zone
touristique, pastorale, agricole et commerciale.
 La D1 , passant par Touboro – Mbang – Mbaïmboum, dessert le plus important marché du
Département du Mayo- Rey : Mbaïmboum ;
 L’axe Dan (Ngoundéré) -Touboro-Frontière Tchad, long de 235 km et bitumé constitue un
axe intégrateur de la sous-région
Il convient enfin de souligner qu’à côté de ce réseau classé, existe un grand nombre des pistes
cotonnières et rurales non prises en charge par le Ministère des Travaux Publics et que dans son
ensemble le réseau routier régional connaît des interruptions de trafic pendant les saisons de pluies
sur certains axes plus particulièrement dans le Département du Mayo Rey et celui du Faro, il s’agit
entre autres :
122










La Nationale N°13, le trançon Kali – Tham (T1*) a un radier brisé et emporté par les eaux de
pluies ;
Le tronçon Mayo – Djarendi - Touboro (T2) est argileux et marécageux par endroits ;
Le tronçon Ndock-Touboro (T4) sur la D89 a des bourbiers assez importants et l’axe KaliRey-Bouba a un radier emporté ;
Le tronçon Taparé-Rey-Bouba (T16) est coupé au niveau de Rey-Bouba.
Le tronçon rural Madingring-Gor-Djiba-Sorombéo (T13) connaît une interruption de trafic
pendant la saison des pluies : tous les dalots sont emportés par les eaux de pluie à chaque
saison ;
La D18 qui relie Bandjoukri à Banda (T17) est sans ouvrage sur la traversée de la Bénoué.
Sur la P34, l’axe Fignolé-Tchamba (T*18,T18) comporte d’importants bourbiers et
ravinements ;
La route rurale Voko-Fignolé-Bantadjé (T15) est fréquemment inondée et l’axe TchambaBéka est infranchissable pendant toute la saison des pluies.
La traversée de la Benoué est sans ouvrage d’art sur le tronçon Touroua-Bardnaké (T12) de
la D7.
Entre Guider et Mayo-Oulo (T15), il existe une zone de bourbiers, la couche de base étant
attaquée.
Le réseau des routes rurales
On dénombre 417 km de routes rurales dans la région dont 125 km dans la subdivision de Guider,
193 à Poli et 99 km dans la subdivision de Touboro dans le Mayo-Rey.
Routes revêtues :
Pour l’entretien mécanisé des routes revêtues de la Région du Nord, les travaux programmés en 2008
et 2009 ont été achevés et réceptionnés en octobre 2011.Pour les travaux programmés en 2010, ils
sont en cours de réalisation.
Travaux de canton nage du programme triennal 2008-2010
A ce jour, les travaux sont exécutés a 100%, les réceptions ont été prononcées sur treize (13) lots, seul
le lot n°4 Sarl est en attente de réception.
Travaux mécanisés sur les routes en terre du réseau classé prioritaire et non prioritaire
Réseau classé prioritaire
Programme triennal 2008-2010
Quatre (04) lots de travaux sont en cours dans la Région du Nord.
Programme triennal 2010-2012
Deux (02) lots de travaux sont en cours de démarrage.
Réseau classé non prioritaire
Trois contrats sont en cours dans la Région du Nord.
Travaux mécanisés sur crédits délégués
Un crédit de 90 000 000 Francs CFA a été alloué et l’Appel d’Offres a été lancé et le Marché attribué
pour la réhabilitation de la route LOUMOUDOU- DJOUMASSI- WANTOUNI- NASSARAO –Inter RN1.
Les travaux sont en cours de réalisation. Le taux de réalisation est estimé à 53%.
Travaux de réfection des ouvrages d’art sur le réseau prioritaire
123
Pour l’année 2011, la Région du Nord a bénéficié de cinq contrats, deux ont été exécuté, les trois
autres sont en cours d’exécution.
Travaux mécanisés sur des routes rurales
Onze (11) contrats des travaux ont été suivis à la Délégation Régionale des Travaux Publics du Nord
tout financement confondu (Fonds Routier, MDRI/PPTE). Certaines prestations ont été réceptionnées et
d’autres en cours d’exécution.
Situation des prestations des bureaux d’Etudes Techniques
a- Routes revêtues et en terre du réseau prioritaire
Deux contrats de contrôle et de suivi des travaux sont en cours d’exécution.
b- Routes rurales
Les missions de contrôle sont en cours de mobilisation
Protection du patrimoine routier
a- gestion des barrières des pluies
Barrières des pluies du Réseau prioritaire
Les barrières de pluie du Réseau prioritaire des routes sous contrat ont été gérées par les titulaires de
ces contrats dans le cadre de la phase II.
Barrières des pluies du Réseau non prioritaire
La Délégation Régionale des Travaux Publics du Nord a reçu une dotation de 34 000 000 francs CFA
pour la gestion en régie des barrières de pluie du Réseau non prioritaire. Les barrières de pluies ont été
équipées de pluviomètres ; certaines ont été construites ou réhabilitées.
Au cours de l’année 2011, des atteintes au patrimoine routier ont été observées et réprimées
conformément à la réglementation en vigueur.
Suivi de la gestion de la Station de pesage de Bounguel
La phase répressive de la protection du patrimoine routier par le contrôle des charges à la Station de
pesage de Bounguel se déroule normalement.
Pour l’année 2011, 28 282 véhicules ont été pesés. 58 501 500 de francs CFA ont été recouvrés au
terme des amendes infligées aux véhicules en surcharges. Le taux de surcharges avoisine les 11%
relativement encore haut. Des efforts restent à faire pour qu’il atteint l’acceptable.
La première réunion du Comité Ad Hoc de surveillance de la Station de Pesage s’est tenue le 16
décembre 2011 dans la salle de réunion des Services du gouverneur de la Région du Nord, sous la
présidence du gouverneur. Un plan d’action relatif aux missions du Comité a été adopté.
B- Réalisation spécifiques dans le cadre du BIP
Pour l’année 2013, la région a eu une dotation de 1 581 159 000 Fcfa, soit:
 900 000 000 de Fcfa pour la construction des ouvrages d’arts ;
 549 559 000 pour la maintenance du réseau routier ;
 131 500 000 pour l’entretien du réseau non prioritaire
C- Les difficultés rencontrées dans le domaine des infrastructures
a- Dans le domaine de fonctionnement général :
124









b




Le mauvais état et l’insuffisance des véhicules de liaison des services de la Délégation ;
L’absence de crédits de fonctionnement qui a pratiquement paralysé les activités des services ;
La modicité des crédits alloués à l’entretien des véhicules de la Délégation ;
L’insuffisance des équipements de bureau de la Délégation ;
La suppression du recrutement de personnel saisonnier handicape sérieusement le
gardiennage des services;
Le problème d’eau et d’électricité à la DDTP du Faro ;
Le non respect des barrières de pluies ;
La non prise en charge de certains tronçons, comme routes prioritaires pour leur entretien;
Pas d’engins pour effectuer les interventions d’urgences ;
Dans le domaine routier :
La pénurie des matériels de génie civil et le manque d’engin de bonne qualité au MATGENIE ;
La maitrise approximative du réseau dit rural non prioritaire à cause de son étendue ;
La mauvaise organisation des entreprises adjudicataires des marchés routiers dans la Région.
Faiblesse du coût kilométrique accordé au réseau routier de la Région du Nord au moment du
cadrage budgétaire ;
Rareté des points d’eau et des matériaux pour couche de roulement.
c- Dans le domaine de la construction :






L’insuffisance des études de certains projets ;
La rareté des points d’eau pour la réalisation de certains projets ;
La rareté de certains matériaux parfois sur le marché (ciment, tôle, carreaux, …) ;
La passation tardive des marches au niveau de la commission de passation des marchés
publics ;
Le retard accusé dans la confection des dossiers techniques ;
La pénurie de ciment observée sur le marché est l’une des causes principales du non respect
des plannings d’exécution des travaux par les entrepreneurs ;
D- propositions des solutions
1°) Dans le domaine de fonctionnement général
 Pourvoir les services de la Délégation Régionale en ingénieurs et cadres moyens tels que
techniciens et agents technique de génie civil.
 Revoir le niveau d’allocation budgétaire pour le recrutement des agents saisonniers pour
permettre à la Délégation d’avoir des secrétaires formés;
 Renouveler les équipements très vétustes de certains services de la Délégation.
 Renouveler la dotation en véhicule tout terrain aux unités qui n’en n’ont pas ;
 Permettre le recrutement des gardiens saisonniers pour assurer la sécurité au sein des
services.
2°) Dans le domaine routier
 Organiser des séminaires de recyclage dans le domaine de la maîtrise d’œuvre des travaux
routiers.
 Revoir à la hausse les coûts unitaires prévisionnels d’entretien routier dans la Région du Nord
pour y attirer des entreprises performantes.
 Doter les services déconcentrés du MINTP en équipements minimums nécessaires aux
interventions d’urgence en régie.
125
3°) Dans le domaine de la construction
 Organiser régulièrement des réunions sectorielles des responsables en charge de la
construction en vue d’harmoniser les méthodes de travail;
 Que l’opération de passation des marchés se passe dès la mise en place des autorisations des
dépenses ;
TRANSPORT
A- Etat des lieux de l’existant
Transport routier.
En matière de transports routiers, les matériels mis à la disposition de la Délégation Régionale des
Transports du Nord pour la prévention routière et la sensibilisation ne peuvent pas être opérationnel,
car la Délégation Régionale a reçu depuis 2010, des radars sans les écrans, éléments essentiels ;
au fonctionnement de ces appareils.
Par ailleurs, les Gendarmes et les Policiers mis à sa disposition tant pour les campagnes de
prévention et de sécurités routières permanentes et spéciales constituent une charge réelle
D’autre part, les médias privés qui jusqu’à lors sensibilisent à titre gratuit les usagers de la route à
travers les diffusions des messages dans les radios sollicitent une motivation.
Les véhicules des transports publics en mauvais état pratiquent le ramassage des passagers et font
la surcharge au cours des voyages. Ceux-là refusent d’obtempérer. Leurs numéros d’immatriculation
sont régulièrement remis à la police ou à la gendarmerie sans effet palpable.
D’autre part, l’on relève que les moyens de locomotion font défaut. Il est souhaitable de mettre à la
disposition des agents chargés de la prévention et sécurité routière en service à la DR/MINTRAN et
DD :MINTRAN, des motos pour faciliter la mission qui leur est dévolue.
En matière de sécurité routière, l’on dénombre 150 accidents au cours de l’année 2011 parmi
lesquels on compte 65 accidents corporels, 12 mortels, 13 décès, 18 blessés graves, 73 blessés
légers et 73 dégâts matériels.
S’agissant des titres de transport, la situation se présente comme suit dans la Région du Nord.
Tableau 62 des immatriculations des cartes grises de l’année 2011.
Rubrique
Moto
Voitures
particulières
Camionnet
tes
Autocars
Camio
n
Total
Recettes par
rubrique(FCF
A)
Immatriculation
5343
890
214
155
114
6716
54759000
Duplicata
129
48
22
9
15
223
2516500
Renouvelleme
nt
26
34
11
5
86
162
2810000
Total
5498
972
247
169
215
7101
24741000
26867000
2634500
1798500
404450
0
Recette
type
par
de
60085500
126
véhicule(FCFA
)
Source : DR/Mintrans
Pour la distribution et la fixation des plaques CEMAC, la société CFORMA a été agréée dans la
Région. Toutefois, les véhicules immatriculés n’obtiennent pas dans un délai raisonnable ou pas du
tout leurs plaques d’immaticulaion CEMAC. Cette situation perdure malgré les multiples
sensibisations. Par ailleirs une nouvelle société de fabrication et de fixation des plaques CEMAC
dénommée BK PARTENERS SERVICE s’est installée dans la Région du Nord en rapprochant la
prestation des services des usagers. Pour un début, elle éviterait d’être en rupture de stocks comme
c’est le cas en 2010 où 1050 véhicules ont obtenu les plaques CEMAC contre 3780 cartes grises
délivrées. Le pourcentage des plaques CEMAC distribuées par rapport à la délivrance des cartes
grises est respectivement de 42,67% en 2009 et 27,93% en 2010.
Les Auto-écoles
La Région du NORD compte 5 autos écoles agréées. Les moniteurs et les Directeurs de toutes ces
autos écoles n’ont pas les diplômes requis pour assurer la formation des apprenants. Malgré les
multiples mises en demeure. Les promoteurs semblent faire la sourde oreille.
Les autos-écoles sont classées de la manière suivante :
 Idéal auto-école ;
 Auto-école du Nord ;
 Auto-école MOJES.
 Auto-école de la Bénoué ;
 Auto-école CFORMA.
 Auto-école Française ;
 Auto-école Kawtal D&G
Parmi ces auto-écoles deux (auto-école Française et auto-école Kawtal D&G) sont dans l’attente
de l’aboutissement de leurs dossiers.
Les Agences de voyage
Les modes de transport utilisés dans la Région du Nord sont :
Le transport terrestre par des liaisons interurbaines est animé par les Agences de Voyage que sont
(WOILA, TOURISTIQUE EPRESS, STAR Voyage, LUX Voyage, NARRAL, DANAY EXPRESS
Voyage, DANAY ADAPTOUSSIA Voyage, AFRIQUE EXPRESS Voyage, ALLIANCE Voyage, Global
Express Voyage, National Express Voyage…) ; le transport urbain pratiquement réservé aux mototaxis, selon les sources de la communauté urbaine de Garoua. Pour les agences de voyage, les
nouveaux terminaux de certaines agences de voyage de Garoua déguerpies de leurs sites initiaux
par le Délégué du gouvernement sont opérationnels. Certains ont des aires d’embarquement et de
débarquement exigües ou bien tiennent lieu de magasin. Les toilettes de certaines agences de
voyages sont mal entretenues.
Trois agences de voyages (Touristique Express, Woila voyage et Danai Express) contrôle
régulièrement leurs autobus dans le centre de contrôle de visite technique. Le reste des agences de
voyage demeurent réfractaires.
S’agissant de trafic passagers et des frets, seuls Woila et Danai Epress fournissent à la
DR/MINTRAN les statistiques y relatives. Les autres Agences de voyage refusent délibérément de
communiquer.
Le trafic fret des marchandises par véhicules.
127
En 2011, les marchandises sont destinées uniquement vers le Nigéria, le Tchad et la République
Centrafricaine. Au total 1602 véhicules ont transporté 106.364,061 tonnes des marchandises vers les
trois destinations.
Transport aérien
La stratégie de développement des infrastructures de transport aérien sera articulée autour de :
 La mise en place d’un cadre institutionnel et stratégique approprié ;
 La promotion et l’adaptation de l’offre de transport (moyens, services et systèmes de
transport) en intégrant notamment les préoccupations environnementales ;
 Le développement de l’approche de partenariat public/privé ;
 L’intensification partenariat avec les inventions privées nationaux et étrangers.
Actuellement, le taux de trafic sur la plateforme de Garoua est en nette augmentation. Depuis le
lancement des activités de CAMERCO, Garoua est normalement desservi. La capacité des appareils
utilisés par cette compagnie permet d’assurer un grand trafic passager et le cargo n est plus nul
comme il ya de cela un an. Le programme validé est respecté sauf cas de force majeure. Le trafic
passagers et cargo connaissent une évolution significative, surtout qu’en période de pèlerinage d’où
les statistiques suivantes :

6 542 mouvements de vol dont 6 352 vols au niveau national, 125 vols au niveau régional et
65 vols au niveau international ;

41.583 trafics passagers dont 36 700 vols réguliers et 4 883 vols irréguliers.
Transport saisonnier ou fluvial
La circonscription maritime fluviale et lacustre couvre la Région du Nord, de l’Adamaoua et de
l’Extrême-Nord. La pêche artisanale et le transport par pirogue à moteur sont les principales activités
qui y sont exercées.
Les activités ont été essentiellement axées sur :
 La sensibilisation aux règles de sécurité en navigation maritime des pirogues à pagaies et à
moteur du lac artificiel de Lagdo ;
 Le contrôle des immatriculations et titres de sécurité.
Dans la Région du nord, 46 pirogues à moteurs ont effectué le renouvellement de la navigabilité et
44 ont été immatriculées. 1292 pirogues à pagaies ont été immatriculées.
Les usagers évoluant pratiquement dans l’informel, s’acquittent difficilement de leur obligation fiscale.
L’Administration va vers l’usager et est dépourvu de moyen de locomotion. La Mairie de Lagdo à mis
à la disposition de la circonscription, un local dans le prochain marché du Beach à rénover car la
recette totale de cette circonscription est de 21.480.00 FCFA.
La Région du Nord dispose d’un port fluvial sur la Bénoué. Ce port relie en saison de pluies le
Cameroun au Nigeria. Il est tributaire des eaux de la Bénoué en saison des pluies et est
régulièrement en état d’arrêt de fonctionnement.
La météorologie
Les statistiques climatologiques de la Région du Nord montrent que la pluviométrie a été
satisfaisante dans les départements du Mayo-Louti, Mayo-Rey et Faro. Les tendances y sont
excédentaires respectivement de 06%, 10% et 8%.Dans le département de la Bénoué la pluviométrie
a été très déficitaire avec une tendance de 31%.
Le mois d’Avril a été le mois le plus chaud dans toute la Région, et Novembre et Décembre très frais
avec la plus basse température (10°) à Poli.
128
Tableau63 de statistique climatologique dans le Nord
Localité
T°C Minimale
observé
Bénoué
15.5
T°C Maximale
mois
Nov-
observé
Pluviomètrie
mois
44.1
Avril
43.8
Avril
40
Avril
38.6
Avril
Quantité
Nombre des
Quantité
Nombre
des
2011
jours
des
2012
jours
des
pluies
en
pluies en 2012
692,7
2011
39
1225,9
50
929,9
52
1049,9
59
1303,7
74
2911,2
77
1504,2
80
2064,5
93
Déc
Mayo Louti
11.15
NovDéc
Mayo Rey
10.5
NovDéc
Faro
10
NovDéc
Source : Service Météo/DR/Mintran/NO
C- Difficultés :
a- Internes au système
 Le manque de moyens financiers pour une prise en charge des personnes externes de la
Délégation pour la campagne de la prévention et sécurité routière ainsi que le manque de matériels de
travail tels que les balises, les radars et les gilets ;
 Le refus d’obtempérer par les transporteurs ;
 Le manque de matériel de signalisation ;
 La consommation des stupéfiants par certains conducteurs ;
 Les Agences de voyages implantées à Garoua à l’exception de Touristiques Express et Stars
Express fonctionnent sans l’autorisation de gestion de terminal ;
 Les refus des Directions générales des Agences de voyages de mettre à disposition de la
Délégatio, leurs documents techniques pour authentification ;
 Les cars de la SETRACAUCAM continuent à opposer une résistance au texte relatif à la visite
technique en vigueur ;
 Le non respect de délai de livraison par l’Entreprise CFORMA, la Société agréée pour la
fabrication des plaques CEMAC ;
 Le refus d’afficher les matricules de leurs pirogues par les piroguiers ;
 l’identification des piroguiers étrangers est d’autant plus difficile que la plupart n’ont pas de
cartes d’identités ;
 Les menaces permanentes des piroguiers de Mbodéri dans le Mayo Rey par les hippopotames
qui ont tués 8 personnes en 2008, blessés deux personnes et cassés 10 pirogues en 2010 ;
b- Externes au système
 La plupart des agences de voyage tardent à se mettre en règles vis-à-vis de l’Administration des
Transports
D- Proposition des solutions
 Mettre à la disposition des agents chargés de la prévention et sécurité routière en service à
la DR/MINTRAN et DD/MINTRAN, des motos pour faciliter la mission qui leur est dévolue.
129

Eviter les ruptures de stocks des plaques d’immaticulaion CEMACpour que les propriétaires
des véhicules immatriculés, obtiennent dans un délai raisonnable, leurs plaques d’immaticulaion
CEMAC
EAU ET ENERGIE
D’une manière générale, l’approvisionnement en eau dans la région du Nord a des sources
divergentes. L’eau potable est servie par la Camerounaise Des Eaux (CDE) en exclusivité. Les
villes bénéficiaires de cette prestation sont Garoua-Guider-Figuil et Mayo-Oulo.
L’objectif du Gouvernement en matière d’eau est de poursuivre la construction des adductions d’eau
(puits, forage, etc.…), en tenant compte des difficultés spécifiques régionales notamment dans la
partie septentrionale.
A- Etat des lieux de l’existant
Deux départements de la Région du Nord sont desservis par l’adduction d’eau réalisée par la
Camerounaise des Eaux. Les travaux d’assainissement sont réalisés par CAMWATER (EX SNEC) et
certains partenaires au développement.
Les autres localités, en l’occurrence Poli chef-lieu du département de Faro et Tcholliré dans le
département de Mayo-Rey, n’ont pas accès à l’eau conventionnelle. Elles s’alimentent par système
des puits et des forages.
Compte tenu de l’accroissement grandissant de la population, le nombre des abonnés au réseau de
la Camerounaise des Eaux et aux forages et puits reste toujours fort. En général, l’on relève que le
taux de desserte des populations en eau potable reste encore très faible dans la région du Nord tant
en milieu urbain qu’en milieu rural.
Les autres réalisations en hydraulique rurale sont :
 du PNDP;
 de CDEN.
Au cours des six dernières années, les actions suivantes ont été menées dans ce domaine sur
financement BIP.
Tableau 64 : les actions réalisées au cours des six dernières années
BENOUE
FARO
MAYO LOUTI
MAREY REY
TOTAL REGION
2008
2009
2010
2011
2012
2013
136 000 000
72 000 000
16 000 000
32.000.000.
86 000 000
120 000 000
8 000 000
32 000 000
16 000 000
24.000.000
32 500 000
8 000 000
16 000 000
16 000 000
8 000 000
24.000.000
9 000 000
16 000 000
16 000 000
56 000 000
16 000 000
64.000.000
28 500 000
80 000 000
176 000 000
176 000 000
56 000 000
144.000.000
155 500 000
224 000 000
Source : DR/MINEE/Nord
Dans le cadre du transfert des compétences aux Commune, tous les projets d’hydraulique rurale ont été
réalisés pour la plupart dans les délais impartis malgré quelques problèmes observés dans leur
démarrage
Assainissement Total Pilote par les Communautés (ATPC) dans le nord
130
Seuls deux Départements sur les quatre que compte notre Région sont touchés par le projet. Il s’agit
des Département de la Bénoué et du Faro. Les activités de l’ATPC sont menées dans trente trois (33)
localités dans la Région du Nord en 2011.
Situations des relevées de l’inspection des établissements prélevant des eaux à
des fins industrielles et /ou commerciales
Deux (02) inspections ont été menées dans les différents établissements de la Région au cours de
l’exercice 2011. Certaines structures se sont totalement ou partiellement acquittées de leurs
redevances de prélèvement des eaux et /ou des taxes d’assainissement.
Au 31 décembre 2011, la situation se présente comme suit :
Tableau 65 : les structures qui se sont totalement ou partiellement acquittées de leurs redevances de
prélèvement des eaux et /ou des taxes d’assainissement.
Etablissement ou structure
Observations
S.A.B.C.Agence de Garoua
Les redevances et taxes d’assainissement sont payées par la Direction Général à
DLA
N’a pas d’autorisations de prélèvement des eaux et /ou de déversement des Eaux
usées.
N’a pas d’autorisation de prélèvements des Eaux et /ou de déversement des eaux
usées. Ne paye jamais les redevances de prélèvement de taxe d’assainissement,
usine en arrêt depuis Octobre 2011 pour cause d’entretien.
N’a ni compteur volumétrique sur le forage, ni autorisations de prélèvement des eaux
et /ou de déversement des eaux usées. Paie des redevances forfaitairement.
N’a pas d’autorisations de prélèvement des eaux et /ou de déversement des eaux
usées. Paie normalement les redevances de prélèvement des eaux
N’a pas d’autorisations de prélèvement des eaux et /ou de déversement des eaux
usées. En arrêt depuis environ six (06) mois.
N’a ni compteur volumétrique sur le forage, ni autorisations de prélèvement des eaux
et /ou de déversement des eaux usées. redevance partiellement payées. Les
arriérées seront ultérieurement liquidées
N’a pas d’autorisations de prélèvement des eaux et /ou de déversement des eaux
usées. redevance partiellement payées. Les arriérées seront ultérieurement liquidées
Les arriérées des redevances de prélèvement des eaux de deux dernières exercices
(2010 et 2011) ont été payé en Décembre2011
R.A.S
N’a pas d’autorisation de prélèvement des eaux et /ou de déversement des eaux
usées. Paie régulièrement les redevances de prélèvement des eaux .N.B c’est une
société nouvellement créée. Donc production moins importante
SODECOTON
CICAM Agence de Garoua
HOTEL RELAIS ST HUBERT
DAOULA HOTEL
JUNAT
HOTEL BENOUE
TOURIST MOTEL
CIMENCAM FIGUIL
ROGALIA FIGUIL
SITRON GAROUA
Source : DR/MINEE/Nord
3-Energie
Pour l’énergie domestique, le bois de chauffe est la principale source de chauffage.
En matière d’éclairage, l’énergie électrique vient en tête, suivi du pétrole lampant. L’utilisation des
autres sources d’énergie alternatives est encore en phase d’expérimentation (énergie solaire, énergie
éolienne).
Alimentation en énergie électrique
L’un des objectifs du Gouvernement en matière d’énergie est notamment de poursuivre
l’électrification urbaine et rurale des différentes localités de la Région du Nord.
Au cours des sept dernières années, les actions suivantes ont été menées dans ce domaine sur
financement BIP,
Il s’agit :
131
Projet d’électrification de la Localité de HOULA pour un montant de 78 000 000 FCFA ;
Projet d’électrification de la Localité de REYNA –KROUK pour un montant de 85 000 000 CFA ;
Electrification de la localité de DJOUMTE pour un montant de 67 000 000 FCFA ;
Tableau 66 : les actions menées dans le domaine d’électrification sur financement BIP,
2007
BIP
PPTE
BIP
PPTE
BENOUE
FARO
BIP
PPTE
BIP
PPTE
MAYO LOUTI
MAREY REY
TOTAL
REGION
2008
2009
2010
2011
2012
2013
24 000 000
30 000 000
79 104 756
51 163 497
78 000 000
48 000 000
90 000 000
49 999 972
45 000 000
188 964 128
37 000 000
39 612 525
154 976 316
119 516 384
49 973 577
67 000 000
80 000 000
40 000 000
35 000 000
80 000 000
82 000 000
61 460 890
69 991 104
25 000 000
39 998 239
100 000 000
30 000 000
39 309 435
283 972 641
358 576 653
393 500 891
-
33 000 000
85 000 000
48 000 000
80 000 000
195 597 964
230 000 000
211 000 000
290 000 000
BIP
Source : DR/MINEE/Nord
La région du Nord est alimentée en énergie électrique grâce à la centrale hydro-électrique de Lagdo,
et à deux centrales thermiques isolées de Poli et de Touboro. On distingue trois étages de tensions
qui sont la haute tension (HT), la moyenne tension (MT) et la basse tension (BT).
La ligne haute tension (HT = 90 Kv) part de Lagdo et alimente les villes de Guider, de Garoua, de
Pitoa et la région de l’Adamaoua (Ngaoundéré et Meiganga). Quant à la ligne Moyenne Tension (MT
= 30 Kv ou 17,32 Kv), elle dessert les villes de Chidifi, va vers Bourha et Guili, passe par Mayo-Oulo,
Guider et sort vers la région de l’Extrême-Nord. La même ligne MT part du barrage de Lagdo et
dessert Diambadi, Bibemi et Langui vers le Nord, Dobinga, Rey-Bouba, Tapare, Tcholliré et Laboun
vers le Sud.
Les villes de Touboro et de Poli sont alimentées par les centrales thermiques isolées, grosses
consommatrices de gas-oil et autres lubrifiants pour faire fonctionner leurs groupes-électrogènes
régulièrement en panne.
Etudes des réseaux électriques des projets.
Les descentes sur le terrain ont été faites pour les études et devis des projets d’électrification rurale
dans certaines localités de la Région du Nord. Il s’agit des localités suivantes :
Tableau 67: Etudes des réseaux électriques des projets
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
Localités
BABLA
BOCKI NASSARAO
BOLKI
DADJAM
DJIRLADJE
GUEBAKE (extension)
KOLLERE GOUNDJOUGUI
KOSSOUMOU
MAYO DOUMSI
BATAO
BIDZAR
CATOUGEL
BATAO
arrondissement
GAROUA III
GAROUA II
DEMSA
DEMSA
GAROUA I
PITOA
DEMSA
GAROUA I
DEMSA
FIGUIL
FIGUIL
GUIDER
REY BOUBA
Département
BENOUE
BENOUE
BENOUE
BENOUE
BENOUE
BENOUE
BENOUE
BENOUE
BENOUE
MAYO LOUTI
MAYO LOUTI
MAYO LOUTI
MAYO REY
132
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
HOMA
KALI
OURO MAYO
REY MANGA
BASCHEO
HAMAKOUSSOU
MARCHE MUNICIPAL
GODE
FIGNOLE
WATE
WAFFANGO
REY BOUBA
TCHOLLIRE
REY BOUBA
REY BOUBA
BASCHEO
BASCHEO
MAYO OULO
POLI
POLI
POLI
GAROUA IIème
MAYO REY
MAYO REY
MAYO REY
MAYO REY
BENOUE
BENOUE
MAYO-LOUTI
FARO
FARO
FARO
BENOUE
Source : DR/MINEE/Nord
Problèmes liés au secteur de l’énergie :
 Instabilité naturelle des sols provoquée par des vents violents, par des torrents violents
entraînant des chutes de plusieurs supports du réseau électrique ;
 La récurrence du délestage ;
 La mauvaise gestion des comités de gestion des carburants pouvant alimenter les groupes
électrogènes.
SERVICE REGIONAL DES PRODUITS PETROLIERS ET DU GAZ
Les activités du Service Régional des Produits Pétroliers et du Gaz du Nord (SR/PPG/N) sont
essentiellement axées sur le suivi des mouvements, le contrôle de qualité et de quantité des produits
pétroliers et du gaz domestique mis en consommation dans notre Région du Nord. Et la Région du Nord
dispose d’un dépôt S.C.D.P qui ravitaille cinq (5) marketers à travers leurs douze stations service déjà
fonctionnelles en attendant à Pitoa, la station service de la société PPSM en cours de réhabilitation des
anciennes installations de la société Oilibya.
ACTIVITES SECTORIELLES DES PRODUITS PETROLIERS ET DU GAZ
Les activités menées au niveau du Service se résument à la production des correspondances
en direction des marketers du nord pour identification de tous leurs stations services, leurs
appareillages et de tous leurs produits stockés et commercialisés
Cinq marketers exercent pleinement leurs activités dans la Région du Nord .Il s’agit de:
TOTAL CAMEROUN, OILIBYA, CAMOCO, FIRST OIL et CORLEY-CAM.
La société des Produits Pétroliers et Soute Maritime (PPSM) installée à Pitoa, utilisant le site des
implantations de l’ancienne station service du Marketer OILIBYA qui a longtemps quitté les lieux, vient
renforcer l’effectif des marketers déjà opérationnels.
Les différentes stations services ou points de consommation installés et fonctionnels dans la Région du
Nord sont :
(cf. tableau ci - dessous).
Tableau 68 : Les différentes stations services ou points de consommation installés et fonctionnels
Adresses
BP/Tel :
N°
Nom ou raison sociale
Localité
Quartier
1
TOTAL CAM
Figuil
2
TOTAL CAM
Guider
22275686
3
TOTAL CAM
Garoua
235
Grand marché
4
TOTAL CAM
Garoua
620
Tongo
5
TOTAL CAM
Garoua
235
Gare routière
6
TOTAL CAM
Garoua
1217
Gare routière
Centre
commercial
Centre
commercial
Produits stockés et
commercialisés
Super, Gazoil,
Pétrole,GPL
Super, Gazoil, Pétrole,
huile,GPL
Super, Gazoil, Pétrole,
huile,GPL
Super, Gazoil, Pétrole,
huile,GPL
Super, Gazoil, Pétrole,
huile,GPL
Super, Gazoil, Pétrole,
Observation
s
133
7
OILIBYA
Garoua
8
OILIBYA
Garoua
9
10
11
CAMOCO
CAMOCO
FIRST OIL
Garoua
Garoua
Garoua
12
CORLEY-CAM
Garoua
Gare routière
13
SECTEUR MILITAIRE
LEGION
GENDARMERIE
BATAILLON
GAROUA
TRADEX
PPSM
BATAILLON POLI
SODECOTON
SODECOTON
SODECOTON
SODECOTON
SODECOTON
Garoua
Base aérienne
Légion
Gendarmerie
14
15
16
17
18
17
19
20
21
22
1584
235 / 99 51 16
10
5
441
301
Garoua
Gare routière
Yelwa
barmari
Gare routière
Gare routière
huile,GPL
Super, Gazoil, Pétrole,
huile,GPL
Super, Gazoil, Pétrole,
huile,GPL
Super, Gazoil, Pétrole,
Super, Gazoil, Pétrole,
Super, Gazoil, Pétrole,
Super, Gazoil, Pétrole,
huile
Super, Gazoil, Pétrole
Super
Garoua
313
Super, Gazoil,
Garoua
Pitoa
Poli
Touboro
Tcholliré
Guider
Ngong
Garoua
Garoua II
Carrefour
Bataillon
Homé
Mayo galké
Guider
Ngong
Djamboutou
Super, Gazoil, Pétrole
Super, Gazoil, Pétrole
Super, Gazoil,
Gazoil,
Super, Gazoil, Pétrole
Super, Gazoil, Pétrole
Gazoil
Super, Gazoil,
Source : DR/MINEE/Nord
Remarque :
 La station-service BOCOM PETROLUM S.A à Touboro est en cours d’implantation.
Afin d’amener les consommateurs des produits pétroliers à s’approvisionner à partir des points de
vente, il serait souhaitable d’équiper le service en moyens logistiques autonome pour faciliter la
sensibilisation, et la mise en exécution des actions visant à décourager ou à réprimer des importateurs
frauduleux des produits pétroliers en provenance des pays voisins.
Activités de suivi des Produits Pétroliers liquides
Les activités dans ce domaine ont porté sur les points suivants :
 Suivi et contrôle techniques des travaux du Programme de construction de matériels de
stockage et de distribution en stations service TOTAL GAROUA ROCADE sis au lieu dit
TONGO
 Suivi et contrôle technique des travaux pour Programme de remplacement de matériels de
stockage et de distribution en stations service OILIBYA « Gare routière et Yelwa ». Suivi et contrôle techniques des travaux du Programme de réhabilitation aux couleurs P.P.S.M
des matériels de stockage et de distribution de l’ancienne stations service OILIBYA sis au lieu dit
Pitoa.
 Suivi et contrôle technique des travaux d’augmentation de la capacité de stockage de la stationservice de distribution des produits pétroliers par la construction d’une cuve de 20m3 de gasoil
au lieudit « Gare routière de Garoua ». Suivi des travaux d’implantation de la station-service BOCOM PETROLUM S.A à Touboro.
Activités Produits Pétroliers gazeux
Système du biogaz

Activités d’appui au Programme d’Amélioration des Conditions de Détention Et Respect des
Droits de l’Homme – Phase 2 (PACDET II)
134

Suivi des activités de réalisation et de la réception du système de BIOGAZ dans la prison
centrale de Garoua ; le même système a déjà été construit à Tcholliré, à Guider, à Poli et à la
Base aérienne de Garoua.

Activités d’appui à la SNV dans le programme de construction du système de biogaz
domestique.
Suivi d’un atelier de formation sur le lancement de l’activité sur “construction du système de
biogaz domestique “organisé conjointement par la SNV et qui s’est déroulé en octobre 2010
dans les locaux de la CELDIE Garoua. C’est le système NEPALAIS qui est en vulgarisation sur
le terrain dont le modèle a déjà été construit à Figuil et à Lam (dans le Mayo Louti). Trois
ménages ont été choisis et le projet de construction du model est en cours.

NB : Contrairement au gaz domestique vendu sur le marché (butane qui est sous pression et très
inflammable), le biogaz (méthane) n’explose pas ; il n’est pas sous forte pression. Il éclaire et réchauffe
la maison ; il est praticable tant en milieu urbain que rural ; il demande la disponibilité en déjections
animales et/ou humaines ; il lutte contre la déforestation.
Principe de fonctionnement
Le système consiste à recueillir seulement les déjections sans matières solides ou savonneuses
susceptibles de compromettre le bon fonctionnement du système. Il comprend essentiellement : le
regard d’arrivée des déjections, le bio digesteur surmonté du gazomètre de stockage et le regard de
sortie des effluents qui sont des fertilisants des cultures.
MINDCAF (Domaines, Cadastres et Affaires Foncières)
A- Etat des lieux de l’existant dans les différents domaines couverts
Les ressources matérielles
Elles sont constituées essentiellement de matériel vétuste hérité de l’ex-MINUH.
Le matériel technique des services du Cadastre est inexistant ou en mauvais état.
Les équipements de bureau continuent d’être utilisés bien que hors d’usage.
Aujourd’hui les besoins en équipements sont énormes dans tous les services, surtout ceux
nouvellement créés.
Evaluation de la feuille de route
A-Mise en œuvre des fonctions supports et du contrôle interne
 Gestion des ressources humaines, financières et matérielles
Des instructions ont été données aux responsables au cours des réunions de coordination
allant dans le sens d’éviter des gaspillages dans la consommation d’eau, d’électricité et de
téléphone ; signaler toute fuite d’eau, éteindre les lumières à la sortie des bureaux, etc.
 Production normative: Les actions prescrites relèvent de la compétence des Services
Centraux.
 Amélioration des méthodes du travail administratif
La Délégation Régionale entreprend d’informer et de sensibiliser les populations sur les
dispositions pertinentes du décret N°2005/481 du 16 décembre 2005, modifiant et complétant le
décret N°76/165 du 27 avril 1976 fixant les conditions d’obtention du titre foncier, qui allège la
procédure et raccourcit considérablement les délais d’obtention du titre foncier.
Les services des Affaires Foncières, des Domaines, du Cadastre et les Conservations
Foncières ont entrepris de rendre public les coûts de certaines de leurs prestations par des
affiches.
135
1- Sécurisation des édifices abritant les services du MINDAF
Les bâtiments abritant les services du MINDAF sont sécurisés par des gardiens de nuit.
Dans le même ordre d’idée, à la demande du MINDAF, une liste de bâtiments abritant les
services publics et pouvant accueillir un dispositif de surveillance électronique a été établie et
soumise à l’approbation du Ministre.
B- Production des services au profit des usagers
 Affaires domaniales
Domanialisassion de 12086 ha 30 à 52 ca de terrain dans le périmètre hydro-agricole de Lagdo
en vue de la création des exploitations agro-industrielles. L’objectif poursuivi ici est
l’augmentation de la production agricole au Cameroun.
Il a été proposé à l’approbation du MINDAF, de réserver 2ha 44a 03ca pour la construction de
l’habitat social par la Communauté urbaine de GAROUA, et 5ha 02a 89ca à la SIC pour la
construction des logements sociaux.
Il importe de poursuivre l’opération de constitutions de réserves foncières dans les chefs-lieux
de départements de la Région du Nord.
 Affaires Foncières
Les actions prévues relèvent de la compétence des services centraux du MINDAF.
 Affaires cadastrales
idem
 Gestion du patrimoine de l’Etat
C-En matière de production des services au profit des usagers
1- Affaires domaniales
Les Délégations Départementales doivent poursuivre les opérations de constitution des
réserves foncières engagées l’année dernière.
2- Affaires foncières
L’information et la sensibilisation des populations sur la nécessité d’immatriculer les terrains de
première catégorie porte des fruits.
3- Affaires cadastrales
Dans le cadre de la mise en place du réseau géodésique de référence unique matérialisé au
sol, les services du Cadastre du Nord ont participé au choix des sites devant accueillir les
bornes de base et de référence.
Ces services ont effectué différents travaux sur une superficie globale de 604ha 91a 23ca.
4- Gestion du patrimoine de l’Etat
Un recensement a eu lieu dans l’ensemble de la Région du Nord. Il concerne l’ensemble des
propriétés administratives et des locations administratives (bureaux et logements).
L’objectif poursuivi est de connaître les caractéristiques et l’état des affectations de ces biens.
Le bâtiment abritant la Délégation Régionale a été réhabilité : l’étanchéité, l’électricité, la
plomberie, le plafond, la peinture, etc. ont été revus.
5- Recouvrement des recettes
La Délégation régionale a eu des crédits d’invsestissement public d’un montant de dix
millions(10 000 000) FCFA, pour équiper et aménager les bureaux du guichet unique.
136
Tableau 69 : Traitement des dossiers des Affaires domaniales
Domaines Privés de l’Etat
Domaine National
Concessions provisoires
Localité
Nombr
e de TF
Superfici
e totale
en ha
BENOUE
-
-
FARO
01
0,086
MAYO LOUTI
-
01ha 18a
Nombre
de baux
Montant de la
redevance
mensuelle
Nombre de
concessions
Superficie
totale en ha
-
-
-
-
07
-
-
15
-
1.548.850
-
-
-
Nombre de
ventes
Baux emphytéotiques
Redevance
mensuelle
Nombre de
baux
emphytéotiq
ues
-
Superficie totale
en ha
Redevance
(période)
-
-
0,236
472.000
-
-
-
01
00ha 06a 85ca
187.500
-
-
-
03
1ha 39a
-
-
-
99ca
MAYO REY
01
2,8420
Source DR/MINDAF/Nord
Tableau 70: Traitement des dossiers des Affaires foncières
Le fichier des immatriculations directes
Nombre de requérants
Localisation
Superficies visée en m²
Nombre de TF établis
Superficies immatriculées en m²
00
-
221
-
00
00
248 479 m²
58
-
-
-
00
-
-
-
11
03
00
6279 m²
01
Hommes
Femmes
Collectivités
BENOUE
160
15
MAYO-LOUTI
45
MAYO -REY
FARO
860 m²
Source DR/MINDAF/Nord
137
Tableau71 : Traitement des dossiers des Affaire cadastrale
ETAT DES MAPPES FONCIERES ET CADASTRALES
Mappe cadastrale
Localités
Superficie des
propriétaires
originaires
immatriculés
Superficie totale en ha
Garoua 1er
Mappe foncière
1040ha61a43ca
606ha72a00ca
Nombre de
titres
fonciers
établis
Bénoué
221
557ha35a65ca
Mayo Louti
2ha02a80ca
Mayo Louti
58
Mayo Rey
3ha31aé56ca
Mayo Rey
0
Faro
Poli
6300
Beka
-
Taux de couverture de la mappe foncière
995ha04a63ca
Bénoué
Garoua 2er
Localités
Nombre de
titres
fonciers
enregistrés
dans la
mappe
364ha05a27ca
19ha72a98ca
Poli
106
80
76%
Beka
-
-
-
Faro
Source DR/MINDAF/Nord
138
PATRIMOINE DE L’ETAT
Tableau 72 : Le fichier des propriétés administratives (bâtiments administratifs)
Nature de l’occupation
Nombre des
Localité
propriétés
Logement
Bureau
GAROUA
322
179
143
PITOA
79
27
52
GASHIGA
34
1
33
BIBEMI
140
54
86
GUIDER
166
29
137
FIGUIL
62
6
56
MAYO OULO
64
6
58
TCHOLLIRE
114
52
89
REY BOUBA
132
59
73
TOUBORO
207
100
107
POLI
197
11
86
BEKA
54
4
50
1571
528
962
TOTAL
Source DR/MINDAF/Nord
Tableau 73 : Le fichier des locations administratives
Montant du loyer annuel
Localité
Nature de l’occupation
Total
Logement
Bureau
Total
Logement
Bureau
Bénoué
55 986 000
49 811 376
105 797 376
33
19
52
Mayo Louti
10 116 000
17 025 000
27 141 000
09
18
27
Mayo Rey
4 074 000
10 180 800
14 254 800
04
08
12
Faro
7 350 000
6 384 000
13 734 000
06
06
12
77 526 000
83 401 376
160 927 176
52
51
103
TOTAL
139
Nature des travaux de
Localité (mentionner le
réfection, équipement,
nom de la localité)
GAROUA
POLI
Bénéficiaire
Nombre
Montant
Observations
réhabilitation
Equipement logement
GOUV.R.N
1
10.000.000
Equipement bureau
DR MINEPAT
1
20.000.000
Equipement bureau
DR P.T
1
15.000.000
Equipement bureau
MINRESI
1
20.000.000
Réfection logement
PROC. GENERAL
1
27.000.000
Réfection bureau
MINADER
1
50.000.000
Réfection ferme semencière
MINADER
1
30.000.000
Réfection Centre des Métiers
DIRECTEUR CENTRE
1
20.000.000
des T.P
M.T.P
Réhabilitation de 11 salles de
classe à l’EP de Kolléré I
Réfection Délégation
Départementale du MINEE
Réhabilitation du service de la
Météorologie
MINEDUB
1
15.000.000
MINEE
1
3.000.000
MINTRANS
1
9 272 839
Source DR/MINDAF/Nord
C- Difficultés rencontrées
Les difficultés rencontrées dans l’exécution des missions du Ministère dans la Région du Nord
sont de plusieurs ordres.
Elles sont structurelles, humaines, matérielles et financières.
Sur le plan structure:
 La gestion du domaine privé de l’État ;
 Le recouvrement des recettes domaniales ;
 L’incapacité des Services du Cadastre de répondre aux nombreuses sollicitations des
usagers.
Sur le Plan des ressources
a) Humaines : le personnel du Ministère des Domaines et des Affaires Foncières
dans la Région du Nord est dans l’ensemble vieillissant et quantitativement très
insuffisant. Le départ régulier du personnel technique en retraite réduit la qualité des
performances des services.
Cette situation favorise l’accumulation des instances notamment dans les
services du Cadastre et des Affaires Foncières.
b) Financières : les ressources sont généralement limitées et ne couvrent pas les
besoins des services. Le budget de fonctionnement de l’exercice a été réduit de plus
de 40% par rapport à l’année écoulée.
140
Sur le Plan Matérielles : Les ressources matérielles se caractérisent par :






L’exiguïté et la vétusté des locaux ;
L’insuffisance et l’obsolescence du matériel technique ;
La vétusté du mobilier ;
L’absence du matériel informatique ;
L’absence de moyen de locomotion ;
Le mauvais confort du personnel dans un environnement où les températures atteignent
les 40°.
D- proposition des solutions
Pour apporter des solutions à tous ces problèmes, il importe de :
 Faire intervenir le Délégué Régional des Domaines et des Affaires Foncières dans la
gestion du DPE.
 Donner le pouvoir au Receveur des Domaines de poser les scellés pour défaut de
paiement d’un redevable.
 Pourvoir tous les services en personnel, en particulier les services du Cadastre.
 Mettre fin au système de dotation unique et annuelle des crédits de fonctionnement en
vue de permettre une activité continue des services.
 La grande préoccupation reste sur le matériel. Il fait cruellement défaut partout, d’où la
nécessité de doter les services de matériel, aussi bien technique que de bureau.
MINHDU
A- Etat des lieux de l’existant
Développement urbain et habitat
Le défit posé par le développement urbain et l’aménagement du territoire, exprimé par la vision à
long terme sont celui de créer un espace économique national intégré. Il s’agit non seulement de
maîtriser le développement des villes et d’en faire des centres de production et de consommation
nécessaire à l’essor du secteur industriel mais également de promouvoir l’émergence des
agglomérations périphériques, le développement des villes moyennes ou secondaires capables de
structurer les activités économiques dans l’espace urbain et concourir au développement des zones
rurales environnantes.
Dans la Région du Nord, la situation de développement urbain et de l’habitat se présente comme suit
en 2011.
S’agissant du peuplement des villes de la région du Nord, les résultats du 3ème RGPH révèlent que
les estimations pour 2011 de la population du Nord se résument ainsi qu’il suit :
Population urbaine : 586.909 habitants dont de sexe 298.459 masculin et 288.450 de sexe féminin :
Tableau 74 : estimation de la poulation urbaine
Estimation 2011
Sexe
Circonscription administrative
RÉGION DU NORD
Population totale
2050229
Masculin
1016548
Féminin
1033681
Rapport de
masculinité en %
0,983
141
Département de la BENOUE
1034802
520659
514143
1,013
BIBEMI
161776
79439
82338
0,965
DEMBO
19210
9574
9637
0,993
LAGDO
172633
87088
85544
1,018
GAROUA
322582
164965
157618
1,047
BASCHEO
32483
15782
16701
0,945
DEMSA
46600
23725
22875
1,037
TOUROUA
49403
24940
24464
1,019
93180
136934
84388
45634
69513
41759
47545
67421
42630
0,960
1,031
0,980
38376
18759
19617
0,956
46012
23000
23012
0,999
PITOA
TCHEBOA
Département du FARO
BEKA
POLI
Département du MAYO LOUTI
475312
227061
248251
0,915
FIGUIL
82591
39791
42800
0,930
GUIDER
271471
130394
141077
0,924
MAYO OULO
121251
56876
64375
0,884
455727
227070
228657
0,993
Département du MAYO REY
REY - BOUBA
141129
69690
71439
0,976
TCHOLLIRE
57447
29191
28256
1,033
MADINGRING
69655
34556
35099
0,985
187496
93633
93863
0,998
TOUBORO
Source : BUCREP
Les grandes villes de la Région du Nord sont :
 La ville de Garoua, chef-lieu de la Région du Nord et du Département de la Bénoué, est de
loin le plus grand centre urbain de la Région avec une population de 322.582 habitants en
2011.
 La ville de Guider, chef-lieu du Département du Mayo-Louti, occupe le deuxième rang avec
une population de 271.471 habitants.
 La 3e ville en population est Touboro avec 187.496 habitants. Cette ville frontalière entre le
Tchad et la RCA, se révèle être le poumon économique du Département du Mayo-Rey.
 Viennent dans l’ordre décroissant Lagdo (172.633 habts), Bibémi (161.766 habts), Rey
Bouba (141.129 habts)
Équipements des principales villes du Nord
Equipements socio-collectifs des principales villes du Nord
Les villes du Nord sont différemment équipées : la mieux nantie est évidemment Garoua, la capitale
Régionale, suivie des autres villes chefs-lieux des Départements (Guider, Tcholliré et Poli).
B- Etat des réalisations des activités
Les principales activités menées dans ce secteur concernent :
 Réalisation des études techniques du relevé de dégradation des voiries urbaines ;
 Collecte et recyclage des ordures ménagères et industrielles assurés de manière
permanente par HYSACAM;
 GAROUA : 4.000 ML :
142




GUIDER : 1.600 ML ;
POLI : 30 ML
TCHOLLIRE : 500 ML
BIBEMI : 500 ML ;
Réhabilitation des routes bitumées de :
 GAROUA : 3.700 ML ;
 GUIDER : 2.000 ML ;
Réhabilitation des routes en terre de :
 GUIDER : 500 ML ;
 TCHOLLIRE : 1.700 ML ;
 BIBEMI : 380 ML ;
 POLI : 2.200 ML;
Etude pour la réhabilitation des routes bitumées de :
 GAROUA, axe Yelwa-Sodecoton
 Aménagement de la place cinquantenaire ;
 Embellissement de le place « AN 2000».
C- Difficultés rencontrées dans la réalisation des activités
Contraintes liées au développement urbain
 L’insuffisance de son réseau routier qui est un facteur néfaste à son réel développement;
 Les installations électriques et téléphoniques sont vétustes puisque non renouvelées et non
entretenues depuis la décennie 1980 ;
 L’alimentation en eau courante où deux départements seulement sur quatre sont connectés
au réseau CDE. Les départements du Mayo-Rey et du Faro n’en sont pas alimentés.
 La qualité de l’habitat est précaire du fait de la poussée de l’exode rural, du déplacement
excessif des immigrants vers Bénoué-Est venant de l’Extrême-Nord, des quartiers spontanés et
périphériques et des banlieues environnantes dont les caractéristiques hybrides entre secteur urbain
et secteur rural devront poser un problème d’assainissement urbain ;
 La démographie croissante ;
 La croissance rapide de la population jeune avec comme conséquence l’aggravation du
chômage qui a pour corollaire l’augmentation de la charge des inactifs sur les actifs ;
 L’absence des latrines surtout dans les villages à faible concentration humaine ;
 Les sources d’énergie utilisées en majorité (bois de chauffe ou charbon) ;
 Les toilettes avec chasse-eau ne sont pas assez répandues ;
 Les latrines non aménagées restent l’apanage de la majorité des ménages pauvres ;
 Absence de plan directeur de certaines villes ;
 L’insuffisance des équipements socio –collectifs ;
 Le mauvais entretien des voiries urbaines ;
 L’occupation anarchique des espaces urbains ;
 La gestion domaniale confuse ;
 Le conflit de compétence au regard de la municipalité des intervenants ;
 La complaisance dans l’application de textes réglementaires.
143
Postes et télécommunications.
A- Etat des lieux de l’existant
POSTES
Le réseau postal couvrant presque la totalité de la Région est constitué de onze établissements
localisés dans certaines unités administratives : 04 dans la Bénoué, 01 dans le Faro, 03 dans le
Mayo-Louti et 03 dans le Mayo-Rey.
Toujours à cause de son insolvabilité et du manque d’équipement adéquat, le service postal public
n’a toujours pas trouvé son regain de vitalité d’antan, il est en déclin au profit des opérateurs
nationaux exerçant plus ou moins dans la légalité ; plusieurs Agences d’acheminement du courrier,
de transfert d’argent et même des colis ont relié les services postaux sur l’ensemble du territoire
national ; il s’agit : EMS COURRIER ; MTA ; ESICO ; SOLEX ; EXPRESS UNION ; EXPRESS
EXCHANGE. EMI Money, etc.
Dans ses prérogatives du suivi de l’application de la législation et de la réglementation dans le réseau
postal, la DR/MINPOSTEL/N a élaboré des termes de référence du questionnaire de l’enquête
régionale sur la propension à la clandestinité des opérateurs des services postaux. L’administration des
questionnaires a été réalisée, le rapport final confectionné et la hiérarchie informée.
Dans le cadre du suivi de mission de service public en matière postale, le suivi du remboursement des
épargnes sinistrées aux clients de la Caisse d’Épargne Postale a été effective par la collecte et la mise
à jour des données ;
Une enquête en vue du renforcement de la coopération DEREPOSTEL/Nord –secteur privé a été
menée.
Dans la mission de la centralisation des données sur les réseaux postaux, la collecte des données
chiffrées sur la performance commerciale des établissements postaux de CAMPOST/Nord a été
effective ; l’actualisation du fichier des opérateurs postaux dans la région a été effectuée dans la
perspective de la mise à jour de la carte de couverture postale de la Région du Nord.
Télécommunications
Le secteur des télécommunications de la région du Nord est constitué de 16 stations FH (faisceaux
hertziens) et de 5 sites de téléphonie rurale. Les 16 stations sont réparties dans le tableau ci-dessous
:
Tableau 75 : Les 16 stations de faisceaux hertziens du Nord
N°
Distance par
N° d’ordre
d’ordre
rapport à GarouaDésignation
central
1
Garoua-central/
4 km
9
Garoua-Radio
2
Garoua Tv
7 km
10
3
Garoua RPT
38 km
11
4
Gouna
100 km
12
5
Banda
164 km
13
6
Yet
223 km
14
7
Tcholliré P&T
206 km
15
8
Tcholliré Tv
224 km
16
Désignation
Bardout
Figuil
Bidzar
Guider P&T
Waguri
Mayo-Oulou
Tv
Mayo-oulo
p&T
Guider Tv
Distance par
rapport à
Garoua-central
42 km
94 km
118 km
126 km
164 km
164 km
164 km
126 km
Source : Délégation Provinciale des P&T du Nord (février 1999)
Les 5 sites de la téléphonie rurale se présentent comme l’indique le tableau ci-dessous.
144
Tableau 76 : Les sites de la téléphonie rurale
Désignation
Distance par rapport à Garoua
Garoua-Tcholliré
206 km
Figuil
94 km
Guider
126 km
Waguri
164 km
Mayo-Oulo P&T
164 km
Source : Délégation Provinciale des P&T du Nord (Février 1999)
Il faut noter que les 16 stations faisceaux hertziens susmentionnés ne sont que des stations relais. Le
Nord compte deux (2) centraux téléphoniques. Il s’agit du Central de Garoua qui dessert ou couvre
tout le Mayo-Rey et du Central téléphonique de Guider qui couvre Figuil et Mayo-Oulo par connexion
directe par câble d’une capacité de 20 000 et 5 000 lignes respectivement.
 cinq sites de téléphonie rurale (Tcholliré, Lagdo, Mayo-Oulo et Figuil et seize stations de
relais FM Poli);
 trois sociétés de téléphone mobile (MTN, ORANGE et CAMTEL) assurant la couverture du
réseau téléphonique mobile de la Région du Nord
 Quelques cybers café.
 Du fait des vandales, le vieux réseau câblé de Camtel est quasiment en voie d’extinction;
heureusement que cette société parapublique a trouvé la parade appelé (City Phone) qui permet une
connexion<<Wireless (sans fil) avec ses abonnés pour tous types de services allant de la téléphonie
à Internet.
 Toutefois, la mise en œuvre déjà effective des fibres optiques sur la dorsale Nord-Sud va
permettre de pallier désormais aux nombreux disfonctionnements qui perturbent quotidiennement les
communications.
B- Etat des réalisations des activités
1- Services postaux
a- suivi de mission de service public en matière postale :
 Suivi de remboursements des épargnes sinistrées aux clients de la Caisse d’Epargne Postale :
Deux missions trimestrielles de collecte des données statistiques de remboursements des
épargnes sinistrées dans les bureaux de poste de la Région, effectuées
 Assainissement du secteur pour une saine concurrence : Missions de sensibilisation dans toute
la Région sur le respect de la morale, de l’éthique et de la déontologie professionnelles.
b- collecte et centralisation des données sur les réseaux postaux :
Mise à jour de la carte de couverture postale de la Région du Nord : Actualisation du fichier des
opérateurs dans la Région du Nord et élaboration d’un fichier d’opérateurs ou exploitants par
Arrondissement.
145
2- Brigade régionale de contrôle
Tableau 76 : En matière de la brigade régionale de contrôle, les activités menées sont consignées dans le tableau suivant :
DOMAINE
D’INTERVENTION
ACTIVITE OU PROJET
ACTIONS MENEES
INDICATEURS DE REALISATION
Mise à jour du fichier des
opérateurs privés du secteur
postal
Descentes sur le terrain pour
avoir les données actualisées
et chiffrés des opérateurs
Fiches des opérateurs disponibles.
Suivi de l’application
de la législation et de
la réglementation
postale et des
missions de services
publics en matière Mise à niveau du personnel de la Exposés sur textes législatifs
BRC
et réglementaires du secteur
postale
postal
Suivi e la régulation
des activités des
opérateurs et
exploitant du secteur
postal.
Recherche
constatations et
poursuite en
répression des
infractions commises
en matière postale
Vérification de la mise en
pratique de textes régissant
l’activité postale (autorisation,
récépissé de déclaration) et
respect des conditions de
sécurités édictées par l’UPURecherche des infractions
commises en matière postale
Descente sur le terrain
Suivi du sondage national sur
la qualité de Service à la
Campost dans la Région du
Nord
TAUX
OBSERVATIONS
90%
Exposés disponibles
70%
Fiches de prélèvement et fiches de réception des lettres
disponibles
30%
Fiche du sondage disponible
100%
Nécessité d’une pickup 4X4 vu l’état des
routes et les
contrôles continus
qu’il faudra effectuer
146
3- Infrastructures et équipements des Télécommunications et des TIC
Dans le cadre de la promotion des infrastructures et équipements des domaines des Télécommunications et des TIC, les activités suivantes ont été
réalisées sont pésentées dans le tableau suivant :
Tableau77 : réalisation des activités
DOMAINE D’INTERVENTION
ACTIVITE OU PROJET
ACTIONS MENEES
INDICATEURS
DE REALISATON
Survey technique pour reconstruction TCP de Mbaîboum
Evaluation des travaux arrêtés du TCP de Pitoa en vue de la
relance du chantier.
Rapport mission
-Réception TCP Douroum, Dembo et Douroum.
PV de réception
- Réception définitive des équipements et installations des TCP de
Bashéo et Bibémi
- Réception des Groupes Electrogènes aux TCP de Doumou et
Télécentres
Touroua
Communautaires
- Réception Panneau Solaire TCP Mandama.
Polyvalents (TCP) et
Points d’Accès Numérique -Installation des équipements mobiliers et techniques
(PAN)
Assistance tedhnique aux TCP fonctionnels de Poli et Bibémi
-Elaboration des projets Recensement des équipements et matériels du PAN de Guider
d’investissement en
matière des Télécoms et Participation aux Comités de gestion
1°)
des TIC.
Promotion des
Journée Mondiale des
infrastructures et
Télécommunications et de Formation et stage aux Centres Multimédia de la Délégation
équipements dans le domaine
la Société de l’Information
des Télécommunications et
(JMTSI)
des TIC
Proposition des zones à désenclaver aux Opérateurs des
Télécommunications et TIC
Equipement des Bureaux en matériels informatiques
TAUX
100%
PV de réception
100%
OBSERVATION
Nécessité de
décentraliser le suivi
des travaux des TCP
Nécessité de
décentraliser le suivi
des travaux des TCP
Rapport de mission
50%
Rapport de mission
Attestations de Fin de Formation
50%
40%
Rapports disponibles
Liste des administrations
Publiques
30%
Bureau chef service
des Postes équipé en
matériels informatiques
147
Etude et suivi du projet des centres de Ressources Multimédia
dans les Lycées et Collèges
Rapport de mission
/
Aucune sollicitation
Proposition du plan d’organisation
Absence de moyen
pour l’organisationde la
JMTSI
Organisation des manifestations
Elaboration d’un rapport sur la JMTSI au Nord
Mise à jour de la liste des
structures publiques
ayant besoin d’assistance
technique
2°)
Appui technique aux
administrations et institutions
publiques en matière
-Maîtrise des
d’études, d’établissement et
consommations des
de maintenance des
moyens de
infrastructures et des réseaux
télécommunications dans
de Télécommunications et
les services publics
des technologies de
l’information et de la
communication.
-Descente sur le terrain ;
-Sensibilisation des Administrations sur les TIC ;
-Révision de répertoire téléphonique
-Collecte des requêtes et doléances ;
-Distinction des structures parapubliques des administrations
publiques.
-Sensibilisation du personnel de Services Publics
-Réponse aux demandes de quotas et catégories sur les lignes
téléphoniques suivant les dispositions de l’application du Décret
2005/441 du 1er Novembre 2005 fixant les conditions d’installation
et de prise en charge des moyens des télécommunications dans
les services publics.
Transmission des dossiers remplissant les conditions du décret
2005/441 au MINPOSTEL
Recensement des lignes téléphoniques à domicile des
responsables publics ;
Tenue de la liste des sociétés parapubliques bénéficiant des
dispositions du Décret 2005/441.
Intervention et
Recensement des
-Descente sur le terrain dans les services publics départementaux.
équipements des
-Suspension des lignes téléphoniques non réglementaires ;
Télécoms et des TIC
-Rétablissement des lignes téléphoniques
utilisés dans les
différentes administrations
Liste des Administrations
Publiques
70%
Lettre Trimestrielle du Délégué
Lettre de transmission des
dossions de demande téléphone
et de quota au MINPOSTEL
Lettre Trimestrielle du Délégué
148
publiques.
Installations et câblages de réseaux de Télécommunications et
TIC
-Recensement des
différents utilisateurs
privés de
radiocommunications de
la Région.
-Connaissance des
caractéristiques
d’émission-réception
3°)
Suivi des utilisateurs et de la
production des statistiques
sur les radiocommunications.
Identification des types
d’Emetteurs- Récepteur
(spécification technique)
-Identification des appareils utilisés ;
-Recensement des RAC ;
-Vérification des agréments d’exploitation et détection des
utilisateurs frauduleux des radiocommunications
-Vérification des bandes de fréquence
-Contrôle du type de modulation
-Vérification ;
-Licence d’homologation de l’appareil ;
-Maison de fabrication des appareils ;
-Caractéristiques des Antennes et Pylônes ;
-Types de réseaux utilisés ;
-Nombre des Emetteurs-Récepteurs d’une même maison de
fabrication ;
-Puissance d’émission ;
-Antennes ;
-Allume-cigares ;
-Paraboliques, Yagi, VSAT, demi-onde de Hertz,… ;
-Exploitation, Flotte, Multi-flotte ou point à point
Rapports disponibles
En collaboration avec
les Techniciens de
l’ART
Rapports disponibles
50%
Lettre Trimestrielle du Délégué
disponible
Nécessité de former le
personnel de la
Délégation
149
-Tenue d’un registre de
statistiques sur les
utilisateurs de
Radiocommunications
-Tenue d’un registre
d’exploitants de réseaux
de Télécommunications
-Collecte des données à l’ART(Nombre d’exploitants)
-Tenue d’un registre de
fournisseurs de services
et d’Accès aux TIC
Collecte de :
-Nombre de Cybercafé
-Nombre d’abonnés filaires
-Nombre d’abonnés Internet/CTPhone
-Nombre d’abonnés Internet/ADSL
-Nombre d’abonnés Internet/RTC
-Nombre d’abonnés Internet/VSAT
-Nombre d’abonnés aux liaisons Spécialisées
-Nombre d’abonnés par liaison X25
-Couverture de la Région en liaison FH, F.O. et centraux
téléphoniques.
4°)
Tenue des statistiques
Relatives aux offres des
Télécommunications et des
technologies de l’information
et de la communication.
Relevé de :
-Différentes fréquences
-Différents types d’équipements
-Différentes administration qui utilisent la RAC
Radio du TBF (Temps de bon fonctionnement) des différents
équipements
-Largeur de la bande d’utilisation
-Fréquences des pannes
-Actualisation de la Carte -Descente sur le terrain ;
de Couverture de réseau -Collecte des données chez les Opérateurs des Télécoms
des Télécoms du Nord
-Tenue d’un registre des
personnes physiques
oumorales exerçant des
-Identification du nombre de câblodistributeurs
Lettre Trimestrielle du Délégué
Lettre Trimestrielle du Délégué
disponible
En collaboration
avec CAMTEL, MTN
et ORANGE
50%
Lettre Trimestrielle du Délégué
disponible
Lettre Trimestrielle du Délégué
disponible
150
activités connexes
Identification des abonnés
des réseaux des
télécommunications
ouverts publics.
Identification des abonnés
des réseaux des
télécommunications
ouverts publics.
-Nombre de vendeurs de matériel de Télécommunications
-pérennisation de l’opération ;
-Suivi des Opérateurs dans ce recensement ;
-Descente sur les lieux d’identification ;
-Evaluation et rapport à transmettre à la hiérarchie.
Lettre Trimestrielle du Délégué
disponible
Source : DR/Minpostel
151
C









Difficultés rencontrées :
difficultés de mise à jour des données par la campost;
Difficultés de collecte de données du fait de la suspicion des opérateurs
La non mise en œuvre intégrale de la régulation postale
Difficultés de mise à jour des données par la Campost
Nécessité de décentraliser le suivi du projet de création des Télé centres Communautaires
Polyvalents (TCP) et Points d’Accès Numérique (PAN)
Manque de personnel qualifié’ Difficile accès aux données des Opérateurs
Activité ralentie par la non disponibilité des modalités d’application de la loi régissant l’activité
postale
Insuffisance des moyens pour couvrir toutes les localités la Région du Nord
Désormais, aux nombreux disfonctionnements qui perturbent quotidiennement les
communications, les
Postes Garoua comptent 2500 abonnés du fixe contre 400 seulement desservis par Guider et par
câble. Ce système aérien par câble est moins sensible. La connexion souterraine est vieille de plus
de 14 ans et occasionne de nombreuses interférences de communications.
Dans le domaine des télécommunications, la Région du Nord est dotée de :
 Deux centraux téléphoniques à Garoua et Guider d’une capacité de 20 000 et 5 000 lignes
respectivement;
 cinq sites de téléphonie rurale (Tcholliré, Lagdo, Mayo-Oulo et Figuil et seize stations de
relais FM Poli);
 trois sociétés de téléphone mobile (MTN, ORANGE et CAMTEL) assurant la couverture du
réseau téléphonique mobile de la Région du Nord
 Quelques cybers café.
Du fait des vandales, le vieux réseau câblé de Camtel est quasiment en voie d’extinction;
heureusement que cette société parapublique a trouvé la parade appelé (City Phone) qui permet une
connexion<<Wireless (sans fil) avec ses abonnés pour tous types de services allant de la téléphonie
à Internet.
Toutefois, la mise en œuvre déjà effective des fibres optiques sur la dorsale Nord-Sud va permettre de
pallier
Aux difficultés relevées.
5. SECTEUR ADMINISTRATION GENERALE ET FINANCE :
ECONOMIE, PLANIFICATION ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE.
A- Etat des lieux de l’existant
La Délégation Régionale du Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du
Territoire est située en plein cœur de la ville de Garoua Ier, au quartier dit plateau, en face de la Station
CRTV Nord à Garoua. Elle est logée dans une clôture nouvellement construite.
Elle comprend quatre services régionaux et quatre délégations départementales.
Pour réaliser ses activités, elle bénéficie de l’appui des Programmes et projets sous tutelle à l’instar du
PNDP, de la MEADEN, l’INS, du CRLS et des autres partenaires extétieurs.
152
La mission assignée aux services se décline en quatre programmes, à savoir :
 Le programme de la relance économique à travers la mise en œuvre du DSCE dans la région ;
 Le programme de la Promotion et du suivi des investissements ;
 Le programme de l’Aménagement du territoire et du développement régional et local ;
 Le programme de la Gouvernance
B- Etat des réalisations des activités
1- Le programme de la relance économique à travers la mise en œuvre du DSCE dans la région
Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi
(DSCE) qui incombe à notre Département ministériel, un extrait de la matrice conçue au niveau
national, tenant compte de la spécificité de la Région, a été ventilé aux administrations sectorielles en
Février 2013.
Un séminaire régional de présentation, d’appropriation et de vulgarisation du DSCE a été organisé à
Garoua en mars à l’effet :
 d’informer les populations de la Région sur les nouvelles orientations du développement du
pays pour la période 2010-2020 ;
 de les assurer sur la prise en compte de leurs préoccupations dans le DSCE ;
 de les sensibiliser sur les enjeux du développement de leur Région ;
 de susciter leur adhésion aux actions menées par le Gouvernement dans le cadre de la
stratégie de croissance e de l’emploi ;
 de mieux préciser le rôle de chaque acteur dans la mise en œuvre de la stratégie ;
 d’échanger sur le mécanisme de suivi-évaluation pour une mise en œuvre satisfaisante de la
Stratégie Nationale de Développement, la seconde étape du processus a consisté à tenir les revues
d’évaluation participative au plan régional.
De manière spécifique, ce séminaire régional a été une occasion de fournir les informations sur le
niveau des réalisations du programme d’investissement public ainsi que l’adéquation de ces projets
avec les aspirations des populations assorties de leurs appréciations sans oublier la contribution du
secteur privé.
2- Le programme de la promotion et du suivi des investissements
Le suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public de la Région du Nord pour
l’année 2013, s’est tenu en quatre assises trimestrielles.
a- Etat de présentation du BIP
Au terme de la dernière assise, la synthèse du rapport est la suivante :
La région du Nord a bénéficié dans l’ensemble de 468 projets pour un montant de 11 379 607 000
FCFA répartis ainsi qu’il suit :






la gestion centrale : 26 projets pour un montant de 6 269 860 000 FCFA
le département de la Bénoué : 168 projets pour un montant de 1 785 115 750 FCFA
le département du Mayo Louti : 75 projets pour un montant de 1 056 060 500 FCFA
le département du Mayo Rey : 90 projets pour un montant de 679 550 000 FCFA
le département du Faro : 44 projets pour un montant de 436 774 000 FCFA
les projets à gestion régionale : 65 projets pour un montant de 1 152 247 000 FCFA
b- Niveau de l’exécution physico-financière du BIP (Ressource Propre de l’Etat)
153
Au 31 Décembre 2013, la situation de l’exécution des projets à gestion départementale et régionale se
présente comme suit :
Tableau 78 :indicateur de l’exécution physico-financière des 04 départements et celle de la région
LIBELLE
Nombre
de
projets
Exécution financière
Dotation
FCFA du crédit
Montant engagé % d’engagement Montant
de paiement
liquidé
% de
liquidation
Bénoué
168
1 785 115 750
1 587 761 349
87,96
125 501 000
07,90
56,92
Mayo Louti
75
1 056 060 500
496 513 000
47,02
321 893 000
31,52
52,48
Faro
44
436 774 000
243 274 000
55,70
243 274 000
57,70
76,17
Mayo Rey
Total des 4
Départements
90
679 550 000
279 310 000
41,10
279 310 000
41,10
41,10
377
3 957 500 250
2 606 858 349
65,87
969 978 000
24,51
55,14
Gestion régionale
Gestion régionale et
départementale
65
1 152 247 000
380 778 000
33,05
380 778 000
33,05
33,05
442
5 109 747 250
2 987 636 349
58,47
1 350 756 000 26,43
50,16
%
Exécution
physique
Source : DR/MINPAT/NO
C- Comparaison du niveau de réalisation des projets par rapport à 2012
Tableau 79 : Comparaison du niveau de réalisation des projets par rapport à 2012
Libellé
Dotation
Engagement
Liquidation
Exécution physique
BIP au 31 Décembre 2012
Montant en FCFA
%
3.661.864.433
3 661 864 433
100.00
3 182 422 433
86.84
BIP au 31 Décembre 2013
Montant en FCFA
%
5 109 747 250
-
2 987 636 349
58,47
1 350 756 000
97,53
26,43
50,16
Source : DR/MINPAT/NO
Il ressort du tableau ci-dessus que le taux de réalisation physique des projets inscrits dans le BIP au 31
Décembre 2012 est de 97.53% contre 50,16% à la même période en 2013, soit une baisse drastique de
47,37% en valeur relative.
En 2013, ce faible taux s’explique par plusieurs raisons : le changement du régime financier de
l’Etat caractérisé par le passage du budget des moyens au budget programme qui a retardé la mise en
circulation de l’autorisation des dépenses, la réforme intervenue dans le système de passation des
marchés publics qui a réparti les compétences des différentes commissions et l’absence des plans
types dans certaines administrations sectorielles a retardé la confection des DAO:
c- OBSERVATION GENERALE
L’analyse globale de la situation de l’exécution du BIP appelle les observations suivantes :
1- Sur les taux d’exécution
Au terme des travaux de la quatrième session du Comité Régional de Suivi Participatif de l’ExécutionPhysico-financière de l’Investissement public dans la Région du Nord, le taux physique de 50,16% et le
taux financier de 26,43% ont été enregistrés. Le taux physique est passé de 19,87% au troisième
trimestre à 50,16% au quatrième trimestre 2013, soit une variation de 30,29%. Il convient de relever que
ces faibles taux sont dûs à une lenteur dans le processus de passation des marchés et comme
corollaires :
 Aucun marché n’a démarré au 30 Juin 2013;
 09 projets seulement ont été notifiés au 31 décembre 2013 ;
 70 DAO ont été examinés au 30 septembre 2013 ;
 62 marchés sont en cours d’attribution au 31 décembre 2013;
154





Le retard de dépôt des Dossiers d’Appel d’Offres, qui se répercute sur l’exécution de l’ensemble
des procédures de passation des Marchés Publics ;
Les autorisations de dépenses n’ont pas été disponibles pour certains projets programmés ;
L’absence du plan type pour certains projets qui n’a pas permis aux Maîtres d’ouvrage Délégués
de finaliser leurs Dossiers d’Appel d’Offres ;
Certains Maîtres d’Ouvrage Délégués ont éprouvé des difficultés pour monter les Dossiers
d’Appel d’Offres ;
Revoir les dispositions sur la moins-disance pour parler plutôt de mieux-disance.
2- Suggestions en vue de l’amélioration du taux d’exécution
Au vu de ce qui précède, il a été proposé à la hiérarchie, de voir les doléances formulées lors de ces
assises, à savoir :
1-Que Les Maîtres d’Ouvrages Délégués soient associés à tous les processus de passation des
marchés publics ;
2-Que l’autorité administrative, tant départementale que régionale organise des assises avec les
différentes parties prenantes en vue d’harmoniser les compréhensions des textes des marchés publics ;
3-Pour les projets à gestion centrale, que les acteurs locaux soient associés au suivi des travaux ;
4-Que Les ordres de service de démarrage des travaux soient notifiés par les ingénieurs de suivi qui
maîtrisent mieux le terrain.
5- Que les DAO soient confectionnés par les MOD dès l’inscription budgétaire pour éviter le retard dans
les passations des Marchés Publics ;
6- Que chaque DAO parvenu au MINMAP soit rapidement examiné et que l’Avis d’Appel d’Offres soit
publié à temps ;
7- Que les notifications des Ordres de Services soient faites en conformité aux dispositions de l’article
8, alinéa 2 du CCAG des Marchés Publics des travaux et des fournitures qui stipule que « les Ordres
de service sont écrits, datés et numérotés. Ils sont notifiés par le Maître d’œuvre, sauf stipulation
contraire du CCAP, dans un délai maximum de sept jours(07) jours à compter de sa date de
signature »;
8-Que les études et le plan type des projets parviennent aux bénéficiaires au même moment dans la
Région;
9- Que les procédures d’arbitrage se fassent au niveau régional.
3- Le programme de l’aménagement du territoire et developpement regional et local.
Les activités ont portét entre autres sur :
 La réalisation du rapport de mise en œuvre de la Stratégie de Développement du Secteur Rural de la
région du nord (SDSR). Ce rapport qui a été rédigé à partir de l’exploitation des rapports et des matrices y relatifs
des délégations sectorielles du MINADER, du MINEPIA, du MINFOF et du MINEP, a été envoyé à la hiérarchie
;

Identification d’autres agropoles à travers la région et plus principalement dans les
communes de Poli, de Pitoa, de Garoua I, de Barndaké, et Garoua III. Les sites de ces agropoles
identifiés ont fait l’objet d’une géolocalisation et d’un montage des projets; les projets ainsi montés ont
été mis à la disposition du consultant pour exploitation.
Ainsi donc l’on a pu identifier :
 L’agropole de production intensive de riz à Djamboutou-Garoua ;
 L’agropole de production intensive d’oignon de Pitoa ;
 L’agropole de production intensive de sorgho à Bapla-Boklé ;
 L’agropole de production intensive de petits ruminants à Dolla ;
 L’agropole de transformation fruitière à Garoua ;
 L’agropole mil/sorgho de Nakong-Barndaké ;
 L’agropole de production fruitière de Pakété-Garoua ;
155
 L’agropole de production intensive de maïs de Waté-Fignolé ;
Suivi du projet de structuration et d’aménagement du marché du quartier Takasko dans la commune de
Garoua II. Pour cette première phase, il s’agit de construire 04 boutiques et 04 hangars témoins. Le
projet est exécuté à 80% à ce jour. Ce projet, évalué à 86.232.706 FCFA est cofinancé par la Commune
et le MINEPAT respectivement à hauteur de 27.966.047 FCFA et 58.266.659 FCFA. L’étude dudit
projet a été entièrement réalisée.
 Actualisation du Schéma Directeur Régional d’Aménagement et de Développement Durable du
Territoire (SDRADDT) a été élaboré et envoyé à la hiérarchie pour financement ;
 Participation à la formation sur le Plan communal de Développement, initiée par le PNDP ;
 Participation à l’atelier du Sous programme de Réduction de la Pauvreté à la Base ;
 Participation à l’atelier sur la Multisectorielle d’Initiale Rapide (MIRA) qui est un outil permettant
d’identifier les priorités stratégiques humaines lors des premières semaines de crise ou de catastrophe.
4-Le programme de la Gouvernance

Le fichier du personnel est établi ;

Le recensement du personnel en ligne ;

Etablissement des actes de congé, de permission, des certificats de présence au service et
de reprise de service.
Autres Interventions.
L’Etat est le plus grand acteur de développement ; avec 468 projets programmés, le niveau de
réalisation n’est guère satisfaisant dans chaque département en déhors du Faro qui affche un taux
de 76,17%, comme indique le tableau ci-dessous :
Tableau 80: Réalisation des Projets BIP, par mode de gestion
LIBELLE
Nombre
de
projets
Exécution financière
Dotation
FCFA du crédit
Montant engagé % d’engagement Montant
de paiement
liquidé
% de
liquidation
Bénoué
168
1 785 115 750
1 587 761 349
87,96
125 501 000
07,90
56,92
Mayo Louti
75
1 056 060 500
496 513 000
47,02
321 893 000
31,52
52,48
Faro
44
436 774 000
243 274 000
55,70
243 274 000
57,70
76,17
Mayo Rey
Total des 4
Départements
90
679 550 000
279 310 000
41,10
279 310 000
41,10
41,10
377
3 957 500 250
2 606 858 349
65,87
969 978 000
24,51
55,14
Gestion régionale
65
1 152 247 000
380 778 000
33,05
380 778 000
33,05
33,05
%
Exécution
physique
Source : DR/MINEPAT/NO
Les collectivités locales :
Les communes jouent aussi un rôle prépondérant pour le développement des régions, mais ce rôle est
très mal perçu à cause de la faiblesse de communication.
Quelques communes ont commencé franchement à travailler en collaboration avec le PNDP qui a mis
sur pied dans certaines communes des Plans communaux de Développement (PCD). Chaque
commune aura à définir son PCD avec ses projets qui seront financés par le PNDP.
Intervention de la société civile
156
La Région du Nord regroupe de nombreux ONG, Associations et Comités de développement villageois.
Ils existent des:
 Réseaux des ONG et Associations à caractère national ;
 Réseaux à caractère régional et national ;
 Réseaux à caractère régional ;
 ONG à caractère national ;
 ONG à caractère régional;
 Etablissements de micro finances ;
 Des milliers de groupements d’initiative commune et des comités de développement villageois
dans chaque village.
Ces réseaux sont récents et ne sont pas durables. Ils mènent les mêmes types d’activités, leur vision
est presque similaire. Ils ont un chevauchement au niveau de certains objectifs, il règne entre eux un
égoïsme de partage de point de vue. Les intérêts personnels ont contribué à l’inefficacité de ces
réseaux.
Les réseaux ont un problème de financement, de cotisation des membres et de fonctionnement.
Les ONG ont pour la plupart leur siège à Yaoundé ou à Graoua. Ils exercent dans divers domaines : La
construction des salles de classe, la promotion des jeunes, la protection de l’environnement et la lutte
contre la désertification, la santé, l’éducation, l’économie.
d



e



Difficultés rencontrées (à la DR/MINEPAT/NO)
Manque de moyens de locomotion pour le suivi des activités programmées ;
Manque de financement pour le suivi des activités programmées ;
Manque de motivation aux personnels des services déconcentrés du Minepat (certains
avantages tels que les Indemnités des travaux Spéciaux (ITS) sont uniquement réservés à
ceux du service central) ;
Insuffisance des matériels informatiques (imprimantes).
Proposition des solutions
Doter la Délégation Régionale de 04 Motos tout terrain à defaut des véhicules 4x4 ;
Octroyer des moyens financiers pour le suivi des activités programmées ;
Motiver également tous les personnels des services déconcentrés du Minepat en leur
accordant certains avantages ;
Equiper les 04 services régioaux de la DR/Minepat/NO par des imprimantes.
Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD)
Organisation administrative
Sur le plan administratif, la Région du Nord a pour chef-lieu la ville de Garoua. Sa population en 2011
d’après le BUCREP est de 2.152.740 habitants dont 1.085.356 de sexe féminin. Cette région
compte 04 départements, 21 arrondissements ainsi qu’il suit :
Tableau 81 : Organisation administrative de la région du Nord
Départements
BENOUE
FARO
MAYO LOUTI
MAYO REY
Chefs-lieux
garoua
Poli
Guder
Tcholliré
Total
Nombre Arrondissements
12
02
03
04
21
Source : services du Gouverneur Nord
La carte administrative de la Région du Nord est constituée de 4 départements (Bénoué, Faro, MayoLouti et Mayo-Rey) et 21 arrondissements.
157
Tableau 82: Répartition de la superficie du de la Région du Nord par unité administrative
Département
arrondisements
Garoua I, II et III
Baschéo
Bibémi
Dembo
Demsa
Lagdo
Mayo Hourna
Pitoa
Tchéboa
Touroua
Bénoué
Poli
Béka
Faro
Guider
Figuil
Mayo-Oulo
Mayo-Louti
Tcholliré
Madingring
Rey-Bouba
Touboro
Mayo-Rey
Bénoué
Faro
Mayo-Louti
Mayo-Rey
Région du Nord
Nombre de la
population
338 711
34 107
169 865
20 171
48 930
181 265
Superficie (en Km²)
97 839
143 781
51 873
1 086 542
48 313
40 295
88 607
285 045
86 721
127 314
499 078
60 319
73 138
148 185
196 871
478 513
975
795
2 535
750
1 177
2 110
750
812
2 320
1 070
12 544
8 028
4 000
12 028
2 264
627
1 271
4 162
9 810
3 490
8 000
15 229
36 529
2.152.740
65 263
Source : MINATD/SRCOM/NORD
La Région du Nord couvre une superficie totale de 65.263 km2 soit 13, 90 % du territoire national. Le
tableau ci-dessus donne la répartition de cette superficie par unité administrative
En outre, pour l’organisation traditionnelle, le territoire des Unités Administratives de la région du
nord est subdivisé en << Lamidat >> ayant à leurs tètes, des << Lamido >>,chefs traditionnels de 1èr
ou 2è degré ;ces derniers sont représentés au niveau des villages par des << LAWAN >> ou <<
djaouro >> qui en fait sont des chefs traditionnels de 3ème degré.
L’ensemble des responsable ci-dessus sont des auxiliaires de l’administration dans les contrées, et
servent d’intermédiaire entre les populations d’où qu’elles viennent, et l’Etat.
Dans le Département du Mayo Rey, le Lamido de Rey Bouba, très puissant et célébre reste le chef
spirituel et religieux. Il a sous son pouvoir plusieurs chefs traditionnels de 3e degré appelés chefs de
village ou Djaoros. Les territoires vassaux de la chefferie de 1er degré de Rey-Bouba sont encadrés
par des notables appelés « Dogaris ». Le Chef de village ou Djaouro investi par le Lamido se charge
de régler les affaires courantes sous l’œil vigilant du Dogari du secteur.
Organisation des collectivites territoriales decentralisees.
Au plan de l’organisation communale, la région du Nord compte 22 communes dont 1 communauté
urbaine (Garoua) réparties ainsi qu’il suit par Département:
158
Tableau 83: Répartition des Communes par Département
Types
Départements
Communauté
Urbaine
Communes
d’Arrondissement
Total
Bénoué
1
12
13
Mayo-Louti
0
3
3
Mayo-Rey
0
4
4
Faro
0
2
2
Région du Nord
01
21
22
Source : MINATD/SRCOM/NORD
La plupart des Communes ne rendent pas disponible les informations relatives à l’appréciation du
niveau d’effort en investissement. Seules les données disponibles sont celles relatives aux
ressources transférées dans le cadre de la décentralisation.
6- SECTEUR COMMUNICATION, CULTURE, JEUNESSE ET SPORTS :
RAPPEL DES ORIENTATIONS GOUVERNEMENTALES
Communication. Il s’agira d’élaborer et mettre en œuvre un plan de communication intégré de
mobilisation et d’information des masses critiques sur les différentes thématiques de développement du
pays.
Art et Culture : La Vision de développement à long terme promeut (i) une culture camerounaise
affirmée dans son unité plurielle, attrayante et exportable au plan international ;(ii) une formation et une
valorisation de l’expertise de la jeunesse camerounaise.
Sports et éducation physique. Les priorités des pouvoirs publics sont les suivantes : (i) améliorer
l’état de santé des populations par la pratique du sport, (ii) promouvoir le développement des sports ;
(iii) développer l’éducation physique ; (iv) doter le pays d’infrastructures sportives modernes ; (v) réduire
le déficit des encadreurs en sports ; (vi) donner au sport camerounais les moyens de demeurer toujours
compétitif.
MINISTERE DE LA COMMUNICATION
A- ETAT DES LIEUX DE L’EXISTANT DANS LES DIFFERENTS DOMAINES COUVERTS
Communication
L’audiovisuel est représenté par six (07) stations de radiodiffusion hertzienne sur la bande de
modulation de fréquence (FM).
 Cameroun Radio Télévision;
 FM Bénoué (Garoua) ;
 Radio Sala aman (Garoua) ;
 Radio France Internationale (RFI) depuis le 08 octobre 2007 ;
 British Broad casting Corporation (BBC) depuis le 18 mai 2008 ;
159

Radio rural à Gaschiga nouvellement créée par le Groupement d’Initiative Economique (GIE)
Saaré Demsa.
 Radio Vie et Développement (Tcholliré).
Au niveau de la Télévision, hormis la CRTV, évoluent les représentants de quelques chaînes privées
de télévision hertzienne à savoir :
 Cam News 24;
 Canal 2 International ;
 Ariane TV (ATV) par STV1 et STV2.
Les zones des frontières sont très arrosées par les radios et les chaînes de TV étrangères.
Dans le domaine de la presse écrite, la Société de Presse du Cameroun (SOPECAM) éditrice du
quotidien national Cameroun Tribune, dispose d’une agence qui couvre également la Région de
l’Adamaoua. Parallèlement, quelques publications d’entreprises paraissent sporadiquement à
l’exemple des publications du monde agricole de la SODECOTON et l’Artisan de paix, journal à
vocation religieuse relevant de Radio Sala aman.
Il faut cependant noter la présence à GAROUA des correspondants permanant des journaux
suivants :
 Le messager ;
 La Nouvelle Expression ;
 Le Dikalo ;
 L’œil du Sahel
Dans le secteur de l’imprimerie, quatre imprimeries privées fonctionnent dans la Région du Nord aux
côtés de l’Imprimerie Nationale annexe de Garoua.
Dans le secteur de la photographie, une centaine de photographes évoluent dans la capitale régionale
et quelques uns dans les départements. Ils exercent en toute liberté mais collaborent avec les autorités
administratives locales.
Dans le secteur des associations de communicateurs, on note la présence de cinq regroupements à
savoir :





Le Club de la Presse ;
Le Réseau des Journalistes du Septentrion ;
United Press Club ;
L’Association des Photographes Professionnels du Nord ;
L’Association des Producteurs Audiovisuels.
B- Difficultés rencontrées dans la réalisation des activités
En matière de communication :
 le secteur de la câblodistribution échappe de plus en plus au contrôle du MINCOM, l’évolution
technologique aidant. C’est ainsi qu’il n’est pas possible de les dénombrer tous, ni de maîtriser
leur contrôle;
 L’obsolescence du matériel de la station régionale CRTV/Nord ;
 Le refus des acteurs du secteur de l’imprimerie de se faire recenser dans le Fichier National
de la Communication.
C- Proposition des solutions Communication
 Favoriser la création des radios communautaire dans le Mayo Louti, le Mayo Rey et le Faro et
quelques villages de la Bénoué situés en zone de frontière à savoir : Barndaké Bibémi et Lagdo.
 Affecter les personnels dans les services déconcentrés ;
 Equiper les Délégations Départementales en matériel de communication et en logistique.
160
Arts et Culture
A- Etat des lieux de l’existant dans les differents domaines couverts
Engouement des jeunes pour les activités culturelles et artistiques ;
Foisonnement des talents dans les milieux jeunes
I- Patrimoines culturels et artistiques
a-Patrimoines matériels
Les Patrimoines matériels comprennent
 les sites culturels que sont :
Le site archéologique de Bidzar, Les gorges de cola, Le lamidat de Demsa, le palais du lamidat de Rey
bouba, le lamidat de Garoua, la grande mosquée de Poumpoumré, le village Toro, le mont Tinguelin,
les berges de la Bénoué, le Marché de Pitoa , le centre artisanal de Garoua, le barrage hydroélectrique
de Lagdo, la Pierre d’abri, la résidence de l’Ancien président Ahmadou Ahidjo, l’école de garçon de
Garoua, l’hôtel de ville de Garoua, le Lac Kala Kafinarou, le mont Alantica dans le Faro, l’Aigu sacré, les
traces des dinosaures.
 Les arts visuels: les arts plastiques et la photographie d’art;
 Les musées : la musée du lamidat de Demsa, de Garoua, la musée du lamidat de Tchéboa, la
musée du lamidat de Bibémi et la musée du lamidat de Guider.
 Les édifices historiques
b-Les Patrimoines immatériels
 Les danses traditionnelles telles que : le Gouma des Guidars, la danse Fali;
 Les langues patimoniales ;
 Les arts de scène
II- Langues nationales couramment parlées
Le fulfuldé est la langue couramment parlée dans la région du Nord
III-conservation des monuments et des objets d’arts : musée
B- Etat des réalisations des activités
Dans la Région du Nord, les activités culturelles se résument en l’organisation annuelle des
manifestations liées à des évènements religieux, traditionnels, scolaires ou nationaux, voire des veillées
théâtrales.
La Fantasia
Elle est une cérémonie dont le but est de faire allégeance au Lamido ou encore, sur autorisation
expresse de ce dernier et généralement en sa présence, de rendre des honneurs à un hôte de marque.
L’élément de base est le cavalier et son cheval ; des cavaliers armés de sabres ou de lances s’élancent
dans une course effrénée qui finit promptement à quelques mètres seulement devant le Lamido,
brandissant leurs armes, faisant cabrer leurs montures.
Cette occasion donne lieu à une fête qui se termine le soir au coucher du soleil. La fantasia est souvent
organisée lors des fêtes de fin de Ramadan, du mouton, à l’accueil d’une autorité administrative de haut
rang.
La course des chevaux
Activité d’ordre récréative, la course des chevaux est également organisée lors des moments fastes
comme pour la fantasia sauf ici, les prompteurs sont variés selon la circonstance. C’est ainsi que nous
pouvons avoir une course de chevaux pour les occasions ci-après :
 fête de fin de ramadan ;
 fête du mouton ;
 fête nationale du 20 Mai ;
 fête nationale de la jeunesse ;
 Compétition sportives organisées par le MINJEUN.
161
Les danses traditionnelles
Comme pour les deux premières activités, à l’occasion spéciale, manifestation spéciale,
Les danses représentent à l’heure actuelle les manifestations de la joie aux mêmes occasions que pour
la fantasia, mais aussi pour des fêtes foraines, chrétiennes, et que l’on tient à partager avec le grand
public qui d’ailleurs sait le rendre aux acteurs par des cadeaux faits généralement de billets de banque.
Ce sont des danses exécutés par des groupes d’origines différentes. D’où les danses ci-après, parmi
les plus prisées et appartenant aux groupes ethniques :
Guidar; Toupouri; Bororos ; Peulh ;Dama; Massa ; dourou ; Moudang ; Lélé, etc.
Les rites
Selon l’ethnie, des rites ou initiations sont organisés à des périodes très précises de l’année. Dans
l’ensemble, il est question de donner au jeune garçon ou à la jeune fille les atouts nécessaires à son
évolution future et, permettre aussi par là la transmission de génération en génération des fondements
de ces différentes cultures.
Cinématographie
Une seule salle de cinéma à ciel ouvert, le CINEMA BENOUE, avec une capacité de 500 places
ouvre par intermittence ses portes au public. A celle-ci, s’ajoute l’atelier cinéma de l’Alliance FrancoCamerounaise qui, avec une capacité de 200 places, projette des films le Vendredi et le Samedi.
L’affluence moyenne est respectivement de 50 spectateurs pour le CINEMA la BENOUE et de 25
spectateurs pour l’Alliance Franco-Camerounaise.
A côté de ces deux salles de cinéma, il existe des vidéogrammes, des vidéoclubs et des structures
d’enregistrements sonores installés principalement dans les grandes villes telles que : Garoua, Guider,
Tcholliré et Touboro (Mbaiboum) et sont exploités de façon informelles. Et si quelques structures
d’enregistrement sonore sont implantées dans la Région du NORD, aucune société de distribution de
films, encore moins celle de production cinématographique existe dans la Région.
Structures d’animation
S’agissant des structures de Culture et d’Animation Culturelle, la Maison des Jeunes et de la Culture et
l’Alliance Franco-Camerounaise de GAROUA et le Foyer des Jeunes de Touboro sont les principales
structures d’animation de la Région du NORD. Quelques Communes disposent de maisons
d’animation.
Patrimoine culturel
En matière de musée, il n’existe aucun musée dans la Région du Nord. Toutefois, des collections
d’objets représentatifs et significatifs susceptibles de constituer de véritables musées dorment dans la
majorité des chefferies traditionnelles (Lamidat de Garoua, Lamidat de Rey Bouba etc et, le patrimoine
culturel authentique se trouve dans les coins les plus reculés. Deux sites archéologiques, non protégés
et non valorisés restent inexploités dans la Région. Il s’agit du Site Archéologique de BIDZAR riche en
dessins rupestres sur les marbres et du Site Archéologique de MANAYA où se trouvent les traces de
dinosaures.
Artisanat
Le secteur artisanal très peu développé, semble décoller avec la construction en cours d’un village
artisanal de Garoua d’un montant de 300.000.000 FCFA en deux tranches de réalisation : soit cent
cinquante millions de francs CFA par tranche en 2009 et 2010. Le bâtiment en question servira à la
vente des produits artisanaux et l’autre sera construit sur la route de l’aéroport de Garoua pour la
fabrication des objets d’art.
Le secteur artisanal peut être ainsi regroupé en 3 branches :
Les activités artisanales soumises au régime de patente : menuiserie, ateliers réparation de voitures,
des fabriques de glace… ;
162
Les activités artisanales soumises au paiement des droits de place : tailleurs, tisserands, bijoutiers,
coiffeurs… ;
Les activités artisanales non soumises au régime d’impôt.
Bibliothèques
En dehors des bibliothèques scolaires, la Région compte un bon nombre de bibliothèques classiques et
spécialisées. Les plus importantes sont la Bibliothèque Pilote Région, la bibliothèque de l’Alliance
Franco-Camerounaise et la bibliothèque de l’Ecole de Faune de Garoua.
Imprimeurs – Editeurs
La Région du NORD compte quelques Imprimeurs – Editeurs. Les plus importants sont : Imprimerie
Nationale Annexe de Garoua, l’imprimerie de l’Eglise Protestante, l’imprimerie OBED, l’imprimerie de
l’Espoir et l’Imprimerie de la Vallée. Tous ces Imprimeurs – Editeurs sont implantés dans la ville de
Garoua
Les actions spécifiques réalisées :
au niveau de la communication, on note :
 La couverture médiatique de certains évènements à caractère social, politique, administratif ou
sportif (matches internationaux, célébration de la fête nationale de l’unité et de la fête de la
jeunesse, journée mondiale de lutte contre le SIDA, journée international de la femme…)
au niveau des arts et de la culture, on note :
 Fin des travaux de la deuxième phase de sécurisation du site.
 La célébration de la fête nationale du 20 mai, des journées du théâtre et du livre et
l’organisation de plusieurs activités culturelles telles la fantasia, les matches des incollables, les
concours de lecture et les concerts.
 L’aide au montage des projets de demande d’aide au compte d’affectation spéciale.
 La mise en œuvre du projet du musée de Sa Majesté le Lamido de Demsa qui est
suffisamment avancé, le local est disponible et les objets sont en cours de collecte ;
 Le recensement d’un site à Guider : les Gorges de Kola ;
 Le suivi des projections cinématographiques dans les quartiers ;
 L’organisation des équipes de lutte contre la piraterie.
 L’organisation des équipes de lutte contre la piraterie.
C- Difficultés rencontrées
En matière des arts et de la culture :
 La vétusté du fond documentaire et la gestion archaïque et traditionnelle des bibliothèques ;
 L’absence d’un spécialiste des archives et d’un muséologue ;
 L’inexistence des salles de cinéma et de circuit de distribution de films dans la Région ;
 Le foisonnement des vendeurs ambulants des supports piratés ;
 Insuffisance de personnel ;
 Insuffisance des moyens logistiques, matériels et financiers ;
 Manque des structures d’encadrement, de formation et de suivi des artistes ;
 L’environnement socio culturel peu favorable à l’éclosion des artistes ;
 La piraterie et la contrefaçon des œuvres ;
 L’absence de professionnalisme chez certains artistes ;
 L’absence de producteurs ;
 Manque d’intérets du secteur privé pour les entreprises culturelles.
D-Proposition des solutions
 Elaboration des textes d’application de la loi sur le mécénat ;
163



Dotation des bibliothèques du réseau de lecture publique en fond documentaire et matériel
informatique ;
Refonte des textes cinématographiques au regard de l’évolution des technologies ;
Mise à disposition d’un spécialiste de musée ;
Sports et éducation physique
A- Etat des lieux de l’existant dans les differents domaines couverts
Les installations sportives toutes disciplines son réparties comme suit dans le tableau ci
dessous
Tableau 84 : installations sportives toutes disciplines confondues
Départemen
t
Terrain
omnispor
t
Bénoué
Mayo Louti
Mayo Rey
faro
Total départ
01
00
00
00
01
Terrains
Foot
Aménagé
s
45
08
10
01
64
Terrai
n hand
Terrain
s volley
Terrain
s basket
28
12
02
02
44
23
07
02
01
33
12
02
03
00
17
Cour
s de
tenni
s
06
02
01
00
09
Salle
comba
t
natatio
n
Terrains
athlétism
e
00
00
00
00
00
05
01
00
00
06
06
02
01
00
09
Source : DR/MINSEP/NO
La région du Nord dispose de :
 01 stade omnisport à Garoua II ;
 64 terrains de football dont 45 se trouvent dans le département de la Bénoué ;
 44 terrains de hand ball
 33 Terrain de volley ;
 17 Terrain de basket
 09 cours de tennis ;
 06 piscines ;
 09 pistes d’athlétisme.
Le département du faro ne dispose que du stade de foot ball.
B- réalisations spécifiques enregistrées
C- Difficultés
En matière de sports et éducation physique
 Toutes ces installations sont dégradées à plus de 50% ;
 L’insuffisance et l’incompétence du personnel ;
 L’insuffisance d’infrastructures et d’équipements;
 L’insuffisance des ressources financières pour le fonctionnement des services.
8- SECTEUR SOUVERAINETE
JUSTICE
Rappel des orientations gouvernementales
Réforme du système judiciaire. Le Gouvernement entend principalement crédibiliser la justice à
travers notamment (i) le renforcement de l’indépendance du pouvoir judiciaire et (ii) la facilitation de
l’accès et l’amélioration de la qualité du service de la justice.
164
A- Etat des lieux de l’existant dans les différents domaines couverts
Tableau 85 : structures de juridiction de la région du Nord en 2011
REGIONS
NORD
Cour
d’appel
1
Tribunal de Tribunal de
grande
première
instance
instance
4
4
Tribunal
militaire
1
Tribunal de
premier
degré
4
Tribunal
coutumier
Total
24
38
Source : MINJUSTICE
La Région du Nord dispose dans chaque département d’un tribunal de Grande Instance, suivi du
tribunal de Première Instance, d’un tribunal de Premier Degré dans les arrondissements.
On y trouve aussi des tribunaux coutumiers qui fonctionnent dans les chefferies de premier degré
présidés par les Lamibés.
Administration Pénitentiaire
Des prisons existent dans chaque chef lieu du département de la Région. Le Département du Mayo Rey
en dispose deux.
Tableau 86 : Etat des lieux des prisons de la Région du Nord
libellé
Effectif personnel
Effectif détenus
Ratio
Capacité
personnel/dét
d’accueil
observation
enus
Prison centrale de Garoua
94
1500
1/16 dét
500
Prison principale de guider
34
400
1/12 dét
150
Prison principale de Tcholliré I
21
500
1/24dét
200
Prison principale de Tcholliré II
13
200
1/15 dét
400
Prison principale de Poli
16
90
1/6 dét
50
surpopulation
Total
178
2 690
1/15 dét
1 300
carcérale
Source : DRAP/NO
B- Réalisations spécifiques enregistrées en 2012
Les actions spécifiques enregistrées concernent aussi bien celles réalisées par les structures publiques
et par les structures privées. Ainsi, en ce qui concerne les actions réalisées dans la région par les
services publics, on note :
- La réalisation d’un forage à la prison de Tcholliré 2 d’un montant de 9.690.000 FCFA ;
- La sécurisation de patrimoine foncier de la prison de Garoua d’un montant de 900.000 FCFA ;
- La réfection du logement du Procureur général d’un montant de 27.000.000 de FCFA ;
- La sécurisation de patrimoine foncier de la prison de Guider d’un montant de 300.000 FCFA
Administration pénitentiaire
 L’achèvement des travaux de réfection de la prison principale de Tcholliré I ;
 La construction du système de biogaz dans les prisons de Tcholliré I, Poli et Gruider par le
MINRESI ;
 La réalisation d’un puits maçonné à motricité humaine à la prison principale de Poli. Coût :
12.000.000 Francs CFA.
 La suite des travaux d’extension de la prison de Tcholliré I. coût : 36.632.000.Francs CFA.
 Le branchement au réseau CAMWATER à la prison de Tcholliré I .coût :1.400.000 Francs
CFA.
 L’appui à la réinsertion sociale des détenus ;
165


L’application de différentes décisions prises par la justice ;
L’amélioration du cadre de vie de détention.
Pour ce qui est des réalisations physiques issues des actions privées, locales ou participatives on note :
 La construction d’un système de biogaz à la prison centrale de Garoua, la réalisation d’un
forage à pompe manuelle et la transformation du magasin et de l’ancienne cuisine en cellules,
travaux financés par le PACDET II ;
 La construction de la boutique du détenu à la prison centrale de Garoua par la Commission
Diocésaine Justice et Paix de la Communauté catholique de l’archidiocèse de Garoua.
 Les corvées réalisés par les détenus condamnés sur la demande des particuliers ;
 Les produits des corvées déposés au trésor public d’un montant de 117.400 FCFA par la prison
de Poli ;
 Les produits des corvées déposés au trésor public d’un montant de 335.570 FCFA par la prison
de TCHOLLIRE 1
C- Difficultés rencontrées dans la réalisation des activités
Contraintes structurelles
 Le manque de moyens logistiques afin de mener à bien les actions sur le terrain
 depuis 2003, aucune autre juridiction n’a été mise en place alors que la population elle n’a pas
cessée de croitre.
Administration pénitentiaire
 Les structures de détentions sont devenues vétustes et ne répondent plus aux normes
internationales ;
 Les conditions de travail ne sont pas satisfaisantes ;
 Le manque des équipements de travail ;
 Le sous effectif des personnels par au nombre des détenus ;
 Insuffisance des crédits alloués ;
 La nécessité de la construction d’une prison à Touboro afin de décongestionner la prison de
Tcholliré ;
 l’adduction en eau à la prison principale de Tcholliré II, située à 35 km de la ville de Tcholliré I
ainsi que son électrification ;
 Le manque d’infrastructure dans la prison de Poli
 L’absence des ateliers de formation dans la prison de Poli ;
 L’absence de terrains de jeux et même des offices religieux dans la prison de Poli.
 Absence de camion de transport
 Nécessité de la réhabilitation de la prison de Poli.
D- Propositions de solutions aux difficultés relevées
 Construire une structure propre devant abriter la Délégation régionale de l’Administration
pénitentiaire du Nord;
 Construire une nouvelle prison à Garoua ;
 Accroître des crédits de fonctionnement ;
 Doter les services en matériels roulants ;
 Construire des hôpitaux pénitentiaires ;
 Mettre à la disposition des prisons des surfaces cultivables et des semences
 Mettre en place des infrastructures dans la prison de Poli ;
 Organiser des ateliers de formation ;
 Créer des terrains de jeux et même des offices religieux dans la prison de Poli
 Doter la prison de Poli d’un terrain de jeux ;
166


Réhabiliter la prison de Poli.
Construire une prison à Touboro pour décongestionner la prison de Tcholliré I
CHAPITRE IV-EFFORT DE DÉVELOPPEMENT LOCAL
9- SECTEUR DEVELOPPEMENT LOCAL ET PARTENARIAT
(Communes et autres organismes d’appui)
COMMUNE DE BEKA
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département du FARO, précisément dans l’arrondissement de BEKA, elle s’étale sur
environ 9000 km2 avec une population de 36 948 habitants.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche, Artisanat et commerce.
En 2012, la commune de Beka a reçu des crédits transférés d’un montant de 65.446.000 FCFA dans le
cadre de la décentralisation en vue de la construction des salles des classes, du bloc de latrine,
d’équipement des salles de classe en table bancs et des bureaux de maitre, la réalisation des forages,
la réhabilitation des points d’eau dans certaines localités, et l’acquisition des petits équipements pour
des travaux HIMO.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat sahélien, végétation sahélienne, relief montagneux, l’hydrographie matérialisée par quelques
cours d’eaux. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence des potentialités suivantes :
Agriculture, la pêche, l’élevage, tourisme, commerce transfrontalier, population très jeune.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Construction Le marché frontalier de BEKA ;
 Construire les routes rurales de désenclavement, notamment la route BEKA OURO-BOUNOU
et l’ouverture de la route LOWOL-KOUBI ;
 construction d’un centre culturel ;
 Adduction d’eau à BEKA et les forages dans les villages ;
 Construction et équipement des salles de classes et centres de santé ;
 Urbanisation de la ville de BEKA.
La commune de béka a reçu une dotation en 2013, de 59 920 000 FCFA pour la réalisation de 08
forages équipés dont la réception a été effective
COMMUNE DE POLI
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département du FARO, précisément dans l’arrondissement de POLI, elle s’étale sur
environ 2085 km2 avec une population de 33 465 habitants. En plus, cette commune travaille en
partenariat avec le PNDP et la PDOB.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage et commerce.
En 2012, la commune de a reçu des crédits transférés d’un montant de 105.930.000 FCFA dans le
cadre de la décentralisation en vue de la construction des salles des classes, du bloc de latrine,
167
d’équipement des salles de classe en table bancs et des bureaux de maitre, la réalisation des forages,
la réhabilitation des points d’eau dans certaines localités, et l’acquisition des petits équipements pour
des travaux HIMO.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat Tropical, végétation constituée de savanes, relief accidenté, l’hydrographie matérialisée par
quelques cours d’eaux. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence du Campement des
hippopotames à VOKO ; la Vallée des RHONIERS ; la Zone de chasse communautaire NARAL, VOKO
– BANTADJE ; Parc national du FARO.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Construction hôtel de ville ;
 Adduction d’eau potable ;
 Assainissement de la Voirie urbaine ;
 Electrification où branchement à partir de l’énergie LAGDO;
 Construction de la Route POLI – MANGO ;
 Construction d’une auberge municipale ;
Recettes Communale en 2011
 Recette CAC: 80.000.000 FCFA
 Autres recettes collectées : 53.489.650 F CFA
La commune de poli a eu une dotation de 162 000 000 fcfa pour la construction d’un HDV et 40 000 000
fcfa pour la construction de 02 blocs de 02 salles de classes. Les travaux sont achevés et réceptionnés
respectivement en janvier et mai 2013.
Contraintes limitant le développement des communes du département

Les difficultés d’accès dans les zones

L’insuffisance des ressources financières propres aux communes (Poli, Béka) : elles ne
disposent pas encore d’activités génératrices de revenus.

Manque de personnels qualifiés

La mauvaise gestion des ressources : elle se traduit par le manque de rationalité dans la
répartition des dépenses budgétaires des communes.
Propositions d’amélioration du développement des communes du département



Le désenclavement du département, qui entrainera à coût sûr, la création des projets
d’investissement, générateurs des revenus ;
l’exigence d’un niveau minimum d’instruction aux fonctions de maires et conseillers
municipaux ;
la formation du personnel communal.
Ces différentes mesures permettraient aux communes d’accroître leurs ressources et de mieux
accomplir leurs obligations socio-économiques.
COMMUNE DE BASCHEO
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de GAROUA, elle
s’étale sur environ 1212 km2 avec une population de 18 580 habitants. En plus, cette commune travaille
en partenariat avec le PDOB.
168
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche, artisanat et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat tropical, végétation constituée de savanes, relief de plaine, l’hydrographie accidentelle. En outre,
comme spécificité, on peut noter l’existence l’Artisanat (KOBOSSI) ; la Danse FALI NGOUTCHOUMI.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Construction de l’hôtel de ville ;
 Réhabilitation axes BASCHI – HAMAKOUSSOU;
 Construction des puits à ciel ouvert ;
 Construction de 2 retenues d’eau ;
 Construction et équipement de salles de classes ;
 Lutte contre la désertification.
La commune de Baschéo a bénéficié d’un HDV et 71 689 022 fcfa de la construction de 08 forages
équipés. Les travaux sont achevés et ont été réceptionnés respectivement en novembre 2012 et juillet
2013.
COMMUNE DE BIBEMI
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de BIBEMI, elle s’étale
sur environ 2225 km2 avec une population de 109 103 habitants. En plus, cette commune travaille en
partenariat avec le PNDP et l’ARMP.
En 2006, la commune a collectée 218 648 401 FCFA comme recettes communales.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat soudano-sahélien, végétation constituée de savane boisée et herbeuse, relief constitué de plaine,
l’hydrographie matérialisée par l’alternance de saison pluvieuse de juin à septembre et de saison sèche
d’octobre à mai fleuves et lacs. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence des marchés
hebdomadaire.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Urbanisation de BIBEMI ;
 Adduction d’eau et construction de forages à BIBEMI ;
 Electrification à BIBEMI des axes, carrefours et lieux publics ;
 Profilage des pistes rurales ;
 Construction et équipement des salles de classes ;
 Lotissements;
COMMUNE DE DEMBO
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de DEMBO, elle s’étale
sur environ 987 km2 avec une population de 14 429 habitants. En plus, cette commune travaille en
partenariat avec le PDOB.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage et commerce.
169
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat soudano-sahélien, végétation constituée de savane boisée, relief constitué de collines et
montagnes, l’hydrographie matérialisée par une marre (BALDE DARREDJI). En outre, comme
spécificité, on peut noter l’existence des grottes et montagnes comme lieux touristiques..
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Construction des forages ;
 Construction de l’hôtel de ville ;
 Construction et équipement des écoles et centres de santé
COMMUNE DE FIGUIL
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département du MAYO LOUTI, précisément dans l’arrondissement de FIGUIL, elle
s’étale sur environ 720 km2 avec une population de 49 257 habitants. En plus, cette commune travaille
en partenariat avec le PNDP et la SNV.
En 2006, la commune a collectée 111 998 860 FCFA comme recettes communales.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, industrie et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat sahélien, végétation constituée de Savane herbeuse et parfois arbustive, relief constitué de
collines isolées et des plaines, l’hydrographie matérialisée par quelques cours d’eaux de moindre
importance. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence de Carrière de calcaire de BERGUI
BIDZAR ; Carrière de calcaire de ROCAGLIA à BION ; Sites préhistoriques sur le calcaire de BIIDZAR
et les Danses traditionnelles.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Ouverture et entretien des routes rurales ;
 Electrification rurale ;
 Hydraulique villageoise ;
 Urbanisation de la ville ;
 Construction et équipement des écoles et centres de santé
COMMUNE DE GAROUA 1er
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de GAROUA, elle
s’étale sur environ 223 km2 avec une population de 277 459 habitants.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche, artisanat, industrie et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat saisonnier, végétation constituée de Savane, relief montagneux, l’hydrographie matérialisée par
Fleuve BENOUE et cours d’eau saisonniers. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence de
La bibliothèque municipale, l’artisanat, le port, l’aéroport ; La BENOUE avec les hippopotames ; Le
monument de la réunification face maison du parti ; Place lions indomptables
170
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Hygiène et assainissement ;
 Infrastructures routières ;
 Eclairage public ;
 Ouverture et entretien des routes rurales ;
 Electrification rurale ;
COMMUNE DE GAROUA 2ème
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de GAROUA, elle
s’étale sur environ 223 km2 avec une population de 38 309 habitants.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche, artisanat et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat chaud et sec, végétation de savane herbeuse, relief aride, l’hydrographie matérialisée par Fleuve
BENOUE.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Hygiène et assainissement ;
 Infrastructures routières ;
 Eclairage public ;
 Ouverture et entretien des routes rurales ;
 Electrification rurale ;
COMMUNE DE GAROUA 3ème
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de BOCKLE, elle
s’étale sur environ 230 km2 avec une population de 25 000 habitants.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche, artisanat et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat tropical, végétation de type sahélienne, relief peu accidenté, l’hydrographie matérialisée par
Fleuve BENOUE. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence de Lanavet, verger
expérimental IRAD.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Plan d’urbanisation / plan directeur du 3ème arrondissement ;
 Construction immeuble hôtel de ville ;
 Construction centre de santé ;
 Ouverture et entretien des routes rurales ;
 Electrification rurale ;
 Adduction d’eau ;
COMMUNE DE GASCHIGA
171
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de GAROUA, elle
s’étale sur environ 1533 km2 avec une population de 31 425 habitants. En plus, cette commune travaille
en partenariat avec le PNDP et la PDOB.
En 2006, la commune a collectée 48 593 856 FCFA comme recettes communales.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat tropical, végétation constituée de Savane, relief de cuvette, l’hydrographie matérialisée par
quelques cours d’eaux de moindre importance. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence
de Site funéraire dans FALIS sur le mont TORO ; Cours d’eau royale du Lamidat de DEMSA (fantasia) ;
MAYO DOUMSI.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Ouverture et entretien des routes rurales ;
 Electrification rurale et urbaine de la ville de GASCHIGA;
 Construction de puits à ciel ouvert et adduction d’eau;
 Construction d’une tribune municipale à GASCHIGA
 Construction et équipement des écoles et centres de santé
COMMUNE DE GUIDER
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département du MAYO LOUTI, précisément dans l’arrondissement de GUIDER, elle
s’étale sur environ 2022 km2 avec une population de 165 129 habitants. En plus, cette commune
travaille en partenariat avec le PNDP.
En 2006, la commune a collectée 336 694 059 FCFA comme recettes communales.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat tropical, végétation constituée de plaines et montagnes arborées, relief montagneux,
l’hydrographie matérialisée par le Cours d’eau MAYO LOUTI. En outre, comme spécificité, on peut
noter l’existence du Site touristique Gorge de KOLA.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Ouverture et entretien des routes rurales de désenclavement ;
 Electrification rurale
 Construction de puits à ciel ouvert et adduction d’eau;
 Construction et équipement des écoles et centres de santé
COMMUNE DE LAGDO
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de GAROUA, elle
s’étale sur environ 1950 km2 avec une population de 31 420 habitants. En plus, cette commune travaille
en partenariat avec le PNDP et la PDOB, SNV, CELDIE et WWF.
En 2006, la commune a collectée 120 991 274 FCFA comme recettes communales.
172
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche, industrie et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat Tropical sec- soudanien, végétation constituée de steppes herbacées, relief de plaine et
montagne, l’hydrographie matérialisée par que la commune est drainée par la BENOUE avec la
présence du lac de LAGDO. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence du barrage
hydroélectrique de LAGDO, les sites touristiques (Visite du campement du lac à OURO TCHAIDO ;
Visite de la réserve des éléphants).
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Construction gare routière ;
 Achèvement et équipement de l’hôtel de ville ;
 Construction de forages dans les zones rurales ;
 Entretien de la voirie municipale ;
 Reboisement des berges du lac (50 000 plants) ;
COMMUNE DE MADINGRING
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département du MAYO REY, précisément dans l’arrondissement de Madingring, elle
couvre une superficie d’environ 3 490 km2 avec une population de 73.138 habitants.et une densité de
20,96 hab/km2. Elle est limitée par :
- Au Nord par la commune de Rey Bouba ;
- Au Sud par la commune de Touboro ;
- A l’Est et au nord-est par la République du tchad ;
- A l’Ouest par la commune de Tcholliré ;.
, elle s’étale sur environ 3649 km2 avec une population de 73.138 habitants.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, artisanat et commerce.
En 2012, la commune de Madingring a reçu des crédits transférés d’un montant de 57.224.000 FCFA
à titre de dépenses en capital et de dépenses courantes dans le cadre de la décentralisation en vue de
la construction des salles des classes, du bloc de latrine, d’équipement des salles de classe en table
bancs et des bureaux de maitre, la réalisation des forages, la réhabilitation des points d’eau dans
certaines localités, et l’acquisition des petits équipements pour des travaux HIMO.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat sahélien, végétation constituée de savanes, relief de plaine, l’hydrographie matérialisée par les
Mayo MANDI et Mayo LYOLDI SENA- BONGO. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence
du Grotte de GOIMBALGUI et GOIBONGO. En matière de l’état de l’environnement, la commune de
Madingring partage avec celles de Rey Bouba et de Tcholliré des aires protégées (une partie du Parc
National de Bouba djidda) : au total 03 zones de chasse existent dans la commune. Ces zones
d’activités cynégétiques sont très riches en ressources fauniques qui attirent de nombreux touristes. Les
espèces recherchées sont les buffles, lions, panthères éléphants, élans de derby, le cob de Buffon, la
girafe, le serpent boa: , l’autruche.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Multiplication des points d’eau potable ;
 Construction et équipement des salles de classes et centres de santé ;
173


Réhabilitation des pistes rurales ;
Construction des magasins et des hangars aux marchés de Madingring et celui de Gor
COMMUNE DE MAYO HOURNA
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement du MAYO HOURNA,
elle s’étale sur environ 200 km2 avec une population de 18 900 habitants. En plus, cette commune
travaille en partenariat avec le PNDP et la PDOB.
En 2006, la commune a collectée 24 473 933 FCFA comme recettes communales.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat Tropical sec- soudanien, végétation constituée de steppes herbacées, relief de plaine et
montagne, l’hydrographie matérialisée par quelques mayos (rivières). En outre, comme spécificité, on
peut noter l’existence de plusieurs cours d’eau assez poissonneux, beaucoup de terre fertile pour
l’agriculture et l’élevage.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Construction et équipement de la commune ;
 Construction du logement du maire ;
 Construction des écoles et des centres de santé ;
 Création d’une forêt communautaire ;
 Réfection de certaines routes et construction des radiers ;
COMMUNE DE NGONG
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de TCHEBOA, elle
s’étale sur environ 3060 km2 avec une population de 47 421 habitants. En plus, cette commune travaille
en partenariat avec le PNDP, le PARFAR et la PDOB.
En 2006, la commune a collectée 154 623 717 FCFA comme recettes communales.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche, industrie, artisanat et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat Tropical, végétation constituée de savanes herbacées, relief de plaine et montagne,
l’hydrographie matérialisée par 01 fleuve :la BENOUE ; 01lac : KAREWA ; 02 rivières : MAYO DOUKA
et MAYO BINOSSI. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence de Zone d’intérêt
cynégétique ; le Lamidat de TCHEBOA avec son patrimoine culturel ; 04 sites touristiques dans la
chefferie de 3ème degré de NDJOLA.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Construction salles de classes et équipements ;
 Réalisation d’un plan d’urbanisation de la ville de NGONG ;
 Achat d’une niveleuse et d’un camion benne ;
 Construction des forages et des puits d’eau ;
174



Electrification rurale ;
Création d’un foyer culturel (femmes et jeunes) ;
Construction d’une gare routière à NGONG ;
COMMUNE DE PITOA
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de PITOA, elle s’étale
sur environ 1275 km2 avec une population de 93 478 habitants. En plus, cette commune travaille en
partenariat avec le PNDP, le FEICOM et la WWF.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche, artisanat et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principales potentialités remarquables
sont :le climat soudano-sahélien, une végétation constituée de savanes arborées, un relief composé
de Plaine vallonnée entourée d’une chaîne montagneuse, l’hydrographie matérialisée par deux lacs et
fleuve BENOUE en bordure. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence du Marché dominical
de PITOA ; le Mont TINGLIN ; le lac des hippopotames de DOULOUMI ; les Variétés culturelles (danse
traditionnelles, poterie, tisserand, forgeron et artisanat).
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Hydraulique villageoise ;
 Construction des puits et des abreuvoirs à BETA 2 ;
 Assainissement des voiries ;
 Profilage des routes et construction des radiers ;
 Multiplication des centres de santé et des écoles ;
 Construction d’une bibliothèque municipale ;
 Création d’un centre de jeunesse et d’animation ;
COMMUNE DE REY BOUBA
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département du MAYO REY, précisément dans l’arrondissement de REY BOUBA,
, elle couvre une superficie d’environ 8930 km2 avec une population de 148.185 habitants soitt une
densité de 6,15 hab/km2. Elle est limitée par :
 Au Nord et au nord ouest par le Départementde la Bénoué ;
 Au Sud par la commune de Tcholliré ;
 A l’Est par la commune de Madingring ;
 Au nord est par la République Du Tchad.
 Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes :
agriculture, élevage, pêche, artisanat et commerce.
En 2012, la commune de REY Bouba a reçu des crédits transférés d’un montant de
85.473.000FCFA FCFA à titre de dépenses en capital et de dépenses courantes dans le cadre de
la décentralisation en vue de la construction des salles des classes, du bloc de latrine,
d’équipement des salles de classe en table bancs et des bureaux de maitre, la réalisation des
forages, la réhabilitation des points d’eau dans certaines localités, et l’acquisition des petits
équipements pour des travaux HIMO.
175
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat soudano-sahélien, végétation constituée de savanes boisées, relief plat, l’hydrographie
matérialisée par Plusieurs cours d’eau : MAYO REY, MAYO GODI, MAYO NDORO, lac ALFA. En
outre, comme spécificité, on peut noter l’existence du Palais du Lamido de REY BOUBA ; la Danse
guerrière ; le lac artificiel de LAGDO.
En matière de l’état de l’environnement, la commune de Rey Bouba dispose en superficie le 1/3 des
aires protégées du Département. Ces aires protégées sont constituées par :
 Une partie du Parc National de Bouba Ndjidda ;
 Une autre partie Parc National de la Bénoué ;
 Trois zones d’intérets cynégétiques ;
 Une réserve de reboisement forestier du projet NEB (Nord-Est Bénoué) ;
 Une galerie forestière (Mayo Lougouguel) ;
 Une retenue de Lagdo (2/3) dans la commune ;
Ces zones d’activités cynégétiques sont très riches en ressources fauniques qui attirent de nombreux
touristes. Les espèces recherchées sont les buffles, les lions, les panthères, les éléphants, les élans de
derby, le cob de Buffon, la girafe, le serpent boa, l’autruche.
.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Construction du Marché frontalier de BAIKWA ;
 Construction de l’Hôtel de ville de REY BOUBA ;
 Aménagement de la Voirie municipale de REY BOUBA ;
 Construction des ouvrages de franchissement ;
 Construction des forages.
COMMUNE DE TCHOLLIRE
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département du MAYO REY, précisément dans l’arrondissement de TCHOLLIRE, elle
couvre une superficie d’environ 9 810 km2 avec une population de 60.319 habitants.et une densité de
6,15 hab/km2. Elle est limitée par :
 Au Nord par la commune de Rey Bouba ;
 Au Sud par la commune de Touboro ;
 Au Sud-ouest par la Région de l’Adamaoua ;
 A l’Est par la commune de Madingring ;
 A l’Ouest par les communes de Lagdo et de Poli.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes :
agriculture, élevage et commerce. En plus, cette commune travaille en partenariat avec le PNDP.
En 2012, la commune de Tcholliré a reçu des crédits transférés d’un montant de 79.916.000 FCFA à
titre de dépenses en capital et de dépenses courantes dans le cadre de la décentralisation en vue de la
construction de la délégation départementale du MINEPIA , des salles des classes, du bloc de latrine,
d’équipement des salles de classe en table bancs et des bureaux de maitre, la réalisation des forages,
la réhabilitation des points d’eau dans certaines localités, et l’acquisition des petits équipements pour
des travaux HIMO.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principales potentialités remarquables
sont : climat soudano-sahélien, végétation constituée de savanes, relief plat, l’hydrographie matérialisée
par Plusieurs cours d’eau. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence de Deux parcs
nationaux ; des zones de chasse. Cette commune partage avec les communes de Rey Bouba et
Madingring des aires protégées, une partie du Parc National de Bouba Ndjidda et du Parc National de
la Bénoué. Il existe 10 zones d’intérêts cynégétiques très riches et diversifiées en ressources fauniques
176
telles que : rhinocéros noir, le lycaon,. En plus de ces espèces menacées de disparition on rencontre :
les élans de derby, les buffles, lions, panthères, éléphants, guépard, hippotraques, l’hyène tachetée, le
phacochère, l’oryctérope, l’aula code , le guib-harnaché, le cob de Buffon, la girafe, le bubale, le cob de
fassa l’ourébi, le céphalophe de grume, le céphalophe à flanc roux, le babouin, le patas, le singe vert ,
le magistrat, l’écureuil, la civette, le daman de rochers, le porc-épic, le serpent boa, le chacal commun
et plusieurs espèces de petits gibiers.
On y rencontre plusieurs espèces d’oiseaux dont le héron, canard à bosse, l’aigle pécheur, l’épervier, le
francolin, pigeon, les tourterelles le pigeons vert, le perroquet vert, l’autruche.
Plusieurs espèces halieutiques sont rencontrées : le capitaine, le pinga.
En matière d’industries, il existe : l’usine d’égrenage de coton à Mayo-Galké.
En plus, cette commune travaille en partenariat avec le PNDP.
On y retrouve aussi plusieurs espèces de reptiles telles que le grand python, le crocodile du Nil, le
varan de la savane et le naja.
En matière de potentialités minières quelques traces de minerais existent çà et là dans la commune
notamment : l’or, le cuivre et le diamant. Mais leur exploitation reste artisanale et se pratique de
manière illégale et de façon incontrôlée.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Aménagement des Campements touristiques ;
 Acquisition d’un camion benne ;
 Construction de l’Hôtel de ville de TCHOLLIRE ;
 Voiries urbaines de TCHOLLIRE ;
 Finition de l’adduction d’eau de TCHOLLIRE
COMMUNE DE TOUBORO
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département du MAYO REY, précisément dans l’arrondissement de TOUBORO, elle a
été crée en 1983 et couvre une superficie de d’environ 15 229 km2 avec une population de 196.871
habitants soit une densité de 12,93 hab/km2. C’est la plus vaste du Département, prés de 43,87% du
territoire départemental.
Cette commune est limitée :
 A l’Ouest par la commune de Madingring ;
 Au Sud-ouest par la commune de Tcholliré ;
 Au Sud par le Département de la Vina (Région de l’Adamaoua)
 A l’Est et au Nord-est par la République du Tchad ; Et au Sud-est par la R.C.A.
 Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes :
agriculture, élevage, artisanat et commerce. En plus, cette commune travaille en partenariat avec le
PNDP.
En 2012, la commune de Touboro a reçu des crédits transférés d’un montant de 64.295.000 FCFA à
titre de dépenses en capital et de dépenses courantes dans le cadre de la décentralisation en vue de la
construction des salles des classes, du bloc de latrine, d’équipement des salles de classe en table
bancs et des bureaux de maitre, la réalisation des forages, la réhabilitation des points d’eau dans
certaines localités, et l’acquisition des petits équipements pour des travaux HIMO.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat chaud, végétation constituée de savanes arbustives, relief accidenté, l’hydrographie matérialisée
par Plusieurs cours d’eau : la VINA et le MBITOYE. En outre, comme spécificité, on peut noter
l’existence du Parc de stationnement, le marché de TOUBORO et de MBAI MBOUM ; le site de
177
MBABIDAM (zone cinétique de chasse), des aires protégées dans le secteur de Vogzom et de Kombo
qui sont constituées de deux zones cynégétiques ou zone de chasse dans le parc national de la
Bénoué. Les espèces recherchées sont les buffles, lions, panthères éléphants, élans de derby, le cob
de Buffon, la girafe, le serpent boa: , l’autruche.
Il existe aussi les Carrière à LAGGOYE et à TOULDORO.
En matière de l’environnement, la commune de Touboro a bénéficié de passage de projet Pipe line
Camenoun-Tchad et du bitumage de la route Ngaoundéré- Touboro-Frontière Tchad. Ces deux projets
ont sérieusement dégradé l’environnement par la déforestation.
En matière d’industries, il existe : l’usine d’égrenage de coton à Touboro ,Vogzom (Home) et l’usine de
pompage II (PS.II) à Dompla-Bembéo.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Construction du marché et du parc de stationnement de TOUBORO ;
 Adduction d’eau de la ville de TOUBORO et construction de forages dans certains villages de la
commune ;
 Construction des salles de classes, de la voirie municipale et des centres de santé ;
 Construction d’une cité municipale et de la bibliothèque municipale ;
 Electrification rurale et extension du réseau électrique;
 Construction de la gare routière de TOUBORO ;
 projet de la création de la zone de chasse communale
COMMUNE DE TOUROUA
a. Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la BENOUE, précisément dans l’arrondissement de GAROUA, elle
s’étale sur environ 1152 km2 avec une population de 15 345 habitants. En plus, cette commune travaille
en partenariat avec le PNDP et le PDOB.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche et commerce.
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat soudano-sahélien, végétation constituée de savanes boisées, relief peu accidenté, l’hydrographie
matérialisée par quelques cours d’eaux. En outre, comme spécificité, on peut noter l’existence des
Berge du FARO à BOGUE.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Construction de l’hôtel de ville ;
 Electrification de TOUROUA ;
 Création de points d’eau ;
 Construction et équipement des salles de classes et centres de santé ;
 Aménagement de la voirie urbaine de TOUROUA ;
COMMUNE DU MAYO OULO
Etat de lieux de l’existant
Située dans le département de la MAYO LOUTI, précisément dans l’arrondissement de MAYO OULO,
elle s’étale sur environ 1420 km2 avec une population de 65 960 habitants. En plus, cette commune
travaille en partenariat avec le PNDP et le PDOB.
En 2006, la commune a collectée 134 823 144 FCFA comme recettes communales.
Les principales activités économiques exercées dans la commune sont les suivantes : agriculture,
élevage, pêche et commerce.
178
En matière de potentialités touristiques et économiques, les principaux sites remarquables sont :
climat tropical, végétation herbeuse et arbustive, relief peu accidenté, l’hydrographie matérialisée par
quelques cours d’eaux : MAYO TIEL et MAYO OULO. En outre, comme spécificité, on peut noter
l’existence des Foret KEMBO DJERE avec une seule espèce d’arbre ; le Barrage de retenue d’eau
entre les montagnes de GOLOZA ; les Massifs de GOLA et POLOGOZOM avec un lac au sommet ; La
zone à risque de tremblement de terre avec éclatement et soulèvement des blocs de rochers ; la Danse
Voulma ; Les crocodiles casés dans une rivière ; le Palais de l’ancien président de la république.
Les besoins prioritaires de la commune sont :
 Création et réhabilitation points d’eau et extension du réseau CDE dans certains villages ;
 Construction d’un foyer des jeunes et maison de la femme ;
 Réhabilitation et création des routes communales ;
 Construction d’un bâtiment de haut standing à l’hôpital de district de MAYO OULO ;
 Construction du complexe sportif à MAYO OULO ;
 Réhabilitation et construction des salles de classe
B-Principales réalisation des communes de la Région en 2012/ 2013
Tableau 87 : Etat des Réalisations des communes de la Région en 2013
N°
commune
01
02
Garoua I
03
04
05
Garoua II
06
Désignation projets
entreprises
observations
Extension réseau électrique
Montant
octroyés
44 825 002
Ets Weri and Bros
Extension réseau électrique
68 784 181
Ets Rayco
Construction de l’hôtel de
ville
Extension réseau d’eau
Extension réseau électrique
180 000 000
Ets Ryco BTP
Recp prov, mais
endommagé et en
voie de restauration
Recp
prov
le
27/04/2012
Reprise des travaux
40 315 000
62 253 250
Moba Sarl
EtsMecanord
Extension réseau électrique
23 515 709
Moba Sarl
07
Garoua III
Construction de 10 forages
équipés
85 600 000
08
09
10
11
12
Lagdo
13
14
Pitoa
Gaschiga
15
Baschéo
électrification
89 440 966
Construction de 08 salles de
classe avec latrines
72 900 000
Construction de 12 salles de
classe avec latrines
148 148 831
Construction
municipale
Construction HDV
43 200 000
tribune
71 689 022
Moba Sarl pour 02
lots d’un montant
du
marché
de53 000 000
EtsOhaba Sarlu
pour un 3e lot de
23 999 999
Ets Moba Sarl
EtsOhaba Sarlu
GCEG (contrôle)
Ets Kafaalay lot
2 : 59 999 999
Ets Wartaksa lot
1 : 63 696 694
Ets
Trima
Cameroun
Etragec’s
Recp prov Fev 2013
Recp
definitive
12/2013
Recp prov Avril
2013
Recp
definitive
depuis 05/2013
Recp prov depuis
Mars 2012
Recp prov depuis
Août 2013
Recp prov 05/2013
Recp
definitive
depuis 09/2013
Recp prov depuis
Juil 2012
Recp prov depuis le
27/06/2013
Recp prov depuis
27/11/2012
179
16
17
Touroua
Construction de 08 forages
équipés
Construction de 05 forages
équipés
53 329 700
Geofor
54 000 000
Ets Moba Sarl
18
Mayo hourna
Construction de 14 forages
équipés
119 840 000
Recp prov depuis
07/2013
Ets bf compagni :
39 805 113 ;
Ets Moba Sarl :
31 254 472 ;
Ets
ohaba :
40 000 000
Recp
prov
depuis04/2013
Recp
prov
depuis06/2013
21
Construction de 06 forages
équipés
51 360 000
hydraufor
22
Construction de 02 blocs de
02 salles de classe
Construction HDV
40 000 000
Etss kessoum
212 674 179
Ets TTSASA bp
549 Garoua
Construction de 02 blocs de
02 salles de classe avec
latrines
Construction des salles de
fêtes
Construction d’un réseau
d’AEP
Finition de la maison des
jeunes
Construction de 08 forages
équipés
Construction de 06 salles de
classe avec latrines
Construction de 08 blocs de
02 salles de classe
51 607 584
Ets Bufalo
Recp
prov
depuis31/07/2013
Recp
prov
depuis03/2013
Recp prov depuis
05/2013
Recp
prov
suspendu pour non
réalisation intégrale
du dernier forage
Recp
prov
depuis01/2013
Travaux en cours
par la mise en
œuvre
de
la
couverture
Travaux en cours
392 000 000
Cacoco
Travaux arrêtés
208 720 544
Ets Foka
Reprise des travaux
53 142 185
Ets Foka
59 920 000
68 250 000
Ets
amadou
bouba tchandi
Ets FIDES
145 800 000
kafalay
Extension électrique
Construction des10 forages
équipés
Construction complexe de
120 boutiques
Construction
de
120
boutiques (avenant)
Construction d’un réseau
d’éclairage public à énergie
solaire
Construction de 04 forages
96 300 000
80 000 000
Sotel garoua
Ets gangang
181 194 208
CBC Sarl
27 689 774
CBC Sarl
208 650 000
Ets
brother’s
compagny
Travaux en voie
d’achèvement
Recp prov depuis
05/2011
Recp prov depuis
18/12/2009
Travaux en cours,
certains en voie de
finition
Recp provisoire
Recp prov depuis
25/4/13
Recp prov depuis
04/12
Recp prov depuis
03/2013
Travaux en arrêt
36 000 000
Ets
19
Dembo
20
Poli
23
24
Béka
25
Communauté
urbaine de Garoua
Bibémi
26
27
28
Beka
29
Mayo Oulo
30
31
32
33
Guider
34
35
36
Madingring
Construction des
équipés
Construction HDV
forages
55 000 000
162 000 000
Ets Moba Sarl
Gabdo
Recp prov depuis
180
37
Tcholliré
équipés
Extension réseau électrique
11 907 287
38
Rey Bouba
Construction HDV
102 542 733
Garoua
Ets Tchamadak
bp 29 Tcholliré
Ets
EGTGR
Mbouda
27/03/2013
Recp prov depuis
12/2010
Recp prov depuis
08/2012
Source : FEICOM
D- Contraintes limitant le développement des communes de la région

La défaillance de certaines entreprises qui entraine la prolongation des d’exécution des
projets ;

La réticence des maires à résilier les contrats des prestataires défaillants ;

Le retard dans le processus d’attribution des marchés ;

La sélection par les maires des entreprises non qualifiées ;

L’insuffisance des ressources financières : la plupart des communes de la région du Nord
sont nouvellement créées. D’un côté, elles ne disposent pas encore d’activités génératrices
de revenus; de l’autre, il leur faut des ressources pour s’installer (bâtiments et matériel de
bureau) et pour réaliser des projets productifs ;

Le personnel est incompétent et pléthorique : les conseillers municipaux et les maires sont
élus au suffrage universel. La scolarisation n’est pas une condition indispensable pour
accéder à ces responsabilités. Le faible niveau éducatif est la première cause de
l’incompétence du personnel ;

La mauvaise gestion des ressources : elle se traduit par le manque de rationalité dans la
répartition des dépenses budgétaires des communes.
E- Propositions d’amélioration du développement des communes de la région

la création des projets d’investissement générateurs de revenus ;

l’exigence d’un niveau minimum d’instruction aux fonctions de maires et conseillers
municipaux ;

la restructuration du FEICOM pour assouplir les conditions d’accès des communes à ses
concours financiers.
Ces différentes mesures permettraient aux communes d’accroître leurs ressources et de mieux
accomplir leurs obligations socio-économiques.
PERSPECTIVES
Après une longue période de récession économique marquée notamment par la mise en œuvre des
différents programmes d’ajustement structurels, le Cameroun à la faveur d’un redressement progressif
de la situation avec un retour à la croissance, s’est donné les moyens d’entrevoir son développement
économique à l’horizon 2035. Ce développement devrait aboutir à l’émergence du pays.
A ce titre, le Gouvernement a élaboré deux documents de référence pour son développement. Il s’agit
de (i) la Vision de développement qui ambitionne de faire du Cameroun à l’horizon 2035, « un pays
émergent, démocratique et uni dans sa diversité » ; (ii) et le Document de Stratégie pour la Croissance
et l’Emploi (DSCE) qui représente la première phase de mise en œuvre de ladite Vision.
La Stratégie pour la Croissance et l’Emploi a entre autres objectifs de :
181



Porter la croissance économique à 5,5% en moyenne annuelle entre 2011 et 2020 ;
Ramener le sous-emploi de 75% à moins de 50% en 2020 ;
Ramener le taux de pauvreté monétaire de 39,9% (2007) à 28,7% en 2020.
L’année 2010 étant celle du début de la mise en œuvre du DSCE, il est apparu nécessaire de disposer
à cet effet d’un support de collecte analytique d’informations permettant non seulement d’avoir une vue
synoptique des progrès enregistrés au cours d’une année donnée, mais aussi et surtout retraçant les
potentialités et apports de toutes les régions et départements du Cameroun si possible à l’effort de
développement national.
Il convient de rappeler que les rapports économiques généralement élaborés jusqu’ici par les services
déconcentrés du MINEPAT (Délégations régionales et départementales), bien que possédant les
différentes informations recherchées n’étaient pas harmonisés. En outre, ces documents dont les
formats différaient fortement d’une localité à une autre présentaient entre autres les insuffisances
suivantes : (i) certaines données permettant d’avoir une couverture de l’activité économique de la
localité ne figuraient pas dans lesdits rapports ; (ii) toutes les sources de richesses n’étaient pas
souvent prises en compte (production agricole, forestière, minière…) ; (iii) la structuration des secteurs
économiques dans lesdits rapports différaient d’une région à une autre; (iv) les aspects relatifs à
l’identification des investissements et aux réalisation du secteur privé n’apparaissaient pas et (v) les
réalisations des Collectivités Territoriales Décentralisées n’apparaissaient pas aussi.
Au regard de ce qui précède, il était nécessaire que les prochains rapports économiques régionaux et
départementaux du Cameroun notamment à partir de 2011 et 2012, soient astreints à un même format
permettant non seulement des comparaisons, mais aussi une synthèse aisée pour aboutir à un rapport
national.
C’est précisément dans cette perspective que s’inscrit les rapports économiques régionaux 2011 des 10
régions du Cameroun intégrant le même canevas de rédaction dont le présent document en est une
copie, bien que la compréhension des informations à fournir par chaque délégation régionale des
différents ministères ne soient pas encore entièrement appropriée. D’où les insuffisances d’informations
observées dans certaines partie du Rapport économique régional pour l’année 2011, qui seront sans
doute corrigées et complétées dans les prochaines éditions.
Par ailleurs, il convient aussi de rappeler qu’en termes de perspectives, avec les développements
récents de la progression de la mise en œuvre du processus de décentralisation en cours, à la lumière
notamment du transfert non seulement de certaines compétences aux Collectivités Territoriales
Décentralisées (CTD), mais aussi de plus en plus des ressources, l’un des défis et enjeux majeur réside
dans la maitrise du niveau d’implémentation annuel des politiques économiques dans ces unités
élémentaires de développement économique de la Nation.
En définitive, les rapports économiques régionaux 2012 devront non seulement corriger les différents
manquements observés dans ceux de 2011, mais aussi compléter les informations notamment en
terme d’état de lieu de l’existant dans tous les secteurs intégrant le secteur public, le secteur privé, les
Organisations de la Société Civile (OSC) et les partenaires au développement. A ce titre, les points
suivants devraient être intégrés :

pour chacun des secteurs d’activités, faire aussi ressortir spécifiquement la part des
investissements privés, des organisations de la société civile et des partenaires au
développement enregistrés au cours de l’année ;
182

pour chaque commune de la région, faire ressortir, non seulement l’état de lieu de l’existant
ainsi que les besoins et problèmes prioritaires à résoudre, mais aussi et surtout les réalisations
observées des communes au cours d’une année donnée en tant qu’effort de développement
local de la période.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de cet exercice, des informations ont été données sur la population (population totale,
répartition entre urbains et ruraux et densité), une analyse succincte de la situation sociale
(enseignement, santé, emploi) a été faite malgré la faible collaboration des délégations sectorielles.
Aussi, un point succinct sur la production agricole a été faite mais par insuffisance d’informations, les
données sur les productions animale et halieutique n’ont pas été à la hauteur de nos attentes. Il en est
de même de la situation de l’intervention des acteurs de développement dans la Région du Nord.
Dans l’ensemble, les performances enregistrées par les différents secteurs de la vie économique
et sociale de la Région du Nord au cours de l’année 2012/2013 ont certainement permis de
contribuer à la relance de la croissance et par ricochet à la réduction de la pauvreté dans cette partie
du pays.
A la lumière des informations disponibles, on peut observer une production vivrière en hausse
pour assurer une bonne couverture alimentaire des populations de la région, malgré les différents
gaps relevés qui restent à combler, notamment en matière d’augmentation et de diversification de la
production agropastorale. A ce propos, le partage d’une partie de la frontière avec le NIGERIA à
travers notamment cette région, au lieu d’en être une opportunité, est plus une situation d’asphisie de
l’économie de la localité au cause entre autres de sa faible production agropastorale, pourtant assez
prisée dans ce pays voisin de plus 150 millions d’habitants. En général, cette augmentation de la
production agropastorale demeure insuffisante par rapport à la demande nationale et aux
opportunités qu’offrent les marchés internationaux.
Un bon nombre d’infrastructures socioéconomiques ont été construites : des salles de classes,
des Centres de Santé, des logements d’astreinte, des forages construits ou réhabilités ; des routes et
pistes rurales ouvertes et/ou entretenues ; des localités couvertes en réseaux téléphoniques. En
outre, des appuis ont été apportés aux activités économiques des femmes ainsi qu’aux personnes
indigentes et nécessiteuses ;
Cependant, ces performances enregistrées demeurent insuffisantes pour relancer efficacement la
croissance économique non seulement de la région, mais aussi du pays tout entier, afin de relever de
façon significative notamment le niveau de vie des populations à la base.
Dans les secteurs de la santé, du développement social et de l’éducation en général, on
note principalement
 une insuffisance d’infrastructures et d’équipements (salles de classe, CSI…) ;
 une insuffisance de personnels enseignants et de santé;
 un taux de déperdition scolaire encore élevé surtout chez la jeune fille ;
 un taux d’analphabétisme élevé, surtout chez les femmes ;
 un taux de couverture vaccinale qui reste à améliorer ;
 une insuffisance des structures (publiques et privées) d’encadrement de la petite enfance et
des mineurs inadaptés sociaux ;
 un chômage endémique des jeunes dans la Région ;
183

une absence de visibilité de la politique de la formation professionnelle dans la région en
terme notamment de réalisations concrètes ;
Dans le secteur des Infrastructures, on observe :
 une insuffisance des équipements socio-collectifs (insuffisance des habitats, notamment
sociaux) ;
 un désenclavement timide de la Région ;
 des voiries urbaines et rurales souvent inexistantes et insuffisamment entretenues ;
 une absence de Plans Directeurs d’Urbanisme pour les villes de la Région ;
 une occupation anarchique des espaces urbains.
En matière de communication, culture, sports et loisirs, une bonne partie de la Région reste
encore enclavée notamment les départements du Faro et du Mayo-Rey. Les infrastructures de
communication (radios communautaires, télé centres, routes) demeurent insuffisantes. Il en est de
même de celles relatives à la culture tels que les musées, les structures de promotion de la culture,
ainsi que les infrastructures sportives encore moins les encadreurs qui sont quasiment absents dans
les différents départements de la Région.
Dans le sous-Secteur industries et services, on note la hausse des prix des denrées de premières
nécessités sur les marchés locaux du fait de la pénurie de ces produits pendant les cérémonies de
fêtes, de mariage, etc…, une insuffisance dans la protection de l’industrie locale menacée par
l’importation des produits de la contrebande et dans l’encadrement des PMI/PME et ainsi que dans le
financement du secteur. Cette situation est atténuée avec la mise en place en 2011 d’un Centre de
Formalités de Création des Entreprises (CFCE) à Garoua qui est fonctionnel. En outre, on note le
manque de professionnaliste en matière de tourisme.
Le sous-secteur du développement rural souffre principalement de ses maux habituels, à savoir,
une insuffisance de personnel d’encadrement tant en quantité qu’en qualité, l’appartenance du
personnel à plusieurs programmes, une croissance encore assez faible de la production
agropastorale et la faible diversification de ladite production. En outre, on note une quasi absence de
la mécanisation agricole, ce qui a pour conséquence, la stagnation de la production, malgré les
différentes politiques envisagées.
En matière d’administration générale et financière, on relève principalement une absence de
synergie des interventions entre les différentes administrations du secteur au niveau de la région,
pourtant dépositaire des missions transversales dans l’ensemble. En outre, on relève une
insuffisance criarde en quantité et en qualité du personnel dans les délégations départementales des
différents ministères.
Pour ce qui est de la souveraineté (justice), il convient de relever que depuis 2003, aucune
structure supplémentaire en terme non seulement de palais de justice ou de prison n’a été construite,
alors que la population n’a pas cessé de croitre.
S’agissant des communes de la région, l’absence des informations non seulement sur leurs
fonctionnements, mais aussi sur leurs différentes réalisations, du fait notamment d’un manque de
communication apparemment volontaire des responsables, ne permet pas d’avoir une
lisibilité/visibilité de l’effort de développement local, pourtant un des résultats escomptés du
processus de décentralisation dont l’année 2010 est la première de sa mise en œuvre effective.
Au vu de ces difficultés, nous demandons l’intervention de la hiérarchie auprès des autres ministères
sectoriels pour que leurs services déconcentrés puissent collaborer et mettre à notre disposition et à
temps les informations sollicitées.
184