Performances Veille - Performances Group
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Performances Veille Énergie Semaine 07 – du 13 au 19 février 2012 Numéro 213 TABLE DES MATIÈRES SÉNÉGAL – ÉNERGIE : OUMAR HASSIMOU DIA PRÔNE UN CHANGEMENT D'OPTION..... 2 BURKINA FASO - ENERGIE SOLAIRE : OÙ SE TROUVE LE PROBLÈME ? .............................. 3 EUROPEAN OFFSHORE WIND SECTOR HOLDS STEADY ........................................................... 4 HOW DISTRIBUTED SOLAR CAN REDUCE ELECTRICITY PRICES .......................................... 6 MIT RESEARCH: LIQUID BATTERIES FOR UTILITIES COULD MAKE RENEWABLES COMPETITIVE .............................................................................................................................................. 8 ABB TO DELIVER SUBMARINE POWER CABLE SYSTEM IN DENMARK ............................. 10 LE VRAI PRIX DU SAUVETAGE DE PHOTOWATT ..................................................................... 10 TRANSPORT AÉRIEN : LES BIOCARBURANTS POUR L'AVIATION COMPÉTITIFS DÈS 2020 12 L'ÉCLAIRAGE PUBLIC "À LA CARTE" TESTÉ EN FRANCE ...................................................... 13 LES CHINOIS SÈMENT LA ZIZANIE ENTRE EDF ET AREVA ................................................... 14 ELECTRICITÉ : LE RÉSEAU ALLEMAND DÉSTABILISÉ PAR DES MANIPULATIONS ........ 16 AFRIQUE – PNUD : 33 MILLIONS D'AFRICAINS ET D'ASIATIQUES VONT AVOIR ACCÈS À L'ÉNERGIE PROPRE .................................................................................................................................. 17 1 HYPERDYNAMICS FINDS OIL SHOWS IN SABU-1 WELL OFF GUINEA ................................ 18 FRANCE – ELECTRICITÉ DE FRANCE (EDF) : LA VENTE D'ENBW ATTAQUÉE EN JUSTICE 19 WESTINGHOUSE SOLAR SIGNS LETTER OF INTENT TO MERGE WITH CBD ENERGY .... 20 OIL SET FOR BIGGEST 2012 WEEKLY GAIN ............................................................................... 21 SÉNÉGAL - KARIM WADE : 'LES DÉLESTAGES SONT DÉFINTIVEMENT DERRIÈRE NOUS' 23 SÉNÉGAL – ÉNERGIE : OUMAR HASSIMOU DIA PRÔNE UN CHANGEMENT D'OPTION Agence de Presse Sénégalaise, 11 février 2012 Le candidat du Parti humaniste - "Niaxx Jarinu", Oumar Hassimou Dia, a prôné un changement d'option en matière de politique énergétique, soulignant la nécessité de tirer profit des atouts qu'offre la disponibilité du soleil au Sénégal sur toute l'année. "Il faut essayer autre chose en matière d'énergie et cette autre chose c'est le solaire, ce sont les énergies nouvelles et renouvelables", a-t-il plaidé samedi à Diourbel au cours d'une brève marche sur une des principales rues du centre-ville. Émettant des réserves sur les acquis engrangés avec le plan Takkal, M. Dia a soutenu que ce plan n'a fait que "masquer de manière provisoire la crise énergétique grave" qui frappe le Sénégal. "Cette crise, de toute façon resurgira. Il faut qu'on change radicalement d'option sur la question énergétique. Notre pays a beaucoup de soleil", a souligné le candidat du Parti humaniste - Niaxx Jarinu à la présidentielle du 26 février. "Depuis 2000, a-t-il regretté, le gouvernement a utilisé plus de 1.000 milliards de francs pour résoudre le problème de l'énergie et cette question n'est pas encore totalement résolue". Aussi, ne comprend-il pas qu'avec toutes ses potentialités en la matière, le Sénégal n'arrive pas utiliser le solaire pour ses besoins en énergie alors que des pays comme l'Allemagne, la Suisse et la Norvège qui n'ont que deux à trois mois de soleil puissent le faire "de manière substantielle". A ce niveau, M. Dia a émis l'idée de la création d'un centre d'études et de recherche en énergie renouvelable. Ainsi, il s'agit, selon lui, de se doter "d'une masse critique de chercheurs, d'ingénieurs, d'étudiants et de techniciens pour assurer un transfert de technologie". Visant plus loin, le candidat a même émis l'idée de voir un jour le Sénégal devenir "un exportateur en matière d'énergie renouvelable". "C'est possible et c'est la voie du salut pour le Sénégal", a-t-il dit. 2 BURKINA FASO - ENERGIE SOLAIRE : OÙ SE TROUVE LE PROBLÈME ? Sidwaya Quotidien, 13 février 2012 S'il y a quelque chose que le Burkina peut se targuer d'avoir en abondance, c'est bien le soleil. Or, malgré l'importance de cette source d'énergie, le « Pays des hommes intègres » éprouve, comme de nombreux pays africains, des difficultés à se fournir en électricité. A l'heure de la crise énergétique provoquée par le renchérissement du prix des produits pétroliers et du développement des énergies renouvelables, l'on peut se poser la question de savoir pourquoi des pays comme le Burkina ne se mettent pas à l'avant-garde de la recherche sur l'énergie solaire ? A défaut de cela, l'Etat pourrait au moins encourager les ménages à utiliser ce qui existe déjà. De nos jours, une maison peut être auto-suffisante en matière d'énergie : réfrigérateur solaire, congélateur solaire, climatiseur solaire. Mais, le problème du solaire, tout le monde en convient, c'est le coût de l'investissement qui reste hors de portée du Burkinabè moyen. Pour éclairer sa bicoque de 20 tôles, il faut songer à mobiliser un million de FCFA. Conséquence, peu de gens peuvent se la procurer. Toutefois, l'Etat peut mieux faire en généralisant l'exonération du matériel solaire importé, au lieu que ce soit seulement sur les panneaux. Toute chose qui favoriserait l'importation des matériels de production d'énergie solaire. En attendant, l'espoir, c'est cette centrale solaire de 20MW annoncée par le gouvernement burkinabè. En effet, la Société d'exploitation minière d'Afrique de l'Ouest (SEMAFO) envisage construire pour un coût de 60 milliards de FCFA, une centrale solaire de 20 mégawatts destinée à la production d'électricité au Burkina Faso. La centrale solaire projetée représente grosso modo, 10% de la capacité de production actuelle du Burkina Faso. L'électricité produite appartiendra à la Société nationale burkinabè d'électricité (SONABEL), mais SEMAFO s'engage à lui racheter 16 mégawatts. Le projet de centrale prendra la forme d'un partenariat public-privé où SEMAFO détient une participation de 51%, contre 49% pour l'État burkinabè. En cela, il faut féliciter le ministère en charge de l'Environnement qui, dans le cadre du Projet d'appui au développement durable soutenu par Taïwan, donne l'exemple en s'équipant de plaques solaires pour sa consommation d'électricité. Ces genres de partenariat doivent se multiplier pour éviter au Burkina, comme c'est le cas aujourd'hui, d'importer près de 18% de l'énergie qu'il consomme. Car au moment où la planète entière s'intéresse aux énergies renouvelables, il est pratiquement inadmissible que le Burkina laisse passer l'opportunité du solaire qui permet de réduire les factures d'énergie et de fournir aux populations, un meilleur niveau de vie, tout en préservant l'environnement. 3 Une installation photovoltaïque utilise l'énergie solaire qui est gratuite et inépuisable. En outre, elle a un impact minime sur l'environnement et ses composantes sont recyclables. Le soleil nous offre gratuitement bien plus d'énergie que nous ne pourrons jamais en épuiser. Pour subvenir aux besoins en énergie électrique du monde entier, il nous suffirait de couvrir seulement 5% de la surface du continent africain en panneaux solaires. De plus, la lutte contre la pauvreté et la préservation de l'environnement contre toutes formes de pollution constituent un atout pour la promotion de cette énergie. Le développement des zones rurales s'inscrivant dans cette lutte, la prise en compte de l'énergie solaire présente des avantages certains pour l'amélioration du cadre de vie des populations. Elle constitue un facteur de développement qui permettra aux populations d'exercer des activités génératrices de revenus telles que le commerce, les loisirs et crée d'autres cadres d'épanouissement pour les populations, surtout la frange jeune. Alors, arrêtons de spéculer sur les coûts de cette technologie et pour une fois que les Etats aient le courage d'investir sur quelque chose qui assurerait un avenir meilleur. EUROPEAN STEADY OFFSHORE WIND SECTOR HOLDS Renewable Energy World, 13 february 2012 LONDON -- With 235 new offshore wind turbines grid-connected and worth approximately €2.4 billion, 2011 was a stable year for the offshore wind industry, according to the European Wind Energy Association (EWEA) which has published its annual offshore wind statistics for 2011. A total power capacity of 866 MW were fully grid connected across nine offshore wind farms over the year, although EWEA figures show this is in fact slightly down on the 2010 numbers of 883 MW installed and connected. However, nine offshore wind farms currently under construction will bring an additional 2375 MW online — increasing the EU's total installed offshore wind power capacity by 62%. These figures compare with 2008's 327 MW and 2009's 584 MW of offshore wind installed. A total of 1371 offshore turbines have now been grid-connected across the EU, with a total power capacity of 3813 MW in 53 wind farms in 10 European countries. Mostly in northwestern Europe, new offshore wind farms with a capacity of 5.6 GW are currently under construction in the UK, Germany and Belgium. The majority (87 percent) of all newly installed and grid-connected offshore wind power in 2011 was in British waters. European companies are currently global leaders, with over 99 percent of the world's installed offshore capacity in European waters. Siemens supplied 80 percent of the MW installed 4 offshore last year while SSE and RWE Innogy were the most active developers and DONG Energy continued to be the most active equity player in offshore wind power, EWEA says. Areas for growth in offshore wind energy include turbine and turbine component manufacturing as well as substructures, vessels, electrical infrastructure including high voltage subsea cables, and ports. Over 141 GW of offshore wind energy capacity is built, under construction, consented, or planned in Europe. These new wind farms — representing 35 times more capacity than the just under 4 GW installed today — would provide 13.1 percent of Europe's total electricity production. EWEA's target for installed EU offshore wind power capacity by 2020 is 40 GW, producing approximately 4 percent of the EU's total electricity consumption. In addition, some 169,000 jobs in the EU offshore wind energy sector are expected to be created by 2020, rising to 300,000 by 2030, according to EWEA's latest analysis. However, the new report warns that if the offshore wind energy sector's potential is to be fulfilled in Europe, it is imperative that sufficient levels of financing are brought in by investors. Also crucial are the financing and building of offshore power grids in the northern and Baltic seas, which would enable huge amounts of electricity to be transported to consumers. For the industry itself, there is the risk of a high-voltage subsea cable shortage in the next few years which must be addressed urgently, says the report, as well as a possible shortage of trained workers. 'There is huge developer interest in offshore wind energy across Europe,' observed Arthouros Zervos, president of EWEA. He added: 'Developers, governments and investors realise that offshore wind energy offers the growth and jobs that Europe desperately needs. The offshore wind energy sector can replicate the success of onshore wind technology development, which is now a mainstream source of power competitive with new coal and gas plants, and a major European industry. However, to ensure this happens, EU decision makers need to set ambitious renewable energy targets beyond 2020, invest more in research and develop an offshore grid.' Commenting on the numbers, Justin Wilkes, policy director of EWEA, says: "The offshore wind sector witnessed a stable market in 2011. Despite the economy-wide financial squeeze, 2011 saw a 40 percent increase on the previous year in offshore non-recourse debt financing, up from €1.46 billion in 2010 to €2.05 billion in 2011." He concludes: "The strong project pipeline and financial developments highlight the importance of countries continuing to provide and develop stable long-term frameworks for offshore wind power in order to allow the industry to continue its development." According to an even more recent analysis by EWEA, the EU achieved its 2010 renewable electricity target of 21% of electricity consumption as set out in its 2001 Renewable Electricity Directive. 5 According to the trade group's analysis of provisional EUROSTAT data, as well as EurObserv'ER and EURELECTRIC figures, in 2010 renewable energies produced between 665 TWh and 673 TWh, hitting the 21% target given that total consumption was around 3115 TWh to 3175 TWh. If renewable electricity production in the EU continued to grow at the same rate as it did from 2005 to 2010 it would account for 36.4 percent of electricity in 2020 and 51.6 percent in 2030. "The renewable electricity targets set back in 2001 have been realistic as well as effective," said Wilkes. He added: "The growth achieved in the last five years has been outstanding and if continued would result in over half of the EU's electricity coming from renewables by 2030. A long-term stable framework, underpinned by an ambitious 2030 renewable energy target, is clearly the proven way to ensure Europe meets its climate, competitiveness and energy security goals." "The growth of renewables between 2005 and 2010 was largely carried by onshore wind. In future the renewables sector will benefit from significant growth in offshore wind and other technologies as they become more mature," he concluded. EUROSTAT is due to publish definitive 2010 figures in a few months' time. Tildy BAYAR, Associate Editor HOW DISTRIBUTED ELECTRICITY PRICES SOLAR CAN REDUCE Renewable Energy World, 13 february 2012 What if installing more solar could reduce electricity prices? It's already happening in Germany, world leader in solar power, and it's likely to happen in the U.S., too. Right now the idea of solar reducing electricity prices seems silly. After all, when subsidies aren't factored in, the cost of residential solar will be higher than residential retail electricity prices in all but 3 states until after 2016. But solar has two key factors in its favor: 1. Electricity, like many things, costs more when in high demand. And while many U.S. ratepayers on are flat rate electricity plans, the truth is that their utility pays more to deliver electricity on those hot, sunny afternoons in the summer when air conditioners are running like mad. Utilities call these times "peak periods," when electricity use spikes and they have to turn on every last power plant. 6 2. Solar PV arrays tend to produce at their best during these peak periods. The following chart shows how PG&E (a California utility) charges significantly more for electricity during the afternoon hours when demand is high, and how a south-facing, fixed-tilt solar array can produce a lot of electricity during those peak hours. Solar output can actually match this peak curve better, if the panels are angled toward the southwest rather than due south, resulting in more late afternoon output. Either way, however, solar adds electricity to the electricity system when it needs it most. And when that happens, it supplants electricity that was previously supplied by the dirtiest and most costly fossil fuel "peaking" power plants. In Germany, the sharp growth in solar power output (from 3,000 gigawatt-hours in 2007 to over 18,000 gigawatt-hours in 2011) reduced the cost of electricity during their mid-day peak period by 40%, almost completely eliminating the price differential between peak electricity and the base cost. The process where solar supplants expensive peaking power is called the "merit order effect." It works because utilities buy solar power on long-term contracts and there is zero marginal cost to take solar electricity at any particular time (they've already paid for it). The peaking plants, on the other hand, tend to sell their power on the spot market. Therefore, every megawatt of additional solar on the grid during a peak period supplants a megawatt of peaking power, eventually putting those costly plants out of the picture. Ultimately, it means that during periods of high solar PV output, there won't be peak power events with higher electricity prices. Admittedly, the U.S. has a ways to go. Solar produced enough electricity for as much as 17% of peak demand in Germany in 2011, while one of the U.S. leaders in solar per capita – Gainesville, FL – only serves about 1.5% of its peak demand with solar. 7 But solar is growing at an exponential rate in the U.S., just as it did in Germany. And since solar can provide power when the grid needs it most, there's a lot more to its cost than cents and kilowatt-hours. This post originally appeared on Energy Self-Reliant States, a resource of the Institute for Local Self-Reliance's New Rules Project. MIT RESEARCH: LIQUID BATTERIES FOR UTILITIES COULD MAKE RENEWABLES COMPETITIVE Renewable Energy World, 13 février 2012 MIT team makes progress toward goal of inexpensive grid-scale batteries that could help make intermittent renewable energy sources viable. Cambridge, Mass., USA -- The biggest drawback to many real or proposed sources of clean, renewable energy is their intermittency: The wind doesn't always blow, the sun doesn't always shine, and so the power they produce may not be available at the times it's needed. A major goal of energy research has been to find ways to help smooth out these erratic supplies. New results from an ongoing research program at MIT, reported in the Journal of the American Chemical Society, show a promising technology that could provide that long-sought way of leveling the load — at far lower cost and with greater longevity than previous methods. The system uses high-temperature batteries whose liquid components, like some novelty cocktails, naturally settle into distinct layers because of their different densities. The three molten materials form the positive and negative poles of the battery, as well as a layer of electrolyte — a material that charged particles cross through as the battery is being charged or discharged — in between. All three layers are composed of materials that are abundant and inexpensive, explains Donald Sadoway, the John F. Elliott Professor of Materials Chemistry at MIT and the senior author of the new paper. ―We explored many chemistries,‖ Sadoway says, looking for the right combination of electrical properties, abundant availability and differences in density that would allow the layers to remain separate. His team has found a number of promising candidates, he says, and is publishing their detailed analysis of one such combination: magnesium for the negative electrode (top layer), a salt mixture containing magnesium chloride for the electrolyte (middle layer) and antimony for the positive electrode (bottom layer). The system would operate at a temperature of 700 degrees Celsius, or 1,292 degrees Fahrenheit. In this formulation, Sadoway explains, the battery delivers current as magnesium atoms lose two electrons, becoming magnesium ions that migrate through the electrolyte to the other electrode. There, they reacquire two electrons and revert to ordinary magnesium atoms, which form an alloy with the antimony. To recharge, the battery is connected to a source of 8 electricity, which drives magnesium out of the alloy and across the electrolyte, where it then rejoins the negative electrode. The inspiration for the concept came from Sadoway‘s earlier work on the electrochemistry of aluminum smelting, which is conducted in electrochemical cells that operate at similarly high temperatures. Many decades of operation have proved that such systems can operate reliably over long periods of time at an industrial scale, producing metal at very low cost. In effect, he says, what he figured out was ―a way to run the smelter in reverse.‖ Over the last three years, Sadoway and his team — including graduate student David Bradwell, the lead author of the new paper — have gradually scaled up their experiments. Their initial tests used batteries the size of a shot glass; they then progressed to cells the size of a hockey puck, three inches in diameter and an inch thick. Now, they have started tests on a six-inchwide version, with 200 times the power-storage capacity of the initial version. The electric utility companies that would ultimately be the users of this technology, Sadoway says, ―don‘t care what the stuff is made of, or what the size is. The only question is what‘s the cost of storage‖ for a given amount of power. ―I can build a gorgeous battery to a NASA price point,‖ he says — but when cost is the primary driver, ―that changes the search‖ for the best materials. Just based on the rarity and cost of some elements, ―large sections of the periodic table are off limits.‖ The team is continuing to work on optimizing all aspects of the system, including the containers used to hold the molten materials and the ways of insulating and heating them, as well as ways of reducing the operating temperature to help cut energy costs. ―We‘ve discovered ways to decrease the operating temperature without sacrificing electrical performance or cost,‖ Sadoway says. While others have researched similar liquid-battery systems, Sadoway says he and his team are the first to produce a practical, functional storage system using this approach. He attributes their success in this partly to the unique mix of expertise in a place like MIT: ―People in the battery industry don‘t know anything about electrolytic smelting in molten salts. Most would think that high-temperature operation would be inefficient.‖ Sadoway, along with Bradwell, has founded a company to bring this technology to commercialization, and is on sabbatical this year working with the company, Liquid Metal Battery Corp. ―If this technology succeeds,‖ he says, ―it could be a game-changer‖ for renewable energy. David L. Chandler This article was originally published by the MIT News Office and was reprinted with permission. 9 ABB TO DELIVER SUBMARINE POWER CABLE SYSTEM IN DENMARK Energy Business Review, 14 February 2012 ABB has secured an order worth around $30m from Danish transmission system operator Energinet.dk to supply a high-voltage submarine and underground power cable system for the Little Belt strait in Denmark. The company will deliver single-core 420kV underground cables with a total length of 30km and two, three-core 420kV submarine cables with a total length of 15km. ABB will be responsible for the design, supply and commissioning of the cable system, including cable terminations and the laying of the submarine cable. The three-core alternating current submarine power cable system is expected to be completed in 2013. LE VRAI PRIX DU SAUVETAGE DE PHOTOWATT La Tribune, 15 février 2012 Annoncée par Nicolas Sarkozy et NKM lors de leur déplacement chez le leader français de l'énergie solaire, la hausse de 10 % des tarifs de rachat de l'électricité produite à partir de panneaux fabriqués en France est encore vague et ses effets incertains. C'était le meilleur moment (à la veille de la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy) mais aussi le meilleur endroit pour annoncer cette décision. C‘est en effet devant les salariés du seul fabricant français de panneaux solaires intégré (présent sur toute la chaîne de fabrication, depuis la cellule jusqu‘au système regroupant plusieurs panneaux) que le président a présenté son projet pour consolider la filière industrielle solaire en Copyright Reuters France : il s‘agit d‘augmenter de 10 % les tarifs de rachat par EDF de l‘électricité issue de panneaux solaires dont au moins 60 % de la valeur ajoutée à été produite en France. Relayée aux rencontres parlementaires des énergies renouvelables qui se tenaient mardi à Paris, la nouvelle y a cependant été accueillie avec un enthousiasme modéré. Plus qu‘à une hausse, la filière aspire à une stabilité des tarifs ou au minimum, à une lisibilité sur plusieurs années. « Surtout les PME qui, ayant peu de fonds propres, sont contraintes d‘emprunter 10 auprès de financiers sur la base de business plans fiables », explique l‘avocat spécialisé en environnement, Arnaud Gossement. QUELS PROJETS ? En outre, actuellement, en dehors des petits projets inférieurs à 100 kWc (kilowatt-crête), c‘est-à-dire majoritairement ceux développés pour les particuliers et les agriculteurs, les autres sont soumis à une procédure d‘appel d‘offres, et donc non concernés par une hausse quelconque. Le syndicat des énergies renouvelables (SER) plaide pour un réhaussement de ce plafond de 100 kWc à 250 kWc, et la publication des résultats de l‘appel d‘offres en cours pour les projets supérieurs à 250 kWc, attendus en mars. D‘aucuns craignent en effet qu‘il ne subisse le même sort que celui qui prévoyait une méga-centrale au sol par région, discrètement déclaré infructueux au cours de l‘été dernier. La puissance cumulée des projets déposés dans le cadre de cet appel d‘offres (4.000 MW selon une estimation du SER) a largement dépassé les 450 mégawatts (MW) mis en compétition. « Le gouvernement évoque une trajectoire cible de 500 MW par an correspondant à l‘objectif de 5.400 MW en 2020, mais on ne sait pas bien s‘il s‘agit d‘un plancher ou d‘un plafond », regrette Arnaud Gossement. Lui plaide pour « casser le système d‘appel d‘offres, augmenter les tarifs et en assurer la lisibilité sur au moins cinq ans ». QUELS COMPOSANTS ? Quant à l‘identification des panneaux concernés, on ignore encore quels sont les composants visés. Certains (terres rares, composés chimiques) sont systématiquement produits à l‘étranger mais la plupart des panneaux installés en France y sont assemblés. Concernant les règles de concurrence européennes, le gouvernement se montre confiant. Un système similaire mis en place en Italie n‘est tombé sous le coup d‘aucune procédure d‘infraction. Quant à la reprise plus que probable de Photowatt par EDF (dont le patron Henri Proglio était du voyage à Bourgoin Jallieu hier), et en dehors de toute considération politicienne, c‘est plutôt une bonne nouvelle, juge Arnaud Gossement. Pour les emplois préservés, évidemment, mais aussi parce qu'il « faut en finir avec cette guerre stérile entre PME et grands groupes, affirme-t-il Les PME ont besoin des grands groupes pour accéder à des financements ». Dominique Pialot 11 TRANSPORT AÉRIEN : LES BIOCARBURANTS POUR L'AVIATION COMPÉTITIFS DÈS 2020 La Tribune, 15 février 2012 Certains se rapprocheront plus rapidement que d'autres du coût du kérosène conventionnel. Mais à court terme, à moins de subventions publiques ou d'obligations réglementaires, leur adoption par les compagnies aériennes devrait demeurer modeste. D'ici à 2018 environ, les biocarburants fabriqués à partir d'huiles non alimentaires - Photo : Reuters. Une étude de Bloomberg New Energy Finance (BNEF) prévoit que le coût de certains carburants, notamment ceux issus d‘huiles végétales non alimentaires, pourrait être proche de ceux du kérosène d‘ici à 2018. En revanche, les types de biocarburants les plus connus et les plus anciens, issus d‘huiles végétales telles que l‘huile de soja ou de palme pourraient ne jamais devenir compétitifs. Pour BNEF, le troisième type de biocarburants pour l‘aviation existant aujourd‘hui, tiré de matériaux ligneux transformés grâce au procédé Fischer Tropsch, ne devrait pas être compétitif avant le milieu des années 2020. Ils misent plus sur le procédé de la pyrolise, qui permet également de transformer le bois en carburant et devrait être certifié en 2014. Pour les toutes prochaines années, l‘étude évalue pourtant à un maximum de 2 % la proportion de biofuel que pourraient utiliser les compagnies aériennes dans leur mix. Et il s‘agira probablement d‘huile végétale produite à partir de denrées alimentaires, qui ne sera pas compétitive en tant que carburant mais permettra à certaines compagnies d‘améliorer leurs performances environnementales et de se familiariser avec les biocarburants. Au cours actuel des denrées agricoles, BNEF estime en effet à 1,20 dollar le litre le coût de production d‘une huile végétale à grande échelle, nettement supérieur aux 0,85 $ du kérosène. DES COÛTS DE PRODUCTION À 0,86 DOLLAR En revanche, d‘ici à 2018 environ, les biocarburants fabriqués à partir d‘huiles non alimentaires, de jatropha ou de cameline par exemple, ou à partir de matériaux ligneux par pyrolise, pourraient devenir compétitifs. A deux conditions : passer à une production de masse et intégrer le coût de la tonne de CO2 dans la comparaison. BNEF anticipe des coûts de 0,86 dollar pour le jatropha, et 0,90 dollar pour la pyrolise. En revanche, la transformation de lignocellulose ne pourrait descendre en dessous des 2,60 dollars. Quant aux carburants issus de micro-algues, ils ne devraient pas se développer à grande échelle dans les dix prochaines années. 12 Mais à court terme, l‘aviation est surtout confrontée à la concurrence du transport routier pour l‘accès à des carburants certifiés et abordables. La même contrainte vaut également pour le transport maritime, qui s‘intéresse aux biocarburants pour les mêmes raisons. AVANTAGE COMPÉTITIF Aussi, pour accroître cette proportion, les gouvernements doivent, soit subventionner des carburants jusqu‘à ce qu‘ils deviennent compétitifs, soit imposer des taux d‘intégration, charge aux compagnies aériennes de répercuter le surcoût sur le prix des billets. L‘association internationale du transport aérien (IATA) a d‘ores et déjà annoncé un objectif de 6 % en 2020, ce qui permettrait d‘atteindre les objectifs de réduction d‘émissions auxquels le secteur s‘est engagé malgré une prévision de hausse annuelle du trafic de 5 % environ d‘ici là. En revanche, malgré la directive européenne qui soumet depuis le 1er janvier dernier l‘ensemble des vols à l‘arrivée ou au départ de l‘Europe au système européen d‘échange de quotas, le coût d‘achat de ces quotas au cours actuel de la tonne de carbone est inférieur à celui des biocarburants. Mais cela pourrait changer dans un avenir plus ou moins proche. BNEF estime que les premières compagnies qui se positionneront sur ce marché limité des biocarburants en retireront un avantage compétitif dans la durée. Dominique Pialot L'ÉCLAIRAGE PUBLIC "À LA CARTE" TESTÉ EN FRANCE La Tribune, 16 février 2012 Pour faire des économies d'énergie, mieux voir les étoiles ou permettre aux insectes de se reproduire dans le noir, une petite commune de France mène de front plusieurs expériences permettant de déclencher l'éclairage public "à la carte". Préfailles, une commune littorale de Loire-Atlantique dont la population passe de 1.300 à 13.000 habitants l'été, permet depuis peu à des habitants d'allumer les lampadaires de leur rue sur simple appel téléphonique. Dans d'autres quartiers, un lampadaire sur deux est éteint la nuit, leur intensité lumineuse est Copyright Reuters baissée de moitié ou des lampes économiques ont été couplées avec des détecteurs de mouvements et de chaleur pour déclencher l'allumage. 13 "Il s'agit d'un projet économique et écologique, et non pas d'un coup de pub au moment où la France a des problèmes d'approvisionnement électrique", déclare Jean-Luc Le Brigand, maire (Parti radical) de Préfailles, qui espère faire baisser au passage sa facture électrique "de 40 à 95 %". Sur les 120 maisons du quartier de la Pointe Saint-Gildas, où les habitants peuvent déclencher l'éclairage public "sous quinze secondes" après avoir appelé un numéro gratuit, seules une vingtaine d'habitations sont des résidences principales. "Cette initiative permet aux habitants de gérer eux-mêmes un service public : s'ils veulent faire faire des économies à la commune, à eux de voir s'ils ont vraiment besoin de cet éclairage", explique Jean-Luc Le Brigand, pour qui son initiative est "une première en France". SAUVER LES INSECTES "On va aussi permettre à des milliers d'insectes de continuer à vivre, car la lumière des lampadaires gêne leur reproduction", relève le maire de Préfailles. "Un éclairage trop fort empêche par ailleurs d'observer les étoiles et la Voie lactée, et perturbe le sommeil humain." L'extinction totale de l'éclairage public, qui avait été testée pendant une semaine il y a deux ans, suscite néanmoins l'opposition d'une partie de la population, notamment des commerçants. Un bilan de l'expérimentation, qui sera menée pendant un an, doit être fait avec les habitants à partir de février 2013 lors de réunions publiques. Un appel d'offres sera alors lancé par la commune pour renouveler une partie de ses 475 lampadaires, dont certains datent des années 1970 et "éclairent plus le ciel que la route", se désole son maire. LES CHINOIS SÈMENT LA ZIZANIE ENTRE EDF ET AREVA La Tribune, 16 février 2012 Au-delà du « parfait climat de coopération» entre Areva et EDF vanté par son président Henri Proglio, les deux groupes négocient âprement, notamment autour de la mine d'Imouraren (Niger) et du futur réacteur de 1.000 MW qui doit être conçu avec les Chinois. Henri Proglio, le PDG d'EDF, s'est déclaré hier prêt à répondre avec l'électricien chinois CGNPC à l'appel d'offres que l'Afrique du Sud pourrait lancer d'ici à la fin du premier semestre. Photo : Reuters 14 Derrière la réconciliation spectaculaire d' EDF et d'Areva, exigée par l‘Elysée, et facilitée par le départ d‘Anne Lauvergeon du groupe nucléaire, les tensions restent vives. Le point le plus épineux demeure le rôle que seront amenés à jouer les Chinois qu‘Henri Proglio s‘acharne à imposer comme partenaires, quitte à faire de l‘ombre à Areva. Ainsi, le PDG d‘EDF s‘est déclaré hier prêt à répondre avec l‘électricien chinois CGNPC à l'appel d'offres que l'Afrique du Sud pourrait lancer d'ici à la fin du premier semestre. "On est en situation de proposer soit une technologie complètement française de type EPR, soit une technologie franco-chinoise en association avec Areva et CGNPC, ça va dépendre des appels d'offre", a déclaré Henri Proglio, en marge d'une conférence de presse. "(Les SudAfricains) nous ont dit qu'ils souhaitaient que nous soyons en partenariat avec les Chinois. Et donc si c'est cela qu'ils veulent, c'est ce que nous ferons", a pour sa part déclaré Hervé Machenaud, directeur exécutif d'EDF en charge de la production et de l'ingénierie. AREVA FAIT GRISE MINE Chez Areva, qui était sûr d'avoir remporté le premier appel d‘offres annulé au dernier moment fin 2008 par Pretoria, on fait grise mine. Henri Proglio, lui, ne change pas de cap. Au printemps 2010, il avait proposé un protocole d‘accord à l'électricien CGNPC, avec lequel il construit deux EPR en Chine, prévoyant notamment la création d‘un groupe de travail pour réfléchir à la participation de l‘électricien chinois aux futurs réacteurs en France, en tant qu‘« investisseur et fournisseur de services ». Comme l‘a révélé le Nouvel Observateur, les deux députés socialistes Bernard Cazeneuve (Manche) et Jean-Marc Ayrault (Loire-Atlantique) qui ont eu connaissance de ce projet, s‘en sont émus fin décembre dernier auprès du premier ministre, François Fillon. EDF et Areva bataillent actuellement autour du futur réacteur de 1.000 MW dont la France veut disposer. « Un accord de coopération tripartite entre EDF, Areva et notre partenaire chinois CGNPC est bouclé. Nous travaillons dans un parfait climat de coopération », se félicitait jeudi Henri Proglio. C‘est vite dit. En fait, les négociations les plus sensibles débutent maintenant, sur le choix de la technologie. Enjeu crucial pour Areva qui ne dispose pour l‘heure que d‘un unique modèle de réacteur, l‘EPR, compliqué et coûteux. SANS L'ATMEA, AREVA SE RETIRERA Jusqu‘à présent, les trois groupes se sont juste mis d‘accord pour travailler ensemble. Ce qui n‘était pas acquis puisque Areva entendait imposer comme réacteur de moyenne puissance son Atmea, une déclinaison de l‘EPR conçue avec le japonais Mitsubishi. EDF, de son côté, est réticent à dupliquer le design complexe de l‘EPR et tient par-dessus tout à développer sa coopération avec les Chinois. Henri Proglio a gagné la première manche puisqu‘il a obtenu que l‘Elysée impose la présence de l‘électricien CGNPC. Reste à décider de la technologie de ce futur réacteur, sachant que tous s‘accordent sur le fort potentiel commercial d‘un modèle de 1.000 MW, moins cher et plus simple pour un pays qui veut faire ses premiers pas dans l‘atome. EDF souhaiterait travailler sur la base du CPR1000, un réacteur chinois développé à partir de l‘avant dernière génération des réacteurs français (900 MW). « Si on ne travaille pas sur l‘Atmea, on ne restera pas dans cette alliance », affirme-t-on en interne chez Areva. Le constructeur nucléaire refuse de laisser évincer son Atmea, dont le développement a coûté 100 millions d‘euros, et surtout dont il détient les droits de propriété. Areva met en avant la 15 disponibilité immédiate du modèle, qui vient d‘obtenir un feu vert de l‘Autorité de sureté française. EDF ENVISAGE DE PRENDRE 10% DE LA MINE GÉANTE D'IMOURAREN Enfin, les deux ex-ennemis semblent discuter plus sereinement d‘uranium. Après un nouvel accord long terme (2014-2030 ) sur la fourniture de combustible conclu la semaine dernière, EDF a annoncé jeudi son intention de prendre 10% d'un actif minier d‘Areva en échange de la fourniture de 10% de la production. Les négociations en cours portent, selon Hervé Machenaud, sur " plusieurs gisements géographiquement dispersés et majoritairement en Afrique ». Selon Areva, ces discussions ne concernent que la future mine géante d‘Imouraren, au Niger, une des plus importantes réserves au monde, dont la mise en service, plusieurs fois reculée, est désormais prévue à horizon 2014. Son développement est estimé à 1,2 milliard d'euros. Marie-Caroline LOPEZ ELECTRICITÉ : LE RÉSEAU ALLEMAND DÉSTABILISÉ PAR DES MANIPULATIONS La Tribune/ AFP, 16 février 2012 Une enquête a été ouverte en Allemagne sur des courtiers en électricité qui auraient minoré leurs prévisions de consommation pour se procurer du courant à bas prix. Le démarrage de centrales thermiques de secours, qui a inquiété outre-Rhin sur les capacités de l'Allemagne à se passer du nucléaire, aurait aussi été provoqué par ces manipulations. L'Agence allemande des réseaux a ouvert une enquête sur un soupçon de manipulation du marché par certains grossistes en électricité, qui aurait obligé l'Allemagne à activer la semaine dernière des dispositifs d'urgence. "Nous avons ouvert une enquête" pour découvrir pourquoi l'Allemagne avait été confrontée "pendant la vague de froid à une pénurie évidente" d'électricité, a expliqué un porte-parole à l'AFP, confirmant une information du quotidien "Frankfurter Rundschau". L'Agence a envoyé une lettre aux courtiers en électricité concernés, qui sont au nombre de 900 répartis dans toute l'Allemagne. Ces grossistes, qui achètent de l'électricité en gros puis la revendent, ont également pour mission de fournir des prévisions sur les besoins d'électricité dans leur région. Or, la semaine dernière, certains grossistes ont émis des prévisions qui se sont révélées bien inférieures à la consommation. Conséquence : l'Allemagne a dû activer des centrales de réserve, auprès desquelles les grossistes ont pu se fournir. Et le prix de cette électricité de secours "était très inférieur à celui du marché" à ce moment-là, a dit le porteparole de l'Agence. 16 CUPIDITÉ DE CERTAINS D'où une marge plus importante pour les courtiers, qui ont pu éviter d'acheter l'électricité manquante en Bourse. "Ce n'est pas l'abandon du nucléaire qui met en péril le réseau, mais la cupidité de certains", a dénoncé Holger Krawinkel, expert des questions énergétiques de l'association de consommateurs Bundesverband der Verbraucherzentralen, cité par le "Frankfurter Rundschau". L'Agence des réseaux veut prendre des mesures pour dissuader ce genre de fraudes, et a demandé au ministère de l'Economie de pouvoir aligner le prix de l'électricité "de secours" sur celui du marché, pour supprimer l'effet d'aubaine. L'Allemagne a eu recours mercredi 9 février, pour la deuxième fois cet hiver, à ses capacités de production d'électricité de réserve. DES DOUTES SUR L'APPROVISIONNEMENT EN ÉLECTRICITÉ Les quatre principaux opérateurs de réseaux du pays ont demandé l'activation du générateur de réserve d'une centrale au charbon à Mannheim (sud) et de deux autres unités de réserve en Autriche. Cette opération d'urgence avait soulevé des doutes sur la capacité du pays à assurer son approvisionnement en électricité sans énergie nucléaire. Depuis mars 2011, huit des 17 réacteurs nucléaires allemands sont arrêtés, et les neuf autres seront stoppés par étapes d'ici à fin 2022. Marie-Caroline LOPEZ AFRIQUE – PNUD : 33 MILLIONS D'AFRICAINS ET D'ASIATIQUES VONT AVOIR ACCÈS À L'ÉNERGIE PROPRE Allafrica.com/ United Nations, 16 février 2012 Environ 33 millions de personnes vivant dans la pauvreté en Afrique et en Asie vont avoir accès à l'énergie solaire grâce à la participation de l'entreprise ToughStuff à l'initiative mondiale « Business Call to Action » (Appel à l'action des entreprises), s'est félicité jeudi Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Cette initiative encourage les entreprises privées à contribuer à la lutte contre la pauvreté et elle est soutenue par plusieurs organisations internationales, dont le PNUD. « Des entreprises telle que ToughStuff investissent dans les communautés en fournissant une énergie plus propre et meilleure pour la santé à travers des opérations commerciales. Cet engagement aidera à relancer le développement et à améliorer l'égalité sociale de façon durable, ce qui est bénéfique autant pour l'environnement que pour le commerce », a déclaré la chargée de programme de l'initiative Business Call to Action (BCtA), Susan Chaffin. 17 Près de la moitié de la population mondiale est privée d'accès à des services d'énergie moderne. Plus de 20% de la population mondiale, soit 1,4 milliard de personnes, n'ont pas accès à l'électricité. La majorité d'entre elles se trouvent en Afrique ou en Asie et elles dépendent du bois, du charbon, ou de biocarburants pour produire de l'énergie. Selon les prévisions du PNUD, la pollution de l'air créée par ces sources d'énergie sera responsable de plus de 1,5 million de mort par an à partir de 2030. L'objectif de ToughStuff est de réduire l'impact du manque d'accès à l'énergie pour des millions de personnes en apportant ses produits basés sur l'énergie solaire à des communautés à faible revenu. Depuis sa création en 2009, ToughStuff a aidé à créer des milliers de nouvelles opportunités commerciales pour des entrepreneurs ruraux. Ses produits ont atteint plus d'un million de personnes à Madagascar, ce qui a permis aux consommateurs d'énergie de faire des économies d'une valeur de près de 6 millions de dollars. HYPERDYNAMICS FINDS OIL SHOWS IN SABU-1 WELL OFF GUINEA Energy Business Review, 17 February 2012 Oil and gas explorer and producer Hyperdynamics Corporation has encountered oil shows in the Sabu-1 exploration well located southwest of Conakry, offshore Guinea. The company drilled the well to a planned total depth of 11,844ft in a water depth of 2,329ft and found the oil shows while drilling the targeted Upper Cretaceous section. Hyperdynamics said analysis of the well shows the presence of hydrocarbons in non-commercial concentrations in multiple layers of sandstones distributed throughout a 1,300ft interval of Santonian to Turonian age sediments. The indicated oil saturation appeared residual, suggesting that larger volumes of oil were present in the reservoirs but subsequently leaked out or that these rocks lay on a hydrocarbon migration pathway. Hyperdynamics is the operator of the Guinea concession with a 77% interest, with Dana Petroleum holding the remaining 23% stake. 18 FRANCE – ELECTRICITÉ DE FRANCE (EDF) : LA VENTE D'ENBW ATTAQUÉE EN JUSTICE La Tribune/ Reuters/ AFP, 17 février 2012 L'Etat régional du Bade Wurtemberg, qui avait racheté pour 4,7 milliards d'euros à EDF sa participation dans le troisième électricien allemand, EnBW, porte l'affaire en justice. En contestant le prix d'achat, supérieur de 18% à la valorisation en Bourse à l'époque. La pression monte en Allemagne contre la vente par EDF pour 4,7 milliards d‘euros de sa participation de 45% dans le troisième électricien du pays EnBW, fin 2010. Après avoir été jugée illégale par la cour constitutionnelle régionale en octobre dernier, la transaction est désormais contestée par l‘acquéreur lui-même, l‘Etat régional (Land) de Bade-Wurtemberg. Nils Schmid, ministre des Finances du Bade-Wurtemberg a annoncé jeudi que le Land a porté plainte auprès de la Chambre internationale de commerce (ICC) contre EDF, soupçonné d'avoir vendu trop cher ses parts de EnBW. SOUPÇONS D'AIDE PUBLIQUE ILLÉGALE À EDF La cour d'arbitrage de l'ICC, basée à Paris, devra se pencher sur la question du prix, a indiqué Nils Schmid, qui affirme qu‘il y a "des indices substantiels" que le Land a surpayé. "Si le prix d'achat était supérieur au prix de marché, il pourrait s'agir d'une aide publique illégale" de l'Etat régional allemand à EDF , a déclaré le ministre. Le Land réclame à EDF une restitution d'une partie du montant, refusant d‘être plus précis. A l‘époque, le Land, qui était dirigée par les chrétiens-démocrates, avait offert une surprime de 18% par rapport à la valeur en Bourse. L‘opposition « rouge-verte », qui a entre-temps été élue à la tête du Land, avait alors vivement contesté la procédure et son prix. Désormais, elle porte l‘affaire devant un tribunal. EDF reste droit dans ses bottes. L‘électricien « considère cette demande comme totalement infondée et abusive et entend réagir vigoureusement contre cette procédure. EDF se réserve tous droits de réclamer des dommages et intérêts", a déclaré le groupe. En outre, le français "rappelle que cette cession a été réalisée avant l'accident de Fukushima et avant la décision du gouvernement allemand d'arrêter le nucléaire". Outre son prix d‘achat élevé, l‘opération du Bade-Wurtemberg s‘est en effet avérée particulièrement malheureuse quelques mois plus tard. Lorsque le gouvernement fédéral allemand a décidé au printemps 2011 l'abandon du nucléaire à l'horizon 2022 et ordonné la fermeture immédiate de deux des quatre réacteurs nucléaires d'EnBW, les comptes de l‘électricien ont plongé dans le rouge. 19 RECHERCHE D'INVESTISSEURS Bilan : le Bade-Wurtemberg cherche des investisseurs pour EnBW, mais cette quête s'annonce très difficile dans les prochaines années."Je crois que nous n'en serons pas débarrassés avant longtemps", avait déclaré le président du Land, l'écologiste Winfried Kretschmann, l'été dernier à propos de cette embarrassante participation dans EnBW, prévoyant un délai de dix ans avant de pouvoir se retirer. Quand au jugement ayant établi l‘anti constitutionnalité de la cession, sans pour autant annuler la transaction, une commission d'enquête parlementaire est toujours à pied d'œuvre au sein du parlement de Stuttgart pour démêler cette question. Elle doit interroger l'ancien chef de gouvernement Stefan Mappus en mars. Le patron d' EDF Henri Proglio est également appelé à témoigner. Marie-Caroline Lopez WESTINGHOUSE SOLAR SIGNS LETTER OF INTENT TO MERGE WITH CBD ENERGY Energy Business Review, 17 February 2012 US-based solar power systems manufacturer Westinghouse Solar has entered into a letter of intent to pursue a business combination with Australian renewable energy firm CBD Energy. Current shareholders of CBD Energy will own 85% of the combined company, with the Westinghouse Solar shareholders owning the remaining 15%. Key terms of the transaction have been approved by the boards of directors of both companies, pending the completion of due diligence and definitive agreements. The companies are planning to close the all-stock deal in the third quarter of this year, subject to shareholder approvals and other closing conditions. Westinghouse Solar CEO Barry Cinnamon said the merger will produce synergies between the two companies and create a larger, diversified business with competitive advantages in the renewable energy sector. 20 OIL SET FOR BIGGEST 2012 WEEKLY GAIN Bloomberg.com, 17 February 2012 Oil rose for a third day in New York, heading for the biggest weekly gain this year, as signs of an improving U.S. economy and progress on a bailout for Greece bolstered the outlook for fuel demand. Brent touched an eight- month high. West Texas Intermediate futures climbed as much as 0.6 percent today and have Plamen Petkov/Bloomberg gained 4.1 percent this week, the most Oil may rise next week on concern that shipments will be disrupted by tension between Iran and the West over the since the five days ended Dec. 23. country’s nuclear program, a Bloomberg News survey showed U.S. applications for jobless payments fell to the lowest since 2008, the Labor Department said yesterday. European governments are considering cutting interest rates on emergency loans to Greece and using European Central Bank contributions to plug a financing gap for the second bailout, two people familiar with the discussions said. ―The U.S. economy is in better shape than had been feared,‖ Eugen Weinberg, the head of commodities research at Commerzbank AG in Frankfurt, who predicts Brent crude will slide toward $110 a barrel by the end of the year. ―The current price action is a liquidity and investment-driven rally on the back of U.S. economic sentiment and improving equity markets, fueled further by fears of possibly supply cutbacks.‖ WTI for March delivery rose as much as 66 cents to $102.97 a barrel on the New York Mercantile Exchange and was at $102.76 at 1:19 p.m. London time. Prices yesterday rose to $102.31 yesterday, the highest close since Jan. 4. Brent oil for April settlement was down 19 cents at $119.92 a barrel on the ICE Futures Europe exchange, after advancing to $120.70 earlier, the highest since June. Brent‘s premium to WTI for was at $16.86, compared with a record $27.88 on Oct. 14. ‗MAIN DRIVER‘ Crude in New York has technical resistance along the upper Bollinger Band on the daily chart, according to data compiled by Bloomberg. This indicator is around $102.82 a barrel today. Sell orders tend to be clustered near chart-resistance levels. Oil may rise next week on concern that shipments will be disrupted by tension between Iran and the West over the country‘s nuclear program, a Bloomberg News survey showed. Fifteen of 37 analysts, or 41 percent, forecast oil will climb through Feb. 24. Twelve respondents, or 32 percent, predicted prices will decline and 10 said there will be little change. 21 ―For the next few months, the demand side for the oil market should be getting better,‖ saidTetsu Emori, a commodity fund manager at Astmax Ltd. in Tokyo who helps manage $390 million and predicts futures in New York will reach $145 a barrel this year. ―The main driver of the market is Brent, which potentially has more lift to the upside due to supply-side risks.‖ THREATS FROM IRAN Daily volumes in options granting the right to buy Brent for more than the current market price have risen above 25,000 on four days during the past two weeks in New York, signaling an increase in bets on a possible price rally. Iran said Feb. 15 it was cutting crude shipments to France and the Netherlands, and had loaded locally built fuel plates into its nuclear research reactor in Tehran, according to reports by the state-run Mehr news agency and Press TV. The EU decided last month to halt purchases fromIran starting July 1 in an attempt to halt its nuclear program. Iran will increase the volume of oil it ships to China ―soon,‖ state-run Mehr news agency reported yesterday, citing an unidentified official at National Iranian Oil Co. In the U.S., applications for unemployment payments dropped by 13,000 in the week ended Feb. 11 to 348,000, the Labor Department said yesterday. The claims were less than the mostoptimistic estimate of 45 economists surveyed by Bloomberg News. PROGRESS IN GREECE Greece expects euro-area finance ministers to approve a second aid package at a meeting on Feb. 20, according to Pantelis Kapsis, a government spokesman. Overcoming the final obstacles may enable finance ministers to approve the 130 billion-euro ($170 billion) lifeline and a bond exchange with private investors that are critical to staving off a Greek default in March, the German finance ministry told coalition lawmakers in Berlin yesterday, three officials said. Oil prices are rising on demand from Asian countries, including China, the world‘s second biggest crude consumer, according to HSBC Holdings Plc. ―Most blame geopolitics for the latest spike, and we don‘t quibble with that,‖ Frederic Neumann, co-head for Asian economic research at the bank in Hong Kong, said in a report today. ―But fundamentally, Asia‘s huge appetite for crude is providing the backdrop.‖ China‘s crude imports increased 7.4 percent from a year ago to 23.41 million metric tons in January, a record high, according to preliminary data from Beijing-based General Administration of Customs on Feb. 10. Final figures are scheduled to be released on Feb. 21. Saudi Arabian Oil Co. plans to re-open the Damman oilfield, the company‘s oldest, and produce there for the first time in 30 years in response to ―tight market conditions,‖ the Economist Intelligence Unit reported yesterday. Officials at Aramco‘s headquarters in Dhahran, Saudi Arabia, didn‘t answer phone calls seeking comment. Grant SMITH 22 SÉNÉGAL - KARIM WADE : 'LES DÉLESTAGES SONT DÉFINTIVEMENT DERRIÈRE NOUS' Agence de Presse Sénégalaise, 17 février 2012 Le ministre en charge de l'Énergie, Karim Wade, a souligné que son équipe n'est pas là pour régler les problèmes "de manière éphémère", réaffirmant que "les délestages sont définitivement derrière nous". "J'ai entendu certaines personnes dire qu'après le 26 février, il y aura des délestages. On n'est pas là pour régler les problèmes de manière éphémère", a notamment dit Karim Wade, dans un entretien avec Intelligences Magazine. "Oui tous les Sénégalais peuvent le constater. En effet, le délestage qui est une opération planifiée à l'avance pour gérer la pénurie est définitivement derrière nous. Vous savez, les délestages étaient tributaires de notre progrès économique", a soutenu le ministre d'Etat, répondant ainsi à ceux qui prédisent un retour des délestages après l'élection présidentielle du 26 février. Selon lui, les délestages "s'étaient intensifiés dernièrement parce qu'il faut savoir qu'entre 2002 et 2011, on a multiplié par quatre le nombre de Sénégalais qui ont accès à l'électricité, non seulement en milieu urbain mais aussi en milieu rural". "De plus, selon Karim Wade, la consommation en énergie était dépendante du pétrole au moment où celui-ci a été multiplié quasiment par 101%". "Notre diagnostic nous a permis d'apporter des arguments crédibles aux bailleurs de fonds pour parvenir à un financement" du plan de relance de l'énergie dit Takkal, a-t-il dit. Karim Wade a souligné que "le but de notre politique énergétique c'est de vraiment baisser le prix du kwh". Il a annoncé le lancement de certains appels d'offres pour les centrales éoliennes. "Actuellement, nous sommes à 115 francs CFA le kwh, alors qu'avec la centrale à charbon nous serons à 65 francs le prix du kwh", a-t-il souligné. Il a également indiqué que "grâce aux centrales à charbon, nous allons ramener le prix du kWh aux alentours de 60 francs CFA". Ce qui constituera une baisse de plus de 50 à 60%, selon lui. 23