Performances Veille - Performances Group

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Performances Veille - Performances Group
Performances Veille
Énergie
Semaine 07 – du 13 au 19 février 2012
Numéro 213
TABLE DES MATIÈRES

SÉNÉGAL – ÉNERGIE : OUMAR HASSIMOU DIA PRÔNE UN CHANGEMENT D'OPTION..... 2

BURKINA FASO - ENERGIE SOLAIRE : OÙ SE TROUVE LE PROBLÈME ? .............................. 3

EUROPEAN OFFSHORE WIND SECTOR HOLDS STEADY ........................................................... 4

HOW DISTRIBUTED SOLAR CAN REDUCE ELECTRICITY PRICES .......................................... 6
 MIT RESEARCH: LIQUID BATTERIES FOR UTILITIES COULD MAKE RENEWABLES
COMPETITIVE .............................................................................................................................................. 8

ABB TO DELIVER SUBMARINE POWER CABLE SYSTEM IN DENMARK ............................. 10

LE VRAI PRIX DU SAUVETAGE DE PHOTOWATT ..................................................................... 10

TRANSPORT AÉRIEN : LES BIOCARBURANTS POUR L'AVIATION COMPÉTITIFS DÈS 2020
12

L'ÉCLAIRAGE PUBLIC "À LA CARTE" TESTÉ EN FRANCE ...................................................... 13

LES CHINOIS SÈMENT LA ZIZANIE ENTRE EDF ET AREVA ................................................... 14

ELECTRICITÉ : LE RÉSEAU ALLEMAND DÉSTABILISÉ PAR DES MANIPULATIONS ........ 16
 AFRIQUE – PNUD : 33 MILLIONS D'AFRICAINS ET D'ASIATIQUES VONT AVOIR ACCÈS À
L'ÉNERGIE PROPRE .................................................................................................................................. 17
1

HYPERDYNAMICS FINDS OIL SHOWS IN SABU-1 WELL OFF GUINEA ................................ 18

FRANCE – ELECTRICITÉ DE FRANCE (EDF) : LA VENTE D'ENBW ATTAQUÉE EN JUSTICE
19

WESTINGHOUSE SOLAR SIGNS LETTER OF INTENT TO MERGE WITH CBD ENERGY .... 20

OIL SET FOR BIGGEST 2012 WEEKLY GAIN ............................................................................... 21

SÉNÉGAL - KARIM WADE : 'LES DÉLESTAGES SONT DÉFINTIVEMENT DERRIÈRE NOUS'
23
 SÉNÉGAL – ÉNERGIE : OUMAR HASSIMOU DIA
PRÔNE UN CHANGEMENT D'OPTION
Agence de Presse Sénégalaise, 11 février 2012
Le candidat du Parti humaniste - "Niaxx Jarinu", Oumar Hassimou Dia, a prôné un changement
d'option en matière de politique énergétique, soulignant la nécessité de tirer profit des atouts
qu'offre la disponibilité du soleil au Sénégal sur toute l'année.
"Il faut essayer autre chose en matière d'énergie et cette autre chose c'est le solaire, ce sont
les énergies nouvelles et renouvelables", a-t-il plaidé samedi à Diourbel au cours d'une brève
marche sur une des principales rues du centre-ville.
Émettant des réserves sur les acquis engrangés avec le plan Takkal, M. Dia a soutenu que ce
plan n'a fait que "masquer de manière provisoire la crise énergétique grave" qui frappe le
Sénégal.
"Cette crise, de toute façon resurgira. Il faut qu'on change radicalement d'option sur la
question énergétique. Notre pays a beaucoup de soleil", a souligné le candidat du Parti
humaniste - Niaxx Jarinu à la présidentielle du 26 février.
"Depuis 2000, a-t-il regretté, le gouvernement a utilisé plus de 1.000 milliards de francs pour
résoudre le problème de l'énergie et cette question n'est pas encore totalement résolue".
Aussi, ne comprend-il pas qu'avec toutes ses potentialités en la matière, le Sénégal n'arrive pas
utiliser le solaire pour ses besoins en énergie alors que des pays comme l'Allemagne, la Suisse
et la Norvège qui n'ont que deux à trois mois de soleil puissent le faire "de manière
substantielle".
A ce niveau, M. Dia a émis l'idée de la création d'un centre d'études et de recherche en énergie
renouvelable. Ainsi, il s'agit, selon lui, de se doter "d'une masse critique de chercheurs,
d'ingénieurs, d'étudiants et de techniciens pour assurer un transfert de technologie".
Visant plus loin, le candidat a même émis l'idée de voir un jour le Sénégal devenir "un
exportateur en matière d'énergie renouvelable". "C'est possible et c'est la voie du salut pour le
Sénégal", a-t-il dit.
2
 BURKINA FASO - ENERGIE SOLAIRE : OÙ SE
TROUVE LE PROBLÈME ?
Sidwaya Quotidien, 13 février 2012
S'il y a quelque chose que le Burkina peut se targuer d'avoir en abondance, c'est bien le soleil.
Or, malgré l'importance de cette source d'énergie, le « Pays des hommes intègres » éprouve,
comme de nombreux pays africains, des difficultés à se fournir en électricité.
A l'heure de la crise énergétique provoquée par le renchérissement du prix des produits
pétroliers et du développement des énergies renouvelables, l'on peut se poser la question de
savoir pourquoi des pays comme le Burkina ne se mettent pas à l'avant-garde de la recherche
sur l'énergie solaire ? A défaut de cela, l'Etat pourrait au moins encourager les ménages à
utiliser ce qui existe déjà.
De nos jours, une maison peut être auto-suffisante en matière d'énergie : réfrigérateur solaire,
congélateur solaire, climatiseur solaire. Mais, le problème du solaire, tout le monde en
convient, c'est le coût de l'investissement qui reste hors de portée du Burkinabè moyen. Pour
éclairer sa bicoque de 20 tôles, il faut songer à mobiliser un million de FCFA. Conséquence,
peu de gens peuvent se la procurer.
Toutefois, l'Etat peut mieux faire en généralisant l'exonération du matériel solaire importé, au
lieu que ce soit seulement sur les panneaux. Toute chose qui favoriserait l'importation des
matériels de production d'énergie solaire. En attendant, l'espoir, c'est cette centrale solaire de
20MW annoncée par le gouvernement burkinabè.
En effet, la Société d'exploitation minière d'Afrique de l'Ouest (SEMAFO) envisage construire
pour un coût de 60 milliards de FCFA, une centrale solaire de 20 mégawatts destinée à la
production d'électricité au Burkina Faso.
La centrale solaire projetée représente grosso modo, 10% de la capacité de production actuelle
du Burkina Faso. L'électricité produite appartiendra à la Société nationale burkinabè
d'électricité (SONABEL), mais SEMAFO s'engage à lui racheter 16 mégawatts. Le projet de
centrale prendra la forme d'un partenariat public-privé où SEMAFO détient une participation de
51%, contre 49% pour l'État burkinabè.
En cela, il faut féliciter le ministère en charge de l'Environnement qui, dans le cadre du Projet
d'appui au développement durable soutenu par Taïwan, donne l'exemple en s'équipant de
plaques solaires pour sa consommation d'électricité.
Ces genres de partenariat doivent se multiplier pour éviter au Burkina, comme c'est le cas
aujourd'hui, d'importer près de 18% de l'énergie qu'il consomme. Car au moment où la planète
entière s'intéresse aux énergies renouvelables, il est pratiquement inadmissible que le Burkina
laisse passer l'opportunité du solaire qui permet de réduire les factures d'énergie et de fournir
aux populations, un meilleur niveau de vie, tout en préservant l'environnement.
3
Une installation photovoltaïque utilise l'énergie solaire qui est gratuite et inépuisable. En
outre, elle a un impact minime sur l'environnement et ses composantes sont recyclables.
Le soleil nous offre gratuitement bien plus d'énergie que nous ne pourrons jamais en épuiser.
Pour subvenir aux besoins en énergie électrique du monde entier, il nous suffirait de couvrir
seulement 5% de la surface du continent africain en panneaux solaires.
De plus, la lutte contre la pauvreté et la préservation de l'environnement contre toutes formes
de pollution constituent un atout pour la promotion de cette énergie. Le développement des
zones rurales s'inscrivant dans cette lutte, la prise en compte de l'énergie solaire présente des
avantages certains pour l'amélioration du cadre de vie des populations.
Elle constitue un facteur de développement qui permettra aux populations d'exercer des
activités génératrices de revenus telles que le commerce, les loisirs et crée d'autres cadres
d'épanouissement pour les populations, surtout la frange jeune.
Alors, arrêtons de spéculer sur les coûts de cette technologie et pour une fois que les Etats
aient le courage d'investir sur quelque chose qui assurerait un avenir meilleur.
 EUROPEAN
STEADY
OFFSHORE
WIND
SECTOR
HOLDS
Renewable Energy World, 13 february 2012
LONDON -- With 235 new offshore wind turbines grid-connected and worth approximately €2.4
billion, 2011 was a stable year for the offshore wind industry, according to the European Wind
Energy Association (EWEA) which has published its annual offshore wind statistics for 2011.
A total power capacity of 866 MW were fully grid connected across nine offshore wind farms
over the year, although EWEA figures show this is in fact slightly down on the 2010 numbers of
883 MW installed and connected. However, nine offshore wind farms currently under
construction will bring an additional 2375 MW online — increasing the EU's total installed
offshore wind power capacity by 62%. These figures compare with 2008's 327 MW and 2009's
584 MW of offshore wind installed.
A total of 1371 offshore turbines have now been grid-connected across the EU, with a total
power capacity of 3813 MW in 53 wind farms in 10 European countries.
Mostly in northwestern Europe, new offshore wind farms with a capacity of 5.6 GW are
currently under construction in the UK, Germany and Belgium. The majority (87 percent) of all
newly installed and grid-connected offshore wind power in 2011 was in British waters.
European companies are currently global leaders, with over 99 percent of the world's installed
offshore capacity in European waters. Siemens supplied 80 percent of the MW installed
4
offshore last year while SSE and RWE Innogy were the most active developers and DONG Energy
continued to be the most active equity player in offshore wind power, EWEA says.
Areas for growth in offshore wind energy include turbine and turbine component
manufacturing as well as substructures, vessels, electrical infrastructure including high voltage
subsea cables, and ports.
Over 141 GW of offshore wind energy capacity is built, under construction, consented, or
planned in Europe. These new wind farms — representing 35 times more capacity than the just
under 4 GW installed today — would provide 13.1 percent of Europe's total electricity
production. EWEA's target for installed EU offshore wind power capacity by 2020 is 40 GW,
producing approximately 4 percent of the EU's total electricity consumption.
In addition, some 169,000 jobs in the EU offshore wind energy sector are expected to be
created by 2020, rising to 300,000 by 2030, according to EWEA's latest analysis.
However, the new report warns that if the offshore wind energy sector's potential is to be
fulfilled in Europe, it is imperative that sufficient levels of financing are brought in by
investors. Also crucial are the financing and building of offshore power grids in the northern
and Baltic seas, which would enable huge amounts of electricity to be transported to
consumers.
For the industry itself, there is the risk of a high-voltage subsea cable shortage in the next few
years which must be addressed urgently, says the report, as well as a possible shortage of
trained workers.
'There is huge developer interest in offshore wind energy across Europe,' observed Arthouros
Zervos, president of EWEA. He added: 'Developers, governments and investors realise that
offshore wind energy offers the growth and jobs that Europe desperately needs. The offshore
wind energy sector can replicate the success of onshore wind technology development, which
is now a mainstream source of power competitive with new coal and gas plants, and a major
European industry. However, to ensure this happens, EU decision makers need to set ambitious
renewable energy targets beyond 2020, invest more in research and develop an offshore grid.'
Commenting on the numbers, Justin Wilkes, policy director of EWEA, says: "The offshore wind
sector witnessed a stable market in 2011. Despite the economy-wide financial squeeze, 2011
saw a 40 percent increase on the previous year in offshore non-recourse debt financing, up
from €1.46 billion in 2010 to €2.05 billion in 2011."
He concludes: "The strong project pipeline and financial developments highlight the
importance of countries continuing to provide and develop stable long-term frameworks for
offshore wind power in order to allow the industry to continue its development."
According to an even more recent analysis by EWEA, the EU achieved its 2010 renewable
electricity target of 21% of electricity consumption as set out in its 2001 Renewable Electricity
Directive.
5
According to the trade group's analysis of provisional EUROSTAT data, as well as EurObserv'ER
and EURELECTRIC figures, in 2010 renewable energies produced between 665 TWh and 673
TWh, hitting the 21% target given that total consumption was around 3115 TWh to 3175 TWh.
If renewable electricity production in the EU continued to grow at the same rate as it did from
2005 to 2010 it would account for 36.4 percent of electricity in 2020 and 51.6 percent in 2030.
"The renewable electricity targets set back in 2001 have been realistic as well as effective,"
said Wilkes.
He added: "The growth achieved in the last five years has been outstanding and if continued
would result in over half of the EU's electricity coming from renewables by 2030. A long-term
stable framework, underpinned by an ambitious 2030 renewable energy target, is clearly the
proven way to ensure Europe meets its climate, competitiveness and energy security goals."
"The growth of renewables between 2005 and 2010 was largely carried by onshore wind. In
future the renewables sector will benefit from significant growth in offshore wind and other
technologies as they become more mature," he concluded.
EUROSTAT is due to publish definitive 2010 figures in a few months' time.
Tildy BAYAR, Associate Editor
 HOW
DISTRIBUTED
ELECTRICITY PRICES
SOLAR
CAN
REDUCE
Renewable Energy World, 13 february 2012
What if installing more solar could reduce
electricity prices? It's already happening in
Germany, world leader in solar power, and it's
likely to happen in the U.S., too.
Right now the idea of solar reducing electricity
prices seems silly. After all, when subsidies
aren't factored in, the cost of residential solar
will be higher than residential retail electricity
prices in all but 3 states until after 2016. But
solar has two key factors in its favor:
1. Electricity, like many things, costs more when in high demand. And while many U.S.
ratepayers on are flat rate electricity plans, the truth is that their utility pays more to
deliver electricity on those hot, sunny afternoons in the summer when air conditioners
are running like mad. Utilities call these times "peak periods," when electricity use
spikes and they have to turn on every last power plant.
6
2. Solar PV arrays tend to produce at their best during these peak periods.
The following chart shows how PG&E (a California utility) charges significantly more for
electricity during the afternoon hours when demand is high, and how a south-facing, fixed-tilt
solar array can produce a lot of electricity during those peak hours.
Solar output can actually match this
peak curve better, if the panels are
angled toward the southwest rather
than due south, resulting in more
late afternoon output.
Either way, however, solar adds
electricity to the electricity system
when it needs it most. And when
that happens, it supplants electricity
that was previously supplied by the
dirtiest and most costly fossil fuel
"peaking" power plants.
In Germany, the sharp growth in solar power output (from 3,000 gigawatt-hours in 2007 to over
18,000 gigawatt-hours in 2011) reduced the cost of electricity during their mid-day peak period
by 40%, almost completely eliminating the price differential between peak electricity and the
base cost.
The process where solar supplants
expensive peaking power is called
the "merit order effect." It works
because utilities buy solar power
on long-term contracts and there
is zero marginal cost to take solar
electricity at any particular time
(they've already paid for it). The
peaking plants, on the other
hand, tend to sell their power on
the spot market. Therefore,
every megawatt of additional
solar on the grid during a peak
period supplants a megawatt of
peaking
power,
eventually
putting those costly plants out of
the picture. Ultimately, it means that during periods of high solar PV output, there won't be
peak power events with higher electricity prices.
Admittedly, the U.S. has a ways to go. Solar produced enough electricity for as much as 17% of
peak demand in Germany in 2011, while one of the U.S. leaders in solar per capita –
Gainesville, FL – only serves about 1.5% of its peak demand with solar.
7
But solar is growing at an exponential rate in the U.S., just as it did in Germany. And since
solar can provide power when the grid needs it most, there's a lot more to its cost than cents
and kilowatt-hours.
This post originally appeared on Energy Self-Reliant States, a resource of the Institute for
Local Self-Reliance's New Rules Project.
 MIT RESEARCH: LIQUID BATTERIES FOR UTILITIES
COULD MAKE RENEWABLES COMPETITIVE
Renewable Energy World, 13 février 2012
MIT team makes progress toward goal of inexpensive grid-scale batteries that could help
make intermittent renewable energy sources viable.
Cambridge, Mass., USA -- The biggest drawback to many real or proposed sources of clean,
renewable energy is their intermittency: The wind doesn't always blow, the sun doesn't always
shine, and so the power they produce may not be available at the times it's needed. A major
goal of energy research has been to find ways to help smooth out these erratic supplies.
New results from an ongoing research program at MIT, reported in the Journal of the American
Chemical Society, show a promising technology that could provide that long-sought way of
leveling the load — at far lower cost and with greater longevity than previous methods. The
system uses high-temperature batteries whose liquid components, like some novelty cocktails,
naturally settle into distinct layers because of their different densities.
The three molten materials form the positive and negative poles of the battery, as well as a
layer of electrolyte — a material that charged particles cross through as the battery is being
charged or discharged — in between. All three layers are composed of materials that are
abundant and inexpensive, explains Donald Sadoway, the John F. Elliott Professor of Materials
Chemistry at MIT and the senior author of the new paper.
―We explored many chemistries,‖ Sadoway says, looking for the right combination of electrical
properties, abundant availability and differences in density that would allow the layers to
remain separate. His team has found a number of promising candidates, he says, and is
publishing their detailed analysis of one such combination: magnesium for the negative
electrode (top layer), a salt mixture containing magnesium chloride for the electrolyte (middle
layer) and antimony for the positive electrode (bottom layer). The system would operate at a
temperature of 700 degrees Celsius, or 1,292 degrees Fahrenheit.
In this formulation, Sadoway explains, the battery delivers current as magnesium atoms lose
two electrons, becoming magnesium ions that migrate through the electrolyte to the other
electrode. There, they reacquire two electrons and revert to ordinary magnesium atoms,
which form an alloy with the antimony. To recharge, the battery is connected to a source of
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electricity, which drives magnesium out of the alloy and across the electrolyte, where it then
rejoins the negative electrode.
The inspiration for the concept came from Sadoway‘s earlier work on the electrochemistry of
aluminum smelting, which is conducted in electrochemical cells that operate at similarly high
temperatures. Many decades of operation have proved that such systems can operate reliably
over long periods of time at an industrial scale, producing metal at very low cost. In effect, he
says, what he figured out was ―a way to run the smelter in reverse.‖
Over the last three years, Sadoway and his team — including graduate student David Bradwell,
the lead author of the new paper — have gradually scaled up their experiments. Their initial
tests used batteries the size of a shot glass; they then progressed to cells the size of a hockey
puck, three inches in diameter and an inch thick. Now, they have started tests on a six-inchwide version, with 200 times the power-storage capacity of the initial version.
The electric utility companies that would ultimately be the users of this technology, Sadoway
says, ―don‘t care what the stuff is made of, or what the size is. The only question is what‘s the
cost of storage‖ for a given amount of power. ―I can build a gorgeous battery to a NASA price
point,‖ he says — but when cost is the primary driver, ―that changes the search‖ for the best
materials. Just based on the rarity and cost of some elements, ―large sections of the periodic
table are off limits.‖
The team is continuing to work on optimizing all aspects of the system, including the
containers used to hold the molten materials and the ways of insulating and heating them, as
well as ways of reducing the operating temperature to help cut energy costs. ―We‘ve
discovered ways to decrease the operating temperature without sacrificing electrical
performance or cost,‖ Sadoway says.
While others have researched similar liquid-battery systems, Sadoway says he and his team are
the first to produce a practical, functional storage system using this approach. He attributes
their success in this partly to the unique mix of expertise in a place like MIT: ―People in the
battery industry don‘t know anything about electrolytic smelting in molten salts. Most would
think that high-temperature operation would be inefficient.‖
Sadoway, along with Bradwell, has founded a company to bring this technology to
commercialization, and is on sabbatical this year working with the company, Liquid Metal
Battery Corp. ―If this technology succeeds,‖ he says, ―it could be a game-changer‖ for
renewable energy.
David L. Chandler
This article was originally published by the MIT News Office and was reprinted with
permission.
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 ABB TO DELIVER SUBMARINE POWER CABLE
SYSTEM IN DENMARK
Energy Business Review, 14 February 2012
ABB has secured an order worth around $30m from Danish transmission system operator
Energinet.dk to supply a high-voltage submarine and underground power cable system for the
Little Belt strait in Denmark.
The company will deliver single-core 420kV underground cables with a total length of 30km and
two, three-core 420kV submarine cables with a total length of 15km.
ABB will be responsible for the design, supply and commissioning of the cable system, including
cable terminations and the laying of the submarine cable.
The three-core alternating current submarine power cable system is expected to be completed
in 2013.
 LE VRAI PRIX DU SAUVETAGE DE PHOTOWATT
La Tribune, 15 février 2012
Annoncée par Nicolas Sarkozy et NKM lors de leur déplacement chez le leader français de
l'énergie solaire, la hausse de 10 % des tarifs de rachat de l'électricité produite à partir de
panneaux fabriqués en France est encore vague et ses effets incertains.
C'était le meilleur moment (à la veille de la
déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy)
mais aussi le meilleur endroit pour annoncer
cette décision. C‘est en effet devant les
salariés du seul fabricant français de panneaux
solaires intégré (présent sur toute la chaîne de
fabrication, depuis la cellule jusqu‘au système
regroupant plusieurs panneaux) que le
président a présenté son projet pour
consolider la filière industrielle solaire en Copyright Reuters
France : il s‘agit d‘augmenter de 10 % les tarifs
de rachat par EDF de l‘électricité issue de panneaux solaires dont au moins 60 % de la valeur
ajoutée à été produite en France.
Relayée aux rencontres parlementaires des énergies renouvelables qui se tenaient mardi à
Paris, la nouvelle y a cependant été accueillie avec un enthousiasme modéré. Plus qu‘à une
hausse, la filière aspire à une stabilité des tarifs ou au minimum, à une lisibilité sur plusieurs
années. « Surtout les PME qui, ayant peu de fonds propres, sont contraintes d‘emprunter
10
auprès de financiers sur la base de business plans fiables », explique l‘avocat spécialisé en
environnement, Arnaud Gossement.
QUELS PROJETS ?
En outre, actuellement, en dehors des petits projets inférieurs à 100 kWc (kilowatt-crête),
c‘est-à-dire majoritairement ceux développés pour les particuliers et les agriculteurs, les
autres sont soumis à une procédure d‘appel d‘offres, et donc non concernés par une hausse
quelconque. Le syndicat des énergies renouvelables (SER) plaide pour un réhaussement de ce
plafond de 100 kWc à 250 kWc, et la publication des résultats de l‘appel d‘offres en cours pour
les projets supérieurs à 250 kWc, attendus en mars. D‘aucuns craignent en effet qu‘il ne
subisse le même sort que celui qui prévoyait une méga-centrale au sol par région,
discrètement déclaré infructueux au cours de l‘été dernier.
La puissance cumulée des projets déposés dans le cadre de cet appel d‘offres (4.000 MW selon
une estimation du SER) a largement dépassé les 450 mégawatts (MW) mis en compétition. « Le
gouvernement évoque une trajectoire cible de 500 MW par an correspondant à l‘objectif de
5.400 MW en 2020, mais on ne sait pas bien s‘il s‘agit d‘un plancher ou d‘un plafond »,
regrette Arnaud Gossement. Lui plaide pour « casser le système d‘appel d‘offres, augmenter
les tarifs et en assurer la lisibilité sur au moins cinq ans ».
QUELS COMPOSANTS ?
Quant à l‘identification des panneaux concernés, on ignore encore quels sont les composants
visés. Certains (terres rares, composés chimiques) sont systématiquement produits à l‘étranger
mais la plupart des panneaux installés en France y sont assemblés. Concernant les règles de
concurrence européennes, le gouvernement se montre confiant. Un système similaire mis en
place en Italie n‘est tombé sous le coup d‘aucune procédure d‘infraction.
Quant à la reprise plus que probable de Photowatt par EDF (dont le patron Henri Proglio était
du voyage à Bourgoin Jallieu hier), et en dehors de toute considération politicienne, c‘est
plutôt une bonne nouvelle, juge Arnaud Gossement. Pour les emplois préservés, évidemment,
mais aussi parce qu'il « faut en finir avec cette guerre stérile entre PME et grands groupes,
affirme-t-il Les PME ont besoin des grands groupes pour accéder à des financements ».
Dominique Pialot
11
 TRANSPORT AÉRIEN : LES BIOCARBURANTS POUR
L'AVIATION COMPÉTITIFS DÈS 2020
La Tribune, 15 février 2012
Certains se rapprocheront plus rapidement que d'autres du coût du kérosène
conventionnel. Mais à court terme, à moins de subventions publiques ou d'obligations
réglementaires, leur adoption par les compagnies aériennes devrait demeurer modeste.
D'ici à 2018 environ, les biocarburants fabriqués à partir d'huiles
non alimentaires - Photo : Reuters.
Une étude de Bloomberg New Energy
Finance (BNEF) prévoit que le coût de
certains carburants, notamment ceux
issus d‘huiles végétales non alimentaires,
pourrait être proche de ceux du kérosène
d‘ici à 2018. En revanche, les types de
biocarburants les plus connus et les plus
anciens, issus d‘huiles végétales telles
que l‘huile de soja ou de palme
pourraient
ne
jamais
devenir
compétitifs.
Pour BNEF, le troisième type de biocarburants pour l‘aviation existant aujourd‘hui, tiré de
matériaux ligneux transformés grâce au procédé Fischer Tropsch, ne devrait pas être
compétitif avant le milieu des années 2020. Ils misent plus sur le procédé de la pyrolise, qui
permet également de transformer le bois en carburant et devrait être certifié en 2014.
Pour les toutes prochaines années, l‘étude évalue pourtant à un maximum de 2 % la proportion
de biofuel que pourraient utiliser les compagnies aériennes dans leur mix. Et il s‘agira
probablement d‘huile végétale produite à partir de denrées alimentaires, qui ne sera pas
compétitive en tant que carburant mais permettra à certaines compagnies d‘améliorer leurs
performances environnementales et de se familiariser avec les biocarburants. Au cours actuel
des denrées agricoles, BNEF estime en effet à 1,20 dollar le litre le coût de production d‘une
huile végétale à grande échelle, nettement supérieur aux 0,85 $ du kérosène.
DES COÛTS DE PRODUCTION À 0,86 DOLLAR
En revanche, d‘ici à 2018 environ, les biocarburants fabriqués à partir d‘huiles non
alimentaires, de jatropha ou de cameline par exemple, ou à partir de matériaux ligneux par
pyrolise, pourraient devenir compétitifs. A deux conditions : passer à une production de masse
et intégrer le coût de la tonne de CO2 dans la comparaison. BNEF anticipe des coûts de 0,86
dollar pour le jatropha, et 0,90 dollar pour la pyrolise. En revanche, la transformation de
lignocellulose ne pourrait descendre en dessous des 2,60 dollars. Quant aux carburants issus de
micro-algues, ils ne devraient pas se développer à grande échelle dans les dix prochaines
années.
12
Mais à court terme, l‘aviation est surtout confrontée à la concurrence du transport routier pour
l‘accès à des carburants certifiés et abordables. La même contrainte vaut également pour le
transport maritime, qui s‘intéresse aux biocarburants pour les mêmes raisons.
AVANTAGE COMPÉTITIF
Aussi, pour accroître cette proportion, les gouvernements doivent, soit subventionner des
carburants jusqu‘à ce qu‘ils deviennent compétitifs, soit imposer des taux d‘intégration,
charge aux compagnies aériennes de répercuter le surcoût sur le prix des billets. L‘association
internationale du transport aérien (IATA) a d‘ores et déjà annoncé un objectif de 6 % en 2020,
ce qui permettrait d‘atteindre les objectifs de réduction d‘émissions auxquels le secteur s‘est
engagé malgré une prévision de hausse annuelle du trafic de 5 % environ d‘ici là.
En revanche, malgré la directive européenne qui soumet depuis le 1er janvier dernier
l‘ensemble des vols à l‘arrivée ou au départ de l‘Europe au système européen d‘échange de
quotas, le coût d‘achat de ces quotas au cours actuel de la tonne de carbone est inférieur à
celui des biocarburants. Mais cela pourrait changer dans un avenir plus ou moins proche. BNEF
estime que les premières compagnies qui se positionneront sur ce marché limité des
biocarburants en retireront un avantage compétitif dans la durée.
Dominique Pialot
 L'ÉCLAIRAGE PUBLIC "À LA CARTE" TESTÉ EN
FRANCE
La Tribune, 16 février 2012
Pour faire des économies d'énergie, mieux voir les étoiles ou permettre aux insectes de se
reproduire dans le noir, une petite commune de France mène de front plusieurs
expériences permettant de déclencher l'éclairage public "à la carte".
Préfailles, une commune littorale de
Loire-Atlantique dont la population
passe de 1.300 à 13.000 habitants
l'été, permet depuis peu à des
habitants d'allumer les lampadaires
de leur rue sur simple appel
téléphonique. Dans d'autres quartiers,
un lampadaire sur deux est éteint la
nuit, leur intensité lumineuse est
Copyright Reuters
baissée de moitié ou des lampes
économiques ont été couplées avec
des détecteurs de mouvements et de chaleur pour déclencher l'allumage.
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"Il s'agit d'un projet économique et écologique, et non pas d'un coup de pub au moment où la
France a des problèmes d'approvisionnement électrique", déclare Jean-Luc Le Brigand, maire
(Parti radical) de Préfailles, qui espère faire baisser au passage sa facture électrique "de 40 à
95 %". Sur les 120 maisons du quartier de la Pointe Saint-Gildas, où les habitants peuvent
déclencher l'éclairage public "sous quinze secondes" après avoir appelé un numéro gratuit,
seules une vingtaine d'habitations sont des résidences principales. "Cette initiative permet aux
habitants de gérer eux-mêmes un service public : s'ils veulent faire faire des économies à la
commune, à eux de voir s'ils ont vraiment besoin de cet éclairage", explique Jean-Luc Le
Brigand, pour qui son initiative est "une première en France".
SAUVER LES INSECTES
"On va aussi permettre à des milliers d'insectes de continuer à vivre, car la lumière des
lampadaires gêne leur reproduction", relève le maire de Préfailles. "Un éclairage trop fort
empêche par ailleurs d'observer les étoiles et la Voie lactée, et perturbe le sommeil humain."
L'extinction totale de l'éclairage public, qui avait été testée pendant une semaine il y a deux
ans, suscite néanmoins l'opposition d'une partie de la population, notamment des
commerçants. Un bilan de l'expérimentation, qui sera menée pendant un an, doit être fait
avec les habitants à partir de février 2013 lors de réunions publiques. Un appel d'offres sera
alors lancé par la commune pour renouveler une partie de ses 475 lampadaires, dont certains
datent des années 1970 et "éclairent plus le ciel que la route", se désole son maire.
 LES CHINOIS SÈMENT LA ZIZANIE ENTRE EDF ET
AREVA
La Tribune, 16 février 2012
Au-delà du « parfait climat de coopération» entre Areva et EDF vanté par son président
Henri Proglio, les deux groupes négocient âprement, notamment autour de la mine
d'Imouraren (Niger) et du futur réacteur de 1.000 MW qui doit être conçu avec les Chinois.
Henri Proglio, le PDG d'EDF, s'est déclaré hier prêt à répondre avec
l'électricien chinois CGNPC à l'appel d'offres que l'Afrique du Sud
pourrait lancer d'ici à la fin du premier semestre.
Photo : Reuters
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Derrière
la
réconciliation
spectaculaire d' EDF et d'Areva,
exigée par l‘Elysée, et facilitée par le
départ d‘Anne Lauvergeon du groupe
nucléaire, les tensions restent vives.
Le point le plus épineux demeure le
rôle que seront amenés à jouer les
Chinois qu‘Henri Proglio s‘acharne à
imposer comme partenaires, quitte à
faire de l‘ombre à Areva. Ainsi, le
PDG d‘EDF s‘est déclaré hier prêt à
répondre avec l‘électricien chinois
CGNPC à l'appel d'offres que l'Afrique du Sud pourrait lancer d'ici à la fin du premier semestre.
"On est en situation de proposer soit une technologie complètement française de type EPR, soit
une technologie franco-chinoise en association avec Areva et CGNPC, ça va dépendre des
appels d'offre", a déclaré Henri Proglio, en marge d'une conférence de presse. "(Les SudAfricains) nous ont dit qu'ils souhaitaient que nous soyons en partenariat avec les Chinois. Et
donc si c'est cela qu'ils veulent, c'est ce que nous ferons", a pour sa part déclaré Hervé
Machenaud, directeur exécutif d'EDF en charge de la production et de l'ingénierie.
AREVA FAIT GRISE MINE
Chez Areva, qui était sûr d'avoir remporté le premier appel d‘offres annulé au dernier moment
fin 2008 par Pretoria, on fait grise mine. Henri Proglio, lui, ne change pas de cap. Au printemps
2010, il avait proposé un protocole d‘accord à l'électricien CGNPC, avec lequel il construit
deux EPR en Chine, prévoyant notamment la création d‘un groupe de travail pour réfléchir à la
participation de l‘électricien chinois aux futurs réacteurs en France, en tant qu‘« investisseur
et fournisseur de services ». Comme l‘a révélé le Nouvel Observateur, les deux députés
socialistes Bernard Cazeneuve (Manche) et Jean-Marc Ayrault (Loire-Atlantique) qui ont eu
connaissance de ce projet, s‘en sont émus fin décembre dernier auprès du premier ministre,
François Fillon.
EDF et Areva bataillent actuellement autour du futur réacteur de 1.000 MW dont la France
veut disposer. « Un accord de coopération tripartite entre EDF, Areva et notre partenaire
chinois CGNPC est bouclé. Nous travaillons dans un parfait climat de coopération », se félicitait
jeudi Henri Proglio. C‘est vite dit. En fait, les négociations les plus sensibles débutent
maintenant, sur le choix de la technologie. Enjeu crucial pour Areva qui ne dispose pour
l‘heure que d‘un unique modèle de réacteur, l‘EPR, compliqué et coûteux.
SANS L'ATMEA, AREVA SE RETIRERA
Jusqu‘à présent, les trois groupes se sont juste mis d‘accord pour travailler ensemble. Ce qui
n‘était pas acquis puisque Areva entendait imposer comme réacteur de moyenne puissance son
Atmea, une déclinaison de l‘EPR conçue avec le japonais Mitsubishi. EDF, de son côté, est
réticent à dupliquer le design complexe de l‘EPR et tient par-dessus tout à développer sa
coopération avec les Chinois. Henri Proglio a gagné la première manche puisqu‘il a obtenu que
l‘Elysée impose la présence de l‘électricien CGNPC.
Reste à décider de la technologie de ce futur réacteur, sachant que tous s‘accordent sur le fort
potentiel commercial d‘un modèle de 1.000 MW, moins cher et plus simple pour un pays qui
veut faire ses premiers pas dans l‘atome.
EDF souhaiterait travailler sur la base du CPR1000, un réacteur chinois développé à partir de
l‘avant dernière génération des réacteurs français (900 MW). « Si on ne travaille pas sur
l‘Atmea, on ne restera pas dans cette alliance », affirme-t-on en interne chez Areva. Le
constructeur nucléaire refuse de laisser évincer son Atmea, dont le développement a coûté 100
millions d‘euros, et surtout dont il détient les droits de propriété. Areva met en avant la
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disponibilité immédiate du modèle, qui vient d‘obtenir un feu vert de l‘Autorité de sureté
française.
EDF ENVISAGE DE PRENDRE 10% DE LA MINE GÉANTE D'IMOURAREN
Enfin, les deux ex-ennemis semblent discuter plus sereinement d‘uranium. Après un nouvel
accord long terme (2014-2030 ) sur la fourniture de combustible conclu la semaine dernière,
EDF a annoncé jeudi son intention de prendre 10% d'un actif minier d‘Areva en échange de la
fourniture de 10% de la production. Les négociations en cours portent, selon Hervé Machenaud,
sur " plusieurs gisements géographiquement dispersés et majoritairement en Afrique ». Selon
Areva, ces discussions ne concernent que la future mine géante d‘Imouraren, au Niger, une des
plus importantes réserves au monde, dont la mise en service, plusieurs fois reculée, est
désormais prévue à horizon 2014. Son développement est estimé à 1,2 milliard d'euros.
Marie-Caroline LOPEZ
 ELECTRICITÉ
:
LE
RÉSEAU
ALLEMAND
DÉSTABILISÉ PAR DES MANIPULATIONS
La Tribune/ AFP, 16 février 2012
Une enquête a été ouverte en Allemagne sur des courtiers en électricité qui auraient
minoré leurs prévisions de consommation pour se procurer du courant à bas prix. Le
démarrage de centrales thermiques de secours, qui a inquiété outre-Rhin sur les capacités
de l'Allemagne à se passer du nucléaire, aurait aussi été provoqué par ces manipulations.
L'Agence allemande des réseaux a ouvert une enquête sur un soupçon de manipulation du
marché par certains grossistes en électricité, qui aurait obligé l'Allemagne à activer la semaine
dernière des dispositifs d'urgence. "Nous avons ouvert une enquête" pour découvrir pourquoi
l'Allemagne avait été confrontée "pendant la vague de froid à une pénurie évidente"
d'électricité, a expliqué un porte-parole à l'AFP, confirmant une information du quotidien
"Frankfurter Rundschau".
L'Agence a envoyé une lettre aux courtiers en électricité concernés, qui sont au nombre de 900
répartis dans toute l'Allemagne. Ces grossistes, qui achètent de l'électricité en gros puis la
revendent, ont également pour mission de fournir des prévisions sur les besoins d'électricité
dans leur région. Or, la semaine dernière, certains grossistes ont émis des prévisions qui se
sont révélées bien inférieures à la consommation. Conséquence : l'Allemagne a dû activer des
centrales de réserve, auprès desquelles les grossistes ont pu se fournir. Et le prix de cette
électricité de secours "était très inférieur à celui du marché" à ce moment-là, a dit le porteparole de l'Agence.
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CUPIDITÉ DE CERTAINS
D'où une marge plus importante pour les courtiers, qui ont pu éviter d'acheter l'électricité
manquante en Bourse. "Ce n'est pas l'abandon du nucléaire qui met en péril le réseau, mais la
cupidité de certains", a dénoncé Holger Krawinkel, expert des questions énergétiques de
l'association de consommateurs Bundesverband der Verbraucherzentralen, cité par le
"Frankfurter Rundschau".
L'Agence des réseaux veut prendre des mesures pour dissuader ce genre de fraudes, et a
demandé au ministère de l'Economie de pouvoir aligner le prix de l'électricité "de secours" sur
celui du marché, pour supprimer l'effet d'aubaine. L'Allemagne a eu recours mercredi 9 février,
pour la deuxième fois cet hiver, à ses capacités de production d'électricité de réserve.
DES DOUTES SUR L'APPROVISIONNEMENT EN ÉLECTRICITÉ
Les quatre principaux opérateurs de réseaux du pays ont demandé l'activation du générateur
de réserve d'une centrale au charbon à Mannheim (sud) et de deux autres unités de réserve en
Autriche. Cette opération d'urgence avait soulevé des doutes sur la capacité du pays à assurer
son approvisionnement en électricité sans énergie nucléaire.
Depuis mars 2011, huit des 17 réacteurs nucléaires allemands sont arrêtés, et les neuf autres
seront stoppés par étapes d'ici à fin 2022.
Marie-Caroline LOPEZ
 AFRIQUE – PNUD : 33 MILLIONS D'AFRICAINS ET
D'ASIATIQUES VONT AVOIR ACCÈS À L'ÉNERGIE
PROPRE
Allafrica.com/ United Nations, 16 février 2012
Environ 33 millions de personnes vivant dans la pauvreté en Afrique et en Asie vont avoir accès
à l'énergie solaire grâce à la participation de l'entreprise ToughStuff à l'initiative mondiale «
Business Call to Action » (Appel à l'action des entreprises), s'est félicité jeudi Programme des
Nations Unies pour le développement (PNUD).
Cette initiative encourage les entreprises privées à contribuer à la lutte contre la pauvreté et
elle est soutenue par plusieurs organisations internationales, dont le PNUD.
« Des entreprises telle que ToughStuff investissent dans les communautés en fournissant une
énergie plus propre et meilleure pour la santé à travers des opérations commerciales. Cet
engagement aidera à relancer le développement et à améliorer l'égalité sociale de façon
durable, ce qui est bénéfique autant pour l'environnement que pour le commerce », a déclaré
la chargée de programme de l'initiative Business Call to Action (BCtA), Susan Chaffin.
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Près de la moitié de la population mondiale est privée d'accès à des services d'énergie
moderne. Plus de 20% de la population mondiale, soit 1,4 milliard de personnes, n'ont pas
accès à l'électricité. La majorité d'entre elles se trouvent en Afrique ou en Asie et elles
dépendent du bois, du charbon, ou de biocarburants pour produire de l'énergie.
Selon les prévisions du PNUD, la pollution de l'air créée par ces sources d'énergie sera
responsable de plus de 1,5 million de mort par an à partir de 2030. L'objectif de ToughStuff est
de réduire l'impact du manque d'accès à l'énergie pour des millions de personnes en apportant
ses produits basés sur l'énergie solaire à des communautés à faible revenu.
Depuis sa création en 2009, ToughStuff a aidé à créer des milliers de nouvelles opportunités
commerciales pour des entrepreneurs ruraux. Ses produits ont atteint plus d'un million de
personnes à Madagascar, ce qui a permis aux consommateurs d'énergie de faire des économies
d'une valeur de près de 6 millions de dollars.
 HYPERDYNAMICS FINDS OIL SHOWS IN SABU-1
WELL OFF GUINEA
Energy Business Review, 17 February 2012
Oil and gas explorer and producer Hyperdynamics Corporation has encountered oil shows in the
Sabu-1 exploration well located southwest of Conakry, offshore Guinea.
The company drilled the well to a planned total depth of 11,844ft in a water depth of 2,329ft
and found the oil shows while drilling the targeted Upper Cretaceous section.
Hyperdynamics said analysis of the well shows the presence of hydrocarbons in non-commercial
concentrations in multiple layers of sandstones distributed throughout a 1,300ft interval of
Santonian to Turonian age sediments.
The indicated oil saturation appeared residual, suggesting that larger volumes of oil were
present in the reservoirs but subsequently leaked out or that these rocks lay on a hydrocarbon
migration pathway.
Hyperdynamics is the operator of the Guinea concession with a 77% interest, with Dana
Petroleum holding the remaining 23% stake.
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 FRANCE – ELECTRICITÉ DE FRANCE (EDF) : LA
VENTE D'ENBW ATTAQUÉE EN JUSTICE
La Tribune/ Reuters/ AFP, 17 février 2012
L'Etat régional du Bade Wurtemberg, qui avait racheté pour 4,7 milliards d'euros à EDF sa
participation dans le troisième électricien allemand, EnBW, porte l'affaire en justice. En
contestant le prix d'achat, supérieur de 18% à la valorisation en Bourse à l'époque.
La pression monte en Allemagne contre la
vente par EDF pour 4,7 milliards d‘euros de
sa participation de 45% dans le troisième
électricien du pays EnBW, fin 2010. Après
avoir été jugée illégale par la cour
constitutionnelle régionale en octobre
dernier, la transaction est désormais
contestée par l‘acquéreur lui-même, l‘Etat
régional (Land) de Bade-Wurtemberg. Nils Schmid, ministre des Finances du Bade-Wurtemberg
a annoncé jeudi que le Land a porté plainte auprès de la Chambre internationale de commerce
(ICC) contre EDF, soupçonné d'avoir vendu trop cher ses parts de EnBW.
SOUPÇONS D'AIDE PUBLIQUE ILLÉGALE À EDF
La cour d'arbitrage de l'ICC, basée à Paris, devra se pencher sur la question du prix, a indiqué
Nils Schmid, qui affirme qu‘il y a "des indices substantiels" que le Land a surpayé. "Si le prix
d'achat était supérieur au prix de marché, il pourrait s'agir d'une aide publique illégale" de
l'Etat régional allemand à EDF , a déclaré le ministre. Le Land réclame à EDF une restitution
d'une partie du montant, refusant d‘être plus précis. A l‘époque, le Land, qui était dirigée par
les chrétiens-démocrates, avait offert une surprime de 18% par rapport à la valeur en Bourse.
L‘opposition « rouge-verte », qui a entre-temps été élue à la tête du Land, avait alors
vivement contesté la procédure et son prix. Désormais, elle porte l‘affaire devant un tribunal.
EDF reste droit dans ses bottes. L‘électricien « considère cette demande comme totalement
infondée et abusive et entend réagir vigoureusement contre cette procédure. EDF se réserve
tous droits de réclamer des dommages et intérêts", a déclaré le groupe. En outre, le français
"rappelle que cette cession a été réalisée avant l'accident de Fukushima et avant la décision du
gouvernement allemand d'arrêter le nucléaire".
Outre son prix d‘achat élevé, l‘opération du Bade-Wurtemberg s‘est en effet avérée
particulièrement malheureuse quelques mois plus tard. Lorsque le gouvernement fédéral
allemand a décidé au printemps 2011 l'abandon du nucléaire à l'horizon 2022 et ordonné la
fermeture immédiate de deux des quatre réacteurs nucléaires d'EnBW, les comptes de
l‘électricien ont plongé dans le rouge.
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RECHERCHE D'INVESTISSEURS
Bilan : le Bade-Wurtemberg cherche des investisseurs pour EnBW, mais cette quête s'annonce
très difficile dans les prochaines années."Je crois que nous n'en serons pas débarrassés avant
longtemps", avait déclaré le président du Land, l'écologiste Winfried Kretschmann, l'été dernier
à propos de cette embarrassante participation dans EnBW, prévoyant un délai de dix ans avant
de pouvoir se retirer.
Quand au jugement ayant établi l‘anti constitutionnalité de la cession, sans pour autant
annuler la transaction, une commission d'enquête parlementaire est toujours à pied d'œuvre au
sein du parlement de Stuttgart pour démêler cette question. Elle doit interroger l'ancien chef
de gouvernement Stefan Mappus en mars. Le patron d' EDF Henri Proglio est également appelé
à témoigner.
Marie-Caroline Lopez
 WESTINGHOUSE SOLAR SIGNS LETTER OF INTENT
TO MERGE WITH CBD ENERGY
Energy Business Review, 17 February 2012
US-based solar power systems manufacturer Westinghouse Solar has entered into a letter of
intent to pursue a business combination with Australian renewable energy firm CBD Energy.
Current shareholders of CBD Energy will own 85% of the combined company, with the
Westinghouse Solar shareholders owning the remaining 15%.
Key terms of the transaction have been approved by the boards of directors of both companies,
pending the completion of due diligence and definitive agreements.
The companies are planning to close the all-stock deal in the third quarter of this year, subject
to shareholder approvals and other closing conditions.
Westinghouse Solar CEO Barry Cinnamon said the merger will produce synergies between the
two companies and create a larger, diversified business with competitive advantages in the
renewable energy sector.
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 OIL SET FOR BIGGEST 2012 WEEKLY GAIN
Bloomberg.com, 17 February 2012
Oil rose for a third day in New York,
heading for the biggest weekly gain this
year, as signs of an improving U.S.
economy and progress on a bailout
for Greece bolstered the outlook for fuel
demand. Brent touched an eight- month
high.
West Texas Intermediate futures climbed
as much as 0.6 percent today and have
Plamen Petkov/Bloomberg
gained 4.1 percent this week, the most
Oil may rise next week on concern that shipments will be
disrupted by tension between Iran and the West over the since the five days ended Dec. 23.
country’s nuclear program, a Bloomberg News survey showed
U.S. applications for jobless payments fell
to the lowest since 2008, the Labor
Department said yesterday. European governments are considering cutting interest rates on
emergency loans to Greece and using European Central Bank contributions to plug a financing
gap for the second bailout, two people familiar with the discussions said.
―The U.S. economy is in better shape than had been feared,‖ Eugen Weinberg, the head of
commodities research at Commerzbank AG in Frankfurt, who predicts Brent crude will slide
toward $110 a barrel by the end of the year. ―The current price action is a liquidity and
investment-driven rally on the back of U.S. economic sentiment and improving equity markets,
fueled further by fears of possibly supply cutbacks.‖
WTI for March delivery rose as much as 66 cents to $102.97 a barrel on the New York
Mercantile Exchange and was at $102.76 at 1:19 p.m. London time. Prices yesterday rose to
$102.31 yesterday, the highest close since Jan. 4.
Brent oil for April settlement was down 19 cents at $119.92 a barrel on the ICE Futures Europe
exchange, after advancing to $120.70 earlier, the highest since June. Brent‘s premium to WTI
for was at $16.86, compared with a record $27.88 on Oct. 14.
‗MAIN DRIVER‘
Crude in New York has technical resistance along the upper Bollinger Band on the daily chart,
according to data compiled by Bloomberg. This indicator is around $102.82 a barrel today. Sell
orders tend to be clustered near chart-resistance levels.
Oil may rise next week on concern that shipments will be disrupted by tension between Iran
and the West over the country‘s nuclear program, a Bloomberg News survey showed. Fifteen of
37 analysts, or 41 percent, forecast oil will climb through Feb. 24. Twelve respondents, or 32
percent, predicted prices will decline and 10 said there will be little change.
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―For the next few months, the demand side for the oil market should be getting better,‖
saidTetsu Emori, a commodity fund manager at Astmax Ltd. in Tokyo who helps manage $390
million and predicts futures in New York will reach $145 a barrel this year. ―The main driver of
the market is Brent, which potentially has more lift to the upside due to supply-side risks.‖
THREATS FROM IRAN
Daily volumes in options granting the right to buy Brent for more than the current market price
have risen above 25,000 on four days during the past two weeks in New York, signaling an
increase in bets on a possible price rally.
Iran said Feb. 15 it was cutting crude shipments to France and the Netherlands, and had loaded
locally built fuel plates into its nuclear research reactor in Tehran, according to reports by the
state-run Mehr news agency and Press TV. The EU decided last month to halt purchases
fromIran starting July 1 in an attempt to halt its nuclear program.
Iran will increase the volume of oil it ships to China ―soon,‖ state-run Mehr news agency
reported yesterday, citing an unidentified official at National Iranian Oil Co.
In the U.S., applications for unemployment payments dropped by 13,000 in the week ended
Feb. 11 to 348,000, the Labor Department said yesterday. The claims were less than the mostoptimistic estimate of 45 economists surveyed by Bloomberg News.
PROGRESS IN GREECE
Greece expects euro-area finance ministers to approve a second aid package at a meeting on
Feb. 20, according to Pantelis Kapsis, a government spokesman. Overcoming the final obstacles
may enable finance ministers to approve the 130 billion-euro ($170 billion) lifeline and a bond
exchange with private investors that are critical to staving off a Greek default in March, the
German finance ministry told coalition lawmakers in Berlin yesterday, three officials said.
Oil prices are rising on demand from Asian countries, including China, the world‘s second
biggest crude consumer, according to HSBC Holdings Plc.
―Most blame geopolitics for the latest spike, and we don‘t quibble with that,‖ Frederic
Neumann, co-head for Asian economic research at the bank in Hong Kong, said in a report
today. ―But fundamentally, Asia‘s huge appetite for crude is providing the backdrop.‖
China‘s crude imports increased 7.4 percent from a year ago to 23.41 million metric tons in
January, a record high, according to preliminary data from Beijing-based General
Administration of Customs on Feb. 10. Final figures are scheduled to be released on Feb. 21.
Saudi Arabian Oil Co. plans to re-open the Damman oilfield, the company‘s oldest, and produce
there for the first time in 30 years in response to ―tight market conditions,‖ the Economist
Intelligence Unit reported yesterday. Officials at Aramco‘s headquarters in Dhahran, Saudi
Arabia, didn‘t answer phone calls seeking comment.
Grant SMITH
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 SÉNÉGAL - KARIM WADE : 'LES DÉLESTAGES SONT
DÉFINTIVEMENT DERRIÈRE NOUS'
Agence de Presse Sénégalaise, 17 février 2012
Le ministre en charge de l'Énergie, Karim Wade, a souligné que son équipe n'est pas là pour
régler les problèmes "de manière éphémère", réaffirmant que "les délestages sont
définitivement derrière nous".
"J'ai entendu certaines personnes dire qu'après le 26 février, il y aura des délestages. On n'est
pas là pour régler les problèmes de manière éphémère", a notamment dit Karim Wade, dans un
entretien avec Intelligences Magazine.
"Oui tous les Sénégalais peuvent le constater. En effet, le délestage qui est une opération
planifiée à l'avance pour gérer la pénurie est définitivement derrière nous.
Vous savez, les délestages étaient tributaires de notre progrès économique", a soutenu le
ministre d'Etat, répondant ainsi à ceux qui prédisent un retour des délestages après l'élection
présidentielle du 26 février.
Selon lui, les délestages "s'étaient intensifiés dernièrement parce qu'il faut savoir qu'entre 2002
et 2011, on a multiplié par quatre le nombre de Sénégalais qui ont accès à l'électricité, non
seulement en milieu urbain mais aussi en milieu rural".
"De plus, selon Karim Wade, la consommation en énergie était dépendante du pétrole au
moment où celui-ci a été multiplié quasiment par 101%".
"Notre diagnostic nous a permis d'apporter des arguments crédibles aux bailleurs de fonds pour
parvenir à un financement" du plan de relance de l'énergie dit Takkal, a-t-il dit.
Karim Wade a souligné que "le but de notre politique énergétique c'est de vraiment baisser le
prix du kwh". Il a annoncé le lancement de certains appels d'offres pour les centrales
éoliennes.
"Actuellement, nous sommes à 115 francs CFA le kwh, alors qu'avec la centrale à charbon nous
serons à 65 francs le prix du kwh", a-t-il souligné.
Il a également indiqué que "grâce aux centrales à charbon, nous allons ramener le prix du kWh
aux alentours de 60 francs CFA". Ce qui constituera une baisse de plus de 50 à 60%, selon lui.
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