EDDY MITCHELL
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EDDY MITCHELL
Dans la fort longue carrière d’Eddy Mitchell, l’inspiration religieuse, à la charnière des années 60 et 70, a laissé de nombreux titres, dont certains emblématiques, sortant du lot. Alors que Claude Moine (un nom prédestiné) entreprend son ultime tournée, Ma dernière séance, du 19 au 23 puis du 26 au 30 octobre et du 2 au 6 novembre à l’Olympia avant de parcourir la France, la Belgique et la Suisse jusqu’au 18 décembre, et de revenir au Palais des Sports du 27 au 30 avril 2011, avec la sortie d’un nouvel album, « Come Back », place à un parcours guidé dans l’univers non profane du grand Schmoll. Mes bien chers frères, Mes bien chères sœurs... EDDY MITCHELL Mes bien chers frères... 5 0 ans après, Eddy reste le chanteur du plus grand groupe de rock français au monde, les Chaussettes Noires. En effet, si Eddy Mitchell tire sur scène sa révérence, l’année 2010 est aussi celle des Chaussettes avec la réédition en fac-similé du mythique 33 tours « 2.000.000e Disque » et l’édition officielle de leur premier disque en public, avec le magnifique 25 cm « Hey Pony, Reviens ! », enregistré à l’Olympia en novembre 1961. Pour sa part, Eddy en solo n’a jamais démérité, tant sur disque que sur scène, ainsi qu’au cinéma. Une bonne raison pour explorer une partie de son périple sous un angle original, la religion, car, plus que tout autre, il a beaucoup donné dans ce registre. QUEL EST VOTRE NOM ? En quelque sorte et dans une certaine mesure, cela débute, en novembre 1961, avec le super 45 tours des Chaussettes Noires offrant « Noël De L’An Dernier » et « Noël De France » voire « Le Twist Du Père Noël » (EP Barclay 70412, dont il existe deux pochettes, une où ils sont habillés en pères Noël et une en... civils). Par ailleurs, sur de nombreuses photos, Eddy porte ostensiblement une croix révélatrice. Comme pour le blues et le gospel, le rock’n’roll et le rhythm’n’blues opposent en permanence le temporel et le sacré. La musique du cœur et celle de l’âme ou les deux en même temps. Au départ, Eddy Mitchell est un rebelle, un vrai, avant de devenir plus crooner que rocker, plus Frank Sinatra que Gene Vincent. Il doit se faire tirer l’oreille par Eddie Barclay et Jean Fernandez pour enregistrer « Daniela » ou « Le Twist Du Père Noël » avec Maurice Chevalier. Puis il se réfugie dans le second degré, le troisième voire le... 24e degré ! Début 1963, en solo, sur son deuxième super 45 tours (EP Barclay 70506), « Ce Diable Noir » (« That Old Black Ma7