communiqué

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communiqué
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Marc Chagall
Des couleurs pour la Bible
29 novembre 2014 – 9 mars 2015
vernissage samedi 29 novembre à 11h
Musée national Marc Chagall,
avenue Docteur Ménard, Nice
Cette exposition est organisée par les musées
nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
« Depuis ma première jeunesse, j’ai été captivé par La Bible. Il m’a toujours semblé et il me semble
encore que c’est la plus grande source de poésie de tous les temps. »
Discours d’inauguration du musée de Nice prononcé par Marc Chagall, le 7 juillet 1973
------------------------------------Tout au long de la vie de Marc Chagall (1887-1985), La Bible a été une source d’inspiration majeure.
Les dix-sept tableaux du Message Biblique conservés au musée national Marc Chagall en sont le
meilleur témoignage : peints entre 1956 et 1966, leur message d’amour universel et leur liberté
créatrice en font l’un des plus importants testaments spirituels de l’artiste.
L’exposition propose un retour en arrière, quelque trente-cinq ans plus tôt lorsque l’artiste commence
ses recherches graphiques sur les thèmes bibliques par une magistrale série de gouaches.
En 1930, Marc Chagall et l’éditeur Ambroise Vollard (1866-1939) entament leur troisième
collaboration. Après la création d’illustrations pour Les Âmes mortes de Gogol et pour Les Fables de La
Fontaine, l’éditeur parisien propose à Marc Chagall de réaliser des gravures pour illustrer la Bible.
C’est le début d’un magistral projet éditorial qui, pour des raisons économiques et politiques,
n’aboutira que vingt-six ans plus tard. En 1956, c’est l’éditeur Tériade (1897-1983) qui reprend le
projet et publie un ouvrage monumental, illustré de cent cinq planches gravées par Marc Chagall.
Grâce aux donations faites par Marc et Valentina Chagall à l’État français en 1966 et 1972, le musée
possède à la fois les gouaches, l’ouvrage illustré d’eaux-fortes La Bible et les plaques de cuivre qui ont
servi de matrice pour le tirage des estampes. Rarement montrées en raison de leur fragilité, ces
quarante gouaches viennent de faire l’objet d’une restauration importante qui a permis de leur
restituer toute la fraîcheur et l’éclat de leurs couleurs.
Une sélection des gravures pour La Bible sera présentée en parallèle. Grâce à une donation récente,
cette évocation technique sera complétée par la présentation, pour la première fois au public, d’une
presse à gravure installée plus tard par Marc Chagall dans sa maison de St Paul-de-Vence.
En suivant le texte biblique, le visiteur découvre la vision proposée par Marc Chagall pour le cycle de
Noé, d’Abraham, de Joseph et de Moïse. Inspirées par la Torah, par son enfance juive en Biélorussie
mais aussi par le voyage qu’il effectue en Palestine en 1931, ces gouaches préparatoires aux gravures
explorent un univers biblique qui révèle une lecture singulière à la fois tragique, prosaïque et onirique.
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Marc Chagall, Élié z e r e t Ré be cca, 1931, huile et gouache sur papier, musée national Marc Chagall © RMN-Grand Palais / Adrien Didierjean © Adagp, Paris 2014
Exposer ces gouaches à proximité immédiate des tableaux du Message Biblique, c’est montrer la
richesse des collections du musée national Marc Chagall mais c’est surtout offrir au visiteur une
occasion unique de comprendre l’extraordinaire parcours créatif d’un des artistes majeurs du XXe
siècle.
L’exposition est accompagnée d’une publication : Marc Chagall. Des couleurs pour la Bible. Elle
s’attache à explorer l’importance de La Bible dans l’oeuvre de Chagall et à le replacer dans un vaste
mouvement de renouveau de l’art sacré du XXe siècle.
Commissaire : Sarah Ligner, conservatrice au musée national Marc Chagall
------------------------------------------------------------------------
Musée national Marc Chagall
Avenue Dr Ménard
06000 Nice
T +33(0)4 93 53 87 20
www.musee-chagall.fr
Ouverture
Tous les jours de 10h à 17h sauf le mardi, le 25
décembre et le 1erjanvier.
Tarifs sous réserve de modifications
Plein tarif 8 €, tarif réduit 6 €, groupes 6,50 €,
incluant la collection permanente
(à partir de 10 personnes).
Gratuité pour les moins de 26 ans (ressortissants de
l’U.E. ou en long séjour dans l’U.E.) et pour tous le
1er dimanche du mois.
Accès
Aéroport de Nice Côte d’Azur
Gare SNCF Nice Ville
Bus n° 15, arrêt « Marc Chagall » et bus Nice Le
Grand Tour, arrêt « Marc Chagall »
Parking : stationnement gratuit pour les autocars et
voitures
Réservations visites libres
[email protected]
T +33 (0)4 93 53 89 40 / F +33 (0)4 93 81 13 11
Réservations visites commentées
[email protected]
T +33(0)4 93 53 87 20
Audioguides adultes pour individuels en français,
anglais, allemand, italien, russe, japonais, chinois.
Visioguides en LSF et audioguides enfants pour
individuels en français et en anglais (pièce
d’identité demandée).
Librairie – boutique
T +33(0)4 93 53 75 71
[email protected]
La Buvette du musée
T +33(0)4 93 53 87 32
Contacts presse
Hélène Fincker
[email protected]
T+33(0)6 60 98 49 88
Accès handicapés, toilettes handicapés
Catalogue de l’exposition
21,5 x 27,5 cm, 120 pages, 60 illustrations, 25€,
éditions Artlys
Françoise Borello
[email protected]
T+ 33(0)6 70 74 38 71 / T + 33(0)4 93 53 75 73
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sommaire
Communiqué
p. 1
Press release
p. 4
Comunicato
p. 6
Notices d’oeuvres extraites du catalogue
de l’exposition.
p. 8
Biographie
p. 14
Visuels disponibles pour la presse
p. 19
Autour de l’exposition :
programme culturel et pédagogique
p. 22
3
press release
Marc Chagall
Colours for the Bible
29 November 2014 - 9 March 2015
Opening on Saturday, November 29 at 11 am
Marc Chagall National Museum,
avenue Dr. Menard, Nice
This exhibition is organised by the National Museums
of the 20th Century of Alpes-Maritimes
"Ever since my earliest youth, I have been captivated by the Bible. I have always thought and still think that
it is the greatest source of poetry of all time.”
Marc Chagall's inauguration speech of the museum of Nice, on the 7th of July 1973
------------------------------------For Marc Chagall’s whole life (1887-1985), The Bible was a major source of inspiration. The seventeen
paintings of the Biblical Message kept in the Marc Chagall National Museum provide the best testimony
evidence: painted between 1956 and 1966, their message of universal love and their creative freedom
make them one of the most important spiritual legacy of the artist.
The exhibition offers a return in the past, some thirty-five years earlier when the artist began his studies
on biblical themes by producing a masterly series of gouaches.
In 1930, Marc Chagall and the publisher Ambroise Vollard (1866-1939) begin their third collaboration.
After creating the illustrations for Gogol's Dead souls and for La Fontaine's Fables, the Parisian publisher
asked Marc Chagall to produce engravings to illustrate the Bible. It was the beginning of a remarkable
publishing project, which for economic and political reasons, would only come to fruition twenty-six years
later. In 1956, publisher Tériade (1897-1983) took over the project and published a monumental book,
illustrated with one hundred and five plates engraved by Marc Chagall.
Thanks to the donations made by Marc and Valentina Chagall to the French State in 1966 and 1972, the
museum owns the gouaches, the illustrated book of The Bible and the copper plates which were used as a
matrix for the prints. Rarely shown because of their fragility, these forty gouaches have recently
undergone major restoration work, bringing back all the freshness and the brilliance of the original
colours. A selection of engravings for The Bible will be presented at the same time. Thanks to a recent
donation, this presentation of the technique will be completed by the presentation to the public, for the
very first time, of a printing press Marc Chagall installed later in his house in Saint-Paul-de-Vence.
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Marc Chagall, Eliez e r and Rebe cca, 1931, oil and gouache on paper, Marc Chagall National Museum © RMN-Grand Palais / Adrien Didierjean © Adagp, Paris 2014
Following the biblical text, the visitor will discover Marc Chagall's vision for the cycle of Noah, Abraham,
Joseph and Moses. Inspired by the Torah, by Chagall's Jewish childhood in Belarus but also by the trip he
made to Palestine in 1931, these preparatory gouaches for the engravings reveal a peculiar vision of the
Bible that is, in turn, tragic, prosaic or surreal.
Exhibiting these gouaches next to the Biblical Message paintings, shows the richness of the collections of
the Marc Chagall National Museum but, above all, it gives the visitor an unique opportunity to understand
the extraordinary creative journey of one of the major artists of the 20th century.
The exhibition is accompanied by the publication: Marc Chagall. Colours for the Bible. It sets out to explore
the importance of the Bible in Chagall's work and to place it context within a vast revival movement for
sacred art in the 20th century.
Exhibition curator : Sarah Ligner, curator at the Marc Chagall National Museum
-----------------------------------------------------------------------Marc Chagall National Museum,
avenue Dr. Ménard, Nice
T+33 (0)4 93 53 87 20
www.musee-chagall.fr
Winter opening hours
Open daily from 10 am to 5 pm
Closed on Tuesdays, December 25th and January 1rst
Rates
Full rate €8 , concessions €6, groups (10 people or
more) €6.50, including entry to the permanent
collection
Free for visitors under 26 (EU nationals and long
residence in EU) and free on every first Sunday of the
month
How to get there
Nice Côte d'Azur Airport
Gare SNCF Nice City Station
Bus 15, "Marc Chagall" bus or Nice, Le Grand Tour
bus, "Marc Chagall" stop
Parking: Free parking for coaches and cars
Reservations for visits
[email protected]
T +33 (0)4 93 53 89 40 / F +33 (0)4 93 81 13 11
Reservations for guided tours
[email protected]
T +33 (0)4 93 53 87 20
Audioguides for adults in French, English, German,
Italian, Russian, Japanese, Chinese
Electronic media guides in LSF (French sign language)
and children's audioguides for visitors in French and
English (identity card required)
Bookshop - shop
T +33 (0)4 93 53 75 71
[email protected]
The museum café
T +33(0)4 93 53 87 32
disabled access, disabled toilet
Press Contacts
Helene Fincker
[email protected]
T+33 (0)6 60 98 49 88
Exhibition catalogue
21.5 X 27.5 cm, 120 pages, 60 illustrations, €25,
Editions Artlys
Francoise Borello
[email protected]
T+ 33 (0)6 70 74 38 71 / + 33 (0)4 93 53 75 73
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comunicato
Marc Chagall
Colori per la Bibbia
29 novembre 2014 – 9 marzo 2015
vernissage sabato 29 novembre alle 11:00
Museo nazionale Marc Chagall,
avenue Docteur Ménard, Nizza
Mostra organizzata dai Musées nationaux
du XXe siècle des Alpes-Maritimes
«Fin dalla mia prima gioventù, sono stato catturato dalla Bibbia. Mi è sempre sembrato e mi sembra
ancora che sia la più grande fonte di poesia di tutti i tempi.»
Discorso di inaugurazione del museo di Nizza pronunciato da Marc Chagall, 7 luglio 1973
------------------------------------Durante tutta la vita di Marc Chagall (1887-1985), La Bibbia è stata un'importante fonte di ispirazione.
I diciassette quadri del Messaggio Biblico, conservati nel Museo nazionale Marc Chagall, ne sono la
miglior testimonianza: dipinti tra il 1956 e il 1966, il loro messaggio di amore universale e la loro
libertà creatrice ne fanno uno dei più importanti testamenti spirituali dell'artista.
Questa mostra propone di fare un passo indietro, fino a circa trentacinque anni prima che l'artista
cominciasse le sue ricerche grafiche sui temi biblici con una magistrale serie di gouache.
Nel 1930, Marc Chagall e l'editore Ambroise Vollard (1866-1939) intrapresero la loro terza
collaborazione. Dopo la creazione delle illustrazioni per Le anime morte di Gogol e per le Favole di La
Fontaine, l'editore parigino propose a Marc Chagall di realizzare delle incisioni per illustrare la Bibbia. È
l'inizio di un magistrale progetto editoriale che, per motivi economici e politici, non vedrà la luce che
ventisei anni più tardi. Nel 1956, è l'editore Tériade (1897-1983) a riprendere in mano il progetto e a
pubblicare un'opera monumentale, illustrata da centocinquanta tavole incise da Marc Chagall.
Grazie alle donazioni fatte da Marc e Valentina Chagall allo Stato francese nel 1966 e nel 1972, il
museo possiede sia le gouache che l'opera illustrata con acqueforti La Bibbia e le lastre di rame che
sono servite da matrice per la tiratura delle stampe. Raramente esposte a causa della loro fragilità,
queste quaranta gouache sono appena state sottoposte ad un importante restauro che ha permesso
di restituire tutta la freschezza e la luminosità ai colori. In parallelo, sarà esposta anche una selezione
delle incisioni per La Bibbia. Grazie alla donazione recente, questa evocazione è completata dalla
presentazione, per la prima volta al pubblico la stampa mediante incisione successivamente collocata
da Marc Chagall nella sua casa di Saint-Paul-de-Vence, e che è appena stata donata al museo.
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Marc Chagall, Élié z e r e t Ré be cca, 1931, olio e gouache su carta, Museo nazionale Marc Chagall © RMN-Grand Palais/Adrien Didierjean © Adagp, Parigi 2014
Seguendo il testo biblico, il visitatore scoprirà la visione proposta da Marc Chagall per il ciclo di Noè, di
Abramo, di Giuseppe e di Mosé. Le gouache preparatorie alle incisioni, ispirate alla Torah, alla sua
infanzia di ebreo in Bielorussia, ma anche al viaggio che ha fatto in Palestina nel 1931, esplorano un
universo biblico che rivela una lettura particolare allo stesso tempo tragica, prosaica e onirica.
Esporre queste gouache proprio vicino ai quadri del Messaggio Biblico offre non solo la possibilità di
mostrare la ricchezza delle collezioni del Museo nazionale Marc Chagall, ma anche e soprattutto di
offrire ai visitatori un'occasione unica per comprendere lo straordinario percorso creativo di uno dei
più importanti artisti del XX secolo.
La mostra è accompagnata da una pubblicazione: Marc Chagall. Des couleurs pour la Bible (Marc
Chagall. Colori per la Bibbia) che esplora l'importanza della Bibbia nell'opera di Chagall e la colloca
all'interno di un ampio movimento di rinnovamento dell'arte religiosa del XX secolo.
Mostra a cura di : Sarah Ligner, curatrice del Museo nazionale Marc Chagall
-----------------------------------------------------------------------Museo nazionale Marc Chagall
Avenue Dr Ménard
06000 Nizza (Francia)
T +33(0)4 93 53 87 20
www.musee-chagall.fr
Orario di apertura
Tutti i giorni dalle 10:00 alle 17:00 tranne il martedì,
il 25 dicembre e il 1° gennaio.
Prezzi con riserva di modifiche
Biglietto normale 8 €, ridotto 6 €, gruppi 6,50 € che
include la collezione permanente (da 10 persone).
Ingresso gratuito per i minori di 26 anni (cittadini
dell'UE o in soggiorno di lungo periodo nell'UE) e
per tutti, la 1a domenica di ogni mese
Come arrivare
Aeroporto di Nice Côte d’Azur
Stazione ferroviaria SNCF Nice Ville
Autobus n° 15, fermata "Marc Chagall" e autobus
turistico Nice Le Grand Tour, fermata "Marc
Chagall"
Parcheggio: gratuito per pullman e automobili
Prenotazione visite libere
[email protected]
T +33 (0)4 93 53 89 40 – F +33 (0)4 93 81 13 11
Prenotazione visite con guida
[email protected]
T +33(0)4 93 53 87 20
Audioguide adulti per singoli in francese, inglese,
tedesco, italiano, russo, giapponese, cinese.
Videoguide in lingua dei segni francese e audioguide
bambini per singoli in francese e inglese (serve un
documento di identità).
Libreria-Bookshop
T +33(0)4 93 53 75 71
[email protected]
Caffetteria del museo
T +33(0)4 93 53 87 32
Accesso disabili, toilette disabili
Contatti stampa
Hélène Fincker
[email protected]
T+33(0)6 60 98 49 88
Catalogo della mostra
21,5 x 27,5 cm, 120 pagine, 60 illustrazioni, 25€,
editore Artlys
Françoise Borello
[email protected]
T+ 33(0)6 70 74 38 71 / + 33(0)4 93 53 75 73
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extraits du catalogue de l’exposition,
notices d’œuvres
Noé reçoit l'ordre de construire l'Arche
Gouache sur papier
64 x 51 cm
Daté 1931, signé Chagall Marc
en bas à gauche à l’encre de Chine
MBMC 20
Genèse, VI, 13-14
Comme dans les Annonciations, c'est un ange qui délivre le message divin à un humain spécialement choisi
pour sa droiture, son intégrité et sa foi. L'estafette, le doigt pointé vers le ciel où s'inscrit en hébreu le nom
de Dieu, s'adresse à Noé dont le regard et le jeu des mains disent explicitement la surprise craintive.
Il est vrai que la mission qui lui est confiée est considérable : construire une embarcation de bois dans
laquelle, pour sauver une humanité pourtant sévèrement disqualifiée aux yeux de l'autorité divine, le
prophète, sa famille et toutes les espèces animales existantes devront se réfugier au moment du déluge
universel annoncé. Les indications sont précises et sont bien mentionnées dans l'un des quatre chapitres de
la Genèse consacrés à cet épisode fameux. De gopher et de roseaux, enduit de poix au-dedans comme audehors, muni d'un toit surmontant trois étages, le navire sera de trois cents coudées de longueur et de
quelque trente de hauteur. Ces dimensions exceptionnelles sont disproportionnées par rapport aux
technologies de l'époque mais se révèlent néanmoins indispensables pour renforcer la puissance évocatrice
d'un mythe dans lequel l'humanité entière joue son destin. La colère de Dieu à l'égard des hommes est telle
qu'à l'exception de Noé et de son proche entourage, tous devront périr dans les flots impétueux qui bientôt
vont envahir la surface entière de la terre. L'arche est le seul bâtiment qui échappera à la catastrophe dont
les effets négatifs sont comme annoncés dans le traitement sombre du fond de la gouache. Les pluies
torrentielles qui vont s'abattre sur la terre vont emporter avec elles toute forme de vie que seuls les
passagers de l'embarcation auront la capacité de développer à nouveau lorsque la confiance de Dieu aura
été rétablie envers les hommes. La blancheur de l'ange, celle de sa main démonstratrice surtout, est le signal
lumineux qui, dans les ténèbres envahissantes, exprime une possible éclaircie en montrant la voie où Noé va
devoir s'engager pour la survie d'une humanité qui a déjà gravement failli dans ses principes.
Maurice Fréchuret
8
Abraham prêt à immoler son fils
Huile et gouache sur papier
66 x 51,5 cm
Signé Marc Chagall, daté 931 (1931 ?),
en bas au centre droit à l’encre de Chine
MBMC 31
Genèse, XXII, 9-13
Parvenu au lieu indiqué par Dieu, Abraham élève un autel. Après avoir ligoté Isaac, il l’installe sur les bûches
pour procéder à l’immolation. Abraham se saisit du couteau, mais un ange interrompt son geste. Le
patriarche épargne finalement l’enfant et sacrifie un bélier.
Les premières représentations de l’épisode apparaissent très tôt dans l’art juif (fresques de la synagogue de
Doura Europos au IIIe siècle et mosaïque de pavement de la synagogue de Beth Alpha au VIe siècle). Plus
largement, dans l’art occidental, la scène offre aux artistes l’occasion de déployer leur talent dans des
compositions inventives, fondées sur la simultanéité d’actions et le jeu des regards. Les réalisations de
Brunelleschi et Ghiberti pour le concours des portes du baptistère de Florence en 1401 démontrent qu’une
même scène peut être transcrite de multiples manières. Le sujet retient surtout l’attention des peintres, qui
expriment la tension dramatique tantôt par des mouvements, tantôt par des expressions, ainsi chez Le
Dominiquin (1626-1628, Madrid, musée du Prado), Caravage (1594-1596, Florence, galerie des Offices) ou
encore Rembrandt (vers 1635, Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage). Le succès de la scène dans
l’iconographie chrétienne repose en partie sur le fait qu’elle préfigure la crucifixion du Christ.
Chagall exécute en 1931 une première version à l’encre du sacrifice d’Isaac pour les Chants et poèmes
d’Abraham Lyesen (Paris, musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou). Cette scène se
retrouve dans deux esquisses à la gouache (collection privée), sur fond rouge, puis sur fond plus sombre.
Dans la version ici présentée, Chagall retient finalement des tonalités froides. Le bélier sacrifié à la place
d’Isaac se profile au loin, dans un paysage très vert. L’ange apparaît dans un mouvement de plongée, les
ailes déployées directement reliées à la tête. Il fend l’air selon une diagonale descendante. Suspendu dans
son élan, il plante ses yeux dans ceux d’Abraham au moment de l’accomplissement du geste fatal. Le corps
du patriarche est dépeint avec lourdeur, la tête est disproportionnée par rapport au corps. Mais la rudesse
des formes est atténuée par le soin porté au mouvement ondoyant des poils de barbe, repris au crayon par
Chagall. Au premier plan, Isaac, les yeux fermés, est allongé sur le bois de l’holocauste. Son corps nu est étiré
jusqu’à la déformation anatomique. Ce déséquilibre disparaît néanmoins devant le mouvement sinueux du
corps et la douceur des traits de l’enfant, serein sur le bûcher. Comme l’ange, il présente un caractère
asexué. À l’origine, Chagall avait sans doute opté pour un linge cachant la nudité d’Isaac, comme l’attestent
les traits de crayon sur les hanches.
Chagall reprend une composition identique pour l’estampe mais le trait tourmenté offre à la scène un
caractère plus sombre. Dans le tableau du Message Biblique, précédé de nombreuses esquisses, l’artiste
transforme l’apparition de l’ange en épiphanie colorée, tout en modifiant le sens de l’œuvre, avec une scène
de crucifixion à l’arrière-plan qui fait le lien entre Ancien et Nouveau Testament.
Sarah Ligner
9
Éliézer et Rébecca
Huile et gouache sur papier
67 x 52 cm
Signé Marc Chagall, daté 1931,
en bas à droite à l’encre de Chine
MBMC 33
Genèse, XXIV, 15-21
Après la mort de Sara, Abraham, très âgé, décide qu’il est temps pour son fils Isaac de se marier. Il charge
son plus vieux serviteur, Éliézer, de trouver l’élue dans son pays natal, la Chaldée. Éliézer part avec dix
chameaux. Il les conduit le soir près d’un puits à la porte de la ville d’Aram. Le serviteur demande à Dieu de
lui indiquer la future épouse d’Isaac : celle qui acceptera de donner de l’eau à Éliézer et à son troupeau.
Seule une jeune femme très belle, Rébecca, accomplit ce geste.
La rencontre d’Éliézer et Rébecca au puits est un sujet très prisé dans l’histoire de l’art occidental. La scène
est interprétée dans l’iconographie chrétienne comme une préfiguration de l’Annonciation. Poussin exécute
plusieurs versions de l’épisode, dont la plus célèbre, datée de 1648, est conservée au musée du Louvre.
Autour d’Éliézer et de Rébecca, un essaim féminin est dépeint dans un cortège d’expressions et d’attitudes
variées. Le tableau fut l’objet d’une controverse non moins fameuse, à propos de la fidélité à l’histoire.
Philippe de Champaigne fit remarquer que Poussin n’avait pas jugé bon de faire figurer dans son tableau les
chameaux, mais il l’en dédouane aussitôt. La liberté de l’artiste dans l’interprétation se justifie par le souci de
construire un tableau harmonieux.
Chagall exécute une image d’une sobriété sans équivalent jusqu’alors. Dès l’esquisse préparatoire à la
gouache (collection particulière), il abandonne plusieurs détails habituellement associés à l’épisode, comme
la cohorte féminine autour du puits. Seules deux silhouettes sont esquissées à l’horizon, aux côtés d’un
palmier, unique élément de végétation dans un décor aride. Un chameau et son passager traversent l’image
à l’arrière-plan. Les principaux protagonistes sont déclinés selon un axe vertical ; ils se succèdent en se
tournant le dos. Ceint d’une longue tunique et d’un voile de couleur verte, Éliézer s’avance timidement vers
Rébecca, au premier plan. Dans une posture altière, elle maintient d’une main la cruche en équilibre sur sa
tête. Chagall s’attarde sur ses vêtements et sa parure : une jupe rouge à motifs marqués par des
empâtements à l’huile, une blouse bouffante et transparente qui laisse entrapercevoir sa poitrine, des
bracelets aux poignets, des boucles d’oreilles ainsi qu’un diadème. Cette figure sensuelle, derrière sa
prétendue assurance, dissimule sa gêne : elle baisse les yeux, comme effarouchée ou acquiesçant aux
paroles d’Éliézer. Le serviteur reconnaît la future épouse d’Isaac, de même que Chagall avait placé la
rencontre avec sa future femme, Bella, sous le signe de l’illumination, qu’il décrit ainsi en 1922 dans Ma Vie :
« Son silence est le mien. Ses yeux, les miens. C’est comme si elle me connaissait depuis longtemps, […] bien
que je la voie pour la première fois. Je sentis que c’était elle ma femme ».
Chagall reprend la même composition pour l’estampe mais remplace les deux silhouettes se profilant à
l’horizon par le puits du récit biblique. Dans un vitrail de l’église Saint-Étienne de Mayence (1977-78), l’artiste
ajoute l’arrivée de Rébecca auprès d’Isaac. Le couple est également présent sur le couvercle du clavecin
peint par Chagall, offert en 1980 au musée national Message Biblique par l’Association des amis américains
du musée.
Sarah Ligner
10
Joseph berger
Huile et gouache sur papier
61,5 x 52 cm
Signé Marc Chagall, daté 1931,
en bas à gauche à l’encre de Chine
MBMC 34
Genèse, XXXVII, 2
Joseph est le fils de Jacob et Rachel. Le jeune enfant garde les troupeaux avec ses frères, nés d’autres
unions de Jacob. Il est l’objet de leur jalousie, exacerbée par l’inclinaison de Jacob pour ce fils, mais
aussi en raison des rêves prémonitoires que raconte l’enfant.
Dans les quarante gouaches, Chagall écarte les épisodes se rapportant plus nettement à l’histoire de
Jacob pour privilégier ceux qui le mettent en scène dans ses rapports avec sa descendance. Sept
œuvres sont consacrées à l’histoire de Joseph. Une telle insistance peut surprendre, mais elle se
retrouve dans certaines enluminures hébraïques du Moyen-Âge : jusqu’à vingt-deux peintures dans la
Haggadah catalane (Londres, British Library) pour le cycle de Joseph. Dans une série à la gouache au
caractère d’ébauche plus affirmé que celle-ci (collection particulière), Chagall avait retenu l’image du
songe de Jacob ainsi que celle de la lutte avec l’ange.
Ce portrait en pied de Joseph que réalise Chagall ne connaît guère de précédent dans l’histoire de
l’art. Cette œuvre se distingue des autres gouaches par son absence de caractère narratif. Le récit
disparaît au profit d’une description naïve du jeune berger. Chagall insère au sein même de l’histoire
biblique l’évocation de l’univers pastoral, dans des teintes douces de bleu et de vert. Joseph
s’apparente à ces figures de bergers qui ornent les sarcophages antiques. Revêtue d’une peau de
mouton qui laisse à nu l’une de ses épaules, la silhouette gracile brandit dans sa main droite un bâton
recourbé. Il n’est pas au milieu d’un troupeau, mais accompagné d’une petite chèvre qui pose sa tête
sur la main de son gardien. À l’arrière-plan, derrière Joseph, se détachent quelques personnages, sans
doute les frères de Joseph et le reste du troupeau. Si la figure du berger intéresse tant Chagall, c’est
parce qu’elle évolue en communion avec l’univers animal. Ce voisinage, Chagall l’a vécu dans son
enfance russe avec les animaux de basse-cour ou de ferme d’un monde encore rural. Ils peuplent ses
œuvres, et peuvent adopter des attitudes humaines, à l’instar des protagonistes des Fables de la
Fontaine, que Chagall illustre pour Ambroise Vollard.
Par la suite, l’enfant berger du récit biblique est évincé lors de la réalisation des estampes. Il
réapparaît toutefois au début des années 1950, dans une œuvre sur papier qui offre une vision
poétique de Joseph, entouré de deux chèvres (1950-1952, encre noire, lavis de gris et gouache, Paris,
musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou). Le ton bucolique de cette œuvre ouvre la
voie à l’épanouissement chez Chagall d’un imaginaire pastoral nourri de l’Antiquité. Il est au cœur des
quarante-deux lithographies, publiées en 1961, illustrant le récit de l’amour du berger Daphnis pour
Chloé.
Sarah Ligner
11
Les Hébreux adorent le veau d'or
Traces de crayon, encre de Chine, gouache et huile sur papier
61,5 x 49 cm
Signé Chagall Marc, daté 1931,
en bas au milieu à l'encre de Chine
MBMC 53
Exode, 32, 1 à 6
Alors que, pendant quarante jours et quarante nuits, Moïse reçoit les commandements de Dieu sur la
montagne, le peuple inquiet de cette longue absence demande à Aaron de fabriquer un veau d'or,
auquel tous rendent hommage.
L'épisode, symbole de l'idolâtrie, a été beaucoup illustré au cours des siècles depuis les fresques de la
synagogue de Doura Europos (IIIe siècle). Au Moyen Âge, il figure dans les enluminures du psautier
d'Ingeburge au Danemark, (XIIe siècle, Chantilly, musée Condé), puis à la Renaissance, avec Raphaël et
ses élèves, aux Loges du Vatican, (1517-1519) et avec Le Tintoret dans le grand tableau de l'église de
la Madonna dell'Orto à Venise (1546), ainsi que dans la peinture du Nord, avec Lucas de Leyde dans le
triptyque de L'Adoration du veau d'or (Amsterdam, Rijkmuseum, 1530). Au XVIIe siècle, le thème est
toujours en faveur, avec Le Lorrain dans une toile de 1653 (Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle) et bien
sûr, Poussin, qui fit encore deux tableaux sur le sujet (le premier daté de 1626, connu par une copie
anonyme conservée au San Francisco Fine Arts Museum, le second de 1633 à la National Gallery de
Londres). Un dessin d'Alexandre Ivanov à la Galerie Tretiakov de Moscou reprend encore l'épisode au
milieu du XIXe siècle en insistant sur le mouvement des corps des danseurs, tout comme Emil Nolde
pour sa Danse autour du veau d'or (1910, Munich, Staatsgalerie Moderner Kunst) dont les couleurs
violentes soulignent le déchaînement primitif des danseurs.
À l’inverse, les adorateurs du veau d'or dans la gouache de Chagall paraissent raidis et effrayés par la
transgression. Ce sont pour la plupart des hommes, debout ou à genoux, levant les bras dans un geste
d'orant. Leurs expressions varient de l'effroi à la confusion, peut-être déjà le regret. Trois femmes
seulement figurent dans cette assemblée ; ce sont des mères tenant un enfant dans leur bras situées à
la marge du groupe. La première en bas à droite (peut-être un homme, qui porte une barbe sur la
gravure ultérieure) semble esquisser un mouvement pour éloigner l'enfant, la deuxième en haut à
droite est écartée par son époux. La troisième enfin, est à peine esquissée en haut au milieu, entre les
silhouettes masculines. Chagall souligne ainsi que l'avenir, symbolisé par les enfants, n'est pas dans
cette adoration rétrograde seulement inspirée par le désespoir.
La composition, sur un fond clair de sable et de ciel, est organisée autour de la statue d'animal au
centre, d'un jaune d'or mis en valeur par les couleurs sombres des robes des personnages. Elle est
reprise quasiment à l'identique dans la gravure mais le dessin des personnages y est plus souple et
leurs expressions moins tendues.
Pour le Message Biblique, en 1960-1966, Chagall insère cet épisode dans Moïse recevant les Tables de
la Loi, à l'angle inférieur gauche du tableau. Une partie de la foule, au premier plan, reste tournée vers
Moïse. Parmi ces derniers, une femme tend son enfant vers lui : le peintre reprend donc l'intention
déjà sensible dans la gouache de 1931. On peut y voir aussi une allusion au Nouveau Testament.
Pourtant, quand il illustre The Story of Exodus, en 1966, il représente les personnages dans une
composition presque identique à la gouache de 1931, mais aux lignes très sinueuses dans une danse
empreinte de conviction.
Elisabeth Pacoud-Rème
12
Aaron devant le chandelier
Gouache et crayon sur papier
62 X 49 cm
Daté 1931, signé Marc Chagall
en bas à droite à l’encre de Chine
MBMC 55
Lévitique, XXIV, 1-4 ; Nombres, VIII, 1-4
L'homme que Chagall représente donne une évidente impression de tristesse et d'abattement. La tête
de côté, le regard incertain, les épaules voûtées, tout semble indiquer la situation difficile dans
laquelle se trouve le personnage. Pourtant, sa tunique blanche avec son pectoral brodé, son turban
décoré et la présence, à ses côtés, de la menorah, le fameux candélabre à sept branches, symbole de
la relation permanente et réciproque entre Dieu et son peuple, donne à penser que le personnage
représenté occupe une place importante dans le cycle. En réalité, Aaron - frère de Moïse et premier
grand prêtre d'Israël - se voit confier le destin de son peuple lorsque Moïse gravit le mont Sinaï pour
recevoir les Tables des commandements de la main même de Dieu. Accédant aux demandes de ses
compagnons, inquiets de la longue attente dans laquelle tous étaient, Aaron fait réaliser une sculpture
en or représentant un veau que les hébreux vont alors joyeusement célébrer. Les pendentifs, les
colliers et autres parures collectés sont ainsi fondus et vont servir à édifier cette idole censée guider à
nouveau le peuple, preuve de l’absence de renoncement au polythéisme des Lévites. La colère de
Moïse, comme celle de Dieu, ne se fait pas attendre, et le bris des Tables par le premier traduit aussi le
fort courroux du second. Mais l'engagement d'Aaron face au pharaon, sa lutte obstinée auprès de son
frère, sa capacité à traduire au mieux ce que Moïse aura parfois difficilement tenté d'expliquer à son
peuple, l'estime que ce dernier lui portait, plaidera vivement en sa faveur. La reconnaissance de sa
faute et la repentance exprimée sont sincères. Dans cette gouache, Chagall sait bien rendre compte
du sentiment éprouvé par Aaron et ce avec une belle économie de moyens : le personnage et le seul
accessoire visible, le chandelier, se découpent sur un fond de camaïeu marron qui ne laisse rien
apparaître d'autre. L’ensemble aboutit à une image déterminante qui nous invite à un face à face
essentiel.
Maurice Fréchuret
13
biographie
1887
Naissance de Marc Chagall à Vitebsk, dans une famille juive de tradition hassidique.
1906
Fréquente l’école de Jehuda Pen à Vitebsk.
1907
Fréquente divers ateliers à Saint-Pétersbourg.
1909
Rencontre Bella, sa future femme.
1911
Séjourne à Paris jusqu’en 1914.
1912
Première exposition au Salon des Indépendants à Paris.
S’installe à la Ruche, qui regroupe dans le quartier de Montparnasse 140 ateliers d’artistes, dont ceux
de Léger, Modigliani et Soutine.
Peint L’Autoportrait aux sept doigts (Stedelijk Museum Amsterdam), mais aussi plusieurs tableaux
inspirés de sujets religieux : Adam et Eve (Saint Louis Art Museum), Golgotha (MoMA, New York).
1914
Première exposition personnelle à Berlin, à la galerie Der Sturm.
Retour à Vitebsk.
1915
Mariage avec Bella.
1916
Naissance d’Ida, fille de Marc et Bella Chagall.
1918
Est nommé directeur de l’école des Beaux-Arts à Vitebsk et commissaire des Beaux-Arts de la région
de Vitebsk.
1920
Quitte Vitebsk pour Moscou.
A la fin de l’année, commence les décors pour le Théâtre juif.
1921
Achève les décors pour le Théâtre juif : Introduction au Théâtre juif, La Littérature, Le Théâtre,
La Danse, La Musique, Le Repas de noces.
1922
A Berlin, réalise ses premières gravures.
1923
A la demande du galeriste et éditeur Paul Cassirer à Berlin, Chagall illustre son récit autobiographique
Ma Vie. Cassirer publie un recueil de vingt gravures.
14
Marc Chagall reçoit une lettre de Blaise Cendrars qui l’incite à revenir à Paris, où le marchand d’art et
éditeur parisien Ambroise Vollard souhaite lui commander des illustrations de livres.
1923-1925
Chagall travaille aux 105 planches gravées pour illustrer l’ouvrage Les Âmes mortes de Gogol, une
commande d’Ambroise Vollard.
1926
Ambroise Vollard commande à Marc Chagall des illustrations pour les Fables de la Fontaine. Chagall
débute une série de 30 gouaches préparatoires aux gravures.
1930
Ambroise Vollard lui commande des illustrations pour La Bible.
1931
Chagall se rend avec Bella et Ida en Palestine, à l’invitation du maire de Tel-Aviv. Il y peint plusieurs
œuvres inspirées des paysages et monuments de Terre sainte : Jérusalem, Le Tombeau de Rachel,
Le Mur des Lamentations.
Peint une série de gouaches préparatoires aux illustrations gravées de la Bible.
Publication de Ma Vie, traduit en français par Bella.
1932
Voyage aux Pays-Bas. À Amsterdam, s’imprègne des œuvres bibliques de Rembrandt.
1934
Voyage en Espagne. À Tolède est bouleversé par les peintures du Greco.
1935
Se rend à Vilnius. Ce séjour ravive ses souvenirs de Vitebsk, mais lui fait également prendre conscience
d’un antisémitisme croissant.
1937
À l’Exposition d’art dégénéré organisée par les nazis à Munich figurent plusieurs œuvres de Chagall.
1938
Le thème de la crucifixion, déjà présent dans Golgotha (1912), revient dans l’œuvre de Chagall :
Crucifixion blanche (Art Institute, Chicago).
1939
Mort d’Ambroise Vollard. Seules 70 des 105 planches gravées de la Bible sont achevées.
1940
Marc et Bella Chagall s’installent à Gordes.
1941
Marc et Bella Chagall partent pour Marseille. Grâce à l’intervention de Varian Fry, directeur de
l’Emergency Rescue Committee, ils prennent le bateau pour les États-Unis, via Lisbonne.
1942
Participe à l’exposition Artists in Exile à la galerie Pierre Matisse à New York, aux côtés entre autres de
Mondrian, Léger, Max Ernst, André Breton.
Réalise les décors et costumes pour le ballet Aleko, dont la première représentation a lieu à Mexico.
15
1944
Bella meurt d’une infection virale.
1945
Réalise les décors et costumes pour le ballet L’Oiseau de feu.
Rencontre Virginia Mc Neil.
1946
Série de gouaches préparatoires pour les lithographies des Mille et une nuits.
Naissance de David, fils de Marc Chagall et Virginia Mc Neil.
1948
Chagall revient en France. S’installe à Orgeval.
Chagall reçoit le grand prix de gravure à la Biennale de Venise.
Publication chez l’éditeur Tériade de l’ouvrage Les Âmes mortes de Gogol, avec eaux-fortes originales
de Marc Chagall.
Publication à New York aux éditions Pantheon des Mille et une nuits, récit illustré de lithographies
originales en couleurs de Marc Chagall.
1949
Réalise sa première œuvre céramique. Produit jusqu’en 1972 plus de 200 pièces dans l’atelier
Madoura à Vallauris.
1950
S’installe à Vence, à la villa Les Collines.
Réalise ses premières lithographies dans l’atelier de Fernand Mourlot à Paris.
1951
Séjour de Chagall en Israël.
1952
Mariage avec Valentina Brodsky, « Vava ».
Voyage en Grèce. Entame une série de gouaches préparatoires aux illustrations de Daphnis et Chloé,
une commande de Tériade.
Sollicité par le père Couturier, travaille à un projet de céramique murale pour le baptistère de l’église
Notre-Dame-de-Toute-Grâce à Assy sur le thème de la traversée de la mer Rouge.
Publication chez l’éditeur Tériade des Fables de la Fontaine, avec eaux-fortes originales de Marc
Chagall.
Reprend le travail des gravures pour la Bible.
1956
Publication de Bible. Eaux-fortes originales de Marc Chagall chez Tériade (édition limitée à 295
exemplaires).
Les numéros 33-34 de la revue Verve éditée par Tériade sont consacrés à Marc Chagall, avec des
lithographies originales sur des thèmes bibliques.
Débute le cycle du Message Biblique, initialement prévu pour la chapelle du Calvaire à Vence.
1957
Voyage en Israël.
Inauguration de la céramique La traversée de la mer Rouge à Assy.
1958
Une nouvelle édition de La Bible paraît chez Tériade, avec 105 eaux-fortes rehaussées de couleur à
l’aquarelle (édition limitée à 100 exemplaires) .
16
Décors et costumes pour le ballet Daphnis et Chloé à l’Opéra de Paris.
1959
Avec Charles et Brigitte Marcq, maîtres-verriers de l’atelier Simon à Reims, Chagall travaille à des
esquisses pour des vitraux destinés à la cathédrale de Metz.
1960
Les numéros 37-38 de la revue Verve éditée par Tériade sont consacrés à Marc Chagall, avec des
lithographies originales sur des thèmes bibliques.
Réalise des maquettes pour des vitraux consacrés aux douze tribus d’Israël, une commande du centre
médical Hadassah à Jérusalem.
1961
Publication de Daphnis et Chloé de Longus chez Tériade, avec lithographies originales en couleurs de
Marc Chagall.
Jacques Frélaut procure à Chagall une presse à imprimer que le peintre installe dans sa maison à
Vence afin de travailler à des gravures sur cuivre et monotypes. Cette presse est présentée pour la
première fois dans l’exposition.
1962
Inauguration des vitraux de la synagogue du centre hospitalier universitaire Hadassah à Jérusalem
Exposition Chagall et la Bible au musée Rath à Genève.
1964
Inauguration du plafond de l’Opéra de Paris, peint par Marc Chagall.
1965
Décors et costumes pour La Flûte enchantée de Mozart.
1966
Publication de The Story of the Exodus, édité par Leon Amiel à New York, comprenant 24 lithographies
originales en couleurs de Marc Chagall (édition limitée à 285 exemplaires).
Marc et Valentina Chagall s’installent à Saint-Paul de Vence, dans la villa La Colline.
1967
La Flûte enchantée, avec des décors et costumes de Marc Chagall.
Publication de Cirque chez Tériade avec des lithographies originales de Marc Chagall.
Inauguration des vitraux sur le thème des prophètes pour l’Union Church de Pocantico Hills à
Tarrytown (États-Unis).
Commence à travailler à une série de vitraux pour l’église de Tudeley, dans le Kent
Tableaux du Message Biblique et gouaches préparatoires aux illustrations de la Bible (œuvres de la
donation de Marc et Valentina Chagall à l’Etat français) exposés de juin à octobre au musée du Louvre
à Paris.
1968
Publication de Poèmes de Marc Chagall aux éditions Gérald Cramer à Genève, avec 24 gravures sur
bois de Marc Chagall (édition limitée à 238 exemplaires).
Réalise la mosaïque Le Message d’Ulysse pour la faculté de droit de l’université de Nice.
1969
Inauguration de la Knesset à Jérusalem avec une mosaïque murale et trois grandes tapisseries de
Marc Chagall.
17
1970
Inauguration de cinq vitraux de Chagall dans le chœur de l’église du Fraumünster à Zurich.
1971
Réalise la maquette pour la mosaïque monumentale Le char d’Elie pour le futur musée national
Message Biblique à Nice
1972
Deuxième donation de Marc et Valentina Chagall à l’Etat français.
1973
Le 7 juillet, jour du 86ème anniversaire de l’artiste, le musée national Message Biblique Marc Chagall est
inauguré à Nice.
1974
Inauguration de la mosaïque Les quatre saisons à Chicago.
1975
Publication chez Fernand Mourlot de L’Odyssée d’Homère avec 82 lithographies originales de
Marc Chagall.
Publication aux éditions André Sauret de The Tempest de William Shakespeare, avec 50 lithographies
originales de Marc Chagall.
1976
Chagall réalise le vitrail La Paix ou L’arbre de vie pour la chapelle des Cordeliers à Sarrebourg, ainsi que
quatre autres vitraux.
Publication chez Maeght éditeur de Celui qui dit les choses sans rien dire, poèmes de Louis Aragon,
avec 25 eaux-fortes et aquatintes en couleurs de Marc Chagall.
1977
Publication de Et sur la terre d’André Malraux chez Maeght Editeur avec 15 eaux-fortes et aquatintes
de Chagall.
Exposition Marc Chagall, peintures bibliques récentes au musée national Message Biblique Marc
Chagall à Nice.
1979
Publication des Psaumes de David, aux éditions Gérald Cramer à Genève, illustré de 30 eaux-fortes et
aquatintes en couleurs de Marc Chagall.
Commence à travailler à des projets de vitraux pour l’église Saint-Étienne de Mayence.
Vitraux pour l’église du Saillant.
1981
Publication des Songes aux éditions Gérald Cramer à Genève, illustré de 20 eaux-fortes et aquatintes
en couleurs de Marc Chagall.
1985
Mort de Marc Chagall le 28 mars à Saint-Paul de Vence.
18
visuels disponibles pour la presse
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Marc Chagall,
Éliézer et Rébecca, 1931,
huile et gouache sur papier,
musée national Marc Chagall
© RMN - Grand Palais / Adrien Didierjean
© Adagp, Paris 2014
19
Marc Chagall,
Joseph berger, 1931,
huile et gouache sur papier,
musée national Marc Chagall
© RMN - Grand Palais / Adrien Didierjean
© Adagp, Paris 2014
Marc Chagall,
Les Hébreux adorent le veau d’or, 1931,
huile, gouache et encre de Chine sur papier,
musée national Marc Chagall
© RMN - Grand Palais / Adrien Didierjean
© Adagp, Paris 2014
Marc Chagall
Noé reçoit l’ordre de construire l’Arche, 1931,
gouache sur papier,
musée national Marc Chagall
© RMN - Grand Palais / Adrien Didierjean
© Adagp, Paris 2014
20
Marc Chagall,
Abraham prêt à immoler son fils 1931,
huile et gouache sur papier,
musée national Marc Chagall
© RMN - Grand Palais / Adrien Didierjean
© Adagp, Paris 2014
Marc Chagall,
Aaron devant le chandelier, 1931,
gouache et crayon sur papier,
musée national Marc Chagall
© RMN - Grand Palais / Adrien Didierjean
© Adagp, Paris 2014
21
Autour de l’exposition :
programme culturel et pédagogique du musée
CONFERENCES
ESTHETIQUE ET HISTOIRE DE L’ART
Les conférences sont organisées en relation avec le laboratoire de philosophie et la direction de la
culture de l’Université de Nice Sophia Antipolis, L’Association des Amis du musée national Marc
Chagall et le musée.
 mardi 9 décembre à 19h
JEAN-YVES JOUANNAIS
L’Encyclopédie des guerres
Depuis septembre 2008, Jean-Yves Jouannais se consacre au cycle de conférences L’Encyclopédie des
guerres, au Centre Pompidou, à Paris, et au théâtre de la Comédie, à Reims. L’Encyclopédie des
guerres est un projet littéraire qui s’énonce en public, et qui ne sera jamais un livre.
C’est en amateur, en écrivain, ou plus précisément en personnage de roman, que Jean-Yves Jouannais
aborde ce projet, collectionnant bribes de phrases, légendes d’images, les réunissant en un
impraticable cabinet de curiosités : une impossible Encyclopédie des guerres, de L’Iliade à la Seconde
Guerre mondiale.
Jean-Yves Jouannais a été rédacteur en chef de la revue Art Press de 1991 à 1999.
Il a enseigné l’art contemporain à l’Université Paris VIII, de 1996 à 2003.
Il a organisé des expositions parmi lesquelles : Histoire de l’infamie, Biennale de Venise, 1995 ;
L’Idiotie, Expérience Pommery # 2, Reims, 2005 ; Félicien Marbœuf (1852-1924), Fondation
d’entreprise Ricard, 2009 ; Topographies de la guerre, Le Bal, Paris, 2011.
Il est l’auteur d’essais, dont L’Usage des ruines (portraits obsidionaux), éditions Verticales, 2012 ;
L’Idiotie : art, vie, politique – méthode, éditions beaux-arts magazine, 2004, 1er prix du festival Le Livre
et l’Art 2004 ; Artistes sans œuvres. I would prefer not to, éditions Hazan, 1997, réédité aux éditions
Verticales, 2009
Il vient de publier Les Barrages de sable. Traité de castellologie littorale, aux éditions Grasset.
Pour la télévision, sur la chaîne Arte, il a été rédacteur en chef de deux émissions consacrées à l’art
contemporain : La Revue, 2002-2004, et Exhibition, 2004-2006.
 mardi 17 février 2015 à 19h
Esteban BUCH (musicologue, EHESS)
 mardi 31 mars 2015 à 19h
Michel HILAIRE (historien de l'art, conservateur du Musée Fabre - Montpellier)
 mardi 14 avril 2015 à 19 h
Fabrizio DESIDERI (philosophe, Professeur à l'Université de Florence - Italie)
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
22
CYCLE FACE A L’OEUVRE
Les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes proposent d’explorer l’art du XXe et du XXIe
siècles à travers une sélection d’oeuvres des années 1910 à nos jours. En partant d’une oeuvre,
chaque conférence se propose d’apporter des repères utiles pour mieux comprendre les grands
mouvements et pratiques artistiques. L'exploration approfondie d'une sélection d'oeuvres majeures
alterne des conférences en auditorium et des visites guidées dans les collections permanentes ou les
expositions temporaires.
Ce cycle est assuré par :
Diana Gay, conservatrice au musée national Fernand Léger
Sarah Ligner, conservatrice au musée national Marc Chagall
 lundi 15 décembre 2014 à 19h
Diana Gay
Jean Arp, Sophie Taueber-Arp et Theo van Doesburg, Le Ciné-dancing de L'Aubette à
Strasbourg, 1926-1928
Conférence dans l'auditorium du musée national Fernand Léger, Biot
 dimanche 4 janvier 2015 à 15h
Sarah Ligner
Dieu crée l’homme (1930), au commencement du travail de Marc Chagall sur la Bible
Visite-conférence dans l'exposition Marc Chagall des couleurs pour la Bible,
Musée national Marc Chagall, Nice
 dimanche 1 er février 2015 à 11h
Diana Gay
Pablo Picasso, La Guerre et la Paix, 1952
Visite-conférence dans la chapelle du musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix, Vallauris
 lundi 16 mars 2015 à 19h
Sarah Ligner
Jean Dubuffet, Le train de pendules, 1965
Conférence dans l'auditorium du musée national Fernand Léger
 lundi 13 avril 2015 à 19h
Diana Gay
Donald Judd, Stack, 1972
Conférence dans l'auditorium du musée national Fernand Léger
 jeudi 21 mai 2015 à 19h
Sarah Ligner
Gérard Garouste, Orion le classique, Orion l’Indien, 1981
Conférence dans l'auditorium du musée national Marc Chagall
23
 samedi 6 juin 2015 à 15h
Sarah Ligner
Mark Dion, Neukom Vivarium, 2006
Conférence dans l'auditorium du musée national Marc Chagall à l'occasion de la manifestation
nationale Rendez-vous au jardin
 dimanche 7 juin 2015 à 15h
Diana Gay
Guiseppe Penone, L'Arbre des voyelles, 1999
Conférence dans l'auditorium du musée national Fernand Léger à Biot à l'occasion de la manifestation
nationale Rendez-vous au jardin
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
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DANSE AU MUSEE
PAS CROISES
Cette saison 2014-2015, quatre "Pas croisés" réalisés par Les Ballets de Monte-Carlo, en partenariat
avec le musée national Marc Chagall et avec la participation de l’Association Culturelle de Cimiez,
verront le jour. Ils invitent le public à découvrir des propositions qui redonnent au spectacle vivant le
sens d’un art de la performance. Gaëtan Morlotti, qui a été danseur pendant 25 ans aux Ballets de
Monte-Carlo et en charge de ces "Pas Croisés", assure que chaque action se nourrira du contexte
proposé « parce que la danse est avant tout à l’écoute de nos pensées, qu’elle les interroge sans
détours et nous donne à voir sur scène ce que nous enfouissons au plus profond de nous».
 vendredi 5 décembre à 20h
Performance dansée autour de Ma Vie, autobiographie de Chagall
Pour ce deuxième « Pas croisés », Gaëtan Morlotti, danseur, chorégraphe et performer, sera
l’'interprète, aux côtés des danseurs des Ballets de Monte-Carlo, Mimoza Koïke et Bruno Roque, d'une
véritable plongée dans l’écriture de Ma Vie de Marc Chagall qui a inspiré la performance des trois
artistes. Dans cet écrit de jeunesse, Marc Chagall raconte de manière poétique son enfance en Russie,
sa vocation d'artiste, ses années d'apprentissage à Paris et son engagement dans la Révolution russe.
Pour les rendez-vous suivants du 10 avril et 10 juillet 2015, Gaëtan Morlotti nous réserve d'autres
surprises en compagnie d'autres artistes, avec toujours, le désir d’investir autrement l’espace dédié à
l’art au sens large.
Entrée du musée à partir de 19h - Performance à 20h
Tarif 10 €, jeunes 5 €
Réservations T +33 (0)4 92 41 60 21
25
MUSIQUE AU MUSEE
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE NICE
Directeur musical : Philippe Auguin
En partenariat avec l’Orchestre Philharmonique de Nice, le musée national Marc Chagall présente
cette saison neuf concerts d’octobre à juin : un cycle de Musique de chambre et le Cycle Apostrophe,
formation issue de l’Orchestre et dédiée au répertoire contemporain.
CYCLE MUSIQUE DE CHAMBRE
 lundi 8 décembre 2014 à 20h
Dmitri Chostakovitch : Quatuor à cordes n°8 en ut mineur, opus 110
Dmitri Chostakovitch : Quintette avec piano en sol mineur, opus 57
Violaine Darmon, Arnaud Chaudruc, violons
Hélène Coloigner, alto
Thierry Trinari, violoncelle
Julien Martineau, piano
 lundi 13 avril 2015 à 20h
Béla Bartók : Quatuor à cordes no2 en la mineur, opus 17 (Sz. 67)
Edvard Grieg : Quatuor à cordes en sol mineur, opus 27
Orgesa Dylgjeri, premier violon
Stéphane Dall'Olmo, second violon
Julien Gisclard, alto
Ian Szakal, violoncelle
 lundi 18 mai 2015 à 20h
Antonin Dvořák : Quintette à cordes de en sol majeur, opus 77
Franz Schubert : Quintette en la majeur, D.667, la truite
Vera Novakova, premier violon
Violaine Darmon, second violon
Valérie Szlàvik, alto (super soliste au Philharmonique de Zürich)
Zela Terry, violoncelle
Jean-Marie Mariller, contrebasse
Maki Miura-Belkin, piano (pour le Schubert)
 lundi 22 juin 2015 à 20h
Carte blanche au Quintette Küchl (solistes de l’Orchestre Philharmonique de Vienne)
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CYCLE APOSTROPHE
 lundi 19 janvier 2015 à 20h
Musique de chambre
Alfred Schnittke : Trio pour cordes
Edward Elgar : Quintette pour piano et cordes, opus 84
Trio Chaudière:
Volkmar Holz
Liviu Ionescu
Victor Popescu
avec Isabella Piccioni, violon
Anthony Ballantyne, piano
 lundi 9 février 2015 à 20h
Musique de chambre
Franz Schreker : Der Wind, pour clarinette, cor, violon, violoncelle et piano
Ernö Dohnányi : Sextuor en ut, opus 37, pour piano, violon, alto, violoncelle, clarinette et cor
Vera Novakova, violon
NN, alto
Zela Terry, violoncelle
François Dutreuil, clarinette
Bruno Caulier, cor
Maki Miura-Belkin, piano
 samedi 21 mars à 20h
Concert Apostrophe
Mauricio Sotelo : De oscura llama, pour ensemble instrumental et chanteur flamenco
Direction musicale : Mark Foster
 vendredi 24 avril à 20h
Concert Apostrophe
Giacinto Scelsi : I presagi
Steve Reich : Four organs pour 4 orgues électriques et maracas
Mark Foster : Crumble town +, songs (création mondiale)
Soprano : Liesel Jürgens
Direction musicale : Mark Foster
Tarif 7€ - Etudiant 5€
Renseignements : +33 (0)4 92 17 40 79
www.philharmonique-nice.org
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visites guidées et activités pédagogiques
ACTIVITES PEDAGOGIQUES A DESTINATION DU JEUNE PUBLIC
groupes scolaires et hors scolaires
Les visites commentées :
 Visites commentées de la collection permanente et expositions temporaires (français, anglais,
italien)
 Visite approfondie du Message Biblique avec livrets pédagogiques (6ème)
 Visites avec projection autour de différents thèmes : la couleur, le cirque, les Fables de La
Fontaine, l’autoportrait et l’autobiographie
Les parcours
 Parcours culturel de la colline de Cimiez
 Parcours commun au musée archéologique de Nice, musée national Marc Chagall et musée
Matisse autour de la thématique de l'objet.
 Peindre le Livre au XXè siècle
 Parcours intégrant la visite de l'Eglise Sainte Alexandra afin de confronter l'icône traditionnelle
au tableau moderne.
 Lecture et interprétation de l'image
Projet proposant à l'élève de developper une interprétation personnelle de l'oeuvre de
Chagall.
Les séances "dessin et couleurs" à partir de 9h uniquement :
Les séances de dessin et couleur sont proposées uniquement à 9 h avant l’ouverture du musée. C’est
un moment privilégié où la classe et le conférencier sont les seuls visiteurs.
Un travail autour du dessin figuratif et des formes géométriques est proposé pour ensuite y apporter
de la couleur. Les élèves sont alors invités à composer avec des formes figuratives et des formes plus
abstraites, comme l’a souvent effectué Chagall dans ses oeuvres.
L’enseignant veille à ce que les élèves soient munis de crayons de papier et crayons de couleurs et/ou
feutres. Le papier à dessin et des planchettes sont fournis par le musée.
Tarifs des activités pédagogiques
- 1h : 44 €
- 1h30 : 65 €
- 2h : 80 €
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VISITES COMMENTEES POUR LE PUBLIC INDIVIDUEL
collection permanente et expositions temporaires
Durée : 1 heure - Tarif : 4,50 € (droit d'entrée non inclus)
Samedi 6 décembre, dimanche 7 décembre, samedi 20 décembre, dimanche 21 décembre,
départ des visites à 15h30
Contact et réservation : 04 93 53 87 35 / 04 93 53 87 20
Courriel : [email protected]
VISITES LIBRES POUR LES GROUPES
maximum 30 personnes
Contact et réservation : 33 (0)4 93 53 89 40
Télécopie : 33(0)4 93 81 13 11
Courriel : [email protected]
www.musee-chagall.fr
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