n°112- LA FEUILLE DE CHOU DE FEVRIER 2015

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n°112- LA FEUILLE DE CHOU DE FEVRIER 2015
La Feuille de Chou
Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de FonsorbesFonsorbes-FontenillesFontenilles-Saint Lys – regroupant
les jardiniers du Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des Fontaines
L’Association des jardiniers
jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES
N ° 1112 Février 2015
. N° tel : 05.61.91.93.77. – 06.86.79.76.08. - Courriel : [email protected] - BLOG: http
PROCHAINES REUNIONS DE L’ASSOCIATION
Vous trouverez ci-dessous les réunions du mois de février
Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions ou venir à ces manifestations
Vous pouvez retrouver la feuille de chou sur notre blog : http://www.jardinclub61323.fr
6-févr.-2015
VENDREDI
BONREPOS
REUNION MENSUELLE SALLE DES ASSOCIATIONS
ASSEMBLEE GENERALE - CREPES
20H30
9-févr.-2015
LUNDI
FONSORBES
REUNION MENSUELLE - LES TRAVAUX DU MOIS
BONS DE COMPOST - CHANDELEUR PARTAGE
20H
10-févr.-2015
MARDI
SEYSSES
REUNION MENSUELLE - SALLE DE LA MUSIQUE (près de l'église)
20h
16-févr.-2015
LUNDI
FONSORBES
THEMATIQUE DU LUNDI – PROJECTION DU FILM : LA ROULETTE
GENETIQUE DE JEFFREY M. SMITH - BONS DE COMPOST
20H
28-févr.-2015
SAMEDI
FONSORBES
ATELIER DE TAILLE ARBUSTES ET FRUITIERS 2° NIVEAU
ANIME PAR M. J BERGERON- CHEZ M. MAX BEDRINES 10 IMPASSE SAINT 9H - 12H
FLOUR à FONTENILLES
Conseils de jardinage de février
Les proverbes
Mieux vaut un loup dans son troupeau, qu'un mois de février beau.
Février remplit les fossés, mars les vide.
Les plantes
L'hiver est encore là, mais même si les journées restent froides, les jours rallongent sensiblement. Au potager, c'est toujours l'heure du repos. Vous
pouvez toutefois par les plus belles journées profiter de votre temps libre pour pailler les plantations et préparer la terre et le semis. En fin de mois,
vous pourrez planter les échalotes et les topinambours, ainsi que les oignons et les ails si le climat s'adoucit. Les graines seront quant à elles semées
sous cloches ou à l'abri d'un tunnel.
Au verger, il est toujours temps de planter les arbres et arbustes à racines nues. Aidez vos fruitiers à résister au froid en leur apportant de l'engrais
sous forme de fumier animal bien décomposé. Les dernières tailles d'hiver sont aussi au programme de ce mois en particulier sur les pommiers, les
poiriers et les vignes.
Au jardin d'agrément, taillez les bruyères défleuries et commencez à réveiller vos tubercules de dahlias jusqu'alors remisés à l'abri des grands
froids. Il est aussi temps de semer une nouvelle pelouse et de tailler les arbres et arbustes à floraison estivale avant le départ de végétation.
Février au jardin d'ornement
Les arbres et les arbustes
Plantez les arbres et arbustes à feuillage caducs et à racines nues comme le bouleau, le mûrier platane, l'Erable, le Lilas ou le Weigelia, hors
période de gel.
• Plantez les rosiers buissons ou grimpants à racines nues après avoir praliné les racines.
• Plantez les grimpantes comme la glycine, la clématite, la vigne vierge ou le chèvrefeuille en prévoyant à l'avance un système de soutien
pour leur végétation exubérante.
• Replantez les azalées reçues en cadeau lors des fêtes à mi-ombre dans une fosse contenant de la terre de bruyère si le sol de votre jardin
n'est pas à tendance acide.
• Déplacez vos arbres ou arbustes devenus gênants.
Taillez : Terminez la taille des arbustes en supprimant les branches mortes, malades ou qui se croisent.
• Rabattez les clématites à grandes fleurs et floraison tardive en taillant toutes les tiges à 30 cm du sol au-dessus de deux bourgeons.
Griffez ensuite un peu de compost au pied de la plante pour stimuler la reprise.
• Taillez sévèrement les arbustes à floraison estivale comme l'hortensia, le buddleia, le céanothe, l'althéa ou les pérovskias. .
• Taillez les arbustes à floraison hivernale dès que celle-ci se termine. Sont concernés les chimonanthes, jasmins d'hiver, eleagnus et
viburnums.
• Taillez la glycine pour augmenter son volume ; pour cela rabattez tous les jeunes rameaux à 6 cm du vieux bois au-dessus d'un œil.
• Dans le Sud taillez les mimosas après la floraison.
Entretenez : Arquez les tiges de vos rosiers grimpants afin d'induire l'apparition de nouvelles pousses très florifères.
• Installez des treillages et vérifiez les attaches de vos plantes grimpantes.
• Supprimez le gui qui parasite vos arbres.
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Les fleurs
Entretenez : Nettoyez les massifs et faire un apport d'engrais bio complet ou de compost et de cendres de cheminée.
• Griffez pour faire pénétrer ces amendements dans le sol.
• Supprimez les parties mortes et sèches de vos vivaces et ajoutez-les au compost si elles ne présentent pas de maladies.
• Nettoyez vos caisses à semis avec de l'eau de javel : elles vont bientôt reprendre du service
Multipliez : Divisez les vivaces à floraison estivale, elles auront ainsi le temps de reprendre avant les fortes chaleurs.
• Semez en mini serre chauffée des graines de plantes ornementales comme les capucines, les coléus ou les impatiens pour gagner un
temps précieux sur leur mise en place.
Les bulbes
Multipliez : Divisez les plantes bulbeuses comme les perce-neiges, les topinambours ou les hémérocalles lorsque la touffe vieillissante est trop
dense.
Plantez les anémones de Caen.
• Plantez des bulbes de lis si le temps le permet. Mettez un peu de compost décomposé au fond du trou et arrosez l'emplacement une fois le
trou rebouché. Paillez copieusement le sol en région froide pour protéger les bulbes.
Démarrez : Vérifiez l'état de vos bulbes d'été laissés au frais. Jetez tous les bulbes flétris ou présentant des tâches de moisissure. Démarrez la
végétation des glaïeuls, des bégonias tubéreux et des cannas dans une caisse de tourbe humide conservée à la lumière et hors gel.
La pelouse
Traitez votre gazon au sulfate de fer pour éliminer la mousse. Chaulez par la suite tous les deux ou trois ans, le sulfate de fer ayant pour effet
d'acidifier votre sol.
Entretenez : Scarifiez pour aérer le sol.
• Terreautez superficiellement votre pelouse pour lui redonner du tonus. Cette opération consiste à étaler une fine couche de terreau ou de
compost bien mûr sur votre gazon. Prévoyez entre 5 et 10 litres au m2
Février au potager
Semez : Continuez à semer sur couche chaude ou sous châssis, des carottes, des navets, des cardons, des choux fleurs hâtifs, des radis et de la laitue
• Semez vos tomates, vos aubergines et vos piments en serre ou en véranda, si vous n'avez pas la chance d'en posséder une, semez en mini
serre chauffée à la maison.
• Semez en pleine terre les fèves, les petits pois, le cerfeuil, les chicorées, le cressons alénois, la mâche et le persil au Sud de la Loire.
• Semez des poires-melons sous cloche et découvrez une nouvelle saveur et une plante très facile de culture qui peut même devenir
envahissante si les conditions lui conviennent.
Plantez : Continuez les plantations d'ail, d'oignons jaunes et d’échalotes lorsque le temps le permet et si la terre n'est pas gorgée d'eau.
• Préparez vos plants à germer de pommes de terre en les installant dans un endroit frais, ventilé et lumineux.
• Plantez les aromatiques et les plantes destinées aux tisanes bien à l'abri dans une terre drainée avec du sable de rivière et amendée avec
du compost : romarin, persil, le thym, sauge, camomille et ciboulette y trouveront leur place.
• Dans le Sud, plantez les griffes d'asperges et les œilletons d'artichauts.
• Divisez l'estragon.
Récoltez vos choux et vos poireaux. Continuez la récolte des topinambours. Récoltez la mâche et les épinards. Récolter l'oseille. Récoltez les
endives. Récoltez les derniers choux de Bruxelles.
Entretenez : Maintenez toutes les protections sur les légumes, le froid n'a malheureusement pas fini de sévir !
• Incorporez du fumier et du compost sur les planches inoccupées.
• Ouvrez vos portes de garage dans la journée pour faire entrer de la lumière si vous y avez entreposé des plantes pour l'hiver.
• Ouvrez les châssis et les tunnels, soulevez les cloches par temps sec et chaud.
• Vérifier le buttage de vos artichauts selon le temps.
• Commencez à nettoyer les caissettes à semis, elles vont bientôt reprendre du service.
Anticipez : Faites l'inventaire des graines que vous avez déjà, dans le but de réaliser vos commandes. Triez les sachets, vérifiez les dates de
péremption et l'état sanitaire des graines et jetez les sachets humides contenant des graines agglutinées ou couvertes de moisissures.
• Commencez à organiser votre potager pour les mois à venir et faites un plan des futures parcelles en tenant compte de la rotation des
cultures et des amitiés entre plantes.
Protégez : Vérifiez les protections hivernales qui devront être laissées en place tant que le temps ne se réchauffe pas.
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Février au jardin fruitier
Plantez Poursuivez les plantations d'arbres fruitiers à racines nues, si le temps le permet et hors période de gel.
• Plantez les figuiers dans les régions sud.
• Plantez les porte-greffes hors période de gel.
Taillez les noisetiers.
• Terminez la taille des arbustes à petits fruits comme les cassissiers ou les groseilliers, le mois prochain il sera trop tard. Profitez-en pour
les bouturer ; pour cela, prélevez des extrémités de tiges de 30 cm que vous mettrez à raciner dans une tranchée de sable et de tourbe le
long d'un mur au jardin.
• Poursuivez les tailles de nettoyage des framboisiers.
• Taillez les pêchers et nectariniers en palmettes récemment plantés à une longueur de 45 cm avant le départ de la végétation.
• Taillez les agrumes après la fructification.
• Rabattez la vigne en taillant la tige principale à une hauteur de 30 à 40 cm et en ne conservant que deux rameaux latéraux opposés au
sommet du cep. Taillez ces rameaux au-dessus du 5eme bourgeon.
• Préparez et stockez vos greffons.
Multipliez : Bouturez les figuiers, en prélevant un morceau d'une dizaine de centimètres avec 2 ou 3 yeux et placez-les en terre en ne laissant
dépasser que le bourgeon sommital.
• Marcottez les actinidias et les cassissiers par couchage d'une longue tige directement sur le sol au pied de la plante mère.
• Bouturez le grenadier en plaçant un rameau terminal de 25 cm dans un pot profond rempli d'un mélange de sable de rivière et de terreau.
Ne laissez dépasser que le dernier œil du mélange.
• Greffez la vigne en fente ou à l'anglaise.
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Récoltez les derniers kiwis.
• Continuez à visiter la réserve où sont entreposés vos fruits pour éviter que ceux qui pourrissent ne contaminent les autres. Aérez de temps
en temps si possible.
Entretenez : Continuez les traitements d'hiver à base d'huile blanche sur les arbres n'ayant pas commencé leur végétation.
• Grattez la terre au pied des arbres fruitiers et apportez de l'engrais en étalant du compost ou du fumier bien décomposé sous la couronne à
raison d'un kilo par m2.
• Arrachez les vieux arbres trop épuisés pour fructifier.
• Traitez préventivement les poiriers, les pêchers, nectariniers et la vigne à la bouillie bordelaise.
• Continuez à chauler le tronc des arbres pour enlever mousses et lichens qui abritent champignons et parasites.
• Cernez les arbres ayant pris trop d'ampleur.
Février au bassin
Protégez : Continuez à vérifier que bulleurs et aérateurs soient en bon état pour protéger votre bassin de l'impact du gel et éviter les fissurations, le
temps se réchauffe progressivement au cours du mois, mais de fortes gelées sont encore à craindre.
• Dans les régions où le gel sévit fortement, continuez à verser une bassine d'eau chaude dans un recoin du bassin tous les jours pour créer
des poches d'air sans faire de bruit ni occasionner de vibrations néfastes pour les poissons.
Entretenez : Continuez à retirer les feuilles mortes des nymphéas pour qu'elles ne pourrissent pas dans l'eau.
• Profitez des belles journées pour nettoyer les ornements du bassin ; les éléments en bois pourront ainsi être poncés et repeints, et les
diverses statues débarrassées de leurs mousses et lichens à l'aide d'une brosse.
• Vérifiez tous les systèmes de protection contre le froid car le temps est encore très instable en cette saison.
• Assurez-vous du bon état de santé des plantes hivernées à l'abri ; rajoutez de l'eau si nécessaire et taillez toutes les parties brunies pour
stimuler le départ de la végétation qui ne devrait plus trop tarder.
• Retirez les mauvaises herbes sur les bords du bassin, cette opération est facilitée après un épisode de gel.
Multipliez : Continuez les semis de graines de nénuphar et commencez à semer sur couche chaude ou dans une mini-serre chauffée, les graines de
Lotus stratifiées le mois précédent si elles ont émis un germe.
• Commencez à rempoter et diviser les plantes aquatiques hivernées. Installez les fragments de tubercules dans des pots individuels
contenant le mélange adéquat pour chaque espèce et installez-les en pleine lumière à l'abri du gel.
Nourrissez : Les températures ne devraient pas être encore assez chaudes pour envisager le nourrissage des poissons rouges et carpes koï,
cependant dans les régions du Sud, si une activité est constatée, vous pouvez commencer à les alimenter progressivement en ajoutant des vitamines
aux préparations de base.
Surveillez : L'hiver fragilise les poissons, les parasites et bactéries survivent même en eau froide et les variations de températures peuvent induire
leur réveil. Profitez des belles journées pour vérifier l'état de santé des poissons et pour isoler et soigner ceux qui seraient atteints de pathologies.
• Certains batraciens comme les grenouilles ou les crapauds vont rejoindre le bassin ou la mare pour s'y reproduire et déposer leurs pontes.
Protégez les œufs et remettez à plus tard votre grand nettoyage de printemps si tel était votre intention.
Admirez : Admirez le spectacle offert par les floraisons précoces des plantes de berges comme les primevères denticulata ou certains petits iris et
le réveil de certains insectes déjà très actifs en cette saison.
Février au balcon et sur la terrasse
Plantez les griffes d'anémones et de renoncules dans des pots individuels ou aux pieds de vos arbustes.
• Il est encore temps de planter les primevères et les pensées mais aussi les pâquerettes, les giroflées ou les myosotis bien plus rustiques
que ce que l'on pourrait croire.
• Groupez-les par coloris en compositions dans de grands pots, ou dans d'anciennes bassines en étain pour un côté déco. Si vous avez
oublié de planter des bulbes printaniers tels les muscaris, les jacinthes ou les narcisses, vous pourrez vous en procurer dans les jardineries
en boutons et les associer à vos compositions !
• Plantez les lys dans de grands pots bien profonds.
• Plantez et palissez une clématite le long de votre mur
Semez des mufliers directement dans les jardinières.
• Semez à chaud, dans une mini serre chauffante à la maison des ageratums, des lobelias, des capucines et de pétunias dont vous ornerez
vos suspensions et potées dès les beaux jours.
Anticipez : Commandez vos plantes en mini-mottes, c'est beaucoup plus économique et vous pourrez ainsi avoir un grand nombre de fleurs à
installer sur votre balcon pour un coût réduit. Faites des commandes communes avec vos voisins : c'est plus sympa et cela permet d'obtenir un
éventail plus important de plantes en les partageant !
• Commandez vos graines.
• Mettez vos bulbes de dahlias ou de bégonias tubéreux dans une caissettes de tourbe humide dans un endroit abrité du gel et à la lumière
pour démarrer leur végétation.
Protégez : Vérifiez vos protections et n'arrosez que si nécessaire surtout si vos plantes n'ont pas accès à l'eau de pluie ou après une période sèche.
• Continuez à protéger les pots avec du papier à bulles surtout si un coup de froid est annoncé.
• Ne laissez jamais d'eau dans les coupelles en cette période, les racines asphyxiées et déjà en souffrance seraient encore plus sensibles au
gel.
Entretenez : Rabattez les bambous nains panachés en pots pour induire la formation de nouvelles feuilles bien marginées et éclatantes.
• Taillez les fuchsias et géraniums lierres entreposés dans le garage et recommencez à les arroser plus régulièrement pour les faire
démarrer. Vous pouvez ajouter du compost en surface sur le terre, mais attendez encore au moins un mois avant de les rempoter.
• Sortez progressivement vos plantes offertes en cadeau à Noël comme les poinsettias ou les hellébores qui ne supporteront pas bien
longtemps l'air sec et chaud de l'intérieur.
Février au jardin d'intérieur
Arrosez : Augmentez doucement la fréquence de vos arrosages, la végétation démarre, mais prenez soin de laisser sécher le mélange à la surface
du pot entre deux arrosages.
• Videz l'excédent d'eau dans les coupelles.
• Apportez de l'engrais à vos orchidées en fleurs. Une bonne technique pour les arroser consiste à plonger la base du pot dans une bassine
d'eau à température ambiante contenant une dose d'engrais spécifique chaque semaine. Laisser la plante absorber l'eau pendant deux
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heures, puis replacer vos orchidées dans leurs cache-pots. Un douchage du feuillage avec de l'eau toujours à température ambiante peut
être effectué une fois par mois.
Gardez les plantes grasses et cactus complètement au sec, il est encore bien trop tôt pour les arroser. Cependant si votre appartement est
surchauffé et que vous observez des signes de flétrissements dus à un manque d'eau, vous pourrez les arroser une fois par mois, sans
jamais laisser d'eau dans les coupelles
Arrosez correctement vos clivias dont les premières hampes florales apparaissent ce mois-ci.
Après la floraison, installez le poinsettia dans une pièce fraîche et apportez-lui de l'eau régulièrement.
Entretenez : Continuez à tailler les feuilles jaunies et les tiges flétries et profitez-en pour vérifier la présence de maladies ou parasites.
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Traitez les plantes atteintes avec un produit bio, coupez et brûlez les parties atteintes.
Conservez les plantes à l'abri des courants d'air, les journées sont encore fraîches au mois de février.
Rapprochez les plantes des fenêtres pour éviter qu'elles ne s'étiolent et tournez les d'1/4 chaque semaine pour qu’elles poussent
harmonieusement.
• Surfacez les plantes qui poussent dans des pots trop grands pour être souvent déplacés. Pour cela, supprimez un peu de l'ancien mélange
en surface et remplacez-le par une épaisse couche de bon terreau ou mieux, de compost.
• Aérez votre véranda ou votre serre pendant les belles journées.
• Vérifiez le collet de vos cactus qui peut parfois abriter des cochenilles farineuses. Si tel était le cas, munissez-vous d'un coton tige
préalablement trempé dans un mélange d'alcool à brûler et de savon noir, et éliminez-les une à une.
Taillez les agrumes après la récolte en dégageant bien le centre pour faire pénétrer un maximum de lumière.
• Nettoyez les fuchsias et pélargoniums hivernés puis rabattez-les à 20 cm du sol. Ceci devrait provoquer le redémarrage de la végétation.
• Taillez le poinsettia après la floraison et profitez-en en pour le bouturer.
Multipliez : Mettez en végétation les bégonias tubéreux et les dahlias dans un mélange léger et humide (tourbe + sable) et installez-les dans un
endroit chaud et lumineux.
• Semez les bégonias "annuels".
• Semez en mini serre chauffée les bananiers, les abutilons, les fuchsias, les géraniums, les verveines ou les pétunias.
• Réalisez des boutures de vos plantes vertes de manière ludique : chlorophytum et pothos pourront être mis à raciner directement dans des
verres d'eau alors que les saintpaulias ou les bégonias rex à feuillages ornementaux seront bouturés par incisions des feuilles posées sur
de la terre légère et humide ; des plantules devraient bientôt apparaître !
Innovez : Commencez une collection de plantes carnivores, elles sont fascinantes et intriguent les enfants. Dans de bonnes conditions de culture
elles se multiplieront d'elles-mêmes et vous gratifieront de leurs floraisons parfois très originales
Février à la ruche
Janvier et février sont les mois de tous les dangers. Assez rapidement début janvier et même par un hiver rigoureux la ponte va redémarrer. D’une
petite rondelle sur un cadre la ponte va passer en fonction des disponibilités en pollen à plusieurs cadres de couvain. Les populations d'abeilles
grossissent inégalement il en va de même de la consommation des provisions. Selon leur caractère les colonies peuvent consommer plus ou moins,
vérifier périodiquement le poids des colonies et n’hésitez pas à rajouter du candi au moindre doute.
Si vous avez des ruches à plateaux grillagé, vous pouvez pendant cette période mettre en place la trappe de fermeture pour aider les abeilles à tenir
la température du couvain.
Important : Une intervention au rucher se fait par temps ensoleillé, une température supérieure à 15°C, pas de vent et de 14H00 à 16H00
l’après-midi. Si vous êtes débutant n’intervenez jamais dans d’autre condition, les abeilles toujours très douces et collaborative mais elles
peuvent, dans de mauvaise conditions, se transformer en un instant en insecte agressif et piquer tout le voisinage sans même que vos vous en
rendiez compte sous votre combinaison.
Commencez un potager « sol vivant » sur une parcelle enherbée
grâce à un simple Much !
Je vous propose dans cet article de revisiter les fondamentaux de mon approche technique du jardinage « sol vivant » et surtout de la première mise
en place d’un tel jardin à partir d’un terrain enherbé.
Il y a de nombreuses manières de commencer un potager avec l’objectif de cultiver avec la vie des sols. De nombreux permaculteurs, par exemple
sont inconditionnels des buttes, d’autres jardiniers du double bêchage, ce type de mise en place est tout à fait envisageable mais perturbe fortement
le sol la première année. Je vous invite, surtout si vous partez d’un terrain déjà bien structurée par la végétation en place (prairie, pelouse, friche…)
à perturber le moins possible le sol et le préparer sans travail du sol préalable.
Les techniques dont je vais vous parler sont comparables à celles exposés par Dominique Soltner dans son « guide du nouveau jardinage » que je
vous recommande bien évidement !
Ce type de préparation consiste à déposer simplement une couche de matière organique directement sur le sol. Cette couche peut être composée de
divers matériaux : MO matière organique
–Feuilles mortes - –Paille - –Foin - –BRF (éviter d’en mettre plus de 2 cm en sol argileux) - – BREF - – Cartons d’emballage (marrons, sans
encres ni scotch)
Les cartons seront surtout intéressants pour ceux qui ne disposent pas de suffisamment de MO.
Idéalement la couche de MO à déposer doit être d’au moins 20 cm, sans quoi les herbes passeront vite au travers de ce mulch. Si vous ne disposez
pas assez de MO, il sera préférable de mettre une sous-couche de carton d’emballage. Ceux-ci s’ils ne sont pas blanchis ou colorés ne présentent
pas de danger pour l’environnement. Cette sous-couche permet de faire un écran à la lumière et sont donc un désherbant efficace tout en permettant
les échanges entre le sol et le mulch disposé au-dessus (contrairement à une bâche plastique par exemple).
Ensuite, une fois venue la saison des plantations, vous pourrez y effectuer plantation et semis directement dans le sol à travers le mulch ! En ce qui
concerne les semis, il sera préférable, du moins la première année de privilégier les grosses graines, mais on peut aussi tenter d’ouvrir un sillon ou
des poquets pour les semis de petites graines.
Dans le sud-ouest la meilleure saison est à mon sens l’hiver, car si le mulch est disposé trop tôt il est consommé par la vie dès le début du printemps
et on est obligé de remettre des MO pour tenir le sol désherbé jusqu’à la mise en culture. Dans des régions aux hivers froids et/ou secs, il
probablement possible de faire cela dès l’automne, mais même dans ces condition, à mon sens, jusqu’à la fin mars il n’est pas trop tard pour
commencer.
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Un des principaux défauts de cette méthode est qu’elle ne permet pas au sol de se réchauffer rapidement au printemps, c’est une réalité, plus ou
moins gênante suivant le climat dans lequel on se trouve, mais il ne s’agit que de la mise en place la première année, donc cette contrainte est tout à
fait supportable, elle réduira simplement le choix des cultures à mettre en place cette année.
En revanches les avantages de cette méthode sont nombreux :
– Le sol n’est pas du tout perturbé - – Le sol est amendé avec les MO apportées - – Les racines et parties aériennes de herbe qui se décompose
participent à enrichir le sol en MO facilement dégradable - – La structure du sol au mois de mai est souple et aérée, très agréable pour y repiquer les
plants de cultures d’été !
Planter le topinambour
Quelque peu délaissé aujourd’hui, le topinambour est pourtant un légume
délicieux, au goût proche de celui de l’artichaut. Ses fleurs jaunes le rendent
décoratif dans un potager. Plantez-le dès mars.
Topinambour commun rouge Matériel : bêche, engrais organique, griffe, cordeau, binette, arrosoir
Conseil : Le topinambour pousse pratiquement dans tous les sols, même pauvres,
mais une terre bien fumée donnera un meilleur rendement. Enfouissez cet
amendement de préférence en automne. Au printemps, utilisez un fertilisant
parfaitement décomposé.
Bon à savoir : Il existe plusieurs variétés de topinambour, mais elles sont
rarement nommées dans le commerce. La forme des racines est allongée, en fuseau
ou arrondie. Le plus répandu est le topinambour commun rouge, à la peau violacée
et au tubercule arrondi. Le topinambour commun blanc présente une chair blanche
et des tubercules difformes. Le plus lisse, facile à éplucher, est le topinambour
fuseau rouge, à chair jaune. Ne plantez pas des tubercules trop gros ; les moyens donnent de meilleurs résultats. Utilisez aussi des tubercules
entiers. Ne les divisez pas.
Préparer le terrain
Tracer les rangs Placer les tubercules dans des trous creusés à cet effet Recouvrir, tasser, arroser
Les tubercules
du topinambour
ressemblent un
peu à ceux de la
pomme de terre,
mais ils sont
complètement
difformes.
Préparez le sol
en réalisant un
labour profond
d’au moins 25 cm et enfouissez un engrais organique très bien décomposé. Eliminez les cailloux et les racines des mauvaises herbes. Avec une
griffe, brisez finement les mottes de terre et nivelez le sol. La plantation des topinambours se fait en lignes espacées d’au moins 50 cm. Pour tracer
celles-ci, tendez un cordeau. Avec une binette, le long du cordeau, faites des trous profonds d’une quinzaine de centimètres, espacés d’environ 50
cm sur le rang. Dans le fond, placez un tubercule entier, le germe dirigé vers le haut. Prenez garde de ne pas blesser ce dernier. Recouvrez de terre
et tassez avec le dos de la binette. Arrosez au-dessus de chaque trou. Lorsque les
plants sont sortis de terre, le buttage n’est pas indispensable, mais il permet de bien
maintenir leurs pieds quand ils seront devenus très grands.
Les fumiers :
Alliés des jardiniers depuis que la domestication
des animaux existe, le fumier est composé d’un mélange de déjections animales et
de litière végétale. Qu’il provienne de moutons, de chevaux, ou même de volailles
ce produit ancestral enrichit la terre en matières organiques et en nutriments.
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Caractéristiques : Le fumier est riche en micro-organismes et en matières fibreuses qui constituent la litière des animaux. Sa fonction principale
consiste à améliorer les qualités de la terre et à provoquer une régénération de l’humus.
Selon sa provenance et son origine, il peut être plus ou moins riche en divers éléments comme l’azote, le phosphore, le fer ou encore le potassium.
Choisissez des fumiers provenant d’animaux élevés et nourris le plus naturellement possible, dans votre région. Prenez contact sans hésiter avec un
éleveur près de chez vous qui pourra vous fournir le produit, parfois même gratuitement, si vous venez le chercher vous-même.
Utilisation : Le fumier de gros mammifères est riche en matières organiques, il améliore les terres légères et allège les terres argileuses (cheval,
bovin). Attention toutefois, à ne pas utiliser le fumier juste après sa « récolte ». La fumure doit d’abord subir quelques soins particuliers car elle
contient un taux très élevé d’ammoniaque, de germes pathogènes ainsi que des graines susceptibles de germer qui nuiraient aux cultures. De plus,
lors de la fermentation un fumier frais peut monter à plus de 50°, sauf dans de très rares cas (cultures en couches chaudes) on laissera le fumier se
composter pendant environ une année avant de l’utiliser au jardin. Il faut donc l’entreposer en tas pour le laisser se décomposer.
La décomposition nécessite une quantité d'azote importante ; puisé dans la terre, ce dernier peut ensuite se trouver en quantité insuffisante pour
assurer le développement des plantes. Il est donc important de composter le fumier avant toute utilisation.
Les différentes origines - Le fumier de cheval : Le fumier de cheval présente une forte proportion de matières sèche et améliore les sols lourds. On l’incorpore au
sol en automne lorsque la douceur des températures permet encore la transformation du fumier en humus. Au printemps il sera utilisé en paillage aux pieds de
certaines plantes gourmandes comme les rosiers, les tomates, les melons ou les concombres.
Le fumier de cheval frais est utilisé pour la culture en couches chaudes sous châssis afin d’avancer certaines cultures. La décomposition provoquera
une hausse de la température du sol propice aux semis.
Le fumier de bovins : Riche en matières organiques, le fumier de bovins améliore les terres légères. Il sera enfoui à l’automne après un
compostage d’au moins six mois pour un fumier frais. Le fumier de bovins chauffe peu, on ne l’utilise donc pas en couches chaudes.
Le fumier de moutons : Il est le plus riche en potasse par rapport aux autres types de fumiers. Il s’utilise en terrains lourds de la même manière
que le fumier de bovins.
Le fumier de volailles : Il doit être utilisé comme un engrais, en faisant attention au risque de brûlure des plantes car il est très concentré et
extrêmement riche en azote. Il ne faudra jamais l’utiliser frais et toujours le diluer ou l’incorporer au compost en ne dépassant pas 5 % du volume
total.
Fumure du pommier
"Fumer", c'est apporter au sol une fumure organique (fumier, compost) qui allège un sol
lourd, ou donne du corps à un sol léger, et libère des éléments nutritifs. Les effets sont
progressifs et étalés dans le temps.
Si la fumure à base de fumier de cheval ou de bovin est la plus répandue, il est également
possible d’apporter de la matière organique en utilisant le compost du jardin
Matériel : fourche-bêche, matières organiques,
Conseil : Il est important d'apporter une fumure organique très bien décomposée. Dans
le cas contraire, cette décomposition risque de brûler les racines proches de la surface du
sol.
Bon à savoir : On trouve dans le commerce du fumier décomposé, proposé en sacs ou en
granulés déshydratés, prêts à être épandus.
Quelle fumure utiliser - Epandre la fumure sur l'ensemble du verger - Enfouir à l'aide d'une fourche-bêche - L'action de la fumure
Les fumures organiques sont de différentes natures. Le fumier, de bovin ou de cheval, est sans doute le produit le plus connu. Les litières de la
basse-cour ou le compost réalisé à partir des déchets du jardin constituent également une bonne fumure.
D'autres matières peuvent être utilisées : algues, marc de raisin, etc. Ce sont des reconstituants naturels du sol. Epandez-les sur l'ensemble du
verger, à la dose moyenne de 500 g/m2. La terre ne doit être ni gelée ni couverte de neige lors de l'opération.
L'enfouissement se fait de préférence à la fourche-bêche, pour bien enterrer la fumure sans couper les racines. Pour les grandes surfaces, vous
pouvez utiliser un motoculteur équipé d'une charrue. Evitez la motobineuse qui ne fait que brasser le sol, sans recouvrir complètement les matières
organiques.
Ces matières sont digérées par les micro- organismes du sol. Les vers de terre contribuent à
leur transformation. Les éléments fertilisants sont absorbés par les racines, tandis que le
reste contribue à modifier la structure du sol, allégeant les terres lourdes ou donnant de la
cohésion aux sols meubles.
Pérovskias
Petit arbuste considéré comme une vivace à tiges ligneuses, le pérovskias embellit massifs
et haies libres. Son écorce argentée, ses panicules de fleurs bleu lavande et ses feuilles
parfumées ne le font pas passer inaperçu. Tous les types de sol lui conviennent, il ne
demande que très peu d’entretien. Il supporte tous les climats ce qui en fait une plante
facile à vivre, à adopter partout en France. Pérovskias atriplicifolia 'Blue Spire'
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CARACTÉRISTIQUES : Hauteur à maturité : 1,5 m, Largeur à maturité : 1,5 m
Température minimale : -20 °C, Origine : Asie, Zones climatiques France : méditerranéen, océanique, moyen, continental, Rusticité : rustique,
Composition du sol : normal, calcaire, sableux, PH du sol : neutre, alcalin, Humidité du sol : normal, sec, Exposition : soleil, Utilisation en
jardin : massif, bordure, rocaille, bord de mer, isolé, bac, Utilisation pour la maison : terrasse, Couleur feuille : argenté, Feuillage : caduc,
Couleur des fleurs : bleu-lavande, Période de floraison : juillet-septembre, Période de plantation : printemps, automne, Niveau de soin : facile,
Arrosage : sec, Attributs : aromatique,
Utilisation : jardin, Saison d'intérêt : été, automne, Forme des fleurs : épis
Grande adaptabilité
Le pérovskias appelé aussi Sauge d’Afghanistan ou Sauge de Sibérie est une espèce très rustique. Il peut atteindre jusqu’à 1m50 de hauteur et
autant en largeur. Il apporte de la profondeur au massif et se plaît aussi dans des haies libres, en bordures ou encore en pot. Il apprécie le soleil et le
bord de mer. On peut également le placer au pied d’un rosier pour masquer l’aspect peu esthétique de ce dernier.
Floraison envoutante, son principal atout
Le feuillage grisâtre à feuilles opposées caduques très découpées et les longues tiges du Pérovskias contribuent indéniablement à son succès.
Toutefois, la floraison reste l’attrait majeur de ce petit arbuste. La couleur bleu lavande des fleurs apporte au jardin une touche de sérénité. Elles
forment de longues et souples panicules étroites. La floraison s’échelonne de juillet à septembre selon les variétés.
Le couleur bleu violacé des fleurs fait bon mariage avec une plante à floraison jaune ou blanche ou encore rose tendre pour une allure plus
romantique. Par exemple, un deutzia du Canada placé à ses côtés marque un joli contraste profitable au jardin.
Une plante sans souci
Tous les types de sols lui conviennent : sec, pauvre, pierreux… Il préfère toutefois les espaces bien drainés et pas trop riches. En effet, une terre
trop fertile entraîne sa dégénérescence assez rapidement. Aidez la plante à s’installer en lui apportant du sable et du gravier au moment de la
plantation, les mois de mars et avril étant idéaux. Une exposition au soleil est à privilégier car, même s’il supporte bien les zones d’ombres, il y sera
moins vigoureux.
Peu de soins
Le pérovskias demande très peu de soins : il suffit de rabattre les tiges au ras du sol à la fin de l’hiver pour éliminer les branches trop sèches restées
sous forme de bouquet pendant la période hivernale. Les rameaux séchés sont conservés pour leur aspect argenté. Pour une vigueur accrue, pincez
les tiges en début de végétation mais attention à ce qu’elles ne s’étendent pas trop, elles pourraient étouffer les plantes voisines, moins vigoureuses.
Une espèce très représentative : Pérovskias atriplicifolia
L’espèce atriplicifolia peut atteindre jusqu’à 1m20 de hauteur et donne à la plante une silhouette sauvage. Cette plante possède une rusticité
excellente qui lui permet de survivre jusqu’à -20°C sur sol bien drainé ou -15°C dans les cas plus généraux. La variété ‘Blue Spire’ est sans doute
la plus connue et la plus courante tant par la floraison de ses panicules, qui de juillet à août lui donne une apparence vaporeuse, que par son
feuillage très découpé, voire penné. Une fois la tige florale séchée, celle-ci reste décorative jusqu’en octobre.
Très résistant
A ce jour, on ne connaît aucun ennemi au pérovskias. Il s’adapte très bien à tous types de climats même à la sècheresse et ne craint ni la pollution,
ni les embruns. L’installation en bord de mer ne lui pose donc aucun problème et dans un joli pot, il égaie votre balcon ou terrasse.
Un peu de botanique et de culture
• Le pérovskias, découvert par le botaniste Georges Benthman au XIXème siècle, appartient à la famille des Lamiacées. Le genre
Pérovskias ne compte que 7 espèces originaires d’Asie Mineure et de l’Himalaya. Cultivé principalement pour son feuillage aromatique
(non comestible), le pérovskias apporte de la volupté au jardin.
Anémone de Caen, Anémone des
fleuristes
Anémone coronaria
Famille: Renonculacées, Origine: Bassin méditerranéen, Période de floraison:
mai, juin, Couleur des fleurs: variée, Exposition: soleil, Type de sol: léger,
sableux, drainé, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: normal, Utilisation:
bordure, rocaille, Hauteur: jusqu'à 50cm, Type de plante: fleur, Type de
végétation: tubercule, Type de feuillage: caduc, Rusticité: rustique, Plantation,
rempotage: séparation des tubercules à la fin de l'été, Méthode de multiplication:
semis, division de la touffe à la fin de l'été
Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend environ 120 espèces
- Anémone coronaria 'Hollandia' – rouge au cœur blanc
- Anémone coronaria 'Mr. Fokker' – bleue violacé
- Anémone coronaria 'Sylphide' – pourpre
- Anémone coronaria 'Bride' – blanche
Maladies et ravageurs: limaces, résistante aux maladies
Toxicité: toxique (Anémonine)
L'anémone de Caen est un cultivar de l'anémone couronnée aussi appelée anémone
des fleuristes, anémone des jardins ou anémone coronaire. Elle est à fleurs simples, tandis que les variétés d'anémones couronnées nommées 'St
Birgid' sont à fleurs doubles.
L'anémone couronnée est une plante vivace que l'on rencontre au sud de l'Europe, jusqu'en Asie Occidentale. En France, c'est plus particulièrement
dans les champs et les vignes de la Provence, du Languedoc et en Corse que vous l'observerez.
De sa souche tubéreuse brune, se dresse une hampe florale pouvant aller jusqu'à 50 cm de haut. Les feuilles de la base sont profondément
découpées tandis que sous la fleur, trois longues et étroites bractées organisées en verticille forment une délicate collerette. La tige, légèrement
velue sur le haut, porte une seule fleur dont la couleur varie du blanc au bleu, du violet au rouge, quelquefois avec un cœur de couleur différente.
Pourquoi cultiver l'anémone de Caen ?
En France l'anémone couronnée est protégée sur l'ensemble du territoire par l'arrêté du 20 janvier 1982, modifié par l'arrêté du 31 août 1995. Pour
apprécier au mieux de ses belle couleurs vives, installez les anémones de Caen dans des rocailles, des massifs ou des bordures (avec des tulipes par
exemple) et pourquoi pas dans des jardinières pour agrémenter vos balcons et terrasses.
De plus, vous pourrez en profiter pour en couper quelques-unes et faire de jolis bouquets. En effet, les qualités esthétiques et les longues tiges de
l'anémone de Caen, en font une fleur très prisée des fleuristes.
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Comment cultiver l'anémone de Caen ?
L'anémone de Caen apprécie tous les types de sols du moment qu'ils sont bien drainés. Il lui faut également une exposition bien ensoleillée au
risque de voir ses tiges s'allonger et incapables par la suite de porter les fleurs.
Plantez les tubercules de préférence au printemps (bien que dans les régions au climat doux il est possible de les installer également en automne).
Une plantation de mars à mai vous offrira une floraison de mai à juin.
La veille de la mise en place, mettez-les à tremper dans de l'eau tiède, puis plantez-les en terre sans trop les enfoncer (4/5 cm de profondeur). Afin
d'obtenir un joli parterre coloré, installez-les en groupe en prenant soin toutefois de respecter un espacement d'au moins 15 cm (en jardinière il est
possible de réduire les écarts pour obtenir un effet « bouquet ».
L'anémone ne demande pas beaucoup d'entretien : des arrosages en cas de sécheresse et un bon paillage pour les aider à passer l'hiver, surtout si la
plantation a été faite en automne.
La multiplication s'effectue à la fin de l'été en séparant les tubercules.
Si vous voulez faire de jolis bouquets, coupez les fleurs lorsque le bouton floral commence à s’ouvrir.
Le saviez-vous ?
• Le mot Anémone vient du grec Anemos qui signifie « le vent » ; d'où son nom « la fleur du vent ».
• Les anémones sont des plantes vénéneuses, utilisées en herboristerie
La poire-melon est une plante vivace mais pas rustique. Elle était déjà cultivée en Amérique du Sud avant l’arrivée de Christophe Colomb. Elle est
arrivée en Europe en 1875 exactement. Ses fruits se mangent crues comme les avocats. Mais cuits, ils accompagnent aussi bien la viande que le
poisson.
Il en existe plusieurs variétés. Et vu la rareté de ce légume, elle est aujourd’hui plutôt cultivée par des jardiniers collectionneurs.
La poire Melon, à quoi ça ressemble?
La poire-melon est une plante potagère, ramifiée et très vigoureuse. Sa hauteur
maximale est de 1m. Si elle est buissonnante à la base, sans taille elle devient un sousarbrisseau non productif, sans fruit.
Ses longues feuilles sont entières, lancéolées, parfois munies de folioles à leur base.
Elles sont vertes foncées.
Ses fruits sont ovoïdes, ronds, plous ou moins aplatis ou allongés, voire pointus. Ils
sont de couleur vert-jaune doré pâle, avec des stries teintées de pourpre ou de violet
(voire noirâtre à maturité selon la variété). Certains fruits peuvent peser jusqu’à 2kg.
Ses fleurs sont hermaphrodites, à corolle étalée, en bouquets, de couleur bleu violacé et
ressemblent à celles de pomme de terre.
Ses principales vertus sont qu’elle contient beaucoup de vitamines C et mais aussi des
sels minéraux. Sa floraison s’étend de juin jusqu’aux premières gelées.
Récolte : 6 à 8 mois après le semis et 6 mois après le bouturage
Où les cultiver?
L’environnement idéal pour cultiver des Poires-melons doit avoir les caractéristiques
suivantes:
• Climat : tempéré et chaud, il craint le gel
• Exposition : ensoleillée et chaude
• Sol : fertile, humifère et frais, il supporte bien la sécheresse
Comment les cultiver par semis ? - En janvier-février, semez en lune
décroissante sur couche chaude ou en serre chauffée à plus de 20°C. Il faut utiliser
des godets en avril, sous cloche ou sous tunnel plastique. La mise en place avec un
espacement minimum de 60cm peut se faire au mois d’avril ou attendre mai pour
repiquer en plein air.
Comment les cultiver par bouturage ? - Procédez à l’opération en août ou
septembre en pleine terre. Rentrez les boutures à l’abri avant les gelées, et gardez
les dans un mélange de terre, de tourbe et de terreau. A partir de ces pieds, faites
de nouvelles boutures en janvier ou février, au chaud et à la lumière. Enfin mettezles en place comme indiqué ci-dessus pour le semis.
Les bons mariages : les légumineuses (fève, haricot nain, lentille, pois), le panais
et le persil s’accordent bien le poire-melon.
Fertilisation & entretien : La poire-melon demande une fertilisation normale à la
fin de l’automne ou en début de printemps avec un engrais naturel et du compost.
La poire-melon a besoin de beaucoup de compost bien décomposé à chaque poquet.
La poire-melon ne nécessite pas un entretien excessif, veuillez juste à faire des binages, sarclages et arrosez si nécessaire. Veuillez à tuteurer la
poire-melon qui peut se conduire sur 2 tiges.
Maladies et parasites : La poire-melon semble être très résistante aux maladies, mais quelques parasites peuvent l’envahir
1. L’araignée rouge : Cet acarien suce la sève des feuilles. Pour soigner, pulvérisez
un insecticide végétal sous les feuilles ou une solution à base de savon noir, de
nicotine, d’absinthe ou d’ortie.
2. Le doryphore : Ce coléoptère de couleur jaune à jaune orangé, marqué de lignée
noires, s’attaque aux plantes les plus faibles et dévorent les feuilles.
Pour soigner, pulvérisez un insecticide végétal dès le début de l’invasion. Ensuite
ramassez les insectes adultes et les larves et écrasez-les. Puis vérifiez le dos des
feuilles, enfin cueillez et brulez celles qui ont des œufs collées dessus.
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L'oseille
est un légume-condiment apprécié en gastronomie depuis l'Antiquité. Elle se reconnaît à ses feuilles en fer de lance et à son
goût acide. Elle est si concentrée en micronutriments, qu'elle reste intéressante même consommé en petite quantité; avec en particulier des taux
record en vitamine C (125 mg/100g), en carotène (3,5 mg/100g), en magnésium (103 mg/100g) ou en fer (2,4 mg/100g).
Fraîche, acidulée, “pétillante”...l'oseille pointe au printemps son impertinente saveur; elle prend un temps nos papilles “à rebrousse-poil” puis nous
séduit. Ses jeunes pousses tendres, subtiles, se glissent dans un mesclun, une salade douce. A maturité, ses feuilles croquantes, pleines de sève
aromatique sont utilisées dans des soupes, des sauces, pour relever un mets douceâtre comme l'omelette ou accompagner les poissons.
Comme la rhubarbe, l'oseille appartient à la famille des polygonacées. C'est une plante herbacée vivace qui pousse à l'état sauvage en Europe et en
Asie septentrionale. Plusieurs espèces d'oseille sont cultivées comme plantes potagères pour leurs feuilles comestibles. Elles ont en commun de
présenter une acidité caractéristique au niveau de leurs feuilles (présence d'acide oxalique). Celles-ci sont toutes en forme de fer de lance avec deux
“oreillettes” situées à la base du limbe.
L'oseille commune (Rumex aoetosa) est celle que nous cultivons en France. L'oseille “large de Belleville” est certainement la variété la plus
cultivée. Elle possède de larges feuilles allongées vert clair. 5es pétioles se teintent parfois de rouge.
L'oseille-épinard ou patience (Rumex putientia) ressemble un peu à l'épinard. Elle possède des feuilles bien lancéolées et est commercialisée en été.
L'oseille pourpre est une espèce d'oseille comestible, très décorative grâce à ses larges feuilles rouge-violet.
Enfin, il faut citer l'oseille vierge (Rumex orifolius) qui est l'espèce sauvage qui pousse sous nos latitudes. Elle croît à l'état naturel dans le jura, les
Vosges, les Alpes, le Massif Central et res Pyrénées.
Choisir des feuilles bien vertes, crissantes et brillantes, aéré.
La conserver 2 à 3 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur dans un sac en kraft ou
dans un sac plastique perforé. On peut la congeler étuvée quelques minutes, séchée
puis ensachée.
L'oseille était connue dans l'Egypte ancienne où elle faisait (et fait toujours) partie de la
cuisine traditionnelle.
Jusque-là produit de la cueillette, l'oseille a commencé à être cultivée au Moyen Âge
en même temps qu'elle est entrée dans la cuisine française. La gastronomie médiévale
était alors friande de saveurs aigres et sucrées: potages, farces... L'oseille devint un
ingrédient de base des sauces vertes servies avec la venaison. Elle atteint son apogée au
XVII' siècle, aussi bien comme aliment que comme plante médicinale.
La taille des noisetiers: comment réaliser
la taille de son arbre à noisettes
Un noisetier bien taillé est un noisetier qui produira. Sachez que la taille des
noisetiers agit énormément sur la future récolte. Une taille réalisée avec les bons
instruments, et les bonnes méthodes au bon
moment est la clé du succès.
Dans cet article, vous avez donc clairement
compris que je vais vous expliquer
comment j’aborde la taille des noisetiers.
Après tout il y a mille et une façon de tailler
un noisetier, mais je pense avec le recul que
cette taille apporte un réel intérêt pour
l’arbre, pour sa production et aussi au
niveau esthétique dans un jardin.
Comment tailler un noisetier : Il est difficile d’expliquer les gestes de tailles simplement à l’aide de
lignes de texte. Pour simplifier notre conversation, je vous ai préparé un croquis de taille des noisetiers.
Il va vous permettre de vous guider sur la pratique générale à connaitre.
Dans ce croquis, j’ai représenté en rouge les tailles que vous devez effectuer à l’aide d’un sécateur de force affuté et désinfecté préalablement.
En effet, je vous guide vers cet outil car bien souvent les branches de cet arbre sont trop grosses pour être taillées simplement au sécateur. Le taille
haie est à proscrire définitivement sur du noisetier car il hache l’ensemble des sections de taille. En effet, cet arbuste ayant une croissance
importante, les branches à rabattrais ont des sections trop importantes et le taille haie n’arrive pas à tailler de façon nette les branches trop dures.
•
•
•
•
Vous pouvez voir sur le croquis, des tailles de petites branches
secondaires. Celles-ci représentées en gris n’ont que peu d’intérêt pour
l’arbuste, elles doivent être sectionnées.
Quelques anciennes branches doivent être supprimées à la base. Cette
pratique permet de dégager la base du tronc et rajeunit l’arbre. Si les
sections sont trop grosses n’hésitez pas à utiliser une petite tronçonneuse
élagueuse.
A mi hauteur, vous remarquerez des dédoublements, des branches
séchées, et des branches sans intérêt car ne recevant pas assez de
lumière. N’hésitez pas à tailler l’ensemble de ces branches car elles
épuisent l’arbre.
Enfin, si besoin vous pouvez tailler les pointes de chaque branche pour
harmoniser la forme de votre arbre. Dans ce cas je prends souvent la taille
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haie pour égaliser seulement les pointes car il s’agit de tailler des petites brindilles. Ces dernières sont sectionnées net par le taille haie. Il
faut avouer que cet outil thermique nous simplifie bien la vie car le nombre de branches terminales d’un noisetier est assez important.
Sur ce second croquis, j’ai supprimé les branches taillées. Vous pouvez remarquer que l’arbre respire mieux, il n’est plus encombré par ces
nombreuses branches internes. De plus grâce à cette taille, l’arbre va automatiquement reformer à la base de nouvelles jeunes branches plein de
vigueur. Cette taille permet le rajeunissement du fruitier tout en embellissant son port.
Ne supprimez pas trop de grosses branches d’un coup l’arbre risque de ne pas bien réagir et risque de rejeter un maximum.
Quand tailler le noisetier : Idéalement, choisissez la fin de l’hiver pour effectuer vos gestes de taille sur votre fruitier. En effet, il faut attendre la
fin des gelées hivernales pour entreprendre la taille pour ne pas abimer les tissus.
En général début mars, les journées commencent à être plus clémentes. Cependant, cela est très variable. Référez-vous à votre thermomètre, et
lorsque vous remarquez des hausses de températures positives, c’est le bon moment pour entreprendre votre taille de noisetier.
Apprenez à tailler la vigne, les secrets de
la taille ancienne de la vigne
1 - La circulation de la sève
Il est très important de comprendre comment
circule la sève pour bien visualiser et
comprendre les gestes de la taille.
Les arbres agissent comme de véritables
pompes.
La sève monte plutôt à l'intérieur du tronc en
provenance des racines. On parle alors de sève
brute.
Elle s'étale au final dans les feuilles ou elle est mise en contact sur une grande surface avec
les rayons du soleil.
Elle fixe alors l'énergie solaire pour s'alourdir et redescendre
plutôt à l'extérieur du tronc.
Elle nourrit lors de sa descente toutes les cellules qu'elle
rencontre.
Le tronc s'élargit, et au final de sa descente permet aux
racines de s'allonger.
Voilà pourquoi pendant la taille, il faut aussi laisser
suffisamment de feuilles ce qui assure une croissance
importante des racines et de belles récoltes pour les années
suivantes.
2 - Le choix des variétés selon les régions
Plus vous êtes au nord de la France plus les variétés doivent
être précoces.
Rassurez-vous, il y a d'excellentes variétés précoces comme:
Perle de Csaba, Précoce de Saumur, Candin, Ora, etc.
Qui viennent à maturité début Août, fin Août, début Septembre
Les variétés comme le muscat de Hambourg ont du mal à mûrir au nord de la Loire. Il est préférable de
les cultiver sous abris.
Choisissez des pépiniéristes de raisin de table,
2 - Le choix des variétés selon les régions
Plus vous êtes au nord de la France plus les variétés
doivent être précoces.
Rassurez-vous, il y a d'excellentes variétés précoces
comme: Perle de Csaba, Précoce de Saumur, Candin, Ora,
etc.
Qui viennent à maturité début Août, fin Août, début
Septembre
Les variétés comme le muscat de Hambourg ont du mal à
mûrir au nord de la Loire. Il est préférable de les cultiver
sous abris.
3 – Planter votre vigne
Comment planter un arbre ? - Prenez le temps de bien planter
votre pied de vigne.
Faîtes un trou à 2 fers de fourche (environ 80cm) séparez les 2
épaisseurs incorporez des engrais bio du terreau, etc.
Prenez soins de bien respecter l'ordre des couches !
Celle du fond doit rester au fond, celle du dessus, sur le dessus.
Attention : la greffe doit être au-dessus du sol.
Plantez impérativement vos pieds de vignes sur des plate bandes sur élevées. Les vignes attrapent des maladies
lorsque les racines baignent dans de l'eau stagnante.
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Ne les plantez jamais dans une cuvette, à proximité d'eau de ruissellement, près d'un drain de fosse septique, etc. Prenez le temps de bien planter votre pied de vigne.
Faîtes un trou à 2 fers de fourche (environ 80cm) séparez les 2 épaisseurs incorporez des engrais bio du terreau, etc.
Prenez soins de bien respecter l'ordre des couches !
Celle du fond doit rester au fond, celle du dessus, sur le dessus.
Attention : la greffe doit être au-dessus du sol.
Plantez impérativement vos pieds de vignes sur des plate bandes sur élevées. Les vignes attrapent des maladies lorsque les racines baignent dans de l'eau stagnante.
Ne les plantez jamais dans une cuvette, à proximité d'eau de ruissellement, près d'un drain de fosse septique, etc.
4 – Protégez vos vignes
Les vignes détestent l'humidité.
Le plus efficace est de les protéger de la pluie par des abris surtout dans le nord de la France.
En abritant vos vignes vous échappez à 80% des maladies qui ravagent les vignes.
Choisissez aussi de préférence des variétés réputées résistantes.
Si toutefois vous ne pouvez pas les abriter, vous devrez utiliser régulièrement la bouillie bordelaise pour stopper le développement des bactéries et
autres virus...
5 – Taille de formation du cordon à un rang
A la plantation de votre pied de vigne
Vous ne laissez qu'un rameau et vous le taillez sur 4 ou 5 yeux (bourgeons)
Au printemps lorsque les bourgeons
commencent à grossir vous ne laissez que 2
bourgeons, un de chaque côté.
Vous supprimez les autres.
(Ébourgeonnage)
Vous devez respecter ces principes, nous
sommes toujours tentés de laisser plus de
longueur, plus de bourgeons.
Le principe est de concentrer un maximum
de sève sur quelques bourgeons ce qui est
une promesse d'abondantes récoltes
5 – Taille de formation du cordon à un
rang
A la plantation de votre pied de vigne
Vous ne laissez qu'un rameau et vous le taillez sur 4 ou 5 yeux (bourgeons)
Au printemps lorsque les bourgeons commencent à grossir vous ne laissez que 2 bourgeons, un
de chaque côté.
Vous supprimez les autres. (ébourgeonnage)
Vous devez respecter ces principes, nous sommes toujours tentés de laisser plus de longueur, plus de
bourgeons.
Le principe est de concentrer un maximum de sève sur quelques bourgeons ce qui est une promesse
d'abondantes récoltes
L'incision annulaire vous permet de doubler la taille du raisin
et de gagner 10 jours de précocité
Le bourgeon anticipé pour ne garder que les gros bourgeons
Les Lotus sont des plantes appartenant à la famille des Nelumbonaceae et qui sont sans conteste les plus merveilleuses que l'on puisse rencontrer
aux abords d'un bassin. Les fleurs de cette plante sont d'une rare beauté qui ne laisse personne indifférent. C'est pourquoi nous sommes nombreux
aujourd'hui à vouloir cultiver une telle plante au sein de notre jardin, celle qui attirera le regard et qui fera de votre bassin un lieu unique et original.
Les lotus sont des plantes à rhizomes au même titre que les nymphaeas (nénuphar) et existent dans une gamme de couleur allant du rose au rouge
en passant par le blanc ( Nelumbo nucifera, d'origine Asiatique et Africaine) ainsi que le jaune ( Nymphea lutea, d'origine d'Amérique du nord).
Cependant, avant d'obtenir un plant digne de ce nom et vous comblant avec sa floraison incomparable, il vous faudra mettre toutes les chances de
votre côté afin de vous garantir le succès escompté. Je vous propose donc quelques règles de base mais essentielles qui vous permettront d'obtenir
un Lotus dont vous serez fier au fil des années. Plusieurs possibilités s'offrent à vous en fonction de vos dispositions, de votre patience et de votre
portemonnaie. Alors que des graines ne coûtent que quelques euros à l'achat, l'acquisition d'un plant de lotus bien développé peut être jusqu'à 5 fois
celui d'un pied de nénuphar.
J'ai une graine et je veux la planter : Méthode
La graine
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Pour faire germer vos graines, la technique consiste à limer l’extrémité creuse de la graine avec une lime ou mieux du papier de verre avec la plus
grande délicatesse et sans toucher l'amande. Attention la coque est coriace, prendre son temps pour ne pas faire de "faux pas".
La germination
Dans le meilleur des cas, les premiers germes sortiront au bout de quelques jours voire une semaine.
Les graines sont ainsi disposées dans un récipient transparent dont vous prendrez soin de changer
l'eau tous les jours... attention de ne pas toucher au germe, il est très fragile !
Disposez à présent et très délicatement la graine à la surface du mélange terreux en l'enfonçant
légèrement. Attention de ne pas briser la tige pendant cette étape. Recouvrez de quelques centimètres
d'eau afin que les feuilles puissent flotter librement à la surface. Placez le tout à la lumière et dans un
endroit tempéré. Si le temps le permet disposer le tout en plein soleil, abrité du vent.
Déposez un petit morceau de toile de jute sur lequel je dépose un peu de ce mélange d'argile et là
alors je dépose avec toutes les précautions possibles les petites graines que je recouvre légèrement, les
nouvelles racines se prennent dans la toile qui se détruit au bout de quelques temps, mais les racines
sont plus solides !!!! Expérience bien réussie !!!"
Si tout se passe normalement le plant se développera rapidement en produisant de nouvelles feuilles et la graine s'enracinera plus profondément. Il
vous appartiendra par la suite de changer de récipient en fonction du développement de votre plant de lotus.
Même si l'on peut faire germer les graines à différentes périodes
de l'année il semble que la période la plus propice à une
meilleure réussite soit le printemps (mai). Ainsi les nouveaux
pieds pourront se développer en plein air et au soleil et se
développer au mieux. La floraison, si elle est au rendez-vous
n'apparaîtra pas avant août/septembre
"Nelumbo nucifera 'Rosea' "
Il faut attendre la maturité de la graine avant de la récolter c'est à
dire attendre que le fruit (pomme d'arrosoir) se retourne vers le
bas et finisse de mûrir. En milieu naturel les graines tombent
d'elles-mêmes dès qu'elles sont prêtes à germer.
Multiplication : Le lotus se multiplie généralement par division
du rhizome en gardant 2 ou 3 yeux sur chacun des fragments.
Les rhizomes étant très traçants voire envahissants si les
conditions de plantation sont favorables, il conviendra de
surveiller leur expansion et de procéder à leur division dès que
vous en sentirez le besoin (3/4 ans).
J'ai un rhizome et je veux le planter : Méthode
Le rhizome
Il se présente sous forme allongée que l'on appelle souvent "banane", il est très cassant... donc à
manipuler avec précaution.
La plantation en pot ou en pleine terre : La plantation d'un Lotus ne saurait s'improviser si l'on veut
avoir toutes les chances de voir fleurir et se développer cette superbe plante exotique.
Le lotus a besoin de place pour se développer, cependant et si vous ne pouvez lui procurer un espace
suffisant, vous pourrez vous contenter de plants nains qui pourront se limiter à un bac de 50/100 litres
ou de plants miniatures se contentant de récipients de 5 à 20 litres. Privilégiez la largeur du récipient à
la profondeur.
En France comme en Belgique, il conviendra de planter à partir de la 2ème quinzaine de mai. Le lotus
est en effet très sensible à la fraîcheur et supporterait mal des températures trop basses.
L'idéal pour un pied de lotus est de lui réserver son propre bassin même s'il est toujours possible de le faire pousser dans un bac de très grand
volume. En effet, le Lotus est très gourmand, c'est pourquoi il faut, au minimum un bac de 1200 litres. L'idéal étant de construire un trou de 3 x 3m
x 0,80 de profondeur.
Dans le cas idéal d'un trou réservé à la seule plantation du Lotus voici la méthode à suivre : séparer 50cm de bonne terre et 30 cm de terre de fond.
Ensuite, l'aménagement du trou s'effectue avec un feutre de protection sur lequel on viendra poser un liner en EPDM avec une finition en écolat
pour une finition parfaite.
Ensuite il faut remplir le trou avec 50cm de terre de la manière suivante : une couche de 20 cm de bonne terre, tremper avec de l'eau pour faire
épais comme une pâte, épandre quelques poignées de corne broyée et 6 poignées d'osmocotte NPK 10
11 18 + 2mg, remettre une couche de terre, tremper de nouveau et rajouter l'engrais comme
précédemment, finir par épandre une couche de terre plus argileuse, 10/15 cm (éventuellement de la
terre de fond retirée lors du creusage initial, 2ème tas) et compléter jusqu'en haut avec de l'eau, soit
30/35 cm d'eau au-dessus du niveau de la terre. La température de l'eau doit atteindre et se maintenir audessus de 18 °C.
Vous disposerez le rhizome en surface du mélange ainsi préparé, légèrement incliné, de manière à ce
que le bourgeon terminal soit à 2/3 cm au-dessus du sol.
Lotus 'Flavescens'
Le Lotus préfère une situation abritée des vents froids avec un
ensoleillement important mais aussi et surtout beaucoup de luminosité.
Si la situation est dépourvue de toute protection il convient de protéger
le lotus des grands vents en plantant des arbustes ou des plantes assez
hautes, voire des panneaux de bois.
Nelumbo nucifera 'Rosea'
La floraison débutera début juillet dans des conditions idéales pour
perdurer jusqu'à fin septembre.
12
En hiver la protection du lotus se fera en descendant le bac plus profondément afin que le rhizome ne gel pas, 50 cm sous le niveau de l'eau étant
une bonne moyenne. JP Bouttin préconise également, de disposer 4 chevrons et tendre un voile d'hivernage fixé par des cailloux sur les bords dans
le cas ou votre lotus est planté dans un bassin qui lui est réservé.
La floraison : Le lotus a besoin de lumière et de chaleur pour fleurir, ce n'est que dans ces conditions qu'il
produira des fleurs et qu'il vous ravira. L'idéal dans son milieu d'origine est une chaleur humide. En cas de
chaleurs persistantes et sèches, il appréciera qu'on lui pulvérise de l'eau sur ses grandes feuilles dressées.
Toutes les années se suivent mais ne se ressemblent pas. En Belgique ou dans la partie nord de la France
(nord de la Loire) il est plus rare de voir fleurir le Lotus. Cependant et si tel est le cas vous pourrez tout de
même apprécier leur feuillage imposant et qui, à lui seul, attire le regard. Si vous obtenez une floraison
tous les 3 à 5 ans il ne faut pas vous en inquiéter si l'été n'a pas été d'une grande générosité.
Dans le sud de la France, par contre, et si vous avez suivi les conseils de plantation, vous profiterez au
mieux de ses fleurs pouvant atteindre 25 cm de diamètre et d'une durée de vie de 3 jours.
Clématite : la reine des lianes
La clématite est une plante grimpante volubile de toute beauté grâce à sa floraison.
La plantation, la taille et l’entretien de la clématite sont autant de petits gestes qui amélioreront
considérablement la floraison.
En résumé, ce qu’il faut savoir : Nom : Clematis, Famille : Renonculacées, Type : Grimpante,
Hauteur : 2 à 12 m, Exposition : Ensoleillée, Sol : Profond et frais, Feuillage : Caduc ou persistant,
Floraison : Mars à octobre
Plantation de la clématite : La plantation de la
clématite a lieu l’automne ou au printemps, en dehors des périodes de gel, dans un
mélange de terre du jardin et de terreau.
L’idéal, et c’est même indispensable, est que le pied reste à l’ombre. Planter d’autres
fleurs autour du pied le maintiendra au frais.
Si le pied est soumis aux rayons du soleil, couvrez-le par exemple d’une tuile ou
quelques pierres.
• Distancez le pied de son support de 20 à 30 cm environ.
• Faire un trou de 40 cm de diamètre environ.
• Inclinez le pied vers le mur ou le support sur lequel elle va grimper.
• Combler le trou avec un mélange de terreau et de terre de jardin et, si la
terre est lourde, 1/3 de sable de rivière.
• Une fertilisation dès la plantation avec un peu de compost ou de fumier
déshydraté permet une meilleure reprise.
Multiplication de la clématite : La clématite se multiplie assez facilement.
• Le marcottage et le bouturage sont faciles à réaliser avec la clématite.
Clématite en pot : Il est tout à fait possible de cultiver la clématite en pot même si
certaines variétés comme Clematis Alpina sont plus adaptés grâce à leur faible
croissance.
• Un bon terreau pour plantes fleuris est nécessaire
• Le pot doit être percé au fond et d’un diamètre suffisant
• Un rempotage tous les 2 à 3 ans s’avèrera nécessaire pour que votre
clématite en pot puisse continuer à grandir et fleurir
Taille et entretien de la clématite : La taille est nécessaire
pour favoriser la floraison et la ramification.
La taille a toujours lieu après la floraison, au risque de perdre
une année de fleurs.
Plus on taille la clématite, plus elle fleurit.
• Elle s’effectue à la fin de l’hiver, en général courant février, et avant le départ de la végétation.
• Rabattre les tiges ayant fleuri l’année précédente à environ 50 cm du sol.
• Couper à ras le bois mort et les tiges les plus fragiles.
Pour les clématites à petites fleurs (floraison printanière), taillez en été après la floraison en éliminant le bois mort et les
tiges trop envahissantes et en rabattant les tiges âgées à 1/3.
A savoir sur la clématite : Cette plante grimpante est caractérisée par une floraison abondante et généreuse.
La multiplicité des espèces donne un large choix de couleurs et de formes, mais également 2 périodes de floraison distinctes, le printemps et l’été.
La clématite propose un grand choix de taille, des plus petites ne dépassant pas 2,5 m de haut aux plus grandes qui peuvent dépasser 10 m de
hauteur.
On trouve également des clématites à grandes puis à petites fleurs ce qui en fait une quantité innombrable de variétés, toutes aussi belles les unes
que les autres.
D’une grande rusticité, les clématites conviennent à la plupart des climats car même si la ramure vient à geler, elles repartent souvent à la base
sans aucun souci.
Les clématites trouvent légitimement leur surnom de Reine des lianes.
Parmi les espèces et variétés intéressantes, notons la clématite armandii, la clématite alpina ou encore la clématite des montagnes.
Arrosage de la clématite : L’arrosage est recommandé durant les 2 premières années, mais aucun apport d’engrais n’est nécessaire; ce qui en
fait une plante facile d’entretien.
• En pot on doit arroser régulièrement, surtout en été
• Maintenez la terre légèrement humide
• Toujours couvrir le pied avec un objet comme une tuile ou une pierre afin de garder la fraîcheur
13
Conseil malin à propos de la clématite :
Vous pouvez palisser la clématite afin de garder une bonne orientation tout au long
de sa croissance !
Taille du citronnier et autres
agrumes
Citronnier, oranger, mandarinier, kumquats, poncirus, calamondin... Longtemps
cantonnés au bassin méditerranéen, les agrumes se répandent aujourd'hui un peu
partout. Qu'ils soient cultivés en pot ou en pleine terre se pose la question de leur
taille, qu'on hésite souvent à effectuer croyant mal faire. Lancez-vous : elle est très
simple !
Généralités
Feuillage, parfum, floraison enchanteresse et fruits : les agrumes ne manquent pas d'atout, ce qui explique sans doute le succès qu'ils remportent
aujourd'hui dans les jardins et les vérandas.
Leur entretien est simple, et si vous avez acheté un sujet assez grand ou déjà bien formé, la taille pourra se limiter à un strict minimum. Un simple
entretien, en ôtant de temps à autre les branches mal orientées et en aérant un peu l'intérieur de l'arbre, pourra bien souvent suffire.
Si vous taillez de façon un peu plus importante, travaillez toujours après la récolte.
Autre conseil habituel, qui vaut pour les agrumes comme pour les rosiers : un arbre vigoureux devra être taillé très légèrement; un arbre chétif sera
taillé plus sévèrement (on dit "plus court").
Enfin, habitués que nous sommes aux tailles des arbres traditionnels du verger, nous avons
tendance à dégarnir l'intérieur des arbres pour favoriser la pénétration de la lumière : ce serait
une erreur avec les agrumes. Formez une boule, et gardez lui une bonne homogénéité intérieur extérieur.
Les tailles de formation
Si vous avez acheté un jeune sujet, une taille de formation va s'avérer nécessaire, pour assurer la
bonne conduite des "charpentières". Ces branches, qui soutiendront la croissance de l'arbre et lui
donneront sa forme, seront issues des 3 ou 4 rameaux principaux qui doivent être bien visibles
sur l'arbre que vous venez d'acheter en pépinière.
En sphère surbaissée
Cette forme est très intéressante pour peu que vous disposiez d'un jardin assez grand. En effet, si
elle occupe beaucoup e place au sol, elle permet en revanche une récolte facile (l'arbre est bas) et
protège l'arbre de façon optimale des coups de froid... ou de chaud !
On l'obtient en coupant successivement les rameaux principaux (ce qui produit des ramifications,
er crée un deuxième étage de végétation), puis les rameaux secondaires (nouvel étage), etc.
Pour ne pas obtenir un vaste fouillis, avant vos coupes, dégagez l'intérieur de l'arbre des rameaux les plus faibles pour favoriser les branches
principales.
En tige : C'est une forme plus décorative, et qui tient moins de place.
On l'obtient en supprimant les départs latéraux du jeune plant, et en lui conservant sa flèche. Cette opération provoque la pousse de nouveaux
bourgeons, que vous supprimerez sur la partie basse, favorisant ainsi la pousse de branches en hauteur.
Laissez grandir l'arbre à la taille désirée. Une fois celle-ci atteinte, étêtez et supprimez les branches latérales. Un étage de végétation équilibré se
créera.
Il suffit alors d'appliquer le même principe de ramifications successives que la taille en sphère, pour créer une boule harmonieuse en hauteur.
Taille d'entretien :
Une fois l'arbre formé, une taille légère tous les deux ans suffira pour renouveler les tiges et conserver à l'arbre des proportions raisonnables.
Agissez après la fructification, puisque chez les agrumes, les fleurs et donc les fruits poussent sur le bois de l'année : en taillant avant vous
amoindririez forcément votre récolte !
Taille de fructification
Il n'y a pas à proprement parler de taille de fructification, sauf pour les professionnels, qui cherchent à obtenir des rendements plus élevés, ou des
fruits plus volumineux. Les petits fruits sont aussi savoureux que les gros, et comme les agrumes fructifient spontanément, usez du sécateur avec
modération.
A la sortie de l'hiver, vous vous contenterez de :
• ôter les bois morts,
• couper à leur départ les branches qui croisent une autre,
• supprimer les "gourmands" qui démarrent sur le tronc,
• enlever les rameaux les plus faibles pour favoriser l'aération intérieure.
N'hésitez pas à intervenir plusieurs fois dans la saison : de petites coupes légères pratiquées à bon escient valent mieux qu'une grosse opération de
taille annuelle. Et notamment, la croissance des orangers et des citronniers étant fort rapide, toute erreur de taille, qui provoquerait par exemple
l'apparition d'une tige mal placée, peut être corrigée aussitôt sans attendre l'année suivante.
14
Clivia : le Lys de St-Joseph
Le clivia est une belle plante fleurie d’intérieur.
Elle fait le bonheur de nos maisons et appartements grâce à son grand pouvoir
décoratif et ses fleurs uniques.
En résumé, ce qu’il faut savoir : Nom : Clivie, Famille : Amaryllidacées, Type :
Plante d’intérieur, Hauteur : 0,4 à 0,6 m en intérieur, Exposition : Lumineuse ou
mi-ombre, Sol : Terreau, Feuillage : Persistant, Floraison : printemps
Plantation, rempotage du clivia : Le clivia est une plante que l’on ne déplace pas
facilement. Il aime être à l’étroit et supporte mal les rempotages répétés.
Vous ne rempoterez donc votre clivia que tous les 2 à 3 ans et de préférence au printemps.
Rempotez votre clivia dans un pot d’un diamètre très légèrement supérieur à l’ancien.
• Les racines du clivia n’aiment pas l’excès d’eau.
Veilliez à ce que le pot soit toujours percé au fond.
Améliorez le drainage en mettant au fond du pot un lit de graviers ou de billes d’argiles afin de faciliter l’écoulement de l’eau.
• Un bon terreau est nécessaire.
Le clivia, lorsqu’il vit à l’intérieur, a besoin de terreau car lui seul lui
apportera les éléments nutritifs dont il a besoin.
Taille et entretien du clivia :
Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure en coupant la hampe florale à la
base.
Supprimez également les feuilles qui jaunissent.
Où installer le clivia ?
Le meilleur endroit pour installer votre clivia est près d’une fenêtre qui laisse bien
passer la lumière mais sans soleil direct durant les heures les plus chaudes.
• Il redoute en effet l’excès de soleil qui vient assécher la plante.
Pour améliorer la floraison, vous pourrez néanmoins lui offrir un peu de
soleil le matin ou le soir.
• Évitez absolument la proximité d’une source de chaleur comme un
radiateur car cette plante a besoin d’humidité.
La température idéale se situe autour de 20°.
Arrosage du clivia :
Un arrosage régulier mais modéré est nécessaire.
Tout au long de l’année et surtout l’été, brumisez le feuillage afin de recréer l’humidité de son milieu naturel.
Au printemps et en été :
Maintenez le terreau humide et veillez à ce que l’écoulement de l’eau se fasse correctement.
Apportez de l’engrais liquide pour plantes fleuries tous les 8 à 15 jours environ durant la période de croissance
• Vaporisez régulièrement le feuillage avec une eau de préférence non calcaire.
A l’automne et en hiver :
Réduisez l’arrosage de manière à attendre que le sol soit sec en surface entre 2 arrosages.
• Stoppez tout apport d’engrais dès l’automne.
Maladies fréquentes du clivia :
On retrouve principalement les maladies courantes des plantes d’intérieur et surtout la cochenille.
Mais aussi,
• Si les feuilles sèchent et brunissent, il s’agit d’un excès de soleil.
• Si les feuilles blanchissent et les fleurs sont petites, effectuez un apport d’engrais plus régulier.
• Si le clivia ne fleurit pas c’est sans doute qu’il a besoin de plus de fraîcheur.
• Si la plante pourrit à la base, limitez l’arrosage au minimum, c’est à dire lorsque la terre est sèche.
A savoir sur le clivia :
Merveilleuse plante d’intérieur, le clivia est néanmoins très toxique et doit être manipulé avec des gants pour éviter tout risque d’intoxication.
Refroidissement éolien
Le refroidissement éolien, parfois aussi appelé facteur vent dans le langage populaire, désigne la sensation de froid induite par le vent. Le terme fut
créé par Environnement Canada afin de pouvoir quantifier la température perçue, en cas de froid intense, par le corps humain en combinant la
vitesse du vent et la température extérieure. Paul Siple et Charles F. Passel ont développé le facteur du refroidissement éolien.
Effet
Le refroidissement éolien désigne une sensation ressentie directement par notre corps. Le déplacement d'air, en soi, ne fait pas baisser la
température. Par contre :
• l'air est un excellent isolant thermique, dans de l'air au repos, il se constitue une couche d'air chaud autour de la personne (c'est cette
couche d'air qui est emprisonnée par les vêtements) ; le vent chasse cet air réchauffé et amène en permanence de l'air à température
ambiante au contact de la peau (en temps normal, seule la convection enlève cet air réchauffé) ; ce mécanisme intervient lorsque la
température de l'air est inférieure à la température d'équilibre thermique (voir l'article Isolation vestimentaire) ;
• lorsque la température est suffisamment élevée, l'eau (notamment transpiration) s'évapore, il se crée donc une zone d'air humide autour de
la personne ; le mouvement d'air chasse cet air humidifié et apporte de l'air plus sec, favorisant ainsi l'évaporation donc le
refroidissement.
15
Cette sensation de refroidissement est donc variable d'un individu à l'autre et n'est applicable qu'au corps humain.
Plus la température est basse et plus l'impact du vent sur la température perçue par le corps humain est grand. Ainsi, on estime qu'à -20 °C, un vent
de 50 km/h fait baisser la température perçue par le corps de 15 °C, soit l'équivalent d'une température de -35 °C par temps calme (sans vent). On
comprend mieux pourquoi les pays nordiques sont plus sensibles à ce sujet que les pays plus tempérés. Au Canada, par exemple, le refroidissement
éolien est indiqué lors des informations météorologiques.
Calcul
Autrefois exprimé en watts par mètre carré, il est aujourd'hui un indice sans unité. Il s'exprime cependant par un nombre ressemblant à la
température en degrés Celsius, le format privilégié par la majorité de la population [2], il est souvent légendé comme température ressentie.
L'indice équivaut à la sensation ressentie sur la peau par une journée calme.
La formule de calcul du refroidissement éolien est la suivante : où T est température ambiante exprimée en °C et V est la vitesse du vent exprimée
en km/h. Le refroidissement éolien n'est pas défini pour des vitesses de vent inférieure à 5 km/h. Les dangers du refroidissement éolien
Les risques du refroidissement éolien et quoi faire
Refroidissement Risques de
Autres risques pour la santé
Quoi faire
éolien
gelure
0 à -9
-10 à -27
-28 à -39
-40 à -47
Faibles
Légère augmentation de l'inconfort.
S'habiller chaudement.
Demeurer au sec.
Faibles
Inconfortable.
Risque d'hypothermie si la personne se
trouve à l'extérieur pendant de longues
périodes sans protection adéquate.
Porter des couches de vêtements chauds, avec une couche extérieure
résistante au vent.
Porter un chapeau, des mitaines ou des gants isolants, un foulard et
des chaussures isolantes et imperméables.
Demeurer au sec.
Rester actif.
Risque : La
peau exposée
peut geler en 10
à 30 minutes.
Risque de gelure très superficielle ou de
gelure. Surveiller les engourdissements ou
les blancheurs au visage et aux extrémités.
Risque d'hypothermie si la personne se
trouve à l'extérieur pendant de longues
périodes sans vêtements adéquats ou sans
abri contre le vent et le froid.
Porter des couches de vêtements chauds, avec une couche extérieure
résistante au vent.
Couvrir la peau exposée.
Porter un chapeau, des mitaines ou des gants isolants, un foulard, un
tube au cou ou un masque, et des chaussures isolantes et
imperméables.
Demeurer au sec
Rester actif
Risque élevé :
La peau exposée
peut geler en 5 à
10 minutes 1
Risque élevé de gelure : Surveiller les
engourdissements ou les blancheurs au
visage et aux extrémités.
Risque d'hypothermie si la personne se
trouve à l'extérieur pendant de longues
périodes sans vêtements adéquats ou sans
abri contre le vent et le froid.
Porter des couches de vêtements chauds, avec une couche extérieure
résistante au vent.
Couvrir toute la peau exposée.
Porter un chapeau, des mitaines ou des gants isolants, un foulard, un
tube au cou ou un masque, et des chaussures isolantes et
imperméables.
Demeurer au sec
Rester actif.
-48 à -54
Risque très
élevé : La peau
exposée peut
geler en 2 à 5
minutes
-55 et plus froid
Risque
extrêmement
élevé: La peau
exposée peut
geler en moins
de 2 minutes
Risque très élevé de gelure : surveiller
souvent les engourdissements ou la
blancheur du visage et des extrémités.
Risque sérieux d'hypothermies la
personne se trouve à l'extérieur pendant de
longues périodes sans vêtements adéquats
ou abri du vent et du froid.
DANGER! Les conditions extérieures sont
dangereuses.
Être prudent. Porter des couches de vêtements chauds, avec une
couche extérieure résistante au vent.
Couvrir toute la peau exposée.
Porter un chapeau, des mitaines ou des gants isolants, un foulard, un
tube au cou ou un masque, et des chaussures isolantes et
imperméables.
Être prêt à réduire la durée de vos activités extérieures et même,
à les annuler.
Demeurer au sec.
Rester actif.
Demeurer à l'intérieur.
En présence de vents soutenus de plus de 50 km/h, des gelures peuvent apparaître plus rapidement qu'indiquée.
Comment évaluer les valeurs de refroidissement éolien
1. Estimez la vitesse du vent en observant les arbres et les drapeaux, selon le guide du tableau ci-dessous.
2. Une fois que vous avez estimé la vitesse du vent et que vous connaissez la température extérieure, vous pouvez estimer le refroidissement
éolien en consultant le tableau numérique ci-dessous.
Indice de refroidissement éolien
Vitesse
Quoi regarder dans
du vent
l'estimation de la vitesse
Température (°C)
(km/h)
du vent
- - 0
-5 -10 -15 -20 -25 -30
35 40 45
- - 10
Le vent est ressenti sur le visage; les girouettes commencent à tourner.
-3
-9 -15 -21 -27 -33 -39
45 51 57
- - 20
Les petits drapeaux flottent entièrement.
-5
-12 -18 -24 -30 -37 -43
49 56 62
Le vent soulève le papier, les gros drapeaux claquent et les petites branches d'arbres
- - 30
-6
-13 -20 -26 -33 -39 -45
bougent.
52 59 65
Les petits arbres commencent à plier, les grands drapeaux flottent entièrement et les
- - 40
-7
-14 -21 -27 -34 -41 -48
petites branches d'arbres bougent.
54 61 68
16
50
63
68
72
74
Vitesse
du vent
(km/h)
50
60
Indice de refroidissement éolien
Quoi regarder dans
l'estimation de la vitesse
du vent
Les grosses branches d'arbres bougent, les fils téléphoniques sifflent et il est difficile
d'utiliser un parapluie.
Les arbres plient et il est difficile de marcher face au vent.
Température équivalente (°C)
Température (°C)
-8
-9
56
-16 -23 -30 -36 -43 -50
57
-15 -22 -29 -35 -42 -49
63
64
69
71
Effets de la froideur du vent
-1° et plus
Frais. Faiblement inconfortable.
-10° à -1°
Froid. Inconfortable.
-18° à -10°
Très froid.
-29° à -18°
Froid cinglant. Danger faible : gelures possibles lors d'exposition prolongée.
-50° à -29°
Froid intense. Danger grand : gelures probables lors d'exposition prolongée.
En dessous de -50°
Froid extrême. Danger considérable : la peau exposée peut geler en moins de 30 secondes.
La mouche suzukii, hôte
indésirable des vignobles
Bénéficiant d'une météo favorable, la drosophile suzukii s'est invitée dans les vignobles
valaisans. Elle perce le grain pour y déposer ses œufs et offre une porte d'entrée à la
pourriture.
La mouche suzukii est attirée par les
raisins rouges et mûrs.
Le vignoble valaisan est la proie de
foyers, parfois sévères, de piqûre acétique. Parmi les responsables de cette pourriture acide
figure en bonne place la drosophile suzukii. Cette mouche, recensée partout en Suisse, a
bénéficié cette année de conditions météo idéales.
«C'est la première fois que la drosophile suzukii est présente si massivement en Suisse», a
indiqué Stéphane Emery, collaborateur agro-scientifique à l'Office valaisan de la viticulture.
Difficile toutefois d'évaluer précisément son impact dans le développement de la piqûre acétique
et le pourcentage du vignoble valaisan touché.
La mouche suzukii, d'origine asiatique,
semble particulièrement attirée par les raisins
rouges et mûrs. Elle perce le grain pour y
déposer ses œufs et offre du même coup une
porte d'entrée à la pourriture.
De la poudre de roche
En Valais à l'heure actuelle, les variétés
précoces comme le pinot et le gamay sont
touchées. Mais ensuite, la mouche «risque de
migrer vers les spécialités tardives, comme
l'humagne rouge et le merlot», craint
Stéphane Emery.
Les vignerons sont invités à agir de deux
manières: vendanger les variétés qui ont une maturité suffisante en opérant un tri minutieux, ce que plusieurs caves ont déjà entrepris, et traiter avec
de la poudre de roche les cépages qui doivent être vendangés dans plus de deux semaines.
La poudre devrait notamment dissuader les femelles. Ces dernières en effet ne pondent pas lorsqu'elles ont de la poussière sur les pattes, précise
Stéphane Emery.
Conditions idéales
La drosophile suzukii vient de l'Asie du Sud, notamment du Japon, de la Chine et de la Corée. Elle est arrivée aux Etats-Unis en 2008 et est
apparue en Europe en 2009. Elle a été trouvée pour la première fois en Suisse en 2011.
17
76
78
La mouche s'attaque notamment aux fraises, framboises, mûres, myrtilles ainsi qu'aux cerises et aux pêches, peut-on lire sur le site internet
d'Agroscope. La femelle pose ses œufs sur des fruits sains et les larves se nourrissent ensuite de la chair des fruits.
Sa forte présence actuelle s'explique par des conditions météo idéales. Elle n'aime ni le froid, ni la canicule, indique Stéphane Emery. Ainsi, le
dernier hiver, particulièrement doux, n'a pas réussi à décimer la population déjà existante et l'été humide lui a particulièrement convenu.
(ats/Newsnet)
Les bases du jardinage sol vivant
Que signifie Jardiner « Sol vivant » ?
août 2011 : cette planche a été préparée à partir du mois de février de la même année
sans aucun travail du sol !
Pourquoi donc vouloir supprimer le travail du sol ? C’est quand même bien connu
qu’il est IMPOSSIBLE de cultiver un jardin sans bêcher, passer le motoculteur,
biner… Qu’est-ce que je vais donc vous dire ? Que c’est affirmation séculaire est
fausse ? Eh bien oui, c’est ce que je vous affirme. Je vous l’accorde cela demande une
certaine technicité et pas mal d’essai, parfois d’échec, avant de trouver un système qui
fonctionne sur chaque sol, chaque culture, mais c’est possible ! Non seulement c’est
possible, mais en plus cela permet de mieux gérer la fertilisation, l’irrigation, la santé des plantes, la qualité du sol…
Pour mieux comprendre cela, imaginez que 90% de la vie souterraine est dans les 10 premiers centimètres du sol ! Il apparaît alors clair que tout
travail, même peu profond la perturbe profondément. Or qui mieux que les vers de terre travaillent le sol en creusant tout un réseau de galeries qui
structurent et aèrent jour après jour, nuit après nuit la terre que nous cultivons ? Qui, mieux que les champignons mycorhiziens aident les plantes à
se nourrir en utilisant le plus efficacement possible les ressources en eau et nutriments qui lui sont difficiles d’accès ? Qui, mieux que les animaux
du sol peut recycler les matières organiques pour créer une fumure idéale pour nourrir nos cultures ? Qui mieux que les légumineuses et les
bactéries qu’elles abritent dans leurs racines savent fixer l’azote de l’air pour l’amener dans le sol ?
Vous l’aurez compris, je propose de remplacer le travail de l’outil par
celui des organismes du sol. Je vous invite donc à commencer par
découvrir cette vie foisonnante qui s’exprime discrètement sous nos
pieds…
Découvrons la vie du sol
« On estime actuellement que la faune du sol représente plus de 80 %
de la biodiversité animale. Ses plus célèbres représentants, les vers de
terre, sont la première biomasse animale terrestre : on en compte en
moyenne une tonne à l’hectare en masse fraîche ! » (Aline
Deprince, 2003)
Préserver ce milieu de vie extrêmement riche apparaît donc comme un
enjeu à la fois agronomique et écologique majeur !
pédofaune et pédoflore : un diplopode (mille pattes) au milieu de
fructifications de champignons. © Ph. Lebeaux
http://www.lafaunedusol.com
De quoi s’agit-il ? La organismes vivant du sol sont très diversifiés et
sont classés en deux grandes catégories : la pédoflore et la pédofaune.
La pédoflore contient toutes sortes de micro-organismes : bactéries,
algues, myxomycètes et bien sûr champignons. Bien qu’étant pour la plupart microscopiques, ces organismes, bactéries et champignons en tête,
jouent un rôle majeur dans le fonctionnement des écosystèmes terrestres. Parmi ces rôles, nous pouvons recenser la décomposition des matières
organiques, la stabilisation de la structure du sol, la mise à disposition de nutriments pour les végétaux et en particulier d’azote et de phosphore à
travers des relations souvent symbiotiques avec les plantes.
La pédofaune est quant à elle composé d’animaux et protozoaires (amibes, flagellés, ciliés, ces organismes n’étant pas des animaux devraient
logiquement être classés dans la pédoflore, mais l’usage est tenace chez les pédologue…).
Les plus petits d’entre eux, protozoaires et nématodes (vers microscopiques), ont, à
l’instar de la pédoflore un impact majeur sur le cyclage des nutriments.
La pédofaune renferme également des animaux de toutes dimensions depuis les
minuscules acariens jusqu’aux vers de terres et aux taupes. Ces animaux ont des régimes
alimentaires très variés et jouent aussi un rôle majeur dans la transformation des MO et la
structuration du sol, c’est grâce à ce dernier rôle que l’on peut se permettre de cultiver
sans travailler le sol !
Afin de faire faire connaissance plus en détail avec la vie du sol, je vous recommande la
première partie du livre de Lowenfield et Lewis « Collaborer avec les bactéries et autres
micro-organismes du sol » et « le sol vivant » de Gobat, Aragno et Matthey (une bible,
mais d’un niveau sensiblement plus élevé que le précédent).
Comment favoriser cette vie foisonnante ?
De nombreuses pratiques permettent de favoriser la vie du sol, mais ces pratiques
seraient vaines si l’écosystème qu’est votre jardin subit certaines agressions.
Ces agressions sont de deux types : mécaniques et chimiques, autrement dit le travail du
sol et les pesticides.
Je vous invite à réduire le premier à son strict nécessaire afin qu’il soit le plus rare possible, le plus superficiel possible et idéalement en privilégiant
les outils à dents.
Quant aux pesticides, je vous invite à proscrire tout insecticide (y compris ceux autorisés en bio) et tout hélicidé (le ferra mol mis à part car il
préserve les prédateurs des limaces).
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Donc pesticides (naturels et de synthèse) laissés sur les rayons des jardineries, outils de travail du sol remisés, voire revendus, il nous reste à définir
les pratiques compatibles avec un sol vivant. Ces pratiques sont nombreuses et je vais ici focaliser sur celles que j’utilise et qui sont basées sur un
minimum d’interventions.
De nombreux jardinier qui sont également sensibles au maintien d’un sol grouillant de vie ont tendance à aller vers des modes de cultures
nécessitant beaucoup plus de travail, surtout lors de la mise en place, comme des cultures sur buttes, ados, carrés. Je vous invite à découvrir à
travers certains blogs, comme celui de Loïc Vauclin, ou des ouvrages comme « Le jardin naturel » de Jean Marie Lespinasse.
Ma proposition est de démarrer un potager, autant que faire se peut, sans aucun travail du sol à partir de mulch, je rejoins ainsi en grande partie les
pratiques que préconise Dominique Soltner dans son « guide du nouveau jardinage ».
Le pois fourrager peut être aussi bien une culture qu’un couvert hivernal
En revanche il me semble que de telles pratiques sont surtout pertinentes lors de la première mise en culture, ensuite, le plus pertinent est de faire se
succéder le plus intensivement possible les cultures ou les couverts végétaux sur chaque planche du jardin. Cela amène le jardinier à cultiver un
potager en toutes saisons, ce qui permet d’améliorer le sol avec toutes les plantes qui y poussent, de maximiser les flux d’énergie qui nourrissent le
sol… L’apport d’amendements organiques complète, si nécessaire les pratiques à adopter. Ces pratiques sont synthétisées dans mon article « les
trois piliers de l’aggradation des sols ».
Je vous invite également à lire les conclusions des 30 ans d’expériences de Jacques Subra, sur le fait de jardiner à plat ou sur différents types de
buttes, ainsi que l’approche de Guylaine Goulfier dans sa « révolution au potager ».
La biodiversité favorisée par ce type de pratiques permet d’aller vers une régulation naturelle des prédateurs et des pathogènes, mais ceux-ci ne
sont pas absents pour autant et lutter contre leur prolifération est encore parfois nécessaire. Pour ce faire toutes les méthodes respectueuses de
l’environnement sont les bienvenues : voir par exemple les propositions de Jacques Subra pour lutter contre les limaces, ou encore l’utilisation
d’extraits végétaux, comme le préconisent les auteurs de « purin d’ortie et compagnie ». Pour travailler en ce sens soigner l’environnement en
favorisant un maximum de biodiversité, non seulement dans le sol, mais aussi à tous niveau dans le jardin aide à réguler ces problèmes. C’est ainsi
que des mares, des arbres morts, éventuellement couverts de lierre, des murets de pierre sèche, les hautes herbes… sont autant de refuges pour les
auxiliaires de cultures en tout genre. Gilles Leblais, dans son ouvrage « mon jardin paradis » propose un véritable guide pour aider le jardinier à
rendre son jardin le plus accueillant possible pour la faune sauvage
Les Mouches
peuventpeuvent-elles
Remplacer les
Abeilles ?
Un article de Jérémy Anso
Adieu chère butineuse
Si vous ne le savez pas, l’apiculture
moderne est en très mauvaise posture avec
notamment l’effondrement des colonies
d’abeilles. Colony Collapse Disorder (CCD)
est le terme anglais pour définir la disparition
ou la mort entière d’une colonie. Les raisons ?
Elles sont probablement multiples.
Fragmentation de l’habitat, appauvrissement
floristique, présence excessive de pesticide
toxique pour les abeilles, etc.
La situation ne doit pas être prise à la légère, les abeilles sauvages ou domestiques jouent un rôle fondamental dans l’écologie des plantes à fleurs,
de la production de fruits et de légumes et de tous les produits dérivés de la ruche.
L’importance des abeilles
Elles ont une place centrale dans la pollinisation croisée de nombreuses plantes de la planète. Les abeilles sont les pollinisateurs de prédilection,
dont certaines plantes dépendent complètement pour assurer leur reproduction et donc leur survie.
Le rôle écologique majeur peut, à la limite, échapper pour la plupart d’entre nous. Par contre, le rôle économique des abeilles dans
l’agriculture ne peut pas nous échapper. Plus une abeille visitera une fleur, plus le fruit sera gros. Cette phrase est vraie de manière général pour
tous les fruits et légumes, avec quelques particularités.
Par exemple, les amandiers californiens sont dépendants du passage des abeilles pour permettre la formation de fruit. Nous avons là un exemple
fort qui illustre l’importance du rôle des abeilles dans notre « confort alimentaire ». Plus d’un tiers de la production mondiale de nourriture est sous
le contrôle des pollinisateurs jaune et noir.
Toutes ces constatations font régulièrement sortir un dicton, qui aurait été émis par Einstein lui-même :
« Quand les abeilles meurent, les jours de l’Homme sont comptés »
Avec une multitude de variante, mais j’en passe.
Certains pays imaginent déjà la vie « après les abeilles ». L’exemple nous vient de la Chine où de pauvres petits chinois sont recrutés pour
féconder à la main, avec une plume, les fleurs une à une. Un vrai travail de fourmis, qui ne sera probablement jamais viable, surtout dans les pays
plus « démocratiques » dirons-nous.
Non, la voie nous est montrée ailleurs, en Europe par exemple.
Le jour où les abeilles disparaitront… les mouches prendront le relais ?
C’est une histoire scientifique plutôt folle que je m’apprête à vous raconter. Une histoire qui commence en Europe, dans le Consortium of Bee
Project (CBP) qui ne recense pas moins de 6 pays européens dont la France et l’Allemagne.
Ce consortium de chercheurs, de techniciens, d’ingénieurs et d’apiculteurs ne cachent pas leur but : trouver le remplaçant de l’abeille, qui ne survie
plus dans nos contrées fragmentées et riches en pesticides.
Les chercheurs ont donc voulu tester la mouche, qui persiste dans tous les milieux et peut voler de fleurs en fleurs tout comme l’abeille, pour
remplacer notre championne de la pollinisation croisée. Une première étude publiée en février de cette année a permis d’isoler chez plus de 23
colonies d’abeilles, plusieurs gènes dits « candidats » qui induisent les phénomènes de pollinisation et de formation d’une colonie (1).
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Une première sur la scène scientifique entomologique. Un autre groupe de scientifiques du département génie génétique du CBP s’est attardé sur
la fabrication d’une mouche transgénique, qui possède donc des gènes en plus, des transgènes afin d’induire la pollinisation chez les mouches.
Ils ont choisi une espèce domestique commune, Fannia canicularis, présente dans pratiquement tous les pays de la planète, sous tous les climats.
Les scientifiques ont donc suivi génération après génération l’évolution des comportements alimentaires (recherche du nectar) chez les mouches,
dans le but d’obtenir une pollinisation croisée.
Une 1ère publication par cette équipe dans le très célèbre journal de génétique, the European Journal of Apllied Genetic, a démontré une
préférence significative pour le nectar d’une espèce de fleur comparé à une boisson sucrée offerte ad libitum (2). Les chercheurs estiment qu’il faut
faire plus de sélection pour les spécimens les plus attirés par le nectar, ceux-là-même qui pourraient assurer la pollinisation.
Une fois l’hybride stabilisé en élevage, un groupe d’éthologues, d’écologues et d’’apiculteurs ont voulu savoir l’impact du passage d’une mouche
comparé au passage d’une abeille. Pour ce faire, 12 serres fermées ont été utilisées pour tester la force de la pollinisation des mouches, et des
abeilles.
4 serres témoins, sans mouches ni abeilles, 4 serres avec l’hybride et 4 serres avec les abeilles. Le choix s’est porté sur des pommes, des Golden
delicious, qui sont très réceptive au passage des abeilles. En effet, plus une abeille passe, plus le fruit sera gros et développé.
Après 4 mois d’expérience, les résultats tombent et c’est à peine croyable. Les mouches n’atteignent pas le remarquable travail des abeilles qui
ont permis d’obtenir des pommes 23 % plus lourde que celles des mouches (3). La différence est forte, et les conséquences pourraient être
dramatiques pour la production mondiale. Sauf que les pommes produites avec les mouches étaient tout de même 19 % plus lourde que les pommes
témoins, sans pollinisateur. Bingo ! Les scientifiques ont réussi à trouver une piste sérieuse, mais encore incomplète, pour remplacer une possible
extinction des abeilles.
Il convient par contre de se poser des questions quant à l’introduction d’une nouvelle espèce transgénique dans le milieu naturelle. Est-ce que le jeu
en vaudra la chandelle ? Ne vaudrait-il mieux pas tenter de sauver les abeilles au lieu de bidouiller avec les miracles de la Nature ? Je ne sais
pas, mais l’avenir nous le dira bien assez tôt.
Notes et références
1.
Mark, K. B., Stockwell, V. O., Smith, D. M., Sugar, D., & Garner, J. E. (2013). Do genomic of bees can matched with flies to pollinate?. Bee and conservation, 83(5), 478-484.
2.
Janet, L. S., Radier, K. L., Trinket, M. N. & Jones, J. E. (2013). Attractiveness of nectar for transgenic flies from Consortium Bee Project (CBP). European Journal of Apllied Genetic 12(5), 125-142.
3.
Wedde, H. F., Farooq, M., & Zhang, Y. (2013). Effect of crossed-pollinated apple by flies and bees: an experimental approach. .Ant colony optimization and swarm intelligence (pp. 83-94). Springer Berlin
Heidelberg.
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LE CALENDRIER LUNAIRE D’APRES ALAIN CAMBOULIVES
Tourte à la viande (8
parts)
-
2 pâtes feuilletées ou 1 brisée au fond et une feuilletée dessus
70 ou 100 g de gruyère râpé
350 à 400 g de viande haché (moitié - moitié porc maigre ou
chair à saucisse et bœuf suivant l’utilisation entrée ou dîner
léger)
1 bonne cuillerée à soupe de moutarde
sel, poivre,
1 œuf entier
un peu de jaune pour dorer avec quelques gouttes de jus de
citron ou vinaigre pour enlever l’odeur de l’œuf mettre le reste
dans la viande)
2 tomates
1 oignon émincé
2 cuillerées à soupe d’huile
persil facultatif et selon les goûts, piment végétarien ou piquant
émincé.
* Garnir le moule avec une pâte brisée ou feuilletée, dessus, une fine
couche de fromage.
* Disposer ensuite la viande mélangée à l’œuf entier et le reste du
deuxième, moutarde, poivre et sel (attention à la chair à saucisse qui
est en principe déjà salée), les tomates en lamelles, l’oignon émincé
un peu revenu dans l’huile ou cru (selon préférence).
* Recouvrir avec la deuxième pâte plutôt feuilletée, dorer à l’œuf,
découper un petit rond au centre, pour laisser partir la vapeur, d’un
geste léger, faire quelques stries courbes avec une fourchette ou un
couteau.
* Enfourner.
* Cuisson 45 mn thermostat 5-6 (180°) (chaleur tournante à four
chaud)
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