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Le BULLETIN de l'A.I.S.T.
32
ASSOCIATION INTERNATIONALE
N°
N°
HIVER 2013-2014
POUR LA SÉCURITÉ
DU TRANSPORT DES JEUNES
Bilan des activités
2012-2013
de l'A.I.S.T.
Le panorama international
Mot du président
A.I.S.T.
En octobre 2013, les membres de l’AIST se réunissaient à
Courtrai en Belgique. Courtrai c’est aussi le Busworld, la
référence en matière de salon de l’autocar et le premier
rendez-vous mondial des professionnels du transport routier
de voyageurs. L’AIST y a été accueillie. Quoi de plus normal
que de s’y retrouver grâce à la FBAA, membre cofondateur
de l’AIST. Merci à la FBAA pour cette opportunité. En marge
du Busworld, l’AIST y a tenu son assemblée générale. Voici le
bilan des activités 2012-2013, tel que livré par le secrétaire
général, M. Christophe Trébosc.
Dernièrement, les experts du
GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ont rendu le volume 1 de leur
rapport. Deux autres volumes sont
attendus en mars et avril 2014,
avant le rapport de synthèse. Ce
premier volet sur les « éléments
physiques du climat » évalue les
aspects scientifiques du système
climatique et de l’évolution du
climat. Voici les grandes lignes
de ces études :
La première décennie du XXIe
siècle est la plus chaude depuis
1850. L’augmentation du niveau
de la mer continue: le niveau
moyen mondial de la mer s’est
élevé d’environ 20 cm depuis le
début du XXe siècle. L’accélération
Edition européenne en langue française de la revue internationale de l'AIST
AIST-Europe - 8, rue Edouard Lockroy 75011 Paris - Web : www.aist-europe.org
Tél. (0)1 43 57 42 86 - Fax : (0)1 43 57 03 94
de la fonte des glaciers de montagne est significative. La fonte
des glaces des calottes polaires
du Groenland et de l’Antarctique
également. L’évolution du climat
constatée sur les 150 dernières
années ne peut être expliquée
qu’en incluant, dans la représentation physique et dans le calcul,
les émissions de gaz à effet de
serre (GES) d’origine humaine.
N’en déplaise aux climato-sceptiques, il est extrêmement probable que l’influence humaine
est la cause dominante du
changement climatique observé.
La concentration de CO2 dans
l’atmosphère a augmenté de 20%
depuis 1958 et de 40 % depuis
1750, début de l’ère industrielle.
Les changements climatiques à
E
ncore une fois, l’automne nous aura
apporté son lot d’événements qui
fera progresser nos systèmes de
transport de personnes et, plus particulièrement d’écoliers, de part et d’autre
de l’Atlantique.
Les changements climatiques causés principalement par les gaz à effet de serre,
le prix et la disponibilité des carburants
ainsi que des accidents meurtriers sont
autant de facteurs qui nous mobilisent
vers la recherche de solutions novatrices.
Ces questions ont été soulevées lors de nos
rencontres d’octobre dernier à Coutrai, à
l’occasion de notre assemblée générale
annuelle et des échanges qui ont eu lieu
dans le cadre du Salon Busworld.
Notre bulletin fait état de ces événements
et de certains moyens mis de l’avant de
part et d’autre pour préparer un avenir
meilleur. Notre secrétaire général, M.
Christophe Trébosc, dresse le portrait
de la situation et présente le bilan de
nos activités pour l’année 2012-2013.
De la Belgique, M. Louis Éloi résume
venir : D’après le 5e rapport, au
rythme d’émissions de gaz à effet
de serre actuel, l’augmentation
des températures serait de l’ordre
de 4°C à la fin du siècle, avec des
conséquences très importantes sur
la fonte des glaces et le niveau des
mers (hausse d’environ 60 cm).
Le scénario le plus favorable
estime, qu’à certaines conditions
(émissions fortement réduites), il
serait possible de limiter la hausse
de la température moyenne à
la surface de la terre à 2°C par
rapport à l’ère pré-industrielle.
Mais pour cela il faudrait stopper
la croissance des émissions de
1
nos rencontres au Salon Busworld. La
campagne de sécurité 2014 de l’ATEQ et
le projet d’électrification des transports
au Québec vous sont présentés par Mme
Sylvie Robitaille de l’ATEQ, tandis que M.
Éric Breton, de l’ANATEP, suggère un texte
sur la charte et le manuel de sécurité dont
s’est doté l’industrie européenne du bus
et de l’autocar ainsi que sur la volonté
des intervenants marocains de renforcer
la sécurité du transport.
Il ne me reste plus qu’à nous souhaiter
une Année 2014 sous le sceau de l’innovation et qui fera en sorte que nos
écoliers aient accès à l’éducation dans
les meilleures conditions qui soient,
c’est-à-dire grâce à un transport scolaire
sécuritaire et gratuit.
gaz à effet de serre d’ici à 2020
et ensuite progressivement les
réduire pour atteindre, en fin
de XXIe siècle des émissions
négatives (c’est-à-dire retirer du
CO2 de l’atmosphère avec des
technologies comme le captage
et le stockage du CO2).
Développer le transport collectif
et le transport scolaire est plus
que jamais une priorité pour que
la mobilité des scolaires participe
au développement durable. Aller
à l’école en transport collectif
est et sera toujours une mesure
favorable pour la santé des jeunes
d’abord et, de manière plus
globale, pour la planète.
Le Président, Gaston Lemay
Le pétrole, variable encore
incontournable
Concernant le cours du brut,
la forte sensibilité du pétrole aux
tensions géopolitiques se traduit,
comme en 2012 ou en 2011, par
une variation des cours dans une
large bande. En 2012, le prix du
baril avait oscillé entre 88 dollars
et 128 dollars. Le point bas de
2013 remonte au mois d'avril,
à 97 dollars, il est aujourd’hui
autour de 110$. Les questions
énergétiques sont donc de plus
en plus incontournables. Tous les
constructeurs et équipementiers
de part et d’autre de l’Atlantique,
ont développé, de façon plus ou
moins volontariste, des recherches
sur des moteurs hybrides. Parallèlement, en Europe, les normes
Euro 6 vont s’imposer à compter
du 31 décembre 2013. A cette
date, l’ensemble des véhicules
neufs devra être conforme à la
norme Euro 6, en application du
règlement n° 595/2009 du
Parlement européen et du Conseil
du 18 juin 2009.
La norme Euro 5, actuellement
applicable, a permis de réduire,
de façon significative, les plafonds
des émissions polluantes de poids
lourds par rapport à la norme Euro
3 (fin 2001). Ainsi, les limites
fixées pour les oxydes d’azote ont
été diminuées de 60 % et celles
fixées pour les particules de 85 %
entre 2001 et 2009. Par rapport
à la norme Euro 5, la norme Euro
6 imposera une réduction supplémentaire des valeurs limites de
80 % pour les oxydes d’azote, de
50 % pour les particules et de plus
de 70 % pour les hydrocarbures.
La survie de notre planète dépend
aussi des efforts du secteur des
transports…
Les opérateurs
de transport public
Les grands groupes de transport
de voyageurs continuent à tirer leur
épingle du jeu. Déjà présent au
Canada depuis 1999, Kéolis America, filiale américaine du groupe
français continue son offensive sur
le sol américain. Après l’acquisition
en novembre 2011 de Tectrans
implanté en Californie, devenu depuis Keolis Transit America, Keolis
a remporté le marché du transport
urbain de Las Vegas. 30 millions
de passagers annuels, un contrat
d’une durée initiale de cinq ans
(avec extension possible jusqu’à
cinq ans supplémentaires), générera un chiffre d’affaires cumulé
de 500 millions US. Jackpot !
Keolis se tourne également vers
l’Asie en partenariat avec le chinois
Metro de Shanghai (12 lignes),
ainsi que sur le sol indien où ses
concurrents Transdev et Ratp Dev
sont déjà présents. La concurrence
est rude à l’international où les
marges de bénéfice sont plus
importantes qu’en Europe, pour
les grands groupes de transport
français, mais pas seulement,
la Deutsche Bahn ; le métro de
Hong-kong, MTR, ou les entreprises
britanniques First Group et National
Express sont aussi dans les starting
blocks. Cependant, l’appétit de
ces entrepreneurs se dirige essentiellement sur les réseaux urbains
de transport public. Le transport
scolaire, présent partout, dans les
grandes métropoles comme dans
les plus petites et la ruralité attire
moins. Jusqu’à présent !...
La position de l’AIST est claire en
la matière : le transport scolaire est
un service de proximité rendu aux
élèves, aux collectivités locales à
moindre coût pour les familles. Une
concurrence saine doit prévaloir
pour un service de qualité opéré
soit par les petites et moyennes
sociétés qui doivent pouvoir accéder aux marchés publics soit par de
plus grandes entreprises.
Sécurité
Dans les médias, on ne parle
jamais de l’autocar autrement
que lors d’un accident grave, de
préférence lorsque de nombreuses
victimes sont comptabilisées. Au
regard de l’accidentologie, de ses
statistiques et de ses enseignements, c’est pourtant une véritable
injustice lorsqu’on compare ce
mode de transport à la voiture
particulière et a fortiori aux piétons
ou aux deux-roues. Fin mai 2013,
l’International road union (IRU) a
Christophe Trébosc, Secrétaire général de l'A.I.S.T.
AIST
Comité
de direction
2013-2014
choisi de valoriser la grande sécurité des autocars et autobus. L’IRU,
qui regroupe toutes les fédérations
professionnelles au monde, a lancé
une campagne de communication
très réussie. Bougez malin !
L’idée centrale est que prendre
un autocar ou un autobus, c’est
«le choix malin pour une mobilité
plus sûre». L’AIST a naturellement
décidé de relayer ce message, qui
corrobore tous les messages de
prévention des accidents qu’elles
peuvent par ailleurs développer…
En amont de la semaine des Nations Unies pour la sécurité routière
(6-12 mai 2013), l’industrie du
bus et de l’autocar a adopté le 3
mai dernier un manuel de sécurité
routière « Bougez malin » : un
nouvel engagement pour améliorer
ses performances déjà exemplaires
en matière de sécurité. Pour Yves
Mannaerts, vice-président de l’International Road Union (IRU),
président du Conseil Transport de
personnes (CTP) de l’IRU, ancien
trésorier général de l’AIST : « En
adoptant ce manuel et en nous
efforçant de le diffuser à grande
échelle à chaque entreprise et
chaque conducteur, nous voulons contribuer concrètement à
améliorer la sécurité routière en
sensibilisant notre secteur et en
promouvant les bonnes pratiques
à mettre en œuvre. Notre objectif
est ainsi de conforter l’industrie
du bus et de l’autocar dans sa
position de championne de la
sécurité routière parmi tous les
autres modes de transport ». Le
manuel de sécurité routière «Bougez malin» se concentre sur trois
éléments essentiels : la sécurité
du véhicule, celle du conducteur
et celle de l’entreprise. Il invite les
2
entreprises de bus et d’autocars à
signer une charte de sécurité routière et fournit aux conducteurs une
gamme complète d’aide-mémoire
de sécurité très pratiques. Ce
manuel présente également des
recommandations à l’attention des
décideurs politiques et constructeurs en vue de fabriquer des bus
et autocars encore plus sûrs.
AIST Amérique
Bilan 2012-2013
Du côté Amérique, plus précisément au Québec, comme on a pu
le constater à travers les médias,
l’octroi de contrats et les dépenses
de l’État sont scrutés à la loupe
et tous doivent faire preuve de la
plus grande intégrité. Ce qui a eu
de l’effet dans tous les domaines,
y compris le transport scolaire.
D’ailleurs, tous les organismes qui
interviennent auprès des gouvernements doivent dorénavant être
inscrits à un registre, « Registre
des lobbyistes du Québec » afin
d’être autorisés à discuter avec
les représentants du gouvernement
du Québec. Malgré cela, plusieurs
dossiers ont retenu notre attention,
notamment le volet sécurité et
intégrité des élèves transportés
dans le cadre duquel les transporteurs scolaires doivent dorénavant
mettre à la disposition de leurs
conducteurs et conductrices, des
formations afin d’enrayer les cas
de d’intimidation et de violence à
bord des autobus scolaires. L’ATEQ
a aussi développé différents outils
afin de sensibiliser, non seulement
la population, mais plus particulièrement les élèves transportés.
De plus, certaines commissions
scolaires ont commencé à exiger
l’installation de caméras à bord
Gaston Lemay
Président
Canada
William Pajot
1er Vice-président délégué
France
Michel Dislaire
2e Vice-président
Belgique
Carlos Lopez Cortinas
3e Vice-président
Espagne
Christophe Trébosc
Secrétaire général
France
Gonzalo Poveda Ariza
Secrétaire général adjoint
Espagne
Louis Éloy
Trésorier général
Belgique
Stéphane Lefebvre
Trésorier général adjoint
Canada
Jean-Louis Flahaut
Administrateur
France
Siègent
sans droit de vote :
Luc Lafrance
Directeur général
Directeur administratif
AIST Amérique
Canada
Éric Breton
Directeur administratif
AIST-Europe
France
N°32
Gaston Lemay, Président de l'A.I.S.T.
des autobus. Tout est donc mis
en œuvre afin d’enrayer ce fléau.
Du côté du financement, la situation est plutôt stable, même si
quelques commissions scolaires,
aux prises avec des réductions de
leur budget d’opérations, cherchent
à faire des économies entre autres,
dans le budget du transport scolaire
afin de combler leurs manques à
gagner. C’est ainsi que l’on voit
apparaitre une diminution dans
les services aux élèves comme le
transport du midi et le transport
des élèves participant à des programmes spéciaux.
De plus, et bien que le cadre
financier soit prévu jusqu’en 2017,
les représentants de l’industrie du
transport scolaire doivent demeurer
aux aguets dans l’éventualité où,
pour atteindre un déficit «0» envi-
Abandon de
l’édition anglaise
de Sécurité/
Safety
Considérant ses ressources financières limitées et le nombre
d’adhérents anglophones en
régression, l’Association internationale pour la sécurité du
transport des jeunes a adopté
une résolution lors de son
assemblée générale annuelle
d’octobre 2013 qui a pour
effet la disparition de l’édition
anglaise de la publication Sécurité/Safety.
Cette décision, qui prend effet
dès la première publication du
bulletin suivant l’assemblée
générale, pourra faire l’objet
d’une révision si la situation
venait qu’à s’améliorer.
La direction de l'AIST
N°32
sagé par le gouvernement en place
ou pour pallier le manque à gagner
des commissions scolaires, celui-ci
ne décide de rouvrir cette entente.
De son côté, le ministère des
Transports du Québec a décidé
de revoir sa politique en matière
de transport collectif. Par le biais
des consultations publiques, l’ATEQ
a pu faire valoir son point de
vue sur l’utilisation des véhicules
destinés au transport des élèves à
des fins de transport collectif rural
et de l’opportunité de mettre à
contribution ce type de transport
et l’expertise des transporteurs
privés. Le ministère doit déposer sa
politique sur le transport collectif à
la fin de 2013.
Sur une base « organisationnelle »,
beaucoup d’énergie a été déployée
pour regrouper les deux grandes
associations de propriétaires d’autobus, c’est-à-dire l’Association
du transport écolier du Québec
et l’Association des propriétaires
d’autobus du Québec. Ce regroupement permettra une meilleure
synergie et aura un poids plus
important face aux décideurs.
Dans le contexte actuel, et avec
les défis qui attendent l’industrie du transport par autobus au
cours des prochaines années, ce
regroupement était inévitable. Les
membres des deux associations
ont voté unanimement en faveur
de cette fusion. La nouvelle organisation verra le jour officiellement
en avril 2014.
Du côté Américain, le contexte
budgétaire plutôt difficile des
dernières années a fait en sorte
de ralentir l’économie et, par le fait
même, l’industrie du transport par
autobus tant touristique que scolaire. Le volet sécurité des élèves
transportés est encore en cours de
discussion, pas nécessairement la
sécurité routière mais surtout la
sécurité à l’intérieur et aux abords
des autobus.
En 2013, il n’y a pas eu de Conférence canadienne sur le transport
scolaire, celle-ci est prévue en
2014 à Régina dans la province
de la Saskatchewan.
AIST Europe
Bilan 2012-2013
En Belgique, l’année 2012
aura été marquée par d’intenses
discussions relatives à la sécurité du transport suite à l’accident
tragique de Sierre (Suisse) le 13
mars 2012 qui fit 28 victimes et
qui reste gravé dans toutes les
mémoires. À ce jour, les causes
de l’accident ne sont pas encore
connues. Il n’en demeure pas
moins que la FBAA a été appelée
à se prononcer sur les propositions
du SPF (Service Public fédéral)
Mobilité pour améliorer la sécurité
des véhicules et de leurs passagers.
La Fédération a donc rendu un
avis circonstancié à ce sujet ainsi
que dans le cadre du Programme
Sécurité FBAA 2012-2013 appelé
à être actualisé en 2014.
Sur le plan de la sécurité, on
peut souligner avec satisfaction
l’initiative prise en Région bruxelloise par la COCOF (Conseil de la
Communauté Française) en vue
d’établir en concertation avec
les transporteurs des procédures
Louis Eloy, Trésorier général de l'A.I.S.T.
3
à suivre en cas d’urgence. Il est
question de débuter prochainement
un projet pilote à Bruxelles sous
l’égide de la Commission consultative francophone bruxelloise
du transport scolaire. Assurément
un projet allant dans le sens
d’accroître encore la sécurité du
transport.
Concernant l’organisation des
transports scolaires en région
wallonne, force est de constater
que la situation a été tendue en
2012 et reste délicate à ce jour.
Beaucoup de dossiers sensibles ont
fait l’actualité tels que les nouvelles
conditions de prises en charge des
élèves, le nouveau Contrat de
Service Public du Groupe SRWTTEC (Société Régionale Wallonne
Transport-Transport En Commun)
toujours en attente en 2012 et
la nouvelle réglementation sur
les marchés publics en transport
scolaire entrée en vigueur au 1er
juillet 2013. Autant de questions
ouvertes qui ont conduit la Fédération à solliciter un entretien auprès
du Ministre des Transports, en février 2012. Une occasion d’insister
auprès du Ministre sur l’importance
d’avoir des perspectives à moyen
et long termes tant sur le plan
économique que sur le plan social.
Ceci suppose alors l’attribution
de contrats de longues durées
(10 ans) dans le cadre d’une
tarification correcte plutôt que la
multiplication de contrats de gré
à gré qui ne sont finalement pas
dans l’intérêt du donneur d’ordre ni
du transporteur et de son personnel
roulant. Et encore moins pour la
sécurité des enfants…
En conclusion, le Ministre et ses
conseillers ont été attentifs aux
demandes de la profession, tout
en concédant malheureusement
que le manque de visibilité du
Gouvernement wallon à l’horizon
2014 ne permet pas de dégager
à ce jour les moyens budgétaires
à cet effet…
Enfin l’on peut terminer ce rapport d’activité AIST-Belgique sur
une note positive en mettant
en exergue un fait marquant de
2012 favorable à la profession
dans le domaine de la sécurité.
Celui-ci concerne l’initiative prise
en novembre dernier par le TEC
Charleroi d’inviter ses transporteurs
ainsi que les partenaires du secteur
à une réunion d’échange. Cette
réunion a permis à chacun d’exprimer ses préoccupations et les
difficultés quotidiennes rencontrées
dans l’organisation et l’exploitation
des services scolaires. Ce fut aussi
l’occasion pour FCBO (Organisme
de Formation Continue de la profession) de présenter son module
de formation continue dédié au
transport scolaire et de rappeler
aussi la nécessité de poursuivre
les cycles de formation continue
dans les meilleurs délais.
En conclusion une initiative allant
dans le sens de l’objectif de la
profession et de l’AIST : toujours
plus de sécurité et de qualité dans
l’intérêt des enfants transportés.
Pour sa part, en Espagne, le syndicat FETE UGT dénonce cette année
encore les diminutions et retards
dans les attributions des financements de transports scolaires. La
suppression de nombreux circuits
empêche ou rend difficile l’accès
à quelques écoles, surtout dans les
zones rurales et participe à l’insécurité lors des parcours des élèves.
Tout cela suppose une détérioration
progressive de la qualité éducative
ainsi que des services complémentaires ressentie comme une
agression à l’égalité des chances
pour les élèves, agression due au
simple fait qu’ils résident en zone
rurale, où le transport scolaire leur
est indispensable.
La FETE-UGT demande donc que les
circuits scolaires supprimés soient
rétablis ainsi qe le rétablissement
de la dotation d’un budget spécifique pour qu’aucun élève ne soit
discriminé par rapport à ses droits
à une éducation de qualité.
En France cette fois, l’ANATEEP,
emmenée par le Président JeanClaude Frécon, a été auditionnée
le 13 novembre par la Sénatrice
Claire-Lise Campion, chargée par
le Premier ministre d'une mission
sur la question de la mise en
application de la loi de 2005 sur
l'accessibilité, notamment pour ce
qui concerne les transports publics
scolaires. L'ANATEEP a insisté sur
l'impossibilité pour les autorités
organisatrices de transport, malgré
leur bonne volonté pour la plupart,
de respecter strictement le texte
de 2005 à échéance de 2015.
L'Association s'est particulièrement
inquiétée du cas des services à
titre principal scolaires (SATPS),
concernés également par la mise
en accessibilité. Ces points d'arrêt, par définition, ne sont pas
forcément pérennes. Compte
tenu des contraintes budgétaires
majeures actuelles et constatant
que, pour les élèves en situation de
handicap, des services de transport
spécialisé en « porte-à-porte » sont
organisés à la grande satisfaction
des familles concernées, l'ANATEEP
a demandé une adaptation réglementaire pour ces points d'arrêt
scolaires, souvent ruraux.
Comme chaque année, l’ANATEEP
a organisé son séminaire annuel
sur le thème de l’accessibilité et du
transport scolaire. Une fois de plus,
ce colloque a réuni de nombreux
acteurs français du transport,
départements et communautés
d’agglomération. Organisateurs de
transport et transporteurs étaient
représentés.
L’échéance de la loi de 2005 toute
proche met les collectivités et les
transporteurs dans l’impossibilité
de tenir les délais. L’ambition était
grande, la réalité est toute autre et
des aménagements sont envisagés
avec la création de l’Agenda
d’accessibilité programmée, Ad’AP,
qui permettra avec pragmatisme et
responsabilité de revoir l’accessibilité des Etablissements recevant du
public ERP et des transports.
Cette année encore, l’éducation
à la sécurité et la prévention ont
guidé l’activité des bénévoles de
l’ANATEEP. Après la campagne
2012 « T’as essayé le transport attitude ? » dont le lancement s’était
déroulé à Paris, dans le cadre de la
10e journée internationale pour la
sécurité du transport de jeunes en
présence des membres de l’AIST, la
campagne 2013-2014 traitera de
la traversée avec le slogan : Pour
traverser, il faut voir et être vu.
Lors de l'année scolaire
2012/2013, en France, 10
jeunes sont décédés des suites
d'un accident au point d'arrêt d'un
véhicule de transport scolaire. C'est
pourquoi, l'ANATEEP a retenu ce
thème. Le transport scolaire est le
moyen le plus sûr pour se rendre
à l'école. Les accidents mortels ou
graves n'arrivent que très rarement
en circulation. Ils surviennent au
moment de la montée ou de la descente du véhicule, au point d'arrêt.
Ils ne sont pas les plus nombreux,
mais les plus dramatiques en
termes de lésions corporelles. Le
scénario le plus courant est celui
de la traversée devant ou derrière
le car ou le bus alors qu'une
automobile dépasse ou croise
le véhicule à l'arrêt. Lors de ses
animations, l'ANATEEP rappelle aux
élèves qu'il ne faut pas traverser
devant ni derrière un car à l'arrêt,
mais attendre que celui-ci soit parti
Campagne
d'éducation
L
ESPAGNE
ASSOCIATION INTERNATIONALE
POUR LA SÉCURITÉ
DU TRANSPORT DES JEUNES
Membres fondateurs
Association Nationale
pour les Transports Educatifs
de l'Enseignement Public
ANATEEP / FRANCE
Association du Transport Ecolier
du Québec
ATEQ / CANADA
Fédération Belge des Exploitants
d'Autobus et d'Autocars
FBAA / BELGIQUE
Federación de Trabajores
de Enseñanza de la U.G.T.
Fete-UGT / ESPAGNE
AIST Europe
8, rue Edouard Lockroy
75011 Paris
Tél. 01 .43.57.42.86
Fax : 01 .43.57.03.94
www.aist-europe.org
AIST Amérique
5300, boul. des Galeries
bureau 300 - Québec (Québec)
G2K 2A2 Canada
Tél. (418) 622.6544
Fax : (418) 622.6595
Bulletin de l'AIST
Directeur de la publication :
Christophe Trébosc
Cotisations : 1er juin 2013 au 31 mai 2014
Le Bulletin de l'AIST
est l'édition européenne
en langue française de
"Sécurité/Safety/Seguridad",
revue internationale
de l'Association internationale
pour la sécurité du transport
de jeunes (AIST)
Membre actif / personne physique : 68 euros
Membre actif / personne morale
- envergure locale ou régionale : 68 euros
- envergure nationale ou internationale : 138 euros


Conclusion
Depuis plusieurs années, les
bus et autocars sont les champions
incontestés de la sécurité routière
parmi tous les modes de transport
routier. Les statistiques (trop peu
nombreuses !) montrent en effet
qu’il est sept fois plus sûr de
prendre le bus pour aller à l’école
que la voiture familiale. Dans
l’Union européenne et en Amérique
du Nord, les performances des bus
et autocars sont en outre à saluer :
leur niveau de sécurité égale celui
du train alors qu’ils partagent leur
infrastructure avec d’autres usagers
bien moins chevronnés !
e visuel de la campagne nationale d’éducation à la sécurité et à la
citoyenneté, de l’ANATEEP « Transport attitude » a été repris par la
FETE et traduit en langue espagnole. Ce message de prévention
diffusé dans le réseau de la FETE UGT, en Espagne, est un exemple des
échanges et partenariats entre les membres de l’AIST. Les risques aux
abords de l’autocar, les situations les plus accidentogènes sont les mêmes
pour tous les élèves, peu importe leur pays, que ce soit d’un côté ou de
l’autre des Pyrénées.
Adhérez à l’AIST

pour avoir toute la visibilité requise.
Pour traverser en toute sécurité,
il faut voir et entendre, allusion
à l’usage répandu des baladeurs
MP3, mais aussi pouvoir être vu
par les autres usagers de la route.
Membre associé : 170 euros
4
N°32
21 octobre 2013 BELGIQUE
Rencontre au
BUSWORLD de Courtrai
L
’organisation de Busworld
et la FBAA ont eu le plaisir
cette année d’accueillir les
participants aux activités annuelles
de l’AIST à l’occasion du Salon
Busworld qui s’est tenu à Courtrai
du 18 au 23 octobre dernier.
En effet, l’ensemble des délégations des pays membres de l’AIST
représentée par l’ATEQ (Québec),
l’ANATEEP (France), la FETE-UGT
(Espagne) et la FBAA (Belgique)
se sont retrouvées le 21 octobre
dernier au Salon Busworld de
Courtrai. L’occasion ainsi d’échanger au cours d’une table ronde
sur l’organisation des transports
scolaires et la sécurité du transport
de nos différents pays avant de tenir l’Assemblée Générale annuelle
de l’AIST et de visiter ensuite le
fameux Salon Busworld.
Mercedes qui a d’ailleurs accueilli
longuement notre délégation de
l’AIST.
En parallèle, se sont tenues comme
à l’habitude de nombreuses conférences, axées plutôt cette année
sur le thème des solutions de
transport durable.
Enfin de nombreuses avant-premières ont attiré aussi les visiteurs,
notamment Volvo Bus qui a exposé
son tout nouveau Volvo 7900, un
bus hybride articulé de 18 mètres
de longueur qui permet d’économiser 37% de carburant avec un taux
d’émission réduit de 40% à 50% !
On notera aussi d’autres produits
phares de Busworld tels que le
nouveau TopClass 500 Euro 6 de
Setra et le Tourismo HD Euro 6 de
Mercedes- Benz apprécié à sa juste
valeur par notre délégation AIST.
Quelques mots du Salon
Table ronde AIST
et l’Assemblée générale
de l’AIST
Il s’agit du plus grand Salon
d’Europe consacré au transport
routier de voyageurs avec plus de
300 exposants venus de 30 pays,
et cette fois encore le record d’affluence a été battu, avec plus de
32.000 visiteurs qui ont répondu
présents en 2013.
Cette année, c’est notamment le
moteur Euro 6 qui fut à l’honneur
au Salon. En effet, à quelques
années de l’entrée en vigueur
de la norme antipollution Euro 6,
effective au 1er janvier 2014, le
salon fut l’occasion idéale pour
les constructeurs de présenter leur
gamme de Bus et Cars Euro 6.
Les principaux fabricants de bus et
cars étaient comme à l’habitude
présents sur le salon, tels que
Iveco bus, Man Truck & Bus, Volvo
Bus, Vanhool, Scania, Renault,
N°32
Comme indiqué en préambule
de l’article, c’est donc par une
rencontre qu’a débuté la journée
de visite au Salon de nos membres
AIST. L’occasion pour la FBAA d’inviter, en plus de ses membres AIST,
les membres de la Commission du
transport scolaire du CFA (Conseil
Francophone des Exploitants Autobus-Autocars – c’est-à-dire l’aile
francophone de la FBAA), ainsi
que les partenaires du transport
scolaire en Régions wallonne et
bruxelloise représentées par ses
donneurs d’ordre que sont le SPW
(Service Public Wallonie) et les TEC
(Transport En Commun) en Région
wallonne et la COCOF (Conseil
de la Communauté Française)
en Région bruxelloise. Au total
Électrification des transports
À
l’instar de la France qui
multiplie les projets et les
mises à l’essai dans diverses
régions du pays, le gouvernement
du Québec entend tirer parti du
savoir-faire électrique de la province
pour diminuer sa dépendance au
pétrole et prendre un virage vert.
En effet, bien qu’elle considère
qu’il s’agit d’un des plus grands
défis du XXIe siècle, la première
ministre Pauline Marois a annoncé
une série de mesures visant à
promouvoir l’électrification des
transports.
Le gouvernement Marois a premièrement dévoilé sa Stratégie
d’électrification des transports le
1er novembre dernier. Il s’agit
du quatrième volet de la Politique
économique Priorité emploi, qui
comprend un investissement de
516 millions de dollars visant à
introduire plus de 12 500 véhicules
électriques additionnels sur les
routes du Québec d’ici 2017, à
« verdir » 525 taxis, implanter
un premier axe électrique pour
alimenter un trolleybus et financer
divers projets de transports collectifs à Montréal ainsi qu’à financer
la création de l’Institut du transport
électrique.
Puis, le 8 novembre, Mme Marois
a procédé à l’attribution d’une
aide financière de 675 000 $
à l’entreprise Autobus Lion pour
un projet de développement d’un
autobus scolaire de 72 passagers
entièrement électrique. Avec l’aide
de trois partenaires québécois,
soit TM4, B3CG Interconnect et
le Centre national du transport
avancé, Autobus Lion devrait être
en mesure de développer une
motorisation lui permettant d’atteindre une autonomie d’environ
90 km. Une recharge à mi-journée
porterait l’autonomie à 180 km
quotidiennement. Il s’agirait d’une
économie de 8000 litres de diesel
en moins comparativement à un
autobus conventionnel.
La 3e annonce fut faite le 22
novembre. Il s’agit d’une aide
financière de 12 millions de dollars
pour un projet pilote de fabrication
d’autobus urbains entièrement
électriques par Nova Bus, une
division du Groupe Volvo, qui ferait
en sorte que Montréal devienne
la première ville en Amérique du
Nord à réaliser un projet recourant
à des autobus équipés d’une
technologie de recharge rapide par
conduction. Le projet représente un
investissement total de 23 millions
de dollars.
pas moins d’une cinquantaine de
participants qui ont pu échanger
avec les délégations AIST de nos
différents pays sur l’organisation
des transports scolaires et sur
les questions de sécurité qui s’y
posent. En conclusion une réunion
très enrichissante qui illustre une
fois encore le bien fondé de l’AIST
basé notamment sur l’échange
d’expérience de ses membres,
avec toujours le même point de
convergence : l’intérêt des enfants
transportés.
Ensuite après un repas de midi où
les conversations de la matinée
se sont comme à l’habitude poursuivies avec enthousiasme, s’est
parfaitement déroulée l’Assemblée
générale annuelle de l’AIST.
5
QUÉBEC
D’autres initiatives
prometteuses
Il n’y a pas que l’électricité
qui pourrait faire en sorte que le
Québec réduise sa dépendance
au pétrole. D’autres initiatives
commencent à intéresser les organismes et entreprises de transport.
Par exemple, les principaux fabricants et distributeurs de minibus
et d’autobus scolaires du Québec,
soit Girardin, Autobus Thomas
et Autobus Leeds Transit, proposent maintenant des véhicules
alimentés au propane et offrent
aussi la possibilité de convertir les
véhicules usagés. Enfin, les plus
récents moteurs diesel disposent
dorénavant de caractéristiques
et de technologies répondant
davantage aux exigences environnementales imposées par les
instances gouvernementales.
Au risque de parodier une célèbre
déclaration, considéronsque les
actionsposées par les entreprises
et le gouvernement du Québec
constituent dans leur ensemble
un petit pas pour l’homme et un
grand pas pour l’assainissement de
notre planète !
SYLVIE ROBITAILLE, ATEQ
Et c’est donc par la visite du Salon
Busworld dont il est question ci-dessus que s’est terminée la journée
à Courtrai des membres de l’AIST
qui se retrouveront certainement
toujours avec le même plaisir en
2014 pour le bien fondé et la
pérennité de notre Association
LOUIS ÉLOI, FBAA
Retour de la campagne annuelle "M’as-tu vu ?"
sur la sécurité en transport scolaire
Q
uébec, le 30 janvier
2014. L’Association du
transport écolier du Québec (ATEQ) a présenté
aujourd’hui les éléments de sa
nouvelle campagne annuelle M’astu vu ? , durant laquelle, du 3
au 14 février inclusivement, la
sécurité en transport scolaire sera
mise de l’avant partout au Québec.
Bien sûr, la sécurité des écoliers est
au centre des préoccupations des
transporteurs scolaires tout au long
de l’année, mais cette quinzaine
de sécurité permet à l’ATEQ de
rassembler tous les intervenants
du milieu scolaire, les écoliers et
leurs parents ainsi que les usagers
de la route autour de la thématique
M’as-tu vu ?afin d’assurer une plus
grande sécurité de nos écoliers lors
de leurs déplacements en autobus
scolaires.
QUÉBEC
Ainsi, la population est invitée
à faire preuve de prudence en
présence d’autobus scolaires, en
zone scolaire et dans les cours
d’école. « La campagne M’as-tu
vu ? rappelle à tous l’importance
de se rendre visibles sur les routes
et redoubler de prudence dès qu’ils
aperçoivent un autobus scolaire »,
tient à rappeler le président de
l’Association, Gaston Lemay.
Les usagers de la route
Trop souvent, que ce soit par
négligence ou insouciance, des
usagers de la route mettent en péril
la sécurité de nos écoliers lorsqu’ils
croisent ou suivent un autobus scolaire. Réduire la vitesse dès qu’on
est en présence d’un autobus
scolaire et respecter sa signalisation contribuent grandement à
diminuer les risques d’accidents. La
campagne M’as-tu vu ? est donc
l’occasion de rappeler à tous leurs
responsabilités.
Pour cette quinzaine de sécurité, l’ATEQ a fait l’installation
d’affiches dans les espaces
publics, jumelée à la diffusion
d’un message radio dans 50
stations à travers le Québec.
Cette année, le microsite
mastuvu.info répond aux
questions de la population,
et plus particulièrement celles
des parents, sur tous les
aspects de la sécurité en
WWW.MASTUVU.INFO
transport scolaire, et une campagne publicitaire sur le Web est
également amorcée.
Les transporteurs scolaires
Zéro décès d’écolier à bord d’un
autobus scolaire depuis 1986 et
zéro écolier heurté mortellement
lors d’un déplacement en autobus
scolaire depuis février 2006 : voilà
un bilan dont les transporteurs
peuvent être très fiers si l’on
considère que plus de 523 000
écoliers sont transportés matin et
soir par autobus scolaires.
Fusion ATEQ - APAQ
L
e 21 septembre dernier, les membres de l’Association du transport écolier du Québec (ATEQ), réunis
en assemblée générale spéciale,ont voté à la quasi-majorité en faveur d’une fusion avec l’Association
des propriétaires d’autobus du Québec (APAQ), un organisme qui regroupedes entreprises privées de
transport collectif. Leurs membres se spécialisent essentiellement en transport interurbain, urbain, périurbain,
nolisé-touristique, adapté, aéroportuaire, médical et par abonnement, mais également en transport scolaire.
Or, comme l’industrie du transport de personnes a grandement évolué au cours des dernières années au
Québec comme ailleurs, avec le résultat que près d’une centaine d’entreprises, qui ont su diversifier leurs
opérations, adhéraient aux deux Associations.
En fusionnant au sein d’un même regroupement, le rapport de force avec les instances décisionnelles sera
accru, les transporteurs pourront mieux protéger leurs acquis et présenter à la population une offre de
services plus cohérente.
Ainsi, l’histoire de l’ATEQ s’achèvera le 31 mars prochain, après 52 ans de fonctionnement. Il en va de même
pour l’APAQ qui a été fondée il y a 81 ans. L’an un de ce nouvel organisme sera bien entendu déterminant
pour les membres à qui on a promis non seulement le maintien, mais aussi une augmentation des services
pour leurs entreprises. Le nom officiel du regroupement sera dévoilé sous peu.
Bien évidemment, ce nouvel organisme devra aussi évaluer son niveau d’implication au sein de l’AIST.
6
Respect de nombreuses lois et
des règlements qui en découlent,
véhicules adaptés à la clientèle,
conducteurs formés et compétents,
partenariat actif entre les divers
intervenants, plus particulièrement
avec les commissions scolaires
responsables de l’organisation du
service du transport des élèves,
sont autant de facteurs qui démontrent que rien n’est laissé au hasard
en matière de sécurité en transport
scolaire au Québec.
Les écoliers
Apprendre aux écoliers utilisant
l’autobus scolaire à respecter
les règles de sécurité est une
responsabilité partagée entre
parents, enseignants, transporteurs
et conducteurs. Pour assurer une
action concertée, l’ATEQ a développé du matériel pédagogique qui
s’adresse spécifiquement aux écoliers du préscolaire et du primaire.
Ainsi, la réédition du 1er d’une
série de dix livres de la Collection
Bubusse, Sam et Bloup ont des
pépins, vient de paraître. Il est
distribué dans toutes les classes,
accompagné d’une affichette
et d’un feuillet d’animation. De
plus, chaque écolier reçoit le
feuillet M’as-tu vu ?comportant un
message de prudence à remettre à
leurs parents. Ils sont aussi invités
à visionner ensemble les huit
capsules vidéo « Bubusse présente
les Aventures de Sam et Bloup »
disponibles sur le site mastuvu.
info.
Des partenaires
indispensables et engagés
Pour assurer le succès de cette
campagne annuelle de sécurité,
l’ATEQ reçoit l’appui financier
du ministère des Transports du
Québec, du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, de la
Société de l’assurance automobile,
de la Commission des transports,
d’Intact Assurance, de Girardin,
de la Fédération des commissions
scolaires du Québec ainsi que de
Zoom Média à titre de partenaire
médiatique. Enfin, les commissions
scolaires, les conseils d’établissements scolaires et les corps
policiers appuient la campagne et
y participent.
Rappelons que l’ATEQ, un des
membres fondateurs de l’AIST,
regroupe la majorité des entreprises de transport d’écoliers au
Québec, à qui l’on confie, matin
et soir, les écoliers qui fréquentent
une école publique ou privée des
niveaux préscolaire, primaire ou
secondaire
SYLVIE ROBITAILLE, ATEQ
N°32