aist-bu32-pour impression xerox.indd
Transcription
aist-bu32-pour impression xerox.indd
Le BULLETIN de l'A.I.S.T. 32 ASSOCIATION INTERNATIONALE N° N° HIVER 2013-2014 POUR LA SÉCURITÉ DU TRANSPORT DES JEUNES Bilan des activités 2012-2013 de l'A.I.S.T. Le panorama international Mot du président A.I.S.T. En octobre 2013, les membres de l’AIST se réunissaient à Courtrai en Belgique. Courtrai c’est aussi le Busworld, la référence en matière de salon de l’autocar et le premier rendez-vous mondial des professionnels du transport routier de voyageurs. L’AIST y a été accueillie. Quoi de plus normal que de s’y retrouver grâce à la FBAA, membre cofondateur de l’AIST. Merci à la FBAA pour cette opportunité. En marge du Busworld, l’AIST y a tenu son assemblée générale. Voici le bilan des activités 2012-2013, tel que livré par le secrétaire général, M. Christophe Trébosc. Dernièrement, les experts du GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ont rendu le volume 1 de leur rapport. Deux autres volumes sont attendus en mars et avril 2014, avant le rapport de synthèse. Ce premier volet sur les « éléments physiques du climat » évalue les aspects scientifiques du système climatique et de l’évolution du climat. Voici les grandes lignes de ces études : La première décennie du XXIe siècle est la plus chaude depuis 1850. L’augmentation du niveau de la mer continue: le niveau moyen mondial de la mer s’est élevé d’environ 20 cm depuis le début du XXe siècle. L’accélération Edition européenne en langue française de la revue internationale de l'AIST AIST-Europe - 8, rue Edouard Lockroy 75011 Paris - Web : www.aist-europe.org Tél. (0)1 43 57 42 86 - Fax : (0)1 43 57 03 94 de la fonte des glaciers de montagne est significative. La fonte des glaces des calottes polaires du Groenland et de l’Antarctique également. L’évolution du climat constatée sur les 150 dernières années ne peut être expliquée qu’en incluant, dans la représentation physique et dans le calcul, les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine. N’en déplaise aux climato-sceptiques, il est extrêmement probable que l’influence humaine est la cause dominante du changement climatique observé. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 20% depuis 1958 et de 40 % depuis 1750, début de l’ère industrielle. Les changements climatiques à E ncore une fois, l’automne nous aura apporté son lot d’événements qui fera progresser nos systèmes de transport de personnes et, plus particulièrement d’écoliers, de part et d’autre de l’Atlantique. Les changements climatiques causés principalement par les gaz à effet de serre, le prix et la disponibilité des carburants ainsi que des accidents meurtriers sont autant de facteurs qui nous mobilisent vers la recherche de solutions novatrices. Ces questions ont été soulevées lors de nos rencontres d’octobre dernier à Coutrai, à l’occasion de notre assemblée générale annuelle et des échanges qui ont eu lieu dans le cadre du Salon Busworld. Notre bulletin fait état de ces événements et de certains moyens mis de l’avant de part et d’autre pour préparer un avenir meilleur. Notre secrétaire général, M. Christophe Trébosc, dresse le portrait de la situation et présente le bilan de nos activités pour l’année 2012-2013. De la Belgique, M. Louis Éloi résume venir : D’après le 5e rapport, au rythme d’émissions de gaz à effet de serre actuel, l’augmentation des températures serait de l’ordre de 4°C à la fin du siècle, avec des conséquences très importantes sur la fonte des glaces et le niveau des mers (hausse d’environ 60 cm). Le scénario le plus favorable estime, qu’à certaines conditions (émissions fortement réduites), il serait possible de limiter la hausse de la température moyenne à la surface de la terre à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Mais pour cela il faudrait stopper la croissance des émissions de 1 nos rencontres au Salon Busworld. La campagne de sécurité 2014 de l’ATEQ et le projet d’électrification des transports au Québec vous sont présentés par Mme Sylvie Robitaille de l’ATEQ, tandis que M. Éric Breton, de l’ANATEP, suggère un texte sur la charte et le manuel de sécurité dont s’est doté l’industrie européenne du bus et de l’autocar ainsi que sur la volonté des intervenants marocains de renforcer la sécurité du transport. Il ne me reste plus qu’à nous souhaiter une Année 2014 sous le sceau de l’innovation et qui fera en sorte que nos écoliers aient accès à l’éducation dans les meilleures conditions qui soient, c’est-à-dire grâce à un transport scolaire sécuritaire et gratuit. gaz à effet de serre d’ici à 2020 et ensuite progressivement les réduire pour atteindre, en fin de XXIe siècle des émissions négatives (c’est-à-dire retirer du CO2 de l’atmosphère avec des technologies comme le captage et le stockage du CO2). Développer le transport collectif et le transport scolaire est plus que jamais une priorité pour que la mobilité des scolaires participe au développement durable. Aller à l’école en transport collectif est et sera toujours une mesure favorable pour la santé des jeunes d’abord et, de manière plus globale, pour la planète. Le Président, Gaston Lemay Le pétrole, variable encore incontournable Concernant le cours du brut, la forte sensibilité du pétrole aux tensions géopolitiques se traduit, comme en 2012 ou en 2011, par une variation des cours dans une large bande. En 2012, le prix du baril avait oscillé entre 88 dollars et 128 dollars. Le point bas de 2013 remonte au mois d'avril, à 97 dollars, il est aujourd’hui autour de 110$. Les questions énergétiques sont donc de plus en plus incontournables. Tous les constructeurs et équipementiers de part et d’autre de l’Atlantique, ont développé, de façon plus ou moins volontariste, des recherches sur des moteurs hybrides. Parallèlement, en Europe, les normes Euro 6 vont s’imposer à compter du 31 décembre 2013. A cette date, l’ensemble des véhicules neufs devra être conforme à la norme Euro 6, en application du règlement n° 595/2009 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2009. La norme Euro 5, actuellement applicable, a permis de réduire, de façon significative, les plafonds des émissions polluantes de poids lourds par rapport à la norme Euro 3 (fin 2001). Ainsi, les limites fixées pour les oxydes d’azote ont été diminuées de 60 % et celles fixées pour les particules de 85 % entre 2001 et 2009. Par rapport à la norme Euro 5, la norme Euro 6 imposera une réduction supplémentaire des valeurs limites de 80 % pour les oxydes d’azote, de 50 % pour les particules et de plus de 70 % pour les hydrocarbures. La survie de notre planète dépend aussi des efforts du secteur des transports… Les opérateurs de transport public Les grands groupes de transport de voyageurs continuent à tirer leur épingle du jeu. Déjà présent au Canada depuis 1999, Kéolis America, filiale américaine du groupe français continue son offensive sur le sol américain. Après l’acquisition en novembre 2011 de Tectrans implanté en Californie, devenu depuis Keolis Transit America, Keolis a remporté le marché du transport urbain de Las Vegas. 30 millions de passagers annuels, un contrat d’une durée initiale de cinq ans (avec extension possible jusqu’à cinq ans supplémentaires), générera un chiffre d’affaires cumulé de 500 millions US. Jackpot ! Keolis se tourne également vers l’Asie en partenariat avec le chinois Metro de Shanghai (12 lignes), ainsi que sur le sol indien où ses concurrents Transdev et Ratp Dev sont déjà présents. La concurrence est rude à l’international où les marges de bénéfice sont plus importantes qu’en Europe, pour les grands groupes de transport français, mais pas seulement, la Deutsche Bahn ; le métro de Hong-kong, MTR, ou les entreprises britanniques First Group et National Express sont aussi dans les starting blocks. Cependant, l’appétit de ces entrepreneurs se dirige essentiellement sur les réseaux urbains de transport public. Le transport scolaire, présent partout, dans les grandes métropoles comme dans les plus petites et la ruralité attire moins. Jusqu’à présent !... La position de l’AIST est claire en la matière : le transport scolaire est un service de proximité rendu aux élèves, aux collectivités locales à moindre coût pour les familles. Une concurrence saine doit prévaloir pour un service de qualité opéré soit par les petites et moyennes sociétés qui doivent pouvoir accéder aux marchés publics soit par de plus grandes entreprises. Sécurité Dans les médias, on ne parle jamais de l’autocar autrement que lors d’un accident grave, de préférence lorsque de nombreuses victimes sont comptabilisées. Au regard de l’accidentologie, de ses statistiques et de ses enseignements, c’est pourtant une véritable injustice lorsqu’on compare ce mode de transport à la voiture particulière et a fortiori aux piétons ou aux deux-roues. Fin mai 2013, l’International road union (IRU) a Christophe Trébosc, Secrétaire général de l'A.I.S.T. AIST Comité de direction 2013-2014 choisi de valoriser la grande sécurité des autocars et autobus. L’IRU, qui regroupe toutes les fédérations professionnelles au monde, a lancé une campagne de communication très réussie. Bougez malin ! L’idée centrale est que prendre un autocar ou un autobus, c’est «le choix malin pour une mobilité plus sûre». L’AIST a naturellement décidé de relayer ce message, qui corrobore tous les messages de prévention des accidents qu’elles peuvent par ailleurs développer… En amont de la semaine des Nations Unies pour la sécurité routière (6-12 mai 2013), l’industrie du bus et de l’autocar a adopté le 3 mai dernier un manuel de sécurité routière « Bougez malin » : un nouvel engagement pour améliorer ses performances déjà exemplaires en matière de sécurité. Pour Yves Mannaerts, vice-président de l’International Road Union (IRU), président du Conseil Transport de personnes (CTP) de l’IRU, ancien trésorier général de l’AIST : « En adoptant ce manuel et en nous efforçant de le diffuser à grande échelle à chaque entreprise et chaque conducteur, nous voulons contribuer concrètement à améliorer la sécurité routière en sensibilisant notre secteur et en promouvant les bonnes pratiques à mettre en œuvre. Notre objectif est ainsi de conforter l’industrie du bus et de l’autocar dans sa position de championne de la sécurité routière parmi tous les autres modes de transport ». Le manuel de sécurité routière «Bougez malin» se concentre sur trois éléments essentiels : la sécurité du véhicule, celle du conducteur et celle de l’entreprise. Il invite les 2 entreprises de bus et d’autocars à signer une charte de sécurité routière et fournit aux conducteurs une gamme complète d’aide-mémoire de sécurité très pratiques. Ce manuel présente également des recommandations à l’attention des décideurs politiques et constructeurs en vue de fabriquer des bus et autocars encore plus sûrs. AIST Amérique Bilan 2012-2013 Du côté Amérique, plus précisément au Québec, comme on a pu le constater à travers les médias, l’octroi de contrats et les dépenses de l’État sont scrutés à la loupe et tous doivent faire preuve de la plus grande intégrité. Ce qui a eu de l’effet dans tous les domaines, y compris le transport scolaire. D’ailleurs, tous les organismes qui interviennent auprès des gouvernements doivent dorénavant être inscrits à un registre, « Registre des lobbyistes du Québec » afin d’être autorisés à discuter avec les représentants du gouvernement du Québec. Malgré cela, plusieurs dossiers ont retenu notre attention, notamment le volet sécurité et intégrité des élèves transportés dans le cadre duquel les transporteurs scolaires doivent dorénavant mettre à la disposition de leurs conducteurs et conductrices, des formations afin d’enrayer les cas de d’intimidation et de violence à bord des autobus scolaires. L’ATEQ a aussi développé différents outils afin de sensibiliser, non seulement la population, mais plus particulièrement les élèves transportés. De plus, certaines commissions scolaires ont commencé à exiger l’installation de caméras à bord Gaston Lemay Président Canada William Pajot 1er Vice-président délégué France Michel Dislaire 2e Vice-président Belgique Carlos Lopez Cortinas 3e Vice-président Espagne Christophe Trébosc Secrétaire général France Gonzalo Poveda Ariza Secrétaire général adjoint Espagne Louis Éloy Trésorier général Belgique Stéphane Lefebvre Trésorier général adjoint Canada Jean-Louis Flahaut Administrateur France Siègent sans droit de vote : Luc Lafrance Directeur général Directeur administratif AIST Amérique Canada Éric Breton Directeur administratif AIST-Europe France N°32 Gaston Lemay, Président de l'A.I.S.T. des autobus. Tout est donc mis en œuvre afin d’enrayer ce fléau. Du côté du financement, la situation est plutôt stable, même si quelques commissions scolaires, aux prises avec des réductions de leur budget d’opérations, cherchent à faire des économies entre autres, dans le budget du transport scolaire afin de combler leurs manques à gagner. C’est ainsi que l’on voit apparaitre une diminution dans les services aux élèves comme le transport du midi et le transport des élèves participant à des programmes spéciaux. De plus, et bien que le cadre financier soit prévu jusqu’en 2017, les représentants de l’industrie du transport scolaire doivent demeurer aux aguets dans l’éventualité où, pour atteindre un déficit «0» envi- Abandon de l’édition anglaise de Sécurité/ Safety Considérant ses ressources financières limitées et le nombre d’adhérents anglophones en régression, l’Association internationale pour la sécurité du transport des jeunes a adopté une résolution lors de son assemblée générale annuelle d’octobre 2013 qui a pour effet la disparition de l’édition anglaise de la publication Sécurité/Safety. Cette décision, qui prend effet dès la première publication du bulletin suivant l’assemblée générale, pourra faire l’objet d’une révision si la situation venait qu’à s’améliorer. La direction de l'AIST N°32 sagé par le gouvernement en place ou pour pallier le manque à gagner des commissions scolaires, celui-ci ne décide de rouvrir cette entente. De son côté, le ministère des Transports du Québec a décidé de revoir sa politique en matière de transport collectif. Par le biais des consultations publiques, l’ATEQ a pu faire valoir son point de vue sur l’utilisation des véhicules destinés au transport des élèves à des fins de transport collectif rural et de l’opportunité de mettre à contribution ce type de transport et l’expertise des transporteurs privés. Le ministère doit déposer sa politique sur le transport collectif à la fin de 2013. Sur une base « organisationnelle », beaucoup d’énergie a été déployée pour regrouper les deux grandes associations de propriétaires d’autobus, c’est-à-dire l’Association du transport écolier du Québec et l’Association des propriétaires d’autobus du Québec. Ce regroupement permettra une meilleure synergie et aura un poids plus important face aux décideurs. Dans le contexte actuel, et avec les défis qui attendent l’industrie du transport par autobus au cours des prochaines années, ce regroupement était inévitable. Les membres des deux associations ont voté unanimement en faveur de cette fusion. La nouvelle organisation verra le jour officiellement en avril 2014. Du côté Américain, le contexte budgétaire plutôt difficile des dernières années a fait en sorte de ralentir l’économie et, par le fait même, l’industrie du transport par autobus tant touristique que scolaire. Le volet sécurité des élèves transportés est encore en cours de discussion, pas nécessairement la sécurité routière mais surtout la sécurité à l’intérieur et aux abords des autobus. En 2013, il n’y a pas eu de Conférence canadienne sur le transport scolaire, celle-ci est prévue en 2014 à Régina dans la province de la Saskatchewan. AIST Europe Bilan 2012-2013 En Belgique, l’année 2012 aura été marquée par d’intenses discussions relatives à la sécurité du transport suite à l’accident tragique de Sierre (Suisse) le 13 mars 2012 qui fit 28 victimes et qui reste gravé dans toutes les mémoires. À ce jour, les causes de l’accident ne sont pas encore connues. Il n’en demeure pas moins que la FBAA a été appelée à se prononcer sur les propositions du SPF (Service Public fédéral) Mobilité pour améliorer la sécurité des véhicules et de leurs passagers. La Fédération a donc rendu un avis circonstancié à ce sujet ainsi que dans le cadre du Programme Sécurité FBAA 2012-2013 appelé à être actualisé en 2014. Sur le plan de la sécurité, on peut souligner avec satisfaction l’initiative prise en Région bruxelloise par la COCOF (Conseil de la Communauté Française) en vue d’établir en concertation avec les transporteurs des procédures Louis Eloy, Trésorier général de l'A.I.S.T. 3 à suivre en cas d’urgence. Il est question de débuter prochainement un projet pilote à Bruxelles sous l’égide de la Commission consultative francophone bruxelloise du transport scolaire. Assurément un projet allant dans le sens d’accroître encore la sécurité du transport. Concernant l’organisation des transports scolaires en région wallonne, force est de constater que la situation a été tendue en 2012 et reste délicate à ce jour. Beaucoup de dossiers sensibles ont fait l’actualité tels que les nouvelles conditions de prises en charge des élèves, le nouveau Contrat de Service Public du Groupe SRWTTEC (Société Régionale Wallonne Transport-Transport En Commun) toujours en attente en 2012 et la nouvelle réglementation sur les marchés publics en transport scolaire entrée en vigueur au 1er juillet 2013. Autant de questions ouvertes qui ont conduit la Fédération à solliciter un entretien auprès du Ministre des Transports, en février 2012. Une occasion d’insister auprès du Ministre sur l’importance d’avoir des perspectives à moyen et long termes tant sur le plan économique que sur le plan social. Ceci suppose alors l’attribution de contrats de longues durées (10 ans) dans le cadre d’une tarification correcte plutôt que la multiplication de contrats de gré à gré qui ne sont finalement pas dans l’intérêt du donneur d’ordre ni du transporteur et de son personnel roulant. Et encore moins pour la sécurité des enfants… En conclusion, le Ministre et ses conseillers ont été attentifs aux demandes de la profession, tout en concédant malheureusement que le manque de visibilité du Gouvernement wallon à l’horizon 2014 ne permet pas de dégager à ce jour les moyens budgétaires à cet effet… Enfin l’on peut terminer ce rapport d’activité AIST-Belgique sur une note positive en mettant en exergue un fait marquant de 2012 favorable à la profession dans le domaine de la sécurité. Celui-ci concerne l’initiative prise en novembre dernier par le TEC Charleroi d’inviter ses transporteurs ainsi que les partenaires du secteur à une réunion d’échange. Cette réunion a permis à chacun d’exprimer ses préoccupations et les difficultés quotidiennes rencontrées dans l’organisation et l’exploitation des services scolaires. Ce fut aussi l’occasion pour FCBO (Organisme de Formation Continue de la profession) de présenter son module de formation continue dédié au transport scolaire et de rappeler aussi la nécessité de poursuivre les cycles de formation continue dans les meilleurs délais. En conclusion une initiative allant dans le sens de l’objectif de la profession et de l’AIST : toujours plus de sécurité et de qualité dans l’intérêt des enfants transportés. Pour sa part, en Espagne, le syndicat FETE UGT dénonce cette année encore les diminutions et retards dans les attributions des financements de transports scolaires. La suppression de nombreux circuits empêche ou rend difficile l’accès à quelques écoles, surtout dans les zones rurales et participe à l’insécurité lors des parcours des élèves. Tout cela suppose une détérioration progressive de la qualité éducative ainsi que des services complémentaires ressentie comme une agression à l’égalité des chances pour les élèves, agression due au simple fait qu’ils résident en zone rurale, où le transport scolaire leur est indispensable. La FETE-UGT demande donc que les circuits scolaires supprimés soient rétablis ainsi qe le rétablissement de la dotation d’un budget spécifique pour qu’aucun élève ne soit discriminé par rapport à ses droits à une éducation de qualité. En France cette fois, l’ANATEEP, emmenée par le Président JeanClaude Frécon, a été auditionnée le 13 novembre par la Sénatrice Claire-Lise Campion, chargée par le Premier ministre d'une mission sur la question de la mise en application de la loi de 2005 sur l'accessibilité, notamment pour ce qui concerne les transports publics scolaires. L'ANATEEP a insisté sur l'impossibilité pour les autorités organisatrices de transport, malgré leur bonne volonté pour la plupart, de respecter strictement le texte de 2005 à échéance de 2015. L'Association s'est particulièrement inquiétée du cas des services à titre principal scolaires (SATPS), concernés également par la mise en accessibilité. Ces points d'arrêt, par définition, ne sont pas forcément pérennes. Compte tenu des contraintes budgétaires majeures actuelles et constatant que, pour les élèves en situation de handicap, des services de transport spécialisé en « porte-à-porte » sont organisés à la grande satisfaction des familles concernées, l'ANATEEP a demandé une adaptation réglementaire pour ces points d'arrêt scolaires, souvent ruraux. Comme chaque année, l’ANATEEP a organisé son séminaire annuel sur le thème de l’accessibilité et du transport scolaire. Une fois de plus, ce colloque a réuni de nombreux acteurs français du transport, départements et communautés d’agglomération. Organisateurs de transport et transporteurs étaient représentés. L’échéance de la loi de 2005 toute proche met les collectivités et les transporteurs dans l’impossibilité de tenir les délais. L’ambition était grande, la réalité est toute autre et des aménagements sont envisagés avec la création de l’Agenda d’accessibilité programmée, Ad’AP, qui permettra avec pragmatisme et responsabilité de revoir l’accessibilité des Etablissements recevant du public ERP et des transports. Cette année encore, l’éducation à la sécurité et la prévention ont guidé l’activité des bénévoles de l’ANATEEP. Après la campagne 2012 « T’as essayé le transport attitude ? » dont le lancement s’était déroulé à Paris, dans le cadre de la 10e journée internationale pour la sécurité du transport de jeunes en présence des membres de l’AIST, la campagne 2013-2014 traitera de la traversée avec le slogan : Pour traverser, il faut voir et être vu. Lors de l'année scolaire 2012/2013, en France, 10 jeunes sont décédés des suites d'un accident au point d'arrêt d'un véhicule de transport scolaire. C'est pourquoi, l'ANATEEP a retenu ce thème. Le transport scolaire est le moyen le plus sûr pour se rendre à l'école. Les accidents mortels ou graves n'arrivent que très rarement en circulation. Ils surviennent au moment de la montée ou de la descente du véhicule, au point d'arrêt. Ils ne sont pas les plus nombreux, mais les plus dramatiques en termes de lésions corporelles. Le scénario le plus courant est celui de la traversée devant ou derrière le car ou le bus alors qu'une automobile dépasse ou croise le véhicule à l'arrêt. Lors de ses animations, l'ANATEEP rappelle aux élèves qu'il ne faut pas traverser devant ni derrière un car à l'arrêt, mais attendre que celui-ci soit parti Campagne d'éducation L ESPAGNE ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LA SÉCURITÉ DU TRANSPORT DES JEUNES Membres fondateurs Association Nationale pour les Transports Educatifs de l'Enseignement Public ANATEEP / FRANCE Association du Transport Ecolier du Québec ATEQ / CANADA Fédération Belge des Exploitants d'Autobus et d'Autocars FBAA / BELGIQUE Federación de Trabajores de Enseñanza de la U.G.T. Fete-UGT / ESPAGNE AIST Europe 8, rue Edouard Lockroy 75011 Paris Tél. 01 .43.57.42.86 Fax : 01 .43.57.03.94 www.aist-europe.org AIST Amérique 5300, boul. des Galeries bureau 300 - Québec (Québec) G2K 2A2 Canada Tél. (418) 622.6544 Fax : (418) 622.6595 Bulletin de l'AIST Directeur de la publication : Christophe Trébosc Cotisations : 1er juin 2013 au 31 mai 2014 Le Bulletin de l'AIST est l'édition européenne en langue française de "Sécurité/Safety/Seguridad", revue internationale de l'Association internationale pour la sécurité du transport de jeunes (AIST) Membre actif / personne physique : 68 euros Membre actif / personne morale - envergure locale ou régionale : 68 euros - envergure nationale ou internationale : 138 euros Conclusion Depuis plusieurs années, les bus et autocars sont les champions incontestés de la sécurité routière parmi tous les modes de transport routier. Les statistiques (trop peu nombreuses !) montrent en effet qu’il est sept fois plus sûr de prendre le bus pour aller à l’école que la voiture familiale. Dans l’Union européenne et en Amérique du Nord, les performances des bus et autocars sont en outre à saluer : leur niveau de sécurité égale celui du train alors qu’ils partagent leur infrastructure avec d’autres usagers bien moins chevronnés ! e visuel de la campagne nationale d’éducation à la sécurité et à la citoyenneté, de l’ANATEEP « Transport attitude » a été repris par la FETE et traduit en langue espagnole. Ce message de prévention diffusé dans le réseau de la FETE UGT, en Espagne, est un exemple des échanges et partenariats entre les membres de l’AIST. Les risques aux abords de l’autocar, les situations les plus accidentogènes sont les mêmes pour tous les élèves, peu importe leur pays, que ce soit d’un côté ou de l’autre des Pyrénées. Adhérez à l’AIST pour avoir toute la visibilité requise. Pour traverser en toute sécurité, il faut voir et entendre, allusion à l’usage répandu des baladeurs MP3, mais aussi pouvoir être vu par les autres usagers de la route. Membre associé : 170 euros 4 N°32 21 octobre 2013 BELGIQUE Rencontre au BUSWORLD de Courtrai L ’organisation de Busworld et la FBAA ont eu le plaisir cette année d’accueillir les participants aux activités annuelles de l’AIST à l’occasion du Salon Busworld qui s’est tenu à Courtrai du 18 au 23 octobre dernier. En effet, l’ensemble des délégations des pays membres de l’AIST représentée par l’ATEQ (Québec), l’ANATEEP (France), la FETE-UGT (Espagne) et la FBAA (Belgique) se sont retrouvées le 21 octobre dernier au Salon Busworld de Courtrai. L’occasion ainsi d’échanger au cours d’une table ronde sur l’organisation des transports scolaires et la sécurité du transport de nos différents pays avant de tenir l’Assemblée Générale annuelle de l’AIST et de visiter ensuite le fameux Salon Busworld. Mercedes qui a d’ailleurs accueilli longuement notre délégation de l’AIST. En parallèle, se sont tenues comme à l’habitude de nombreuses conférences, axées plutôt cette année sur le thème des solutions de transport durable. Enfin de nombreuses avant-premières ont attiré aussi les visiteurs, notamment Volvo Bus qui a exposé son tout nouveau Volvo 7900, un bus hybride articulé de 18 mètres de longueur qui permet d’économiser 37% de carburant avec un taux d’émission réduit de 40% à 50% ! On notera aussi d’autres produits phares de Busworld tels que le nouveau TopClass 500 Euro 6 de Setra et le Tourismo HD Euro 6 de Mercedes- Benz apprécié à sa juste valeur par notre délégation AIST. Quelques mots du Salon Table ronde AIST et l’Assemblée générale de l’AIST Il s’agit du plus grand Salon d’Europe consacré au transport routier de voyageurs avec plus de 300 exposants venus de 30 pays, et cette fois encore le record d’affluence a été battu, avec plus de 32.000 visiteurs qui ont répondu présents en 2013. Cette année, c’est notamment le moteur Euro 6 qui fut à l’honneur au Salon. En effet, à quelques années de l’entrée en vigueur de la norme antipollution Euro 6, effective au 1er janvier 2014, le salon fut l’occasion idéale pour les constructeurs de présenter leur gamme de Bus et Cars Euro 6. Les principaux fabricants de bus et cars étaient comme à l’habitude présents sur le salon, tels que Iveco bus, Man Truck & Bus, Volvo Bus, Vanhool, Scania, Renault, N°32 Comme indiqué en préambule de l’article, c’est donc par une rencontre qu’a débuté la journée de visite au Salon de nos membres AIST. L’occasion pour la FBAA d’inviter, en plus de ses membres AIST, les membres de la Commission du transport scolaire du CFA (Conseil Francophone des Exploitants Autobus-Autocars – c’est-à-dire l’aile francophone de la FBAA), ainsi que les partenaires du transport scolaire en Régions wallonne et bruxelloise représentées par ses donneurs d’ordre que sont le SPW (Service Public Wallonie) et les TEC (Transport En Commun) en Région wallonne et la COCOF (Conseil de la Communauté Française) en Région bruxelloise. Au total Électrification des transports À l’instar de la France qui multiplie les projets et les mises à l’essai dans diverses régions du pays, le gouvernement du Québec entend tirer parti du savoir-faire électrique de la province pour diminuer sa dépendance au pétrole et prendre un virage vert. En effet, bien qu’elle considère qu’il s’agit d’un des plus grands défis du XXIe siècle, la première ministre Pauline Marois a annoncé une série de mesures visant à promouvoir l’électrification des transports. Le gouvernement Marois a premièrement dévoilé sa Stratégie d’électrification des transports le 1er novembre dernier. Il s’agit du quatrième volet de la Politique économique Priorité emploi, qui comprend un investissement de 516 millions de dollars visant à introduire plus de 12 500 véhicules électriques additionnels sur les routes du Québec d’ici 2017, à « verdir » 525 taxis, implanter un premier axe électrique pour alimenter un trolleybus et financer divers projets de transports collectifs à Montréal ainsi qu’à financer la création de l’Institut du transport électrique. Puis, le 8 novembre, Mme Marois a procédé à l’attribution d’une aide financière de 675 000 $ à l’entreprise Autobus Lion pour un projet de développement d’un autobus scolaire de 72 passagers entièrement électrique. Avec l’aide de trois partenaires québécois, soit TM4, B3CG Interconnect et le Centre national du transport avancé, Autobus Lion devrait être en mesure de développer une motorisation lui permettant d’atteindre une autonomie d’environ 90 km. Une recharge à mi-journée porterait l’autonomie à 180 km quotidiennement. Il s’agirait d’une économie de 8000 litres de diesel en moins comparativement à un autobus conventionnel. La 3e annonce fut faite le 22 novembre. Il s’agit d’une aide financière de 12 millions de dollars pour un projet pilote de fabrication d’autobus urbains entièrement électriques par Nova Bus, une division du Groupe Volvo, qui ferait en sorte que Montréal devienne la première ville en Amérique du Nord à réaliser un projet recourant à des autobus équipés d’une technologie de recharge rapide par conduction. Le projet représente un investissement total de 23 millions de dollars. pas moins d’une cinquantaine de participants qui ont pu échanger avec les délégations AIST de nos différents pays sur l’organisation des transports scolaires et sur les questions de sécurité qui s’y posent. En conclusion une réunion très enrichissante qui illustre une fois encore le bien fondé de l’AIST basé notamment sur l’échange d’expérience de ses membres, avec toujours le même point de convergence : l’intérêt des enfants transportés. Ensuite après un repas de midi où les conversations de la matinée se sont comme à l’habitude poursuivies avec enthousiasme, s’est parfaitement déroulée l’Assemblée générale annuelle de l’AIST. 5 QUÉBEC D’autres initiatives prometteuses Il n’y a pas que l’électricité qui pourrait faire en sorte que le Québec réduise sa dépendance au pétrole. D’autres initiatives commencent à intéresser les organismes et entreprises de transport. Par exemple, les principaux fabricants et distributeurs de minibus et d’autobus scolaires du Québec, soit Girardin, Autobus Thomas et Autobus Leeds Transit, proposent maintenant des véhicules alimentés au propane et offrent aussi la possibilité de convertir les véhicules usagés. Enfin, les plus récents moteurs diesel disposent dorénavant de caractéristiques et de technologies répondant davantage aux exigences environnementales imposées par les instances gouvernementales. Au risque de parodier une célèbre déclaration, considéronsque les actionsposées par les entreprises et le gouvernement du Québec constituent dans leur ensemble un petit pas pour l’homme et un grand pas pour l’assainissement de notre planète ! SYLVIE ROBITAILLE, ATEQ Et c’est donc par la visite du Salon Busworld dont il est question ci-dessus que s’est terminée la journée à Courtrai des membres de l’AIST qui se retrouveront certainement toujours avec le même plaisir en 2014 pour le bien fondé et la pérennité de notre Association LOUIS ÉLOI, FBAA Retour de la campagne annuelle "M’as-tu vu ?" sur la sécurité en transport scolaire Q uébec, le 30 janvier 2014. L’Association du transport écolier du Québec (ATEQ) a présenté aujourd’hui les éléments de sa nouvelle campagne annuelle M’astu vu ? , durant laquelle, du 3 au 14 février inclusivement, la sécurité en transport scolaire sera mise de l’avant partout au Québec. Bien sûr, la sécurité des écoliers est au centre des préoccupations des transporteurs scolaires tout au long de l’année, mais cette quinzaine de sécurité permet à l’ATEQ de rassembler tous les intervenants du milieu scolaire, les écoliers et leurs parents ainsi que les usagers de la route autour de la thématique M’as-tu vu ?afin d’assurer une plus grande sécurité de nos écoliers lors de leurs déplacements en autobus scolaires. QUÉBEC Ainsi, la population est invitée à faire preuve de prudence en présence d’autobus scolaires, en zone scolaire et dans les cours d’école. « La campagne M’as-tu vu ? rappelle à tous l’importance de se rendre visibles sur les routes et redoubler de prudence dès qu’ils aperçoivent un autobus scolaire », tient à rappeler le président de l’Association, Gaston Lemay. Les usagers de la route Trop souvent, que ce soit par négligence ou insouciance, des usagers de la route mettent en péril la sécurité de nos écoliers lorsqu’ils croisent ou suivent un autobus scolaire. Réduire la vitesse dès qu’on est en présence d’un autobus scolaire et respecter sa signalisation contribuent grandement à diminuer les risques d’accidents. La campagne M’as-tu vu ? est donc l’occasion de rappeler à tous leurs responsabilités. Pour cette quinzaine de sécurité, l’ATEQ a fait l’installation d’affiches dans les espaces publics, jumelée à la diffusion d’un message radio dans 50 stations à travers le Québec. Cette année, le microsite mastuvu.info répond aux questions de la population, et plus particulièrement celles des parents, sur tous les aspects de la sécurité en WWW.MASTUVU.INFO transport scolaire, et une campagne publicitaire sur le Web est également amorcée. Les transporteurs scolaires Zéro décès d’écolier à bord d’un autobus scolaire depuis 1986 et zéro écolier heurté mortellement lors d’un déplacement en autobus scolaire depuis février 2006 : voilà un bilan dont les transporteurs peuvent être très fiers si l’on considère que plus de 523 000 écoliers sont transportés matin et soir par autobus scolaires. Fusion ATEQ - APAQ L e 21 septembre dernier, les membres de l’Association du transport écolier du Québec (ATEQ), réunis en assemblée générale spéciale,ont voté à la quasi-majorité en faveur d’une fusion avec l’Association des propriétaires d’autobus du Québec (APAQ), un organisme qui regroupedes entreprises privées de transport collectif. Leurs membres se spécialisent essentiellement en transport interurbain, urbain, périurbain, nolisé-touristique, adapté, aéroportuaire, médical et par abonnement, mais également en transport scolaire. Or, comme l’industrie du transport de personnes a grandement évolué au cours des dernières années au Québec comme ailleurs, avec le résultat que près d’une centaine d’entreprises, qui ont su diversifier leurs opérations, adhéraient aux deux Associations. En fusionnant au sein d’un même regroupement, le rapport de force avec les instances décisionnelles sera accru, les transporteurs pourront mieux protéger leurs acquis et présenter à la population une offre de services plus cohérente. Ainsi, l’histoire de l’ATEQ s’achèvera le 31 mars prochain, après 52 ans de fonctionnement. Il en va de même pour l’APAQ qui a été fondée il y a 81 ans. L’an un de ce nouvel organisme sera bien entendu déterminant pour les membres à qui on a promis non seulement le maintien, mais aussi une augmentation des services pour leurs entreprises. Le nom officiel du regroupement sera dévoilé sous peu. Bien évidemment, ce nouvel organisme devra aussi évaluer son niveau d’implication au sein de l’AIST. 6 Respect de nombreuses lois et des règlements qui en découlent, véhicules adaptés à la clientèle, conducteurs formés et compétents, partenariat actif entre les divers intervenants, plus particulièrement avec les commissions scolaires responsables de l’organisation du service du transport des élèves, sont autant de facteurs qui démontrent que rien n’est laissé au hasard en matière de sécurité en transport scolaire au Québec. Les écoliers Apprendre aux écoliers utilisant l’autobus scolaire à respecter les règles de sécurité est une responsabilité partagée entre parents, enseignants, transporteurs et conducteurs. Pour assurer une action concertée, l’ATEQ a développé du matériel pédagogique qui s’adresse spécifiquement aux écoliers du préscolaire et du primaire. Ainsi, la réédition du 1er d’une série de dix livres de la Collection Bubusse, Sam et Bloup ont des pépins, vient de paraître. Il est distribué dans toutes les classes, accompagné d’une affichette et d’un feuillet d’animation. De plus, chaque écolier reçoit le feuillet M’as-tu vu ?comportant un message de prudence à remettre à leurs parents. Ils sont aussi invités à visionner ensemble les huit capsules vidéo « Bubusse présente les Aventures de Sam et Bloup » disponibles sur le site mastuvu. info. Des partenaires indispensables et engagés Pour assurer le succès de cette campagne annuelle de sécurité, l’ATEQ reçoit l’appui financier du ministère des Transports du Québec, du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, de la Société de l’assurance automobile, de la Commission des transports, d’Intact Assurance, de Girardin, de la Fédération des commissions scolaires du Québec ainsi que de Zoom Média à titre de partenaire médiatique. Enfin, les commissions scolaires, les conseils d’établissements scolaires et les corps policiers appuient la campagne et y participent. Rappelons que l’ATEQ, un des membres fondateurs de l’AIST, regroupe la majorité des entreprises de transport d’écoliers au Québec, à qui l’on confie, matin et soir, les écoliers qui fréquentent une école publique ou privée des niveaux préscolaire, primaire ou secondaire SYLVIE ROBITAILLE, ATEQ N°32