Mardi 09 Juillet 2013
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Mardi 09 Juillet 2013
SECTEUR DE LA SANTÉ EN ALGÉRIE ZIARI ET LES AUTRES… Un pays, il y a deux façons de l’aimer. Et de le défendre. Il y a d’abord ceux qui le veulent tel qu’il est, avec ce qu’il a de bien et de moins bien, avec ses problèmes et ses tourments, sans rien ajouter et sans rien retrancher. Lire en page 4 l’article de Aïssa Hirèche Le Quotidien Mardi 9 Juillet 2013 n°3865 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI APRÈS LA MORT DE PLUS DE 50 PERSONNES AU CAIRE COUPE DU MONDE MILITAIRE 2013 : ALGÉRIE 4 - FRANCE 1 Les Frères musulmans appellent au «soulèvement» LES VERTS «CORRIGENT» LES BLEUS 51 personnes ont été tuées hier au Caire lors d’une manifestation pro-Morsi, les Frères musulmans appelant au « soulèvement » à la suite de ce « massacre », dans un contexte de tensions croissantes. La date du 8 juillet 2013 fera désormais partie des hauts faits de notre sport-roi. Lire en page 12 l’article de Bachir Boutebina Lire en page 17 DO R E I SS INCROYABLE SITUATION À LA VEILLE DU RAMADHAN RAZZIA SUR LES MARCHÉS Lire nos articles en pages 6, 7 et 9 LES LAURÉATS DU BAC HONORÉS HIER AU PALAIS DU PEUPLE Il était une fois les bourses à l’étranger Le Premier ministre a également remis des cadeaux symboliques aux lauréats de la catégorie des handicapés. Lire en page 3 L’ANP FRAPPE FORT À BOUIRA ET TAMANRASSET 14 TERRORISTES ABATTUS EN 48 HEURES Des milliers de soldats sont mobilisés de jour comme de nuit, que ce soit au niveau des maquis ou au niveau des frontières. Lire en page 24 l’article de Ikram Ghioua Ph: R. Boudina ILS JUGENT «ACCEPTABLE» LE STATUT D’AVOCAT A croire que le pays s’apprête à mener une guerre, lutter contre une épidémie ou tout simplement une grave pénurie en produits alimentaires. La volte-face des robes noires Affichant une satisfaction béate, M. Lanouar dira que « le ministre a tenu ses promesses, car toutes les préoccupations des avocats ont été prises en compte ». Lire en page 3 l’article de Mohamed Boufatah L’Actualité MARDI 9 JUILLET 2013 SITUATION DES IMMIGRÉS ÂGÉS EN FRANCE Un rapport se penche sur la situation de 240 000 Algériens LA MISSION D’INFORMATION sur la situation des immigrés âgés, créée le 20 novembre 2012 par la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale française, vient de rendre public son rapport. I KARIM AIMEUR e document contient 82 propositions visant à améliorer la situation sociale de ces immigrés qui « est révélatrice de la difficulté pour la France de se comprendre comme société d’immigration ». Les membres de cette mission ont travaillé sur les immigrés des pays tiers âgés de plus de 55 ans, en France, qui représentent plus de 800 000 personnes, dont plus de 240 000 Algériens. Parmi ce groupe, près de 350 000 personnes (127 000 Algériens, 65 000 Marocains et 37 000 Tunisiens), ont plus de 65 ans. 140 000 de ces immigrés de plus de 65 ans ont acquis la nationalité française, selon le rapport. « Longtemps, la condition des immigrés vieillissants a été reléguée au rang de préoccupation secondaire par les pouvoirs publics», lit-on dans le rapport qui propose de «repenser l’action publique à destination des immigrés vieillissants» et « la refondation de la politique d’intégration ». Pour les membres de la mission, la refondation de la politique d’intégration ne peut aller sans la reconnaissance du rôle des immigrés dans l’histoire nationale de laquelle leur histoire n’est qu’artificiellement séparée. « Hautement symbolique, ce travail de mémoire est aussi un préalable à l’amélioration de la condition sociale des immigrés âgés », souli- L Ils ont assuré la prospérité de la France gne le rapport, évoquant le devoir de garantir les conditions d’une vieillesse digne. « La réussite de cette ambition passe par la transformation de leurs conditions de logement, et notamment par la disparition des foyers de travailleurs migrants au profit de structures mieux adaptées aux besoins des résidents. Elle implique aussi le rapprochement de ce public des dispositifs sociaux de droit commun, de façon à le faire bénéficier des politiques sociales et sanitaires mises en place pour les personnes âgées en général. Elle impose enfin de laisser à ces personnes le choix de vivre leur vieillesse plus librement entre la France et le pays d’origine afin qu’elles se sentent réellement chez elles ‘’ici’’ et ‘’là-bas’’ », explique-ton dans le même document. Pour assurer les conditions 2 d’une meilleure intégration au niveau national, la mission propose, entres autres, d’étendre aux ressortissants de nationalité algérienne souhaitant faire bénéficier leur famille du regroupement familial l’application du régime dérogatoire relatif à la condition de ressources applicable aux personnes handicapées souffrant d’un taux d’incapacité au moins égal à 80 %. Elle propose aussi d’envisager la modification du cadre juridique du regroupement familial pour les personnes handicapées atteintes d’un taux d’incapacité inférieur à 80 %, mais supérieur à un taux à définir. Pour ancrer la politique de l’intégration au niveau territorial, les parlementaires français proposent de favoriser la participation des immigrés âgés aux conseils consultatifs locaux représentant les personnes âgées ou aux conseils communaux consultatifs des résidents étrangers. Concernant le logement, la mission propose de mener à son terme le plan de traitement des foyers de travailleurs migrants (Ptftm) en cours et engager la transformation de l’ensemble des foyers de travailleurs migrants en résidences sociales. Elle veut aussi encourager la création de résidences sociales disposant, à la fois de studios et d’unités de vie, afin de favoriser le maintien du lien social entre les résidents ainsi que la mise en place d’un comité de résidents dans l’ensemble des foyers et des résidences sociales. Redéfinir les missions des principaux acteurs (État, collectivités territoriales, Caisse des dépôts et consignations, Agence nationale pour la rénovation urbaine, Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, bailleurs) intervenant dans le cadre du plan de traitement des anciens foyers et procéder à une répartition équitable de leur participation financière, est l’une des autres propositions formulées par la mission. Pour plus de détails, le rapport est disponible dans son intégralité sur le site de l’Assemblée nationale française dont voici le lien : ( h t t p : / / w w w. a s s e m b l e e nationale.fr/14/rap-info/i1214.asp). A souligner enfin que dans le cadre de leur mission, les députés fraçaise ont effectué une visite de travail les 12 et 13 mai à Alger où ils se sont entretenus avec, entre autres, le secrétaire d’État algérien chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, et des parlementaires de la commission des affaires sociales. K. A. L’Actualité MARDI 9 JUILLET 2013 ILS JUGENT « ACCEPTABLE » LE STATUT D’AVOCAT LA VOLTE-FACE DES ROBES NOIRES AFFICHANT une satisfaction béate, M. Lanouar dira que « le ministre a tenu ses promesses, car toutes les préoccupations des avocats ont été prises en compte ». I MOHAMED BOUFATAH es robes noires ont donné l’impression de changer le fusil d’épaule, hier, lors de la rencontre ayant regroupé le ministre de la Justice avec le Bâtonnat national à l’hôtel El Djazaïr. L’ensemble des bâtonniers issus d’une quinzaine de barreaux d’Algérie ont participé à cette réunion. Un revirement spectaculaire dans la position des avocats vis-à-vis de la nouvelle loi portant organisation de leur profession a été relevé. Lors de l’ouverture des travaux inhérents à cette rencontre, le bâtonnier national, Mustapha Lanouar, du barreau de Constantine, n’a pas tari d’éloges à l’égard du ministre. Le rôle du ministre de la Justice dans l’élaboration de la loi régissant le métier d’avocat est qualifié de très «important» par M. Lanouar. Avant de noter, « la bonne volonté, la disponibilité et l’aide conséquente consenties par le ministre de la Justice à l’égard des avocats ». Affichant une satisfaction béate, M. Lanouar dira que « le ministre a tenu ses promesses car toutes les préoccupations des avocats ont été prises en compte ». « Nous attendions ce statut depuis 16 ans. Et c’est grâce à la bonne volonté et l’aide appréciable du ministre que nous avons pu franchir le stade de sa programmation et sa présentation devant l’ APN », soutient-il encore. Bon nombre de différends apparus récemment au sujet de cette loi sont mis par le bâtonnier national sur le compte « de l’ignorance du contenu et des dispositions de ce texte de loi par les avocats ». Présent à cette rencontre, le bâtonnier d’Alger, locomotive des barreaux d’Algérie, a indiqué que « certaines dispositions de ladite loi portent atteinte à l’indépendance de la justice, en citant les procédures disciplinaires contre l’avocat contenues dans la loi adop- L Une vue de la rencontre ayant regroupé le ministre de la Justice avec le Bâtonnat national tée la semaine dernière à l’APN et les décisions et les délibérations des Conseils de l’ordre régionaux qui seront soumises à la tutelle ». Ce statut qui consacre « la régression par rapport à la loi de 1991, compte un certain nombre de lacunes», commente-t-il. Toutefois, selon le même bâtonnier, le ministre a fait remarquer, lors de la réunion à huis clos, globalement, que la majeure partie de la mouture actuelle est « acceptable ». Ceux qui la critiquent veulent « l’excellence », de l’avis du ministre. Cela prouve s’il en est que les barreaux n’ont pas accordé leurs violons. Les présidents des différents bâtonnats régionaux ont montré à l’occasion de la rencontre CHARFI À PROPOS DE SONATRACH 2 «Le juge d’instruction accomplit pleinement sa mission» Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Mohamed Charfi, a indiqué, hier à Alger que le juge d’instruction chargé de l’affaire Sonatrach 2 « accomplit pleinement sa mission » et exerce toutes ses prérogatives en prenant plusieurs mesures. Le juge d’instruction chargé de l’affaire Sonatrach 2 a pris plusieurs mesures en plus des commissions rogatoires internationales, à savoir la collecte d’informations, la convocation de personnes pour enquête, l’émission de mandats de dépôt contre des personnes et le placement sous contrôle judiciaire d’autres personnes, a précisé le ministre dans une déclaration à la presse en marge de sa réunion avec les membres de l’Union nationale des barreaux d’Algérie. « L’obligation de confidentialité ne permet pas de divulguer de nouveaux éléments dans cette affaire toutes les 24 heures », a ajouté M. Charfi. LES LAURÉATS DU BAC HONORÉS HIER AU PALAIS DU PEUPLE Il était une fois les bourses à l’étranger LE PREMIER MINISTRE a également remis des cadeaux symboliques aux lauréats de la catégorie des handicapés. es lauréats de l’examen du baccalauréat, session 2013, ont été distingués, hier, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors d’une cérémo nie organisée au Palais du peuple (Alger). La cérémonie s’est déroulée en présence de hauts responsables de l’Etat, de membres du gouvernement et des parents des lauréats. A cette occasion, le Premier ministre a remis des médailles aux trois premières lauréates, à savoir Afaf Fatima-Zohra Boukassri (wilaya de Mascara) qui a obtenu une moyenne de 18,45 filière sciences expérimentales, suivie d’El Hadja Chaâlal (Tissemsilt), avec une moyenne de 18,28 filière mathématiques et de Tasaâdit Bendaouad (Sétif), avec une moyenne de 18,15 filière sciences expérimentales. M. Sellal a également remis des cadeaux symboliques aux autres lauréats, dont certains de la catégorie des handicapés. En plus des cadeaux remis à cette occasion, L ces lauréats vont également bénéficier de voyages touristiques à l’étranger. Dans une allocution, le ministre de l’Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed a imputé le recul de cette année au faible taux de réussite enregistré dans les filières littéraires, contrairement aux résultats « positifs » enregistrés dans les filières mathématiques et techniques mathématiques. « Les taux diffèrents aussi d’une wilaya à une autre et cette situation feront également l’objet d’une étude approfondie », a-t-il ajouté. Le taux national de réussite a atteint, cette année, 44,78%, soit 171 397 candidats scolarisés admis. Le nombre des lauréats admis avec mention « excellent » s’élève à cinq (filles), alors que celui des admis avec mention « très bien » à 1 214 et avec mention « bien » à 9 921. Au niveau national, la wilaya de Tizi Ouzou arrive en tête avec un taux de réussite de 60,95%. LE NON-VOYANT BILEL MAÂTOUB LAURÉAT AU BAC «J’ai voulu rencontrer le Président Bouteflika» Timide et réservé, Bilel Maâtoub, un non-voyant, ne cache pas son bonheur d’avoir décroché le baccalauréat session 2013 avec mention et se projette déjà vers l’avenir. Son objectif : devenir un cadre de l’administration. Bilel qui a décroché le baccalauréat avec une moyenne de 13,83 (filière langues étrangères), fait partie des lauréats du baccalauréat session 2013, honorés hier par le Premier ministre. Originaire de la wilaya de Tébessa, Bilel qui bouclera ses 20 ans en décembre prochain, ne cache pas son émotion lorsqu’il est approché par la presse pour prendre ses impressions. « Je suis flatté de me retrouver ici avec les lauréats du baccalauréat de cette année. C’est un honneur de rencontrer les hauts responsables de l’Etat, même si j’ai tellement voulu rencontrer le prési- dent de la République, Abdelaziz Bouteflika, à qui je souhaite santé et longue vie », lâche-t-il. A la question de savoir la spécialité pour laquelle il va opter pour ses études universitaires, Bilel n’a pas hésité et son choix semble être fait. « Je veux intégrer l’Ecole nationale d’administration (ENA) pour devenir un cadre de l’administration. C’est mon souhait le plus cher et j’espère pouvoir le réaliser. » 3 d’hier qu’ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Interrogé, le bâtonnier de Tizi Ouzou a affirmé qu’ « il n’a jamais été question de revendiquer le retrait, la révision et encore moins le gel de ce projet de loi ». De son côté, le ministre a estimé, en marge de cette rencontre que l’APN a connu pour la première fois un consensus transcendant les appartenances partisanes ». Le ministre a indiqué que les déclarations du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, à ce sujet auguraient d’un débat « aussi intense » que celui ayant prévalu devant l’Assemblée populaire nationale. M. Bensalah a expliqué, lors de la séance de clôture de la session de printemps du Parlement, qu’en raison de l’importance du texte et de ses implications, les membres du Sénat voulaient lui consacrer tout le temps nécessaire. Pour rappel, les avocats du barreau d’Alger avaient organisé, la veille de la présentation du projet à l’APN, un sit-in au siège de la cour d’Alger pour dénoncer ce projet de loi. Les robes noires d’Alger, à leur tête le bâtonnier de la capitale, Abdelmadjid Sillini, avaient menacé de paralyser l’ensemble des tribunaux et cours de justice si ce projet de loi ne serait pas retiré M. B. ou gelé. E L’ DITORIAL Quand l’APN s’en lave les mains des «affaires» I N. KRIM ’exprimant sur les affaires de corruption qui secouent le champ économique national (cf : les scandales Sonatrach), le président de l’APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, fit cette déclaration insolite pour ne point dire extravagante, selon laquelle, « seule » la justice était habilitée à rendre des jugements et à porter des accusations dans les affaires de spoliation des biens publics (APS du 6 juillet 2013). Cela suite à la démarche d’une soixantaine de députés (représentants de plusieurs partis) demandant un débat général sur la corruption en Algérie. Il s’agissait de débattre de la situation induite par la succession des affaires de corruption, non de juger qui que ce soit. Ce qui est en fait l’un des rôles essentiels de l’Assemblée populaire nationale tenue d’ouvrir des enquêtes sur toute affaire suspecte ou qui transgresse les lois du pays. Ce qui semble être le cas, dès lors que la corruption ait atteint les hautes sphères de l’Etat. En fait, à « bon droit », M. Ould Khelifa ne fait que reproduire une vision attentiste – devenue le leitmotiv – d’une institution qui, de par sa marginalisation, est devenue plus protocolaire que représentative. L’APN n’est-elle pas concernée par les affaires de fraude électorale ou de corruption ? Il semble que si, au regard d’une lecture correcte de la Constitution qui stipule dans son article 161 : « Chacune des deux chambres du Parlement peut, dans le cadre de ses prérogatives, instituer à tout moment des commissions d’enquête sur des affaires d’intérêt général. » Les scandales répétitifs de corruption ne sont-ils pas des « affaires d’intérêt général » ? Quel serait donc le rôle de l’APN ? A quoi sert-elle si elle évite tout ce qui constitue sa raison d’être ? Tout un chapitre de la Constitution est réservé aux droits, devoirs et prérogatives de l’APN et du Sénat. Ce qui veut dire que la loi fondamentale a mis à la disposition du législateur une batterie de textes de lois qui lui permettent de jouer le rôle et les missions pour lesquels il a été élu. En effet, plusieurs dossiers sont passés devant cette instance, ces dernières années – notons que le tout premier scandale financier étudié par l’APN a été – dans les années 1980 – l’affaire des « 26 milliards de dollars » partis en fumée sans que l’on en retrouve trace. Comment dès lors attendre des députés qu’ils épluchent les programmes du gouvernement, qu’ils mettent sur le gril les ministres sur l’utilisation qu’ils font des deniers du peuple, en un mot, faire leur « boulot » de députés, qui n’est pas seulement de lever une main « approbative ». Or, lorsque l’on s’investit dans la politique il faut savoir assumer les responsabilités qui sont inhérentes à cette fonction. Mais il y a maldonne dès lors que le député s’investit dans un rôle qui, à l’évidence, n’est pas le sien : faire barrage aux investigations dans la perspective de faire la lumière sur les « affaires ». Dans un passé récent, des députés ont enquêté sur les fraudes électorales, enquête demeurée sans suite, parce que celle-ci a été laissée sous le coude, soit parce qu’ils ont été empêchés de faire état des résultats de leurs expertises. Ce n’est là que l’une des curiosités, pour ne pas dire anomalie, du parlementarisme à l’algérienne et du rapport du député algérien à son environnement social et politique. Pis, la seule fois où les députés se sont manifestés et se sont exprimés, c’était pour rejeter la loi faisant obligation aux cadres de l’Etat de faire leurs déclarations de fortune et de patrimoine au moment de leur prise de fonction et à celui de leur départ de ces fonctions, dans le souci évident de transparence et de lutte contre la corruption, les passe-droits et la fraude. N’est-ce pas l’APN qui rejeta, en 2007, une loi sur la lutte contre la corruption ? Il faut croire que l’actuel président de l’APN reste ainsi dans l’ordre des choses établies et l’APN ne bougera pas le petit doigt ou interpellera le gouvernement pour en savoir plus sur ces affaires de corruption. Dans tous les cas de figure, le Parlement algérien administre la preuve qu’il n’est toujours pas près de prendre en charge des affaires qui touchent au politique et aux finances de l’Etat, lesquelles, dans maints cas, déterminent le devenir de la nation. En fait, le système parlementaire algérien qui ne répond pas dans sa composante actuelle aux exigences d’un Etat de droit, ne s’estil pas disqualifié à traiter les questions inhérentes aux problèmes de la société et globalement ceux de l’Etat ? N. K. S L’Actualité ACTIVITÉS DE SONALGAZ À EL HARRACH ET BOLOGHINE Plusieurs pertes d’électricité causées par la fraude MARDI 9 JUILLET 2013 SECTEUR DE LA SANTÉ EN ALGÉRIE ZIARI ET LES AUTRES… UN PAYS, il y a deux façons de l’aimer. Et de le défendre. Il y a d’abord ceux qui le veulent tel qu’il est, avec ce qu’il a de bien et de moins bien, avec ses problèmes et ses tourments, sans rien ajouter et sans rien retrancher. I ABDELKRIM AMARNI I AISSA HIRÈCHE es bilans d’activités présentés hier par les directions de distribution d’électricité et de gaz (SDA) d’ElHarrach (Alger-Est) et de Bologhine (Alger-Ouest), aboutissent au même constat : la fraude dans les bidonvilles. Le DG de la filiale d’El Harrach de Sonelgaz, Abdelhak Latrèche, qui a présenté ce bilan «positif», établi sur la période de juin 2012 à juin 2013 a indiqué que les 108 équipements en électricité et en gaz réalisés ont coûté quelque 1,7 milliard/DA. Ces améliorations de service ont permis de réduire les pannes de basse tension (BT) à moins 12,51% par rapport à l’année 2012. Cette réduction de pannes (1.598 en juin 2012) est tombée à 1 388 en juin 2013. Sur le chapitre de coupures de courant, il a fait savoir que le taux du temps équivalent de coupures par heure (Tec/h), est passé à moins 17,59 % par rapport à 2012. M. Latrèche ne manquera pas de noter qu’un climatiseur de 12 000 BTU consomme autant d’électricité que neuf lampes de 100 Watt chacune, allumées simultanément. 16 actions de sensibilisation ont été menées auprès des établissements scolaires. Pas moins de 4 800 personnes ont été mobilisées par ces actions menées par des équipes qui se déplacent dans les écoles primaires, CEM, lycées et auprès d’autres associations et comités de quartier. Selon le conférencier, la direction est confrontée «au phénomène de la fraude et de la rétrocession surtout en période d’été» avec un taux de 22% de perte d’électricité causée par la fraude à travers des connexions anarchiques dans des bidonvilles. A Bologhine (Alger-Ouest), même topo pour les fraudes. Le taux de perte d’électricité en 2012 est supérieur avec un taux de 30,62%, avec toutefois un léger recul de 0,2% par rapport à 2011. Plus de 200 plaintes ont été déposées depuis 2012 auprès des tribunaux de Chéraga et de Bab El Oued qui ont tranché en faveur de Sonelgaz, dans la plupart des cas. La direction attend la concrétisation du projet «compteur intelligent » afin de limiter la fraude et de mieux maîtriser la distribution de l’électricité. La totalité du programme, soit 94 postes d’électricité, a été réalisée dans le cadre du plan d’urgence pour l’été 2013 par la direction de Bologhine qui couvre 19 communes, a indiqué son directeur, Ahmed Rahem. «Quatre autres postes ont été retardés par l’opposition de citoyens», a-t-il précisé. Le montant global des investissements de la direction de Bologhine a dépassé les 352 millions/DA en 2012 pour l’électricité et 14 millions/DA pour le gaz, selon lui. Le chiffre d’affaires de cette direction s’élève à 4 133 milliards/DA, alors que ses créances cumulées sont de 3 346 milliards de DA. Ces créances sont détenues par les administrations (37%), le secteur économique (30%) et les A. A. abonnés (17%). L es gens-là, du genre « touche pas à mon pays » refusent tout débat et rejettent toute critique. Pour eux, leur pays ne peut pas ne pas être bien- portant. Il faut y croire, y tenir et il ne faut jamais en désespérer. Ce sont de « grands optimistes » pour lesquels tout est « pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » (dixit Aldous Huxley). Lorsque tout va dans leur pays, ils ne ratent pas l’occasion de le souligner et lorsque, parfois, cela ne va pas, comme ça arrive pour tous les pays du monde, alors ils se débrouillent et trouvent bien un moyen de vous faire croire que tout va bien. Quitte pour cela à ce qu’ils inventent un nouveau discours et à ce qu’ils décrivent une réalité qui n’en est pas une. Ce n’est un secret pour personne que ces gens sont généralement bien, voire très bien placés. Ils sont aussi bien, souvent même trop bien payés. Et il ne fait pas de doute que lorsque tel est le cas, on aime bien la vie et l’on sourit au quotidien qui ne cesse de nous sourire surtout lorsque, comme c’est le cas pour certains, on s’est hissé non pas par le mérite et la force des bras, mais par la coop tation et par la grâce de moyens pas toujours amènes. Pour cette catégorie de citoyens, il devient dès lors normal que toutes les belles choses de cette terre se conjuguent avec le pays qui les nourrit si gracieuse ment sans qu’ils se sentent obligés de lui fournir une contrepartie. Pas même la décence de se taire ! C Décrire n’est pas haïr Ensuite, il y a ceux qui, en par lant de leur pays, le trouvent toujours mal parti, mal arrivé, mal servi par les siens, insuffisamment poussé vers l’avant. Ceux que d’aucuns appellent les pessimistes et qui ne cessent de dire leur peine de voir leur pays à la traîne des nations ou, du moins, pas suffisamment avancé. Ces gens-là, du genre plutôt « rien ne va » ne trouvent rien de bon en ce qui se fait et perdent jus qu’à l’espoir que les choses s’améliorent un jour. Cela est peut-être dû à une trop grande déception, mais, d’un autre côté, cela dénote une grande exigence de leur part. C’est leur manière d’aimer leur pays en tenant à le voir bien installé sur la scène mondiale et pas sur un strapontin de l’humanité. C’est leur manière aussi d’aimer leur pays en s’accrochant, pour lui, aux plus hautes exigences surtout lorsqu’il n’y a aucune raison pour qu’il ne soit pas ainsi. L’enthousiasme qu’ils mettent dans leur discours est si grand Ziari a montré la voie en établissant un diagnostic honnête de son secteur qu’ils ne font généralement plus attention aux susceptibilités des uns et aux sensibilités des autres. Peu importe si untel est secoué ou si tel autre est irrité, l’essentiel est que les uns et les autres réagissent et se mettent à l’œuvre pour que le pays s’en sorte grandi. Ces gens-là ne sont généralement pas affiliés aux partis, car surtout chez nous, les partis ont pour rôle de tuer l’a mour du pays et la hargne de le développer. Ils ne sont pas très bien appréciés car leur discours dérange un grand nombre, surtout parmi ceux qui, enlisés dans le confort de la médiocrité et l’ivresse des privilè ges, refusent de voir le monde autrement qu’à la mesure de leur petite personne. Ils reçoivent par fois quelques-unes des pierres que leur lancent les âmes arrogantes et les esprits indécents des indus pri vilégiés mais profondément convaincus de la justesse de leur démarche totalement rassurés quant à leur attachement à leur pays, ils ignorent les gesticulations des médiocres et des incapables et persistent à remuer le doigt dans la plaie afin de faire mal et de réveiller les consciences endormies et les âmes engourdies pour qu’y ait enfin ce sursaut d’honneur qui doit hisser le pays là où doit être sa place et son niveau. Dieu a créé les hommes différents et il est tout à fait naturel que l’on n’aime pas notre pays de la même manière. Dès lors, est-il possible que d’aucuns reprochent aux autres le fait qu’ils défendent autrement leur pays ? C’est, en tout cas, ce qu’il est donné de comprendre ces derniers temps avec certains discours qui ne comprennent pas que s’élèvent d’autres voix que les leurs et qu’existent d’autres maniè res de parler du pays que la leur. En effet, ces derniers jours, certains se sont mis soudain à pointer du doigt le «pessimisme», et donc les pessimistes, quant à la situation du pays comme étant un mal en Algérie oubliant que le pessimisme n’est ni un parti politique, ni une religion, ni une idéologie. Il s’agit simplement d’une attitude qui rejette l’incohérence que d’aucuns font vivre au pays qui, de leur fait, se trouve dans la misère au moment où il est des plus riches de ce monde. Le pessimisme qui prévaut ces jours en Algérie découle directe ment des résultats de la médiocrité, de l’incompétence et de l’insolence. Et lorsque le sage montre la lune, le meilleur réflexe n’est certainement pas de regarder son doigt. Or, c’est malheureusement ce qui se passe. Il est temps de se poser les questions qu’il faut et que ceux qui n’en trouvent pas s’en aillent simplement faire autre chose ! Ziari montre la voie Nous n’avons cessé dans ces mêmes colonnes de décrire la situa tion catastrophique que connais sent tous les secteurs d’activité chez nous et particulièrement ceux de la santé et de l’école. Nous n’a vons jamais cessé de signaler que les réformes dans ces secteurs n’ont rien donné et que, plus les jours passent, plus la dégradation donne sur un état irréversible. Or, voilà que l’actuel ministre de la Santé vient de nous donner raison en éta blissant un diagnostic honnête de son secteur. En effet, plus rien ne va, semble dire M. Ziari aux concernés de son secteur. Nos hôpitaux sont sales, nos investissements sont mal gérés, nos malades sont repoussés et abandonnés, nos services désorga nisés, notre gestion en déroute, on recrute à tort et à travers, sans égard pour la mission de l’hôpital et on agit n’importe comment sans égard pour les normes et les stan dards et nous sommes sûrs que M. Ziari a évité de tout dire. Etait-ce donc une mauvaise chose que de faire ce constat ? Reprochera-t-on à ce ministre d’avoir dit exactement ce qu’il faut ? Lui en voudra-t-on d’avoir parlé de la confiance perdue en l’hôpital par les citoyens et lui érigera-t-on un bûcher pour le fait d’avoir pris pour référence les années 1970 ? Il nous semble, au contraire que M. Ziari a bien su mette le doigt sur le mal du secteur et il a donc bien dressé le bilan qu’il faut. Il mérite, à cet égard d’être félicité et non d’être traité de pessimiste, de comploteur contre la nation ou d’on ne sait quoi encore. Au contraire, et sans détour, nous dirons que, en procédant ainsi, l’actuel ministre de la Santé montre la voie à ses collègues qui veulent prendre leurs responsabilités vis-àvis du pays et vis-à-vis du peuple. Il est temps messieurs, semble-t-il dire, que l’on bouge. Certes cela vient avec du retard, avec beaucoup de retard même, mais comme on dit, « mieux vaut tard que jamais ». Le pays est dans une mauvaise passe et ce ne sont pas les discours creux, de ceux qui en ont l’habi tude, qui prouveront le contraire. Non, il ne suffit pas de dire que tout va bien pour que tout se mette à bien aller. Et Dieu sait et le peuple sait qu’il s’agit là d’un pur mensonge comme certains ont le culot d’en faire chaque matin et chaque soir. Non, chez nous, tout ne va pas bien. Et cela vient d’être confirmé par Ziari dans son secteur. Ceci dit, et les médecins le savent mieux que quiconque, il y a lieu, au moment de la prescription du remède, de ne pas confondre entre les véritables causes du mal et ses symptômes, car si tel est le cas, le rem èd e p o u rra it s ’ a v érer p lu s dangereux que le mal lui-même. Il est donc nécessaire de s’informer sur les causes de tous les maux constatés et de prendre les mesures à même d’éradiquer les causes et non pas ses symptômes. Jusqu’à quand devra-t-on atten dre que des ministres dont le sec teur est à terre, comme l’université par exemple, se décident à suivre la voie montrée par Ziari ? Quand auront-ils donc le courage de lancer un diagnostic sérieux et sans complaisance de leur propre gestion à la tête du secteur ? Quand M. Harraoubia fera-t-il le bilan de ces si nombreuses années à la tête de l’enseignement supérieur ? Quand reconnaîtra-t-il que notre Université déforme au lieu de former ? Quand reviendra-t-il sur l’ef froyable décision d’instaurer le LMD ? Quand trouvera-t-il que l’étudiant et l’enseignant sont mal servis par le système mis en place ? Quand reconnaîtra-t-il que la bibliothèque ne fait pas son boulot comme il le faut ? Que les stages de courte durée ne sont pas convena blement gérés ? Que la formation des enseignants est déficitaire ? Que celle des étudiants est archaïque ? Que notre Université est à la traîne de toutes les autres ? Que … ? Et que …. ? Et que …? Attendons pour voir ! A. H. Mobilis se Mobilise Opération Don du Sang Mobilis, entreprise citoyenne perpétue la noble tradition, désormais ancrée dans ses mœurs, et faisant appel, de nouveau, aux cœurs, à l’humanisme et à la générosité de ses employés, à la veille du mois sacré de Ramadhan, pour se mobiliser le 08 juillet 2013, pour une action « Don du Sang » organisée au niveau de la Direction Générale en collaboration avec l’Hospitalouniversitaire D’Hussein Dey (Alger). En présence du Président-Directeur Général de Mobilis Monsieur Saad DAMMA et de tous les employés, qui ont répondu massivement à cet appel, Mobilis a fait montre d’une grande mobilisation et un engagement indéfectible en organisant cette action caritative. Pour rappel, en 2010, les employés de Mobilis ont été nom- 4 breux à faire preuve de solidarité en faisant don de leur sang au profit des enfants atteints du cancer. En juin 2012, en collaboration avec l’hôpital de Kouba, ils ont été d’une grande mobilisation à honorer leur devoir de citoyen en offrant leur sang aux malades de l’hôpital. C’est parce que nous sommes plus que de simples employés : NOUS SOMMES DES SAUVEURS DE VIES! MOBILISONS-NOUS pour ce geste humanitaire ! Pour plus d’information, rendez-vous sur le site de Mobilis www.mobilis.dz ou sur notre page Facebook. De Quoi j’me Mêle MARDI 9 JUILLET 2013 La contre-logique du métro d’Alger LES DIRIGEANTS du métro d’Alger sont-ils à ce point incompétents pour programmer le dernier départ du train à 23h et fermer les portes des stations à 22h55mn ? Un usager a été confronté, avant-hier à 22h55mn, au niveau de la station de Tafourah. Le malheureux usager a fait le tour des six portes de cette station, mais à sa grande surprise, elles étaient toutes fermées. D’autres cas similaires nous ont été signalés pour les départs de 5h du matin. Les clients qui arrivent dans les stations à quelques minutes du départ trouvent parfois les portes fermées. Ce qui provoque leur colère contre les responsables du métro. Et avec ces comportements, on veut encourager les commerçants d’Alger-Centre à fermer leurs magasins aussi tard dans la nuit. L’olivier millénaire de Tizi Ouzou a été sauvegardé IL NE S’AGIT NULLEMENT d’un miracle et encore moins d’une fantaisie. Le wali de Tizi Ouzou a eu l’idée géniale de rendre hommage à cet arbre qui a, depuis des siècles, accompagné les montagnards dans leur résistance active et nutritive face aux conditions très rudes de la vie sur les hauteurs du Djurdjura. La plantation de l’olivier en question a été faite selon une technique supervisée par un ingénieur en arboriculture. La science agricole en général permet aujourd’hui ce que naturellement Dda Mahmoud (cité dans l’article) ignorait hier. On notera cadres supérieurs maritimes. Un statut qui leur permettra de cependant que les vertus de toucher un salaire de base avoisinant les 70 000 DA par mois, selon l’olivier ont provoqué une le document adressé également à l’Inspection du travail d’Alger. Le LES CAPITAINES et chefs mécaniciens de remorqueurs du port salaire de base actuel de cette corporation est à hauteur de transplantation à une plus d’Alger ont déposé un préavis de grève au niveau de la direction de 34 000 DA. Lors de leur grève de trois jours, déclenchée le 26 mai grande échelle depuis, l’Entreprises portuaire d’Alger (Epal). Parmi les revendications des dernier, les travailleurs avaient paralysé le port d’Alger dans ses l’Afrique du Nord, pays protestataires, figure leur reclassement dans la catégorie des deux parties, gérées par l’Epal et Dubaï Port World. d’origine de l’olivier, vers Rome et la Grèce antiques pour devenir enfin le symbole de la puissance mais surtout de la liberté. Les effigies royales de l’époque montrent bien le rameau d’olivier LES CENTRES commerciaux, les entourant la tête des magasins, les marchés de fruits et rois…Massinissa, Jugurtha, légumes, sont littéralement pris APRÈS les frontières Ouest Juba et Koceila. Ainsi étaient d’assaut, une semaine, voire même (Tlemcen), c’est au tour des frappées toutes les monnaies un mois avant le mois de frontières Est (Souk Ahras), des Etats du Bassin Ramadhan. Alors que d’aucuns se d’être touchées par la pénurie de méditerranéen de l’époque. demandent pourquoi les prix ont carburant. Selon un citoyen Cela étant, de par le monde plutôt tendance à flamber à habitant à Souk Ahras, il n’y a on rend hommage aux l’occasion de ce mois sacré, ils point de carburant (essence et éléments de la nature en les feignent d’ignorer que ce sont les mazout) dans les stationsinvitant dans les villes. Pour consommateurs qui sont à l’origine service de la ville depuis plus de exemple, au Quai aux fleurs à de la pénurie et de la flambée des 5 jours. Cette situation contraint Paris il ne pousse aucune prix. Hier, au centre commercial de les habitants de ladite wilaya à fleur à longueur d’année. Bab Ezzouar, les étals étaient vides Elles ne sont qu’exposées s’approvisionner dans la wilaya et les magasins n’arrivaient pas à dans des bacs durant une voisine, Guelma. Des chaînes répondre à l’importante demande courte saison le long de la interminables de voitures sont des citoyens venus en masse rive, d’où le nom du quai… et s’approvisionner. A voire les signalées dans ces stationspourquoi pas chez nous ? Il chariots pleins à craquer on à service qui, elles aussi, risquent n’a pas été énoncé dans l’impression que l’on se préparait à d’être touchées par la pénurie. votre article qu’au bas de la fin du monde. Ainsi, et au vu de Cette situation est due au l’olivier de Tizi Ouzou une la loi de l’offre et de la demande, les récurrent problème de la très belle dédicace signée de stocks de produits alimentaires, une contrebande de carburant aux Mouloud Mammeri prolonge fois épuisés, cela se répercutera frontières algériennes. L’Algérie l’hommage à l’arbre que inévitablement sur les prix. Sacré ne nourrit pas seulement ses « la littérature a chanté sur mois… voisins, mais fait également tous les tons» disait-il. fonctionner leurs véhicules… GROGNE AU PORT D’ALGER Pénurie de carburant à Souk Ahras C’est nous qui créons la pénurie ON remet ÇA I SELIM M’SILI e malheur a voulu que l’Histoire des peuples du sud de la Méditerranée a toujours été écrite par les gens du Nord. Les peuples de pasteurs n’ont jamais été de grands bâtisseurs et furent peu portés sur les choses écrites. Ce furent les historiens grecs et romains qui, les premiers, relatèrent dans leurs chroniques, le mode d’existence des Berbères. Les guerres coloniales furent relatées par les envahisseurs mêmes, turcs ou français. Ibn Khaldoun s’attaque le premier à l’histoire des dynasties berbères L L’HISTOIRE À L’OMBRE qui régnèrent sur l’Afrique du Nord. Cependant, ce sont ses Prolégomènes, introduction à l’étude historique où il explique sa méthode et sa théorie, qui sont plus connus que les livres suivants et les régimes indépendants qui se sont succédé n’ont rien fait pour vulgariser cette histoire-là. Du reste, tous les écrits émanant de nationaux ne sont que les produits de savantes compilations. Jouissant d’un monopole exclusif et d’un pouvoir de censure exorbitant, le régime du parti unique a tenté par tous les moyens de réduire au silence les acteurs essentiels ou les témoins de cette grande lame de fond que fut le Mouvement national. Un hommage répété est à rendre au grand théoricien de la guerre de Libération qui ne se contentera pas de fonder le journal El Moudjahid, mais de jeter les bases d’une production d’archives filmées: il s’agit bien entendu de Abane Ramdane. L’indépendance acquise, tous les témoins et acteurs de la guerre de Libération furent exilés, emprisonnés ou... frappés de mutisme. Seuls certains ouvrages timides parurent comme Mon combat de Amar Ouzegane ou L’aube des mechtas de Ahmed Benchérif. Le premier grand recueil de témoignages, de témoins encore vivants, fut sans conteste la grande fresque restituée par Yves Courrière. C’est grâce à cet ouvrage, d’abord édité seulement à l’étranger, que les Algériens connurent les dissen- 5 sions dans un groupe qui paraissait monolithique. L’ouvrage historique le plus scientifique qui ait été réalisé fut sans conteste, L’Algérie en guerre du regretté Mohamed Teguia, qui dissèque les diverses étapes de la guerre de Libération à travers seulement les documents écrits, les procès-verbaux, les déclarations émanant des différentes parties et les publications officielles de l’époque. L’autre ouvrage d’envergure où il y avait une grande rigueur d’analyse fut, bien sûr, La Guerre d’Algérie, réalisé sous la direction de Henri Alleg. Le reste de la littérature concernant cette question n’est qu’un recueil de souvenirs personnels ou d’interprétation partisane de la question. S.M. L’Actualité MARDI 9 JUILLET 2013 INCROYABLE SITUATION À LA VEILLE DU RAMADHAN RAZZIA SUR LES MARCHÉS A CROIRE QUE LE PAYS s’apprête à mener une guerre, lutter contre une épidémie ou tout simplement une grave pénurie en produits alimentaires. I NADIA BENAKLI a grouille de partout. A 24 heures du mois sacré du Ramadhan, les Algériens ont pris d’assaut les marchés. La folie des achats a atteint un pic inimaginable. De jour comme de nuit, les gens affluaient sur les marchés et les grandes surfaces pour s’approvisionner en ingrédients indispensables pour la préparation de la chorba du f’tour. A croire que le pays s’apprête à mener une guerre, lutter contre une épidémie ou tout simplement une grave pénurie en produits alimentaires. Hier, des files interminables de véhicules ont été signalées au niveau du centre commercial de Bab Ezzouar. Les familles faisaient leurs achats jusqu’à une heure tardive de la nuit. «On avait du mal à fermer hier le centre à minuit», affirme un employé au niveau du centre commercial de Bab Ezzouar. Cet habitué des lieux témoigne qu’il n’a jamais vu un engouement d’une telle envergure. «Pour permettre aux gens de faire leurs achats, nous avons prolongé la fermeture du centre jusqu’à minuit au lieu de 22h, mais cela n’a pas suffi», explique notre interlocuteur, stupéfait par le flux des familles de passage. «On dirait que tous les magasins vont fermer durant ce mois», commentet-il avec ironie. Même scénario au centre commercial d’Ardis. Le vaste parking, disposé à accueillir des centaines de voitures, était bondé. Des foules interminables de personnes constatées sur place. Objet: faire les emplettes pour le mois sacré du Ramadhan. A l’intérieur, les clients se bouscu- Ph. : R. Boudina Ç Peu importe le prix, les Algériens mettent le paquet pour le plaisir de la meïda laient dans les rayons des produits alimentaires pour garnir la table du f’tour. Peu importe le prix, les Algériens mettent le paquet pour le plaisir de la meïda. Ils ne se privent de rien durant ce mois sacré. Des viandes rouge, blanche, des fruits de mer et des friandises, les familles se gâtent à fond. D’ailleurs, des cadis pleins à craquer ont provoqué une queue au niveau des caisses. Les clients ont dû attendre plus d’une demi-heure pour s’acquitter de leurs achats aux caisses. Des produits alimentaires en passant par la vaisselle aux produits électroménagers, les clients ont fait le plein. Les agents de sécurité étaient complètement dépassés. «Pas facile de contrôler tout ce monde», murmure un agent de sécurité à son collègue qui lui rétorque : «Les Algériens ont de l’argent.» Effectivement, les gens dépensent sans compter. Des achats estimés par famille, à plus de 10 000 DA pour ne pas dire l’équivalent d’un salaire. Certains recourent même à des emprunts pour garnir leur table durant ce mois sacré. Malgré la cherté de la vie et la flambée des prix à la veille de ce mois sacré, la consommation n’a pas freiné. Bien au contraire, le taux de consommation double durant ce mois de jeûne. Les chiffres avancés par l’Union nationale des commerçants et artisans algériens, (Ugcaa) donnent le tournis. L’Ugcaa a tiré la sonnette d’alarme sur les mauvaises habitudes des Algériens qui ont une propension à dépenser l’argent durant ce mois sacré. Lors d’une conférence de presse animée dimanche dernier, l’organisation a appelé à la raison pour en finir avec le gaspillage alimentaire qui se chiffre en milliards de centimes. Selon l’Ugcaa, le gaspillage devrait dépasser 500 milliards de centimes cette année et ce, en raison du degré de consommation qui s’est élevé à 50% dans tous les produits alimentaires. Le président de la filière des fruits et légumes a affirmé que les Algériens consomment pendant le Ramadhan 10 millions de quintaux de légumes, 500 000 quintaux sont gaspillés et jetés à la poubelle, alors que le président de la commission nationale des boulangers a fait savoir que les citoyens consomment 4,1 milliards de pain, dont 120 millions sont jetés dans les poubelles. Le porte-parole de l’Union, Hadj Taher Boulanouar, a ajouté que le taux de consommation du lait pendant le mois de Ramadhan s’élèvera à 150 millions de litres, dont 12 millions de litres sont aussi gaspillés, et d’ajouter en déclarant que la consommation de viande rouge s’élève, elle aussi, pendant le mois sacré à 40 000 tonnes, quant à la viande blanche, à 30 tonnes, alors que la consommation des dattes est estimée à 40 000 quintaux. Ce qui explique que la flambée des prix n’est pas provoquée par la pénurie des produits, mais plutôt par la forte consommation. Sachant que les jeûneurs ne reculent devant rien, les commerçants en profitent pour s’enrichir N. B. en augmentant les prix. RUSH SUR LES BOUCHERIES À LA VEILLE DU 1er JOUR DE RAMADHAN La foi et… le foie EN VOYANT CES CITOYENS prenant d’assaut les boucheries la veille du premier jour, on a l’impression que beaucoup d’Algériens ignorent ce que signifie le mois de Ramadhan. I KACI AGGAD omme s’ils avaient eu vent d’une information faisant état d’une pénurie, des centaines de citoyens des quartiers de Ben Omar ont pris d’assaut les boucheries de la cité El Bahia pour faire leur plein de viande. Celles qui font face à la mosquée du coin sont débordées et ont du mal à contenir cette marée humaine qui grossit au fil des minutes. Au point où certains clients, découragés à la vue de tous ces gens faisant le pied de grue devant les étals, ont été contraints de se retirer, en attendant que la situation se décante. Pourtant, on ne peut pas affirmer que les prix affichés sont donnés. La viande d’agneau, notamment, est proposée à 1 070 DA le kg. Même la viande de mouton qui est de qualité moindre, est chère et n’est pas à la portée des petites bourses. Chaque année, le ministre du Commerce et celui de l’Agriculture et du Développement rural promettent aux Algériens un Ramadhan meilleur, en précisant que la viande sera disponible à gogo et que les prix seront plus attractifs. Selon Kamel Chadi, C président du directoire de la Société de gestion des participations de l’Etat, Proda, celleci a importé 200 taurillons en attendant l’arrivée des 1 299 autres, prévue à l’occasion. Pour les commercialiser, la Société a prévu l’ouverture de 430 points de vente à travers le territoire national, dont 30, rien que pour la région Sud. D’importantes quantités de viandes congelées importées sont également prévues pour répondre à la très nombreuse demande, particulièrement les petites bourses qui n’ont pas les moyens de se payer de la viande fraîche à plus de 1 000 DA le kg. A en croire le premier responsable de Proda, « les stocks de viandes rouges et blanches congelées sont plus importants par rapport à l’année dernière». Il a souligné, en outre, que le prix du kg de viande conditionnée ou congelée ne dépassera pas les 650 DA sur le marché. Concernant le poulet congelé, M. Kamel Chadi a indiqué que « depuis le 25 juin dernier, d’importantes quantités de ce produit ont été mises sur le marché à raison de 230 DA le kg. » Le tout est de savoir, maintenant, si les vendeurs de volailles vont respecter les prix et ne seront pas tentés, comme ils l’ont fait l’année dernière, de les majorer pour essayer de gagner un peu plus. D’ailleurs, que deviennent les mesures prises par le gouvernement qui avait décidé d’exonérer les aviculteurs de certaines taxes pour une durée de deux ans afin de maintenir le prix du poulet autour de 250 dinars le kg ? Après une légère baisse durant le mois de mai, où il s’était vendu à 210 DA le kg, le prix du poulet a subitement augmenté, atteignant à partir de la seconde moitié de juin plus de 300 DA sur le marché. En certains endroits, il a atteint 390 DA le kg ! Pour essayer de se justifier, les bouchers affirment que c’est du poulet vidé. Or, tout le monde sait qu’il s’agit là d’un subterfuge, voire d’une arnaque pour tromper les clients en leur faisant croire que le poulet vidé est plus cher et qu’ils doivent payer ce service s’ils veulent l’acheter. Lors d’une rencontre avec les producteurs, programmée il y a trois semaines par l’Union générale des commerçants et artisans algériens, un éleveur a déclaré que la vente de poulet plein est interdite par la loi et que les commerçants qui l’enfreignent s’exposent à des poursuites. Un autre les a carrément accusés de tricheurs et de suceurs de sang qui utilisent tous les moyens pour dépouiller le client. Pourtant, on ne peut pas dire que les poulaillers manquent. Poussant comme des champignons, ces commerces ont changé la vie de milliers d’agriculteurs et d’éleveurs à travers le pays. Beaucoup reconnaissent qu’ils se sont fait une place au soleil grâce à l’élevage de poulets. Outre la suppression de certaines taxes, l’Etat accorde de nombreuses aides aux aviculteurs pour les stimuler et les pousser à augmenter leur production. Reste à organiser la filière et sévir contre les fraudeurs qui gravitent autour et la freinent dans son élan. De même qu’il accorde une attention particulière à l’élevage bovin. Grâce aux contrats de coopération qu’elle a lancés avec certains pays réputés dans l’élevage et la production de lait et les travaux de réalisation de trois complexes d’abattage dans les HautsPlateaux, l’Algérie est bien partie pour réduire sa dépendance et satisfaire la demande en matière de viandes rouges. Selon les spécialistes, le cheptel ovin avoisinerait les 17 millions de têtes et que pour mettre fin à la spéculation, particulièrement durant le mois sacré de Ramadhan, il devrait K. A. dépasser les 30 millions de têtes. Nedjma souhaite «Ramadhan Karim» à tous les Algériens es Algériens accueillent, à l’instar de tous les musulmans du monde, le mois sacré du Ramadhan. En cette heureuse occasion, Nedjma présente ses vœux les plus sincères L et les plus chaleureux au peuple algérien. Dans son message de félicitations aux Algériens, le Directeur Général de Nedjma, M. Joseph Ged a déclaré : « Je tiens en mon nom et au nom de Nedjma à pré- senter nos vœux les plus sincères de santé et de bonheur pour ce Ramadhan que nous vous souhaitons empli de joie, de solidarité et de piété. Comme à son habitude, Nedjma honorera son engagement citoyen en vous accompagnant tout au long de ce mois sacré et en partageant avec vous l’ambiance particulière de Ramadhan, à travers nos actions caritatives au profit des nécessiteux et nos offres promotionnelles inédites pour nos clients. » Nedjma Dima Maakoum Saha Ramdhankoum ! 6 Pour la dixième année consécutive, Nedjma marque sa présence en ce mois de Ramadhan, sous le signe du partage et de l’interactivité et honore ainsi son statut d’entreprise citoyenne, toujours proche de la société algérienne. L’Actualité MARDI 9 JUILLET 2013 BOUCHONS, BAGARRES, RESTAURANTS FERMÉS, MAUVAISE HUMEUR… SACRÉ MOIS ! L’ODEUR DU MOIS sacré n’est plus celle de la chorba, mais des petites habitudes qui se répètent chaque année. I WALID AÏT SAÏD as besoin de voir le croissant lunaire, les Algériens ont une façon bien à eux d’annoncer l’arrivée du mois sacré. Ce sont, en effet, des signes qui ne trompent pas. Ils sont perceptibles depuis le début de la semaine. Depuis dimanche, une ambiance apocalyptique règne dans la capitale. La chaleur de l’été est revenue et les embouteillages avec. Dès les premières heures de la matinée, jusqu’aux heures tardives de la nuit, les routes et artères de la capitale et sa banlieue sont bouchées. Au fil des heures, l’ambiance devient de plus en plus électrique. Les prises de bec commencent à faire leur apparition. La panique gagne les citoyens. Les gens se bousculent, ils courent dans tous les sens... Ce sont les derniers achats et derniers préparatifs pour le mois de jeûne. La culture de la consommation en Algérie est bien souvent celle de la pénurie. Il faut jouer des coudes pour se frayer un chemin au marché. Les gens s’agitent dans tous les sens ! Faire le marché, c’est aller au front. On y fait la «guerre». «Je n’ai jamais vu pareille foule!», lance, à voix haute, une dame qui suffoquait en se retrouvant prise au piège par une foule compacte. «D’habitude, je prends mes précautions en faisant mon marché une semaine avant, mais cette fois-ci, le temps m’a manqué et j’étais prise au dépourvu. Je ne sais pas, je n’ai pas vu venir Ramadhan…», ajoute avec dépit cette femme. Il est vrai que la prise d’assaut des marchés qui se fait d’habitude des semaines avant le Ramadhan, ne s’est faite qu’en ce début de semaine. La fièvre acheteuse a pris du retard, mais elle est bien là. Les boulevards sont noirs de monde. C’est la ruée vers la... «bouffe». Mais passons, ce n’est pas Ph. : R. Boudina P Depuis dimanche, une ambiance apocalyptique règne dans la capitale le seul signe « avant-coureur ». Les bagarres ont déjà commencé. Comme c’était le cas avant-hier sur la route Moutonnière au niveau de l’aéroport ou deux automobilistes avaient transformé cette route à grande vitesse en ring. Ils se sont roulés par terre après s’être lancés des insultes en plein milieu des embouteillages. Des rixes qui malheureusement nous rappellent celles qui sont devenues coutumes pendant le Ramadhan. Le jeûne, sa mauvaise humeur et sa nervosité, mélangés à une touche de grossièreté et d’incivilité provoquent des altercations pendant ce mois censé être sacré. Certains donc se préparent psychologiquement pour accueillir le mois de Ramadhan. « Je profite du mois de Chaâbane pour manger, m’amuser, aller à la plage,…enfin tout ce que je ne peux pas faire pendant le mois sacré. Cela me permet de me préparer psychologiquement et d’éviter que je rentre en conflit avec mes semblables », affirme un citoyen. En cette nuit du doute (hier, Ndlr), Mohamed a fait le plein de provisions, pour dit-il, manger jusqu’au matin… Autre signe indicateur de l’arrivée du Ramadhan, c’est la fermeture des restaurants et fast-foods. Avant même le début du mois de jeûne, les Algériens sont obligés de… jeûner. C’est une habitude, avant même que le Ramadhan débute, certains restaurateurs ferment laissant derrière eux, leurs clients désemparés. Ils ferment pour laisser leurs employés, venus de l’intérieur du pays, aller passer le Ramadhan chez eux, en famille, ou bien pour laisser place aux activités ramadhanèsques. Ils se préparent pour vendre de la « zlabia », du « kalbelouze », de la « cherbet », « diouls », « hchiche mektfa »… En parlant de métier, l’approche du Ramadhan se fait aussi ressentir par la ruée vers les vendeurs de télévisions, démodulateurs et autres installateurs de paraboles. L’époque où les Algériens renouvelaient leur vaisselle pour le mois de Ramadhan est révolue. Désormais, ce sont les paraboles et les télés que l’on renouvelle chaque année. On veut être branché ! Et avec les nouvelles chaînes privées et leurs programmes spécial Ramadhan, on ne veut rien rater. C’est ce que nous confirme Nabil, vendeur de démodulateurs et installateur de paraboles. « La période la plus propice pour mes affaires, c’est la semaine qui précède le mois de Ramadhan et sa première semaine. Je ne m’arrête pas, j’ai des rendez-vous pour toute la période », assure-t-il, avec le sourire, ce qui démontre la prospérité des affaires. Nabil explique que c’est devenu une tradition. « Les Algériens aiment bien accueillir le Ramadhan avec du neuf, quoi de mieux que leur meilleure amie en ce mois sacré, la télé ? », souligne notre ami avant de s’excuser– ses clients l’attendent avec impatience. C’est cela le charme du Ramadhan en Algérie. Il n’a pas encore commencé, mais ses effets se font déjà ressentir. Voilà, en attendant d’entendre les « saha ftourkoum » à partir de 8 heures du matin… Saha Ramdhankoum à tous. W. A. S. SÉCURITÉ DURANT LE MOIS DU RAMADHAN La Gendarmerie et la police font cause commune COMME chaque année, le dispositif sécuritaire est renforcé pour assurer la sécurité et l’ordre. I ILHEM TERKI omment assurer la sécurité pendant le mois de Ramadhan ? Telle est la question qui taraude les services de sécurité. A la veille du mois sacré et comme chaque année, le dispositif sécuritaire est renforcé pour assurer la sécurité et l’ordre. Des plans de sécurité spéciaux sont prévus pour la sécurisation des zones urbaines et suburbaines ainsi que le réseau routier en territoire de compétence de la Gendarmerie nationale, selon un communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale. Les gendarmes ont procédé au renforcement des mesures à caractère préventif, dissuasives, adop- C tées précédemment en mettant en place des dispositifs sécuritaires supplémentaires, afin de concrétiser la présence permanente et continue sur le terrain et garantir la surveillance efficiente du territoire et du réseau routier. « Les services de la Gendarmerie nationale ont renforcé et intensifié les dispositifs et mesures de sécurité mis en service et renforcé les mesures préventives et répressives de jour comme de nuit, il a été ainsi procédé à la mise en place de dispositifs et de mesures de sécurité supplémentaires pour garantir le contrôle général du territoire et du réseau routier », ajoute le même document qui précise que ces mesures de sécurité sont pour assurer la fluidité du trafic routier à travers la présence permanente sur le terrain et la surveillance rigoureuse des véhicules et des personnes suspectes dans différentes régions et intensifier l’action de proximité en direction du citoyen avec le contrôle des axes et routes empruntés par les citoyens au cours de leurs déplacements nocturnes et garantir une intervention rapide et efficace en cas de besoin. En ce qui concerne les dispositifs de sécurité mis en place au niveau des frontières terrestres, le communiqué souligne qu’« il a été procédé à l’intensification de la surveillance et des patrouilles sur les frontières afin d’empêcher et limiter la contrebande de produits alimentaires, notamment pour préserver la stabilité du marché national et éviter les pénuries causées par la contrebande de produits subven- tionnés vers l’étranger et avorter toute tentative de contrebande de marchandises et de produits alimentaires vers le territoire national afin de préserver la santé publique et l’économie nationale ». Les services de sécurité seront mobilisés jour et nuit pour garantir une présence permanente sur les routes et les stations de transport des voyageurs, les lignes ferroviaires et toutes les stations de transports urbains et ferroviaires qui assurent des services de nuit à l’occasion du mois du Ramadhan. Par ailleurs, les services de Sûreté nationale ont arrêté une batterie de mesures préventives pour assurer la sécurité et la fluidité routière, de jour comme de nuit, durant le mois de Ramadhan. La direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) a indiqué, dans un communiqué, qu’au titre du trafic routier et de la prévention des accidents de la route, des unités de l’ordre public seront déployées au niveau des routes principales et secondaires, notamment celles connaissant un flux routier important pour une éventuelle intervention rapide en cas d’encombrement routier signalé par l’opération de télésurveillance. Pour assurer un Ramadhan sans accidents, le directeur de la communication et des relations publiques à la Dgsn, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia appelle les usagers de la route au respect du Code de la route, de faire preuve de prudence et de respecter la vitesse autorisée. I. T. Diar Errahma : une solidarité discrète LA DIRECTION de la concurrence et des prix (DCP) poursuit son programme d’action portant sur l’hygiène, le contrôle des prix et de la qualité, 7j/7 et 24h/24 durant tout le mois sacré. I AMAR CHEKAR e ministère de la Solidarité nationale a consacré une enveloppe financière de 570 millions de DA au profit des personnes nécessiteuses à travers le pays. Le montant sera réparti sur deux tranches au profit de 1,6 million de personnes nécessiteuses, a précisé Aït Saâdi, responsable au ministère de la Solidarité, en marge d’une conférence de presse portant sur l’installation de la Commission nationale de solidarité, qui devra se pencher sur l’ensemble des questions liées aux aides au profit des nécessiteux. Le ministère prévoit également l’ouverture de 795 restaurants au niveau national. « Le ministère a procédé cette année à une décentralisation de toutes les opérations de solidarité, notamment L celles relatives au mois sacré », a précisé M. Aït Saâdi, tout en ajoutant que le ministère a laissé aux wilayas le soin de gérer ces aides sous forme de couffins contenant des denrées alimentaires ou de chèques postaux. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que bon nombre d’autres secteurs qui devront participer à ces opérations à l’image du ministère de l’Intérieur, les commissions locales de la solidarité, les sociétés nationales et des bienfaiteurs ainsi que le Croissant-Rouge algérien (CRA) qui continue de mettre en place l’organisation des restaurants Diar Errahma. Contacté par téléphone, M. Bouhamou, secrétaire général du CRA, semblait très occupé pour répondre dans le détail sur les préparatifs du Ramadhan 2013. Comme les autres communes de la capitale, l’APC d’Alger-Centre a prévu une moyenne de 350 à 500 repas/jour, afin de répondre aux besoins des nécessiteux. Le restaurant des cheminots situé à la rue Hassiba Ben Bouali sera, comme d’habitude, au rendez-vous afin d’assurer une moyenne de 300 repas/jour a-ton indiqué tout en soulignant qu’il n’y a plus de repas à emporter. De leur côté, tout en activant dans l’anonymat, un nombre important de bienfaiteurs du secteur privé ont réservé des restaurants à leurs frais durant tout le mois sacré afin de répondre au devoir de la solidarité et de l’action humanitaire. « Un industriel vient chaque année payer 80 repas par jour au profit des nécessiteux et autres passagers », a révélé Ali Mohamed, restaurateur à la rue Hassiba Ben Bouali à Alger. Prévenant les dangers des intoxications et les dépassements de toutes sortes, ce sont les 7 éléments de la direction de la concurrence et des prix (DCP) que nous avons croisés au restaurant des cheminots dans l’exercice de leur fonction. « L’opération de contrôle se poursuivra 7j/7 et 24h/24, afin de lutter contre toutes négligences et tentatives de fraude quelle que soit sa nature », a souligné le chef d’équipe qui a ajouté que les éléments de la DCP mènent le programme de contrôle avec la coordination des bureaux communaux d’hygiène (BCH) et la direction de la santé publique (DSP), au point de fixer des brigades de contrôle dans les marchés à forte fréquentation de manière quotidienne. « Un homme averti en vaut deux », dit le dicton, mais la DCP le répète surtout aux commerçants malhonnêtes qui s’enrichissent par tous les moyens aux dépens des consommateurs. A. C. L’Actualité TIZI OUZOU Une «boulimie» d’achat s’empare des ménages MARDI 9 JUILLET 2013 HAÏZER (BOUIRA) Lawziâa pour perpétuer la tradition «NOUS VOULONS que le Ramadhan soit accueilli dans la joie et l’aisance pour tout le monde.» I ABDENOUR MERZOUK I KAMEL BOUDJADI quelques heures du début du mois de Ramadhan, les citoyens s’inquiètent déjà de l’augmentation des prix des produits alimentaires de base. Hier dans les marchés de la wilaya de TiziOuzou plusieurs produits montraient déjà leurs dents. Il y a menace sur la bourse du citoyen lambda. En effet, le premier à pâtir de cette tendance à la hausse est incontestablement le prix des viandes blanches. Il était d’ailleurs prévisible. Les éleveurs ont été laminés par la baisse des prix des derniers mois. Ces derniers se plaignaient en effet des prix que leur proposaient les spéculateurs intermédiaires entre eux et les citoyens. Après avoir acheté le poussin à 120 dinars, les éleveurs ont dû céder la mort dans l’âme, leur produit à 120 dinars le kilo. Une véritable faillite pour certains qui ne pouvaient pas supporter le déficit. Par ailleurs, les prix des autres produits malgré une légère hausse, n’ont pas empêché les queues devant les étals. Hier et avant-hier, il régnait une ambiance « tout-acheter » selon un citoyen. La pression se faisait en effet sentir devant les étals des pâtes alimentaires comme la chorba, très convoitée en ce mois de « piété conventionnelle ». Au niveau des marchés des fruits et légumes, la hausse ne se fait non plus guère sentir. Vu l’inquiétude des dernières semaines, les prix proposés hier et avant-hier ne représentaient point une augmentation pour les ménages. Tout le monde achète en quantité non négligeable. Selon des citoyens interrogés, les quantités serviront à pallier les éventuelles hausses des prix qui risquent de survenir dans les prochains jours. Le marché est le dernier à qui faire confiance par ces temps. En fait, si les prix n’ont pas subi une envolée cette année, il n’en demeure pas moins que les ménages n’ont aucune confiance en l’avenir. Il a été constaté hier à travers les marchés une ruée qui ne reflète pas l’aisance financière. C’est juste un réflexe acquis pour profiter de cette accalmie des prix avant une hausse attendue et inévitable pour beaucoup. Le réflexe en question démontre si besoin est que le consommateur n’a aucune confiance en les associations censées le protéger. Quelques citoyens approchés rappelaient à juste titre d’ailleurs la récente hausse des prix du pain. Ni les associations ni même le gouvernement n’ont pu empêcher les boulangers de passer à l’acte. Alors que dire des fruits et légumes sauvagement dominés par les spéculateurs. Un marché qui change de jour en jour. Les citoyens sont habitués à présent à ses caprices. Enfin, il est également noté que beaucoup de citoyens avertis, en majorité, considèrent que la hausse des prix n’est pas uniquement engendrée par la spéculation et la boulimie d’achat des ménages. L’inflation est en grande partie derrière ce phénomène. Il était prévisible que les dernières augmentations des salaires allaient provoquer des hausses. K. B. A h i m a c h r a t h » «Laouziaâ» c’est selon les régions que l’on désigne cette action où la solidarité et l’entraide sont concrétisées par le sacrifice de plusieurs bovins puis répartis entre les citoyens du arch. Chaque part est désignée par « thakhamth » qui équivaut à un foyer c’est-à-dire un couple marié. Pour ne pas faillir à la tradition, la région de Haïzer, plus précisément « Thadarth Inadjarène », a organisé une grande fête. « Cette action s’inscrit dans la volonté de perpétuer les traditions, inculquer aux nouvelles générations l’esprit d’entraide et de solidarité » nous dira Meziane Chaâbane, le jeune maire de la commune, rencontré sur place en compagnie du président de l’association du village. Plusieurs bœufs ont été sacrifiés pour la circonstance. Les plus âgés de la djemaâ sont chargés de la répartition et de la distribution au CEM de Guentour sur les hauteurs de Tikjda. 250 chefs de foyer ont cotisé. « Nous voulons que le Ramadhan soit accueilli dans la joie et l’aisance pour tout le monde » nous affirmera le président de l’association. La fête se veut aussi un signe envers les plus démunis. La viande par les temps qui courent a fini par devenir un luxe. La solidarité reste un moyen pour contrecarrer l’esprit individualiste qui a augmenté l’écart entre les pauvres et les nantis. Lors de l’opération cotisation, aucune condition n’a été imposée. Chacun peut donner ce qu’il veut. Les apports vont de 200 DA jusqu’à des milliers de «T Chaque maison aura sa part de viande dinars. « La collecte s’est faite dans l’anonymat absolu pour ne pas mettre les gens dans la gêne », nous précisera le maire de la localité. La répartition s’est faite publiquement. En plus de cette action initiée par Thajmaâth, d’autres actions d’aide et de solidarité en prévision du mois sacré du ramadhan sont prévues dans les prochains jours. La commune a prévu de distribuer des aides alimentaires aux familles les plus démunies. « La distribution des couffins du Ramadhan a débuté mais nous avons voulu qu’elle se fasse dans la discrétion la plus totale pour ne pas toucher à la dignité des gens » nous confiera le maire Chabbane Meziane. S’agissant des autres actions héri- tées des ancêtres, le collectif du village envisage aussi de recourir à l’aide des plus nantis qui viendront en aide aux plus démunis à la rentrée scolaire en matière d’articles scolaires et d’habillement des enfants. « Laouziaâ » a été aussi l’occasion de célébrer la Fête de l’indépendance et la commune a réservé plus d’un milliard de centimes pour la réalisation de la « maison du village « axam n’tadarth ». Une stèle commémorant les chouhada sera réalisée en plus de la récompense des candidats aux meilleures notes au Bac, 3 au BEM et 3 à l’examen de la 5e année primaire. « Nous avons choisi les plus méritants pour dire que les études demeurent l’unique objectif que doit avoir l’enfant » commentera le président de l’association. Le mois du Ramadhan est certes celui de la rahma, mais chez ces villageois cette vertu est permanente et ne se limite pas au seul mois de l’abstinence. « Leriche doit être aux côtés du pauvre à tout moment » commente cheikh Amar Amedour, du arch qui englobe les Nedjaâi. Cette vision de la vie se retrouve dans l’ensemble des villages accrochés au flanc Sud du Djurdjura. D’Ath Aïssi à Ath Medour, Ath Halouane, Imchadallen, Icharfaouine, Ath Karbousth, Ath Hamdoune… la fête a été à son comble à quelques jours du mois sacré du Ramadhan. A. M. MARCHÉS DE PROXIMITÉ À ANNABA Benbada, insatisfait du rythme de réalisation I WAHIDA BAHRI e ministre du Commerce, Mustapha Benbada, n’a pas pu dissimuler sa colère, concernant le rythme très lent dans la réalisation des marchés de proximité. Lors de sa visite, hier, dans la wilaya de Annaba, le ministre qui s’attendait à remettre les arrêtés d’attribution à un plus grand nombre de marchands informels, notamment à la veille du mois de Ramadhan, était bien déçu au vu du nombre réduit d’espaces commerciaux réalisés. Seuls 149 commerçants ont bénéficié d’arrêtés d’attribution d’espaces commerciaux dans l’exgalerie d’Oued Forcha. Une enveloppe de 4 milliards de centimes a été débloquée à l’effet d’aménager les anciennes L Galeries algériennes en marchés de proximité de fruits et légumes et de vêtements. Bien que les aménagements effectués n’aient pas été appréciés par le ministre, l’opération d’attribution des arrêtés s’est effectuée en présence des autorités locales et d’un nombre important de commerçants de fruits et légumes. Dans le même contexte et conformément aux directives du gouvernement afin de les achever avant le début du Ramadhan 2013, quelque 749 commerçants ambulants ont bénéficié de stands implantés à Aïn El Berda, Boucedra, Kharaza et Berrahal, entre autres, localités. Dépourvus de toutes les commodités, ces espaces commerciaux de proximité ont été réalisés à raison de 72 milliards de centimes. D’autres quotas sont attendus dans les prochaines semaines ou mois au vu de la cadence de l’évolution des travaux. Pour le moment, «ces acquis permettront de créer des centaines de postes de travail pour lutter contre le chômage», a fait savoir M. Benbada. Et d’ajouter : «Cela va mettre fin au monopole imposé par des commerçants peu scrupuleux, sécuriser et assainir les marchés de proximité. » En effet, l’objectif assigné est de créer des espaces conviviaux où les commerçants qui y exerceront seront des partenaires privilégiés des familles résidentes et la concurrence sera loyale ! mais surtout faut-il améliorer le cadre de vie des populations. Par ailleurs, profitant de sa visite, le ministre du Commerce s’est rendu à la cité Seybouse où il a constaté l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de l’abattoir qui sont à hauteur de 90%. Un taux jugé appréciable par W. B. Benbada. ANNABA Le couffin pour 2 500 familles PLUS DE 900 millions de centimes ont été mobilisés pour le financement de cette opération. ’opération de distribution du couffin de Ramadhan a débuté, samedi dernier, dans la commune d’El Hadjar au profit de 2 500 familles démunies. Tous les moyens ont été requis par les services de la commune d’El Hadjar, à l’effet d’assurer cet élan de solidarité, au profit des 2 500 familles socialement démunies. En effet, à moins d’une semaine du mois sacré, plusieurs collectivités locales ont, dans le cadre de la solidarité, engagé la distribution du couffin de Ramadhan, à l’image d’El Hadjar, Aïn Berda et Chorfa, entre autres communes de la wilaya de Annaba. L’opération qui a L nécessité des préparatifs entamés depuis le début de l’année en cours concernera pas moins de 2 500 familles nécessiteuses ayant fait l’objet d’un recensement sur la base d’enquêtes auxquelles ont participé les services de la direction sociale et de la solidarité (DAS) et la commission des affaires sociales de l’Assemblée populaire communale (APC). Plus de 900 millions de centimes dont 750 millions de centimes du budget communal d’El Hadjar ont été mobilisés pour le financement de cette opération qui représente une aide considérable pour les familles démunies, sans revenus et sans couverture sociale ainsi que celles émargeant au filet social. 9 A cet effet, sept points de distribution ont été retenus pour permettre aux familles concernées de récupérer leur couffin de Ramadhan sans difficulté. Toujours dans le cadre de la solidarité, il est prévu, comme chaque Ramadhan, l’ouverture de deux restaurants de la rahma, au village exDuzerville, réputé pour l’hospitalité de ses habitants. Il est à noter qu’une enveloppe financière de 5,9 millions de dinars, représentant une première tranche pour le couffin de Ramadhan a été débloquée par le ministère la Solidarité et de la Famille au profit de la wilaya de Annaba, en attendant l’octroi d’une deuxième tranche prévue avant la fin du mois sacré d’un montant de 10,8 millions de dinars du même département, soit le double de la première. On espère que les familles démunies, aussi nombreuses soient- elles, vivant toutes dans la précarité, jouiront de ce droit d’aide et que le couffin de Ramadhan prendra sa vraie destination au lieu d’être détourné au profit de personnes qui ne sont pas dans le besoin. Des cas de détournement du couffin de Ramadhan avaient été, rappelons-le, constatés par l’institution de cette opération de solidarité et plusieurs responsables des collectivités locales avaient fait l’objet de poursuites judiciaires W. B. et incarcérés. S ports MARDI 9 JUILLET 2013 COUPE DU MONDE MILITAIRE 2013 : ALGÉRIE 4- FRANCE 1 IL A SIGNÉ HIER AU FC PORTO POUR 4 ANS Ghilas sur les traces de Madjer L’attaquant international algérien de Moreirense, relégué en division 2 portugaise, Nabil Ghilas, a signé hier un contrat de quatre saisons avec le FC Porto, rapporte le site officiel du club lusitanien. Selon la même source, le contrat signé est assorti d’une clause libératoire de 30 millions d’euros. Le joueur devait se rendre hier aux PaysBas pour rejoindre ses nouveaux coéquipiers, en stage d’avantsaison sous la houlette de l’entraîneur Paulo Fonseca. Ghilas (23 ans) est le troisième international algérien à changer de club durant cette intersaison après Hilal Soudani (Dynamo Zagreb) et Essaid Belkalem (Udinese), alors que Ishak Belfodil, qui n’a toujours pas honoré sa première convocation avec les Verts a rejoint l’Inter Milan. Ghilas s’était illustré lors de la saison dernière avec Moreirense en inscrivant 13 réalisations. Ses belles performances lui ont valu de rejoindre les rangs de la sélection algérienne où il comptabilise déjà un but pour deux apparitions. Le joueur qui a débuté au SO Cassis-Carnoux (CFA, France) en 2009, est le deuxième international algérien à évoluer au FC Porto, après Rabah Madjer qui avait contribué grandement dans le sacre de la célèbre formation lusitanienne en coupe d’Europe des clubs champions (actuelle Ligue des champions) en 1987. CR BELOUIZDAD Gamondi, nouvel entraîneur L e technicien argentin, Miguel Angel Gamondi, est devenu le nouvel entraîneur du CR Belouizdad en remplacement de Fouad Bouali dont le contrat est arrivé à échéance, a-t-on appris hier auprès de la direction du club algérois. « Gamondi est le nouvel entraîneur de l’équipe. Je me suis entretenu avec lui dimanche dernier, et nous avons trouvé un accord final sur tous les points relatifs à son contrat et aux conditions de travail. Il devrait entamer ses fonctions incessamment, selon la date de la reprise des entraînements qu’il fixera lui même », a affirmé le directeur général de la SSPA, Malek Réda. Sollicité par le CRB, Gamondi est arrivé dimanche à Alger pour entamer le dernier round des négociations et finaliser son contrat. Il ne s’agit que d’un retour au bercail pour Gamondi qui a effectué un premier passage lors de la saison 2011-2012. « Gamondi a fait preuve d’une grande compréhension lors des négociations, c’est quelqu’un qui a montré sa bonne foi pour diriger le CRB, et nous le remercions pour cela. Pour notre part, nous allons le mettre dans les meilleures conditions pour mener à bien sa mission », a ajouté le responsable belouizdadi. Le technicien argentin avait entamé la précédente saison avec l’USM Alger, avant d’être limogé par la direction. Par ailleurs, le CRB devrait enregistrer hier l’arrivée du milieu de terrain offensif du MC Alger, Billel Attafen, après celle du défenseur de la JS Kabylie, Sofiane Khelili, signataire pour deux saisons. Après une période d’incertitude due à une crise financière sans précédent, le CRB commence à voir le bout du tunnel après avoir entamé dimanche la régularisation de la situation financière de ses joueurs. Les Verts «corrigent» les Bleus La date du 8 juillet 2013 fera désormais partie des hauts faits de notre sport-roi. BACHIR BOUTEBINA ier, en début d’après-midi, pour le compte de la 3e journée du premier tour du Mondial 2013 qui se déroule actuellement en Azerbaïdjan, notre sélection nationale militaire a infligé à son homologue française un cinglant revers historique. Un scorede 4 à 1 sans appel, synonyme d’humiliation sans précédent pour les Bleus militaires français et qui permet à l’EN d’accéder aux quarts de finale au cours d’un second tour que les Verts devront passer coûte que coûte pour espérer défendre chèrement leur titre de champions du Monde 2013 et qu’ils comptent conserver à Bakou. Ainsi, grâce à deux buts inscrits en première mitemps, respectivement par Amroune (22’) et le jeune Madi (32’), les protégés du sélectionneur national Abderrahmane Mehdaoui, allaient enfoncer le clou après la pause, en ajoutant un doublé signé par El Ogbi, auteur d’un troisième but à la 77e minute de jeu, en guise de réponse au but français inscrit à H la 60ème minute. Le jeune excellent attaquant de l’ES Sétif allait malheureusement être expulsé par l’arbitre de la rencontre juste après avoir inscrit son quatrième but. Dans la minute qui a suivi l’expulsion du joueur El Ogbi, il s’en est suivi une bagarre générale entre les joueurs des deux camps, car les Français avaient vraiment très mal accepté cette sévère correction au score qu’ils venaient de subir face aux Verts militaires algériens. D’ailleurs, certains joueurs français s’en sont pris au défenseur international de l’EN A, en l’occurrence Essaïd Belkalem. Il faut rappeler que juste à la veille de ce match qualificatif aux quarts de finale, le joueur français d’origine algérienne, et dont la famille réside en Kabylie, plus exactement à Draâ El Mizan, le jeune Franco-Algérien Ahcène Harbit, avait annoncé sa ferme intention de ne pas évoluer contre l’Algérie et qu’il était prêt à assumer jusqu’au bout cette décision qui a réellement fait l’effet d’une bombe au sein de la délégation militaire française de football. Côté vestiaire algérien, ce dernier a eu une véritable explosion de joie mêlée de fierté profonde après ce retentissant succès de nos capés militaires qui seront certainement privés des précieux services d’un élément comme El Ogbi. Notre sélection nationale militaire est surtout devenue plus que jamais l’équipe à abattre, et devra affronter, soit le très coriace Irak, soit le pays organisateur de ce Mondial 2013, en l’occurrence l’Azerbaïdjan qui semble bénéficier de certaines « faveurs », en tant que pays hôte. Mais hier, la date du 8 juillet 2013 fait désormais partie des hauts faits de notre sport-roi après la gifle sans précédent que vient d’infliger notre EN militaire à son homologue française, tombée haut à Bakou. B. B. JS KABYLIE Mokdad sur le départ Toujours sous contrat avec le club kabyle, Abdelmalek Mokdad a visiblement décidé de se mettre en quête d’un club preneur, susceptible de lui offrir un meilleur salaire. ctualité oblige, le club phare de la ville des Genêts et du Djurdjura, a entamé la préparation de la prochaine saison sous la direction du coach Aït Djoudi. Une reprise effective des entraînements a eu lieu au cours de la semaine écoulée au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou, en présence du président Moh Chérif Hannachi. La plupart des éléments qui avaient fait l’impasse sur les premières séances du travail physique retenu à cet effet par Azzedine Aït Djoudi, ont fini par reprendre le chemin des entraînements. Hormis le jeune Madi, la nouvelle recrue arrivée de la JSM Chéraga, qui se trouve actuellement en sélection nationale militaire, Coupe du Monde en cours oblige, Aït Djoudi a commencé la première phase de son travail avec l’ensemble des joueurs cadres de la JS Kabylie. Du côté des dernières recrues officiellement retenues au sein du prochain effectif sur lequel comptera désormais l’ex-sélectionneur de l’EN des U23, figure aujourd’hui en bonne place le nouveau duo constitué depuis peu par le jeune excellent ex-attaquant du MC Oran, Aouedj, ainsi que le Camerounais Ebossé. Moh Chérif Hannachi est d’ailleurs convaincu avoir enfin mis la main sur deux éléments capables de donner une nouvelle dimension à l’attaque des Canaris kabyles. L’autre nouvelle recrue qui semble avoir donné pleine satisfaction au coach Aït Djoudi, est le jeune émigré Yesli dont le jeu à vocation purement offensive, lui permettra peut-être de jouer en soutien aux attaquants Ahmed Aouedj et Albert Ebossé. Il est d’ailleurs déjà acquis d’a- A vance que l’ex-joueur des Hamraoua du MCO, évoluera le plus souvent à droite de la ligne d’attaque, tandis que l’attaquant camerounais, jouera vraisemblablement en pointe. Ainsi, après avoir longtemps tergiversé, le président Hannachi a fini par trancher une dernière fois, le cas des joueurs qui semblent, selon lui, répondre aux attentes de la JS Kabylie. Il n’en demeure pas moins qu’un élément de la trempe de Mokdad qui a évolué la saison dernière dans le rôle déterminant de meneur de jeu, risque de quitter les Canaris du Djurdjura pour des considérations purement financières. Toujours sous contrat avec le prestigieux club kabyle, Abdelmalek Mokdad a visiblement décidé de se mettre en quête d’un club preneur, susceptible de lui offrir un meilleur salaire. Pour cause, Hannachi ne souhaite pas entendre parler de la moindre augmentation de salaire de l’ancien joueur du MC Alger et lui reproche ouvertement son manque de professionnalisme, notamment après avoir carrément fait l’impasse sur la dernière reprise des entraînements. Mokdad est donc bel et bien en rupture de ban avec les Canaris, d’autant plus que Hannachi serait désormais en quête d’un futur meneur de jeu. Après avoir perdu le jeune excellent Chalali, et sur le point d’en faire de même avec Abdelmalek Mokdad, la JS Kabylie, n’a pas encore réussi à étoffer son effectif, avec de nouveaux éléments à vocation offensive. Dans ce registre, on évoque les noms des joueurs Attafen et celui d’Ogbi, comme prochain renfort. Mais dans l’immédiat, Moh Chérif Hannachi continue Le meneur de jeu de la JSK risque de quitter le club de suivre de près la dernière reprise en date de ses joueurs, alors que le prochain stage de préparation, prévu cette fois en Slovaquie, se profile sérieusement à l’horizon. Un prochain séjour à l’étranger, initialement prévu à partir du 15 de ce mois, mais qui pourrait être reporté, concernant la date de départ de B. B. la délégation retenue à cet effet. ASO CHLEF La préparation bat son plein L’opération recrutement va probablement passer à la vitesse supérieure avec l’arrivée d’un Franco-Algérien, Karim Meliani, qui a signé avant-hier son contrat le liant à l’ASO pour deux saisons. EL BOUALI-DJILALI yant repris les entraîne ments depuis la semaine dernière, les Chélifiens continuent de se préparer dans la sérénité avec l’application du programme tracé par le staff technique en vue de bien préparer la nouvelle saison. D’ailleurs, le staff technique, sous la houlette du duo Lamine Kebir-Sid Rouhou, tente d’avoir une idée précise sur les joueurs afin A d’être au rendez-vous et assurer un bon départ. En l’absence de l’entraîneur en chef, Meziane Ighil (revenu hier), ces deux techniciens ont assuré l’intérim. Le premier responsable de la barre technique de l’ASO compte profiter de ces dix jours qui restent avant le déplacement au Maroc pour permettre aux joueurs de reprendre leurs forces physiques après un repos de plusieurs semaines et ce, avec un programme au biquotidien appliqué depuis jeudi dernier avant que la charge soit 12 revue un peu à la baisse durant les premières journées du mois sacré. Alors que la préparation s’apprête à boucler sa première semaine demain, voila que l’effectif est presque au complet. En effet, après les défections enregistrées lors des premiers jours de la reprise, l’effectif s’est complété de jour en jour. Cela semble avoir soulagé le staff technique dans la mesure où cela lui permet d’assurer une bonne préparation avec un effectif au complet et permettre ainsi aux joueurs d’avoir le même niveau de prépara- tion. L’opération recrutement va probablement passer à la vitesse supérieure avec l’arrivée d’un franco-algérien, Karim Meliani, qui a signé avant-hier son contrat le liant à l’ASO pour deux saisons. La direction est en contact très avancé avec l’attaquant de l’USMA, Noureddine Deham qui serait peutêtre chélifien la saison prochaine. Il semblerait que les positions des deux parties se soient rapprochées et qu’on se dirige vers un accord dans les prochains jours. E. B. D. ACCÈS AU LYCÉE SPORTIF DE DRARIA ET SES ANNEXES Le concours les 3 et 4 septembre Le concours d’accès au Lycée national sportif de Draria et ses annexes à Aïn Sefra (Naâma) et Oum El-Bouaghi aura lieu les 3 et 4 septembre prochains, a indiqué hier le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Le concours pour les annexes est destiné aux jeunes talents sportifs des classes sports-études, des ligues et clubs sportifs nés entre 1997 et 1999 et titulaires d’une licence sportive en cours de validité avec une expérience de deux (2) années dans l’une des disciplines retenues, a précisé le MJS. Quant au Lycée sportif de Draria et son annexe de Blida, les fédérations sportives ont jusqu’au 15 juillet pour remettre les listes de leurs athlètes retenus « sur la base de critères clairement définis par la Direction générale du développement sportif du MJS tels que le palmarès réalisé par les sportifs », ajoute-t-on de même source. A cet effet, le MJS a instruit les directions de la Jeunesse et des Sports pour assurer, en coordination avec les directeurs de wilayas de l’Education nationale et le mouvement sportif, la réussite de ce concours. Pour l’annexe d’Aïn Sefra qui offre une capacité d’accueil de 200 places, les lycéens des wilayas de Naâma, Saïda, Mascara, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Tindouf et Adrar concourront dans les disciplines de handball, d’athlétisme, de judo et de natation. L’annexe d’Oum El-Bouaghi est ouverte aux lycéens locaux et ceux des wilayas de Batna, Khenchela, Tébessa, Sétif, Laghouat, Guelma, Souk Ahras, Annaba, Taref et El-Oued dans les disciplines de handball, d’athlétisme, de judo, de basket-ball et de football féminin. Afin de réussir ce rendez-vous, des rencontres avec les parents d’élèves concernés seront organisées par les directions de wilayas en vue de les informer des opportunités offertes par cette formule d’enseignement, conclut la même source. S ports MARDI 9 JUILLET 2013 RETOUR SUR LES FINALES DE LA COUPE D’ALGÉRIE DE HANDBALL Le HBC El Biar et le GSP au-dessus du lot Chez les cadettes filles, le HHB Saïda s’imposait aux dépens de l’école de l’EHB Aïn Taya alors que les juniors garçons du JSE de Skikda ont arraché le trophée devant le GSP. BACHIR BOUTEBINA es finales de la coupe d’ Algérie de H andball, ont pris fin avant-hier soir à la salle Harcha, avec la consécration sans surprise du GSP Alger seniors messieurs, qui a pris le dessus sur le C Chelghoum Laïd (31-27). Les Pétroliers de la capitale ont donc perpétué la tradition dans une catégorie que l’ex-MC Alger domine de la tête et des épaules depuis plusieurs années, avec au final, un troisième doublé d’affilée. Le sept algérois drivé par l’entraîneur Réda Zeguili, s’est donc offert un énième trophée, aux dépens d’un adversaire qui n’a fait illusion que pendant les dix premières minutes de jeu, notamment quand les poulains du coach Noureddine Badis ont mené à la marque sur le score de 6 à 1. Mais les coéquipiers de l’excellent international Berkous, ont finalement remis les pendules à l’heure avant la pause. Dès l’entame de la seconde période de jeu, les gars du C Chelghoum Laïd, ont pourtant réussi à reprendre l’avantage au tableau d’affichage (15-12). Mais une fois de plus, c’était sans compter sur la force du jeu en contreattaque des camarades du portier international Slahdji, et qui allaient faire la différence au score final. Le C Chelghoum Laïd perd ainsi sa deuxième finale, après celle perdue en 2007. Toutefois, au cours de la première journée, c’est finalement l’autre club de la capitale, en l’occurrence le HBC El Biar, qui s’est payé la part du lion, lors de la finale seniors-dames, livrée samedi dernier contre les filles du GSP Alger. Une finale qui a tenu toutes ses promesses, et qui a tenu en haleine par moments le nombreux public présent à la salle Harcha. Une rencontre- finale derby qui L L’équipe masculine nationale du GSP décroche son 17e titre s’annonçait très équilibrée, mais que les protégées de l’entraîneur Achour ont pris à leur compte dès le début, devant des Pétrolières qui ont souvent usé trop d’agressivité en défense, et surtout commis trop de fautes dans les six mètres. Sous la houlette d’Aït Ahmed, et autres Iberaken, qui vont finalement s’avérer comme les meilleures buteurs de leur équipe, les filles du HBC El Biar, vont finir par creuser l’écart au score, au cours de la seconde mi-temps, après avoir atteint la pause en leur faveur, grâce à un petit but d’avance (13-12). Le coach des Pétrolières Kamel Ouchia, avait beau sermonner ses joueuses. Mais en vain, les Hemici, Izem et consorts semblaient avoir accusé le coup, et surtout manqué de jus, pour s’opposer à un adversaire, décidé à s’octroyer cette fois son se- cond trophée populaire, six saisons après celui remporté en 2007. Le handball féminin d’El Biar se rachetait ainsi, après sa finale minimes-filles, perdue en ouverture face à la jeune excellente équipe de l’ES Akbou (20-19). Chez les cadettesfilles, le HHB Saïda, seul rescapé de l’Ouest, s’imposait par la suite aux dépens de l’excellente école de l’EHB Aîn Taya (25-18). Saïda qui reste d’ailleurs à ce jour un véritable pôle du handball national, méritait cette juste récompense, au même titre que la ville de Skikda dont les juniors garçons du JSE, ont finalement arraché le trophée devant le GSP Alger. Le Groupement sportif des Pétroliers qui aura finalement été le grand perdant, samedi passé, et absent le jour suivant, dans les finales suivantes : minimesGarçons ES Aïn Touta – CRB Mila (16-28). Juniors filles CRB Badjarah- Constantine (31-20). Cadets- Garçons JSE Skikda-RB Djemila de Batna (29-2-6). Comme quoi, c’est plutôt en amont que l’on retrouve régulièrement plusieurs jeunes équipes, autre que le GSP Alger, et dont le travail donne régulièrement ses fruits. Mais en catégorie seniors Garçons, le fossé n’a fait que se creuser encore plus entre le GSP Alger et la plupart des autres formations, à l’image de la finale GSP- C Chelghoum Laïd. Mohamed Tahmi, l’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, et ancien président de la Fédération algérienne de handball, a rehaussé de sa présence les finales de la coupe d’Algérie. Mais désormais, il faudra absolument redonner au plus vite du crédit à la compétiB. B. tion nationale. CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE JUDO Un avenir prometteur pour les cadets Toutefois, selon les techniciens présents à la salle Harcha, un travail de grande envergure attend les juniors filles préalablement à leur participation à de grandes compétitions telles que les Championnats du monde. es athlètes juniors de la sélection algérienne féminine de judo sont « appelées à intensifier le travail », alors que les cadets sont promus à « un bel avenir », ont estimé des techniciens nationaux, à l’issue du championnat d’Afrique de judo cadets et juniors « filles et garçons », clôturé vendredi à la salle Harcha Hacène d’Alger. Cette compétition africaine a permis aux différents techniciens étrangers et nationaux de jauger les potentialités de leurs judokas et judokates, en prévision des prochaines importantes échéances, notamment les championnats du monde des deux catégories. La sélection algérienne masculine (cadets) de judo a redonné aux responsables de cette discipline l’espoir de voir le judo algérien monter, dans un proche avenir, sur le podium mondial. Les cadets algériens, dirigés par l’entraîneur Mohamed Charef Afghoul, se sont illustrés de L fort belle manière en remportant la médaille d’or par équipes en battant en finale le Maroc (4-1), grâce à des jeunes comme Salim Rebahi (-55 Kg) et Mehdi Youcef (-90 Kg). « La domination algérienne reflète le bon niveau et la qualité de nos cadets qui ont pu garder leur trophée. Nous avons une jeune génération qui promet beaucoup », a déclaré Mohamed Charef Afghoul. Même chose pour les cadettes qui ont pu dépasser l’écueil des Marocaines lors de la finale par équipes, grâce à Sajia omrani (-48 Kg) qui a gardé son titre africain acquis en 2012 à Gaborone en Botswana. De son côté, la sélection algérienne des juniors filles, n’a pu faire mieux que leurs coéquipières cadettes, en concédant une défaite (4-1) en finale face à la Tunisie, plus expérimentée à ce niveau de la compétition. Selon les techniciens présents à la salle Harcha Hacène d’Alger, un travail de grande envergure attend les juniors filles avant de penser à participer à de grandes compétitions telles que les championnats du monde. Contrairement aux juniors filles, les garçons ont dominé cette catégorie en remportant le trophée africain par équipe face à la Tunisie (3-2). En individuel, le judoka Rebahi Naamane s’est illustré en finale de la catégorie (-60 Kg) en battant le Tunisien Hamza Hamidi par Ippon. Même chose pour son coéquipier Abderahmane Amrouche (+100 Kg) qui a pris le dessus sur le Libyen Ali Omar. Pour l’entraîneur national des juniors garçons, cette consécration est le fruit d’un processus de préparation entamé depuis des mois, ainsi qu’aux efforts des judokas et staff technique. L’Algérie a remporté les championnats d’Afrique (cadets et juniors/garçons et filles), avec un total de 32 médailles (14 or, 12 argent et 6 bronze). 15e COUPE DE TIR AU PISTOLET La DGSN honore 11 athlètes e directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel a honoré, avant-hier à BenAknoun, les athlètes de la police détenteurs de titres nationaux et internationaux ainsi que les médaillés de la 15e coupe de tir au pistolet organisée les 6 et 7 juillet à Alger. Il s’agit des athlètes de la AS Sûreté nationale (ASSN) ayant remporté des médailles de bronze lors des Jeux méditerranéens de L Mersin en Turquie (20-30 juin) et les championnats d’Afrique de judo (cadets et juniors) organisés à Alger. A l’occasion de cette cérémonie, deux cyclistes de la catégorie juniors filles ont été également récompensées par la DGSN, après avoir réussi à remporter la médaille d’or de la course poursuite des championnats arabes organisés du 26 février au 2 mars à Dubaï (Emirats arabes unis). 13 Six athlètes (3 garçons et 3 filles) du tir au pistolet ainsi que le directeur technique national au sein de la DGSN ont été également honorés. « Ces performances dénotent d’une avancée considérable vers des sports au sein de la Sûreté nationale et de l’intérêt qu’accorde la police algérienne à la bonne performance », at- on souligné lors d’une intervention prononcée au début de la cérémonie. Le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel a pris acte des préoccupations des athlètes de la Sûreté nationale, notamment le manque de matériel pour la pratique du tir au pistolet. « Tous ces résultats méritent d’être récompensés par la DGSN », a souligné M.Hamel, qui a « exhorté les dirigeants du tir au pistolet à combler le vide existant dans cette pratique en faisant appel à des jeunes athlètes »,a-t- il dit. S ports MARDI 9 JUILLET 2013 WIMBLEDON ATP TOTTENHAM Accord avec D.Villa ? Selon le Daily Mirror, Tottenham aurait trouvé un accord avec David Villa, l’attaquant espagnol du FC Barcelone. Les deux clubs doivent désormais s’entendre sur l’indemnité de transfert. Convoité notamment par l’Atlético Madrid, David Villa se dirige vers la Premier League si l’on en croit la presse anglaise. En effet, selon le Daily Mirror, l’attaquant international espagnol de 31 ans aurait donné son feu vert aux dirigeants de Tottenham. Les dirigeants du club londonien devraient désormais s’entendre avec leurs homologues catalans. Une première offre aurait été effectuée mais elle aurait été jugée insuffisante par le Barça qui demanderait près de 10 millions d’euros pour leur buteur, qui a encore un an de contrat. LIVERPOOL Une offre pour Jorginho ? Selon Sportitalia, Liverpool pourrait prochainement transmettre une offre pour Jorginho (21 ans), le milieu de terrain de l’Hellas Vérone. Courtisé par le Milan AC (notamment), Jorginho, le milieu de terrain de l’Hellas Vérone, pourrait prochainement faire l’objet d’une offre de la part de Liverpool. Les Reds envisagerait de proposer aux alentours de neuf millions d’euros pour l’international Espoirs italien, également observé par Chelsea ou encore Paris ces derniers mois. LILLE Galatasaray cible Digne Selon L’Equipe, Galatasaray est entré dans la course pour recruter Lucas Digne. Le club stambouliote serait prêt à verser 15 millions d’euros. Paris et Monaco ont de la concurrence concernant le dossier Lucas Digne. L’Equipe rapporte ce lundi que Galatasaray aurait coché le nom du latéral gauche lillois pour cet été. Actuellement en Turquie pour disputer la coupe du Monde U20 avec les Bleuets, Lucas Digne fait déjà l’objet d’une petite guerre entre le PSG et l’ASM. Selon le quotidien, le club stambouliote serait prêt à débourser 15 Millions d’euros pour s’attacher les services du Dogue, avec un salaire annuel estimé à 3 Millions d’euros. Son ancien coéquipier à Lille, Aurélien Chedjou, n’est en tout cas pas au courant de cet intérêt. « Franchement, vous êtes le premier à m’informer de cet intérêt, nous explique le nouveau joueur de Galatasaray. C’est un super joueur. Maintenant, c’est lui qui décidera de sa future destination. Dans l’effectif actuel de Galatasaray, je suis le joueur qui connaît le mieux Lucas. Donc si on me demande des informations, oui pourquoi pas... » Galatasaray pourrait donc bien profiter de la présence de Digne en Turquie pour griller ses concurrents… Murray, joyau de la couronne Finaliste malheureux l’an dernier face à Roger Federer, l’Ecossais est ainsi parvenu à faire ce qu’aucun Britannique n’avait réalisé depuis 1936. Wimbledon tient son nouveau Fred Perry. ndy Murray est entré dans l’histoire en devenant le premier Britannique à s’impo ser à Wimbledon depuis Fred Perry en 1936. Avant-hier, il s’est imposé aux dépens du numéro un mondial Novak Djokovic (6-4, 7-5, 6-4). L’Ecossais décroche son deuxième trophée majeur après l’US Open 2012. Wimbledon tient son nouveau Fred Perry. Andy Murray a enfin concrétisé tous les espoirs que le Royaume plaçait en lui en remportant la finale 2013 face au numéro un mondial Novak Djokovic (6-4, 75, 6-4). Finaliste malheureux l’an passé face à Roger Federer, l’Ecossais est ainsi parvenu à faire ce qu’aucun Britannique n’avait réalisé depuis 1936. Et a apporté un nouveau vainqueur au tournoi, à l’image de Marion Bartoli chez les dames. Comme à l’US Open 2012, cette victoire historique a été forgée face à Djokovic, superbe combattant jusqu’au bout. Fort de son 28e titre en carrière, l’Ecossais succède à Roger Federer et décroche surtout son deuxième titre majeur. Lors de cette quinzaine, Murray n’avait encore jamais croisé de joueur du Top 10 jusqu’en finale. Cela ne l’a pas empêché de s’imposer en trois sets face au leader du classement ATP, sur une surface où il n’a plus perdu depuis près d’un an, série commencée lors de sa campagne olympique victorieuse à Londres. Dès le début du match, le numéro deux mondial a donné le ton du match en se procurant les premières balles de break d’entrée A Le tennisman britannique entre dans l’histoire de jeu. Mais ce n’est que sur sa septième occasion qu’il a réussi à prendre la mise en jeu du Serbe. Et se libérer pour de bon. Au bout d’une heure de jeu, l’Ecossais prenait les rênes pour ne plus les lâcher. La riposte de Djokovic ne s’est pas fait attendre. Loin de son meilleur niveau dans le premier acte, le numéro un mondial a vite mené 4-1 dans la deuxième manche en commettant beaucoup moins de fautes directes : 4 à ce moment du match contre 17 dans le premier set. Peu inspiré sur ses secondes balles mais excellent sur ses premières, l’Ecossais a pourtant tenu bon et remonté son handicap avant de renverser la situation pour enlever la deuxième manche (7-5). Comme à l’US Open, le protégé d’Ivan Lendl a compté deux sets d’avance sur Djokovic, mettant le Serbe devant une équation qu’il n’a jamais su résoudre en finale de Grand Chelem. Le troisième set a accouché d’un scénario similaire au deuxième, avec un nouveau break du Serbe (4-2) et un nouveau retour en trombe de l’Ecossais. En dépit de trois balles de match sauvées sur service adverse et de trois balles de break manquées dans la foulée, Djokovic a laissé Murray s’imposer au terme d’un dernier jeu splendide, ponctuant une quinzaine de Wimbledon définitivement historique. TOUR DE FRANCE Froome rassemble ses troupes A la sortie des Pyrénées, le 100e Tour de France aborde la deuxième semaine de course avec son favori, le Britannique Chris Froome, déjà habillé du maillot … es dés semblaient jetés jusqu’à... l’incroya ble journée de l’équipe Sky, aussi noire que la couleur de son maillot, dimanche, dans les Pyrénées centrales. L’horizon, jusque-là limpide pour « Froomey » et les siens, s’est brutalement obscurci. Plus encore dans la perspective de la troisième semaine dans les Alpes que pour les prochaines journées, consacrées à la traversée de la France de la plaine, depuis la Bretagne jusqu’à la vallée du Rhône. L’Australien Richie Porte, son deuxième homme fort, est redevenu équipier, appelé à jouer un rôle fondamental en montagne. Dans le camp britannique, tout repose désormais sur le leader, désigné bien avant que la 100e édition s’élance de Corse, pour le plus beau départ de l’histoire récente de mémoire de suiveur. Mais, jusqu’à présent, le « Kenyan blanc » n’a donné aucun signe de faiblesse, bien au contraire. Il va maintenant rassembler ses troupes. Supérieur individuellement à tous ses adversaires, dans le droit fil de ses résultats de la première partie de L la saison, le maillot jaune n’a pas d’opposant direct à son niveau. A moins d’un rétablissement rapide d’Alberto Contador. En revanche, Froome est confronté à des blocs, des équipes qui se sont retrouvées en supériorité numérique dimanche dans l’étape-reine des Pyrénées, sans pour autant conclure. Saxo (Contador 6e, Kreuziger 5e), Belkin (Mollema 3e, Ten Dam 4e) et surtout Movistar (Valverde 2e, Quintana 7e, Costa 10e) possèdent des coureurs classés en haut du tableau, à moins de trois minutes. Le prochain rendez-vous montagneux est fixé au Ventoux, une montée sèche à tous les sens du terme en conclusion dimanche d’une très longue journée (242,5 km). Auparavant, le Tour entame à partir de la Bretagne une longue randonnée, favorable aux sprinteurs, qui devront ensuite attendre le dernier jour, le 21 juillet, pour retrouver un parcours adéquat. Car la troisième semaine, dans les Alpes, est « très rude », suivant l’expression de Christian Prudhomme. « Les quatre meilleurs sprinteurs du peloton (Kittel, Cavendish, Greipel, Sagan, par ordre chronologique) ont gagné chacun une étape », rappelle le directeur du Tour. Ils vont essayer maintenant de doubler, ou tripler la mise au cours de cette deuxième semaine qui s’annonce compliquée pour les baroudeurs. A moins que la chaleur, facteur déterminant de ce 100e Tour, ait laminé les organismes dans les équipes chargées de museler les échappées. Le point d’orgue ? Il est fixé dans le cadre somptueux du Mont-Saint-Michel, la « merveille de l’Occident », qui accueille mercredi le premier des deux contre-la-montre individuels de la course (33 km). Froome, de loin le meilleur des grimpeurs dans cet exercice, doit prendre ses distances au classement. Dans quelles proportions ? Les pièges, cependant, sont présents tous les jours dans le Tour. A commencer par la traversée de la Bretagne, la fille aînée du cyclisme français, qui s’apprête mardi à faire fête à ce Tour centenaire... mais toujours gaillard. DIAMOND LEAGUE Usain Bolt reprend son dû près une semaine surchar gée, le Jamaïquain a remporté le 200 m du meeting de Paris et assuré l’essentiel. «C’était bien. Je suis content de ce que j’ai fait.» Usain Bolt a tout simplement remis les pendules à l’heure, ce samedi lors du meeting de Paris. Il a gagné. Mais il a surtout pris la tête des bilans mondiaux 2013 sur 200 m, sa distance fétiche. Certes, il n’a chipé la MPM à Tyson Gay que pour un tout petit centième (19.73 contre 19.74) mais cela lui importe peu. Le Jamaïquain est de nouveau devant. Et vu le programme qui fut le sien toute la semaine dernière, c’est du travail bien fait. C’est que A depuis mardi et son arrivée dans la Ville Lumière, l’homme le plus rapide du monde aura passé beaucoup plus de temps à répondre aux sollicitations en dehors du stade de France qu’à s’entraîner. «Usain a rarement eu une semaine aussi chargée, concède Ricky Sims, son agent. Il a eu beaucoup d’obligations, peut-être trop. Il vit en Jamaïque, loin de tout. Donc, quand il doit faire une opération pour un sponsor, il doit effectuer de très longs voyages, jusqu’en Europe ou en Asie et perdre une semaine d’entraînement. C’est pourquoi il préfère souvent grouper ces sollicitations lors- 15 qu’il participe à un meeting. Parfois, ça lui pèse mais, jeudi, je lui ai rappelé que quand il fait des achats chez Gucci ou Yves SaintLaurent, ce n’est quand même pas du boulot.» De toute façon, c’est le prix à payer quand on est la superstar de son sport. Avec 18 millions d’euros gagnés par an, il est bien loin devant son compatriote Weir ou le Français Lemaitre, deuxième et troisième du 200 m samedi (en 19.92 et 20.07). Mais il n’est pourtant que le 40e sportif le plus riche de la planète, à plusieurs longueurs du golfeur Tiger Woods et ses quelque 60 millions d’euros de gains annuels. Élu 48e célébrité de l’année par le magazine Forbes, Bolt a gagné pas moins de 24 millions de dollars ces douze derniers mois. Tout cela mérite bien un effort sur la piste, non? Samedi, il n’a peut-être pas laissé une très grande impression sur le tartan parisien. Mais comme le dit Tyson Gay, qui sera sans doute son plus grand rival aux Mondiaux, «quand ça compte, Usain répond toujours présent. C’est une bête de compétition». C’est pour ça que la Foudre est si demandée. Prochaine tournée: fin du mois à Londres, son port d’attache en Europe. Internationale MARDI 9 JUILLET 2013 VIOLENCES EN IRAK LA DIRECTION DU PARTI BAAS SYRIEN RENOUVELÉE Au moins 25 tués, dont six enfants Farouk al-Chareh écarté u moins 25 personnes ont été tuées, dont six enfants, au cours des dernières 24 heures dans des attaques en Irak, a-t-on appris hier de sources policière et médicale. Six personnes, dont trois enfants, ont été tuées et huit autres blessées hier dans l’explosion d’une voiture piégée au sud de Mossoul, dans le nord du pays. Une seconde voiture piégée a fait un mort et quatre blessés à Mossoul même, selon la police et un médecin. Cinq jeunes hommes qui jouaient au football dans une salle de sports à Madahine, à 25 km au sud de Baghdad, ont également été tués lundi matin par l’explosion d’un engin piégé. Par ailleurs, un policier et cinq membres de sa famille, dont trois enfants, ont été abattus dimanche soir dans une embuscade sur une route du centre du pays, au retour d’un mariage. Haitham Khalil, policier à Hilla, son père, sa femme, et leurs trois enfants, âgés de un, six et huit ans, ont été retrouvés dans leur voiture criblée de balles, sur une route à 60 kilomètres au sud de Baghdad, selon la police et une source médicale. Dans la nuit, trois membres des Sahwa, recrutés au sein des tribus sunnites pour lutter contre Al Qaîda, et deux insurgés ont été tués lors d’une fusillade sur la route entre Tikrit et Touz Khourmatou, à environ 160 km au nord de Baghdad. Dimanche, deux policiers avaient également été abattus à Tikrit, selon la police et une source médicale. Ces attaques portent à plus de 185 le nombre de morts dans des violences depuis début juillet en Irak, selon un bilan de l’AFP sur la base de chiffres obtenus auprès de sources sécuritaires et médicales. Dans le même temps, plus de 400 personnes ont été blessées. L’Irak connaît depuis le début de l’année un regain de violences, sur fond de manifestations de la minorité sunnite contre le gouvernement dominé par les chiites, accusé notamment de recourir à des arrestations arbitraires. A LA TOTALITÉ de l’ancienne direction du parti Baas syrien, dont le vice-président Farouk al-Chareh, a été écartée à l’exception du président Bachar al-Assad, a indiqué hier le parti au pouvoir sur son site. es membres du commandement national ont été renouvelés», affirme le site qui donne les noms des 16 membres de la nouvelle direction, dont Bachar al-Assad. En revanche, le vice-président Farouk al Chareh, qui s’était montré critique à l’égard de la politique du chef de l’Etat, est écarté. Le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi ainsi que le président du Parlement Jihad Lahham ont fait leur entrée dans ce commandement du parti. Figurent également dans la nouvelle direction du Baas l’ambassadeur de Syrie en Egypte, Youssef al-Ahmad, les ministres de l’Electricité Imad Khamis et des Travaux publics Hussein Arnous, ainsi que le président de l’Union des travailleurs, Mohammed Chaabane Azouz, et le président de l’Union des étudiants syriens Ammar Saati. Farouk alChareh, qui s’était prononcé fin 2012 pour une solution négociée de la crise en Syrie, reste vice-président. M. Chareh détient ce poste depuis 2006, et avait été pendant 22 ans le chef de la diplomatie syrienne. Il avait été évoqué tour à tour par la Ligue arabe, les Nations unies et la Turquie pour remplacer Bachar al-Assad en cas de transition négociée. « Ce coup de balai s’explique par les nombreuses critiques venues de la base du parti Baas sur les mauvais résultats de la direction avant et durant » le conflit, a affirmé Bassam Abou Abdallah, directeur du Centre de Damas pour les études stratégiques. « Elle avait de mauvais résultats et un discours trop rigide. «L Le vice-président syrien, Farouk al-Chareh, inamovible du commandemant du Baas a été écarté, laissant place à une nouvelle équipe Ce changement complet montre le niveau de mécontentement », a-t-il ajouté. Contrairement à la nouvelle direction, l’ancien commandement national était en partie composé de membres des services de sécurité, comme Hicham Bakhtiar, directeur des renseignements généraux, ou le ministre de la Défense Hassan Tourkmani, tués dans un attentat le 18 juillet 2012. Officiellement, le Baas, au pouvoir en Syrie depuis le 8 mars 1963, n’est plus le parti qui « dirige la société », mais il reste de fait la formation la plus influente dans le pays. Le régime d’Assad avait soumis à référendum en février 2012 une nouvelle Constitution où la clause sur la primauté du Baas était supprimée. Cette suppression était l’une des revendications des opposants syriens qui réclament maintenant le départ d’Assad. Il s’agit du premier renouvellement de la direction du parti depuis le 10è congrès en juin 2005. A cette époque, la plupart des vétérans avait quitté la direction. Le commandement à l’époque comprenait 14 membres. APRÈS PLUSIEURS JOURS DE BOMBARDEMENT DE HOMS L’armée avance dans le quartier rebelle de Khaldiyé LE SECTEUR tenu par les rebelles se limite à 2 km2 alors que la ville s’étend sur 40 km2. armée arabe syrienne a avancé hier à Khaldiyé, au centre de Homs, sous une pluie d’obus au dixième jour de leur offensive pour prendre le contrôle du dernier carré de la ville encore aux mains des insurgés, selon une ONG et des militants. Akrama, un quartier de Homs tenu par l’armée, a lui été touché par un attentat à la voiture piégée faisant cinq morts et 30 blessés, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (Osdh, basé en Grande Bretagne). « La campagne impitoyable contre Homs est entrée lundi dans son dixième jour. Les forces du régime ont pénétré dans plusieurs secteurs de Khaldiyé après de violents bombardements et en utilisant la tactique de la terre brûlée », a expliqué un militant antirégime résidant dans la Vieille ville aux mains des rebelles, cité par l’AFP. « La situation est la même qu’à Qousseir », a-t-il expliqué faisant référence à une autre ville de la province de Homs reconquise par l’armée arabe syrienne le 5 juin, à l’issue d’une violente offensive. Pour L’ éviter de perdre trop d’hommes dans les dédales de ruelles où peuvent se poster des tireurs rebelles embusqués, l’armée détruit systématiquement les immeubles avec son artillerie, obligeant les rebelles à reculer. Il s’agit pour l’armée de morceler le territoire rebelle pour isoler les insurgés. Pour ce militant anti-régime, l’armée utilise « toutes les armes à sa disposition, depuis les avions jusqu’à l’artillerie, les mortiers et les chars ». Selon lui, c’est la plus violente offensive dans la ville depuis le soulèvement contre Bachar al-Assad en mars 2011. Il estime que l’armée contrôle 30% du quartier alors que le quotidien al-Watan, proche du pouvoir, citant des sources militaires, assure qu’elle est désormais présente dans « la plus grande partie du quartier ». Le secteur tenu par les rebelles se limite à 2 km2 alors que la ville s’entend sur 40 km2. « L’armée arabe syrienne est présente dans la majorité de Khaldiyé », assure le journal. Les militants comme l’armée assurent que les forces armées syriennes ont pris le contrôle de bâtiments à proximité de la célèbre mosquée Khalid ben Walid, dans le sud de Khaldiyé. Des vidéos filmées par des activistes et postées sur le site Youtube montrent des destructions considérables dans le secteur de la mosquée, alors que le bruit d’explosions se fait entendre sans interruption. Une seconde vidéo montre des obus tombant sur les dômes en argent. Selon un autre militant « il règne une odeur de mort car beaucoup de corps sont ensevelis sous les décombres des immeubles et la chaleur accélère la putréfaction ». En outre, selon lui, « l’armée a utilisé des bombes dégageant une odeur pestilentielle ». Pour sa part l’Osdh, fait aussi état de violents combats et de victimes, sans donner de bilan. Selon le militant anti-Assad, environ 800 familles sont bloquées dans les quartiers rebelles et l’ONU a dénombré 2500 personnes. L’Osdh a dénombré 95 morts -24 civils, 43 rebelles et 28 soldats- dans les violences à travers le pays dimanche. NON TENUE DU RÉFÉRENDUM AU SAHARA OCCIDENTAL Le Washington Post accuse le lobbying marocain e quotidien américain Washington Post a affirmé que des experts dans les questions internationales considéraient que le lobbying marocain est le facteur principal qui empêche la tenue d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental occupé, prévu pourtant depuis 1991 par une résolution du Conseil de sécurité. Le journal américain a évoqué hier, la question du Sahara occidental dans un article consacré à la contribution de la femme sahraouie dans la lutte contre l’occupation marocaine, avec comme toile de fond les difficultés qui entourent le dossier sahraoui du fait de l’attitude du Maroc « Le Sahara occi- L dental demeure la dernière colonie de l’Afrique à qui il n’a pas été donné le droit de choisir son sort depuis près de 40 ans », souligne-t-il. Le quotidien de la capitale fédérale américaine rappelle, toutefois, que « les EtatsUnis, à l’instar de la majorité des pays à travers le monde, ne reconnaissent pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ». Observant que les appels lancés par le peuple sahraoui pour la tenue d’un référendum « ont fait peu de progrès », Washington Post explique que des experts dans les questions internationales attribuaient cette situation notamment au « lobbying marocain » pour entraver la mise en oeuvre de cette proposi- tion ainsi qu’à « un manque de volonté » de certains pays. Par ailleurs, cet influent journal américain a relevé le rôle de la femme sahraouie dans sa lutte pour l’indépendance en allant à la rencontre de plusieurs d’entre elles dans un reportage réalisé sur place durant lequel il a également couvert plusieurs manifestations pro-indépendance. Dans cet article-reportage accompagné d’un enregistrement vidéo, Washington Post note que « dans une région où les femmes sont souvent marginalisées de la vie politique, les femmes sahraouies jouent un rôle particulièrement important dans le mouvement pour l’indépendance du Sahara occi- 16 dental ». A ce propos, l’auteur de l’article, Loveday Morris, décrit les souffrances physiques et morales (torture, détentions arbitraires, menaces...) endurées par les femmes sahraouies dans leur lutte pour l’indépendance, en citant, entre autres, l’activiste pour les droits de l’homme des Sahraouis, Aminatou Haïdar. Dans ce contexte, il rappelle le rapport de Human Rights Watch (HRW) de juin dernier qui avait fustigé le Maroc pour les procès inéquitables à l’encontre des activistes sahraouis, ainsi que pour les prétendues preuves basées sur les déclarations faites aux policiers sous la torture ou les mauvais traitements. Internationale MARDI 9 JUILLET 2013 APRÈS LA MORT DE PLUS DE 50 PERSONNES AU CAIRE Le président par intérim ordonne une enquête Le président égyptien par intérim Adly Mansour a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les violences qui ont fait au moins 42 morts hier matin lors d’une manifestation de partisans de Mohamed Morsi au Caire, a rapporté la télévision d’Etat. « Le président de la République a chargé une commission juridique d’enquêter sur les événements survenus devant (le siège) de la Garde républicaine », a annoncé la télévision. Auparavant, l’un des principaux opposants au président déchu, Mohamed El Baradei, ainsi que le Front de salut national (FSN), une coalition laïque, avaient réclamé l’ouverture d’une enquête. CHOIX DU PREMIER MINISTRE Le parti al-Nour se retire des discussions Le parti salafiste égyptien alNour a annoncé hier son retrait des discussions sur le choix d’un Premier ministre et d’un gouvernement de transition en dénonçant le « massacre » de manifestants islamistes devant un bâtiment militaire. « Nous avons décidé de nous retirer immédiatement des négociations en réponse au massacre qui a eu lieu devant la Garde républicaine », a déclaré le porte-parole de ce parti, Nader Baqqar, sur Twitter. Selon les Frères musulmans, le bilan des tirs qui ont éclaté à l’aube contre une foule de manifestants réclamant le retour du président Mohamed Morsi, déposé par l’armée, est de 16 morts et une centaine de blessés. Le parti al-Nour, la plus importante formation politique salafiste d’Egypte, est un partenaire islamiste de la coalition majoritairement laïque qui soutient le renversement de M. Morsi, issu des Frères musulmans. al-Nour s’est déjà opposé à la nomination du prix Nobel de la Paix Mohamed El Baradei comme Premier ministre, et émet désormais des réserves sur le choix d’un économiste de centre-gauche, Ziad Bahaa Eldin. Les salafistes estiment que ces deux hommes ne sont pas assez consensuels et réclament une personnalité compatible avec l’ensemble de la mouvance islamiste. L’imam d’Al Azhar se place «en retraite» provisoire Le grand imam Ahmed AlTayeb d’Al Azhar, la principale autorité sunnite d’Egypte, a annoncé hier qu’il se « plaçait en retraite » jusqu’à la fin des violences en Egypte qui ont fait au moins 42 morts dans la matinée d’hier. Dans un communiqué qu’il a lu sur la télévision d’Etat, il a annoncé sa décision de se mettre en réserve. Il avait apporté jeudi sa caution à la mise en place d’une « feuille de route » négociée avec l’armée et l’opposition pour mener la transition après le coup militaire qui a renversé le président Mohamed Morsi. Les Frères musulmans appellent au «soulèvement» 51 PERSONNES ont été tuées hier au Caire lors d’une manifestation pro-Morsi, les Frères musulmans appelant au « soulèvement » à la suite de ce « massacre », dans un contexte de tensions croissantes. es autorités égyptiennes ont ordonné l’ouverture d’une enquête sur ces violences qui ont fait au moins 51 morts, d’après les services d’urgence, lesquels n’ont pas précisé s’il s’agissait exclusivement de manifestants islamistes. A l’aube, la foule des partisans du président déchu Mohamed Morsi priait devant les locaux de la Garde républicaine quand « des soldats » et « des Policiers » ont ouvert le feu, ont rapporté les Frères musulmans dans un communiqué. Des manifestants ont fait état de tirs à balles réelles et de grenades lacrymogènes, dans des circonstances qui restent confuses. D’autres témoins ont raconté que les forces de l’ordre avaient tiré en l’air et que les tirs directs venaient « d’hommes de main » en civil. L’armée a expliqué de son côté que des « terroristes armés » avaient attaqué le siège de la Garde républicaine, tuant un officier et laissant six conscrits dans un état critique, selon un communiqué militaire cité par le journal gouvernemental al-Ahram. Selon l’AFP, l’un de ses photographes a vu une vingtaine de corps alignés au sol dans un hôpital de fortune. Le quartier, survolé par des hélicoptères, était bouclé par des barrages des forces de l’ordre. Depuis la destitution et l’arrestation de Mohamed Morsi mercredi dernier par l’armée, la tension ne cesse de monter en Egypte entre ses partisans et ses opposants et des heurts sanglants ont fait plu- L Vague de violences en Egypte après la destitution du président sieurs dizaines de morts. A la suite de ces dernières violences sanglantes, le parti de la liberté et de la justice (PLJ), bras politique des Frères musulmans dont est issu M.Morsi, a appelé au « soulèvement du grand peuple d’Egypte contre ceux qui sont en train d’essayer de lui voler sa révolution avec des chars », et mis en garde contre « l’apparition d’une nouvelle Syrie ». Quelques heures après cette déclaration, les autorités ont décidé de fermer le siège du PLJ au Caire en raison de la découverte « de liquides inflammables, de couteaux et d’armes », a annoncé un haut responsable de sécurité. Dans la matinée, des islamistes ont par ailleurs brièvement capturé deux soldats et les ont obligés, en frappant violemment l’un d’eux, à prononcer une déclaration hostile à l’armée, a rapporté un haut responsable militaire. L’ONG Human Rights Watch a réclamé la fin des « actions arbitraires » contre les Frères musulmans et les médias. Le prochain Premier ministre aura la lourde tâche de redresser une économie au bord de la banqueroute et de mener la réconciliation nationale dans un pays fortement polarisé. Dimanche soir, des centaines de milliers de personnes ont manifesté à travers l’Egypte dans le but de montrer que le renversement de M. Morsi était le fruit d’une volonté populaire, une semaine après des manifestations monstres sur lesquelles l’armée s’était appuyée pour déposer mercredi le président islamiste. Au Caire, la place Tahrir était bondée pour une mobilisaMorsi tion anti-Morsi qui se voulait pacifique, après des heurts d’une rare violence vendredi entre pro et antiMorsi. Les partisans de M. Morsi s’étaient quant à eux rassemblés par milliers dans différents endroits de la capitale pour réclamer le retour du premier président démocratiquement élu du pays et dénoncer un « coup d’Etat militaire ». Vendredi, les violences avaient déjà fait 37 morts en marge de rassemblements de sympathisants des Frères musulmans, ainsi que dans la région du Sinaï (nord-est). TRACTATIONS POUR LE POSTE DE PREMIER MINISTRE L’économiste Ziad Bahaa Eldin bien placé LE PRÉSIDENT PAR INTÉRIM Adly Mansour « penche en faveur des nominations de Bahaa Eldin et Baradei », (….) en indiquant qu’une décision finale était attendue « demain » (hier). iad Bahaa Eldin, un technocrate de centre-gauche qui a dirigé plusieurs institutions économiques égyptiennes, sera « très probablement » nommé Premier ministre en Egypte, tandis que Mohamed El Baradei prendra la vice-présidence, a déclaré dimanche soir le porte-parole de la présidence intérimaire. « Ziad Bahaa Eldin sera très probablement nommé Premier ministre et Mohamed ElBaradei vice-président », a indiqué Ahmad alMouslimani, porte-parole de la présidence qui s’exprimait sur la chaîne privée ONTV quatre jours après le coup militaire qui a déposé le président islamiste Mohamed Morsi, contesté par des manifestations d’une ampleur sans précédent. Le président par intérim Adly Mansour « penche en faveur des nominations de Bahaa Eldin et Baradei », a-t-il ajouté, en indiquant qu’une décision finale était attendue « demain » (hier). Dans la nuit de dimanche à lundi cependant, le chef du parti salafiste al-Nour a rejeté Z cette nomination en raison de l’ « affiliation » de M. Bahaa Eldin au Front du salut national (FSN, principale coalition de l’opposition à M. Morsi). « Nous n’avons pas d’objection personnelle (contre M. Bahaa Eldin) qui est une figure économique importante (...) nous rejetons sa candidature parce qu’il fait partie du Front du salut national », a déclaré Younès Makhyoun sur la chaîne satellitaire Al-Arabiya. Al-Nour, associé à la transition menée principalement par des mouvements laïques, « veut un technocrate qui fasse consensus ou soit accepté par 80% à 90% » des Egyptiens, a-t-il ajouté. Le choix de M. El Baradei, ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et prix Nobel de la Paix comme chef du gouvernement, annoncé samedi soir par l’agence officielle Mena et plusieurs sources politiques et militaires, s’était déjà heurté aux objections d’alNour. Alors que la transition a été lancée avec la nomination d’Adly Mansour comme président par intérim et la dissolution de la chambre haute dominée par les islamistes, les nouvelles autorités ne souhaitent pas s’aliéner les salafistes, alors que les partisans de M. Morsi, issu des Frères musulmans, maintiennent une forte mobilisation dans la rue. M. Bahaa Eldin, 48 ans, un avocat d’affaires de formation, a dirigé plusieurs institutions chargées des investissements étrangers ou de la surveillance des marchés, puis fait partie du conseil d’administration de la banque centrale. Il est entré en politique après la chute de Hosni Moubarak début 2011 comme l’un des dirigeants d’une formation laïque de centre-gauche, le parti social-démocrate égyptien, et avait été élu député d’Assiout (sud) fin 2011. Il est le fils d’un écrivain et intellectuel égyptien renommé, Ahmed Bahaa Eldin. S’il est nommé, ce choix traduirait une volonté des nouvelles autorités de s’attaquer en priorité aux graves difficultés économiques du pays, en proie à une chute du tourisme, un effondrement des investissements étrangers et une chute de ses réserves de devises notamment. Préoccupation sur la scène internationale es tirs de soldats et policiers égyptiens, hier au Caire, contre des manifestants pro-Morsi, qui ont fait 42 morts et que les Frères musulmans qualifient de « massacre », préoccupent de nombreux pays qui craignent un arrêt du processus démocratique en Egypte. L’UE a été l’une des premières à réagir : « Nous condamnons et nous regrettons la violence. On exige que le processus politique (en Egypte) soit suivi de façon pacifique », a déclaré Michael Mann, le porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. L’UE, qui a prévu de fournir à l’Egypte près de cinq milliards d’euros, sous forme de prêts et de L dons, pour la période 2012-2013, n’a pas exclu de suspendre cette aide. « Nous examinons en permanence notre aide à l’Egypte et, en fonction de la situation sur le terrain, nous pouvons changer », a averti M.Mann qui a fait part de « la grande préoccupation » de la communauté européenne. La Turquie, emboîtant le pas aux Frères musulmans d’Egypte, a également qualifié de « massacre » les tirs des soldats et policiers égyptiens contre des pro-Morsi. « Je condamne vivement ce massacre, pendant la prière du matin, au nom des valeurs fondamentales de l’humanité que nous avons toujours défendues », a écrit le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet 17 Davutoglu dans un message sur Twitter. « L’Egypte représente l’espoir des aspirations montantes à la démocratie au Moyen Orient, et la Turquie sera toujours solidaire du peuple égyptien », a-t-il poursuivi. Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Ghaza, a condamné « le massacre de dizaines de civils égyptiens pacifiques ». Dans un communiqué, « il a exprimé sa profonde douleur et appelle à épargner le sang du peuple égyptien » L’Iran a jugé « inacceptable et inquiétante » l’intervention des forces armées dans les affaires politiques égyptiennes. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a estimé que « la bipolarisation de la société égyptienne » était « dangereuse » et a mis en cause « les Occidentaux et le régime sioniste » (Israël) qui ne « veulent pas d’une Egypte forte ». Le Qatar, principal soutien des Frères musulmans, a dénoncé « des actes déplorables » qu’il dénonce « avec force ». Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a exhorté les autorités égyptiennes à « protéger les manifestants pacifiques et leur droit à s’exprimer » et à « préserver les acquis de la révolution du 25 janvier 2011 » qui avait provoqué la chute de Hosni Moubarak et abouti à la victoire des islamistes aux élections de 2012. Culture MARDI 9 JUILLET 2013 FESTIVAL DE LA DIGNITÉ À ORAN Mohamed Allaoua subjugue les Oranais LE SPECTACLE de Mohamed Allaoua est une belle fresque d’une clôture mémorable d’un festival qui vient de boucler sa 3e édition. I WAHIB AÏT OUAKLI CLÔTURE DU FESTIVAL ARABO-AFRICAIN À TIZI OUZOU Amel Wahbi enflamme le public féminin I KAMEL BOUDJADI La clôture du Festival araboafricain de danse folklorique s’est déroulée dimanche dernier dans l’après-midi dans un climat de joie et de fête. Au grand bonheur des invités, les spectacles du tomber de rideau n’ont pas été de moindre beauté que ceux de l’ouverture. Les troupes de plusieurs pays ont présenté des spectacles grandioses et haut en couleur. Une clôture sous l’œil bienveillant du wali de Tizi Ouzou qui a récompensé dans la foulée les prestations du Ballet national. Toujours au chapitre de la clôture, les pouvoirs publics qui ont veillé à la réussite de cet événement ont tenu à rappeler l’importance de ces manifestations dans les échanges culturels entre les peuples de différentes cultures. C’est ainsi que la culture du peuple amazigh a eu à découvrir des spécificités et à se confronter aux diverses cultures africaines et moyen- orientales. Comme invité spécial de cette 8e édition, les organisateurs ont eu l’idée de choisir l’Autriche. C’est un signe de reconnaissance, affirme-t-on, pour le rôle et l’aide des citoyens de ce pays européen à la lutte du peuple algérien pour son indépendance. C’était donc avec un vif intérêt et un grand plaisir que le public a découvert en spectacle de clôture la troupe Shuhplatter, troupe de danse traditionnelle qui signifie « hommes qui tapent leurs chaussures ». Par ailleurs, comme la clôture s’est déroulée le long de l’aprèsmidi, il a été constaté que le public attendait surtout le don de la soirée programmé à 21h. A l’heure exacte, une longue acclamation s’ensuivit lorsque Amel Wahbi apparut. La salle était déjà archicomble des heures avant le début du spectacle de la chanteuse arabe. Un public composé essentiellement de la gent féminine qui s’entassait et s’impatientait de voir la chanteuse qui n’apparaissait habituellement que sur les écrans de télé. Habituée aux grands événements de la scène artistique arabe, la chanteuse a su captiver le public durant plusieurs heures. Une clôture donc en apothéose. Enfin, il est à signaler que les organisateurs et les pouvoirs publics qui n’ont pas été avares en moyens financiers en vue de la réussite de ce rendez-vous culturel international ont axé cette année leur attention sur le rôle de ces festivals dans le développement économique. Des conférences traitant de ce sujet ont justement été présentées pour vulgariser et mettre l’accent sur la nécessité de rendre ces manifestations rentables économiquement au lieu de les laisser budgétivores. K. B. a 3e édition du Festival de la dignité, dont l’organisation revient à la commune d’Oran, a été clôturée en beauté par l’interprète de la chanson kabyle Mohamed Allaoua. L’enthousiasme est monté d’un cran lorsque Mohamed Allaoua a été annoncé par les animateurs. Ce dernier n’a pas manqué, ni lésiné un seul instant durant tout son spectacle à enflammer le théâtre de verdure Hasni, tout en créant une ambiance particulière. Plusieurs carrés du théâtre, tous pleins à craquer, ont vibré sous les chansons de Mohamed Allaoua telles Allo l’tricité, El Houbiw Amezwaru, Alili, Afus, Baba Cheikh, Assed et beaucoup d’autres titres qui n’ont pas laissé le public indifférent. Dès son apparition, Mohamed Allaoua, propulsé par son orchestre et ses choristes indéniablement professionnels et performants, est entré en osmose avec un public connaissant par cœur toutes ses chansons, reprises en chœur, infatigablement. Imposant, tantôt majestueux et souvent sensible et sensuel, mais toujours raffiné, Mohamed Allaoua, encouragé par un public connaisseur, a su et pu créer une chaude ambiance en maintenant le même rythme trépident, jusqu’à une heure tardive de la nuit de dimanche à lundi derniers. Pendant plus d’une heure, l’artiste a chanté et encensé l’assistance en quête de gaieté. Allaoua a évoqué l’amour de l’autre, la paix et la joie. Comme il a chanté la JSK, tamazight et l’Algérie. Des hommes et des femmes, même des enfants ne sont pas restés passifs. Ils dansaient et jubilaient comme dans une grande chorégraphie sans aucune retenue. Le spectacle de Mohamed Allaoua est une belle fresque de clôture d’un festival qui L Une fin au rythme du son entraînant kabyle vient de boucler sa 3e édition. Les présents scandaient les slogans favorables à la JSK, et la cause amazighe. Donnant libre cours à leur spontanéité, ils n’ont, à aucun moment, pensé à quitter la piste pour un quelconque motif ni sous aucun prétexte. Le spectacle, étant à son summum, Allaoua répondait sans rechigner aux exigences des présents. Oubliant que le spectacle doit tirer à sa fin, ils lui demandaient de chanter encore tout en scandant son nom «Allaoua, Allaoua, Allaoua». Le public chante et danse sur des rythmes entraînants. Des vagues de holas de plusieurs minutes traversent le théâtre, et les applaudissements rythmés des spectateurs attestent que Mohamed Allaoua est surdoué dans son chant tandis que sa réussite n’est pas un fait du hasard. Le public, déchaîné, a dansé sans arrêt, Allaoua a été l’architecte d’une communion complète qui l’a lié à son public connaissant parfaitement son répertoire. En somme, Allaoua a offert un concert impressionnant, plein de qualités mélodieuses, mais surtout d’émotion. Avant lui, ce sont les Raïna Raï qui, dans un nouveau design, avec de nouvelles têtes non moins importantes dans le paysage artistique national, ont mis de l’ambiance en chantant des nouvelles et anciennes chansons. Le célèbre arrangeur Amine Dehane et son frère El Mouatassim (batteur) se sont joints à la troupe. Le vocaliste batteur Hachemi Djellouli semble avoir lâché la batterie pour se mettre à la façade en se mettant en face à face avec le public. Hachemi Djellouli, qui jubilait comme le faisait le défunt Djilali Amarna, a laissé une belle impression en prenant le micro pour affronter un public qui n’est pas près d’oublier de sitôt le fameux parcours des Raïna Raï. W. A. O. SON PROCHAIN ALBUM SERA SUR LE MARCHÉ AVANT DÉCEMBRE PROCHAIN Cheb Mami en duo avec un chanteur égyptien BONNE NOUVELLE pour les amoureux du raï, et en particulier les fans de cheb Mami, dont le nouvel album sera disponible sur le marché d’ici décembre prochain. I ILHEM TERKI e prince du raï a retrouvé ses fans dimanche dernier, après une longue absence de la scène artistique algérienne, Mami, qui est revenu cette année sur les planches du Casif de Sidi Fredj, a enchanté son public qui l’attendait avec impatience. Le nouvel album du prince du raï sera disponible sur le marché dans quatre ou cinq mois. Cette nouvelle qui fera le plaisir des amoureux du raï, en particulier les fans de Mami, a été livrée par le chanteur, lui-même, lors d’un point de presse au théâtre de verdure de Sidi Fredj. Mami estime que le bon travail nécessite un peu de temps « L’album que je suis en train de préparer est composé de 11 chansons, je travaille beaucoup sur cet album, je sais que j’ai un public fidèle, qui attend quelque chose de nouveau et de spécial et comme vous le savez la qualité demande un peu de temps. » Le prince du raï a annoncé qu’il prépare un duo avec un chanteur égyptien. Mais cheb Mami préfère garder secret le nom du chanteur, afin de garder intact l’effet de surprise pour ses fans. En parlant des duos et de ses succès, Mami estime que son duo avec le chanteur américain Sting est celui qui a marqué le plus sa carrière artistique en lui ouvrant les portes vers la gloire et le succès mondial. «Le duo avec Sting m’a permis d’avoir un public plus large notamment sur le plan international. » Par ailleurs, Mami trouve que la scène artistique et la chanson du raï sont pleines de bons chanteurs comme cheb Billal « Il y a des chanteurs qui font de belles choses comme cheb Bilal qui est vraiment un bon artiste ». L Le retour du fils prodige du raï Le chanteur a également tenu à rendre hommage à cheb Akil décédé, il y a de cela quelques semaines suite à un accident de voiture au Maroc « Cheb Akil est un frère avant d’être un collègue, que Dieu aît son âme, c’est une perte pour la chanson du raï, il était un très bon chanteur, un bon parolier et surtout quelqu’un de très sérieux », a-t-il indiqué. Mami, dément les rumeurs sur sa dispute avec cheb Khaled, et qualifie leur relation de normale et professionnelle. « Ma relation avec cheb Khaled est une relation normale, il n’y a 21 aucun problème entre lui et moi. » Sa condamnation de prison en 2009 pour tentative d’avortement forcé de son ex-compagne, a porté préjudice à sa célébrité sur la scène nationale et internationale. Le prince du raï, essaye de s’imposer à nouveau, de tourner la page et de tracer sa carrière en donnant plus de temps et d’énergie à son travail pour revenir plus fort, « C’est une période qui est passée donc tournons la page et oublions les mauvais souvenirs », a souligné cheb Mami. I. T. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com L’ANP FRAPPE FORT À BOUIRA ET TAMANRASSET 14 terroristes abattus en 48 heures DES MILLIERS DE SOLDATS sont mobilisés de jour comme de nuit, que ce soit au niveau des maquis ou au niveau des frontières. I IKRAM GHIOUA as de répit pour les forces de sécurité ! Faisant suite à leur engagement, elles font de la lutte antiterroriste leur priorité principale. Ainsi, pas moins de 14 terroristes ont été abattus, alors que deux autres ont été arrêtés durant les dernières 48 heures dans trois opérations distinctes qui interviennent au lendemain des déclarations du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Daho Ould Kabilia, selon lesquelles les mesures sécuritaires prises pour le mois du Ramadhan seront les mêmes que celles en vigueur actuellement. Des mesures que même si elles demeurent analogues donnent des résultats probants faisant état de la neutralisation de sept terroristes près du tracé frontalier avec le Mali. Les forces des GGF qui avaient agi sur la base de renseignements, ont coordonné leur action avec des unités spéciales de l’ANP pour dresser une embuscade aux groupes terroristes en provenance du Mali. Les assaillants, selon des sources très au fait du contexte sécuritaire, projetaient de marquer un début de Ramadhan sanglant. Cependant, la vigilance des services de sécurité a prévalu sur les méditations subversives d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Surpris par le dispositif mis en place par les forces de sécurité, qui ont mobilisé des forces héliportées, les sept terroristes qui semblent être tous des Maliens ont tenté d’échapper à l’encerclement des militaires, mais seront rattrapés par les tirs des hélicoptères. L’accrochage qui s’ensuivait a permis la neutralisation des sept criminels. Une importante quantité d’armes et de munitions a été saisie en la circonstance par les services de sécurité. Nos sources précisent que cette action a été préparée sur la base du renseignement opération- P Plus de 700 familles habitant des logements de type F1 dans des immeubles c o n s t r u i ts durant la période coloniale à la cité Boudraâ-Salah (ouest de Constantine), ont été relogées, hier, à la nouvelle ville Massinissa. Les familles bénéficiaires étaient heureuses, comme en témoignent les youyous fusant de partout, de quitter un habitat exigu et insalubre et de pouvoir enfin disposer d’un appartement flambant neuf, attribué la veille du mois sacré de Ramadhan. L’opération de relogement s’est déroulée dans de « bonnes conditions », a affirmé le chef de la daïra de Constantine, précisant que tous les moyens humains et logistiques ont été mobilisés pour la réussite de cette action. Il a également fait part du rôle « fondamental » des comités de quartiers dans l’organisation et la préparation de cette opération QUATRE NOYADES À AÏN TÉMOUCHENT Mission accomplie pour nos militaires nel sur un sol désertique, à Tamanrasset, au niveau de la localité de Tinzaouatine. Les terroristes, ajoutent les mêmes sources, étaient à bord de deux véhicules tout-terrain. Le groupe avait pour mission de préparer le terrain pour des attentats contre des bases et postes militaires durant le mois de Ramadhan. Dans une opération similaire, deux terroristes affiliés à ce qu’on appelle le Mujao, ont été arrêtés en possession d’une quantité d’explosifs au niveau des frontières algérolibyennes. Ces explosifs étaient destinés également à des attentats contre les bases pétrolières à Hassi Messaoud. Des sources concordantes confirment, par ailleurs, que sept autres terroristes ont été abattus dans la nuit de samedi à dimanche dernier sur les hauteurs de Chréa, à El Ajiba, située à une quarantaine de kilomètres de la wilaya de Bouira. Les terroristes ont été, avant leur neutralisation, localisés par les forces de sécurité qui progresseront de nuit vers la position des criminels. Les injonctions des militaires lancées aux terroristes pour se rendre n’ont pas abouti. Les terroristes ont tenté d’user de leurs armes, mais la riposte leur sera fatale. Le groupe sera entièrement anéanti et ses armes récupérées. Des milliers de soldats sont mobilisés de jour comme de nuit, que ce soit au niveau des maquis ou au niveau des frontières. Ils procéderont à préserver l’intégrité territoriale durant le mois du Ramadhan avec le même rythme et la même cadence que les autres jours. Faisant face à la menace terroriste, ces mêmes forces sont confrontées à la contrebande et aux narcotrafiquants auxquels s’ajoutent le trafic d’armes, de munitions et des explosifs, ainsi que les tentatives d’infiltration. Un début de Ramadhan qui s’annonce a priori I. G. chaud. ILS ONT SIGNÉ AVANT-HIER UNE CONVENTION Mobilis et Air Algérie épaulent les hadjis « CE PARTENARIAT permettra aux hadjis algériens de bénéficier de diverses prestations dont des SMS pour leur fournir des informations sur leurs vols. » I ILHEM TERKI our permettre aux milliers de hadjis algériens de réaliser leur rêve dans l’accomplissement du 5e pilier de l’Islam, le grand pèlerinage, et afin de leur faciliter ses rites, Mobilis et Air Algérie ont signé avant-hier, une convention. C’est la troisième année consécutive que les deux partenaire viennent épauler les hadjis par cette convention en vertu de laquelle les pèlerins algériens bénéficieront de diverses prestations. Le président-directeur général de Mobilis, Saâd Damma, a souligné que cette convention est au profit de nos hadjis « Ce partenariat permettra aux hadjis algériens de bénéficier de diverses prestations dont des SMS pour leur fournir des informations sur leurs vols » en ajoutant que chaque hadji algérien bénéficiera d’une puce téléphonique avec un crédit contenant un montant initial de 1 000 DA outre le service rooming qui leur permettra de contacter leurs proches en Algérie selon des tarifs préférentiels en commun accord avec le partenaire saoudien de téléphonie mobile. « Pour la saison Hadj-2013, des lignes prépayées Mobilis, dotées d’un crédit initial de 1 000 DA, des communications et de roaming à des tarifs préférentiels, fixés en accord avec les partenaires de Mobilis, en Arabie Saoudite », indique le P-DG de Mobilis en précisant que « nous avons conclu avec nos partenaires saoudiens de téléphonie mobile, en l’occur- P 700 FAMILLES RELOGÉES À CONSTANTINE rence Mobily d’avoir la tarification la moins chère du marché et joindre nos pèlerins à raison de 24 DA la minute en Arabie Saoudite ». « Nous estimons également procéder à la fourniture des gourdes aux normes internationales afin de les remplir d’eau bénite (m’aa zemzem) », indique le responsable de communication, M. Mohamed Salah Daâs. La nouveauté pour cette La cérémonie de signature année, selon le responsable de la recevoir régulièrement des SMS d’informations. communication de Mobilis, est que l’opérateur Pour sa part, le président-directeur général d’Air téléphonique constituera un fichier clients pour Algérie, M. Mohamed Saleh Boultif, a salué la les pèlerins avec toutes leurs coordonnées, lequel convention signée entre les deux entreprises sera mis à la disposition d’Air Algérie pour publiques, appelant au développement de ce parcontacter les hadjis en cas de changement d’hoI. T. raires de vol. Ce fichier permettra aux hadjis de tenariat. Les éléments de la Protection civile de la wilaya de Aïn Témouchent ont repêché, dimanche en mer le corps sans vie d’un étudiant, portant au nombre de quatre les personne noyées depuis l’ouverture de la saison estivale, a annoncé, hier, ce corps d’intervention. Il s’agit d’un étudiant de l’Université de Tlemcen, âgé de 24 ans, porté disparu depuis vendredi dernier. Un autre corps, un jeune homme âgé de 27 ans et résidant à Tlemcen, a été également repêché vendredi et trois autres baigneurs sauvés d’une mort certaine, a-t-on ajouté. Ces deux décès portent à quatre le nombre de personnes noyées au niveau des plages de la wilaya de Aïn Témouchent, depuis l’ouverture de la saison estivale. Une autre noyade a également été enregistrée samedi au niveau d’oued Tafna, dans la commune de Beni Saf. La victime, âgée de 18 ans, est originaire de Sidi Bel Abbes. L’ALIMENTATION EN EAU 2013 SERA MEILLEURE L’alimentation en eau potable durant l’été 2012 « sera meilleure par rapport à l’été dernier » avec un élargissement des plages horaires de la distribution de cette ressource, a rassuré, hier à Blida, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. « Les efforts déployés par le ministère pour améliorer la situation, le taux de remplissage des barrages et les projets réalisés en termes d’énergie électrique nous permettent d’espérer de réduire sensiblement le problème de pénurie d’eau potable », a indiqué M. Necib, en marge d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Blida. RECRUTE Agents commerciaux Envoyer CV au 021 68 98 33 ou 021 28 02 29