steve jobs, patron d`apple

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steve jobs, patron d`apple
N° 39 - Du 19 au 26 sept. 2005
0,50 euros
LE PREMIER HEBDO DE L’ÉCO
GRIPPE : À VOS VACCINS !
Le vaccin anti-grippe est en vente
cette semaine. Le virus coûte tous
les ans plusieurs millions d’euros
à l’État.
Actu Éco p. 4
ÉCONOMIE MATIN À
LA CONQUÊTE DE L’OUEST
Associé au Nouvel Ouest, votre
hebdomadaire économique arrive en
Bretagne. Interview d’Hervé Louboutin,
directeur du mensuel Nouvel Ouest
Médias p. 16
IMMOBILIER :
ACHETER AVEC UN CNE
Les Contrats Nouvelle Embauche
fragilisent les emprunts à long terme.
Votre Argent p. 17
Dans la main du créateur
du Macintosh, le baladeur
qui assure l’avenir de la firme
STEVE JOBS, PATRON D’APPLE
LE B-A BA
DU BUSINESS PLAN
Outil indispensable du créateur
d’entreprise, le business plan doit
répondre à quelques questions précises.
Entreprendre p. 21
Le magicien
p. 8/9
EP1693-SME-AP_EconomieMatin230x300
31/08/05
16:08
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Le salon des petites entreprises et des indépendants - 7 ème édition
27-29 septembre 2005
Palais des Congrès - Porte Maillot-Paris
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ÉCLAIRAGES
L’éditorial
de
JEAN-BAPTISTE
GIRAUD
directeur
de la publication
d’Économie Matin
Les mensonges
du carburant vert
La semaine vue par
Éric Revel
VILLEPIN À NEW YORK
Retrouvez Éric Revel tous les soirs
sur LCI pour le Journal
et l’Invité de l’économie
En pleine guerre d’Irak, Dominique de Villepin
avait fait donner les trompettes du gaullisme
pour dire avec le ton approprié que la France,
ce « cher et vieux pays » ne comptait pas rester
aphone sur la scène mondiale ! Cette fois, le
même Villepin s’est rendu à l’Onu toujours dans
la même ville. La grande différence pour lui c’est
que cette fois, il était à New York comme « président bis » en l’absence de Jacques Chirac,
convalescent... Et l’on se rappelle des images de
Nicolas Sarkozy en Chine ou aux États-Unis mettant en scène un cérémonial présidentiel autour
de sa personne pour montrer aux Français qu’il
avait l’étoffe des héros qui grimpent le perron
de l’Élysée. En termes d’image, Villepin le grille
aujourd’hui : le Premier ministre est dans l’action là où Sarkozy était dans la représentation.
LE COMMERCE FRANÇAIS
FOUT LE CAMP !
On croyait avoir trouvé la solution.
Les centaines de milliers d’hectares de terres
mises en jachère un peu partout en Europe,
et en particulier en France, sur ordre de
Bruxelles, allaient pouvoir servir à quelque
chose d’utile : produire du carburant vert.
Des années que l’on nous parle du diester
de colza ou de l’éthanol de betterave comme
potentiel remplaçant de notre bon vieux
pétrole, quand celui-ci deviendra trop cher, ce
qui semble être le cas aujourd’hui.
Il paraît même que nous en consommons
tous les jours sans le savoir, puisqu’ils
entrent, dit-on, à hauteur de 1 % dans la
composition des carburants servis à la
pompe. Alors, miracle ? Une réquisition
générale des champs, des moissonneusesbatteuses et des derniers paysans qui les
servent, et voilà nos campagnes couvertes de
derricks aux pieds verts ? Malheureusement
non. On peut même dire que la réponse
était, comme trop souvent, dans la question.
Produire des biocarburants, selon l’Université
américaine de Cornell, dans l’état de New
York, consomme de 30 à… 120 % d’énergie
de plus que ce qu’ils sont en mesure de
fournir ! Même dans un système keynesien
poussé à l’extrême, le modèle économique
ne tient pas. Désormais, il faut définitivement
admettre que l’ère des carburants sera
bientôt révolue, pour céder la place, sans
nulle doute, à la fée électricité. Encore faut-il
que la pile à combustible, l’hydraulique ou
l’éolien prennent enfin leur essor… s’il n’est
pas déjà trop tard.
Jean-Baptiste Giraud
Résumé des épisodes précédents... Forte baisse
du chômage en France à la rentrée. Les « Centjours » de Villepin donnent l’impression que la
victoire est proche sur le front de l’emploi. Mais
voilà... Depuis l’annonce du recul surprise du
nombre de demandeurs d’emplois dans notre
pays, les mauvaises nouvelles s’amoncellent :
la production industrielle a brutalement chuté.
Le commerce extérieur, mois après mois, continue d’accumuler les milliards d’euros de pertes financières qui sonnent comme autant de
fuites de parts de marchés internationaux... 14
milliards de déficits cumulés en sept mois... Last
but not least, l’inflation a repris de la hauteur en
août. C’est la faute au prix du pétrole crient en
chœur les experts !
DES JEUX ET DU PAIN !
De quoi remonter le moral des Français ! Football : Lyon a mis sa raclée au Real de Madrid,
et 1 et 2 et 3... zéro ! Le lendemain Thierry
Breton, ministre des Finances, annonce pour
3,5 milliards d’euros de réductions d’impôts sur
le revenu. Personne ne sait encore comment l’on
financera de telles largesses... Les Français n’en
ont cure : leur pouvoir d’achat devrait augmenter, c’est la bonne nouvelle. Du pain et des jeux.
La recette fait toujours des miracles.
LES BONNES IDÉES
FRANÇAISES
La moitié des compagnies aériennes américaines sont en quasi faillite.. En Europe, Olympic
Airlines et Alitalia sont à l’agonie. Depuis les
événements du 11-Septembre et le choc pétrolier actuel, le secteur aérien est plongé dans de
grandes difficultés financières. C’est pourtant le
moment que choisit la France pour lancer du
haut de la tribune des Nations Unies l’idée...
d’une taxe sur les billets d’avion ! Le but est
louable : aider les pays pauvres. Le moyen curieux. La France n’a jamais eu de pétrole mais
toujours des idées !
p. 3
interview éco
‘‘Les loyers augmentent toujours,
mais moins vite’’
La Fédération nationale des agents immobiliers – FNAIM – a publié l’évolution des loyers enregistrés en 2004 et sur les six premiers mois de
2005. Quelles sont les tendances ?
En 2004, les loyers ont progressé de 3,7 % par rapport à 2003. Ils
avaient progressé de 5,6 % entre 2002 et 2003. La hausse des loyers
est donc en train de ralentir. Et la tendance se confirme, avec une
hausse limitée à 3,5 % sur le premier semestre 2005, comparé au
premier semestre 2004.
Comment expliquez-vous ce ralentissement ?
La croissance et la consommation des ménages sont au ralenti. Les
propriétaires revoient donc à la baisse leurs prétentions. De même,
les prix de vente progressent toujours, + 13,5 % entre juin 2004 et
juin 2005, mais moins vite que les années précédentes. Ce qui a donc
un impact sur les loyers. C’est pourquoi nous nous réjouissons de la
réforme du calcul des hausses des loyers, basée jusqu’à présent sur le
seul indice du coût de la construction, l’ICC. Le prochain indice, applicable à compter de juillet 2006, prendra également en compte les prix
à la consommation et le coût des travaux d’entretien d’amélioration.
Il sera plus réaliste. Un exemple : calés sur l’ICC, les loyers ont crû de
4,8 % en 2004, alors que les loyers de marché n’ont progressé que de
3,5 % ! C’est la preuve qu’un loyer est plus influencé par l’offre et la
demande que par le coût de la construction.
Les incendies qui ont touché récemment
plusieurs immeubles insalubres posent
la question du logement de certaines personnes défavorisées. Quelle est votre posiRENÉ PALLINCOURT
tion ?
président de la Fédération
Si les pouvoirs publics n’ont pas les
nationale de l’immobilier (FNAIM)
moyens d’assurer les besoins en logements sociaux, ils doivent donner
les moyens aux acteurs privés d’agir.
Ça passe par la création d’aides fiscales
pour inciter les propriétaires à proposer leurs biens à des loyers minimums. Aujourd’hui, le dispositif de la loi Robien sur l’ancien est
trop complexe. Il permet aux propriétaires d’appartements anciens de
bénéficier d’aides s’ils rénovent pour louer. Mais les appartements qui
en bénéficient doivent répondre à des critères beaucoup trop sélectifs.
L’État doit se donner les moyens de ses objectifs.
Propos recueillis par Muriel Roy
19,8 euros le mètre carré loué à Paris
10,1 euros le mètre carré loué à Lyon
source : FNAIM, premier semestre 2005.
p. 5
ACTU ÉCO
éco plus
TEMPS DÉGAGÉ SUR
L’EMPLOI DES CADRES
Le marché de l’emploi pour les cadres
continue de progresser. L’Association
pour l’emploi des cadres (Apec) a
publié 14 150 annonces en juillet, ce qui
représente 24 % de progression sur un
an. Les cadres les plus recherchés sont
les informaticiens (+ 52 % sur un an)
et les pro en recherche-développement
(+ 31 %).
QUE PENSENT LES CHEFS
D’ENTREPRISE ? Demandez-
leur. Ce qu’a fait notre confrère Chef
d’entreprise Magazine pour son
n° 1. 300 entrepreneurs employant
de 10 à 100 salariés ont lâché la
bonde : « Venez sur le terrain on
vous aidera à comprendre » est le
cri du cœur majoritaire adressé aux
pouvoirs publics. Ça n’empêche pas les
sondés, à 88,5 %, d’envisager de se
« développer fortement ou au moins
raisonnablement ». Mais 4 patrons de
petites entreprises sur 10 « coincent » à
l’idée de dépasser le cap des 50 salariés
– comité d’entreprise oblige. On a beau
dire, 92 % des entrepreneurs se disent
« satisfaits de leur choix de carrière ».
transports
Voiture chère :
le rail grappille des clients
«
En ville, sans ma voiture ! », ce
sera un seul jour, le 22 septembre,
pour la 6e édition de la Journée internationale sans voiture à laquelle participent 775 villes à travers 22 pays.
Une occasion de rappeler que la voiture reste
un mode de transport très cher et polluant…
« En moyenne et tout compris, une voiture type
Clio coûte 4 536 euros par an à son propriétaire
et une 307 diesel 7 324 euros. Mais ces chiffres
vont encore augmenter avec la flambée du prix
des carburants » explique Josiane Gorgibus,
déléguée générale de la Fédération française
des automobile-clubs et des usagers de la route
(FFAC). Ainsi, dit-elle, mieux vaut se passer de
voiture si on parcourt moins de 11 000 kilomètres par an avec un moteur essence. Le seuil
de rentabilité passe à 20 000 kilomètres pour
un diesel. Mais le coût de la voiture est aussi
et surtout écologique : les transports routiers
sont responsables de plus de 40 % des rejets de particules en suspension dans l’atmosphère. En dépit des efforts de la SNCF et de
la RATP qui ont multiplié les offres d’abonnements et de formules tarifaires avantageuses,
la voiture reste le moyen de transport préféré
des Français : en moyenne, 2 déplacements
sur 3 contre 1 sur 10 en transports en commun. La tendance évolue au profit du rail
avec la hausse des prix à la pompe : depuis
le début de l’année 2005, la fréquentation des
trains express régionaux (TER) a progressé
5 140 €
dépenses de transports des ménages en 2004,
soit 14,9 % de leur budget.
Source Insee Première, septembre 2005
de 5,3 % et celle des Transiliens de 3,4 %.
La fréquentation pour les déplacements domicile-travail a augmenté de 10,5 % !
à suivre… en septembre
L
M
5
6
12 13
19 20
26 27
M
J
V
S
D
7
14
21
28
1
8
15
22
29
2
9
16
23
30
3
10
17
24
4
11
18
25
500 000 et 1 million de barils
par jour, afin de stabiliser les
marchés.
MARDI 20
distribuées au cours de l’année.
APPLE EXPO 2005.
Le salon « Mac » en Europe.
Rendez-vous d’Apple et de
ses 250 partenaires. Jusqu’au
samedi 24 septembre, Porte de
Versailles à Paris.
LUNDI 19
SORTIE AUX ÉTATSUNIS DE LA GAME BOY
MICRO.
Les Américains vont pouvoir
s’offrir le dernier bébé de
Nintendo pour 129,95
dollars. Nintendo a écoulé
67,77 millions d’exemplaires
de Game Boy, tous modèles
confondus, au cours des quatre
dernières années.
L’AIEA SURVEILLE
L’IRAN.
L’Agence internationale de
l’énergie atomique, sous la
p. 6 - Économie Matin N°39
Sandrine Allonier
CONGRÈS HR’2005.
Rendez-vous des décideurs
en Ressources Humaines qui
réunit, deux fois par an, près de
500 décideurs grands comptes
au Sofitel Porte de Sèvres à
Paris. Jusqu’au 22 septembre.
JEUDI 22
SANTÉ.
Mise en vente du vaccin anti
grippe dans les pharmacies.
JOURNÉE SANS
VOITURE.
houlette des Nations Unies,
va se pencher, à Vienne, sur
la situation de l’Iran, après
la découverte d’activités
nucléaires suspectes dans le
pays pendant 18 ans.
RÉUNION DE L’OPEP.
Il est probable qu’une
augmentation de la production
soit annoncée, comprise entre
Analysez sa portée en lisant
l’article de cette page...
MERCREDI 21
CONSOMMATION
DES MÉNAGES.
Publication de l’indicateur
Insee de la consommation
des ménages en produits
manufacturés pour le mois d’août.
LES HUISSIERS
L’OUVRENT.
Journée portes ouvertes dans
toutes les études. Infos : 0 805
56 00 92, suivi du numéro du
département concerné.
ACTU ÉCO
éco plus
LES PRIX MONTENT Les prix
à la consommation sont repartis à
la hausse en France. Après avoir
enregistré une baisse de 0,2 %
en juillet par rapport à juin, ils ont
augmenté de 0,4 % en août, soit
1,8 % sur douze mois, a annoncé
l’Institut national de la statistique
et des études économiques (Insee),
mardi 13 septembre.
LÉGÈRE BAISSE À LA POMPE
Deux ou trois centimes de baisse
dans les stations essence. La pression
du ministre de l’Économie Thierry
Breton sur les compagnies pétrolières
Total, BP et Esso ont abouti à une
(très) légère diminution de tarifs. Le
ministre a réuni une cellule de crise.
RÉFORME FISCALE,
L’ESSENTIEL Êtes-vous imposé à
5,46 %, 15,34 %, 22,60 %... ? Votre
déclaration de revenus en 2006
(pour les impôts payables en 2007)
devrait vous simplifier la vie : fini les
7 tranches d’imposition, avec deux
chiffres derrière la virgule. Selon la
réforme fiscale annoncée, l’imposition
se repartira autour de quatre taux :
5,5% (pour les tranches comprises
entre 5 515 et 10 846 euros), 14 %
(entre 10 847 et 24 431), 30 % (entre
24 432 et 65 558) ou 40 % (audessus de 65 559 euros). La réforme,
qui devrait s’accompagner pour
certains d’une baisse d’impôts,
coûtera 3,5 milliards d’euros à l’État.
BOSSER DANS UNE START UP
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jeune entreprise ? Pour rapprocher
les créateurs d’entreprise et les
demandeurs d’emplois, l’Agence
pour la création d’entreprises
(APCE) ouvre un espace de rencontre
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CHASSEUR DE TÊTE POUR
« HAUT POTENTIEL » C’est
l’idée des créateurs du CHP, le Cercle
des hauts potentiels, un cabinet
de conseil en ressources humaines,
certes, mais ultrapointu dans son
métier : accompagner et placer des
cadres supérieurs ou dirigeants…
en rupture ou prérupture de carrière.
Symptomatique : même un tel
profil connaît parfois des difficultés
pour retrouver un poste à la hauteur.
Moyennant rétribution (mais après
sélection), le « profil » est alors pris
en charge par 5 consultants, analysé,
remotivé, accompagné pendant 4 ou
5 mois. Résultat garanti ? Non, bien
sûr, mais après un tel « traitement de
tête », le candidat coaché aura du mal
à se « planter » !
entreprises
PME : trop de petites,
pas assez de moyennes
«
L’Allemagne compte 8 000 PMI entre
100 et 500 salariés, contre 4 000 seulement en France, alerte Yvon Jacob,
président du Groupe de fédérations
industrielles. « On observe un trou démographique entre nos très grandes entreprises
internationales et un grand nombre de petites
entreprises peu exportatrices et très sensibles aux
difficultés conjoncturelles françaises. » Plombées
par une fiscalité trop lourde, un droit social inadapté et un manque de financement, les petites
structures peinent à atteindre la taille critique
pour aborder les marchés internationaux. En
France, seulement 4 % des petites et moyennes
entreprises exportent, contre 18 % en Allemagne ! Le gouvernement, conscient de ce potentiel de croissance, vient donc à leur rescousse.
Plus de capitaux avec le lancement d’Alternext,
(marché boursier dédié aux PME), plus d’innovation avec le renforcement du crédit d’impôt
recherche, plus de souplesse avec la création
du contrat nouvelle embauche (CNE)… Dernière
mesure en date, le Pacte PME doit faciliter l’accès des PME aux grands comptes, publics et
privés. Inaugurée le 8 septembre au ministère
de l’Économie, des Finances et de l’Industrie,
cette initiative du Comité Richelieu (association
de PME innovantes) et d’Oséo (ex Anvar) propose aux grands comptes signataires de s’engager à renforcer leurs relations avec les PME,
96 %
des entreprises françaises sont constituées par
des entreprises de moins de 20 salariés.
Source : ministère des Petites et Moyennes Entreprises
notamment en leur confiant plus de marchés.
A2iA, PME de 30 personnes, a par exemple bénéficié de ce programme pour signer un accord
commercial avec le ministère de la Défense et
un projet avec La Poste. Avec de tels clients,
petite entreprise deviendra… moyenne !
Marie Gourod
santé publique
Grippe : mortellement chère…
T
ube de l’automne : le vaccin anti-grippe
saison 2005-2006 arrive le 22 septembre dans les bacs… des pharmacies !
Vendu au prix unique de 6,26 euros,
il est remboursé par l’Assurance Maladie pour les plus de 65 ans et les malades atteints d’une affection de longue durée (diabète,
mucoviscidose, insuffisance cardiaque grave,
coût estimé d’une intervention efficace contre
la grippe aviaire au plan mondial.
Source : Organisation mondiale de la santé (OMS)
120 millions €
etc.). Mais la vaccination est recommandée à
tous : le virus touche chaque année 5,7 millions
de personnes en moyenne en France, dont presque la moitié ont entre 15 et 64 ans. Or la grippe
de la population active coûte très cher au pays :
jusqu’à 840 millions d’euros lors de la grosse
épidémie de l’hiver 1999 ! Un bilan lourd, mais
essentiellement économique. Le spectre grippal
prend cependant cette année une coloration
aviaire, et donc mortelle. Depuis le décès d’une
Asiatique la semaine passée, on dénombre 64
personnes tuées par une souche mutante du virus, passé de l’oiseau au porc puis à l’humain.
« Le scénario serait complètement différent d’une
grippe saisonnière classique, explique le docteur
Anne Mosnier, coodinatrice des Groupes régionaux d’observation de la grippe, les bien nommés Grog. On compterait de nombreux décès, des
hospitalisations – dont le coût n’est pas négligeable, et la perte de production serait fortement
majorée. » Les pouvoirs publics ont déjà acheté
plusieurs millions de médicaments antiviraux
contre la grippe aviaire en attendant la mise au
point d’un vaccin opérant sur ce virus bien spécifique. Un investissement indispensable pour
prévenir une pandémie comparable aux pestes
moyenâgeuses...
Laure Japiot
p. 4 - Économie Matin N°39
ECONOMIE MATIN 230 X 300
1/08/05
9:21
Page 1
4 Chrysler PT Cruiser
et des milliers d’euros cash à gagner !
du 5 septembre au 1er octobre
Le présent règlement est déposé en l'étude de Maître S. Manceau, huissier de justice 130 rue St Charles 75015 Paris et disponible gratuitement à l'adresse suivante :
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ÉVÉNEMENT
APPLE EXPO, DU 20 AU 24 SEPTEMBRE
édito
VISIONNAIRE
Pourquoi consacrer
la « une » d’un
journal économique
au fondateur
d’Apple, Steve
Jobs ? Après tout,
ce constructeur
d’ordinateurs est
un nain du marché !
Est-ce parce que
son baladeur numérique iPod, en 4 ans,
a conquis le monde ? D’autres success
stories vaudraient bien des livres... Non,
la vraie raison tient en cet homme, ce
magicien du business, ce visionnaire qui
a appris l’homme à l’ordinateur, Jobs.
On l’oublie : la génération des 30/40 ans
élevée à la souris, au clic, à l’Internet
facile sait-elle que Windows s’est
inspiré du Système Macintosh inventé
en 1984 ? Qu’avant le Mac on tapait
des combinaisons de touches face à
un écran noir aux caractères verts figés
incapables d’afficher la moindre image ?
Avec son génial complice Wozniak,
inventeur de l’Apple II, Steve Jobs, à
20 ans, crée Apple, s’en fait « jeter »
quelques années plus tard, crée NeXT
– autre creuset d’idées neuves – revient
chez Apple, refond la gamme, impose
la plupart des musts familiers aux ordis
et aux mobiles et dépasse Sony avec 42
grammes de magie musicale (le Nano).
Riche comme Jobs...
Olivier Magnan, rédacteur en chef
Le premier Apple icônes/souris,
le Lisa (1983), coûtait
10 000 $…
14 milliards $
Chiffre d’affaires Apple 2005
prévisionnel
1 182 000 Mac
– tout modèle –
vendus du 1er janvier au 25 juin 2005
6 155 000
d’iPod vendus dans la même
période
80 %
de parts de marché pour l’iPod
aux États-Unis
L’inventeur du Mac décroche
le jack-pot avec la musique
baladeuse
A
pple, un cas. Un phénomène. Presque
un mythe. Le créateur de l’ordinateur
Macintosh est aujourd’hui, pour son
3e trimestre fiscal 2005, au top de
ses résultats : bénéfice net trimestriel de 320 millions de dollars (260,5 millions
d’euros) pour un chiffre d’affaires de 3,52 milliards de dollars (2,90 milliards d’euros). Soit
75 % d’augmentation du CA sur un an et… 425 %
de bonus du bénéfice ! Détenteurs d’actions Apple, rendez grâce : le cours accroche un sommet
(infographie). Pour autant, les « ordis » blancs
nacrés, portables comme fixes, n’atteignent pas
aujourd’hui 5 % de l’équipement de la planète.
À plusieurs reprises, la Pomme a même failli finir
en compote au cours des trente ans de son aventure. Le paradoxe Apple est tout entier là : cet
innovateur fabuleux a façonné notre quotidien
high
tech depuis 1976
(lancement
de la vraie
ECONOMIE
MATIN
- EVENEMENT
informatique
personnelle
CP090905130 X avec
85 l’Apple II, inventé
par Steve Jobs et Steve Wozniak), mais n’a jamais
été un leader sur son marché. Pourtant, les « pre-
OM
> L’action Apple a créé des millionnaires... (cours de l'action Apple en dollars sur 25 ans) :
1980 : Apple entre en Bourse. La “courbe des températures” va traduire dès lors
coups de blues et embellies. En 1999, l’arrivée du “supercalculateur” personnel
(G4) et des iMac propulse le titre. Mars 2000 : l’éclatement. Toutes les valeurs
du Nasdaq plongent. Janvier 2004 : ascension inouïe dans un climat
de confiance total que suit un réajustement. Dernière hausse en 2005 :
Apple annonce son choix des processeurs Intel...
40
iPod
30
iMac G5
iMac G4
iPod Nano
20
10
0
81-82 83-84 84-85 86-87 88-89 90-91 92-93 94-95 96-97 98-99 00-01 02-03 04-05
Économie Matin - Source : L’Aventure Apple (www.aventure-apple.com). Avec nos remerciements.
La journée de Josh Macintosh
1
2
9 heures : Josh Macintosh n’est pas peu
fier de son nom. Ce Canadien installé en
France, consultant pour Renault, s’est senti
prédestiné quand le Macintosh d’Apple est
apparu en 1984. Depuis, il n’utilise que la
gamme Apple. À telle enseigne que son
contrat avec Renault le comble : il jette
un œil au réseau informatique, le serveur
Xserve (Apple) gère sans faiblesse les
15 000 Mac connectés de l’entreprise, et
même le parc PC !
1
p. 8 - Économie Matin N°39
mières » de la firme ont donné le ton techno :
icônes, souris, fonctionnement « intuitif » des
origines avec le Macintosh, puis, entre autres,
trackball, CD-Rom en standard, PDA (Newton),
appareil photo numérique (QuickTake, 1994),
transfert haut débit, Wifi (1999), graveur de CD
(2000), portable à écran 17’’ (2003), etc. Apple
et ses Mac ont beau ne tenir que des « niches »
(graphisme, éducation, presse…), ils jouent sur le
registre de l’affectif. Un peu court désormais pour
compenser une logithèque moins étendue que
celle du monde PC (en attendant courant 2006
les nouveaux Mac à processeur Intel Pentium qui
devraient clore le débat). Pourtant, en 2001, coup
de génie : le chairman d’Apple, Steve Jobs, impose le iPod – un baladeur numérique « tendance »
– qui assure depuis à la marque près de 40 % de
son chiffre (lire page 9). Le phénomène Apple se
cristallise tous les ans à Paris – Apple Expo. Steve
Jobs triomphant y sera. En coulisses.
3
9 h 30 : booooong… Il allume son G5
à écran plat. Mail relève les derniers
messages. iLife (la « suite » qui remplace
Word) prend le relais, le temps de rédiger quelques courriers. Un virage par
Safari (le navigateur) depuis le Mac Mini
connecté via Airport de son assistant
pour relever son compte .mac. Josh file
en réunion.
2
édito
iPod : le baladeur nain qui
manager
a transformé Apple en géant
le « look ». Le succès de l’iPod passe par l’intégration parfaite du logiciel, iTunes, et du matériel.
Apple lui doit sa résurrection. Tout juste dévoilé,
le successeur du iPod « original » (et de sa déclinaison en iPod Mini) se nomme iPod Nano. Forcément, il est minuscule. 0,7 cm d’épaisseur pour
42 grammes, il stocke 500 à 1 000 chansons en
mémoire « flash », donc sans disque dur (Apple
achète le quart de la production mondiale de mémoire flash à Samsung !). Reste le prix, aberrant
en France, 319 euros (il en vaut 219 en Allemagne).
Raison ? Le système de taxe français sur la copie
privée élaboré en 2001,
aujourd’hui complètement
UN IPOD SUR UN SMARTPHONE
dépassé. Sur un iPod
On attendait un iPod-téléphone. On diagnostiquait une « bombe »
« classique » à disque dur
Apple-Motorola capable de recevoir par satellite en direct la musique
de 209 euros, la taxe en
des iTunes Music Stores. Au final, ce sera un Motorola E398 relooké en
pèse 8. Sur le Nano à mé« blanc iPod », doté d’écouteurs stéréo mais… coupant la musique à
moire flash, elle grève le
chaque appel entrant. Ce Motorola Rokr (prononcez « rockeur »), GPRS
prix de 40 euros. De quoi
(haut débit), déçoit un peu. Pas question de dépasser le cap des 100
pousser à attendre : une
morceaux stockés sur la carte mémoire de 512 Mo quand la star du
moment, le Sony Ericsson walkman W800i, lui aussi doté d’écouteurs
commission planche sur
stéréo, est capable d’en stocker au moins 150. L’ « iPhone » reste à
cette taxe. Pourvu qu’elle
inventer...
JH
réagisse en nano délais…
OM, avec JH
‘‘Apple est passé
du flowerpower à
l’iPod generation’’
PASCAL CAGNI
Vice-président d’Apple Europe
Le Mac, malgré ses qualités, n’a jamais été leader.
L’iPod, oui. Que s’est-il passé ?
Peut-être la leçon est-elle apprise. Avec l’iPod, Apple boucle deux réussites : on peut innover et
réussir, et même montrer la voie. Quand la part de
marché de notre baladeur atteint 80 % aux ÉtatsUnis, on se rend compte à quel point Apple est
figure de proue. Au moment où le grand propos,
aujourd’hui, est « quoi faire des données », pouvoir gérer vidéo, son, partager, entrer dans la vie
numérique.
Apple constructeur d’ordinateurs va-t-il se dissoudre peu à peu dans la musique en ligne ?
Non bien sûr. Nous entrons dans le deuxième business du Mac en partie grâce au halo effect que
suscitent les quelque 21 millions d’iPod vendus
4
dans le monde. On peut s’attendre à ce que ce
succès « tire » l’équipement informatique.
La gamme Mac sera renouvelée courant 2006. Ne craignez-vous pas que les ventes actuelles ne stagnent ?
La transition se fera en douceur. Quand on dispose d’une gamme qui démarre à 400 euros, le
Mac Mini, pour aboutir à un Macintosh G5 17’’
double processeur, l’on peut ne pas craindre d’attentisme.
En 2006, avec un « Pentium Intel inside », les nouveaux Mac seront-ils des « compatibles PC » ?
Pas si simple, ce ne sera pas l’assurance d’un accès
complet au monde Windows. Mais les éditeurs vont
redoubler d’efforts. On laissera faire le marché.
Propos recueillis par OM
5
6
5
62 ans, directeur des
laboratoires d’essais
et des études de la
Fnac. Véritable
encyclopédie vivante
des tendances
technologiques, il
intervient notamment
sur RMC le samedi de
12 heures à 14 heures
(De quoi j’m mail).
IL EXISTE UNE AFFINITÉ
ENTRE CLIENTS FNAC
ET APPLE…
J’utilise tous les jours un Macintosh. J’ai
la faiblesse de penser que c’est
l’environnement informatique le plus
génial, le plus sympathique, le plus
élégant… mais qui n’a pour autant pas
rencontré le succès commercial qui aurait
dû l’accompagner. On en connaît les
raisons : prix, longtemps élevé, des
ordinateurs de la marque, développement
très vertical d’Apple… Mais la Fnac
constitue une sorte d’exception dans cet
« apartheid » informatique dont a pu
souffrir la firme : nous avons toujours attiré
un noyau d’acheteurs Mac, des
« Macophiles ». Pourquoi ? Sans doute par
une sorte d’affinité entre l’esprit Fnac et
celui d’Apple. Encore récemment,
le stand Mac pouvait représenter jusqu’à
25 % du chiffre d’affaires du rayon microinformatique… Du reste, la Fnac a vendu
des Macintosh avant que n’existe Apple
France. J’allais à San Francisco négocier
des machines ! Quant aux annonces
produits du moment, elles me ravissent :
je retrouve dans le iPod Nano un vrai iPod
et ses qualités, ce baladeur au succès
mondial alors qu’il n’est pas le moins cher.
Le Nano concentre tout : un écran couleur,
des usages multiples dont la photo, le tout
dans un encombrement… inespéré.
Chapeau. Je suis moins enthousiaste pour
le Motorola Rockr, pas vraiment un
baladeur au sens où je le conçois : un
appareil dans lequel embarquer une
sélection de sa discothèque, classée par
albums. La question n’est pas « Que vaisje emporter ? », mais « Que vais-je
écouter… ? »
Victor Jachimowicz
7
19 heures : et pour la bande son ? Les
répétitions sont pour ce soir, avec GarageBand pour un mix réussi. Un dernier coup
de fil de travail sur son tout nouveau Motorola Rokr (lire page 9), et Josh se plonge
dans ses photos de vacances. Choisir une
chanson dans iTunes, lancer la fonction
diaporama d’iPhoto... c’est parti pour une
soirée souvenirs sur PowerBook avec les
copines au resto !
12 h 30 : pause déjeuner. Un coup d’œil
sur son portable PowerBook connecté sans
fil en Wifi pour relever ses mails perso. Le
temps de lancer iTunes pour refaire le plein
de morceaux choisis de son iPod Nano
ramené des États-Unis et Mac (pour les
potes) part retrouver son Mac...
14 heures : rendez-vous avec le créatif de
l’agence de pub. Quelques derniers calages sous iMovie (montage), et la séance
commence avec iDVD (visionneur).
4
VICTOR
JACHIMOWICZ
Enquête
Judikael Hirel
P
lus de 20 millions d’exemplaires vendus en 4 ans. L’iPod Apple a bouleversé la firme qui a inventé, selon les
aficionados, le meilleur ordinateur au
monde sans s’assurer la suprématie
du marché. Désormais numéro 1 mondial de la
musique numérique en ligne, Apple a détrôné le
walkman de Sony et dématérialisé les CD. Cette
fois, le génie des designers – le iPod séduit par
sa molette de navigation tactile et sa silhouette
– a convaincu les consommateurs de décibels en
poche dans le monde entier. Pas seulement pour
6
p. 9
chiffre
parlant
RÂPER DES CAROTTES POUR
3 700 € PAR MOIS
Confier à un traiteur le soin d’éplucher,
de râper et d’assaisonner des carottes
revient très cher. On paie ce service
plus de 22 € de l’heure… ce qui
correspond à un salaire brut mensuel
de 3 700 € .
Démonstration :
Prix d’1 kilo de carottes :1,20 €.
Prix d’1 kilo de carottes râpées et
assaisonnées : 8,70 € .
combien ça coûte ?
VOTRE ÉCONOMIE
Lunettes : les fabricants
français voient loin
ECONOMIE MATIN - EVENEMENT
CP090905- 130 X 85
> À partir d'une monture de référence à 100
je paie les verres...
Acheter le temps des autres se révèle
coûteux…
Gérard Huguenin
Auteur de Argent, ce qu’il faut faire,
et que vous ne savez pas…
Eyrolles
>
Prêt immobilier
… unifocaux
(avec traitement
anti-reflets)
… unifocaux
(pour voir de loin ou de près)
3,10%
>
TAUX
VARIABLE
Taux
effectif
moyen
2,55%
Prêt à la consommation
CRÉDIT AUTO
6,21%
CRÉDIT PERSONNEL
6,39%
Taux effectif moyen
ART PRESSE
>
Prix de l’essence
SANS PLOMB 95
1,30 €
DIESEL
1,11 €
Les taux d’intérêt à long terme des marchés financiers
ont fortement baissé au cours des dernières semaines
et franchissent de nouveaux records. Ils ne devraient
pas augmenter jusqu’à la fin de l’année 2005.
Toute l’info sur www.meilleurtaux.com
p. 10 - Économie Matin N°39
150
80
Economie matin - Source : Évaluation Afflelou
C
hanel, Dior, Gucci… Ce n’est pas un
défilé de haute couture, mais de hautes montures ! À l’origine simples
orthèses (appareils correcteurs) pour
vue déficiente, les lunettes (de « petites lunes », la forme des verres) sont devenues de vrais accessoires de mode, avec un prix
en conséquence : 313 euros en moyenne, selon
le Groupement des industries françaises de l’optique (Gifo). Pas moyen d’y échapper pour les
malheureux presbytes, myopes, hypermétropes
ou astigmates qui renouvellent leurs lunettes
tous les quatre ans en moyenne. Il se vend environ 10 millions de paires de bésicles par an en
France pour équiper 38 millions de porteurs de
lunettes ou lentilles de contact. Mais 4 % des
Français (plus de 1,5 million) se passent de correction ! (ils déclarent un défaut visuel sans porter d’équipements correcteurs). Principal frein ?
Le faible remboursement : sur prescription médicale, la Sécurité sociale rembourse verres et
monture à 65 % sur la base d’un tarif forfaitaire
fixé à 2,84 euros pour les adultes (plus de 18
ans)… Soit une généreuse prise en charge de 1,85
euro ! Mieux vaut donc compter sur une assurance complémentaire santé qui peut garantir 150
ou 200 % de ce fameux tarif officiel, voire au-delà
(mais attention
aux primes d’assurance…). Enfin,
outre les lentilles
(encore plus chères), vous pouvez opter pour la
chirurgie ophtalmique au laser :
l’opération coûte
1 500 à 3 000
euros. Un investissement lourd,
mais rentable à
moyen terme, et
plus esthétique. Quoique, si les lunettes sont un
accessoire de mode…
Sur un marché français de 3,5 milliards
d’euros, trois secteurs se partagent le gâteau
de l’optique oculaire : lunetterie (monture et
composants), optique (verres et lentilles) et
distribution (opticiens). Les lunetiers français, essentiellement regroupés dans le Jura,
sont reconnus mondialement mais souffrent
aujourd’hui de la concurrence italienne et
asiatique à moindre coût. Pour se différencier, design et « griffes » de luxe sont devenus leurs nouveaux mots d’ordre. Côté
fabricants de verre, la stratégie est l’innovation permanente : Essilor, leader mondial du
marché, consacre 4 % de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement. Un
choix payant puisque la production française
de verres ophtalmiques a augmenté son
chiffre d’affaires de 5,6 % en 2004, à 458
millions d’euros. Les opticiens ont tendance
à se regrouper sous des enseignes comme
Optic 2000 ou la Guilde des Lunetiers (Krys,
Vision +…) ou des réseaux de franchises
comme Alain Afflelou ou Grand Optical pour
résister à la progression de la grande distribution sur ce secteur.
Les 9 050 points
de vente français réalisent en
moyenne un chiffre d’affaires annuel de 386 000
euros. Très réactive, l’industrie des
lunettes dispose
d’une excellente
visibilité…
Laure Japiot
combien ça rapporte ?
TAUX
FIXE
Taux
effectif
moyen
… progressifs
(pour voir de loin et de près)
300
Différence : 7,50 €.
Considérant qu’il faut environ
20 minutes pour éplucher, râper et
assaisonner 1 kilo de carottes,
le coût horaire s’établit à 22,50 €
(3 fois 7,50 € ).
Soit un salaire net mensuel de 3 150 €
(22,50 € x 35 heures x 4 semaines,
3 700 € bruts).
,
revue de presse France
avec
Dernier tango pour
Suez en Argentine
Hewlett-Packard
supprime un quart
de ses effectifs
en France
Après une bataille acharnée contre le gouvernement argentin à propos de la reconduction de la concession d’Aguas Argentinas, sa filiale qui assurait la gestion de l’eau
de Buenos Aires, le spécialiste de l’électricité et de l’environnement a décidé de se
retirer du pays. Le groupe reproche au gouvernement de ne pas avoir accepté, avant
les prochaines élections, une hausse de ses
tarifs, laquelle hausse était pourtant prévue
par une clause contractuelle en cas de dévaluation du peso. Une procédure auprès du
Tribunal arbitral international est en cours.
La direction du groupe américain HewlettPackard a annoncé la suppression de 1 240
emplois dans l’hexagone sur un total de
4 800 salariés. Cette décision s’inscrit dans
un vaste plan de restructuration qui devrait
se traduire par la suppression de 14 500
emplois dans le monde, alors même que le
groupe a annoncé un profit net de 3,5 milliards de dollars pour son dernier exercice.
Le ministre délégué à l’emploi, Gérard Larcher, a fait savoir qu’il « veillerait à ce que
l’entreprise assume toutes ses responsabilités dans cette affaire ».
BNP Paribas recrute...
Le Crédit Agricole siffle hors-jeu la Banque Postale
Alors que la Banque Postale
n’a pas encore vu le jour, la
Fédération nationale du
Crédit Agricole dénonce les
aides d’État dont l’établissement pourrait bénéficier. Les
critiques du Crédit Agricole –
de loin la banque qui a le plus
à perdre de l’arrivée de ce
nouveau concurrent – portent
en particulier sur le Livret A
et sur les sommes provisionnées (70 milliards d’euros)
pour financer le système de
retraite de l’établissement.
« 400 postes sont à pourvoir en Île-deFrance ». Du 19 au 23 septembre, BNP
Paribas apposera cet avis sur les vitrines de
quinze de ses établissements. Une façon
originale de recruter sans passer par de petites annonces ni faire appel à des cabinets
de recrutement. Une manière également,
selon les dirigeants du groupe, d’attirer des
candidatures atypiques et de « susciter des
vocations auprès de personnes que le circuit
traditionnel exclut ».
...Veolia aussi !
Pour faire face au vieillissement de sa pyramide des âges et à un turn over particulièrement élevé, Veolia Environnement lance
une importante campagne de recrutement :
3 000 personnes seront embauchées en
France d’ici au 30 octobre 2005, puis 6 000
en 2006 et 8 000 en 2007.
1 500 euros pour
aller travailler…
ailleurs
Interrogé
par Le Parisien, le ministre de
l’Économie Thierry Breton a dévoilé deux
mesures fiscales destinées à inciter les chômeurs à chercher du travail en dehors de
leur lieu de résidence. D’une part, un crédit
d’impôt de 1 500 euros pour toute personne qui accepterait un emploi à plus de 150
kilomètres de son domicile. D’autre part, un
allègement d’impôt sur les revenus locatifs
pour tout propriétaire de sa résidence principale qui serait contraint de déménager pour
son emploi et ne souhaiterait pas revendre
son logement.
p. 11
ACTU ÉCO
éco in
femme de la semaine
Angela Merkel
veut marquer
l’Allemagne
RETOUR DE VIVENDI
UNIVERSAL SOUS LES
PROJECTEURS Voilà une
entreprise qui revient de loin. Après
avoir frôlé la catastrophe sous l’ère
Jean-Marie Messier, Vivendi Universal
(VU) vient d’annoncer d’excellents
résultats pour le premier semestre :
les bénéfices ont été multiplié par 3,3
à 1,16 milliard d’euros. Le nouveau
patron de la maison, Jean-Bernard Lévy
a assuré que le groupe dépasserait
ses prévisions de résultats pour 2005.
Aujourd’hui, l’activité de VU est dopée
par les excellents résultats de SFR,
qui annonce 300 000 clients à son
service de télévision sur téléphone
(UMTS). Le groupe, qui possède
également Universal Music, Canal + et
Maroc Télécom, va se séparer de son
activité jeu ludo-éducatif Cocktel. VU va
également postuler à la privatisation de
Tunisie Télécom.
Muriel Roy
éco out
LE NIGER OUBLIÉ PAR
LA COMMUNAUTÉ
INTERNATIONALE Comme le
tsunami en Asie du Sud-Est l’hiver
dernier, le cyclone Katrina fait aujourd’hui
la une de tous les médias. Entre-temps,
le Niger crie famine dans l’indifférence
générale… Selon les chiffres de l’Onu,
plus de 2,5 millions de Nigériens – dont
800 000 enfants – sont gravement
affectés par la malnutrition. Sécheresse,
mauvaise récolte et dysfonctionnements
de l’économie sont en cause. Mais la
communauté internationale, habituée à
la pauvreté structurelle de cette région, a
réagi trop tardivement à l’alerte donnée
dès décembre 2004 par plusieurs
organisations non gouvernementales.
Après un premier appel peu entendu,
l’Onu a porté sa demande de fonds à 81
millions de dollars (66,3 millions d’euros)
le 5 août. Début septembre, le Niger n’en
avait reçu que la moitié… Laure Japiot
p. 12 - Économie Matin N°39
5,2 millions
nombre record de chômeurs allemands en mars
2005, soit 12,5 % de la population active
«
Angie » Merkel sera-t-elle la Maggie
Thatcher allemande ? Première femme à briguer le poste de chancelière,
la présidente de l’Union chrétiennedémocrate (CDU), parti conservateur
allemand, incarne une position très libérale
pour redresser un pays en crise. À 51 ans, Angela Merkel a toutes les chances de remporter
les élections législatives du 18 septembre. Un
défi l’attend : championne du monde de l’ex-
portation, l’Allemagne connaît une situation
intérieure difficile. Croissance du PIB inférieure
à 1 % par an, consommation stagnante et près
de 5 millions de chômeurs… Après sept années
au pouvoir, son prédécesseur social-démocrate
Gerhard Schröder est sanctionné pour ce lourd
bilan. Les douloureuses réformes de l’emploi
réalisées durant son second mandat, qui réduisaient les aides sociales, n’ont entraîné que de
vastes manifestations sans enrayer la hausse du
chômage. Le nouveau programme de Schröder,
plus à gauche, n’a pas convaincu des électeurs
désormais plus favorables au discours d’Angela
Merkel. Elle souhaite notamment un assouplissement des règles sur le marché du travail. En
revanche, ses propositions économiques et fiscales ne font pas l’unanimité : un taux d’imposition unique à 25 % pour gros et petits revenus
serait jugé anti-social, tandis qu’une hausse de
deux points de la TVA (de 16 % à 18 %) diminuerait encore davantage le pouvoir d’achat
des ménages… Angela Merkel devra sans doute
adapter certaines de ses positions pour réformer
efficacement une Allemagne sur la défensive. La
troisième puissance mondiale ne s’annonce pas
facile à gouverner !
Laure Japiot
entreprise de la semaine
Aïe ! Ça fait du bien là où
ça fait mal…
V
oulez-vous gagner des millions ? Répondez à cette question : Synthol,
est-ce… A.- Une petite ville de province. B.- La petite amie de Gaston
Lagaffe. C.- Un sirop des Vosges.
D.- Une lotion anti-bobo qui soulage aussi les
maux de bouche. Si votre dernier mot est la
réponse D, vous avez, comme le laboratoire
GlaxoSmithKline, gagné 18 millions (chiffre
d’affaires Synthol, valeur Nielsen 2005). En l’occurrence, GSK Santé Grand Public a acquis cette
increvable panacée ambrée inventée en 1925
par un pharmacien d’Orléans. Immédiatement
plébiscité à la surprise de son propre créateur,
ce médicament que connaissent 93 % des Français* fête ses 80 ans en grande forme. Le flacon
récemment retouché – à peine – hante les pharmacopées domestiques à raison de 4 millions
d’unités vendues chaque année. Pour Vincent
Cotard, président de GSK France – 3e groupe
pharmaceutique, 3,23 milliards d’euros de CA
en 2004 – « Synthol est une marque créatrice de
lien avec le consommateur. » Il n’hésite pas à lui
consacrer en ce moment même une campagne
de publicité de 1,5 million d’euros, dominée par
un Gaston Lagaffe familier des gnons. Produit
68 %
des Français soignent eux-mêmes
leurs bleus et bosses. Source : GSK
typique OTC – Other the Counter – autrement dit
d’automédication, comme la pastille Valda ou
la Pulmoll (propriétés de GSK), ces « remèdes
de bonne femme » se heurtent à un ennemi de
marché « qui fausse la donne » regrette Vincent
Cotard, les « semi-éthiques ». Des médicaments
prescrits (et remboursés) ou vendus « OTC »
(non remboursés), tel le Paracétamol. Ils troublent quelque peu la splendide rentabilité de ces
formules centenaires…
Olivier Magnan
* Étude Usages et attitudes GSK/Research International, 2005
jolivet economiematin 230X300
16/09/05
14:29
Page 1
HAPPY SHOW ET DOMINANTE PRÉSENTENT
Comic
symphonic
MARC JOLIVET
3D : Antoine Maignien pour Milk / Scher Lafarge.
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ET L’ORCHESTRE
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5 CONTINENTS
éco plus
UN SOLEIL LIBÉRAL SE LÈVE SUR
LE JAPON Le Premier ministre japonais,
Junichiro Koizumi, a les mains libres
pour mettre en place ses réformes
d’inspiration libérales. Son Parti libéral
démocrate (PLD), a remporté une
victoire historique lors des élections
législatives dimanche 11 septembre. En
jeu notamment, le projet de privatisation
de la poste nippone, rejeté préalablement
par le Sénat. Bonne nouvelle pour le
Premier ministre : le produit intérieur
brut (PIB) du Japon a été révisé à la
hausse pour le second trimestre. Estimée
initialement en progrès de 0,3 %, la
croissance aurait atteint 0,8 %, soit 3,3 %
en glissement annuel.
catastrophe
Katrina : un coût supérieur
à celui du 11 septembre...
10 000
eBAY EMPORTE SKYPE SANS
ENCHÈRE Un mariage de géants du Net.
CHER AVION… Il court, il court le cours
du pétrole… et la facture s’alourdit pour
les compagnies aériennes. L’Association
internationale de transport aérien
(AITA) estime que les compagnies vont
perdre 1,4 milliard de dollars (1,14 milliard
d’euros) de plus que prévu lors de la
dernière estimation fin mai à cause de la
flambée du prix du carburant. Le
trou final pour l’année 2005 est estimé
à 7,4 milliards de dollars (6 milliards
d’euros). Certaines compagnies
augmentent leur prix en conséquence. En
France et au Royaume-Uni, les passagers
paieront – en plus ! – 5 euros par billet à
partir de 2006. Les deux pays ont décidé
d’appliquer l’idée de Jacques Chirac
d’une taxe supplémentaire sur les billets
d’avions pour alimenter un fonds de
solidarité internationale. Ce nouvel impôt
pourrait rapporter 10 milliards d’euros par
an selon Thierry Breton, le ministre de
l’Économie.
ORACLE S’OFFRE SIEBEL L’éditeur de
logiciels professionnels Oracle débourse
4,75 milliards d’euros pour s’offrir son
concurrent Siebel. C’est la septième
acquisition de l’année pour le groupe de
Larry Ellison.
APPEL À TOUS LES PROPRIÉTAIRES
DE PLAYSTATION 2 Vous possédez une
PlayStation 2 ? Vérifiez votre adaptateur.
Sony en rappelle 3,5 millions pour risques
de surchauffe. Les adaptateurs concernés
ont été fabriqués entre août et décembre
2004, et ont été vendus essentiellement
en Europe. Détails de l’échange sur www.
playstation.fr.
p. 14 - Économie Matin N°39
sans emplois la 1ère semaine.
Déficit de 400 000 emplois attendu fin 2005.
L
Source : Labor Department américain
e coût total des dégâts provoqués par
le cyclone Katrina ? On en aura une
idée définitive quand la reconstruction aura commencé. Mais quelques
chiffres fixent les idées. Le Congrès
américain estime la note finale à 150 milliards
de dollars (120 milliards d’euros), soit la moitié
des crédits déjà approuvés pour la guerre d’Irak
(300 milliards de dollars, 240 milliards d’euros).
Le Congrès va débloquer régulièrement de nouveaux fonds : 10,5 milliards de dollars (8,4 milliards d’euros), puis 51,7 milliards (41,5 milliards
Pourquoi pas chez nous ?
Le numéro un mondial des enchères en
ligne, l’américain eBay, a acheté le
12 septembre le numéro un des logiciels
de téléphonie Internet, Skype, pour
2,1 milliards d’euros. Un montant que
pourrait compléter un bonus de
1,1 milliard d’ici à trois ans si Skype
atteint un certain niveau de performance.
Une opération surprenante car les deux
acteurs ont peu de points communs. eBay
veut-il permettre à ses acheteurs en ligne
de converser avec les vendeurs avant
d’enchérir sur un objet ?
«
d’euros) dans un premier temps. La rénovation
des digues qui protègent la Nouvelle Orléans,
assurée par l’United States Army Corps of Engineers (USACE) qui compte 34 600 civils et 650
militaires, est estimée à 3 milliards de dollars
(2,4 milliards d’euros). La Maison Blanche pensait
dépenser pendant la phase aiguë de la crise 500
millions de dollars (402 millions d’euros par jour
pour faire face aux conséquences immédiates de
la catastrophe, en fait le budget a dépassé les
2 milliards de dollars par jour). La FEMA (Federal Emergency Management Agency) versera à
chaque famille touchée une somme de 2 000
dollars (1 600 euros) via une carte de retrait
MasterCard. Combien de foyers ? De l’ordre de
450 000 personnes. Reste le bilan humain, de
toute façon considérable, quels que soient les
chiffres retenus après le départ de l’eau. Quelques centaines ? Quelques milliers ? Les assureurs pensent rembourser entre 40 et 60 milliards
de dollars (33 à 50 milliards d’euros), donc plus
que le 11-Septembre. Presque toutes les raffineries tournent à nouveau, la hausse des importations compense l’arrêt, provisoire ou définitif,
de certaines plates-formes (21 ont coulé) dans
le golfe du Mexique. Le prix moyen de l’essence pourrait donc redescendre en dessous des
3 dollars/gallon (2,4 euros pour 3,8 litres) contre 2,4 dollars (1,9 euro) avant Katrina.
Gilles Klein
Les Nippons sans
cravate pour lutter
contre l’effet de serre
Sans chemise, sans pantalon » ? Au
Japon, ce serait plutôt « Sans cravate, sans veste »… Raisons écologiques obligent ! Le gouvernement
nippon a lancé en juin une campagne baptisée Cool Biz pour inciter les cadres
à tomber la veste et la cravate pendant l’été.
Cette décontraction vestimentaire, qui rompt
avec le très conservateur code vestimentaire
nippon, a un objectif bien précis : réduire la
climatisation dans les bureaux et limiter ainsi
les rejets de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. En signant le protocole de Kyoto, le
Japon a pris l’engagement de réduire de 6 %
ses émissions par rapport aux niveaux de 1990
d’ici à 2012. Pour montrer l’exemple, cet été,
les membres du gouvernement, le Premier ministre Koizumi en tête, ont adopté la cool biz
attitude en apparaissant au public en bras de
chemise… Une nouvelle mode qui a permis de
maintenir la température dans les bâtiments
administratifs à 28 degrés minimum ! Résul-
tat attendu, 27 000 tonnes de rejets polluants
en moins et 70 millions de kilowatts/heure
d’électricité économisés – soit de quoi alimenter en énergie 240 000 foyers pendant un
mois, selon Tokyo Electric Power Co (Tepco),
la première compagnie électrique japonaise.
Du coup, le ministère lancera aussi cet hiver la
campagne Warm Biz pour inciter les salariés
à venir travailler en gros pull et écharpe dans
des bureaux chauffés à seulement 20° C. En
France, la dépense énergétique et les émissions de gaz à effet de serre ne cessent de
croître et la multiplication des systèmes de
climatisation n’y est pas pour rien. Chaque année, selon le Centre d’études et de recherches
sur l’énergie (Ceren), près de 4,3 milliards de
kilowatts/heure d’électricité sont consommés
par les installations de climatisation dans les
bureaux. Alors pourquoi pas chez nous ?
Sandrine Allonier
revue de presse internationale
avec
Des retraites inégales
au Royaume-Uni
Allianz veut devenir
un groupe européen
Le syndicat britannique Trades Union
Congress veut profiter de son congrès
annuel pour relancer le débat sur les retraites en Grande-Bretagne. Il vient ainsi
de publier un rapport accablant montrant
que très peu de salariés seront réellement
assurés de toucher une pension décente
d’ici à 2025. Ce rapport souligne en outre
que les administrateurs des grandes entreprises britanniques sont, eux, à l’abri
de cette future crise. Les administrateurs
des 100 plus grandes entreprises britanniques peuvent compter sur un fonds totalisant 1 milliard de Livres Sterling (1,47
milliard d’euros) pour leur retraite.
Le géant allemand de la finance et des assurances Allianz a décidé de racheter 100 %
de sa filiale italienne RAS pour un montant
de 5,7 milliards d’euros. Il souhaite ainsi
profiter de ce rachat pour devenir une société européenne et se débarrasser de son
statut de droit allemand. La nouvelle entité,
qui s’appellera Allianz SE, gardera toutefois
son siège à Munich.
On ne peut pas plaire
à tout le monde en
Bourse ?
Croissance indienne au top
L’économie indienne est en très grande
forme, portée notamment par son industrie des services. Dix-huit segments de
cette industrie devraient ainsi connaître
des niveaux de croissance compris en-
tre 20 et 60 % cette année, et près de 17
autres devraient croître de 10 à 20 %. Parmi ces segments, on trouve les transports
(route, rail et aérien), les services postaux
ou les télécommunications.
Le groupe Endemol, détenu en majorité par
la firme télécom espagnole Telefónica, va
faire prochainement son entrée à la Bourse
d’Amsterdam. Telefónica souhaite proposer
entre 20 et 30 % du capital de la sulfureuse
société productrice d’émissions de téléréalité, parmi lesquelles les émissions françaises On ne peut pas plaire à tout le monde
ou Les Enfants de la Télé.
p. 15
MÉDIAS
fil de pub
pub and co
Motorola
fait un BBDO
à Ogilvy
Le Nouvel Ouest
à la conquête
des femmes
HERVÉ LOUBOUTIN
créateur du Nouvel Ouest
Q
uatre nouveaux féminins locaux et
un partenariat avec Économie Matin… Pour Hervé Louboutin, directeur de la publication du mensuel
Nouvel Ouest, la rentrée 2005 s’annonce pleine de projets. À 8 jours du lancement
d’Économie Matin-Grand Ouest, il dévoile ses
ambitions.
Quel est le concept du pôle féminin du groupe
Nouvel Ouest ?
Il y a 2 ans, nous avons lancé Nantes Femmes,
Rennes Femmes, Angers Femmes et Bordeaux
Femmes, des magazines féminins de proximité.
Ces « city magazines locaux », tirmestriels, se
veulent en opposition totale avec les féminins
nationaux, souvent trop cantonnés à un univers
parisien…
M
Ces magazines sont-ils rentables ? Pensez-vous
étendre le concept à d’autres villes ?
Les féminins ont très vite été rentables grâce à la publicité, à 90 % locale et régionale.
Aujourd’hui, ils représentent 50 % du chiffre
d’affaires du groupe et garantissent ainsi l’indépendance financière et éditoriale du mensuel
Nouvel Ouest. Quatre autres sont en projet :
dès fin 2005, nous lancerons Lille Femmes,
puis Strasbourg Femmes, et en 2006 et 2007,
Marseille Femmes et Paris Femmes. Lequel a vocation de déclencher de la publicité nationale,
puisqu’il s’agit d’un projet anti-parisien, à destination des parisiennes qui veulent revivre en
province ou s’y évader le week-end.
otorola, numéro deux mondial
des fabricants de téléphones
portables, devrait confier son
budget de communication, estimé à 100
millions de dollars, à BBDO Worldwide
(Omnicom), selon le site Internet du magazine américain Advertising Age. Le budget
était géré par Ogilvy (WPP) depuis 5 ans.
Quels sont les avantages pour le Nouvel Ouest
de s’associer à Économie Matin ?
Économie Matin-Grand Ouest, avec ses pages
locales supplémentaires, va nous permettre de
diffuser nos informations régionales gratuitement
et à de nombreuses entreprises. Et, grâce à des
pages d’autopromotion, nous pourrons mieux
faire connaître les féminins et le Nouvel Ouest…
Sandrine Allonier
eader de notre baL
romètre de visibilité
médiatique des entre-
BAROMÈTRE ECONOMIE MATIN / DATOPS
Thalès rafle la mise
Les patrons dont on parle
Noël
Forgeard
Les entreprises dont on parle
Martin
Bouygues
u
co
u
n
d
e
o
i
n s
ss
tio ur
re
lu o
vo de B
og
r
É
P
DU 9 AU 15 SEPTEMBRE 2005
Noël Forgeard
(EADS)
Martin Bouygues
(BOUYGUES)
Jean-Bernard Lévy
(VIVENDI UNIVERSAL)
Bernard Liautaud
(BUSINESS OBJECTS)
Carlos Ghosn
(RENAULT / NISSAN
Jürgen Schrempp
(DAIMLER CHRYSLER)
Gérard Mestrallet
(SUEZ)
Marcel Frydman
(MARIONNAUD PARFUMERIES)
Paul Hermelin
(CAPGEMINI)
Jean-François Roverato
(EIFFAGE)
rs
rs
Jean-Bernard
Lévy
DU 9 AU 15 SEPTEMBRE 2005
+ 29
- 1,5 %
THALES
+ 53
- 1,7 %
BOUYGUES
+ 83
+ 1,8 %
AGF
+ 71
- 0,3 %
ALCATEL
7,92
+ 10
+ 1,1 %
EADS
17,77
15,65
14,46
8,84
u
co
u
n
d
e
o
i
n s
ss
tio ur
re
lu o
vo de B
og
r
É
P
13,31
12,81
+ 41
- 1,8 %
+ 33
- 1,7 %
10,82
+ 54
+ 3,2 %
10,76
-1
+ 2,5 %
+9
- 1,5 %
9,93
7,73
+ 24
- 1,7 %
VOLKSWAGEN
--
- 1,2 %
7,37
+1
- 1,7 %
NOKIA
8,60
+ 27
+ 4,8 %
7,18
+ 78
- 2,5 %
CARREFOUR
8,21
+ 57
- 0,5 %
6,63
+ 15
+ 1,9 %
PEUGEOT
8,11
+9
0%
6,45
+ 16
- 0,3 %
RHODIA
8,05
+ 19
- 4,5 %
Sorties du palmarès : Jean-Marc Espalioux (ACCOR),
Henri Giscard d'Estaing (CLUB MED), Lindsay Owen-Jones
( L'OREAL), Henri de Castries (AXA), Vincent Bolloré (BOLLORE),
Thierry Desmarest (TOTAL), Patrick Le Lay (TF1), Bernard Arnault
(L.V.M.H), Didier Lombard (FRANCE TELECOM)
9,40
Sorties du palmarès : FRANCE TELECOM, ACCOR, CREDIT AGRICOLE,
AIR FRANCE, L'OREAL, AXA, GAS NATURAL, ENDESA
prises cette semaine,
Thalès connaît une belle
actualité : contrat avec
les Aéroports de Paris, commande ferme
de sous-marins pour
l’Inde, annonce d’un bénéfice net stable au premier semestre 2005…
Le groupe industriel
a en outre été cité par
Noël Forgeard, coprésident d’EADS, pour un
rapprochement éventuel. De quoi propulser
M. Forgeard en tête de
notre classement des
patrons ! La deuxième
place des deux baromètres revient à Bouygues,
après l’annonce d’un
bénéfice net en hausse
de 39 % au premier semestre et de possibles
investissements dans
le nucléaire. Troisième
patron de la semaine,
Jean-Bernard Lévy bénéficie des excellents
résultats semestriels de
Vivendi Universal.
p. 16 - Économie Matin N°39
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VOTRE ARGENT
sicav
avec
Flexibilité et rendement
absolu d’un fonds obligataire !
L
patrimoine
Acheter
avec un
« contrat
nouvelle
embauche » ?
L
es banques vont devoir définir de
nouvelles positions. Deux critères
sont essentiels dans l’acceptation
d’un prêt immobilier : le niveau d’endettement (la part des revenus consacrés au remboursement). Et la pérennité des
revenus sur une longue durée. Pour les salariés, les banques accordent sans souci le crédit si la période d’essai du CDI est terminée.
Mais analysent le dossier avec attention dans
le cas contraire. Quid du contrat nouvelles embauches « CNE » ? Il tient donc à la fois du CDI
avec période d’essai non terminée et du CDD.
Pour un salarié seul, l’accès au crédit sera difficile, sauf à être en poste depuis une durée au
moins égale à 6 mois. Justifier d’une antériorité
professionnelle d’au moins 3 ans sans période
d’inactivité et disposer d’un apport personnel
conséquent seront des atouts. Pour un salarié
en couple, le conjoint devra être salarié en CDI
avec période d’essai terminée. Pour déterminer
le montant empruntable, les établissements
bancaires analyseront l’endettement du couple
en deux temps : un premier calcul intégrera le
salarié en CNE et un second l’exclura. Puis une
partie seulement des revenus du salarié en CNE
(sans doute 50 %) devrait être prise en compte,
à condition qu’une caution solidaire et indivisible d’un tiers solvable, limitée en montant mais
pas en durée, soit sollicitée. Bref, un parcours
du combattant…
Christophe Cremer
PDG de meilleurtaux.com
e rêve : générer du rendement absolu
avec un niveau de risque relativement
faible ! Optez pour un fonds tourné
vers l’ensemble des produits de l’univers obligataire – moins risqué que les
actions – capable de performer dans chaque cycle économique. L’objectif est d’exploiter la forte
sensibilité des obligations aux évolutions macroéconomiques. Le fonds Pioneer Euro Strategic
Bond, géré par Greg Saichin, adopte cette stratégie avec brio. Totalement flexibles, ses choix
d’investissement tentent de capter les mouvements de hausse et de baisse des cycles économiques au travers des différents produits obligataires. À titre d’exemple, le fonds se réserve
la possibilité d’acheter des obligations d’État et
des durations courtes lorsque la croissance est
molle ou montre des signes de ralentissement
(c’est le cas aujourd’hui). En période d’expansion, le gérant se tourne plutôt vers des produits
de taux plus risqués mais plus rémunérateurs :
les obligations de longue échéance (duration
longue). Il s’expose davantage aux obligations
émises par les entreprises privées. Toutes les
stratégies sont possibles et toutes les classes
d’actifs obligataires sont
mises à contribution : les
obligations du secteur
privé, à haut rendement, les obligations des
marchés émergents, les obligations convertibles,
les marchés des dérivés de crédit, etc. Même
les marchés de devises. La gestion est encadrée par un contrôle du risque rigoureux. Lequel
s’articule autour d’une diversification forte du
portefeuille pour limiter les effets de contagion
d’une classe d’actif obligataire sur d’autres. De
seuils de limitation d’exposition à certaines classes d’obligations risquées (mauvaise notation),
à certains émetteurs ou secteurs d’activités.
Bien que le fonds soit encore jeune, l’équipe
de gestion se montre capable de prendre des
décisions stratégiques et tactiques aussi réactives que pertinentes. Elles reflètent également
une corrélation faible avec les autres marchés
financiers (actions ou obligataires), ce qui présente un intérêt dans le cadre d’une diversification de portefeuille ou de recherche de performance absolue.
Florence Chatelet
analyste Sicavonline
votre argent en clair
avec
Engouement pour la Chine
P
armi les nouveautés de l’été, une
opportunités de placement : la société de gestion Lyxor a mis sur le
marché un tracker Chine, c’est-àdire un fonds coté en temps réel à
la Bourse de Paris qui réplique l’indice HSCEJ
de la Bourse de Hong-Kong. L’un des intérêts
des trackers réside dans l’absence de frais d’entrée (si ce ne sont les frais de Bourse), comme
dans les frais de gestion réduits (0,65 % contre plus de 1,50 % en moyenne pour un fonds
actions conventionnel intervenant sur le marché chinois). Sans oublier la possibilité de
jouer lesdits marchés chinois sans aucun
tracking error (aucune différence par rapport à l’indice puisque ce fonds reproduit
la performance de l’indice hongkongais).
Enfin ce tracker est logeable dans votre PEA,
ce qui intéresse les investisseurs individuels.
• Parmi les bonnes surprises de l’été, un fonds
BRIC lancé par la société de gestion DWS (BRIC
pour Brésil, Russie, Inde et bien sûr Chine).
Quatre pays qui, selon la banque américaine
Goldman Sachs, devraient représenter près de
45 % de l’économie mondiale d’ici à 2050 avec,
à cette date, un PIB chinois supérieur au PIB
américain : près de 45 000 milliards de dollars
contre 35 000 milliards pour les États-Unis. DWS
rappelle que l’on trouve 43 % de la population
de 15 à 64 ans dans la zone BRIC contre 5 %
seulement aux États-Unis. Et que le marché chinois affiche une décote en termes de PER (béné-
fices sur cours) de l’ordre
de 35 à 50 % par rapport
aux marchés américains.
Il faut s’intéresser à l’Empire du Milieu.
Frédéric Lorenzini
rédacteur en chef
de Morningstar
p. 17
CONSO
bonne
assiette
voyage
Douceurs des séjours
d’arrière-saison
les 40 degrés du plein été ! Le Palais d’Hôtes,
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L’ANDALOUSIE
TRANQUILLE
Voici une région qui s’apprécie
particulièrement à l’automne. Les grosses chaleurs sont passées mais le temps reste au beau
fixe et les hordes de touristes ont déserté les
lieux. L’occasion de découvrir la richesse des
paysages et de la culture andalouse. Au programme de ce périple : Cadix et ses ruelles
des vieux quartiers, Séville bien sûr, Cordoue,
Grenade, pour terminer par quelques heures de
baignade et de farniente sur la Costa del Sol.
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Prague s’apprécie particulièrement en automne
pour un week-end à deux au cœur de la vieille
ville. Installé dans un bâtiment historique du
début du 19e siècle, l’hôtel trois étoiles Prague
Centre est considéré comme l’un des trésors architecturaux de la ville, récemment rénové. À 10
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de paix dans une ambiance très « cosy ». À partir de 282 euros ttc, week-end de trois jours du
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Stéphanie Clément-Grandcourt
LE MAROC EN RIAD
C’est la plus ancienne des villes
impériales du Maroc et sans doute la plus belle. Gardienne des
traditions, Fès offre, entre autres, deux vertus aux
touristes. Elle est loin d’être surpeuplée et surmédiatisée comme Marrakech, et les vols directs
mis en place par Corsair ou Royal Air Maroc la
210_70_ECO_MATIN_44941 1/04/05 17:24 Page 1
rendent accessible aux voyageurs. En automne,
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frais minimum de 48 €, sous réserve de disponibilités. Départ de Calais/Coquelles entre 12 h 00 et 16 h 00,
retour de Folkestone après 12 h 00. Les conditions générales de vente et de transport d'Eurotunnel
s'appliquent à cette offre et sont disponibles sur www.eurotunnel.com – Gedess 179093 Rev 1.
p. 20 - Économie Matin N°39
Adieu
distributeurs,
bonjour
distrimaman !
Les distributeurs de sodas/gâteries dans
les lycées/collèges sont au piquet. La rentrée s’est déroulée sans eux. Lutte contre
l’obésité oblige. Tout ceci part d’un noble
sentiment. Mais ces messieurs qui décrètent et sermonnent depuis leurs bureaux
ont oublié, une fois de plus, de consulter
les mamans. Car ce sont elles, confrontées
chaque matin au refus catégorique de leurs
gamins d’avaler un petit déjeuner à peine
réveillés, qui héritent du casse-tête : si elles
leur donnent, malgré tout, quelque chose à
manger pour tenir le coup toute la matinée,
elles ont la culpabilité de devenir elles-mêmes distributrices des fameuses barres chocolatées sucrées interdites de séjour dans
les distributeurs ! Parce que passé dix ans,
on ne fait pas avaler ce qu’on veut à un collégien sous influence de la pub et des copains. Parce que deux collégiens sur trois ne
prennent rien avant de partir de la maison.
On aurait pu imaginer de conserver les distributeurs mais pour y disposer des produits
moins nocifs et tout aussi attractifs. Ça existe ! Fromages portions sous coque rigide,
compotes allégées en berlingots à sucer,
dont certaines aux céréales, lait et fruits...
De bonnes idées, amusantes et équilibrées,
à glisser dans les cartables.
Nathalie Hutter-Lardeau
directrice d’Atlantic Santé
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ont été supprimées,
soit une perte de 112 millions d’euros.
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a terrasse de l’hôtel-boutique Radisson SAS cultive la discrétion, diraiton ! Chic (parquet en chêne blanchi)
et hyper confortable, elle se veut surtout intimiste en n’accueillant qu’une
poignée de gourmets privilégiés (25 places).
Gourmets et privilégiés car la cuisine de Didier
Pioline se mérite : pas de menu (aïe !), mais une
carte courte, rythmée par l’humeur du chef et du
marché. Que ce soit le croustillant de tourteau,
la queue de lotte cloutée aux anchois ou le thon
mi-cuit au saté, voilà de quoi décoincer la cuisine d’hôtel. À vous réconcilier avec la crème
brûlée : ni écœurante ni indigeste mais fondante
et (presque) légère, enfin ! En plus, les assiettes
ne sont pas chiches du tout (le carpaccio de foie
gras cru en entrée suffit largement au déjeuner)
et c’est très joliment servi ! N’oubliez pas de demander le(s) suggestion(s) du jour… Le service
est gentil et attentif, ce qui ne gâche rien. Exactement ce que l’on cherche pour un déjeuner un
peu confidentiel quand on a les moyens.
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p. 18 - Économie Matin N°39
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compter 60 € à
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Qualité : 8,5/10 • Service : 8,5/10 • Ambiance : 8/10
automobile
Nouveau Grand Cherokee :
une Jeep à l’européenne
E
lle a tenu le haut du pavé au 22e salon du 4x4 de Val d’Isère tant il est
vrai qu’une nouvelle déclinaison du
Grand Cherokee est toujours un événement. Les designers de Chrysler
ont gardé les fondamentaux du gros SUV (Sport
Utility Vehicule) : des phares ronds et la calendre habituelle à 7 entrées d’air – sa signature.
Mais ils ont pris un risque, celui de diminuer
la surface des vitres pour donner à la voiture
une ligne plus trapue. La nouvelle silhouette est
d’ailleurs assez réussie. Chrysler tient à conserver les qualités de franchissement de sa voiture.
D’où cette promenade
hors pistes osée aux
abords du Tourmalet,
dans les Pyrénées. J’ai
grimpé des pentes de
près de 40 % en toute
facilité. Roulé dans le
lit des torrents. C’est
en mettant pied-àterre (hauteur oblige)
que je me suis aperçu
de ce que je venais
de franchir ! (une
balade autorisée, autant le dire, par les maires
des communes traversées qui n’ont rien contre
la pratique du 4x4, pourvu qu’elle reste raisonnable). Pour animer le gros engin, un moteur
diesel Mercedes, le 3 litres CRD de 218 chevaux.
Les synergies entre les deux marques, Daimler
et Chrysler, commencent à « coller ». Ce moteur
équipe aussi la classe M de Mercedes. Cette
version marque la naissance d’un Grand Cherokee à l’européenne beaucoup plus utilisable sur
nos routes que le V8 de 5,7 litres. Une Chrysler
se fabrique désormais en 36 heures, c’est-à-dire
13 heures de moins qu’en 1997 (objectif 30 heures !). Des efforts de productivité en partie redonnés au client puisque le
nouveau Grand Cherokee
est vendu au même prix
que la version précédente : 47 690 euros en version luxe, dite Limited…
En bonne position par
rapport à la concurrence.
Gérard Jouany
ENTREPRENDRE
ouvre-boîte
vos droits
Le business plan,
sésame de la création
L
e business plan ! Nul projet sans ce
sésame chiffré. Nulle création d’entreprise qui ne passe par ce document
– généralement un tableau de chiffres
commenté. Il groupe l’ensemble des
éléments constitutifs du projet et les met en
adéquation avec tous les autres paramètres et
facteurs extérieurs. Il est le document de référence : une fois le « business » lancé, les résultats sont-ils conformes ? Un moyen de vérifier la
viabilité et élaborer des hypothèses pour l’avenir. Le business plan est votre porte-parole. Il
se traduit par un document s’articulant autour
de deux parties principales. La première intègre
un volet « qualitatif » : les choix, la stratégie et
les plans d’action. Et un second volet, « quantitatif », contient les données chiffrées issues
de ces choix et plans d’actions. La seconde
partie renferme les annexes. Deux parties à relier clairement dans un ensemble homogène.
Son contenu : les objectifs du projet et les
moyens de les atteindre. Cinq familles de
question conditionnent la réussite d’un projet de développement : quelle est la finalité de
l’entreprise ? Quelle stratégie générale conditionne-t-il ? Quelles stratégies fonctionnelles
sont applicables et quels plans d’action y sont
attachés ? Quels sont les moyens à mobiliser et
quels en sont les objectifs chiffrés ? Quelle rentabilité financière en attendre ? Pour répondre
à ces questions, un triptyque générique est le
bienvenu : présentation du projet (facteurs clés
de succès et avantages concurrentiels, planning
de mise en œuvre, perspectives de rentabilité
et de développement). Analyse des marchés
(environnements concurrentiels, risques et opportunités). Stratégie générale et déclinaison en
stratégies fonctionnelles (plans d’actions, incidences organisationnelles et financières). Les
tableaux « livrables » à fournir : formation du
résultat et de la capacité d’autofinancement,
un bilan prévisionnel, un tableau d’impact des
coûts par fonction sur le résultat, un plan de
trésorerie à douze mois, un calcul du point
mort et un plan de financement à trois ans.
Quelques conseils : éviter trop d’optimisme dans
l’évaluation de votre chiffre d’affaires et de votre
point mort (le moment à partir duquel le chiffre d’affaires sera supérieur aux charges fixes).
Les banquiers ont accès à des moyennes par
profession et par région. Présenter une ou plusieurs études de marché crédibles. Une simple
liste des concurrents ne convaincra pas, sauf si
elle est commentée avec une évaluation de leur
positionnement, d’offre et de prix. Mentionner
vos points faibles ou « risques » afin de crédibiliser votre business plan. Vous montrez que
vous en avez connaissance et savez comment
y remédier.
Stéphanie Missonier
doctorante en gestion
ADMEO/CNRS, Université de Nice
stephanie.missonier@idefi.cnrs.fr
? LA
F
‘‘Comment fonctionnent les
quotas de pollution industrielle
QUESTION au gaz carbonique ?’’
in juin s’est ouverte à Paris Powernext, la première Bourse française
du « gaz carbonique ». Après le EEX
en Allemagne, le NordPool en Scandinavie et l’ECX au Royaume-Uni.
Si ces marchés remontent à 1992 (Sommet de
la Terre de Rio de Janeiro), ils ont pour source
le protocole de Kyoto qui prévoit une réduction de 5 % des émissions de gaz atteintes en
1990. Dès 1998, la Communauté européenne
avait de son côté organisé une répartition des
efforts entre ses membres (taux de réduction
remonté à 8 %). On établit à l’époque une
grille des perspectives de croissance économique, la situation énergétique et la structure
industrielle de chaque État membre. C’est
cette grille qui constitue la base de ces marchés boursiers. Leur fonctionnement est alors
assez simple dans le principe : les entreprises qui ont reçu des quotas au début 2005
devront rendre à l’État un nombre de ton-
nes métriques de gaz équivalent à ce qu’elles auront produit au cours de l’année. Puis
vendre l’excédent si elles n’ont pas dépassé
le quota, ou, dans le cas de dépassement,
recourir au marché pour acheter les quotas
manquant (et éviter de payer les pénalités).
Le marché des quotas devrait créer un cercle
vertueux. Comme leur nombre en Europe reste limité, leur prix sur le marché devrait monter et donc inciter les industriels à chercher
des solutions pour réduire leurs émissions et
se rembourser partiellement par la cession de
leurs quotas en surnombre. Début 2005, les
États ont procédé à la distribution gratuite de
plus de 2 milliards de quotas aux 12 000 sites industriels polluants d’Europe dont, pour
la France, 156 millions de quotas pour 1 126
exploitations.
Le vent
de la
dénonciation
soufflera-t-il
sur les
entreprises
françaises ?
La loi Sarbanes Oxley, adoptée
aux États-Unis dans la foulée des
grands scandales financiers, impose
aux sociétés cotées sur le marché
américain la mise en place de diverses
procédures : il s’agit notamment de
recevoir et de traiter les observations
adressées de façon anonyme par
des salariés qui auraient constaté
des anomalies de nature comptable
ou financière dans leur entreprise.
Plusieurs sociétés américaines
s’étaient déjà dotées de tels systèmes
de dénonciation anonyme, dits de
« whistleblowing » (littéralement « le
coup de sifflet », rendu en français
par « dénonciation civique »). Ils ne se
limitaient d’ailleurs pas aux infractions
financières mais pouvaient concerner
tout type de comportements suspects,
tels que, par exemple, le harcèlement
moral ou sexuel. Désormais, les groupes
de sociétés doivent appliquer la loi
Sarbanes Oxley sur l’ensemble de leur
périmètre, dont la France. C’est là que le
bât blesse. La Cnil* a refusé, dans deux
délibérations rendues le 26 mai dernier,
d’autoriser les systèmes mis en place
par les sociétés McDonald’s et CEAC.
À cette occasion, la Cnil a clairement
fait savoir qu’elle était par principe
hostile à tout système de dénonciation,
provoquant un certain émoi parmi les
sociétés concernées en France : elles
se trouvent prises entre le marteau des
directives imposées par leur maisonmère et l’enclume des sanctions pénales
de la loi « Informatique et Libertés ». Les
ajustements nécessaires se feront selon
nous au cas par cas, dans le contexte de
chaque groupe et de façon compatible
avec l’environnement juridique et social
français. Le tout sans oublier l’objectif
premier du dispositif qui est celui
de la transparence financière…
Isabelle Renard
avocat associée du cabinet
august&debouzy
* Commission nationale informatique et liberté,
autorité administrative indépendante chargée
du respect de la législation « Informatiques
et Liberté » sur la protection des données
personnelles.
SVP
conseil en management
www.svp.fr
p. 21
ENTREPRENDRE
CV de la semaine
Quel poste recherchez-vous ?
Fasquel
Jean-Jacques fr
Directeur de la communication /
Directeur du marketing
fonie.
jj.fasquel@in
40 ans
Profit, people
and planet :
où est
l’erreur ?
Les Anglo-Saxons ont le chic pour
trouver des formules choc.
Profit, people and planet, c’est ainsi
que certains consultants caractérisent
les trois missions de l’entreprise : faire
du profit, permettre aux collaborateurs
de se développer et protéger l’avenir
de la planète. Il est intéressant que ce
mot d’ordre viennent par eux, tant on
peut ressentir parfois l’impression chez
nous que ne compte pour ces grands
libéraux que le profit. Si les processus
qui conduisent les entreprises au
profit sont bien connus et largement
exploités, il n’en va pas de même pour
les ressources humaines et encore
moins pour l’équilibre de la planète
dont on ignore encore presque tout.
C’est vrai qu’il est sans doute grand
temps de penser à rééquilibrer ces trois
dimensions faute de quoi nous risquons
une catastrophe collective. Cette triple
orientation devient incontournable car
c’est la seule qui soit pérenne.
On imagine mal la révolution que ces
trois composantes clés représentent.
Le jour où l’entreprise s’estimera devoir
être au service de tous les hommes qui
la font vivre (actionnaires, collaborateurs,
clients et fournisseurs), c’est la position
de tout le management qui devra bouger.
Le collaborateur n’y sera plus seulement
un moyen d’obtenir une production
aux meilleures conditions. Il deviendra
un acteur économique considéré. Sa
satisfaction professionnelle prendra une
place comparable à la satisfaction du
client. Son moral viendra au centre des
préoccupations de l’organisation. En
tout cas, le management ne pourra plus
le regarder comme un seul moyen de
production, mais aussi comme un aspect
de ses objectifs.
Ça fait du bien de rêver…
Olivier Devillard
conseil de direction
[email protected]
p. 22 - Économie Matin N°39
Quels sont vos principaux atouts ?
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Expériences
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spectacles Ar
J’ai quinze ans d’expérience dans la communication
et le marketing opérationnel (communication
interne, publicité, hors média, partenariats,
événementiel, relations presse, relations publiques,
gestion de crise…). Notamment dans les secteurs
des loisirs et de la culture (musique, cinéma,
internet, événementiel, fun shopping, spectacles...).
En outre, j’apporte un intérêt certain et une
expertise dans le développement durable.
Je suis disponible immédiatement.
Formation
ermont
1988 : ESC Cl
publicité)
n marketing/
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(spécialis
prises
stion des Entre
1985 : DUT Ge
Combien vous paieriez-vous ?
70 000 euros.
Les mots écos d’Hervé Fauvin
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HORIZONTALEMENT
I. Roublardise. Liquide sur le
relevé. Roi de la nuit. II. Centre
d’accueil de pupille. Le vaccin
anti-grippe fait la sienne le 22
septembre prochain. III. Ville
du Népal. Cuivre. IV. Père du
Lieutenant Blueberry. Lulu pour
les intimes. V. Telle la gamme Mac
actuelle… VI. Oubliée. Traînes.
VII. Chez le boucher. À la manière
de. VIII. Sans bavure. Solution.
Cri de bête. IX. Ne tourne pas
autour du pot. X. Habitant de la
zone torride. Cinéaste italien. XI.
Génisse. Ville du Danemark. Va
droit au but. XII. Thème central
de votre hebdo préféré. Celle de
la semaine est consacrée à un
magicien.
VERTICALEMENT
1. Glacial. S’est donc fait mal.
2. Facteur. Ouïe. Sur la charrue.
3. Évaluation. 4. Orifice respiratoire. Atome. 5. Craquette. iPod
pour Apple. 6. Dieu. A libéralisé
l’accès à la contraception en
France. Rouleau chinois. 7. Bagne.
Comètes. Nickel. 8. Supprimés.
Couleur. 9. Diplôme. L’écolier en a
plein le dos. 10. Fils de MéhémetAli. 11. Telle l’augmentation des
loyers d’après la FNAIM. 12. Inexpérimentés. Apparu. Personnel.
ÉCONOMIE MATIN – 60 rue de Ponthieu – 75008 PARIS – Tél. : 01 56 43 24 44 – Fax : 01 56 43 24 25 www.economiematin.com – initialenom@econ
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« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer
librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi . » Article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du
Citoyen du 26 août 1789.
Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-Baptiste Giraud – Rédacteur en chef : Olivier Magnan – Rédactrice en chef adjointe : Muriel
Roy – Rédaction : Éric Revel, Gilles Klein, Gérard Jouany, Laure Tosin, Judikael Hirel, Laure Japiot, Sandrine Allonier – Analystes datops : Patricia Lefrère, Jean-Christophe Lahary – Éco Baromètre datops : Xavier Simon, Pierre-Antoine de Metz – Président du comité de suivi éditorial : Alain Fourment. Administration : Virginie de Gouberville. Conception graphique : Nathalie Sautière. Contacts publicité : 01 56 43 24 21, publicité@economiematin.
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Il est édité par la SAS de presse LE POOL PRESSE, au capital de 61 600 euros, ayant pour principaux associés Bleucom, datops, Jean-Baptiste Giraud,
Société Bretonne de Développement. Tout droit de reproduction réservé. Photos. Photos. Une : 2005 Apple Computer Inc. – page 3 : MAE/DCI, CE,
Christophe Chevalin/LCI – page 4 : MAE/DCI – page 6 : MAE/DCI, Dean Calma / IAEA – page 9 : Pascal Cagni, MacGénération – page 10 : Optic 2000
– page 11 : André Tudéla/La Poste, WHO/Marko Kokic – page 12 : CDU, Deroubaix/Gamma – page 14 : Gene Dailey/American Red Cross – page 15 :
Communauté européenne, 2005 – page 17 : Sandrine Gautier – page 20 : Jet Tours – page 21 : Business Plan, DR.
HORIZONTALEMENT I. Dol. Gab. Dj. II. Iris. Rentrée. III. Bhatgaon. Cu. IV. Gir. Lucien. V. Renouvelable. VI. Isolée. Erres. VII. Esse. Instar. VIII. Net. Clé. Ahan. IX. Orbite. X. Ascien. Olmi. XI. Io. Odense. Om. XII. Économie. Une.
VERTICALEMENT1. Sibérien. Aïe. 2. Rh. Esse. Soc. 3. Diagnostic. 4. Ostiole. Ion. 5. Grue. Credo. 6. Râ. Veil. Nem. 7. Geôle. Néo. Ni. 8. Annulés. Rose. 9. Bt. Cartables. 10. Ibrahim. 11. Décélération. 12. Jeunes. Né. Me.
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