(Forum de Haut Niveau des Acteurs de l`AIC en AO_Déclaration
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(Forum de Haut Niveau des Acteurs de l`AIC en AO_Déclaration
DECLARATION OUEST-AFRICAINE POUR UNE AGRICULTURE INTELLIGENTE FACE AU CLIMAT Forum de Haut Niveau des Acteurs de l'Agriculture Intelligente face au Climat en Afrique de l'Ouest (Bamako, Mali, 15-18 juin 2015) NOUS, acteurs gouvernementaux et intergouvernementaux d'Afrique de l'Ouest, représentants des organisations d'intégration régionale, notamment les communautés économiques régionales (UEMOA, CEDEAO) et le CILSS, représentants des organisations transfrontalières (ABN, ABV, CBLT, OMVS) et représentants des dix-sept pays de l'espace CEDEAO/UEMOA/CILSS (le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo), mus par l'intérêt général ; NOUS, réseaux régionaux des acteurs socioprofessionnels d'Afrique de l'Ouest, représentants des agriculteurs, des éleveurs, des pasteurs et des pêcheurs (ROPPA, APESS, RBM, CORET, REPAO), représentants des organisations de la société civile, des femmes et des jeunes (POSCAO, AFAO/WAWA, WILDAF/FEDDAF), et représentants du secteur privé (AAFEX, RECAO, FEWACCI), en tant que bénéficiaires et principaux partenaires de l'action publique ; NOUS, organisations nationales, régionales, continentales et internationales engagées dans le développement de l'Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) en Afrique de l'Ouest, en tant que partenaires techniques dans divers domaines tels que l'éducation, la recherche, l'entrepreneuriat social, l'aide humanitaire et l’aide au développement (CORAF/WECARD, CCAFS, ICRISAT, IFPRI, ILRI, IWMI, ICRAF, CIAT, Africa Rice, 2iE, WASCAL, ENDA, CARE International, UICN, ACMAD, GWP Afrique de l’Ouest, IED Afrique, CSE, IDID, SREC, IRD, CIRAD, FAO, MyAgro, iDE, SAFGRAD/UA, APGMV, CSAO/OCDE, CRS, OXFAM, IEH Afrique de l’Ouest, World Vision, Hub Rural) et en tant que partenaires donateurs (USAID, NEPAD, Groupe des Partenaires Techniques et Financiers de l'ECOWAP/PDDAA, AECID, Union européenne, Banque mondiale, ASDI, AFD, GIZ, BAD, ACDI, LuxDev), qui apportons notre appui technique et financier au développement de l'AIC au profit des acteurs publics et des bénéficiaires ; Réunis à l'occasion du Forum de Haut Niveau des Acteurs de l'Agriculture Intelligente face au Climat en Afrique de l'Ouest tenu à Bamako au Mali du 15 au 18 juin 2015, et du pré-Forum dédié aux acteurs non-étatiques tenu à Bamako au Mali les 13 et 14 juin 2015, Rappelant que les acteurs de l'AIC en Afrique de l'Ouest ont été impliqués, sous la direction conjointe de la CEDEAO, de l'UEMOA et du CILSS, dans un processus hautement participatif et inclusif aussi bien au niveau régional que national dans les dix1 sept pays de l'espace CEDEAO/UEMOA/CILSS, facilité par le Hub Rural et qui a débouché sur la présente rencontre, Rappelant, en particulier, le processus qui comprenait, entre autres: - la première concertation régionale tenue en août 2011 à Dakar, au Sénégal, pour le compte de la CEDEAO, de l'UEMOA et du CILSS, avec l'appui de l'USAID, qui a lancé le processus régional pour l'intégration de l'AIC dans les programmes d'investissements agricoles nationaux et régional de l'ECOWAP/PDDAA et mis en place le Groupe d'Appui et de Suivi de ce processus ; - l'étude régionale menée en 2012-2013 par le CILSS pour le compte de la CEDEAO et de l'UEMOA, avec la facilitation technique du Hub Rural, qui a identifié les insuffisances et les synergies des initiatives sur l'AIC en Afrique de l'Ouest et jeté les bases pour une convergence et une coordination des initiatives en matière d'AIC aux plans technique, scientifique, institutionnel, politique et financier, - la concertation régionale des porteurs d’initiatives sur l'AIC en Afrique de l'Ouest, tenue en novembre 2013 à Abidjan, en Côte d'Ivoire, où les participants ont adopté le document-cadre provisoire d'une alliance des acteurs de l'AIC en Afrique de l'Ouest et ont recommandé la mise en place d'un processus inclusif et participatif permettant d'adopter un Cadre d'intervention pour l'AIC dans le cadre du processus de mise en œuvre de l'ECOWAP/PDDAA, - les communications nationales élaborées dans les dix-sept pays de l'espace CEDEAO/UEMOA/CILSS conjointement par les ministères en charge de l'agriculture (Point focal PNIA), de l'environnement (Point focal CCNUCC / PANA et PNA) et des ressources en eau (Point focal GIRE), sur l'intégration de l'AIC dans les PNIA, et validées avec les acteurs non-étatiques - les six synthèses thématiques régionales produites par des experts régionaux pour le compte de la CEDEAO, avec la facilitation technique du Hub Rural, qui ont souligné les progrès accomplis et les défis à relever dans les principaux domaines d'intervention de l'AIC en Afrique de l'Ouest (données et services climatiques, mécanismes de financement de l'AIC, recherche et vulgarisation des connaissances scientifiques et locales en matière d'AIC, planification locale et mise à l’échelle de l'AIC, cohérence et coordination intersectorielles entre les politiques et programmes sur l'agriculture, l'eau et le changement climatique), - les cinq synthèses sectorielles régionales produites par les Centres CGIAR sous la coordination du CCAFS et avec la facilitation technique du Hub Rural, qui ont évalué le paysage scientifique, politique et financier de l'AIC en Afrique de l'Ouest pour les cinq principaux sous-secteurs agricoles (production végétale, élevage et pastoralisme, foresterie et agroforesterie, pêche et aquaculture, gestion des ressources en eau), - la définition d'un Cadre d'intervention pour l'AIC dans le cadre du processus de mise en œuvre de la Politique agricole régionale de l'Afrique de l'Ouest (ECOWAP/PDDAA), sur la base des études et processus susmentionnés (communications nationales, synthèses thématiques régionales, synthèses sectorielles régionales, conclusions et recommandations issues des concertations régionales), - la réunion des acteurs non-étatiques, tenue avant le Forum de Haut Niveau des Acteurs de l’AIC en Afrique de l'Ouest, au cours de laquelle ces derniers ont adopté une déclaration commune des acteurs non-étatiques au regard du Cadre d'intervention et de l'Alliance pour l’AIC en Afrique de l’Ouest, 2 Notant avec préoccupation que les recherches et communications issues du processus ci-dessus ont mis en exergue la vulnérabilité accentuée et généralisée au changement climatique dans les cinq sous-secteurs mentionnés précédemment, Reconnaissant que dans le cadre des processus de mise en œuvre de la Politique agricole régionale de la CEDEAO (ECOWAP/PDDAA), de la Politique agricole de l’UEMOA (PAU) et du Cadre Stratégique de Sécurité Alimentaire du CILSS (CSSA), l'AIC représente une approche intégrée permettant de transformer et de réorienter les systèmes agricoles et leurs chaînes de valeur dans le sens d'une augmentation durable et équitable de la productivité et des revenus agricoles, de l'adaptation et de la résilience à la variabilité et au changement climatiques, et de la séquestration du carbone et/ou de l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) lorsque cela est possible et approprié, Reconnaissant l'opportunité qu'offrent la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC), la Déclaration de Malabo et le processus de l'ECOWAP/PDDAA+10 d'intégrer l’AIC et de mobiliser des ressources dans les programmes d'investissements agricoles, Reconnaissant l'engagement de la CEDEAO, de l'UEMOA et du CILSS à promouvoir l'AIC en Afrique de l'Ouest dans leurs programmes régionaux pour le développement agricole et la sécurité alimentaire (notamment le Programme Régional d’Investissements Agricoles / PRIA, le Programme Communautaire Décennal pour la Transformation de l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle / PCDTASAN, et le CSSA), à soutenir leurs Etats membres dans un processus visant à intégrer l'AIC dans les Programmes d'investissements agricoles existants au niveau national, au niveau des bassins et au niveau local, et à assurer la cohérence intersectorielle avec les programmes sectoriels connexes (notamment l'eau, l'environnement, le climat, l'énergie, et la désertification), Par la présente, NOUS Réaffirmons notre engagement collectif à intégrer l'AIC dans les programmes d'investissements agricoles aux différents niveaux de l'action publique et à orienter et renforcer la cohérence et la convergence entre les initiatives techniques, scientifiques, institutionnelles, politiques et financières, pour développer durablement l'AIC en Afrique de l'Ouest d'une manière qui soit opérationnellement efficace, socialement équitable et institutionnellement cohérente, Adoptons le Cadre d'intervention pour le développement d'une agriculture intelligente face au climat dans le cadre des processus de mise en œuvre de la Politique agricole régionale de la CEDEAO (ECOWAP/PDDAA), de la Politique agricole de l’UEMOA (PAU) et du Cadre Stratégique de Sécurité Alimentaire du CILSS (CSSA) dans le but d'orienter et d'encadrer, de manière globale et cohérente, les initiatives techniques, scientifiques, politiques, institutionnelles et financières mises au point pour promouvoir l'AIC à travers les programmes d'investissements agricoles, 3 Approuvons l’Alliance ouest-africaine pour l'AIC (West Africa CSA Alliance / WACSAA) visant à soutenir la mise en œuvre dudit Cadre d'intervention, Nous engageons à mettre en œuvre le Cadre d’intervention pour: - soutenir l'appropriation, la planification, la mise en œuvre, la capitalisation et le suivi-évaluation de l'AIC dans les programmes d’investissements agricoles; - renforcer la cohérence intersectorielle, le dialogue interinstitutionnel et la coordination inter-échelle des programmes d'investissements agricoles en matière d'AIC, à tous les niveaux; - accroître la mobilisation des ressources pour l'AIC dans le cadre des programmes d'investissements agricoles; - renforcer la coordination et la convergence des initiatives techniques, scientifiques, institutionnelles, politiques et financières pour l’AIC autour des orientations stratégiques et des priorités opérationnelles des programmes d'investissements agricoles, Nous engageons pour l'implication des acteurs non-étatiques, notamment des femmes et des jeunes, dans la mise en œuvre du Cadre d'intervention et de l'Alliance pour l’AIC en Afrique de l’Ouest, Inscrivons notre démarche dans la dynamique et les principes de l'Alliance africaine pour l'AIC (ACSAA) et de l'Alliance mondiale pour l’AIC (GACSA) tout en marquant notre spécificité, et appelons au respect du principe de subsidiarité entre l'Alliance africaine (ACSAA), l’Alliance ouest-africaine (WACSAA) et les éventuelles alliances nationales et infranationales pour l’AIC, NOUS recommandons également : Le développement et l'opérationnalisation de politiques, programmes et projets sexospécifiques sur l'AIC, tel que formulé lors du pré-Forum dans la déclaration des acteurs non-étatiques, tout en notant particulièrement que des recommandations pour l'intégration du genre dans chacun des quatre axes du Cadre d'intervention ont été faites à cette occasion, Le renforcement de l'apprentissage sur l’AIC à partir des expériences réussies de mise à l’échelle de l'AIC dans toute l'Afrique et des meilleures pratiques formulées sur la base des connaissances locales, qui constituent des points d'entrée pour d'autres mesures permettant de relever les défis climatiques, Un soutien aux pays pour intégrer l’AIC dans les Programmes Nationaux d'Investissements Agricoles (PNIA) sur la base des besoins communs et des besoins spécifiques exprimés, notamment : - accroitre la diffusion de l'information entre les différents acteurs et renforcer leurs capacités, - capitaliser l'existant et s'investir dans d'autres recherches pertinentes sur l'AIC, améliorer l'accès aux données et leur fiabilité, et développer une base de données sur les activités actuelles de l'AIC, 4 - - - adopter une approche globale de la mise en œuvre de l'AIC, incluant la gestion durable des ressources naturelles, la gestion intégrée des ressources en eau, le développement des énergies renouvelables et la restauration des terres, développer un appui de la CEDEAO, de l'UEMOA et du CILSS en termes de coordination et de cohérence des actions relatives à l'AIC au niveau national et régional, impliquer des décideurs politiques de haut niveau dans toute la région (parlementaires, ministres, etc.), développer des mécanismes de planification de l’AIC qui intègrent des approches-programmes sur le court, moyen et long termes, développer des mécanismes innovants de financement accessibles aux Etats et aux organisations régionales, La promotion des messages et thèmes suivants dans les forums régionaux et internationaux sur le changement climatique, l'environnement et l'agriculture notamment: - le partage accru des connaissances et le renforcement des capacités sur l’AIC, - la mobilisation des ressources naturelles pour toutes les parties prenantes, notamment les personnes vulnérables pour soutenir les moyens d'existence alternatifs et réduire la dépendance non durable à l'égard des ressources naturelles, - la nécessité de tirer des leçons des succès enregistrés et de capitaliser les impacts des initiatives de recherche afin de pouvoir les mettre à l’échelle, - la mise en place d’espaces de dialogue sur l’AIC spécifiques pour les acteurs nonétatiques à tous les niveaux, - le renforcement de la coordination et des synergies d'action à tous les niveaux (régional, national, transfrontalier, local), - le renforcement de la cohérence entre les politiques, programmes et initiatives sur le développement de l'agriculture, la gestion de l'eau, la gestion des sols et des terres, la lutte contre la désertification, la résilience, l'accès à des énergies abordables et renouvelables, l'environnement, - le soutien à l'élaboration de dispositifs de suivi-évaluation pour l'AIC au sein des Programmes Nationaux d’Investissements Agricoles (PNIA) et des programmes agricoles régionaux (CEDEAO, UEMOA, CILSS) avec un accent particulier sur le genre et l'accès des jeunes et des populations vulnérables aux ressources productives pour l'AIC, - l’intégration de l’AIC dans les Contributions Prévues Déterminées au Niveau National (CPDN) sous la CCNUCC et les engagements en matière de restauration des sols dans le cadre du Bonn Challenge. NOUS invitons enfin: Les Etats membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS à: - aligner et intégrer l'AIC dans les politiques et programmes nationaux du secteur agricole (production végétale, élevage et pastoralisme, pêche et aquaculture, foresterie et agroforesterie, gestion des ressources en eau) au niveau des systèmes de production agricole et de leurs chaînes de valeur, 5 - - mettre en place des mécanismes de financement durable pour la mise en œuvre des politiques, programmes et projets d’AIC, envisager des initiatives d’établissement de cadres partenariaux multi-acteurs pour l’AIC, y compris des espaces de dialogue spécifiques aux acteurs nonétatiques et à la thématique du genre, prendre en compte l’AIC dans les communications nationales sous la CCNUCC, réaffirmer la priorité de l’AIC dans les interventions africaines à la conférence des parties (COP) de la CCNUCC et dans les grands cadres de négociations internationales. La CEDEAO, l'UEMOA et le CILSS à : - renforcer la dynamique de coopération en cours, - assurer la coordination et faciliter les synergies entre acteurs au niveau régional, - soutenir la mise en place de cadres de dialogue spécifiques aux acteurs nonétatiques et à la thématique du genre au sein de l'Alliance ouest-africaine pour l'AIC, - faciliter la mobilisation des fonds et le renforcement des capacités pour l’AIC, - veiller à la mise en œuvre effective du Cadre d’intervention et de l’Alliance pour l’AIC en Afrique de l’Ouest. Les organisations scientifiques et techniques à : - mettre en place et mobiliser des plateformes d’échange entre les organisations scientifiques et techniques ouvertes aux acteurs non-étatiques, notamment pour faciliter l'accès aux données climatiques et hydrologiques, - soutenir les espaces de dialogue spécifiques aux acteurs non-étatiques aux niveaux régional et national, pour faciliter leur accès aux données et technologies disponibles, - renforcer la recherche pour développer et affiner les solutions d’AIC pour leur mise en œuvre au niveau de l’exploitation agricole, des communautés à la base et au niveau national, en vue d’augmenter durablement la productivité tout en renforçant l’adaptation et l’atténuation, - développer les méthodologies pour des processus effectifs de prise en compte, de priorisation, de mise en œuvre de l’AIC et d’évaluation de son impact dans le cadre des programmes d’investissements agricoles, notamment aux échelles nationale et régionale, - développer des évidences sur l’AIC dans le contexte ouest-africain pour informer et appuyer les négociateurs de la région dans leurs activités et plaidoyers au niveau de la CCNUCC. Les acteurs non-étatiques à : - prendre l'initiative et le leadership dans la mise en œuvre des cadres de concertation des acteurs non-étatiques sur l’AIC, - intégrer l'AIC dans leurs initiatives, - développer les actions de sensibilisation, d’information, de formation et de plaidoyer pour l’AIC, - restituer et diffuser les résultats issus des cadres de concertation des acteurs non-étatiques sur l’AIC, - capitaliser les expériences d’AIC et contribuer à leur partage et diffusion, ainsi qu’à l’utilisation des outils développés dans le domaine. 6 La Communauté internationale à: - soutenir la mise en œuvre du Cadre d'intervention et de l’Alliance pour l'AIC en Afrique de l’Ouest, - appuyer les pays dans l’intégration et la mise en œuvre de l’AIC dans les programmes d'investissements agricoles aux niveaux national, des bassins, et local, - renforcer la coordination entre partenaires techniques et financiers et promouvoir la cohérence entre les initiatives pertinentes sur l'AIC, - aligner leurs interventions sur la mise en œuvre du Cadre d’intervention et de l’Alliance pour l’AIC en Afrique de l’Ouest, et soutenir la mobilisation des ressources supplémentaires pour venir en soutien aux communautés locales, - continuer d’appuyer le présent processus régional, particulièrement en ce qui concerne l'USAID, le Groupe des Partenaires Techniques et Financiers de l'ECOWAP/PDDAA, l'Union Européenne et ses Etats membres, et la BAD, - soutenir les efforts d’intégration de l’agriculture dans les négociations de la CCNUCC, - financer l'adaptation et l'atténuation du changement climatique dans le secteur agricole dans les PNIA, en complément et de façon coordonnée avec les processus des PNA. Fait à Bamako au Mali, le 18 juin 2015 7