OLYMPIA 1996 Compte-rendu du spectacle Par Véro PREMIERE
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OLYMPIA 1996 Compte-rendu du spectacle Par Véro PREMIERE
OLYMPIA 1996 Compte-rendu du spectacle Par Véro PREMIERE PARTIE Sylvie tenait à chanter une dernière fois sur la scène de ses débuts, avant la démolition et la reconstruction à l'identique de la salle de l'Olympia. Un extrait du film "Cherchez l'idole" est projeté sur écran géant, montrant LA PLUS BELLE POUR ALLER DANSER avec des paroles détournées pour l'occasion, puis on voit Johnny Hallyday chantant RETIENS LA NUIT, toujours extrait du film. L'écran disparaît, le rideau rouge s'écarte, laissant apparaître la Sylvie Vartan de 1996, cheveux coupés au carré, comme à ses débuts sur cette scène mythique. Elle termine sa chanson, vêtue d'une robe pailletée couleur beige-saumon et d'un boléro à manches troisquarts. Viennent L'AMOUR C'EST COMME UNE CIGARETTE et L'AMOUR AU DIAPASON. Puis Sylvie prend la parole pour dire sa joie de retrouver son public inchangé après toutes ces années, toujours aussi turbulent, qu'elle est trèss contente de se retrouver à l'Olympia et qu'elle garde une grande tendresse pour Bruno (Coquatrix), qui n'est pas loin, derrière le rideau rouge. Elle continue avec JE N'AIME ENCORE QUE TOI. Son pianiste lui retire délicatement son boléro, dénudant ses épaules sous les fines bretelles de sa robe. IL PENSE A SON CORPS permet de retrouver son fidèle danseur Bruno Batlo. Sylvie s'approche ensuite du devant de la scène et un fin rideau blanc se referme derrière elle, la séparant pour un instant des musiciens. Elle est seule face à son public. Dans un superbe halot de lumière bleutée, elle chante TOUTES LES FEMMES ONT UN SECRET, titre phare de son dernier album. Splendide orchestration pour cette magnifique chanson. Le public ne s'y trompe pas, c'est une ovation qui accueille la fin de ce morceau. Le rideau blanc disparaît et CETTE LETTRE-LA est la prochaine chanson, suivie de NE QUITTEZ PAS. Sylvie disparaît et les choristes reprennent le refrain en dansant avec Bruno. Portant sa mini-robe noir à étoiles multicolores, la taille soulignée par une ceinture rouge, avec un ceinturon en forme de fleur et des bottes en daim marron, Sylvie s'installe sur un tabouret et parle de ses débuts. Elle lit quelques critiques publiées dans les journaux de l'époque et se souvient notamment avoir chanté à l'Ancienne Belgique, célèbre salle de spectacle bruxelloise, pour son premier concert hors des frontières françaises. Le lendemain dans l'Echo de la Bourse, quotidien belge, on parle d'un "récital érotique". Sylvie, imitant l'accent slave de sa mère, "tu fais un récital érotique, ma fille! Mais qu'est-ce que tu fais d'érotique?" annonce qu'elle va chanter la chanson la plus érotique de son répertoire. La voix de Frankie Jordan résonne dans la salle et Sylvie chante PANNE D'ESSENCE en faisant du hula hoop avec un cerceau rose. Puis elle reprend son "presse-book" et lit un article indiquant "le message que fait passer cette demoiselle de 17 ans au travers de ses chansons: Yéyéyé, WaoWaoWaow, DumDiLa, GongGong, Blam Blam Blam, Da dou ron ron ron da dou ron ron, Dis-moi Hein, Dis-moi Hein Hein, Dam doubidou dam dam, Shalala, La la la, Yéyéyé. Sylvie, en hommage amical aux critique de l'époque, veut chanter encore quelques mesures des chansons à message du temps de ses 18 ans. Juchée sur le piano, elle entonne en dansant EST-CE QUE TU LE SAIS?, s'adressant à son danseur Bruno, à genoux aux pieds du piano. Elle descend de son perchoir en sautant dans ses bras avant de danser au rythme du LOCOMOTION avec ses trois choristes et son fidèle danseur, alignés comme on danse le madison twist. Jupettes colorées, chaussettes blanches et ballerines pour les choristes, on se croirait presque remontés dans le temps, avec une Sylvie coiffée comme à ses débuts sur scène. Toute cette joyeuse troupe enchaîne avec TWISTE ET CHANTE. Puis, assise sur un tabouret et entourée de ses choristes, Sylvie chante SHALALA avant de repartir dans une chorégraphie endiablée au son de DANSONS, suivie de SI JE CHANTE. Le public chante avec Sylvie en tapant dans ses mains puis c'est l'apothéose avec DA DOU RON RON. Les choristes, Bruno et Sylvie virevoltent de plus belle au son des guitares et de la batterie. Sylvie salue et remercie... SECONDE PARTIE Les premières notes de QU'EST-CE QUI FAIT PLEURER LES BLONDES? résonnent et Sylvie apparaît, vêtue d'un smoking noir. Puis viendra TOI LE GARCON et le rideau blanc se refermera, laissant Sylvie interpréter seule face à son public l'émouvante chanson DEUX MAINS. Vient ensuite l'incontournable MON PERE, puis JE CROYAIS. Le rideau blanc s'ouvre sur le pont musical et on retrouve les musiciens et choristes. Un tonnerre d'applaudissements retentit à la fin de la chanson, Sylvie remercie le public et les choristes la rejoignent pour chanter et danser avec elle DIEU MERCI. Suit COMME UN GARCON, chanson pendant laquelle elle invitera une personne du public à venir siffler avec elle sur scène. Elle prend place sur un tabouret et chante P'TIT BATEAU, chanson écrite en hommage à la naissance de sa première petite-fille Ilona, née il y a un peu plus d'un an. Puis viennent PAR AMOUR, PAR PITIE, AIMER et LA MARITZA. Sylvie quitte la scène afin de changer de tenue et Bruno danse sur un rock endiablé avec pour partenaire... une chaise. Il pousse la chaise en coulisse, s'en va en dansant la récupérer et lorsqu'il réapparaît, Sylvie est assise sur la chaise. Elle est vêtue d'un pantalon et d'un chemisier blanc, chaussée de baskets. Elle chante DONNE-MOI TON AMOUR en dansant avec Bruno et... la chaise. Elle salue, remercie, présente ses musiciens et choristes. Puis elle entonne BACK TO L.A. et BYE BYE LEROY BROWN. Elle disparaît à nouveau avant de revenir. Son public la couvre de fleurs, toute la salle est debout et des centaines de roses jonchent la scène, lancées par ses admirateurs. Elle termine par QUELQU'UN M'ATTEND et revient en rappel pour offrir à son public une nouvelle fois JE N'AIME ENCORE QUE TOI, reprise en choeur par la salle entière. Le spectacle se termine sur les notes de QUELQU'UN M'ATTEND et le lourd rideau rouge de l'Olympia se referme sur Sylvie...