Bulletin d`informations

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Bulletin d`informations
Bulletin d’informations
Vous rapportant trimestriellement les
nouvelles mondiales de la CES depuis 1983
Association Mondiale de la
Conservation de l’Eau & du Sol
(AMCES)
Disponible en Anglais, Espagnol, Français, Chinois, Portugais,
Bahasa, Russe, Vietnamien, Arabe et en Thaï
VOLUME 25, NUMERO 3 (JUILLET – SEPTEMBRE 2009)
Conservant le sol et l’eau à l’échelle mondiale - Rejoignez WASWC
Vision de WASWC : Un monde dans lequel les ressources en sol et en eau sont utilisées de manière productive, écologique et durable.
Mission de WASWC: Promouvoir, à l’échelle mondiale, les bonnes pratiques de gestion du sol et de l’eau qui permettront d’améliorer et de
préserver la qualité des ressources en terre et en eau, afin qu’elles puissent continuer à satisfaire les besoins de
l’agriculture, de la société et de la nature.
Conseil de WASWC
Président : Miodrag ZLATIC, Serbie
Vice-Président : Machito MIHARA, Japon
Trésorier : John LAFLEN, USA
Secrétaire Exécutif : Liu Zhen, Chine
Ex Président Immédiat : Samran SOMBATPANIT, Thaïlande
et 21 autres conseillers
Equipe Editoriale
Rédacteur en Chef : Surinder S. KUKAL, Inde ([email protected])
Assistants à la Rédaction : Sanjay ARORA, Inde ([email protected]);
Richard FOWLER, Afrique du Sud ([email protected])
Membres/Contributeurs
Secrétariat de WASWC : Centre de Surveillance de la Conservation de l’Eau et du Sol, Ministère des Ressources en
Eau, Pékin, Chine. [email protected], http://www.cnscm.org
Sites web photo : http://community.webshots.com/user/waswc et http://community.webshots.com/user/waswc1
WASWC Japon : www.waswc.org (pour Journal & Actes de WASWC, Hot News, etc.)
WASWC Chine (Guangzhou) : http://waswc.soil.gd.cn (pour le Bulletin d’informations)
Partenaire de Publication : Science Publisher, Inc., P.O. 699 Enfield, NH 03748, USA. [email protected], www.scipub.net
Composition, Layout & Distribution : Punjab Agricultural University, India, WASWC Thailand and NRM Program, AIT, Bangkok,
Thailand. Conseillers : William C. MOLDENHAUER, David W. SANDERS et Samran SOMBATPANIT
Dans ce Numéro :
► Message du Président 2
► Note de l’Editeur 2
► Awards 3
- Champions de la Terre 2009 3
- International Conservation Award 3
- Dioscoro L. Umali Award 3
- Contribution de l’Europe 3
► Nouvelles Représentantes : VP pour la France, Murielle
Ghestem 4
- VP pour la Namibie, Emily Nyanyukweni Mutota 4
► People : Alex Zimmermann 4
- Adieu…Dr Norman Borlaug 5
- Malcolm Douglas n’est plus 6
► Nouvelles de l’Association 6
- Malcolm Douglas, Champion de WOCAT 6
► Forum des Membres : Le Livre de SWAT 8
► Contributions des Membres 9
- Eaux partagées, Opportunités partagées 9
- UNDOALOS célèbre le WORLD OCEANS DAY 9
- Valorisation des services des écosystèmes côtiers et marins
9
- Centre de Formation et de Recherche Gobabeb 9
- Contribution de Pro-Natura 10
► Revue de Livre : Biochar 13
► Publicité : Eijkelkamp 14
► Publicités (Semeato, SonTek) 14, 15
► Articles 16
- Points Saillants du C 16 ; Vétiver 17
- Base de données en line de WOCAT 18
► Comptes-Rendus 20
- Atelier et Conférence de SWAT SEA 20
- Progrès récents en Hydrologie 21
- Conception & Evaluation des systèmes d’irrigation sous pression 21
- Utilisation de la Biotech pour la Sécurité Alimentaire, Bangladesh 22
- Eau, Environnement & Changements Climatiques 22
- Conférence LandCare en Afrique du Sud 23
- 2ème Conférence Agricole ECHO en Asie 23
► Divers 24
- Science pour tous 24 ; Computips 25
- Suggestions pour améliorer la qualité du Bulletin d’Informations 27
- zone du rire 28 ; Quelques Mots Intéressants 29
► Membres/Contributeurs du Bulletin d’Informations de WASWC 29
► Déclaration de Syngenta 29
► Information sur l’adhésion 30
Le Bulletin d’Informations de WASWC sert à informer les conservationistes, à l’échelle mondiale, des nouveaux développements
dans le domaine de la conservation de l’eau et du sol et de la gestion des terres. Veuillez envoyer vos contributions à l’éditeur sur le
courriel : [email protected], [email protected] and [email protected]
Traduit de l'Anglais par Nahid ELBEZZAZ, Rabat, Maroc.
MESSAGE DU PRESIDENT
Chers Amis et Collègues
Dr. Miodrag Zlatic présente ses meilleurs vœux à tous les membres de WASWC. Il estime que
le bulletin d'informations, étant un produit phare de notre association, a besoin d'être informatif
pour les membres. Toutefois, il peut être plus attrayant si les membres de WASWC y montrent
un vif intérêt et adressent leurs réponses à l'équipe rédactionnelle. Il croit, aussi, que les
rencontres organisées sous l'égide de ou coordonnées par WASWC (rencontres de LANDCON
par exemple) sont beaucoup plus efficaces et donnent l’occasion à tous les membres actifs de
prendre de le temps de planifier les choses pour améliorer notre société. Nous devons nous
unir et servir la cause de notre association et, éventuellement, de la société. Chers amis, notre
président fait appel aux scientifiques séniors pour présenter leurs expériences à travers des
articles qui pourraient être placés dans le bulletin d'informations au profit de nos jeunes générations. Le Président
de WASWC croit, fermement, que nos jeunes générations doivent nous accompagner afin de faire des plans
beaucoup plus énergiques et enthousiastes. Cela a été très bien reflété lors de la rencontre internationale tenue
en Serbie en Mai 2009.
S S Kukal
Pour Miodrag Zlatic
Prof. Miodrag Zlatic, D.Sc., Président de l'Association Mondiale de l Conservation de l'Eau et du Sol
Faculté de Foresterie, Université de Belgrade, Kneza Viseslava 1, 11090 Belgrade, Serbie
Tél. : +381 11 3553 122, Fax : +381 11 2545 485, Courriel : [email protected], [email protected]
NOTE DE L’EDITEUR
Chers Collègues & Amis,
Une fois de plus, nous revenons vers vous avec le Numéro 3 de 2009 et nous espérons qu'il
vous sera d’une lecture agréable. Chers amis, comme cela a été souligné par le Président de
WASWC, notre bulletin d'informations étant notre produit phare, est une bonne plateforme pour
les conservationnistes de l’eau et du sol pour se réunir et discuter de leurs expériences au
profit des autres collègues et des jeunes générations.
Je suis désolé de dire que je n'ai pas eu de réponses suffisantes de la part des membres au
sujet du bulletin d’informations et de son contenu. En fait, le bulletin d'informations ne signifie
pas que nous y jetons un coup d'œil et puis nous l'oublions. Nous devons l'utiliser comme un
moyen pour interagir entre nous. Les gens comme nous, en particulier, dans les pays en
développement, ont besoin de l'expérience de nos collègues dans les pays développés afin que nous soyons
guidés à travers nos efforts pour servir la société en conservant les ressources naturelles les plus importantes - le
sol et l'eau.
Chers amis, j'ai une suggestion à cet égard. Que les membres seniors du Conseil de WASWC prennent l’initiative
et lancent un débat sur un sujet relatif à la conservation de l'eau et du sol. Le débat sur le sujet devrait, bien
entendu, mettre en évidence les expériences des quatre coins du monde. Cela peut se révéler d'une grande utilité
pour nous tous. Probablement, cela sera l'équivalent d'un petit e-atelier ou même d’un e-colloque. J’attendrais la
réponse de notre Président, des Vice-Présidents, des Secrétaires et d’autres membres du Conseil dans ce sens.
Je pense que l'initiative devrait venir des représentants de WASWC elle-même.
Chers collègues, je poursuis le rêve de faire de ce fleuron une plate-forme ultime parmi les scientifiques dans le
domaine de la conservation de l’eau et du sol pour tenir des e-rencontres et autres e-rassemblements. Les
recommandations issues de telles ces e-rencontres peuvent, ensuite, être compilées en un document à mettre
sur notre site web. J’espère des réponses à cette suggestion, du moins de la part des représentants de WASWC.
Bonne lecture !
SURINDER S KUKAL
Professeur de Conservation du Sol
Département des Sols
Université Agronomique du Punjab, Ludhiana, Inde
Tél. : 91-98727-77626 ; Courriel : [email protected]
2
AWARDS
Champions de la Terre 2009 (par le PNUE)
Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a annoncé sept innovateurs de changements
environnementaux positifs en tant que Champions de la Terre du PNUE 2009 lors d'un événement de gala à
Paris, France en Juin 2009. Les lauréats de cette année étaient : le Ministre Norvégien de l'Environnement Erik
Solheim ; le militant de la forêt tropicale et du climat Kevin Conrad ; le pionnier de la photographie et de
sensibilisation du public Yann Arthus-Bertrand ; l’entrepreneur de l'énergie éolienne Tulsi Tanti ; la spécialiste
biomimétiste Janine Benyus ; l'innovateur de recyclage Ron Gonen et l'organisation de jeunesse éthiopienne
Tena Kebena. Cette année, l’award s’est éloigné de la répartition géographique pour reconnaître les réalisations
dans les domaines du Leadership Politique, de la Science et l'Innovation, de la Vision Entrepreneuriale, de
l’Inspiration et l’Action et des Champions de la Génération Future. Nous, Conservationnistes du sol, félicitons ces
gagnants et nous espérons qu'ils sauront garder cette bougie allumée pour éclairer les autres.
WWF Scientist Lands International Conservation Award
Dr. Samantha Petersen reçoit le Thesis Award de la Convention sur les Espèces
Migratrices (CEM) à Rome, en Décembre 2008. Dr. Samantha Petersen, une
biologiste avec le WWF, l'organisme de conservation, a remporté un award
international prestigieux pour ses travaux recherche sur l'impact de la pêche
commerciale sur les oiseaux migrateurs, les tortues de mer et les requins.
Dr. Petersen est la Directrice Responsable du Programme des Pêches du WWF.
Sa proposition à l'édition 2008 du PNUE/CMS Thesis Award sur la conservation
des espèces migratrices, a été jugée la gagnante parmi celles présentées par 32
candidats de 18 pays. Un autre Africain du Sud, Dr. Ross Wanless, a remporté la
3ème place avec ses travaux de recherche sur les impacts de l’introduction de la souris domestique sur les oiseaux
marins de l'île Gough.
La thèse du Dr. Lin Xia sur la perturbation du trafic pour la migration des antilopes tibétaines (Pantholops
hodgsoni) dans la Réserve Naturelle Nationale de Hoh Xil, a eu la 2ème place. L’award est sponsorisé chaque
année par le National Geographic Deutschland, Deutsche Lufthansa, Zoological Research Museum Koenig et la
CEM. Dr. Petersen dit : "Cet award est très gratifiant puisque l'exposition contribuera à dynamiser la recherche et
l’action pour aider à sauver ces espèces vulnérables de l'extinction." Notre travail dans ce domaine est,
absolument, crucial aujourd'hui. Durant la dernière décennie, le souci a, globalement, augmenté concernant
l'impact des captures accidentelles de ces espèces, en particulier dans la pêche à la palangre et au chalut qui ont
décimé leurs populations. On estime que 75% des stocks mondiaux de poissons sont soit exploités à leur
maximum ou surexploités et que près de 25% des ressources marines débarquées sont sous-évaluées. Cela a
conduit à un déclin catastrophique de la vie marine vulnérable, y compris la perte de plus de 90% des grands
poissons prédateurs.
Un Scientifique Vietnamien reçoit le Dioscoro L. UMALI Achievement Award
Dr. Vo-Tong Xuan, professeur d'agronomie et ex-recteur de l’Université d’An Giang au
Vietnam, est le premier bénéficiaire du Dioscoro L. Umali Achievement Award dans le
développement agricole. Cet award régional vise à promouvoir l'agriculture en reconnaissant
des personnes exceptionnelles qui ont fait avancer le développement agricole en Asie du SudEst. Dr. Vo-Tong Xuan est, largement, reconnu pour son rôle significatif en fortifiant l'industrie
du riz au Vietnam et en partageant son expertise en Afrique. Il a reçu son award lors de la
célébration du 42ème anniversaire du Southeast Asian Regional Center for Graduate Study and
Research in Agriculture (SEARCA). L’award est baptisé du nom du défunt Dr. Dioscoro Umali,
un scientifique national des Philippines, le premier directeur du SEARCA et ex-Vice-Directeur
Général de la FAO, entre autres, "dont la quête de bourses d'études et d'excellence en
agriculture a alimenté sa vision d'une Asie du Sud-Est progressive." Pour plus d'information sur l’Umali award,
aller sur : www.searca.org/web/annonces/dioscoro_umali_award/index.html.
Contribution de l’Europe à booster la production agricole dans les pays pauvres
L'Union Européenne (UE) a engagé plus de 75 millions € (105 millions $US) à l’Organisation pour l'Alimentation
et l'Agriculture (FAO) pour aider les pays pauvres dans 13 pays d'Afrique, d'Asie, des Caraïbes et d'Amérique
Centrale à booster la production agricole. Cela s'ajoute à la donation de 125 millions € (170 millions $) qu'elle a
octroyée en Juin 2009. "L'aide de l’Europe intervient à un moment critique", a déclaré José Maria Sumpsi, ViceDirecteur Général du Département de la Coopération Technique de la FAO. "Une sur six personnes sur cette
planète est sous-alimentée - plus que jamais. Les pays pauvres ont besoin de toute l'aide possible. Nous sommes
reconnaissants pour l'appui sans équivoque de l'Europe, a-t-il dit. L'UE a appelé à davantage d'investissements
dans l'agriculture et la nécessité de recentrer l'attention du monde sur l'agriculture. Visiter
http://www.fao.org/news/story/en/item/21645/icode/ pour plus d’information.
3
NOTE : NOUS ANNONÇONS LA DISPONIBILITE DES AWARDS POUR CANDIDATURES DANS
NOTRE HOT NEWS CHAQUE MOIS
Nouvelles Représentantes
Murielle Ghestem, Vice-présidente de WASWC pour la France [email protected]
Murielle Ghestem a obtenu un master en Agronomie de l'INA P-G (Institut National Français
d’Agronomie, Paris) en 2001. Elle a, ensuite, étudié les politiques publiques pour la
protection de l'environnement, est devenue un fonctionnaire dans le secteur public et a eu un
autre master en gestion de l'eau et des forêts de l'ENGREF (Ecole Nationale du Génie Rural,
des Forêts et de la Gestion de l'Eau) en 2003. (Les deux instituts se sont associés en 2007
pour devenir AgroParisTech www.agroparistech.fr.).
De 2003 à 2006, elle a travaillé pour le Ministère de l'Agriculture du Gouvernement Français,
dirigeant un bureau de 50 membres traitant des politiques et des subventions agricoles.
En 2007-2008, elle a travaillé au Lycée Français International de Pékin, en Chine. Elle a
voyagé dans le pays et a appris la langue chinoise. Elle a présenté sa candidature pour un
PhD avec un sujet concernant l'éco-ingénierie et le développement des zones rurales de la Chine, intitulé "Une
nouvelle approche pour la stabilisation des pentes dans le Sud de la Chine : re-végétalisation des hotspots de la
dégradation". Murielle a entamé ses études de PhD en Octobre 2008.
Durant son temps libre, Murielle aime la randonnée, le dessin et passer du temps dans la nature sauvage.
Murielle invite les membres de WASWC à la contacter et discuter avec elle de tout ce qui concerne la
conservation de l'eau et du sol et autres ressources naturelles, surtout celles se rapportent à la France. Ses
coordonnées sont : UMR AMAP (Unité mixte de recherche en Botanique et l'Architecture Bioinformatique des
Plantes), TA - A 51 / PS2, 34398 Montpellier Cedex 5, France. Téléphone : 33 (0) 4 67 61 55 98 ; Fax : 33 (0) 4
67 61 56 68.
Emily Nyanyukweni Mutota, Centre de Formation et de Recherche Gobabeb, Walvis Bay,
Namibie. Vice-présidente de WASWC pour la Namibie. [email protected]
Emily est titulaire d'une maitrise en Tourisme de l'Université de Namibie (2006) et un diplôme
en Génie de l'Environnement (en focalisant sur la Gestion Durable des Zones Côtières) de la
Cape Peninsula University of Technology (2008). En 2008, elle a participé à un programme de
formation de 6 mois sur la Restauration des Terres qui a été offert en Islande.
Emily a commencé sa carrière il y a 3 ans en tant que Coordonnatrice Nationale de la Namibie
de l'Année Internationale des Déserts et la Désertification en 2006 et 2007. Elle travaille,
actuellement, pour le Centre de Formation et de Recherche Gobabeb en tant que Coordonnatrice de Formation et
de Sensibilisation. Ses principales tâches sont le réseautage, la sensibilisation de la question environnementale à
travers les programmes de sensibilisation et de formation. Emily est un membre actif du Namibian Environmental
Education Network and Environmental Education Association de l'Afrique Australe (EEASA). Sur cette note, elle
coordonne et facilite les discussions pour établir des Centres Régionaux d'Expertise (RCEs) sur l'Education pour
le Développement Durable en Namibie. En raison de son ardeur pour promouvoir le développement durable en
Namibie et dans le monde, elle a, avec l'aide de différents superviseurs et collègues, écrit une étude de faisabilité
pour l’établissement d'une Année Internationale du Landcare. Elle vient, juste, de co-écrire un document
d'orientation pour l'élaboration d'un cadre de recherche de restauration dans le désert du Namib en Namibie. En
outre, Emily représente son institution (Gobabeb) dans les différents comités et forums des parties prenantes de
gestion durable des terres en Namibie et dans la région du SADC.
People
Profil de la Faculté d’IECA
Alex Zimmerman CPESC, CISEC, CESSWI
Alex Zimmerman compte plus de 15 années d'expérience dans le domaine de la
construction à grande échelle au profit de la formation sur la lute contre l'érosion et les
sédiments. De la perturbation linéaire à grande taille et la construction unifamiliale à la
restauration et la réparation d'urgence des glissements de terrain, ses expériences
apportent une plus-value aux formations instructives sur les questions de conformité du
monde réel pour les opérateurs de chantiers de construction, les inspecteurs et les
concepteurs. De sa première expérience d’IECA à Palm Springs, Alex a toujours trouvé
de la valeur à la qualité de l'éducation qu'il reçoit de la formation d’IECA. En s'impliquant
dans le Pacific Northwest Chapter, il a travaillé pour améliorer les perspectives de
formation au niveau local au profit des membres d’IECA et la communauté locale.
4
Travaillant avec CSI Geosynthetics à Vancouver, Washington Alex avait aidé les équipes de projet à réussir en
planifiant pour l’achèvement productif et conforme des diverses tâches de construction. La consultation a été
tenue Alex occupé à travers le pays et dans son Etat de destination favorite, l’Alaska. "La beauté du paysage, le
climat difficile et les gens font que l’Alaska est spéciale et un lieu dont je ne me lasse jamais", dit Zimmerman. En
mettant l’accent sur la gestion de chantier de production pour la conformité, Alex assiste les équipes de projet à la
planification et à l’audit de chantier pour identifier les problèmes potentiels et de garantir plus efficacement la
conformité réglementaire. Bien que son emploi du temps professionnel le tienne occupé, Alex trouve le temps de
faire du bénévolat auprès de son local watershed stewards association et d'aider le NRDC et les Waterkeepers
(gardiens de l’eau) en matière de politique et des conseils d'experts.
Alex a été reconnu par les associations et les agences pour sa préparation et livraison de cours professionnels.
Développer des formations sur mesure pour des audiences aussi variées que les Ingénieurs du Corps de l'Armée
de l'Alaska aux villes de la Colombie-Britannique, Alex se tient informé sur les dernières réglementations et les
défis de conformité. Titulaire du 2009 Educational Achievement Award par l’International Erosion Control
Association, Alex continue de tenir à jour et présente les dernières informations. Grâce à la formation avec Alex,
les participants aux cours apprennent à maîtriser les coûts, prévenir l'érosion, protéger la qualité de l'eau et se
conformer aux exigences de permis de manière positive, proactive et rentable.
Alex Zimmerman peut être contacté par courriel à [email protected]
Du Bulletin d’Information E-Learning d’IECA du mois de Juillet, contact : [email protected], www.ieca.org
Nécrologie
Norman Borlaug, Lutteur contre la Faim et Père de la Révolution Verte
Dr. Norman Borlaug, lauréat du Prix Nobel de la Paix en 1970, est décédé récemment à
l'âge de 95 ans des suites d'un cancer, après une vie exemplaire consacrée à la lutte
contre la faim dans les pays en développement. La seule personne à avoir reçu le Prix
Nobel de la Paix pour sa contribution dans l'agriculture et la production alimentaire,
Borlaug est considéré comme le cerveau derrière la Révolution Verte de l'Inde des années
1960. Avant l'Inde, des expériences avec des variétés à haut rendement (VHR) de
semences ont eu lieu au Mexique, avec un certain succès. Les variétés de blé mexicaines
VHR de Borlaug et leurs dérivées indiennes et pakistanaises avaient été le principal
catalyseur dans le déclenchement de la Révolution Verte.
Les variétés de blé à haut rendement et les pratiques agricoles améliorées, d'abord développées par Borlaug et
son équipe au Mexique durant les années 1950, ont été introduites en Asie du Sud dans les années 1960 et
peuvent bien être responsables d’avoir sauvé des centaines de millions de personnes de la famine. Connus sous
le nom de la Révolution Verte, les travaux de Borlaug ont donné lieu à l'agriculture à base scientifique dans les
pays en développement. Aujourd'hui, les variétés de blé à haut rendement et résistantes aux maladies, basées
sur les travaux pionniers de Dr. Borlaug, sont cultivées sur 80 millions d'hectares (200 millions d'acres) à travers
le monde. Borlaug a reçu en 1970 le Prix Nobel pour ces réalisations et son succès a conduit à la mise en place
d'un réseau de 15 centres internationaux de recherche agricole.
L’emploi à temps plein de Borlaug au CIMMYT a pris fin en 1979, bien qu'il soit resté un consultant résident à
temps partiel jusqu'à sa mort. En 1984, il a commencé une nouvelle carrière comme professeur d'université,
enseignant un semestre d'une année à la Texas A&M University, qui a duré pendant 23 ans. En 1986, il a rejoint
l'ancien président américain Jimmy Carter et la Nippon Foundation of Japon, sous la présidence de Ryoichi
Sasakawa, afin de développer une initiative africaine agricoles. Durant une période de 20 ans, le SasakawaGlobal 2000 agricultural program, comme on le sait, a été exécuté dans 15 pays africains pour le transfert de la
technologie agricole améliorée à plusieurs millions de petits agriculteurs.
Borlaug était, particulièrement, fier de son rôle dans l'établissement du World Food Prize en 1986. Ce prix a pris
de l’importance et est maintenant considéré le "Prix Nobel" pour l'alimentation et l'agriculture. Quelques 25
hommes et femmes ont été reconnus pour leurs contributions exceptionnelles à l'augmentation de la quantité, la
qualité et la disponibilité des ressources alimentaires mondiales. Basée à Des Moines, Iowa, la World Food Prize
Foundation a, également, développé des programmes éducatifs exceptionnels pour engager les jeunes dans les
questions alimentaires mondiales.
Dr. Borlaug s'est, toujours, considéré comme un enseignant, ainsi qu’'un scientifique. Aujourd'hui, plusieurs
milliers d'hommes et de femmes scientifiques agronomes de plus de 50 pays sont fiers de dire qu'ils ont été des
“étudiants” de Norman Borlaug. Borlaug a utilisé sa notoriété et son influence pour défendre la cause du
développement agricole des petites exploitations dans le monde entier. Au cours d'une carrière de 63 ans, il a
voyagé sans relâche à plus de 100 pays, visitant les agriculteurs et les scientifiques agronomes dans leurs
champs. Il est estimé que Durant toute sa vie, il a parlé personnellement à plus de 500.000 étudiants et citoyens
ordinaires, expliquant les défis et les complexités de la production alimentaire mondiale.
Borlaug a été élu membre des académies des sciences agronomiques de 11 pays, a reçu 60 doctorats
honorifiques de ces pays et a été honoré par des associations civiques et d'agriculteurs dans 28 pays de tous les
5
endroits qu'il a visités, son pays bien-aimé était le Mexique et en particulier, la vallée irriguée de Yaqui dans l'État
de Sonora, dans le Nord-Ouest du Mexique. “C'est là que je me sens vraiment chez moi et où je suis en paix,”
disait-il souvent. Le sentiment était réciproque. À Ciudad Obregon, au cœur de la vallée de Yaqui, une des
principales rues est nommée d'après Borlaug et des centaines l’ont connu depuis qu'ils sont nés.
Bien que, probablement, mieux connus en dehors des États-Unis - au Mexique, en Inde, au Pakistan, en Chine et
en Amérique latine, les travaux de Borlaug ont, également, été largement reconnus dans les États-Unis. Au
niveau fédéral, il a reçu la Presidential Medal of Freedom, la National Medal of Science et le Congressional Gold
Medal, la plus haute distinction civile du pays.
CIMMYT a, également, été le foyer du Dr. Borlaug, qui était connu comme une figure simple et charismatique, qui
parlait couramment l'Espagnol et se souciait vraiment des autres, félicitant et discutant aussi bien avec les
chercheurs qu’avec les ouvriers. Son pragmatisme dédié et sa vision de l'application de la science au profit des
pauvres vivent en tant que valeurs fondamentales de CIMMYT et plusieurs autres institutions avec lesquelles il a
été étroitement associé.
Norm, comme il aimait être appelé, a vécu sa vie comme un lutteur dédié contre la faim, mais quelqu’un qui a été
toujours vigilant. Comme il le disait dans son discours d'acceptation du Prix Nobel 1970 : "... Il est vrai que la
marée de la bataille contre la faim a changé pour le mieux ..., mais la marrée de reflux pourrait bientôt se
produire, si nous devenons complaisants ...”
On peut penser pas plus grand hommage à Norm que de poursuivre le travail auquel il a consacré sa vie :
l'application des sciences agronomiques au profit de l’humanité. Ainsi, il vit dans nos cœurs et, grâce à nos
efforts, le travail qu'il a commencé aussi vivra.
Borlaug a survécu par son fils Bill, sa fille Norma Jean, cinq petits-enfants et plusieurs arrière-petits-enfants.
Malcolm Douglas n’est plus
Malcolm Douglas, consultant de longue date avec la FAO et le FIDA, est décédé le Dimanche 26
Juillet 2009 à 05H00 a.m. Malcolm a travaillé avec la Land de la Land and Water Division et
Investment Center de la FAO depuis de nombreuses années et ses articles et orientation sont dans
plusieurs de nos publications sur la gestion conservatoire des terres et la gestion des terres et plus
récemment à travers les projets du FEM lesquels il a aidé à formuler et le document Terrafrica
Strategic Vision ... En conséquence, sa vision continuera pendant de nombreuses années en
Afrique et dans le monde entier. En effet, il a été très inspirant pour de nombreuses personnes tout
en étant très engagé comme on le voit dans son agenda très difficile, même cette année en Chine,
au Kirghizistan, au Tadjikistan et au Ghana .... Nous souhaitons qu'il ait appris à ralentir avec l'âge, comme il
pourrait rester un expert de guidage pour plus d'années à venir.
En savoir plus sur Malcolm Douglas dans les Nouvelles de l'Association, pp.6-8.
Nouvelles de l’Association
Malcolm Douglas - un Champion du programme de WOCAT
C’était un grand choc pour nous lorsque nous avons récemment reçu la triste nouvelle de la mort soudaine de
Malcolm Douglas. Malcolm a joué un rôle dans la promotion et le renforcement du programme de WOCAT (World
Overview of Conservation Approaches and Technologies ou Panorama Mondial des Approches et des
Technologies de Conservation) et particulièrement dans l'introduction de WOCAT en Chine. Avec son
engagement en Chine et son dévouement pour aider les utilisateurs des terres, il a eu un rôle important en liant
les projets à la réalité sur le terrain des agriculteurs. C’était en 1997 quand il nous a invités pour la première fois
afin de présenter WOCAT lors d'un atelier dans la province du Fujian en Chine et, depuis lors, nous avons
travaillé en étroite collaboration durant de plusieurs événements, notamment lors de la conférence de l’ISCO en
2002 et l’atelier du projet GEF-OP12 du Plateau du Loess en 2006. Sa dernière interaction avec nous a consisté
en l'harmonisation de la méthodologie de LADA et de WOCAT en Argentine en Janvier de cette année. Sans lui,
WOCAT ne serait pas là où nous sommes aujourd'hui. En Chine, trois différentes et très importantes initiatives
ont été élaborées et dans lesquelles Malcolm a été impliqué.
Malcolm était d’un naturel calme et modeste et a été un bon penseur. Au cours de notre document conjoint sous
le thème "Vers une gestion durable des terres – ‘Bon Sens’ et quelques autres éléments clés manquants
(l'expérience WOCAT)" (“Towards sustainable land management - 'Common sense' and some other key missing
elements (the WOCAT experience)”), il a démontré son expérience et son dévouement à observer les choses
d'une manière très pratique et positive pour les gens dans le domaine. Il avait, en fait, beaucoup de bon sens et
une compréhension profonde des réalités complexes en même temps. Il était très engagé à soutenir des actions
concrètes en faveur des agriculteurs et des utilisateurs des terres. D'autre part, il a également eu le bon sens de
faire un petit somme durant des discussions ennuyeuses ou non pertinentes. Il a été en mesure de contribuer à
une rencontre avec les commentaires les plus pertinents et à la pointe. Il a également géré des situations
délicates, par exemple, lors de son séjour en Indonésie pour le projet ASOCON, traitant avec précaution (bien
6
que parfois généralement grommelant) à la fois les intérêts nationaux et les exigences de la FAO. Il est très bien
connu en Chine et en Asie du Sud-Est. Nous avons rencontré tant d'institutions et de personnes qui le
connaissent. Il a travaillé en étroite collaboration avec les gens et les a aidé partout comme il pouvait, d'une
manière calme et régulière. Il était stable tel un ours - il était notre woBEAR dans le groupe des WOCATs.
Nous présentons
quelques photos
typiques de Malcolm en
action. Elles le montrent
sur le terrain en Chine
donnant une interview
télévisée (ce qu'il peut
faire à tout moment
sans avoir à se préparer
- il a mis les choses au
clair), en Argentine lors
d'une rencontre de
LADA, et à la recherche
d'oiseaux, son passetemps favori. Il nous a
aussi donné des
conseils très utiles - par
exemple, comment
éviter de (trop) boire au
cours d'un dîner chinois
official ! Dans une des
photos, on peut le voir
portant un toast de
façon très contrôlée.
Tous ces souvenirs sont et resteront avec nous.
Au nom de tout le réseau WOCAT, nous souhaitons à Hanifa, Rokeya et Zarina toute la force dont ils ont besoin
pour faire face à cette lourde et soudaine perte.
Gestion, Secrétariat et Partenaires de WOCAT www.wocat.net.
Voici quelques mots de plus de Sally Bunning à Zarina, la fille de Malcolm et à Hanifa sont épouse
Chères Zarina et Hanifa,
Je relis encore et encore le message, car je trouve beaucoup de difficulté à croire que Malcolm, votre père
merveilleux, n'est plus avec nous. Veuillez accepter mes plus profonds regrets et condoléances. Nous étions
ensemble récemment sur une grande mission au Kirghizistan en Avril de cette année, ensemble avec John,
Nevelina et Libor, à qui je copie ce message. Je vais voir si j'ai une photo ou deux de lui mais je crains avoir pris
surtout des paysages et des personnes de Kirghize ! Mais je ne me souviens d'une grande image, ... il était assis
sur un grand canapé, au fond de la grande salle où nous étions tous assis sur le plancher autour du repas typique
Kirghize (pains ronds énormes, yogourt, ragoût d'agneau et bien sûr la vodka) et il était enveloppé dans un grand
manteau en peau de mouton Kirghize et avait l’air très important assis près du leader local - il faisait très attention
à ne pas boire de la vodka, contrairement au reste d'entre nous ... mais il a porté un bon toast au projet et s’est
référé à ses compagnons mâles qui l'ont accompagnés durant la nuit avec leurs ronflements ! (Les femelles ont
été alignées sur des matelas à même le sol dans une pièce et les 16 ou presque hommes dans l'autre !). Il a
demandé du temps libre pour aller observer les oiseaux pendant son séjour là-bas et ensuite au Tadjikistan.
Malcolm et moi avons étudié la Géographie à l'Université de Nottingham, mais à des moments différents. Il a joué
un rôle important en tant que conseiller ODA/NR dans le lancement de ma carrière dans la gestion des
ressources naturelles lorsque il travaillait avec le Land Husbandry Centre à Zomba, au Malawi, en collaboration
avec Peter Brinn, Royaume-Uni, et John Alders de l'Australie. Il a essayé de m'inculquer la passion pour
l'observation des oiseaux bien que j’y aie malheureusement échouée car je trouve difficile de distinguer les plus
petits, les oiseaux exotiques ou de se rappeler leurs noms. Mais le plus important, il m'a appris comment mener
les enquêtes sur les sols et les NR dans les exploitations agricoles petites et commerciales et dans la
connaissance approfondie qu'il avait de la gestion conservatoire des terres ; il a certainement contribué à générer
l'enthousiasme pour la gestion des ressources en terres qui restera toujours avec moi. J'étais tellement heureuse
d'être en mesure de travailler de nouveau avec lui en 2008-9 dans le développement d'outils d'évaluation et de
suivi de la Dégradation des Terres dans les Zones Arides (LADA), dans la formation à leur utilisation en Chine et
7
en les appliquant dans le projet Pamir Altai Mountains Sustainable Land Management avec l'UNU. Le manuel
d'évaluation locale de LADA a été grandement amélioré avec son appui.
Je suis tellement heureuse qu'il a pu être témoin et profiter de votre récent mariage avec toute la famille au
Burkina Faso à Noël - il était si fier de nous montrer toutes les photos ! Il a également été très heureux pour le
mariage de votre sœur cette année et je souhaite qu'il ait été en mesure d’y assister ! Il était si fier de vous deux
et était soucieux pour vos carrières. En fait, il aimait parler de sa famille, je me souviens des histoires vous
concernant Hanifa prenant en charge le jardinage, la fabrication de la marmelade .... et sa version spéciale avec
le whisky !..... et bien d'autres activités comme il a été si souvent en mission.
Malcolm était un homme très, très aimable et gentil, un mentor extraordinaire pour moi et pour tant d'autres et un
véritable expert engage dans le domaine de la gestion/développement des ressources naturelles. Moi-même et
d'autres personnes de la FAO, nous nous souviendrons de lui avec tendresse et admiration. Je sais que Parviz,
Freddy et Guy seront très tristes par les nouvelles. Nous avons informé les autres de la FAO et feront le suivi en
ce qui concerne ses missions en cours en Iran et au Ghana.
Je vous prie de me faire savoir s’il y a quelque chose que nous puissions faire et nous informer des arrangements
funéraires.
Mes pensées sont avec vous.
Sally Bunning
Land Conservation and Management Officer, Land and Water Division (NRL)
Natural Resources and Environment Department (NR), FAO Rome Tél.: +39 06 57054442 Mobile +39 348 051
9095
Lettre de Sally à Samran
Chers Samran
Vous avez sans doute entendu les nouvelles très tristes ... et serez aussi choqué que ceux d'entre nous à la FAO
qui a ont le plaisir de travailler avec lui. J'imagine que vous et Malcom avez partagé de nombreux souvenirs des
périodes et des expériences en Asie en travaillant sur la gestion conservatoire des terres et des numéros de
WASWC. Il était, en effet, un excellent mentor pour moi pour l'application du manuel de la gestion conservatoire
des terres dans les expériences les plus récentes de LADA et de la gestion des terres et des sols du GEF.
Il nous manquera certainement.
Sally
Condoléances de Samran
- WASWC a perdu un grand ami. Malcolm a fait partie des premières séries des Membres à Vie de WASWC. J'ai
appris à le connaître pour la première fois depuis près de 20 ans, d'abord comme un agent d’ASOCON venu
travailler au bureau à Jakarta avec Godert Van Lynden, et plus tard en tant que consultant travaillant dans de
nombreux pays en Asie et en Afrique.
Malcolm a contribué beaucoup dans la région de l'Asie du Sud-Est à des questions relatives à la gestion
conservatoire des terres (ou la manière moderne de faire de la conservation des eaux et des sols qui implique
toujours les gens) et que nous avons pris comme norme dans la mise en œuvre de la CES pour le moment.
Malcolm et moi, avons partagé quelques bons moments ensemble en dehors de la sphère technique Durant
toutes ces années - et il est naturellement difficile d’oublier.
Ainsi, pour les membres de sa famille, Hanifa, Zarina et Rokeya, je vous pris de recevoir nos sincères
condoléances pour le départ prématuré de Malcolm.
Samran
Forum des Membres
Ce que disent les Membres à propos du Livre de SWAT ....
Cher Samran,
J’ai beaucoup apprécié de recevoir une copie du nouveau livre sur SWAT. Je trouve intéressant que tant de gens
aient utilisé et/ou modifié des parties du modèle afin de mieux caractériser les conditions d'humidité et des
modèles dans leurs bassins versants. C’est un bon exemple de scientifiques partageant leurs talents et leurs
compétences et illustrant que les relations symbiotiques dans les sciences sont, en effet, précieuses. J'espère
que beaucoup de gens profiteront du savoir contenu dans ce livre récent. Il est également un crédit à WASWC
pour son dévouement et sa détermination à être une plate-forme mondiale continue comme le monde lutte vers la
durabilité et l'harmonie avec les tolérances de la nature.
Merci beaucoup et avec mes meilleurs vœux,
Dick Arnold, retraité de l’USDA-NRCS, [email protected]
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Contributions des Membres
¤ "EAUX PARTAGÉES, OPPORTUNITÉS PARTAGÉES”
A l'occasion de la Journée Mondiale de l'Eau, célébrée le 22 Mars 2009, sous le thème : "Eaux partagées,
Opportunités partagées”, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, a noté que les changements climatiques
rendent l'eau moins disponible dans de nombreuses régions puisque les glaciers reculent, les précipitations
deviennent moins prévisibles et les inondations et les sécheresses deviennent plus extrêmes. Il a souligné la
nécessité de bien gérer l'eau et a exhorté toutes les parties prenantes à reconnaître que «notre futur collectif
dépend de la façon dont nous gérons nos précieuses et ressources en eau." Pour marquer la Journée, le
Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a souligné les avantages potentiels de
l'investissement dans les eaux douces du monde et a mis l’accent sur les opportunités pour les affaires, en notant
que le marché de la fourniture, l'assainissement et l'efficacité de l'eau devrait être à peu près de 660 milliards $US
en 2020, et que les bénéfices économiques mondiaux de 38 milliards $US par an pourraient être réalisés de
l'investissement de 15 milliards $US chaque année pour réduire de moitié, d'ici 2015, le nombre de personnes
sans accès durable à l'eau potable et l'assainissement de base.
En outré, à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Eau, le Secrétaire Exécutif de la Convention des Nations Unies
sur la Lutte Contre la Désertification (UNCCD), Luc Gnacadja, a publié un message indiquant que la gestion
prudente de l'eau “signifie la résolution en même temps de deux défis les plus cruciaux auxquels les
communautés des terres arides font face et allant de pair : l'inversion des processus de dégradation des terres et
la gestion simultanée et non durable des ressources en eau."
¤ UNDOALOS CÉLÈBRE LA JOURNÉE MONDIALE DES OCÉANS
Le 08 Juin 2009, la Division des Nations Unies pour les Affaires Maritimes et du Droit de la Mer (UNDOALOS) a
célébré la Journée Mondiale des Océans pour la première fois, sous le thème “Nos océans, Notre responsabilité."
Dans un message marquant la Journée, le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, a souligné les impacts
des activités humaines sur les océans, en mettant l’accent sur la surexploitation des écosystèmes vulnérables, la
pêche illicite, non déclarée et non réglementée, les pratiques de pêche destructrices, les espèces exotiques
envahissantes et la pollution marine, en particulier à partir de sources terrestres. Il a, également, souligné que les
changements climatiques entraînent une augmentation de la température de la mer, l'élévation du niveau de la
mer et l'acidification des océans, ce qui constituerait une menace supplémentaire pour la vie marine. Les activités
organisées par l’UNDOALOS pour la Journée comprenaient une table ronde sous le thème “Nos océans, Notre
responsabilité” et la projection d'un film documentaire sur “un changement de la Mer."
¤ VALORISATION DES SERVICES DES ÉCOSYSTÈMES CÔTIER ET MARIN
La Banque Mondiale a lancé une publication intitulée “Valorisation des services des écosystèmes côtier et marin."
Cette étude fait valoir que, même si nous reconnaissons que l'océan fournit de grandes quantités de nourriture,
offre d'énormes valeurs récréatives et séquestre le carbone, ces services ont été considérés comme “des
marchandises gratuites”, et les écosystèmes qui les fournissent, se détériorent rapidement à travers la
surexploitation, la pollution et la destruction physique. L'examen suggère de penser que l'évaluation convenable
des services des écosystèmes côtiers et marins est essentielle au développement durable.
¤ CENTRE DE FORMATION ET DE RECHERCHE GOBABEB – PROGRAMME D’EDUCATION ET DE
FORMATION - Emily Mutota, [email protected]
Le Programme d’Education et de Formation du Centre de Formation et de Recherche Gobabeb, situé au cœur du
désert du Namib au sein du Parc de Namib-Naukluft, offre un large éventail de possibilités. A l'origine choisi à des
fins de recherche, la localisation de Gobabeb à l'intersection de trois écosystèmes offre une occasion unique pour
l'apprentissage guidé sur notre environnement naturel en mettant l'accent sur la zone aride. Gobabeb est
également un site de démonstration pour l'énergie hybride, les systèmes de recyclage de l'eau et les pratiques
sensibles de l’impact sur l'environnement. Les étudiants, donc, acquièrent de l'expérience pratique et des
connaissances sur le terrain sur les écosystèmes arides avec une expérience simultanée des techniques
d’existence durables. Des questions qui peuvent être éventuellement posées sont : Quelles sont les implications,
9
les avantages et les inconvénients pour la Namibie des changements climatiques, de la désertification et de la
biodiversité unique du Namib ? Comment nos ressources, qu’elles soient de l'espace, de l'eau, de l'énergie ou
des déchets, puissent-elles être gérées de façon appropriée dans les zones arides ? Comment les gens, les
plantes et les animaux se sont-ils adaptés à la variabilité climatique extrême ? Ces questions et bien d'autres
pertinentes relatives à l’environnement variable et rapidement changeant de la Namibie, font partie du programme
d'éducation et de formation à Gobabeb et défient les jeunes esprits dans un contexte stimulant et plein
d'aventures.
Utilisant une approche interrogative et de découverte de soi, les programmes d'éducation répondent en particulier
aux jeunes Namibiens, mais sont également appropriés pour ceux suivant des études sur l'éducation
environnementale, qui enseignent des matières liées à l'environnement ou qui veulent recueillir des idées pour
intégrer tous les aspects de l'environnement dans des opportunités plus formelles d'éducation. Les cours de
formation pour les groupes scolaires avec leurs enseignants vont de quelques jours à une semaine ou plus. De
même, des cours sur mesure sont offerts aux groupes tertiaires, en particulier concernant l'écologie et le
développement durable des zones arides. Les étudiants choisissent des sujets d'une gamme de disciplines pour
la recherche sur le développement rural tels que la gestion de l'eau, l'horticulture et le développement
communautaire ainsi des recherches sur le milieu naturel. Le focus est mis sur le travail sur le terrain, y compris
la conception, la mise en œuvre, l'analyse et la présentation de travail de groupe indépendant.
Des stages de formation à long-terme (3 à 12 mois) sont offerts aux Namibiens de niveau tertiaire qui mettent
l’accent sur l'application de la théorie à la résolution des problèmes environnementaux pour le développement
durable. Cette approche de résolution de problèmes s'est révélé un facteur clé dans la promotion de la formation
bien équilibrée pour les futures cadres techniques et les décideurs de la Namibie. Le programme comporte trois
éléments intégrés, un groupe d'étudiants polytechniques basés au Centre pour un cours complet qui fait partie
d'un module d'étude et un groupe général de stagiaires diplômés travaillant sous encadrement sur des projets à
court et long terme entrepris par le Centre. Un troisième groupe est composé de stagiaires internationaux qui
participent à des projets de recherche et de suivi à long terme, en collaboration avec des étudiants locaux,
renforçant ainsi les interactions interculturelles et inter-nationales.
Tout au long de son histoire de cinquante ans, Gobabeb a accueilli des étudiants de partout dans le monde pour
poursuivre des PhD, des MSc ou de la recherche post-doctorale, souvent en collaboration avec des étudiants
namibiens, dans des domaines allant de la géologie et l'écologie à l'utilisation et la gestion durables d'une gamme
de ressources naturelles dans une variété de paramètres. Ils peuvent entreprendre cette recherche dans le Parc
du Namib-Naukluft à Gobabeb ou utiliser le Centre comme base pour travailler dans les zones environnantes.
Des groupes communautaires de la Namibie, dans leur sens le plus large, participent à une série de programmes
de formation, y compris la planification, la rédaction de propositions et de gestion de projets. Des membres de la
communauté locale participent à des cours de tourisme communautaire dans les milieux arides, d'agriculture,
d'eau et des applications d'assainissement et de déchets au niveau du village.
Le ciel est la limite en termes d’opportunités d'éducation et de formation à Gobabeb. Les éducateurs et les
formateurs innovateurs et dynamiques et les étudiants à tous les niveaux sont invités à consulter le site Web à
www.gobabeb.org pour plus d'informations sur ces questions et d'autres programmes de formation et de
recherche attrayant.
¤ CONTRIBUTION DE PRO-NATURA par Guy F. Reinaud, Président, Pro-Natura International :
[email protected]
Nouvelle Oasis : Supers Jardins Potagers au cœur des systèmes de l’Agroforesterie
L’Agroforesterie était, dans le passé, un type traditionnel spécifique de l'agronomie pratiqué par les communautés
rurales dans les tropiques. Un système de l'utilisation rationnelle des terres qui restaure et maintient la fertilité du
sol et augmente le rendement total, impliquant des cultures agricoles (annuelles de production de denrées
alimentaires) en synergie avec les arbres (plantes pérennes) et/ou l'élevage, le tout sur la même terre et dans des
combinaisons variables dans le temps. Il devrait être réintroduit sans perturber l'équilibre écologique et socioéconomique d'une population locale donnée.
Il a fallu beaucoup de temps aux scientifiques pour bien
comprendre tous les avantages liés à l'agroforesterie.
Nous préconisons la mise en place d'un projet pilote sur une
petite ou moyenne échelle avant de procéder au
développement à plus grande échelle. Les données
quantitatives sur le rendement d'un système agroforestier
pilote peut être utilisé pour améliorer les méthodes techniques
et affiner un système qui est généralement beaucoup plus
productif que toute forme de monoculture.
Centre de développement de l'agroforesterie Pro-Natura
au Nigeria
L'agroforesterie n’est seulement une réponse à la lutte contre
la pauvreté et la malnutrition, mais elle aborde également les
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changements climatiques. Le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), qui a reçu
le Prix Nobel de la Paix, décrit l'opportunité en ces termes : "Plus d'un milliard d'hectares est disponible pour la
conversion à des systèmes agroforestiers à haute productivité en mesure de réduire considérablement la
pauvreté et la déforestation et la séquestration du carbone sur une grande échelle.” Selon le GIEC, dans les 50
prochaines années, les marchés du carbone pourraient financer de tels projets de réduction de la pauvreté, qui
ont le potentiel pour réduire les gaz à effet de serre dans l'atmosphère de l'équivalent de 50 milliards de tonnes
de CO2.
Depuis deux décennies, Pro-Natura a démontré l'efficacité de l'agroforesterie en Amérique Latine, en Afrique et
en Asie, développant des centres de formation pratique pour les agriculteurs financés par la Coopération
Française et la Fondation Leventis. La gamme complète de cette expérience est succinctement résumée dans
des manuels disponibles en Français et en Anglais.
Notre objectif principal, aujourd'hui, est d'intensifier ce type d'action dans les zones arides où les problèmes
alimentaires et la dégradation de l'environnement sont alarmants.
Plan pour la création d'un Super Jardin Potager (SJP)
Un SJP se compose de 4 parcelles, chacune mesurant 1,20m x 12,5m. Un terrain approprié doit être organisé en
ces quatre parcelles, séparées les unes des autres par un passage d'au moins 60cm.
Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter : Guy F. Reinaud, Président, Pro-Natura International :
[email protected] Tél. : 33 680 61 09 36 et Laurent Colas, Directeur Général, JTS Semences :
[email protected] Tél. : +33 630 86 27 29
Un Super Jardin Potager enrichi de Biochar (Agrichar) de moins de 60 m2 fournit une alimentation
équilibrée pour une famille de 10 personnes avec une consommation d'eau de 80% de moins
Pro-Natura International, en association avec les œuvres sociales JTS Seeds, a développé l’innovant,
l’écologique et très productif Super Jardin Potager. Initialement prévu pour l'Afrique, ce jardin enrichi produit une
alimentation parfaitement équilibrée pour 10 personnes sur une superficie de 60 m2. C'est une combinaison du
Jardin Tropical Amélioré (ITG) de JTS Seeds et le Biochar de Pro-Natura. Ce jardin est une promesse pour un
futur mondial plus riche et plus sain. Le résultat de 15 années de recherche et de 30 ans d'expérience sur le
terrain, d'abord démontré au Niger et au Sénégal, la technique de culture biologique concernée est applicable à
toutes les zones tropicales. Le kit correspondant comprend les semences nécessaires, les amendements du sol,
les dispositifs d’'irrigation adaptés, ainsi que les équipements spécialement adaptés (voiles de couverture, outils,
etc.) Le prix de la structure de production en France est de 149 €. Les semences sans OGM sont le fruit de 15
années de sélection spécialiste. La production dans ce jardin est constante toute l'année, quelle que soit la
saison, impliquant un cycle toujours régulier de 45 jours. La consommation d'eau est réduite de plus de 80%, la
charge de travail nécessaire est limitée à 2 heures par jour.
Parmi les aspects novateurs remarquables du Super Jardin Potager est l'inclusion du biochar, produit grâce à la
technologie du charbon de bois vert de Pro-Natura. La fertilisation du sol à partir de la poussière de charbon de
bois (biochar) est une pratique ancestrale d'abord employée il y a plus de 7.000 ans par les Indiens préColombiens dans les régions de l'Amazonie. Les propriétés exceptionnelles de ces sols sont encore perceptibles
aujourd'hui, comme cela a été récemment découvert par la communauté scientifique qui, du fait montre
maintenant un grand intérêt pour le biochar. Le biochar de Pro-Natura évite les problèmes écologiques liés à la
11
production du charbon de bois car il s'agit de charbon de bois vert, produit exclusivement à partir de biomasse
renouvelable (résidus agricoles ou forestiers non utilisés pour l'alimentation du bétail, matière organique, plantes
envahissantes, etc.). Il est le produit d'un processus de carbonisation continu, à la fois efficace et écologique,
utilisant les machines Pyro-6 et Pyro-7. Les engrais complémentaires sont limités aux produits organiques tels
que le compost et le fumier. En soi, le biochar permet de doubler la productivité des terres agricoles, sinon plus,
une fois que le sol ait été fertilisé par l'incorporation d'un kg de biochar par m2. En plus de cet effet fertilisant
direct, le biochar agit également en tant que puits de carbone durable. Ceci induit la séquestration du carbone du
CO2 atmosphérique (une tonne de biochar est l'équivalent de 3 tonnes de CO2), ce qui atténue à long terme les
changements climatiques.
Le Super Jardin Potager est livré en un kit de base, auquel certaines options peuvent être ajoutées afin
d'accroître davantage la productivité et permettre la création du jardin.
Le kit comprend :
Doublure de plastique. Cela permet de limiter la taille de la parcelle et la limitation du travail à un seul endroit
(tel un pot de fleur) résultant en l'enrichissement du sous-sol et le contrôle des infestations de ravageurs, ainsi
que la lutte contre l’érosion hydrique et éolienne. La doublure de plastique constitue la base de la technique ITG.
Son installation conduit à un travail plus profond sur le sol et donc à la fois un enracinement en profondeur et une
meilleure croissance latérale des plantes.
Mini-éponges de rétention d'eau. Les absorbeurs d’eau améliorant la qualité du sol, contribuant à une meilleure
gestion du jardin et une réduction de l'utilisation de l'eau (ajoutés à la doublure de plastique et les voiles, la
consommation d'eau est de 4 fois moins que dans un jardin traditionnel).
A Gauche : Application du
biochar au Sénégal ; A
Droite : Mise en place des
voiles
A Gauche : Super Jardin
Potager au Niger ; A Droite
: Production de choux dans
la ville de Niamey
Engrais organique. L’engrais naturel est très utile pour régénérer la fertilité du sol et constitue une forme de
sécurité garantissant une productivité optimal.
Voiles de germination. Indispensables à l'ITG, elles aident à lutter contre l’évaporation de l'eau d’au moins 2/3,
limitent le temps lorsque les stomates (cellules foliaires de la plante indispensable à la photosynthèse) restent
fermés pendant les heures chaudes du jour, augmentant ainsi la période de la photosynthèse, créent une barrière
pour les insectes volants, atténuent le froid du matin et forment une protection contre les tempêtes de sable ainsi
que les fortes pluies.
Voiles de pépinière. Celles-ci garantissent le même effet que les voiles de production sur de petites surfaces
caractéristiques de pépinières.
Un arrosoir à buse-fine. Permet l'arrosage régulier et non-agressif des plantes et empêche le compactage du
sol.
Un plantoir. Indispensable pour la transplantation.
Un cordon d'alignement. Délimite la zone de plantation et facilite la plantation en ligne droite.
Les JTS seeds : sont le fruit de 15 années de recherche agronomique sans OGM. L'emballage est étanche à
utilisation unique et une faculté germinative vérifiée par le laboratoire de JTS, fournissant un taux optimal.
12
Création d'une pièce importante du puzzle de la réduction
du CO2
La méthode utilisée ici implique les résidus agricoles non utilisés
ou de la biomasse renouvelable, qui autrement iraient aux
déchets, et leur transformation soit en biochar ou en briquettes
de charbon de bois vert, un substitut du charbon de bois. ProNatura propose, donc, un carburant local alternatif fait de
charbon végétal, obtenu à travers un processus éprouvé, propre
et efficace, basé sur la carbonisation continue de la biomasse
renouvelable. Les adventices de Savannah, les roseaux, la
paille de blé ou de riz, les tiges de coton et de maïs, les écorces
de riz ou de café et le bambou peuvent tous être utilisés pour
produire le charbon de bois vert. Toute forme de bois, y compris
la sciure de bois, peut aussi être carbonisée, avec un
rendement de près de trois fois plus élevé que celui dans le cas où on aurait utilisé des procédés de batch
classique. Une machine Pyro-6F permet la production économique et écologique de 4 à 5 tonnes de charbon vert
par jour. La première machine de fabrication française a été en usage dans la région de Saint Louis au Sénégal
depuis fin 2007 (voir photo ci-dessus). Cette technologie venait d'être transférée à la nouvelle société basée à
Paris, la Green Charcoal International, qui produit la machine.
Note : En 2002, Pro-Natura a remporté le premier prix de la Fondation Altran pour l'innovation technologique pour la
production écologique du biochar.
Vous vous demandez ce qu’est le biochar, lisez ce qui suit.
REVUE DE LIVRE : Biochar pour la Gestion de l’Environnement : Science et Technologie
Editeurs : Johannes Lehmann et Stephen Joseph
2009 : hardback, 416 pages
Earthscan (www.earthscan.co.uk)
Revu par William Critchley : 14 Septembre 2009
Ce livre est une réalisation splendide et en temps opportun. Il sert de texte bien fondé sur le Biochar, tout en
préconisant son potentiel dans le traitement des questions liées à l'environnement et à la sécurité alimentaire.
Mais, qu’est ce que le Biochar ? Fondamentalement, c'est du charbon de bois, mais pas produit pour l'utilisation
comme combustible, plutôt pour être mélangé dans le sol. Techniquement, comme nous le dit l’excellent chapitre
d’introduction de l’éditeur, il est le produit de la décomposition thermique de la matière organique sous un
approvisionnement limité d'oxygène - ou (essentiellement) "pyrolyse". Une définition réelle, selon l’International
Biochar Initiative, n’est donnée (assez curieusement) que sur la page 108. La question
suivante est : pourquoi le biochar ? Eh bien, la pratique consistant à incorporer de la
matière organique carbonisée dans le sol était, apparemment, une pratique indigène des
Indiens d'Amazonie. Les sols noirs qui ont abouti, les Terra Preta, ont tout simplement
mieux fait pousser les cultures, pendant une période prolongée de temps. Et les enquêtes
scientifiques sur l'effet du biochar comme un amendement du sol montrent que, de la
manière de l’ajout direct de minéraux, il améliore en effet certaines propriétés - y compris le
prélèvement des nutriments, l'utilisation plus efficace des engrais, l'infiltration des eaux
pluviales et la neutralisation des toxines. Il est ‘‘plus efficace pour renforcer la qualité du sol
que n'importe quel autre amendement organique du sol", selon les éditeurs.
Ce qui, toutefois, rend le biochar encore plus spécial, est le fait il piège également le
carbone dans le sol pendant une très longue période de temps : jusqu'à 7.000 ans dans le
cas des sols Terra Preta d'Amazonie. C'est la séquestration du carbone par excellence, parce que le carbone
n'est uniquement stocké sous clé (façon de parler), mais est activement employé pour l'amélioration des sols pour
la croissance des plantes : c'est l'atténuation des changements climatiques qui améliore directement la production
alimentaire. Comme si cela ne suffisait pas, le processus de production du biochar, à partir de la matière
organique, génère de l'énergie à travers les sous-produits de gaz et des huiles : et le biochar peut nettoyer la ville
étant potentiellement produit à partir de déchets verts.
Le chapitre 22 du Livre est divisé en quatre domaines principaux. D’abord, les propriétés du biochar, ensuite
"production et application", troisièmement "processus environnementaux" et enfin ‘’mise en œuvre". Les chapitres
sont, donc, organisés thématiquement et fournissent une continuité logique. Il ne faut pas longtemps pour voir
que, malgré la paternité disparate de ces chapitres, il y a une qualité uniforme des autorités scientifiques. Bien
qu’il y ait, sans doute, eu la pression du temps pour produire le livre en temps utile pour la Conférence des
Parties (COP) de Copenhague à la fin de cette année, ce n'est moins rien qu’un ensemble compilé à la hâte de
documents de conférence (le cauchemar du lecteur). Et la présentation est tout d'abord de première classe :
13
doubles colonnes faciles à lire et utilisation généreuse de diagrammes, de dessins, de tableaux et de graphiques.
Vous n'avez pas besoin d'être un spécialiste en chimie organique pour comprendre ce livre, mais une grande
partie de la matière est assez technique. Il s'agit d'un texte faisant autorité, après tout. Pour la circonscription très
étendue des lecteurs qu'il attirera (experts des changements climatiques ; agronomes ; spécialistes de l'énergie ;
écologistes), le premier chapitre lui-même peut satisfaire leurs principaux intérêts : il résume toute l'histoire en
des termes faciles et lisibles. Le reste du livre sert alors de matériel de référence - qui est non seulement bien
indexé, mais a également une liste très utile d’abréviations et d’explications des unités SI (pour aider à répondre à
la question, par exemple, qu'est-ce qu'un petagram ?). Au début, ce critique a fait valoir le double objectif de
l'ouvrage : agir comme un texte sur le biochar, tout en mettant en avant l'argument de son impact potentiel sur
l'environnement. Le premier objectif est atteint admirablement, le second, légèrement moins. Alors que les
éditeurs fournissent un argument équilibré mais puissant, l'avant-propos par Tim Flannery offre un "moment de
brume verte" avec sa déclaration extravagante que le ‘’[biochar représente] l'unique initiative la plus importante
pour l'avenir de l'environnement de l'humanité". Ce genre de hype peut être contre-productif : il y aura sûrement
des obstacles formidablement pratiques à l’adoption à grande échelle du biochar. Plus utile (et avec un impact
beaucoup plus grand) est le genre d’extrait d’information que les éditeurs nous fournissent : ‘’détournant à peine
1% de prélèvement net annuel par les plantes en biochar pourrait atténuer près de 10% des émissions
anthropiques actuelles du C.’ Et le dernier chapitre sur la politique aurait certainement pu être percutant :
pourquoi pas une liste des ‘’points de politique’’ pour les décideurs ? Mais, finalement, cela est une obligation
pour tous ceux sérieusement préoccupés par l'environnement ... ou les changements climatiques ... ou la
production alimentaire. Comme quelqu'un qui se préoccupe de tout ce qui précède et en tant que professeur
d'université, votre critique fera l'utilisation entière et régulière de son exemplaire.
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Avec l’équipement de forage à percussion de Eijkelkamp Agrisearch Equipment, le
prélèvement d'échantillons du sol peut être réalisé dans les sols durs, qu’il y ait ou non des
couches supérieures de gravats ou de pierres. L’équipement de forage à percussion est
mobile et peut surmonter les divers problèmes qui ne peuvent pas être tentés par
l'équipement de forage à commande manuelle.
Lire tout à ce sujet dans la notice de Percussion Drilling ou visiter www.eijkelkamp.com
pour plus d’information (http://www.eijkelkamp.com/Portals/2/Eijkelkamp/Files/AP-P12101eA4 Percussion drilling equipment.pdf)
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Articles
Points Saillants du C
À tous ceux et celles intéressés au carbone et au semis direct,
L'information ci-jointe et ci-après est un rapport des résultats de la rencontre de la Banque Mondiale sur le
carbone qui s'est tenue le 02 Mars 2009 à Washington, D.C. Veuillez lire le résumé des résultats de la rencontre
et visualiser les présentations PowerPoint sur le lien :
http://wbcarbonfinance.org/Router.cfm?Page=BioCF&FID=9708&ItemID=9708&ft=DocLib&ht=42&dtype=46120&
dl=0. Le résultat de cette rencontre montre les progrès réalisés dans le développement des marchés de carbone
et identifie les prochaines étapes pour la gestion mondiale du carbone dans les systèmes agricoles. Si vous avez
quelque chose à apporter à cet égard, n'hésitez pas à le transmettre à Mikko Ollikainen à la Banque Mondiale
dont le courriel est [email protected].
Don Reicosky
Résumé des résultats et les prochaines étapes proposées
Atelier sur la Méthodologie du Carbone du Sol
02 Mars 2009, Banque Mondiale
Potentiel des projets de financement du carbone des sols agricoles afin d'atténuer les changements
climatiques devrait être exploité
• Richesse des données existantes sur le potentiel d'atténuation dans le secteur agricole dans différentes
zones climatiques.
• Ce potentiel d'atténuation est rentable et comparable à celui des autres secteurs qui font déjà partie du
régime d'atténuation internationalement convenu dans le cadre de la Convention de l’ONU sur le Climat, par
exemple, la foresterie.
• L’augmentation du contenu de carbone dans les sols agricoles a généralement des co-bénéfices attrayants
tels que la productivité croissante, une meilleure sécurité alimentaire et la résilience climatique améliorée.
• Les systèmes gouvernementaux et bénévoles du commerce du carbone, bien que relativement limités à ce
jour, ont été les pionniers du carbone agricole dans les pays développés dans le cadre de la palette
d'atténuation et d'autres envisagent de le faire. Cela prépare le terrain pour inclusion dans le régime
d'atténuation réglementé.
Un terrain d'entente a été établi entre les scientifiques et les représentants du marché sur une approche
faisable pour développer des méthodologies vérifiées de séquestration du carbone du sol
• Malgré le fait d’avoir un potentiel total énorme, les quantités de carbone séquestrées généralement par ha par
année dans les systèmes des sols agricoles, sont relativement faibles et nécessitent des méthodes de
vérification qui ne sont pas coûteuses et ne requièrent pas trop de main-d'œuvre.
• Il y a suffisamment de données scientifiques pour établir en toute confiance une corrélation positive ex ante
entre les différentes pratiques de gestion et les niveaux de la séquestration du carbone dans le sol dans
certains systèmes agro-écologiques.
• L’accord existant permet d’intervenir, dans certains environnements relativement bien connus des pays en
développement, avec des projets pilotes techniquement sains, fondés sur des valeurs par défaut pour le
carbone séquestré suivant des interventions de gestion spécifiques. Il est, également, important, durant la
phase initiale des démonstrations, de travailler dans des zones où des gains potentiels de carbone dans le
sol sont les plus élevés.
• Une taille unique ne convient pas à tous : Il y a eu un accord unanime qu'il n'y a pas une seule pratique de
gestion agricole qui devrait être adoptée pour tous les systèmes.
• La compensation pour la bonne gestion du carbone du sol a, généralement, de multiples avantages et se
prête à explorer de nouvelles opportunités de paiement pour les services environnementaux.
La Banque Mondiale est dans une position unique pour promouvoir des projets de carbone du sol au
niveau mondial
• La Banque dispose d'une expertise avant-gardiste dans les projets de financement du carbone à la fois de
l’Utilisation des terres et du Changement d'utilisation des terres et de la foresterie (LULUCF), y compris deux
projets de carbone du sol en Afrique dans le Fonds Biocarbone (BioCF) et dans le développement rural
durable dans les pays en développement.
• La Banque a le pouvoir de convocation sans précédent de réunir les investisseurs, les organisations des pays
en développement et les experts techniques.
16
•
Les participants ont encouragé la Banque à jouer un rôle plus actif à la fois dans les pays développés tels que
les États-Unis et dans les pays en développement, pour sensibiliser les gouvernements du potentiel du
carbone du sol et pour garder le carbone des sols agricoles en priorité sur l’agenda de l’atténuation des
changements climatiques.
L'atelier a convenu à l'unanimité de recommander que la Banque prenne les devants dans la coordination
de l'accumulation de l'information nécessaire pour la vérification ex ante de la séquestration. Plus
précisément :
• La Banque devrait mettre en place un groupe de travail de 5-8 experts et les principales organisations
intervenantes pour le renforcement du projet de base de données existante des réponses du carbone du sol
aux interventions de gestion spécifiques dans des éco-régions.
• Ce projet de base de données (‘’tables de consultation") serait mis à jour régulièrement grâce à un processus
de révision par les pairs et les données devraient être largement accessibles au public. Cette base de
données serait :
o Simple et rentable, et présentera l'information sous une forme que les scientifiques pourraient quantifier et
les agriculteurs pourraient comprendre.
o Applicable pour les diverses pratiques de gestion et utilisations des terres, et à travers l’extrapolation,
dans différents régions, bassins versants et communautés, et inclure toutes les variables clés : climat,
types de sol, utilisations des terres, systèmes d'exploitation, tailles des exploitations agricoles, pratiques
agronomiques et composantes du système intégré.
• Un protocole basé sur la vérification d’utilisation des terres et de pratique serait également mis au point, peutêtre un partenariat entre des institutions de recherche dans les pays en développement et les pays
développés.
Prochaines étapes après l'atelier : comment pouvons-nous faire usage de la dynamique ?
• Les canaux sont ouverts pour coordonner et renforcer la collaboration avec les parties prenantes telles que
les centres du CGIAR, la FAO et les universités, ainsi qu’au sein de la Banque (ENVCF, ENV, ARD, AFTAR).
• Le carbone des sols agricoles sera mis sur l'agenda des rencontres préparatoires dans la perspective du
sommet de Copenhague sur le climat comme le Groupe de travail Ad Hoc sur la rencontre de l’Action
Coopérative à long terme (AWG-LCA) à Bonn à la fin du mois de Mars.
• Le travail BioCF/AFTAR pour développer la méthodologie de carbone des sols agricoles se poursuivra
comme approuvé par les participants à l’atelier – puisque de telles méthodes ne sont pas encore éligibles
dans le cadre du Mécanisme de Développement Propre (MDP), le Voluntary Carbon Standard (VCS) system
est utilisé.
o La méthodologie sera présentée d'ici Avril 2009 pour approbation du VCS et les projets pour
l'enregistrement du VCS.
o Les projets pilotes BioCF sont utilisés pour illustrer les avantages et les défis de la mise en œuvre de
telles méthodes dans les pays en développement, en vue d'en démontrer l'acceptabilité dans un régime
d'atténuation des changements climatiques futurs.
o Le travail de la méthodologie BioCF sera accessible au public.
• Toute l’information accumulée durant l'atelier sera accessible au public.
Points Saillants du Vétiver Quoi de neuf ?
Roley Nöffke, Directeur Général de Hydromulch (Afrique du Sud), a beaucoup fait pour promouvoir l'utilisation du
Système Vétiver pour la stabilisation des pentes liées à l’autoroute. Dans un article récent concernant l’Ilmenite
Project à Madagascar, le vétiver a été utilisé sur une grande échelle pour la protection des pentes de l’autoroute
du sable transporté par le vent. L'article complet, par Carol Knoll et Roley Nöffke, est disponible à :
http://www.vetiver.org/Graphics_Images/MAD-sandunetxt.pdf.
Un élément important a été le Community based Vetiver propagation program décrit ci-dessous. TVNI
cherche des opportunités pour les agriculteurs locaux afin de produire du matériel végétal du vétiver pour la
stabilisation de l'infrastructure comme un élément important dans le Système Vétiver et une plante à haute valeur
ajoutée très importante et rentable pour les agriculteurs. Imaginez ce qui pourrait être fait à Haïti et dans
n’importe quel pays touché par d’autres désastres.
"De Carol Knoll et Roley Nöffke, Community based Vetiver propagation program. Il a été estimé que la lutte
contre l'érosion et le programme de rétablissement de la végétation, dans l’ensemble, auraient nécessité environ
deux millions de plants de Vétiver et Hydromulch, en liaison avec QMM Environmental, a lancé un programme
d’approvisionnement et de mise en culture du Vétiver en utilisant des groupes familiaux dans les communautés
avoisinantes. Nöffke a noté que quinze communautés ont été abordées initialement au cours de Décembre 2006
et cela était passé à 35 en Août 2008.
17
Certaines familles impliquées dans le projet ont fourni le matériel parental de leurs exploitations agricoles à
proximité des sites de réhabilitation et ont été payés pour le matériel, tandis que d'autres ont reçu les feuillets du
matériel parental pour le cultiver dans les pépinières communautaires de leur propre fabrication. Hydromulch a
briefé les villageois sur les procédures correctes de mise en culture et de raclage et a fait une démonstration des
méthodes de récolte durables – enlevant le matériel sans endommager la plante mère. Ils ont également été
encouragés à identifier et à recueillir du matériel solide et viable et ont souvent parcouru de grandes distances
pour s’approvisionner du matériel approprié. Des sacs de mise en pot et du matériel de plantation du Vétiver sous
forme de feuillets ont été livrés aux communautés qui avaient choisi la voie de multiplication. Les producteurs ont
rempli les sacs avec un moyen de culture adapté et ont planté les feuillets. Des pépinières à terrain ouvert ont
également été encouragées, afin que les producteurs puissent constituer un stock pour la demande future. Avec
les sacs de mise en pot, les producteurs ont reçu des bâtons d’engrais, des pelles, des râteaux, des arrosoirs en
plastique et des brouettes. Les familles ont été payées pour le processus de plantation initial, avec un deuxième
paiement effectué une fois que les plantes aient été établies de manière satisfaisante avec un système racinaire
bien développé. Selon Nöffke, l'établissement prend entre trois et six semaines pendant lesquelles un arrosage
régulier dans le temps est nécessaire.
Les communautés sélectionnées pour le processus de multiplication ont été à proximité de sources d'eau fiables.
Certaines communautés sont impliquées dans la maintenance post-établissement des plantes et sont payées en
conséquence. Une fois établies, les plantes ont été collectées par Hydromulch prêt à les planter dans
l’environnement difficile des bordures de l’autoroute. Les communautés ou familles dans les différents villages
sont des agriculteurs de subsistance qui cultivent principalement du riz, tandis que ceux de la côte sont des
pêcheurs.
Dans le village de Mangaiky, la "communauté d’André" avait multiplié plus de 230.000 plantes de Vétiver à ce jour
et, dans le même village, la famille Auguste avait multiplié au-delà de 250.000 plantes. Dans le village de
Mangarivotra, la "Communauté d’Antahova" atteindra bientôt son objectif de 80.000 plantes, tandis que la famille
de Maria-Agnès du village de Mandromdromotra avait cultivé 100.000 plantes. Ce sont quelques-uns des 35
groupes impliqués dans ce programme, approvisionnant la pépinière tenue sur site en stock. Un total de plus de
deux millions de plants de Vétiver a été utilisé pour la lutte contre l'érosion dan le cadre du projet.
Le programme basé sur la communauté a déjà généré plus de 150.000 $US pour les communautés respectives,
au cours de la phase de construction de l’Ilmenite Project. Les agriculteurs locaux ont investi leurs revenus dans
les bâtiments et le stock. L’agriculteur Auguste a construit une grande maison solide avec les revenus que sa
famille a reçus, alors que Madame Marie-Agnès a construit une maison sûre pour elle et ses petits-enfants à
partir des revenus générés par la multiplication du Vétiver. André David Mahalogny du district de Mangaiky a
acheté un troupeau de six zébus avec le produit généré par la pépinière de Vétiver de sa famille. Avec l'argent
qu'il a gagné, l’agriculteur Arthur a effectué la cérémonie de restitution traditionnelle sur la tombe de son père,
tandis que l’agriculteur ‘Jonesey’ éduque ses enfants avec le paiement reçu pour les 240.000 plants de Vétiver
cultivés par sa famille."
Indépendamment de ce qui précède, vous pouvez apprendre davantage sur les nouveaux développements sur le
site Web de TVNI - http://www.vetiver.org. Nous avons repensé le site Web pour le rendre facile à accéder à des
sujets spécifiques. Nous avons publié cinq nouveaux manuels relatifs au Système Vétiver dont un a déjà été
traduit en Mandarin, en Swahili et en Vietnamien. Nous espérons avoir bientôt les traductions en Français,
Espagnol et Portugais. Celles-là sont ou seront téléchargeables sur Internet ou peuvent être achetées à partir de
amazon.com. Nous avons eu un atelier Vétiver très réussi en Inde plus au tout début de l'année dernière, et nous
prévoyons un autre similaire en Ethiopie pour cette année.
Quels que soient vos points de vue à propos du Système Vétiver, il y a un besoin urgent d'atténuer les problèmes
liés au sol et à l'eau et à renouveler et protéger nos ressources naturelles - un des moyens les plus rapides, les
moins chers et les plus efficaces est à travers l'application du Système Vétiver.
- Dick Grimshaw, Bellingham, USA 23 Octobre 2008
Points Saillants de
Nouveau Site Web de WOCAT
Nous tenons à attirer votre attention sur le Site Web de WOCAT entièrement rénové et qui est en ligne depuis
plusieurs semaines maintenant. Pour ceux qui avaient l’habitude de l'ancien site Web, il se peut qu’il leur faudrait
un peu de temps pour s’y habituer car la structure a, radicalement, changé. L'utilisation de Sitemape est le moyen
le plus simple pour découvrir le nouveau site Web. Comme vous pouvez le voir sur l'image ci-dessous, il y a un
menu (horizontal) avec les rubriques suivantes : Réseau ; Base de données de connaissances ; Méthodes ;
Vision & Mission et Nouvelles & Evénements. En cliquant sur l'une de ces rubriques, un autre sous-menu
horizontal s’ouvrira, qui à son tour conduira à un menu vertical comme sur l'image ci-dessous (Réseau
Organisation Gestion mondiale).
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L'ancienne URL (www.wocat.net) est toujours valide et pointe désormais vers le nouveau site Web. Toutefois,
certains fichiers que vous aviez pu télécharger avant, doivent être re-chargés, par exemple, le WOCAT in
Google Earth file, qui peuvent, aujourd’hui, se retrouver sous Base de données de connaissance
SLM
Mapping WOCAT dans Google Earth (ou qui peuvent être téléchargés directement en cliquant sur le lien cidessus). Cela ouvrira un fichier de repère WOCAT avec toutes les Technologies et les Approches dans Google
Earth. Les pays dont les données WOCAT montrent un logo WOCAT, qui lorsque vous zoomez dessus est
remplacé par une ou plusieurs petites icônes WOCAT, dont chacune représente une Technologie (en vert) ou
une Approche (en rouge). En cliquant sur l'icône, une fenêtre du résumé de cette technologie ou approche
s’ouvre. En outre, un lien est fourni pour faire des commentaires sur chaque étude de cas spécifique, n'hésitez
pas à le faire !
Sous Nouvelles & Evénements, vous pouvez trouver les (dernières) Nouvelles, telles que maintenant les
présentations du dernier symposium WOCAT/DESIRE au Maroc.
La plupart des informations sont disponibles sans avoir besoin d’ouvrir une session, par conséquent pour tous
ceux qui naviguent sur le Site Web. En se connectant en tant que registered user (utilisateur enregistré), des
fonctionnalités supplémentaires deviennent disponibles, par exemple, Réseau
Organisation
Base de
données des adresses. En outre, un mot de pass est nécessaire pour toute saisie de données ou pour effectuer
des changements dans la base de données sur les Technologies ou Approches, ou liées à la Cartographie.
Les commentaires ou critiques constructifs sur le nouveau site Web seront grandement appréciés. Votre
feedback au secrétariat de WOCAT contribuera à l'améliorer !
Godert van Lynden [email protected], WOCAT-L moderator
"WOCAT-L" [email protected]; "WOCAT secretariat" [email protected]
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Comptes Rendus
Atelier et Conférence de SWAT SEA, Chiang Mai, Thaïlande, 05-08 Janvier 2009 L’Université de Chiang Mai
avec 40 organisations, a organisé le premier atelier de formation en Asie du Sud-Est (SEA) (05-06 Janvier 2009)
et la conférence (07-08 Janvier 2009) sur l’Outil d’Evaluation des Sols et des Eaux (SWAT) à Chiang Mai, en
Thaïlande.
L'événement visait à la recherche des partenaires clés dans la région de l’Asie du Sud-Est et a cherché à fournir
des ressources de formation et des idées pour ceux qui cherchent à engager leurs organisations d'une manière
intégrée et efficace à acquérir une meilleure compréhension des changements des ressources en sols et en eau
à cause des changements du climat et de la gestion.
L'atelier a accueilli 42 participants et la conférence en a attiré 82 de plus de 10 pays, principalement des
chercheurs et des formateurs. Ils ont participé à la conférence qui a consisté en des présentations directes, des
ateliers et des petits groupes de discussion.
Nous espérons que l'atelier et la conférence ont démontré aux personnes présentes qu'elles ne sont pas seules
et que les ressources existent pour les aider à inspirer leurs collègues et organisations à s'engager avec en
utilisant le SWAT comme un outil pour améliorer leurs décisions afin de gérer leurs ressources en sols et en eau.
Les organisateurs sont particulièrement reconnaissants au Thailand Research Fund (TRF) et au projet SANREMCRSP de l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID) pour avoir rendu l'événement
possible grâce à leur généreux appui financier. Nous remercions, également, les intervenants et animateurs
d'ateliers qui ont donné de leur temps et contribué à la réussite de cet événement. En particulier, nous tenons à
remercier, au nom du 1er comité SWAT-SEA, l'équipe d'organisation locale à l'Université Chiang Mai et l'équipe
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de la North Carolina Agricultural and Technical State University. Sans vous, rien de tout cela n'aurait été
possible !
Les participants à l'Atelier venaient des pays suivants : Cambodge 2, Allemagne 1, Inde 1, Indonésie 2, Iran 1,
Japon 1, Kenya 1, Corée 3, RDP du Lao 6, Nigeria 1, Philippines 2, Thaïlande 15, Etats-Unis 2, Vietnam 4, Grand
Total 42
Les participants à la Conférence venaient des pays suivants : Cambodge 2, Allemagne 1, Inde 2, Indonésie 2,
Iran 7, Japon 2, Kenya 1, Corée 14, Koweït 1, RDP du Lao 6, Malaisie 1, Myanmar 2, Nigéria 2, Philippines 3,
Thaïlande 22, Etats-Unis 8, Vietnam 5, Grand Total 82
- Attachai JINTRAWET, Crop Sciences and Naturla Resources, Faculté d'Agriculture, Université de Chiang Mai,
Chiang Mai, 50200, Thaïlande, [email protected], http://www.mcc.cmu.ac.th/
- Les Actes de cette Conférence SWAT SEA seront disponibles dans la LANDCON e-bibliothèque, à libérer en
Avril 2010.
Progrès Récents en Hydrologie pour le Développement et la Gestion des Ressources en Eau au WREMI,
Baroda, Inde, 21-22 Janvier 2009
Le Water Resources Engineering and Management Institute (WREMI) de l'Université Maharaja Sayajirao de
Baroda, à Samiala, a organisé un séminaire national sur les "Progrès Récents en Hydrologie pour le
Développement et la Gestion des Ressources en Eau", les 21-22 Janvier 2009, avec Prof. D.T. Shete, Directeur,
comme coordonnateur du WREMI. Le séminaire a été organisé à l'occasion de l'inauguration du Gujarat Chapter
de l'Association des Hydrologues de l'Inde et du XXVIIème Congrès Annuel de l'Association des Hydrologues de
l'Inde au WREMI, à Samiala.
Dr. C.C. Patel a été l'Invité d'Honneur à la cérémonie inaugurale. Il a fait observer que la gestion d'irrigation laisse
une marge considérable pour l’amélioration. L’allocation d’eau entre les différentes utilisations et les différentes
régions est presque chaotique. Le cadre juridique existant pour la gestion de l'eau n'est pas propice à un
développement et à une gestion optimale. Il a, en outre, donné plus de détails sur les questions et les
préoccupations des besoins en eau. Il a mis en exergue que la population et le stress hydrique sont les
principales questions et préoccupations. L'ensemble du programme y compris la planification des enquêtes, la
mise en œuvre et l'exploitation des conceptions, a été mené avec succès par les professionnels de notre pays
sans une aide significative des firmes de consultants étrangers.
Atelier International de Formation, "Conception et Evaluation des Systèmes d'Irrigation sous Pression" à
Lahore, Pakistan, 03-07 Mars 2009
Le Centre d'Excellence en Ingénierie des Ressources
en Eau, à Lahore, au Pakistan avec la coopération de
la Banque Islamique de Développement, a organisé un
Atelier International de Formation cinq jours sur la
Conception et l'Evaluation des Systèmes d'Irrigation
sous Pression pour les professionnels travaillant dans
l'agriculture irriguée dans les pays musulmans. Le
principal objectif de l'atelier était de créer une liaison
étroite et à long terme entre les institutions des pays
islamiques et de fournir un forum pour discuter des
questions relatives à l'irrigation sous pression. Dix-sept
participants venus de neuf pays islamiques, dont le
Bangladesh, l’Iran, la Jordanie, la Malaisie, l’Oman,
l'Arabie Saoudite, le Soudan, la Syrie et les Emirats
Arabes Unis et plus de trente du Pakistan ont participé à l'atelier. L'atelier a été inauguré par Prof. Muhammad
Ashraf, Doyen, Faculté du Génie Civil. Les experts travaillant dans différents aspects de l'irrigation sous pression
ont fait des présentations lors de l'atelier.
Dans son allocution, l'invité d'honneur Mr. K. Akram Khan, Vice-Chancelier de l'Université d'Ingénierie et de
Technologie, à Lahore, a insisté que les participants de l'atelier devraient être au courant des dernières
technologies telles que les techniques d'irrigation au goutte à goutte et par aspersion. Dans son discours, il a,
également, déclaré que la perception commune que les guerres futures se feront sur l'eau est vraie puisque, en
réalité, ces questions ont déjà émergé dans des pays musulmans comme la Jordanie. De tels événements
malheureux sont susceptibles d'être plus intenses à l'avenir. Au début de la cérémonie, le représentant de la
Banque Islamique de Développement, Dr. Mohammed Akhtar Bhatti a, brièvement, décrit les programmes offerts
par la BID pour le monde musulman afin d'élever le progrès technologique dans les pays musulmans. À la fin de
la cérémonie, Dr. Mohammed Latif, Directeur du Centre d'Excellence en Ingénierie des Ressources en Eau a
21
remercié les participants et leurs organisations pour la désignation de leurs employés afin de mettre à jour leurs
connaissances sur le sujet d'une importance vitale pour les pays arides.
Les Ministres Biotech appuient l'utilisation de la Biotechnologie pour la Sécurité Alimentaire, Dhaka,
Bangladesh, Mars 2009
Une conférence internationale de 3
jours sur l’amélioration génétique
des plantes et des semences pour la
sécurité alimentaire a eu lieu
récemment
au
Bangladesh
Agricultural Research Council, à
Dhaka, Bangladesh, avec à la fois
Mme Matia Chowdhury, Ministre de
l'Agriculture et Dr. M.A. Razzaque,
Ministre de l'Alimentation et de la
Gestion des Catastrophes, appuyant
l'utilisation de la biotechnologie
comme l'option de choix pour la
sécurité alimentaire et nutritionnelle
pour le Bangladesh.
Mme Chowdhury a assuré que le
gouvernement
continuera
de
soutenir les initiatives pour la sécurité alimentaire utilisant l'agriculture hi-tech. Dr. Razzaque a, d'autre part,
souligné le développement de laboratoires biotech et d’instituts de recherche de classe mondiale qui conduiront
des travaux de recherche significatifs pour résoudre les problèmes agricoles tels que la salinité, l’engorgement
d’eau, la sécheresse, les maladies et les ravageurs. Il a, en outre, suggéré de développer des variétés une
efficience améliorée d’utilisation d'eau/d’éléments nutritifs et plus de capacité photosynthétique telle que la
conversion des plantes C3 à C4.
De même, le représentant de la Bangladesh Food and Agriculture Organization Ad Spijkers a exprimé son
soutien à la recherche biotech et de base, en particulier pour développer des cultures tolérantes à la salinité et
d'autres variétés de cultures à caractéristiques importantes pour la sécurité alimentaire. La conférence a réuni
600 scientifiques, producteurs de semences, agriculteurs, chercheurs et a été présidée par Dr. Kazi Badruddoza,
Scientifique National Emérite.
Pour plus de détails de la conférence, veuillez contacter Dr. K.M. Nasiruddin du Bangladesh Biotechnology
Information Centre à [email protected] (de Crop Biotech, mise à jour du 13 Mars 2009).
EAU, ENVIRONNEMENT ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Rapport d'une conférence internationale tenue à Cholula, Puebla, au Mexique, 13-17 Avril 2009
La Conférence Internationale de l'Eau, l’Environnement et les Sciences de la Santé : Les Défis des Changements
Climatiques (ICWEHS) a été organisée pour fournir un forum pour l'échange interdisciplinaire d'idées et de points
de vue sur tous les aspects liés à l'eau, l'environnement et les sciences de la santé et tous les compromis entre
ces trois domaines. La Conférence ICWEHS s'est tenue à l'Universidad de Las Americas, à Cholula, Puebla, au
Mexique, du 13 au 17 Avril 2009. La conférence ICWEHS a été financée par la Mexico’s National Water
Commission (CNA), le Mexican Water Technology Institute (IMTA) et l’Universidad de las Américas, Puebla. Les
co-sponsors de la conférence ICWEHS ont été l'American Institute of Hydrology, l’American Society of Civil
Engineers, le Colorado Water Institute, l'International Association of Hydrological Sciences, l’International Water
Resources Association et de la Mexico’s Academy of Engineering. La conférence ICWEHS a été axée sur l'Eau précipitations, évaporation potentielle, eaux souterraines, eaux de surface ; l’Environnement - eau et traitement
des eaux usées, pesticides, assainissement, déchets dangereux, métaux lourds ; les Sciences de la Santé épidémiologie, toxicologie, évaluation de l'exposition, évaluation des risques et communication ; et l'Education.
Plus d'une centaine de chercheurs, experts, professionnels et étudiants venus de quinze pays d'Amérique, d'Asie
et d'Europe ont assisté à l’ICWEHS. Vingt-deux articles ont été présentés en six sessions techniques lors de
l’ICWEHS. Trois séances plénières et une table ronde ont rassemblé de nombreux chercheurs de renom
mondialement qui ont partagé leur expertise, leurs connaissances et expériences avec les participants à
l’ICWEHS. Les trois principaux conférenciers étaient Professeurs Terry Barker, Directeur du Cambridge Centre
for Climate Change Mitigation Research (l'Effet du Contrôle du Climat sur la Pollution Atmosphérique), Benito
Mariñas, Professeur au Département du Génie Civil et Environnemental, Université de l'Illinois à UrbanaChampaign , Etats-Unis (Approches Durables pour le Contrôle de Pathogènes Emergents d'Origine Hydrique), et
José D. Salas, Professeur au Département du Génie Civil et Environnemental, Colorado State University, EtatsUnis (sur la Variabilité Climatique et Changement dans les Ressources en Eau). Les membres de la table ronde
étaient les Drs. Felipe Arreguin, Sous-Directeur Technique (CNA), Humberto Marengo, Coordonnateur du Projet
22
Hydroélectrique, Mexico’s Federal Power Commission et Polioptro Martinez, Directeur Général (IMTA). Le
Vendredi 17 Avril 2009, une visite technique sur le terrain a été organisée à l'IMTA dans la banlieue de
Cuernavaca, au Mexique.
4ème Conférence Nationale Biennale du LandCare en Afrique du Sud - 12-16 Juillet 2009
La Quatrième Conférence Nationale Biennale du LandCare sous le thème ‘Ensemble, prenant soin de notre terre,
agissant pour notre avenir’ s'est tenue récemment à Polokwane dans la Province de Limpopo en Afrique du Sud.
Convoquée par LandCare South Africa avec l'aide du Département de l'Agriculture de Limpopo, elle a bénéficié,
entre autres, de la participation d'une délégation du LandCare Kenya. Les actes ont été enrichis et animés par un
atelier sur l'agriculture de conservation, qui comprenait des présentations par le coordonnateur AC pour l'Afrique
du Sud, Dr. Hendrik Smith d'Arc-ISCW, le rédacteur en chef adjoint de WASWC, Richard Fowler (‘Division des
socs de charrue en peaces - Agriculture de Conservation, le moyen de déclencher & soutenir la reconstruction
rurale & le développement de l’Afrique du Sud’), le KwaZulu-Natal agriculteur Thabane Madondo et Mme
Hottensiah Mwanga du Kenya Agricultural Research Institute.
2ème Conférence Agricole ECHO de l'Asie, Chiang Mai, Thaïlande, 21-25 Septembre 2009
Du 21-25 Septembre 2009, environ 155 agents de développement issus de 15 pays, se sont réunis à Chiang Mai,
en Thaïlande pour la 2ème Conférence Agricole ECHO de l’Asie. Cette assemblée a été le premier événement
majeur parrainé par ECHO depuis l'établissement de son Bureau Régional de l'Asie au début de cette année.
La rencontre comportait des séances plénières du matin couvrant une variété de sujets de l'agriculture pratique et
de développement communautaire. Les préoccupations agricoles ont inclu la production du riz SRI (dirigée par
Dr. Norman Uphoff), l'utilisation de micro-organismes dans l'agriculture (comme l'explique Manny Asprec), la
façon d'étendre la saison de croissance par Danny Blank d’ECHO et la description de Khaing Dhu Wan de
l'agriculture naturelle au Myanmar.
Jo Jandai et Peggy Reents ont, également, présentés les maisons en terre aux conférenciers, les sources
d'énergie alternatives à petite échelle (telles que les micro-centrales hydroélectriques) par Salinee Tavaranan et
l'utilisation de purificateurs d’eau alimentés par une batterie de 12 volts par Kurtis Daniels.
En outre, Stan Doerr, Président-Directeur Général d'ECHO a décrit la gamme croissante des services mondiaux
de l'organisation, tandis que Jim Goering, membre du conseil d'administration d'ECHO, a aidé les délégués à
mieux saisir la situation d'ensemble relative aux défis mondiaux de la sécurité alimentaire.
De gauche à droite : Dr. Norman Uphoff durant une séance plénière ; Président d’ECHO Stan Doerr présidant une session
plénière ; notre guide à travers le Tour Cultures de couverture/Engrais Vert, Chiang Dao, Thaïlande.
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Les ateliers de l'après-midi et de la soirée ont été menés par des dizaines de délégués de la conférence. En
grande partie, liés à la production alimentaire des petites exploitations agricoles, à la génération de revenus et à
la technologie appropriée, les thèmes des ateliers ont compris les toilettes à compost, la production des grains
d'amarante, les unités familiales de production de biogaz, les trancheuses automatisées des tiges de banane
pour l’alimentation naturelle des porcs, l'aquaculture en eau chaude, les effets du recyclage de la paille de riz, la
cartographie de la communauté et les cultures de couverture à engrais vert. Toutefois, de nombreux délégués ont
estimé que le point culminant de la rencontre était les visites post-conférence. Les participants ont pu voir des
exemples de travaux locaux relatifs à l'aquaculture, l'agriculture naturelle communautaire, l'élevage à petite
échelle, l'agroforesterie, la lombriculture, la production de riz naturel, l’habitat alternatif et la conservation des
semences.
Les photos et les présentations PowerPoint de la plénière de la récente Conférence Agricole ECHO d'Asie peut
être consultée via le lien suivant ECHO Asia Conference Photos. La prochaine Conférence agricole ECHO d’Asie
à Chiang Mai est prévue pour 2011.
- De Asia Network News ([email protected], http://www.echonet.org/), éditées par Rick et Ellen Burnette,
[email protected], [email protected].
Divers
Science pour Tous
Couleur et lumière, l'explication scientifique derrière la beauté pittoresque de notre monde naturel, par
Dave Canavan
Ma peinture préférée est celle de Monet de son jardin à Givenchy. Ce que j'aime, c'est l'énorme variation dans les
tons du vert. C'est pour la même raison que j'aime le monde naturel, en raison de sa couleur et de sa vitalité.
Comment la variation de la couleur est obtenue, dépend des longueurs d'ondes de la lumière, comment elles
sont absorbées et comment elles sont prises en compte. Si vous avez déjà été dans une grotte profonde, vous
saurez ce que c’est l'obscurité absolue. En dehors des grottes et de quelques autres exceptions, la lumière est
une partie de chaque jour et de chaque nuit.
Le spectre visible
Nos yeux sont sensibles uniquement au rayonnement électromagnétique à certaines fréquences. Le
rayonnement électromagnétique peut être tracé sur le spectre électromagnétique qui comprend une large
échelle qui comprend les rayons-X, lrd rayons gamma et les ondes radio. Il a, également, une petite section à des
fréquences (nombre d'ondes par seconde) entre 400 et 700 nanomètres (nm) connu sous le nom du spectre
visible.
La lumière blanche est une combinaison de couleurs différentes qui sont émises par le Soleil et contient
l'ensemble des fréquences du spectre visible. La lumière blanche peut être divisée en sept couleurs de l'arc en
ciel : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet.
La lumière Bleue a de courtes longueurs d'ondes, donc des fréquences élevées, et varie de 400-500 nm. La
lumière Verte a des longueurs d'ondes moyennes et varie de 500-600 nm et la lumière Rouge a de longues
longueurs d'ondes et donc des fréquences plus basses et varie de 600 à 700 nm. Ce sont les trois couleurs
primaires dont toutes les autres couleurs sont produites.
Pour séparer la lumière blanche, elle doit être réfractée (déviée) à travers un support tel que le Plexiglas,
exactement comme Sir Isaac Newton a fait dans les 1600s, pionnant nos connaissances de la lumière. La célèbre
image de la lumière réfractée à travers un prisme revêtant l’album des Pink Floyds ‘Dark Side of the Moon’ est
une expérience commune dans de nombreux cours de sciences.
Somewhere over the rainbow
Lorsque la lumière est réfractée à travers un support, elle dévie. Le Perspex ou l'eau sont des matériaux plus
denses que l'air, lorsqu'un rayon de lumière traverse l'air dans le matériau plus dense, il ralentit, déviant la
lumière, un peu comme une voiture roulant à grande vitesse sur une route ralentirait et changerait de direction si
elle heurtait le gravier sur la bordure de route.
Si le Soleil brille et il pleut également, la pluie peut agir comme un matériau pour réfracter la lumière du Soleil. Si
cela se produit et que nous sommes au bon endroit, on arrive à voir l'un des plus beaux phénomènes de la nature
: L'arc en ciel. Les arcs en ciel peuvent aussi être vus dans les chutes d'eau ou lorsque vous utilisez un tuyau
d'arrosage en une journée ensoleillée, portant, même ainsi créés, ils sont toujours impressionnants.
Tout aussi impressionnant est le nombre d'animaux pouvant s’adapter à la réfraction. De nombreux oiseaux qui
chassent les poissons au-dessus de la surface de l'eau, doivent compter sur la réfraction ou ils mourront de faim.
Si vous voyez un poisson dans l'eau, de votre œil jusqu’au poisson est une ligne droite apparente, mais en
réalité, le poisson est plus proche de vous qu'il n'y paraît.
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Le même effet peut être observé par une simple expérience. Placez une petite pièce de monnaie (par exemple 1
Baht Thaï) dans une tasse puis regardez dans la tasse sous un angle jusqu'à ce que vous puissiez juste voir le
bord de la pièce. Ensuite, versez de l'eau dans la tasse, tout en gardant la tête encore au même endroit et vous
verrez la pièce apparaître par magie. La magie de la science !
C’est quoi la couleur ?
Regardez autour de vous. De quelle couleur est votre canapé ? Ou votre T-shirt ? Si vous répondez la couleur
que vous voyez, malheureusement, ce n'est pas techniquement vrai. La couleur de toute chose dépend de la
quantité de lumière atteignant l'objet.
La nuit, il n’y a pas de couleur. Tout est noir, en raison du manque de lumière et donc le manque d'absorption et
de réflexion. Et même dans la lumière, soyez conscients qu'il n'existe pas deux personnes qui voient exactement
la même couleur !
Pour que quelque chose apparaisse en bleu, la matière doit absorber toutes les longueurs d'ondes
électromagnétiques dans le spectre visible, sauf la longueur d'onde 500nm. Cette longueur d'onde est réfléchi,
que notre œil absorbe et interprète comme la couleur bleue.
C'est la même chose pour n'importe quel objet coloré. Certaines couleurs sont absorbées et d'autres sont
réfléchies et en fonction de la longueur d'onde réfléchie, elle détermine la couleur que nous voyons. Avec les
objets noirs, toutes les longueurs d'ondes du spectre électromagnétique sont absorbées, tandis qu’avec les objets
blancs, toutes les longueurs d'ondes sont réfléchies.
Pourquoi le ciel est bleu ?
Comme indiqué précédemment, la lumière du soleil est une combinaison de couleurs que nous appelons la
lumière blanche. Dans l'espace, l’entourage est noir parce qu'il n'y a pas d'atmosphère, mais sur la Terre,
l'atmosphère est un mélange de gaz et de vapeur d'eau et, par conséquent, le ciel apparaît bleu.
Les gaz (principalement l'azote et l'oxygène) diffusent la lumière blanche du Soleil en un effet connu sous le nom
de diffusion Rayleigh. En raison de la haute fréquence et de l'énergie de la lumière bleue, elle diffuse plus
efficacement que les autres couleurs, ce qui signifie que quand on regarde vers le ciel par une journée
ensoleillée, le ciel est bleu.
Ce que vous avez pu remarquer, c'est que le ciel est plus pâle à l'horizon. C'est parce que la lumière bleue doit
passer plus dans l'air, ce qui entraîne la diffusion dans d'autres directions et moins bleue, la lumière réfléchie
atteint vos yeux.
Vous seriez surpris de voir combien les gens pensent que le ciel est bleu à cause de la réflexion de l'océan ! Une
bonne idée et une application de propriétés de la lumière, mais malheureusement ce n'est pas correct.
Les couchers de soleil sont magnifiques (même les chimpanzés ont été observés les appréciant), avec leurs ciels
jaunes, rouges et oranges. Cela est dû à la lumière du Soleil ayant voyagée à travers plus d'atmosphère que
pendant le milieu de la journée où le Soleil est plus haut dans le ciel.
La poussière et l'eau réfléchissent une grande partie de la lumière du Soleil couchant et comme les bleus et les
verts sont dispersés, les principales fréquences de la lumière atteignant vos yeux sont la longueur d'ondes la plus
longue, les ondes à basse fréquence qui sont le jaune, l’orange et le rouge.
Un facteur triste est celui à Bangkok, avec leurs niveaux de pollution relativement élevés, les couchers de soleil
sont plus spectaculaires ! Un résultat dramatique d'un facteur décevant.
Dave Canavan a un Msc en Ecologie du Comportement et est le Chef de l'Enseignement Secondaire au Garden
International School. Dave est fasciné par la science et aime les animaux, en particulier du type
dangereux ! Vous pouvez contacter Dave à [email protected].
http://www.james-robinson.ltd.uk/colour.htm ; http://www.devx.com/projectcool/Article/19954 ;
http://www.sciencemadesimple.com/sky_blue.html
;
http://science.howstuffworks.com/question39.htm
Dave et le python
COMPUTIPS
¤ Couper & Coller
Plusieurs fois, il est vraiment très ennuyeux de faire couper&coller ou copier&coller pour vos dossiers
régulièrement. Pour cela, nous avons besoin d'une solution facile pour envoyer directement nos données (films,
chansons, ou autre) dans notre dossier favori comme nous le faisons par le clic droit et envoyer quoi que ce soit
directement sur le Bureau, le Destinataire du courrier, Mes Documents ou Pen Drive.
Maintenant, la solution à votre problème est donnée ci-dessous... ..
Étape 1 : Copier l'adresse de votre dossier voulu à partir de la barre d'adresse par exemple si elle est C:\FAV,
copier-la (son emplacement sur votre disque dur).
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Étape 2 : Aller au lecteur C:\, aller dans Outils->Option des Dossiers->Affichage->Fichiers et Dossiers Cachés>Fichiers Protégées du Système d'Exploitation (Recommandé)-> désactiver la fonction de Masquer les Fichiers
Protégés du Système d'Exploitation (Recommandé)
# Il vous donnera un avertissement, mais ne vous inquiétez pas !
Étape 3 : Aller à C:\Documents and Settings\Administrateur\Envoyer à # au lieu de Administrateur, c’est votre
nom d'utilisateur.
Étape 4 : Clic droit->Nouveau->Raccourci. Coller le nom de votre dossier voulu dans «Entrez l'emplacement de
l’objet» Champ de texte par exemple C:\Fav->Suivant->Terminer.
Etape 5 : Aller au lecteur C:\, aller dans Outils->Option des dossiers->Affichage->fichiers et dossiers cachés->
Masquer les fichiers protégés du système d'exploitation (Recommandé)->Masquer Masquer les fichiers protégés
du système d'exploitation (Recommandé).
# l’étape 5 est facultative
Vous pouvez aussi consulter votre dossier voulu....
¤ Désactiver le rapport d'erreur sous XP :
Si le rapport d'erreur sous Windows XP vous gêne, éteignez-le.
Lorsqu'une erreur système se produit sous XP, une petite boîte de dialogue apparaît vous demandant si vous
voulez signaler l'erreur à Microsoft. Pour désactiver le rapport d'erreurs, suivez ces instructions : 1. Cliquer-droit
sur Poste de travail et choisir Propriétés. 2. Cliquer sur
l'onglet Avancé de votre boîte de dialogue Propriétés
système. 3. Cliquer sur le bouton Rapport d'Erreurs sur
l'onglet Avancé. 4. Placer une coche à côté de
"Désactiver le rapport d'erreurs. 5. Laisser l’autre bouton
radio non coché à côté du texte étiqueté, "Mais me
prévenir en cas d'erreur critique." 6. Cliquer sur OK.
J'espère que vous avez aimé ce post utile !!
¤ Utiliser Google pour obtenir le No de série de tout Logiciel
Je sais qu'il est vieux, mais beaucoup ne le savent pas.
La plupart des gens qui téléchargent un essai et l'utilise, mais seulement après son expiration, ils s’essaient au
crack, No de Série, au keygen, au patch, ... Mais, beaucoup ne savent pas où obtenir le No de série, certains
sites Web peuvent infecter votre système avec un cheval de Troie, des virus, des Ad ware, des Spy ware ....
Ainsi, pour les débutants, c'est un moyen très simple pour trouver le hack avec moins d'effort et de temps, mais
assurez-vous que vous avez activé l’anti-virus avant d'essayer d'obtenir des Serials, des Patches pour éviter la
perte de données :
Il suffit de suivre les étapes comme indiqué ci-dessous.
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1) Aller à http://www.google.com
2) Taper cette syntaxe dans la barre de recherche "94FBR"
3) Remplacer le nom du produit avec le logiciel voulu et laisser un espace, puis taper ‘94FBR’
4) Appuyer sur Entrée, c’est tout
Maintenant, vous recevez de nombreuses pages qui contiennent le No de série, Crack, Patchs ....
Faites un essai, cette simple astuce fonctionne pour beaucoup de gens.
¤ MegaUpload ToolBar Hacks
Bonjour les Amis ...
Il y a une astuce pour télécharger de la méga upload et pas besoin de télécharger et installer cette barre d'outils.
OK, primo, vous voulez que le navigateur Firefox fasse ce truc ...
1. Ouvrir Firefox ... ...
2. Aller à l’Adresse bat et taper "about: config"
3. Ensuite, chercher "general. useragent. extra. Firefox
4. puis double-cliquer
5. modifier le texte par défaut avec "Firefox/2.0 MEGAUPLOAD 1.0"
6. Vous l'avez fait ....!
7. Maintenant, télécharger sans aucune barre d'outils
(Pour plus de détails aller à http://interestingandusefulwebsites.wordpress.com/category/interesting-tips-about-pc/)
Suggestions pour améliorer la qualité du Bulletin d’informations
- de la Soil Conservation Society de l'Inde [email protected]
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QUALITE
• Amélioration de l'utilisation de la langue, la grammaire, la syntaxe, la lisibilité, la clarté
d'expression.
• La qualité technique de l'écriture doit être vérifiée à travers la révision par groupe par le comité de
rédaction.
• L’utilisation des visuels de bonne qualité, des illustrations et des photographies à haute résolution.
• Le besoin de professionnalisme dans le design du layout et l’utilisation de couleurs en gardant à
l'esprit le processus de reproduction.
• La qualité du papier, de l’impression et de la reliure à améliorer.
CONTENU
• Un groupe de pairs devrait finaliser le Manuscrit.
• Les nouvelles devraient être axées sur le public cible.
• Mettre l'accent sur le mandat de la publication.
• Il doit y avoir un équilibre entre les thèmes, les régions, le sujet et les différents chefs.
• Les nouvelles peuvent couvrir les plus récents changements de politique, l’information sur la
politique, la mise en œuvre des politiques agricoles et son impact probable, les stratégies
adoptées pour résoudre les problèmes.
• Les nouvelles doivent inclure des success stories des domaines thématiques et aussi un input des
agriculteurs.
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PRESENTATION
• La taille et la forme du bulletin d’informations doivent être conformes à la norme internationale.
• Le bulletin d’informations doit avoir une représentation visuelle sous la forme de photographies
réelles, de diagrammes, d’organigrammes, de figures, de schémas pour bien comprendre les
nouvelles.
• Nécessité d'un layout, style, couleur et police de sélection professionnels.
• Nécessité d’un bon type de papier, impression et reliure.
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STANDARDS
• ISSN doit être imprimé.
• Nécessité d'avoir accès à travers le site Web pour les utilisateurs enregistrés, à savoir l'accès au
bulletin d'informations via Internet.
• Le format du CD-Rom du bulletin d’informations peut être produit.
• Il doit être catalogué sous British Library ou Library of American Congress.
Zone du Rire … Juste pour Rire
▲ Etes-vous un Junkie du Net (Internet) ?
• Quand on vous demande votre adresse, votre réponse commence par http://
• Au lieu de vous appeler pour dîner, votre conjoint (e) vous envoie un e-mail.
• Vous chatez avec vos doigts et non votre bouche.
• Vous utilisez Netscape 4.72 et vous vérifiez chaque semaine si la version 4.73 a été publiée.
• Vous savez la différence entre Java et Java script.
• La plupart de vos amis ont un @ dans leur nom.
• Afin de regarder CNN, vous vous déplacez à www.cnn.com
• Sur votre carte de visite, l’e-mail apparaît devant le numéro du téléphone.
• Vous vous retrouvez tapant "com" après chaque période lorsque vous utilisez un mot processor.com
• Vous vérifiez votre courriel. Il est dit : "pas de nouveaux messages." Alors, vous vérifiez à nouveau.
• Vous pouvez parfaitement imiter le modèle sonore de votre modem de connexion à votre FAI.
• Vous pouvez penser à dix-neuf symboles de touches qui sont bien plus intelligents que :-).
• On vous a parlé d'un nouveau programme et vous êtes déçu de constater qu'il s'agit d'une émission de
télévision.
• Non seulement vous vérifiez votre courriel plus souvent que votre courrier papier, mais vous vous
souvenez de votre adresse réseau plus rapidement que de votre adresse postale.
• Vous vous réveillez à 3 a.m. pour aller à la salle de bain et vous vous arrêtez pour vérifier votre courriel
sur le chemin du retour au lit.
• Client : "Pouvez-vous copier l'Internet pour moi sur cette disquette ?"
▲ Une autre ... ..
Un panda (un home religieux hindou) entre dans un café. Il commande un sandwich, le mange, sors alors un
pistolet et se met à tirer sur les autres clients.
"Pourquoi ?" demande le serveur survivant confus au milieu du carnage, quand le panda s’est mis en marche
vers la sortie. Le panda exhibe un manuel sur la faune mal ponctué et le jette sur son épaule.
"Eh bien, je suis un panda, dit-il au pas de la porte. "Cherchez-le."
Le serveur se tourne vers l'entrée correspondante dans le manuel et, bien sûr, trouve une explication.
"Panda. Grand mammifère noir et blanc tel l’ours, originaire de Chine. Il mange, tire et quitte".
▲ Bill Gates dans l'avion
Une nuit, un Delta bi-moteur volait quelque part au-dessus du New Jersey. Il y avait cinq personnes à bord : le
pilote, Michael Jordan, Bill Gates, le Dalaï Lama et un hippie.
Soudain, un générateur d'oxygène explosa fortement dans la soute à bagages et la cabine des passagers
commença à se remplir de fumée. La porte du cockpit s’ouvrit et le pilote se rua dans le compartiment.
«Messieurs, dit-il," J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle est que nous sommes sur le
point de crasher dans le New Jersey. La bonne nouvelle est qu'il y a quatre parachutes et j'ai l'un d'eux !" Avec
quoi, le pilote ouvrit la porte et sauta de l'avion.
Michael Jordan fut sur ses pieds en un éclair. «Messieurs, dit-il," Je suis le plus grand athlète du monde. Le
monde a besoin de grands athlètes. Je pense que le plus grand athlète du monde devrait avoir un parachute !"
Avec ces mots, il saisit l'un des parachutes restants et fonça à travers la porte et dans la nuit.
Bill Gates se leva et dit : «Messieurs, je suis l’homme le plus intelligent du monde. Le monde a besoin d'hommes
intelligents. Je pense que l’homme le plus intelligent du monde devrait aussi avoir un parachute." Il en saisit un et
sauta dehors.
Le Dalaï Lama et le hippie se regardèrent. Enfin, le Dalaï Lama parla. «Mon fils, dit-il, "j'ai vécu une vie
satisfaisante et connu le bonheur de des Vraies Lumières. Tu a ta vie devant toi, tu prends un parachute, et je
descendrai avec l'avion."
Le hippie sourit doucement et dit : "Hé, ne vous
inquiétez pas. L’homme le plus intelligent du monde
vient de sauter en important mon sac à dos."
▲ Comment faire pour partager des biens après
un divorce, le style cambodgien
Ce document du Phnom Penh Post montre une
maison sciée, coupée en deux par un couple
cambodgien car ils voulaient éviter le processus de
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divorce alvéolé du pays dans la province de Prey Veng, près de Phnom Penh.
(AFP/Phnom Penh Post-HO 081011)
Des Mots Sages/Intéressants
- Reach for the stars. Although you will never touch them, you may get a little stardust on your hands – Dr. N.
Borlaug
- The sound body is the product of a sound mind. - George Bernard Shaw
- When the well is dry, we know the worth of water. - Benjamin Franklin (1706-1790), from Poor Richard's
Almanac, 1746
Les Membres de WASWC sont invités à envoyer des informations relatives à la CES, par exemple, des
fonds, des awards, des publications, des sites web, des expositions, des rencontres techniques, à publier
avec nous en les envoyant à [email protected], [email protected], et [email protected]
Membres/Contributeurs pour le Bulletin d’Informations de WASWC
Les contributions faites par les membres suivants de l’équipe éditoriale et autres contributeurs sont hautement
appréciées.
M. Agassi, Israel, [email protected]
Artemi Cerdà, Spain, [email protected]
Will Critchley, Netherlands, [email protected]
Raymnd D. Desjardins, Canada, [email protected]
Nahid Elbezzaz, Morocco, [email protected]
Wyn Ellis, Thailand, [email protected]
Mike Fullen, U.K., [email protected]
Yantai Gan, Canada, [email protected]
Tom Goddard, Canada, [email protected]
Mohammad Golabi, USA, [email protected]
Antonio J.T. Guerra, Brazil, [email protected]
John Laflen, USA, [email protected]
C. Licona-Manzur, Italy,
[email protected]
Li Dingqiang, China, [email protected]
Li Rui, China, [email protected]
Victoria Mack, Australia, [email protected]
Machito Mihara, Japan, [email protected]
Prasanta K. Mishra, India, [email protected]
Ted Napier, USA, [email protected]
Yuji Niino, Thailand, [email protected]
Franco Obando, Colombia, [email protected]
James O. Owino, Kenya, [email protected]
Martin Parkes, China, [email protected]
Sam Portch, Canada, [email protected]
Horrie Poussard, Australia, [email protected]
T. Francis Shaxson, UK, [email protected]
Rhodri P. Thomas, UK, [email protected]
Takashi Ueno, Japan, [email protected]
Willy Verheye, Belgium, [email protected]
Kristie Watling, Australia,
[email protected]
Alex Watson, New Zealand,
[email protected]
Rob Youl, Australia,
[email protected]
Guo Zixing, China, [email protected]
Miodrag Zlatic, Serbia, [email protected]
Syngenta est un leader dans l'agro-industrie commis à l'intendance et l'agriculture durable à travers la recherché
et la technologie innovantes. Nous développons des technologies pour orienter la durabilité environnementale,
économique et sociale des systèmes agricoles.
Syngenta est engagé dans l'appui des concepts de l'agriculture de conservation et travaille avec les partenaires
et les parties prenantes du monde entier sur de nombreux projets visant à améliorer la qualité de l'eau et du sol.
En savoir plus sur Syngenta sur : www.syngenta.com
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INFORMATION CONCERNANT L'ADHESION A WASWC ET COMMENT PAYER
1. Individual membership: US$5/yr for developing countries; US$10 for developed countries and persons working in international organizations
worldwide. Payment of the fee for 4 years at the same time will enable the membership to be valid for 5 years.
2. Life membership: US$80 for developing countries; US$160 for developed countries and persons working in international organizations worldwide.
3-1. Organization membership (OM): For universities, research and implemental institutions, government agencies, NGOs, societies, associations and
international organizations, etc. Persons belonging to an Organization member will receive the same online products and services as the other two above
categories: $100/ yr for an organization with up to 150 persons; $150/ yr for an organization with up to 300 persons; $200/ yr for an organization with up to
500 persons; and $10/ yr for an additional 100 persons or part thereof. Local organizations in developing countries can request to pay at a lower rate.
3-2. Organization subscription (OS): is the same as the Organization membership but the organization wants to limit its involvement only as a
subscriber.
3-3. Organization cooperation (OC): is the same as the Organization membership but the organization wants to limit its involvement only as a
cooperator, without paying a fee. Any organization can be a cooperator for 1-2 years before deciding to join as OM or OS if desired.
4. Gift membership: US$5/ yr worldwide, to be purchased by anyone to give to colleagues, friends, students, etc.
Membership application form is posted on our website http://waswc.soil.gd.cn/appli-form.html. You may ask [email protected] about your
membership status, i.e. up to which year you have paid. Then you may send your membership fee (and form, for new members) to either John Laflen or me
or any address in the following list:
a. Dr. John M. Laflen, Treasurer, 5784 hwy 9, Buffalo Center, IA 50424 U.S.A. Phone: +1-641-561-2324. Fax: +1-641-584-2265 Attn: J.M. Laflen.
[email protected]. He can receive money from US and Canadian members through Personal Check, Money Order, or Bank Draft (payable to WASWC),
and can receive VISA and MasterCard credit cards and Bank Draft (payable to WASWC) from all over the world. For sending money through a bank, please
give the following information to your bank:
- Foreign wires: United Bankers Bank, 1650 West 82nd Street, Bloomington, MN 55431, U.S.A. Routing number 091 001 322; Swift Code UBBKUS41; for
benefit of First National Bank of Volga; account number 091 402 552; further credit World Soil #703-488.
- Domestic wires: United Bankers Bank, 1650 West 82nd Street, Bloomington, MN 55431, Routing number 091 001 322; for benefit of First National Bank
of Volga; account number 091 402 552; further credit World Soil #703-488.
b. Dr. Samran Sombatpanit, WASWC Immediate Past President, 67/141 Amonphant 9, Soi Sena 1, Bangkok 10230, Thailand. Phone/Fax: +66-25703641,
[email protected]. He accepts Bank Draft from every country. Mark the draft “payable to Dr. Samran Sombatpanit”. He receives SWIFT
through the Bangkok Bank, Bangkhen Branch, 2124 Phaholyothin Road, Jatujak, Bangkok 10900, Thailand. Phone: +66-25614091/ 25791146-8, Fax: +6625791149. SWIFT CODE: BKKBTHBK, A/C No. 161-0-210864, which you should also indicate “payable to Dr. Samran Sombatpanit”.
IMPORTANT NOTES: 1. DO NOT write the word ‘WASWC’ in your remittance document, as it will cause a problem, since this is an alternative account
that supplements the official one (a, as above).
2. Do not deduct the bank fee from your side from the amount of money to send.
3. For sending money by wire/bank transfer or check please add US$8 per transaction to compensate for the charge at the receiving bank in Bangkok. This
additional charge is NOT applicable for the payment of membership fee(s) of US$50 or more.
c. You can also send to Dr. Samran Sombatpanit (use the address as shown in b.) through the Western Union worldwide money transfer service. Learn
how to send from www.westernunion.com. Their service is quick and the transfer fee has been much reduced from the earlier time. Also as in (b), please do
not deduct the money transfer fee from the amount to send and also do not have to add US$8 as shown in (b3) above. Please write to
[email protected] to show your intention before sending.
OTHER ADDRESSES TO SEND THE MONEY TO WASWC
Argentina: Eduardo Rienzi, Fac. of Agronomy, Univ. of Buenos Aires, Av. San Martin, Buenos Aires. Banco Nacion, suc 0082 Nro 200388227 CBU
01100204-30002003882279. [email protected]
Australia: Kristie Watling, Department of Natural Resources and Water, 203 Tor Street, Toowoomba Q 4350, (P.O. Box 318, Toowoomba Q 4350) Phone:
+61-(0)7-4688 1092, Facsimile: +61-(0)7 4688 1487 [email protected], www.nrw.qld.gov.au
Brazil: Antonio Guerra, Avenida Jose Luiz Ferraz, 250, apartamento 1706, CEP. 22.790-587, Rio de Janeiro – RJ BRAZIL.
SWIFT: BRASBRRJRJO, Banco do Brasil – conta 652291-2; agencia 3652-8. [email protected]
India: Surinder S. Kukal, Department of Soils, Punjab Agricultural University, Ludhiana 141004. [email protected]
India: Suraj Bhan, Soil Conservation Society of India (SCSI), G-3, Nat. Soc. Block, NASC Complex, Dev Prakash Shastri Marg, New Delhi-110012.
[email protected]
Indonesia: Syaiful Anwar, WASWC Indonesia Chapter (Masyarakat Konservasi Tanah dan Air Indonesia, MKTI, c/o Ministry of Forestry, Jakarta) with
following account details: Bank Mandiri cabang Jakarta Gedung Pusat Kehutanan; Account holders: Trisnu Danisworo, qq Zulfikar Ali; A/C No: 102-000437516-5. [email protected]
Japan: Dr. Machito Mihara, WASWC Deputy President, c/o Institute of Environment Rehabilitation and Conservation (ERECON), 2987-1 Onoji Machidashi, Tokyo 195-0064, Japan. Phone/Fax: +81-42-736-8972, [email protected]. He can receive all forms of payment from within Japan, and can receive
Visa and MasterCard credit cards from all over the world (mark in all forms of payment “payable to ERECON Japan”). Payment is in Japanese yen only; see
more details in www.waswc.org.
Kenya: James O. Owino, Dept. of Agric Eng., Egerton University, P.O.B. 536 Njoro. SWIFT: BARCKENXANKE, Bank code: 003, Branch code: 027, Acc.
No. 1214170, P.O. Box 66, Nakuru 20100. [email protected]
Morocco: Mohamed Sabir, National School of Forest Engineers, BP 511 Salé. [email protected]
Netherlands: WRS Critchley, ABN AMRO Bank, Gelderlandplein, POSTBUS 87091, 1080 JB Amsterdam. Account number 549365478, BIC number =
ABNANL2A, IBAN = NL28ABNA0470430559. [email protected]
Serbia: Prof. Miodrag Zlatic, WASWC President, Faculty of Forestry, University of Belgrade, Kneza Viseslava 1, Belgrade. Serbia. Phone: +381-113553122 (o), +381-11-3583280 (h), +381-63661549 (m). He can receive money from the Balkans Region through the Raiffeisen Banka AD, Beograd,
Republic of Serbia, SWIFT code: RZBSRSBG, Customer’s name: Zlatic Miodrag, A/C No. RS35265051000004691675. [email protected],
[email protected].
South Africa: Richard Fowler, fax 086 672 6872 or e-mail [email protected]
Spain: Artemi Cerdà, Departament de Geografia, Universitat de València, 46010-Valencia. [email protected]
Thailand: Mrs. Nongkran Maneewan, Land Development Dept., Bangkok 10900, Thailand, for sending from members in Thailand. Savings A/C No. 039-101371-8, Krung Thai Bank, Samyaek Kaset Branch. [email protected], [email protected].
United Kingdom: Dr. Mike A. Fullen, School of Applied Sciences, University of Wolverhampton, Wolverhampton WV1 1SB, U.K. Phone: +44-1902322410, Fax: +44-1902-322680, [email protected]. Pls write to him and ask how for information.
Note: For the convenience of all parties you are advised to sign up as a Life member or to pay for several years (e.g. 4 years and get 5 years) in one time.
Contact [email protected] if you have any problem.
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