Version pdf des métiers en pénurie

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Version pdf des métiers en pénurie
Se former à un métier en pénurie
Liste wallonne des études qui préparent à une profession pour laquelle il existe une pénurie
significative de main-d'œuvre (art. 93 AR portant réglementation chômage 25.11.1991)
Année scolaire ou académique 2016-2017.
1. Boucher
2. Cuisinier
3. Vendeur – technicien commercial
4. Mécanique, électromécanique, dessinateur en mécanique, automobile, carrosserie
5. Techniques de transformation du métal et constructions métalliques (tourneurajusteur, outilleur, tôlier, chaudronnier, conducteur-régleur, tuyauteur,…)
6. Informatique toute spécialisation
7. Boulanger - pâtissier
8. Construction (spécialisation : conducteur de travaux – chef de chantier, monteur en
structures bois, couvreur, électricien, installateur sanitaire, installateur – technicien
chauffagiste – équipement thermique, climatisation, frigoriste, carreleur, menuiserie)
9. Conducteur d’engin de chantier
10. Marketing – technico-commercial
11. Enseignement technique supérieur
12. Opticien – optométrie
13. Infirmier
14. Immobilier
15. Enseignement maternel, primaire, secondaire (cours techniques et généraux)
16. Instituteurs maternels et primaires en immersion anglaise ou néerlandaise
17. Médecine
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18. Sciences pharmaceutiques
19. Ingénieur civil toute spécialisation
20. Ingénieur de gestion
21. Ingénieur industriel toute spécialisation
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Boucher
Sur base des opportunités d’emploi gérées par le Forem, les préparateurs en produits
carnés (qui font, entre autres, référence aux bouchers) sont essentiellement recherchés par
les entreprises du secteur du commerce de détail et dans une moindre mesure par celui des
industries alimentaires.
Dans les opportunités d’emploi recensées pour ce métier, deux tiers des contrats proposés
sont de type intérimaires et moins d’un quart à durée indéterminée. Le régime de travail est
dans l’immense majorité des cas à temps plein de jour.
Une expérience dans le métier est quasi unanimement requise par les employeurs, qui
recherchent notamment beaucoup de candidats ayant plus d’un an d’expérience. Le français
est par contre la seule langue véritablement utile pour ce métier.
La demande de préparateurs en produits carnés est importante dans les provinces du
Hainaut et de Namur par rapport au nombre d’emplois tous secteurs confondus.
Malgré deux baisses consécutives du nombre d’offres reçues par le Forem depuis 2012,
avec 469 offres en 2014, le métier de boucher fait partie de la liste des fonctions critiques et
des métiers en pénurie de 2016.
Enseignement secondaire :
ITCA, chaussée de Nivelles à 5020 SUARLEE – 081/56.90.64 ou 081/58.33.37
Formation en alternance :
IFAPME Charleroi - Chaussée de Lodelinsart, 417 à 6060 GILLY – 071/28.10.00
Centre de compétence :
Epicuris asbl - Rue de Waremme, 101 à 4530 VILLERS-LE-BOUILLET – 085/27.88.60
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Cuisinier
Le métier de cuisinier est un métier pour lequel le nombre d’offres d’emploi gérées par le
Forem est relativement important avec plus d’un millier d’offres par an. Bien que ce soit le
secteur de l’Horeca qui propose l’essentiel des offres d’emploi, des opportunités existent
aussi dans le secteur de l’action sociale ou de la culture, loisirs et tourisme.
Ce métier a été identifié comme un métier en pénurie en 2014 par le Forem et d’après une
analyse basée sur différents critères, ce métier semble très attractif sur le marché de l’emploi
wallon
L’expérience paraît être un réel atout pour exercer le métier de cuisinier : en effet, pour plus
de trois quarts des offres d’emploi, les employeurs souhaitent des candidats expérimentés.
Les emplois proposés sont dans près de la moitié des cas à temps plein de jour. Cependant,
un tiers des offres d’emploi gérées par le Forem visent des emplois à temps partiel (ce qui
s’explique par le fait que les besoins sont fort concentrés sur certains moments de la
journée). Environ 30% de ces emplois sont des emplois à durée indéterminée. Les autres
emplois étant principalement des emplois intérimaires ou à durée déterminée.
Formations
Les voies qui mènent au métier de cuisinier sont nombreuses. Le métier est repris sur la liste
des professions réglementées du ministère fédéral de l’économie. Cela signifie, qu’en plus
de connaissances de gestion, un établissement de restauration doit compter en son sein une
personne détentrice d’un titre de l’enseignement faisant preuve de ses capacités techniques.
En enseignement secondaire de plein exercice : il existe les options de restaurateur, de
cuisinier de collectivité, d’hôtelier-restaurateur et de traiteur/organisateur de banquets. Des
modules complémentaires (7ème année) sont également disponibles en hôtellerie
européenne et en cuisine internationale. De nouveaux modules complémentaires relatifs à
l’œnologie, à la cuisine diététique… devraient voir le jour dans les prochains mois.
Enseignement secondaire :
Collège Saint-André – Rue des Auges, 22 à 5060 AUVELAIS – 071/76.13.02
Formation en alternance :
IFAPME Namur – Rue Henri Lemaître, 69 à 5000 NAMUR – 081/71.60.60
La promotion sociale propose également de nombreux modules relatifs à la restauration et
l’hôtellerie. Néanmoins, il semblerait qu’une majorité du public participant à ces formations
ne le fassent pas dans une perspective professionnelle mais davantage dans le cadre de
loisirs.
La formation professionnelle n’envisage pas le métier de cuisinier en tant que tel car il
nécessite un enseignement de longue durée. En revanche, plusieurs opérateurs, dont Forem
Formation ont mis en place des formations de commis de cuisine.
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Vendeur – technicien commercial
Le commerce de détail regroupe toutes les entreprises dont l’activité principale est la revente
(sans transformation) de biens neufs ou d’occasion destinés à être utilisés par les particuliers
ou les ménages.
Le commerce de détail est, après les services aux particuliers et aux entreprises,
l’enseignement, l’administration publique et la santé, le 5ème secteur le plus important en
Belgique en termes d’emplois. Il regroupe 7 % de l’emploi salarié total du pays.
Il s’agit d’un secteur clé de l’économie, avec beaucoup de potentiel, créateur d’emplois et
relativement accessible aux personnes peu qualifiées. De plus, nombreux sont les jeunes qui
décrochent leur premier emploi dans le secteur du commerce.
Le commerce de détail est un secteur d’activité dynamique. Avec l’e-commerce, on assiste à
une véritable révolution. Les nouvelles technologies font de plus en plus partie du quotidien
des ménages et des commerces (moteurs de comparaison des prix, publicités ciblées en
fonction des habitudes d’achats, achats en ligne, scanners individuels, géolocalisation des
produits, etc.), elles élargissent considérablement les possibilités de vente mais tendent
aussi à renforcer la concurrence entre les commerçants. L’analyse des offres d’emploi
gérées par le Forem en 2014 pour le métier de vendeur en alimentation générale montre que
près de la moitié des contrats proposés sont des contrats intérimaires et que les employeurs
ont aussi souvent recours à l’alternative du "PFI" (Plan Formation Insertion) pour ce métier.
Les métiers de la vente se caractérisent souvent par le fait que les postes proposés à temps
partiel sont aussi nombreux, voire davantage, que ceux proposés à temps plein. Le métier
de vendeur en alimentation générale ne déroge pas à ce constat.
Le nombre d’opportunités d’emploi gérées par le Forem pour le métier de vendeur en
alimentation générale a légèrement augmenté en 2014.
Bien que Le Forem gère un nombre élevé d’offres d’emploi pour ce métier, une analyse
basée sur plusieurs indicateurs semble indiquer que ce métier apparaît comme peu attractif
sur le marché de l’emploi wallon.
En termes d’emploi, le nombre de travailleurs (obtenu par estimation) de la catégorie des
"commerçants et vendeurs" (catégorie à laquelle appartient le métier) s’est réduit de 9 % en
2012 et de 16% en 2013.
Enseignement secondaire :
INSTITUT TECHNIQUE NAMUR - Rue Asty Moulin, 19 à 5000 NAMUR – 081/22.41.40
INSTITUT TECHNIQUE FELICIEN ROPS - Rue du Quatrième Génie, 25 à 5000 NAMUR –
081/25.76.00
COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINT-JEAN-BAPTISTE (2E ET 3E DEGRES)
Rue du Collège 27 à 5060 TAMINES – 071/77.11.07
INSTITUT ILON SAINT-JACQUES - Rue des Carmes, 12 à 5000 NAMUR – 081/25.37.81
Formation en alternance :
CEFA – SUARLEE - Chaussée de Nivelles, 204 à 5020 SUARLEE – 081/58.22.28
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Construction
La construction représente le sixième secteur contribuant le plus au chiffre d’affaires belge.
Le secteur de la construction rassemble donc un volume important de travailleurs et une
diversité de métiers.
Certains, comme les maçons, les couvreurs, les plafonneurs, les menuisiers, les monteurs
en sanitaire et chauffage, travaillent à la construction et à l'aménagement des bâtiments.
D'autres, construisent et entretiennent les ponts et les routes.
Parallèlement aux nouvelles constructions, la rénovation occupe une part importante du
marché. En effet, le secteur est directement concerné par les travaux économiseurs
d'énergie. Les nouvelles constructions et les rénovations doivent être conçues en respectant
les règles du développement durable.
Ces dernières années, le secteur a souffert de la conjoncture économique difficile. Le
nombre de permis de bâtir diminue dans le résidentiel depuis 2006 tandis que la rénovation
reste stable.
Le maintien des primes régionales à la rénovation et la mise en oeuvre de l’Alliance EmploiEnvironnement (AEE) du Plan Marshall 2.vert, ont contribué à la stabilité dans le secteur de
la rénovation.
Malgré cette baisse de régime, les entreprises du secteur sont constamment à la recherche
de personnel qualifié pour remplacer, entre autre, le personnel qui quitte l'entreprise pour
travailler dans un autre secteur (turn-over).
En outre, poser le bon geste dans l'isolation des nouveaux bâtiments ainsi que du bâti
existant devient prioritaire. Cela demande une certaine expérience ainsi qu'une mise à jour
des connaissances sur les nouvelles techniques de mise en oeuvre. C'est pourquoi, des
modules tenant compte des évolutions du secteur en matière de performance énergétique
sont insérés dans la formation et ce, pour tous les corps de métier.
D'autres modules sont adressés aux travailleurs afin de mettre à jour leurs connaissances et
leur permettre d'acquérir les nouvelles techniques de mise en oeuvre des matériaux.
Formation en alternance :
CEFA Namur – Rue Asty Moulin, 19 à 5000 NAMUR – 081/22.41.40
IFAPME Namur – Rue Henri Lemaître, 69 à 5000 NAMUR – 081/71.60.60
IFAPME Charleroi - Chaussée de Lodelinsart, 417 à 6060 GILLY – 071/28.10.00
Enseignement de promotion sociale :
Ecole de promotion sociale – rue du Collège, 27 à 5060 TAMINES – 071/74.19.71
Enseignement secondaire :
AR Baudouin Ier – Rue François Hittelet, 89 à 5190 JEMEPPE-SUR-SAMBRE –
071/75.00.91
La filière apprenti RAC (Régime Apprentissage Construction) vise les demandeurs d'emploi
de 18 à 25 ans, sans diplôme dans la construction.
L’enseignement de promotion sociale organise également des cours d’ouvrier maçon.
D’autre part, le métier peut aussi être accessible par une formation professionnelle de maçon
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ou d’entrepreneur de maçonnerie et de béton. Par ailleurs, les personnes qui ont plus de 18
ans et qui ont appris le métier par la pratique peuvent faire reconnaître leurs compétences
de façon officielle via une validation de compétences.
Conducteur d’engin de chantier
Le conducteur d’engins de chantier, du génie civil et de l’exploitation des carrières fait
référence aux métiers de conducteur d’engins de terrassement, de conducteur d’engins de
compactage et de conducteur d’engins de construction et entretien de la chaussée.
La majorité des offres d’emploi gérées par le Forem proviennent du secteur de la
construction.
Le métier exige de la part du conducteur une attention ininterrompue et une attitude
préventive. Par rapport à d’autres métiers, les risques d’endommagement dus à des erreurs
dans l’exécution des tâches sont élevés, que ce soit au niveau des machines ou des
personnes.
Le sens des responsabilités ne se traduit pas seulement par le sens de la sécurité, il
implique une prise de conscience du prix d’achat de l’outillage utilisé. Le conducteur d’engins
doit en outre posséder une grande présence d’esprit afin de pouvoir faire face aux
circonstances imprévues et aux accidents (un effondrement du sol par exemple).
Enfin, il ne suffit pas de savoir faire fonctionner la machine, il faut également posséder des
connaissances techniques afin de réparer les petits disfonctionnement de la machine,...
En termes d’évolution du métier, le conducteur doit s’adapter et se former aux innovations
technologiques des engins, notamment en raison du développement des techniques
hydrauliques, électroniques et des équipements spécifiques.
A noter qu’une validation des compétences est possible pour le conducteur d’engins de
terrassement. Les personnes qui ont plus de 18 ans et qui ont appris ce métier par la
pratique peuvent ainsi faire reconnaître leurs compétences de façon officielle http://www.cdc.be
Les emplois proposés sont essentiellement à temps plein et partagés entre deux types de
contrats : les contrats intérimaires et, dans une moindre mesure, les contrats à durée
indéterminée.
Par ailleurs, ce métier est particulièrement demandé dans les provinces de Hainaut et de
Liège mais les autres provinces offrent aussi des opportunités.
Les employeurs émettent, dans la majorité des cas, une préférence pour les candidats
expérimentés.
Depuis deux ans le volume d’opportunités d’emploi gérées par le Forem pour ce métier est
en recul. Cependant, selon une analyse basée sur plusieurs indicateurs, ce métier apparaît
comme assez attractif sur le marché de l’emploi wallon.
Au niveau de l’emploi, la catégorie professionnelle des "conducteurs de matériels et engins
mobiles agricoles " regroupe quelques 15.000 travailleurs en Wallonie selon des estimations
basées sur les Enquêtes sur les Forces de Travail 2013 (DGSIE).
Enseignement de promotion sociale : COLLEGE DES AUMONIERS DU TRAVAIL DE
CHARLEROI - Grand'rue, 185 à 6000 CHARLEROI – 071/41.39.39
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Infirmier
Le métier d’infirmier généraliste présente depuis plusieurs années des difficultés en termes
de recrutement. Les conditions de travail apparaissent comme un élément important dans
les difficultés de maintien dans l’emploi que connait ce métier.
Le métier s’exerce principalement, et à presque parité, dans les secteurs de la santé et de
l’action sociale. Moins d’une proposition sur dix concerne un autre secteur.
La majorité des opportunités visent des emplois liés à des contrats à durée indéterminée.
Les emplois à durée déterminée ou de remplacement et l’intérim sont généralement
proposés dans les autres cas.
Le régime temps plein de jour concerne un tiers des propositions, le temps partiel
concernant un peu plus d’un tiers des cas. Les temps pleins à pause ou de nuit sont
proposés dans quelques cas, un cas sur dix.
L’expérience ne semble pas être un critère de sélection en soi. Très peu d’employeurs
mentionnent dans leurs propositions d’emploi la volonté que les candidats au métier aient de
l’expérience (moins d’un quart des cas). Mais cette exigence n’est peut-être pas perçue
comme nécessaire dans la mesure où le cursus de formation intègre déjà des stages et des
mises en situation professionnelle.
Les établissements situés dans la province de Hainaut (et de Liège, dans une moindre
proportion) proposent le plus grand nombre d’opportunités.
Le métier d’infirmier généraliste est associé à la catégorie professionnelle du "personnel
infirmier et sages-femmes (niveau intermédiaire)".
Ces dernières années, une tendance à la hausse du nombre de travailleurs (obtenu pas
estimation) a été observée pour s’élever à plus de 25.000 personnes en 2013.
Bien que le nombre d’opportunités d’emploi diffusées par le Forem connaisse une tendance
à la baisse ces dernières années, le métier apparaît toujours comme très attractif sur le
marché de l’emploi wallon selon une analyse basée sur plusieurs indicateurs, en raison
notamment d’un faible nombre de candidats inscrits en tant que demandeur d’emploi.
L’exercice salarié de cette profession nécessite un enregistrement auprès du SPF Santé
publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement et un VISA auprès de la
Commission Provinciale Compétence.
En tant qu’indépendant, cette profession intellectuelle prestataire de services est
réglementée en ce qui concerne l’exercice de l’activité et le port du titre professionnel.
http://creation-pme.wallonie.be/Demarches/natureactivite/AccueilNAT.htm
Enseignement supérieur :
HENALLUX (Namur) – Rue Saint-Donat, 130 à 5002 SAINT-SERVAIS – 081/46.85.00
Ecole Provinciale de Soins Infirmiers - Campus provincial Rue Henri Blès, 188-190
à 5000 NAMUR 081/77.67.37
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Métiers de l’enseignement technique
supérieur (électromécanique, construction, électricité,
automatisation,…)
Les secteurs de la métallurgie, de la fabrication de machines et d’équipements, des services
aux particuliers et aux entreprises, de l’énergie ou de l’industrie chimique et pharmaceutique
offrent des opportunités d’emploi pour ce métier.
Près de deux tiers des offres d’emploi sont de type intérimaire, les autres étant des emplois
à durée indéterminée ou déterminée. Le temps plein de jour est le régime de travail le plus
souvent proposé. Par ailleurs, un grand nombre d’employeurs souhaitent des candidats
expérimentés. La connaissance d’une langue, souvent l’anglais, est mentionnée dans ¼ des
offres.
Malgré la crise qui affecte actuellement le secteur industriel, le nombre d’offres d’emploi
gérées par le Forem pour ce profil continue à progresser.
En matière de statistiques d’emploi, ce métier est associé à la catégorie professionnelle des
« techniciens des sciences physiques et techniques ».
Selon les estimations des Enquêtes sur les Forces de Travail, le nombre de travailleurs dans
cette catégorie professionnelle était en 2013 en hausse par rapport à 2012.
ECOLE PROFESSIONNELLE - Rue Florent Dethier, 31 à 5002 SAINT-SERVAIS
081/72. 90.11
ATHENEE ROYAL BAUDOUIN I ER, Rue François Hittelet, 129 à 5190 JEMEPPE-SURSAMBRE - 071/75.00.91
COMMUNAUTE EDUCATIVE SAINT-JEAN-BAPTISTE, Rue du Collège, 27 à 5060
TAMINES - 071/77.11.07
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Opticien- optométriste
Le métier d’opticien-optométriste révèle certaines spécificités. Essentiellement demandé par
le secteur du commerce de détail, l’opticien est un métier qui s’exerce dans la plupart des
cas à temps plein. Les contrats proposés sont principalement à durée indéterminée. Les
contrats à durée déterminée représentent néanmoins plus d’un tiers des propositions faites.
La plus grande part des opportunités pour le métier d’opticien provient de la province de
Hainaut et, dans une moindre mesure, de la province de Liège.
L’expérience acquise est un élément important (la moitié des propositions le mentionne).
L’évolution du nombre d’opportunités renseignées au Forem connait un fléchissement ces
dernières années.
Rappelons que le métier d’opticien est un métier protégé, c’est-à-dire que le métier est
réglementé et qu’il faut prouver des connaissances professionnelles particulières pour
exercer la profession.
En effet, cette profession est réglementée, la personne qui souhaite exercer cette activité en
tant qu’indépendant doit prouver ses connaissances de gestion de base et fournir la preuve
de sa compétence professionnelle spécifique afin de s’inscrire dans la Banque Carrefour des
Entreprises. http://creation-pme.wallonie.be/Demarches/natureactivite/AccueilNAT.htm
INSTITUT SAINTE-MARIE - Chaussée de Liège 246, à 5100 JAMBES – 081/30.13.30
Médecin
Le secteur de la santé humaine recouvre une grande diversité d'activités : hospitalières (dont
les hôpitaux généraux, spécialisés et psychiatriques), celles des médecins et dentistes, des
maisons médicales, des laboratoires médicaux, des centres de collecte de sang, des
banques de sang et d'organes, le transport par ambulance, de revalidation ambulatoire
(menées par exemple par des kinésithérapeutes ou des logopèdes), les activités relatives à
la santé mentale, ainsi que les maisons de repos, les maisons de repos et de soins, les
résidences services pour personnes âgées, etc.
Ces activités peuvent être organisées par les pouvoirs publics (communes,
intercommunales, CPAS...) ou avoir un statut privé (associatif ou commercial).
Pris dans son ensemble, le champ de la santé occupe aujourd'hui la quatrième place au
classement des secteurs offrant le plus de postes de travail salarié en Belgique et en
Wallonie. Il constitue donc un important pourvoyeur de main-d'oeuvre. Celle-ci, répartie dans
des organisations de taille variable, est très majoritairement féminine.
En raison de l'évolution démographique et du vieillissement de la population, on constate
une forte augmentation du nombre de travailleurs dans l'ensemble du secteur depuis 10 ans.
Cette hausse se poursuit encore aujourd'hui (6 % entre 2009 et 2012 en Wallonie).
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La pénurie de personnel qui se faisait sentir depuis plusieurs années en ce qui concerne le
personnel infirmier semble se résorber, mais d'autres professions commencent à être
touchées dans certaines régions (c'est notamment le cas des médecins et de certaines
professions paramédicales).
Les perspectives d'emploi sont donc importantes.
Les principaux métiers du secteur sont bien entendu liés aux soins (médecins, infirmiers,
aides-soignants, professions paramédicales, psychologues).
Le développement des technologies (tant dans les appareillages médicaux que dans la
gestion même des actes) et des connaissances médicales entraine une hausse des
connaissances et compétences techniques requises pour exercer ces métiers.
Le défi est ici de concilier savoirs et technicités d'une part et relations humaines et
communication d'autre part.
Mais la palette de métiers dans le secteur de la santé est en réalité beaucoup plus large.
On citera notamment le personnel administratif, technique, logistique, de cuisine ou encore
d'entretien.
Les opportunités d’emploi gérées par le Forem pour le métier de médecin praticien
proviennent essentiellement du secteur de la santé.
Les contrats proposés via le Forem concernent généralement des médecins généralistes
sous statut d’indépendant. Des propositions de contrats à durée indéterminée sont
également faites. Ces opportunités sont surtout des emplois à temps plein.
L’expérience est un facteur important du recrutement.
Les opportunités émanent principalement de la province de Hainaut et, dans une moindre
mesure, de Bruxelles.
Le volume d’opportunités d’emploi traitées par le Forem dans ce métier reste néanmoins
relativement peu élevé.
Ces dernières années, l’estimation du nombre de travailleurs de la catégorie professionnelle
des "médecins " à laquelle appartient ce métier régresse quelque peu et on estime à près de
11.000 travailleurs en Wallonie en 2013.
L’exercice salarié de cette profession nécessite l’obtention d’un agrément auprès du SPF
Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement ainsi qu’une inscription
au tableau de l’Ordre des Médecins.
Cette profession intellectuelle prestataire de services est réglementée en ce qui concerne
l’exercice de l’activité et le port du titre professionnel.
http://creation-pme.wallonie.be/Demarches/natureactivite/AccueilNAT.htm
Université de Namur - Rue de Bruxelles 61, à 5000 Namur – 081/72.41.11
ULG Faculté de Médecine - Quartier Hôpital à 4000 Liège
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Sciences pharmaceutiques
Les secteurs de l'industrie chimique et des sciences de la vie rassemblent de multiples
activités très variées telles que la chimie de base, les produits pharmaceutiques, les
détergents et cosmétiques, les biotechnologies et les produits pour l'agriculture.
Aujourd'hui, ce secteur a atteint un degré de spécialisation qui figure parmi les plus élevés
au monde. Sa contribution à l'économie belge et wallonne n'est pas négligeable.
En effet, en Wallonie, c'est le premier secteur en termes d’exportations et d’importations. Il
constitue également une source de développement du pays.
Un nombre important d'investissements et de projets de recherche concerne la
biopharmaceutique ou touche à la chimie verte.
La Wallonie réunit des conditions favorables au développement de ce secteur à la pointe de
l'innovation notamment grâce à sa localisation géographique au carrefour de l'Europe et à la
qualité de ses ressources humaines.
Le secteur génère à la fois un nombre important d’emplois direct mais également indirects
notamment au niveau de la maintenance que nécessitent les installations.
Cependant, malgré leur position confortable dans l'économie belge, les industries chimiques
et pharmaceutiques font face aux traditionnelles problématiques de l'industrie.
D’une part, la compétition croissante aves les autres pays européens ou les autres
continents verts.
D’autre part, à un manque quantitatif de personnel scientifique et technique qualifié qui
pourra remplacer les nombreux départs à la pension attendus d’ici 2020.
Par ailleurs, le haut niveau d'exigence des multiples normes législatives (santé,
environnement, normes de contrôle de qualité, marketing des produits pharmaceutiques) et
leur complexité peuvent constituer un désavantage concurrentiel pour les entreprises belges
vis-à-vis des pays qui seraient moins stricts dans l'application de ces règles.
Néanmoins, on peut également considérer que le haut niveau d'exigence de ces
réglementations offre un réel avantage comparatif par rapport aux mêmes concurrents et ont
un effet rassurant vis-à-vis du grand public ou des partenaires commerciaux.
Le progrès technologique offre de nouvelles perspectives de développement.
Dans le champ de la chimie, la transition vers la chimie végétale représente une petite
révolution.
En effet, la substitution des matières premières fossiles par des molécules végétales requiert
des connaissances en chimie des procédés et en biotechnologie.
Du côté de l’industrie pharmaceutique, l’organisation des activités du secteur découle de
l’orientation accrue vers du « micro- » et le développement des biotechnologies.
De même, les R&D débouchent sur de l’innovation importante en matière de thérapie
cellulaire.
COLLEGE SAINT-SERVAIS - Rue de la Pépinière, 101 à 5002 SAINT-SERVAIS
081/72.90.11
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Boulanger-Pâtissier
Sur base des opportunités d’emploi gérées par le Forem, les préparateurs en produits de
boulangerie-viennoiserie sont essentiellement recherchés par les entreprises du secteur du
commerce de détail.
Les emplois proposés aux préparateurs en produits de boulangerie-viennoiserie sont de tous
types même si le contrat à durée indéterminée est légèrement plus proposé que la moyenne
(36% contre 33%).
Etant donné que le délai entre la fabrication et la vente des produits de boulangerieviennoiserie doit être court, les horaires de travail sont souvent adaptés au besoin.
L’essentiel des postes est donc à temps plein notamment à pauses ou de nuit/weekend.
Dans deux tiers des cas, les employeurs mentionnent leur souhait d’avoir des candidats
expérimentés pour satisfaire leurs postes vacants alors que la connaissance de langues
étrangères n’est pour ainsi dire jamais demandée.
Le nombre d’offres pour le métier de préparateur en produits de boulangerie-viennoiserie a
connu une hausse de 25% entre 2013 et 2014.
En matière d’emploi, le métier de boulanger est associé à la catégorie professionnelle des
"métiers qualifiés de l’alimentation et assimilés". Le nombre de travailleurs en fonction
(obtenu par estimation) (1) dans cette catégorie était d’environ 17.400 personnes en 2013,
stable par rapport à 2012.
Formations :
Sections qualifiantes de l’enseignement secondaire professionnel de plein exercice :
boulangerie-pâtisserie (2ème degré : 3e et 4e années) ;
boulangerie-pâtisserie-chocolaterie-glacerie (3ème degré : 7e année) ;
boulanger-pâtissier (3ème degré : 5e et 6e années) ;
patron boulanger-pâtissier-chocolatier (3ème degré : 7e année) ;
Institut technique – Rue Asty Moulin, 19 à 5000 NAMUR – 081/22.41.40
Enseignement de promotion sociale de niveau secondaire :
boulanger-pâtissier.
CEFA : enseignement secondaire en alternance :
boulangerie-pâtisserie (2ème degré : 3e et 4e années) ;
boulangerie-pâtisserie-chocolaterie-glacerie (3ème degré : 7e année) ;
boulanger-pâtissier (3ème degré : 5e et 6e années).
CEFA Namur – Rue Asty Moulin, 19 à 5000 NAMUR – 081/22.41.40
IFAPME : formations en alternance agréées :
boulanger-pâtissier/boulangère-pâtissière (3 ans) ;
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chef d'entreprise "boulanger-pâtissier" (2 ans ou 3 ans si une année préparatoire est
nécessaire).
IFAPME Charleroi - Chaussée de Lodelinsart, 417 à 6060 GILLY – 071/28.10.00
Formation professionnelle Forem dans le Centre de Compétence des Métiers de Bouche
EPICURIS :
boulanger-pâtissier/boulangère-pâtissière (formation de base + stages en entreprise).
Epicuris - Rue de Waremme, 101 à 4530 VILLERS-LE-BOUILLET – 085/27.88.60
Techniques de transformation du métal et
constructions métalliques (tourneur-ajusteur, outilleur,
tôlier, chaudronnier, conducteur-régleur, tuyauteur,…)
Le secteur de la métallurgie et des fabrications de produits métalliques est composé de
diverses activités telles que la sidérurgie, la fabrication de tubes, la fonderie mais aussi la
fabrication d'éléments en métal pour la construction, la fabrication de coutellerie, la
fabrication de générateur de vapeur, la forge, etc.
En Belgique, ce secteur fait partie de l'histoire du pays puisqu'au XIX ème siècle, le bassin
carolorégien est un des bassins les plus performants au monde en matière de métallurgie.
De cette époque jusqu'à nos jours, le secteur a connu plusieurs crises, des fusions, des
rachats et des délocalisations.
Tous ces changements ont entraîné la redéfinition des organisations et des outils de
production.
Ces derniers ont également évolué suite aux améliorations technologiques. Depuis 2009, ce
secteur a été touché de plein fouet par la crise.
Après le rebond en 2010 et 2011, l’industrie de la métallurgie et des fabrications métalliques,
comme une grande partie de l’industrie européenne, a subi le ralentissement de la
conjoncture internationale.
La demande extérieure est en baisse, les exportations de biens et de services diminuent
dans un contexte de ralentissement de l'activité chez nos principaux voisins. Or, l'activité des
entreprises wallonnes et belges reste tributaire des évolutions économiques de ses
partenaires européens dont certains sont fortement fragilisés par le niveau atteint de leur
dette souveraine et la crise de l'euro.
L’annonce de restructurations consécutives à la crise de l’acier ont eu un impact important
en Belgique et ont marqué la conjoncture de ce secteur.
L’emploi wallon dans le secteur de la métallurgie s’est fortement contracté. Il a subi les
conséquences de plusieurs restructurations engagées en 2011 ou 2012. Ces facteurs sont à
l’origine d’un repli de 11,8 % par rapport à 2009.
Le repli dans le secteur des fabrications métalliques est moindre. En Wallonie, l’emploi y a
diminué de 2,1%.
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Cela étant et à l'instar de la plupart des autres secteurs industriels, celui de la métallurgie et
des fabrications métalliques est aujourd'hui confronté à une série de facteurs susceptibles de
replacer ou non les entreprises du secteur dans une dynamique de croissance, notamment :
le vieillissement démographique, le déplacement du pôle de croissance mondiale vers les
pays émergents, le rythme de la croissance de l'économie mondiale, la crise des dettes
souveraines en Europe...
Selon l’analyse des opportunités d’emploi gérées par le Forem, le technicien en systèmes
d’usinage partage les mêmes caractéristiques que l’ensemble du personnel de la
construction mécanique et du travail des métaux.
En effet, la plupart des emplois proposés sont des emplois intérimaires et les offres sont
essentiellement issues de la province de Liège.
De plus, près de sept postes sur dix proposent un temps plein de jour et le reste concerne
des emplois à temps plein à deux pauses ou trois pauses en raison de l’activité continue de
certaines entreprises.
En ce qui concerne les desiderata des employeurs en termes d’expérience, près de neuf
employeurs sur dix considèrent l’expérience comme un atout majeur.
Dans le contexte de crise actuelle, le nombre d’opportunités d’emploi gérées par le Forem
pour ce profil est en diminution depuis 2012.
Les personnes qui ont plus de 18 ans et qui ont appris le métier par la pratique peuvent faire
reconnaître leurs compétences de façon officielle via une validation de compétences (voir le
site http://www.cvdc.be)
Il n’y a pas d’obligations légales exigées pour exercer un de ces métiers, que ce soit en tant
que salarié ou comme indépendant.
En termes de statistiques d’emploi, l’opérateur-régleur sur machine-outil est associé à la
catégorie professionnelle des "forgerons, outilleurs et assimilés". Le nombre de travailleurs
estimé par les Enquêtes sur les Forces de Travail (1) est en progression en Wallonie par
rapport à 2011.
Le métier de technicien en systèmes d’usinage est régulièrement repris dans la liste des
fonctions critiques éditée par le Forem.
En effet, ce métier est confronté à des difficultés de recrutement récurrentes. Ce profil est
considéré comme difficile à trouver sur le marché de l’emploi. Ce métier n’est pas connu du
grand public et peu de jeunes s’orientent dès lors vers cette filière.
Selon les experts du métier, le métier devrait encore se complexifier dans les années à venir.
De nouvelles machines font leur apparition sur le marché. De plus en plus complexes,
certaines combinent le tournage et le fraisage. Pour les manipuler, le double volet de
maîtrise est donc requis.
Enfin, d’après une analyse basée sur différents critères, ce métier semble très attractif sur le
marché de l’emploi wallon
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Formations :
Formation initiale
Que ce soit dans l’enseignement secondaire de plein exercice ou dans l’enseignement
secondaire en alternance, aucune école en Wallonie n’organise de section relative à la
tuyauterie industrielle. Le faible nombre de candidats élèves pour cette option serait à
l’origine de cette situation.
Différentes études et/ou formations sont associées à ce métier. Sections qualifiantes de
l’enseignement secondaire :
enseignement secondaire de plein exercice : Technicien en usinage (3ème degré) ;
enseignement secondaire en alternance – CEFA.
Athénée Royal Tamines – Avenue Président Roosevelt, 57 à 5060 TAMINES – 071/74.19.02
Formation continue
L’offre de formation continue relative à la tuyauterie industrielle se concentre dans deux
centres de compétence qui organisent chacun un module de formation sur le métier de
tuyauteur industriel.
Technofutur Industrie – Avenue Georges Lemaître, 15 à 6041 GOSSELIES – 071/91.94.50
Enseignement maternel, primaire,
secondaire (cours techniques et
généraux)
Face au boom démographique et aux départs à la retraite, l’école manque terriblement de
bras.
Instituteurs, professeurs de langues, scientifiques n'ont jamais autant été recherchés. Mais
par manque d'enseignants qualifiés, les écoles jouent au chat et à la souris.
16900 (chiffre de 2013). C'est le nombre de nouvelles places qui devraient être créées dans
les écoles de Bruxelles et de Wallonie d'ici 2017. Tous réseaux confondus.
Mais il est un satané problème que la Fédération Wallonie-Bruxelles ne parvient pas à
juguler : la pénurie d'enseignants qualifiés.
Partout, il en manque, tant en primaire qu'en secondaire. Trois matières sont
particulièrement touchées : les maths et les sciences, des disciplines qui souffrent de la
concurrence du secteur privé avec ses salaires plus attrayants, ainsi que les langues
germaniques. Pour la prochaine rentrée, le compte est bon. Mais, comme chaque année,
l'hiver décimera les rangs.
Pour remplacer un prof parti en congé de maternité, ou en absence pour maladie, les
« castings parfaits » relèvent du miracle.
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Les intérimaires se font rares et la situation empire à mesure que l'année avance.
Nous connaissons des pics de pénurie réguliers de février à mai. Et de plus en plus en
novembre, essentiellement pour les profs de langues, de sciences économiques et de
mathématiques.
Il n'y a pas assez d'enseignants qualifiés et les démarches administratives sont trop lourdes
pour les intérims de courte durée.
Faute de candidats, les établissements peuvent recruter des personnes qui n'ont pas le titre
requis pour enseigner, c'est-à-dire sans aucune formation pédagogique. Dans le secteur, ces
candidats portent le nom de leur convention : les « articles 20 ». Ils constituent environ 10 %
des professionnels de l’enseignement francophone. Eux-aussi, peuvent avoir le feu sacré.
Et souhaitent rester fidèles à leur nouveau métier. Mais peu accèdent à des emplois stables.
Selon une étude menée par l’UCL et l’ULB, 35 % des profs quittent le métier endéans les 5
premières années de pratique. Tous niveaux d'enseignement obligatoire confondus. Trop
d’enseignants abandonnent le métier en début de carrière. Certains profs ne restent qu’un
mois. Surtout en maternel et en secondaire.
Il n’y a pas un réseau pour rattraper l’autre. Enseignement officiel, libre, généraliste ou
qualifiant… Partout, les jeunes profs décrochent autant.
Mais des différences existent selon le diplôme : le taux de sortants durant les cinq premières
années est trois fois plus important parmi les non détenteurs d’un diplôme pédagogique que
parmi ceux qui en détiennent un.
D’autres facteurs interviennent également : notamment la situation géographique de l’école.
Contre toute attente, c’est à Bruxelles que s’effectuent les meilleurs engagements.
Plus étonnant, selon l’enquête, les écoles à publics difficiles offrent davantage d’emplois
stables dans la durée.
Bruxelles est le marché scolaire qui enregistre la plus grande croissance démographique et
donc le plus de postes de travail, la province de Liège est celle qui en enregistre le moins.
Formations : Instituteur maternel => 3 ans ou Instituteur primaire => 3 ans
Haute Ecole Albert Jacquard – Rue Godefroid, 32 à 5000 NAMUR – 081/26.29.68
Haute Ecole de Namur-Liège-Luxembourg – Rue Saint-Donat, 130 à 5002 SAINT-SERVAIS
Régendat (enseignement secondaire inférieur) => 3 ans
Haute Ecole de Namur-Liège-Luxembourg – Rue Saint-Donat, 130 à 5002 SAINT-SERVAIS
Agrégation (enseignement secondaire supérieur) => 1 an + 5 ans pour le Master
correspondant
Unamur – Faculté d’informatique – Rue Grandgagnage, 21 à 5000 NAMUR – 081/72.52.52
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Agent immobilier – technique d’expert
immobilier
D’après une analyse réalisée par le Forem sur les données de 2013, ce métier semble jouir
d’une très bonne attractivité sur le marché de l’emploi wallon.
Il obtient en effet un score parmi les plus élevés à l’indicateur combiné qui tient compte des
trois critères suivants :
- le rapport entre le nombre de postes de transacteur en immobilier pour lesquels
l’employeur a trouvé un candidat et le nombre de postes proposés (soit le taux de
satisfaction des offres, faible dans ce cas-ci) ;
- le rapport entre le nombre de demandeurs d’emploi inscrits sur ce métier et le nombre
d’offres d’emploi (rapport plutôt faible ici aussi) ;
- et enfin la proportion de demandeurs d’emploi positionnés sur le métier de transacteur en
immobilier qui ont connu au moins une sortie à l’emploi en cours d’année (relativement
bonne).
En plus de son attractivité, le métier de transacteur en immobilier figurait en 2013 parmi la
liste, établie chaque année par le Forem, des fonctions pour lesquelles existent des
difficultés de recrutement.
Le faible taux de satisfaction des offres d’emploi combiné à un délai moyen de recrutement
long au regard de l’ensemble des métiers en font un métier en pénurie (manque quantitatif
de candidats).
En 2014, la majeure partie des offres transmises au Forem pour ce métier impliquent un
travail sous statut d’indépendant; en outre le contrat à durée indéterminée est proposé dans
trois offres d’emploi sur dix.
Travailler en tant qu’indépendant implique le respect d’une réglementation en ce qui
concerne l’exercice de l’activité et le port du titre professionnel.
Pour exercer le métier comme salarié, il faut travailler sous la responsabilité d’un agent
indépendant inscrit à l’Institut Professionnel des agents immobiliers (IPI).
L’accès à la profession est ouvert à tout porteur d’un diplôme de l’enseignement supérieur
d’un niveau minimal de Bachelier.
Il faut également demander son inscription à l'IPI comme stagiaire agréé. Le jeune diplômé
effectue alors un stage d'un an chez un agent titulaire agréé, où il est déjà indépendant,
avant d'être repris au tableau titulaire.
Formations
IFAPME Gembloux : 3 ans
IFAPME Les Isnes – Rue Saucin, 66 à 5032 LES ISNES – 071/58.53.63
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Ingénieur civil (peu importe la spécialité)
Ingénieur industriel (peu importe la spécialité)
Ingénieur en construction
L'ingénieur en construction intervient dans la conception, le calcul ainsi que dans les
applications techniques de différents ouvrages.
Ingénieur en électromécanique
L'électromécanique est un domaine investigué depuis longtemps. Il reste néanmoins l'objet
d'innovations technologiques en permanence.
L'ingénieur en électromécanique possède une formation intégrant les aspects fondamentaux
et actuels de l'électricité et de la mécanique.
Ingénieur en génie physique et nucléaire
Lasers, supraconducteurs, cyclotrons...les applications de la physique moderne sont à
l'origine de réalisations de plus en plus nombreuses.
C'est tout particulièrement le cas en ingénierie médicale où, entre autres,
les techniques dérivées du nucléaire jouent un rôle essentiel (radiothérapie, imagerie
isotopique...).
Ingénieur en informatique
Aujourd'hui, les technologies de l'information et de la communication sont présentes dans la
majorité des entreprises. La technique aidant, s'informer et communiquer est devenu une
préoccupation de tous les secteurs de la vie économique et sociale.
Ingénieur en mécanique
L'ingénieur mécanicien désigne la personne qui participe à la conception, à la construction
ou à la maintenance des mécanismes, des machines et véhicules ou systèmes de
production plus complexes.
L'aéronautique, la construction de machines, l'automobile, l'HVAC (conditionnement d'air,
chauffage et ventilation), l'hydraulique et la pneumatique...les champs d'application sont
vastes.
Depuis le moindre appareil électroménager jusqu'à l'avion ou la fusée spatiale, tout passe
par son intermédiaire.
Formations : Université – 5 ans (UCL, Liège, Mons)
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Marketing – technico-commercial
A l’instar de l’ensemble de la catégorie des cadres technico-commerciaux et de
maintenance, la fonction de cadre technico-commercial est sollicitée par des entreprises de
nombreux secteurs, c’est donc un métier que l’on peut considérer comme transversal.
Par exemple, on recherche des cadres technico-commerciaux dans les secteurs de la
fabrication des machines et équipements, des services aux particuliers et aux entreprises, de
la métallurgie et de la fabrication des produits métalliques mais aussi dans les secteurs de la
construction, de l’énergie, du commerce de gros, etc.
La catégorie "autres", représentant l’ensemble des secteurs non visibles sur le graphe, est
classée en première position et compte moins d’un sixième des opportunités d’emploi pour
ce métier.
Les employeurs proposent majoritairement des emplois à durée indéterminée mais
également beaucoup d’emplois intérimaires.
Le régime de travail est à temps plein de jour.
Le lieu de travail renseigné dans les opportunités d’emploi est situé dans les provinces de
Hainaut et de Liège mais aussi du Brabant wallon.
L’analyse des opportunités d’emploi nous apprend aussi que comparativement à l’ensemble
des métiers, les employeurs souhaitent des candidats avec de l’expérience (de 1 à 5 ans)
pour satisfaire les postes disponibles.
Par ailleurs, des candidats ayant des connaissances en anglais et /ou en néerlandais et
également en allemand sont régulièrement recherchés par les employeurs.
Bien que les opportunités d’emploi gérées par le Forem pour les cadres technicocommerciaux soient en diminution en 2014 par rapport à l’année précédente, leur nombre
est important et avoisine les 330 postes.
D’après une analyse, ce métier semble attractif sur le marché de l’emploi wallon.
Il combine un volume d’opportunités d’emploi élevé en 2013 et des indicateurs d’attractivité
(taux de satisfaction, ratio demandeurs d’emploi-opportunités, taux de sorties à l’emploi)
parmi les plus favorables.
De plus, ce métier apparaît comme une fonction critique dans le dernier rapport sur les
métiers en pénurie et sur les fonctions critiques datant de juillet 2014.
En termes d’emploi, il convient de se référer à la catégorie professionnelle des "managers,
ventes, commercialisation, publicité et relations publiques". Le nombre de travailleurs
présente une tendance à la hausse depuis 2011.
Formation :
Henallux Rue Joseph Calozet, 19 à 5000 NAMUR - 081/46.86.10
Ecole supérieure des affaires rue du Collège, 8 à 5000 NAMUR – 081/22.15.80
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Informatique
Les opportunités d’emploi gérées par le Forem pour le métier de technicien de maintenance
en informatique indiquent que ce métier est essentiellement demandé par les entreprises du
secteur des services TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) et, dans
une moindre mesure, de l’administration publique et du secteur des services aux particuliers
et aux entreprises.
Un peu plus d’une opportunité d’emploi sur deux proposent soit un contrat à durée
indéterminée, soit un contrat intérimaire.
Les emplois s’exercent essentiellement à temps plein de jour.
Les provinces de Namur, de Liège et du Hainaut sont les plus demandeuses de cette
profession. Les opportunités d’emploi pour ce métier sont en baisse constante depuis 2010.
Avec un volume de 142 offres contre 139 en 2013, l’année 2014 connait par contre une
relative stabilité.
Ce métier peut être associé à la catégorie professionnelle des "techniciens, opérations et
soutien aux utilisateurs de technologies". Le nombre de travailleurs (obtenu par estimation)
de cette catégorie était d’environ 5.700 travailleurs en 2013. Une baisse significative du
nombre de travailleurs a été enregistrée entre 2011 et 2013 (-40%).
Formations :
Master ou ingénieur en informatique avec l’option informatique de gestion.
Unamur – Faculté d’informatique – Rue Grandgagnage, 21 à 5000 NAMUR – 081/72.52.52
Baccalauréat en informatique.
Condorcet – Square Hiernaux, 2 à 6000 CHARLEROI – 071/53.17.51
INSTITUT TECHNIQUE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE HENRI MAUS Pl de l'Ecole des Cadets, 4 – 081/25.50.82
COLLEGE SAINT-SERVAIS - Rue de la Pépinière, 101 à 5002 SAINT-SERVAIS
081/72.90.11
Source : Le Forem – 2016.
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