H 3. Un monde en crise (1919

H 3. Un monde en crise (1919-1939)
I. la crise des démocraties
Comment expliquer la crise des démocraties ?
A. Une Europe de moins en moins démocratique
Document 4 p 67
Les démocraties reculent en Europe entre 1918 et 1939. Ce régime politique n’a plus la
confiance des peuples après tous les mensonges de la guerre. De nouvelles idéologies
apparaissent sur un thème assez simple : créer une société nouvelle.
B. L’attrait pour le fascisme
1. Une dictature
Document 2 p 67
Le fascisme s’oppose à la démocratie et repousse le pacifisme
Benito Mussolini impose en 1922, en Italie, une dictature d’un nouveau type, fasciste.
2. L’encadrement de la population
Il y a un véritable culte de la personnalité autour de Mussolini. Il se fait appeler le Duce (le
chef).
Evidemment, les médias sont contrôlés et les italiens subissent un véritable bourrage de crâne.
La propagande est présente partout.
Les jeunes sont enrôlés dès leur plus jeune âge dans les jeunesses fascistes. Ils ont une
éducation militaire et sportive.
Réponse : entre 1919 et 1939 les démocraties européennes sont combattues et disparaissent en
grand nombre. Leur implication dans la 1ère Guerre Mondiale a joué un grand rôle dans ce
mépris. Face à ce modèle, le communisme et le fascisme apparaissent comme des alternatives.
II. la crise économique de 1929
Comment expliquer la crise économique et quelles sont ses conséquences ?
A. La crise mondiale de 1929
Le 24 octobre 1929 c’est le krach boursier de Wall Street.
Aux États-Unis il y a beaucoup de fermeture d’usines et donc le chômage augmente.
Dans le monde c’est la même chose.
La France connaît la crise en 1931.
LE CERCLE VICIEUX DE LA CRISE
baisse de la production
baisse de la
consommation
chômage
baisse des revenus
B. Les solutions à la crise
FD Roosevelt élu président en 1932. Son programme était tourné autour du New Deal :
politique de grands travaux
Cette politique est suivie ailleurs mais par exemple en Allemagne nazie c’est l’industrie de
l’armement qui est encouragée.
Réponse : la crise économique a fini d’achever les espérances d’un retour à la normale. Une
fois de plus, la démocratie est rendue responsable et donc combattue.