MEY ! L`ART EN LIBERTÉ
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MEY ! L`ART EN LIBERTÉ
FEV 13 Mensuel OJD : 30390 Surface approx. (cm²) : 1141 N° de page : 16-17 11 RUE DU HAVRE 75008 PARIS - 01 78 09 89 60 Page 1/2 PAGE 16-. ARTS MAG^, ACTUALITÉ XPOS LA SECONDE VIE DES SKATEBOARDS D'HAROSHI Est-ce délibère ' Les sculptures rayées du Japonais Haroshi reprennent la technique utilisée pour les bouddhas de bois qui parsèment les temples de l'archipel nippon un assemblage de planches autour d'une structure evidee. Sauf que chez le jeune sculpteur, il s'agit de skates, qu'il récupère a la casse et reassemble en forme de parties du corps humain MEY ! L'ART EN LIBERTÉ Taxidermie, peinture sur cartoon, sculpture à base de planches de skate... Les 60 artistes dénichés par la revue Mey ! et exposés à la halle Saint-Pierre font art de tout bois. Même pas trois années d'existence et déjà bien installée : la revue Hey !, lancée en mars 2010 par Anne et Julien, s'est taille une place à part dans les rayonnages artistiques. Son credo : « Prospecter du côté de l'alternatif, des marges, de l'underground », dévoile Julien, pour faire découvrir à ses lecteurs un pan méconnu de la création actuelle. Une démarche de tête chercheuse qui a séduit le lieu parisien dédié à ce type de création, la halle Saint-Pierre. C'est ainsi déjà la deuxième fois que la structure montmartroise invite la revue à exposer, uprès un premier épisode fructueux à l'automne 2011. Au programme ? Quelque 300 ceuvies de 60 artistes issus de mouvances aussi variées que le graffiti, le graphisme et le poster, la BD underground ou le rock alternatif. « Pour cette deuxième édition, beaucoup d'artistes viennent des États-Ums et du Japon, deux scènes "autosujfisantes" où ces créateurs s'épanouissent. Ils sont donc très difficiles à •voir en France », poursuit Julien. Sans œillères, la revue et la halle Saint-Pierre ne se sont pas non plus cantonnées aux artistes les plus en marge. Elles ont aussi sélectionné des noms bien connus elu milieu de l'art, comme le photographe Joël-Peter \Vitkiri (ci-contre] ou l'illustrateur Beb-Deum, collaborateur régulier de Libération ou de Télérama. LE JEROME BOSCH CIRCUS DE JOE COLEMAN La meilleure définition des peintures foisonnantes et déjantées de ce pape de l'art brut americain ' Elle est donnee par le New York Times, pour lequel « si P T. Barnum (ndlr : le createur du fameux cirque Barnum) avait embauche Bruegel ou Bosch pour peindre ses décors, ils auraient pu ressembler à l'art de Joe Coleman ». Musicien, acteur, peintre maîs aussi chauffeur de taxi, ce quinquagénaire à l'imaginaire complètement barre est l'une des grandes figures de cette exposition SAINT-PIERRE 7686905300501/CLA/MDP/2 Eléments de recherche : LA HALLE SAINT-PIERRE : centre culturel au pied de la Butte de Montmartre, à Paris 18ème, toutes citations FEV 13 Mensuel OJD : 30390 Surface approx. (cm²) : 1141 N° de page : 16-17 11 RUE DU HAVRE 75008 PARIS - 01 78 09 89 60 Page 2/2 LES CARTOON S DEMENTS DETODDSCHORR Les petits lapins, ecureuils et pin-up de cet Américain de 59 ans semblent tout droit sortis d'un dessin anime de Tex Avery, maîs en version démente Actif depuis le milieu des annees 80 Todd Schorr est lom d'être un inconnu aux Etats-Unis, ou il a ete expose a de nombreuses reprises dans les musees et galeries d'art Ses œuvres qu'il fignole avec un soin obsessionnel (il ne produit pas plus d'une a deux toiles par an), sont en revanche tres rarement montrées chez nous Mey ! modem art & pop culture / part ll Du 2tj JANVIER AU 2J AOUT HALLE SAINT PIERRE PARIS Plus d infos p 113 LA PETITE BOUTIQUE DES HORREURS DE JOËL-PETER WITKIN Ne en 1939, Joël-Peter Witkm est l'un des photographes contemporains les plus reputes Représente par de grandes galeries (Bruce Silverstein a New York, Baudoin Lebon à Pans ), il a aussi eu les honneurs de la Bibliotheque nationale de France l'année derniere Pourtant, ses images hornfico-surrealistes ne déparent pas ici, preuve de l'ouverture d'esprit de Mey ( qui chasse aussi bien sur les terres de I art marginal que chez les créateurs installes LES « H U MAN IM AUX » DE KATE CLARK A premiere vue, un travail de taxidermie classique Maîs tres vite, une impression de malaise sous la fourrure animale, derrière les cornes de gazelle et les oreilles de biche, des traits humains se dessinent Car c'est bien sur des sculptures de tête a notre image qu'elle coud de véritables peaux animales Tout l'art de la New-Yorkaise Kate Clark joue sur cette fusion entre la bête et l'homme SAINT-PIERRE 7686905300501/CLA/MDP/2 Eléments de recherche : LA HALLE SAINT-PIERRE : centre culturel au pied de la Butte de Montmartre, à Paris 18ème, toutes citations