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RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2006 – GROUPE SEB 01 56 88 11 11 - Photos : Christophe Audebert, Patrick Forestier, Jean-Michel Turpin-Coté Cour - Fédération Envie, GraphicObsession communicationfinancière actifin Groupe SEB – Les 4M – Chemin du Petit Bois BP 172 – 69134 Écully Cedex – France www.groupeseb.com 01 RAPPORT D’ACTIVITÉ LE GROUPE SEB EN 2006 .01. PROFIL DU GROUPE .02. TEMPS FORTS 2006 .04. MESSAGE DU PRÉSIDENT .08. ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE .12. PANORAMA FINANCIER .18. PANORAMA BOURSIER .20. ENJEUX ET MUTATIONS 2006 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 22 30 38 AGIR POUR DEMAIN, C’EST SAVOIR DÉFENDRE ET MARQUER INTERNATIONAL AGIR POUR DEMAIN, C’EST INVENTER LES TRIOS GAGNANTS MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION AGIR POUR DEMAIN, C’EST AJUSTER NOS IDÉES À LA RÉALITÉ COMPÉTITIVITÉ 44 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE AGIR POUR DEMAIN, C’EST TOUJOURS PROGRESSER VISION ET PRINCIPES, ORIENTATIONS 52 60 70 76 AGIR POUR DEMAIN, C’EST ÊTRE ATTENTIF À CHACUN RESPONSABILITÉ SOCIALE AGIR POUR DEMAIN, C’EST ENTRAÎNER NOS PARTENAIRES AVEC NOUS RESPONSABILITÉ PARTENAIRES AGIR POUR DEMAIN, C’EST PROMOUVOIR NOS VALEURS RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE AGIR POUR DEMAIN, C’EST AVANCER EN PRÉSERVANT L’ENVIRONNEMENT RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2006 – GROUPE SEB 01 56 88 11 11 - Photos : Christophe Audebert, Patrick Forestier, Jean-Michel Turpin-Coté Cour - Fédération Envie, GraphicObsession communicationfinancière actifin Groupe SEB – Les 4M – Chemin du Petit Bois BP 172 – 69134 Écully Cedex – France www.groupeseb.com 01 RAPPORT D’ACTIVITÉ LE GROUPE SEB EN 2006 .01. PROFIL DU GROUPE .02. TEMPS FORTS 2006 .04. MESSAGE DU PRÉSIDENT .08. ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE .12. PANORAMA FINANCIER .18. PANORAMA BOURSIER .20. ENJEUX ET MUTATIONS 2006 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 22 30 38 AGIR POUR DEMAIN, C’EST SAVOIR DÉFENDRE ET MARQUER INTERNATIONAL AGIR POUR DEMAIN, C’EST INVENTER LES TRIOS GAGNANTS MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION AGIR POUR DEMAIN, C’EST AJUSTER NOS IDÉES À LA RÉALITÉ COMPÉTITIVITÉ 44 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE AGIR POUR DEMAIN, C’EST TOUJOURS PROGRESSER VISION ET PRINCIPES, ORIENTATIONS 52 60 70 76 AGIR POUR DEMAIN, C’EST ÊTRE ATTENTIF À CHACUN RESPONSABILITÉ SOCIALE AGIR POUR DEMAIN, C’EST ENTRAÎNER NOS PARTENAIRES AVEC NOUS RESPONSABILITÉ PARTENAIRES AGIR POUR DEMAIN, C’EST PROMOUVOIR NOS VALEURS RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE AGIR POUR DEMAIN, C’EST AVANCER EN PRÉSERVANT L’ENVIRONNEMENT RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE Articles culinaires_Autocuiseurs Fours posables n°2 n°1 Fers et générateurs de vapeur_Bouilloires_Cuiseurs vapeur_Préparateurs culinaires_Grille-pain_Friteuses_Repas conviviaux Barbecues électriques/grils_Gaufriers/croque-gaufres n°3 Cafetières filtre et expresso ÊTRE LE LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE AMÉRIQUE DU NORD UNION EUROPÉENNE ASIE ET AUTRES PAYS DU MONDE Canada, États-Unis, Mexique Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède Australie/Nouvelle-Zélande, CEI, Ukraine, Turquie, Émirats Arabes Unis, Iran, Europe centrale, Chine, Corée du Sud, Indonésie, Japon, Malaisie, Singapour, Taïwan, Thaïlande, Vietnam REMERCIEMENTS Ce document a été réalisé en collaboration entre la Direction de la Communication Financière et la Direction du Développement Durable. Il est le fruit de l’implication de nombreux collaborateurs du Groupe et des parties prenantes que nous souhaitons 8 955 VENTES CONSOLIDÉES 48 % BUDGET PUBLICITAIRE 40 % IMPLANTATIONS COMMERCIALES 18 SITES INDUSTRIELS 13 1 010 VENTES CONSOLIDÉES 15 % BUDGET PUBLICITAIRE 6 % IMPLANTATIONS COMMERCIALES 3 SITES INDUSTRIELS 3 COLLABORATEURS COLLABORATEURS 1 283 VENTES CONSOLIDÉES 28 % BUDGET PUBLICITAIRE 45 % IMPLANTATIONS COMMERCIALES 26 SITES INDUSTRIELS 3 remercier ici pour leur contribution. COLLABORATEURS Nous tenons à remercier tout particulièrement : – Le Comité Exécutif ainsi que les Directions Groupe – Les autres membres du personnel qui ont participé à l’élaboration de ce rapport par la fourniture d’informations ou de visuels, la réalisation de dossiers, la réponse à des interviews ou des témoignages. – Les parties prenantes et personnes interviewées : • Didier Le Menestrel, Président de Financière de l’Échiquier, actionnaire du Groupe SEB 2 493 COLLABORATEURS 9 % VENTES CONSOLIDÉES 9 % BUDGET PUBLICITAIRE • Esther Suen, Directrice Générale de Simatelex, fournisseur du Groupe SEB • Christophe Mauguin, ancien salarié du Groupe SEB reconverti en aide-soignant • Le professeur Christian Cabrol et le docteur Christian Recchia • Angèle Garcia, lauréate de la Fondation de la 2ème Chance 7 IMPLANTATIONS COMMERCIALES 3 SITES INDUSTRIELS AMÉRIQUE DU SUD – les supports extérieurs : Support rédactionnel : Françoise Lafragette Concept et réalisation : ACTIFIN Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Pérou, Venezuela Ce rapport est imprimé sur un papier répondant aux caractéristiques suivantes : usine norme internationale 14001, fabrication sans chlore, recyclable. L’imprimeur de ce rapport est certifié Articles culinaires_Autocuiseurs Fours posables n°2 n°1 Fers et générateurs de vapeur_Bouilloires_Cuiseurs vapeur_Préparateurs culinaires_Grille-pain_Friteuses_Repas conviviaux Barbecues électriques/grils_Gaufriers/croque-gaufres n°3 Cafetières filtre et expresso ÊTRE LE LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE AMÉRIQUE DU NORD UNION EUROPÉENNE ASIE ET AUTRES PAYS DU MONDE Canada, États-Unis, Mexique Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède Australie/Nouvelle-Zélande, CEI, Ukraine, Turquie, Émirats Arabes Unis, Iran, Europe centrale, Chine, Corée du Sud, Indonésie, Japon, Malaisie, Singapour, Taïwan, Thaïlande, Vietnam REMERCIEMENTS Ce document a été réalisé en collaboration entre la Direction de la Communication Financière et la Direction du Développement Durable. Il est le fruit de l’implication de nombreux collaborateurs du Groupe et des parties prenantes que nous souhaitons 8 955 VENTES CONSOLIDÉES 48 % BUDGET PUBLICITAIRE 40 % IMPLANTATIONS COMMERCIALES 18 SITES INDUSTRIELS 13 1 010 VENTES CONSOLIDÉES 15 % BUDGET PUBLICITAIRE 6 % IMPLANTATIONS COMMERCIALES 3 SITES INDUSTRIELS 3 COLLABORATEURS COLLABORATEURS 1 283 VENTES CONSOLIDÉES 28 % BUDGET PUBLICITAIRE 45 % IMPLANTATIONS COMMERCIALES 26 SITES INDUSTRIELS 3 remercier ici pour leur contribution. COLLABORATEURS Nous tenons à remercier tout particulièrement : – Le Comité Exécutif ainsi que les Directions Groupe – Les autres membres du personnel qui ont participé à l’élaboration de ce rapport par la fourniture d’informations ou de visuels, la réalisation de dossiers, la réponse à des interviews ou des témoignages. – Les parties prenantes et personnes interviewées : • Didier Le Menestrel, Président de Financière de l’Échiquier, actionnaire du Groupe SEB 2 493 COLLABORATEURS 9 % VENTES CONSOLIDÉES 9 % BUDGET PUBLICITAIRE • Esther Suen, Directrice Générale de Simatelex, fournisseur du Groupe SEB • Christophe Mauguin, ancien salarié du Groupe SEB reconverti en aide-soignant • Le professeur Christian Cabrol et le docteur Christian Recchia • Angèle Garcia, lauréate de la Fondation de la 2ème Chance 7 IMPLANTATIONS COMMERCIALES 3 SITES INDUSTRIELS AMÉRIQUE DU SUD – les supports extérieurs : Support rédactionnel : Françoise Lafragette Concept et réalisation : ACTIFIN Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Pérou, Venezuela Ce rapport est imprimé sur un papier répondant aux caractéristiques suivantes : usine norme internationale 14001, fabrication sans chlore, recyclable. L’imprimeur de ce rapport est certifié PROFIL DU GROUPE Un ensemble unique de marques de premier rang, leaders sur leurs marchés Une présence internationale dans plus de 120 pays Un déploiement puissant à travers une distribution multiformat L’alliance réussie de la technologie, de l’ingéniosité et du design Le talent et la motivation de 13 800 collaborateurs axés sur la recherche de l’excellence Une mission : l’amélioration de VOTRE vie quotidienne LE GROUPE SEB... 150 ANS DE PASSION 2 652 M€ + 7,7% MARGE OPÉRATIONNELLE : 262 M€ stable RÉSULTAT NET : 88 M€ -13,9% DETTE FINANCIÈRE : 422 M€ stable INVESTISSEMENTS : 85 M€ VENTES : ACTIVITÉS ARTICLES CULINAIRES • Poêles, casseroles, faitouts, moules, plats à four, autocuiseurs, cuiseurs basse pression, ustensiles de cuisine… CUISSON ÉLECTRIQUE • Friteuses, fours posables, barbecues, appareils de repas conviviaux, machines à pain, gaufriers, gril-viande, grille-pain, cuiseurs vapeur… PRÉPARATION DES ALIMENTS ET DES BOISSONS • Robots, batteurs, mixeurs, blenders, centrifugeuses, petits préparateurs culinaires, cafetières filtre ou à dosettes, machines expresso, bouilloires électriques… SOIN DE LA PERSONNE • Appareils de coiffure et d’épilation, pèse-personnes, appareils de massage des pieds, articles de puériculture (biberons, stérilisateurs, chauffe-biberons, veilleuses…)… SOIN DU LINGE • Fers et générateurs vapeur, machines à laver semi-automatiques, défroisseurs… ENTRETIEN DES SOLS ET CONFORT DOMESTIQUE • Aspirateurs balais, traîneaux avec ou sans sac, à main et sans fil, ventilateurs, appareils de chauffage et de traitement de l’air… 01 RAPPORT D’ACTIVITÉ TEMPS FORTS 2006 JANVIER • Annonce d’un projet de réorganisation industrielle portant sur les sites français de Fresnay, Dampierre, des Vosges et de Vernon. FÉVRIER • Arno classé en tête des entreprises du secteur électroménager pour ses pratiques de Responsabilité Sociale et son respect du consommateur, étude organisée par la revue brésilienne Consumidor Moderno. AVRIL • Ouverture d’un bureau de représentation en Indonésie1. • Création d’une filiale commerciale en Roumanie. MAI • Convention du Management réunissant 180 membres du Comité Opérationnel Groupe, point d’étape sur le projet d’entreprise CAP+5. JUIN • Les robots Prep Expert de Krups primés aux Red Dot Product Design Awards (Essen en Allemagne), l’un des principaux concours mondiaux de design2. SEPTEMBRE • Triple certification – ISO 14001 (environnement), OHSAS (santé et sécurité) – pour le site de Milville déjà détenteur de ISO 9001 : 2000 (système de management de la qualité)3. OCTOBRE • Thierry de La Tour d’Artaise, membre de la délégation accompagnant le Président Jacques Chirac en Chine. • Signature d’un accord avec un industriel franc-comtois pour la reprise du site de Dampierre. NOVEMBRE • Naissance de la filiale commerciale Groupe SEB Ukraine. • 1er Prix Entreprise et Environnement pour l’aspirateur Shock Absorber de Rowenta, dans la catégorie Écoproduit pour le développement durable, remis à l’occasion du Salon Pollutec à Lyon4. DÉCEMBRE • Signature d’un accord avec Modulex Europe pour la reconversion du site des Vosges. • Oscar de l’Innovation décerné par le magazine professionnel français LSA (Libre Service Actualité) au BeerTender de Krups, en tant qu’innovation majeure5. 3_ 2_ 4_ 1_ 5_ TEMPS FORTS 2006 POURSUITE DE LA CROISSANCE EXTERNE Convaincu que le marché du Petit Équipement Domestique est intrinsèquement porteur, le Groupe SEB entend jouer un rôle moteur dans la consolidation de ce secteur et exploiter les perspectives de croissance qu’il recèle. Acquisition de Mirro WearEver (USA) Le 9 août 2006, le Groupe a acquis pour un montant de 37,1 millions de dollars la plupart des actifs de la société américaine Mirro WearEver, spécialisée dans les articles culinaires et filiale de Global Home Products. Les actifs repris sont les marques, les stocks et les comptes clients ainsi que des équipements du site industriel mexicain de Nuevo Laredo, non repris pour sa part. Avec cette acquisition, le Groupe conforte son leadership mondial en articles culinaires et renforce ses positions sur le marché nord-américain en complétant l’offre de T-fal en cœur de gamme et d’All-Clad en haut de gamme. Il est désormais présent dans tous les canaux de distribution aux États-Unis et jouit, notamment, d’une présence accrue dans les circuits de masse. Mirro WearEver avait réalisé en 2005 un chiffre d’affaires de 120 millions de dollars et, consolidée à partir Gamme_ WearEver Chine_ Shanghai LE GROUPE SEB EN 2006 du 16 août, a contribué à hauteur de 35 millions de dollars aux ventes 2006 du Groupe SEB. Accord signé en vue d’une prise de participation dans Supor (Chine) Le 16 août 2006, le Groupe a engagé un processus de prise de participation majoritaire dans la société chinoise Supor, leader national en articles culinaires et n° 4 en petit électroménager. Cette alliance est soumise à différentes autorisations entraînant un délai d’instruction et de réalisation assez long. L’Assemblée Générale des actionnaires de Supor a très largement approuvé l’opération le 31 août 2006. Le Groupe doit maintenant obtenir le feu vert du ministère du Commerce chinois (MOFCOM), puis de l’Autorité des Marchés financiers (CSRC). Le schéma de reprise comportera alors trois volets concomitants : • le rachat par le Groupe d’actions auprès de la famille fondatrice Su ; • une augmentation de capital réservée au Groupe SEB ; • une offre publique partielle d’achat. À l’issue de ce processus, le Groupe SEB devrait détenir entre 51 % et 59 % du capital. Fondée en 1989 et cotée à la Bourse de Shenzhen depuis 2004, Supor dispose de 4 sites industriels dans les provinces de Zhejiang et d’Hubei. Elle emploie 5 000 personnes dont 80 % en production. Implantée commercialement sur l’ensemble du territoire, elle couvre la majorité des canaux de distribution. En articles culinaires, Supor fabrique et vend un large assortiment de produits aux matériaux diversifiés. Le petit électroménager, activité plus récente mais en essor rapide, se déploie autour de produits à caractère culinaire (cuiseurs à riz, plaques à induction et autocuiseurs électriques). Supor a réalisé des ventes équivalentes à 207 millions d’euros en 2006 (+ 42 % sur 2005) dont deux tiers sur le marché intérieur. D’un intérêt stratégique majeur, l’opération devrait permettre au Groupe SEB d’accélérer très fortement son développement sur le marché chinois, à travers une large gamme de produits adaptés au consommateur asiatique, une marque de premier rang, un vaste réseau de distribution et un outil industriel compétitif. 03 RAPPORT D’ACTIVITÉ Agir pour demain, c’est SAVOIR ALLER PLUS LOIN Quel est le bilan de l’année 2006 ? 04 Le bilan de l’année 2006 est clairement positif, à trois titres. • D’abord parce que le Groupe a atteint ses objectifs financiers : il a renoué avec une croissance organique soutenue, de 5,4 %, ce qui était une priorité depuis plusieurs années ; il a maintenu sa marge opérationnelle en valeur, dans un contexte de matières premières et de devises peu favorable ; enfin, il termine l’année 2006 avec une situation financière solide, qui lui laisse une large flexibilité. • Parallèlement, il a poursuivi sa politique de croissance externe, à travers l’acquisition de Mirro WearEver aux États-Unis et la signature d’un accord en vue d’une prise de participation majoritaire dans la société chinoise Supor, qui lui donnerait un accès privilégié au marché chinois, en plein essor. Or, nous l’avons exprimé maintes fois, l’expansion internationale et un ancrage local fort du Groupe constituent un axe stratégique majeur. • Le troisième élément positif est lié au bon avancement du plan de réorganisation industrielle en France, mené dans le cadre d’une démarche résolument responsable : nous avons ainsi d’ores et déjà trouvé des solutions de reclassement pour la quasi-totalité des collaborateurs touchés par les restructurations, au travers notamment de la mobilité interne, des mesures d’âge et de la signature de contrats de reconversion avec des repreneurs pour deux des sites concernés. MESSAGE DU PRÉSIDENT Vous renouez donc avec une croissance organique forte en 2006. Quels en sont les moteurs ? LE GROUPE SEB EN 2006 La progression 2006 du Groupe repose à la fois sur la stabilisation de notre chiffre d’affaires en Europe, après trois années difficiles marquées par un recul de nos ventes dans un contexte de guerre des prix, et sur la poursuite de notre essor rapide à l’international. Notre croissance s’appuie sur une dynamique d’innovation forte, cruciale dans un marché d’offre, et sur la gestion stratégique de notre portefeuille de marques, différenciées et complémentaires, relayée sur le terrain par une politique commerciale offensive et par de nombreuses actions marketing. Notre positionnement de généraliste, présent sur l’ensemble des segments de marché, de l’entrée de gamme aux produits à forte valeur ajoutée, s’avère pertinent et gagnant. Nous avons réussi notre pari avec la gamme Principio, dont l’objectif était de redonner de la qualité et de la valeur aux produits de base : depuis le lancement il y a 2 ans, les volumes de vente progressent rapidement, sans cannibalisation de notre offre de moyenne gamme. A l’opposé, sur le segment « premium », nos marques emblématiques Krups et All-Clad ont conforté leurs positions et nous misons sur l’internationalisation de Lagostina pour compléter notre dispositif. Quant au cœur de gamme, qui reste un segment important, il continue à être soutenu par la politique active d’innovation du Groupe : l’amélioration du mix-produits le démontre clairement. 05 « Le Groupe SEB est paré pour l’avenir » RAPPORT D’ACTIVITÉ Avec la mise en œuvre du plan de réorganisation industrielle en France, peut-on dire aujourd’hui que le Groupe SEB est paré pour l’avenir ? Le plan de réorganisation, annoncé début 2006 et engagé dans les mois qui ont suivi, est destiné à rationaliser l’outil de production en Europe et à pérenniser la compétitivité du Groupe dans un environnement qui s’est fortement durci au cours des dernières années. La concurrence chinoise à bas prix est une réalité à laquelle nous devons nous adapter. Dans ce contexte, il n’est plus possible de maintenir la fabrication de certains produits en Europe, notamment les plus banalisés, mais la délocalisation massive ne nous paraît pas être la solution car elle prive l’entreprise de ses savoir-faire fondamentaux, technologiques et industriels. C’est pourquoi nous nous adaptons en permanence et nous concentrons nos moyens en Europe sur les pôles de compétence du Groupe, dont les barrières technologiques fortes et les effets d’échelle importants sont gages de compétitivité dans le contexte concurrentiel mondial actuel. Rappelons ainsi que sur 10 fers à repasser fabriqués en France, dans l’usine de Pont-Evêque, 8 sont exportés ; que nous avons produit en 2006 un volume record d’articles culinaires à Rumilly – plus de 52 millions d’articles – qui sont exportés partout dans le monde. Ce sont des faits. Cela ne nous empêche pas de rester vigilants à l’évolution des indicateurs économiques et monétaires, qui peuvent évidemment changer la donne à tout moment. Notre capacité d’adaptation reste notre meilleure arme pour pérenniser notre compétitivité dans la durée. Quels sont les enjeux et les perspectives du Groupe pour 2007 ? 06 Notre objectif premier en 2007 est de concrétiser la prise de participation majoritaire dans la société chinoise Supor, qui nous permettrait d’entrer dans une phase active de développement dans ce pays, où nos ventes restent aujourd’hui très loin de nos ambitions. Pour l’heure, l’opération doit encore obtenir l’approbation des autorités chinoises. Nous sommes confiants dans l’issue de ce projet, mais conscients qu’il prendra du temps. Par ailleurs, nous poursuivrons la mise en œuvre du plan de restructuration en France. Comme je l’ai indiqué précédemment, nous sommes en bonne voie et c’est sans licenciement sec, conformément à notre engagement initial, que nous finaliserons ces opérations fin 2007– début 2008. Sur la marche des affaires, les tendances observées à la fin de l’année 2006 en Europe sont plutôt encourageantes et l’international devrait rester porteur, malgré la faiblesse de nombreuses devises face à l’euro. Dans ce contexte, le Groupe se donne pour objectif 2007 une nouvelle croissance organique de ses ventes et une progression de la marge opérationnelle. L’amélioration du contexte européen et les actions de compétitivité menées ces dernières années devraient en effet permettre de compenser un nouveau surcoût des matières premières. MESSAGE DU PRÉSIDENT « L’entreprise SEB » fêtera en 2007 ses 150 ans. Cette longévité repose bien sûr sur des fondamentaux économiques qui ont toujours été solides, mais aussi sur des valeurs transmises par les fondateurs et ancrées dans son histoire : travail de qualité, esprit d’équipe, rigueur, loyauté, respect d’autrui. Rentabilité et démarche responsable sur le long terme sont, selon moi, indissociables pour durer : des résultats réalisés dépendent la pérennité et le développement du Groupe. Mais bâtir une performance durable, c’est aussi intégrer tous les enjeux du monde dans lequel nous vivons. L’engagement du Groupe SEB est, à ce titre, ancien, et je rappelle par exemple, qu’en matière sociale, nous avons été précurseurs en France dans la mise en place de contrats d’intéressement et de participation des salariés. Depuis, nous avons bien sûr largement étendu cet engagement : adhésion au Global Compact et au Code de Conduite du CECED, mise en place d’une Charte de la diversité et nombreuses démarches de solidarité avec un axe de travail spécifique, la lutte contre l’exclusion. La création d’une Fondation d’Entreprise du Groupe SEB devrait encore renforcer cet engagement. Comment jugez-vous l’évolution du cours de bourse de l’action SEB en 2006 ? Après une assez longue période de stabilité aux alentours de 80 €, il semblerait que les marchés financiers aient pris la mesure réelle du potentiel de développement du Groupe SEB. L’année 2006 et le début de 2007 ont été ponctués d’un flux d’informations qui a été positif pour le parcours boursier de l’action SEB, et les investisseurs ont en particulier sans doute été sensibles au retour à une croissance organique soutenue, attendue depuis 2 ans. J’interprète cette hausse du cours du titre comme une reconnaissance par le marché de la pertinence de la politique menée par le Groupe et comme un signe de confiance donné par les investisseurs, et je ne peux que m’en réjouir. LE GROUPE SEB EN 2006 Comment le Groupe SEB intègre-t-il les impératifs immédiats de rentabilité dans une démarche long terme ? Thierry de La Tour d’Artaise Ecully, le 16 février 2007 07 RAPPORT D’ACTIVITÉ ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE COMITÉ EXÉCUTIF (de gauche à droite) Rémi Descosse, Harry Touret, Thierry de La Tour d’Artaise, Jacques Alexandre, Jean-Pierre Lac, Frédéric Verwaerde. Thierry de La Tour d'Artaise Président-Directeur Général Jacques Alexandre Directeur Général Adjoint, Stratégie et Activités Rémi Descosse Directeur Général Adjoint, Industrie Jean-Pierre Lac Directeur Général Adjoint, Finances Harry Touret Directeur Général Adjoint, Ressources Humaines Frédéric Verwaerde Directeur Général Adjoint, Continents Le Comité Exécutif assure la direction stratégique et opérationnelle du Groupe. Il se réunit deux fois par mois avec pour objectif : 08 • de définir la stratégie générale du Groupe et de veiller à son application ; • de fixer les plans d’actions prioritaires et les projets stratégiques ; • de mettre en œuvre des moyens, tant humains que financiers, nécessaires à la bonne marche de l’entreprise. En 2006, le Comité Exécutif s’est réuni 23 fois. ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE COMITÉ DE DIRECTION Le Comité Exécutif s’appuie sur le Comité de Direction qui regroupe les principaux Directeurs continentaux et d’activités. Directions Générales d’Activités Philippe Crevoisier, Directeur Général Cuisson Électrique Jean-Pierre Lefèvre, Directeur Général Soin du linge et de la personne, Confort domestique, Entretien de la maison Christian Ringuet, Directeur Général Articles Culinaires François Sydorowicz, Directeur Général Préparation des aliments et des boissons Directions Générales Continentales Cyril Buxtorf, Directeur Général Europe de l’Ouest et du Sud Marcio Cuñha, Directeur Général Amérique du Sud Alain Gautier, Directeur Général Amérique du Nord Volker Lixfeld, Directeur Général Europe du Nord et du Centre Patrick Llobregat, Directeur Général Asie et autres pays Le Comité de Direction s’assure du bon fonctionnement de l’ensemble du Groupe. Il se réunit en moyenne tous les deux mois avec pour objectif : • de suivre les performances et résultats du Groupe ; • d’adapter en permanence sa politique commerciale ou industrielle ; • de créer un lieu d’échange, de réflexion et de proposition. Le Comité de Direction s’est tenu 6 fois en 2006, dont deux fois dans le cadre de sessions de 2 jours. L’ORGANISATION DU GROUPE La mondialisation croissante des marchés et le développement de nos activités ont fait évoluer le Groupe vers une organisation qui facilite les fonctions transversales et la gestion en réseau. Cette organisation, qui s’appuie sur l'interdépendance croissante des équipes, la nécessité d'une approche globale, le développement des synergies et des pôles de compétences, fonctionne sur un schéma en trois axes, sous la responsabilité du Comité Exécutif. LE GROUPE SEB EN 2006 Luc Dohan, Directeur Scientifique et Technologique Les Activités Les quatre Directions Générales d’Activités assurent l’élaboration de la stratégie globale sur les familles de produits dont elles ont la charge. Leurs rôles couvrent à la fois la conception des nouveaux produits mais également la mise en œuvre des stratégies industrielles (investissements, localisation des productions...), marketing et commerciales à l’échelle mondiale (gammes, prix, moyens publicitaires, circuits de distribution...). Les Continents Les Directions Générales Continentales sont en charge du renforcement et du développement des positions du Groupe sur leurs zones géographiques respectives. Afin d’améliorer l’efficacité de ses structures continentales, le Groupe est organisé depuis début 2007 en cinq Directions : Europe de l’Ouest et du Sud, incluant la France, Europe du Nord et du Centre, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Asie et autres pays. Elles s’attachent à appliquer les stratégies commerciales et marketing définies avec les activités et à les soutenir par une gestion coordonnée et efficace des réseaux de sociétés de marché du Groupe et de distributeurs locaux. Les Directions Groupe Visant l’excellence opérationnelle, le Groupe a assigné à ces fonctions transversales quatre objectifs : développer des pôles d’expertise au service des Activités et des Continents, simplifier le fonctionnement interne du Groupe pour en améliorer l’efficacité, assurer un langage commun et des méthodes de travail partagées, enfin faire jouer pleinement l’effet de taille du Groupe. Parmi ces Directions, on compte, les Ressources Humaines, les Finances, la Stratégie et les Marques, l’Industrie, la Technologie, le Développement Durable, les Systèmes d’information et de logistique, la Qualité, les Achats et le Juridique. 09 RAPPORT D’ACTIVITÉ LES ADMINISTRATEURS DU GROUPE SEB Thierry de La Tour d’Artaise Groupe fondateur – 52 ans – Président-Directeur Général de SEB S.A. depuis 2000 – 14 821 actions SEB détenues. Tristan Boiteux Groupe fondateur, adhérent à FÉDÉRACTIVE – 44 ans – Membre du conseil d’orientation de FÉDÉRACTIVE – 42 719 actions SEB détenues. Damarys Braida Groupe fondateur, adhérente à VENELLE INVESTISSEMENT – 39 ans – Cogérante de VENELLE INVESTISSEMENT 56 583 actions SEB détenues. Pascal Castres Saint Martin Administrateur indépendant – 71 ans – 385 actions SEB détenues. Norbert Dentressangle Administrateur indépendant – 52 ans – 1 650 actions SEB détenues. Philippe Desmarescaux Administrateur indépendant – 68 ans – 1 782 actions SEB détenues. FÉDÉRACTIVE Holding de contrôle de participation patrimoniale créée en 2005, représentée par son Président, Pascal Girardot (51 ans), membre du groupe fondateur – 3 146 229 actions SEB détenues. Hubert Fèvre(a) Groupe fondateur, adhérent à FÉDÉRACTIVE – 42 ans – Membre du conseil d’orientation de FÉDÉRACTIVE. 180 153 actions SEB détenues. FFP (société Foncière, Financière et de Participations) Holding cotée à la Bourse de Paris, détenue majoritairement par le groupe familial Peugeot et représentée par Monsieur Christian Peugeot (53 ans) – 857 337 actions SEB détenues. Jacques Gairard(a) Groupe fondateur, adhérent à VENELLE INVESTISSEMENT – 67 ans – Président-Directeur Général du Groupe SEB de 1990 à 2000 – Membre du conseil de gérance de VENELLE INVESTISSEMENT – 57 667 actions SEB détenues. Philippe Lenain Administrateur indépendant – 70 ans – 550 actions SEB détenues. Antoine Lescure(a) Groupe fondateur, adhérent à FÉDÉRACTIVE – 35 ans – 75 992 actions SEB détenues. Frédéric Lescure Groupe fondateur, adhérent à FÉDÉRACTIVE – 46 ans – 21 850 actions SEB détenues. 10 VENELLE INVESTISSEMENT Groupe fondateur – holding familiale de contrôle créée en 1997, représentée par Olivier Roclore (52 ans), Président du conseil de gérance de VENELLE INVESTISSEMENT – 2 219 997 actions SEB détenues. Jérôme Wittlin Groupe fondateur, adhérent à VENELLE INVESTISSEMENT – 47 ans – 2 046 actions SEB détenues. Chaque administrateur doit détenir un nombre minimum d’actions SEB S.A., inscrites au nominatif pur, correspondant à environ deux ans de jetons de présence. (a) Renouvellement proposé à l’Assemblée générale du 4 mai 2007. ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE LE FONCTIONNEMENT DU CONSEIL Le Comité de contrôle 15 membres dont 4 administrateurs indépendants Il est composé de trois membres : Pascal Castres Saint Martin – Président –, Norbert Dentressangle et Jérôme Wittlin. Deux des trois membres de ce Comité, dont son Président, sont des administrateurs indépendants. Le Président a occupé précédemment des fonctions financières importantes dans une grande entreprise multinationale. Ce Comité informe le Conseil en matière d’identification, de traitement et d’évaluation des principaux risques encourus par le Groupe. Il s’assure en particulier de la pertinence des méthodes comptables utilisées pour arrêter les comptes. Il fait part au Conseil de toute observation ou recommandation qui lui serait utile et participe à la préparation du choix du collège des commissaires aux comptes. Le Comité s’est réuni 4 fois en 2006 avec un taux de participation de 92 % et il a plus particulièrement examiné les points suivants : – travaux des commissaires aux comptes et recommandations en matière de contrôle interne, – revue des principales conclusions des audits internes réalisés en 2006 et plan d’audit 2007, – cartographie et analyse des risques. Le Comité des nominations et rémunérations Il est composé de trois membres : Pascal Girardot, représentant permanent de FÉDÉRACTIVE – Président –, Philippe Desmarescaux et Philippe Lenain. Deux des trois membres de ce Comité sont des administrateurs indépendants. Il présente au Conseil d’administration le résultat de ses travaux et ses recommandations sur la composition du Conseil, les mandats des administrateurs, l’organisation et les structures du Groupe. Il fait également LE GROUPE SEB EN 2006 – comptes annuels 2005 et semestriels 2006, des propositions sur la politique de rémunération des dirigeants, la mise en place et les modalités des plans de souscription et d’achat d’actions. Ce Comité s’est réuni 3 fois en 2006, avec un taux de participation de 100 %. Il a concentré son action sur : – la mise en place d’un plan de stock-options en faveur de 111 cadres du Groupe, – la règle de calcul du taux de bonus pour 2006 et l’objectif 2007, – l’évaluation annuelle du Conseil d’administration, – l’analyse de la composition du Conseil d’administration. 11 Administrateurs assistant à l'Assemblée générale de mai 2006. RAPPORT D’ACTIVITÉ PANORAMA FINANCIER • Union Européenne* • Asie et autres pays ÉVOLUTION DES VENTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE • Amérique du Nord En millions d’euros • Amérique du Sud 246 2006 204 2005 2004 128 5,7 390 729 352 286 639 556 1 268 1 319 RÉPARTITION DES VENTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE En % Asie et autres pays 28 % France 22 % 12 1 287 Autres pays de l’UE* 26 % Amérique du Nord 15 % Amérique du Sud 9 % * Union Européenne des 15. 2 652 2 463 2 289 PANORAMA FINANCIER • Marge opérationnelle RÉSULTATS SUR VENTES • Résultat d’exploitation • Résultat net En % 5,7 5,8 3,3 2006 9,9 4,1 2005 7,4 5,7 2004 RENTABILITÉ DES CAPITAUX PROPRES 10,6 8,2 11,4 • Capitaux propres au 31 décembre En millions d’euros 817 2006 11,0 14,8 801 2005 21,9 688 2004 AUTOFINANCEMENT ET INVESTISSEMENTS • Capacité d’autofinancement • Investissements En millions d’euros 2006 85 2005 99 2004 99 LE GROUPE SEB EN 2006 Ratio Résultat net (n) / Capitaux propres (n-1) en % 290 283 261 DETTE FINANCIÈRE NETTE ET RATIO D’ENDETTEMENT • Dette nette au 31/12/2006 13 En millions d’euros Ratio Dette nette/ capitaux propres 2006 422 0,5 2005 423 0,5 2004 331 0,5 RAPPORT D’ACTIVITÉ COMPTES CONSOLIDÉS ABRÉGÉS Compte de résultat consolidé (Exercice clos le 31 décembre 2006) En millions d’euros 31/12/2006 31/12/2005 retraité Produits des activités ordinaires Frais opérationnels 31/12/2004 (1) IFRS 2 651,7 2 462,9 2 288,7 (2 027,8) (2 389,3) (2 200,7) MARGE OPÉRATIONNELLE 262,4 262,2 260,9 Intéressement et participation (25,8) (29,3) (34,2) RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 236,6 232,9 226,7 Autres produits et charges d'exploitation (83,0) (50,1) (40,0) RÉSULTAT D'EXPLOITATION 153,6 182,8 186,7 Coût de l'endettement financier (25,6) (17,6) (8,1) (4,9) (7,6) (4,4) Autres produits et charges financiers Résultat des entreprises associées (1,0) (1,1) - RÉSULTAT AVANT IMPÔT 122,1 156,5 174,2 Impôt sur les résultats (34,4) (54,6) (40,9) RÉSULTAT NET 87,7 101,9 133,3 Part des minoritaires (0,1) (0,1) (2,5) RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. 87,6 101,8 130,8 Résultat net de base par action 5,41 6,25 8,10 Résultat net dilué par action 5,38 6,21 8,02 RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. PAR ACTION (EN UNITÉS) (1) Le compte de résultat 2005 a fait l’objet de retraitements par rapport à celui publié antérieurement. 14 NB : Les comptes présentés sur cette double page n’incluent pas le tableau des flux consolidés ni les annexes qui peuvent être consultés dans le Document de Référence déposé à l’A.M.F., le 26 mars 2007 sous le numéro D.07-0222. Le rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes complets figure p.108 du document sus-mentionné. PANORAMA FINANCIER Bilan consolidé (Exercice clos le 31 décembre 2006) Actif 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2004 retraité (1) retraité (1) IFRS Goodwill 118,9 129,4 115,9 Autres immobilisations incorporelles 275,4 272,8 194,2 Immobilisations corporelles 333,5 355,1 356,2 2,7 2,2 4,0 Autres actifs financiers non courants 31,3 7,1 4,6 Impôts différés 42,0 76,2 71,7 5,1 6,1 4,2 ACTIFS NON COURANTS 808,9 848,9 750,8 Stocks et en-cours 517,1 449,8 386,0 Clients 646,4 630,3 552,0 Autres créances courantes 66,9 57,3 39,6 Impôt exigible 29,0 28,3 12,4 2,5 4,1 - Participations Autres actifs non courants Instruments dérivés Trésorerie et équivalents de trésorerie 54,1 49,4 40,4 ACTIFS COURANTS 1 316,0 1 219,2 1 030,4 TOTAL ACTIF 2 124,9 2 068,1 1 781,2 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2004 51,1 50,9 51,2 Passif Capital Réserves consolidées 839,4 808,4 699,1 Actions propres (73,9) (59,8) (64,7) CAPITAUX PROPRES GROUPE 816,6 799,5 685,6 INTÉRÊTS MINORITAIRES CAPITAUX PROPRES DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ Impôts différés Provisions non courantes Dettes financières non courantes - 1,2 2,4 816,6 800,7 688,0 59,5 109,3 69,0 118,4 111,9 111,1 80,2 104,3 18,6 Autres passifs non courants 9,5 8,1 1,7 PASSIFS NON COURANTS 267,6 333,6 200,4 Provisions courantes 101,3 61,8 56,9 Fournisseurs 342,7 303,7 298,3 Autres passifs courants 165,5 178,5 173,7 33,6 21,8 11,6 Impôt exigible 0,9 1,6 - 396,7 366,4 352,3 Instruments dérivés Dettes financières courantes PASSIFS COURANTS 1 040,7 933,8 892,8 TOTAL PASSIF 2 124,9 2 068,1 1 781,2 (1) Les bilans 2004 et 2005 ont fait l’objet de retraitements par rapport à ceux publiés antérieurement. LE GROUPE SEB EN 2006 En millions d’euros 15 RAPPORT D’ACTIVITÉ COMMENTAIRES SUR LES COMPTES Les ventes Le Groupe SEB a réalisé en 2006 des ventes de 2 652 millions d’euros, en croissance de 7,7 % à parités courantes et de 7,9 % à taux de change constants. Cette performance robuste est la résultante de trois facteurs : – une croissance organique qui s’établit à 5,4 % sur l’exercice, contre 0,6 % en 2005 ; – un effet périmètre positif de 63 millions d’euros, composé des contributions en année pleine de Lagostina et Panex (respectivement consolidées sur 8 et 7 mois en 2005) et de l’intégration depuis le 16 août 2006 (soit sur 4,5 mois) de la société américaine nouvellement acquise Mirro WearEver ; – un effet devises qui, après le rebond de 2005, redevient négatif, de 7 millions d’euros, reflétant la dépréciation significative de très nombreuses devises face à l’euro notamment au second semestre 2006. Le retour à une croissance organique soutenue est lié à la poursuite de notre essor rapide à l’international, conjugué à une stabilisation des ventes en Europe, après plusieurs années de retrait. L’exercice 2006 a été marqué par un démarrage rapide, traduisant des niveaux d’activité élevés, bien supérieurs à ceux de 2005. L’avance prise s’est ensuite atténuée aux deuxième et troisième trimestres, avant une reprise forte, assez généralisée, en fin d’année. Au plan géographique, l’activité du Groupe n’est certes pas homogène, mais néanmoins moins contrastée que les années précédentes. L’Europe termine 2006 sur une note plutôt encourageante : au fil des mois, plusieurs marchés très difficiles récemment (l’Allemagne, la France, l’Italie, notamment) se sont caractérisés par une meilleure tenue, avec une certaine détente sur les prix et une amélioration du mix-produits. Parallèlement, le Groupe a réalisé de nouvelles avancées dans les pays du sud de l’Europe (Espagne, Portugal, Grèce) avec de belles performances à la clé. En Amérique du Nord, les ventes progressent mais l’activité est restée contrastée aux États-Unis selon les marques, et hétérogène au Canada selon les périodes ; elle a été plus régulière au Mexique. L’Amérique du Sud et la zone Europe centrale /CEI /Asie et autres pays ont confirmé leur rôle incontesté de locomotive dans la croissance du Groupe, qui y accélère et renforce son implantation. RÉPARTITION DES REVENUS FOURNISSEURS : 1 779,8 M€ dont 2 535 fournisseurs industriels directs (incluant un panel de 368 fournisseurs représentant 85 % des achats) CLIENTS : 2 651,7 M€ • Europe 48 % • Amérique du Nord 15 % • Amérique du Sud 9 % • Asie et autres pays du monde 28 % 16 SOMMES CONSERVÉES : 201,1 M€ GROUPE SEB • refinancement des investissements : 96,5 M€ • variations de provisions liées aux risques de l'activité : 57,2 M€ • mis en réserves propres : 47,4 M€ BANQUES ET INVESTISSEURS OBLIGATAIRES : 30,4 M€ principalement charges financières liées aux intérêts d'emprunts bancaires PANORAMA FINANCIER Les résultats La marge opérationnelle 2006 du Groupe SEB s’est établie à 262 millions d’euros. Stable en valeur par rapport à 2005, elle inclut un effet périmètre de - 6 millions d’euros (+ 6 millions d’euros en 2005) lié à la contribution négative de la société nouvellement acquise Mirro WearEver, dont la reprise a été difficile. À structure constante, la marge opérationnelle s’élève donc à 268 millions d’euros (+ 2,3 %) et peut s’analyser de la façon suivante : En millions d’euros - 20 + 29 - 20 + 19 -2 -6 262 MOP 2005 262 Effet volume Effet mix et prix Prix achat Frais Impact devises Acquisitions MOP 2006 46 millions d’euros (1,7 % des ventes avec 36 millions d’euros imputés au compte de résultat et 10 millions d’euros capitalisés) pour alimenter sa dynamique d’innovation. Aux investissements publicitaires de 92 millions d’euros (90 millions d’euros en 2005) se sont ajoutées de multiples opérations de marketing sur les points de vente. Le résultat d’exploitation s’élève à 154 millions d’euros, contre 183 millions d’euros en 2005. Il intègre un repli de l’intéressement et de la participation, lié aux résultats des sociétés françaises impactés par les restructurations, et une forte augmentation des Autres produits et charges : - 83 millions d’euros (- 50 millions d’euros en 2005). Ce montant élevé est constitué de : – 72,3 millions d’euros de charges de restructuration, dont 66,5 millions d’euros liés à la réorganisation industrielle en France et 5,8 millions d’euros liés à des actions de compétitivité au Brésil, au Mexique, en Italie… ; – de pertes de valeur d’actifs de 8,7 millions d’euros portant sur les sites industriels en voie de fermeture en France ainsi que sur d’autres sites ; LE GROUPE SEB EN 2006 Par ailleurs, le Groupe n’a pas relâché ses efforts en matière de recherche et de développement, investissant – de la comptabilisation d’écarts d’acquisition négatifs (badwill) pour 2,7 millions d’euros ; – de divers autres éléments (charge totale de 4,7 millions d’euros). Le résultat financier passe de - 25 millions d’euros à - 30 millions d’euros, traduisant un accroissement du coût de la dette lié à l’augmentation des taux de financement en dollars. La charge d’impôt, en revanche, s’allège sensiblement du fait de l’activation de déficits ÉTAT ET COLLECTIVITÉS LOCALES : 78,5 M€ • impôt sur les sociétés : 34,4 M€ • impôts locaux : 44,1 M€ fiscaux au Brésil. À 87,6 millions d’euros, le résultat net part du Groupe ressort en baisse de 14 % par rapport à 2005, recul qui s’explique principalement par l’impact très pénalisant sur les comptes des charges de restructuration. ACTIONNAIRES : 40,4 M€ versés en 2006 au titre de l'exercice 2005 Côté bilan, à 817 millions d’euros, les capitaux propres du Groupe au 31 décembre 2006 sont renforcés par rapport à fin 2005 (801 millions d’euros). Sur la base d’une dette de clôture à 422 millions d’euros, stable malgré le financement COLLABORATEURS : 521,5 M€ de la croissance externe 2006, le ratio d’endettement reste versés à 13 741 collaborateurs : • 71 % en salaire brut • 29 % en charges sociales • et participation et intéressement (25,8 M€) à verser en 2007 inchangé, à 52 %, et reflète une situation financière solide. À périmètre constant, l’endettement serait de 367 millions d’euros à fin 2006, attestant une génération nette de « cash » de 55 millions d’euros sur l’année. 17 RAPPORT D’ACTIVITÉ PANORAMA BOURSIER RÉPARTITION DU CAPITAL Au 31 décembre 2006 Groupe fondateur 42,4 % Actionnaires individuels 5,4 % Actionnaires étrangers 14,6 % Institutionnels français 24,0 % Autocontrôle 4,8 % Salariés 3,8 % FFP 5,0 % RÉPARTITION DES DROITS DE VOTE Au 31 décembre 2006 Groupe fondateur 58,8 % Actionnaires individuels 4,8 % Actionnaires étrangers 10,4 % Institutionnels français 17,7 % Salariés 4,7 % FFP 3,6 % BÉNÉFICE NET DILUÉ ET DIVIDENDE VERSÉ PAR ACTION 18 En euros 2006 Bénéfice net par action Dividende net * Dividende proposé à l’Assemblée générale du 4 mai 2007. 2005 2004 2004 IFRS IFRS Publié 2003 2002 5,38 6,21 8,02 2,55* 2,40 2,40 7,57 9,06 7,25 2,40 2,27 1,96 PANORAMA BOURSIER ÉVOLUTION DU COURS DE BOURSE CAC 40 ajusté SEB Euros 130,00 120,00 110,00 100,00 90,00 80,00 70,00 60,00 |02/06 |03/06 |04/06 |05/06 |06/06 |07/06 |08/06 |09/06 |10/06 |11/06 |12/06 |01/07 MOYENNE QUOTIDIENNE DES TRANSACTIONS BOURSIÈRES 2006 Volume Capitaux (milliers d’euros) 43 988 12 906 27 711 17 372 21 617 21 390 31 488 18 752 26 494 38 168 18 185 22 221 49 431 7 000 60 000 5 948 50 000 6 000 5 000 40 000 4 042 LE GROUPE SEB EN 2006 |01/06 4 000 3 864 30 000 3 000 2 681 2 481 20 000 1 984 1 856 1 601 10 000 2 410 2 341 1 720 2 000 1 949 1 150 1 000 0 0 |01/06 |02/06 |03/06 |04/06 |05/06 |06/06 |07/06 |08/06 |09/06 |10/06 |11/06 |12/06 |01/07 Capitalisation boursière au 31/12/06 : 1 831 M€ L’action SEB a connu une année 2006 plutôt favorable, avec un cours moyen de 93 euros. Le décrochage suivant la publication des ventes de l’année 2005, inférieures aux attentes, a conservé le titre sous l’indice jusqu’au mois d’octobre. L’écart s’est ensuite résorbé avec les annonces successives du rachat de Mirro WearEver, de la signature d’un accord en vue d’une prise de participation dans la société chinoise Supor et des ventes prometteuses des neuf mois. Le titre SEB a ainsi renoué avec la croissance et s’est maintenu entre mi-octobre 2006 et mi-janvier 2007 à des niveaux moyens de 106 euros. L’action connaît ensuite, à la publication des ventes de l’année 2006, une ascension marquée. Elle passe la barre des 120 euros, le 17 janvier, pour atteindre un plus haut en séance à 137,20 €, le 19 février 2007, et se stabilise autour de 125 €, fin février. 19 RAPPORT D’ACTIVITÉ ENJEUX ET MUTATIONS UN ENVIRONNEMENT COMPLEXE Opérant à la fois dans le domaine des articles culinaires et dans celui du petit électroménager, le Groupe SEB est le leader mondial du Petit Équipement Domestique. Marché en croissance en valeur, il bénéficie à la fois du dynamisme des pays émergents, en phase d’équipement, et de l’essor de certaines catégories de produits comme la préparation des boissons, le soin de la personne, l’entretien des sols et les articles culinaires en général. Un contexte mouvant Le secteur du petit équipement domestique a poursuivi sa mutation profonde et rapide, conjugaison, dans les pays développés, des importations massives de produits chinois à très bas prix, de la concentration croissante de la grande distribution et d’une bipolarisation du marché. Cette dernière entraîne une migration de la consommation vers l’entrée et le haut de gamme, au détriment du cœur de gamme, qui se rétrécit. Dans ce contexte, la pression sur les prix s’est largement accrue au cours des dernières années en Europe. L’année 2006 a cependant montré une certaine amélioration de la situation européenne au second semestre, avec un regain d’intérêt pour les marques, une détente sur les prix et une meilleure tenue du mix-produits. Il est aujourd’hui trop tôt pour considérer que cette évolution favorable constitue une tendance de fond durable mais le signe est encourageant et pourrait signifier que le marché a pris conscience des limites d’un système focalisé exclusivement sur les prix. Une concurrence multiple La concurrence s’exerce de manière distincte sur les articles culinaires d’une part, et sur le petit électroménager, d’autre part. Les marchés sont encore fortement atomisés et peu de concurrents ont une présence réellement mondiale. La plupart ont une approche ciblée, soit sur des familles de produits, soit au plan géographique. Nous les retrouvons donc sur certaines activités ou dans certaines zones, mais pas sur la totalité de notre portefeuille produits ou de nos marchés. Parallèlement, la concurrence de produits à bas prix d’origine chinoise, qui alimente les ventes sous marques de distributeurs ou sans marque, a profondément changé la donne et a généré des adaptations, parfois drastiques, des modèles économiques des fabricants occidentaux : délocalisations massives de production, large – voire total – recours au sourcing… avec, pour conséquence, une certaine perte de savoir-faire technologique et/ou industriel. 20 Dans ce contexte, certains concurrents ne jouissant pas d’une taille critique suffisante ou ne pouvant plus faire valoir de valeur ajoutée, ont et auront du mal à résister. La consolidation du secteur devrait donc, non seulement se poursuivre, mais aussi s’intensifier. ESTIMATION DE LA TAILLE DU MARCHÉ MONDIAL ET DES PARTS DE MARCHÉ DU GROUPE SEB Articles culinaires Petit électroménager 6 Md€ 15 % 25 Md€ 10 % ENJEUX ET MUTATIONS UN GROUPE BIEN ARMÉ POUR GAGNER Le Groupe SEB a tous les atouts pour faire face aux défis actuels et tirer profit de la nouvelle orientation du marché. Nos avancées 2006 s’articulent autour de deux axes : Renforcer nos positions existantes Gestion des gammes et des marques Approche marketing « tous segments ». Succès de la gamme Principio de Moulinex. Mise en place de gammes transversales. Développement de Krups et de Rowenta. 200 produits et modèles nouveaux. Innovation 97 brevets déposés. Adaptation permanente de l’outil industriel Restructurations en cours. Produits sourcés : 31 % des ventes. Renforcement de nos positions géographiques Pays matures : Japon, Espagne, Portugal, Australie. Identifier et développer de nouvelles sources de croissance Développement dans les pays Conquête de nouveaux territoires : Malaisie, à fort potentiel de croissance Singapour, Thaïlande. Participation à l’essor chinois. Développement dans les familles Avancées en cafetières expresso, soin de la personne de produits à croissance rapide et blenders. Élargissement de la distribution 20 magasins Casa Lagostina en propre. Canaux alternatifs : 10 % des ventes 2006. Création ou exploitation Démarrage rapide de la machine à pain. de nouvelles grandes catégories Expansion dans les boissons portionnées. LE GROUPE SEB EN 2006 Marchés émergents : CEI, Turquie, Brésil, Colombie. Implantation de la bouilloire électrique au Japon. Développement des partenariats Commerciaux et marketing : Heineken pour BeerTender, Nestlé pour Nespresso et Dolce Gusto, agence Elite en soin de la personne, Jamie Oliver en articles culinaires. Recherche et conception : ADEME et ENSAM Chambéry pour Shock Absorber. RÉPARTITION DES VENTES CONSOLIDÉES 2006 PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ Entretien de la maison et divers 4 % Soin du linge, de la personne et confort domestique 28 % Cuisson électrique 14 % Préparation des boissons et des aliments 26 % Articles culinaires 28 % 21 RAPPORT D’ACTIVITÉ Agir pour demain, c’est SAVOIR DÉFENDRE et MARQUER À partir de racines françaises, consolidées par un fort ancrage européen, le Groupe SEB s’est lancé, depuis trente ans, à la conquête du monde. Convaincu que pour réussir une implantation internationale durable, il faut savoir appréhender les spécificités locales et s’y adapter, il a fondé son approche des marchés sur la proximité et développé à la fois des concepts « universels » et des gammes locales. S’appuyant sur sa cohérence et sa diversité, le Groupe SEB avance. MARCHÉS MATURES : CONSOLIDER LES POSITIONS Ils sont le pilier historique de notre développement international. En Europe, aux États-Unis, 22 au Japon, le Groupe est aujourd’hui largement implanté, porté par la force de ses marques et par un vaste réseau de distribution, bâti avec rigueur, patience et ténacité. Un contexte difficile Dans ces pays dits matures, le petit électroménager et les articles culinaires sont devenus une « évidence » de la vie quotidienne, des produits indispensables. Le taux d’équipement des ménages est donc déjà élevé et le marché est davantage régi par l’offre que par la demande. La concurrence est très âpre entre les marques établies, les marques de distributeurs et les produits à très bas prix importés de Chine, dont la progression a été fulgurante ces dernières années. ‘Slowcooker’_ All-Clad Allemagne Argentine Autriche Australie/ Nouvelle-Zélande Belgique Brésil Canada CEI Chili Chine Colombie Corée du sud Danemark Espagne États-Unis Europe centrale Finlande France Grèce Irlande Italie Japon Mexique Moyen-Orient Norvège Pays-Bas Pérou Portugal Royaume-Uni Suède Taïwan Thaïlande Turquie Venezuela Vietnam … 120 Présent dans plus de pays, le Groupe SEB repousse chaque année ses frontières. INTERNATIONAL INTERNATIONAL INTERNATIONAL 23 RAPPORT D’ACTIVITÉ Conjuguée au phénomène de concentration de la distribution, cette compétition s’est traduite par : – une très nette bipolarisation des marchés, avec un effet de « sablier », l’entrée et le haut de gamme se développant rapidement au détriment du cœur de gamme, qui se rétrécit ; – une forte pression sur les prix de vente des produits électroménagers et un réel effondrement du prix moyen pour certaines familles de produits banalisées (cafetières filtre, grille-pain, bouilloires, presse-agrumes, etc.). Dans ce contexte, les clés du succès sont avant tout l’innovation et le développement de nouveaux segments. Mais l’animation du linéaire avec une offre large – couvrant tous les segments de marché – et sans cesse renouvelée, est tout aussi indispensable une fois le produit lancé : elle favorise la fidélisation du client distributeur qui bénéficie d’une rotation régulière au sein de son assortiment et entretient l’intérêt du consommateur. KRUPS ESPRESSERIA ÉLUE PRODUIT DE L’ANNÉE AU PORTUGAL 24 Leader du marché de la préparation du café au Portugal, le Groupe a réalisé en un an des performances remarquables. La machine expresso « full-automat » Espresseria, lancée fin 2005, a été le moteur de ce succès, qui s’est immédiatement traduit par une forte amélioration de nos positions : Krups détient aujourd’hui un peu plus de 40 % du marché des machines expresso en valeur. Notoriété « historique » de la marque Krups au Portugal, force de vente hautement mobilisée, campagnes publicitaires dynamiques, démonstrations en magasins, promotions ciblées, création d’un club VIP Krups…, le consommateur a été mis au centre de l’opération et séduit par une Espresseria élue « Produit de l’année ». Espagne + 12 % Autriche + 10 % INTERNATIONAL INTERNATIONAL Des signes encourageants en 2006 De la théorie à la pratique, il y a cependant un pas et le Groupe SEB a connu plusieurs années difficiles, notamment en Europe, qui représente la moitié de ses ventes, avant de renouer avec la croissance en 2006. Au-delà des performances satisfaisantes enregistrées en Espagne, au Portugal, en Grèce ou en Autriche, cette évolution favorable est le reflet des limites d’un système exclusivement axé sur le prix, qui a très largement prévalu en Allemagne depuis longtemps, en Italie depuis deux à trois ans et en France depuis deux ans. Elle traduit un certain retour du consommateur vers la qualité et la valeur ajoutée, après avoir « goûté » aux produits de premier prix. L’aventure a fait du consommateur averti qu’il était, un consommateur plus exigeant. Il s’ensuit un regain d’intérêt pour les marques établies, dont le Groupe a pu profiter en 2006 sur l’ensemble de son offre. L’orientation plus positive du marché européen nous a aussi permis de marquer des points Site industriel_ All-Clad avec nos derniers lancements, qui ont été très bien accueillis et qui, pour certains, ouvrent de nouvelles voies : la friteuse Actifry, qui mise sur la diététique, la machine à bière BeerTender, introduite avec grand succès en France, le « Cube » Nespresso-Krups, l’aspirateur Intens, la brosse coiffante Activ Brush, réellement plébiscitée sur de très nombreux marchés, etc. Ces produits ont bénéficié de soutiens publicitaires importants. Parallèlement, aux États-Unis, l’arrivée dans le Groupe de Mirro WearEver, rachetée en août 2006, consolide notre dispositif en articles culinaires, avec des marques très bien positionnées en entrée et en cœur de gamme, et complémentaires à l’offre T-fal. Dans le même temps, le développement d’une gamme de produits électriques T-fal avec le grand chef cuisinier 25 RAPPORT D’ACTIVITÉ Amérique du Nord Japon Australie Emeril Lagasse est source de croissance. En haut de gamme, All-Clad réalise d’excellentes +11 % +24 % +12 % performances et Rowenta confirme sa bonne santé. Au Japon, après avoir assis sa présence de longue date dans les articles culinaires et enregistré de nouvelles avancées dans les fers, le Groupe SEB a fait redécouvrir le plaisir du thé aux consommateurs, en créant ex nihilo le marché de la bouilloire. Grand succès commercial qui a fortement accéléré la croissance sur ce marché depuis deux ans ! Enfin, en Australie et en Nouvelle-Zélande, notre présence est beaucoup plus récente et donc encore en phase de construction. Les avancées sont tangibles, essentiellement en haut de gamme, le Groupe capitalisant sur ses premiers succès en articles culinaires Jamie Oliver, en fers et en cafetières expresso pour ouvrir de nouveaux marchés comme le cuiseur vapeur dont le développement est encourageant. Siège Groupe SEB_ USA 26 APPAREILS DE COIFFURE ROWENTA EN HOLLANDE, UN LANCEMENT RÉUSSI Comment dynamiser les ventes du Groupe aux Pays-Bas ? En investissant le marché avec une large gamme de produits de soin des cheveux : du sèche-cheveux Ionic & Ceramic à Lissima, en passant par Brush Activ, Rowenta a développé un éventail complet de produits de coiffure... Lancé en octobre 2006, l’assortiment Rowenta a été rapidement plébiscité par la distribution mais également par les consommatrices. À la clé, une très grosse percée du marché hollandais : en quelques semaines, partant d’une présence quasi nulle, Rowenta s’est forgé 12 % de part de marché en appareils électriques de coiffure. Certes, avec des moyens : publicité TV, sites Internet dédiés, relations presse, publicité sur le lieu de vente avec le label Elite, démonstrations, tout a été mis en place pour assurer un lancement réussi, et durable… INTERNATIONAL MARCHÉS ÉMERGENTS : ÊTRE PRÊT À SAISIR LES OPPORTUNITÉS INTERNATIONAL Pologne +15 % CEI +23 % Thaïlande +20 % Les « BRICs » (Brésil, Russie, Inde, Chine) et autres pays dits « émergents » se caractérisent par leur fort potentiel de développement et constituent les nouvelles frontières du Groupe, celles qui préfigurent la « physionomie » future de son activité. Chercher la croissance là où elle est et au bon moment Au-delà de ses marchés traditionnels matures, le Groupe SEB construit son avenir en s’implantant, depuis les années 1990, dans des zones et pays en plein essor économique, où les opportunités de croissance sont particulièrement attractives. Cette anticipation lui vaut de détenir aujourd’hui des positions de premier rang dans plusieurs de ces marchés et de pouvoir capitaliser sur cette force. Certes, cette croissance n’est pas sans à-coup. Mais les aléas de parcours dans ces pays parfois moins stables (politiquement ou économiquement) ne détournent pas le Groupe de son objectif de long terme : une implantation solide, ciblée, dans ces marchés porteurs. ARABIE SAOUDITE, UNE COLLABORATION FRUCTUEUSE En Arabie Saoudite, le Groupe a su développer depuis quelques années un partenariat précieux avec l’entreprise Bakhashwain, grossiste-importateur et distributeur exclusif des produits du Groupe dans le Royaume. Distributeur historique de Tefal, il gère aujourd’hui l’ensemble de nos marques (Moulinex, Rowenta, Krups et Lagostina). Son rôle dépasse largement les prérogatives de simple importateur. Avec une équipe d’une cinquantaine de personnes dédiées au Groupe, il couvre aussi bien la vente de terrain que le marketing ou la logistique. Cette collaboration, copilotée depuis Dubaï par les équipes locales de Groupe SEB Export nous permet de consolider nos positions sur ce marché avec des objectifs ambitieux. 27 RAPPORT D’ACTIVITÉ Dans cette démarche, être prêt et agir au moment le plus opportun est un enjeu crucial. Ainsi, nous avons largement tiré parti de la croissance russe entre 1993 et 1997. Même si nous avons subi l’effondrement de cette économie en 1998 et 1999, nous avons été les premiers à bénéficier de la reprise, et sommes aujourd’hui le leader sur ce marché. De même, convaincu que l’Amérique du Sud était une zone à fort potentiel mais inaccessible de l’extérieur du fait des barrières douanières existantes, le Groupe a fait l’acquisition en 1997-1998 d’Arno au Brésil et, malgré la crise initiale traversée, l’investissement s’avère totalement pertinent et porteur de résultats. L’Ukraine entre en phase de croissance, le Groupe est présent. La Biélorussie, l’Estonie, la Lituanie s’éveillent ? Le Groupe est présent. Soucieux d’être implantés sur de nouveaux territoires, où tout est à faire, nous ouvrons des bureaux de représentation ou nous créons des filiales commerciales : Vietnam, Thaïlande, Singapour, Taïwan… Et si cela s’avère nécessaire, comme c’est le cas pour la Chine, nous recherchons d’autres solutions. Le projet de prise de participation majoritaire dans la société chinoise Supor est à ce titre un enjeu stratégique majeur pour le Groupe. Savoir bâtir la croissance locale après la conquête Pénétrer un nouveau marché est une opération délicate, déterminante pour l’image des marques et le développement futur. Il est donc essentiel de réussir cette étape initiale en démarrant avec une offre forte, reflétant la qualité des produits et l’ingéniosité des solutions du Groupe SEB. Les articles culinaires et les produits de soin du linge – fers secs, vapeur ou générateurs – sont particulièrement bien adaptés à cette démarche car ils correspondent à des besoins élémentaires universels. Leur déploiement, souvent rapide et efficace, constitue une base solide sur laquelle le Groupe peut appuyer l’élargissement de son offre. Ce dernier se fait plus ou moins rapidement, selon les cas, se fonde sur la notoriété acquise des marques et s’articule autour de quatre axes : – l’introduction de concepts globaux répondant à une quête de standards occidentaux (en soin de la personne, en café expresso…) ; L’UKRAINE, UNE NOUVELLE DYNAMIQUE 28 • Indépendante depuis 1991 • Superficie proche de celle de la France • 51 millions d’habitants • Un marché ouvert et dynamique, en essor rapide et en phase de modernisation Présent depuis longtemps à Kiev à travers un bureau de représentation, le Groupe SEB se renforce avec la création fin 2006 d’une filiale commerciale, Groupe SEB Ukraina, dont le fonctionnement commercial (gestion des stocks physiques, ventes) sera local et les fonctions administratives prises en charge par notre filiale russe. Contrôle accru des circuits de distribution et meilleure gestion des flux sont les premiers bénéfices de cette nouvelle structure, mise en place pour l’activité « Articles Culinaires » dans un premier temps, puis à partir d’avril 2007 et jusqu’au premier trimestre 2008, pour les produits électriques. En soutenant, en outre, l’activité avec de solides investissements publicitaires (télévision, démonstrations…), le Groupe SEB construit en Ukraine une base robuste et prometteuse. INTERNATIONAL – l’adaptation de nos produits aux habitudes alimentaires et aux coutumes locales (formes et profondeurs variables des poêles et des casseroles, appareil à sandwichs « areperia » au Venezuela, théière électrique en Turquie, barbecue en Corée…) ; – le déploiement stratégique des marques du Groupe, qu’elles soient internationales (Moulinex, Tefal et Rowenta en cœur de gamme, All-Clad, Krups et Lagostina en haut de gamme), ou régionales et leaders sur leurs marchés (Arno et Panex au Brésil, Samurai en Colombie) ; Amérique du Sud +21 % – une commercialisation « multiformat », dans laquelle les grandes chaînes de distribution moderne en phase d’internationalisation côtoient les réseaux et points de vente traditionnels locaux, proches du consommateur. Nos principales réussites internationales ont été construites sur ces bases : en Europe centrale et en CEI, où la croissance est désormais tirée par toutes les familles de produits et tous les canaux de distribution, en Turquie, où l’introduction récente des appareils de coiffure a apporté une nouvelle dynamique aux ventes, au Moyen-Orient, où le Groupe a réorganisé sa structure INTERNATIONAL commerciale et complété son offre depuis dix-huit mois, au Mexique, en Corée du Sud... ‘Blenders’_ Krups et Moulinex LE BLENDER SECOUE LA PLANÈTE ! Le blender devient « tendance » et se développe à toute allure dans le monde entier, répondant à une consommation accrue de préparations liquides ou semi-liquides (« smoothies », cocktails, gaspachos…). N° 2 mondial du blender et seul intervenant significatif avec quelque 5 millions de pièces vendues en 2006 et environ 12 % de part de marché, le Groupe SEB détient sur ce produit des cartes maîtresses : – ses sites industriels sont proches de ses zones de consommation les plus fortes (Brésil, Colombie, Mexique) ; – à travers une gestion transversale, il a su concevoir et mettre au point des fonctions spécifiques pour répondre aux habitudes culinaires des différents pays : accessoire dédié pour le Pisco, apéritif péruvien, petit moulin adapté au concassage d’épices au Moyen-Orient, bec verseur filtrant pour les boissons… STÉPHANE BETTONI, Directeur Marketing stratégique préparateurs culinaires. Cette capacité à décliner ou réinterpréter le produit est une force. Elle reflète, d’une part, notre vision mondiale du marché et, d’autre part, notre souplesse, y compris par rapport à des concurrents locaux. Encore un bel exemple de proximité avec le consommateur. 29 RAPPORT D’ACTIVITÉ Agir pour demain, c’est INVENTER LES TRIOS GAGNANTS Allier attractivité de la marque, performance et esthétique du produit, et distribution appropriée, telle est l’équation stratégique qui conduit à une rencontre réussie avec le consommateur. C’est par la mise en œuvre d’une stratégie claire de positionnements différenciés et complémentaires, évitant la concurrence interne, que le Groupe SEB réussit à s’imposer comme le référent sur le marché. UN CAPITAL DE MARQUES INÉGALÉ Clairement positionnées et différenciées, les marques du Groupe représentent un patrimoine 30 de grande valeur, constamment enrichi. Qu’elles portent nos ambitions au plan mondial – Krups, Lagostina, Rowenta, Tefal et Moulinex – ou régional – All-Clad, Arno, Calor, Panex, Samurai, Seb, Mirro et WearEver – , chacune défend des valeurs propres qui s’expriment à travers l’assortiment, les fonctionnalités, le design produits et la communication publicitaire. Notre stratégie multimarque, nourrie par une dynamique d’innovation et déployée à travers des réseaux de distribution très variés, nous permet de proposer une offre large et adaptée à une multitude de consommateurs de par le monde. ‘Dolce Gusto’_ Krups MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION En 2006, plus de 170 millions de produits vendus. 97 brevets déposés. 31 RAPPORT D’ACTIVITÉ Des marques d’exception KRUPS La marque se positionne sur une double tendance socioculturelle : le goût pour la technologie et la quête statutaire. Ses produits évoquent immédiatement des valeurs telles que la précision, le perfectionnisme et la passion. Ce sont des machines quasi professionnelles, d’un design rigoureux, qui s’adressent à un public de connaisseurs, voire d’experts, très attachés aux spécificités techniques et aux rituels de préparation. Le message publicitaire met en vedette le produit et suscite l’émotion. ALL-CLAD Dans le domaine des articles culinaires « premium », All-Clad joue sur des notions de professionnalisme, d’authenticité et de prestige. Elle est, à ce titre, assez complémentaire de l’image de Krups. Faisant référence au monde des grands chefs, ses « collections » d’ustensiles de cuisson sont considérées comme des objets de désir pour des amateurs de prestations culinaires hors normes. L’esthétique se veut intemporelle basée sur des formes traditionnelles et des matériaux nobles. Pas de médias classiques pour ces gammes, mais des actions de relations publiques portées par des chefs renommés. LAGOSTINA Goût de la vie et juste équilibre entre tradition et modernité sont deux thèmes référents pour Lagostina. La marque affirme aussi sa latinité à travers l’élégance de ses gammes d’articles culinaires et de ses objets d’art de la table. Matériaux choisis, sensualité des formes illustrent cet art de vivre, sans compromis pour la performance culinaire. La communication 32 publicitaire met en scène des personnages autour des notions d’hédonisme, de plaisir partagé et de raffinement culinaire. ROWENTA Elle attire les personnes en quête de modernité, de sens et d’harmonie. Sa philosophie englobe des valeurs d’exigence, d’intelligence et de qualité esthétique. Axée sur le bien-être quotidien, les produits-objets Rowenta bénéficient de fonctionnalités avancées qu’une architecture sobre révèle subtilement. La technologie la meilleure doit, en effet, rester discrète et les finitions doivent être irréprochables. Le discours publicitaire recrée un univers allégorique de sérénité dans lequel le produit affirme une performance supérieure. MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION Des marques emblématiques et complices TEFAL Ancrée dans le quotidien et traduisant une tendance au « cocooning », dans le partage et l’émotion, Tefal se différencie fortement par son inventivité. Quel que soit le domaine, culinaire, soin du linge ou cuisson électrique, elle met son ingéniosité au service de produits aux fonctions utiles et performantes pour des personnes impliquées dans des tâches domestiques valorisantes. L’astuce du produit est immédiatement visible et compréhensible. Par un clin d’œil humoristique, la publicité télévisuelle scénarise une thématique exprimant la vie « pénible » avant Tefal et la vie devenue agréable avec le produit Tefal, dans une ambiance de générosité et d’amour de la vie. MOULINEX Face à la femme active qui ne veut pas se laisser enfermer dans les contraintes journalières simples, vite mis en œuvre, faciles d’utilisation et d’entretien, et finalement à la portée de toute la famille. De style jeune et frais, les gammes apparaissent très fonctionnelles et agrémentées de touches de couleurs vives. L’expression publicitaire se situe dans un cadre de référence dynamique et audacieux. LA NUTRITION GOURMANDE, UNE EXPRESSION DE MARQUE S’inscrivant dans la tendance de préservation du capital santé, le Groupe a imaginé de nouveaux modes de cuisson, déclinés sur l’axe de la Nutrition Gourmande, et qui allient équilibre alimentaire et qualités gustatives. Trois appareils pour cette nouvelle gamme : – Actifry, friteuse nouvelle génération, réalise des frites croustillantes avec une seule cuillerée d’huile grâce à deux dispositifs exclusifs et brevetés : la circulation d’air chaud dans l’enceinte de cuisson et une pale de brassage garantissant une cuisson homogène ; MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION domestiques, Moulinex adopte une posture complice. Elle lui offre des produits par définition – VitaCuisine, cuiseur vapeur équipé de trois enceintes de cuisson indépendantes, peut cuire à la vapeur simultanément fruits et légumes en préservant la teneur en vitamines ; – VitaDelice, four doté d’un système de génération de vapeur haute performance, garde aux poissons, Xavier SABOURIN, Directeur Stratégie des marques. aux légumes et aux fruits, leurs vitamines, leur texture, leur goût et leurs couleurs. Cohérente avec les valeurs de la marque – ingéniosité, générosité et aimant la vie –, cette gamme Nutrition Gourmande est signée Tefal (Seb en France). ‘VitaDelice, Actifry, VitaCuisine’_ Seb/Tefal 33 RAPPORT D’ACTIVITÉ ‘Simply Invents’_ Seb/Tefal ‘Quick & Hot’_ Tefal L’INNOVATION, FACTEUR DE PROGRÈS Redonner de la valeur en entrée de gamme Confronté à la concurrence massive de produits à bas prix, le Groupe a décidé d’investir la partie supérieure de ce segment de marché, en jouant la carte de la création 200 nouveaux produits et modèles. de valeur. Nous avons déjà lancé en 2005 une gamme spécifique, Principio de Moulinex, exprimant les valeurs de la marque : simplicité, rapidité et facilité d’usage. Constituée de 18 produits, cette gamme a permis au Groupe de reprendre l’initiative et a réalisé en 2006 des ventes de 45 millions d’euros. Capitalisant sur ce succès, nous lançons en 2007 un nouveau projet transversal, un peu supérieur en positionnement et composé au départ d’une douzaine de produits. Sur l’ensemble de cet assortiment, nommé Simply Invents, un code couleur rendra immédiatement visible l’ingéniosité Tefal. Animer et stimuler le cœur de gamme En cœur de gamme, terrain de prédilection du Groupe, nous avons toujours prouvé notre capacité à inventer des solutions utiles pour faciliter la vie quotidienne des consommateurs. Nous poursuivons cette démarche active de recherche et développement qui, d’une part, permet d’animer les gammes existantes en sortant de nouveaux modèles et, d’autre part, ouvre de nouvelles voies. En articles culinaires, le concept de rangement et de gain de place, apanage de l’offre Tefal, continue à se décliner. Après le succès des poignées amovibles d’Ingenio, des ustensiles qui 34 s’empilent ou des poignées rabattables (Compact et autocuiseur Clipso), le Groupe introduit une nouvelle génération d’équipements ergonomiques et plus pratiques. Dans le domaine de la préparation, outre les blenders et les centrifugeuses, le développement produits a été focalisé sur les boissons en 2006. L’un des piliers à l’international est la bouilloire qui offre des caractéristiques spécifiques selon les marchés et les marques : petite contenance, sélecteur de température, habillage inox ou fleuri, éclairage intérieur... De conception proche mais originale, Quick & Hot se distingue par sa fonction fontaine à eau chaude instantanée. Le café constitue l’autre domaine où le Groupe a conquis de fortes positions mondiales, couvrant tout à la fois les cafetières filtre, les expressos (à pompe, « combi », tout-automatiques…), et les systèmes à dosettes souples ou rigides, plébiscités par nombre de consommateurs pour leur praticité. ‘Juice machine’_ Moulinex MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION En cuisson électrique, notre savoir-faire de longue date nous donne une longueur d’avance. L’année 2006 est couronnée par le succès de la machine à pain qui illustre le retour à des pratiques traditionnelles avec l’appui d’appareils performants et tout-automatiques. Un autre axe de développement, alliant la diététique au plaisir, fait recette : la gamme Nutrition Gourmande avec Actifry, produit révolutionnaire en matière de friture. En soin du linge, le leadership du Groupe est défendu avec brio par les marques Rowenta et Tefal. Les avancées technologiques (défroisseur, témoin visuel de remplissage, puissance et répartition de la vapeur) de Rowenta ont permis d’excellents scores sur différents territoires, avec les fers Advancer et Focus ainsi que les stations vapeur Water Control et Home Pressing. L’entretien des sols a bénéficié d’une forte dynamique produits courant 2006, avec en particulier deux produits pilotes : Intens, aspirateur sans sac très compact et Shock Absorber réalisé dans un matériau inédit, recyclable, qui offre aux consommateurs résistance, ultra-légèreté et absorption des chocs. Début 2007, nouveau rendez-vous innovation avec Silence Force qui soutient la gageure d’optimiser le couple silence et puissance d’aspiration. Le soin de la personne poursuit son internationalisation et fait l’objet d’un renouvellement permanent des gammes très orientées « mode et mieux-être ». Cette activité en pleine Aspirateur ‘Intens’_ Rowenta croissance est largement portée par le succès des appareils de coiffure, notamment certains Créer du statut en haut de gamme Pour les marques Premium du Groupe, All-Clad, Krups et Lagostina, l’innovation est plus ciblée et doit répondre à un niveau d’exigence très élevé. Ainsi, All-Clad en élargissant son offre aux produits électriques (slow-cooker, skillet, produits spécifiquement américains) a voulu rester cohérent avec sa qualité traditionnelle et ses performances dignes des grandes cuisines. Krups, à travers un assortiment de préparateurs culinaires Expert (blender, robot et kitchen machine), a mis en œuvre une technologie de motorisation unique et a intégré une fonction pesage exclusive. Parallèlement, capitalisant sur son expertise reconnue en café, Krups propose Espresseria, machine tout-automatique dotée d’une grande finesse de réglages et qui part du grain de café pour réaliser dans l’instant un excellent expresso. Lagostina, pour sa part, met au point une technique de fabrication, Lagoplan, rendant les fonds de ses articles culinaires plus résistants et plus efficaces sur toutes les sources de chaleur. MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION produits phares comme le lisseur à cheveux Lissima et la brosse soufflante Brush Activ. 35 Bouilloire ‘Prélude’_ Rowenta Poêles_ Emeril ‘Salsa’ avec Lagoplan_ Lagostina RAPPORT D’ACTIVITÉ ‘Water control’_ Rowenta ‘Tendancy Glass’_ Tefal Dynamiser la démarche par des partenariats S’ouvrir sur d’autres secteurs, s’adjoindre d’autres expertises est nécessairement source de richesse. Le Groupe va ainsi chercher des compétences là où elles se trouvent et développe depuis quelques années une politique de partenariats à teneur technologique et porteuse d’image. Côté technologie, Krups est ainsi le partenaire n° 1 d’un grand expert du café, Nespresso ; la dernière réalisation, Le Cube, a connu un démarrage très encourageant fin 2006. 220 000 Dolce Gusto vendus en 3 mois. En parallèle, il s’allie à Nescafé et lance Dolce Gusto, véritable standard multicafé, capable de gérer aussi bien un expresso qu’un café « latte » ou autres cappuccinos. Le Groupe SEB s’est également associé à un spécialiste de la bière, Heineken, pour la commercialisation de BeerTender, première tireuse à bière à fûts recyclables : grand succès aux Pays-Bas et en Autriche et accueil très positif en France. Côté image, le Groupe s’est adressé à de grands noms qui font référence pour donner un coup de pouce à son activité : les cuisiniers Emeril Lagasse et Jamie Oliver dans le domaine culinaire et le prestigieux label Elite sur les appareils de coiffure. JAMIE OLIVER, LE TALENT ET LA PASSION D’origine britannique, Jamie Oliver est très connu pour sa cuisine inventive et passionnée, qui correspond bien à la marque Tefal. Rapprocher les deux nous est donc apparu comme une évidence et depuis 2003, Tefal sponsorise les émissions et « live shows » de Jamie Oliver. L’impact est à la fois immédiat et fort. Jamie a tiré vers le haut l’image de Tefal en articles culinaires par l’introduction de nouveaux matériaux (acier, inox et anodisé), ouvrant par là même 36 les portes de réseaux de distribution sélective. Depuis 2003, nous avons ainsi vendu plus d’un million de produits Jamie Oliver by Tefal, principalement en Scandinavie, Grande-Bretagne, Australie et au Canada. ‘Anodized Range’_ Jamie Oliver MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION UNE DISTRIBUTION EN MUTATION S’adapter à la multiplicité des formats En matière de distribution, là encore, l’adaptation aux conditions locales est un critère de réussite majeur. D’un pays à l’autre, pour des raisons historiques, économiques, sociales ou légales, la distribution prend des formes variées et multiples : – sur les marchés matures, elle est généralement assez organisée, voire concentrée autour de la grande distribution moderne, qui détient un pouvoir de négociation considérable ; parmi les autres acteurs référents figurent les chaînes spécialistes et les grands magasins. En outre, des canaux alternatifs se développent progressivement. – sur les marchés émergents, elle s’avère souvent moins structurée, les grandes chaînes internationales étant en phase d’implantation et côtoyant parfois des milliers de points de vente traditionnels disparates, mais assurant une présence très capillaire sur le territoire. Nous avons ainsi recensé pas moins de 18 formats (pour les plus courants) à travers le monde. Chaque circuit représente donc une opportunité et doit être exploité avec pertinence. Face à la complexité de cette réalité, nous possédons avec notre portefeuille de marques un atout de premier ordre pour construire une démarche cohérente. Partant d’un double constat : la concentration de nos marques dans certains circuits et une participation insuffisante aux formes de distribution nouvelles et alternatives, nous avons mis en œuvre une politique qui fait une large place à la différenciation. À l’évidence, le comportement des consommateurs vis-à-vis des points de vente est guidé par des critères tels que : prix, choix, conseil, service, proximité… Ce qui peut être aisément mis en regard des profils de marques. Nous avons ainsi défini et appliqué trois approches dédiées : sélective, généraliste et pionnière. Les marques du Groupe positionnées en haut de gamme sont réservées à une distribution sélective avec une démarche commerciale spécifique et des assortiments exclusifs alors que les marques Cagliari_ Casa Lagostina Marne-la-Vallée_ Casa Lagostina cœur de gamme sont référencées dans des circuits de masse et chez les spécialistes. Par ailleurs, le Groupe déploie de nouvelles ressources pour développer la distribution alternative qui recouvre notamment le télé-achat, la vente par correspondance et en ligne ainsi que les magasins détenus en propre. Home&Cook_ Cholet France DES ENSEIGNES PROPRES AU GROUPE SEB Près de 10 % des ventes du Groupe sont réalisées par le biais des canaux alternatifs. Parmi eux, 174 magasins dans le monde qui vendent exclusivement des produits du Groupe, dont 104 Tefal Shops en Turquie. Le Groupe détient par ailleurs en propre une vingtaine de magasins sous les enseignes Casa Lagostina et Home & Cook. De type « magasins d’usine », ces derniers sont en cours de développement (4 ouvertures fin 2006, en Espagne, Irlande, Pays-Bas et France) et réunissent l’ensemble des marques du Groupe... D’autres projets sont en cours à travers le monde dès 2007. MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION Développer notre présence dans tous les circuits 37 RAPPORT D’ACTIVITÉ Agir pour demain, c’est AJUSTER NOS IDÉES À LA RÉALITÉ Dans un environnement concurrentiel durci, la compétitivité est un axe prioritaire, incontournable, vital pour l’entreprise. Conscient de cet enjeu fondamental, gage de pérennité et de développement, le Groupe SEB met en œuvre une politique de progrès permanent, alliant innovation pertinente, amélioration de l’efficacité industrielle, strict contrôle des coûts et optimisation de la chaîne logistique. L’INNOVATION AU CŒUR DE LA STRATÉGIE C’est le levier majeur de la croissance. Mais, tout n’a-t-il pas déjà été créé dans le petit équipement domestique ? Certes non, il y a encore de la place pour de vrais nouveaux concepts, porteurs de valeur pour le consommateur. Et les exemples de belles réussites récentes 38 ne manquent pas, tant pour le Groupe SEB que pour certains de ses concurrents dynamiques. ‘Espresseria’_ Krups Faire vivre et prospérer l’esprit pionnier des « débuts » L’aventure du Groupe SEB s’appuie sur un patrimoine créatif sans cesse alimenté, réinventé par le talent de ses collaborateurs. L’enjeu majeur aujourd’hui est de mettre au point des innovations utiles, réellement perçues par le consommateur et génératrices de croissance pour le Groupe. Recherche et développement sont donc à ce titre très étroitement liés au marketing. COMPÉTITIVITÉ COMPÉTITIVITÉ 7 produits sur 10 sont fabriqués dans les usines du Groupe. 39 RAPPORT D’ACTIVITÉ Ainsi, face à une banalisation grandissante de l’offre en petit équipement domestique, le Groupe SEB poursuit une stratégie axée sur la valeur qui cimente ses positions face à la concurrence. Concrétisation avec l’aspirateur Shock Absorber, condensé de technologies et de matériaux innovants qui lui confèrent puissance, ultra-légèreté et praticité – une exclusivité, sa structure « déformable » – ; avec la machine expresso tout-automatique Espresseria, qui bénéficie d’un procédé exclusif de commande hydraulique ; avec Quick and Hot, nouveau concept de chauffe instantanée de l’eau ; avec la friteuse ActiFry, issue d’une démarche fondée sur la nutrition, et qui réalise des frites avec une seule cuillerée d’huile grâce à des spécificités techniques développées en interne… Investissements R&D 46 M€, La dynamique d’innovation continue à faire ses preuves. Parallèlement, le raccourcissement du cycle de vie des produits électroménagers nous a conduits à mettre en place des processus internes de conception plus efficaces, par exemple avec le PLM (Product Lifecycle Management), qui permet aux différentes soit 1,7 % des ventes équipes collaborant sur un projet de partager en temps réel l’information et les avancées. Enfin, le Groupe développe des technologies propres dont l’application transversale sur les diverses activités est à l’origine de synergies importantes, comme dans les domaines des éléments chauffants ou des matériaux. Le succès de cette démarche multi-axe se mesure aux 200 nouveaux produits et modèles lancés en 2006. 470 personnes Bureau d’études_Is-sur-Tille Laboratoire_ Pont-Évêque 40 UNE PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE PRO-ACTIVE 15 personnes Une mission : assurer la protection industrielle optimale des produits, pour valoriser et préserver l’innovation tant en attaque qu’en défense à travers : – l’obtention/le dépôt de brevets ; – le règlement des litiges ; – une activité anti-contrefaçons. COMPÉTITIVITÉ Défendre ses actifs Investissement de long terme, l’innovation doit être protégée et défendue pour être efficace. Le Groupe SEB s’appuie sur un solide portefeuille de brevets, qu’il enrichit chaque année en moyenne de quelque 85 nouveaux dépôts, ce qui le place en 22e position en France. L’année 2006 a été à ce titre plutôt fertile puisque le nombre de brevets nouvellement déposés a été de 97. Étape préalable au brevet, dont le dépôt reste coûteux, l’enveloppe Soleau permet de prendre date sur une idée et d’en étudier la faisabilité avant d’aller plus loin : le Groupe SEB en a déposé 275 en 2006, dont la moitié environ pourrait aboutir à un dépôt de brevet. Concomitamment, il s’attache à protéger ses marques (dénomination, logo et/ou charte graphique), qui sont le fer de lance de son déploiement international, ainsi que ses modèles Chaîne de montage_ Saint-Jean de Bournay (couverture de l’apparence, de la forme d’un produit pendant 25 ans). Pourtant, l’anticipation n’est pas toujours suffisante. La notoriété de nos marques et le succès de nos produits se traduit par des copies et des contrefaçons, contre lesquelles nous luttons en permanence. Les principaux recours sont effectués en Chine, qui reste un terrain de prédilection en la matière, quoique en voie d’assainissement progressif. Le Groupe a en effet constaté une réelle amélioration de la situation, avec une baisse visible de produits contrefaits sur les salons et les foires. Il a toutefois encore fait procéder à plusieurs saisies importantes COMPÉTITIVITÉ en 2006. Chaîne de montage_ Arno Brésil Chaîne de montage_ Selongey L’EXCELLENCE COMME OBJECTIF L’innovation est au cœur du succès du Groupe car elle lui apporte un avantage concurrentiel tangible, à même d’alimenter sa croissance future. Pour autant, elle ne peut se suffire à elle-même et doit être accompagnée d’avancées opérationnelles concrètes, qui optimisent la productivité de l’outil industriel au sens large et améliorent la qualité de service au client et au consommateur. Optimiser l’efficacité du dispositif industriel Contrairement à la grande majorité de ses concurrents, le Groupe SEB fabrique environ 70 % des produits qu’il commercialise. Son activité industrielle est encore fortement ancrée en Europe où il possède 13 sites de production. La mutation profonde du marché, marquée notamment par l’essor d’une concurrence à très bas prix sur certaines familles de produits, a conduit le Groupe à accélérer la réorganisation de son outil industriel en France en engageant début 2006 la fermeture de 3 sites (Fresnay, Dampierre, Les Vosges) et en réduisant la capacité de l’usine d’aspirateurs de Vernon. 41 RAPPORT D’ACTIVITÉ L’objectif clair de ces mesures difficiles est la réduction des coûts fixes et leur transformation en coûts variables, à travers, par exemple, l’externalisation ou la sous-traitance accrue. Effectives fin 2007-début 2008, ces restructurations devraient permettre de dégager des économies annuelles substantielles. Le Groupe a d’ores et déjà annoncé la reconversion des sites de Dampierre (Jura) et du Syndicat (Vosges), ayant réussi à finaliser – plus rapidement que prévu – des accords de reprise pour ces deux usines. Des pistes sérieuses sont à l’étude pour l’unité de Fresnay. Parallèlement, nous avons réaffirmé l’importance pour le Groupe de pouvoir s’appuyer : – sur des pôles de compétences puissants en Europe, bénéficiant de forts effets d’échelle et développant des process et des technologies porteurs de valeur ajoutée ; – sur des sites internationaux dynamiques, montant régulièrement en puissance, relais de notre expansion internationale ; – sur le recours accru à l’externalisation (« sourcing ») avec la mise en place d’une organisation dédiée et sécurisée, gérant en temps réel la relation avec les principaux fournisseurs. Chaîne de montage_Pont Evêque Gagner sur les achats Autre domaine de prédilection dans la baisse des coûts : les achats. La dimension mondiale du Groupe lui permet en effet de pouvoir exploiter son potentiel d’achats en étroite collaboration avec ses fournisseurs avec, à la clé, un gisement important d’économies. C’est clairement sous cet angle que le Groupe SEB décline sa politique d’achats. Fondant son action sur un panel de fournisseurs régulièrement testés, puis agréés et recommandés par la Direction des Achats à l’ensemble des filiales et des sites, il développe des relations de coopération avec eux. L’objectif est de partager l’effort de R&D et d’améliorer le processus global : le prix, certes, mais aussi la qualité, la fiabilité, la ponctualité et le progrès technologique. Associée 690 M€ d’achats directs industriels. à une standardisation et à une globalisation des achats, ainsi qu’à un approvisionnement accru dans les pays à bas coûts, cette politique a fait ses preuves depuis sa mise en place en 2000. Elle n’a toutefois pas pu compenser en totalité la forte hausse des prix des matières premières en 2006 : + 15 % en moyenne sur l’aluminium, + 7 % sur l’inox, + 30 % sur le cuivre, pour ne citer qu’eux. Dans ce contexte, l’augmentation de 2,6 % des achats directs en 2006 constitue une performance honorable, reflétant bien les gains réalisés sur les autres catégories. 42 TEFAL ARTICLES CULINAIRES À RUMILLY, UNE AFFAIRE QUI TOURNE… • 51,7 millions d’articles culinaires produits en 2006, un record • 80 % des volumes vendus à l’export • Des investissements industriels annuels de 15 millions d’euros • 31 500 tonnes d’aluminium par an • 1 800 tonnes de revêtement antiadhésif par an • Une expertise reconnue en revêtement de surface • 2 plates-formes logistiques (France et Export) pour une capacité de 380 000 palettes par an au total, soit 15 000 camions. COMPÉTITIVITÉ RÉPARTITION DES ACHATS 2006 Métaux et pièces métalliques 24 % Produits sourcés 35 % Pièces et matières plastiques 14 % Divers 8 % Emballages 6 % Composants électriques et électroniques 13 % Améliorer la gestion des flux, alléger les structures Le développement du Groupe à l’international génère un accroissement significatif des flux et des stocks : progression du sourcing de produits finis, augmentation de la « grande » exportation, exigence de livraison en quasi-flux tendus de la grande distribution… Sans contrôle strict, cette situation conduit à un alourdissement structurel durable du besoin en fonds de roulement. Le Groupe s’attache donc à contrer cette tendance, en gérant avec rigueur ses stocks, en travaillant en amont avec ses clients et ses fournisseurs pour anticiper de la mise en place d’un entrepôt unique pour le petit électroménager en France, à Orléans, qui deviendra en 2007 également la plate-forme logistique pour le marché belge. Pour les articles culinaires, le Groupe s’appuie également sur un seul entrepôt national situé à Rumilly. L’entrepôt de Mions est, quant à lui, dédié à l’export. Parallèlement, le Groupe a encore progressé dans le déploiement des systèmes d’information dans les filiales, accélérant ainsi leur convergence ; il a mené à bien l’intégration informatique des sociétés récemment acquises et a poursuivi la rationalisation de son organisation, Site industriel_Shanghai COMPÉTITIVITÉ les besoins et en optimisant son organisation logistique. À ce titre, 2006 a été l’année avec la mise en place de « clusters » (plates-formes de gestion administrative, commerciale, logistique pour plusieurs marchés) et de Centres de Services Partagés. 43 Laboratoire_ Mayenne Site industriel_ Rumilly RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ‘ 44 ‘ Conscients des défis d’aujourd’hui, innovons pour mieux vivre demain RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Agir pour demain, c’est toujours PROGRESSER 44 52 60 70 76 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE AGIR POUR DEMAIN, C’EST TOUJOURS PROGRESSER VISION ET PRINCIPES, ORIENTATIONS AGIR POUR DEMAIN, C’EST ÊTRE ATTENTIF À CHACUN RESPONSABILITÉ SOCIALE AGIR POUR DEMAIN, C’EST ENTRAÎNER NOS PARTENAIRES AVEC NOUS RESPONSABILITÉ PARTENAIRES AGIR POUR DEMAIN, C’EST PROMOUVOIR NOS VALEURS RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE AGIR POUR DEMAIN, C’EST AVANCER EN PRÉSERVANT L’ENVIRONNEMENT RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE 45 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE VISION ET PRINCIPES CHRISTIAN COUTIN, Directeur du développement durable « La mondialisation croissante déplace le centre de gravité de notre activité vers les pays émergents. Cette évolution contraint le Groupe SEB à adapter sa politique, notamment industrielle, et ce, en respectant son engagement de développement durable : en Asie, où il effectue une part croissante de ses achats, il s’assure que ses fournisseurs respectent le droit du travail et ses exigences environnementales. En Europe, où il est amené à fermer certains sites, le Groupe met tout en œuvre pour soutenir les personnes touchées par les suppressions de postes. En outre, pour accompagner son internationalisation, le Groupe se dote de référentiels de principes à l’échelle mondiale, à l’image du Global Compact. La démarche développement durable du Groupe s’exprime aussi dans la prise en compte des transformations sociales qui sont à l’œuvre dans les équipes du Groupe comme dans la société en général : le vieillissement des effectifs est un nouveau défi pour la lutte contre les accidents du travail ou les maladies professionnelles. La volonté de promouvoir la diversité est vécue comme une opportunité, source de dynamisme et créativité. En phase avec les attentes de la société civile sur les questions sociales et environnementales, les consommateurs sont demandeurs de produits éthiques. Les distributeurs relaient cette demande que le Groupe travaille chaque jour à satisfaire, avec le concours de ses fournisseurs. Quant aux actionnaires, CHRISTIAN COUTIN, Directeur du Développement Durable. ils sont de plus en plus nombreux à mettre l’accent sur la responsabilité sociale des entreprises, un thème parfaitement en ligne avec la philosophie du Groupe SEB. Le respect de l’environnement est un pilier important du développement durable. C’est aussi un axe fort du Groupe SEB qui cherche à réduire l’impact environnemental de ses produits tout au long de leur cycle de vie. Le Groupe SEB entend relever tous ces défis dans le respect de ses valeurs. » ENJEUX DU GROUPE SEB ET DÉVELOPPEMENT DURABLE Le pilotage du développement durable dans le Groupe Depuis 2004, la Direction du développement durable du Groupe SEB harmonise, oriente et impulse une démarche collective et participative dans ce domaine. Elle s’appuie sur un Comité de pilotage Développement Durable qui rassemble des représentants des grands domaines d’activité du Groupe. Il définit les axes prioritaires, conçoit les feuilles de route des différents projets et en assure le suivi. Il est à la fois force de proposition et « ambassadeur » du développement durable auprès des équipes et des partenaires externes. Le développement durable est régulièrement inscrit à l’ordre 46 du jour du Comité Exécutif du Groupe pour un point sur l’avancement des projets ou un éclairage particulier sur un thème donné. Des outils d’information et d’échange Le Groupe met en œuvre plusieurs supports de communication pour renforcer la sensibilisation des équipes et favoriser les échanges sur le sujet : – une plaquette développement durable créée en 2006 et largement diffusée aux équipes ; – un site Internet dédié, également créé en 2006 : www.groupeseb-devdurable.com et une adresse électronique pour les personnes externes au Groupe : [email protected] ; VISION ET PRINCIPES – un forum dédié sur l’Intranet du Groupe où chaque collaborateur peut poser des questions ou faire part d’une réflexion personnelle ; – la lettre Globe News, envoyée par messagerie électronique. Elle assure une veille sur les évolutions dans ce domaine. En 2006, le thème du développement durable a été introduit dans les programmes de formation au management. ENGAGEMENTS Le Groupe SEB s’engage Fort de ses valeurs, le Groupe s’est engagé aux côtés de partenaires internationaux ou nationaux dans plusieurs initiatives qui militent pour un développement durable : – adhésion au Global Compact (Pacte Mondial) fin 2003 – www.unglobalcompact.org ; – adhésion au Code de Conduite du CECED (Comité Européen des Constructeurs d’Équipement Domestique) en août 2005 – www.ceced.org ; – signature de la Charte de la Diversité en France en octobre 2005. Dans le cadre de la communication de progrès que doit réaliser chaque adhérent au Global de bonne pratique : sa politique de conception des produits respectueuse de l’environnement (principes 7, 8 et 9 du Global Compact). Déclinaison dans les procédures du Groupe Fin 2006, le développement durable était déjà intégré de façon formalisée dans douze des quatorze processus fondamentaux qui régissent le fonctionnement du Groupe SEB : les directives correspondantes ont été adaptées en conséquence, avec l’introduction, lorsque cela est possible, d’indicateurs de mesure. Par ailleurs, l’équipe d’audit interne a établi une liste VISION ET PRINCIPES Compact, le Groupe SEB a publié en 2006 sur le site Internet du Global Compact un exemple de points de vérification basés sur les principes du Global Compact qu’elle commence à prendre en compte lors de ses audits. QUALITÉ, SÉCURITÉ, ENVIRONNEMENT, SOCIAL : MÊME COMBAT ! « Millville, c’est une gigantesque plate-forme logistique qui supporte l’activité du Groupe SEB en Amérique du Nord. Elle réceptionne, stocke et distribue les produits du Groupe, fabrique les produits de « cookware » T-fal et assure le service après-vente des différentes marques. En 2006, nous avons décroché la certification de nos systèmes de gestion de l’environnement (ISO 14001) et de management de la santé et de la sécurité (OHSAS 18001). Auparavant, nous avions déjà obtenu la certification qualité ISO 9001. Cette triple certification traduit une dynamique de progrès dans la durée parfaitement en phase avec l’engagement Global Compact du Groupe. Et les résultats sont là : en cinq ans, le taux de fréquence des accidents a été divisé par deux et CAMILLE HÉBERT, Directeur général Millville, Opérations et Logistique (USA). les coûts liés à ces accidents ont été divisés par 20. Côté environnement, nous avons fait de gros progrès, en particulier dans le recyclage des produits retournés par les clients : en 2006, 66 % de ces produits ont été vérifiés, réemballés et commercialisés dans des circuits spécialisés contre 26 % seulement en 2003. Dans la logique de cette démarche de progrès global, nous visons maintenant la certification SA 8000, norme internationale en matière de droits sociaux. » 47 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE GOUVERNANCE Très attentif à l’intérêt de ses actionnaires, le Groupe SEB a toujours veillé à la mise en œuvre de bonnes pratiques de gouvernement d’entreprise. Elles assurent une gestion transparente du Groupe et un réel pouvoir de contrôle de la part de son Conseil d’administration. Un réel pouvoir de contrôle Organe collégial, le Conseil d’administration représente l’ensemble des actionnaires et son action est inspirée par le seul souci de l’intérêt de la société. Sur proposition du Président, il arrête les orientations stratégiques du Groupe, les budgets d’investissements, délibère sur les structures de Direction du Groupe et les opérations de croissance externe. Dans son souci de représenter au mieux l’intérêt de tous les actionnaires, le Groupe SEB compte quatre administrateurs indépendants au sens de la définition du Rapport Bouton : ils n’entretiennent aucune relation avec la société, son Groupe ou sa Direction pouvant compromettre l’exercice de leur liberté de jugement. Évaluation du Conseil d’administration Conformément aux recommandations des Rapports Bouton et Vienot, le Conseil d’administration a procédé, pour la quatrième année consécutive, à un débat sur son fonctionnement, sous la responsabilité du Comité des nominations et rémunérations, lors de sa séance du 15 décembre 2006. Il a considéré que depuis les précédentes évaluations, son fonctionnement s’est très nettement amélioré, notamment dans sa préparation et dans son déroulement. Par ailleurs, les administrateurs jugent les débats de qualité, de même que les différentes présentations qui leur sont faites par les dirigeants opérationnels du Groupe. DE BONNES PRATIQUES 48 – Respect d’une Charte de l’administrateur et d’un Règlement interne. – Présence de 4 administrateurs indépendants en 2006. – Durée du mandat limitée à 4 ans. – Renouvellement des administrateurs par roulement (3 ou 4 chaque année) pour une meilleure expression des actionnaires. – Forte implication : 9 réunions en 2006 avec un taux d’assiduité de 90,4 %. – Information : dossier complet sur le Groupe remis à chaque nouvel administrateur ; information détaillée et régulière tout au long de l’année ; depuis 2006, base documentaire sur Internet dédiée aux administrateurs. – Une réunion sur un site du Groupe hors de France (en Italie en 2006) afin de rencontrer les équipes et de mieux s’imprégner des problématiques locales. VISION ET PRINCIPES Le Conseil a créé en son sein deux comités aux missions distinctes : Le Comité de Contrôle, composé de 3 membres dont 2 indépendants (notamment son Président), informe le Conseil sur les principaux risques encourus par le Groupe. Il s’assure de la pertinence des méthodes comptables et participe à la préparation du choix 2 Comités : administrateurs sur 3 indépendants. du collège des commissaires aux comptes. Le Comité des Nominations et Rémunérations, composé de 3 membres dont 2 indépendants, émet des recommandations sur la composition du Conseil, les mandats des administrateurs, l’organisation et les structures du Groupe. Il fait également des propositions sur la politique de rémunération des dirigeants et les modalités des plans de souscription et d’achat d’actions. Charte de l’administrateur et règlement intérieur Établie dans le but de définir clairement les rôles, droits et devoirs de l’administrateur, la Charte de l’administrateur instaure des règles en matière de respect et de défense de l’intérêt social, d’assiduité, de traitement des éventuels conflits d’intérêt, d’accès à l’information, de confidentialité et d’indépendance d’analyse. Elle rappelle également le régime légal des informations privilégiées. Le règlement intérieur traite de la composition et du fonctionnement du Conseil, du rôle et des missions du Conseil d’administration et des Comités, ainsi que de la politique Information de l’administrateur Depuis 2006, une base de données documentaire dédiée aux administrateurs a été mise en ligne sur Internet. Elle reprend tous les documents transmis périodiquement aux administrateurs tels que revues de presse, comptes rendus des réunions du Conseil, études d’analystes publiées sur le Groupe et autres éléments afférents au chiffre d’affaires mensuel. Elle rassemble, par ailleurs, une information exhaustive sur le Groupe et son environnement. VISION ET PRINCIPES de rémunération de l’administrateur. 10075- NOTATION VIGEO 50- • Min/Max (secteur) • SEB 250Ressources Humaines LE GROUPE SEB NOTÉ PAR VIGEO Environnement Comportement Gouvernement sur les d’entreprise marchés Engagement sociétal Droits humains Pour la seconde année consécutive, Vigeo, agence indépendante de notation et d’évaluation de la responsabilité sociale des entreprises a établi en 2006 un rapport (non sollicité) sur le Groupe SEB, sur la base d’un nouveau panel d’entreprises (Technology and Hardware). Vigeo souligne la bonne progression du Groupe notamment sur le volet environnement. Globalement, en matière de droits humains, environnement, ressources humaines, conduite des affaires et implication dans la communauté, le Groupe SEB se situe nettement au-dessus de la moyenne des entreprises du panel. Il est en revanche moins bien noté pour ce qui est du gouvernement d’entreprise, principalement en raison du contrôle exercé par le groupe familial et de la proportion, jugée insuffisante, du nombre d’administrateurs indépendants. 49 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE PRIORITÉS ET ACTIONS à l’horizon des trois prochaines années ÉTHIQUE Priorités Axes de travail Principales réalisations 2006 Prochaines étapes Associer les collaborateurs à la démarche éthique du Groupe. Communiquer sur les engagements Site Internet et plaquette Global Compact, Code de Conduite CECED, Développement Durable. Charte de la Diversité. Document de synthèse sur la démarche éthique du Groupe. Décliner les engagements éthiques du Groupe dans son fonctionnement. Intégration individualisée dans 12 des 14 processus du Groupe. Intégration renforcée dans les procédures d’audit interne. Reporting mensuel, axes de progrès. Reporting mensuel pour les sites français, 2007 : Création d’une fonction Groupe « Santé-Sécurité ». trimestriel pour les sites mondiaux – consolidation et analyse. Plan d’actions pour réduire le nombre d’accidents et de maladies professionnels (TMS). France : réduction de l’ordre de 20 % des 2007 : nouvelle réduction de 20 % taux de fréquence et gravité des accidents. des taux de fréquence et gravité des accidents en France. Développer la diversité au sein des équipes. France : comité de suivi diversité ; plan d’action et début de mise en œuvre (information ; formation équipes RH). Poursuite de la mise en œuvre du plan d’actions. Renforcement de la formation Fair Process. Développement des évaluations à « 180° ». Continuer à favoriser l’appropriation du Fair Process par tous les managers. France : fermeture de trois sites. Accompagnement individuel des salariés et réindustrialisation des sites : solution potentielle, à fin 2006, pour 98 % des effectifs. Atténuer les conséquences sociales des réorganisations en assurant une équité de traitement. France : renforcement du partenariat avec Habitat et Humanisme, la Fondation de la 2ème Chance et Envie. 2007 : Création d’une Fondation d’entreprise. Brésil : nouveaux projets d’insertion par l’éducation (Arno). Développement des partenariats existants et création de nouveaux partenariats (France et monde). SOCIAL Améliorer la santé et la sécurité au travail. Renforcer la diversité. Développer un management Référentiel commun de management (Fair Process). conforme aux valeurs du Groupe. Accompagner les équipes face à la réorganisation industrielle. Mener à bien les réductions d’emplois nécessaires dans le respect des personnes. Anticiper et accroître l’employabilité par la formation. SOCIÉTAL 50 Structurer la politique de mécénat du Groupe. Programmes d’actions centrés sur la lutte contre l’exclusion. ORIENTATIONS CLIENTS/FOURNISSEURS Axes de travail Associer les fournisseurs à la démarche développement durable du Groupe SEB. Informer les fournisseurs sur la démarche Intégration dans les conditions générales Suivi des engagements développement développement durable du Groupe SEB. d’achat des engagements Global Compact durable par les fournisseurs. et Code de conduite du CECED. Tenir les engagements de progrès dans le domaine environnemental. Satisfaire les clients. Principales réalisations 2006 Prochaines étapes « Déclaration environnementale » : retournée par 46 % des fournisseurs du panel. Fin 2008 : 70 % de réponses. Certification ISO 14001 : 20 % des fournisseurs du panel. Fin 2008 : 45 % des fournisseurs du panel. Éco-déclaration (substances interdites) : signée par 99 % des fournisseurs (100 % conformes ROHS). 31 analyses externes. Renforcement des audits externes. Tenir les engagements de progrès dans le domaine social. Socio-déclaration (SA 8000) : concerne 100 % des achats faits en Asie. 31 audits réalisés. Extension aux achats faits en Amérique du Sud (2008 : 80 %). Renforcement des audits externes. Améliorer les services aux consommateurs. Amélioration de l’accueil des consommateurs en France. Amélioration de l’accueil des consommateurs en Europe et du service après-vente. Assurer un taux de service maximal aux distributeurs. France : maintien d’un taux de service de 90 % et simplification de l’organisation logistique. Viser un taux de service de 95 % en France et étendre cette qualité de service au niveau mondial. Appliquer le processus d’éco-conception. 100 % des projets en développement ont suivi les règles d’éco-conception (version 2003). 100 % des produits vendus respectent les règles d’éco-conception (y compris produits « sourcés »). Améliorer la recyclabilité potentielle des produits et veiller à leur réparabilité. Recyclabilité potentielle supérieure à 70 % Recyclabilité potentielle supérieure à 75 % pour les nouveaux produits. pour les nouveaux produits. 75 % des produits réparables. Maintien du taux de produits réparables. Réduire la consommation énergétique des produits en cours d’utilisation et en mode veille. En mode veille, consommation moyenne Amélioration de l’efficacité énergétique à des nouveaux produits inférieure à 3 watts performance équivalente et consommation dans 100 % des cas, et à 2 watts dans inférieure à 2 watts en veille. 35 % des cas. Certifier ISO 14001 100 % des sites de production dans le monde. 81 % des sites ISO 14001. 100 % des sites acquis depuis plus de 5 ans. Mettre en place des indicateurs environnementaux (monde). Objectif atteint à 100 % (hors nouvelles acquisitions). Définition d’objectifs individualisés par site. Mieux maîtriser les émissions de gaz carbonique. Poursuite de la réflexion au sein du Club Déméter. Proposition d’un set d’indicateurs pour le transport. Test en grandeur réelle des indicateurs transport. Rechercher des modes de transport alternatifs à la route et viser un taux de remplissage maximal des camions. Maintien d’un taux de remplissage des camions de 92 % en France. Liaison rail Rotterdam-Bâle. Au niveau mondial, recherche de modes de transport alternatifs et d’un taux de remplissage des camions supérieur à 90 %. ENVIRONNEMENT Limiter l’impact des produits sur l’environnement (Éco-conception). S’assurer que les sites du Groupe respectent l’environnement (Éco-production). Réduire les émissions de gaz carbonique liées aux transports (Éco-logistique). Gestion des produits en fin de vie. Contribuer à la collecte et au recyclage Contribution à la mise en place Suivi du bon fonctionnement des produits électroménagers en fin de vie d’Éco-Systèmes en France et participation des éco-organismes en Europe et par la mise en place d’éco-organismes. à la création des autres éco-organismes de l’application de la Directive DEEE. en Europe. ORIENTATIONS Priorités 51 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 52 13 800 collaborateurs dans le monde dont : 9 000 1 000 Amérique du Nord 2 500 1 300 Amérique du Sud Asie et autres pays Europe RESPONSABILITÉ SOCIALE Agir pour demain, c’est être ATTENTIF Les équipes du Groupe SEB, ce sont environ 13 800 femmes et hommes répartis aux quatre coins du monde. Sur fond de contexte économique en mouvement, nous les accompagnons dans leur parcours professionnel. Nous restons très attachés au dialogue social et à l’équité de traitement des personnes. 255 800 heures de formation dans le monde. RESPONSABILITÉ SOCIALE À CHACUN Mondialisation et transformations sociales En matière de ressources humaines, le Groupe SEB est aujourd’hui confronté à deux grands types d’enjeux : la mondialisation des échanges et les évolutions sociales, notamment en Europe. La mondialisation constitue une menace pour la compétitivité de certaines familles de produits du Groupe, confrontés à la concurrence des pays à bas coût de main-d’œuvre, mais elle est aussi source d’opportunités avec les nouveaux marchés des pays émergents. La conséquence, c’est une adaptation au déplacement du centre de gravité de l’activité du Groupe vers ces pays émergents, avec pour corollaire la nécessité de réorganiser l’outil industriel, en particulier en France. Autres enjeux forts du Groupe sur le volet humain : le vieillissement des effectifs en Europe avec ses implications dans le domaine de la santé et de la sécurité de ses salariés, et la prise en compte de la diversité des composantes de la société civile dans un souci d’équité. Ces grands chantiers sont aujourd’hui au cœur de la politique des ressources humaines du Groupe SEB. 53 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Réorganisation industrielle en France Début 2006, le Groupe SEB annonçait une réorganisation industrielle en France afin de sauvegarder sa compétitivité face à la concurrence asiatique. La stratégie du Groupe est de concentrer son activité industrielle française sur des produits innovants à forte valeur ajoutée et bénéficiant d’effets d’échelle, et de recourir au « sourcing » pour d’autres tels que sèche-cheveux, cafetières filtre, grille-pain ou gril-viande. Cette réorientation se traduit par la fermeture des sites de Fresnay (Sarthe), Dampierre (Jura) et du Syndicat (Vosges). Elle implique aussi une réorganisation du site de Vernon (Eure), appelé à se repositionner sur des aspirateurs plus haut de gamme. Un accompagnement social efficace Fidèle à son éthique, le Groupe SEB s’est engagé à conduire cette réorganisation dans le respect des personnes et à proposer à chaque salarié concerné une solution adaptée dans les deux ans. Dans ses efforts de reclassement, le Groupe SEB a mis la priorité sur la mobilité interne : dès le départ, il était en mesure de proposer à chaque salarié un autre poste sur un site français, assorti d’aides à la mobilité. Il a également mis sur pied plusieurs dispositifs de départ en retraite anticipée et aidé les salariés qui le souhaitaient à réaliser un projet personnel. Chaîne de montage _ Pont-Évêque – France La réindustrialisation en cours des sites concernés est un autre moyen important de préserver des emplois. Dans une note du 21 juin 2006, les ministères délégués à l’Emploi et à l’Industrie se sont félicités des efforts réalisés par le Groupe SEB sur ce dossier et du « bon climat de dialogue social » qui s’est instauré. Chaîne de montage_ Arno – Brésil Chaîne de production_ Mayenne – France UNE SOLUTION POUR CHACUN 54 « Dans le cadre du plan de réorganisation industrielle en France, le Groupe SEB s’est placé dans une démarche résolument anticipatrice pour ne laisser aucun salarié sur le bord du chemin. Nous avons fait ce que nous avions dit : fin 2006, grâce aux efforts déployés, 873 solutions avaient été identifiées pour les 890 salariés concernés et différentes pistes étaient examinées pour les 17 personnes restantes. Dans un souci d’équité de traitement entre les salariés des différentes sociétés impactées par ce projet, nous avons abordé les points-clés du dispositif d’accompagnement social au niveau du Groupe : les mesures DOMINIQUE GALLOPIN, Directeur Ressources Humaines France. liées à la mobilité interne et aux préretraites ont fait l’objet d’accords collectifs signés avec les partenaires sociaux. Le dialogue avec les représentants du personnel a été intense, parfois tendu, mais il s’est déroulé dans un esprit constructif, chacun ayant la volonté d’aboutir à une solution. » RESPONSABILITÉ SOCIALE Mobiliser toutes les énergies La revitalisation des bassins d’emplois a constitué un axe fort de la démarche du Groupe : pour favoriser l’installation d’industriels sur les sites qui allaient être fermés, le Groupe a mobilisé toutes les énergies disponibles, travaillant avec des cabinets spécialisés, Fin 2006, les pouvoirs publics, les élus, les chambres consulaires… Le 16 octobre 2006, un accord a été 873 solutions pour 890 personnes concernées. signé avec la société PSP* pour la reprise du site de Dampierre. PSP s’est engagé à maintenir 62 emplois destinés prioritairement aux salariés du Groupe SEB. Fin 2006, il restait un peu moins d’une vingtaine de personnes de Dampierre à reclasser. Le 8 décembre, c’est avec Modulex, groupe canadien spécialisé dans les maisons à ossature bois, que le Groupe SEB a signé un accord de reprise du site des Vosges. Le Groupe SEB contribue financièrement à la création par Modulex d’environ 500 emplois dont 200 au moins seront réservés aux salariés du Groupe. Les aménagements du site et les formations indispensables à la bonne reconversion des salariés s’échelonneront jusqu’en octobre 2007. À Fresnay, près de deux tiers des 212 salariés ont bénéficié de mesures d’âge. Les autres ont pu être reclassés sur les sites d’Alençon et Mayenne. Le Groupe poursuit ses démarches pour la revitalisation du site. Fin 2006, plusieurs projets étaient à l’étude. Au total, l’ensemble des mesures d’ordre social prises par le Groupe lors de cette réorganisation industrielle représentait fin 2006 environ 70 millions d’euros. Bureau d’études_ Saint-Jean de Bournay – France Chaîne de montage_ Pont-Évêque – France RESPONSABILITÉ SOCIALE * Poivrières Salières Peugeot. LE CHOIX D’UNE NOUVELLE VIE PROFESSIONNELLE « En 2005, j’étais cariste pour le Groupe SEB à Vernon. Depuis quelque temps, j’avais envie de m’orienter vers un travail d’aide à la personne, dans le médical ou le social. J’ai fait un stage dans une maison de retraite et j’ai décidé de devenir aide-soignant. J’ai alors parlé de mon projet à l’équipe des ressources humaines de l’usine. À l’époque, il n’était pas encore question de restructuration ni de plan social et j’ai été surpris de les trouver à l’écoute, favorables à ma démarche. Ils ont volontiers accepté de m’aider malgré les inconvénients liés à mes absences. Pendant les treize mois de ma formation, je suis resté salarié du Groupe. J’ai continué à toucher mon salaire, d’abord via un congé individuel de formation puis dans le cadre CHRISTOPHE MAUGUIN, Aide-soignant au centre hospitalier de Vernon. du plan de sauvegarde de l’emploi. Après avoir décroché mon diplôme en décembre 2006, j’ai été embauché au centre hospitalier de Vernon. Je suis très heureux dans ce métier car les relations humaines y sont très fortes et ma vie a pris plus de sens. » 55 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Une approche mondiale des ressources humaines Aujourd’hui, près de la moitié des effectifs du Groupe SEB se trouve hors de France, et le cap des 50 % sera très rapidement franchi avec le renforcement de l’internationalisation de l’entreprise. Pour assurer l’équité dans le traitement de ses collaborateurs, le Groupe déploie des outils de gestion des ressources humaines harmonisés au niveau mondial (dialogue social*, entretien annuel d’appréciation, description des emplois, évolution de carrière, rémunération…). Cette démarche concerne les 1 700 cadres de l’entreprise et elle a vocation à s’étendre. Elle est clairement exposée dans un document remis à tous les cadres et disponible sur le site intranet du Groupe. En 2006, au niveau mondial, plus de 90 % des cadres ont bénéficié d’un entretien annuel d’appréciation. Les revues annuelles des ressources humaines permettent d’anticiper les besoins de l’organisation, d’identifier les emplois-clés et d’établir des plans de remplacement en tenant compte des souhaits d’évolution des personnes. Elles sont organisées au sein de chaque Activité, Continent et Fonction Groupe. En 2006, deux nouvelles revues ont été mises en place dans les domaines de la recherche et du marketing stratégique. *Accords collectifs en 2006 : 30 en France et 47 dans le monde. Des pratiques de management conformes aux valeurs du Groupe Le Groupe SEB souhaite également promouvoir un mode de management plus participatif qui accorde une large place à l’animation et à la motivation des équipes dans une optique Formation_Université Groupe SEB d’amélioration des performances. D’où la démarche Fair Process, qui s’articule autour d’un référentiel de comportements managériaux en phase avec les valeurs du Groupe. Les managers qui le souhaitent peuvent évaluer leurs pratiques en la matière en procédant à un « 180° », évaluation anonyme par les membres de leur équipe qui débouche sur un dialogue puis des pistes d’amélioration. Le Fair Process est abordé lors de l’entretien annuel d’évaluation et fait partie intégrante de tous les programmes de formation au management. Formation à tous les niveaux 2,27 2,02 2,00 La formation est un autre levier privilégié pour le développement d’une culture managériale commune. Qu’ils portent sur le management en général ou sur des compétences stratégiques (finance, logistique, marketing), les programmes de formation internationaux Leaders ont concerné en 2006 plus de 170 personnes issues de 17 nationalités. Ce sont des opportunités d’échange et de partage d’expérience qui contribuent à créer une communauté mondiale des managers du Groupe. Au-delà des programmes internationaux, la formation concerne l’ensemble des salariés 56 du Groupe. La majorité des actions de formation est organisée de façon décentralisée pour répondre aux besoins locaux des différentes entités, une fois que le Groupe a défini des priorités de formation qui constituent un cadre de référence commun. En 2006, le développement de l’employabilité et le professionnalisme dans chaque métier ont été des axes forts. La mise en place récente d’un système d’information mondial dédié aux ressources humaines permet en outre un meilleur suivi des formations dispensées aux quatre coins du monde. 2006 2005 2004 DÉPENSES DE FORMATION en % de la masse salariale RESPONSABILITÉ SOCIALE Formation_Millville - USA Formation_ Arno – Brésil Informer, communiquer, échanger Pour permettre à chacun de se tenir au courant de l’actualité de l’entreprise, de ses équipes, de ses produits, le Groupe a mis sur pied un large éventail de supports d’information. La presse interne se compose du magazine interne Tempo, destiné plus particulièrement aux cadres, et d’une vingtaine de journaux de sites qui s’inscrivent dans un dispositif harmonisé qui a accueilli récemment deux nouveaux venus de Chine et du Brésil. Ces journaux diffusent à la fois des informations locales et liées à la stratégie du Groupe. Des dépêches quotidiennes d’échange grâce aux forums. Sa fréquentation est en progression constante (encore + 15 % en 2006). Parmi les nouveautés : la rubrique « Carrières et emplois » propose aux salariés toute une série de services comme l’accès permanent à l’ensemble des postes disponibles dans le Groupe. Chacun peut postuler en ligne à une offre ou bien déposer son CV pour Formation_ Arno – Brésil que les Ressources Humaines puissent le consulter à tout moment. Un système similaire existe pour les candidats extérieurs (www.groupeseb-careers.com). Toujours au registre de la communication, on retiendra la tenue, en mai 2006, d’une Convention du management à Lyon, qui a réuni les 180 principaux responsables du Groupe. Elle a permis de mesurer le chemin parcouru par rapport à la précédente convention, en 2002, et a mis l’accent sur les enjeux essentiels pour l’avenir du Groupe. À cette occasion, un kit de communication a été distribué aux managers pour leur permettre de démultiplier RESPONSABILITÉ SOCIALE sont également publiées sur Intracom, le portail intranet du Groupe. Intracom est à la fois une mine d’informations, un outil de travail pour les équipes et un lieu l’information auprès de leurs équipes. 57 Magazine interne _ Tempo RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Santé et sécurité : une priorité du Groupe La prévention des accidents sur les sites industriels est une priorité du Groupe SEB. Tous les mois, le tableau de bord des indicateurs sécurité de l’ensemble des sites industriels français du Groupe est largement diffusé et commenté. Pour les sites hors de France, il en va de même sur une base trimestrielle. Chaque site élabore par ailleurs son propre plan d’amélioration de la sécurité. En matière de santé, la principale préoccupation porte sur les troubles musculo-squelettiques (TMS). Des actions spécifiques ont été mises en place depuis plusieurs années sur les sites du Groupe en France où ce problème est accentué par le vieillissement des salariés et l’allongement de la durée de vie au travail. En 2006, les efforts déployés par le Groupe ont permis de réduire de 20 % environ le taux de fréquence des accidents avec arrêt et le taux de gravité. Des expériences à partager Dans le domaine de la lutte contre les TMS, de nouvelles initiatives ont été lancées en 2006 dans le Groupe. Le site de Pont-Évêque, par exemple, a fait évoluer la conception des nouveaux générateurs vapeur pour en simplifier l’assemblage et réduire le nombre de gestes pouvant favoriser l’apparition de TMS. Autre exemple, à Is-sur-Tille, deux nouvelles friteuses ont été conçues en intégrant des critères ergonomiques. Par ailleurs, les fiches de cotation Machine bi-manuelle_Arno – Brésil ergonomique des postes de travail qui en détaillent les contraintes, notamment physiques, sont largement utilisées dans les sites du Groupe. Bureau d’études_Pont-Évêque – France Chaîne de production_SSEAC – Shanghai UNE DÉMARCHE DE FOND « Le site d’Is-sur-Tille a amorcé depuis plusieurs années une démarche de fond en matière de prévention des accidents et des maladies professionnelles. La rotation des opératrices sur les différents postes de travail d’une même ligne de production fait partie des actions entreprises récemment pour lutter contre les troubles musculo-squelettiques (TMS), maladies favorisées par la répétition d’un même mouvement. Outre la variété qu’il introduit dans les gestes, le changement de poste toutes les deux heures limite la fatigue physique, accroît l’intérêt du travail et développe la polyvalence. Nous avons mis en place cette nouvelle organisation en douceur, afin de dissiper les inquiétudes des équipes sur leur capacité à s’adapter et à atteindre les objectifs HUGUES OGER, Responsable industriel cuisson électrique, Directeur du site d’Is-sur-Tille jusqu’en septembre 2006. de production. En 2006, la rotation des postes a été appliquée sur l’ensemble du site sans la moindre baisse de productivité. En matière de sécurité, notre approche est principalement fondée sur l’identification de “points rouges” repérés en début d’année et qui font l’objet d’un plan d’actions correctives assorti d’un suivi mensuel. La réalisation de ce plan d’action fait partie des critères d’intéressement des salariés du site. » RESPONSABILITÉ SOCIALE Diversité : de la parole aux actes 27,2 25,4 23,5 Convaincu que la diversité est source de créativité et de dynamisme, le Groupe SEB adopte une démarche volontariste dans ce domaine. En 2005, il a signé en France la Charte de la Diversité, s’engageant à lutter contre les discriminations de toute nature et à favoriser l’intégration de personnes issues de minorités visibles. Cette prise en compte de la diversité est inscrite dans la directive des Ressources Humaines du Groupe. En 2006, le Groupe a largement communiqué sur le sujet, notamment au travers de notes aux managers, du site intranet et de la plaquette Développement Durable. En France, une formation spécifique a été organisée sur ce thème à l’attention des équipes chargées des ressources humaines et de nouvelles sessions sont prévues pour 2007. Le Groupe a également élaboré un plan d’actions et mis en place 2006 2005 2004 FEMMES EN POSITION DE MANAGERS En % du nombre de managers. un Comité de suivi de la diversité regroupant des représentants du personnel. Il s’est réuni quatre fois en 2006. La diversité, c’est aussi un meilleur équilibre hommes/femmes dans les postes de management. Le Groupe progresse dans ce sens : au niveau mondial, en 2006, les femmes représentent 27,2 % des managers contre 20,1 % en 2002. Prendre en compte le handicap Dans ses effectifs mondiaux, le Groupe SEB compte 4,8 % de personnes handicapées. Pour leur assurer une bonne intégration, le Groupe les affecte à des emplois compatibles avec leur handicap et procède dans certains cas à l’adaptation du poste de travail. Au Brésil, la filiale Arno emploie une dizaine de salariés sourds-muets. Pour permettre de langage des signes. Vingt-cinq personnes l’ont déjà suivi. Devant le succès de cette initiative, ce programme sera poursuivi en 2007. Formation en langage des signes_ Arno – Brésil Christian Coutin, Direction du Développement Durable et les Représentants du personnel (partenaires sociaux) : Brahim Bedreddine (CGT), Yannick David (FO), Thierry Décarre (CFDT), Daniel Fauvel (CFTC), Jacques Imbeaud (CFE-CGC). RESPONSABILITÉ SOCIALE à leurs collègues de communiquer plus facilement avec eux, Arno a lancé en 2006 un cours UNE VRAIE VOLONTÉ DE FAIRE BOUGER LES CHOSES « Début 2006, lorsqu’on nous a proposé de participer à un Comité sur la diversité, nous étions sceptiques : est-ce que nous n’allions pas servir de caution ? Valider des décisions déjà prises ? Finalement, nous avons accepté cette occasion de dialoguer et d’apporter nos propositions en matière de diversité, un sujet qui nous intéresse, en nous disant que nous jugerions ensuite s’il était opportun de continuer à participer à ce comité ou pas. Un an après, nous sommes toujours là car nous avons vu qu’il y avait une réelle volonté du Groupe SEB de faire bouger les choses. C’est un comité où le dialogue est ouvert et certaines de nos suggestions ont été retenues, par exemple le développement de l’apprentissage pour favoriser l’intégration de jeunes issus de zones sensibles avec un accompagnement par un système de tutorat. Les actions de formation et de sensibilisation des équipes chargées des Ressources Humaines vont aussi dans le bon sens. D’autres actions sont envisagées pour 2007 et nous suivrons de près leur mise en œuvre. » 59 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 60 15 300 actionnaires, 2 500 fournisseurs dans le monde. RESPONSABILITÉ PARTENAIRES Agir pour demain, c’est ENTRAÎNER Notre but ultime est de satisfaire le consommateur en lui proposant des produits innovants et performants, mais aussi respectueux de l’homme et de l’environnement. Pour ce faire, nous collaborons étroitement avec nos fournisseurs et distributeurs. Quant à nos actionnaires, partenaires essentiels à la pérennité de l’entreprise, nous entretenons avec eux des relations de confiance et de transparence. INTÉGRER LES ATTENTES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE Dans ses relations avec ses partenaires économiques, qu’ils soient consommateurs, RESPONSABILITÉ PARTENAIRES NOS PARTENAIRES AVEC NOUS fournisseurs, distributeurs ou actionnaires, le Groupe SEB intègre les préoccupations croissantes de la société civile liées à la protection de l’environnement et aux questions sociales. Ces problématiques font, par exemple, l’objet d’exigences précises à l’égard des fournisseurs et sont formalisées dans des déclarations écrites. Les consommateurs et les distributeurs sont eux aussi de plus en plus sensibles à ces sujets et le Groupe en tient compte dans son offre de produits. La société civile est également demandeuse d’une grande transparence et d’une bonne gouvernance des entreprises, rejoignant ainsi les attentes de tout actionnaire. Autre paramètre fondamental omniprésent dans les décisions du Groupe : la mondialisation des échanges qui bouscule les données concurrentielles. Elle conduit en particulier le Groupe à développer ses achats dans les pays à faible coût de production, avec une part croissante de produits finis. 61 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE CONSOMMATEURS : OBJECTIF SATISFACTION Toujours plus à l’écoute Les services consommateurs nationaux, dont les coordonnées figurent sur les emballages des produits, sont un canal privilégié d’information et d’écoute du consommateur. Ils répondent à toute question ou réclamation liée au produit. Ce service est particulièrement développé en France où il est assuré par 17 conseillers clientèle réunis dans un « Welcome Center ». En 2006, ils ont répondu à 200 000 contacts par téléphone, mail ou courrier. De nouveaux outils informatiques, en cours de mise en place, visent à renforcer la qualité du service, déjà très élevée (92 % des appels téléphoniques pris en moins de quinze secondes). Ils concernent notamment la gestion des courriers électroniques, l’envoi de messages par SMS et la fourniture du plan d’accès au centre de service agréé le plus proche. Cours Casa Gourmet _ Arno – Brésil Le Groupe envisage de réorganiser les services consommateurs en Europe pour atteindre un niveau de service équivalent à celui de la France. LA QUALITÉ, UN CHANTIER STRATÉGIQUE « Satisfaire le consommateur avec des produits de qualité est l’objectif numéro 1 du Groupe SEB. Depuis plusieurs années, nos indicateurs de qualité traduisent une amélioration continue de nos produits, mais en 2006, ils ont marqué le pas. Deux raisons à cela : d’une part, un taux de retour supérieur à la moyenne pour certains produits de préparation des boissons jusqu’alors sous-traités et dont nous sommes en train de reprendre la maîtrise ; d’autre part, des difficultés pour nous procurer certaines pièces détachées auprès de fournisseurs chinois, ce qui nous a obligé à remplacer les produits au lieu de les réparer. Des actions RÉMI DESCOSSE , Directeur Général Adjoint du Groupe SEB – Industrie. correctives ont été prises. Ainsi, tout nouveau produit haut de gamme ou technologiquement innovant sera soumis à des tests consommateurs dans les trois mois précédant la date prévue de sa commercialisation afin de pouvoir procéder à d’éventuels ajustements. L’accent sera également mis sur une meilleure disponibilité des pièces détachées. Conscient de l’importance de l’enjeu qualité, nous avons mis sur pied un groupe de travail pluridisciplinaire au niveau du Groupe. Courant 2007, il proposera au Comité Exécutif des recommandations qui jetteront les bases d’un renforcement de la démarche qualité du Groupe. » 62 Démonstration – Arabie Saoudite Démonstration – France RESPONSABILITÉ PARTENAIRES ÉVOLUTION DES INDICATEURS QUALITÉ Indice 2006 Indice 2005 Indice 2004 Coût d'obtention de la qualité* 101 91 100 Taux de retour des produits en France 124 99 100 Qualité des fournisseurs** 104 93 100 88 85 100 Encours litiges clients * Sur la base des normes IFRS. ** Indice mesurant les retours : plus il est faible, meilleure est la qualité. COQ : le coût d’obtention de la qualité est un indicateur qui permet de suivre la qualité des produits. Il inclut les coûts de prévention, détection et correction des défauts sur les produits au niveau de l’usine, mais aussi tous les coûts liés aux retours des produits par les clients et à leur réparation. Améliorer le service après-vente Autre chantier engagé par le Groupe SEB en 2006 : la remise à plat de son service après-vente pour améliorer la satisfaction des consommateurs en termes de délais, coûts et qualité des réparations. Ce projet, d’abord lancé en France, sera étendu dans un second temps à l’international. Innover pour la santé Répondre aux attentes des consommateurs, c’est aussi imaginer des produits qui leur permettent de manger « sain » tout en conservant le plaisir de cuisiner et de déguster de bons dans cette voie. Dernière avancée en date : la gamme Nutrition Gourmande, lancée en 2006. Elle comporte un cuiseur vapeur, un four qui associe convection naturelle et cuisson vapeur, et une friteuse qui prépare 1 kilo de frites croustillantes avec 1 cuillère d’huile seulement, là encore, grâce à un coup de pouce vapeur. SAVOIR CUISINER AFIN DE PRÉSERVER SA SANTÉ Quel rapport entre maladies cardio-vasculaires et pratiques alimentaires actuelles ? Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité en France (180 000 décès par an). Outre le tabac, le stress, le manque d’exercice, l’hérédité, elles sont favorisées par une alimentation trop abondante et/ou déséquilibrée. Il est urgent de revenir à des repas complets et équilibrés, pris dans des conditions adéquates. Peut-on allier plaisir de manger, rapidité de préparation et équilibre nutritionnel ? PROFESSEUR CHRISTIAN CABROL, Membre de l’Académie Nationale de Médecine, chirurgien honoraire des hôpitaux de Paris, Président de l’association ADICARE (Association pour le Développement et l’Innovation en Cardiologie). RESPONSABILITÉ PARTENAIRES plats. Depuis l’invention de la première Cocotte-Minute, le Groupe innove régulièrement Aucun équilibre nutritionnel durable ne peut s’envisager sans plaisir de manger. En revanche, nos modes de vie actuels nous imposent des contraintes de temps de plus en plus fortes. C’est tout l’enjeu de l’alimentation aujourd’hui : proposer des outils qui permettent d’allier l’équilibre, le plaisir et la praticité. Quel regard portez-vous sur la gamme Nutrition Gourmande du Groupe SEB ? Ces nouveaux modes de cuisson, qui préservent mieux le goût et les qualités nutritionnelles des aliments tout en étant d’une utilisation simple sont très intéressants dans le cadre de la prévention des maladies cardio-vasculaires. Et, de manière plus large, ils peuvent aussi aider à faire redécouvrir les vertus d’une alimentation quotidienne traditionnelle, constituée de plats équilibrés préparés à partir de produits frais, ce dont nous avons tous besoin de toute urgence ! Comme nous le disons avec le Dr Recchia dans nos actions de prévention depuis plus vingt ans, savoir cuisiner c’est aussi savoir préserver sa santé, d’où l’intérêt d’avoir une vision globale sur les notions de prévention. 63 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE FOURNISSEURS : DES RÈGLES CLAIRES Des liens étroits avec les fournisseurs du panel Pour leurs achats de matières, pièces et sous-ensembles, les sites industriels du Groupe SEB se sont approvisionnés auprès de 2 535 fournisseurs dans le monde en 2006 contre 2 060 l’année précédente. Cet accroissement est lié aux acquisitions récentes et le Groupe va progressivement réduire le nombre des fournisseurs dans un objectif d’efficacité. 52 % de ces achats proviennent de pays à forte compétitivité. Autre chiffre significatif : 85 % des achats des usines européennes sont réalisés auprès de 368 fournisseurs, jugés particulièrement fiables et solides. Le Groupe les a inscrits dans son panel et entretient avec eux des relations étroites : revues de performances régulières, mise à disposition, via un extranet dédié, d’informations détaillées sur la politique d’achats du Groupe ou la réglementation, accès à divers guides pratiques, etc. Le Groupe achète également de plus en plus de produits finis, principalement en Asie. Compudar_Brésil En 2006, ils ont représenté près du tiers des ventes du Groupe. Afin de mieux maîtriser la fabrication de ces produits dits « sourcés », le Groupe SEB a créé en 2006 une Direction du Sourcing en Asie, basée à Hong-Kong. Achats et développement durable Vis-à-vis des fournisseurs, les exigences du Groupe portent bien sûr sur la qualité, les prix et la ponctualité. Par ailleurs, ces fournisseurs sont tenus de respecter les engagements du Groupe en matière de développement durable, en particulier dans les domaines environnemental et social. Le développement durable est intégré dans la Directive Achats du Groupe et un paragraphe lui est consacré dans les conditions générales d’achat. Compudar_Brésil Crastal_Chine MIEUX MAÎTRISER LE SOURCING DE NOS PRODUITS « Aujourd’hui, le sourcing pèse de plus en plus lourd dans les achats du Groupe : il a progressé de 30 % en 2006, en provenance pour l’essentiel d’Asie et plus particulièrement de Chine, et représente une centaine de fournisseurs. À terme, nous souhaitons réduire ce chiffre à une cinquantaine afin de les suivre de plus près, non seulement sur les aspects de performance, coût, qualité et délai, mais aussi sur le respect des règles sociales et environnementales. Le Groupe SEB élabore le design et le cahier des charges de chaque produit puis le bureau d’études du fournisseur en assure le développement avant le lancement de la production. Depuis 2006, chaque fournisseur dispose au sein de notre nouvelle direction Sourcing d’un seul interlocuteur LAURENT RUHLMANN, Directeur Sourcing Asie – Groupe SEB Asia – Hong-Kong. pour ses relations avec le Groupe SEB. Ce responsable sourcing pilote une dizaine de fournisseurs et dispose lui-même d’une équipe de chefs de projets qui passent l’essentiel de leur temps chez les fournisseurs pour contrôler le développement et la fabrication des produits au jour le jour. L’ensemble de ce suivi mobilise au total plus d’une centaine de personnes. » RESPONSABILITÉ PARTENAIRES Un panel 368 de fournisseurs dont 24 % en Asie. Environnement : 20 % des fournisseurs du panel certifiés ISO 14001 Depuis 2004, le Groupe demande à ses fournisseurs de signer une éco-déclaration par laquelle ils s’engagent à n’utiliser aucune des substances interdites par les diverses réglementations en vigueur, notamment la directive européenne ROHS entrée en application en juillet 2006. En fin d’année, tous les fournisseurs sans exception ont satisfait à cette exigence et le Groupe a procédé à plus de 130 analyses de pièces. Pour quelques rares analyses dont les résultats étaient tangents, le Groupe a demandé aux fournisseurs concernés de faire de nouvelles propositions pour la composition des pièces. Fin 2005, un questionnaire environnemental a été envoyé aux fournisseurs du panel pour une première évaluation de leur performance dans ce domaine. 20 % d’entre eux sont déjà certifiés ISO 14001 et 25 % de plus comptent le devenir d’ici à trois ans. Droits du travail : une trentaine d’audits Le Groupe SEB est également soucieux du respect du droit local du travail chez ses fournisseurs. Vu le poids croissant de l’Asie dans ses achats, y compris les produits finis, il a mis en place pour les fournisseurs de cette zone une socio-déclaration type SA8000, référence internationale dans ce domaine. En 2006, elle a été retournée par 100 % des fournisseurs concernés. Afin de vérifier le contenu de ces déclarations, le Groupe a réalisé Adiamas_Mexique 31 audits approfondis. 11 ont été conduits par un cabinet indépendant et 20 par des auditeurs internes. Travail des enfants, travail forcé, santé et sécurité, liberté d’association, horaires… Autant de points d’investigation abordés pendant deux jours minimum d’enquête sur le terrain. tout nouvel appel d’offres et impose à l’établissement un plan de progrès dont il suit la mise en œuvre avant de reprendre la collaboration. En 2006, un seul cas de ce type s’est présenté sur les 31 audits effectués. Les manquements portaient notamment sur un salaire horaire inférieur au minimum légal et sur le non-paiement d’heures supplémentaires. Simatelex_Chine 25 ANS DE COLLABORATION « Simatelex est un fabricant de petit équipement domestique dont le siège est à Hong-Kong et qui possède 5 usines dans le sud-est de la Chine. Nous employons 15 000 personnes et produisons 20 millions d’unités RESPONSABILITÉ PARTENAIRES En cas de situation non conforme au droit local du travail, le Groupe suspend immédiatement par an. Nous travaillons depuis plus de vingt-cinq ans avec le Groupe SEB à qui nous fournissons principalement des produits de soin de la personne, notamment des sèche-cheveux, et quelques modèles de grille-pain. Au cours des cinq dernières années, notre activité avec le Groupe SEB a doublé. À partir du design et du cahier des charges qu’il nous fournit, nos équipes d’ingénierie et de qualité réalisent le développement, les différentes séries de tests et la qualification des produits avec à chaque étape un suivi étroit et une validation du Groupe. Puis ils sont fabriqués dans l’une de nos usines. Les exigences du Groupe ESTHER SUEN, Directrice Générale de SIMATELEX, fournisseur du Groupe SEB basé à Hong-Kong. SEB portent tout particulièrement sur la compétitivité et la qualité, et il est très sensible aux questions d’environnement et de politique sociale. Il nous audite sur ces thèmes, comme ce fut le cas en novembre 2006. Nous rencontrons très régulièrement des représentants du Groupe pour faire le point sur notre collaboration et je pense que nous faisons ensemble un bon travail d’équipe : nous adoptons par exemple certains outils du Groupe en matière de planification ou de mesure de la performance. » 65 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DISTRIBUTEURS : LE SERVICE EN TÊTE Des commandes livrées en temps et en heure Les distributeurs, qui mettent les produits du Groupe SEB à destination des consommateurs, exigent un niveau de service très élevé. Le taux de service mesure le pourcentage des commandes qui partent en temps et en heure des entrepôts du Groupe vers ceux des distributeurs. Le Groupe vise un taux de service de 95 % en France. En 2006, il s’est maintenu aux environs de 90 %, un niveau relativement satisfaisant compte tenu de la proportion croissante de produits en provenance d’Asie pour lesquels la maîtrise des délais est plus délicate. Ce taux de service est plus élevé (96 %) pour les clients qui ont fait le choix du système de Gestion Partagée des Approvisionnements : dans ce cas, c’est le Groupe SEB qui gère l’approvisionnement des entrepôts des distributeurs en respectant des exigences de disponibilité maximale des produits et de stock minimal. Un nouveau client a adopté ce système en 2006 en Espagne. Par ailleurs, de plus en plus de distributeurs adoptent l’EDI (Échange de Données Informatisées) pour simplifier, accélérer et réduire le coût des transactions avec le Groupe. En 2006, cette évolution a été particulièrement nette au Japon, en Corée et dans les pays de l’est de l’Europe. Des relations plus simples, une logistique plus efficace En France, suite à la création, en 2005, d’une seule entité commerciale pour tous les produits du Groupe, chaque grande enseigne n’a plus que deux interlocuteurs uniques : un pour les produits électroménagers et un pour les articles culinaires. Résultat : les relations sont simplifiées et le service davantage personnalisé. 2006 a également vu la mise en œuvre d’une nouvelle organisation logistique en France avec la création de deux entrepôts multimarques : un pour l’électroménager à Orléans et un pour les articles culinaires à Rumilly. Cette centralisation permet de simplifier les flux logistiques et d’améliorer le service au client : moins de camions à réceptionner, une administration des ventes réduites, etc. Elle s’est aussi traduite, pour le Groupe, par une réduction d’environ 10 % des coûts de transport et par un impact moindre sur l’environnement. 66 Point de vente_Arabie Saoudite Magasin Tefal_Turquie Casa Lagostina_France Magasin SEB_Alger RESPONSABILITÉ PARTENAIRES ACTIONNAIRES : CONFIANCE ET TRANSPARENCE Une information régulière Afin de tenir les actionnaires régulièrement informés de la marche de l’entreprise, le Groupe SEB met à leur disposition un large éventail de supports de communication. Le rapport annuel, dans ses différentes « configurations » (Document de Référence visé par l’AMF, Rapport d’activité complet ou abrégé), reste la matière de base, fondamentale, de la communication. Il est complété du Rapport semestriel (sous format numérique depuis 2006), des Lettres aux Actionnaires qui font un point régulier sur l’activité du Groupe (4 numéros en 2006), du Guide de l’Actionnaire et de la convocation à l’Assemblée générale. Les avis financiers publiés dans la presse s’ajoutent également à ce dispositif d’information. Tous ces documents sont disponibles sur simple demande auprès de la Communication Financière et téléchargeables sur le site Internet institutionnel et financier du Groupe, Rapport annuel et de développement durable_2005 www.groupeseb.com. Ce dernier a été entièrement réaménagé début 2006. Il propose désormais des entrées par profil (actionnaire, analyste ou investisseur, journaliste, candidat, fournisseur…), privilégiant un accès plus direct à une information ciblée. Canal important d’information à spectre large, le site Internet du Groupe présente de manière très exhaustive l’activité, la stratégie, la structure du capital, les résultats et les données boursières du Groupe. Diverses occasions de rencontres des nombreuses rencontres qui jalonnent l’année. Au-delà du temps fort de l’Assemblée générale, le Groupe participe à des réunions d’actionnaires organisées par de grands journaux financiers dans différentes villes de France : en 2006, ses interventions à Marseille, Versailles, Montpellier et Annecy lui ont permis de rencontrer environ 750 actionnaires. Des visites d’usines réservées aux actionnaires sont prévues en 2007 pour mieux appréhender le métier Lettre aux Actionnaires_ novembre 2006 du Groupe et sa réalité industrielle. Enfin, le Groupe rencontre également ses actionnaires lors du Salon Actionaria, en novembre à Paris. L’édition 2006 a été particulièrement riche en échanges avec les visiteurs qui se sont arrêtés sur son stand. Par ailleurs, le Groupe SEB entretient et développe tout au long de l’année des relations étroites avec les analystes financiers (20 d’entre eux opérant un suivi assidu), afin de leur donner tous les éléments qui forgent leur opinion et leur recommandation sur l’action SEB quelle qu’elle soit. Le Groupe rencontre aussi directement des gérants de portefeuille (plus de 300 contacts en 2006) et cherche à établir avec eux un échange fructueux d’informations, dans le but de mieux connaître leurs attentes et d’y répondre de façon pertinente. RESPONSABILITÉ PARTENAIRES Le Groupe est également très attaché au dialogue direct avec ses actionnaires au travers 67 Plus de 1 300 contacts avec les actionnaires. Assemblée générale_ mai 2006 Salon Actionaria_ novembre 2006 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Un actionnariat équilibré Dans la mise en œuvre de sa stratégie de long terme, la Direction du Groupe SEB peut s’appuyer sur un actionnariat équilibré qui regroupe, aux côtés du groupe familial fondateur, des salariés, des institutionnels français et étrangers et des actionnaires individuels. Cette structure, stable, permet aux dirigeants de travailler avec sérénité dans la durée. En dépit des actions menées envers les actionnaires individuels, la part de ces derniers dans le capital a reculé ces deux dernières années. En 2006, cette baisse est vraisemblablement liée à des prises de bénéfices consécutives à la progression du titre au cours de l’année. Pour autant, le Groupe ne revient pas sur sa politique et poursuivra en 2007 les actions dédiées aux actionnaires individuels, qu’il considère comme des partenaires de long terme. Des services dédiés Visite d’usine_ Rumilly Tous les actionnaires individuels, au nominatif ou au porteur, bénéficient d’un accueil personnalisé auprès du Service Actionnaires qui répond à leurs questions et demandes d’information. Le Service Titres, dédié à la gestion des actions SEB au nominatif, prend en charge gratuitement les ordres d’achat et de vente en Bourse. Il gère également le paiement du dividende, la convocation aux Assemblées générales, l’envoi des imprimés fiscaux, les opérations de succession et donation... Via Internet, les actionnaires au nominatif peuvent accéder en direct et en temps réel à leur compte, suivre les opérations effectuées et disposer d’un historique de leurs positions et transactions. Assemblée générale_ Mai 2006 UN GROUPE QUI SAIT SE REMETTRE EN CAUSE « Nous sommes entrés au capital du Groupe SEB en 2003, à la suite du rachat de Moulinex. Notre intérêt pour le Groupe s’est progressivement renforcé grâce aux échanges approfondis avec son équipe de direction et notamment avec Monsieur de La Tour d’Artaise : le Groupe SEB a compris la nécessité de se remettre en 68 cause dans un contexte de marché difficile, il a une vision stratégique claire pour conforter son leadership et il se donne les moyens de la mettre en œuvre comme l’illustre le plan de réorganisation industrielle en cours. Le fait que l’entreprise soit contrôlée par le groupe familial fondateur n’est pour moi ni un atout ni un inconvénient. Ce qui importe, c’est la compétence des dirigeants et leur capacité à générer de la croissance. DIDIER LE MENESTREL, Président de Financière de l’Échiquier, société de gestion de portefeuille indépendante, actionnaire du Groupe SEB. De ce point de vue, nous sommes confiants dans le pilotage du Groupe et nous attendons maintenant que les mesures prises se traduisent dans les chiffres. Notre principal critère d’évaluation est la rentabilité des capitaux employés (après impôts) : elle est aujourd’hui inférieure à 10 % ; nous visons une fourchette de 12 à 15 % à partir de 2008. Nous sommes également très attentifs aux efforts d’innovation et de créativité dans la conception des produits. » RESPONSABILITÉ PARTENAIRES Dividende La politique du Groupe SEB en matière de rémunération des actionnaires n’a pas connu d’inflexion récente et reste fondée sur une approche de long terme : augmentation raisonnable du dividende lorsque les résultats le permettent, stabilisation lorsque les circonstances l’exigent. Après quatre années d’augmentation régulière du dividende, le Groupe en avait stabilisé le montant à 2,40 € par action en 2006 (au titre de l’exercice 2005), du fait notamment de la restructuration industrielle en France. En 2007, en raison de perspectives d’avenir prometteuses – retour à la croissance organique, projets internationaux porteurs, amélioration de la marge opérationnelle –, le Conseil d’administration propose à l’Assemblée un dividende de 2,55 €, en progression de 6,25 %. Soulignons par ailleurs que le Groupe verse une prime de fidélité égale à 10 % du dividende pour toute action inscrite au nominatif et détenue sous cette forme pendant deux années consécutives. ÉVOLUTION DU DIVIDENDE NET En euros 2,55 2005 2,40 2004 2,40 Offres privilégiées sur les produits Parce que ses actionnaires sont aussi des consommateurs, le Groupe leur réserve des conditions privilégiées pour l’achat de produits. En France métropolitaine, les actionnaires au nominatif reçoivent un catalogue de vente par correspondance leur permettant d'acquérir, à des conditions tarifaires préférentielles, vingt produits par an. Les actionnaires individuels au porteur bénéficient quant à eux de deux offres ponctuelles dans l'année et peuvent ainsi acheter quatre produits sur une sélection d’une trentaine. RESPONSABILITÉ PARTENAIRES 2006 69 Catalogue de vente par correspondance_2006 Assemblée générale_ mai 2006 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 70 3 Mécénat : axes soutien à l’insertion sociale, aide à l’insertion professionnelle, accès à l’éducation. RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE Agir pour demain, c’est PROMOUVOIR La solidarité est depuis toujours une valeur forte de notre Groupe. Ce n’est donc pas un hasard si nous avons choisi de concentrer nos actions de mécénat sur la lutte contre l’exclusion, une préoccupation de premier plan de la société civile dans de très nombreux pays. Plus que jamais, nous attachons une grande importance à notre responsabilité sociétale. MÉCÉNAT Un axe fort : la lutte contre l’exclusion Depuis quelques années, le Groupe SEB a choisi comme axe de sa politique de mécénat, la lutte contre l’exclusion. Afin de mieux structurer et de pérenniser ses efforts dans ce domaine, il a décidé de créer une Fondation d’entreprise qui devrait voir le jour en 2007. Cette société à but non lucratif regroupera l’ensemble des actions actuelles et à venir autour de ce thème central et dans trois grandes directions : l’insertion professionnelle, l’insertion sociale par l’amélioration des conditions de logement, l’accès à l’éducation et à la formation. RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE NOS VALEURS 71 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Habitat et Humanisme_Lyon – France Magasin Envie_ France Un coup de pouce pour rebondir dans la vie Dans le domaine de l’insertion professionnelle, en France, le Groupe SEB est partenaire de la Fondation de la 2ème Chance qui donne un coup de pouce à des personnes en situation de grande précarité mais qui ont une réelle volonté de rebondir professionnellement. La Fondation leur apporte un soutien pour créer ou reprendre une entreprise, ou pour suivre une formation qualifiante. Le Groupe SEB anime deux sites relais de la Fondation à Lyon et à Annecy et des salariés bénévoles accompagnent les personnes aidées dans la réalisation de leur projet. Le Groupe SEB est également actionnaire de la société d’investissement solidaire France Active qui apporte des fonds propres à des entreprises d’insertion. Toujours dans le domaine de l’économie solidaire, le Groupe soutient le réseau Envie qui permet la réinsertion de personnes grâce à une activité de rénovation d’appareils électroménagers. Le Groupe donne des produits à rénover et il a participé, en 2006, à l’augmentation de capital de l’association Envie Rhône. Par ailleurs, en qualité de membre actif du réseau Entreprendre en Rhône-Alpes qui aide des créateurs d’entreprise à mener à bien leur projet, le Groupe SEB s’efforce de promouvoir l’embauche de personnes en difficulté par ces entreprises nouvellement créées. « JE REPRENDS GOÛT À LA VIE » « Si j’ai pu racheter ce magasin d’encadrement à Mâcon, c’est grâce à l’aide de la Fondation de la 2ème Chance et, en particulier, à l’appui du responsable du site relais de Lyon piloté par le Groupe SEB. En trois ans, ma vie a complètement changé. En 2003, j’étais au chômage, je vivais dans une caravane près d’une grange que je “retapais” petit à petit avec mon compagnon. Puis j’ai trouvé un emploi à mi-temps dans ce magasin d’encadrement, c’est un métier qui me passionne. Quand, un an et demi plus tard, mon patron m’a proposé de racheter l’affaire, j’étais partante, mais sans apport personnel, la banque ne voulait pas m’accorder de prêt. Je me suis alors tournée vers la Fondation de la 2ème Chance et, en moins de trois mois, le dossier était ANGÈLE GARCIA, Lauréate de la Fondation de la 2ème Chance – Mâcon. bouclé. Au vu de l’aide financière de la Fondation et d’une contribution du conseil général, la banque a accepté de me prêter la somme restante. De plus, un “parrain” de la Fondation, employé du Groupe SEB, suit régulièrement mon projet et me conseille quand j’en ai besoin. Ce soutien de la Fondation va au-delà du seul magasin : en m’aidant à conserver mon travail, elle nous a aussi permis de continuer les travaux 72 de la maison. Aujourd’hui, on a quitté la caravane et on reprend goût à la vie ! » Un toit pour mieux vivre Pour sortir de la marginalité, il est un préalable essentiel : avoir la possibilité de se loger. Faciliter l’accès au logement des personnes démunies ou en perte d’autonomie est le cœur de l’activité d’Habitat et Humanisme, une association française d’origine lyonnaise avec laquelle le Groupe SEB a noué un partenariat de long terme. L’association aide les personnes en difficulté à accéder à un logement décent et les accompagne dans leur intégration sociale, RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE « Non au gaspillage » 500 000 enfants brésiliens sensibilisés depuis 2003. Habitat et Humanisme - Fête des Lumières_ Lyon – Décembre 2006 en particulier en animant des lieux de vie où elles peuvent se retrouver et rencontrer des personnes venues d’autres horizons. La contribution du Groupe SEB se traduit par la fourniture de produits pour équiper les logements et les lieux collectifs, mais aussi, et surtout, par la participation active de bénévoles salariés du Groupe aux rencontres organisées dans les lieux de vie, notamment les repas mensuels « ateliers cuisine ». Ce partenariat, initié dans le département du Rhône, devrait progressivement s’étendre aux autres régions de France où le Groupe est implanté. L’insertion passe aussi par l’éducation L’éducation et la formation sont un levier important pour faciliter l’insertion des personnes de pionnière en la matière avec une démarche dynamique à laquelle participent plus de 70 salariés bénévoles. En 2006, elle a apporté son soutien à une initiative de l’Université FUMEC Habitat et Humanisme_ France à Belo Horizonte, dans l’État du Minas Gerais. Ce projet propose des cours de cuisine et de soins esthétiques dans une optique de qualification et d’intégration sociale. Arno y contribue en mettant à disposition du personnel de formation ainsi que les équipements de son antenne Casa Gourmet locale. Les Casa Gourmet sont des espaces d’accueil où Arno assure la promotion des produits du Groupe au travers de démonstrations et de cours. Au total, le projet de Belo Horizonte a permis de former une centaine de jeunes en gastronomie et soin de la personne. Arno a également poursuivi son programme d’éducation des enfants à l’art d’accommoder les fruits et légumes sans gaspillage, avec un soutien renforcé de l’État de São Paolo : 200 000 enfants ont bénéficié de ce programme en 2006. RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE issues de populations défavorisées. Au sein du Groupe SEB, la filiale brésilienne Arno fait figure 73 Casa Gourmet_ Brésil Actions sociales - Ecoles_ Brésil Actions sociales - Ecoles_ Brésil RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DÉMARCHE CITOYENNE Participer à la réflexion collective Le Groupe SEB participe à de nombreux cercles de réflexion et d’échanges qui nourrissent sa démarche citoyenne. Ainsi, à l’automne 2006, il a été partenaire à Lyon de la première édition du Forum pour une mondialisation responsable dont l’objectif était de réfléchir à d’autres modèles de développement. Il est aussi membre de l’IMS (Institut du Mécénat et de la Solidarité), une association qui accompagne et soutient les entreprises dans la mise en œuvre de leur responsabilité sociale. Fin 2006, à l’occasion de ses 20 ans, l’IMS a organisé une journée d’échanges autour de la question suivante : « Comment les entreprises peuventelles mieux contribuer à la cohésion et à l’équité sociales en tenant compte de l’évolution de la société civile ? » Le Groupe SEB a apporté sa contribution au débat. Adeph Equation Tejido Humano Handicap Zero ... Une multitude d’initiatives locales Partout dans le monde, le Groupe SEB s’implique dans la vie des régions où il est implanté. Les sites du Groupe organisent des journées portes ouvertes, participent aux manifestations pilotées par les partenaires du monde économique, éducatif, associatif... Ils tissent des relations privilégiées avec les établissements d’enseignement, par exemple, en proposant aux élèves des visites ou des stages. Les sites du Groupe sont nombreux à apporter leur soutien à des projets sociaux ou éducatifs via des dons de produits, des aides financières et, très souvent, au travers du bénévolat de salariés pour lesquels l’entreprise dégage du temps. Parmi les très nombreuses réalisations de 2006, on peut mentionner le soutien financier apporté par Groupe SEB Colombie à l’association Tejido Humano qui vient en aide aux personnes victimes des conflits armés dans certaines zones du pays. Emploi et territoires Le Groupe SEB est profondément conscient du rôle qu’il joue dans l’activité économique des territoires. Lorsqu’il est amené à réorganiser ou à fermer un site pour des raisons de compétitivité, au-delà de la recherche de solutions pour chaque salarié concerné, il met tout en œuvre pour limiter les conséquences sur la vie économique locale. En 2006, il a déployé d’importants moyens en France pour la revitalisation des sites des Vosges, 74 de Dampierre et de Fresnay, mais également pour recréer des emplois sur le site de Selongey-Gare dont l’activité logistique a cessé en 2005. Tous les salariés avaient pu être reclassés, mais les bâtiments de la plate-forme restaient inutilisés. Grâce aux démarches du Groupe, menées en coopération étroite avec les partenaires locaux, un parc d’activités est en cours de réalisation sur le site. Action sociale Arno _ Brésil RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE Véhicule publicitaire Seb_ 1955 150 ans d’histoire et de valeurs à partager En 2007, le Groupe SEB fête ses 150 ans. Un siècle et demi d’histoire qui se concrétise par un patrimoine culturel très riche sur tout ce qui a trait au petit équipement domestique et qui véhicule, en filigrane, les valeurs du Groupe. Ce patrimoine est aujourd’hui rassemblé, conservé et valorisé grâce au Conservatoire SEB. Créé en 2004, il rassemble plus Cette mémoire collective est mise à la disposition des équipes du Groupe, mais aussi de partenaires extérieurs : elle a été utilisée en 2006 pour la réalisation de divers ouvrages et plusieurs de ses collections ont été prêtées pour des expositions dans des musées. Elle a également servi à préparer un magazine TV de la chaîne franco-allemande Arte sur « La petite histoire du fer à repasser ». Véhicule publicitaire Calor_ 1967 Affiche Moulinex_ 1960 150 ans, est le vôtre. Depuis notre monde RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE de 8 000 produits, 400 000 photos, 2 500 films et 260 mètres linéaires de documents. 75 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 76 74% Plus de des déchets industriels recyclés en 2006. RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE Agir pour demain, c’est avancer en PRÉSERVANT Nous nous sentons profondément concernés par les problèmes environnementaux de la planète : raréfaction des ressources naturelles, effet de serre, accroissement des déchets, fragilisation de la biodiversité… C’est pourquoi, à chaque étape du cycle de vie de nos produits, nous conduisons des actions pour limiter la consommation de matières premières et d’énergie, et pour réduire la pollution. ÉCO-PRODUCTION : DES USINES RESPECTUEUSES DE L’ENVIRONNEMENT Plus de 80 % des sites mondiaux certifiés ISO 14001 Le Groupe SEB travaille depuis de longues années à améliorer la performance environnementale de ses sites industriels. La mise en place, en 2003, d’un système de management de l’environnement au niveau mondial s’est traduite par la certification progressive des sites sur la base de la norme internationale ISO 14001. En 2006, 8 nouveaux sites du Groupe ont été certifiés (France, Allemagne, Brésil, États-Unis, Mexique). 81 % des sites mondiaux et 90 % des sites français sont aujourd’hui certifiés ISO 14001. Le système de collecte des données environnementales de ces sites, initié en 2004 puis étendu au plan mondial en 2005, a été ajusté en 2006 pour assurer une plus grande fiabilité dans le calcul des indicateurs. RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE L’ENVIRONNEMENT 77 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Maîtriser la consommation d’eau et d’énergie La consommation d’eau et d’énergie par produit fini continue de décroître en valeur absolue pour les sites français (voir graphique). Ces bons résultats, que l’on retrouve également au niveau mondial, traduisent l’engagement des sites du Groupe dans le domaine environnemental. Leurs efforts ont notamment porté en 2006 sur la mise en place d’installations plus économes, sur une vigilance accrue et sur un meilleur management des ressources utilisées. À Lourdes, par exemple, suite au diagnostic énergie réalisé en 2005, le personnel a été sensibilisé à la nécessité d’éteindre les équipements dès la cessation d’activité et certaines toitures ont été modifiées pour créer de l’éclairage naturel. ÉVOLUTION CONSOMMATIONS GAZ / ÉLECTRICITÉ / EAU – SITES FRANÇAIS 2006 • Consommation de gaz – kWh/produit fini fabriqué • Consommation d’électricité – kWh/produit fini fabriqué • Consommation d’eau – litre/produit fini fabriqué 1,90 1,77 11,94 1,97 2005 1,78 12,84 2004 2,14 1,95 14,94 Moins de déchets et d’émissions Les déchets produits par les usines du Groupe sont, pour l’essentiel, des déchets industriels banals : emballages, rebuts… Ils sont triés puis recyclés dans une proportion croissante : en 2006, le taux de recyclage a continué à progresser, atteignant 74 % au niveau mondial contre 70 % en 2005. En France, ce taux est de 75 %. La totalité des déchets industriels spéciaux est prise en charge par des filières spécialisées et agréées. En ce qui concerne les eaux issues des procédés, elles sont récupérées et traitées en station d’épuration. 78 Bien que relativement modestes du fait de la prédominance des procédés d’assemblage, les émissions de gaz carbonique dans l’air continuent de baisser : - 4 % en moyenne par produit fabriqué entre 2005 et 2006. Par ailleurs, le Groupe poursuit le remplacement des solvants utilisés, en particulier dans les opérations de dégraissage, et qui génèrent des émissions de composés organo-volatils. Après Tournus en 2005, Rumilly a transformé en 2006 un tunnel de dégraissage pour remplacer les solvants par des agents lessiviels (nettoyage en solution aqueuse) ayant moins d’impact pour l’environnement. Entre 2005 et 2006, le site de production de Cajica, en Colombie, a réduit de 24 % sa consommation d’eau et divisé par 3,5 sa consommation de gaz naturel, tout en augmentant sa production de 10 %. Il est certifié ISO 14001. RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE ÉCO-CONCEPTION : INTÉGRER LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT Des produits davantage recyclables… Comment utiliser moins de matière pour fabriquer un produit ? Comment diminuer sa consommation énergétique ? Comment faciliter son recyclage quand il sera hors d’usage ? Autant de questions que se posent les équipes de développement du Groupe SEB dès l’ébauche de chaque produit. Cette démarche est formalisée dans le Guide d’éco-conception mis en œuvre depuis 2005 dans tous les bureaux d’études du Groupe. L’utilisation de matières recyclables, la diminution du nombre de matériaux et de leur poids facilitent la valorisation du produit en fin de vie. En 2006, le Groupe a tenu son objectif de plus de 70 % de recyclabilité pour les nouveaux produits. Il a, par ailleurs, mis en application, le 1er juillet 2006, la directive européenne sur la limitation des substances dangereuses (ROHS). Il l’avait anticipée dès 2003 pour certains composants, au travers d’une liste de substances nocives plus large qu’il a interdites dans ses produits. Elle s’applique à tous les sites du Groupe et à tous ses fournisseurs qui s’engagent au travers d’une éco-déclaration. … et moins gourmands en énergie Lancé en France fin 2006, le Shock Absorber a reçu le prix Entreprises et Environnement 2006 décerné par le ministère de l’Écologie et du Développement Durable. de leur consommation d’énergie, tant lors de leur utilisation qu’en mode veille (horloge, programmateur, témoin de tension…). Le Groupe SEB fournit de nombreux efforts pour réduire la consommation énergétique de ses produits. Lancée en 2006, la fontaine à eau chaude Quick & Hot (Tefal) est économe en énergie : elle ne chauffe que la quantité d’eau nécessaire à l’utilisateur, et à une température moins élevée qu’une bouilloire classique, idéale pour la préparation du thé, par exemple. Le Groupe SEB a décidé de limiter à 3 watts la consommation moyenne de ses produits en mode veille (objectif atteint en 2006), avec l’ambition de descendre à 1 watt d’ici à 2010. À titre d’exemple, Quick & Hot ne consomme que 1,5 watt en mode veille. ÉCO-CONCEPTION ET AVANTAGES CONSOMMATEUR « Les atouts environnementaux de l’aspirateur Shock Absorber ? Grâce à l’utilisation de polypropylène expansé – une première sur ce type de produit –, il est deux fois plus léger qu’un aspirateur classique, son moteur innovant consomme 20 % d’énergie en moins à performance d’aspiration égale et toutes les pièces plastiques du corps de l’appareil sont en polypropylène, ce qui facilite son recyclage. Dès le départ, nous avons adopté une démarche d’éco-conception volontariste, soutenue par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et l’École nationale supérieure des Arts et Métiers de Chambéry. L’analyse du cycle ROBERT MEYRIGNAC, Responsable Recherche et Développement Rowenta – Vernon. de vie de ce produit fait apparaître une réduction des impacts environnementaux qui s’échelonne, selon les critères étudiés, de 10 à 50 % par rapport à un aspirateur classique équivalent. En outre, cette approche environnementale nous a permis de faire émerger de nouveaux avantages pour le consommateur, par exemple la propriété d’absorption des chocs grâce à la souplesse du polypropylène expansé. Belle démonstration, s’il en est, que l’éco-conception est un vrai levier d’innovation. » RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE Une grande part de l’impact environnemental des produits électroménagers provient 79 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE VALORISATION DES PRODUITS EN FIN DE VIE Europe : mise en place des éco-organismes Point d ollec ec te En application de la directive européenne relative à l’élimination des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), chaque pays de l’Union Européenne doit désormais collecter et valoriser ces appareils en fin de vie. Pour le petit électroménager, 70 % du poids des produits doivent être valorisés (50 % réutilisés ou recyclés, le reste pouvant être transformé en énergie). Selon les pays, la mise en œuvre de la directive est plus ou moins avancée avec des modalités d’application variées. La Belgique et les Pays-Bas disposent depuis longtemps de filières de récupération et recyclage, tandis qu’au Royaume-Uni et en Italie, elles ne feront leurs premiers pas que mi-2007. Dans chaque pays, le Groupe SEB participe aux éco-organismes qui gèrent ces filières, avec une implication particulièrement forte en France où il assure la présidence d’Éco-Systèmes (voir encadré). D’autres pays du monde comme le Japon, la Chine ou la Turquie réfléchissent à cette problématique. Un Européen génère en moyenne 18 kilos de déchets électriques et électroniques par an. La directive européenne DEEE avait fixé pour fin 2006 un objectif de collecte de 4 kilos/habitant via les éco-organismes. La Belgique arrive en tête avec plus de 7 kilos, la France se situe aux environs de 3 kilos. Quant au Royaume-Uni et à l’Italie, ils n’ont pas encore démarré leurs filières de collecte. LA FILIÈRE DU RECYCLAGE MONTE EN PUISSANCE « Éco-Systèmes est l’un des quatre éco-organismes agréés par les pouvoirs publics en France en août 2006. Il regroupe la grande majorité des fabricants et distributeurs de produits électriques et électroniques et représente environ 70 % du gisement de déchets à traiter. Nous percevons l’éco-participation payée par le consommateur lors de l’achat du produit. Les sommes ainsi collectées nous permettent de faire fonctionner la filière du recyclage. Nous passons des contrats avec des sociétés de logistique et des centres de traitement sélectionnés. Les produits hors d’usage sont récupérés dans plusieurs milliers de points de collecte en France, ALAIN GRIMM-HECKER, Président d’Éco-Systèmes. notamment chez les distributeurs qui ont l’obligation de reprendre un produit usagé en échange de l’achat d’un produit neuf, dans les déchetteries et dans les communautés Emmaüs. Les produits sont ensuite transportés jusqu’aux points de traitement. Là, ils sont démantelés, on enlève les parties polluantes comme les gaz réfrigérants à effet de serre, par exemple, puis les différents composants (métaux, plastiques) sont triés pour être ensuite recyclés ou transformés en énergie. Nous avons aussi pour mission d’accompagner nos adhérents dans l’information des consommateurs, en particulier sur l’éco-participation. L’ensemble de la filière a démarré le 15 novembre 2006 et montera en puissance en 2007. » 80 Éco-participation en France : jusqu’en 2011 Depuis le 15 novembre 2006, dans les magasins français, une éco-participation s’ajoute au prix des produits électriques et électroniques et figure distinctement sur l’étiquette, à côté du prix initial du produit. Elle représente le coût de la collecte et du traitement du produit en fin de vie et est entièrement reversée aux éco-organismes qui pilotent ce circuit. Ce sont ces organismes qui en fixent le montant après accord des pouvoirs publics. Pour la grande majorité des produits du Groupe SEB, elle est de l’ordre de 0,5 euro (allant de 0,1 euro pour un thermomètre RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE électronique à 2 euros pour un four micro-ondes), mais elle peut atteindre 13 euros pour le gros électroménager, par exemple un réfrigérateur. Au-delà de 2011, cette éco-participation disparaîtra de l’étiquette, les produits arrivant alors en fin de vie étant censés avoir été conçus en vue d’un recyclage et d’une valorisation facilités. Les fabricants continueront cependant à verser une contribution à l’éco-organisme, mais elle sera moindre et intégrée dans le prix final du produit. ÉCO-LOGISTIQUE : LIMITER LA POLLUTION LIÉE AUX TRANSPORTS Des camions bien remplis La démarche environnementale du Groupe SEB s’applique aussi au transport des produits, Membre du depuis l’usine ou le fournisseur jusqu’à la plate-forme logistique du Groupe puis à l’entrepôt du distributeur. Les contrats passés avec les transporteurs routiers comportent une clause Développement Durable qui porte notamment sur la motorisation des véhicules, le recyclage des lubrifiants ou la consommation de carburants. Le Groupe vise également un taux de remplissage maximal des camions : en 2006, il s’est maintenu à 92 % en France. Bien que les transports par camions restent prédominants, le Groupe SEB souhaite développer les modes de transports doux, par exemple la voie fluviale. Ainsi, depuis 2006, le nouvel entrepôt de Saint-Pétersbourg, qui regroupe les produits fabriqués en France et destinés à la Russie et à la CEI est-il alimenté par voie maritime depuis Rotterdam. Avant, ces produits arrivaient de France exclusivement par la route. La voie maritime assure l’essentiel des transports intercontinentaux. Entrepôt_ USA RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE Privilégier les modes de transport plus « doux » 81 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE SCHÉMA DES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT – PÉRIMÈTRE MONDE 2006, hors nouvelles acquisitions (All-Clad, Panex, Lagostina) Entrées Usines u E1 : Matières premières directes Sorties Commentaires S1 = Produits finis fabriqués Produits finis électriques (hors produits sourcés) pour produits finis fabriqués 215 000 t et valorisables à 70 % u recyclables (selon DEEE) et produits finis (hors produits sourcés) culinaires recyclables et revalorisables à plus de 90 %. · Moteurs 5 345 t · Métaux 61 100 t · Plastiques 45 550 t · Emballages 34 800 t · Sous-ensembles et autres TOTAL 69 280 t S2 = Déchets industriels spéciaux (DIS) 1 261 t S3 = Déchets industriels Banals (DIB) 216 075 t 12 317 t S4 = Boues de process = retraités à 100 % selon u DIS les normes en vigueur. u 74soit%9de139DIBt. recyclés ou valorisés 100 % stockées en centre u 6 342 t d’enfouissement technique contrôlé. S5 = Rejets dans l’air (gaz naturel) CO : 37 173 t. u Nox & N2O : 49 t. 2 37 223 t SOx : 0,36 t. E2 : Matières premières indirectes u S6 = eau vers stations d’épuration dont 587 201 t traitées dans u 1 243 499 t nos propres stations, et 656 298 t pour process, bâtiments et employés... traitées dans les stations · Gaz · Fuel · Air (O2) · Eau · Autres TOTAL 13 072 t des communes. 205 t 26 593 t S7 = Rejets dans l’eau 1 243 455 t 0,38 t 16 243 t de sorties de nos stations 1 299 567 t d’épuration. S8 = Rejets dans le sol 82 0t TOTAL DES ENTRÉES tonne par an de métaux u 0,38 autorisés, contenus dans les eaux 1 515 642 T TOTAL DES SORTIES Nos process ne génèrent u pas de rejets dans le sol. 1 515 642 T RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE GLOSSAIRE 2006 CECED : « Comité Européen des Constructeurs d’Équipement Domestique. » GRI : « Global Reporting Initiative », initiative de la CERES (Coalition for environmentally Responsible Economies) qui a pour mission de concevoir et de diffuser les lignes directrices pour Club Déméter : réunit les acteurs privés et publics de la chaîne la production de rapports de Développement Durable. logistique pour promouvoir des procédés en faveur de l’environnement. IFRS : « International Financial Reporting Standards », nouvelles normes Déclaration environnementale : engagement du fournisseur à comptables européennes appliquées à partir du 1 janvier 2005. er s’impliquer dans la protection de l’environnement et à fournir diverses informations à ce sujet. ISO 9001 : Norme internationale traitant du management de la qualité. DEEE : « Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques. » ISO 14001 : Ensemble de normes internationales qui prescrivent DIB : « Déchets Industriels Banals », déchets non dangereux et les exigences relatives à un système de management de l’envi- non inertes dont le traitement peut être réalisé dans les mêmes ronnement. installations que les ordures ménagères. du 15 mai 2001 demandant aux entreprises de rendre compte qui nécessitent un traitement spécifique dans des installations de la manière dont elles intègrent les conséquences sociales et adaptées. environnementales de leurs activités. Éco-conception : Démarche de réduction, lors de la conception, OHSAS 18001 : Ensemble de normes internationales qui prescri- de l’ensemble des impacts environnementaux des produits tout vent les exigences relatives à un système de management de la au long de leur cycle de vie. santé et de la sécurité au travail. Éco-déclaration : Exigences du Groupe vis-à-vis de ses fournis- Rapport Bouton : Texte de septembre 2002 émettant des seurs, concernant l’exclusion de substances dangereuses dans recommandations pour un meilleur gouvernement des les produits et composants. entreprises cotées et notamment plus d’indépendance des conseils d’administration. Éco-logistique : Démarche de réduction des nuisances environnementales tout au long de la chaîne logistique. ROHS : « Restriction Of Hazardous Substances », Directive Éco-organisme : Organisme sans but lucratif agréé par les dangereuses (plomb, mercure, cadmium, chrome hexavalent…) pouvoirs publics, qui assume pour le compte de ses adhérents dans les équipements électriques et électroniques. Européenne limitant l’utilisation de certaines substances les obligations légales en matière de collecte et de traitement des déchets. SA 8000 : « Social Accountability Standard 8000 », ensemble de normes internationales qui contrôlent et s’assurent Éco-production : Maîtrise et amélioration des performances de la qualité des conditions de travail, notamment en matière environnementales des sites industriels : produire en respectant de santé et de sécurité, d’absence de travail des enfants… l’environnement et en limitant les risques potentiels. Socio-déclaration : Exigences du Groupe SEB auprès de ses Global Compact (Pacte mondial) : Initiative internationale fournisseurs en matière de démarche sociale, basées sur des Nations Unies en partenariat avec les entreprises, ONG..., les normes SA8000. en vue de promouvoir dix principes relatifs aux droits de l’homme, au droit du travail, à l’environnement et à l’anticorruption. TMS : Troubles musculo-squelettiques. RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE NRE : Loi française sur les Nouvelles Régulations Économiques DIS : « Déchets Industriels Spéciaux », déchets plus sensibles 83 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE TABLEAU DE CORRESPONDANCE NRE/GRI ÉQUIVALENT NRE INDICATEURS DE PERFORMANCE SOCIALE NR1 Effectifs, mouvements sur les effectifs GRI PAGES 52 Heures supplémentaires et main-d'œuvre extérieure à la Société NR2 Plans de réduction des effectifs et de sauvegarde des emplois, NR3 Durée du travail efforts de reclassement, réembauches et mesures d'accompagnement PAGES 22-23 LA1,2 24-25 LA2 54-55 24 Absentéisme et motifs NR4 22, 26 Rémunération, charges sociales, intéressement et participation Égalité Hommes/Femmes 59 24 NR5 Relations professionnelles et accords collectifs NR6 Conditions d'hygiène et de sécurité 50, 58 25 LA5, 6, 7, 8 NR7 Formation 50, 56 25-26 LA9 NR8 Insertion des travailleurs handicapés 59 22 LA10, 11, HR4 NR9 Œuvres sociales NR10 Importance de la sous-traitance, relation avec les fournisseurs 64-65 HR2 NR11 Manière dont l'entreprise promeut les dispositions des conventions de l'OIT 50-51 HR1, 3, 6, 7 auprès des fournisseurs, et s'assure de leur respect par ses filiales 64-65 Manière dont l'entreprise prend en compte l'impact de ses activités 55, 74 NR12 56 LA10 LA3, 4, HR5 50, 72-74 SO1 en matière d'emploi et de développement régional Relation avec les parties prenantes 61-69 INDICATEURS DE PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE NR14 Consommation d'eau Consommation d'énergie Consommation de matières premières NR15 78, 82 27 EN5 78 27 EN3, 4 78, 82 27 EN1, 2 Mesures prises pour : 51 – améliorer l’efficacité énergétique et recours aux énergies renouvelables, 79 – améliorer les conditions d'utilisation des sols, – diminuer les rejets (air, eau et sol), – diminuer les déchets, – limiter les nuisances sonores et olfactives, 78, 81-82 78, 82 27 EN8, 9, 10, 12, 13 28 EN11, 15 - – limiter les atteintes à la biodiversité, 79-81 – assurer la conformité de l'activité de la société aux dispositions 79-80 EN6, 7, 14 législatives réglementaires applicables en cette matière 84 NR16 Démarche d'évaluation ou de certification en matière d'environnement 65, 77 28 Dépenses engagées pour prévenir les conséquences de l'activité sur l'environnement 78, 80 101 Existence de services internes de gestion de l'environnement 77-82 Formation et information des salariés 78-79 Organisation en place pour faire face aux accidents de pollution ayant des conséquences au-delà des établissements de la Société 77-82 Moyens consacrés à la réduction des risques, provisions et garanties 77-81 Indemnités versées au cours de l'exercice judiciaire en matière d'environnement aucune et actions menées en réparation de dommages Objectifs que la Société assigne à ses filiales à l'étranger Rapport d’activité et de développement durable Document de référence 77-82 EN16 Articles culinaires_Autocuiseurs Fours posables n°2 n°1 Fers et générateurs de vapeur_Bouilloires_Cuiseurs vapeur_Préparateurs culinaires_Grille-pain_Friteuses_Repas conviviaux Barbecues électriques/grils_Gaufriers/croque-gaufres n°3 Cafetières filtre et expresso ÊTRE LE LEADER MONDIAL DU PETIT ÉQUIPEMENT DOMESTIQUE AMÉRIQUE DU NORD UNION EUROPÉENNE ASIE ET AUTRES PAYS DU MONDE Canada, États-Unis, Mexique Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède Australie/Nouvelle-Zélande, CEI, Ukraine, Turquie, Émirats Arabes Unis, Iran, Europe centrale, Chine, Corée du Sud, Indonésie, Japon, Malaisie, Singapour, Taïwan, Thaïlande, Vietnam REMERCIEMENTS Ce document a été réalisé en collaboration entre la Direction de la Communication Financière et la Direction du Développement Durable. Il est le fruit de l’implication de nombreux collaborateurs du Groupe et des parties prenantes que nous souhaitons 8 955 VENTES CONSOLIDÉES 48 % BUDGET PUBLICITAIRE 40 % IMPLANTATIONS COMMERCIALES 18 SITES INDUSTRIELS 13 1 010 VENTES CONSOLIDÉES 15 % BUDGET PUBLICITAIRE 6 % IMPLANTATIONS COMMERCIALES 3 SITES INDUSTRIELS 3 COLLABORATEURS COLLABORATEURS 1 283 VENTES CONSOLIDÉES 28 % BUDGET PUBLICITAIRE 45 % IMPLANTATIONS COMMERCIALES 26 SITES INDUSTRIELS 3 remercier ici pour leur contribution. COLLABORATEURS Nous tenons à remercier tout particulièrement : – Le Comité Exécutif ainsi que les Directions Groupe – Les autres membres du personnel qui ont participé à l’élaboration de ce rapport par la fourniture d’informations ou de visuels, la réalisation de dossiers, la réponse à des interviews ou des témoignages. – Les parties prenantes et personnes interviewées : • Didier Le Menestrel, Président de Financière de l’Échiquier, actionnaire du Groupe SEB 2 493 COLLABORATEURS 9 % VENTES CONSOLIDÉES 9 % BUDGET PUBLICITAIRE • Esther Suen, Directrice Générale de Simatelex, fournisseur du Groupe SEB • Christophe Mauguin, ancien salarié du Groupe SEB reconverti en aide-soignant • Le professeur Christian Cabrol et le docteur Christian Recchia • Angèle Garcia, lauréate de la Fondation de la 2ème Chance 7 IMPLANTATIONS COMMERCIALES 3 SITES INDUSTRIELS AMÉRIQUE DU SUD – les supports extérieurs : Support rédactionnel : Françoise Lafragette Concept et réalisation : ACTIFIN Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Pérou, Venezuela Ce rapport est imprimé sur un papier répondant aux caractéristiques suivantes : usine norme internationale 14001, fabrication sans chlore, recyclable. L’imprimeur de ce rapport est certifié RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2006 – GROUPE SEB 01 56 88 11 11 - Photos : Christophe Audebert, Patrick Forestier, Jean-Michel Turpin-Coté Cour - Fédération Envie, GraphicObsession communicationfinancière actifin Groupe SEB – Les 4M – Chemin du Petit Bois BP 172 – 69134 Écully Cedex – France www.groupeseb.com 01 RAPPORT D’ACTIVITÉ LE GROUPE SEB EN 2006 .01. PROFIL DU GROUPE .02. TEMPS FORTS 2006 .04. MESSAGE DU PRÉSIDENT .08. ORGANES DE DIRECTION ET DE CONTRÔLE .12. PANORAMA FINANCIER .18. PANORAMA BOURSIER .20. ENJEUX ET MUTATIONS 2006 RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 22 30 38 AGIR POUR DEMAIN, C’EST SAVOIR DÉFENDRE ET MARQUER INTERNATIONAL AGIR POUR DEMAIN, C’EST INVENTER LES TRIOS GAGNANTS MARQUES/INNOVATION/DISTRIBUTION AGIR POUR DEMAIN, C’EST AJUSTER NOS IDÉES À LA RÉALITÉ COMPÉTITIVITÉ 44 RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE AGIR POUR DEMAIN, C’EST TOUJOURS PROGRESSER VISION ET PRINCIPES, ORIENTATIONS 52 60 70 76 AGIR POUR DEMAIN, C’EST ÊTRE ATTENTIF À CHACUN RESPONSABILITÉ SOCIALE AGIR POUR DEMAIN, C’EST ENTRAÎNER NOS PARTENAIRES AVEC NOUS RESPONSABILITÉ PARTENAIRES AGIR POUR DEMAIN, C’EST PROMOUVOIR NOS VALEURS RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE AGIR POUR DEMAIN, C’EST AVANCER EN PRÉSERVANT L’ENVIRONNEMENT RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE