ECHED

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PESSAH 5776 No 70
ASSOCIATION D'AIDE AUX NECESSITEUX
Créée en 1998
NO=58-0401149 - B.P.1916 NATANYA 42116
‫בם"ד‬
Prix d’excellence décerné par la mairie de Natanya en Juillet 2010
http://eched.heb3.org
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RENSEIGNEMENTS Chlomo Lévy : 0547 477 017 -- Avraham Sellem: 0504 140 309 -- Jacqueline Taieb: 0547 401 013
POUR VOS DONS : ECHED B.P 1916 Natanya 42116
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On ne porte pas toujours suffisamment de regards sur la Nature.
Pourtant elle grouille de vie, parfois surprenante !
L’Acacia, par exemple, en Afrique du Sud, les antilopes raffolent
des feuilles d’Acacia. Elles aiment ça. Mais, lui, l’acacia, n’aime
pas toujours qu’on le "plume" ainsi. Alors, au contact de la
salive de l’antilope, l’arbre en question secrète du tanin qui rend
les feuilles indigestes et même mortelles ! Mieux encore. Il
produit aussi une substance chimique, l’éthylène pour avertir ses
voisins d’une éventuelle visite de cet animal !
Voilà une famille d’arbres, unie, où chacun pense à l’autre ! On
appelle ça de l’altruisme !... Bravo !
Des chercheurs ont découvert que les plantes utilisent la
"communauté" chimique pour inter-réagir entre elles. Des
centaines de molécules chimiques seraient ainsi impliquées.
Certaines sont volatiles et permettent aux plantes de "parler" par
les airs !... Blablabla....Blablabla...
Allez on part en voyage pour un autre univers ......
Selon le site Internet « Wikistrike », une pléiade de bolides se
dirigerait vers la Terre !
Venus de quelque part ils sont de toutes tailles. L’un d’eux long de
12 km devrait heurter notre planète en 2019. Un autre plus
important mesurerait 28 km de long..! Sans compter ceux qui
mesurent 200 ou 300 km. ! (hou la la !)
Il y a 3,2 milliards d’années une chute d’astéroïde a fait bouillir
les océans pendant 1 an. D’autres astéroïdes menaceraient la
Terre ! Qui sait ce qui pourra nous tomber sur la tête demain ou
un de ces jours...............Très intéressant tout ça !
Donc avis à tous ceux qui n’ont pas mis leur conscience à jour !
Il faut se dépêcher de régler ce problème parce que le temps
s’écoule rapidement (même si 24 h resteront toujours 24 heures,
c’est évident !)
Encore un autre univers, ni physique, ni matériel !.... Pas très
facile : justement l’engagement de la tsedaka, n’est pas chose
facile ! Quand on baigne dans l’enthousiasme, on est prêt à
"renverser" le monde. Et puis, l’enthousiasme s’est dilué dans le
temps, il s’évanouit !. Il faut bien comprendre, cependant, que
c’est un engagement personnel et moral. Seule la conscience
veille au bon accomplissement de cet acte : donner sans rien
attendre en retour !
Mais à partir du moment où c'est un engagement (seulement
moral) on doit savoir que cela signifie également que cette
mitzva comporte quelques obligations. Le risque d’oublier,
l’indisponibilité etc...
Est-il correct qu’à un moment donné "on n’ait pas le temps" de
donner à celui qui attend. Certainement pas !
Sauf impossibilité de la catégorie des "urgent " ! Car à
l’impossible nul n’est tenu, bien entendu !...
Ou bien se convaincre d’une bonne raison pour avoir la
conscience tranquille... et alourdir le fardeau de ceux qui
attendent de l’autre qu’il assume ce geste pour lequel il s’est
engagé, seul.
Lorsque les nécessiteux n’ont pas d’autres solutions que de
tendre la main vers l’autre pour qu’on leur donne de quoi se
nourrir et nourrir ses enfants, alors c’est la "priorité des
priorités " !
On ne peut pas s’arroger le droit de laisser les nécessiteux se
débattre dans la misère, la faim sous prétexte "qu’on n’a pas eu
le temps" !
Pas toujours facile de tenir ses promesses. Les mitzvots ne sont
pas notées de 0 à 100. Chacune d’elle vaut un pas de plus vers
l’idéologie juive ! On peut aussi appeler ça de l’altruisme !
Et puis, si c’et un Commandement de D. alors ce n’est plus
discutable. Le travail doit être fait consciencieusement. !
HAG PESSAH SAMEAH Chlomo Lévy
LA CHRONIQUE LITTERAIRE
ESTHER BENSOUSSAN
TITRE: Le Temps des prodiges
AUTEUR: Aharon Appelfeld
EDITEUR: Éditions du Seuil 2004
Un jeune garçon parle et raconte qu’il y a bien des années un train
de nuit « nous ramenait chez nous ma mère et moi ». Dans ce train
il eut la sensation qu’ils allaient à leur perte. Le train cessa de rouler
subitement. Une illusion ? Un express ne s’arrête pas dans les
petites gares. Sur le coup de la surprise personne ne quitta sa place.
Une voix retentit dans le silence. « L’express 422 présente ses
excuses aux voyageurs. En raison de circonstances particulières le
service de sécurité demande à tous les ressortissants étrangers ainsi
qu’aux autrichiens qui ne sont pas chrétiens de naissance, d’aller se
faire inscrire au bureau qui vient d’être ouvert dans la scierie. Ils
sont priés d’apporter passeports, cartes d’identité ou tout autre
document prouvant leur identité. » Dans la scierie, la confusion
régnait. Les instructions officielles manquaient de clarté semble-t-il.
Cela sentait la trahison. Les dernières vacances, les grandes
vacances, se terminèrent. C’était l’été 1938. Personne ne savait ce
que l’avenir nous gardait en réserve ni quelles épreuves nous
attendaient. « À notre retour chez nous la lumière d’été, palie et
froide, nous accueillit. » Les mauvais jours approchaient lentement
et sûrement. Le garçon fut renvoyé du lycée sans raison. Quelqu’un
affirma que l’antisémitisme relevait la tête. Imperceptiblement mais
sûrement le monde était en train de changer. « Le silence qui
succède à tout liait les gens au sol. Les bourreaux étaient assis en
tailleur et ne détournaient pas leur regard terne de leur victime. » Le
lendemain ils étaient déjà enchaînés dans un train de marchandise
qui faisait route vers le Sud.
« Quand tout fut accompli », des années plus tard, Bruno, le jeune
homme, revient dans sa ville natale. Son train fonce dans la
campagne. Près de lui un juif robuste coiffé d’une calotte noire sort
un livre de prière et se met à prier. D’où êtes-vous ? - lui demande
l’homme. De Jérusalem. Bruno rencontre plusieurs personnes, dont
Brum. « Vous prolongez trop votre séjour ici, dit Brum avec
l’autorité d’un petit employé. Ce n’est pas raisonnable de venir
disperser les mauvais esprits ici. Depuis votre arrivée l’inquiétude a
grandi. Encore ce cauchemar. L’impudence juive ne change
jamais. » Bruno s’avance vers Brum, le prend par son manteau et
dit : « l’antisémitisme dans votre bouche, voilà ce que je ne
tolérerai pas ». Brum répond : les juifs ne me font pas peur. J’ai
pour les juifs une haine sans borne. » Les mains de Bruno étaient
chargés d’une puissance étrange. Il le frappa au visage. L’abondante
floraison qui l’avait accueilli à son arrivée s’était envolée comme si
elle n’avait jamais existé. Pendant qu’il buvait et s’assoupissait,
Bruno vit soudain tout ce qui s’était effacé en lui durant son séjour
ici : Jérusalem. Durant la nuit il fit sa valise, régla sa note et donna
une gratification particulière à la femme de chambre. Il s’éveilla de
bonne heure, prit sa valise et se dirigea vers la gare. Il n’avait aucun
souvenir, comme si tout avait été mis en pièce sans même laisser
une tâche.
Aharon Appelfeld a montré dans ce beau livre comment
l’ignominie avait pu lentement se faire accepter.
Les articles et publicités paraissant dans ce
journal restent sous l’entière responsabilité de
leurs auteurs. La rédaction se réserve le droit de
refuser tout article qui lui paraîtrait incompatible
avec l’esprit du journal. Les manuscrits et
articles restent la propriété du journal. Ne jetez
pas ce journal car il contient des paroles de Tora.
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LA MUSIQUE et LE JUDAISME
Danièle Lévy
DESTIN DE LA MUSIQUE JUIVE FACE A
L’ANTISEMITISME
DANS LE JEU MEDIEVAL, DE NOMBREUSES PIECES (LE JUIF
VOLE XII EME S, LE JEU DE DANIEL VERS 1150, LE JEU
D’ADAM 1165, LE JEU DE NICOLA 1202) ET PLUS
PARTICULIEREMENT LE CELEBRE MANUSCRIT DES CARMINA
BURANA, IL EST DEMONTRE LA CULPABILITE DES JUIFS, ET
LES TEXTES PRESENTENT DES ACCUSATIONS TRES FORTES :
"LA JUDEE PRIVE LE MONDE DE SA LUMIERE, ME PRIVE DE
MON FILS, DE MA JOIE ET DE MA SEULE DOUCEUR… " OU
ENCORE "QUEL CRIME, QUEL SACRILEGE ONT ETE COMMIS
PAR CE PEUPLE SANS PITIE " (EXTRAIT DE CARMINA
BURANA, LES LAMENTATIONS DE MARIE), MAIS TOUT LE
TEXTE EST AINSI.
Les récits de la Passion commentés à l’église ou représentés
sur le parvis dramatisaient la responsabilité des Juifs à un
point tel que plusieurs conciles en vinrent à leur interdire de
sortir au moment des différentes fêtes chrétiennes pour
éviter les violences.
Je fais une longue parenthèse entre le Moyen-âge jusqu’au
XIIXème siècle, ce qui ne retire en rien que toutes les
musiques chrétienne et luthérienne, sans oublier les
différentes passions de J. S. Bach ont évolué dans le même
profil que ce qui se passait au Moyen-âge.
A la mort de Teleman, compositeur allemand (1681 – 1767)
Menachem Mendel vient d’être couronné à Berlin par
l’Académie de Prusse qui l’a préféré à un autre candidat
Emmanuel Kant. Pour faire plus allemand, il change son
nom de Ben Mendel en Mendelssohn mais garde le prénom
Moïse. Ce jeune philosophe va devenir très célèbre dans
toute l’Europe comme penseur adepte des Lumières, esprit
universel et réformateur du judaïsme. Les enfants de
Mendelssohn réussiront tout autant dans la banque que dans
la vie sociale. L’art entre dans la famille à la troisième
génération avec Félix et Fanny que leurs parents font
baptiser à la foi luthérienne pour qu’ils puissent accéder à un
avenir à la mesure de leur talent. A cette même époque Kant
décrit en 1793 le judaïsme comme une doctrine opposée à la
morale. Son disciple Johann Gottlieb Fichte (1762 –1814)
développe la théorie du christianisme originel, ce rôle
pervertisseur a ensuite été étendu à la nation allemande, mais
quelques protestations se sont élevées au travers d’une
réplique d’un libraire juif de Berlin Saul Ascher (1767 –
1822) dans Eisenmenger le second.
Un élève de Fichte, Jakob Fries (1773 –1843) a joué un rôle
important dans la formation de groupes où se retrouvaient
des étudiants nationalistes ; à la suite de la parution d’un
nouveau pamphlet de Saul Ascher qui dénonce ce courant,
au cours d’un festival à Wartburg, son livre fut brûlé
publiquement comme celui d’un hérétique. De nombreuses
manifestations antisémites ont lieu tant à Würzburg qu’à
Heidelberg ou Francfort et Hambourg, au cri de hep-hep qui
serait la contraction de Hierosolyma est perdita (Jérusalem
est perdue).Mais tous les juifs n’étaient pas forcément traîtés
de la sorte car la disparition de Mendelssohn en 1847 fut
vécue comme une perte immense.
L’ambiance n’est pas des meilleures mais la musique de
qualité de Mendelssohn a obligé Wagner plus jeune que
Félix de quatre ans à reconnaître ses compétences. D’autre
part Mendelssohn marquait une certaine indifférence à
l’égard de Wagner. En réalité tout opposait les deux
personnages et les relations qu’ils pouvaient entretenir
avaient une grande part d’hypocrisie.
Un malaise latent existe tout au long de leur vie mais éclate
vraiment au moment de la publication, sous un pseudonyme
de Wagner « du judaïsme dans la musique » dans un journal
créé par Schumann puis dirigé par Brendel, nationaliste
convaincu sinon antisémite ; celui-ci préconisait la création
d’une association de musiciens allemands.
Wagner ne peut dénigrer les compétences techniques de ce
juif mais dit «ce juif n’arrive pas à susciter en nous ce
profond cet émouvant effet que nous attendons de la
musique. L’artiste juif est incapable d’atteindre les
profondeurs du cœur humain, art dans lequel excellent les
musiciens allemands. » ou encore : « les juifs sont bien plus
que des émancipés : ils dominent la mode et le goût du
public. L’enjuivement de l’art moderne saute aux yeux, il
corrompt l’art allemand qui doit en être libéré. Le juif est un
être répugnant par son aspect et sa façon d’être… » Le
pamphlet se termine par une attaque où il déplore
l’incapacité de Mendelssohn. Pour Mendelssohn qui ne s’est
Cependant, la scène lyrique est dominée par un juif
Giacomp Meyerbeer dont Wagner réclamera son appui
pas spécialisé dans l’opéra cela ne le gêne pas
musicalement parlant.Cependant, la scène lyrique
est dominée par un juif Giacomp Meyerbeer dont
Wagner réclamera son appui financier. Il est
évident qu’à plusieurs reprises, Wagner a profité
de la position de Meyerbeer à la cour de Prusse
pour faire passer ses œuvres devant le roi
(Rienzi, puis Lohengrin). Or le roi ne put assister
aux différentes représentations et Wagner se
sentit humilié, il considéra donc que cet échec
était dû à diverses manœuvres obscures de
Meyerbeer. Plusieurs exemples de ce type se sont
reproduits, et Wagner au moment des funérailles
de la mère de son ami Laube (1806 –1884)
personnage actif dans le mouvement « Jeune
Allemagne » dont Wagner mit en musique un
poème « vive la jeune Allemagne » que Laube
avait écrit, échangea avec cet ami des remarques
amères sur les tendances décadentes de l’époque,
sur leur ennemi commun Meyerbeer, et à travers
lui, ces juifs encombrants qui pénêtraient de plus
en plus tous les
domaines de la culture
allemande : La littérature et la pensée : Heinriche
Heine, Ludwig Börne, Berthold Auerbach. La
musique : Félix Mendelssohn, Fromenthal
Halévy, Giacomo Meyerbeer. Et même l’analyse
politique Moses Hess, Karl Marx. Dans "connaistoi toi-même" que Wagner publie en 1881, on lit
la fameuse phrase "le juif est le démon plastique
de la chute de l’humanité" qui sera largement
reprise par la propagande nazie, en particulier
dans le film Der ewige Jude de 1937.
De nombreux biographes ont essayé de justifier
la rancune et l’antisémitisme de Wagner en
attribuant l’échec de Tannhäuser à Paris en 1861
à une cabale commanditée par Meyerbeer. Cette
théorie avait été développée dans la monumentale
"Vie de Richard Wagner" en six volumes de C.F.
Glasenapp achevée en 1911 mais écrite sous le
contrôle de Cosima Wagner et de Houston
Chamberlain. Or, on possède depuis 1960 la
preuve qu’il s’agit là d’une pure invention.
Meyerbeer tenait en effet un journal dont,
soucieux de ne nuire à personne, il avait défendu
toute publication par disposition testamentaire,
or, il commente par exemple, la création
parisienne de Tannhäuser dans des termes
totalement favorables.
Wagner était un homme auto-suffisant, ayant la
folie des grandeurs, ingrat vis-à-vis de ses
bienfaiteurs, violent et plus particulièrement
antisémite. Je pourrais parler de Bayreuth, où
Hitler fut un visiteur fidèle de 1925 à 1940, dont
la façade de Wahnfried fut entièrement couverte
d’un immense portrait et de ses bannières, lors de
son anniversaire.
En France, Vincent d’Indy (1851 –1931)
compositeur français, auteur d’opéras, cofondateur de la schola cantorum. Au début de sa
carrière il a fréquenté les milieux juifs bourgeois
de Paris, (au grand dam de sa famille), comme la
famille Cahen d’Anvers, apparentée aux
Camondo. Puis, il fut un militant actif de la ligue
antidreyfusard, il obtint aussi l’adhésion d’Ernest
Chausson [(1855 – 1899) auteur de quelques
œuvres musicales dont un poème pour violon et
orchestre)]. (p.474-Lemaire)
Debussy (1862 – 1918) n’échappe pas
entièrement à la contagion antisémite et écrit à
propos d’Ariane et Barbe-Bleue de Dukas [(1865
–1935) entre autre auteur de l’apprenti sorcier d’origine juive] « un chef-d’œuvre mais pas un
chef d’œuvre de musique française » ou encore
plus généralement « croire que les qualités
particulières au génie d’une race sont
transmissibles à une autre race, sans dommage
est une erreur qui a faussé notre musique assez
souvent » (La revue musicale de 1913)
Le Groupe des Six formé autour de Jean Cocteau,
par allusion au groupe des cinq (russe) composé
de D. Milhaud (1892-1974) Germaine Tailleferre
1892-1983) Francis Poulenc (1899-1963)
(Suite page 3)wagnérisme
mais aussi au debussysme et même à l’attitude de
plus en plus Action Française de la Schola
Cantorum de Vincent d’Indy.
LA MUSIQUE et LE JUDAISME (suite de la page 2)
Georges Auric (1899-1983) Arthur Honnegger (1892-1955),
représentait un courant hostile au wagnérisme mais aussi au
debussysme et même à l’attitude de plus en plus Action
Française de la Schola Cantorum de Vincent d’Indy.
Les partitions de Darius Milhaud ont été entièrement
détruites par les nazis d’abord par les évènements et la
négligence, lors de son retour en France après la guerre où
une quarantaine de membres de sa famille avaient disparu
dans la Shoah. La Shoah l’a profondémént marqué et il lui a
consacré deux grandes œuvres « le château de feu » sur le
camp du Struthof,et « Ani maamim » un chant perdu et
retouvé vaste cantate pour chœur et orchestre sur un texte
d’Elie Wiesel.
L’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933 entraîna un flux
d’immigrants juifs vers la France. La création en 1933 au
Théâtre des Champs Elysées, des sept péchés capitaux ballet
chanté de Brecht et Kurt Weill sur une chorégraphie de
Ballanchine reçut un mauvais accueil en particulier de la
presse antisémite ce qui marqua le début d’une campagne
dans laquelle se distingua Florent Scmitt. (propos
antisémites lors du concert de Madeleine Grey – Lemaire p.
486)
Il y eut aussi les démélés entre Gustave Malher (1860 –
1911) et Richard Strauss (1864-1949) (voir p.419-420
Lemaire) ainsi que la position très vychiste de la SACEM
pendant la guerre. Textes et musiques de compositeurs juifs
dont la Sacem s’est approprié le bien pour le faire passer sur
des chanteurs connus de l’époque ; par exemple Glansberg,
qui, après la guerre a pu faire éditer ses textes et ses
musiques entre autres pour Piaf et Montand).
On se trouve devant un antisémitisme que rien ne peut
désarmer et dont le but secret n’est nullement l’assimilation
ou l’intégraton, mais bien l’élimination pure et simple et de
manière plus ou moins flagrante dans les différents pays
d’Europe et ceci tant pour les gens dits célèbres que pour
les
autres,
personne
n’est
épargné.
Note de fin
Pour terminer sur une note plus agréable, voici le nom de
quelque musiciens, compositeur, ou interprêtes :
ARGERICH
ASHKENAZY
ALBENIZ
ALKAN
BERSTEIN BLOCH COPLAND EINSTEIN FREIRE
GERSHWIN GITLIS HALEVY HILLER KAMINSKY
KAUFMANN KLEMPERER LIEBERMANN MAHLER
MENUHIN MEYERBEER MILHAUD MOSCHELES
OFFENBACH (les deux) PERLMAN RABINOVICH
ROSENTHAL
RUBINSTEIN
(compositeur)
RUBINSTEIN
(pianiste)
SCHAAM
SCHNITTKE
SCHOENBERG STEINBERG STERN
TANSMAN
WEILL
Mais également F. LEMARQUE J. FERRAT S.
GAINSBOURG (a écrit une musique spéciale pour l’armée
israelienne) J.J. GOLDMAN M. JONASZ …
Si le bruit fait très souvent référence à la violence, la
musique est toujours prophétie. En l’écoutant et sous quelle
que forme qu’elle soit, la musique peut être capable de nous
transporter vers un autre monde…
GLOSSAIRE
Bien sûr, cet exposé n’est qu’un raccourci de l’histoire de la
musique dans le judaïsme, vous pourrez approfondir les
explications en vous référant aux ouvrages suivants :
Le destin juif et la musique
Frans C LEMAIRE
Les traditions musicales juives Amnon SHILOAH
Histoire de la musique occidentale Jean et Brigitte MASSIN
Musique et traditions ashkénazes Stella-Sarah ROY
Bruits
Jacques ATTALI
HEVRONE Avraham Sellem
HEVRONE est occupée par les chrétiens depuis la première croisade en 1099 et les juifs
n’y ont pas droit de résidence. Avec le temps, la division va éroder le pouvoir des croisés
et ce surtout après le décès du roi Baudouin IV le lépreux en 1185 .Ainsi vont-elles
émerger des personnalités problématiques tel Renaud de Châtillon qui n’a de cesse de se
livrer au brigandage et projette même de conquérir la Mecque. Cela ne peut que susciter
la réaction des musulmans et Saladin en sera le meneur. Saladin de son nom réel Salah
ad Din « la droiture de la foi », d’origine Kurde, est né à Tikrit en 1138. Il se déclare
Sultan d’Egypte en 1171 et fonde la dynastie des ayyoubides. Son médecin personnel
n’est autre que le célèbre Rambam. Il entreprend d’unifier les musulmans d’Egypte et de
la Syrie sur laquelle il régnera jusqu’à sa mort en 1193. Son second objectif est de
chasser les chrétiens d’Orient afin de laver l’humiliation des croisades. Il commence à
combattre les francs en1177 mais c’est le 4 juillet 1187 que sa victoire lors de la bataille
de Hatin (près de Tibériade) lui ouvrira les portes de Jérusalem.
Hevrone tombe sous sa main quelques mois plus tard .Il lui redonne le nom de « Al
Halil ». Il agit en politicien éclairé et tolérant et permet aux juifs de se réinstaller dans la
ville. Toutefois s’il existe une communauté à Hevrone elle est certainement des plus
réduites. Sa volonté d’effacer toute trace de présence chrétienne le conduit à interdire
l’accès de la Mearat Hamakhpela au public y compris aux musulmans, pendant 2 ans.
Il transforme un monastère en dehors de la ville en Madrasa (école d’enseignement
islamique). Il établit à Hevrone un quartier destiné aux riches familles proches du
pouvoir près de la Méara, dont il reste jusqu’à aujourd’hui des bâtisses désaffectées
visibles sur le chemin entre Kiryat Arba et Hevrone.
Cependant, la prise de Jérusalem engendre une réaction du monde chrétien qui lance en
1189 la 3ème croisade sous la direction de l’Empereur germanique Frédéric Barberousse,
du roi français Philippe Auguste et du roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion qui
reprendra rapidement le contrôle de la ville de Hevrone.
De façon générale, les croisés reprennent les villes du littoral d’Erets Israël mais
Jérusalem reste aux mains de Saladin. A la mort de celui-ci ses successeurs ne seront pas
à la hauteur et la dynastie des ayyoubides entame son déclin.
Notons qu’en 1210, trois cents rabins de France et d’Angleterre font leur alya et nous
disposons du témoignage de leur visite au tombeau des patriarches.
Il apparaît donc que ces temps moyenâgeux sont le théâtre d’une confrontation
incessante d’ordre religieux entre deux puissances hégémoniques : la chrétienté et
l’islam qui se disputent Jérusalem. Comble de l’histoire, le propriétaire des lieux – le
Peuple d’Israël – est absent des débats. C’est cette situation absurde qui incite Rabi
Yeouda Halevy à composer son fameux ouvrage « le kouzari ».
Bientôt ce sont les mamelouks qui règneront sur le pays. Les mamelouks dont la
signification en arabe est "possèdes ou esclaves" sont des enfants d’origine non
musulmane achetés aux marchés aux esclaves dans le Caucase, la Russie méridionale, le
Turkistan qui sont affectés au service des dignitaires musulmans. Ils reçoivent une
éducation à l’islam et à l ’art militaire au terme de laquelle ils sont affranchis et
perçoivent une solde. En 1250, les milices mamelouks avec à leur tête un nommé
Baybars renversent la dynastie ayyoubide et prennent le pouvoir en Egypte. Leur règne
s’étendra sur Erets Israël, la Syrie et l’Arabie jusqu’en 1517. Ils repoussent la 7ème
croisade de Louis 9 à Damiette en Egypte puis se feront fort d’arrêter l’invasion
mongole. Ces derniers, sous la direction du petit fils de Gengis Khan déferlent depuis
l’Asie en détruisant et massacrant tout ce qui est lié à l’Islam. Ils ont déjà conquis la
Syrie et se dirigent vers l’Egypte quand en 1260 les mamelouks leur infligent leur
première défaite lors de la bataille de Ain Jaloud (Ma’yan Harod) près de Jenine.
A cette époque de nombreux réfugiés musulmans, fuyant la cruauté des mongoles
s’installent en Israël, telles les familles Tadmouri et Djadari qui établissent leur clan à
Hevrone. Les mamelouks qui rappelons le sont d’origine non musulmane œuvreront
avec zèle et fanatisme à islamiser le pays. Ils construisent ou embellissent des
mosquées, ils recouvrent le dôme du Rocher à Jérusalem d’une fine couche d’or, ils
multiplient les centres d’études et en particulier le soufisme. Ils s’emploient à reléguer au
second plan l’élément arabe au sein du monde musulman.
A Hevrone, Baybars fait construire des édifices secondaires à la Mearat Hamakhpela,
ilest peut être à l’origine du couronnement crénelé de la muraille. Il fait reconstruire la
Il est peut être à l’origine du couronnement crénelé de la muraille.
faitHalil
reconstruire
Al ville
Haliletenorganise
1267. Il la
rebâtit
la ville et
la
mosquéeIlAl
en 1267.la Ilmosquée
rebâtit la
distribution
deorganise
repas aux
distribution de repas aux pèlerins. Malheureusement il interdit
l‘accèsMalheureusement
à la Mearat Hamakhpela
aux non
musulmans.
Les juifs ne pourront
pèlerins.
il interdit l‘accès
à la Mearat
Hamakhpela
aux nony
pénétrer que sept cents ans plus tard à la libération au terme
de la guerre
Jusque
là ils n’ont
accèscents
qu’àans
la plus
« septième
Ȉ
musulmans.
Lesdes
juifssixnejours.
pourront
y pénétrer
que sept
tard à lamarche
libération
l’exterieur de l’édifice hérodien. Selon une tradition, le Rambane
qui est
fuiresix
l’Espagne
en 1267làaprès
sa victoire
de lala« disputation
au terme
de contraint
la guerreà des
jours. Jusque
ils n’ont
accèslorsqu’à
« septième
de Barcelone » serait enterré face à la septième marche.
marche » à l’exterieur de l’édifice hérodien. Selon une tradition, le Rambane qui est
Nous sommes à une période ou l’islam après cinq siècles decontraint
relative tolérance
religieuse et
domaines
la science,de
la
à fuire l’Espagne
end’ouverture
1267 aprèsdans
sa les
victoire
lorsvariés
de latelles
« disputation
philosophie, effectue un tournant théologique. Il s’enfonce dans
l’obscurantisme
et s’emploie
dénigrer et
persécuter les autres religions.
Barcelone
» serait enterré
face à laà septième
marche.
A la mort de Baybars, son successeur Mantsour Kalaoun poursuit
le développement
de la ville
multiplie
édifices
publiques
et les mosquées.
Nous sommes
à une période
ou .Il
l’islam
aprèslescinq
siècles
de relative
tolérance
Hevrone devient un centre régional. Elle vit en grande partiereligieuse
du tourisme
aux pèlerinages
maisdomaines
aussi de l’industrie
du la
verre
semble-t-il
développé
et lié
d’ouverture
dans les
variés telles
science,
la philosophie,
par les juifs vénitiens au 11ème siècle.
effectue un tournant théologique. Il s’enfonce dans l’obscurantisme et s’emploie à
Cependant les communautés juives demeurent très peu développées.
Rabi Ovadia
de Bartenoura
dénigrer et persécuter
les autres
religions. le célèbre commentateur de la Michna visite
Hevrone en 1483. .Il rapporte qu’une vingtaine de familles A
juives
y habitent
regroupées
dans une rue
à part. Kalaoun
Les femmes
juives
risquent parfois
la mort
de Baybars,
son successeur
Mantsour
poursuit
le se
développement
de
en se voilant à l’orientale à pénétrer dans la Mearat Hamakhpela
pour
y
prier
.Il
met
en
exergue
le
désir
des
juifs
d’être
enterrés
dans
des
la ville .Il multiplie les édifices publiques et les mosquées. Hevrone devientlauncité
centre
patriarches.
régional. Elle vit en grande partie du tourisme lié aux pèlerinages mais aussi de
l’industrie du verre semble-t-il développé par les juifs vénitiens au 11ème siècle.
Cependant les communautés juives demeurent très peu développées. Rabi Ovadia de
Bartenoura le célèbre commentateur de la Michna visite Hevrone en 1483. .Il
rapporte qu’une vingtaine de familles juives y habitent regroupées dans une rue
LA RECETTE DE IDA
Beignets d’épinards avec matsa
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500 grammes d’épinards coupés en petits morceaux,
Mettre dans l’eau bouillante pendant 2 à 3 minutes,
puis presser avec les mains pour évacuer l’eau,
4 morceaux de matsa mouillés,
Persil coupé en petits morceaux,
1 oignon râpé,
4 œufs,
sel, poivre noir,
huile pour frire,
Mélanger le tout dans une casserole.
Préparer les beignets
Laisser refroidir pendant une ½ heure
Faire frire.
Conseiller fiscal agréé
Comptabilités
CHLOMO ICHAY
6 Rue Gad Machnes
Hôtel La Promenade
09-8330797
0544 862 645
Bon appétit
HASS Alain Tsvi
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Imagination ou Imagine-action ?
Nos maîtres de mémoire bénie nous enseignent qu’une prière sans intention (cavana) est comme un corps sans âme. De même que l’âme vitale
anime le corps, en lui permettant de se mouvoir, ainsi la cavana permet
aux mots de notre prière de devenir une entité vivante, qui va venir plaider notre cause devant le Roi des rois. Pour nous concentrer dans la
prière, nous devons en particulier connaître le sens de mots que prononcent nos lèvres, puis il nous faut faire un effort tout particulier pour lier
notre pensée à notre parole quand nous prions. Afin d’y arriver, voici un
conseil. Tout d’abord, nous remarquons qu’en général, nos pensées vagabondent durant la prière. C’est d’ailleurs pour cela que nos prières
peinent à être exaucées, il faut davantage se concentrer et avoir conscience de ce que l’on dit. Puisque c’est notre imagination qui nous joue des
tours pendant la prière, alors utilisons-la à bon escient ! En d’autres
termes, lorsque nous récitons les mots de la prière, nous devons les
ressentir, et pour cela, nous devons dessiner dans notre esprit ce qu’ils
représentent. Par exemple, dans la bénédiction qui commence par les
mots : Téka béchofar gadol lé’hérouténou (Sonne du grand chofar pour notre
liberté) nous devons visualiser mentalement un grand chofar, puis dans la
suite de la bénédiction qui évoque le retour des exilés, on peut se représenter des files de juifs de tout âge, éclatants de joie, qui viennent des
quatre points cardinaux. Ainsi, en représentant les mots de la prière, nous
rendons notre prière passionnante, ce qui nous permet de nous concentrer
en focalisant notre imagination bien souvent débridée sur le sens des
mots. Je finirai sur cette citation, extraite d’un enseignement hassidique et
attribuée à Rabbi Nahman de Breslev zatsal (leçon 193, Likouté Moharan) :
"Sache que la pensée possède un grand pouvoir, et si l’homme fortifie et
intensifie sa pensée sur n’importe quelle chose qui existe au monde, il
pourra agir pour qu’il en soit ainsi, et même s’il ren-force beaucoup sa
pensée pour avoir de l’argent, il ne fait aucun doute qu’il en aura, et de
même en toute chose. Seulement, que la pensée soit très intense"
Optica Evelyn
Evelyn Lévy-Eden
Msc Clinical Optometry
162 Yéhuda St. MODIIN 71700
Tél : 08-9718578
Téléfax 08-9700044
Portable : 052 3896215
[email protected]
Les Huiles Essentielles
Les Huiles essentielles sont des essences aromatiques
extraites selon le cas des fleurs, des feuilles, des
racines, de la peau, des graines, de la résine ou de
l'écorce des plantes. Elles contiennent plusieurs
centaines de produits chimiques obtenus par
distillation au cours d'un processus complexe. Le
liquide pâle et fluide qui en est issu a plus la
consistance de l'eau que celle de l'huile.
Les huiles essentielles sont extrêmement concentrées,
puisqu'elles ne conservent que 1,5% en moyenne de la
matière première dont elles sont extraites.
Ce pourcentage est encore plus faible pour certaines
d'entres elles (rose, jasmin, mélisse par exemple) : il
faut , estime-t-on, 40000 fleurs de jasmin pour obtenir
5 g d'huile essentielle. Cela explique le coût important
des produits d'aromathérapie.
La préparation des huiles essentielles est effectuée par
des laboratoires qui contrôlent la qualité chimique des
essences. Ces dernières peuvent en effet subir des
variations – dues au milieu naturel d'oû proviennent
les végétaux, à la période de la cueillette…susceptibles d'altérer ou de diminuer l'efficacité des
huiles.
Les huiles essentielles étant concentrées et donc
potentiellement toxiques à hautes doses, l'automédication doit être pratiquée avec prudence. Seul un
médecin ayant reçu une formation supplémentaire en
aromathérapie saura, après avoir posé un diagnostic
précis, déterminer la ou les huiles essentielles à
utiliser et établir la posologie et le mode
d'administration qui conviennent. L'intervention d'un
spécialiste est impérative chez les enfants et les
femmes enceintes.
L'aromathérapie est le plus souvent administrée par
massage mais d'autres formes d'utilisation sont
possibles : voie orale (sous forme de gouttes ou de
gélules), voie rectale (suppositoires), inhalation,
applications externes.
On peut aussi ajouter quelques gouttes d'huiles
essentielles dans le bain.
En fonction de la maladie à traiter, le médecin
aromathérapeute choisira tel ou tel mode
d'administration. Par exemple, pour soigner un zona
ou de l'acné il privilégiera une application externe de
lotion contenant des essences, tandis que, pour une
affection rhinopharyngée ou une bronchite il choisira
l'inhalation ou la voie orale.
Mevorah Attali
Après près de deux ans et demi Mevorah est revenu à la
competition se plaçant à la 16 ème place des 10kms de
Maccabi Tel-aviv (4ème de la catégorie), 12 ème de
Meroutz Habait (10 kms) en souvenir d'Omer Manos ,
31ème des 10 kms de salon de provence (10ème de la
catégorie), 16 ème du cross de septèmes les vallons (5ème
de la catégorie) et 25 ème des 10 kms de Jérusalem
(3ème de la catégorie).
CLINIQUE DE PARAMEDECINE DOUCE-CHINOISE
Traitement d'Acupuncture
Plantes Médicinales chinoises Chia Tsu
Grande variété de problèmes traités par un
thérapeute LIC AC
Informations et conseils gratuits
Ariel Ohana 0528 377 607