L`UMONS n°6 - Université de Mons
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L`UMONS n°6 - Université de Mons
d’informationde del’Université l’Universitéde deMons Mons- Numéro - Numéro1 6- Mai - Novembre 2011 Lettre d’information 2010 Focus sur la rentrée 2011-2012 4-5 Dossier L édito B eaucoup d’évènements ont marqué cette rentrée académique 2011-2012 et vous sont commentés dans ce 6e numéro de la lettre d’information de l’Université de Mons. Le paysage de l’enseignement supérieur au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles pourrait présenter prochainement un nouveau visage davantage en adéquation avec les défis qui nous attendent, et en accord avec les conclusions de la Table ronde de l’enseignement supérieur organisée en 2010. La note que le Ministre J-C Marcourt a déposée au Gouvernement propose en effet une Académie unique de Recherche et d’Enseignement supérieur orientée vers les missions à large échelle englobant notamment recherche et relations internationales. Elle préconise également la création de cinq pôles d’enseignement supérieur pour les missions de proximité. Ces pôles s’appuient sur une logique géographique particulièrement adaptée au partage de ressources et d’infrastructures. L’Université de Mons est clairement prête à assumer ses responsabilités au sein du Pôle d’enseignement supérieur hainuyer qui le futur décret devrait contribuer à mettre en place dans le Hainaut. Bonne nouvelle aussi quant au développement des relations internationales de notre institution avec l’obtention du label ECTS délivré par une commission d’experts européens. Ce label témoigne de la présentation rigoureuse de nos programmes de cours dans le respect des règles appliquées au niveau européen pour la bonne organisation des échanges ERASMUS. D’autre part, plusieurs conventions institutionnelles ont été signées, en particulier avec nos partenaires transfrontaliers des Universités de Picardie et de ChampagneArdenne avec lesquelles un accord tripartite vient d’être conclu. Des échanges d’étudiants et de chercheurs ont également été mis en place sur la base de conventions finalisées avec des partenaires bien plus lointains, en particulier la China University of Mining et Technology de Pékin. L’activité de certains de nos laboratoires de recherche est également épinglée dans ce numéro. Une collaboration entre le Disease Biophysics Group de l’Université d’Harvard et le laboratoire Interfaces et fluides complexes de notre Faculté des sciences porte sur l’analyse de l’effet de souffle à l’échelle cellulaire. D’autre part, les recherches du service de Psychologie légale de la Faculté de Psychologie et sciences de l’Education visent à améliorer la prévention vis-à-vis du comportement d’abuseurs sexuels sur Internet. Sur le plan interne, une nouvelle forme d’accueil des nouveaux étudiants de l’UMONS a été mise en place pour la première fois grâce au concours des associations d’étudiants et de plusieurs services administratifs de l’université dont notre toute nouvelle Cellule Sports et Culture. Cet accueil a permis le 14 septembre d’organiser une rencontre entre étudiants, nouveaux inscrits et membres du personnel dans le cadre prestigieux de la Cour d’honneur de la rue de Houdain, rencontre ponctuée en soirée par un premier concert de rentrée, bien dans l’esprit UMONS. Cet éditorial se termine par une mauvaise nouvelle, notre communauté ayant été affectée par la disparition d’Albert Landercy, ancien recteur de l’Université de Mons-Hainaut. Grâce à la sympathie naturelle qu’il dégageait, à sa vision d’avenir et l’inlassable activité dont il faisait preuve, il a pu mener à de multiples projets. L’Université de Mons lui doit beaucoup car c’est aussi grâce aux relations de confiance qu’il avait réussi à tisser avec nos partenaires des Hautes Ecoles et de l’enseignement artistique de la province que le Pôle hainuyer actuel a pu se développer. Calogero Conti, Recteur de l’UMONS Sommaire 2 Labellisée Et un label de plus pour l’UMONS. Cette fois, c’est le label européen ECTS. Une belle reconnaissance ! 2 Jusqu’en Chine ! L’UMONS vient de signer plusieurs conventions importantes avec des universités françaises (Amiens et Reims) mais aussi pékinoise 6 Hommage à M. Landercy Albert Landercy, qui fut recteur de l’UMH de 1993 à 2011, s’est éteint récemment 6 Parcours d'ancien Itinéraire de David Blampain, diplômé de Warocqué en 2001 et désormais patrons de plusieurs sociétés 6 Blast Un chercheur de l’UMONS et des collègues d’Harvard ont décortiqué le mécanisme de l’effet de souffle et des lésions qu’il provoque au cerveau 6 Grooming L’UMONS, seule université belge à prendre part à un programme de recherche consacré à prévenir la pédophilie sur Internet 6 Champion Robin Sottiau, étudiant de la Faculté des Sciences, champion de Belgique du 5 km nage en eau libre RECONNAISSANCE EUROPÉENNE L’Université de Mons obtient le label ECTS L ’Université de Mons (UMONS) vient d’être informée qu’elle avait décroché le label ECTS (pour « European Credits Transfer System ») et ce, jusqu’en 2014. Cette année, 12 institutions ont obtenu cette reconnaissance parmi lesquelles des universités et hautes écoles de Turquie, du Portugal, de Tchéquie, de Pologne, de Chypre et de Suède. Pour la Belgique, seules l’UMONS et la Katholieke Hoogeschool Leuven ont été récompensées. L’obtention de ce label ECTS est importante pour l’UMONS qui accède ainsi au cercle restreint des établissements d’enseignement supérieur européens à pouvoir se prévaloir du label ETCS. Pour la Belgique, l’UMONS rejoint ainsi les universités des Gand, Leuven, Louvain et Liège. Ce label s’inscrit parfaitement dans le cadre de l’engagement que l’UMONS a pris pour améliorer la mobilité de ses étudiants. Il s’agit d’un élément qui facilitera la mobilité internationale car il témoigne de la bonne utilisation de l'ECTS en matière de transfert de crédits », a commenté le Recteur de l’UMONS, M. Calogero Conti. Ce label va avoir comme effet d’augmenter la notoriété de l’institution montoise au plan de la coopération européenne et internationale. Pour l'heure, le label ECTS se fonde uniquement sur la bonne utilisation de l'ECTS en matière de transfert de crédits, c'est-à-dire pour la mobilité des étudiants. Il est décerné par l’Union européenne aux seuls établissements d’enseignement qui répondent à une série de critères. Cette reconnaissance n’est conférée qu’après vérification scrupuleuse par un réseau des experts désignés par la Commission européenne du strict respect d’un cahier des charges. Pour pouvoir obtenir le label ECTS, les établissements d’enseignement supérieur qui y prétendent doivent faire montre d’efforts importants en interne et de transparence vis-à-vis de l’externe pour favoriser la mobilité des étudiants en Europe. Il n’est octroyé qu’aux institutions qui appliquent correctement l’ECTS dans tous les programmes des premier et deuxième cycles. Les établissements sont ainsi tenus de publier leurs catalogues de cours sur Internet en y joignant, notamment, des descriptions détaillées des programmes d'étude, des unités d’acquis d’études, des règlements universitaires et des services aux étudiants. Les descriptions de cours doivent reprendre les objectifs de formation (les connaissances, les compétences et le savoir-faire que les étudiants doivent acquérir) et la charge de travail (le temps nécessaire à ces étudiants pour atteindre ces objectifs), exprimés en crédits. D’autres critères sont indispensables comme le fait de fournir toutes les informations utiles pour les étudiants étrangers en anglais (dossiers d'information, catalogues des cours) ou encore de pouvoir prouver que les dossiers individuels des étudiants entrants et sortants sont complets. @ PLUS D'INFOS auprès du service des relations internationales de l'UMONS: Tel: + 32 (0)65 37 37 25 Fax: + 32 (0)65 37 37 77 E-mail: [email protected] P2 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011 NOUVELLES CONVENTIONS DE PARTENARIAT Des partenaires en Champagne, en Picardie mais aussi à Beijing L ’Université de Mons vient de signer plusieurs conventions de coopération importantes avec des institutions étrangères, françaises et chinoise. Dans les locaux de l’Ambassade de France, à Bruxelles, l’UMONS vient de se lier jusqu’au 31 décembre 2017 avec deux universités françaises : l’Université de Picardie Jules Verne (Amiens) et l’Université de Reims ChampagneArdenne. Ensemble, les trois nouveaux partenaires coopéreront dans les domaines de l’enseignement et la formation continue, la recherche, les services à la communauté et la culture. En ce qui concerne l’enseignement et la formation continue, l’accord prévoit notamment de favoriser la mobilité des étudiants et des enseignants, l’échange d’informations sur les pratiques pédagogiques, l’élaboration commune de programmes de formation (de plein exercice ou de formation continue) et enfin, la collaboration pour la formation doctorale et l’encadrement commun d’étudiants doctorants. La coopération en matière de recherche prévoit quant à elle l’établissement de contacts entre les scientifiques des Universités et la participation à des projets scientifiques communs, l’organisation aussi de séminaires, colloques et conférences scientifiques communs et la promotion de thèses en cotutelle, dans les domaines scientifiques communs. Dans la foulée, l’Université de Mons vient également de signer une convention de coopération avec une institution bien plus lointaine, la China University of Mining and Technology, basée à Beijing. Cet accord, valable jusqu’au 30 septembre 2016, promouvra entre ces deux institutions: l'échange d'informations et de publications scientifiques ; l'échange d'étudiants, de professeurs et de chercheurs ; l'organisation de réunions d'études ainsi que de séminaires conjoints sur des thèmes approuvés mutuellement. Mlle Queenie Gérard et M. Yoan Deflandre, étudiants ingénieurs qui ont effectué l’été dernier un stage industriel en Chine à Wuhan, et qui effectueront leur travail de fin d’études à la CUMTB à Beijing en 2012 (l’un dans les matériaux nouveaux et l’autre dans le domaine des risques miniers), étaient également présents, de même que des étudiants de la Shanghai Maritime University et plusieurs chercheurs chinois. La China University of Mining and Technology (CUMT) a été fondée en 1909 et se développe dans tous les domaines de l’ingénieur, mais en particulier dans ceux de la géologie fondamentale et appliquée à l’énergétique et au développement durable. La Faculté Polytechnique de Mons, ancienne École des Mines, constituait donc un partenaire naturel. La convention cible a priori le domaine des Le vice-président de la CUMT de Beijing, M. FAN Xun, a reçu un singe de cristal, symbole de la Ville de Mons sciences appliquées et surtout, le domaine des matériaux, de la fiabilité, de la maintenance industrielle et des risques géologiques. « Mais notre ViceRecteur aux Relations internationales, qui effectuera prochainement un séjour à Beijing, pourra sans doute identifier d’autres domaines de collaboration potentiels comme ceux de l’économie et de la gestion, de la pédagogie et des langues », a annoncé le Recteur C. Conti. Les universités belge et chinoise s’engagent à promouvoir les échanges d’étudiants (au travers de séjour de 6 mois), d’enseignants et de chercheurs, l'échange d'expériences et de projets. Dans un premier temps, deux étudiants montois partiront parfaire leur parcours universitaire en Chine tandis que deux étudiants chinois effectueront le chemin en sens inverse, vers Mons. « Au-delà des échanges et des collaborations scientifiques que nous envisageons, ces accords sont importants pour nous car ils permettent à des étudiants de découvrir d’autres cultures, et nous l’espérons, améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples », a déclaré le viceprésident de la CUMT, M. Fan Xun. L’UMONS est déjà partenaire d’autres institutions chinoises, comme la Shanghai Maritime University, dont 3 étudiants séjournent actuellement à l’UMONS. Les collaborations actuelles se développent dans le domaine de la logistique et des mathématiques appliquées. Mais des synergies de recherche sont également envisagées en biologie marine, télécommunications, marketing international, … Avec la Communication University of China et la Beijing Foreign Studies University, ce sont les domaines des technologies au service des traducteurs-interprètes, comme le sous-titrage et le doublage, qui font l’objet de partenariats. Enfin, l’UMONS a également tissé des liens avec la Huazhong University of Science and Technology à Wuhan, dans le domaine de l’informatique et des télécommunications (photonique). DÉCÈS DE M. ALBERT LANDERCY Hommage au père du Pôle hainuyer L e 29 août dernier, décédait, à l’âge de 69 ans, M. Albert Landercy. M. Landercy a été Recteur de ce qui s’appelait encore à l’époque l’Université de MonsHainaut, lors de deux mandats consécutifs, de 1993 à 2001. Jusqu'à la fin de l’année académique écoulée, il était toujours dévoué à l’UMONS en tant que chargé de mission. Albert Landercy est né à Manage en 1942. Originaire de la région du Centre, c’est à l’Institut de Phonétique de l’ULB, dont il sera assistant de 1965 à 1972, qu’il développe ses travaux scientifiques portant sur la modélisation du signal de parole. En 1972, il intègre le Laboratoire de Phonétique de la jeune Université de l’État à Mons. Au sein de la Faculté des Sciences Psycho-Pédagogiques, Albert Landercy va rapidement gravir les échelons de la carrière scientifique d’abord et ceux de la carrière académique ensuite. Dès 1984, au sein de ce qui est devenu entretemps l’Université de Mons-Hainaut, il exerce d’abord le mandat de doyen de la Faculté des Sciences Psycho-Pédagogiques avant d’obtenir deux mandats successifs de vice-recteur de l’UMH, jusqu’en 1993. Il deviendra ensuite Recteur de l’UMH jusqu’en 2001. On doit notamment à M. Landercy, la deuxième partie de la construction du bâtiment de la Faculté de Psychologie et Sciences de l’Éducation sur la Place du Parc ou la cession des parcelles appelées à permettre le développement de Materia Nova sur le site des Grands Prés. C’est aussi sous son rectorat que fut posée la première pierre, la première pierre du Pentagone sur la Plaine de Nimy, accueillant aujourd’hui des services de la Faculté de Médecine et de la Faculté des Sciences. Il fut également à la base du protocole d’accord entre l’Université, l’intercommunale IDEA et la Ville de Mons qui créera, en 1994, le Parc scientifique Initialis. On lui doit aussi l’impulsion nouvelle donnée à l’implantation de notre Université à Charleroi par la mise en oeuvre des nouvelles infrastructures au boulevard Joseph II. Le Recteur Landercy avait aussi sa « petite idée » de rassembler en une structure cohérente les établissements d’enseignement supérieur non confessionnels de la M. Albert Landercy fut Recteur de l'Université de Mons Hainaut de 1993 à 2001 Province de Hainaut. Cela débouchera d’abord sur la création du Réseau Hainuyer d’Enseignements Supérieurs et Universitaires, qui deviendra en octobre 2009, l’asbl Pôle Hainuyer. PARCOURS D’ANCIEN David Blampain, la force de la volonté D’où êtes-vous originaire ? Et quel a été votre parcours scolaire ? De Thuin. J’ai fait une partie de mes études à Couvin et j’ai été étudiant d’échange avec le Rotary Club en Australie. En fait, je sors de technique de qualification, orientation comptabilité. Certains profs nous disaient que les études n’étaient pas faites pour nous. Encore moins l’Université ! Ils avaient tort ! Dans la vie tout est possible, il s’agit juste de volonté. Quelle profession occupez-vous actuellement ? Je suis administrateur-gérant de plusieurs sociétés. Je suis CEO de « TagExpert », une entreprise spécialisée dans la stratégie, le développement de site/portail, le développement d’applicatif, la formation et la vidéo pour le Web. Je suis aussi co-fondateur de Kollector, un outil de traçabilité des droits d’auteurs assez unique en son genre. Nous réalisons du conseil stratégique, de l'emarketing, des sites Internet, des applications sur mesure, des formations production et postproduction vidéos dans le domaine de l'Internet. En résumé, notre équipe crée du contenu audiovisuel pour les entreprises afin de les aider dans leur communication Pourquoi aviez-vous choisi l’UMONS (alors UMH) et plus particulièrement sa Faculté Warocqué ? J’avais intégré le cercle Warocqué, « les Wawa », à l’époque où j’étais encore en graduat à l’ISE en Marketing. J’avais dans l’idée de peut-être faire l’université un jour. J’ai finalement fait une passerelle en trois ans. Mon père, qui est décédé quand j’étais tout jeune, était aussi diplômé de Warocqué. Et ma prof de comptabilitésciences éco en secondaire en sortait aussi. Et comme j’avais fait mon baptême à Wawa, c’était comme un appel ! Qu’est-ce qui vous intéressait dans le fait d’entamer ces études ? Un diplôme universitaire constituait un bel atout dans ma future vie. Mes parents n’avaient pas beaucoup de moyens. Mon ambition était aussi de créer un jour ma société et le challenge de réussir une épreuve difficile. J’avais aussi dans l’idée d’aller un jour étudier à Solvay et dans cette perspective, le passage par la Faculté Warocqué s’avérait très intéressant. En plus, j’ai toujours été le meilleur vendeur de mon athénée ou lorsque j’étais en bleusailles… Les sciences éco étaient vraiment faites pour moi ! Votre formation a-t-elle été conforme à ce que vous en espériez ? J’ai plus apprécié mon 3e cycle que le 2e. Néanmoins, c’est la dimension humaine, chère à feu le recteur Albert Landercy, qui m’a vraiment plu. Mais je garde aussi un souvenir impérissable des cours de management que donnait son successeur, monsieur Lux. Un régal ! A l’UMH, nous n’étions pas des numéros, ce qui est le défaut de plus grosses institutions. Et cette proximité me convenait très bien. Lorsque j’ai été dans le besoin, l’Université via son recteur et son administrateur ont toujours été là pour m’aider ! C’est une des choses qui m’a marqué le plus : cette dimension humaine. Quels souvenirs gardez-vous de votre parcours au sein de Warocqué ? Ma période Wawa, Aiesec et surtout la Coupe du Mons Warocqué m’ont permis de me forger une réputation à l’époque… et d’être toujours en seconde session. En 1999, nous avons été les premiers à faire une finale sur le stade du RAEC, à organiser une soirée sous chapiteau géant sur la grand place de Mons et une inauguration aux Grands amphis de la Plaine de Nimy. Nous avons aussi été les premiers à lancer un site internet, à monter une vidéo de présentation, à ouvrir la compétition aux hautes écoles. Nous avions aussi mis sur pied une exposition sur la chute du mur de Berlin. Bref, on a développé la formule : Sport + Culture + Folklore = la Coupe du Mons Warocqué. On me prenait pour un fou à ce moment-là. Aujourd’hui, regardez le succès de cette coupe du Mons ! C’est très important de vivre son université, de faire ses années d’études en partageant des moments comme le blocus et les comités étudiants. Je dis toujours aux students : « Wash & Go ». Wash : « Fais ton baptême et lave ton esprit ». Go : Réussis tes cours et fonce. Il faut absolument faire les deux, cela rend plus fort. Avec le recul, que vous a apporté votre formation au sein de Warocqué ? La capacité à rédiger et de lire des rapports conséquents, à disposer d’une méthode de travail organisée. A garder d’excellents contacts avec la plupart des professeurs et la possibilité de peaufiner encore ma formation à Solvay par la suite. Vous sentez-vous toujours proche de l’Université de Mons ? Tout à fait, c’est important d’être là pour son ancienne université ou faculté. Il ne faut jamais oublier d’où l’on vient. J’attache ainsi énormément d’importance à prendre des stagiaires qui font leurs études à Warocqué et/ou qui appartiennent au Cercle Wawa. J’en ai formé une petite soixantaine depuis le début de ma carrière ! Partager son temps, coacher, écouter et répondre aux interrogations des générations futures est un devoir. Quand j’étais étudiant, des anciens comme Patrice Thiry, Roger Baisir, Philippe Dumont, José Quenon, Jean-Luc Henri, Luc Blondiau, etc. m’ont transmis certaines choses. C’est à moi de faire la même chose. Et ces jeunes me le rendent bien ! J’engage assez souvent des jobistes pour mes sociétés et au travers des projets que je mène pour des clients. Pour TagExpert par exemple, 60% du staff provient de l’Université de Mons ! On a un beau panel : 2 Warocqué, 1 Psy et 2 informaticiens. On cherche d’ailleurs encore des informaticiens ! Quelques dates clés Date de naissance: 05/09/1975 Diplômes universitaires: 2001 Licence en gestion d’Entreprise – Distinction – Warocqué - UMH 2003 3e cycle en Marketing & Advertising – La plus grande distinction – Solvay - ULB • co Founder de Kollector et CEO TagExpert • Loisirs : Sports, Arts Martiaux, Arts du Mouvement et balade dans les bois. • • http://www.tagexpert.com/ historique-de-tagexpert P3 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011 D avid Blampain, 35 ans, n’a pas un parcours classique. Sorti de technique de qualification, il a ensuite accompli un graduat avant de décrocher une licence en gestion à la Faculté Warocqué. Aujourd’hui, il y donne cours, ainsi qu’à Solvay. Cet autodidacte très volontaire dirige aussi plusieurs sociétés. Un exemple de parcours… atypique. DOSSIER Retour sur une rentrée riche en événem P4 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011 PREMIÈRE FÊTE DE RENTRÉE DE L'UMONS Accueil première classe pour les nouveaux P our la première fois, le mercredi 14 septembre, veille de reprise des cours, l'Université de Mons (UMONS) organisait une fête de rentrée à destination de tous ses étudiants. Cet événement, destiné surtout aux primo inscrits de BAC1, a recueilli un vif succès. Plus d’un millier de personnes (membres du personnel et du corps enseignants, étudiants de l’UMONS et des hautes écoles membres du Pôle hainuyer) y ont pris part. Cette première Fête de rentrée s’est déroulée sous un doux soleil estival. Elle avait comme cadre idyllique la superbe cour d’honneur de la Faculté Polytechnique, rue de Houdain, dans le cœur historique de la Ville de Mons. Dès 16h, des stands tenus par les différentes associations d’étudiants ont accueilli les visiteurs pour les informer sur les nombreuses activités organisées par eux en matière de culture ou de sports. Et à partir de 18h, le public a pu assister à un mini-festival pop-rock avec la prestation de plusieurs groupes. A l'affiche de cette première édition figuraient des groupes comme Swingers, Lucie Carton et les Montois de Larko. Pour marquer le coup, l'entrée était entièrement gratuite pour tous les nouveaux inscrits de BAC1 de l'UMONS ainsi que ceux des écoles membres du Pôle hainuyer. Pour tous les autres, le ticket d'entrée affichait la modique somme de 5 euros. La manifestation était organisée au bénéfice exclusif de l'ASBL Graine de vie. Cette Organisation Non Gouvernementale (ONG) créée sous forme d’ASBL de droit belge poursuit pour objectif louable de compenser l’empreinte écologique des habitants de nos pays industrialisés par la plantation d’arbres dans des pays en voie de développement. En l'occurrence ici, un euro récolté permettra de planter à Madagascar 10 arbres ! @ PLUS D'INFOS sur Graine de vie via www.grainedevie.org LES INSCRIPTIONS EN HAUSSE À L’UMONS Une augmentation moyenne de 5% en 1re BAC 2 010-2011 était déjà une très bonne année en terme d’inscriptions en première année de Bachelier pour l’UMONS avec une hausse de substantielle par rapport à 2009-2010. Cette année académique s’annonce comme un meilleur cru encore. « Nous n’avons jamais eu autant d’inscrits en BAC1 que cette année», confirme le Recteur Calogero Conti. Ils sont actuellement 1.700 primoinscrits (hors « bisseurs », donc) à avoir opté pour l’une des quarante formations universitaires proposées par l’Université de Mons. C’est 5% de plus qu’à la même période, un an plus tôt ; et près de 10% de mieux en comparaison avec 2009-2010. « Ce résultat nous conforte dans l’idée que le label UMONS s’installe peu à peu et que consolider une université dans le Hainaut fait sens », poursuit M. Conti. La province de Hainaut affiche toujours un retard en terme d’accès aux études universitaires vis-à-vis des autres provinces de la Fédération WallonieBruxelles. Quand 18 jeunes Hainuyers (pour 10.000 habitants) entament des études à l’université, ils sont 27 à le faire dans l’arrondissement de Liège, 29 à Namur, 30 à Bruxelles Capitale et même 42 à Nivelles ! « L’Université de Mons a la volonté d’améliorer l’accès aux études supérieures pour les jeunes Hainuyers » Cette année, la hausse en BAC1 est surtout perceptible au sein de trois Facultés. Elle est ainsi de l’ordre de 15% en Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education ainsi qu’à la Faculté des Sciences. Elle est de 10% grosso modo à la Faculté de Médecine et Pharmacie. Partout ailleurs, mis à part à l’Institut des Sciences Juridiques et, dans une moindre mesure, à la FPMS, les inscriptions sont stables ou, mieux, affichent le 2e meilleur score de toute l’histoire de l’UMONS comme c’est le cas pour la Faculté de Traduction Interprétation-Ecole d’Interprètes Internationaux. « On constate une attirance des jeunes pour les études en sciences humaines et sociales », commente Agnès Van Daele, doyen de la FPSE. « En outre, le Bachelier en sciences psychologiques et sciences de l’éducation est pluridisciplinaire. Il n’enferme pas tout de suite le jeune dans une filière. Plusieurs Masters s’ouvrent à lui ». L’analyse en Faculté des Sciences est moins aisée, selon son Doyen Christian Michaux. « Toutes les filières proposées sont en augmentation mais c’est surtout notable en physique, cette année. Cela peut provenir de plusieurs facteurs, comme l’excellent travail de vulgarisation scientifique qui est mené par notre Carré des Sciences auprès des jeunes publics ou de la pénurie actuelle de profs de maths ». Sven Saussez, vice-Doyen de la Faculté de Médecine et Pharmacie, constate lui une nouvelle augmentation de l’ordre de 10% cette année en 1re BAC. « Notre capacité en terme d’accueil n’est pas saturée », rassure le Recteur Conti. « Mais c’est vrai qu’à moyen terme, si nous continuons à progresser de la sorte, il va falloir sans doute réfléchir à consentir une série d’investissements ». SÉANCE DE RENTRÉE À L’UMONS Petits et grands événements passés et à venir L ’Université de Mons a célébré sa séance solennelle de rentrée académique, ce vendredi 30 septembre 2011. L’amphithéâtre Richard Stiévenart, d’une capacité de 750 places, était comble pour l’occasion. Après un hommage appuyé à M. Albert Landercy, décédé récemment et qui fut Recteur de l’UMH entre 1993 et 2001 (lire par ailleurs), l’actuel Recteur de l’UMONS, M. Calogero Conti, a prononcé un discours dans lequel il a rappelé l’importance de l’offre d'enseignement universitaire déployée par l'institution dans la province de Hainaut. Et pour la première fois lors d’une rentrée solennelle dont les intermèdes musicaux étaient assurés par des étudiants en accordéon du Conservatoire royal de Mons, un clip vidéo a également été projeté lors de cette séance. Cette rétrospective (à revoir à partir de la page d’accueil du site Web de l’UMONS) a balayé en quatre minutes trente secondes les grands et petits événements qui ont émaillé la vie de l’UMONS durant l’année académique écoulée. Dans son discours, le Recteur a également donné son point de vue sur la note du ministre Marcourt quant à l’évolution du paysage de l’enseignement supérieur. Il y voit notamment quatre raisons pour l'UMONS d’y adhérer (lire ci-contre). M. Conti a également épinglé quelques projets nourris par l’UMONS pour l’année académique 2011-2012 à venir comme l’implication future en Wallonie Picarde (via le projet d’E-Campus); le renforcement de la présence à Charleroi (via l’inauguration courant novembre du Centre de Microscopie et d’Imagerie Médicale sur l’aéropôle de Gosselies); la création d’une série d'instituts de recherche dans les domaines d’excellence (les matériaux par ex); ou encore, la volonté de voir augmenter la mobilité internationale des étudiants de l’UMONS. 4 raisons pour lesquelles l’UMONS adhère à la proposition du ministre Marcourt L e paysage de l’enseignement supérieur est à l’aube d’importantes transformations au sein de la Fédération WallonieBruxelles. Une note, dont la presse s’est déjà fait l’écho, a été transmise en juillet dernier au Gouvernement par le Ministre Marcourt. Une nouvelle structure de collaborations y est proposée impliquant toutes les institutions de l’enseignement supérieur (universités, hautes écoles et institutions de l’enseignement artistique). Elle distingue deux niveaux, l’un se concrétisant par une Académie unique, l’autre par 5 pôles géographiques. L’Académie unique est un dispositif confédérateur se concrétisant par une structure faîtière, l’Académie de Recherche et d’Enseignement supérieur (ARES en abrégé), qui se focalise sur la visibilité internationale de notre enseignement, la gestion des outils communs de la recherche, les écoles doctorales et les formations continues. Sur un plan local, les structures collaboratives prennent la forme de pôles académiques, englobant plus spécifiquement les missions de proximité, en particulier les questions d’enseignement de premier et deuxième cycles. Ces pôles académiques sont créés selon une logique géographique. Dans une zone géographique, ils regroupent toutes les institutions d’enseignement supérieur qui y exercent des activités d’enseignement. L’appartenance d’une institution à un pôle à titre principal est prévue lorsque le siège de cette institution se trouve dans la zone considérée. Une appartenance à titre complémentaire évoque le cas des institutions intervenant dans une zone, mais dont le siège principal et l’essentiel de leurs activités se situent dans une autre zone. Chaque pôle d’enseignement supérieur est centré sur une université de référence située dans la zone. Ces pôles sont au nombre de 5 et couvrent les zones suivantes : Bruxelles capitale (autour de l’ULB), le Brabant wallon avec l’UCL, Liège et Luxembourg avec l’ULg, Namur avec l’Université de Namur et le Hainaut avec l’Université de Mons. Notre institution adhère aux structures collaboratives contenues dans l’actuelle proposition du Ministre et ce, pour quatre raisons. 1. Cette structure basée sur une double articulation s’inscrit dans la logique collaborative dans laquelle l’UMONS fonctionnait déjà, à savoir l’Académie Wallonie Bruxelles pour les missions à large échelle, et l’asbl Pôle hainuyer pour les missions de proximité. L’évolution des trois académies vers une académie unique englobant tous les acteurs de l’enseignement supérieur est marquée du sceau du bon sens, vu la taille de la Fédération W-B et la nécessité d’une politique concertée entre tous les acteurs, notamment en matière de recherche et de visibilité internationale. 2. Ce projet envisage enfin la restructuration de l’enseignement supérieur dans sa globalité, en impliquant tous les acteurs, universités, hautes écoles et institutions de l’enseignement artistique, et en ayant un regard résolument tourné vers l’avenir. Il ne base pas sa nouvelle structure, et c’est une première qui vaut la peine d’être soulignée, sur la sempiternelle logique confessionnelle et philosophique qui apparaît d’un autre temps aux yeux de beaucoup d’observateurs quand on considère les défis du futur. 3. Il définit les structures collaboratives en les adaptant aux missions qui leur seront confiées et en visant une utilisation plus rationnelle des moyens de la Fédération W-B. L’Académie unique permettra notamment de rationaliser l’offre d’équipements de recherche et d’améliorer la visibilité internationale de l’ensemble de notre enseignement supérieur. Les Pôles, définis sur une base géographique, pourront mieux exploiter les avantages de la proximité. Ils pourront mieux tirer parti des synergies et complémentarités entre institutions, mieux partager ressources et infrastructures offertes aux étudiants. La définition de passerelles cohérente et concertée apportera une plus-value aux étudiants, notamment dans l’accroissement de leur chance de réussite et dans la possibilité qu’ils y trouveront de se réorienter et d’optimiser leur parcours en fonction de leur potentiel et de leurs aspirations. 4. Il prévoit un mécanisme de limitation de la concurrence dans une même zone géographique. Ce point est capital pour l’Université de Mons. Quelle que soit l’évolution qui sera donnée à ce projet qui, rappelons-le, est encore en cours de discussion, des garanties doivent être données pour éviter que ne se répètent dans une même zone les conditions d’une concurrence stérile et coûteuse. La situation à Mons est assez paradoxale pour des raisons historiques et idéologiques. Des formations identiques et concurrentes y sont organisées en sciences de gestion et sciences humaines à l’UMONS et au sein des FUCAM, aujourd’hui UCL-MONS, alors que d’autres formations sont absentes de l’offre d’enseignement en Hainaut. L’implication des membres à titre principal d’un pôle dans toute nouvelle habilitation qui serait attribuée dans la zone considérée constitue un mécanisme essentiel qui devrait supprimer ce type de concurrence pour toute éventuelle nouvelle offre d’enseignement. De plus, elle responsabilise les opérateurs locaux historiques, ce qui nous apparaît légitime. Le projet dans son état actuel nous apparaît équilibré et porteur de plusvalues évidentes. L’autonomie des institutions et leur responsabilisation nous apparaît raisonnablement respectée, avec pragmatisme, cette autonomie s’exerçant à l’intérieur de balises qui privilégient l’intérêt général et l’optimisation du fonctionnement de l’ensemble de l’enseignement supérieur, avec pour fil conducteur, une utilisation rationnelle des moyens et une limitation des concurrences dans une même zone géographique pour toute nouvelle habilitation. Notre institution souhaite que cette note se concrétisera en espérant, puisqu’elle est toujours en négociation, que d’éventuels compromis de dernières minutes ne viennent pas la dénaturer et lui faire perdre sa cohérence actuelle. (Extraits du discours prononcé par le Recteur Conti lors de la séance solennelle de rentrée académique du 30 septembre 2011) P5 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011 ents FACULTÉ DES SCIENCES Une équipe mixte UMONS-Harvard explique les dégâts causés au cerveau par l’effet de souffle P ourtant bien connu de la médecine militaire, le "blast" (effet de souffle), consécutif à une explosion, est un processus encore très mal compris. Ce processus fait d’ailleurs l’objet de nombreux débats au sein de la communauté scientifique. Une collaboration belgo-américaine impliquant un chercheur de l’Université de Mons et un laboratoire de l’Université d’Harvard vient pourtant de révéler le mécanisme cellulaire qui permet la propagation des forces transmises au cerveau par l’onde de choc et les lésions que ces dernières lui occasionnent. Pour bien comprendre ce mécanisme de formation et de propagation de ces lésions, Sylvain Gabriele, chercheur au laboratoire Interfaces & Fluides Complexes de l’Université de Mons, a développé, en collaboration avec le groupe de Kevin Kit Parker de l’Université d’Harvard, une approche pluridisciplinaire. Cette approche permet d’étudier en laboratoire les effets de souffle à l’échelle cellulaire. Les chercheurs ont mis au point une série d’outils expérimentaux comme des pinces magnétiques et un étireur à grande vitesse qui permettent de reproduire fidèlement sur des tissus cérébraux les contraintes mécaniques et biochimiques exercées par le souffle d’une explosion. Leurs travaux viennent d’être publiés dans la prestigieuse revue américaine « PLoS ONE ». Ils ont permis d’identifier le mécanisme cellulaire qui déclenche l’apparition de lésions de cisaillement (appelées « lésions axonales diffuses ») de la Les chercheurs sont parvenus à expliquer le mode de propagation des forces transmises au cerveau par l'explosion substance blanche. Ils sont parvenus aussi à expliquer le mode de propagation des forces transmises au cerveau par l’explosion. Les résultats montrent que les protéines transmembranaires (de type intégrine) jouent un rôle crucial dans la propagation de ces contraintes. Cette constatation remet en cause l’hypothèse classique qui prévalait jusqu’ici. Désormais, ces chercheurs peuvent affirmer que la rupture de la membrane cellulaire ne semble pas être une étape nécessaire à la formation des lésions. Ces conclusions ouvrent la voie à une nouvelle approche dans le traitement précoce des lésions cérébrales traumatiques. @ PLUS D'INFOS via [email protected]. FACULTÉ DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE L’ÉDUCATION Mieux comprendre et prévenir les comportements d’abuseurs sexuels sévissant sur Internet P6 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011 L es résultats d’un programme européen, financé par la Commission européenne et portant sur le processus de « grooming » en ligne et de sélection de victimes mineures, ont été dévoilés fin septembre à l’Université de Mons par le Professeur Thierry Pham, chef du service de psychologie légale de la Faculté de Psychologie des Sciences de l’Education. L’UMONS est la seule université belge à prendre part à ce programme qui regroupe des chercheurs norvégiens, anglais et italiens. On parle de « grooming » lorsqu’un adulte entre en contact avec un mineur afin de le manipuler dans l’optique de lui faire commettre des actes à caractère sexuel. Le « grooming » est un phénomène suscitant un intérêt grandissant. L’utilisation massive d’Internet entraîne parfois certains abus. Or, les jeunes sont initiés à cet usage dès leur plus jeune âge, notamment au niveau de l’accès aux différents réseaux sociaux. Les chercheurs ont ainsi exploré les processus par lesquels des abuseurs sexuels sélectionnent et « groome » les enfants et adolescents via Internet ou d’autres FACULTÉ D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME Travaux pratiques dans le Lodèvois Le professeur Thierry Pham a dévoilé les principaux résultats de ce programme de recherche européen technologies de communication (téléphone mobile, jeux vidéo) afin d’abuser sexuellement de ceux-ci. Ils sont désormais en mesure d’établir des types de relations auteur-victime et de proposer des techniques de prévention pour les enfants mais aussi pour les éducateurs, enseignants, psychologues, travailleurs sociaux, soignants, centres PMS… Leurs recherches tendent à montrer que contrairement à d’autres pays comme la Norvège ou le RoyaumeUnis, il n’existe pas de législation spécifique dans ce domaine en Belgique. Les interviews de groomers ont permis de dégager trois types de relations qu’ils établissent avec leurs victimes et trois types de profil d’auteurs : le groomer ayant des perturbations d’attachement, celui qui s’ajuste efficacement et enfin, le groomer « hyper-sexué ». Des « Focus Group » de jeunes âgés de 11 à 16 ans ont également été mis sur pied afin d’examiner leurs connaissances du phénomène. Trois types de victimes potentielles sont proposés : les «vulnérables », celles à « prise de risque » et les « résilientes ». D sont focalisés plus précisément sur les lieux où se déroule chaque année en juillet le festival des Voix de la Méditerranée : les berges de la Soulondre et le square GeorgesAuric. epuis le 27 octobre 2010, une convention de partenariat lie la ville de Lodève (dans le Languedoc-Roussillon), la communauté de communes Lodévois-Larzac de cette même région et l’Université de Mons, plus particulièrement sa Faculté d’Architecture et d’Urbanisme, et l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Montpellier (ENSAM). A l’initiative d’enseignants des deux établissements d’enseignement, MM. Guy Damien (pour la FA+U) et Pascal Perris (pour l’ENSAM), un rapprochement s’est opéré à travers un travail commun réunissant des étudiants et enseignants en architecture et en urbanisme. Ce rapprochement s’est fait au travers de « Workshops » ou de « Séminaires », afin de répondre aux desiderata de la ville de Lodève et de la communauté de communes. En mars 2011, un premier voyage à Lodève a été organisé conjointement par la F A+U et la ville de Lodève, afin de présenter des travaux de recherche pour l’aménagement d’espaces publics. Ces travaux se Encadrés par trois de leurs professeurs, Guy Damien et Michel Vienne (architectes) et Anne Deprez (spécialiste de l’histoire de l’architecture), les étudiants ont proposé six projets, micro en main, images projetées et maquettes à l’appui. Le premier d’entre eux, intitulé « Au fil de l’eau » visait une implantation de bambous surmontés de toiles tendues en forme de triangle. Un autre atelier avait planché sur le secteur d’un pont pour y créer des espaces de repos avec des structures en forme de vagues, comme un prolongement de la courbure du pont et de la rivière qu’il enjambe. Autre atelier du côté du square, pour mettre en valeur le musée, en travaillant autour de l’arbre avec des toiles suspendues en cercle au dessus de la place. Projet plus osé encore près du musée, avec une structure inspirée par les œuvres de @ PLUS D'INFOS Université de Mons/Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education (FPSE) Service de Psychologie Légale. N°18, place du Parc. 7000. Mons. Tel : 065-37.31.49 (poste direct) [email protected] Plus d’infos sur le programme : www.european-online-groomingproject.com Paul Dardé (sculpteur natif de Lodève), et constituée de 284 bambous laissant place à un passage déambulatoire circulaire. Et puis, retour près de l’eau avec un projet de calligramme spatial, un travail sur l’art et la technique pour symboliser le rêve des poètes. Et enfin, au confluent de la Lergue et de la Soulondre, avec une installation scénique destinée aux déclamations et pouvant servir de signalétique aux visiteurs et aux festivaliers. Cette dernière proposition a reçu l’assentiment des élus locaux et une volonté s’est exprimée pour passer du rêve à la réalité. Les travaux devraient débuter courant 2012. Il est également question de travailler sur le patrimoine de cette ville en pensant à densifier son centre-ville et d'autre part, à avoir une réflexion plus complète sur les espaces publics et plus particulièrement l'aménagement des berges des cours d'eau en gérant la problématique des zones inondables. Durant ces prochains congés de Toussaint, les étudiants de la FA+U retourneront à Lodève avec leurs professeurs pour commencer ces études. NEWS Deux chercheurs, un prof et un prof extraordinaire Des bacheliers pharmaciens formés à l’UMONS distingués à l’ULB de l’UMONS récompensés par le Gouverneur du de la séance de proclamation de la Faculté de Pharmacie de l’ULB, début septembre, deux étudiantes issues Hainaut en Sciences Pharmaceutiques à l’Université de Mons ont été mises à l’honneur. Il s'agit de LduorsBachelier mesdemoiselles Amandine Nachtergaele et Charline Lenaerts, respectivement Major et vice-Major de promotion. Mlle A. Nachtergaele a reçu le prix Sanofi Pasteur MSD pour son mémoire intitulé "Etude de la synthèse translésionnelle d'ADN via la 8-oxo-dG" réalisé en 2010-2011 sous la direction du Prof. Pierre Duez (Service de Chimie Thérapeutique & Pharmacognosie) tandis que Mlle C. Lenaerts recevait le prix de l’A.Pha.Br. (Amicale des Pharmaciens de Bruxelles – postfacultaire ULB) pour l’ensemble de son parcours académique. Les deux lauréates ont entamé un Doctorat le 1er octobre. Au cours de la même cérémonie, M. Maxime Helvenstein, doctorant (boursier ARC) au sein du Service d’Analyse Pharmaceutique (Prof. Bertrand BLANKERT), a obtenu le prix de la fondation "Médicaments et Société" pour son travail de fin d'études intitulé "La spectroscopie infrarouge dans l’industrie pharmaceutique" et réalisé en 2009-2010 sous la direction du Prof. François Dufrasne (Service de Chimie Thérapeutique & Pharmacognosie). uatre membres de l'UMONS (deux chercheurs, un Professeur et un Professeur extraordinaire) ont reçu le Prix des Amis du Hainaut. Cette récompense est accordée par l'ASBL "Les Amis du Hainaut", présidée par M. Claude Durieux, Gouverneur de la Province, à des Hainuyers de naissance ou d'adoption pour le caractère remarquable de leur œuvre scientifique, artistique, littéraire, économique ou sociale. Le palmarès 2011 met à l'honneur pour l'UMONS: David Beljonne (chercheur), Jean-Luc Brédas (Prof extraordinaire actuellement en poste au Georgia Institute of Technology), Jérôme Cornil (chercheur) et Philippe Dubois (Professeur) qui sont parvenus à s’illustrer dans deux Top 100, édités par la prestigieuse agence Thomson et Reuters. Pour rappel, le Dr Jérôme Cornil s'est illustré dans le domaine de la Chimie, en apparaissant à la 99e place mondiale et comme seul chercheur belge repris! En sciences des matériaux, là encore seuls Belges classés dans un autre Top 100, figurent: le Dr. David Beljonne (88e), le Prof. Jean-Luc Brédas (84e) et le Prof. Philippe Dubois (18e, 5e Européen). Le Recteur s'est félicité du rôle de tremplin social joué par l'UMONS. "Que des jeunes Hainuyers issus de la banlieue de Charleroi et d’Ath atteignent grâce à notre université un tel niveau de reconnaissance internationale, nous encourage à poursuivre nos missions de proximité au service de notre région, mission indubitablement inscrite dans le patrimoine génétique de notre université", a-t-il déclaré. 55.000 euros contre Alzheimer L a Région wallonne vient d’accorder une subvention de 55.000 euros à un projet porté par Laurent Lefebvre, du service des Sciences Cognitives de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, dans le cadre du Plan Alzheimer mis en place par les autorités wallonnes. Cet argent va permettre l’engagement d’une logopède à ¾ temps pendant 13 mois. Cette logopède va travailler à deux objectifs : valider des outils de diagnostic des troubles du langage et de la communication pour des sujets âgés présentant une pathologie neurodégénérative et développer une intervention logopédique à domicile des patients mais aussi auprès de leurs aidants. A noter que la subvention accordée à l’UMONS est la plus importante d’un point de vue financier de toutes celles allouées aux projets universitaires retenus. Plus d’infos ? [email protected] Best paper award pour Georges Kouroussis G NUMEDIART à Paris (Beaubourg) P lusieurs installations et projets de l'Institut Numediart (un programme de recherche axé sur les arts et la technologie et né de la collaboration entre la Faculté Polytechnique de Mons et l'UCL) ont été montrés au Centre Wallonie Bruxelles, à Paris, dans le cadre de l'exposition "Entrez dans notre dimension", coorganisée par le CWB, le cluster TWIST et l'Institut Numediart, avec l'appui de l'Awex (l'Agence wallonne à l'exportation). Les visiteurs ont pu expérimenter des techniques scientifiques mises au service de performances artistiques : manipulation de l’image, jeu avec les sons, traitement de la vidéo, des gestes et des bio-signaux pour les applications où l’interaction homme-machine vise à faire naître l’émotion. Contact Numediart: [email protected] Séjour d’étude à la London School of business and political sciences eorges Kouroussis (service de Mécanique Rationnelle, Dynamique et Vibrations – Prof. Verlinden) a reçu le young researcher best paper award de la "Thirteenth International Conference on Civil, Structural and Environmental Engineering Computing'2011" (CC2011), qui s'est tenue à Chania (Crète, Grèce). L'article concerné s'intitule "Prediction of Environmental Vibrations Induced by Railway Traffic using a Three-Dimensional Dynamic Finite Element Analysis". Le congrès a rassemblé 280 participants au total et Georges a été retenu parmi 32 candidats. 1,5 million d’euros sur 5 ans pour rechercher des biocapteurs chimiques sur fibres optiques C hristophe Caucheteur, du service d’Electromagnétisme et de Télécommunications de la Faculté Polytechnique, a décroché la prestigieuse bourse ERC du conseil européen de la Recherche dans la catégorie "Starting Grant". Cette bourse, très élitiste, n’est décernée qu’à un nombre restreint de chercheurs européens et dont le critère d’attribution est l’excellence du porteur pour un projet de recherche exploratoire. Christophe Caucheteur bénéficiera d’une bourse de près de 1,5 million d'euros pour 5 ans, qu’il consacrera à la mise sur pied d’une équipe pour une recherche destinée au développement de biocapteurs chimiques sur fibres optiques plastiques pour la détection de protéines in situ. Plus d'infos? [email protected] NUMÉDIART va étudier le rire jusqu’en 2014 Le graphène, comme les rideaux L aurent Arnone, chargé de cours en marketing à la Faculté Warocqué d’Economie et de Gestion, vient de réaliser un séjour de 6 semaines à la London School of Business and Political Sciences. Financé en partie par le programme Grundtvig de l’AEFEurope (Agence francophone pour l’éducation et la formation tout au long de la vie), ce séjour a été l’occasion d’étudier les modifications du commerce international ainsi que les apports les plus récents en matière de Technologies de l’Information et de la Communication et, plus particulièrement, leur application au monde de l’ “entreprise digitale”. Ce séjour fut également l’occasion de rencontrer de nombreux experts de la London School of Economics et de développer un projet de recherche portant sur une étude internationale des stratégies marketing incluant les réseaux sociaux et les communautés virtuelles. D L e Centre de Recherche en Technologies de l'Information de l'UMONS et l'Institut NUMEDIART coordonnent le projet de recherche européen ILHAIRE, qui démarre en Septembre 2011. ILHAIRE va étudier le rôle du rire dans les interactions entre humains et systèmes informatiques, et de développer de nouveaux paradigmes pour une interaction hommemachine plus naturelle, y compris avec des avatars anthropomorphes, amenés à jouer un rôle important dans l'avenir des médias numériques. Le projet fera usage des dernières technologies d’analyse, de synthèse, et de capture des différentes facettes de la communication sociale: voix, gestes, posture et expressions faciales. Un consortium interdisciplinaire de neuf organisations européennes prendra part à ces avancées. Infos via www.ilhaire.eu es chercheurs du laboratoire Interfaces et Fluides complexes de l'Université de Mons, épaulés par des collègues français et américains, sont parvenus à démontrer que la formation de plis dans des feuillets de graphène (un matériau d'épaisseur atomique fortement utilisé dans le secteur de l'électronique) adoptait un comportement similaire aux rideaux de tissus suspendus à nos fenêtres. Cette découverte a permis de modéliser la loi qui prédit le nombre de plis de ce matériau. Et ce nombre ne dépend que des propriétés géométriques de la feuille, de la tension exercée sur elle et du poids du rideau examiné. Cette découverte va au contraire permettre d'estimer la force appliquée sur une feuille de graphène à partir d'un simple cliché photographique mais aussi de mieux contrôler la courbure de feuilles atomiques. Or, ce paramètre est important puisqu'il influence également les propriétés électroniques de la feuille. Un article vient d'être publié sur cette découverte dans le magazine de vulgarisation scientifique français "Science et Avenir" (numéro de juillet). Et le très sérieux "Institute of Physics" anglais vient également de publier un article sur le sujet. Plus d'infos? [email protected] P7 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011 Q ELLE A VU LE JOUR DÉBUT 2011 SPORTS Une cellule Culture et Sport pour toute la communauté UMONS Un étudiant en chimie champion de Belgique D epuis janvier 2011, une nouvelle cellule existe au sein de l’UMONS. Il s’agit de la Cellule Culture et Sport. Fanny D’Avvocato, l’une des chevilles ouvrières, nous la présente. La Cellule Culture et Sport, qu’est-ce c’est ? C’est une cellule qui a vu le jour début 2011 à l’initiative de M. le Recteur Calogero Conti. Son but est de développer davantage la vie culturelle et sportive au sein de la communauté universitaire. Avec ma collègue Perrine Dagonnier, nous avons à cœur de rendre le sport et la culture accessibles à tous. A qui s’adresse-t-elle ? A l’ensemble des membres de la communauté UMONS : étudiants, membres du personnel, doctorants, professeurs,… Nous essayons d’être à l’écoute de chacun, d’aller à la rencontre des membres de l’UMONS pour connaître leur avis et leur désir afin de mettre sur pied des projets et des événements sur mesure. Cependant, nous ne voulons pas cloisonner étudiants et membres du personnel, qu’il soit académique ou administratif. Au contraire, nous voulons rassembler quel que soit le statut, la faculté,… P8 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011 Vous parlez de projets mais concrètement quels sont-ils? Un des tout premiers projets a été d’élargir l’ Orchestre de l’UMONS au personnel et au Pôle hainuyer. Cela a plutôt bien fonctionné. Nous n’en sommes pas encore au philarmonique mais avec Véronique Vitry, la chef d’orchestre, nous n’abandonnons pas cette idée. En outre, une chorale a vu le jour et un marching band, le premier marching band universitaire de Belgique devrait être mis sur pied dans le courant de l’année académique. Je me suis aussi rendue dans différents établissements culturels et sportifs de la ville pour créer des partenariats afin que chacun bénéficie d’avantages sur simple présentation de la carte UMONS. Etudiants ou membres du personnel, professeurs, ils pourront désormais bénéficier de réductions au Manège, au Pass, à la salle d’escalade Face Nord,…Nous avons également organisé un tournoi de tennis et un autre de tennis de table. Vu le succès qu’ils ont rencontré, nul doute que nous allons en organiser d’autres. Nous avons aussi organisé avec l’aide précieuse des associations d’étudiants la 1ère Fête de Rentrée de l’UMONS qui fut un joli succès. D’autres projets en vue ? Nous ne comptons pas en rester là, en effet. Un des gros projets qui va nous occuper ces prochains mois est la rénovation de la salle omnisports de la Plaine de Nimy. Comme vous le savez certainement, Renseignements sur Fanny D'Avvocato l’ancienne salle de sports, qui servait jusque-là d’entrepôt, est actuellement en travaux dans le but d’être réaménagée. Elle devrait être accessible fin 2011 début 2012 à destination de toute la communauté de l’UMONS. Nous allons préparer sa future occupation afin que chacun y trouve son bonheur. Nous vous concocterons également d’autres événements. Et j’en profite pour rappeler, que cette cellule est aussi là pour vous aider à développer vos projets. @ PLUS D'INFOS Cité universitaire rue de la Grande Triperie 30-34 7000 Mons [email protected] Fanny D’Avvocato : 065/37.37.20 Perrine Dagonnier : 065/37.37.06 Robin Sottiau est champion de Belgique du 5km en eau libre pour la troisième fois consécutive" R obin Sottiau est étudiant en 3ème année de Bachelier en sciences chimiques. Il est aussi devenu récemment champion de Belgique du 5km en eau libre. Il y a quelques semaines, Robin Sottiau terminait sa seconde session tout en remportant pour la troisième année consécutive les lauriers nationaux sur le 5km en eau libre et devenait également vicechampion de Belgique sur le 10 km. Après avoir brillé sur les longues distances, dont le 400m X 4 nages et le 1.500 m, Robin a découvert la nage en eau libre en 2008 lors d’un triathlon. Il a pris goût à la discipline et les succès se sont enchaînés. D’abord sur 5 km, distance qu’il domine depuis 3 ans. « Cette année, la concurrence a été plus rude. Sur les six étapes organisées pour le championnat de Belgique, j’en ai remporté cinq. La sixième, je m’incline notamment face à Brian Ryckeman, le spécialiste de la nage en eau libre en Belgique, qui a pris part aux Jeux Olympiques de Pékin et qui vient d’être sacré champion d’Europe sur 25 km ». Ensuite sur 10 km, la distance olympique, sur laquelle il s’est lancé cette année. Une première couronnée de succès puisqu’il est monté sur la deuxième marche du podium des championnats de Belgique pour sa toute première compétition. « Je ne savais pas à quoi m’attendre. Je me doutais que ce serait éprouvant mais pas autant ». Combiner études et sport de haut niveau, c’est le quotidien de Robin depuis plusieurs années. « Ce n’est pas nouveau pour moi. Ce n’est pas toujours évident et cela demande des sacrifices ». Le nageur s’entraîne 6 ou 7 fois par semaine et profite de la proximité du canal de Pommeroeul pour s’entraîner en eau libre dès qu’il fait beau. S’il excelle dans l’eau, Robin Sottiau garde les pieds sur terre. Les études restent sa priorité et les Jeux Olympiques, une éventualité qu’il garde dans un coin de la tête « Je ne mets pas trop la pression. Je prends les choses comme elles viennent ». www.umons.ac.be L'UMONS, lettre d'information de l'Université de Mons - Editeur responsable : Calogero Conti - Rédacteur en chef : Valéry Saintghislain - tél. 065-37.30.81 courriel : [email protected] - Service Communication et Relations Publiques, Place du Parc n° 23 7000 Mons - Ont collaboré à ce numéro: Calogero Conti, Guy Damien, Sylvain Gabriele, Perrine Dagonnier - Toutes les remarques et les suggestions sont les bienvenues à l'adresse : [email protected]. Les articles ne peuvent être reproduits qu'après autorisation écrite. Imprimé à 6.000 exemplaires.