L`UMONS n°6 - Université de Mons

Transcription

L`UMONS n°6 - Université de Mons
d’informationde
del’Université
l’Universitéde
deMons
Mons- Numéro
- Numéro1 6- Mai
- Novembre
2011
Lettre d’information
2010
Focus
sur la rentrée
2011-2012
4-5 Dossier
L édito
B
eaucoup d’évènements ont marqué cette
rentrée académique 2011-2012 et vous
sont commentés dans ce 6e numéro de la
lettre d’information de l’Université de Mons.
Le paysage de l’enseignement supérieur au sein
de la Fédération Wallonie-Bruxelles pourrait
présenter prochainement un nouveau visage
davantage en adéquation avec les défis qui
nous attendent, et en accord avec les
conclusions de la Table ronde de l’enseignement
supérieur organisée en 2010. La note que le
Ministre J-C Marcourt a déposée au
Gouvernement propose en effet une Académie
unique de Recherche et d’Enseignement
supérieur orientée vers les missions à large
échelle englobant notamment recherche et
relations internationales. Elle préconise
également la création de cinq pôles
d’enseignement supérieur pour les missions de
proximité. Ces pôles s’appuient sur une logique
géographique particulièrement adaptée au
partage de ressources et d’infrastructures.
L’Université de Mons est clairement prête à
assumer ses responsabilités au sein du Pôle
d’enseignement supérieur hainuyer qui le futur
décret devrait contribuer à mettre en place dans
le Hainaut.
Bonne nouvelle aussi quant au développement
des relations internationales de notre institution
avec l’obtention du label ECTS délivré par une
commission d’experts européens. Ce label
témoigne de la présentation rigoureuse de nos
programmes de cours dans le respect des
règles appliquées au niveau européen pour la
bonne organisation des échanges ERASMUS.
D’autre part, plusieurs conventions
institutionnelles ont été signées, en particulier
avec nos partenaires transfrontaliers des
Universités de Picardie et de ChampagneArdenne avec lesquelles un accord tripartite
vient d’être conclu. Des échanges d’étudiants et
de chercheurs ont également été mis en place
sur la base de conventions finalisées avec des
partenaires bien plus lointains, en particulier la
China University of Mining et Technology de
Pékin.
L’activité de certains de nos laboratoires de
recherche est également épinglée dans ce
numéro. Une collaboration entre le Disease
Biophysics Group de l’Université d’Harvard et le
laboratoire Interfaces et fluides complexes de
notre Faculté des sciences porte sur l’analyse
de l’effet de souffle à l’échelle cellulaire. D’autre
part, les recherches du service de Psychologie
légale de la Faculté de Psychologie et sciences
de l’Education visent à améliorer la prévention
vis-à-vis du comportement d’abuseurs sexuels
sur Internet.
Sur le plan interne, une nouvelle forme d’accueil
des nouveaux étudiants de l’UMONS a été mise
en place pour la première fois grâce au
concours des associations d’étudiants et de
plusieurs services administratifs de l’université
dont notre toute nouvelle Cellule Sports et
Culture. Cet accueil a permis le 14 septembre
d’organiser une rencontre entre étudiants,
nouveaux inscrits et membres du personnel
dans le cadre prestigieux de la Cour d’honneur
de la rue de Houdain, rencontre ponctuée en
soirée par un premier concert de rentrée, bien
dans l’esprit UMONS.
Cet éditorial se termine par une mauvaise
nouvelle, notre communauté ayant été affectée
par la disparition d’Albert Landercy, ancien
recteur de l’Université de Mons-Hainaut. Grâce
à la sympathie naturelle qu’il dégageait, à sa
vision d’avenir et l’inlassable activité dont il
faisait preuve, il a pu mener à de multiples
projets. L’Université de Mons lui doit beaucoup
car c’est aussi grâce aux relations de confiance
qu’il avait réussi à tisser avec nos partenaires
des Hautes Ecoles et de l’enseignement
artistique de la province que le Pôle hainuyer
actuel a pu se développer.
Calogero Conti, Recteur de l’UMONS
Sommaire
2 Labellisée
Et un label de plus pour
l’UMONS. Cette fois, c’est le
label européen ECTS. Une
belle reconnaissance !
2 Jusqu’en Chine !
L’UMONS vient de signer
plusieurs conventions
importantes avec des
universités françaises (Amiens et
Reims) mais aussi pékinoise
6 Hommage à M. Landercy
Albert Landercy, qui fut recteur
de l’UMH de 1993 à 2011, s’est
éteint récemment
6 Parcours d'ancien
Itinéraire de David Blampain,
diplômé de Warocqué en 2001 et
désormais patrons de plusieurs
sociétés
6 Blast
Un chercheur de l’UMONS
et des collègues d’Harvard
ont décortiqué le mécanisme
de l’effet de souffle et des
lésions qu’il provoque au
cerveau
6 Grooming
L’UMONS, seule université
belge à prendre part à un
programme de recherche
consacré à prévenir la
pédophilie sur Internet
6 Champion
Robin Sottiau, étudiant de la
Faculté des Sciences,
champion de Belgique du 5
km nage en eau libre
RECONNAISSANCE EUROPÉENNE
L’Université de Mons
obtient le label ECTS
L
’Université de Mons (UMONS)
vient d’être informée qu’elle
avait décroché le label ECTS
(pour « European Credits Transfer
System ») et ce, jusqu’en 2014.
Cette année, 12 institutions ont
obtenu cette reconnaissance parmi
lesquelles des universités et hautes
écoles de Turquie, du Portugal, de
Tchéquie, de Pologne, de Chypre et
de Suède. Pour la Belgique, seules
l’UMONS et la Katholieke
Hoogeschool Leuven ont été
récompensées.
L’obtention de ce label ECTS est
importante pour l’UMONS qui
accède ainsi au cercle restreint des
établissements d’enseignement
supérieur européens à pouvoir se
prévaloir du label ETCS. Pour la
Belgique, l’UMONS rejoint ainsi les
universités des Gand, Leuven,
Louvain et Liège.
Ce label s’inscrit parfaitement dans
le cadre de l’engagement que
l’UMONS a pris pour améliorer la
mobilité de ses étudiants. Il s’agit
d’un élément qui facilitera la
mobilité internationale car il
témoigne de la bonne utilisation de
l'ECTS en matière de transfert de
crédits », a commenté le Recteur
de l’UMONS, M. Calogero Conti.
Ce label va avoir comme effet
d’augmenter la notoriété de
l’institution montoise au plan de la
coopération européenne et
internationale.
Pour l'heure, le label ECTS se fonde
uniquement sur la bonne utilisation
de l'ECTS en matière de transfert
de crédits, c'est-à-dire pour la
mobilité des étudiants.
Il est décerné par l’Union
européenne aux seuls
établissements d’enseignement qui
répondent à une série de critères.
Cette reconnaissance n’est
conférée qu’après vérification
scrupuleuse par un réseau des
experts désignés par la
Commission européenne du strict
respect d’un cahier des charges.
Pour pouvoir obtenir le label ECTS,
les établissements d’enseignement
supérieur qui y prétendent doivent
faire montre d’efforts importants en
interne et de transparence vis-à-vis
de l’externe pour favoriser la
mobilité des étudiants en Europe.
Il n’est octroyé qu’aux institutions
qui appliquent correctement l’ECTS
dans tous les programmes des
premier et deuxième cycles.
Les établissements sont ainsi tenus
de publier leurs catalogues de
cours sur Internet en y joignant,
notamment, des descriptions
détaillées des programmes
d'étude, des unités d’acquis
d’études, des règlements
universitaires et des services aux
étudiants. Les descriptions de
cours doivent reprendre les
objectifs de formation (les
connaissances, les compétences et
le savoir-faire que les étudiants
doivent acquérir) et la charge de
travail (le temps nécessaire à ces
étudiants pour atteindre ces
objectifs), exprimés en crédits.
D’autres critères sont
indispensables comme le fait de
fournir toutes les informations utiles
pour les étudiants étrangers en
anglais (dossiers d'information,
catalogues des cours) ou encore
de pouvoir prouver que les dossiers
individuels des étudiants entrants et
sortants sont complets.
@
PLUS D'INFOS
auprès du service des relations
internationales de l'UMONS:
Tel: + 32 (0)65 37 37 25
Fax: + 32 (0)65 37 37 77
E-mail: [email protected]
P2 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011
NOUVELLES CONVENTIONS DE PARTENARIAT
Des partenaires
en Champagne,
en Picardie
mais aussi
à Beijing
L
’Université de Mons vient de
signer plusieurs conventions
de coopération importantes
avec des institutions étrangères,
françaises et chinoise.
Dans les locaux de l’Ambassade
de France, à Bruxelles, l’UMONS
vient de se lier jusqu’au 31
décembre 2017 avec deux
universités françaises : l’Université
de Picardie Jules Verne (Amiens) et
l’Université de Reims ChampagneArdenne. Ensemble, les trois
nouveaux partenaires coopéreront
dans les domaines de
l’enseignement et la formation
continue, la recherche, les services
à la communauté et la culture.
En ce qui concerne l’enseignement
et la formation continue, l’accord
prévoit notamment de favoriser la
mobilité des étudiants et des
enseignants, l’échange
d’informations sur les pratiques
pédagogiques, l’élaboration
commune de programmes de
formation (de plein exercice ou de
formation continue) et enfin, la
collaboration pour la formation
doctorale et l’encadrement
commun d’étudiants doctorants. La
coopération en matière de
recherche prévoit quant à elle
l’établissement de contacts entre
les scientifiques des Universités et
la participation à des projets
scientifiques communs,
l’organisation aussi de séminaires,
colloques et conférences
scientifiques communs et la
promotion de thèses en cotutelle,
dans les domaines scientifiques
communs.
Dans la foulée, l’Université de Mons
vient également de signer une
convention de coopération avec
une institution bien plus lointaine, la
China University of Mining and
Technology, basée à Beijing. Cet
accord, valable jusqu’au 30
septembre 2016, promouvra entre
ces deux institutions: l'échange
d'informations et de publications
scientifiques ; l'échange
d'étudiants, de professeurs et de
chercheurs ; l'organisation de
réunions d'études ainsi que de
séminaires conjoints sur des
thèmes approuvés mutuellement.
Mlle Queenie Gérard et M. Yoan
Deflandre, étudiants ingénieurs qui
ont effectué l’été dernier un stage
industriel en Chine à Wuhan, et qui
effectueront leur travail de fin
d’études à la CUMTB à Beijing en
2012 (l’un dans les matériaux
nouveaux et l’autre dans le
domaine des risques miniers),
étaient également présents, de
même que des étudiants de la
Shanghai Maritime University et
plusieurs chercheurs chinois.
La China University of Mining and
Technology (CUMT) a été fondée
en 1909 et se développe dans tous
les domaines de l’ingénieur, mais
en particulier dans ceux de la
géologie fondamentale et
appliquée à l’énergétique et au
développement durable. La Faculté
Polytechnique de Mons, ancienne
École des Mines, constituait donc
un partenaire naturel. La convention
cible a priori le domaine des
Le vice-président de la CUMT de Beijing, M. FAN Xun, a reçu un singe de cristal,
symbole de la Ville de Mons
sciences appliquées et surtout, le
domaine des matériaux, de la
fiabilité, de la maintenance
industrielle et des risques
géologiques. « Mais notre ViceRecteur aux Relations
internationales, qui effectuera
prochainement un séjour à Beijing,
pourra sans doute identifier
d’autres domaines de collaboration
potentiels comme ceux de
l’économie et de la gestion, de la
pédagogie et des langues », a
annoncé le Recteur C. Conti.
Les universités belge et chinoise
s’engagent à promouvoir les
échanges d’étudiants (au travers
de séjour de 6 mois), d’enseignants
et de chercheurs, l'échange
d'expériences et de projets. Dans
un premier temps, deux étudiants
montois partiront parfaire leur
parcours universitaire en Chine
tandis que deux étudiants chinois
effectueront le chemin en sens
inverse, vers Mons.
« Au-delà des échanges et des
collaborations scientifiques que
nous envisageons, ces accords
sont importants pour nous car ils
permettent à des étudiants de
découvrir d’autres cultures, et nous
l’espérons, améliorer la
compréhension mutuelle entre les
peuples », a déclaré le viceprésident de la CUMT, M. Fan Xun.
L’UMONS est déjà partenaire
d’autres institutions chinoises,
comme la Shanghai Maritime
University, dont 3 étudiants
séjournent actuellement à
l’UMONS. Les collaborations
actuelles se développent dans le
domaine de la logistique et des
mathématiques appliquées. Mais
des synergies de recherche sont
également envisagées en biologie
marine, télécommunications,
marketing international, …
Avec la Communication University
of China et la Beijing Foreign
Studies University, ce sont les
domaines des technologies au
service des traducteurs-interprètes,
comme le sous-titrage et le
doublage, qui font l’objet de
partenariats.
Enfin, l’UMONS a également tissé
des liens avec la Huazhong
University of Science and
Technology à Wuhan, dans le
domaine de l’informatique et des
télécommunications (photonique).
DÉCÈS DE M. ALBERT LANDERCY
Hommage au père
du Pôle hainuyer
L
e 29 août dernier, décédait, à
l’âge de 69 ans, M. Albert
Landercy. M. Landercy a été
Recteur de ce qui s’appelait encore
à l’époque l’Université de MonsHainaut, lors de deux mandats
consécutifs, de 1993 à 2001.
Jusqu'à la fin de l’année
académique écoulée, il était
toujours dévoué à l’UMONS en tant
que chargé de mission.
Albert Landercy est né à Manage
en 1942. Originaire de la région du
Centre, c’est à l’Institut de
Phonétique de l’ULB, dont il sera
assistant de 1965 à 1972, qu’il
développe ses travaux scientifiques
portant sur la modélisation du
signal de parole. En 1972, il intègre
le Laboratoire de Phonétique de la
jeune Université de l’État à Mons.
Au sein de la Faculté des Sciences
Psycho-Pédagogiques, Albert
Landercy va rapidement gravir les
échelons de la carrière scientifique
d’abord et ceux de la carrière
académique ensuite.
Dès 1984, au sein de ce qui est
devenu entretemps l’Université de
Mons-Hainaut, il exerce d’abord le
mandat de doyen de la Faculté des
Sciences Psycho-Pédagogiques
avant d’obtenir deux mandats
successifs de vice-recteur de
l’UMH, jusqu’en 1993. Il deviendra
ensuite Recteur de l’UMH jusqu’en
2001.
On doit notamment à M. Landercy,
la deuxième partie de la
construction du bâtiment de la
Faculté de Psychologie et Sciences
de l’Éducation sur la Place du Parc
ou la cession des parcelles
appelées à permettre le
développement de Materia Nova
sur le site des Grands Prés. C’est
aussi sous son rectorat que fut
posée la première pierre, la
première pierre du Pentagone sur la
Plaine de Nimy, accueillant
aujourd’hui des services de la
Faculté de Médecine et de la
Faculté des Sciences. Il fut
également à la base du protocole
d’accord entre l’Université,
l’intercommunale IDEA et la Ville de
Mons qui créera, en 1994, le Parc
scientifique Initialis. On lui doit aussi
l’impulsion nouvelle donnée à
l’implantation de notre Université à
Charleroi par la mise en oeuvre des
nouvelles infrastructures au
boulevard Joseph II.
Le Recteur Landercy avait aussi sa
« petite idée » de rassembler en
une structure cohérente les
établissements d’enseignement
supérieur non confessionnels de la
M. Albert Landercy fut Recteur de
l'Université de Mons Hainaut de 1993 à 2001
Province de Hainaut. Cela
débouchera d’abord sur la création
du Réseau Hainuyer
d’Enseignements Supérieurs et
Universitaires, qui deviendra en
octobre 2009, l’asbl Pôle Hainuyer.
PARCOURS D’ANCIEN
David Blampain, la
force de la volonté
D’où êtes-vous originaire ? Et quel a
été votre parcours scolaire ?
De Thuin. J’ai fait une partie de mes
études à Couvin et j’ai été étudiant
d’échange avec le Rotary Club en
Australie. En fait, je sors de
technique de qualification,
orientation comptabilité. Certains
profs nous disaient que les études
n’étaient pas faites pour nous.
Encore moins l’Université ! Ils
avaient tort ! Dans la vie tout est
possible, il s’agit juste de volonté.
Quelle profession occupez-vous
actuellement ?
Je suis administrateur-gérant de
plusieurs sociétés. Je suis CEO de
« TagExpert », une entreprise
spécialisée dans la stratégie, le
développement de site/portail, le
développement d’applicatif, la
formation et la vidéo pour le Web.
Je suis aussi co-fondateur de
Kollector, un outil de traçabilité des
droits d’auteurs assez unique en
son genre. Nous réalisons du
conseil stratégique, de l'emarketing, des sites Internet, des
applications sur mesure, des
formations production et postproduction vidéos dans le domaine
de l'Internet. En résumé, notre
équipe crée du contenu audiovisuel
pour les entreprises afin de les
aider dans leur communication
Pourquoi aviez-vous choisi
l’UMONS (alors UMH) et plus
particulièrement sa Faculté
Warocqué ?
J’avais intégré le cercle Warocqué,
« les Wawa », à l’époque où j’étais
encore en graduat à l’ISE en
Marketing. J’avais dans l’idée de
peut-être faire l’université un jour.
J’ai finalement fait une passerelle
en trois ans. Mon père, qui est
décédé quand j’étais tout jeune,
était aussi diplômé de Warocqué.
Et ma prof de comptabilitésciences éco en secondaire en
sortait aussi. Et comme j’avais fait
mon baptême à Wawa, c’était
comme un appel !
Qu’est-ce qui vous intéressait dans
le fait d’entamer ces études ?
Un diplôme universitaire constituait
un bel atout dans ma future vie.
Mes parents n’avaient pas
beaucoup de moyens. Mon
ambition était aussi de créer un jour
ma société et le challenge de
réussir une épreuve difficile. J’avais
aussi dans l’idée d’aller un jour
étudier à Solvay et dans cette
perspective, le passage par la
Faculté Warocqué s’avérait très
intéressant. En plus, j’ai toujours été
le meilleur vendeur de mon athénée
ou lorsque j’étais en bleusailles…
Les sciences éco étaient vraiment
faites pour moi !
Votre formation a-t-elle été
conforme à ce que vous en
espériez ?
J’ai plus apprécié mon 3e cycle
que le 2e. Néanmoins, c’est la
dimension humaine, chère à feu le
recteur Albert Landercy, qui m’a
vraiment plu. Mais je garde aussi
un souvenir impérissable des cours
de management que donnait son
successeur, monsieur Lux. Un régal
! A l’UMH, nous n’étions pas des
numéros, ce qui est le défaut de
plus grosses institutions. Et cette
proximité me convenait très bien.
Lorsque j’ai été dans le besoin,
l’Université via son recteur et son
administrateur ont toujours été là
pour m’aider ! C’est une des
choses qui m’a marqué le plus :
cette dimension humaine.
Quels souvenirs gardez-vous de
votre parcours au sein de
Warocqué ?
Ma période Wawa, Aiesec et
surtout la Coupe du Mons
Warocqué m’ont permis de me
forger une réputation à l’époque…
et d’être toujours en seconde
session. En 1999, nous avons été
les premiers à faire une finale sur le
stade du RAEC, à organiser une
soirée sous chapiteau géant sur la
grand place de Mons et une
inauguration aux Grands amphis de
la Plaine de Nimy. Nous avons
aussi été les premiers à lancer un
site internet, à monter une vidéo de
présentation, à ouvrir la compétition
aux hautes écoles. Nous avions
aussi mis sur pied une exposition
sur la chute du mur de Berlin. Bref,
on a développé la formule : Sport +
Culture + Folklore = la Coupe du
Mons Warocqué. On me prenait
pour un fou à ce moment-là.
Aujourd’hui, regardez le succès de
cette coupe du Mons ! C’est très
important de vivre son université,
de faire ses années d’études en
partageant des moments comme le
blocus et les comités étudiants. Je
dis toujours aux students : « Wash
& Go ». Wash : « Fais ton baptême
et lave ton esprit ». Go : Réussis tes
cours et fonce. Il faut absolument
faire les deux, cela rend plus fort.
Avec le recul, que vous a apporté
votre formation au sein de
Warocqué ?
La capacité à rédiger et de lire des
rapports conséquents, à disposer
d’une méthode de travail organisée.
A garder d’excellents contacts avec
la plupart des professeurs et la
possibilité de peaufiner encore ma
formation à Solvay par la suite.
Vous sentez-vous toujours proche
de l’Université de Mons ?
Tout à fait, c’est important d’être là
pour son ancienne université ou
faculté. Il ne faut jamais oublier d’où
l’on vient. J’attache ainsi
énormément d’importance à
prendre des stagiaires qui font leurs
études à Warocqué et/ou qui
appartiennent au Cercle Wawa.
J’en ai formé une petite soixantaine
depuis le début de ma carrière !
Partager son temps, coacher,
écouter et répondre aux
interrogations des générations
futures est un devoir. Quand j’étais
étudiant, des anciens comme
Patrice Thiry, Roger Baisir, Philippe
Dumont, José Quenon, Jean-Luc
Henri, Luc Blondiau, etc. m’ont
transmis certaines choses. C’est à
moi de faire la même chose. Et ces
jeunes me le rendent bien !
J’engage assez souvent des
jobistes pour mes sociétés et au
travers des projets que je mène
pour des clients. Pour TagExpert
par exemple, 60% du staff provient
de l’Université de Mons ! On a un
beau panel : 2 Warocqué, 1 Psy et
2 informaticiens.
On cherche d’ailleurs encore des
informaticiens !
Quelques
dates clés
Date de naissance: 05/09/1975
Diplômes universitaires:
2001 Licence en gestion
d’Entreprise – Distinction –
Warocqué - UMH
2003 3e cycle en Marketing &
Advertising – La plus grande
distinction – Solvay - ULB
• co Founder de Kollector
et CEO TagExpert
• Loisirs : Sports, Arts Martiaux,
Arts du Mouvement et balade
dans les bois.
•
•
http://www.tagexpert.com/
historique-de-tagexpert
P3 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011
D
avid Blampain, 35 ans, n’a
pas un parcours classique.
Sorti de technique de
qualification, il a ensuite accompli
un graduat avant de décrocher une
licence en gestion à la Faculté
Warocqué. Aujourd’hui, il y donne
cours, ainsi qu’à Solvay. Cet
autodidacte très volontaire dirige
aussi plusieurs sociétés.
Un exemple de parcours…
atypique.
DOSSIER
Retour sur une rentrée riche en événem
P4 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011
PREMIÈRE FÊTE DE RENTRÉE DE
L'UMONS
Accueil
première
classe
pour les
nouveaux
P
our la première fois, le mercredi
14 septembre, veille de reprise
des cours, l'Université de Mons
(UMONS) organisait une fête de
rentrée à destination de tous ses
étudiants. Cet événement, destiné
surtout aux primo inscrits de BAC1,
a recueilli un vif succès. Plus d’un
millier de personnes (membres du
personnel et du corps enseignants,
étudiants de l’UMONS et des hautes
écoles membres du Pôle hainuyer) y
ont pris part.
Cette première Fête de rentrée s’est
déroulée sous un doux soleil estival.
Elle avait comme cadre idyllique la
superbe cour d’honneur de la
Faculté Polytechnique, rue de
Houdain, dans le cœur historique de
la Ville de Mons.
Dès 16h, des stands tenus par les
différentes associations d’étudiants
ont accueilli les visiteurs pour les
informer sur les nombreuses
activités organisées par eux en
matière de culture ou de sports. Et à
partir de 18h, le public a pu assister
à un mini-festival pop-rock avec la
prestation de plusieurs groupes. A
l'affiche de cette première édition
figuraient des groupes comme
Swingers, Lucie Carton et les
Montois de Larko.
Pour marquer le coup, l'entrée était
entièrement gratuite pour tous les
nouveaux inscrits de BAC1 de
l'UMONS ainsi que ceux des écoles
membres du Pôle hainuyer. Pour
tous les autres, le ticket d'entrée
affichait la modique somme de 5
euros. La manifestation était
organisée au bénéfice exclusif de
l'ASBL Graine de vie.
Cette Organisation Non
Gouvernementale (ONG) créée sous
forme d’ASBL de droit belge poursuit
pour objectif louable de compenser
l’empreinte écologique des habitants
de nos pays industrialisés par la
plantation d’arbres dans des pays
en voie de développement.
En l'occurrence ici, un euro récolté
permettra de planter à Madagascar
10 arbres !
@
PLUS D'INFOS
sur Graine de vie via
www.grainedevie.org
LES INSCRIPTIONS EN HAUSSE À
L’UMONS
Une
augmentation
moyenne de
5% en 1re
BAC
2
010-2011 était déjà une très
bonne année en terme
d’inscriptions en première
année de Bachelier pour l’UMONS
avec une hausse de substantielle par
rapport à 2009-2010. Cette année
académique s’annonce comme un
meilleur cru encore.
« Nous n’avons jamais eu autant
d’inscrits en BAC1 que cette année»,
confirme le Recteur Calogero Conti.
Ils sont actuellement 1.700 primoinscrits (hors « bisseurs », donc) à
avoir opté pour l’une des quarante
formations universitaires proposées
par l’Université de Mons. C’est 5%
de plus qu’à la même période, un an
plus tôt ; et près de 10% de mieux
en comparaison avec 2009-2010.
« Ce résultat nous conforte dans
l’idée que le label UMONS s’installe
peu à peu et que consolider une
université dans le Hainaut fait sens »,
poursuit M. Conti. La province de
Hainaut affiche toujours un retard en
terme d’accès aux études
universitaires vis-à-vis des autres
provinces de la Fédération WallonieBruxelles. Quand 18 jeunes
Hainuyers (pour 10.000 habitants)
entament des études à l’université,
ils sont 27 à le faire dans
l’arrondissement de Liège, 29 à
Namur, 30 à Bruxelles Capitale et
même 42 à Nivelles ! « L’Université
de Mons a la volonté d’améliorer
l’accès aux études supérieures pour
les jeunes Hainuyers »
Cette année, la hausse en BAC1 est
surtout perceptible au sein de trois
Facultés. Elle est ainsi de l’ordre de
15% en Faculté de Psychologie et
des Sciences de l’Education ainsi
qu’à la Faculté des Sciences. Elle
est de 10% grosso modo à la
Faculté de Médecine et Pharmacie.
Partout ailleurs, mis à part à l’Institut
des Sciences Juridiques et, dans
une moindre mesure, à la FPMS, les
inscriptions sont stables ou, mieux,
affichent le 2e meilleur score de
toute l’histoire de l’UMONS comme
c’est le cas pour la Faculté de
Traduction Interprétation-Ecole
d’Interprètes Internationaux.
« On constate une attirance des
jeunes pour les études en sciences
humaines et sociales », commente
Agnès Van Daele, doyen de la FPSE.
« En outre, le Bachelier en sciences
psychologiques et sciences de
l’éducation est pluridisciplinaire. Il
n’enferme pas tout de suite le jeune
dans une filière. Plusieurs Masters
s’ouvrent à lui ».
L’analyse en Faculté des Sciences
est moins aisée, selon son Doyen
Christian Michaux. « Toutes les
filières proposées sont en
augmentation mais c’est surtout
notable en physique, cette année.
Cela peut provenir de plusieurs
facteurs, comme l’excellent travail de
vulgarisation scientifique qui est
mené par notre Carré des Sciences
auprès des jeunes publics ou de la
pénurie actuelle de profs de maths ».
Sven Saussez, vice-Doyen de la
Faculté de Médecine et Pharmacie,
constate lui une nouvelle
augmentation de l’ordre de 10%
cette année en 1re BAC.
« Notre capacité en terme d’accueil
n’est pas saturée », rassure le
Recteur Conti. « Mais c’est vrai qu’à
moyen terme, si nous continuons à
progresser de la sorte, il va falloir
sans doute réfléchir à consentir une
série d’investissements ».
SÉANCE DE RENTRÉE À L’UMONS
Petits et
grands
événements
passés et à
venir
L
’Université de Mons a célébré
sa séance solennelle de rentrée
académique, ce vendredi 30
septembre 2011. L’amphithéâtre
Richard Stiévenart, d’une capacité
de 750 places, était comble pour
l’occasion.
Après un hommage appuyé à M.
Albert Landercy, décédé récemment
et qui fut Recteur de l’UMH entre
1993 et 2001 (lire par ailleurs),
l’actuel Recteur de l’UMONS, M.
Calogero Conti, a prononcé un
discours dans lequel il a rappelé
l’importance de l’offre
d'enseignement universitaire
déployée par l'institution dans la
province de Hainaut.
Et pour la première fois lors d’une
rentrée solennelle dont les
intermèdes musicaux étaient
assurés par des étudiants en
accordéon du Conservatoire royal
de Mons, un clip vidéo a également
été projeté lors de cette séance.
Cette rétrospective (à revoir à partir
de la page d’accueil du site Web de
l’UMONS) a balayé en quatre
minutes trente secondes les grands
et petits événements qui ont émaillé
la vie de l’UMONS durant l’année
académique écoulée.
Dans son discours, le Recteur a
également donné son point de vue
sur la note du ministre Marcourt
quant à l’évolution du paysage de
l’enseignement supérieur. Il y voit
notamment quatre raisons pour
l'UMONS d’y adhérer (lire ci-contre).
M. Conti a également épinglé
quelques projets nourris par
l’UMONS pour l’année académique
2011-2012 à venir comme
l’implication future en Wallonie
Picarde (via le projet d’E-Campus);
le renforcement de la présence à
Charleroi (via l’inauguration courant
novembre du Centre de Microscopie
et d’Imagerie Médicale sur l’aéropôle
de Gosselies); la création d’une série
d'instituts de recherche dans les
domaines d’excellence (les
matériaux par ex); ou encore, la
volonté de voir augmenter la mobilité
internationale des étudiants de
l’UMONS.
4 raisons
pour
lesquelles
l’UMONS
adhère à la
proposition
du ministre
Marcourt
L
e paysage de l’enseignement
supérieur est à l’aube
d’importantes transformations
au sein de la Fédération WallonieBruxelles. Une note, dont la
presse s’est déjà fait l’écho, a été
transmise en juillet dernier au
Gouvernement par le Ministre
Marcourt.
Une nouvelle structure de
collaborations y est proposée
impliquant toutes les institutions
de l’enseignement supérieur
(universités, hautes écoles et
institutions de l’enseignement
artistique).
Elle distingue deux niveaux, l’un
se concrétisant par une Académie
unique, l’autre par 5 pôles
géographiques.
L’Académie unique est un
dispositif confédérateur se
concrétisant par une structure
faîtière, l’Académie de Recherche
et d’Enseignement supérieur
(ARES en abrégé), qui se focalise
sur la visibilité internationale de
notre enseignement, la gestion
des outils communs de la
recherche, les écoles doctorales
et les formations continues.
Sur un plan local, les structures
collaboratives prennent la forme
de pôles académiques, englobant
plus spécifiquement les missions
de proximité, en particulier les
questions d’enseignement de
premier et deuxième cycles. Ces
pôles académiques sont créés
selon une logique géographique.
Dans une zone géographique, ils
regroupent toutes les institutions
d’enseignement supérieur qui y
exercent des activités
d’enseignement. L’appartenance
d’une institution à un pôle à titre
principal est prévue lorsque le
siège de cette institution se trouve
dans la zone considérée.
Une appartenance à titre
complémentaire évoque le cas
des institutions intervenant dans
une zone, mais dont le siège
principal et l’essentiel de leurs
activités se situent dans une autre
zone. Chaque pôle
d’enseignement supérieur est
centré sur une université de
référence située dans la zone. Ces
pôles sont au nombre de 5 et
couvrent les zones suivantes :
Bruxelles capitale (autour de
l’ULB), le Brabant wallon avec
l’UCL, Liège et Luxembourg avec
l’ULg, Namur avec l’Université de
Namur et le Hainaut avec
l’Université de Mons.
Notre institution adhère aux
structures collaboratives
contenues dans l’actuelle
proposition du Ministre et ce, pour
quatre raisons.
1. Cette structure basée sur une
double articulation s’inscrit dans la
logique collaborative dans laquelle
l’UMONS fonctionnait déjà, à savoir
l’Académie Wallonie Bruxelles pour
les missions à large échelle, et l’asbl
Pôle hainuyer pour les missions de
proximité. L’évolution des trois
académies vers une académie
unique englobant tous les acteurs de
l’enseignement supérieur est
marquée du sceau du bon sens, vu
la taille de la Fédération W-B et la
nécessité d’une politique concertée
entre tous les acteurs, notamment
en matière de recherche et de
visibilité internationale.
2. Ce projet envisage enfin la
restructuration de l’enseignement
supérieur dans sa globalité, en
impliquant tous les acteurs,
universités, hautes écoles et
institutions de l’enseignement
artistique, et en ayant un regard
résolument tourné vers l’avenir. Il ne
base pas sa nouvelle structure, et
c’est une première qui vaut la peine
d’être soulignée, sur la sempiternelle
logique confessionnelle et
philosophique qui apparaît d’un
autre temps aux yeux de beaucoup
d’observateurs quand on considère
les défis du futur.
3. Il définit les structures
collaboratives en les adaptant aux
missions qui leur seront confiées et
en visant une utilisation plus
rationnelle des moyens de la
Fédération W-B. L’Académie unique
permettra notamment de rationaliser
l’offre d’équipements de recherche
et d’améliorer la visibilité
internationale de l’ensemble de
notre enseignement supérieur. Les
Pôles, définis sur une base
géographique, pourront mieux
exploiter les avantages de la
proximité. Ils pourront mieux tirer
parti des synergies et
complémentarités entre institutions,
mieux partager ressources et
infrastructures offertes aux
étudiants. La définition de
passerelles cohérente et concertée
apportera une plus-value aux
étudiants, notamment dans
l’accroissement de leur chance de
réussite et dans la possibilité qu’ils y
trouveront de se réorienter et
d’optimiser leur parcours en fonction
de leur potentiel et de leurs
aspirations.
4. Il prévoit un mécanisme de
limitation de la concurrence dans
une même zone géographique. Ce
point est capital pour l’Université de
Mons. Quelle que soit l’évolution qui
sera donnée à ce projet qui,
rappelons-le, est encore en cours de
discussion, des garanties doivent
être données pour éviter que ne se
répètent dans une même zone les
conditions d’une concurrence stérile
et coûteuse. La situation à Mons est
assez paradoxale pour des raisons
historiques et idéologiques. Des
formations identiques et
concurrentes y sont organisées en
sciences de gestion et sciences
humaines à l’UMONS et au sein des
FUCAM, aujourd’hui UCL-MONS,
alors que d’autres formations sont
absentes de l’offre d’enseignement
en Hainaut. L’implication des
membres à titre principal d’un pôle
dans toute nouvelle habilitation qui
serait attribuée dans la zone
considérée constitue un mécanisme
essentiel qui devrait supprimer ce
type de concurrence pour toute
éventuelle nouvelle offre
d’enseignement. De plus, elle
responsabilise les opérateurs locaux
historiques, ce qui nous apparaît
légitime.
Le projet dans son état actuel nous
apparaît équilibré et porteur de plusvalues évidentes. L’autonomie des
institutions et leur responsabilisation
nous apparaît raisonnablement
respectée, avec pragmatisme, cette
autonomie s’exerçant à l’intérieur de
balises qui privilégient l’intérêt
général et l’optimisation du
fonctionnement de l’ensemble de
l’enseignement supérieur, avec pour
fil conducteur, une utilisation
rationnelle des moyens et une
limitation des concurrences dans
une même zone géographique pour
toute nouvelle habilitation.
Notre institution souhaite que cette
note se concrétisera en espérant,
puisqu’elle est toujours en
négociation, que d’éventuels
compromis de dernières minutes ne
viennent pas la dénaturer et lui faire
perdre sa cohérence actuelle.
(Extraits du discours prononcé par le Recteur
Conti lors de la séance solennelle de rentrée
académique du 30 septembre 2011)
P5 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011
ents
FACULTÉ DES SCIENCES
Une équipe mixte UMONS-Harvard
explique les dégâts causés au
cerveau par l’effet de souffle
P
ourtant bien connu de la
médecine militaire, le "blast"
(effet de souffle), consécutif
à une explosion, est un processus
encore très mal compris. Ce
processus fait d’ailleurs l’objet de
nombreux débats au sein de la
communauté scientifique. Une
collaboration belgo-américaine
impliquant un chercheur de
l’Université de Mons et un
laboratoire de l’Université
d’Harvard vient pourtant de
révéler le mécanisme cellulaire qui
permet la propagation des forces
transmises au cerveau par l’onde
de choc et les lésions que ces
dernières lui occasionnent.
Pour bien comprendre ce
mécanisme de formation et de
propagation de ces lésions,
Sylvain Gabriele, chercheur au
laboratoire Interfaces & Fluides
Complexes de l’Université de
Mons, a développé, en
collaboration avec le groupe de
Kevin Kit Parker de l’Université
d’Harvard, une approche
pluridisciplinaire. Cette approche
permet d’étudier en laboratoire les
effets de souffle à l’échelle
cellulaire.
Les chercheurs ont mis au point
une série d’outils expérimentaux
comme des pinces magnétiques
et un étireur à grande vitesse qui
permettent de reproduire
fidèlement sur des tissus
cérébraux les contraintes
mécaniques et biochimiques
exercées par le souffle d’une
explosion.
Leurs travaux viennent d’être
publiés dans la prestigieuse revue
américaine « PLoS ONE ». Ils ont
permis d’identifier le mécanisme
cellulaire qui déclenche
l’apparition de lésions de
cisaillement (appelées « lésions
axonales diffuses ») de la
Les chercheurs
sont parvenus à
expliquer le
mode de
propagation des
forces
transmises au
cerveau par
l'explosion
substance blanche. Ils sont
parvenus aussi à expliquer le
mode de propagation des forces
transmises au cerveau par
l’explosion.
Les résultats montrent que les
protéines transmembranaires (de
type intégrine) jouent un rôle
crucial dans la propagation de
ces contraintes. Cette constatation
remet en cause l’hypothèse
classique qui prévalait jusqu’ici.
Désormais, ces chercheurs
peuvent affirmer que la rupture de
la membrane cellulaire ne semble
pas être une étape nécessaire à la
formation des lésions.
Ces conclusions ouvrent la voie à
une nouvelle approche dans le
traitement précoce des lésions
cérébrales traumatiques.
@
PLUS D'INFOS
via [email protected].
FACULTÉ DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE L’ÉDUCATION
Mieux comprendre et prévenir
les comportements d’abuseurs
sexuels sévissant sur Internet
P6 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011
L
es résultats d’un programme
européen, financé par la
Commission européenne et
portant sur le processus de
« grooming » en ligne et de
sélection de victimes mineures, ont
été dévoilés fin septembre à
l’Université de Mons par le
Professeur Thierry Pham, chef du
service de psychologie légale de la
Faculté de Psychologie des
Sciences de l’Education. L’UMONS
est la seule université belge à
prendre part à ce programme qui
regroupe des chercheurs
norvégiens, anglais et italiens.
On parle de « grooming » lorsqu’un
adulte entre en contact avec un
mineur afin de le manipuler dans
l’optique de lui faire commettre des
actes à caractère sexuel. Le
« grooming » est un phénomène
suscitant un intérêt grandissant.
L’utilisation massive d’Internet
entraîne parfois certains abus. Or,
les jeunes sont initiés à cet usage
dès leur plus jeune âge, notamment
au niveau de l’accès aux différents
réseaux sociaux.
Les chercheurs ont ainsi exploré les
processus par lesquels des
abuseurs sexuels sélectionnent et
« groome » les enfants et
adolescents via Internet ou d’autres
FACULTÉ D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME
Travaux pratiques
dans le Lodèvois
Le professeur Thierry Pham a dévoilé les principaux
résultats de ce programme de recherche européen
technologies de communication
(téléphone mobile, jeux vidéo) afin
d’abuser sexuellement de ceux-ci.
Ils sont désormais en mesure
d’établir des types de relations
auteur-victime et de proposer des
techniques de prévention pour les
enfants mais aussi pour les
éducateurs, enseignants,
psychologues, travailleurs sociaux,
soignants, centres PMS…
Leurs recherches tendent à montrer
que contrairement à d’autres pays
comme la Norvège ou le RoyaumeUnis, il n’existe pas de législation
spécifique dans ce domaine en
Belgique. Les interviews de
groomers ont permis de
dégager trois types de relations
qu’ils établissent avec leurs
victimes et trois types de profil
d’auteurs : le groomer ayant des
perturbations d’attachement, celui
qui s’ajuste efficacement et enfin, le
groomer « hyper-sexué ».
Des « Focus Group » de jeunes
âgés de 11 à 16 ans ont également
été mis sur pied afin d’examiner
leurs connaissances du
phénomène. Trois types de victimes
potentielles sont proposés : les
«vulnérables », celles à « prise de
risque » et les « résilientes ».
D
sont focalisés plus précisément sur
les lieux où se déroule chaque année
en juillet le festival des Voix de la
Méditerranée : les berges de la
Soulondre et le square GeorgesAuric.
epuis le 27 octobre 2010, une
convention de partenariat lie la
ville de Lodève (dans le
Languedoc-Roussillon), la
communauté de communes
Lodévois-Larzac de cette même
région et l’Université de Mons, plus
particulièrement sa Faculté
d’Architecture et d’Urbanisme, et
l’Ecole nationale supérieure
d’architecture de Montpellier
(ENSAM).
A l’initiative d’enseignants des deux
établissements d’enseignement, MM.
Guy Damien (pour la FA+U) et Pascal
Perris (pour l’ENSAM), un
rapprochement s’est opéré à travers
un travail commun réunissant des
étudiants et enseignants en
architecture et en urbanisme. Ce
rapprochement s’est fait au travers de
« Workshops » ou de « Séminaires »,
afin de répondre aux desiderata de la
ville de Lodève et de la communauté
de communes.
En mars 2011, un premier voyage à
Lodève a été organisé conjointement
par la F A+U et la ville de Lodève,
afin de présenter des travaux de
recherche pour l’aménagement
d’espaces publics. Ces travaux se
Encadrés par trois de leurs
professeurs, Guy Damien et Michel
Vienne (architectes) et Anne Deprez
(spécialiste de l’histoire de
l’architecture), les étudiants ont
proposé six projets, micro en main,
images projetées et maquettes à
l’appui.
Le premier d’entre eux, intitulé « Au fil
de l’eau » visait une implantation de
bambous surmontés de toiles
tendues en forme de triangle. Un
autre atelier avait planché sur le
secteur d’un pont pour y créer des
espaces de repos avec des
structures en forme de vagues,
comme un prolongement de la
courbure du pont et de la rivière qu’il
enjambe. Autre atelier du côté du
square, pour mettre en valeur le
musée, en travaillant autour de l’arbre
avec des toiles suspendues en cercle
au dessus de la place. Projet plus
osé encore près du musée, avec une
structure inspirée par les œuvres de
@
PLUS D'INFOS
Université de Mons/Faculté de
Psychologie et des Sciences de
l’Education (FPSE)
Service de Psychologie Légale.
N°18, place du Parc. 7000. Mons.
Tel : 065-37.31.49 (poste direct)
[email protected]
Plus d’infos sur le programme :
www.european-online-groomingproject.com
Paul Dardé (sculpteur natif de
Lodève), et constituée de 284
bambous laissant place à un
passage déambulatoire circulaire. Et
puis, retour près de l’eau avec un
projet de calligramme spatial, un
travail sur l’art et la technique pour
symboliser le rêve des poètes. Et
enfin, au confluent de la Lergue et de
la Soulondre, avec une installation
scénique destinée aux déclamations
et pouvant servir de signalétique aux
visiteurs et aux festivaliers.
Cette dernière proposition a reçu
l’assentiment des élus locaux et une
volonté s’est exprimée pour passer
du rêve à la réalité. Les travaux
devraient débuter courant 2012. Il est
également question de travailler sur
le patrimoine de cette ville en pensant
à densifier son centre-ville et d'autre
part, à avoir une réflexion plus
complète sur les espaces publics et
plus particulièrement l'aménagement
des berges des cours d'eau en
gérant la problématique des zones
inondables. Durant ces prochains
congés de Toussaint, les étudiants de
la FA+U retourneront à Lodève avec
leurs professeurs pour commencer
ces études.
NEWS
Deux chercheurs, un prof et un prof extraordinaire Des bacheliers pharmaciens formés à l’UMONS distingués à l’ULB
de l’UMONS récompensés par le Gouverneur du
de la séance de proclamation de la Faculté de Pharmacie de l’ULB, début septembre, deux étudiantes issues
Hainaut
en Sciences Pharmaceutiques à l’Université de Mons ont été mises à l’honneur. Il s'agit de
LduorsBachelier
mesdemoiselles Amandine Nachtergaele et Charline Lenaerts, respectivement Major et vice-Major de promotion.
Mlle A. Nachtergaele a reçu le prix Sanofi Pasteur MSD pour son mémoire intitulé "Etude de la synthèse
translésionnelle d'ADN via la 8-oxo-dG" réalisé en 2010-2011 sous la direction du Prof. Pierre Duez (Service de
Chimie Thérapeutique & Pharmacognosie) tandis que Mlle C. Lenaerts recevait le prix de l’A.Pha.Br. (Amicale des
Pharmaciens de Bruxelles – postfacultaire ULB) pour l’ensemble de son parcours académique. Les deux lauréates
ont entamé un Doctorat le 1er octobre. Au cours de la même cérémonie, M. Maxime Helvenstein, doctorant (boursier
ARC) au sein du Service d’Analyse Pharmaceutique (Prof. Bertrand BLANKERT), a obtenu le prix de la fondation
"Médicaments et Société" pour son travail de fin d'études intitulé "La spectroscopie infrarouge dans l’industrie
pharmaceutique" et réalisé en 2009-2010 sous la direction du Prof. François Dufrasne (Service de Chimie
Thérapeutique & Pharmacognosie).
uatre membres de l'UMONS (deux chercheurs, un Professeur et un
Professeur extraordinaire) ont reçu le Prix des Amis du Hainaut. Cette
récompense est accordée par l'ASBL "Les Amis du Hainaut", présidée par
M. Claude Durieux, Gouverneur de la Province, à des Hainuyers de
naissance ou d'adoption pour le caractère remarquable de leur œuvre
scientifique, artistique, littéraire, économique ou sociale. Le palmarès 2011
met à l'honneur pour l'UMONS: David Beljonne (chercheur), Jean-Luc
Brédas (Prof extraordinaire actuellement en poste au Georgia Institute of
Technology), Jérôme Cornil (chercheur) et Philippe Dubois (Professeur) qui
sont parvenus à s’illustrer dans deux Top 100, édités par la prestigieuse
agence Thomson et Reuters. Pour rappel, le Dr Jérôme Cornil s'est illustré
dans le domaine de la Chimie, en apparaissant à la 99e place mondiale et
comme seul chercheur belge repris! En sciences des matériaux, là encore
seuls Belges classés dans un autre Top 100, figurent: le Dr. David Beljonne
(88e), le Prof. Jean-Luc Brédas (84e) et le Prof. Philippe Dubois (18e, 5e
Européen). Le Recteur s'est félicité du rôle de tremplin social joué par
l'UMONS. "Que des jeunes Hainuyers issus de la banlieue de Charleroi et
d’Ath atteignent grâce à notre université un tel niveau de reconnaissance
internationale, nous encourage à poursuivre nos missions de proximité au
service de notre région, mission indubitablement inscrite dans le patrimoine
génétique de notre université", a-t-il déclaré.
55.000 euros contre Alzheimer
L
a Région wallonne vient d’accorder une subvention de 55.000 euros à un projet porté par Laurent Lefebvre, du
service des Sciences Cognitives de la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education, dans le cadre du
Plan Alzheimer mis en place par les autorités wallonnes. Cet argent va permettre l’engagement d’une logopède à ¾
temps pendant 13 mois. Cette logopède va travailler à deux objectifs : valider des outils de diagnostic des troubles
du langage et de la communication pour des sujets âgés présentant une pathologie neurodégénérative et
développer une intervention logopédique à domicile des patients mais aussi auprès de leurs aidants. A noter que la
subvention accordée à l’UMONS est la plus importante d’un point de vue financier de toutes celles allouées aux
projets universitaires retenus.
Plus d’infos ? [email protected]
Best paper award pour
Georges Kouroussis
G
NUMEDIART à Paris (Beaubourg)
P
lusieurs installations et projets de l'Institut Numediart (un programme de
recherche axé sur les arts et la technologie et né de la collaboration entre
la Faculté Polytechnique de Mons et l'UCL) ont été montrés au Centre
Wallonie Bruxelles, à Paris, dans le cadre de l'exposition "Entrez dans notre
dimension", coorganisée par le CWB, le cluster TWIST et l'Institut Numediart,
avec l'appui de l'Awex (l'Agence wallonne à l'exportation). Les visiteurs ont
pu expérimenter des techniques scientifiques mises au service de
performances artistiques : manipulation de l’image, jeu avec les sons,
traitement de la vidéo, des gestes et des bio-signaux pour les applications
où l’interaction homme-machine vise à faire naître l’émotion. Contact
Numediart: [email protected]
Séjour d’étude à la
London School of
business and political
sciences
eorges Kouroussis (service de
Mécanique Rationnelle,
Dynamique et Vibrations – Prof.
Verlinden) a reçu le young
researcher best paper award de la
"Thirteenth International Conference
on Civil, Structural and
Environmental Engineering
Computing'2011" (CC2011), qui
s'est tenue à Chania (Crète, Grèce).
L'article concerné s'intitule
"Prediction of Environmental
Vibrations Induced by Railway
Traffic using a Three-Dimensional
Dynamic Finite Element Analysis".
Le congrès a rassemblé 280
participants au total et Georges a
été retenu parmi 32 candidats.
1,5 million d’euros sur 5 ans pour rechercher des
biocapteurs chimiques sur fibres optiques
C
hristophe Caucheteur, du service d’Electromagnétisme et de
Télécommunications de la Faculté Polytechnique, a décroché la
prestigieuse bourse ERC du conseil européen de la Recherche dans la
catégorie "Starting Grant". Cette bourse, très élitiste, n’est décernée qu’à un
nombre restreint de chercheurs européens et dont le critère d’attribution est
l’excellence du porteur pour un projet de recherche exploratoire. Christophe
Caucheteur bénéficiera d’une bourse de près de 1,5 million d'euros pour 5
ans, qu’il consacrera à la mise sur pied d’une équipe pour une recherche
destinée au développement de biocapteurs chimiques sur fibres optiques
plastiques pour la détection de protéines in situ.
Plus d'infos? [email protected]
NUMÉDIART va étudier le rire jusqu’en 2014
Le graphène,
comme les rideaux
L
aurent Arnone, chargé de cours en
marketing à la Faculté Warocqué
d’Economie et de Gestion, vient de
réaliser un séjour de 6 semaines à la
London School of Business and
Political Sciences. Financé en partie
par le programme Grundtvig de l’AEFEurope (Agence francophone pour
l’éducation et la formation tout au long
de la vie), ce séjour a été l’occasion
d’étudier les modifications du
commerce international ainsi que les
apports les plus récents en matière de
Technologies de l’Information et de la
Communication et, plus
particulièrement, leur application au
monde de l’ “entreprise digitale”. Ce
séjour fut également l’occasion de
rencontrer de nombreux experts de la
London School of Economics et de
développer un projet de recherche
portant sur une étude internationale
des stratégies marketing incluant les
réseaux sociaux et les communautés
virtuelles.
D
L
e Centre de Recherche en Technologies de l'Information de l'UMONS
et l'Institut NUMEDIART coordonnent le projet de recherche européen
ILHAIRE, qui démarre en Septembre 2011. ILHAIRE va étudier le rôle du
rire dans les interactions entre humains et systèmes informatiques, et de
développer de nouveaux paradigmes pour une interaction hommemachine plus naturelle, y compris avec des avatars anthropomorphes,
amenés à jouer un rôle important dans l'avenir des médias numériques.
Le projet fera usage des dernières technologies d’analyse, de synthèse,
et de capture des différentes facettes de la communication sociale: voix,
gestes, posture et expressions faciales. Un consortium interdisciplinaire
de neuf organisations européennes prendra part à ces avancées. Infos
via www.ilhaire.eu
es chercheurs du laboratoire Interfaces et Fluides complexes de
l'Université de Mons, épaulés par des collègues français et américains,
sont parvenus à démontrer que la formation de plis dans des feuillets de
graphène (un matériau d'épaisseur atomique fortement utilisé dans le
secteur de l'électronique) adoptait un comportement similaire aux rideaux de
tissus suspendus à nos fenêtres. Cette découverte a permis de modéliser la
loi qui prédit le nombre de plis de ce matériau. Et ce nombre ne dépend que
des propriétés géométriques de la feuille, de la tension exercée sur elle et
du poids du rideau examiné. Cette découverte va au contraire permettre
d'estimer la force appliquée sur une feuille de graphène à partir d'un simple
cliché photographique mais aussi de mieux contrôler la courbure de feuilles
atomiques. Or, ce paramètre est important puisqu'il influence également les
propriétés électroniques de la feuille. Un article vient d'être publié sur cette
découverte dans le magazine de vulgarisation scientifique français "Science
et Avenir" (numéro de juillet). Et le très sérieux "Institute of Physics" anglais
vient également de publier un article sur le sujet. Plus d'infos?
[email protected]
P7 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011
Q
ELLE A VU LE JOUR DÉBUT 2011
SPORTS
Une cellule Culture et
Sport pour toute la
communauté UMONS
Un étudiant
en chimie
champion de
Belgique
D
epuis janvier 2011, une
nouvelle cellule existe au sein
de l’UMONS. Il s’agit de la
Cellule Culture et Sport. Fanny
D’Avvocato, l’une des chevilles
ouvrières, nous la présente.
La Cellule Culture et Sport,
qu’est-ce c’est ?
C’est une cellule qui a vu le jour
début 2011 à l’initiative de M. le
Recteur Calogero Conti. Son but est
de développer davantage la vie
culturelle et sportive au sein de la
communauté universitaire. Avec ma
collègue Perrine Dagonnier, nous
avons à cœur de rendre le sport et
la culture accessibles à tous.
A qui s’adresse-t-elle ?
A l’ensemble des membres de la
communauté UMONS : étudiants,
membres du personnel, doctorants,
professeurs,… Nous essayons
d’être à l’écoute de chacun, d’aller à
la rencontre des membres de
l’UMONS pour connaître leur avis et
leur désir afin de mettre sur pied des
projets et des événements sur
mesure. Cependant, nous ne
voulons pas cloisonner étudiants et
membres du personnel, qu’il soit
académique ou administratif. Au
contraire, nous voulons rassembler
quel que soit le statut, la faculté,…
P8 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 6 - Novembre 2011
Vous parlez de projets mais
concrètement quels sont-ils?
Un des tout premiers projets a été
d’élargir l’ Orchestre de l’UMONS au
personnel et au Pôle hainuyer. Cela
a plutôt bien fonctionné. Nous n’en
sommes pas encore au
philarmonique mais avec Véronique
Vitry, la chef d’orchestre, nous
n’abandonnons pas cette idée.
En outre, une chorale a vu le jour et
un marching band, le premier
marching band universitaire de
Belgique devrait être mis sur pied
dans le courant de l’année
académique. Je me suis aussi
rendue dans différents
établissements culturels et sportifs
de la ville pour créer des
partenariats afin que chacun
bénéficie d’avantages sur simple
présentation de la carte UMONS.
Etudiants ou membres du
personnel, professeurs, ils pourront
désormais bénéficier de réductions
au Manège, au Pass, à la salle
d’escalade Face Nord,…Nous
avons également organisé un
tournoi de tennis et un autre de
tennis de table. Vu le succès qu’ils
ont rencontré, nul doute que nous
allons en organiser d’autres. Nous
avons aussi organisé avec l’aide
précieuse des associations
d’étudiants la 1ère Fête de Rentrée
de l’UMONS qui fut un joli succès.
D’autres projets en vue ?
Nous ne comptons pas en rester là,
en effet. Un des gros projets qui va
nous occuper ces prochains mois
est la rénovation de la salle
omnisports de la Plaine de Nimy.
Comme vous le savez certainement,
Renseignements sur
Fanny D'Avvocato
l’ancienne salle de sports, qui
servait jusque-là d’entrepôt, est
actuellement en travaux dans le but
d’être réaménagée. Elle devrait être
accessible fin 2011 début 2012 à
destination de toute la communauté
de l’UMONS. Nous allons préparer
sa future occupation afin que
chacun y trouve son bonheur. Nous
vous concocterons également
d’autres événements. Et j’en profite
pour rappeler, que cette cellule est
aussi là pour vous aider à
développer vos projets.
@
PLUS D'INFOS
Cité universitaire
rue de la Grande Triperie 30-34 7000
Mons
[email protected]
Fanny D’Avvocato : 065/37.37.20
Perrine Dagonnier : 065/37.37.06
Robin Sottiau est champion de Belgique
du 5km en eau libre pour la troisième
fois consécutive"
R
obin Sottiau est étudiant en
3ème année de Bachelier en
sciences chimiques. Il est
aussi devenu récemment champion
de Belgique du 5km en eau libre.
Il y a quelques semaines, Robin
Sottiau terminait sa seconde
session tout en remportant pour la
troisième année consécutive les
lauriers nationaux sur le 5km en eau
libre et devenait également vicechampion de Belgique sur le 10 km.
Après avoir brillé sur les longues
distances, dont le 400m X 4 nages
et le 1.500 m, Robin a découvert la
nage en eau libre en 2008 lors d’un
triathlon. Il a pris goût à la discipline
et les succès se sont enchaînés.
D’abord sur 5 km, distance qu’il
domine depuis 3 ans. « Cette
année, la concurrence a été plus
rude. Sur les six étapes organisées
pour le championnat de Belgique,
j’en ai remporté cinq. La sixième, je
m’incline notamment face à Brian
Ryckeman, le spécialiste de la nage
en eau libre en Belgique, qui a pris
part aux Jeux Olympiques de Pékin
et qui vient d’être sacré champion
d’Europe sur 25 km ».
Ensuite sur 10 km, la distance
olympique, sur laquelle il s’est lancé
cette année. Une première
couronnée de succès puisqu’il est
monté sur la deuxième marche du
podium des championnats de
Belgique pour sa toute première
compétition. « Je ne savais pas à
quoi m’attendre. Je me doutais
que ce serait éprouvant mais pas
autant ».
Combiner études et sport de haut
niveau, c’est le quotidien de Robin
depuis plusieurs années.
« Ce n’est pas nouveau pour moi.
Ce n’est pas toujours évident et
cela demande des sacrifices ».
Le nageur s’entraîne 6 ou 7 fois par
semaine et profite de la proximité
du canal de Pommeroeul pour
s’entraîner en eau libre dès qu’il fait
beau. S’il excelle dans l’eau, Robin
Sottiau garde les pieds sur terre.
Les études restent sa priorité et les
Jeux Olympiques, une éventualité
qu’il garde dans un coin de la tête
« Je ne mets pas trop la pression.
Je prends les choses comme elles
viennent ».
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