GUIDE AGENCEMENT2015.indd - Le Quotidien du Pharmacien

Transcription

Guide
2015
agencer, équiper
dynamiser
la pharmacie de demain
éditorial
La révolution de la pharmacie est en marche !
Accompagnement des patients chroniques,
interprofessionnalité, certification, nouvelles
technologies… Plus qu’un virage, terme régulièrement
utilisé suite à la promulgation de la loi Hôpital, patients,
santé et territoires (HPST) en 2009, c’est une véritable
révolution que connaît actuellement la profession de
pharmacien d’officine. Une révolution qui, sans mauvais
jeu de mots, peut parfois faire perdre la tête… Par où
commencer ? Comment procéder ?
À ces questions, pas de réponse toute faite, pas de
recette… Car ce contexte peut vraisemblablement
constituer une occasion de réfléchir et de construire son
propre avenir. En effet, qui mieux que vous peut répondre
aux besoins de votre clientèle ? Car, enfin, c’est bien
là l’essentiel ! Tant que le public continuera à franchir
massivement le seuil de vos officines chaque jour, il y a
de l’espoir. Vous avez des atouts, confiance, accessibilité,
proximité… mais la concurrence rôde. La guerre des prix
ou de l’offre produit est perdue d’avance, les vrais leviers
sont la compétence, la qualité, l’empathie et, sans doute,
la créativité.
Rêvez, inventez avec votre équipe, testez, interrogez vos
patients, sollicitez les experts et professionnels du secteur.
Autant d’actions qui vous permettront de définir un cap
et tracer les contours de votre officine !
La rédaction
SESC, 1, rue Augustine-Variot - 92245 Malakoff Cedex.
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Imprimerie : Champagne – Langres (52)
CPPAP 0419 T 81518 - N° ISSN : 0764-5104
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sauf accord de la direction.
Les textes publiés sont sous la responsabilité des auteurs.
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Dossier
Entretien avec Gérard Vaël, cofondateur CCI Consultants :
© DR
❜❜
L’espace officinal est la matériali s
Quelles sont les situations qui
doivent conduire un titulaire à
repenser son agencement d’officine ?
La durée moyenne d’un agencement d’officine est de dix à vingt
ans et ce parfois sans aucune
évolution… Une période durant
laquelle le métier, lui, a beaucoup
changé. Par exemple, les comptoirs
de délivrance accolés qui forment
une barrière et ne permettent aucune confidentialité, l’insuffisance
d’espaces visuels dédiés à la santé,
le préparatoire surdimensionné au
regard du nombre de préparations
effectuées… Certains espaces officinaux se retrouvent ainsi en inadéquation complète avec l’activité
réalisée au quotidien par l’équipe
officinale et/ou avec l’image que la
pharmacie souhaite transmettre à
ses patients.
Le réagencement s’insère dans
une démarche de progrès continue, une volonté de rénover,
d’embellir le cadre de vie, de soigner l’accueil.
Comment mener à bien ce projet ?
L’agencement n’est pas la finalité
du process, mais le moyen car un
projet de réaménagement constitue une formidable occasion
pour le titulaire et l’équipe de se
remettre en question. Changer le
décor, c’est incitatif et important
pour changer ses habitudes de
travail, c’est un vecteur d’évolution. Restructurer un espace, c’est
déjà se restructurer soi-même.
Concrètement, par quoi commence-t-on ?
La première étape consiste à
définir, avec l’équipe, la pharmacie idéale pour nos patients et la
pharmacie idéale pour nous. C’est
le moment pour rêver, innover. De
cette première étape découlent
les critères de mise en œuvre et
le zoning qui constituent un cahier des charges à communiquer
à l’architecte-agenceur. Il peut
s’agir de notions telles que clarté,
espace, fluidité, ambiance chaleureuse ou empreinte de technicité… La tonalité, le corporate
design, les messages que nous
souhaitons que notre pharmacie
renvoie sont définis.
Puis vient le temps de se mettre
à la place de notre client. Nous ne
sommes pas objectifs par rapport
à notre environnement, il est toujours très instructif de porter un
regard candide. Que voit notre
client ? Quelle est sa première
impression ? À cette occasion,
on peut découvrir que l’éclairage
est défectueux, que du comptoir
de droite on a une vue directe
sur l’étagère où s’amoncellent
les promis ou encore que le plafond est taché. Les zones d’usure
sont également riches d’information sur le circuit suivi par nos
patients. Ce parcours découverte
doit ensuite être affiné en fonction du profil du patient ou de la
nature de la demande : le patient
qui vient chercher un antalgique,
la jeune maman, l’ordonnance
complexe… Pour les pharmacies
qui ont un nombre de clients par
jour important ou qui ont des variations d’amplitude horaire très
marquées, il faut réfléchir au flux
client, c’est une vraie question. De
même si l’attente est quasiment
« La refonte de l’agencement, c’est
une formidable occasion de repenser
ensemble le cadre de vie de l’équipe
et d’accueil de nos clients. »
6 – agencer équiper dynamiser la pharmacie de demain 2015
c
ali sation de notre projet d’entreprise
coaching, conseil, étude et médiation auprès des professionnels de santé
inévitable, elle n’est pas obligatoirement passive. Comment peuton la rendre intelligente, interactive ? Avec de la documentation,
des écrans qui communiquent sur
nos services ?
Et la « pharmacie idéale pour
nous », que cela signifie-t-il ?
Il ne faut surtout pas se priver
de réfléchir au cadre de vie. La
pharmacie est un huis clos, ce qui
confère une grande importance
au lieu. Certains points peuvent
sembler des détails, mais le collaborateur qui y est confronté plusieurs fois par jour aura une toute
autre vision. Ainsi, le comptoir
trop bas, le poste administratif mal
agencé, la zone de déballage trop
petite, ou un vestiaire archaïque
peuvent devenir pesant, voire démotivant… Envisager les parcours
techniques, mais aussi les espaces
détente, avec chaque membre de
l’équipe permet, au travers des
critiques et remarques, de faire
émerger l’espace idéal. Un espace
qui améliore les conditions de travail et contribue à se sentir bien.
Le résultat est-il à la hauteur de
l’investissement ?
Si le projet est collectif, si c’est un
projet d’entreprise, il peut insuffler
une vraie dynamique pour l’officine. Malgré tout, il faut toujours
avoir en tête la marge contributive supplémentaire qu’il faut dégager pour le financer. Une étude
d’opportunité et de rentabilité est
utile.
Pour prolonger cet entretien avec
Gérard Vaël, vous pouvez consulter
le site cciconsultants.fr
❜❜
Les questions
à se poser
Pourquoi changer ?
Qu’est-ce qui fonde le changement ? Quels besoins ?
Qu’est-ce qui motive le
changement ? Quelles
envies ?
Quel projet d’entreprise ?
(co-construction avec
l’équipe animée par le
titulaire avec le concours
possible d’un consultant)
Quelle vision du métier ?
Quel positionnement ?
Quels axes de
développement ?
Quel corporate design ?
Quelle ambiance ? Quelle différenciation ?
(avantages concurrentiels
distinctifs)…
Quels sont les enjeux ?
(brain-storming avec
l’équipe à partir du projet
d’entreprise)
la répartition des surfaces
(zoning)
l’organisation, le flux clients
et matière
la création de nouveaux
espaces
la réalisation de nouvelles
activités
l’ambiance et la décoration
l’aménagement © FOTOLIA.COM
s:
idées nouvelles,
propositions, suggestions
améliorations, adaptations
agencer équiper dynamiser la pharmacie de demain 2015 – 7
La gestion de la qualité
Faire simple est souve n
© DR
Déterminé à obtenir la certification ISO 9001, Marc
Berthelot, titulaire de la pharmacie du Marché au
Plessis-Robinson, a engagé un ambitieux programme
d’amélioration des différents process de l’officine. Un
travail exigeant et minutieux.
« La qualité est une évidence,
elle est partout dans la chaîne
pharmaceutique, les laboratoires,
la répartition : les officines ne
peuvent rester à l’écart. » Pour
Marc Berthelot, pharmacien associé à la pharmacie du Marché,
au Plessis-Robinson (Hauts-deSeine), l’objectif est clair : il vise
la certification ISO. Le premier
pas a été d’obtenir le statut de
Pharmacien référent de l’assurance qualité (PRAQ) après une
formation idoine, préconisé lors
de toute démarche liée à la qualité. Puis, il a fallu se faire aider.
De toute évidence, la qualité est
un process qui nécessite sinon un
regard extérieur, tout au moins
une méthode. « Faire de la qualité, c’est simplifier le fonction-
nement de l’officine, gagner du
temps, apporter de la sérénité et
in fine assurer la sécurité de l’acte
pharmaceutique », décrit Marc
Berthelot. « Mais, faire en sorte que
tout le monde travaille de la même
manière pour simplifier ces process
n’est pas si facile. » Le sujet est
même déconcertant tant il fourmille de détails et de problèmes à
identifier et ensuite à résoudre, et
c’est justement là que la méthode est nécessaire.
Le cotitulaire de
l’officine s’adresse
alors à ASAPpro, une société
spécialisée dans
le conseil qui a
édité un logiciel
de gestion de la
qualité dédié aux
officines, PHARMAprocess. La première
phase de l’intervention d’ASAPpro a d’abord été d’expliquer à
l’ensemble de l’équipe – une dizaine de personnes – tout l’intérêt
de la démarche qualité à travers
des exemples concrets. Concret,
c’est le maître mot, dit et répété
par Marc Berthelot, ainsi que par
Roland Vicaire, directeur solutions
BPM d’ASAPpro. « Loin des visions
très théoriques que l’on peut avoir
des démarches qualité, cela passe
au contraire par des tâches très
concrètes », explique Roland Vicaire. « Qui apparaissent parfois
toutes bêtes, comme les questions
de rangement », renchérit Marc
Berthelot. « Mais, voilà, faire de la
qualité sur le rangement, créer des
zones, pour les cartouches d’encre
par exemple, c’est tout bête, mais
cela fait gagner du temps et évite
de l’agacement. »
Et la première tâche à laquelle a
été confrontée l’ensemble des
collaborateurs de l’officine a été
on ne peut plus pratique. Il s’agissait pour eux d’entreprendre une
autoévaluation et de noter ainsi
tous les jours tous les petits accrocs du quotidien. En fonction de leur répétition,
et de leurs conséquences, ils ont
identifié ensemble
une
problématique concernant
tout le monde.
« Il faut se poser
les questions de
savoir pourquoi ce
problème arrive et
pourquoi est-ce un problème ? », estime Roland Vicaire.
La qualité
est un process
qui nécessite un
regard extérieur
Deux grands soucis
diagnostiqués… et résolus
C’est ainsi que la gestion des promis est arrivée en tête des préoccupations. L’équipe a évalué
à quelque 5 minutes par jour et
par personne la perte de temps
liée à la gestion de ces promis
qui, autrefois, ne représentaient
pas de souci particulier tant ils
étaient peu nombreux. Il a été
e nt difficile
Ce travail très concret, presque
de fourmi est indispensable car,
une fois le besoin bien identifié
par tous, la résolution devient
simple et tout le monde est invité
à procéder de la même manière.
« Certes, cela peut paraître un peu
rigide, mais l’impression de perdre
un peu plus de temps dans l’exécution de tâches ainsi formalisées
permet d’en gagner au niveau de
l’officine », explique Marc Berthelot. C’est seulement après que
l’informatique est utilisée puisque
PHARMAprocess, outre la bibliothèque de procédures générales
relatives à toutes les officines,
dispose d’une bibliothèque de
procédures originales à chacune
d’entre elles. Cette formalisation
au sein du logiciel permet de faire
en sorte que chacun sache ce
© FOTOLIA.COM
décidé de tout mettre au même
endroit, promis arrivés et non arrivés, ces derniers étant classés
à gauche de l’armoire qui leur
est consacrée, en les matérialisant par des petits présentoirs
de format A6.
L’autre souci qui a été rapidement identifié est l’alimentation
du robot. Cinquante minutes tous
les soirs étaient nécessaires pour
le remplir, avec deux personnes,
l’une à l’entrée pour livrer les
boîtes, l’autre à l’intérieur pour
les flasher. Le problème a été résolu en utilisant mieux les possibilités du robot puisqu’il a suffit
de constater que seulement 30 %
des références étaient utilisées,
le robot étant capable d’établir
de lui-même la liste des médicaments dont il a besoin.
qu’il a à faire, à n’importe quelle
étape, quitte à reprendre une
tâche commencée par une autre
personne, ainsi qu’aux stagiaires
et aux nouveaux venus.
Depuis lors, Marc Berthelot s’est
attaqué à plusieurs items, la gestion de la chaîne du froid, qui travaille en surrégime et nécessite
un nouveau matériel, ou encore
les alertes sanitaires. Des sujets
que la pharmacie a identifiés ellemême sans l’aide d’ASAPpro. Cela
étant, ce dernier est toujours présent, il travaille notamment sur les
procédures liées au travail avec les
établissements
d’hébergement
pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et entend bien
accompagner l’officine jusqu’au
bout de sa gestion de la qualité, la
certification ISO 9001.
Pour accompagner
les pharmaciens
d’o cine dans leur
démarche qualité,
l’Ordre national des
pharmaciens propose
le « programme
d’accompagnement
qualité o cine .
DPC et formation professionnelle
Entrez dans le cer c
La formation professionnelle est un outil au service de
l’officine et des salariés, à condition de savoir l’utiliser
correctement. Pour en tirer le meilleur et accroître les
performances de l’entreprise, il faut savoir concilier
cohérence et pertinence.
pharm, pour qui « la formation est
un outil au service du projet d’entreprise ».
Le projet d’entreprise
donne le cap
La définition du projet d’entreprise est une étape fondatrice.
Ce projet donne le cap ; il permet
de justifier les directions choisies,
de définir les outils nécessaires et
d’assurer le suivi des orientations
définies. Pour établir ce projet,
le pharmacien doit identifier les
besoins de l’officine, prendre en
compte l’environnement concurrentiel direct et indirect et faire
le point sur les ressources et
les compétences de son équipe.
« Connaître l’environnement est
capital. Le meilleur exemple est
© FOTOLIA.COM
La formation professionnelle est
devenue un élément incontournable dans l’entreprise moderne.
En tant que chef d’entreprise, le
pharmacien doit organiser la formation de ses salariés. En outre, le
pharmacien et ses collaborateurs,
en tant que professionnels de
santé, ont une autre obligation :
se former dans le cadre du développement professionnel continu
(DPC) afin d’améliorer leur pratique professionnelle. « Il ne faut
pas réduire la formation à une
obligation. Au contraire, le pharmacien doit vivre la formation
comme un atout pour son entreprise et une chance pour le salarié », réagit Laure-Emmanuelle
Foreau-Coffin,
dirigeante
de
l’organisme de formation Praxi-
celui d’une pharmacie située
dans une station thermale à visée
dermatologique.
Logiquement,
le projet d’entreprise consiste à
développer ce segment de marché en s’appuyant sur des formations en dermatologie », explique
Lydwin Hounkanlin, responsable
de l’organisme de formation
Focalys. « En outre, les projets
réussissent dès lors qu’il y a une
motivation personnelle, parce
que cette motivation entraîne
l’implication », ajoute L.-E. Foreau-Coffin. Pour Nathalie Barth,
responsable de l’organisme de
formation Pharma Perspectives,
le titulaire doit être à l’écoute de
son équipe et prendre en compte
ses observations : « Le titulaire
doit amener son équipe à réfléchir aux moyens à mettre en
œuvre pour concrétiser le projet
d’entreprise. Une telle démarche
favorise l’adhésion de l’équipe à
la formation. » D’où l’intérêt de
mettre en place des entretiens in-
r cle vertueux
dividuels et une réunion d’équipe
mensuelle.
Le plan de formation
Le projet d’entreprise pose ainsi
les bases d’une formation professionnelle cohérente et pertinente. Le plan de formation qui
en découle répond à un double
objectif : accroître la performance
de l’entreprise et favoriser l’épanouissement professionnel des
collaborateurs. « Une notion importante est l’exemplarité. Le titulaire doit se former aussi », insiste
Nathalie Barth. Une fois la thématique identifiée, un ensemble
d’éléments doivent être pris en
compte pour choisir la formation
la plus appropriée. Les formations de proximité seront autant
que possible privilégiées. Selon
une étude, un trajet de plus de
30 ou 40 minutes pour suivre
une formation est un frein. L’organisme de formation et la qualité
des formateurs constituent aussi
des critères importants. « Si on
cherche à enrichir ses connaissances théoriques, le choix se
porte sur des formations
délivrées par des
experts reconnus,
des professeurs
d’université
par exemple.
Mais ces formations sont
souvent déconnectées
du terrain »,
constate L.-E.
Foreau-Coffin.
De même, le e-learning n’est pas adapté à
toutes les thématiques. Pour la
dirigeante de Praxipharm, « ce
qui concerne la relation humaine,
comme le conseil associé ou la
communication, nécessite une formation présentielle ». « En e-learning, il vaut mieux privilégier les
modèles courts, en complément
d’une formation présentielle », estime Nathalie Barth. Dans le cadre
du DPC, il est conseillé de favoriser les organismes ayant déjà
reçu une évaluation favorable par
la CSI (Commission scientifique
indépendante). « C’est une sécu-
rité supplémentaire pour le
pharmacien », souligne
L.-E. Foreau-Coffin.
Enfin, le conventionnement des
organismes de
formation peut
être un argument de choix
et
évite
des
avances de frais
par le pharmacien.
La relation
humaine, le
conseil associé ou
la communication,
nécessitent une
formation
présentielle
La formation permet de se remettre
en question, de tirer vers le haut sa
pratique professionnelle et celle de
l’équipe.
La formation, un
tremplin pour l’avenir
L’erreur serait de considérer la formation comme l’aboutissement
du projet. Suivre une formation
ne suffit pas. L’étape suivante est
de savoir l’exploiter, la mettre à
profit au bénéfice de l’entreprise,
selon le projet initial. « La formation permet de se remettre en
question, de tirer vers le haut sa
pratique professionnelle et celle
de l’équipe. Idéalement, après la
formation, l’échange entre le titulaire, l’équipe et l’employé formé
doit être encouragé. Cela peut
prendre la forme d’une présentation orale, d’un rapport écrit ou la
mise en place d’indicateurs », explique Nathalie Barth. « Il ne s’agit
pas juste d’envoyer son équipe en
formation. Il faut prévoir l’aprèsformation en organisant un suivi
régulier. Cette démarche fait entrer l’entreprise dans un cercle
vertueux où la formation apparaît
comme un outil incontournable »,
conclut L.-E. Foreau-Coffin.
Architecture et organisation
Dessine-moi un espace
Ne l’appelez plus officine, mais espace officinal. Plus
approprié, ce terme met en avant la diversité des activités
et des missions qui incombent aujourd’hui au pharmacien
de ville.
On connaissait l’officine sous
une structure binaire, composée
du front office et du back office.
Depuis 2009, l’espace de confidentialité est venu bousculer cet
aménagement traditionnel. En
outre, les activités de dépistage et
de diagnostic, le développement
professionnel continu (DPC),
l’éducation thérapeutique et l’engagement en démarche qualité
contribuent à installer aujourd’hui
un système ternaire, articulé autour d’un espace dédié aux services, d’une zone d’exposition des
produits et d’un espace dédié aux
collaborateurs de l’officine, salariés ou intervenants externes.
Le back office
donne le rythme
Souvent délaissé et négligé,
le back office fait aujourd’hui
l’objet des plus grandes
attentions. Les coulisses de la pharmacie sont le socle
d’une organisation performante
et traduisent le
management mis
en place. Le back
office devient une
zone soignée où
l’on doit se repérer
facilement à l’aide d’une
signalétique propre et lisible.
L’objectif de cette réorganisation
est de gagner en efficacité.
Cet espace, longtemps cantonné
au seul stockage des produits de
santé, à la gestion du tiers payant
et à la réalisation des préparations magistrales, se voit attribuer
de nouvelles fonctions.
Gagner des mètres
carrés
Comme le temps,
l’espace est souvent un ennemi
du pharmacien.
Le rangement
rigoureux
et
la maîtrise du
stock sont deux
conditions indispensables
pour
grignoter des mètres
carrés. Aujourd’hui, robots
et automates permettent à la fois
de réduire l’espace de stockage
et de garantir une meilleure gestion des commandes, notamment
pour les produits à plus forte rotation. Grâce à des plates-formes
d’achats de plus en plus performantes, les pharmaciens peuvent
commander des petits volumes
et bénéficier de conditions commerciales intéressantes. Enfin, les
efforts en référencement contribuent à éviter des stocks inutiles
et à maîtriser la trésorerie.
Le back office
se voit attribuer
de nouvelles
fonctions
© HMY
Tout pour échanger
et se former
Le gain de place est mis à profit pour doter le back office de
nouveaux espaces à vocation
© 3ADS
officinal !
plus humaine. De plus en plus de
pharmaciens y aménagent une
salle de réunion. L’équipement
se compose d’une table, de
sièges et d’un tableau (paperboard), voire d’une connexion
Internet et d’un vidéoprojecteur. Cette salle permet d’accueillir les réunions d’équipe, de
plus en plus préconisées, ainsi
que les intervenants externes
(formateurs ou autres professionnels de santé). Elle traduit la volonté de renforcer les
relations humaines au sein de
l’équipe et l’engagement vers
un exercice pluridisciplinaire.
Naturellement, les revues et ouvrages nécessaires à la pratique
officinale y trouvent une place
de choix, facilitant et favorisant
leur consultation. « Disposer
d’une salle de réunion favorise
l’échange, mais permet surtout
de formaliser les réunions. C’est
un atout supplémentaire pour
développer la traçabilité écrite
à l’officine, par des comptesrendus et des feuilles de présence », réagit Laure-Emmanuelle Foreau-Coffin, dirigeante
de l’organisme de formation
Praxipharm.
Enfin, le back office peut accueillir un espace dédié au personnel, doté d’un équipement
suffisant pour cuisiner (réfrigérateur, four, évier) et se reposer.
Le confort de l’équipe contribue
à améliorer ses performances.
Le zoning de
l’espace o cinal
re te la ariété
des activités
exercées :
prévention,
dépistage,
délivrance,
conseil,
accompagnement
des maladies
chroniques…
Dessine-moi un espace officinal !
En voie de développement
La frontière s’estompe
Au sein des pharmacies engagées
dans la vente de médicaments sur
le web, le back office nécessite
d’être réorganisé pour accueillir la
préparation, le contrôle et le stockage des produits avant expédition des commandes.
Autre nouveauté apparue en
officine au cours des dernières
années, la préparation des doses
à administrer (PDA) se répand
au sein de la profession, notamment chez les pharmaciens ayant
contractualisé avec un établissement
d’hébergement
pour
personnes âgées dépendantes
(EHPAD). La réalisation des PDA
peut être manuelle, semi-automatique ou entièrement automatisée. Dans tous les cas, le back
office doit être réaménagé pour
accueillir cette activité, les équipements associés et le stock également.
Certains agenceurs et pharmaciens osent gommer la frontière
physique entre le back office et
l’espace client. Cette démarche
vise à attiser la curiosité des patients, à les divertir, tout en laissant
transparaître le dynamisme de la
pharmacie. Certains automates
ou robots disposent d’une partie
vitrée, exhibant une technologie
de pointe au regard des patients.
De même, des pharmaciens
ont choisi d’exposer le
préparatoire afin de
mettre en avant
le savoir-faire
de la profession.
Cette
volonté de ne
plus dissimuler les activités de l’officine
permet
aussi de gagner
en transparence.
verses. Pour les satisfaire et cibler
rapidement leur demande, des
comptoirs d’accueil sont disposés
dès l’entrée dans la pharmacie.
L’avantage de cette disposition
est de fluidifier le flux de clientèle
et de limiter l’attente. Certains
pharmaciens ont fait le choix de
délocaliser certaines tâches réalisées traditionnellement en back
office (gestion des tiers payants,
validation des commandes) dans
l’espace client et, plus précisément, au niveau de ces
comptoirs d’accueil.
Cette organisation
assure ainsi la
présence continue de l’équipe
dans l’espace
client.
Au sein de la
zone d’exposition des produits,
la formation d’univers bien distincts se
confirme afin de faciliter le repérage des patients.
Chaque univers correspond à
des thématiques précises. La lisibilité de la signalétique s’appuie
sur des couleurs ou des images
suggestives. Les nouveaux aménagements modulables proposés
par les agenceurs (en structure
métallique, notamment) permettent d’adapter ces espaces
à chaque saison. Plutôt que de
multiplier les linéaires, les choix
se portent vers une cohérence
et un équilibre d’ensemble. Aujourd’hui, il est recommandé
d’exposer moins mais mieux, en
s’appuyant sur une animation
Aujourd’hui
et encore plus
demain, les clients/
patients se rendent
en pharmacie
pour des raisons
diverses
Les produits font
de la place aux services
© AMlab
L’espace destiné à accueillir la
clientèle se compose de linéaires
d’exposition des produits de
santé et d’un espace dédié aux
nouvelles missions. La zone produits peut être subdivisée en
plusieurs zones : l’espace de dispensation avec les comptoirs,
l’espace de vente et l’espace
d’orthopédie et de matériel médical où se trouve un local spécifique.
Aujourd’hui et encore plus demain,
les clients/patients se rendent en
pharmacie pour des raisons di-
© HMY
© AMlab
efficace ! Celle-ci prend des
formes différentes, selon la volonté du pharmacien, comme par
exemple un local dédié aux soins
esthétiques.
Dans la zone de dispensation, les
comptoirs restent les éléments
centraux. Leur disposition éclatée
ou, au contraire, en alignement
est au choix du pharmacien. Le
souci actuel des agenceurs est de
renforcer la confidentialité et la
discrétion lors de la délivrance.
Un espace nouveau pour
une ère nouvelle
L’espace de confidentialité a
ouvert la voie, celle d’un espace
dédié aux services. Les pharmacies disposent désormais d’une
ou de plusieurs pièces permettant de recevoir le patient à l’abri
© FOTOLIA.COM
Envisager de nouvelles perspectives
Certains pharmaciens pionniers
ont développé un service de
télémédecine.
Cette
solution
encouragée par les autorités de
santé pour maintenir une offre
médicale de qualité intéresse
particulièrement les pharmacies
situées en zone rurale. Le local doit
permettre d’accueillir l’équipement
nécessaire à la téléconsultation,
tout en garantissant le confort du
patient.
des regards et des oreilles. Selon
les recommandations de l’Ordre,
le local de confidentialité pour
les entretiens pharmaceutiques
doit être équipé d’un poste informatique relié au logiciel de l’officine afin de pouvoir consulter
le dossier pharmaceutique du
patient. Pour certains confrères,
cette pièce est aussi utilisée pour
mener des rendez-vous santé,
dans le cadre d’un programme
d’éducation thérapeutique. La
documentation nécessaire peut
y être disposée, à l’attention des
patients. La tablette numérique
séduit de plus en plus de pharmaciens qui l’utilisent maintenant
comme un support pédagogique.
Les autres pièces sont dédiées
aux dépistages et à la réalisation
de tests diagnostiques ainsi qu’à
d’autres missions en perspective
(vaccination). Pour ces activités, il
est intéresant qu’elles soient équipées d’un point d’eau.
Tendance agencement
Le relooking : des atouts
La mode du relooking a envahi notre quotidien, en
particulier à travers des émissions télévisées et des revues
de décoration. Pour les commerces, aussi, la solution
est séduisante, envisageable même, à condition de bien
définir le projet en amont et de savoir ce qu’on attend de
cette démarche.
Avant, après ! C’est un des principes du relooking pour nous
séduire et nous convaincre de
l’intérêt d’avoir recours à cette
pratique. Le relooking d’un espace
vise à le rendre plus confortable et
plus attractif en un temps record.
En s’affranchissant au maximum
des travaux de gros œuvre, on limite les coûts. La structure, c’està-dire les cloisons ou le plafond,
est peu ou pas modifiée. Le sol
retrouve une nouvelle vie grâce
à des revêtements en matières
faciles et rapides à poser.
Autre poste d’économie, le relooking s’appuie sur l’existant et
permet de valoriser certains éléments tandis que d’autres, usés
ou obsolètes, sont éclipsés du
paysage. Une couleur tendance
et une nouvelle implantation suffisent à redonner de l’attrait à
du mobilier éprouvé par
les années. Si nécessaire, l’éclairage est
repensé afin de
valoriser le merchandising
en
place.
Le relooking
d’un espace vise
à le rendre plus
confortable et plus
L’image de
la pharmacie
attractif en un
Longtemps cantemps record
tonné à l’usage
privé, des agenceurs de pharmacies
n’hésitent plus à proposer
aujourd’hui des solutions de relooking. La situation économique
Un relooking en continu
© AMlab
délicate, d’une part, la nécessité
de faire évoluer son officine pour
accueillir les nouvelles missions,
d’autre part, ont imposé cette
offre au détriment du réagencement traditionnel.
Les agenceurs pratiquant le
relooking travaillent donc à redonner une cohérence à l’officine, en termes de mobilier,
mais aussi et surtout
en termes d’image.
Cela impose de
développer une
signalétique efficace et lisible
permettant aux
clients de se repérer aisément
et de percevoir rapidement
l’offre et les services du pharmacien. Des efforts ont
été réalisés pour proposer
des solutions graphiques individualisées et accroître ainsi la singularité de chaque officine.
Plusieurs agenceurs
proposent aujourd’hui
des gammes de mobilier évolutives. Ces
meubles sont modulables et présentent
des panneaux signalétiques ou d’illustration
faciles à changer (en
fonction des saisons),
donnant l’illusion d’un
relooking permanent.
Une officine
n’est pas une maison
De l’aveu même des agenceurs,
les demandes à petit budget
sont de plus en plus fréquentes.
Reste qu’une officine n’est pas
une maison : la finalité de la
démarche diffère. La réalisation de travaux à l’officine vise
à accroître les performances de
l’entreprise. En cas de relooking,
le retour sur investissement estil à la hauteur des attentes du
pharmacien ? La différence de
© FOTOLIA.COM
et des limites
budget entre un relooking et un
réagencement est-elle aussi importante qu’on le dit ? Non, répondent certains agenceurs qui
considèrent la solution relooking
comme superficielle et inappropriée au domaine commercial.
Ils mettent en garde les pharmaciens contre une promesse
à court terme qui, sous couvert
d’un budget tentant, risque de
leur faire perdre de l’argent plutôt que de dégager de nouvelles
ressources. Ces agenceurs n’hésitent pas à conseiller de reporter les travaux afin d’opérer un
réagencement efficace. Et, plutôt que de gratter sur le budget,
ils préfèrent proposer des services supplémentaires, notamment en termes d’accompagnement financier du pharmacien.
Le relooking ne fait donc pas
l’unanimité.
Explorer les différentes
pistes
Les agenceurs convaincus par
l’offre relooking sont conscients
des limites de cette solution, la
plupart étant d’ailleurs en capacité de proposer un réagencement
traditionnel. Pour eux, cependant,
le « toujours plus cher » n’est pas
une garantie d’efficacité. Rien ne
sert de dépenser des milliers d’euros pour renforcer la performance
de l’officine. Toutes les solutions
doivent être présentées au pharmacien afin que ce dernier puisse
faire un choix éclairé qui tienne
compte non seulement du budget, mais également des perspectives de développement de
l’entreprise.
Avant de s’engager, le pharmacien
doit donc définir ses attentes quant
au retour sur investissement et évaluer les différentes propositions.
Une couleur
tendance et
une nouvelle
implantation
su sent à
redonner de
l’attrait à
du mobilier
éprouvé par
les années.
© DR
es solutions pour gagner de l’espace d
Une automatisation
Les pharmaciens désireux d’optimiser l’espace de leur
officine peuvent compter sur des solutions automatisées,
des machines hybrides ou des robots pour occuper le moins
de place possible. Mais l’exercice a ses limites.
Cela fait plusieurs années que les
fabricants de robots et d’automates ont gagné en compacité, de
25 à 30 % depuis 2007, selon Olivier Resano, directeur commercial
de Mekapharm. « Aujourd’hui, nous
arrivons à des surfaces au sol de
6,5 m2 », estime, pour sa part, Emmanuel Zittoun, directeur France
de Pharmathek. Difficile de faire
moins en termes d’occupation des
sols : il y a un volume aussi bien
de boîtes de médicaments stockées que de technologies incompressible, disent en substance l’ensemble des fabricants. Si bien que
le sujet de la compacité, pour tous
les pharmaciens qui cherchent à
optimiser au mieux le back office
de leur officine, prend forcément
une autre tournure. Celle d’une
rationalisation de l’espace et des
volumes à l’intérieur des robots.
Écartons d’emblée le sujet des au-
tomates qui, même s’ils ont gagné
en compacité, restent néanmoins
de taille importante – elle fait leur
force – et le plus souvent délocalisés à l’étage, voir en dessous
de l’officine, avec un système de
convoyage jusqu’aux comptoirs.
Vers des machines
hybrides
De nombreux robots se font sur
mesure : il est donc possible d’intégrer cette dimension de compacité très en amont, au moment de
l’étude du projet. Qui, bien sûr, se
fait en fonction de la façon dont le
titulaire va vouloir gérer son stock
avec sa nouvelle machine (cf. encadré ci-dessous). Or, les enjeux
ne sont pas identiques selon que
l’on parle de produits à forte rotation et de produits à moyenne et
faible rotation. Dans le premier
cas, la vitesse est vitale, mais,
Jusqu’où tenir compte du stock ?
Jusqu’à quel point faut-il tenir compte du stock et de son évolution
au moment de la configuration de la machine ? Certains acteurs
estiment important de décortiquer l’historique des ventes et de se
projeter dans l’avenir au moment de l’étude du projet, afin que la
machine conçue s’adapte le mieux possible aux besoins de l’officine.
Mais peut-on savoir vraiment de quoi l’avenir sera fait ? Pour
d’autres, une telle projection se révèle impossible, un investissement
dans l’automatisation dure une dizaine d’années, et bien malin celui
qui peut dire ce que sera son stock à moyen ou à long terme. Mais,
peut-être, cela ne dédouane pas les titulaires d’une analyse de la
gestion de stock au départ du projet, de façon à réduire son volume
par une politique d’achat différente et se doter ainsi d’une machine
plus petite qui correspond à la fonction qu’on souhaite lui attribuer.
selon Christian Pernoud, directeur
commercial de Synergies-Tech, le
distributeur des machines Tecnilab en France, « l’optimisation de
l’espace entraîne une perte de vitesse. » Pour lui, il est très rare que
des pharmaciens acceptent de
transiger sur la vitesse relative à
la distribution des produits à forte
rotation. Les compromis vont
donc plutôt se faire sur les autres
produits du stock, d’où la mise en
avant de ces machines hybrides,
ou mixtes, des automates dotés
de fonctions robotisées, commercialisés par plusieurs fabricants.
Ces machines permettent de garder la vitesse pour les produits à
forte rotation et d’optimiser l’espace pour les autres. L’une des
premières réponses des fabricants
au besoin de petite taille est celle
de ces machines sans nom – les
hybrides – qui facilitent plus volontiers que les autres ce compromis
entre vitesse et compacité.
Du pourquoi au comment ?
Une fois réglée la question de
savoir quelle partie du stock va
être optimisée, se pose celle du
comment ? Chaque fabricant a
son astuce : Mekapharm avance
ainsi l’importance de la largeur
des machines de telle sorte que
la capacité de stockage soit plus
grande, ou encore les tâches de
rangement optimisées du robot
qui, lorsqu’il ne distribue pas de
produits, s’occupe de les ranger ;
ARX évoque plutôt la possibilité
de jouer sur les hauteurs d’étagères de façon à ce que tous les
types de format et de volumes
ce dans les o cines
n plus compacte
soient intégrés. Selon François
Legaud, son directeur commercial, les robots de la marque
peuvent atteindre jusqu’à dixsept hauteurs d’étagères différentes. « Cela permet de
gagner jusqu’à 20 % en
capacité », affirme-til. Il est également
possible de jouer
sur les chargeurs
automatiques
qui alimentent le
robot,
certains
pouvant même
être intégrés à
l’intérieur,
auquel
cas de la place est
gagnée autour dudit
robot. Mais, cela n’est possible
que pour des petites capacités de réception quotidienne de
médicaments, et c’est plus cher.
Un chargeur externe peut être
placé de telle sorte à faire gagner
de la place, notamment de façon
discrète dans le front office, au
niveau des comptoirs, quand le
robot se trouve juste derrière un
mur de médicaments OTC avec
des trous permettant la livraison
des médicaments, une tendance
d’ailleurs forte et prisée des officines manquant d’espace.
À côté des possibilités
qu’offre le sur mesure,
il faut aussi penser
aux robots standardisés, des solutions par définition
plus économiques
et peut-être aussi
plus adaptées à des
besoins contraints
par des espaces plus
étroits. Des robots que
les fabricants garantissent
aussi performants que ceux réalisés sur mesure, mais avec des
options en moins, et des capacités en moins : on est de l’ordre
de 5 000 à 10 000 boîtes stockées alors que les plus grands
automates peuvent aller jusqu’à
plusieurs dizaines de milliers
de boîtes. Et il y a également le
© MEDITECH
Jusqu’à
dix-sept
hauteurs
d’étagères
différentes pour
gagner en
capacité
comptoir robotisé Sellen de Pharmagest qui répond à ces besoins
d’optimisation de l’espace par
sa petite taille et la souplesse de
l’agencement qu’il apporte.
© MEDITECH
i cile d’aller
en deçà de 6 m2
d’occupation au
sol.
Les défis de la dispensation à l’unité
Une expérimentation à su i
Limitée aux antibiotiques, l’expérimentation en cours
devrait permettre de comprendre les enjeux techniques
et financiers de la dispensation à l’unité pour les officines
et tous les acteurs concernés. Pour les pharmacies déjà
automatisées, il y aura des adaptations à faire. Pour les
autres, des solutions existent, mais elles sont chères et ne
répondent pas forcément au défi que ce projet représente
au niveau de l’organisation du travail.
© FOTOLIA.COM
Lancée en novembre dernier auprès d’une centaine de pharmacies, l’expérimentation de la dispensation à l’unité doit durer un
an. Un an pour évaluer les avantages et les inconvénients, pour
soupeser les contraintes subies,
les bénéfices engendrés, avant
peut-être de légiférer sur une plus
grande échelle. À ce stade, il est
difficile d’évaluer ce qu’une loi,
forcément plus générale, pourrait représenter pour les officines
puisque, par définition, on ignore
le périmètre de ce que serait la
dispensation à l’unité. Tout au
plus, peut-on et doit-on se poser
des questions sur comment faire,
comment se préparer le mieux
possible à cette éventualité.
Anticiper et s’adapter
Ces questions, les fournisseurs
de technologies dédiées à l’officine se la posent, et c’est sans
doute pour eux que les réponses
sont les plus claires. Toutes les
officines équipées de robots et
d’automates devraient procéder
à une adaptation de leurs matériels, une adaptation qui serait
uniquement informatique, et
non mécanique. Presque un jeu
d’enfant, selon les acteurs du
marché. « Avec une dispensation
à l’unité, on ne délivre plus une
spécialité, mais des doses unitaires d’une spécialité », explique
ainsi François Legaud, directeur
commercial d’ARX. Il suffit de
créer un champ supplémentaire
dans l’application de gestion du
robot et d’y intégrer les données
relatives aux comprimés non délivrés et remis dans la machine.
À cela près que, pour les pharmaciens, il y a une différence
entre les robots et les automates.
Dans le premier cas, il suffit de
remettre la boîte entamée dans
le robot et, dans le second, il y a
d’autres manipulations à faire, et
notamment signaler sur l’ordinateur le nombre de doses unitaires
qui ont été enlevées.
Les éditeurs de logiciels de gestion officinale (LGO) observent,
eux aussi, avec attention cette
expérimentation. « Une quarantaine de nos clients est concernée », évoque Alain Aubin, responsable des études d’Alliadis,
« l’ARS nous a fourni un guide, mais
on ne nous a rien demandé en particulier. Notre logiciel dispose déjà
d’une fonctionnalité liée à la gestion particulière des stupéfiants,
dont la délivrance et les conditionnements sont très réglementés,
proche de la dispensation à l’uni-
Quatorze substances antibiotiques
entrent dans le cadre de cette
expérimentation.
L’amoxicilline, pourtant largement
prescrite, n’en fait pas partie.
té. » Mais, en regardant au-delà
de l’expérimentation en cours, les
éditeurs de LGO s’attendent à de
lourds travaux. Car des informations supplémentaires devront
être intégrées et vont concerner
de nombreux aspects logiciels :
de la gestion de stock à la facturation, en passant par les ventes,
la traçabilité… « Cela nécessitera
des développements et un délai
nécessaire pour les assumer », précise Jérôme Lapray, responsable
marketing de Pharmagest. « Suite
à l’expérimentation en cours, si une
généralisation est décidée, nous
mesurerons précisément la charge
de travail sur la base du cahier
des charges établi et nous
nous y conformerons,
comme toujours. »
Les mises à jour des
logiciels qui se feraient dans ce cas
seraient indolores
pour les pharmaciens puisque obéissant à des évolutions
réglementaires et, de ce
fait, gratuites.
est à cheval sur
deux boîtes
de
deux
numéros
de lots différents – un
cas de figure
qui ne serait
pas si fréquent,
mais loin d’être impossible –, il faudra
réintégrer ces données dans la gestion de
stock d’une manière ou
d’une autre. Tout cela en tenant
compte du fait qu’il faudra aussi
être capable de délivrer les doses
unitaires sur le moment et
éviter de faire revenir
les patients. Les officines qui ne veulent
toujours pas de
robot ou d’automates
seraient
alors contraintes à
des solutions alternatives, comme les
automates de PDA
qui, eux peuvent délivrer des médicaments à l’unité.
Cela représenterait néanmoins
un gros investissement, certes un
prix bien en deçà des automates
et robots classiques, mais quand
même en moyenne quelque
15 000 €. Le problème n’est donc
pas technique – les technologies existent – il suffit de songer
aux pharmacies hospitalières qui
fonctionnent ainsi, il suffirait d’apporter quelques adaptations, mais
à quel prix pour les officines ? Il
y aurait bien des solutions moins
coûteuses, avec des automates
Seules
3 000
pharmacies
sont
automatisées
en France
Les technologies existent,
mais…
En revanche, ce serait loin d’être
indolore pour toutes les pharmacies non automatisées, c’està-dire la grande majorité. Seules
3 000 pharmacies le sont, selon
François Legaud. Or, la dispensation à l’unité, sans automatisation,
cela veut dire référencer à la main
toutes les boîtes dont on sortirait les doses unitaires. Surtout
quand, par exemple un traitement
© DAMSI
u ivre de très près
les plus simples possibles et un
étiquetage adapté, que pourraient éventuellement proposer
les éditeurs de logiciels. Peut-être
est-il possible aussi d’imaginer
que les laboratoires pharmaceutiques soient mis à contribution
pour revoir l’ensemble de leurs
conditionnements, ou tout au
moins conformément au périmètre posé par la loi. Faut-il encore qu’ils l’acceptent.
C’est dire si l’expérimentation
en cours est importante. C’est
pour cette raison que certains
s’étonnent de ce qu’elle soit limitée
aux antibiotiques, médicaments
qui sont sans doute les mieux
conditionnés par rapport aux traitements demandés. Et de douter
de son utilité pour résoudre les enjeux pourtant considérables d’une
éventuelle généralisation de la dispensation à l’unité.
Produits de santé thermosensibles
Le pharmacien garant de
La responsabilité de la qualité des produits de
santé thermosensibles (PST) dispensés incombe au
pharmacien. Or, une rupture de la chaîne du froid, de
mauvaises conditions de conservation peuvent entraîner
une inefficacité partielle ou totale de ces produits. De
la réception à la dispensation, des solutions matérielles
et techniques existent pour s’assurer du respect des
recommandations officielles.
Biotechnologies, sortie de la réserve hospitalière, le stockage et
la délivrance des médicaments
soumis à la chaîne du froid sont
en augmentation dans les officines. Un constat qui doit amener
à s’interroger sur le circuit que
connaissent ces produits de santé.
« Le pharmacien est garant de la
qualité des produits de santé thermosensibles (PST). Vis-à-vis des
autres professionnels de santé,
des patients, mais aussi des assurances, le pharmacien doit être
capable d’assurer une traçabilité
parfaite des PST et ce à chaque
étape », rappelle Christian Fourquemin, PDG associé de Médifroid.
Une traçabilité dès la
réception de la commande
Comme le souligne les recommandations de l’Ordre national
des pharmaciens (cf. Recommandations de gestion des produits de santé soumis à la chaîne
du froid entre + 2 °C et + 8 °C à
l’officine), les PST doivent impé-
rativement être livrés dans des
caissons isothermes. Il incombe
ensuite à l’équipe officinale de
traiter cette commande dans
les plus brefs délais. Mais, pour
Christian Fourquemin, une traçabilité parfaite nécessite d’aller
plus loin : « Pour être certain de
la qualité des médicaments thermosensibles, des pistolets à visée
laser permettent de contrôler
que la température à l’intérieur
du caisson se situe bien entre 2
et 8 °C », et d’ajouter, « si ce n’est
pas le cas, le pharmacien est en
droit de refuser la livraison. »
Un matériel professionnel
à privilégier
Cette première étape validée, le
pharmacien doit s’assurer que les
Les atouts d’une
enceinte thermostatique
un thermostat électronique,
qui permet un réglage beaucoup plus qualifié
un froid ventilé, pour une
homogénéité de la température
une porte vitrée, pour une
identification des produits
avant l’ouverture de la porte
© MEDIFROID
une porte à rappel automatique, pour éviter une mauvaise fermeture
un système de traçabilité
des températures (relevé en
plusieurs points de l’enceinte,
système d’alerte en cas de
température non conforme…)
e leur intégrité
coupure de courant a aussi
été envisagée. Un modem,
muni d’une batterie et d’une
carte SIM multiréseaux branché sur la ligne de l’armoire
réfrigérée, alerte le titulaire
du défaut d’alimentation.
Des patients à informer
Les
enjeux de la traçabilité
au sein de l’officine sont
bien
évidemment
d’assurer le maintien de l’intégrité des PST
de leur livraison
jusqu’à
la délivrance,
mais l’objectif
fondamental
de cette démarche qualité
est de garantir
que le médicament
administré au patient
soit 100 % sûr et efficace. Le patient doit donc, à son tour, être
fortement sensibilisé lors de la
délivrance. Bien évidemment, le
temps de conservation des PST
hors d’une armoire réfrigérée
est fonction de la température
extérieure. Plus il fait chaud,
plus ce temps doit être court.
« Rappeler l’importance de remettre le médicament au frais le
plus vite possible et le délivrer
dans une pochette isotherme
limitant les variations de température, font partie intégrante du
rôle de professionnel de santé
du pharmacien », conclut Christian Fourquemin.
© MEDIFROID
conditions de stockage, dans son
officine, sont optimales.
« Les réfrigérateurs domestiques
ne sont pas conçus pour pallier
des ouvertures régulières de la
porte, d’où un fonctionnement
quasi en continu du compresseur.
Dans ces conditions, du givre se
forme, la pérennité du réfrigérateur est réduite et la consommation énergétique importante »,
précise le PDG associé
de Médifroid. Par ailleurs, les pharmaciens sont tenus
de réaliser des
relevés réguliers
en deux points
de l’armoire réfrigérée. Un thermomètre domestique est imprécis
et ne permet pas de
disposer de l’historique
des relevés. A contrario,
il existe aujourd’hui des systèmes automatiques de relevés de température (véritables
boîtes noires) avec transmission
automatique des données par
radiofréquence au système informatique de l’officine. Ces relevés peuvent ainsi attester de la
maîtrise de la chaîne du froid et
sont opposables juridiquement.
En cas de hausse de la température à l’intérieur de l’enceinte, le
système d’alarme intégré par email informe le titulaire via son
smartphone. Ce dernier peut
alors mettre en place des mesures
conservatoires et ce y compris le
week-end ! L’éventualité d’une
Une
pharmacie
possède en
moyenne entre
8 ooo et 15 ooo
euros de PST
En période
de vaccination
contre
la grippe
saisonni re,
la porte d’une
enceinte
réfrigérée
d’o cine
peut être
ouverte plus
de 200 fois
par jour.
e nou elles possibilités o ertes par les étiquettes
Pour ou contre les étiquette
Alors que les officines les plus dynamiques commercialement ont beaucoup investi sur les traditionnelles
étiquettes à segment, voilà qu’une nouvelle génération
d’étiquettes graphiques apporte de nouvelles perspectives. Mais soulève aussi de nombreuses questions.
Les
étiquettes
électroniques
rendent bien des services, pourvu
qu’on y mette le prix. Elles permettent en effet d’afficher les tarifs des produits bien sûr, y compris au poids comme le réclame la
loi, mais aussi les promotions et,
pour l’équipe officinale, les stocks,
facilitant ainsi la gestion des périmés et des inventaires. Ces étiquettes high tech apportent une
aisance qui compense leur coût
élevé. Il faut en effet compter au
moins une dizaine de milliers d’euros pour quelques centaines d’étiquettes, et donc plusieurs dizaines
de milliers d’euros quand on a
des milliers de références. C’est à
chaque officine d’établir la bonne
équation économique en fonction
de son profil, et l’on considère qu’il
faut déjà un nombre important de
références pour qu’un tel investissement soit rentable. Ou tout au
moins une politique commerciale
dynamique : si on change les tarifs
deux fois par an, cela n’a aucun
intérêt.
Le premier bénéfice qu’on en tire,
c’est déjà un gain de temps considérable pour l’équipe officinale,
débarrassée du fastidieux marquage des prix. Le curseur n’est
sans doute pas facile à trouver
pour les titulaires, et voilà qu’une
évolution technologique vient encore compliquer leur réflexion. Une
nouvelle génération d’étiquettes
graphiques, ou e-paper, arrivent
sur le marché et, de par leurs pos-
sibilités, semblent devoir bientôt
reléguer les étiquettes à segment,
celles que l’on trouve majoritairement, aux oubliettes. Sauf que ce
n’est pas si simple.
Pricer, le fabricant des étiquettes
électroniques (EEG) à infrarouge
(cf. encadré ci-dessous), lance des
nouveaux modèles graphiques
avec de nouvelles fonctionnalités
dans le but avoué de faire entrer
tout point de vente dans l’ère
digitale. « Les consommateurs
d’aujourd’hui viennent désormais
dans les linéaires armés de leurs
smartphones et des informations
recueillies sur Internet », explique
Valérie-Anne Roussel, directeur
marketing de Pricer. « Grâce aux
nouvelles possibilités d’affichages
de nos étiquettes graphiques, et
aux nouvelles fonctionnalités de
notre logiciel, il est dorénavant
possible pour les commerçants
d’interagir avec leurs consommateurs via des QR Codes, que ces
Les acteurs et les technologies en présence
© ALLIADIS
Les systèmes de communication des étiquettes
électroniques se partagent entre deux technologies, la radiofréquence, courante dans les commerces traditionnels, et l’infrarouge, également
présent dans tous les secteurs de la
distribution. Pricer, principal fournisseur d’étiquettes infrarouges,
propose deux types d’étiquettes,
les étiquettes à segment, les traditionnelles, et les graphiques utilisant la technologie, « e-paper » de
certaines liseuses.
SES avec 7 000 installations est le leader dans
le domaine de la radiofréquence, mais n’a pas de
partenariat affirmé sur le marché des officines.
Pricer dispose de 13 000 installations dans le
monde et travaille avec Alliadis et ASCA Informatique, ce dernier proposant une interface
avec presque tous les logiciels de gestion officinale (LGO). Sa caractéristique principale est de
pouvoir récupérer l’information
du LGO en temps réel et la diffuser ainsi sur l’étiquette.
Parmi les éditeurs de logiciels
partenaires d’ASCA Informatique,
Win Pharma dispose de sa
propre offre, mais laisse ses clients libres de
choisir entre les deux. Isipharm, pour sa part,
laisse aussi une grande liberté à ses clients, dans
la mesure où l’interopérabilité entre les interfaces
est désormais plus facile, ce qui n’était pas le cas
il n’y a pas si longtemps.
ettes électroniques
ettes graphiques
© ALLIADIS
Les étiquettes
graphiques
sont trois fois
plus c res
que les étiquettes
à segment.
derniers scannent avec leur smartphone, et/ou via la puce NFC incluse dans l’étiquette, en “posant”
leur téléphone sur l’EEG. » Cela
signifie que les clients peuvent accéder facilement à des pages web
leur présentant des informations sur les produits.
Une façon pour les
pharmaciens d’entrer de plain-pied
dans l’univers des
nouvelles technologies.
Une perspective
séduisante
pour
tous les commerces
qui veulent saisir ce
mouvement au vol, dont
les officines qui n’échapperont pas
à ces nouveaux comportements
d’achat.
Les étiquettes graphiques ont
néanmoins d’autres atouts plus
immédiats que fait valoir Alliadis. « La capacité d’affichage est
beaucoup plus importante que les
étiquettes à segment », explique
Patrick Decker, directeur commer-
cial. « On dessine ces étiquettes,
on peut y intégrer des logos et en
faire un véritable espace de communication à part entière, sans
avoir à recourir de quelque manière
que ce soit au papier, comme cela
peut être le cas avec les étiquettes à segment. »
Et, déjà, quelques
clients s’y intéressent. « Outre
deux
officines
qui veulent équiper tous leurs
rayons de ces étiquettes, d’autres
commandent
de
quoi équiper un rayon
ou deux, et le reste en étiquettes à segment. » Difficile en
effet de songer à équiper une pharmacie entière car elles sont d’un
coût environ trois fois supérieur
à celui des étiquettes à segment.
Seules les officines ayant une politique commerciale très dynamique
et une certaine idée de l’innovation
peuvent donc y prétendre.
À ce handicap tarifaire s’en
Un moyen de
communication à
part entière
ajoutent d’autres, selon Philippe
Lepage, fondateur et dirigeant
d’ASCA Informatique, l’autre grand
partenaire de Pricer sur le marché des officines. « Ces étiquettes
sont très consommatrices d’énergie », reproche-t-il, « cela en limite
l’usage. » Ce à quoi Patrick Decker
répond que les garanties quant à
la durée de vie des étiquettes graphiques est comparable à celle de
leurs aînées. Et, par ailleurs, les possibilités offertes d’ouvrir des pages
web par le biais des QR Codes ou
des NFC nécessiteraient que le titulaire passe du temps à travailler
sur le choix des sites qui, selon lui,
seraient les plus adaptés à sa communication. « Ce que peut faire une
grande enseigne de la distribution
pour l’ensemble de ses magasins
est plus complexe pour des officines », ajoute Philippe Lepage.
S’il est vrai que pour l’instant, il est
improbable de voir émerger ce
marché à court terme, nul doute
que l’évolution technologique et
tarifaire les rendra plus accessibles
dans un avenir pas si éloigné.
Se lancer dans l’e-commerce en pha
La vente en ligne, p
Créer un site de vente en ligne est pour beaucoup une
nécessité, une façon d’exister sur le web, mais c’est un
vrai métier, exigeant, qui nécessite d’emblée de définir un
projet précis et d’ajuster ses moyens à ses ambitions.
« Il y aura beaucoup d’appelés
et peu d’élus. » Cette prophétie
biblique convient à merveille à la
vente en ligne dans le
monde de la pharmacie.
Vécue
comme
un
élargissement
des possibilités offertes
aux officines,
la réalité de
l’e-commerce
est plus prosaïque : les sites
sont nombreux, peu
d’entre eux sont vraiment rentables. Un constat partagé par
plusieurs prestataires sans pour
autant qu’un chiffre quelconque
puisse être avancé.
Il faut dire qu’une pharmacie qui
se lance dans la vente en ligne est
vite coincée. D’un côté par la parapharmacie, marché très compétitif où les positions sont
déjà prises par différentes enseignes,
seules les plus
grandes et les
plus agressives
sur le plan tarifaire peuvent
prétendre
y
jouer un rôle à
une échelle nationale. Mais est-on
encore dans le métier
de l’officine ? Et de l’autre par la
vente de médicaments OTC, très
encadrée par la loi et, de ce fait,
assez coûteuse puisqu’il est nécessaire de passer par un hébergeur de données de santé, pour
© FOTOLIA.COM
Un
positionnement
original peut
contribuer à étendre
la notoriété du site
lequel le coût de l’investissement
est très élevé. Soit plusieurs centaines d’euros par mois pour une
officine. Cela n’empêche pas d’y
aller, mais il faut le faire en connaissance de cause. Et être conscient
qu’il y a un certain nombre d’obligations à respecter dans sa relation avec l’acheteur en ligne. Pour
l’instant, les internautes habitués
à acheter en ligne des produits
de parapharmacie commencent
à s’intéresser aux médicaments –
ils ajoutent par exemple une boîte
d’antalgique à leur commande –,
mais ne l’organisent pas encore
autour du médicament.
Différenciation, originalité
D’où la nécessité de savoir très
précisément où l’on veut aller
avec la vente en ligne et se définir un périmètre précis. Périmètre
géographique, certes, le site de
vente en ligne peut être vécu
comme un prolongement de l’officine vis-à-vis de sa clientèle tra-
n pharmacie
ditionnelle. Mais Internet dissout
les frontières et le périmètre à
identifier est celui du catalogue :
en trouvant un positionnement
original, phytothérapie, homéopathie, hygiène, certains types
de matériel médical, etc… et une
offre de produits qu’on ne trouve
pas partout.
Une offre originale en ligne
marque plus facilement les internautes et permet de se créer une
clientèle qui ne cherche pas seulement du prix, mais aussi des
produits adaptés à une problématique précise. Une fois construit
le catalogue, il faut travailler les
fiches produits et les visuels de
telle sorte que, là aussi, la différenciation se fasse avec le site en
ligne voisin, un travail important
qu’il ne faut surtout pas négliger.
Et, déjà, penser à la façon dont le
site sera référencé. C’est en effet
la condition sine qua non pour
qu’un site, quel qu’il soit du reste,
vente en ligne ou pas, puisse être
visible sur la Toile : faire en sorte
que les moteurs de recherche,
Google essentiellement, puissent
le repérer, par le biais d’un contenu bien construit avec des mots
clés adaptés à la façon dont le
titulaire de l’officine veut voir son
site apparaître sur Internet. Ces
mots clés renseignent le nom de
la pharmacie, sa localité, ses spécificités (matériel médical à Orléans, par exemple) et ils doivent
être répétés dans les pages autant de fois qu’il est nécessaire.
Mieux le référencement est fait,
plus haut apparaît le nom du
site dans la page de recherche,
et mieux vaut apparaître dans
© DR
e, pas à pas
les tout premiers noms, l’expérience montrant en effet que les
internautes regardent à peine les
noms en bas de page. Quant à les
imaginer consulter les suivantes…
Faire en sorte de bien référencer son site, c’est aussi en gérer
le contenu de façon régulière,
les moteurs de recherche étant
très attentifs à la « fraîcheur » de
toutes les informations qui y figurent ainsi qu’à leur originalité :
le copié-collé est vite repéré et
se révèle fatal. Et surtout ne pas
laisser le site vivre sa vie, comme
par exemple laisser une promotion pendant six mois. Ou ne
pas répondre à une commande
pendant une semaine. ❯❯❯❯❯❯
Un site de
vente en ligne
ambitieux peut
coûter jusqu’à
30 000 € pour
sa création
et plusieurs
milliers d’euros
mensuels
pour son
fonctionnement.
La vente en ligne, pas à pas
❯❯❯❯❯❯ Des
exemples
pourtant courants. Dans la mesure
où il est toujours difficile d’acquérir une nouvelle clientèle,
le site de vente en ligne doit tout
faire pour la fidéliser. Cela suppose de suivre le comportement
des cyberacheteurs. Or, il existe
pour cela des outils, notamment
Google Analytic, qui apportent des
informations précieuses, temps
passé sur les différentes pages,
thématiques les plus visitées… Cela
impose de réaménager le site, si
nécessaire, en fonction des informations transmises.
e-mail ou pas ?
Il est aussi important de suivre
les « paniers » abandonnés, pour
éventuellement les relancer, par
e-mail, pour une promo en para
par exemple. Un outil à utiliser
avec mesure, certes, l’usage de l’email, est bénéfique pour
un pharmacien car
l’internaute a une
bonne image de
la profession :
il ouvrira plus
volontiers un email, provenant
de son pharmacien que d’une
quelconque
enseigne, mais
point trop n’en
faut. Néanmoins, il
permet une certaine
créativité,
notamment
lors des fêtes par exemple, où le
site de vente en ligne peut proposer des « packs » bien positionnés par le biais d’e-mails, tout en
respectant l’image de professionnel de santé que le pharmacien
doit délivrer à travers la Toile.
L’envoi de promos par email pose cependant la
question de la communication des pharmaciens sur Internet
alors qu’il est tenu
de
communiquer
dans l’espace physique uniquement à
l’intérieur de son officine. Pour l’instant,
la réponse est floue,
les autorités compétentes ne s’étant pas clairement exprimées.
Faire
vivre
un site de
vente en ligne,
c’est apporter
un contenu pas
forcément lié au
catalogue
Communiquer et former
Faire vivre un site de vente en ligne,
c’est communiquer plus largement,
n prolongement de l’o cine, uniquement
© FOTOLIA.COM
« Il y a une place à prendre, pas question de la
laisser à autrui. » C’est la volonté d’être présente sur
Internet pour la seule image de sa pharmacie que
Blandine Girot, titulaire de la pharmacie Bayen dans
le XVIIe arrondissement à Paris, a ouvert un site de
vente en ligne. Un site qui doit être avant tout le
prolongement virtuel de l’officine et seulement cela.
D’où un catalogue qui reflète son positionnement
de professionnel de santé, pour
l’essentiel des médicaments OTC, mais aussi
une gamme de vitamines, « qu’on ne trouve pas
facilement ailleurs ». Une façon pour elle de se
différencier car elle refuse de jouer sur les prix,
ceux-ci devant être les mêmes que dans l’officine.
La titulaire a confié la création du site à un prestataire
d’après le bouche-à-oreille. L’animation du site en
ligne lui prend globalement peu de temps. Certes,
il y a les mises à jour à effectuer, l’introduction
de nouveaux médicaments, la gestion des
promotions, mais cela n’est pas si chronophage.
L’important a été de bien organiser la préparation
des commandes et, pour cela, Blandine Girot a
installé une tablette dans l’espace de déballage de
la pharmacie qui, avec une alerte visuelle, annonce
l’arrivée d’une nouvelle commande. L’apport de
la vente en ligne est limité en termes de chiffre
d’affaires – quelques commandes par jour tout au
plus –, mais cela apporte une clientèle différente,
qui vient parfois en officine chercher sa commande.
Et cela enracine l’image de la pharmacie auprès de
sa clientèle traditionnelle.
© DR
apporter un contenu pas forcément
lié au catalogue, mais plutôt aux informations de santé plus générales,
des articles divers, des campagnes
de prévention… Et aussi faire attention aux éventuels échanges qu’il
peut y avoir entre pharmaciens et
internautes, certains par exemple
ouvrant une page professionnelle
Facebook, pour une visibilité plus
grande et surtout une proximité
qui renforce le lien par de petites
infos brèves, des éléments d’actualité… Et, surtout, répondre quand,
dans des blogs ou sur Facebook,
un avis négatif circule. Last but not
least, ne pas oublier de simplement
communiquer sur le site web à l’intérieur des murs de l’officine. Et, audelà de la communication, de veiller à ce que la logistique soit bien
au point – qu’il exis te par exemple
un espace pour la préparation des
commandes – et s’assurer d’une
bonne prestation au niveau des
transports.
Faire vivre un site de vente en
ligne est un travail important, exigeant et qui demande des compétences précises qui, même si
elles sont loin d’être inaccessibles
aux pharmaciens, sont cependant
chronophages. Et, après tout,
ce n’est pas leur métier. Certains
prennent le taureau par les cornes
et s’y confrontent, embauchent ou
forment le plus souvent une personne susceptible d’animer le site
de vente en ligne, assurent également la formation de l’ensemble
de l’équipe aux réponses à apporter ne serait-ce qu’aux internautes
qui appellent, et réussissent aussi
à identifier le meilleur des offres au
niveau des prestataires de services
qui construisent et hébergent le
site. Le coût peut se révéler assez
élevé, certaines estimations vont
jusqu’à 20 ou 30 000 € pour la
seule création d’un site et un budget de fonctionnement important.
Tout dépend néanmoins de l’ambition qu’on y met : si l’on considère
la vente en ligne comme le prolongement de son officine sans
toutefois vouloir à tout prix une
stratégie commerciale agressive
sur la Toile, le coût en sera d’autant moins élevé. Des solutions
proposées par les groupements
permettent de disposer de vente
en ligne à moindre frais, ainsi que
des plates-formes mutualisées, à
l’image de Pharmarket qui gère un
catalogue centralisé et un contenu
« à la carte », dans lequel le titulaire choisit, de façon à diminuer
les coûts d’ensemble.
Penser à la
façon dont
le site sera
référencé.
’est en e et
la condition
sine qua non
pour qu’un site
puisse être
visible sur la
Toile.
Les nouveaux enjeux de la mobilité
De l’informatique mobile à
Les smartphones et les tablettes révolutionnent l’usage de
la santé et vont bien au-delà désormais des applications
dédiées à la gestion de l’officine. Ils constituent un lien avec
les patients, que les pharmaciens doivent s’approprier,
car beaucoup s’y intéressent aussi.
des entretiens pharmaceutiques.
Il existe même des lecteurs portatifs de
carte vitale, pour
les pharmaciens
qui se déplacent
dans les EHPAD
ou au domicile
des malades.
Faire le tri
parmi les applis
Il y a nécessité
d’aller au-delà
d’un simple rôle
d’intermédiaire
Mais la mobilité, c’est
aussi celle de la santé tout
court puisque, aujourd’hui, des
milliers d’applications voient le
jour, utilisables par tout un chacun sur son smartphone ou sa
© PHARMAGEST
La mobilité est partout. Mobilité
de l’informatique officinale, la majeure partie des outils disponibles
aux pharmaciens et aux équipes
officinales sont désormais portés
sur des plates-formes mobiles.
Les pharmaciens peuvent ainsi
consulter leur logiciel de chez
eux, tous les chiffres de l’officine,
sa gestion, ses commandes, l’état
de ses stocks, etc. Ils peuvent
aller jusqu’à contrôler par le biais
de caméras ce qui se passe dans
l’espace de vente de l’officine.
Les équipes peuvent utiliser ces
supports à l’intérieur de l’officine,
faire des relevés pour des inventaires ou s’y appuyer pour mener
tablette. Pour le pharmacien,
ce qu’on appelle parfois la « m
santé » est un champ des possibles à la fois considérable et
incertain. Autant l’informatique
mobile a des frontières bien précises qui permettent finalement
de faire des choix en
toute
connaissance
de cause, autant la
m santé, qui utilise
les mêmes outils
mobiles, est plus
difficile à appréhender car elle
fait intervenir de
très
nombreux
acteurs aux profils
divers, auprès desquels
les pharmaciens ont besoin
de savoir s’il faut se placer ou pas.
Ces acteurs sont des géants, des
laboratoires
pharmaceutiques
bien sûr, mais aussi les champions
du numérique, comme Google et
Apple. Ils peuvent tout aussi bien
être des entreprises beaucoup
plus confidentielles, des groupements, voire des associations qui
créent des applications mobiles
pour aider des patients atteints
de telle ou telle pathologie.
Difficile dans ce contexte de se
faire une place. Parfois, le rôle du
pharmacien est évident. C’est le
cas par exemple avec une application destinée à aider les patients
diabétiques à mieux vivre leur
maladie, conçue par le laboratoire
MSD avec l’aide de la Fédération
française des diabétiques (AFD).
MSD considère les pharmaciens
comme étant au cœur du dispositif d’information et de conseil au-
Des précautions
à prendre
© DR
tour de cette application, DiabetoPartner. Trois mille d’entre eux
ont été sélectionnés et formés
pour cette tâche. D’autres laboratoires envisagent aussi l’étape indispensable que représente pour
eux la « case » pharmaciens dans
la diffusion de leur application esanté, comme Biogaran, pour son
outil d’aide à l’observance des
traitements Medi’Rappel. Néanmoins, une certaine vigilance est
de mise pour la plupart
des outils proposés sur
le marché. D’après DMD,
société spécialisée dans
l’évaluation des applications mobiles dans le
domaine de la santé, le
nombre des applications
véritablement
dignes
d’intérêt est en France
autour d’une centaine,
ce qui est très peu.
D’où quelques précautions à prendre avant de se
décider à préconiser telle ou
telle application mobile. Tout
d’abord, s’interroger sur la gratuité, souvent de mise pour ces
outils. Selon la société ou l’organisme qui est derrière, elle n’a pas
du tout le même sens : groupements de pharmaciens, association de consommateurs et grands
groupes internationaux n’ont
absolument pas les mêmes intérêts. Les données fournies dans
le cadre des échanges liées à ces
applications mobiles et relatives
aux pharmaciens et/ou à leurs
© FOTOLIA.COM
la « m santé »
patients
peuvent
être ensuite vendues
à d’autres (quand
elles ne concernent
pas directement la
santé des patients,
très protégées en
France). Ensuite, il
faut vérifier l’ergonomie et la qualité des
applications, notamment voir si le nombre
d’actions pour le patient n’est pas
trop élevé, vite lassé au-delà de
trois ou quatre clics. Qualité également de la transmission et de la
qualité des échanges, et particulièrement sa capacité à traiter un
grand nombre d’utilisateurs.
Le pharmacien peut aller au-delà
d’un simple rôle d’intermédiaire
et jouer un rôle actif avec ses patients, dans l’usage de la m santé
notamment dans le cadre de la
prévention et du suivi. Géolocalisation, envoi d’ordonnance et,
surtout, une aide pour une meilleure observance des traitements
Plus de
100 000
applications
de m santé
dans le monde,
mais seulement
une centaine
vraiment digne
d’intérêt en
France.
(qui concentre beaucoup de l’ensemble des applications mobiles),
dans un cadre peut-être élargi de
programme de santé du patient,
tout cela est possible potentiellement. Mais cela demande un outil
adapté et quelques éditeurs commencent à s’y intéresser. Ceux qui
fournissent les LGO, de telle sorte
que l’outil en question soit parfaitement intégré à l’univers informatique du pharmacien.
© FOTOLIA.COM
Grâce à une messagerie dédiée
Communiquer en
avec d’autres pr o
L’ASIP Santé s’est mise d’accord avec sept ordres nationaux
des professionnels de santé pour faciliter les échanges
entre praticiens. L’objectif est de conserver la souplesse
et la simplicité des messageries tout en garantissant leur
sécurité. Mais, concernant les pharmaciens, cela pose des
problèmes d’interopérabilité avec les logiciels de gestion
d’officine (LGO).
Finis les e-mails hasardeux transmis à d’autres professionnels de
santé. Les pharmaciens vont très
bientôt pouvoir échanger avec
leurs pairs sans risquer de voir,
par exemple, les données reprises
par des entreprises qui les utilisent à des fins marketing. La
sécurisation des messageries de
données de santé était un objectif
à atteindre pour l’ASIP Santé ainsi
que pour les sept ordres nationaux des professionnels de santé
impliqués dans cette mission. Des
groupes de travail rassemblent
depuis 2012 toutes les parties
concernées. Après avoir expérimenté le système proposé, elles
vont participer au déploiement
des messageries sécurisées MS
Santé, qui va commencer cette
année. Enfin.
« La difficulté n’était pas technologique, elle était d’intégrer la dimension interprofessionnelle de ce
projet de telle sorte que l’ensemble
des praticiens de santé puissent assurer une coordination des soins au
plus près des patients », explique
Vladimir Vilter, en charge du déploiement de MS Santé à l’ASIP.
Toutes les parties voulaient que
les choses soient le plus simple
possible, aussi simples que les
messages qu’on envoie à tout un
chacun aujourd’hui, la sécurité en
plus.
Simplicité et adaptabilité,
mais…
C’est chose faite aujourd’hui,
ou presque. La simplicité, cela a
d’abord été de faire en sorte que
le cadre juridique soit le plus clair
possible pour tout le monde. Le
comité de MS Santé a travaillé avec
la CNIL (Commission nationale de
l’informatique et des libertés) et
il a été décidé d’utiliser au mieux
les textes règlementaires existant
sans y ajouter quoi que ce soit.
Résultat : un simple engagement
de conformité est demandé. Cela
a consisté ensuite à permettre à
chaque profession de bénéficier
d’un nom de domaine spécifique,
sur le modèle, pour les pharmaciens, @pharmacien.mssante.fr. Il
suffit d’aller sur le site mssante.
fr, de créer un compte de messagerie avec pour seule exigence la
carte CPS, le code associé et un
lecteur de carte à puce et, ensuite, il est possible de créer une
À savoir
Les sept ordres participant
au projet sont : Ordre national des médecins, Ordre des
sages-femmes, Ordre national
des pharmaciens, Ordre national des chirurgiens-dentistes,
Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Ordre national
des
pédicures-podologues,
Ordre national des infirmiers.
Les différentes étapes
de la création d’un compte
de messagerie et d’une
messagerie sont décrites dans
des tutoriels dédiés que l’on
trouve sur le site mssanté.fr.
La messagerie sécurisée MS
Santé est gratuite, elle n’est
pas obligatoire.
adresse mail. La carte CPS permet
ainsi de garantir que le propriétaire de la nouvelle adresse est
bien un professionnel de santé.
La boîte mail en question a une
capacité de 2 Go et il est possible
de transmettre des pièces jointes
jusqu’à 10 Mo. Les comptes rendus, les résultats d’analyse et
tous les autres documents liés
à la santé des patients pourront
ainsi être transmis en toute sécurité. « Pour les pharmaciens, l’usage
peut en être quotidien, demander
par exemple à un médecin, en cas
d’indisponibilité d’un médicament,
s’il est possible de le remplacer par
un autre ou s’il vaut mieux attendre,
e
n toute sécurité
r ofessionnels de santé
ou bien prévenir une infirmière que
le produit attendu par son patient
est arrivé », décrit Vladimir Vilter.
On imagine sans peine les
usages possibles. Disponibles à partir d’un
m i c ro - o rd i n a t e u r,
ces messageries le
seront
prochainement sur des outils
mobiles, tablettes et
smartphones, le déploiement est en cours.
ne butait néanmoins sur des difficultés techniques, l’intégration
de ces messageries dans les
différents logiciels métiers des professionnels concernés. Or,
chaque profession
a, sur le plan des
logiciels d’exploitation, des spécificités uniques.
Ces softwares ont
par exemple parfaitement intégré les spécifications de MS Santé pour
les médecins et les auxiliaires
médicaux, métiers pour lesquels
l’informatique a quelque chose
d’un peu artisanal. En revanche,
pour les pharmaciens, c’est une
autre affaire. Les logiciels pour
officines sont beaucoup plus industriels et complexes. « La carte
CPS est, dans l’officine, liée à beaucoup de fonctionnalités », explique
ainsi Emmanuel Fretti, directeur
général d’Isipharm et vice-pré-
La carte
CPS
au cœur
du système
MS Santé
…des difficultés techniques
en voie de résolution
© FOTOLIA.COM
L’autre avantage lié à MS Santé
est l’existence d’un annuaire des
professionnels de santé où chacun d’entre eux pourra retrouver
les références qu’il souhaite. En
effet, dès lors qu’une adresse est
créée, celle-ci est publiée dans
cet annuaire commun, et sécurisé. Tout serait parfait dans le
meilleur des mondes si la solution
proposée par le comité de travail
sident de la FEIMA (Fédération
des éditeurs d’informatique médicale et paramédicale ambulatoire), « son usage pour sécuriser
l’envoi de chaque message peut
potentiellement bloquer le bon
fonctionnement de l’officine. » Par
ailleurs, les éditeurs, devenant de
fait des opérateurs de messagerie, vont être contraints de développer autant d’interfaces qu’il y a
de solutions. La FEIMA a d’ailleurs
publié un communiqué en mai
dernier sur les risques que faisait
peser l’application MS Santé en
matière d’interopérabilité. Cela
signifie beaucoup de développement, un alourdissement des
process et, par conséquent, un
surcoût pour les utilisateurs. Pour
l’instant, l’ASIP Santé et la FEIMA
travaillent ensemble à résoudre
ces difficultés, notamment par,
peut-être, un système d’authentification sous forme de certificat
électronique. Une solution devrait
être trouvée rapidement.
Une
capacité
de 2 Go,
des pi ces
jointes jusqu’à
10 Mo.
© FOTOLIA.COM
Mode de paiement
Technologie sansToujours plus vite ! C’est ce que permet la technologie
sans-contact. Mise à profit par les organismes bancaires,
elle est en train de révolutionner le paiement traditionnel.
Comme d’autres commerçants, les pharmaciens y sont
confrontés. Et la sécurité dans tout ça ?
En apparence, le sans-contact
semble relever de la magie. Il suffit de passer sa carte bancaire ou
son smartphone sur le terminal
de paiement électronique (TPE)
du commerçant pour confirmer
la vente et opérer la transaction.
Cela grâce à la technologie NFC
(Near Field Communication). Si
certains se réjouissent de ces progrès destinés à faciliter le quotidien, d’autres modèrent leur emballement et restent prudents.
Une pratique qui séduit
En septembre 2014*, 47 % des
cartes bancaires émises en
France étaient munies de la technologie sans-contact. La progression est impressionnante puisque
le nombre a été multiplié par huit
en trois ans. Côté points de vente,
18,5 % des commerces sont actuellement équipés de TPE compatibles. Concernant le paiement
par smartphone, la pratique est
encore récente et l’année 2015 devrait fournir les premiers chiffres.
La France s’est fixée l’objectif de
8 millions de personnes payant
avec leur mobile en 2020 (cf.
34 plans de la Nouvelle France
industrielle). « Des offres ont été
spécialement conçues pour favo-
Comprendre le sans-contact
La technologie NFC (Near Field Communication) est un système
de communication en champ proche. Elle permet l’échange de
données à courte distance. Cette fonction est utilisée depuis
longtemps pour les cartes d’abonnement type Navigo (RATP)
et, depuis plus récemment, pour les transactions b a n c a i re s
via les cartes de paiement ou les smartphones.
La sécurité et la vigilance
© FOTOLIA.COM
Il est possible d’embarquer une carte
de paiement dématérialisée dans un
smartphone équipé NFC. Au préalable,
une demande de souscription auprès
de sa banque est nécessaire. La banque
charge les données nécessaires dans
une partie sécurisée de la carte SIM.
Pour régler (même sans réseau), il suffit
d’approcher le mobile du terminal de
paiement électronique (TPE).
riser l’acceptation de ce mode de
paiement par les commerçants et
donc par les consommateurs »,
indique Gabriel Behra (direction
commerciale, marketing et communication du Crédit Mutuel).
Pour les pharmaciens, il y a évidemment plusieurs intérêts à proposer ce service. C’est d’abord un
moyen de fidélisation pour satisfaire les clients qui ont adopté
le sans-contact. Comme pour
la carte bancaire il y a quelques
années, la pharmacie montre ses
capacités d’adaptation aux nouvelles technologies. Autre argument, le temps de la transaction
est réduit. Couplé à l’affichage
automatique sur le TPE du montant à payer proposé par certains
éditeurs de logiciel (Offizzy de
Pharmagest), l’ensemble permet de gagner en rapidité et en
efficacité. Enfin, les paiements
sans-contact sont réservés aux
sommes inférieures à 20 euros, ce
qui représente une grande partie
des transactions réalisées en officine. En 2014, sous l’impulsion de
l’Union européenne, les banques
ont baissé les commissions interbancaires : « L’application de ces
directives a permis de proposer des offres compétitives aux
commerçants », confirme Gabriel
Behra.
En France, les terminaux de paiement doivent avoir reçu un agrément comportant une évaluation
de leur sécurité. « Les fournisseurs
de TPE ne proposent plus que des
© FOTOLIA.COM
- contact : efficace et sûre
appareils compatibles NFC. De
même, toutes les banques sont en
mesure de proposer aux commerçants des TPE équipés de
cette technologie »,
indique Thibault de
Dreuille, délégué
général de l’Association française du sanscontact mobile
(AFSCM). L’association, créée
pour coordonner
et promouvoir le développement du paiement
sans-contact, veille aussi à sécuriser l’usage de ce nouveau service.
« Notre travail vise à standardiser
cette nouvelle technologie, ce qui
nécessite d’établir des règles pour
les paiements sans-contact réalisés avec un smartphone », précise T. de Dreuille. À ce jour,
le sans-contact ne permet de régler que les
montants de moins
de 20 euros pour
les cartes bancaires, de moins
de 300 euros
pour les mobiles.
En cas de paiement
par carte, la saisie
du code est demandée après 100 euros d’achat
cumulés (soit 5 paiements sanscontact de 20 euros). « C’était
une volonté pour rassurer le client
et pour faciliter le passage d’un
Les
paiements
sans-contact
sont réservés aux
sommes inférieures
à 20 euros
système avec code à un système
sans code », explique encore T. de
Dreuille. Si la transaction est autorisée, le TPE la valide et émet
un ticket. Du point de vue des
commerçants, le paiement sanscontact reste donc un paiement
facile à proposer et sûr, au même
titre que le paiement traditionnel
par carte bancaire. En comparaison, « la vente à distance fait l’objet d’une fraude plus importante,
près de vingt fois supérieure aux
paiements de proximité », relève
l’Observatoire de la sécurité des
cartes de paiement (OSCP).
* Source : Observatoire du NFC et
du sans-contact
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AMlab réalise des projets innovants dans tous les domaines du retail, de la restauration, du bien-être et de l’hôtellerie et il se différencie dans le panorama international comme l’un des meilleurs spécialistes dans la conception des pharmacies.
Sa particularité réside dans la fusion du conseil stratégique [inVISION], de l’élaboration de projet [inPROJECT] et de la réalisation [inCONTRACT].
Nous suivons le pharmacien tout au long de son parcours d’évolution et nous le
soutenons dans la définition de sa stratégie à 360°. Nous l’aidons à mieux vendre
ses produits en améliorant l’aspect de l’exposition, en régulant les espaces, en
augmentant la fidélisation du client ainsi que sa permanence à l’intérieur du point
de vente.
De plus, AMlab est le créateur du projet Pharmacie 3.0 qui brise tous les schémas
de pensée classiques associés à l’officine et qui révolutionne la façon de vivre le
point de vente, à partir du layout jusqu’à la store-interaction, en passant par la
multicanalité, les sens et la relation client. Le concept Pharmacie 3.0 a été développé dans une optique de durabilité économique et de compatibilité écologique,
avec l’objectif de fournir au pharmacien un instrument efficace et performant et
d’offrir à la collectivité un « endroit meilleur ».
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AMlab propose des projets sur mesure, établis sur la base des attentes
du pharmacien titulaire et de son
équipe ainsi que des besoins de la
clientèle. Un travail très personnalisé,
capable d’interpréter les attentes du
consommateur, sa façon d’aborder
les espaces, sa capacité à se mouvoir
et à s’orienter. Ce trait dominant apparaît dans chacune des réalisations
d’AMlab, à partir de la pharmacie Bilgraer de Neuilly-sur-Seine jusqu’à la
pharmacie de l’Yvette de Palaiseau,
en passant par la première Pharmacie 3.0 de Lyon avec une surface de
vente de 600 m2 incluant un espace
réservé aux patientes traitées pour
un cancer (pharmacie qui ouvrira au
cours de l’hiver 2015).
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envers ses clients.
Son but est de comprendre les phénomènes et les habitudes de
consommation et de les transposer en plans stratégiques.
inPROJECT est l’unité opérationnelle qui développe des projets
uniques, capables d’exprimer la vision du client et de respecter ses
attentes.
Il sert à personnaliser les intérieurs en se basant sur la composante
commerciale et en s’appuyant sur les connaissances tout en mettant en avant l’expérience d’achat.
inCONTRACT est l’unité opérationnelle qui gère toutes les étapes
d’organisation liées à la réalisation des travaux.
Il s’engage à allier le savoir-faire et le professionnalisme en respectant les échéances, le devis et la qualité.
Agenceurs
Le concept
Les contacts
L’agencement de pharmacies est notre métier fondateur, celui sur
lequel nous avons bâti notre réputation de savoir-faire et de créativité.
Spécialiste reconnu, chaque année nous réalisons de très nombreuses
réalisations d’officines en France et dans les Dom-Tom. Cette expérience
approfondie nous vaut d’intervenir auprès des professionnels
indépendants, des groupements et des réseaux.
■ BOURSIN AGENCEMENT
12, chemin du Pavillon
35500 Vitré
Tél. : 02 99 75 00 50
[email protected]
www.boursin-agencement.com
Visiblement différent : Parce que votre espace commercial est unique
et que sa personnalité doit être immédiatement perceptible, nous
construisons avec vous un espace qui vous ressemble. Parce que Boursin Agencement privilégie le sur mesure, le mobilier industrialisé, la modularité et la créativité graphique. Parce que notre expertise en matière
de merchandising vous aide à valoriser votre espace. Parce que nous
sommes fabricants, ce qui nous permet d’optimiser la qualité et l’originalité de notre offre, de maîtriser les coûts pour vous offrir le meilleur
produit au meilleur prix. Parce que notre approche, elle aussi, est différente : nous savons écouter et proposer, créer et installer, dans une
logique d’accompagnement et de collaboration constructive.
Patricia Boursin
Président-directeur général
Tél. : 02 99 75 00 50
[email protected]
Thierry Trasbot
Directeur commercial
Tél. : 02 99 75 00 50
[email protected]
Parce que votre retour sur investissement est gage de notre savoir-faire.
Les références
Les engagements
• Pharmacie Thireau
10, rue des Grands-Champs - Ancenis (44)
• Pharmacie Richelieu
2, route Fontenay - Luçon (85)
• Pharmacie Lyon Confluence
4, rue Casimir-Perier - Lyon (69)
• Pharmacie de la Poste
5, av. du Général-de-Gaulle - Fougères (35)
• Pharmacie de Magny
40, rue Clef-des-Champs
Magny-le-Hongre (77)
• Pharmacie Calatayu
214, allée Danielle-Mitterrand - Lodève (34)
• Pharmacie Modelon
Route des Tattes-d’Oie - Nyon (Suisse)
• Pharmacie des Rives de la Basse
97, av. du Dr-Torreilles - Perpignan (66)
Expertise : Depuis 1947 et à travers trois générations, Boursin
Agencement renouvelle l’architecture commerciale pour faire
de votre point de vente un territoire commercial efficace.
Accompagnement : Notre indépendance est notre force. Elle
nous permet de vous proposer un accompagnement personnalisé et complet, une approche Boursin Agencement qui privilégie l’écoute, la souplese et la réactivité.
Créativité : Design et ergonomie sont au cœur de notre
démarche. Parce qu’un point de vente efficace est un lieu
agréable, personnalisé où le consommateur doit se sentir bien.
Innovation : Nous développons des solutions exclusives reconnues pour leur élégance, leur qualité. Notre ligne de meubles
modulables offre le meilleur rapport qualité/prix du marché.
Fabrication : Nous sommes un des rares acteurs, en France,
à fabriquer entièrement nos produits. Un gage d’authenticité,
de qualité et de confiance !
02 51 31 09 88
www.cap-agencement.com
Agenceurs
Le concept
Les contacts
Spécialistes de l’agencement d’espaces commerciaux depuis de nombreuses années, forts d’une grande expérience, nous avons développé
une approche unique et respectueuse.
Ainsi, pour chaque réalisation, nous réfléchissons à créer une démarche
spécifique aux lieux qui vont être agencés.
■ CAP Agencement
Route de La Roche-sur-Yon
B.P. 17
85620 Rocheservière
Tél. : 02 51 31 09 88
Grâce à une analyse approfondie de l’espace à aménager, notre équipe
de designers propose des solutions pertinentes et créatives en adéquation avec les attentes et les envies de nos clients.
L’évolution des métiers du pharmacien ainsi que l’exigence directement liée font partie intégrante de leurs axes de reflexion. Ce travail
de fond mené en dialogue avec le client génère un espace de travail
unique et sur mesure.
www.cap-agencement.com
De la définition du projet à la réception des travaux, en passant par la
conception, la fabrication et l’installation du mobilier, nous maîtrisons
l’ensemble du projet d’agencement. Notre maîtrise d’œuvre reconnue
et appréciée fait de nous d’incontournables partenaires pour les projets d’agencement d’espaces commerciaux.
Les références
Les engagements
• Pharmacie de la Louvière – Saint-Maur-des-Fossés (94)
• Pharmacie Magnier – Chaumontel (95)
• Pharmacie Gastal – Luçon (85)
• Pharmacie Guiot – Cugand (85)
• Pharmacie de l’Hôtel de ville – Compiègne (60)
• Pharmacie Roucher– Doué-la-Fontaine (49)
• Pharmacie Chapman – Nantes (44)
Réactivité : Nos agents commerciaux sont
à votre entière disposition sur l’ensemble du
territoire français.
Créativité : Notre équipe de designers met
tout en œuvre pour vous proposer le meilleur
agencement possible.
Qualité : Nos menuisiers qualifiés fabriquent
dans notre atelier, en France, vos meubles sur
mesure.
Respect des délais : Vous souhaitez votre
nouvelle officine pour une date précise. CAP
Agencement s’engage avec vous.
Agenceurs
Le concept
Les contacts
HMY, fort de son expérience de plus de 50 ans, est leader européen de l’agencement et de l’aménagement de magasins.
Fabricant d’équipement commercial, nous accompagnons
nos clients dans leur projet, de l’implantation au montage.
Nous mettons à votre disposition le savoir-faire de nos
équipes pour vos projets d’agencement de pharmacies. Nos
trois sites de production français sont répartis sur tout le territoire, à Monéteau (89), Vendôme (41) et Escatalens (82),
vous garantissant ainsi réactivité et qualité, quel que soit le
matériau travaillé.
Nous transformons la zone de vente de nos clients en un espace attractif et efficace. Nos produits, services et solutions
innovantes contribueront à créer une expérience d’achat
unique dans votre espace.
Les références
Sandrine Berrehouc-Micheau
Chef des ventes Pharmacie-Parapharmacie
Tél. : 06 22 10 76 54
E-mail :
[email protected]
Christelle Lecomte
Chargée d’affaires Pharmacie-Parapharmacie
Tél. : 02 54 23 56 56
Les engagements
Pharmacies
• Pharmacie des Quais - Lille
• Pharmacie Filloux - Les Herbiers
• Pharmacie du Pintey - Libourne
• Pharmacie Sayanoff - Corbeil-Essonnes
• Pharmacie Saint-Fargeau - Paris
• Pharmacie Manin - Paris 19e
• Pharmacie des 4-Chemins - Pantin
• Pharmacie Brunet - Fontainebleau
• Pharmacie Champy - Noisy-le-Grand
• Pharmacie des 4-Vents - Drocourt
• Pharmacie Trianon - Le Chesnay
• Pharmacie El Ouali - Vendôme
• Pharmacie Rive Sud Tritsch - Mûrs Érigné
• Pharmacie Midekin - Bondy
• Pharmacie Foltz - Diarville
• Mieux-Être - Paris
• Para Beauty - Paris
Groupements
• Ceido
• Pharmavance
• Giphar
• Lafayette
• Anton & Willem
• Paris Pharma
■ HMY FRANCE
Établissement de Vendôme
Z.I. Sud - Rue Marc-Seguin
41100 Vendôme
Tél. : 02 54 23 13 00
www.hmy-group.com
Nous écoutons vos besoins pour développer des solutions adaptées à votre pharmacie et nous vous accompagnons à différentes étapes :
• Analyse de vos besoins
• Étude des flux de circulation
• Implantation
• Production
• Installation
• Suivi et assistance par une équipe dédiée
Pour répondre aux besoins des groupements, nous
avons un bureau d’études intégré spécialisé pour la prise
en charge de concept, du cahier des charges au prototype et pilote.
Les différents systèmes de mobilier, développés spécifiquement pour chaque type de secteurs d’activité,
garantissent une exploitation maximale de l’espace disponible dans chaque établissement. De plus, ils assurent
une grande polyvalence, s’harmonisent avec l’esthétique
désirée et multiplient les possibilités de merchandising.
Grâce à notre savoir-faire, notre bureau d’études, notre
équipe de designers et notre technologie de pointe,
nous proposons des solutions toujours plus innovantes :
qualitatives, adaptées et optimisées.
Notre force réside dans notre capacité à vous accompagner et à déployer votre projet sur une ou un ensemble
de pharmacies.
Agenceurs
AGENCEMENT
Le concept
Les contacts
Avec 30 ans de réalisation d’officines, JBCC s’impose comme
un des leaders incontesté de l’agencement de pharmacie.
Nos équipes travaillent en étroite collaboration avec le merchandising afin de faire évoluer en permanence notre offre.
Celle-ci étant en adéquation avec les envies, les choix et la
réalité économique de nos clients.
JBCC vous propose de nouvelles solutions performantes et
économiques :
• Une solution bois écologique et concurrentielle,
• Une solution métal efficace et adaptable à votre budget,
• Une solution sur mesure personnalisée et au juste prix.
Pour cela, contactez-nous dès aujourd’hui au :
Tél. : 02 40 63 85 80
Site web : www.jbcc-agenceur.com
■ JBCC Agenceur
Joris Bloyet Gérant
15, route de la Hubonnière
BP 1049 – 44880 Sautron
Tél. : 02 40 63 85 80
www.jbcc-agenceur.com
Franck Drouet
Architecte d’intérieur, zone Ouest
Tél. : 06 70 79 85 31
Stéphane Bocquet
Architecture d’intérieur, zone Nord-Île-de-France
Tél. : 06 59 79 62 30
Raphaël Geslin
Architecture d’intérieur, zone Centre
Tél. : 06 71 27 81 35
Didier Savornin
Architecture d’intérieur, zone Sud
Tél. : 06 61 69 68 32
Les références
Les engagements
Quelques-unes de nos dernières réalisations :
• Pharmacie Bonnet, à Tallard (05),
• Pharmacie Proux, à Noyers-Bocage (14),
• Pharmacie Emonet-Brochard, à Muides-sur-Loire (41),
• Pharmacie Devineau-Chollet, à Nantes (44),
• Pharmacie Devenyns, à Nantes (44),
• Pharmacie Buron, à Trélazé (49),
• Pharmacie Bour, à Lorient (56),
• Pharmacie Gaillard, à Trie-Château (60),
• Pharmacie Roussel-Glais, à La Ferrière-aux-Étangs (61),
• Pharmacie Casalonga, à Paris (75),
• Pharmacie Cohen, à Paris (75),
• Pharmacie Chabot-Decultot, à Longueville-sur-Scie (76),
• Pharmacie Dettoma, à Toulon (83).
JBCC s’engage sur chaque dossier à accompagner le pharmacien du début du projet à la
livraison.
JBCC maîtrise entièrement la chaîne de
fabrication, projet, design, études, fabrication,
maîtrise d’œuvre, travaux grâce à des équipes
intégrées.
JBCC apporte une solution à chaque
problématique en respectant ses valeurs :
coûts, délais, qualité et en mettant le client au
centre de ses préoccupations.
Définissons,
créons,
agençons votre pharmacie.
JCD Agencement
Retrouvez nos autres réalisations
05 46 00 83 27
[email protected]
www.jcda.fr
sur notre site Internet :
Agenceurs
Jean-Pierre
Demeyere
Géraldine
Catry
Le concept
Notre double compétence de
fabricant et de concepteur d’espace
nous permet d’élaborer pour vous
des
solutions
d’aménagement
uniques. JCD Agencement c’est
aussi un réseau d’agents régionaux
proches
de
vous,
capables
d’élaborer avec vous votre projet
et d’assurer la coordination de
travaux tous corps d’état.
Retrouvez l’ensemble de nos
réalisations sur notre site Internet
www.jcda.fr et découvrez en
images la pharmacie de demain !
Valentin
Gennequin
Les contacts
Depuis plus de 20 ans, nous mettons notre expérience
d’agenceur au service de vos idées.
Nos solutions suivent les évolutions du design et du métier
de pharmacien. Ainsi, nous vous proposons du mobilier,
un agencement et une signalétique qui s’articulent autour
d’une large gamme de matériaux (bois, verre, Plexiglas...)
et d’accessoires. Combinaison de fonctionnalité et de
modularité, nos mobiliers s’adaptent à votre concept et
stimulent vos ventes. Nos systèmes d’agencement de
pharmacies mettent en valeur et facilitent l’accès à vos
produits. Qualifier la visite de vos clients, organiser votre
espace, mettre en avant votre expertise, affirmer votre
identité, ce sont les clés d’un aménagement personnalisé.
Votre espace vous ressemble et, pour en faire un univers
cohérent, votre signature visuelle fera la différence. Chaque
officine est unique, il n’y a donc pas de solutions préétablies.
Nous savons décrypter vos besoins et y répondre. Notre
vision globale apportera une solution à chaque détail de
votre projet.
Faire confiance à JCD Agencement, c’est associer la
souplesse d’un fabricant à l’expertise d’un agenceur.
Les références
Charles
Cornu-Gutierrez
■ JCD Agencement
Z.I. du Port 17230 Marans
Tél. : 05 46 00 83 27
www.jcda.fr
Jean-Pierre Demeyere
Directeur
Tél. : 06 09 63 44 87
Charles Cornu-Gutierrez
Technico-commercial agencement
Tél. : 07 71 12 65 16
Valentin Gennequin
Tél. : 06 28 92 19 46
Géraldine Catry
Tél. : 07 71 08 33 74
Les engagements
Fabrication française : tous nos produits sont conçus et fabriqués
en France, sur notre site de production situé à Marans en CharenteMaritime.
Mobilier standard et sur mesure : une gamme de mobiliers qui
vous permet de créer votre concept.
Personnalisation : vous pouvez choisir la couleur de chaque modèle
parmi une palette de plus de 200 couleurs. N’hésitez pas à nous
contacter pour demander des échantillons !
Agencement unique : nous réalisons pour vous une étude
personnalisée de votre projet afin d’élaborer une solution
d’aménagement efficace, qui vous ressemble.
Rapidité et flexibilité : nos mobiliers sont livrés montés sous un
délai garanti de 3 semaines. Ils peuvent être installés en fonction de
vos contraintes horaires.
Une offre globale en
agencement de pharmacie
Design et vues 3d
Se projeter plus
facilement dans
la réalité
TRAVAUX ET MOBILIERS
Améliorer votre outil de
travail pour assurer sa
pérennité et l’adapter
aux évolutions de la
profession
02 51 70 50 50
www.media6pharmacie.com
Agenceurs
n
e
0
m
Le concept
Les contacts
Audit de l’officine, architecture commerciale, design d’espace et de mobilier, identité visuelle, optimisation merchandising, confidentialité, stratégie
point de vente, fabrication et travaux tous corps d’état.
Pour que votre officine soit unique, MEDIA6 Pharmacie met à votre service son expérience de plus de 20 ans dans l’agencement de pharmacie.
Grâce à une connaissance approfondie de la législation et des impératifs
du métier, nous vous accompagnons dans tous vos projets de rénovation,
de transfert, de construction, d’extension et de mises aux normes.
Notre présence nationale, DOM-TOM inclus, nous permet d’assurer sur
tout le territoire l’ensemble de nos prestations d’agencement. Bénéficiant
de la puissance industrielle du groupe MEDIA6, MEDIA6 Pharmacie est
capable de proposer une offre multimatériaux prenant en compte les
impératifs esthétiques et économiques de chacun des projets.
■ MEDIA6 Pharmacie – MEDIA6
Agencement Shop Fittings
5, avenue des Berthaudières
44680 Sainte-Pazanne
Tél. : 02 51 70 50 50
Fax : 02 40 65 53 67
[email protected]
www.media6pharmacie.com
Notre objectif : vous permettre un retour sur investissement rapide
en vous proposant les solutions de demain.
Les références
Les engagements
• Pharmacie Chapelain – 97122 Baie-Mahault
• Pharmacie des Coteaux – 95100 Argenteuil
• Pharmacie Chopineau – 18160 Vailly-sur-Sauldre
• Pharmacie Declef-Moneta – 08600 Givet
• Pharmacie Degueille – 53200 Chemazé
• Pharmacie d’Évran – 22630 Évran
• Pharmacie de Lège (Concept Pharmactiv)
33950 Lège Cap-Ferret
• Pharmacie Desmas – 44300 Nantes
• Pharmacie Lassime - 16330 Saint-Amant-de-Boixe
• Pharmacie Lefebvre – 60680 Grandfresnoy
• Pharmacie Le Padellec – 79000 Niort
• Pharmacie Perrin - 49110 Saint-Pierre-Montlimart
• Pharmacie Pouyol-Zamolo (Concept Evolupharm)
62590 Oignies
• Pharmacie Quantin – 95870 Bezons
• Pharmacie Rabetaliana – 76770 Malaunay
• Pharmacie Rouget-de-Lisle – 94600 Choisy-le-Roi
• Pharmacie Sourie – 46400 Saint-Céré
Vous êtes au cœur de votre projet, ensemble nous
menons une réflexion approfondie et méthodique
pour créer un espace accueillant et innovant. Accessible, il sera adapté à votre clientèle et pratique.
Audit : un examen complet de votre officine avec
un conseiller dédié. Une prise de programme spécialement conçue nous permet d’analyser et de
faire évoluer votre outil de travail.
Conception - Design : état des lieux, plans d’implantation, proposition merchandising, personnalisation de mobilier, façade, signalétique, vitrophanie, visualisation en image de synthèse et vue 3D.
Présentation projet : remise des plans et estimatifs mobiliers et travaux.
Accompagnement administratif : déclaration de
travaux, permis de construire, plans pour dossier
ARS, appel d’offres.
Exécution : maîtrise d’œuvre, conduite de travaux,
fabrication, installation.
Automates
et PDA
AUTOMATISATION
®
S T O C K A G E IN T E L L IG E N T D E M E D IC A M E N T S
Optimisez le stockage
et la délivrance des
médicaments
Armoire intelligente simplifiant
la recherche produits
Grâce à un système de leds permettant de localiser rapidement les
médicaments de la dispensation en cours, Stocklight réduit leur temps
de délivrance.
Placé idéalement près des comptoirs, il évite la gêne entre
dispensateurs et réduit déplacements et manipulations.
▪
▪
▪
C
M
▪
ptimisation maximum de l’espace dans l’officine
Gestion du stock en flux tendu et plus de sur stockage
réduction des co ts et gain de trésorerie
Gain de temps à tous les stades
luidité et confort dans les déplacements
J
CM
MJ
CJ
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Augmentez votre C.A.
sans charges
supplémentaires
Distributeur automatique de proximité
dispo 24/24
Intégré à la vitrine de votre officine et directement accessible par
l’extérieur, Pharma
est un service d’appoint en produits de
première nécessité accessible en libre accès
Hors
CMJ
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C’est l’opportunité d’offrir à votre patientèle un vrai service de
proximité, qu’aucun autre commerce ne peut apporter !.
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Espace de vente supplémentaire
alorisation de votre officine
L’occasion de capter une nouvelle clientèle
www.monpharma24.fr
Le Crystal Palace
369/371 Promenade des Anglais 06200 NICE
Tél. 0825 556 008* - www.alliadis.com
0,1
TTC minute
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E
m
e
Automates et PDA
Le concept
Les contacts
Stocklight est une armoire intelligente de stockage des médicaments
qui vient en remplacement d’une partie des colonnes tiroirs pour gagner de la place et délivrer plus rapidement les médicaments à forte
rotation. Facile d’installation, son intégration ne nécessite pas de gros
travaux ou de réagencement de l’officine. Lié au logiciel de gestion de
l’officine, Stocklight signale la localisation des canaux de stockage des
produits de la dispensation en cours par des Leds de couleur. Système
optimisé, l’arrière du Stocklight est conçu pour permettre son réassort
en produits.
Pharma 24 est un distributeur automatique de produits de première
nécessité adapté aux produits de parapharmacie. Véritable service
d’appoint de proximité, Pharma 24 permet à votre zone de chalandise de se dépanner à toute heure. Pharma 24 est hautement sécurisé :
vitrine et fermeture blindées, monnayeur et clavier anti-effraction et
trappe sécurisée. Il existe 3 modèles différents étudiés pour s’intégrer
à tout type d’officine et permettant la vente de 30 à 110 références.
■ ALLIADIS
369-371, Promenade des Anglais
06200 Nice
Tél. : 04 93 21 89 89
www.alliadis.com
www.monpharma24.fr
Téléchargez
l’application Pharma 24
pour trouver la pharmacie
la plus proche
Les services grand public MonPharma24 disponibles sur Internet
(www.monpharma24.fr) et sous forme d’application Smartphone
permettent de localiser les pharmacies équipées de Pharma 24 près
du lieu où l’on se trouve.
Hors
Les références
Stocklight
Ses dimensions sont :
1 170 (L) x 735 (P) x 2 335 (H)
Pharma 24
Il existe 4 modèles différents :
Small : 187 (H) x 88 (P) x 92,5 (L)
Médium : 187 (H) x 88 (P) x 115 (L)
Large : 187 (H) x 88 (P) x 152 (L)
Double : 187 (H) x 88 (P) x 204 (L)
Toutes les dimensions sont en cm.
Les engagements
Stocklight : délivrance plus rapide, gain de place, gain de fluidité et de confort dans les déplacements de l’équipe, moins de
gêne entre dispensateurs, plus de temps consacré au conseil,
optimisation de l’espace avec la création d’une nouvelle zone
de réception de commandes grâce à la place gagnée, image
moderne, état de stock toujours visible qui permet de baisser
les coûts de stockage.
Pharma 24 : espace de vente supplémentaire qui déleste la
pharmacie aux heures d’affluence, service d’appoint 24 h/24
adapté au mode de vie de la population, avantage différenciateur sur les parapharmacies et centres commerciaux, chiffre
d’affaires additionnel, élargissement de la clientèle…
Plus qu’un client, vous êtes notre partenaire
Automates et PDA
Le concept
Les contacts
Tracer et sécuriser le circuit du médicament est un enjeu majeur de la
qualité des soins.
La solution DAMSI vous permet de répondre à ce besoin essentiel grâce
à des automates japonais de préparation des doses à administrer (PDA)
et des logiciels français adaptés aux officines et établissements de santé.
Notre savoir-faire : la PDA avec une traçabilité totale et continue du circuit
du médicament, de la prescription au suivi du patient. Nos automates
produisent des doses à administrer (mono- ou multidoses) en respectant
toutes les préconisations.
En officine : transmission de l’ordonnance, interfaces avec les logiciels de
gestion, analyse et contrôle du pharmacien, sécurisation et traçabilité lors
du remplissage de l’automate, production sécurisée des sachets- dose avec
toutes les informations requises (patient, établissement, spécialités, N° de
lot, péremption, consignes de prises, datamatrix, photo, commentaires,
pictogrammes, etc.), externes en boîtes nominatives, contrôle automatisé
(couleur, taille, forme, quantité, posologie) et archivage numérique photo
des spécialités et sachets. La livraison est ensuite sécurisée et tracée.
En établissement : traçabilité de la distribution et de la prise ou non-prise
des traitements (externes/rompus inclus).
Les références
■ DAMSI
Parc Eurasanté
180, rue Eugène-Avinée
59120 Loos
Tél. : 03 20 58 72 87
www.damsi.fr
Service commercial
Tél. : 03 20 58 72 87
Les engagements
Pionnier de la PDA depuis plus de
40 ans, TOSHO est le fabricant le plus
reconnu dans le monde. Ses automates
distribués en exclusivité par DAMSI
sont alliés à nos solutions inégalées de
traçabilité du circuit du médicament.
Votre automate TOSHO peut évoluer
selon vos projets de un à plusieurs
milliers de lits. Nos solutions sont
adaptées à vos besoins et ceux de vos
EHPAD, MAS, IME, etc. Les modifications
de traitement, urgences, posologies
variables, si besoin, etc. sont tracées et
gérées automatiquement. Les photos
des spécialités avec descriptions,
équivalences,
préconisations,
etc.
sont fournies au personnel soignant.
Contactez-nous pour une démonstration
et/ou pour visiter des officines installées.
« Administrer le Bon médicament, à la Bonne dose, sur la
Bonne voie, au Bon moment, au Bon patient. »
Spécialiste de la PDA en officine et établissements de santé,
DAMSI étudie vos besoins pour vous proposer une solution rentable dédiée : automates ÉVOLUTIFS ou à grandes capacités.
Les automates TOSHO font preuve d’une solidité et fiabilité reconnues dans les officines, centres de productions et hôpitaux.
Pour vous accompagner dans ce nouveau métier qu’est la PDA,
notre équipe expérimentée (pharmaciens, préparateurs, infirmiers, ingénieurs, etc.) a développé des protocoles qualités.
Plus qu’un automate, nous vous fournissons une solution clé
en main avec un accompagnement quotidien : installations,
conseils organisationnels, formations dans votre officine et dans
vos établissements, documents spécifiques à la PDA, etc. Nos
logiciels intuitifs sont simples d’utilisation et évoluent continuellement pour répondre à vos demandes. Des interfaces avec
des logiciels de gestion d’officine (LGO) et logiciels de gestion
de maison de retraite (LGMR) sont existantes.
Plus qu’un client vous êtes notre partenaire PDA.
Contactez-nous pour toutes informations: tél. +32 (0)81 63 49 77 ou +33 (0)6 16 16 18 73
E-mail: [email protected] - www.meditech-pharma.com
73
Automates et PDA
Les contacts
Le concept
Le robot MediTech est un concept intégral et pour toutes les
pharmacies : c’est un concept « Pluri Officinale ».
À partir du robot MTXL, une déclinaison de solution s’offre à
votre projet. Le concept MediTech est de solutionner la problématique d’évolution de l’activité officinale en termes de
croissance, de rendement et de productivité.
Le concept modulaire permet de sélectionner les meilleures
options pour l’officine afin de décliner une solution parfaitement adaptée aux besoins dans le temps. Ces solutions et
notre expérience de votre métier sont sources d’amélioration
des conditions de travail dans la pharmacie. L’organisation du
back office est primordiale pour que l’ensemble de la chaîne
logistique (jusqu’au comptoir) soit parfaite et optimale pour
garantir un service et un conseil pointus à votre patientèle.
Éliminez les tâches ingrates au profit de l’accueil, du conseil et
de l’accompagnement.
Les références
Une gamme complète de robots
pour toutes les typologies de
pharmacies :
MTXL : un robot sur mesure,
rapide, fiable et évolutif. Le robot
exemple de haute technologie
alliant productivité par le MultiPicking et le Multi-Packaging.
MTXL-s : un robot standard pour
toutes les pharmacies. Le robot
dans sa forme la plus pure, efficace et abordable. Ce robot est
uniquement disponible en deux
tailles (Lg) et une hauteur.
MTXLc : l’hybride ou MediSpeed
est la résultante de la rapidité de
l’automate et de la gestion globale du robot. Il allie les fonctionnalités de deux technologies.
Optimat Compact : le robot de
rangement simple, efficace et
éprouvé. Le robot de rangement
comme un nouveau membre de
l’équipe.
■ MEDITECH
Lod de Raetlaan, N° 16
B-8870 Izegem
Tél. : + 32 51 31 21 81
www.meditech-pharma.com
Vincent Deltour
Direction commerciale
Tél. : 06 16 16 18 73
vincent.deltour@meditech–pharma.com
Les engagements
MediTech propose un éventail de solutions qui suivra l’évolution de votre
pharmacie dans le temps sans revoir l’installation initiale. Cet éventail se
déploie pour solutionner les problèmes quotidiens de rangement des commandes répartiteurs ou directes. Cette solution est de base sur le robot
MTXL et s’ouvre totalement en intégrant le seul robot de rangement Optimat Compact totalement autonome et efficace. Le gain est de l’ordre d’un
¾ temps back office et sa rentabilité est assurée dès les premiers jours d’activité. Le rangement n’est plus un problème quotidien, mais une libération de
temps pour les activités principales. Le second déploiement de solution sur
le MTXL est axé sur la délivrance rapide des ordonnances. Les délivrances du
robot MTXL se basent sur la capacité de prise en Multi-Picking et/ou MultiPackaging. La délivrance Multi-Picking rattrape les performances des automates. La délivrance Multi-Packaging garantit un nombre de déplacements
réduit pour augmenter le temps de délivrance. L’association des deux principes assure des performances
Ce qu’il faut retenir
étonnantes. L’hybride MTXLc
de MediTech est la plus aboutie
➤ Modularité et performance de
des solutions. Il est la combinail’offre pour toutes les pharmacies
son automate à canaux et robot
➤ One stop shop : un seul intermédiaire de l’achat au SAV
multi-picking pour délivrer aussi
➤ Qualité, expérience et pérennité
vite qu’un automate et avoir tous
de la solution
les avantages du robot : la modu➤ SAV national 24/7 à faible coût
larité et la productivité au profit
de votre pharmacie.
Un outil différenciant pour augmenter votre chiffre dʼaffaires
LA PETITE
PARAPHARMACIE
La
Petite
Parapharmacie
est
une
vitrine
automatique
disponible 24H/7J dédiée à la vente de produits de
parapharmacie et de premiers soins. Disponible en 5 modèles,
ce distributeur peut accueillir de 60 à 160 produits différents,
présentés de face et debout comme dans votre officine, et qui
sont délivrés par un ascenseur pour assurer leur intégrité.
Grâce à l’application Web :
y
Contrôlez les stocks
y
Suivez vos ventes
y
Gérez la consigne client
y
Exportez la comptabilité
www.LaPetiteParapharmacie.com - Tél : 01 74 37 26 66
E
Automates et PDA
Frédéric
Lemaire
Jean-Luc
Fourmond
Le concept
Les contacts
La Petite Parapharmacie est une vitrine automatique spécifiquement
étudiée pour la pharmacie. Ce distributeur innovant, installé en façade
de l’officine, permet d’offrir un service différenciant pour la vente de
produits de parapharmacie et de premiers soins. Disponible 24H/7J,
il allie facilité d’utilisation, disponibilité et mise en valeur des produits.
Facile à utiliser, l’automate accueille de 60 à 160 produits différents,
présentés de face et debout comme dans votre officine et qui sont
délivrés par un ascenseur pour assurer leur intégrité. Le chargement
peut être effectué par l’avant ou par l’arrière, et les espèces peuvent
être récupérées depuis l’intérieur de l’officine.
La climatisation intégrée rejette l’air chaud vers la rue afin de maintenir les produits à la bonne température.
L’automate est éclairé pour assurer la visibilité des produits, de jour
comme de nuit. Il accepte trois types de paiement : pièces, billets et
cartes bancaires. Décliné à la couleur de votre choix, ce distributeur
sera parfaitement intégré dans la vitrine de votre officine.
Aujourd’hui, la rentabilité de votre surface de vente est déterminante.
Optez pour un outil « nouvelle génération » afin d’augmenter votre
CA tout en offrant un service différenciant à votre clientèle.
Les références
La Petite Parapharmacie se décline
en 5 modèles, de 112 cm à 290 cm
de large.
RETinCO s’engage avec vous pour
une installation réussie et suivant vos
souhaits. Nous pouvons prendre en
charge l’intégralité de l’installation.
Cette maîtrise de l’ensemble des
corps de métier est une preuve supplémentaire de notre savoir-faire et
de notre engagement : miroiterie,
maçonnerie, enseigne, abri extérieur,
etc.
Du financement jusqu’à la maintenance, en passant par l’installation et
la formation, RETinCO vous accompagne sur toute la durée du projet.
Xavier
Colombel
■ LA PETITE PARAPHARMACIE
5, rue de Copenhague - B.P. 13918
95731 Roissy CDG Cedex
www.lapetiteparapharmacie.com
Frédéric Lemaire
Directeur commercial
Tél. : 01 74 37 26 68
Jean-Luc Fourmond
Directeur associé
Tél. : 01 74 37 26 66
Xavier Colombel
Dév. & Communication
Tél. : 01 74 37 27 27
Les engagements
Leader dans le domaine, RETinCO installe ces automates depuis
plus de 7 ans en France métropolitaine, dans les DOM-COM et à
l’étranger. La Petite Parapharmacie a été le premier automate à
être installé en France.
Une solution "Clés en main"
➤ Livraison
➤ Installation
➤ Formation
➤ Travaux de miroiterie et de maçonnerie
➤ Application Web (ventes, stocks, consigne…)
➤ Financement
➤ Maintenance
Pharmacien, sécurisez et automatisez votre préparation
LA P.D.A. POUR LE DOMICILE ET LES ETABLISSEMENTS
* Sur une période de 36 mois, maintenance incluse
DE 10 A 2000 LITS ET PLUS...
Location à partir
de 575 €/mois*
Les outils connectés avec les logiciels
de la plateforme de services Eurêka
Le pilulier automatisé en sachets-doses,
pour la prise du traitement à domicile
Présenté au salon High Tech de Las Vegas
Tension
Un outil de mesures physiologiques,
Glycémie
complément indispensable de vos
Poids/IMC
entretiens pharmaceutiques
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452 Avenue Franklin Delano Roosevelt 62400 Béthune
Tél : 00 33 (0)3.21.56.29.30 Fax : 00 33 (0)3.21.56.44.07
Automates et PDA
Le concept
Les contacts
eurêKa : une plate-forme logicielle de services modulaire et
interopérable à destination des professionnels de santé, permettant de mieux évaluer la pertinence d’un traitement dans un
contexte de prescription, de dispensation en PDA sachets-dose
automatisée, et d’observance tracée et partagée.
e-Robotik : une gamme complète d’automates pour la préparation des doses à administrer (PDA), déclinée en différentes capacités de 10 à plus de 2 000 patients. Une offre adaptée aux besoins
des pharmaciens par la location pour servir les établissements de
santé et le domicile.
Les outils connectés…
e-Care : un concept innovant connecté qui trouve toute son utilité
dans la conduite des entretiens pharmaceutiques, par la mesure,
le suivi et le partage des constantes physiologiques des patients.
e-Box : le pilulier connecté, en préparation automatisée en un
ruban nominatif de sachets-dose, programmable ; il sécurise le
maintien à domicile avec un contrôle et un suivi rigoureux de
« la bonne observance ». Au fur et à mesure de l’avancée de
son traitement, le patient valide son administration séquentielle ;
l’information est alors partagée entre les différentes personnes
concernées, professionnels de santé, famille…
■ ROBOTIK TECHNOLOGY
452, avenue Franklin-Delano-Roosevelt
62400 Béthune
Tél. : 03 21 56 29 30
www.robotiktechnology.fr
Grégory Yosbergue
Responsable Grand Sud-Ouest
Tél. : 06 18 68 30 86
Thierry Leclercq
Responsable Grand-Nord
Tél. : 06 66 37 09 32
Airy Trompette
Responsable Zone Sud-Est
Tél. : 06 60 64 32 82
Thierry Ravel
Responsable Techniques hospitalières
Tél. : 06 18 28 25 63
Les engagements
Les références
Les systèmes ROBOTIK TECHNOLOGY
sont présents dans plus de 500 officines
mais aussi sur le marché international.
Reconnu pour leur flexibilité et la facilité
de mise en place, nos systèmes de PDA
s’adaptent à toutes les configurations,
aux différents besoins, à chaque projet
d’évolution. Toutes les installations profitent d’un accompagnement et d’une
formation personnalisée basée sur des
protocoles éprouvés et validés.
Les difficultés d’accès aux soins alliées à
l’allongement de l’espérance de vie font
que les patients se retrouvent de plus en
plus isolés : nous fournissons donc aux
pharmaciens des outils leur ouvrant de
nouvelles perspectives de services et de
fidélisation.
Notre société ROBOTIK TECHNOLOGY œuvre pour une
amélioration de l’usage du médicament par l’informatique,
nos systèmes sont interfacés avec les logiciels officinaux, des
maisons de retraite ou hospitaliers, et par une maîtrise complète
des systèmes d’automatisation : de l’ unidose, des sachets-doses
et du blister…
Du recueil de la prescription informatisée à la préparation
des doses à administrer automatisée sous forme de sachets
nominatifs, notre objectif est de sécuriser l’ensemble du circuit
du médicament, d’améliorer l’accès aux soins par l’utilisation de
nouveaux outils connectés.
Le sérieux et la réactivité de nos équipes administratives, techniques
et informatiques nous ont valu la confiance de très nombreux clients
au cours de ces dernières décennies. Nous désirons accompagner
la société à s’adapter pour relever les défis de l’avancée en âge qui
sont de dimensions sociales et économiques, mais que nous devons
considérer comme une chance.
Froid médical
Froid médical
Le concept
Les contacts
Médifroid apporte aux professionnels de la santé des produits et services permettant une maîtrise et un contrôle de la chaîne du froid.
Une gamme d’armoires réfrigérées ventilées répondant aux recommandations du conseil de l’Ordre national des Pharmaciens concernant « les recommandations de gestion des produits de santé soumis
à la chaîne du froid entre + 2 °C et + 8 °C à l’officine ».
Toutes les armoires électroniques Médifroid sont caractérisables selon
la norme NF X 15-140 permettant de vérifier l’homogénéité et la stabilité de la température.
Des systèmes de traçabilité des températures (CTS) qui permettent
des enregistrements automatiques et permanents des températures
en 2 points ainsi qu’un archivage informatique automatique. Le
nouveau système CTS 2P RF transmet les températures à votre
ordinateur par radiofréquence (pas de manipulation) et vous avertit
sur votre téléphone par e-mail ou SMS* en cas de dépassement des
seuils programmés.
Les étalons de référence utilisés sont raccordés à la chaîne d’étalonnage COFRAC.
Une hotline gratuite est à la disposition des utilisateurs.
■ MÉDIFROID
8/10, rue des Blés
93210 La Plaine-Saint-Denis
Tél. : 01 49 98 01 01
www.medifroid.com
Barbara
Commerciale
Tél. : 01 49 98 00 30
Nicolas
Commercial
Tél. : 01 49 98 01 02
Edmond
Commercial
Tél. : 01 49 98 00 98
* via prestations externes
Les références
Les engagements
Avec plus de 15 000 installations, Médifroid est la référence dans de nombreux
domaines d’activités :
Pharmacies de ville, laboratoires d’analyse, hopitaux, cliniques, maisons de retraite, collectivités médicales.
Optimiser les services est notre priorité :
• 2 000 m2 de bâtiment
• Des stocks importants permettant des délais de livraison
extrêmement courts
• Une logistique adaptée à vos pharmacies avec une livraison
simple par messagerie ou une livraison avec mise en place
• Un SAV toute France (plus de 250 stations techniques)
• Une garantie de 2 ans sur nos sondes CTS ; avec hotline
gratuite même au-delà de la garantie
• Des financements adaptés à vos besoins
• Une équipe commerciale à votre écoute
Informatique
C
M
J
CM
LOGICIELS
Optez pour le Logiciel Métier en
constante évolution avec la profession
MJ
CJ
MJ
Prise en charge optimum
des patients
Gestion et pilotage de l’officine
ultra performante
N
▪
Dispositif complet d’accompagnement personnalisé du patient
▪
Entretiens pharmaceutiques, dossier de santé exhaustif, bibliothèque
de protocoles de suivi des patients chroniques et de dépistage.
Solution full web sécurisée hébergée sur serveur certifié H DS.
▪
▪
Comparateur de performances de vente, catalogues fournisseurs à jour,
adaptation du mode d’approvisionnement à vos commandes,
identification du meilleur circuit de réapprovisionnement, cadencement
des commandes, événements commerciaux
Conseil au comptoir
rbre décisionnel, fiches médicaments, fiches conseils.
▪
Renforcement du contrôle de la prescription
DP, C Dexther (base de données médicamenteuses la plus exhaustive
du marché avec plus de 100.000 références dont 10.000 médicaments),
lliance Pharmathèque (base de données de parapharmacie full web
avec plus de 100.000 références produits).
▪
Coordination des soins entre professionnels de santé
Solution full web sécurisée d’interconnexion entre les différents
outils métiers.
▪
Serveur de droits
Vous avez l’habitude
de vous regrouper
entre officines ?
lliance Premium vous offre des possibilités
de travail collaboratif simples et performantes
pour mutualiser vos ressources.
Mesure de la performance économique de votre officine
Outil de consolidation et de modélisation de vos données, tableaux de
bord dynamiques, suivi quotidien de vos objectifs de substitution
Accompagnement du patient dans son traitement
Plan de posologie, Etiquettes posologie, SMS automatiques.
▪
Rationalisation et optimisation de votre stratégie d’achat
et de votre politique commerciale
▪
Optimisation de la productivité de l’entreprise
▪ Banque de données
médicamenteuses
agréée HAS
▪ Système de gestion
gréé SESAM VITALE 1.40
▪ SCOR 2.11
▪ Pharma ML version 2
▪ Mise à jour quotidienne
du référentiel prix du CEPS
Le Crystal Palace
0,1
TTC minute
ur,
nt
e
e
E
m
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Informatique
Le concept
Les contacts
Alliance Premium est un outil complet agréé Sesam-Vitale 1.40 et
SCOR qui vous accompagne dans tous les aspects de votre métier
(professionnel de santé de proximité et gestionnaire d’entreprise) :
Prise en charge de vos patients : • Dossier de suivi pharmaco-thérapeutique complet • Protocole de dépistages et de suivi des patients
• Protocole de dépistage et de suivi des patients avec mon « Suivi Patient » • BCB (Banque de données Claude-Bernard), la référence thérapeutique • Contrôle de la prescription en cours grâce à Dexther •
Pharmathèque, la bible de la parapharmacie • DP • Pack Conseil : fiches
conseil, fiches médicaments, conseiller interactif avec volet homéo •
Optimisation de la préparation des piluliers avec Pilul Etiq.
■ ALLIADIS
06200 Nice
Tél. : 04 93 21 89 89
www.alliadis.com
www.info.monsuivipatient.com
Pilotage de l’entreprise à tous niveaux : • Contrôle permanent et exhaustif de vos flux financiers grâce à PharmaBanq • Tableaux de bord de suivi
de l’activité avec MAP • Externalisation du suivi du tiers payant grâce à
Extern@TP • Interconnexion entre confrères avec PharmaConnect.
Stratégie d’achat : • Intégration automatique des catalogues de vos
fournisseurs • Identification systématique du meilleur circuit de réapprovisionnement lors des achats directs, par marchés ou groupés •
Cadencement des commandes pour bénéficier des meilleurs tarifs.
Politique commerciale : • Marges compensées • Comparateur de prix
Atout Prix • Affichage électronique des prix via SinEtiq.
Les références
Avec 7 500 utilisateurs Alliance Premium
est un des logiciels les
plus présents en pharmacie. Il est également
recommandé par les
principaux
groupements tels que Pharmactiv, Giphar, Aelia,
Alphéga, Pharmodel,
Evolupharm,
SRA…
pour les fonctionnalités dédiées qui ont été
spécifiquement développées pour les adhérents.
Les engagements
Bénéfices utilisateurs
Alliance Premium est un logiciel qui a fait ses preuves depuis plus de 25 ans
en officine. Robuste et performant, il est toujours en phase avec l’évolution de
votre métier tout en restant simple d’utilisation. Sa pérennité et son évolution
constante sont garanties par la société Alliadis qui est aux côtés des pharmaciens depuis le début de l’informatisation des officines. Toujours à l’avant-garde
des mutations de la profession, Alliadis participe aux diverses expérimentations
menées par la CPAM ou les syndicats, ce qui lui permet de toujours proposer en avant-première aux utilisateurs d’Alliance Premium des fonctionnalités
déterminantes telles que Sesam-Vitale 1.40, le DP, SCOR… Pragmatique avant
tout, Alliance Premium ne vous propose que des fonctionnalités pensées pour
améliorer votre productivité, votre performance, vos échanges avec les autres
acteurs de la santé ou la prise en charge de vos patients.
32 centres de compétences répartis sur toute la France et 2 assistances téléphoniques vous apportent des services de proximité très réactifs en matière
d’installation, de formation, d’assistance matériel et de support logiciel.
Sécurité
SÉCURITÉ ANTIVOL
Sécurisez le cash
e otre o ficine
Assure encaissement, rendu monnaie,
stockage et sécurisation de la caisse
▪
▪
▪
▪
Protection efficace de l’officine contre pertes, vols et agressions
Réduction des risques d’erreurs
ptimisation du temps de passage en caisse
D PT LE
TOUS LOGICIELS
DE GESTI
utomatisation de la comptabilité
La référence
en pharmacie
&
M
M
J
MJ
N
rot
ez e ficacement otre
o ficine contre le ol
et a re ion
Système de dissuasion
par vidéo-surveillance
▪
▪
▪
Logiciel intuitif permettant de visualiser les séquences filmées
en temps réel depuis un PC, un Smartphone ou une tablette
Réseau de caméras Sony HD restituant les images en méga pixel
pour zoomer sur chaque détail, grande capacité de stockage
Solution simple et évolutive
Portiques anti-vols, 1er système
contre le vol dans le monde
▪
▪
▪
Portiques au design alu et plexiglas s’intégrant
parfaitement à l’officine
Etiquettes acousto magnétiques étudiées pour les
emballages métallisés et les tous petits produits
Table de désactivation ultra réactive pour gagner du temps
Le Crystal Palace
*0,15 € TTC/minute
el
Sécurité
Le concept
Les contacts
VisioProtect : réseau complet de vidéosurveillance simple et évolutif
pour l’ensemble de l’officine
• Logiciel intuitif pour enregistrer et visualiser les séquences filmées en
temps réel ou a posteriori. Intelligent, il permet d’identifier des zones de
surveillance et de déclencher des alertes lors de mouvements
• Caméras intelligentes Sony haute définition qui enregistrent les séquences sur détection de mouvements et dont la résolution permet de
zoomer sur chaque détail de l’enregistrement
• Serveur sécurisé à grande capacité de stockage HD
• Écrans de contrôle signalant la présence d’un système de surveillance
fonctionnel
ParaProtect : système complet de sécurité antivol pour le point de vente
• Portiques en alu et Plexiglas de haute sensibilité spécialement étudiés
pour protéger les produits de parapharmacie
• Table de désactivation réactive
• Étiquettes acousto-magnétiques autocollantes ou à insérer dans la boîte,
étudiées pour les emballages métallisés et petits produits
CashGuard : système d’encaissement pour sécuriser le cash et le point
de vente, adaptable à tout logiciel du marché
Installé au comptoir, relié à un ou plusieurs postes, CashGuard assure encaissement, rendu monnaie et stockage numéraire. Il se compose d’un
échangeur de pièces, de billets, d’un boîtier de vidage sécurisé et d’un
logiciel de pilotage qui enregistre les mouvements de caisse
Les références
■ ALLIADIS - NTPharm
06200 Nice
Tél. : 04 93 21 89 89
www.ntpharm.fr
www.alliadis.com
Les engagements
VisioProtect est personnalisable en fonction de vos besoins
et de l’agencement de votre officine :
• Pack Essentiel (4 caméras)
• Pack Confort (6 caméras)
• Pack Sérénité (à partir de 6 caméras et d’1 écran de dissuasion)
Nos packs VisioProtect comprennent : serveur + formation +
installation + paramétrage.
ParaProtect propose 5 portiques différents accompagnés de
table de désactivation et d’étiquettes acousto-magnétiques
Et des antennes « Métal Stop », la seule solution à fournir un
vibreur de poche pour être alerté de la présence de métal et
d’aluminium sur un client.
CashGuard est modulable en fonction du niveau de sécurité
souhaité
• Cashkeeper, échangeur de pièces
• Note recycler, échangeur de billets
• Note collector, boîtier de vidage sécurisé
• Cashlogistics, logiciel de back-office
VisioProtect : réduction de la démarque
inconnue, protection des personnes, sécurisation du sas de livraison, surveillance
des rayons, dissuasion des personnes
mal intentionnées et détection des intrus
(pharmacie fermée).
ParaProtect : dissuasion, détection des
vols (alarmes), réduction de la démarque
inconnue, protection des marchandises
même dans les emballages métallisés.
CashGuard : sécurisation de cash, protection efficace contre agressions, pertes
et vols du cash, suppression des manipulations de monnaies et donc des erreurs
de caisse, optimisation du passage en
caisse, automatisation de la comptabilité.
Signalétiques
SIGNALÉTIQUE
Captez l’attention
de votre clientèle
Solutions dynamiques de valorisation de
votre offre commerciale
Programmez et diffusez facilement vos scénaris publicitaires grâce à
une bibliothèque contenant plus de 13.000 visuels mis à jour en temps
réel (facings produits, films publicitaires, visuels thématiques, …).
Clip Santé est hébergé sur un portail web sécurisé, et peut être
entièrement piloté depuis n'importe quel ordinateur relié à internet.
Light Clip
Informez vos clients sur vos services et
relayez votre politique commerciale avec
un portique de communication dynamique
rétroéclairé recto verso !
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
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SinEtiq
Simplifiez et
dynamisez votre
tarification
Affichage électronique des prix
Connecté à votre logiciel de gestion, SinEtiq vous permet de mettre à
jour l’ensemble des prix de votre pharmacie en quelques minutes
seulement.
Les étiquettes caméléons de SinEtiq sont personnalisables à volonté
pour s’adapter parfaitement à votre officine!
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+ de 1.000 pharmacies équipées !
Gain de temps considérable
Plus d’erreurs
Réactivité optimum dans la politique
commerciale de l’officine
Conformité totale avec la loi sur
l’obligation d’affichage des prix
Capitalisez sur
votre premier outil
de communication
Gamme complète de croix technologiques
et communicantes
▪
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Technologie LED haute fiabilité pour une durée de vie
supérieure et une plus faible consommation
Plus de 160 animations dynamiques 3D HD avec pilotage
programmable, textes personnalisables à l'infini
Logiciel de programmation ultra simple et intuitif,
accessible depuis un PC ou un note book.
Le Crystal Palace
*0,15 € TTC/minute
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E
m
te
Signalétiques
Le concept
Les contacts
L’affichage électronique des prix SinEtiq connecté à votre logiciel de
gestion permet la mise à jour de l’ensemble des prix de votre officine
en quelques minutes seulement ! SinEtiq se compose d’étiquettes
électroniques placées sur les linéaires et reliées par liaison radio à
la base de données produits de l’outil informatique de la pharmacie.
Ainsi, à partir de votre logiciel pharmacie, vous changez les prix, sur
les linéaires, d’un produit, d’une gamme ou encore de l’ensemble des
produits en l’espace de quelques minutes. Très esthétique, SinEtiq s’intègre parfaitement à tout agencement.
Clip Santé est un système de communication et d’animation sur
écrans TV haute définition. Accessible sur un serveur sécurisé, en
mode Cloud, le logiciel de mise en page Clip Santé vous donne accès à
une large bibliothèque toujours actualisée de facing produits, visuels
thématiques, spots publicitaires laboratoires, masques d’écrans, accroches, animations vous permettant de composer, très facilement,
vous-même, vos messages qui seront diffusés dans votre espace de
vente. Il est possible de charger vos propres images pour personnaliser vos communications.
Signaled est une gamme de croix à LED haute performance qui vous
assure une excellente visibilité.
Les références
■ ALLIADIS - NTPharm
06200 Nice
Tél. : 04 93 21 89 89
www.alliadis.com
www.ntpharm.fr
Les engagements
La solution SinEtiq se compose : d’antennes d’émission et de réception ; d’un
boîtier électronique qui pilote les antennes ;
de supports d’étiquettes individuels
inclinables ou de réglettes ; d’un logiciel
d’association produit-étiquette.
Clip Santé se compose : de l’interface logiciel Clip Santé ; d’écrans haute définition
de dernière génération 22’, 32’ et 42’.
Signaled se compose : de 18 modèles de
croix de 2 560 à 7 240 LEDs ; d’une bibliothèque de plus de 160 animations dynamiques ; une garantie de 2 ans
SinEtiq : mise en conformité de l’affichage avec la loi, gain de
temps en manipulations, affichage clair, lisible et homogène
des prix, suppression des erreurs de prix affichés, modification en temps réel des prix sur les linéaires, dynamisation de
la politique commerciale de l’officine, développement des
ventes, image moderne, rentabilité immédiate.
Clip Santé : valorisation de l’offre commerciale, promotion
des produits, relais des campagnes laboratoires, développement du chiffre d’affaires, déclenchement des achats d’impulsion, information de la patientèle sur les pathologies saisonnières ou sur les services de la pharmacie, animation de
l’officine afin de faire patienter les clients, image moderne
de l’officine.
Visible même en plein jour grâce à la puissance des LEDs.
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Relooking sur mesure
Rue du Québec - B.P. 79 - 44142 Châteaubriant Cedex -
Tél. : 02 40 81 09 25 - Fax : 02 40 28 19 79
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Rue du Québec - B.P. 79 - 44142 Châteaubriant Cedex - Tél. : 02 40 81 09 25 - Fax : 02 40 28 19 79 - www.promoplast.fr
Rue du Québec - B.P. 79 - 44142 Châteaubriant Cedex - France - Tél. : +33 (0)2 40 81 09 25 - Fax : +33 (0)2 40 28 19 79 - www.promoplast.fr
Signalétiques
Le concept
Les
Les
contacts
contacts
Depuis plus de 40 ans, nous sommes créateur et fabricant français
de supports de communication 100 % sur mesure. Nous accompagnons les pharmaciens dans la valorisation de leur identité, de leurs
services, de leurs spécialités pour le développement et la pérennité
de leur activité.
Relooker entièrement ou partiellement votre officine, avoir une communication efficace en vitrine, optimiser le parcours d’achat dans la pharmacie, fidéliser les patients-consommateurs… à chaque objectif correspond des solutions de communication spécifiques.
La première étape ? Identifier et traduire vos valeurs, vos spécialités, ce
que vous souhaitez exprimer. Nos 40 conseillers commerciaux et notre
studio de graphistes intégrés sont là pour vous accompagner dans
cette démarche. Grâce à notre boîte créative basée sur les tendances
de l’officine, nous construisons avec vous votre future identité : couleurs,
messages, pictos…
Une fois validée, notre gamme de plus de 5 000 références vous permettra de décliner votre identité sur vos mobiliers (haut de rayon, comptoir…), les différents supports de communication trafic (sacs personnalisés, vitrophanie…) ou les objets de fidélisation (étuis cartes, calendriers,
réutilisables…).
Les références
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■ PROMOPLAST
Rue du Québec - BP 79
44142 Châteaubriant Cedex
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Les engagements
Plus de 40 ans d’existence
200 nouveautés par an
+ de 10 000 pharmaciens nous font confiance
+ de 11 000 dossiers de personnalisation par an
96 % de taux de service
• 40 conseillers commerciaux disponibles partout en
France pour vous aider à définir la meilleure communication et les supports les plus adaptés.
• Une équipe de graphistes intégrés pour la création
d’une identité visuelle unique et pertinente.
Ils nous font confiance :
• Pharmacie de La Bretesche, Châteaubriant (44)
• Pharmacie Pampagnin, Saint-Priest-en-Jarez (42)
• Pharmacie Le Bihan, Ploudalmézeau (29)
• Pharmacie de l’Europe, Paris (75)
• Pharmacie de Holtzheim (67)
• La déclinaison de votre identité et de vos messages
sur le(s) juste(s) support(s) répondant à vos enjeux
d’attractivité ou de fidélisation (signalétique, sachets,
objets publicitaires, calendriers...).
Pour plus de références, consulter notre site
www.promoplast.fr
• La production dans nos ateliers situés en France
(44) de vos supports dans des conditions optimales
de respect des normes environnementales (certification Ok compost, encres à eau, label Imprim’vert…).
Dossier
Table des matières
■ Entretien avec Gérard Vaël : l’espace officinal
est la matérialisation de notre projet d’entreprise ...................... 6
■ Gestion de la qualité : faire simple est souvent difficile............ 8
■ DPC et formation professionnelle :
entrez dans le cercle vertueux ............................................................ 10
■ Architecture et organisation :
dessine-moi un espace officinal ! ........................................................ 12
■ Le relooking : des atouts et des limites ... ....................................... 16
■ Des solutions pour gagner de l'espace dans les officines :
une automatisation plus compacte ................................................... 18
■ Les défis de la dispensation à l’unité :
une expérimentation à suivre de très près................................... 20
■ Produits de santé thermosensibles :
le pharmacien garant de leur intégrité ........................................... 22
■ Pour ou contre les étiquettes graphiques ..................................... 24
■ La vente en ligne, pas à pas ................................................................ 26
■ De l’informatique mobile à la « m santé » .................................... 30
■ Messagerie dédiée : communiquer en toute sécurité
avec d’autres professionnels de santé ............................................ 32
■ Paiement sans-contact : efficace et sûr ........................................ 34
Agenceurs
Automates/PDA
■
■
■
■
■
ALLIADIS ........................................................................................................ 57
DAMSI...............................................................................................................59
MEDITECH ...................................................................................................... 61
LA PETITE PARAPHARMACIE .............................................................63
ROBOTIK TECHNOLOGY ......................................................................65
Informatique
■ MEDIFROID ...................................................................................................69
■ ALLIADIS ........................................................................................................ 73
Sécurité
Froid médical
3 Ads Agencement ....................................................................................39
AMlab ................................................................................................................41
BOURSIN AGENCEMENT .......................................................................43
CAP Agencement.......................................................................................45
HMY FRANCE ..............................................................................................47
JBCC Agenceur ...........................................................................................49
JCD Agencement ........................................................................................ 51
MEDIA6 Pharmacie – MEDIA6 .............................................................53
■ ALLIADIS - NTPharm................................................................................ 77
Signalétiques
Table des matières
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■ ALLIADIS - NTPharm................................................................................. 81
■ PROMOPLAST .............................................................................................83
U
EA
V
U
O
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LA MINUTE
COACHING
Pour cette édition 2015,
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